En Corée du Nord
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Re: En Corée du Nord
tout fini par s'arranger :
steven21- Messages : 3580
Date d'inscription : 12/08/2015
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Localisation : dijon
Re: En Corée du Nord
pauvre mec ce trump...on est habitué ici à montréal de voir des ricains qui se pensent supérieurs à tout...trump est un peu le reflet de ceux-ci, heureusement (pour eux) ils ne sont pas tous pareils...je vous lis quotidiennement et seulement maintenant je viens de retrouver mes accès ici...merci de ne pas lâcher l'Ukraine...je suis plus ukrainien dans l'âme, je crains, même si je pense n'avoir aucune racine, que beaucoup qui se disent ukrainiens ici au Canada... j'ai perdu mes amis russes mais c'est mieux pour eux et pour moi c'est ce que ma tendre épouse dit...
Je tiens à vous remercier encore parce que vous êtes ma source d'infos de dégueulasserie poutiniste .
De l'amérique on a la chance de ne pas être le voisin direct du mode de vie à la soviet...toujours bien ça de fait mais les trolls n'en sont pas moins présents de ce côté-ci de l'atlantique sur les différentes tribunes.
Je tiens à vous remercier encore parce que vous êtes ma source d'infos de dégueulasserie poutiniste .
De l'amérique on a la chance de ne pas être le voisin direct du mode de vie à la soviet...toujours bien ça de fait mais les trolls n'en sont pas moins présents de ce côté-ci de l'atlantique sur les différentes tribunes.
andré- Messages : 5
Date d'inscription : 05/02/2017
Re: En Corée du Nord
C'est très bien d'avoir l'avis d'un voisin . . . éloigné.
Une guerre entre les États-Unis et la Corée du Nord serait «catastrophique»
Loin d’essayer de faire retomber la fièvre, Donald Trump a redoublé de virulence face à la Corée du Nord en estimant que sa formule «le feu et la colère» promis à Pyongyang n’était «peut-être pas assez dure».-AFP
Alors que Donald Trump a redoublé de virulence face à la Corée du Nord, le chef du Pentagone a reconnu qu’une guerre entre États-Unis et Corée du Nord serait catastrophique.
«Pas besoin de faire un dessin»
Une éventuelle guerre entre les États-Unis et la Corée du Nord serait «catastrophique», a reconnu ce jeudi le ministre américain de la Défense, Jim Mattis, assurant à l’inverse que les efforts diplomatiques pour régler la crise avec Pyongyang portaient leurs fruits.
«La guerre est une tragédie bien assez connue, il n’y a pas besoin de faire un dessin, cela serait catastrophique», a déclaré le chef du Pentagone, au moment où le président Donald Trump a redoublé de virulence rhétorique face à la Corée du Nord.
Trump: «le feu et la colère» promis à Pyongyang, «peut-être pas assez»
Loin d’essayer de faire retomber la fièvre, Donald Trump a redoublé de virulence face à la Corée du Nord en estimant que sa formule «le feu et la colère» promis à Pyongyang n’était «peut-être pas assez dure».
Sur un ton moins martial, le ministre américain de la Défense Jim Mattis a insisté jeudi sur le fait que «l’effort américain est porté par la diplomatie».
Il y a «des résultats diplomatiques et je veux rester sur cette dynamique», a-t-il déclaré lors d’un déplacement en Californie, où il a mis en garde contre le scénario «catastrophique» d’un conflit armé.
Accusé par le régime de Kim Jong-Un d’avoir perdu la raison, le président américain a lui défendu sa formule controversée sur «le feu et la colère», estimant qu’elle n’était «peut-être pas assez dure». «Il est grand temps que quelqu’un parle haut et fort pour les habitants de notre pays et les habitants d’autres pays», a-t-il déclaré depuis son golf de Bedminster, dans le New Jersey, où il passe des vacances.
«Un avertissement crucial aux États-Unis»
Pyongyang a présenté son projet détaillé pour tirer quatre missiles au-dessus du Japon vers le territoire américain de Guam, avant-poste stratégique des forces américaines dans le Pacifique sur la route de l’Asie. Cela constituera «un avertissement crucial aux États-Unis», a prévenu la Corée du Nord.
