En Corée du Nord
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Re: En Corée du Nord
Nouveau tir Nord-Coréen:
Tir nord-coréen: la Chine exprime sa "vive inquiétude"
La Chine a exprimé mercredi sa "vive inquiétude" après le nouveau tir de missile balistique effectué par la Corée du Nord, en appelant dans le même temps Pyongyang et Washington à reprendre les négociations.
Le lancement du missile diffusé dans les rues de Pyongyang. REUTERS/Kyodo
"Nous exprimons notre vive inquiétude et notre opposition", a indiqué Geng Shuang, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères lors d'une conférence de presse régulière.
La Corée du Nord a tiré mercredi matin un missile balistique intercontinental (ICBM) qui s'est abîmé en mer du Japon. Elle justifie ses ambitions militaires par la nécessité de se protéger des Etats-Unis.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un a déclaré dans la foulée du tir que son pays était devenu un Etat nucléaire à part entière, capable de frapper n'importe où sur le continent américain.
"Nous exhortons fermement la Corée du Nord à respecter les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU et à stopper toute action entraînant une hausse des tensions dans la péninsule coréenne", a martelé Geng Shuang.
"Dans le même temps, nous espérons que toutes les parties concernées puissent agir avec prudence et travailler de concert pour la paix et la stabilité de la région".
Le tir nord-coréen de mercredi brise net la pause des tests observée depuis plus de deux mois par Pyongyang: c'est un défi lancé au président américain Donald Trump qui avait assuré que le développement de telles capacités "n'arriverait pas".
La Chine, principal soutien économique et diplomatique de sa voisine la Corée du Nord, assure appliquer strictement les nouvelles sanctions internationales décidées par le Conseil de sécurité de l'ONU.
Elle défend par ailleurs vigoureusement l'option d'un règlement de la crise par le dialogue.
M. Geng a ainsi estimé mercredi que la proposition chinoise d'un "double moratoire" restait la meilleure option pour apaiser les tensions. Ce plan consiste en la suspension conjointe des essais nucléaires et balistiques de Pyongyang et des manoeuvres militaires communes américano-sud-coréennes --ce à quoi Washington se refuse.
Tir nord-coréen: la Chine exprime sa "vive inquiétude"
La Chine a exprimé mercredi sa "vive inquiétude" après le nouveau tir de missile balistique effectué par la Corée du Nord, en appelant dans le même temps Pyongyang et Washington à reprendre les négociations.
Le lancement du missile diffusé dans les rues de Pyongyang. REUTERS/Kyodo
"Nous exprimons notre vive inquiétude et notre opposition", a indiqué Geng Shuang, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères lors d'une conférence de presse régulière.
La Corée du Nord a tiré mercredi matin un missile balistique intercontinental (ICBM) qui s'est abîmé en mer du Japon. Elle justifie ses ambitions militaires par la nécessité de se protéger des Etats-Unis.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un a déclaré dans la foulée du tir que son pays était devenu un Etat nucléaire à part entière, capable de frapper n'importe où sur le continent américain.
"Nous exhortons fermement la Corée du Nord à respecter les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU et à stopper toute action entraînant une hausse des tensions dans la péninsule coréenne", a martelé Geng Shuang.
"Dans le même temps, nous espérons que toutes les parties concernées puissent agir avec prudence et travailler de concert pour la paix et la stabilité de la région".
Le tir nord-coréen de mercredi brise net la pause des tests observée depuis plus de deux mois par Pyongyang: c'est un défi lancé au président américain Donald Trump qui avait assuré que le développement de telles capacités "n'arriverait pas".
La Chine, principal soutien économique et diplomatique de sa voisine la Corée du Nord, assure appliquer strictement les nouvelles sanctions internationales décidées par le Conseil de sécurité de l'ONU.
Elle défend par ailleurs vigoureusement l'option d'un règlement de la crise par le dialogue.
M. Geng a ainsi estimé mercredi que la proposition chinoise d'un "double moratoire" restait la meilleure option pour apaiser les tensions. Ce plan consiste en la suspension conjointe des essais nucléaires et balistiques de Pyongyang et des manoeuvres militaires communes américano-sud-coréennes --ce à quoi Washington se refuse.
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Re: En Corée du Nord
Après la délégation commune du Nord et du Sud aux JO:
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un invite le président sud-coréen à un sommet - media
The sister of North Korean leader Kim Jong Un has delivered a personal letter to South Korea's president, inviting him to a summit in Pyongyang. The overture follows heightened tensions over the North's missile tests.
Reuters
In the latest signal of thawing ties, North Korean leader Kim Jong Un on Saturday invited South Korean President Moon Jae-In to Pyongyang, South Korea's Yonhap news agency reported.
The overture was conveyed by Kim's sister, Yo Jong, who is currently in the South to attend the Winter Olympics, according to Deutsche Welle.
She made the invitation during a rare lunch meeting between representatives from the two rival neighbors at Seoul's presidential palace.
As well as the North Korean leader's sibling, Moon met the elderly Kim Yong Nam, the North's ceremonial head of state, during the appointment at the Blue House.
Kim Jo Jong carried a blue folder adorned with a seal, which was later confirmed to have contained a private message from Kim Jong Un himself.
"Special envoy Kim Yo Jong delivered a personal letter" from her brother stating his "wish to improve inter-Korean relations," said Moon's spokesman Kim Eui-kyeom.
In response, Moon suggested the two Koreas "make it happen" by creating conditions necessary for him to accept the invitation, the spokesman told a news briefing.
Moon had already shaken hands with Kim Yo Jongand Kim Yong Nam at the Winter Olympics opening ceremony on Friday in Pyeongchang. They cheered together as athletes from North and South entered the arena together behind a unification flag that shows a united Korean peninsula.
La soeur du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a envoyé une lettre personnelle au président sud-coréen, l'invitant à un sommet à Pyongyang. L'ouverture suit des tensions accrues sur les essais de missiles du Nord.
Au dernier signe de la décongélation, le leader nord-coréen Kim Jong Un a invité samedi le président sud-coréen Moon Jae-In à Pyongyang, a rapporté l'agence de presse sud-coréenne Yonhap.
L'ouverture a été transmise par la sœur de Kim, Yo Jong, qui est actuellement dans le Sud pour assister aux Jeux olympiques d'hiver, selon Deutsche Welle.
Elle a fait l'invitation lors d'un déjeuner exceptionnel entre les représentants des deux voisins rivaux au palais présidentiel de Séoul.
