COVID-19, comment vous occupez-vous pendant le confinement ?
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Caduce62- Messages : 15239
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Svoboda- Messages : 1459
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Re: COVID-19, comment vous occupez-vous pendant le confinement ?
Non et pour deux bonnes raisons:
1° elle est orthodoxe, donc Pâques dans une semaine.
2° les églises sont fermées, covid-19 oblige.
1° elle est orthodoxe, donc Pâques dans une semaine.
2° les églises sont fermées, covid-19 oblige.
Re: COVID-19, comment vous occupez-vous pendant le confinement ?
J'ai une seule réponse à te dire :
Sur terre , existe le Dieu monothéiste , covid -19 ou pas !
Calendrier ou pas , la conscience est présente !
Sur terre , existe le Dieu monothéiste , covid -19 ou pas !
Calendrier ou pas , la conscience est présente !
Svoboda- Messages : 1459
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Re: COVID-19, comment vous occupez-vous pendant le confinement ?
Et bien je vais te donner la recommandation du père Vassili.
Pour la bénédiction de la pachka, il faut se retirer dans le coin des icônes de la maison.
Ensuite, le chef de ménage aspergera le panier avec l'eau bénite que chacun doit avoir.
Après, profitez des libations après ce carême qui est très éprouvant cette année.
Pour la bénédiction de la pachka, il faut se retirer dans le coin des icônes de la maison.
Ensuite, le chef de ménage aspergera le panier avec l'eau bénite que chacun doit avoir.
Après, profitez des libations après ce carême qui est très éprouvant cette année.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: COVID-19, comment vous occupez-vous pendant le confinement ?
Alors mon occupation d'aujourd'hui, c'est soupe polono-hongroise BOGRACZ.
ça me permettra de vider un peu le congélateur de légumes. Je vais remplacer la viande fraîche par des saucisses polonaises que j'ai aussi au congèle, ça sera aussi bon !
Si vous venez sur le Forum cet après-midi, vous devriez sentir la bonne odeur d'ici !
Bon par rapport à ma recette originale, je vais diviser les quantités par 2 car toute ma famille ne pourra pas venir en chercher...
J'avais posté la recette ici autrefois :
https://forum-ukrainien.forumactif.org/t1320-par-ici-la-bonne-soupe-bogracz
Et merci encore aux copains qui ont cru utile d'illustrer ma recette de photos AUTRES que celle-ci :
ça me permettra de vider un peu le congélateur de légumes. Je vais remplacer la viande fraîche par des saucisses polonaises que j'ai aussi au congèle, ça sera aussi bon !
Si vous venez sur le Forum cet après-midi, vous devriez sentir la bonne odeur d'ici !
Bon par rapport à ma recette originale, je vais diviser les quantités par 2 car toute ma famille ne pourra pas venir en chercher...
J'avais posté la recette ici autrefois :
https://forum-ukrainien.forumactif.org/t1320-par-ici-la-bonne-soupe-bogracz
Et merci encore aux copains qui ont cru utile d'illustrer ma recette de photos AUTRES que celle-ci :
Krispoluk- Messages : 9858
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Re: COVID-19, comment vous occupez-vous pendant le confinement ?
https://madame.lefigaro.fr/societe/loin-des-yeux-loin-du-bain-en-confinement-hygiene-des-francais-laisse-a-desirer-ifop-210420-180778?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1kaqNu2imNkG7vuXsjG7c1n6mHwjmo5r87RfghpIcEqHn7enkkn2uuDKU#Echobox=1587578632
Caduce62- Messages : 15239
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Re: COVID-19, comment vous occupez-vous pendant le confinement ?
Les ventes de tests de grossesse explosent pendant que celles des préservatifs baissent
Les ventes de tests en libre-service ont progressé de 37 % la cinquième semaine de confinement, du 13 au 19 avril, par rapport à l’année dernière, révèle une note du panéliste Nielsen.