Cette guerre rhétorique autour des programmes balistique et nucléaire de Pyongyang alimente les craintes d’une erreur de calcul qui aurait des conséquences catastrophiques sur la péninsule coréenne et au-delà.
En juillet, le Nord a mené deux tirs réussis de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM), mettant une bonne partie du continent américain à sa portée.
Pékin peut faire «beaucoup plus»
Interrogé sur d’éventuelles frappes préventives, Trump, est resté évasif. «Nous ne nous exprimons pas là-dessus. Je ne le fais jamais […]. Nous verrons ce qui se passera», a-t-il dit, au lendemain d’un tweet particulièrement menaçant dans lequel il insistait sur la puissance de l’arsenal nucléaire américain.
«Nous nous préparons à de nombreux scénarios différents», a-t-il ajouté. «Si la Corée du Nord fait quoi que ce soit – ne serait-ce qu’en songeant à attaquer des gens que nous aimons, ou nos alliés, ou nous-mêmes – ils devront vraiment s’inquiéter».
L’Australie a apporté ce vendredi matin son soutien aux États-Unis en cas d’attaque nord-coréenne.
La région risque «une mini-crise des missiles cubains», a jugé John Delury, professeur à l’université Yonsei de Séoul. En 1962, l’installation de fusées nucléaires soviétiques à Cuba avait provoqué une surenchère et fait craindre à la planète une guerre atomique.
Réaffirmant que la Chine, principal partenaire économique de Pyongyang, pouvait «faire beaucoup plus» pour mettre la pression sur le régime de Kim Jong-Un, le président américain a affiché sa conviction que les lignes allaient bouger sur ce front. «Ils savent ce que j’en pense. Cela ne va pas continuer comme ça», a-t-il assuré.
Dans ce climat tendu, l’Union européenne a annoncé ce jeudi avoir ajouté de nouvelles personnalités et entités nord-coréennes sur sa liste noire, qui comprend désormais 103 personnes et 57 entités, dont la banque étatique Foreign Trade Bank (FTB).
«Un dialogue sensé n’est pas possible avec un gars comme ça qui a perdu la raison»
Les propos incendiaires de Trump sont autant «d’absurdités», a déclaré le général Rak-Gyom, commandant des forces balistiques nord-coréennes, cité par l’agence officielle KCNA. «Un dialogue sensé n’est pas possible avec un gars comme ça qui a perdu la raison».
L’armée nord-coréenne apportera les touches finales à son projet contre Guam d’ici la mi-août et le soumettra pour évaluation au jeune dirigeant nord-coréen, a-t-il ajouté.
Quatre missiles seront tirés simultanément et survoleront les préfectures japonaises de Shimane, Hiroshima et Koichi, a expliqué l’armée.
Les engins «voleront 17 minutes et 45 secondes sur une distance de 3.356,7 km, et s’écraseront en mer à 30 ou 40 km de Guam». Ils s’abîmeraient ainsi à l’extérieur des eaux territoriales américaines.
Exercices militaires conjoints
Située dans le Pacifique-ouest, à quelque 3.500 km de la Corée du Nord, Guam compte des installations stratégiques américaines – bombardiers lourds à longue portée, chasseurs et sous-marins – qui participent régulièrement à des démonstrations de force sur et près de la péninsule coréenne, à la grande fureur de Pyongyang.
Guam, une île où vivent 162.000 habitants, est également équipé d’un bouclier antimissiles THAAD.
D’après les analystes, des tirs vers Guam placeraient Washington dans une position délicate: s’il ne tente pas de les intercepter, sa crédibilité en prendrait un coup et Pyongyang se sentirait pousser des ailes pour mener un test d’ICBM grandeur nature.
Les tensions sur la péninsule coréenne tendent à s’aggraver au moment des exercices militaires conjoints entre Séoul et Washington, or les prochains commencent autour du 21 août.