Elle a fait l'invitation lors d'un déjeuner exceptionnel entre les représentants des deux voisins rivaux au palais présidentiel de Séoul.
En plus des frères et sœurs du leader nord-coréen, Moon a rencontré Kim Yong Nam, le chef de l'Etat du Nord, lors de son rendez-vous à la Maison Bleue.
Kim Jo Jong portait un dossier bleu orné d'un sceau, qui a été confirmé plus tard avoir contenu un message privé de Kim Jong Un lui-même.
"L'émissaire spécial Kim Yo Jong a remis une lettre personnelle" de son frère affirmant son "désir d'améliorer les relations inter-coréennes", a déclaré le porte-parole de Moon, Kim Eui-kyeom.
En réponse, Moon a suggéré que les deux Corées "y parviennent" en créant les conditions nécessaires pour qu'il accepte l'invitation, a déclaré le porte-parole lors d'un point de presse.
Moon avait déjà serré la main de Kim Yo Jong et Kim Yong Nam lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver, vendredi à Pyeongchang. Ils ont applaudi ensemble alors que les athlètes du Nord et du Sud entraient dans l'arène ensemble derrière un drapeau de l'unification qui montre une péninsule coréenne unifiée.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un invite le président sud-coréen à un sommet - media
The sister of North Korean leader Kim Jong Un has delivered a personal letter to South Korea's president, inviting him to a summit in Pyongyang. The overture follows heightened tensions over the North's missile tests.
Reuters
In the latest signal of thawing ties, North Korean leader Kim Jong Un on Saturday invited South Korean President Moon Jae-In to Pyongyang, South Korea's Yonhap news agency reported.
The overture was conveyed by Kim's sister, Yo Jong, who is currently in the South to attend the Winter Olympics, according to Deutsche Welle.
She made the invitation during a rare lunch meeting between representatives from the two rival neighbors at Seoul's presidential palace.
As well as the North Korean leader's sibling, Moon met the elderly Kim Yong Nam, the North's ceremonial head of state, during the appointment at the Blue House.
Kim Jo Jong carried a blue folder adorned with a seal, which was later confirmed to have contained a private message from Kim Jong Un himself.
"Special envoy Kim Yo Jong delivered a personal letter" from her brother stating his "wish to improve inter-Korean relations," said Moon's spokesman Kim Eui-kyeom.
In response, Moon suggested the two Koreas "make it happen" by creating conditions necessary for him to accept the invitation, the spokesman told a news briefing.
Moon had already shaken hands with Kim Yo Jongand Kim Yong Nam at the Winter Olympics opening ceremony on Friday in Pyeongchang. They cheered together as athletes from North and South entered the arena together behind a unification flag that shows a united Korean peninsula.
La soeur du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a envoyé une lettre personnelle au président sud-coréen, l'invitant à un sommet à Pyongyang. L'ouverture suit des tensions accrues sur les essais de missiles du Nord.
Au dernier signe de la décongélation, le leader nord-coréen Kim Jong Un a invité samedi le président sud-coréen Moon Jae-In à Pyongyang, a rapporté l'agence de presse sud-coréenne Yonhap.
L'ouverture a été transmise par la sœur de Kim, Yo Jong, qui est actuellement dans le Sud pour assister aux Jeux olympiques d'hiver, selon Deutsche Welle.
Elle a fait l'invitation lors d'un déjeuner exceptionnel entre les représentants des deux voisins rivaux au palais présidentiel de Séoul.
Elle a fait l'invitation lors d'un déjeuner exceptionnel entre les représentants des deux voisins rivaux au palais présidentiel de Séoul.
En plus des frères et sœurs du leader nord-coréen, Moon a rencontré Kim Yong Nam, le chef de l'Etat du Nord, lors de son rendez-vous à la Maison Bleue.
Kim Jo Jong portait un dossier bleu orné d'un sceau, qui a été confirmé plus tard avoir contenu un message privé de Kim Jong Un lui-même.
"L'émissaire spécial Kim Yo Jong a remis une lettre personnelle" de son frère affirmant son "désir d'améliorer les relations inter-coréennes", a déclaré le porte-parole de Moon, Kim Eui-kyeom.
En réponse, Moon a suggéré que les deux Corées "y parviennent" en créant les conditions nécessaires pour qu'il accepte l'invitation, a déclaré le porte-parole lors d'un point de presse.
Moon avait déjà serré la main de Kim Yo Jong et Kim Yong Nam lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver, vendredi à Pyeongchang. Ils ont applaudi ensemble alors que les athlètes du Nord et du Sud entraient dans l'arène ensemble derrière un drapeau de l'unification qui montre une péninsule coréenne unifiée.
Re: En Corée du Nord
Ou comment tenter d'endormir la vigilance internationale... Cela fait penser à une sorte de tentative d'arriver à des Accords de Munich (1938) à la sauce nord-coréenne.Matt a écrit:Après la délégation commune du Nord et du Sud aux JO:
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un invite le président sud-coréen à un sommet - media
Thuramir- Messages : 3677
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Re: En Corée du Nord
La preuve:
Trump va durcir le ton avec «les plus importantes» sanctions jamais imposées à Pyongyang
C'est encore possible çà?
Donald Trump doit annoncer de nouvelles sanctions.AFP
Donald Trump va annoncer «les plus importantes» sanctions jamais imposées à la Corée du Nord, visant 56 sociétés de transport maritime et navires qui aident Pyongyang «à échapper aux sanctions».
Cette annonce intervient quelques heures après l’arrivée à Séoul de sa fille et conseillère, Ivanka Trump, qui doit assister dimanche à la cérémonie de clôture des jeux Olympiques d’hiver de Pyeongchang.
«Aujourd’hui, j’annonce que nous lançons les plus importantes nouvelles sanctions jamais imposées au régime nord-coréen», va déclarer M. Trump dans un discours dont des extraits ont été diffusés à l’avance par la Maison Blanche.
L’objectif de ces sanctions, qui devaient être détaillées par le département du Trésor en milieu de matinée, est de «continuer à couper les sources de revenus et de pétrole que le régime utilise pour financer son programme nucléaire et son armée», devait-il ajouter.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a multiplié ces dernières années les trains de sanctions pour contraindre Pyongyang à renoncer à ses programmes nucléaire et balistique.
