En Corée du Nord
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Re: En Corée du Nord
Poutine remercie la Corée du Nord pour son "ferme soutien" à la Russie en Ukraine, incidents à la frontière
Le président russe Vladimir Poutine s'est félicité mardi du "ferme soutien" apporté par la Corée du Nord à l'opération militaire russe en Ukraine, peu avant son arrivée mercredi à Pyongyang pour une visite exceptionnelle, précédée d'incidents à la frontière intercoréenne.
M. Poutine est arrivé à Pyongyang, capitale de la Corée du Nord, pour une visite d'Etat à l'issue de laquelle un accord de partenariat stratégique pourrait être signé entre ces deux pays dont l'Occident perçoit l'alliance comme une menace.
"Vladimir Poutine a atterri dans la capitale de la Corée du Nord, Pyongyang", a indiqué la présidence russe dans un message sur Telegram. La précédente visite officielle de M. Poutine dans ce pays remonte à l'an 2000.
D'immenses banderoles souhaitant "ardemment la bienvenue au président Poutine" et représentant son visage souriant l'attendaient, accrochées aux lampadaires de Pyongyang aux côtés de drapeaux russes, comme l'ont montré des images diffusées par les médias d'Etat russes.
Moscou et Pyongyang sont alliés depuis la fin de la guerre de Corée (1950-1953), mais se sont rapprochés depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022.
"La Russie a soutenu (la Corée du Nord) et son peuple héroïque dans leur lutte pour défendre leur droit à choisir la voie de l'indépendance, de l'originalité et du développement par eux-mêmes dans la confrontation avec l'ennemi rusé, dangereux et agressif (...) et elle les soutiendra indéfectiblement à l'avenir", a écrit M. Poutine dans une tribune publiée par le quotidien officiel nord-coréen Rodong Sinmun et l'agence KCNA.
Il a également affirmé que Pyongyang "soutient fermement" l'offensive militaire russe en Ukraine et l'en a remercié.
Américains et Européens s'inquiètent depuis des mois du rapprochement accéléré entre Moscou et Pyongyang, accusant les Nord-Coréens de livrer des munitions à la Russie pour son assaut contre l'Ukraine en échange d'une assistance technologique, diplomatique et alimentaire.
Le Kremlin a publié mardi un document confirmant que la Russie envisageait de signer un traité de "partenariat stratégique" avec la Corée du Nord.
Cette visite "montre à quel point le président Poutine et Moscou sont désormais dépendants des pays autoritaires du monde entier. Leurs amis les plus proches et les plus grands soutiens de l'effort de guerre russe - la guerre d'agression - sont la Corée du Nord, l'Iran et la Chine", a commenté lundi le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg depuis Washington, soulignant que la Russie, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, désormais "viole les sanctions" imposées à la Corée du Nord.
- Partenariat stratégique -
"Ce qui nous préoccupe, c'est l'approfondissement de la relation entre ces deux pays, pas seulement à cause de l'impact que cela aura sur le peuple ukrainien, car nous savons que des missiles balistiques nord-coréens sont toujours utilisés pour frapper des cibles ukrainiennes, mais aussi parce qu'il pourrait y avoir une certaine réciprocité qui pourrait affecter la sécurité de la péninsule coréenne", a déclaré quant à lui le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby.
Le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov, a déclaré aux médias russes que "des documents importants, très significatifs" seront signés, évoquant "la conclusion possible d'un accord de partenariat stratégique global".
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba a exhorté la communauté internationale à contrer "l'amitié virile" entre Vladimir Poutine et Kim Jong Un en augmentant les livraisons d'armes à Kiev.
- "Frères d'armes" -
Ce voyage en Corée du Nord a lieu neuf mois après que M. Poutine a accueilli Kim Jong Un dans l'Extrême-Orient russe, une visite au cours de laquelle les deux hommes s'étaient mutuellement couverts d'éloges mais sans conclure, officiellement du moins, d'accords.
Selon les Occidentaux, Pyongyang a puisé dans ses vastes stocks de munitions pour ravitailler massivement la Russie, et le Pentagone a accusé la semaine dernière Moscou d'utiliser des missiles balistiques nord-coréens en Ukraine.
En échange, selon Washington et Séoul, la Russie a fourni à la Corée du Nord son expertise pour son programme de satellites et a envoyé de l'aide pour faire face aux pénuries alimentaires du pays.