Des milliers de Nord-Coréens ont défilé mercredi, les poings levés, dans les rues de Pyongyang, où les autorités avaient organisé des manifestations de soutien. «Dix millions de cœurs s’enflamment avec la promesse de défendre la mère patrie jusqu’à la mort», proclamait une banderole.
Une guerre entre les États-Unis et la Corée du Nord serait «catastrophique»
Loin d’essayer de faire retomber la fièvre, Donald Trump a redoublé de virulence face à la Corée du Nord en estimant que sa formule «le feu et la colère» promis à Pyongyang n’était «peut-être pas assez dure».-AFP
Alors que Donald Trump a redoublé de virulence face à la Corée du Nord, le chef du Pentagone a reconnu qu’une guerre entre États-Unis et Corée du Nord serait catastrophique.
«Pas besoin de faire un dessin»
Une éventuelle guerre entre les États-Unis et la Corée du Nord serait «catastrophique», a reconnu ce jeudi le ministre américain de la Défense, Jim Mattis, assurant à l’inverse que les efforts diplomatiques pour régler la crise avec Pyongyang portaient leurs fruits.
«La guerre est une tragédie bien assez connue, il n’y a pas besoin de faire un dessin, cela serait catastrophique», a déclaré le chef du Pentagone, au moment où le président Donald Trump a redoublé de virulence rhétorique face à la Corée du Nord.
Trump: «le feu et la colère» promis à Pyongyang, «peut-être pas assez»
Loin d’essayer de faire retomber la fièvre, Donald Trump a redoublé de virulence face à la Corée du Nord en estimant que sa formule «le feu et la colère» promis à Pyongyang n’était «peut-être pas assez dure».
Sur un ton moins martial, le ministre américain de la Défense Jim Mattis a insisté jeudi sur le fait que «l’effort américain est porté par la diplomatie».
Il y a «des résultats diplomatiques et je veux rester sur cette dynamique», a-t-il déclaré lors d’un déplacement en Californie, où il a mis en garde contre le scénario «catastrophique» d’un conflit armé.
Accusé par le régime de Kim Jong-Un d’avoir perdu la raison, le président américain a lui défendu sa formule controversée sur «le feu et la colère», estimant qu’elle n’était «peut-être pas assez dure». «Il est grand temps que quelqu’un parle haut et fort pour les habitants de notre pays et les habitants d’autres pays», a-t-il déclaré depuis son golf de Bedminster, dans le New Jersey, où il passe des vacances.
«Un avertissement crucial aux États-Unis»
Pyongyang a présenté son projet détaillé pour tirer quatre missiles au-dessus du Japon vers le territoire américain de Guam, avant-poste stratégique des forces américaines dans le Pacifique sur la route de l’Asie. Cela constituera «un avertissement crucial aux États-Unis», a prévenu la Corée du Nord.
Cette guerre rhétorique autour des programmes balistique et nucléaire de Pyongyang alimente les craintes d’une erreur de calcul qui aurait des conséquences catastrophiques sur la péninsule coréenne et au-delà.
En juillet, le Nord a mené deux tirs réussis de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM), mettant une bonne partie du continent américain à sa portée.
Pékin peut faire «beaucoup plus»
Interrogé sur d’éventuelles frappes préventives, Trump, est resté évasif. «Nous ne nous exprimons pas là-dessus. Je ne le fais jamais […]. Nous verrons ce qui se passera», a-t-il dit, au lendemain d’un tweet particulièrement menaçant dans lequel il insistait sur la puissance de l’arsenal nucléaire américain.
«Nous nous préparons à de nombreux scénarios différents», a-t-il ajouté. «Si la Corée du Nord fait quoi que ce soit – ne serait-ce qu’en songeant à attaquer des gens que nous aimons, ou nos alliés, ou nous-mêmes – ils devront vraiment s’inquiéter».
L’Australie a apporté ce vendredi matin son soutien aux États-Unis en cas d’attaque nord-coréenne.
La région risque «une mini-crise des missiles cubains», a jugé John Delury, professeur à l’université Yonsei de Séoul. En 1962, l’installation de fusées nucléaires soviétiques à Cuba avait provoqué une surenchère et fait craindre à la planète une guerre atomique.
