Re: L'invasion Russe en Ukraine

[Matt]

Précision supplémentaire, la Russie a équipé tous se blindés d'un système de défense pour contrer les missiles javelin dont est équipé l'Ukraine. C'est un système de poutres en acier qui sont au au-dessus des chars et blindés russes. Ce n'est pas le système classique de câbles, mais de véritables poutres. Le souci est que en frontal ça marche, mais il n'y a rien en latéral. Donc une défense déficiente.

[jrobroy]

Les Ukrainiens marcher sur moscou...c est un peu de la science fiction...de gigantesque armées ont voulu le faire dans le passé ca s est toujours mal fini...

Envahir l Ukraine j y crois pas du tout par contre annexer le Donbass pourquoi pas...

[Krispoluk]

Selon diverses sources différentes, il y aurait bien 175000 hommes déployés par la Russie aux frontières de l'Ukraine. 
Il faut aussi rester lucide. Comme nous l'a répété à plusieurs reprises Kris, pour qu'une force d'invasion soit efficace, elle devrait compter 4 à 6 fois la force de défense adverse. 
L'Ukraine dispose de 170 000 hommes d'active. Elle a encore 400 00 réservistes. 
En cas d'invasion par la Russie, ce serait très aventureux voire suicidaire. 
Par ailleurs en maintenant un minimum syndical en défense (100 000 hommes),  l'Ukraine pourrait marcher sur Moscou avec ses propres forces. Dans ce cas la Russie ne pourrait répondre à cette offensive puisqu'elle mène une opération par ailleurs. 
La Russie a le même PIB que l'Italie et donc n'a pas les moyens de deux fronts. En plus ses autres ressources militaires sont trop éloignées (menace de la Chine). 
Le pou serait dans un très mauvais scénario.

Exactement ! 
Même en ne comptant sur aucune aide extérieure, l'Ukraine est capable de mettre à bas Poutine (pas la Russie) uniquement en menant une guerre de partisans (du faible au fort !) regardez comment ça s'est passé pour la France en Algérie, les USA au Vietnam et CCCP en Afghanistan.

L'arme suprême ukrainienne, qu'ironiquement Poutine a fortement contribué à créer, c'est la résurgence de l'esprit national Ukrainien. Il faut être lucide, il y aurait sans doute une minorité russophile "collaborationniste" mais la très grande majorité du peuple ukrainien se battrait contre l'envahisseur.

Euh, l'hypothèse "marcher sur Moscou" je n'y crois pas un seul instant...

Et oubliez tous ceux qui vous rétorquent : "oui mais la Russie possède l'arme nucléaire". C'est la réflexion la plus stupide que je peux entendre ! Personne n'a utilisé l'arme nucléaire depuis 1945. Quel serait l'intérêt pour Poutine de vitrifier l'Ukraine ??? Il entrerait dans l'histoire comme le grand Satan, sans compter les effets secondaires en Russie. On a bien vu les conséquences de Tchernobyl.

Une invasion de l'Ukraine marquerait la fin politique de Poutine et peut-être sa liquidation physique. Comment le peuple russe pourrait-il supporter de voir le peuple ukrainien frère, se faire massacrer sans réagir ?

Je ne parlerai même pas des conséquences internationales qui en résulteraient avec des sanctions colossales contre la Russie. Les oligarques n'aiment pas qu'on leur brise leurs petits jouets... 

[Krispoluk]

Les Ukrainiens marcher sur moscou...c est un peu de la science fiction...de gigantesque armées ont voulu le faire dans le passé ca s est toujours mal fini...

Envahir l Ukraine j y crois pas du tout par contre annexer le Donbass pourquoi pas...

Aucun intérêt pour Poutine d'annexer le Donbass. Prendre tous les risques internationaux pour récupérer un territoire détruit ? D'autant plus que le Donbass a toujours été historiquement ukrainien = acte de guerre caractérisé.

[julienp]

Je ne parlerai même pas des conséquences internationales qui en résulteraient avec des sanctions colossales contre la Russie. Les oligarques n'aiment pas qu'on leur brise leurs petits jouets... 

Tout se resume a cela, les oligarques russes ne laisseront pas Poutine mettre leur qualité de vie en jeu.
Mais rajouter un peu de bordel c'est fort probable... Elargir un peu le territoire controlé au Donbas, des cyberattaques sur l'infrastructure, faire peter des dépots de munitions ou de charbon...
Si j'étais a Mariupol our Berdyansk, je penserai a prendre des longues vacances dans les carpathes...

[Krispoluk]

Je ne parlerai même pas des conséquences internationales qui en résulteraient avec des sanctions colossales contre la Russie. Les oligarques n'aiment pas qu'on leur brise leurs petits jouets... 

Tout se resume a cela, les oligarques russes ne laisseront pas Poutine mettre leur qualité de vie en jeu.
Mais rajouter un peu de bordel c'est fort probable... Elargir un peu le territoire controlé au Donbas, des cyberattaques sur l'infrastructure, faire peter des dépots de munitions ou de charbon...
Si j'étais a Mariupol our Berdyansk, je penserai a prendre des longues vacances dans les carpathes...