En 2017, le Conseil de sécurité a imposé à l’unanimité trois séries de sanctions économiques à la Corée du Nord, toutes plus fortes les unes que les autres: le 5 août (fer, charbon, pêche...), le 11 septembre (textile, limitation de livraisons de pétrole) et le 22 décembre (produits pétroliers raffinés notamment).
M. Trump a par le passé accusé la Chine de livrer du pétrole à la Corée du Nord malgré les sanctions, une affirmation catégoriquement rejetée par Pékin.
Pyongyang enverra dimanche à la cérémonie de clôture des JO une délégation officielle de huit membres emmenée par le général Kim Yong Chol. La Maison Blanche a affirmé qu’aucune rencontre entre émissaires américains et nord-coréens n’était prévue.
Trump va durcir le ton avec «les plus importantes» sanctions jamais imposées à Pyongyang
C'est encore possible çà?
Donald Trump doit annoncer de nouvelles sanctions.AFP
Donald Trump va annoncer «les plus importantes» sanctions jamais imposées à la Corée du Nord, visant 56 sociétés de transport maritime et navires qui aident Pyongyang «à échapper aux sanctions».
Cette annonce intervient quelques heures après l’arrivée à Séoul de sa fille et conseillère, Ivanka Trump, qui doit assister dimanche à la cérémonie de clôture des jeux Olympiques d’hiver de Pyeongchang.
«Aujourd’hui, j’annonce que nous lançons les plus importantes nouvelles sanctions jamais imposées au régime nord-coréen», va déclarer M. Trump dans un discours dont des extraits ont été diffusés à l’avance par la Maison Blanche.
L’objectif de ces sanctions, qui devaient être détaillées par le département du Trésor en milieu de matinée, est de «continuer à couper les sources de revenus et de pétrole que le régime utilise pour financer son programme nucléaire et son armée», devait-il ajouter.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a multiplié ces dernières années les trains de sanctions pour contraindre Pyongyang à renoncer à ses programmes nucléaire et balistique.
En 2017, le Conseil de sécurité a imposé à l’unanimité trois séries de sanctions économiques à la Corée du Nord, toutes plus fortes les unes que les autres: le 5 août (fer, charbon, pêche...), le 11 septembre (textile, limitation de livraisons de pétrole) et le 22 décembre (produits pétroliers raffinés notamment).
M. Trump a par le passé accusé la Chine de livrer du pétrole à la Corée du Nord malgré les sanctions, une affirmation catégoriquement rejetée par Pékin.
Pyongyang enverra dimanche à la cérémonie de clôture des JO une délégation officielle de huit membres emmenée par le général Kim Yong Chol. La Maison Blanche a affirmé qu’aucune rencontre entre émissaires américains et nord-coréens n’était prévue.
Re: En Corée du Nord
Revirement complet, puisqu'on annonce un sommet Trump Kim Jong Un:
Sommet Kim-Trump: "On n'est pas dans une émission de téléréalité"
De Saddam Hussein à la junte birmane en passant par l'ancien dirigeant nord-coréen Kim Jong Il, c'est fort de son expérience de négociateur avec de nombreux dirigeants honnis que l'ancien ambassadeur américain auprès des Nations unies, Bill Richardson, a un conseil simple pour Donald Trump.
© Ahn Young-Joon/ISOPIX
S'il est "audacieux" d'accepter de rencontrer Kim Jong Un, l'homme fort de Pyongyang, la diplomatie "n'est pas de la téléréalité: entourez-vous d'une bonne équipe et suivez une solide stratégie". Bill Richardson s'est entretenu avec l'AFP depuis son domicile au Nouveau-Mexique (sud-ouest).
Que penser d'un sommet Kim-Trump?
"J'ai été extrêmement surpris. C'est un pari énorme, un grand risque, mais qui mérite d'être pris (...). Les choses ne pourraient pas être pires qu'en ce moment en ce qui concerne les relations et les tensions sur la péninsule coréenne", souligne l'ex-ambassadeur à l'ONU sous la présidence du démocrate Bill Clinton.
"C'est une véritable opportunité (...) Je m'inquiète du manque de préparation et de discipline du président. Mais je le félicite pour l'initiative très audacieuse d'avoir accepté cette invitation".
"Mais on n'est pas dans 'The Apprentice' ou une émission de téléréalité", poursuit-il à l'adresse du président américain, ancien animateur de cette émission de télévision. "Il s'agit d'une négociation avec un dirigeant imprévisible qui a au moins 20 armes nucléaires et menace les Etats-Unis".
Quel accord possible?
La perspective de cette rencontre au sommet entre les deux dirigeants "est vraiment inhabituelle en diplomatie. Les choses se passent d'ordinaire du bas vers le haut", analyse Bill Richardson.
"Notre objectif devrait être la dénucléarisation mais je ne crois pas que ce soit réaliste. Il faudrait pousser extrêmement fort pour freiner et geler les forces nucléaire, balistique et conventionnelle de la Corée du Nord".
Selon le diplomate, un "signe de bonne volonté" de Pyongyang pourrait passer par rapatrier les trois prisonniers américains détenus par le régime et rendre à Washington les dépouilles de soldats américains tués pendant la guerre de Corée.
"Nous devrions admettre que la Corée du Nord va demander quelque chose en échange", souligne-t-il cependant.
Peut-on se fier à Kim?
Agé de 34 ans, Kim Jong Un est "imprévisible, parfois irrationnel. Mais il a été sous-estimé", affirme Bill Richardson.
"Je pense depuis longtemps qu'il a un plan, une vision finale et il est évident que c'est le cas. Il a évolué, passant d'un dirigeant qui lance des bombes à un homme doté d'une vision stratégique. Il a plutôt réussi dans sa reprise de la diplomatie avec la Corée du Sud aux jeux Olympiques", poursuit-il.
Les Nord-Coréens "ont toujours voulu un accord avec les Etats-Unis. Cette demande d'un sommet entre dans le cadre des efforts de la Corée du Nord pour pouvoir dire +nous sommes des acteurs de premier rang et vous devez composer avec nous+".
Cependant, ajoute M. Richardson, "nous devrions nous assurer que nous ne tombons pas dans un piège tendu par les Nord-Coréens qui sont très bons dans l'art de négocier des accords avant de se retirer".
Trump peut-il réussir?
La principale inquiétude de Bill Richardson, c'est que Donald Trump ait accepté la rencontre "au débotté".