Réaffirmant que la Chine, principal partenaire économique de Pyongyang, pouvait «faire beaucoup plus» pour mettre la pression sur le régime de Kim Jong-Un, le président américain a affiché sa conviction que les lignes allaient bouger sur ce front. «Ils savent ce que j’en pense. Cela ne va pas continuer comme ça», a-t-il assuré.
Dans ce climat tendu, l’Union européenne a annoncé ce jeudi avoir ajouté de nouvelles personnalités et entités nord-coréennes sur sa liste noire, qui comprend désormais 103 personnes et 57 entités, dont la banque étatique Foreign Trade Bank (FTB).
«Un dialogue sensé n’est pas possible avec un gars comme ça qui a perdu la raison»
Les propos incendiaires de Trump sont autant «d’absurdités», a déclaré le général Rak-Gyom, commandant des forces balistiques nord-coréennes, cité par l’agence officielle KCNA. «Un dialogue sensé n’est pas possible avec un gars comme ça qui a perdu la raison».
L’armée nord-coréenne apportera les touches finales à son projet contre Guam d’ici la mi-août et le soumettra pour évaluation au jeune dirigeant nord-coréen, a-t-il ajouté.
Quatre missiles seront tirés simultanément et survoleront les préfectures japonaises de Shimane, Hiroshima et Koichi, a expliqué l’armée.
Les engins «voleront 17 minutes et 45 secondes sur une distance de 3.356,7 km, et s’écraseront en mer à 30 ou 40 km de Guam». Ils s’abîmeraient ainsi à l’extérieur des eaux territoriales américaines.
Exercices militaires conjoints
Située dans le Pacifique-ouest, à quelque 3.500 km de la Corée du Nord, Guam compte des installations stratégiques américaines – bombardiers lourds à longue portée, chasseurs et sous-marins – qui participent régulièrement à des démonstrations de force sur et près de la péninsule coréenne, à la grande fureur de Pyongyang.
Guam, une île où vivent 162.000 habitants, est également équipé d’un bouclier antimissiles THAAD.
D’après les analystes, des tirs vers Guam placeraient Washington dans une position délicate: s’il ne tente pas de les intercepter, sa crédibilité en prendrait un coup et Pyongyang se sentirait pousser des ailes pour mener un test d’ICBM grandeur nature.
Les tensions sur la péninsule coréenne tendent à s’aggraver au moment des exercices militaires conjoints entre Séoul et Washington, or les prochains commencent autour du 21 août.
Des milliers de Nord-Coréens ont défilé mercredi, les poings levés, dans les rues de Pyongyang, où les autorités avaient organisé des manifestations de soutien. «Dix millions de cœurs s’enflamment avec la promesse de défendre la mère patrie jusqu’à la mort», proclamait une banderole.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: En Corée du Nord
Est-on vraiment au bord d'une guerre nucléaire? Trois façons de sortir de la crise
L'escalade verbale entre les Etats-Unis et la Corée du Nord a connu une nouvelle étape jeudi, quand Donald Trump a défendu sa formule controversée sur "le feu et la colère" promis à Pyongyang, estimant qu'elle n'était "peut-être pas assez dure". Va-t-on droit dans le mur ? Pourtant, il existe des alternatives. Le point sur la question.
© Reuters
Plusieurs solutions de sortie de crise sont toutefois envisagées par les analystes.
- Retour aux négociations -
La Corée du Nord dispose de l'arme nucléaire, et, selon le Washington Post, le renseignement militaire américain en est désormais convaincu: Pyongyang a réussi à miniaturiser suffisamment une bombe atomique pour l'embarquer sur l'un de ses missiles intercontinentaux.
Il faut accepter le fait que la Corée du Nord possède maintenant des armes nucléaires, ce qui rend toute action militaire impossible car trop dangereuse, expliquent certains spécialistes.
"Pour les Etats-Unis, il ne reste plus qu'à négocier avec la Corée du Nord, pour essayer de réduire les tensions et résoudre certains conflits. Il ne faut plus essayer de leur enlever l'arme nucléaire", développe Jeffrey Lewis, chercheur à l'Institut Middlebury des études internationales.