Ah, ah  Ma chérie de Mariupol ne semble pas plus inquiète que ça mais elle m'a quand même dit qu'elle allait partir pour une semaine de ski à Bukovel, en janvier, avec sa fille.
Peut-être qu'elle sait des choses que nous ignorons encore ???   

[benoit77]

Quel imbécile révisionniste, en direct sur une chaine tv, à dit : "l'Ukraine, d'abord, a appartenu à la Russie depuis mille ans" ?

[Caduce62]

[myko]

Un ancien détenu d’une prison secrète du Donbass raconte

Le journaliste ukrainien Stanislav Asseyev a été incarcéré pendant vingt-huit mois à Isolatsia, où les détenus sont torturés à huis clos. Il livre un témoignage rare.

Par Faustine Vincent Lemonde.fr
Publié aujourd’hui à 10h33, mis à jour à 16h27


Avant la guerre, en Ukraine, Isolatsia était un grand centre culturel de Donetsk, dans le Donbass, dans l’est du pays. On s’y pressait pour admirer les expositions, installées au cœur d’une ancienne usine de matériaux isolants. Quand le conflit a éclaté en 2014 avec les séparatistes prorusses, soutenus par Moscou, le centre d’art contemporain s’est métamorphosé en prison secrète, lieu de tortures et base militaire de la République autoproclamée de Donetsk. Depuis, le « ministère de sécurité d’Etat », les services secrets de cette province séparatiste, y enferme ceux qu’il considère comme des « ennemis du peuple ». Tout se déroule à huis clos : aucune organisation de défense des droits humains n’y a jamais eu accès.
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Le journaliste ukrainien Stanislav Asseyev, lui, a passé vingt-huit mois à Isolatsia, surnommé le « Dachau de Donetsk » par d’anciens détenus. Originaire d’une ville minière du Donbass, il couvrait le conflit lorsqu’il a été enlevé, en mai 2017. Incarcéré pour « espionnage », il a été témoin des sévices perpétrés sur les prisonniers – les tortures, viols, humiliations et travaux forcés –, avant d’être libéré en décembre 2019, sous la pression de Reporters sans frontières, Human Rights Watch et de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.

Il livre aujourd’hui un témoignage rare et glaçant dans Donbass, un journaliste en camp raconte (Atlande, 218 p., 19 euros). Dans cet ouvrage, il s’efforce de décrire au plus près ce qu’il a vu et subi. « Ce qui se passait entre les murs d’Isolatsia dépasse l’entendement, écrit-il. Etait-ce bien réel ? Est-ce à moi que c’est arrivé ? »
« Sadique pathologique », « violeur »

Car Isolatsia n’est pas un centre de détention comme les autres. « C’est un mélange entre l’armée, la clinique psychiatrique et la prison », explique au Monde Stanislav Asseyev, de passage à Paris, début décembre. Le journaliste, âgé de 32 ans, également expert au Centre ukrainien de la prospective, se souvient de chaque détail.

Le jour, les prisonniers, un sac sur la tête, étaient conduits dans la zone industrielle pour effectuer des travaux – découper des métaux, s’occuper des équipements militaires ou construire un terrain d’entraînement. Les passages à tabac étaient fréquents. « C’était un moment d’amusement pour l’administration. » La nourriture, elle, manquait cruellement. « Au réveil, à 6 heures, on avait une sorte de gruau à peine cuit. Le repas suivant n’arrivait que douze heures plus tard et se résumait parfois à de l’eau bouillante. »

La nuit était le moment le plus redouté. « Ce qui s’y passait sortait du cadre de n’importe quelle prison ou camp », assure le journaliste. Les détenus étaient régulièrement convoqués pour des séances de torture, même après des aveux, ou traqués sous leur lit et « obligés d’aboyer comme des chiens ».
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Le maître des lieux, « Palytch », décrit comme un « sadique pathologique », « violeur » et « alcoolique », avait également instauré un système de castes. La plus basse était celle des « souillés », interdits d’approcher la table ou d’utiliser la vaisselle commune. « On devenait souillé quand on avait été violé par un bourreau », explique Stanislav Asseyev. Palytch – Denis Kulikovsky de son vrai nom – obligeait ensuite ces détenus à s’embrasser entre eux, et à commettre des viols à leur tour.

A l’automne 2017, quand de nouveaux détenus ont été torturés pour obtenir des « aveux », le chef d’Isolatsia a obligé les autres prisonniers à entonner des chants soviétiques pour couvrir les cris. « A partir de ce jour, ces chansons sont devenues un attribut indispensable des tortures des nouveaux arrivants. »
Les sévices scrupuleusement filmés

A force d’entendre les hurlements, Stanislav Asseyev a appris à distinguer les différentes formes de torture. « Quand c’était des coups, on entendait une succession de cris, mais quand les gens étaient torturés à l’électricité, c’était un cri constant. » Le personnel médical y participait lui aussi : « Un docteur surveillait que les gens ne meurent pas pendant les sévices, puis les examinait », raconte le journaliste.