"Il faut qu'il aie une stratégie et je m'inquiète du fait que l'agitation à la Maison Blanche en plus de son propre style ne suffisent pas (...) Il ne peut pas continuer de foncer tête baissée, à tweeter".
"Le secrétaire d'Etat (Rex Tillerson) doit mener ces discussions. Il devrait y avoir une représentation militaire. Le président doit rassembler une équipe et suivre une stratégie cohérente (...) On n'est pas dans une émission de téléréalité mais dans une négociation majeure sur la crise actuelle de sécurité nationale la plus brûlante au monde".
"La chose la plus intelligente que le président puisse faire, c'est d'appeler le président Bush et le président Clinton, et les consulter sur leur expertise. Il ne devrait pas le faire seul".
Sommet Kim-Trump: "On n'est pas dans une émission de téléréalité"
De Saddam Hussein à la junte birmane en passant par l'ancien dirigeant nord-coréen Kim Jong Il, c'est fort de son expérience de négociateur avec de nombreux dirigeants honnis que l'ancien ambassadeur américain auprès des Nations unies, Bill Richardson, a un conseil simple pour Donald Trump.
© Ahn Young-Joon/ISOPIX
S'il est "audacieux" d'accepter de rencontrer Kim Jong Un, l'homme fort de Pyongyang, la diplomatie "n'est pas de la téléréalité: entourez-vous d'une bonne équipe et suivez une solide stratégie". Bill Richardson s'est entretenu avec l'AFP depuis son domicile au Nouveau-Mexique (sud-ouest).
Que penser d'un sommet Kim-Trump?
"J'ai été extrêmement surpris. C'est un pari énorme, un grand risque, mais qui mérite d'être pris (...). Les choses ne pourraient pas être pires qu'en ce moment en ce qui concerne les relations et les tensions sur la péninsule coréenne", souligne l'ex-ambassadeur à l'ONU sous la présidence du démocrate Bill Clinton.
"C'est une véritable opportunité (...) Je m'inquiète du manque de préparation et de discipline du président. Mais je le félicite pour l'initiative très audacieuse d'avoir accepté cette invitation".
"Mais on n'est pas dans 'The Apprentice' ou une émission de téléréalité", poursuit-il à l'adresse du président américain, ancien animateur de cette émission de télévision. "Il s'agit d'une négociation avec un dirigeant imprévisible qui a au moins 20 armes nucléaires et menace les Etats-Unis".
Quel accord possible?
La perspective de cette rencontre au sommet entre les deux dirigeants "est vraiment inhabituelle en diplomatie. Les choses se passent d'ordinaire du bas vers le haut", analyse Bill Richardson.
"Notre objectif devrait être la dénucléarisation mais je ne crois pas que ce soit réaliste. Il faudrait pousser extrêmement fort pour freiner et geler les forces nucléaire, balistique et conventionnelle de la Corée du Nord".
Selon le diplomate, un "signe de bonne volonté" de Pyongyang pourrait passer par rapatrier les trois prisonniers américains détenus par le régime et rendre à Washington les dépouilles de soldats américains tués pendant la guerre de Corée.
"Nous devrions admettre que la Corée du Nord va demander quelque chose en échange", souligne-t-il cependant.
Peut-on se fier à Kim?
Agé de 34 ans, Kim Jong Un est "imprévisible, parfois irrationnel. Mais il a été sous-estimé", affirme Bill Richardson.
"Je pense depuis longtemps qu'il a un plan, une vision finale et il est évident que c'est le cas. Il a évolué, passant d'un dirigeant qui lance des bombes à un homme doté d'une vision stratégique. Il a plutôt réussi dans sa reprise de la diplomatie avec la Corée du Sud aux jeux Olympiques", poursuit-il.
Les Nord-Coréens "ont toujours voulu un accord avec les Etats-Unis. Cette demande d'un sommet entre dans le cadre des efforts de la Corée du Nord pour pouvoir dire +nous sommes des acteurs de premier rang et vous devez composer avec nous+".
Cependant, ajoute M. Richardson, "nous devrions nous assurer que nous ne tombons pas dans un piège tendu par les Nord-Coréens qui sont très bons dans l'art de négocier des accords avant de se retirer".
Trump peut-il réussir?
La principale inquiétude de Bill Richardson, c'est que Donald Trump ait accepté la rencontre "au débotté".
"Il faut qu'il aie une stratégie et je m'inquiète du fait que l'agitation à la Maison Blanche en plus de son propre style ne suffisent pas (...) Il ne peut pas continuer de foncer tête baissée, à tweeter".
"Le secrétaire d'Etat (Rex Tillerson) doit mener ces discussions. Il devrait y avoir une représentation militaire. Le président doit rassembler une équipe et suivre une stratégie cohérente (...) On n'est pas dans une émission de téléréalité mais dans une négociation majeure sur la crise actuelle de sécurité nationale la plus brûlante au monde".
"La chose la plus intelligente que le président puisse faire, c'est d'appeler le président Bush et le président Clinton, et les consulter sur leur expertise. Il ne devrait pas le faire seul".
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Re: En Corée du Nord
AFP, publié le mardi 17 avril 2018 à 11h34
Au lendemain des frappes américaines, françaises et britanniques contre des sites présumés d'armes chimiques en Syrie, la Corée du Nord, son alliée de longue date, a organisé dans la rue des spectacles de danse pour célébrer l'anniversaire de son fondateur Kim Il Sung.
Les médias officiels se sont abstenus de tout commentaire jusqu'à mardi, trois jours après l'événement. Dans un entrefilet en dernière page, le journal Rodong Sinmun a reproché à Washington de s'être servi de "l'antiterrorisme comme excuse" pour cette opération.
Cette réaction du bout des lèvres tranche singulièrement avec la rhétorique utilisée un an plus tôt après une frappe américaine en Syrie ordonnée par le président Donald Trump. Le Nord avait alors condamné un "acte d'agression intolérable" qui prouve "plus d'un million de fois" le bien-fondé de son programme nucléaire.
A l'époque, les tensions étaient à des sommets après une série de tirs de missiles nord-coréens. L'opération avait été largement perçue comme un avertissement à Pyongyang.
Mais aujourd'hui, le pays reclus est en pleine offensive de charme et cherche à éviter la controverse dans un contexte de rapprochement dans la péninsule, expliquent des spécialistes de la région.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un se réunira en sommet avec le président sud-coréen Moon Jae-in la semaine prochaine, avant des entretiens avec M. Trump.