En mars, la Russie avait utilisé son veto au Conseil de sécurité de l'ONU pour mettre fin à la surveillance des violations des sanctions internationales visant la Corée du Nord, un cadeau majeur à Pyongyang.
Quelques heures avant l'arrivée prévue de M. Poutine à Pyongyang, des incidents ont éclaté à la frontière intercoréenne. Selon l'état-major sud-coréen, "plusieurs dizaines de soldats nord-coréens ont franchi la ligne de démarcation militaire", avant de battre en retraite sous les tirs de sommation du Sud.
Il s'agit de la deuxième incursion de ce type en moins de deux semaines.
Par ailleurs, toujours selon l'état-major sud-coréen, plusieurs soldats du Nord ont été blessés par l'explosion de mines qu'ils étaient en train de poser le long de la frontière.
- Surveiller de près -
La Corée du Sud a dit jeudi "surveiller de près les préparatifs" de la visite de Vladimir Poutine.
Séoul a fourni une importante aide militaire à l'Ukraine, où le président sud-coréen Yoon Suk Yeol s'est rendu le mois dernier, et prend part aux sanctions occidentales contre Moscou.
Il s'agit seulement de la deuxième visite en Corée du Nord du dirigeant russe, qui s'y est rendu pour la dernière fois il y a près d'un quart de siècle, peu après son accession au pouvoir, pour rencontrer le père de Kim Jong Un, Kim Jong Il.
Le président russe Vladimir Poutine s'est félicité mardi du "ferme soutien" apporté par la Corée du Nord à l'opération militaire russe en Ukraine, peu avant son arrivée mercredi à Pyongyang pour une visite exceptionnelle, précédée d'incidents à la frontière intercoréenne.
M. Poutine est arrivé à Pyongyang, capitale de la Corée du Nord, pour une visite d'Etat à l'issue de laquelle un accord de partenariat stratégique pourrait être signé entre ces deux pays dont l'Occident perçoit l'alliance comme une menace.
"Vladimir Poutine a atterri dans la capitale de la Corée du Nord, Pyongyang", a indiqué la présidence russe dans un message sur Telegram. La précédente visite officielle de M. Poutine dans ce pays remonte à l'an 2000.
D'immenses banderoles souhaitant "ardemment la bienvenue au président Poutine" et représentant son visage souriant l'attendaient, accrochées aux lampadaires de Pyongyang aux côtés de drapeaux russes, comme l'ont montré des images diffusées par les médias d'Etat russes.
Moscou et Pyongyang sont alliés depuis la fin de la guerre de Corée (1950-1953), mais se sont rapprochés depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022.
"La Russie a soutenu (la Corée du Nord) et son peuple héroïque dans leur lutte pour défendre leur droit à choisir la voie de l'indépendance, de l'originalité et du développement par eux-mêmes dans la confrontation avec l'ennemi rusé, dangereux et agressif (...) et elle les soutiendra indéfectiblement à l'avenir", a écrit M. Poutine dans une tribune publiée par le quotidien officiel nord-coréen Rodong Sinmun et l'agence KCNA.
Il a également affirmé que Pyongyang "soutient fermement" l'offensive militaire russe en Ukraine et l'en a remercié.
Américains et Européens s'inquiètent depuis des mois du rapprochement accéléré entre Moscou et Pyongyang, accusant les Nord-Coréens de livrer des munitions à la Russie pour son assaut contre l'Ukraine en échange d'une assistance technologique, diplomatique et alimentaire.
Le Kremlin a publié mardi un document confirmant que la Russie envisageait de signer un traité de "partenariat stratégique" avec la Corée du Nord.
Cette visite "montre à quel point le président Poutine et Moscou sont désormais dépendants des pays autoritaires du monde entier. Leurs amis les plus proches et les plus grands soutiens de l'effort de guerre russe - la guerre d'agression - sont la Corée du Nord, l'Iran et la Chine", a commenté lundi le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg depuis Washington, soulignant que la Russie, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, désormais "viole les sanctions" imposées à la Corée du Nord.