Dans les années 2000, Pyongyang semblait avoir commencé à se faire à l'idée d'un ralentissement et d'un contrôle de son programme nucléaire, après des discussions multilatérales avec la Chine, la Russie, le Japon, les Etats-Unis et la Corée du Sud. Mais le pays était alors dirigé par Kim Jong-Il. Son fils et actuel leader, Kim Jong-Un, a pour sa part refusé tout dialogue.
- Pressions de la Chine -
Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté à l'unanimité de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord le week-end dernier.
La Russie et la Chine - alliée et partenaire économique du régime nord-coréen - ont approuvé ces mesures, qui pourraient coûter à Pyongyang un milliard de dollars annuels en revenus.
La Chine compte pour 90% des échanges commerciaux de la Corée du Nord et a déjà été accusée dans le passé de ne pas vouloir appliquer des sanctions qu'elle avait votées contre le régime coréen.
Pékin jouera donc un rôle important en cas de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord, mais craint un effondrement du régime de Kim Jong-Un.
Donald Trump n'a pour sa part pas épargné la Chine et a exhorté le pays à durcir le ton avec la Corée du Nord. "La Chine peut faire beaucoup plus", a ainsi déclaré le président américain jeudi.
- La guerre -
Ce scénario semble être le moins plausible, les Etats-Unis ne semblant pas enclins à déclencher une guerre.
"La guerre est une tragédie bien assez connue, il n'y a pas besoin de faire un dessin, cela serait catastrophique", a déclaré jeudi soir le ministre de la Défense Jim Mattis, comme pour apaiser les tensions après la nouvelle sortie controversée de son président.
"Il y a très peu de chances pour que les déclarations du président soient véritablement le reflet d'une volonté au sein de la Maison Blanche de déclencher des frappes préventives", confirme Ely Ratner, spécialiste de la Chine et membre du centre de réflexion Council on Foreign Relations. "Je ne pense pas que nous soyons au bord de la guerre nucléaire", résume-t-il.
Les scénarios du Pentagone en cas d'intervention militaire varient de la frappe sur des cibles précises, à l'attaque préventive pour pousser à un soulèvement de la population nord-coréenne et renverser Kim Jong-Un.
Mais toute intervention armée entraînerait de la part de Pyongyang des conséquences difficiles à imaginer précisément, mais à la gravité certaine.
Jim Mattis a déjà mis en garde contre la dangerosité des représailles de Pyongyang, en expliquant qu'elles seraient "d'un niveau inédit depuis 1953", et la fin de la guerre de Corée.
Kim Jong-Un a amassé des unités d'artillerie à la frontière avec la Corée du Sud, à seulement 55 kilomètres de Séoul.
Mais une guerre ouverte entre les deux pays ne semble pas non plus être souhaitable pour les Nord-Coréens.
C'est bientôt la saison des récoltes dans le pays, et Kim Jong-Un n'a pas annoncé de mobilisation militaire, qui viderait dangereusement ses usines et ses champs de récolte, faisant risquer une famine à son peuple, selon Joe Bermudez, analyste pour le site "38 North".
"Kim Jong-Un n'est pas une personne bête. Il est très peu probable qu'il mobilise ses troupes à cette période", assure-t-il.
L'escalade verbale entre les Etats-Unis et la Corée du Nord a connu une nouvelle étape jeudi, quand Donald Trump a défendu sa formule controversée sur "le feu et la colère" promis à Pyongyang, estimant qu'elle n'était "peut-être pas assez dure". Va-t-on droit dans le mur ? Pourtant, il existe des alternatives. Le point sur la question.
© Reuters
Plusieurs solutions de sortie de crise sont toutefois envisagées par les analystes.
- Retour aux négociations -
La Corée du Nord dispose de l'arme nucléaire, et, selon le Washington Post, le renseignement militaire américain en est désormais convaincu: Pyongyang a réussi à miniaturiser suffisamment une bombe atomique pour l'embarquer sur l'un de ses missiles intercontinentaux.
Il faut accepter le fait que la Corée du Nord possède maintenant des armes nucléaires, ce qui rend toute action militaire impossible car trop dangereuse, expliquent certains spécialistes.