H. D. | 01/05/2020 3 partages Partager Twitter
Le coronavirus empêche les Français de sortir, de voir des amis, et même de se marier, mais la vie continue. Selon une note du panéliste Nielsen, rapportée par LSA, les ventes de tests de grossesse augmentent depuis le début du confinement. La première semaine du confinement, du 15 au 22 mars, les ventes de ces tests en libre-service ont progressé de 6 % par rapport à la même semaine de 2019. Elles ont grimpé de 18 % la deuxième semaine, de 28 % la troisième, de 32 % la quatrième et de 37 % la cinquième, du 13 au 19 avril…
Ces données, repérées par l’observatoire des ventes de la grande distribution, pourraient augurer un baby-boom pour la fin d’année et le début de l’année prochaine. L’Institut national d’études démographiques (Ined) constate chaque année un pic de naissance en septembre – les « bébés du 1er janvier » – mais pas en janvier. En France, 753 000 enfants sont nés en 2019, soit 6 000 de moins qu’en 2018.
Par ailleurs, la même étude révèle que les ventes de préservatifs ont nettement diminué. Après un pic d’achat au cours de la première semaine de confinement, les ventes de préservatifs ont commencé à freiner leur progression, et ont baissé les quatre semaines suivantes, jusqu’à – 26 %. Cette baisse peut s’expliquer par la fermeture de tous les lieux de rencontres et par le fait que de nombreux couples ont été séparés pour la durée du confinement.
Les ventes de tests en libre-service ont progressé de 37 % la cinquième semaine de confinement, du 13 au 19 avril, par rapport à l’année dernière, révèle une note du panéliste Nielsen.
H. D. | 01/05/2020 3 partages Partager Twitter
Le coronavirus empêche les Français de sortir, de voir des amis, et même de se marier, mais la vie continue. Selon une note du panéliste Nielsen, rapportée par LSA, les ventes de tests de grossesse augmentent depuis le début du confinement. La première semaine du confinement, du 15 au 22 mars, les ventes de ces tests en libre-service ont progressé de 6 % par rapport à la même semaine de 2019. Elles ont grimpé de 18 % la deuxième semaine, de 28 % la troisième, de 32 % la quatrième et de 37 % la cinquième, du 13 au 19 avril…
Ces données, repérées par l’observatoire des ventes de la grande distribution, pourraient augurer un baby-boom pour la fin d’année et le début de l’année prochaine. L’Institut national d’études démographiques (Ined) constate chaque année un pic de naissance en septembre – les « bébés du 1er janvier » – mais pas en janvier. En France, 753 000 enfants sont nés en 2019, soit 6 000 de moins qu’en 2018.
Par ailleurs, la même étude révèle que les ventes de préservatifs ont nettement diminué. Après un pic d’achat au cours de la première semaine de confinement, les ventes de préservatifs ont commencé à freiner leur progression, et ont baissé les quatre semaines suivantes, jusqu’à – 26 %. Cette baisse peut s’expliquer par la fermeture de tous les lieux de rencontres et par le fait que de nombreux couples ont été séparés pour la durée du confinement.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: COVID-19, comment vous occupez-vous pendant le confinement ?
Il en serait de même pour les sextoys.Caduce62 a écrit:Les ventes de tests de grossesse explosent. . .
Re: COVID-19, comment vous occupez-vous pendant le confinement ?
Matt a écrit:Il en serait de même pour les sextoys.Caduce62 a écrit:Les ventes de tests de grossesse explosent. . .
Oui, oui, j'en ai acheté pour ma chérie...
PS : pour la faire patienter le temps que j'arrive...
Krispoluk- Messages : 9858
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Re: COVID-19, comment vous occupez-vous pendant le confinement ?
JARDINIERE DE LEGUMES PRINTANIERE A L'OSSO BUCCO DE DINDE
Bon, comme on continue de vider le congèle, je vous présente aujourd'hui le plat sur lequel je me suis éclaté et régalé !
Une bonne jardinière de légumes printanière !
Comme viande, j'ai mis de l'osso bucco de dinde. C'est pas cher, pas gras et excellent ! On trouve ça à Aldi à 3,99 € le kg, pas de quoi se ruiner ! L'osso bucco, c'est de la cuisse de dinde qui est tranchée avec l'os et la peau, un peu comme le gigot de mouton. Ceux qui ne craignent pas le cholestérol pourront remplacer par des saucisses de Toulouse...
Alors, c'est ultra facile et rapide à préparer, hein, donc vous n'avez pas d'excuses pour ne pas essayer !
INGREDIENTS :
800 gr d'osso bucco de dinde
100 gr de lardons fumés
500 gr de petits-pois surgelés
200 gr de carottes surgelées
200 gr de poireaux surgelés
4 pommes de terre
1 oignon
3 gousses d'ail
2 feuilles de laurier
1 branche de romarin
Sel, poivre et un peu d'huile, arachide ou colza.