- Partenariat stratégique -
"Ce qui nous préoccupe, c'est l'approfondissement de la relation entre ces deux pays, pas seulement à cause de l'impact que cela aura sur le peuple ukrainien, car nous savons que des missiles balistiques nord-coréens sont toujours utilisés pour frapper des cibles ukrainiennes, mais aussi parce qu'il pourrait y avoir une certaine réciprocité qui pourrait affecter la sécurité de la péninsule coréenne", a déclaré quant à lui le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby.
Le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov, a déclaré aux médias russes que "des documents importants, très significatifs" seront signés, évoquant "la conclusion possible d'un accord de partenariat stratégique global".
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba a exhorté la communauté internationale à contrer "l'amitié virile" entre Vladimir Poutine et Kim Jong Un en augmentant les livraisons d'armes à Kiev.
- "Frères d'armes" -
Ce voyage en Corée du Nord a lieu neuf mois après que M. Poutine a accueilli Kim Jong Un dans l'Extrême-Orient russe, une visite au cours de laquelle les deux hommes s'étaient mutuellement couverts d'éloges mais sans conclure, officiellement du moins, d'accords.
Selon les Occidentaux, Pyongyang a puisé dans ses vastes stocks de munitions pour ravitailler massivement la Russie, et le Pentagone a accusé la semaine dernière Moscou d'utiliser des missiles balistiques nord-coréens en Ukraine.
En échange, selon Washington et Séoul, la Russie a fourni à la Corée du Nord son expertise pour son programme de satellites et a envoyé de l'aide pour faire face aux pénuries alimentaires du pays.
En mars, la Russie avait utilisé son veto au Conseil de sécurité de l'ONU pour mettre fin à la surveillance des violations des sanctions internationales visant la Corée du Nord, un cadeau majeur à Pyongyang.
Quelques heures avant l'arrivée prévue de M. Poutine à Pyongyang, des incidents ont éclaté à la frontière intercoréenne. Selon l'état-major sud-coréen, "plusieurs dizaines de soldats nord-coréens ont franchi la ligne de démarcation militaire", avant de battre en retraite sous les tirs de sommation du Sud.
Il s'agit de la deuxième incursion de ce type en moins de deux semaines.
Par ailleurs, toujours selon l'état-major sud-coréen, plusieurs soldats du Nord ont été blessés par l'explosion de mines qu'ils étaient en train de poser le long de la frontière.
- Surveiller de près -
La Corée du Sud a dit jeudi "surveiller de près les préparatifs" de la visite de Vladimir Poutine.
Séoul a fourni une importante aide militaire à l'Ukraine, où le président sud-coréen Yoon Suk Yeol s'est rendu le mois dernier, et prend part aux sanctions occidentales contre Moscou.
Il s'agit seulement de la deuxième visite en Corée du Nord du dirigeant russe, qui s'y est rendu pour la dernière fois il y a près d'un quart de siècle, peu après son accession au pouvoir, pour rencontrer le père de Kim Jong Un, Kim Jong Il.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: En Corée du Nord
^Caduce62 a écrit:
Pourries ! à l'image du "Dirigeant Suprême" !
Krispoluk- Messages : 9851
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Re: En Corée du Nord
Caduce62 a écrit:Poutine remercie la Corée du Nord pour son "ferme soutien" à la Russie en Ukraine, incidents à la frontière
Le président russe Vladimir Poutine s'est félicité mardi du "ferme soutien" apporté par la Corée du Nord à l'opération militaire russe en Ukraine, peu avant son arrivée mercredi à Pyongyang pour une visite exceptionnelle, précédée d'incidents à la frontière intercoréenne.
M. Poutine est arrivé à Pyongyang, capitale de la Corée du Nord, pour une visite d'Etat à l'issue de laquelle un accord de partenariat stratégique pourrait être signé entre ces deux pays dont l'Occident perçoit l'alliance comme une menace.
"Vladimir Poutine a atterri dans la capitale de la Corée du Nord, Pyongyang", a indiqué la présidence russe dans un message sur Telegram. La précédente visite officielle de M. Poutine dans ce pays remonte à l'an 2000.
D'immenses banderoles souhaitant "ardemment la bienvenue au président Poutine" et représentant son visage souriant l'attendaient, accrochées aux lampadaires de Pyongyang aux côtés de drapeaux russes, comme l'ont montré des images diffusées par les médias d'Etat russes.
Moscou et Pyongyang sont alliés depuis la fin de la guerre de Corée (1950-1953), mais se sont rapprochés depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022.