Depuis plus d'un mois, l'agence officielle KCNA ne mentionne quasiment plus les capacités nucléaires du pays. Contrairement à l'ordinaire, le Nord n'a pas descendu au lance-flammes les exercices militaires annuels entre Séoul et Washington.
Les journalistes étrangers en visite au Nord sont empêchés d'évoquer le sujet des relations entre Pyongyang, les Etats-Unis et le Sud, de même que des programmes militaires nord-coréens, normalement source de fierté nationale et donc peu polémiques.
- "Concessions" -
"Le Nord ne voudra pas pour l'instant faire de déclaration qui provoque les Etats-Unis", commente Kim Hyun-wook, professeur à l'Académie diplomatique nationale de Corée au Sud.
Pyongyang "veut rendre plus difficile pour les Etats-Unis de renoncer au dialogue et renouer avec leur ligne dure de sanctions et d'options militaires", ajoute-t-il. Une querelle diplomatique sur la Syrie pourrait compliquer les discussions pour fixer le lieu, la date et le menu d'un sommet.
D'après Andrei Lankov, du Korea Risk Group, il faut aussi prendre en compte l'opinion publique nord-coréenne.
"Pyongyang va faire des concessions aux Etats-Unis dans un avenir proche", dit-il à l'AFP. "Il sera plus difficile de justifier ces concessions si on rappelle constamment aux Nord-Coréens le caractère maléfique des impérialistes américains".
Les relations entre Pyongyang et Damas sont anciennes. Les deux pays ostracisés par les Occidentaux sur la scène diplomatique se soutiennent mutuellement.
Le Parti des travailleurs au pouvoir en Corée du Nord a adressé récemment à son homologue en Syrie un message de félicitations, se déclarant "très heureux" que sous le règne de Bachar al-Assad, "l'armée et le peuple syriens soient parvenus à de grandes réussites dans le combat pour protéger la dignité et l'intégrité territoriale du pays".
Le président syrien fut pour sa part l'un des deux seuls chefs d'Etat étrangers à envoyer des fleurs au festival Kimilsungia actuellement en cours à Pyongyang dans le cadre des célébrations autour de l'anniversaire de la naissance de Kim Il Sung.
- Orchidées mauves -
D'après une plaque apposée dans le hall des expositions, le dirigeant syrien a offert quatre exemplaires de cette orchidée mauve quand le dirigeant laotien Bounnhang Vorachith n'en présentait qu'un seul.
La Syrie comme le Nord sont tout deux accusés par l'Occident d'utiliser des armes chimiques. Dans le cas de Pyongyang, il s'agit de l'assassinat de Kim Jong Nam, le demi-frère de Kim Jong Un, en Malaisie en 2017.
Les deux pays coopèrent en matière militaire. Des spécialistes de l'ONU ont retrouvé des éléments sur une contribution nord-coréenne au développement du programme syrien d'armements chimiques.
Les dernières frappes occidentales ne manqueront pas de conforter le Nord dans l'idée qu'il a besoin de l'arme atomique pour se défendre contre les Etats-Unis, ajoutent les analystes.
Pyongyang évoque régulièrement le sort réservé à Saddam Hussein en Irak, comme lui compris dans "l'axe du mal" de George W. Bush, ainsi qu'au Libyen Mouamar Kadhafi, qui avait renoncé volontairement à son programme nucléaire, pour étayer sa position.
L'Irak avait été envahi par une coalition emmenée par les Etats-Unis puis Saddam avait été pendu. Kadhafi avait été renversé et puis tué dans un soulèvement soutenu par l'Otan.
"Du point de vue nord-coréen, Washington peut toujours lancer une frappe si quelque chose lui déplaît", souligne Koh Yu-hwan, professeur d'études nord-coréennes à l'Université Dongguk. "Raison de plus pour que le Nord s'oppose à la +dénucléarisation d'abord+".
Au lendemain des frappes américaines, françaises et britanniques contre des sites présumés d'armes chimiques en Syrie, la Corée du Nord, son alliée de longue date, a organisé dans la rue des spectacles de danse pour célébrer l'anniversaire de son fondateur Kim Il Sung.
Les médias officiels se sont abstenus de tout commentaire jusqu'à mardi, trois jours après l'événement. Dans un entrefilet en dernière page, le journal Rodong Sinmun a reproché à Washington de s'être servi de "l'antiterrorisme comme excuse" pour cette opération.
Cette réaction du bout des lèvres tranche singulièrement avec la rhétorique utilisée un an plus tôt après une frappe américaine en Syrie ordonnée par le président Donald Trump. Le Nord avait alors condamné un "acte d'agression intolérable" qui prouve "plus d'un million de fois" le bien-fondé de son programme nucléaire.
A l'époque, les tensions étaient à des sommets après une série de tirs de missiles nord-coréens. L'opération avait été largement perçue comme un avertissement à Pyongyang.
Mais aujourd'hui, le pays reclus est en pleine offensive de charme et cherche à éviter la controverse dans un contexte de rapprochement dans la péninsule, expliquent des spécialistes de la région.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un se réunira en sommet avec le président sud-coréen Moon Jae-in la semaine prochaine, avant des entretiens avec M. Trump.
Depuis plus d'un mois, l'agence officielle KCNA ne mentionne quasiment plus les capacités nucléaires du pays. Contrairement à l'ordinaire, le Nord n'a pas descendu au lance-flammes les exercices militaires annuels entre Séoul et Washington.
Les journalistes étrangers en visite au Nord sont empêchés d'évoquer le sujet des relations entre Pyongyang, les Etats-Unis et le Sud, de même que des programmes militaires nord-coréens, normalement source de fierté nationale et donc peu polémiques.
- "Concessions" -
"Le Nord ne voudra pas pour l'instant faire de déclaration qui provoque les Etats-Unis", commente Kim Hyun-wook, professeur à l'Académie diplomatique nationale de Corée au Sud.
Pyongyang "veut rendre plus difficile pour les Etats-Unis de renoncer au dialogue et renouer avec leur ligne dure de sanctions et d'options militaires", ajoute-t-il. Une querelle diplomatique sur la Syrie pourrait compliquer les discussions pour fixer le lieu, la date et le menu d'un sommet.
D'après Andrei Lankov, du Korea Risk Group, il faut aussi prendre en compte l'opinion publique nord-coréenne.
"Pyongyang va faire des concessions aux Etats-Unis dans un avenir proche", dit-il à l'AFP. "Il sera plus difficile de justifier ces concessions si on rappelle constamment aux Nord-Coréens le caractère maléfique des impérialistes américains".