PREPARATION :
On met tous les légumes en cocotte, sauf les petits pois (ça cuit vite...) L'oignon est coupé en morceaux et les gousses d'ail hâchées. Ajouter le laurier et la branche de romarin. Mettre de l'eau modérément et commencer à cuire les légumes.
Pendant ce temps, cuire la viande dans une poêle.
Dans quelques cuillères d'huile, faire rissoler les lardons, ajouter les tranches d'osso bucco de dinde préalablement salées et poivrées. Quand les tranches d'osso bucco sont bien dorées à l'extérieur, les ajouter dans la cocotte de légumes avec les lardons.
On vérifie la cuisson en goûtant les pommes de terre. Quand celles-ci sont presque cuites, Ajouter les petits pois surgelés. Cuire 10 minutes supplémentaires en remuant (sans brûler le fond !)
Ajouter sel et poivre et goûter pour l'assaisonnement correct.
Il n'y a plus qu'à déguster !
Bon appétit, Smacznego, Priatna appetita !
Je poste les photos en dessous, à différents stades de préparation :
Bon, comme on continue de vider le congèle, je vous présente aujourd'hui le plat sur lequel je me suis éclaté et régalé !
Une bonne jardinière de légumes printanière !
Comme viande, j'ai mis de l'osso bucco de dinde. C'est pas cher, pas gras et excellent ! On trouve ça à Aldi à 3,99 € le kg, pas de quoi se ruiner ! L'osso bucco, c'est de la cuisse de dinde qui est tranchée avec l'os et la peau, un peu comme le gigot de mouton. Ceux qui ne craignent pas le cholestérol pourront remplacer par des saucisses de Toulouse...
Alors, c'est ultra facile et rapide à préparer, hein, donc vous n'avez pas d'excuses pour ne pas essayer !
INGREDIENTS :
800 gr d'osso bucco de dinde
100 gr de lardons fumés
500 gr de petits-pois surgelés
200 gr de carottes surgelées
200 gr de poireaux surgelés
4 pommes de terre
1 oignon
3 gousses d'ail
2 feuilles de laurier
1 branche de romarin
Sel, poivre et un peu d'huile, arachide ou colza.
PREPARATION :
On met tous les légumes en cocotte, sauf les petits pois (ça cuit vite...) L'oignon est coupé en morceaux et les gousses d'ail hâchées. Ajouter le laurier et la branche de romarin. Mettre de l'eau modérément et commencer à cuire les légumes.
Pendant ce temps, cuire la viande dans une poêle.
Dans quelques cuillères d'huile, faire rissoler les lardons, ajouter les tranches d'osso bucco de dinde préalablement salées et poivrées. Quand les tranches d'osso bucco sont bien dorées à l'extérieur, les ajouter dans la cocotte de légumes avec les lardons.
On vérifie la cuisson en goûtant les pommes de terre. Quand celles-ci sont presque cuites, Ajouter les petits pois surgelés. Cuire 10 minutes supplémentaires en remuant (sans brûler le fond !)
Ajouter sel et poivre et goûter pour l'assaisonnement correct.
Il n'y a plus qu'à déguster !
Bon appétit, Smacznego, Priatna appetita !
Je poste les photos en dessous, à différents stades de préparation :
Krispoluk- Messages : 9858
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jrobroy- Messages : 395
Date d'inscription : 27/01/2017
Re: COVID-19, comment vous occupez-vous pendant le confinement ?
Tu n'as pas tort sur le fond, je pense, vu les remontées que j'en ai habituellement...
Qu'est-ce que tu fous actuellement ? T'es encore en France ou t'es reparti en Ukraine ou en Moldavie ? (Ouaip, j'ai mon réseau d'informateurs et mes espions partout... )
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
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Re: COVID-19, comment vous occupez-vous pendant le confinement ?
te dire ou je vais juste apres un vote du politburo ce serait la mort assuree
jrobroy- Messages : 395
Date d'inscription : 27/01/2017
Re: COVID-19, comment vous occupez-vous pendant le confinement ?
Il semblerait être en basse Normandie (Argentant)
Re: COVID-19, comment vous occupez-vous pendant le confinement ?
je me plamque dans la baraque de michel onfray!
na!
na!
jrobroy- Messages : 395
Date d'inscription : 27/01/2017
Re: COVID-19, comment vous occupez-vous pendant le confinement ?