Lui-même a été torturé au début de son séjour. Ses bourreaux ont obtenu des « aveux » au bout d’une heure. Il a été condamné à trente ans de prison, dont cinq pour avoir simplement utilisé des guillemets dans ses reportages, lorsqu’il mentionnait la « République populaire de Donetsk » – une façon de souligner que cette entité n’est pas reconnue par la communauté internationale.

Les sévices, comme tout le reste, ont été scrupuleusement filmés. Dans chaque cellule, chaque cave, des dizaines de caméras vidéo ont enregistré les moindres faits et gestes des détenus. Un jour, le journaliste a aperçu la salle de visionnage, « un grand moniteur quadrillé de dix écrans où, telles des fourmis, les détenus bougeaient dans leurs cellules ». Il ignore à quoi servent ces enregistrements et ce qu’ils sont devenus, mais cette pratique rappelle celle qui existe déjà en Russie.
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Depuis 2014, des centaines de personnes sont passées entre les murs d’Isolatsia. Le nombre de morts n’est pas établi, mais « il suffit de passer sous la douche devant la ventilation de l’un des hangars pour être frappé par l’odeur tenace des corps en décomposition », souligne le journaliste. Les rares fois où il a eu l’autorisation d’enlever le sac qu’il portait sur la tête, le prisonnier a aperçu le décor de cette « maison de fous » : un dédale de cellules et de caves, et des tableaux de Lénine accrochés au mur.

« Lénine », c’est aussi le surnom du supérieur hiérarchique de Palytch. Au terme d’une longue enquête menée avec des journalistes de Bellingcat, son identité a pu être établie – Vassyl Evdokimov, responsable des opérations des forces spéciales au « ministère de la sécurité d’Etat ». Ceux dont il prend les ordres, aussi. Or, selon le journaliste, « Lénine » dépend directement du FSB, les services russes de sécurité. « L’enquête de Bellingcat, qui va bientôt sortir, prouve que c’est le FSB qui est au sommet de la pyramide et qui dirige Isolatsia », révèle-t-il. De son côté, Moscou a toujours nié toute implication dans la guerre du Donbass.
« Un défi pour le monde occidental »

En décembre 2019, quand Stanislav Asseyev a été relâché avec d’autres détenus dans le cadre d’un échange de prisonniers, personne ne connaissait l’existence d’Isolatsia. Son témoignage, publié en Ukraine en 2020, a suscité une prise de conscience collective, malgré l’incrédulité d’une partie de la population. « C’est un vrai problème, beaucoup ont du mal à croire que ce lieu puisse exister. Isolatsia est récent dans l’histoire. Il faut prouver que tout cela a eu lieu. »
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En juillet, un rapport de la haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU a étayé son témoignage en mettant en évidence, pour la première fois de façon détaillée, les « tortures et mauvais traitements » commis à Isolatsia, en croisant les récits de 44 personnes, dont 11 femmes. « C’est un défi pour le monde occidental », estime Stanislav Asseyev. Car cette prison secrète, qu’il compare à un « camp de concentration », témoigne, selon lui, de « l’établissement d’un système totalitaire classique » sur les territoires séparatistes.

Grâce à son récit et celui d’autres anciens détenus, Isolatsia sort peu à peu du silence. Ses bourreaux, qui ont bénéficié jusqu’ici d’une totale impunité, pourraient bientôt être inquiétés. Le 9 novembre, Denis Kulikovsky a ainsi été arrêté à Kiev et placé en détention. « Les forces de l’ordre ont interrogé les victimes, identifié leurs bourreaux et 45 membres de ce groupe criminel organisé, a annoncé Denis Monastyrsky, le ministre ukrainien des affaires intérieures. Peu importe le temps écoulé, ces crimes horribles ne resteront pas impunis. » En attendant, à Isolatsia, les tortures continuent, à huis clos.

Faustine Vincent

[benoit77]

Poutine parle de «premier pas vers un génocide» dans l'Est ukrainien

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/poutine-parle-de-premier-pas-vers-un-genocide-dans-l-est-ukrainien-20211209

[Gilles]

Poutine parle de «premier pas vers un génocide» dans l'Est ukrainien

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/poutine-parle-de-premier-pas-vers-un-genocide-dans-l-est-ukrainien-20211209

J'avais vu cet article! Lorsqu'on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage!
Poutine avance ses pions pour se permettre éventuellement une invasion de la région ou pour faire un écran de fumée et agir ailleurs! Mais il prépare quelque chose à ne pas en douter!

[Matt]

Poutine parle de «premier pas vers un génocide» dans l'Est ukrainien

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/poutine-parle-de-premier-pas-vers-un-genocide-dans-l-est-ukrainien-20211209

J'avais vu cet article! Lorsqu'on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage!
Poutine avance ses pions pour se permettre éventuellement une invasion de la région ou pour faire un écran de fumée et agir ailleurs! Mais il prépare quelque chose à ne pas en douter!

Possible, avec le pou on peut s'attendre à tout.
Quand au génocide, ce matin j'ai reposté un souvenir de 2014 sur fb d'une petite fille de Lugansk qui expliquait que le pou n'avait apporté que du mal.