"La Russie a soutenu (la Corée du Nord) et son peuple héroïque dans leur lutte pour défendre leur droit à choisir la voie de l'indépendance, de l'originalité et du développement par eux-mêmes dans la confrontation avec l'ennemi rusé, dangereux et agressif (...) et elle les soutiendra indéfectiblement à l'avenir", a écrit M. Poutine dans une tribune publiée par le quotidien officiel nord-coréen Rodong Sinmun et l'agence KCNA.
Il a également affirmé que Pyongyang "soutient fermement" l'offensive militaire russe en Ukraine et l'en a remercié.
Américains et Européens s'inquiètent depuis des mois du rapprochement accéléré entre Moscou et Pyongyang, accusant les Nord-Coréens de livrer des munitions à la Russie pour son assaut contre l'Ukraine en échange d'une assistance technologique, diplomatique et alimentaire.
Le Kremlin a publié mardi un document confirmant que la Russie envisageait de signer un traité de "partenariat stratégique" avec la Corée du Nord.
Cette visite "montre à quel point le président Poutine et Moscou sont désormais dépendants des pays autoritaires du monde entier. Leurs amis les plus proches et les plus grands soutiens de l'effort de guerre russe - la guerre d'agression - sont la Corée du Nord, l'Iran et la Chine", a commenté lundi le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg depuis Washington, soulignant que la Russie, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, désormais "viole les sanctions" imposées à la Corée du Nord.
- Partenariat stratégique -
"Ce qui nous préoccupe, c'est l'approfondissement de la relation entre ces deux pays, pas seulement à cause de l'impact que cela aura sur le peuple ukrainien, car nous savons que des missiles balistiques nord-coréens sont toujours utilisés pour frapper des cibles ukrainiennes, mais aussi parce qu'il pourrait y avoir une certaine réciprocité qui pourrait affecter la sécurité de la péninsule coréenne", a déclaré quant à lui le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby.
Le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov, a déclaré aux médias russes que "des documents importants, très significatifs" seront signés, évoquant "la conclusion possible d'un accord de partenariat stratégique global".
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba a exhorté la communauté internationale à contrer "l'amitié virile" entre Vladimir Poutine et Kim Jong Un en augmentant les livraisons d'armes à Kiev.
- "Frères d'armes" -
Ce voyage en Corée du Nord a lieu neuf mois après que M. Poutine a accueilli Kim Jong Un dans l'Extrême-Orient russe, une visite au cours de laquelle les deux hommes s'étaient mutuellement couverts d'éloges mais sans conclure, officiellement du moins, d'accords.
Selon les Occidentaux, Pyongyang a puisé dans ses vastes stocks de munitions pour ravitailler massivement la Russie, et le Pentagone a accusé la semaine dernière Moscou d'utiliser des missiles balistiques nord-coréens en Ukraine.
En échange, selon Washington et Séoul, la Russie a fourni à la Corée du Nord son expertise pour son programme de satellites et a envoyé de l'aide pour faire face aux pénuries alimentaires du pays.
En mars, la Russie avait utilisé son veto au Conseil de sécurité de l'ONU pour mettre fin à la surveillance des violations des sanctions internationales visant la Corée du Nord, un cadeau majeur à Pyongyang.
Quelques heures avant l'arrivée prévue de M. Poutine à Pyongyang, des incidents ont éclaté à la frontière intercoréenne. Selon l'état-major sud-coréen, "plusieurs dizaines de soldats nord-coréens ont franchi la ligne de démarcation militaire", avant de battre en retraite sous les tirs de sommation du Sud.
Il s'agit de la deuxième incursion de ce type en moins de deux semaines.
Par ailleurs, toujours selon l'état-major sud-coréen, plusieurs soldats du Nord ont été blessés par l'explosion de mines qu'ils étaient en train de poser le long de la frontière.
- Surveiller de près -
La Corée du Sud a dit jeudi "surveiller de près les préparatifs" de la visite de Vladimir Poutine.
Séoul a fourni une importante aide militaire à l'Ukraine, où le président sud-coréen Yoon Suk Yeol s'est rendu le mois dernier, et prend part aux sanctions occidentales contre Moscou.
Il s'agit seulement de la deuxième visite en Corée du Nord du dirigeant russe, qui s'y est rendu pour la dernière fois il y a près d'un quart de siècle, peu après son accession au pouvoir, pour rencontrer le père de Kim Jong Un, Kim Jong Il.