Sexe & confinement : le feu d’artifice annoncé n’a pas eu lieu
88 % des personnes en couple se reconfineraient avec le même partenaire, selon un sondage IFOP consacré aux pratiques sexuelles des Français. On est loin de la révolution imaginée il y a deux mois, analyse la sexperte de « La Matinale », Maïa Mazaurette.
Par Maïa Mazaurette Publié le 09 mai 2020 à 23h39
https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2020/05/09/sexe-amp-confinement-le-feu-d-artifice-annonce-n-a-pas-eu-lieu_6039197_4497916.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR2W_8PW3PIccU2K2r5ERv4lVvEcLqy7L0zdwC8liPiWai9FmiFuDLmgubk#Echobox=1589124829
Les humains se reproduisent-ils en captivité, et si oui, prennent-ils des photos de leur pénis ? Tous les scénarios sur l’évolution de la sexualité pendant le confinement semblaient envisageables : explosion du cybersexe ou abstinence généralisée ? Réinvention du répertoire érotique ou pantouflage en missionnaire ? Nostalgie de l’épiderme ou rejet du charnel ? Depuis mardi, nous avons les réponses (sondage IFOP/Charles.co, 3 000 répondants). Et donc, comment dire ? Pour le feu d’artifice, on attendra le 14 juillet.
1. Un triomphe du couple sauce XIXe siècle
Mieux vaut être accompagné(e) que seul(e) : on s’en doutait un peu, mais le couple traditionnel (donc cohabitant) a arrondi les angles du confinement. Ainsi apprend-on qu’après sept semaines de réclusion, 88 % des personnes en couple se reconfineraient avec le même partenaire. 84 % sont satisfaites de leur vie romantique, et 73 % de leur vie sexuelle. C’est deux fois plus que chez les célibataires. Peut-on parler de saison des amours ? Eh bien, la réponse est plutôt affirmative. Un tiers des couples disent avoir vu leur amour grandir pendant la période… et un dixième seulement ont vu leurs rapports se dégrader.
En revanche, mieux vaut être seul(e) que mal accompagné(e) : ce confinement a également vu augmenter les violences contre les femmes et contre les enfants. Toutes proportions gardées, les disputes ont également augmenté, concernant en priorité l’éducation des enfants et les tâches ménagères – autant de sujets susceptibles de « déborder » dans la chambre à coucher.
Attention cependant à ne pas nous laisser leurrer par cette apparente stabilité des unions, dont les modalités varient selon les générations. On trouve d’un côté le couple traditionnel, surreprésenté chez les séniors, avec des femmes (plus souvent) aux fourneaux et des mariages solides. Et d’un autre côté, le couple à tendance égalitaire, surreprésenté chez les jeunes, plus conflictuel, plus fragile… mais plus heureux (la moitié des amoureux de moins de 35 ans sortent renforcés de l’épreuve pandémique).
2. Vague de ruptures : la mer est plate
Le couple chavire, mais ne coule pas ! A peine 4 % des Français (en couple) ont prévu de rompre à l’issue du confinement (sont-ils les mêmes que les 4 % ayant flirté virtuellement pendant cette épreuve ? Impossible de le savoir). Les étudiants (30 %) et les bisexuels (18 %) sont les plus nombreux à vouloir prendre la tangente.
7 % des Français s’autoriseront également une prise de distance temporaire (mettons, à 99 km). Voilà qui promet un été plein de surprises : prendre des vacances en 2020 signifiera-t-il s’éloigner de son partenaire ?
3. (Basse) Fréquence sexuelle
La vente de préservatifs s’est écroulée depuis le confinement, et pour cause ! Les célibataires ont été sages : 87 % n’ont eu aucun rapport sexuel depuis un mois… mais attention, c’est aussi le cas d’un cinquième des personnes vivant avec leur partenaire. A la pandémie de Covid-19 s’ajoute donc une pandémie de migraines (que l’usure du quotidien, l’anxiété ou la claustrophobie justifient tout à fait).