[Caduce62]

Donbass : six attaques ennemies en 24 heures

11.12.2021 12:04
Au total, le 10 décembre 2021, les combattants mercenaires russes ont mené six attaques armées dans le Donbass, dont deux au moyen d’armes interdites par les accords de Minsk.
Cette information a été communiquée par le service de presse du Quartier général de l'opération des Forces unies (OFU) sur sa page Facebook.

En particulier, les formations armées de la Fédération de Russie ont déployé des mortiers de 82 mm près de Pichtchané, dans la région de Louhansk ; des mortiers de 82 mm et des lance-grenades antichars pas loin de Pivdenné ; des lance-grenades intégrés et des armes légères en direction de Novotochkivske ; des lance-grenades et des mitrailleuses lourdes à proximité de Popasna ; des lance-grenades antichars aux abords de Mayorsk ; des lance-roquettes antichars et des mitrailleuses lourdes aux alentours de Novoolexandrivka.

Aucun militaire des Forces unies n’a été blessé à la suite des tirs ennemis.

Les défenseurs ukrainiens ont dû riposter aux attaques en provenance des territoires occupés.

[Krispoluk]

Russie. Des révélations sur l’envoi de rations à des soldats russes en Ukraine embarrassent Moscou

Officiellement, Moscou n’a pas de troupes dans le Donbass ukrainien. Mais une affaire de pot-de-vin a révélé que des rations pour soldats y sont livrées.

Jeudi 16 décembre encore, Dmitri Peskov, le porte-parole de Vladimir Poutine, l’affirmait : « Il n’y a pas de forces armées russes sur le territoire des républiques autoproclamées du Donbass. » Le même jour, pourtant, le délibéré d’un tribunal de Rostov-sur-le-Don, en Russie, apportait un démenti au Kremlin.

En 2019, V. Zabaluev était employé d’une société chargée de nourrir l’armée russe. Des enquêteurs ont découvert qu’il avait transféré l’équivalent de 12 000 € à un militaire chargé de l’approvisionnement en denrées alimentaires de son district. Ce pot-de-vin avait pour objectif de fidéliser le bon client qu’est l’armée russe.


Jeudi 16 décembre encore, Dmitri Peskov, le porte-parole de Vladimir Poutine, l’affirmait : « Il n’y a pas de forces armées russes sur le territoire des républiques autoproclamées du Donbass. » Le même jour, pourtant, le délibéré d’un tribunal de Rostov-sur-le-Don, en Russie, apportait un démenti au Kremlin.

Dans le compte rendu d’audience, le tribunal indique que 1 300 tonnes de denrées du marché en question étaient livrées toutes les deux semaines… en Ukraine. Le texte affirme que « cette nourriture était destinée aux unités militaires des forces de la Fédération de Russie stationnées sur le territoire de la RPD et de la RPL »​, les républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk. Ces deux régions séparatistes du Donbass ukrainien sont engagées dans une guerre contre Kiev depuis 2014.

Le tribunal s’est empressé de supprimer la publication de son site. Et Peskov, la voix du Kremlin, a une nouvelle fois nié : « Il s’agit probablement d’une erreur de la part de ceux qui ont écrit ce texte parce que c’est impossible. »​ La presse a pourtant souvent mis en exergue la présence de soldats russes, de paramilitaires de la société Wagner ​et de combattants tchétchènes dans l’est de l’Ukraine. Le média Radio Svoboda ​estime que la quantité de denrées fournies pourrait nourrir jusqu’à 26 000 hommes.

Je connais un président de tribunal de Rostov qui va aller faire un petit séjour en Sibérie... 

https://www.ouest-france.fr/europe/russie/russie-des-revelations-sur-l-envoi-de-rations-a-des-soldats-russes-en-ukraine-embarrassent-moscou-9cd43380-5f47-11ec-99a5-71442602a4ec

[travellergillou76]

[size=57]Tensions Russie-Ukraine: Washington insatisfait des demandes de Moscou[/size]
[url=https://twitter.com/intent/tweet?url=https%3A%2F%2Frfi.my%2F80ni.T&via=RFI&related=rfi&text=Tensions Russie-Ukraine%3A Washington insatisfait des demandes de][/url][url=https://web.whatsapp.com/send?text=Tensions Russie-Ukraine%3A Washington insatisfait des demandes de Moscou - https%3A%2F%2Frfi.my%2F80ni.W][/url]




Publié le : 19/12/2021 - 00:26

Les tensions entre la Russie et l’Ukraine restent un sujet sensible à Washington. Vendredi 17 décembre, Moscou a dévoilé ses demandes pour une désescalade. Des exigences parmi lesquelles beaucoup sont inacceptables, estime Washington.
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Avec notre correspondante à New York, Loubna Anaki
Officiellement, les Américains préfèrent attendre avant de répondre. Les seuls commentaires sont donc faits sous le sceau de l’anonymat, signe que les diplomates de Washington veulent rester prudents et éviter une escalade.
Mais si les membres de l’administration Biden se disent prêts à discuter, ils estiment que de nombreuses demandes russes sont inacceptables. « Les États-Unis ne comprometteront pas la sécurité des pays européens », a précisé un haut responsable. En effet, Moscou demande notamment le retrait de toutes les installations militaires de l’Otan mises en place après 1997 dans les pays d’Europe de l’Est.