L'alliance d'un canard boiteux et d'un manchot unijambiste n'a jamais créé une force politique capable de modifier la face du monde ! Maintenant, ils sont tous les deux possesseurs de l'arme nucléaire mais si cette "dissuasion suprême" fonctionne aussi bien que leurs systèmes économico-politiques respectifs, on n'a pas trop de mouron à se faire à l'avenir !
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Re: En Corée du Nord
la Corée du Nord va envoyer des milliers de soldats sur le front de Donetsk
La Corée du Nord va envoyer quatre brigades du génie dans la région de Donestk, en Ukraine, officiellement pour aider à la reconstruction.
Par Félix Pennel
Publié:1 Juillet 2024 à 15h57
La ligne rouge de la Russie est connue : si l’OTAN envoie des troupes en Ukraine, l’alliance sera considérée comme cobelligérante et ses soldats pourront être visés. Mais qu’en est-il des lignes rouges de l’OTAN ? La question mérite plus que jamais d’être posée, alors que des informations étonnantes arrivent de la péninsule coréenne. Selon des médias sud-coréens, la Corée du Nord a décidé d’envoyer des milliers de soldats sur le front ukrainien, en soutien de la Russie.
« Les soldats nord-coréens en service actif devraient être déployés en juillet dans la zone occupée de Donetsk, le plus grand champ de bataille de la guerre en Ukraine », révèle la chaîne TV Chosun, qui précise que ces soldats appartiennent au corps du génie et auraient l’intention de soutenir le projet de reconstruction de la région.
Entre 10 000 et 12 000 soldats
Une information aussi relayée par des médias américains qui évoquent une décision de la Commission militaire centrale de la Corée du Nord d’envoyer l’unité du génie de l’armée nord-coréenne à Donetsk. Le nombre précis de soldats envoyés en Ukraine n’est pas connu précisément mais le nombre de quatre brigades circule, soit entre 10 000 et 12 000 Nord-Coréens.
« La Corée du Nord devrait envoyer une importante force d’ingénierie à Donetsk dès juillet. Le but est de reconstruire la ville détruite par la bataille », indique à nos confrères de TV Chosun un responsable gouvernemental sud-coréen. Ces soldats nord-coréens du génie gagneront « un revenu d’environ 800 dollars par mois ». « Du point de vue de la Corée du Nord, c’est aussi un moyen de gagner des devises étrangères », ajoute ce responsable anonyme.
Le Pentagone « surveille » la situation
Cette intervention nord-coréenne en Ukraine ne devrait donc pas se concrétiser par des combats avec les Ukrainiens. Rustem Klupov, expert militaire russe, a ainsi déclaré que « les différences en matière de langue, d’armes, de systèmes de soutien et de formation militaire sont trop grandes pour que la Corée du Nord envoie immédiatement des troupes sur le front ukrainien. (…) Il n’est pas encore possible pour la Corée du Nord d’envoyer des troupes. » Plusieurs observateurs estiment que ces renforts nord-coréens permettront à la Russie de rediriger une partie de son armée sur le front, où elle subit des pertes terribles depuis mai. Il est fort probable que ces troupes nord-coréennes soient visées par l’armée ukrainienne.
La seule présence de l’armée nord-coréenne en Ukraine serait tout de même déjà stupéfiante. Interrogé le 25 juin en conférence de presse, le porte-parole du Pentagone, le major-général Pat Ryder a estimé qu’il s’agissait « certainement de quelque chose à surveiller ». « Je pense que si j’étais responsable du personnel militaire nord-coréen, je remettrais en question mes choix d’envoyer mes forces servir de chair à canon dans une guerre illégale contre l’Ukraine. Et nous avons vu le type de pertes subies par les forces russes, a-t-il ajouté. C’est quelque chose que nous garderons à l’œil. »
La Corée du Nord va envoyer quatre brigades du génie dans la région de Donestk, en Ukraine, officiellement pour aider à la reconstruction.
Par Félix Pennel
Publié:1 Juillet 2024 à 15h57
La ligne rouge de la Russie est connue : si l’OTAN envoie des troupes en Ukraine, l’alliance sera considérée comme cobelligérante et ses soldats pourront être visés. Mais qu’en est-il des lignes rouges de l’OTAN ? La question mérite plus que jamais d’être posée, alors que des informations étonnantes arrivent de la péninsule coréenne. Selon des médias sud-coréens, la Corée du Nord a décidé d’envoyer des milliers de soldats sur le front ukrainien, en soutien de la Russie.