Même chez les couples ayant conservé une activité sexuelle, on peut difficilement parler d’un printemps érotique. Un quart des partenaires seulement disent avoir fait l’amour plus de deux rapports par semaine… ce qui ne constitue pas une chute vertigineuse, puisqu’en temps normal, le chiffre s’élève à 36 %. En l’occurrence, ça fait un bout de temps que les experts (du monde occidental) relativisent la fameuse norme des « deux rapports par semaine ». Dans la réalité statistique, mieux vaut diviser ce chiffre par deux. Remarquez, on aurait pu s’en douter : quand on parle de missionnaire du samedi soir, on l’écrit au singulier. En attendant la semaine aux deux samedis !
4. Libido, allô ?
Entre le surplus de tâches ménagères, l’éventuelle présence d’enfants à domicile et le travail du « care » toujours majoritairement féminin, on ne s’étonnera pas de constater que les coups de mou ont plutôt touché les femmes : un cinquième d’entre elles ont souffert d’une perte de libido, et 12 % ont fait l’amour sans en avoir envie. Parmi les travaux domestiques non-rémunérés (selon l’OCDE, les femmes y consacrent en France deux heures par jour de plus que les hommes), il faudrait aussi compter certains « sacrifices » sexuels. La sexualité entre alors dans la catégorie des réconforts qu’on accorde à l’autre pour maintenir la paix des ménages, exactement comme on s’accorde un deuxième apéro pour décompresser (presque la moitié des Français ont augmenté leur consommation d’alcool).
5. Masturbation, la solution ?
On ne le répétera jamais assez : la masturbation n’est pas uniquement un plaisir solitaire (ou un lot de consolation pour pervers désespérés). Les chiffres le montrent, puisque la moitié des célibataires y ont eu recours… mais aussi un tiers des personnes en couple (parfois en cachette).
C’est cependant le genre, et non le célibat, qui « clive » le plus nettement nos rapports aux plaisirs solitaires : au total, 57 % des hommes se sont masturbés, mais 29 % des femmes (deux fois moins).
Seule l’utilisation de sextoys est paritaire : un Français sur dix en a utilisé. On remarque au passage que quand une industrie du sexe se présente comme féminine, les freins à l’achat s’effondrent. Le secteur du jouet sexuel, qui ne connaît pas la crise, tire aujourd’hui les bénéfices d’un marketing pro-femmes enclenché dès les années 1990 : de Sex & the City aux couleurs acidulées des vibromasseurs, en passant par l’érotisation de la Saint-Valentin ou les ventes privées entre copines.
Ainsi, les Allemands de Fun Factory (les seuls qui ont répondu à nos demandes de chiffres), ont constaté les deux dernières semaines de mars une augmentation des visites de 20 %, et une hausse des ventes de 66 % (jusqu’à 150 % la semaine de Pâques).
6. La pornographie, de bonne compagnie
Un quart des personnes en couple ont consommé du X en ligne, et 38 % des célibataires. Il s’agit du support masturbatoire le plus populaire, loin devant la littérature érotique (8 % des Français) et la bande dessinée coquine (6 %).
Comment expliquer ce succès ? Par l’efficacité de la visualisation dans l’obtention d’un orgasme, mais aussi par sa facilité d’accès et son modèle généralement gratuit (quand c’est gratuit, vous êtes le produit). Je me permets donc de rappeler qu’en français, nous avons la chance de disposer d’une offre pléthorique de podcasts érotiques, dont énormément de nouveautés (ces dernières semaines : Earousal, Dream-X, Le Son du Désir). Ces podcasts offrent les mêmes avantages que le X, en mieux, puisqu’ils laissent de la place à l’imaginaire et que leurs conditions de production sont éthiques.
Sans surprise, cette offre audio est plus féminisée, tandis que l’offre vidéo reste essentiellement orientée vers les désirs masculins. Ce qui se traduit dans les chiffres : la moitié des hommes ont regardé du porno… mais presque quatre fois moins de femmes. L’orientation sexuelle constitue aussi un solide marqueur, puisque 73 % des homosexuels ont regardé du porno (trois fois plus que les hétérosexuels), tandis que les bisexuels coupent la poire en deux (à 58 %).
Bonus : et après ?
Entre masques obligatoires et préservatifs toujours d’actualité (eh oui), le déconfinement érotique pourrait prendre des formes hygiénistes inédites… qui sait, peut-être en sortira-t-il de nouvelles pratiques, de nouveaux canons de beauté, une nouvelle fascination pour ce qui reste suggéré ? En tout cas, les célibataires ne semblent pas totalement découragés : 15 % des hommes et 5 % des femmes ont déjà planifié une rencontre sexuelle pour l’après. On leur souhaite bien du plaisir.