Négociations à venir

« Il y a d’autres points sur lesquels on peut discuter », a ajouté un responsable américain, sans donner plus de précisions. Mais on sait par exemple que Moscou et Washington discutaient déjà de dossiers relatifs à l’armement et aux exercices militaires.
Les Américains disent préparer leur propre liste de propositions, en consultation avec leurs alliés européens. Une liste qu’ils enverront aux Russes au cours de la semaine pour ouvrir la voie à des négociations.

[travellergillou76]

La situation actuelle m'a inspiré quelques reflexions.
Retrospectivement je pense que la satellisation de l'Europe de l'Est au sortir de la 2nde guerre mondiale par l'URSS a été une énorme erreur que la Russie paye encore aujourd'hui.
Elle a entraîné la creation de l'otan en 1949, en réaction au "rideau de fer". La Russie a ainsi involontairement fait l'unité de l'Occident contre elle (un conflit militaire entre pays d'Europe de l'Ouest est impensable aujourd'hui). Alors que jusqu'au début de 20 ème siècle les russes s'inséraient dans les jeux d'alliance européens. Ils étaient alliés de la France et du Royaume unis pendant le 1ere guerre mondiale, alliés des britanniques contre la France napoléonienne,...et même "alliés" très temporaires des allemands au debut de la 1ère guerre mondiale (le pacte Ribbentrop molotov).

L'URSS a perdu la guerre froide et a vu l'otan arriver à ses portes dans les années 90/2000. L'Ukraine, berceau historique de la Russie, a coupé les ponts depuis 2014.

Les russes veulent une "nouvelle architecture de securité en Europe" mais comme personne ne leur fait confiance, notamment du fait de leur intervention en Ukraine en 2014, ça ne risque pas de fonctionner.

[travellergillou76]

[size=47]Ukraine : la Russie ne peut pas "imposer ses vues" à l'Otan, rappelle l'Allemagne[/size]
[size=31]Lors de son premier déplacement à l'étranger, la nouvelle ministre de la Défense allemande s'est adressée à la Russie, alors que la situation est toujours très tendue entre Moscou et les Occidentaux à propos de l'Ukraine.[/size]
Article rédigé par


[size=18]franceinfo avec AFP
France Télévisions
[/size]

[size=14]Publié le 19/12/2021 14:59Mis à jour il y a 53 minutes
 Temps de lecture : 1 min.[/size]
La ministre de la Défense allemande, Christine Lambrecht, et son homologue lituanien, Arvydas Anusauskas (au centre), le 19 décembre 2021 à Rukla (Lituanie). [size=14](PETRAS MALUKAS / AFP)[/size]
La nouvelle ministre de la Défense allemande a un message pour Vladimir Poutine. La Russie ne peut pas "imposer ses vues" à l'Otan sur la sécurité régionale, a déclaré, dimanche 19 décembre, Christine Lambrecht, alors que la tension grimpe entre Moscou et les Occidentaux à propos de l'Ukraine. Elle s'exprimait lors d'une visite en Lituanie, son premier déplacement à l'étranger, où elle a inspecté des unités militaires présentes dans ce pays membre de l'Otan. Le déploiement de dizaines de milliers de soldats par la Russie à sa frontière avec l'Ukraine inquiète la Lituanie, comme les autres pays baltes, l'Estonie et la Lettonie.
"Nous devons résoudre cette situation tendue dans laquelle nous sommes actuellement, à la fois diplomatiquement et avec une dissuasion crédible, a-t-elle déclaré aux journalistes sur la base militaire de Rukla. Nous devons nous parler, ce qui signifie discuter des propositions que la Russie a avancées. Cela est juste et important". "Mais il n'est pas possible que la Russie impose ses vues aux partenaires de l'Otan", a ajouté la social-démocrate, ministre de la Défense de la nouvelle coalition au pouvoir en Allemagne.
Après avoir massé quelque 100 000 soldats près de l'Ukraine, la Russie a fait la semaine dernière des propositions visant à contenir le rôle des Etats-Unis et de l'Otan dans l'ancienne Union soviétique et en Europe de l'Est, appelant à des négociations d'urgence avec Washington. Moscou demande que l'Alliance atlantique n'accueille pas de nouveaux membres et n'établisse pas de bases dans les ex-républiques soviétiques. Les Occidentaux ont menacé la Russie de fortes sanctions si ses soldats pénétraient en Ukraine.

[Caduce62]

On a analysé les images qui prouvent la militarisation inédite de la frontière russo-ukrainienne


https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/videos-ukraine-prises-depuis-un-satellite-ou-au-sol-ces-images-devoilent-l-intense-activite-militaire-russe-a-la-frontiere_4879579.html

[benoit77]

Quel imbécile révisionniste, en direct sur une chaine tv, à dit : "l'Ukraine, d'abord, a appartenu à la Russie depuis mille ans" ?

... C'était Zemmour dans le débat sur france2 du 9/12/2021

Mais c'est pas grave tout le monde s'en fout!! Qui connait l'ukr je sais pas quoi ??