« Les soldats nord-coréens en service actif devraient être déployés en juillet dans la zone occupée de Donetsk, le plus grand champ de bataille de la guerre en Ukraine », révèle la chaîne TV Chosun, qui précise que ces soldats appartiennent au corps du génie et auraient l’intention de soutenir le projet de reconstruction de la région.
Entre 10 000 et 12 000 soldats
Une information aussi relayée par des médias américains qui évoquent une décision de la Commission militaire centrale de la Corée du Nord d’envoyer l’unité du génie de l’armée nord-coréenne à Donetsk. Le nombre précis de soldats envoyés en Ukraine n’est pas connu précisément mais le nombre de quatre brigades circule, soit entre 10 000 et 12 000 Nord-Coréens.
« La Corée du Nord devrait envoyer une importante force d’ingénierie à Donetsk dès juillet. Le but est de reconstruire la ville détruite par la bataille », indique à nos confrères de TV Chosun un responsable gouvernemental sud-coréen. Ces soldats nord-coréens du génie gagneront « un revenu d’environ 800 dollars par mois ». « Du point de vue de la Corée du Nord, c’est aussi un moyen de gagner des devises étrangères », ajoute ce responsable anonyme.
Le Pentagone « surveille » la situation
Cette intervention nord-coréenne en Ukraine ne devrait donc pas se concrétiser par des combats avec les Ukrainiens. Rustem Klupov, expert militaire russe, a ainsi déclaré que « les différences en matière de langue, d’armes, de systèmes de soutien et de formation militaire sont trop grandes pour que la Corée du Nord envoie immédiatement des troupes sur le front ukrainien. (…) Il n’est pas encore possible pour la Corée du Nord d’envoyer des troupes. » Plusieurs observateurs estiment que ces renforts nord-coréens permettront à la Russie de rediriger une partie de son armée sur le front, où elle subit des pertes terribles depuis mai. Il est fort probable que ces troupes nord-coréennes soient visées par l’armée ukrainienne.
La seule présence de l’armée nord-coréenne en Ukraine serait tout de même déjà stupéfiante. Interrogé le 25 juin en conférence de presse, le porte-parole du Pentagone, le major-général Pat Ryder a estimé qu’il s’agissait « certainement de quelque chose à surveiller ». « Je pense que si j’étais responsable du personnel militaire nord-coréen, je remettrais en question mes choix d’envoyer mes forces servir de chair à canon dans une guerre illégale contre l’Ukraine. Et nous avons vu le type de pertes subies par les forces russes, a-t-il ajouté. C’est quelque chose que nous garderons à l’œil. »
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Re: En Corée du Nord
J'ai vu aujourd'hui à la télé française une courte interview d'un général français (sur LFI, je crois ?) Un gars qui fait toujours des analyses "à côté de la plaque..." Il disait péremptoirement que si la Corée du Nord envoyait des troupes en Ukraine, c'était pour les aguerrir et pouvoir envahir ensuite la Corée du Sud...
Ridicule ! Les pauvres malheureux 10000, ou plus, troufions nord-coréens envoyés à l'abattoir en Ukraine vont se faire ratatiner sous les tirs précis de l'artillerie et des missiles ukrainiens avant d'avoir pu apprendre quoi que ce soit !
Kim jil ??? Agit comme tous les dictateurs et son maître russe : faire massacrer des cohortes de pauvres types pour maintenir son "prestige personnel" ??? ... Cela ne changera en rien la guerre en Ukraine, hormis des milliers de nouvelles tombes supplémentaires pour fertiliser le sol ukrainien !
Ridicule ! Les pauvres malheureux 10000, ou plus, troufions nord-coréens envoyés à l'abattoir en Ukraine vont se faire ratatiner sous les tirs précis de l'artillerie et des missiles ukrainiens avant d'avoir pu apprendre quoi que ce soit !
Kim jil ??? Agit comme tous les dictateurs et son maître russe : faire massacrer des cohortes de pauvres types pour maintenir son "prestige personnel" ??? ... Cela ne changera en rien la guerre en Ukraine, hormis des milliers de nouvelles tombes supplémentaires pour fertiliser le sol ukrainien !