Les relations entre Pyongyang et Damas sont anciennes. Les deux pays ostracisés par les Occidentaux sur la scène diplomatique se soutiennent mutuellement.
Le Parti des travailleurs au pouvoir en Corée du Nord a adressé récemment à son homologue en Syrie un message de félicitations, se déclarant "très heureux" que sous le règne de Bachar al-Assad, "l'armée et le peuple syriens soient parvenus à de grandes réussites dans le combat pour protéger la dignité et l'intégrité territoriale du pays".
Le président syrien fut pour sa part l'un des deux seuls chefs d'Etat étrangers à envoyer des fleurs au festival Kimilsungia actuellement en cours à Pyongyang dans le cadre des célébrations autour de l'anniversaire de la naissance de Kim Il Sung.
- Orchidées mauves -
D'après une plaque apposée dans le hall des expositions, le dirigeant syrien a offert quatre exemplaires de cette orchidée mauve quand le dirigeant laotien Bounnhang Vorachith n'en présentait qu'un seul.
La Syrie comme le Nord sont tout deux accusés par l'Occident d'utiliser des armes chimiques. Dans le cas de Pyongyang, il s'agit de l'assassinat de Kim Jong Nam, le demi-frère de Kim Jong Un, en Malaisie en 2017.
Les deux pays coopèrent en matière militaire. Des spécialistes de l'ONU ont retrouvé des éléments sur une contribution nord-coréenne au développement du programme syrien d'armements chimiques.
Les dernières frappes occidentales ne manqueront pas de conforter le Nord dans l'idée qu'il a besoin de l'arme atomique pour se défendre contre les Etats-Unis, ajoutent les analystes.
Pyongyang évoque régulièrement le sort réservé à Saddam Hussein en Irak, comme lui compris dans "l'axe du mal" de George W. Bush, ainsi qu'au Libyen Mouamar Kadhafi, qui avait renoncé volontairement à son programme nucléaire, pour étayer sa position.
L'Irak avait été envahi par une coalition emmenée par les Etats-Unis puis Saddam avait été pendu. Kadhafi avait été renversé et puis tué dans un soulèvement soutenu par l'Otan.
"Du point de vue nord-coréen, Washington peut toujours lancer une frappe si quelque chose lui déplaît", souligne Koh Yu-hwan, professeur d'études nord-coréennes à l'Université Dongguk. "Raison de plus pour que le Nord s'oppose à la +dénucléarisation d'abord+".
Caduce62- Messages : 15213
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Re: En Corée du Nord
Qui aurait cru ça il y a 6 mois?
Tout est possible, même l'improbable.
On ne sait pas ce que ça va donner à terme, mais espérons que ça donne des idées à d'autres. On peut toujours rêver.
lemonline- Messages : 873
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Re: En Corée du Nord
Oui C'est spectaculaire.
Mais prudence tout de même. Il y a déjà eu des espoirs déçus dans le passé récent.
Les nord coréens ont souvent chauffé le chaud et le froid dans le seul but de gagner du temps.
Mais prudence tout de même. Il y a déjà eu des espoirs déçus dans le passé récent.
Les nord coréens ont souvent chauffé le chaud et le froid dans le seul but de gagner du temps.
travellergillou76- Messages : 2191
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: En Corée du Nord
Lol ????
Et si finalement et tout simplement en faisant les essais il se serait rendu compte des enjeux et des énormes dégâts que cela aurait pu engendrer ?
Oui je sais je rêve, il doit y avoir du business en dessus...
Et si finalement et tout simplement en faisant les essais il se serait rendu compte des enjeux et des énormes dégâts que cela aurait pu engendrer ?
Oui je sais je rêve, il doit y avoir du business en dessus...
Invité- Invité
Re: En Corée du Nord
En Corée du Nord, le site des tests nucléaires s’est effondré
COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
Publié le 26/04/2018 - 14:37
La montagne qui abritait le site des essais nucléaires nord-coréens s’est effondrée, et c’est la raison pour laquelle Kim Jong-un a annoncé (le 21 avril) la suspension des essais, affirme le South China Morning Post, sur la foi d’analyses scientifiques chinoises. L’effondrement met les pays voisins à la merci d’une exposition aux rayonnements nucléaires, selon deux études chinoises.
Cinq des six derniers essais nucléaires ont été pratiqués dans les entrailles du mont Mantap, sur le site de Punggye-ri, dans le nord-ouest de la Corée du Nord. L’effondrement s’est produit après l’explosion de la plus puissante ogive thermonucléaire testée par Pyongyang, le 3 septembre 2017, dans un tunnel creusé à 700 mètres environ du sommet de la montagne, selon Wen Lianxing, géologue de l’université des sciences et des technologies de Hefei, dans le centre-est de la Chine. Ces conclusions émanent de l’étude de données collectées auprès de 2 000 stations sismiques.
Une deuxième équipe, menée par Liu Junqing, de l’Agence sismique de la province du Jilin (dans le nord-est de la Chine, frontalière de la Corée du Nord), est parvenue à des conclusions similaires.
“Il est nécessaire de continuer à observer les possibles fuites de matériaux radioactifs qu’a entraîné l’effondrement”, selon une déclaration écrite de l’équipe de Wen. Les conclusions de ces chercheurs devraient faire l’objet d’une publication scientifique dans le journal Geophysical Research Letters en mai.
Ces résultats scientifiques confirment les informations déjà diffusées par le South China Morning Post selon lesquelles la Chine s’inquiétait des fuites radioactives dues au dernier test nord-coréen. Un chercheur de l’Académie des sciences de Pékin a estimé que ces deux études ajoutent des preuves au fait que le site de test nucléaire est détérioré et qu’il est impossible de le réparer.
COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
Publié le 26/04/2018 - 14:37
La montagne qui abritait le site des essais nucléaires nord-coréens s’est effondrée, et c’est la raison pour laquelle Kim Jong-un a annoncé (le 21 avril) la suspension des essais, affirme le South China Morning Post, sur la foi d’analyses scientifiques chinoises. L’effondrement met les pays voisins à la merci d’une exposition aux rayonnements nucléaires, selon deux études chinoises.