[myko]

POINT DE VUE. L’escalade entre la Russie et l’Ukraine
« En interdisant à l’Ukraine, ou à tout état qui a fait partie de l’ex-empire soviétique, d’adhérer à l’Alliance Atlantique, Poutine réécrit les règles de sécurité en vigueur en Europe et en particulier le droit de chaque état de définir librement son avenir et ses orientations de politique étrangère », analyse Dominique MOISI, conseiller spécial de l’Institut Montaigne.
Ouest-France  Dominique MOISI, conseiller spécial de l’Institut Montaigne.  Publié le 22/12/2021  à 07h02

« Ce qui est à moi est à moi. Ce qui est à vous est négociable. » La lecture des dernières exigences formulées par Moscou à l’encontre des États-Unis et de l’OTAN fait irrésistiblement penser à cette description des ambitions de l’URSS au temps de la Guerre Froide. Tout comme la réponse des Occidentaux à la crise ukrainienne aujourd’hui évoque le tristement célèbre : « Nous ne ferons rien bien sûr » du responsable de la diplomatie française, Claude Cheysson, au lendemain du coup d’état du Général Jaruzelski en Pologne en décembre 1981.

En interdisant à l’Ukraine, ou à tout État qui a fait partie de l’ex-empire soviétique, d’adhérer à l’Alliance Atlantique, Poutine réécrit les règles de sécurité en vigueur en Europe et en particulier le droit de chaque état de définir librement son avenir et ses orientations de politique étrangère. En élargissant l’horizon de ses interdits au-delà du seul cas de l’Ukraine, la Russie va chaque fois un peu plus loin dans un processus d’escalade qui n’évoque pas seulement les années de la guerre froide, mais celles qui précédèrent la Seconde guerre mondiale. La référence en particulier à « la situation génocidaire » dans laquelle se trouveraient des minorités russes à l’est de l’Ukraine, fait penser au discours d’Hitler sur les Sudètes.

Que veut vraiment Poutine ? La reconstitution à terme de son Empire perdu, et ce par la force, s’il le faut ? Ou bien, dans un premier temps au moins, le retour de l’Ukraine dans la zone d’influence de la Russie, en profitant de l’affaiblissement de l’Amérique dans le monde ?

Jusqu’où Poutine entend-il réécrire l’histoire

Pour Poutine, la plus grande catastrophe du vingtième siècle a été la dissolution de l’URSS. Comment, et jusqu’où, entend-il réécrire l’Histoire ? Les Républiques Baltes, désormais membres de l’OTAN et de l’Union Européenne faisaient partie de l’Empire soviétique jusqu’à son éclatement en 1991. « Trente ans, ce n’est rien ! » Est-ce bien là le fond de la pensée de Poutine. Son modèle, lorsqu’il arriva au pouvoir, n’était-il pas Pierre le Grand ? Pierre voulait agrandir l’Empire. Poutine entendrait-il juste le reconstituer, en commençant par la partie la plus anciennement russe, qui est à ses yeux la moins légitime, dans sa quête d’indépendance politique et stratégique ? Son message aux Ukrainiens pourrait se résumer ainsi : « Comment osez-vous regarder toujours plus vers l’ouest alors que votre Histoire et votre culture sont ancrées à l’est de l’Europe, et que Kiev, a été la première capitale historique de la Sainte Russie ? Votre choix d’un régime démocratique à l’occidentale avec de vraies élections, qui déterminent le sort d’un pays est presque une provocation à mes yeux. » D’autant plus que c’est un modèle qu’un certain nombre de citoyens russes seraient tentés de suivre.

Que peuvent bien faire les Occidentaux pour calmer les ardeurs révisionnistes de Poutine ? L’évocation de sanctions économiques toujours plus dures est-il de nature à dissuader les chars russes de traverser la frontière avec l’Ukraine ? La réponse est très probablement « non ». Moscou n’accorde la priorité ni à l’état de son économie ni aux répercussions des sanctions occidentales sur le bien-être de ses citoyens.

Est-il encore tant pour inventer un compromis diplomatique qui évite la guerre ? On savait les Russes maîtres dans l’art des échecs, mais ils savent visiblement, aussi, pratiquer le poker avec talent.

Personne ne veut sérieusement la guerre, mais dans ce type de situation, l’Histoire nous apprend que l’on est toujours à la merci d’un accident.

[Caduce62]

Pour la première fois, les forces armées ukrainiennes ont réalisé des exercices tactiques avec des missiles antichars américains Javelin dans une zone de conflit du Donbass.
Cette information a été communiquée par le service de presse du quartier général des Forces conjointes de l’Ukraine.

Comme Ukrinform l’a déjà relevé, en octobre 2019, le département d'État des États-Unis a officiellement informé le Congrès de l'intention de l'administration de procéder à cette vente de 150 missiles et 10 lance-missiles Javelin pour 39,2 millions de dollars. Ces armements s'ajoutent aux 210 Javelin et 37 lance-missiles déjà livrés à l'Ukraine en décembre 2017.

https://www.ukrinform.fr/rubric-defense/3374932-les-militaires-ukrainiens-ont-publie-la-video-des-exercices-avec-des-antichars-americains-javelin.html

[Caduce62]

[Caduce62]

AFP, publié le mercredi 05 janvier 2022 à 20h47
Les Etats-Unis ont prévenu mercredi la Russie que les pourparlers de la semaine prochaine pourraient échouer si Moscou maintenait "un pistolet sur la tempe de l'Ukraine".