Krispoluk- Messages : 9851
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Re: En Corée du Nord
Soldats nord-coréens en Ukraine : la goutte de trop pour la Corée du Sud, qui pourrait enfin armer Kiev
La Corée du Sud exige ce lundi le retrait des troupes de Corée du Nord envoyés en Russie avant de combattre en Ukraine. Une demande rejetée par le Kremlin et qui risque cette fois de convaincre Séoul d’armer l’Ukraine.
Par Félix Pennel
Publié:21 Octobre 2024 à 16h44
Voilà deux ans que la Corée du Sud envisage régulièrement d’aider militairement l’Ukraine. A chaque fois, l’idée est froidement accueillie par la Russie. « Cela détruirait notre relation », avait prévenu Vladimir Poutine en 2022. « Ce serait une grave erreur», avait-il répété en juin 2024. Entre temps, l’ex-président russe Dimitri Medvedev avait menacé d’envoyer des armes avancées à la Corée du Nord. Des menaces efficaces puisque depuis février 2022, la Corée du Sud n’a fourni qu’une aide humanitaire à l’Ukraine ou destinée à la reconstruction du pays après la guerre. Près de 400 millions de dollars en 2024. Mais pas d’armes.
La récente escalade initiée par Moscou pourrait donc avoir des conséquences encore difficiles à cerner. La semaine dernière, les services de renseignements sud-coréens ont révélé que 1 500 soldats des forces spéciales nord-coréennes se trouvent déjà en Russie pour s’acclimater et devraient bientôt se rendre sur le front ukrainien. D’ici la fin de l’année, ce sont environ 12 000 soldats nord-coréens qui seraient déployés.
Les « graves préoccupations » de Séoul
En échange de l’envoi de soldats pour aider la Russie en Ukraine, « Kim Jong Un vise à acquérir des technologies militaires, allant des satellites de surveillance aux sous-marins », souligne Cheong Seong-chang, directeur de la stratégie pour la péninsule coréenne à l’Institut Sejong. Les soldats nord-coréens qui combattront probablement bientôt sur le front ukrainien vont aussi gagner en expérience, les rendant plus efficaces. Cet accord représente donc à terme une menace pour la Corée du Sud, toujours officiellement en état de guerre avec le Nord.
La Corée du Sud a donc convoqué lundi l’ambassadeur russe à Séoul pour demander le retrait « immédiat » des soldats envoyés par Pyongyang pour soutenir Moscou dans sa guerre illégale contre l’Ukraine, a annoncé le ministère des Affaires étrangères. Le vice-ministre des Affaires étrangères, Kim Hong-kyun, a exprimé à Georgui Zinoviev les « graves préoccupations » de Séoul « concernant l’envoi récent de troupes nord-coréennes en Russie et a demandé avec fermeté le retrait immédiat des forces nord-coréennes et la cessation de la coopération dans ce domaine », a déclaré le ministère dans un communiqué.
La fourniture par la Corée du Nord d’armes et de troupes à la Russie pour la guerre en Ukraine « constitue une menace importante pour la sécurité non seulement de la Corée du Sud, mais aussi de la communauté internationale », a-t-il ajouté. Cette menace pourrait-elle enfin convaincre Séoul de s’engager davantage ? Si Vladimir Poutine a tant fait pour dissuader la Corée du Sud de franchir le pas, c’est sans doute parce qu’il sait que cette aide serait cruciale pour l’armée ukrainienne.
Exportateur d’armes en puissance
L’industrie sud-coréenne ne manque en effet pas d’atouts pour renforcer l’armée ukrainienne. Obusiers K9, tanks K2 Black Panther, avions de combat FA-50 mais aussi drones et systèmes de missiles… Ces dernières années, elle a développé de nombreuses armes et ne cesse de monter au classement des plus gros vendeurs militaires de la planète.
Selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), le pays est passé du 31e au 7e rang mondial entre 2000 et 2020 en termes d’exportations d’équipement militaire. Et Séoul vise la quatrième place en 2027, juste derrière la France. Parmi ses gros clients, la Pologne, qui fait monter en puissance son armée face à une menace russe croissante.