Cinq des six derniers essais nucléaires ont été pratiqués dans les entrailles du mont Mantap, sur le site de Punggye-ri, dans le nord-ouest de la Corée du Nord. L’effondrement s’est produit après l’explosion de la plus puissante ogive thermonucléaire testée par Pyongyang, le 3 septembre 2017, dans un tunnel creusé à 700 mètres environ du sommet de la montagne, selon Wen Lianxing, géologue de l’université des sciences et des technologies de Hefei, dans le centre-est de la Chine. Ces conclusions émanent de l’étude de données collectées auprès de 2 000 stations sismiques.
Une deuxième équipe, menée par Liu Junqing, de l’Agence sismique de la province du Jilin (dans le nord-est de la Chine, frontalière de la Corée du Nord), est parvenue à des conclusions similaires.
“Il est nécessaire de continuer à observer les possibles fuites de matériaux radioactifs qu’a entraîné l’effondrement”, selon une déclaration écrite de l’équipe de Wen. Les conclusions de ces chercheurs devraient faire l’objet d’une publication scientifique dans le journal Geophysical Research Letters en mai.
Ces résultats scientifiques confirment les informations déjà diffusées par le South China Morning Post selon lesquelles la Chine s’inquiétait des fuites radioactives dues au dernier test nord-coréen. Un chercheur de l’Académie des sciences de Pékin a estimé que ces deux études ajoutent des preuves au fait que le site de test nucléaire est détérioré et qu’il est impossible de le réparer.
Caduce62- Messages : 15213
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
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Re: En Corée du Nord
Ce qui explique (logiquement) le soudain rapprochement de la Corée du Nord avec le Sud . . .
Certains journaleux avaient évoqué cette possibilité.
Cela semble se confirmer.
Certains journaleux avaient évoqué cette possibilité.
Cela semble se confirmer.
Re: En Corée du Nord
La détente avec la Corée du Nord ? Oui, certainement. C'est une haine vigilante de tous les instants !
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: En Corée du Nord
Matt a écrit:Ce qui explique (logiquement) le soudain rapprochement de la Corée du Nord avec le Sud . . .
Certains journaleux avaient évoqué cette possibilité.
Cela semble se confirmer.
Hypothèse plausible.
Réparation d'un site nucléaire sous terrain irradié ? pas spécialiste mais je crois totalement impossible, il est déjà quasi impossible de réparer tchenobyl ou fukushyma au ras du sol alors en sous terrain. le seul avantage est la limitation des effets en surface.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: En Corée du Nord
C'est surtout le grand frère chinois qui a du sermonner le petit frère coréen en lui disant que de cesser les conneries, qu'il allait polluer son voisin chinois et qu'il serait temps de passer à autre chose et le petit Kim a du s'y résoudre
Caduce62- Messages : 15213
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
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Re: En Corée du Nord
Caduce62 a écrit:C'est surtout le grand frère chinois qui a du sermonner le petit frère coréen en lui disant que de cesser les conneries, qu'il allait polluer son voisin chinois et qu'il serait temps de passer à autre chose et le petit Kim a du s'y résoudre
Il doit y avoir de ça... Jusque récemment la Chine se refusait à appliquer les sanctions internationales mais maintenant qu'elle s'y met aussi Kim, s'aperçoit qu'il n'a qu'une alternative : ou cesser ses conneries ou crever économiquement à petit feu...
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
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Caduce62- Messages : 15213
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: En Corée du Nord
La caricature de Caduce prend tout son sens. C'est exactement ce qui se passe (après le "sommet" avec Trump):
Pyongyang poursuit son programme nucléaire et contourne les sanctions de l'ONU
La Corée du nord n'a pas mis fin à son programme nucléaire et a eu recours à des transbordements illégaux de produits pétroliers en mer, de bateau à bateau, pour contourner les sanctions des Nations unies, selon un rapport consulté vendredi par l'AFP.
Kim Jong-Un © REUTERS/Jonathan Ernst
Selon ce rapport d'experts envoyé au Conseil de sécurité, la Corée du Nord "n'a pas stoppé ses programmes nucléaire et balistique et a continué de défier les résolutions du Conseil de sécurité à travers une hausse massive des transferts illicites de produits pétroliers en mer en 2018".
Le panel d'experts de l'ONU a également pointé des violations d'une interdiction d'exportation du charbon, du fer et d'autres marchandises nord-coréennes qui ont rapporté plusieurs millions de dollars au régime de Kim Jong Un.
Ces violations ont rendu le dernier train de sanctions adopté l'an dernier "sans effet" en bafouant les restrictions imposées par l'ONU, ajoute le texte.
Pyongyang a en outre "tenté de fournir du petit armement et des armes légères ainsi que d'autres équipements militaires" à la Libye, au Yémen et au Soudan. Le rapport identifie un trafiquant d'armes syrien, Hussein Al-Ali, qui a fourni "un éventail d'armes conventionnelles, et dans certains cas des missiles balistiques, à des groupes armés au Yémen et en Libye".
Les armements étaient fabriqués en Corée du nord, précise le rapport.
Grâce à la médiation de Hussein Al-Ali, un "protocole de coopération" entre le rebelles Houthis et la Corée du nord a été négocié en 2016 à Damas, qui a permis la fourniture d'"une grande variété d'équipements militaires".
La Corée du nord a continué de percevoir des revenus de ses exportations illicites, notamment de fer et d'acier à la Chine, à l'Inde et d'autres pays, qui lui a rapporté près de 14 millions de dollars d'octobre à mars dernier.
"Les sanctions financières restent parmi les plus faiblement appliquées et les plus activement contournées par le régime", indique encore le rapport.
Les diplomates nord-coréens ont joué un rôle essentiel dans ce processus, en ouvrant de multiples comptes bancaires à l'étranger.
En dépit d'une interdiction des coentreprises avec la Corée du nord, le rapport dévoile l'existence de plus 200 de celles-ci, beaucoup d'entre elles avec la Russie.
Le panel d'experts est chargé du suivi de l'application des sanctions adoptées après le sixième test nucléaire et balistique de Pyongyang.
Washington a demandé le mois dernier l'arrêt complet des fournitures de produits pétroliers à la Corée du nord. Mais, selon le rapport, Pyongyang s'est procuré plus de 500.000 barils au cours des cinq premiers mois de l'année.
Pyongyang poursuit son programme nucléaire et contourne les sanctions de l'ONU
La Corée du nord n'a pas mis fin à son programme nucléaire et a eu recours à des transbordements illégaux de produits pétroliers en mer, de bateau à bateau, pour contourner les sanctions des Nations unies, selon un rapport consulté vendredi par l'AFP.