Les Occidentaux multiplient les initiatives diplomatiques afin d'afficher un front uni avant une semaine cruciale pour tenter de désamorcer la crise à hauts risques qui se joue à la frontière russo-ukrainienne.

En Ukraine, sur la ligne de front face aux séparatistes prorusses, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a assuré Kiev du "plein soutien" de l'Union européenne, tandis qu'à Washington, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a reçu son homologue allemande Annalena Baerbock pour coordonner leurs positions.

"La vraie question, c'est de savoir si la Russie est sérieuse au sujet de la diplomatie", a lancé le secrétaire d'Etat américain lors d'une conférence de presse commune. "Il est très difficile de faire de vrais progrès dans tous ces domaines dans une atmosphère d'escalade et de menaces, avec un pistolet sur la tempe de l'Ukraine", a-t-il prévenu, appelant à la "désescalade".

Les Européens, les Américains et Kiev accusent depuis plusieurs semaines les Russes d'amasser des dizaines de milliers de soldats à la frontière ukrainienne en vue d'une potentielle invasion. Ils ont menacé à plusieurs reprises de sanctions "massives" et sans précédent si le Kremlin devait passer à l'acte -- un message réitéré mercredi par Antony Blinken et Annalena Baerbock.

La Russie de son côté réclame un accord limitant les élargissements de l'Otan à ses portes -- rejeté par avance par Washington.

Des pourparlers américano-russes doivent s'ouvrir lundi à Genève, suivis d'une réunion Otan-Russie et d'une autre au sein de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.

Avant ces rencontres, Américains et Européens veulent montrer qu'ils sont sur la même longueur d'ondes, et prêts à dégainer des sanctions communes.

"Il y a une coordination et une collaboration très fortes, et une entente très forte aussi sur les mesures qui seraient prise en cas d'agression russe", a martelé Antony Blinken.

- Nord Stream 2, un "levier" -

Le secrétaire d'Etat américain a aussi estimé, plus clairement encore que par le passé, que l'Allemagne devra empêcher le gazoduc controversé Nord Stream 2 d'entrer en fonction si Moscou lançait une offensive.

"Si la Russie renouvelle son agression contre l'Ukraine, ce serait certainement difficile de voir du gaz circuler dedans à l'avenir", a-t-il dit, expliquant que Nord Stream 2, considéré comme un moyen de pression potentiel des Russes à l'égard de l'Europe, devient ainsi à l'inverse "un levier" pour l'Europe contre les Russes.

La ministre écologiste allemande, qui a adopté une position similaire ces dernières semaines mais n'est pas forcément sur la même longueur d'ondes que son chancelier social-démocrate Olaf Scholz, s'est montrée plus évasive, renvoyant à un accord américano-allemand conclu l'été dernier en la matière.

Alors que le Kremlin semble vouloir privilégier un dialogue direct avec Washington, Américains et Européens ont aussi tenu à montrer qu'ils ne se laisseraient pas diviser.

"Toute discussion sur la sécurité européenne doit impliquer l'UE et l'Ukraine", a insisté Josep Borrell, qui effectuait la première visite dans l'est du pays en guerre d'un chef de la diplomatie européenne depuis que le conflit a éclaté il y a près de huit ans. "Nous nous coordonnons avec les Etats-Unis, l'Otan et d'autres alliés pour oeuvrer à une désescalade", a-t-il dit, accompagné par le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba.

La France, qui assure la présidence tournante de l'Union européenne, et l'Allemagne ont porté le même message.

"Il ne peut y avoir de décision sur la sécurité en Europe sans l'Europe. Il est crucial (...) d'impliquer les partenaires en Europe", a estimé Annalena Baerbock dans la capitale fédérale américaine.

"Il n'y aura rien sur l'Europe sans l'Europe. Pas seulement une pleine coordination et consultation, mais aussi une participation", a promis Antony Blinken en retour.

[Caduce62]

Ukraine : les Etats-Unis craignent la « confrontation », la Russie refuse toute « concession »

Les émissaires de Washington et Moscou entament des pourparlers lundi à Genève pour tenter de désamorcer la crise ukrainienne.
Le Monde avec AFP
Publié hier à 19h13
https://www.lemonde.fr/international/article/2022/01/09/ukraine-les-etats-unis-craignent-la-confrontation-la-russie-refuse-toute-concession_6108792_3210.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0yMunUK8lcQigbt3J6D_hKVO7myz80VQ33tdPNv--G6HRSXXWMslZcpwQ#Echobox=1641753289

Les Etats-Unis ont averti dimanche 9 janvier la Russie d’un risque de « confrontation », avant le début de pourparlers sous haute tension à Genève pour tenter de désamorcer la crise qui se joue autour de l’Ukraine et, au-delà, essayer de rapprocher des visions en apparence irréconciliables sur la sécurité en Europe.