Maïa Mazaurette
88 % des personnes en couple se reconfineraient avec le même partenaire, selon un sondage IFOP consacré aux pratiques sexuelles des Français. On est loin de la révolution imaginée il y a deux mois, analyse la sexperte de « La Matinale », Maïa Mazaurette.
Par Maïa Mazaurette Publié le 09 mai 2020 à 23h39
https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2020/05/09/sexe-amp-confinement-le-feu-d-artifice-annonce-n-a-pas-eu-lieu_6039197_4497916.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR2W_8PW3PIccU2K2r5ERv4lVvEcLqy7L0zdwC8liPiWai9FmiFuDLmgubk#Echobox=1589124829
Les humains se reproduisent-ils en captivité, et si oui, prennent-ils des photos de leur pénis ? Tous les scénarios sur l’évolution de la sexualité pendant le confinement semblaient envisageables : explosion du cybersexe ou abstinence généralisée ? Réinvention du répertoire érotique ou pantouflage en missionnaire ? Nostalgie de l’épiderme ou rejet du charnel ? Depuis mardi, nous avons les réponses (sondage IFOP/Charles.co, 3 000 répondants). Et donc, comment dire ? Pour le feu d’artifice, on attendra le 14 juillet.
1. Un triomphe du couple sauce XIXe siècle
Mieux vaut être accompagné(e) que seul(e) : on s’en doutait un peu, mais le couple traditionnel (donc cohabitant) a arrondi les angles du confinement. Ainsi apprend-on qu’après sept semaines de réclusion, 88 % des personnes en couple se reconfineraient avec le même partenaire. 84 % sont satisfaites de leur vie romantique, et 73 % de leur vie sexuelle. C’est deux fois plus que chez les célibataires. Peut-on parler de saison des amours ? Eh bien, la réponse est plutôt affirmative. Un tiers des couples disent avoir vu leur amour grandir pendant la période… et un dixième seulement ont vu leurs rapports se dégrader.
En revanche, mieux vaut être seul(e) que mal accompagné(e) : ce confinement a également vu augmenter les violences contre les femmes et contre les enfants. Toutes proportions gardées, les disputes ont également augmenté, concernant en priorité l’éducation des enfants et les tâches ménagères – autant de sujets susceptibles de « déborder » dans la chambre à coucher.
Attention cependant à ne pas nous laisser leurrer par cette apparente stabilité des unions, dont les modalités varient selon les générations. On trouve d’un côté le couple traditionnel, surreprésenté chez les séniors, avec des femmes (plus souvent) aux fourneaux et des mariages solides. Et d’un autre côté, le couple à tendance égalitaire, surreprésenté chez les jeunes, plus conflictuel, plus fragile… mais plus heureux (la moitié des amoureux de moins de 35 ans sortent renforcés de l’épreuve pandémique).
2. Vague de ruptures : la mer est plate
Le couple chavire, mais ne coule pas ! A peine 4 % des Français (en couple) ont prévu de rompre à l’issue du confinement (sont-ils les mêmes que les 4 % ayant flirté virtuellement pendant cette épreuve ? Impossible de le savoir). Les étudiants (30 %) et les bisexuels (18 %) sont les plus nombreux à vouloir prendre la tangente.
7 % des Français s’autoriseront également une prise de distance temporaire (mettons, à 99 km). Voilà qui promet un été plein de surprises : prendre des vacances en 2020 signifiera-t-il s’éloigner de son partenaire ?
3. (Basse) Fréquence sexuelle
La vente de préservatifs s’est écroulée depuis le confinement, et pour cause ! Les célibataires ont été sages : 87 % n’ont eu aucun rapport sexuel depuis un mois… mais attention, c’est aussi le cas d’un cinquième des personnes vivant avec leur partenaire. A la pandémie de Covid-19 s’ajoute donc une pandémie de migraines (que l’usure du quotidien, l’anxiété ou la claustrophobie justifient tout à fait).
Même chez les couples ayant conservé une activité sexuelle, on peut difficilement parler d’un printemps érotique. Un quart des partenaires seulement disent avoir fait l’amour plus de deux rapports par semaine… ce qui ne constitue pas une chute vertigineuse, puisqu’en temps normal, le chiffre s’élève à 36 %. En l’occurrence, ça fait un bout de temps que les experts (du monde occidental) relativisent la fameuse norme des « deux rapports par semaine ». Dans la réalité statistique, mieux vaut diviser ce chiffre par deux. Remarquez, on aurait pu s’en douter : quand on parle de missionnaire du samedi soir, on l’écrit au singulier. En attendant la semaine aux deux samedis !