Alors que l’armée ukrainienne est en très grande difficulté sur le front, à cours d’hommes et de munitions, il est évident qu’un soutien massif sud-coréen pourrait bouger les lignes. Si Séoul ne cède pas, une fois de plus, à la pression du Kremlin.
La Corée du Sud exige ce lundi le retrait des troupes de Corée du Nord envoyés en Russie avant de combattre en Ukraine. Une demande rejetée par le Kremlin et qui risque cette fois de convaincre Séoul d’armer l’Ukraine.
Par Félix Pennel
Publié:21 Octobre 2024 à 16h44
Voilà deux ans que la Corée du Sud envisage régulièrement d’aider militairement l’Ukraine. A chaque fois, l’idée est froidement accueillie par la Russie. « Cela détruirait notre relation », avait prévenu Vladimir Poutine en 2022. « Ce serait une grave erreur», avait-il répété en juin 2024. Entre temps, l’ex-président russe Dimitri Medvedev avait menacé d’envoyer des armes avancées à la Corée du Nord. Des menaces efficaces puisque depuis février 2022, la Corée du Sud n’a fourni qu’une aide humanitaire à l’Ukraine ou destinée à la reconstruction du pays après la guerre. Près de 400 millions de dollars en 2024. Mais pas d’armes.
La récente escalade initiée par Moscou pourrait donc avoir des conséquences encore difficiles à cerner. La semaine dernière, les services de renseignements sud-coréens ont révélé que 1 500 soldats des forces spéciales nord-coréennes se trouvent déjà en Russie pour s’acclimater et devraient bientôt se rendre sur le front ukrainien. D’ici la fin de l’année, ce sont environ 12 000 soldats nord-coréens qui seraient déployés.
Les « graves préoccupations » de Séoul
En échange de l’envoi de soldats pour aider la Russie en Ukraine, « Kim Jong Un vise à acquérir des technologies militaires, allant des satellites de surveillance aux sous-marins », souligne Cheong Seong-chang, directeur de la stratégie pour la péninsule coréenne à l’Institut Sejong. Les soldats nord-coréens qui combattront probablement bientôt sur le front ukrainien vont aussi gagner en expérience, les rendant plus efficaces. Cet accord représente donc à terme une menace pour la Corée du Sud, toujours officiellement en état de guerre avec le Nord.
La Corée du Sud a donc convoqué lundi l’ambassadeur russe à Séoul pour demander le retrait « immédiat » des soldats envoyés par Pyongyang pour soutenir Moscou dans sa guerre illégale contre l’Ukraine, a annoncé le ministère des Affaires étrangères. Le vice-ministre des Affaires étrangères, Kim Hong-kyun, a exprimé à Georgui Zinoviev les « graves préoccupations » de Séoul « concernant l’envoi récent de troupes nord-coréennes en Russie et a demandé avec fermeté le retrait immédiat des forces nord-coréennes et la cessation de la coopération dans ce domaine », a déclaré le ministère dans un communiqué.
La fourniture par la Corée du Nord d’armes et de troupes à la Russie pour la guerre en Ukraine « constitue une menace importante pour la sécurité non seulement de la Corée du Sud, mais aussi de la communauté internationale », a-t-il ajouté. Cette menace pourrait-elle enfin convaincre Séoul de s’engager davantage ? Si Vladimir Poutine a tant fait pour dissuader la Corée du Sud de franchir le pas, c’est sans doute parce qu’il sait que cette aide serait cruciale pour l’armée ukrainienne.
Exportateur d’armes en puissance
L’industrie sud-coréenne ne manque en effet pas d’atouts pour renforcer l’armée ukrainienne. Obusiers K9, tanks K2 Black Panther, avions de combat FA-50 mais aussi drones et systèmes de missiles… Ces dernières années, elle a développé de nombreuses armes et ne cesse de monter au classement des plus gros vendeurs militaires de la planète.
Selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), le pays est passé du 31e au 7e rang mondial entre 2000 et 2020 en termes d’exportations d’équipement militaire. Et Séoul vise la quatrième place en 2027, juste derrière la France. Parmi ses gros clients, la Pologne, qui fait monter en puissance son armée face à une menace russe croissante.
Alors que l’armée ukrainienne est en très grande difficulté sur le front, à cours d’hommes et de munitions, il est évident qu’un soutien massif sud-coréen pourrait bouger les lignes. Si Séoul ne cède pas, une fois de plus, à la pression du Kremlin.
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