Quelques heures auparavant, la Russie avait refusé toute « concession » pour ces négociations. « Cela est complètement exclu, a affirmé aux agences de presse russes le vice-ministre des affaires étrangères, Sergueï Riabkov. Nous sommes déçus des signaux venant ces derniers jours de Washington, mais aussi de Bruxelles. »

Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a estimé sur CNN qu’il y avait « une voie de dialogue et de diplomatie pour essayer de résoudre certains de ces différends et éviter la confrontation ».
« L’autre voie est celle de la confrontation et de conséquences massives pour la Russie si elle renouvelle son agression de l’Ukraine. Nous sommes sur le point de voir quelle voie le président Poutine est prêt à emprunter. »

Une première conversation dimanche soir
Cet échange diplomatique à hauts risques commence cette semaine à Genève par un face-à-face des vice-ministres des affaires étrangères des deux puissances rivales, l’Américaine Wendy R. Sherman et M. Riabkov. Un haut responsable de la Maison Blanche a précisé que Russes et Américains « auraient probablement une première conversation dimanche soir » avant l’ouverture des discussions lundi.

Il se poursuivra avec une réunion OTAN-Russie mercredi à Bruxelles, puis par une rencontre jeudi à Vienne de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), pour inclure les Européens, qui redoutent d’être marginalisés. « Les Européens ne doivent pas être absents de la table de négociation », a déclaré dimanche le secrétaire d’Etat français chargé des affaires européennes, Clément Beaune. De Paris à Berlin en passant par Bruxelles, les appels se sont multipliés pour faire une vraie place à la table des négociations aux pays du Vieux Continent, et notamment l’Union européenne, face au Kremlin, qui semble vouloir privilégier le tête-à-tête russo-américain. Jusqu’à présent, Joe Biden a échaudé ses alliés européens en donnant l’impression de faire cavalier seul en Afghanistan ou dans sa stratégie pour contrer Chine.

Les Occidentaux et Kiev accusent les Russes d’avoir massé près de 100 000 soldats à la frontière ukrainienne en vue d’une potentielle invasion, et ont menacé le président russe de sanctions « massives » et sans précédent s’il attaquait à nouveau le pays voisin. Ces mesures pourraient aller jusqu’à couper la Russie des rouages de la finance mondiale ou à empêcher l’entrée en fonction du gazoduc Nord Stream 2, cher au Kremlin. Ils cherchent ainsi à montrer qu’ils sont plus déterminés cette fois qu’en 2014, lorsque Moscou a annexé la Crimée ukrainienne sans que l’alliance américano-européenne ne parvienne à lui faire faire marche arrière.

« Le risque d’un nouveau conflit est réel »
Le président Poutine, qui s’est entretenu à deux reprises avec son homologue américain depuis le début de cette nouvelle crise, a prévenu que de nouvelles sanctions seraient une « erreur colossale » et a menacé à son tour d’une réponse « militaire et technique ».

Pour le Kremlin, c’est l’Occident qui provoque la Russie en stationnant des militaires à ses portes ou en armant les soldats ukrainiens qui combattent des séparatistes prorusses dans le Donbass, dans l’est de l’Ukraine. Il réclame donc un grand traité excluant l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN et le retrait des soldats américains des pays les plus orientaux de l’Alliance atlantique.
Or, non seulement les Américains assurent ne pas être prêts à réduire leurs effectifs en Pologne ou dans les pays baltes, mais ils menacent au contraire de les renforcer si les Russes passent à l’offensive. « Le risque d’un nouveau conflit est réel », a prévenu vendredi le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg.

Au-delà de la crise ukrainienne, Washington espère profiter des pourparlers pour remettre sur les rails les relations américano-russes, au plus bas depuis la fin de la guerre froide. Et peut-être obtenir des progrès dans d’autres dossiers tels que le désarmement.

Le Monde avec AFP

[Sté]

https://www.france24.com/fr/vid%C3%A9o/20220110-ukraine-les-%C3%A9tats-unis-pr%C3%A9voient-des-sanctions-contre-la-russie-en-cas-d-%C3%A9chec-des-pourparlers
Et comme je le pensais les allemands ne veulent pas se priver du gaz russe, fait relaté dans plusieurs médias. Les europeens n'ont pas de c.. ils essayent de ménager la chèvre et le choux, aucune ligne marquée, c'est pour ça que Poutine ne les respecte pas et les Ukrainiens n'ont plus. Et que l'U.E a été évincée des négociations. Quant aux sanctions économiques soit disant lourdes, il n'y en aura pas, les grands groupes internationaux préférant traités avec la Russie que de perdre de l'argent au nom d'un code de déontologie qu'ils n'ont pas. De plus l' U.E a besoin d'argent pour se relever de la crise du COVID. Quant à l'exclusion de de la russie du système SWIFT, c'est une franche rigolade. bien plus d'argent circule sur le darkweb que par SWIFT. Sauf aide militaire américaine qui engendrerai une escalade sans précédent, je ne vois pas ce qui pourrait empêcher Poutine de mettre à mal L'Ukraine et au minimum annexer le Donbass. Comme il l'a déja fait précédement ce dernier n'a aucun scrupule à utilisé l'armée pour étendre son égémonie, car il sait qu'à part l'indignation générale, il ne se passera rien. Mais j'espère vraiment me tromper.

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