4. Libido, allô ?
Entre le surplus de tâches ménagères, l’éventuelle présence d’enfants à domicile et le travail du « care » toujours majoritairement féminin, on ne s’étonnera pas de constater que les coups de mou ont plutôt touché les femmes : un cinquième d’entre elles ont souffert d’une perte de libido, et 12 % ont fait l’amour sans en avoir envie. Parmi les travaux domestiques non-rémunérés (selon l’OCDE, les femmes y consacrent en France deux heures par jour de plus que les hommes), il faudrait aussi compter certains « sacrifices » sexuels. La sexualité entre alors dans la catégorie des réconforts qu’on accorde à l’autre pour maintenir la paix des ménages, exactement comme on s’accorde un deuxième apéro pour décompresser (presque la moitié des Français ont augmenté leur consommation d’alcool).
5. Masturbation, la solution ?
On ne le répétera jamais assez : la masturbation n’est pas uniquement un plaisir solitaire (ou un lot de consolation pour pervers désespérés). Les chiffres le montrent, puisque la moitié des célibataires y ont eu recours… mais aussi un tiers des personnes en couple (parfois en cachette).
C’est cependant le genre, et non le célibat, qui « clive » le plus nettement nos rapports aux plaisirs solitaires : au total, 57 % des hommes se sont masturbés, mais 29 % des femmes (deux fois moins).
Seule l’utilisation de sextoys est paritaire : un Français sur dix en a utilisé. On remarque au passage que quand une industrie du sexe se présente comme féminine, les freins à l’achat s’effondrent. Le secteur du jouet sexuel, qui ne connaît pas la crise, tire aujourd’hui les bénéfices d’un marketing pro-femmes enclenché dès les années 1990 : de Sex & the City aux couleurs acidulées des vibromasseurs, en passant par l’érotisation de la Saint-Valentin ou les ventes privées entre copines.
Ainsi, les Allemands de Fun Factory (les seuls qui ont répondu à nos demandes de chiffres), ont constaté les deux dernières semaines de mars une augmentation des visites de 20 %, et une hausse des ventes de 66 % (jusqu’à 150 % la semaine de Pâques).
6. La pornographie, de bonne compagnie
Un quart des personnes en couple ont consommé du X en ligne, et 38 % des célibataires. Il s’agit du support masturbatoire le plus populaire, loin devant la littérature érotique (8 % des Français) et la bande dessinée coquine (6 %).
Comment expliquer ce succès ? Par l’efficacité de la visualisation dans l’obtention d’un orgasme, mais aussi par sa facilité d’accès et son modèle généralement gratuit (quand c’est gratuit, vous êtes le produit). Je me permets donc de rappeler qu’en français, nous avons la chance de disposer d’une offre pléthorique de podcasts érotiques, dont énormément de nouveautés (ces dernières semaines : Earousal, Dream-X, Le Son du Désir). Ces podcasts offrent les mêmes avantages que le X, en mieux, puisqu’ils laissent de la place à l’imaginaire et que leurs conditions de production sont éthiques.
Sans surprise, cette offre audio est plus féminisée, tandis que l’offre vidéo reste essentiellement orientée vers les désirs masculins. Ce qui se traduit dans les chiffres : la moitié des hommes ont regardé du porno… mais presque quatre fois moins de femmes. L’orientation sexuelle constitue aussi un solide marqueur, puisque 73 % des homosexuels ont regardé du porno (trois fois plus que les hétérosexuels), tandis que les bisexuels coupent la poire en deux (à 58 %).
Bonus : et après ?
Entre masques obligatoires et préservatifs toujours d’actualité (eh oui), le déconfinement érotique pourrait prendre des formes hygiénistes inédites… qui sait, peut-être en sortira-t-il de nouvelles pratiques, de nouveaux canons de beauté, une nouvelle fascination pour ce qui reste suggéré ? En tout cas, les célibataires ne semblent pas totalement découragés : 15 % des hommes et 5 % des femmes ont déjà planifié une rencontre sexuelle pour l’après. On leur souhaite bien du plaisir.
Maïa Mazaurette
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