Kim Jong-Un © REUTERS/Jonathan Ernst
Selon ce rapport d'experts envoyé au Conseil de sécurité, la Corée du Nord "n'a pas stoppé ses programmes nucléaire et balistique et a continué de défier les résolutions du Conseil de sécurité à travers une hausse massive des transferts illicites de produits pétroliers en mer en 2018".
Le panel d'experts de l'ONU a également pointé des violations d'une interdiction d'exportation du charbon, du fer et d'autres marchandises nord-coréennes qui ont rapporté plusieurs millions de dollars au régime de Kim Jong Un.
Ces violations ont rendu le dernier train de sanctions adopté l'an dernier "sans effet" en bafouant les restrictions imposées par l'ONU, ajoute le texte.
Pyongyang a en outre "tenté de fournir du petit armement et des armes légères ainsi que d'autres équipements militaires" à la Libye, au Yémen et au Soudan. Le rapport identifie un trafiquant d'armes syrien, Hussein Al-Ali, qui a fourni "un éventail d'armes conventionnelles, et dans certains cas des missiles balistiques, à des groupes armés au Yémen et en Libye".
Les armements étaient fabriqués en Corée du nord, précise le rapport.
Grâce à la médiation de Hussein Al-Ali, un "protocole de coopération" entre le rebelles Houthis et la Corée du nord a été négocié en 2016 à Damas, qui a permis la fourniture d'"une grande variété d'équipements militaires".
La Corée du nord a continué de percevoir des revenus de ses exportations illicites, notamment de fer et d'acier à la Chine, à l'Inde et d'autres pays, qui lui a rapporté près de 14 millions de dollars d'octobre à mars dernier.
"Les sanctions financières restent parmi les plus faiblement appliquées et les plus activement contournées par le régime", indique encore le rapport.
Les diplomates nord-coréens ont joué un rôle essentiel dans ce processus, en ouvrant de multiples comptes bancaires à l'étranger.
En dépit d'une interdiction des coentreprises avec la Corée du nord, le rapport dévoile l'existence de plus 200 de celles-ci, beaucoup d'entre elles avec la Russie.
Le panel d'experts est chargé du suivi de l'application des sanctions adoptées après le sixième test nucléaire et balistique de Pyongyang.
Washington a demandé le mois dernier l'arrêt complet des fournitures de produits pétroliers à la Corée du nord. Mais, selon le rapport, Pyongyang s'est procuré plus de 500.000 barils au cours des cinq premiers mois de l'année.
Caduce62- Messages : 15213
Date d'inscription : 05/01/2010
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Caduce62- Messages : 15213
Date d'inscription : 05/01/2010
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Gilles aime ce message
Re: En Corée du Nord
Le renseignement américain indique ce mardi que la Corée du Nord fournit des armes à la Russie.
D'après les informations révélées par le "New York Times", des millions de roquettes et d'obus d'artillerie seraient ainsi achetés par Moscou à Pyongyang.
La Corée du Nord fournit-elle l'armée russe dans sa guerre contre l'Ukraine ? C'est ce que croit savoir le renseignement américain, qui indique ce mardi que Moscou commerce avec Pyongyang pour renflouer ses stocks de munitions. Selon les services de renseignements d'outre-Atlantique, dont les informations ont été relayées par le New York Times, "l'armée russe continue de souffrir de graves pénuries d'approvisionnement en Ukraine, en partie à cause des sanctions". Elle s'est donc tournée vers la Corée du Nord pour acheter des millions de roquettes et d'obus d'artillerie.
"Le Kremlin devrait s'alarmer de devoir acheter quoi que ce soit à la Corée du Nord", commente Mason Clark, membre de l'Institut pour l'étude de la guerre, dans les colonnes du quotidien américain. "La seule raison pour laquelle le Kremlin devrait avoir à acheter des obus d'artillerie ou des roquettes à la Corée du Nord est que Poutine n'a pas voulu ou n'a pas pu mobiliser l'économie russe pour la guerre", estime de son côté l'expert militaire Frederick W. Kagan. D'après les renseignements américains, d'autres transactions de matériel militaire pourraient prochainement être effectuées entre les deux pays.
Depuis l'entame du conflit en Ukraine, Pyongyang reste un fidèle allié de Moscou. Au début de l'invasion, la Corée du Nord avait accusé la politique américaine d'être "la cause profonde de la crise ukrainienne". Depuis, le pays d'Asie de l'Est est devenu l'un des rares à reconnaître officiellement les deux régions séparatistes pro-russes autoproclamées, Lougansk et Donetsk, dans l'est de l'Ukraine.
D'après les informations révélées par le "New York Times", des millions de roquettes et d'obus d'artillerie seraient ainsi achetés par Moscou à Pyongyang.
La Corée du Nord fournit-elle l'armée russe dans sa guerre contre l'Ukraine ? C'est ce que croit savoir le renseignement américain, qui indique ce mardi que Moscou commerce avec Pyongyang pour renflouer ses stocks de munitions. Selon les services de renseignements d'outre-Atlantique, dont les informations ont été relayées par le New York Times, "l'armée russe continue de souffrir de graves pénuries d'approvisionnement en Ukraine, en partie à cause des sanctions". Elle s'est donc tournée vers la Corée du Nord pour acheter des millions de roquettes et d'obus d'artillerie.
"Le Kremlin devrait s'alarmer de devoir acheter quoi que ce soit à la Corée du Nord", commente Mason Clark, membre de l'Institut pour l'étude de la guerre, dans les colonnes du quotidien américain. "La seule raison pour laquelle le Kremlin devrait avoir à acheter des obus d'artillerie ou des roquettes à la Corée du Nord est que Poutine n'a pas voulu ou n'a pas pu mobiliser l'économie russe pour la guerre", estime de son côté l'expert militaire Frederick W. Kagan. D'après les renseignements américains, d'autres transactions de matériel militaire pourraient prochainement être effectuées entre les deux pays.
Depuis l'entame du conflit en Ukraine, Pyongyang reste un fidèle allié de Moscou. Au début de l'invasion, la Corée du Nord avait accusé la politique américaine d'être "la cause profonde de la crise ukrainienne". Depuis, le pays d'Asie de l'Est est devenu l'un des rares à reconnaître officiellement les deux régions séparatistes pro-russes autoproclamées, Lougansk et Donetsk, dans l'est de l'Ukraine.
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