"Pour les Etats-Unis, il ne reste plus qu'à négocier avec la Corée du Nord, pour essayer de réduire les tensions et résoudre certains conflits. Il ne faut plus essayer de leur enlever l'arme nucléaire", développe Jeffrey Lewis, chercheur à l'Institut Middlebury des études internationales.
Dans les années 2000, Pyongyang semblait avoir commencé à se faire à l'idée d'un ralentissement et d'un contrôle de son programme nucléaire, après des discussions multilatérales avec la Chine, la Russie, le Japon, les Etats-Unis et la Corée du Sud. Mais le pays était alors dirigé par Kim Jong-Il. Son fils et actuel leader, Kim Jong-Un, a pour sa part refusé tout dialogue.
- Pressions de la Chine -
Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté à l'unanimité de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord le week-end dernier.
La Russie et la Chine - alliée et partenaire économique du régime nord-coréen - ont approuvé ces mesures, qui pourraient coûter à Pyongyang un milliard de dollars annuels en revenus.
La Chine compte pour 90% des échanges commerciaux de la Corée du Nord et a déjà été accusée dans le passé de ne pas vouloir appliquer des sanctions qu'elle avait votées contre le régime coréen.
Pékin jouera donc un rôle important en cas de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord, mais craint un effondrement du régime de Kim Jong-Un.
Donald Trump n'a pour sa part pas épargné la Chine et a exhorté le pays à durcir le ton avec la Corée du Nord. "La Chine peut faire beaucoup plus", a ainsi déclaré le président américain jeudi.
- La guerre -
Ce scénario semble être le moins plausible, les Etats-Unis ne semblant pas enclins à déclencher une guerre.
"La guerre est une tragédie bien assez connue, il n'y a pas besoin de faire un dessin, cela serait catastrophique", a déclaré jeudi soir le ministre de la Défense Jim Mattis, comme pour apaiser les tensions après la nouvelle sortie controversée de son président.
"Il y a très peu de chances pour que les déclarations du président soient véritablement le reflet d'une volonté au sein de la Maison Blanche de déclencher des frappes préventives", confirme Ely Ratner, spécialiste de la Chine et membre du centre de réflexion Council on Foreign Relations. "Je ne pense pas que nous soyons au bord de la guerre nucléaire", résume-t-il.
Les scénarios du Pentagone en cas d'intervention militaire varient de la frappe sur des cibles précises, à l'attaque préventive pour pousser à un soulèvement de la population nord-coréenne et renverser Kim Jong-Un.
Mais toute intervention armée entraînerait de la part de Pyongyang des conséquences difficiles à imaginer précisément, mais à la gravité certaine.
Jim Mattis a déjà mis en garde contre la dangerosité des représailles de Pyongyang, en expliquant qu'elles seraient "d'un niveau inédit depuis 1953", et la fin de la guerre de Corée.
Kim Jong-Un a amassé des unités d'artillerie à la frontière avec la Corée du Sud, à seulement 55 kilomètres de Séoul.
Mais une guerre ouverte entre les deux pays ne semble pas non plus être souhaitable pour les Nord-Coréens.
C'est bientôt la saison des récoltes dans le pays, et Kim Jong-Un n'a pas annoncé de mobilisation militaire, qui viderait dangereusement ses usines et ses champs de récolte, faisant risquer une famine à son peuple, selon Joe Bermudez, analyste pour le site "38 North".
"Kim Jong-Un n'est pas une personne bête. Il est très peu probable qu'il mobilise ses troupes à cette période", assure-t-il.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: En Corée du Nord
Le risque de confrontation militaire se précise :
Donald Trump affirme que les options militaires avec la Corée du Nord sont “en place” et “prêtes à l'emploi”
© BELGA
Le président américain Donald Trump a de nouveau menacé vendredi d'employer la force contre la Corée du Nord, affirmant que les options militaires “sont en place” et “prêtes à l'emploi”.
“Les solutions militaires sont maintenant complètement en place et prêtes à l'emploi, si la Corée du Nord se comporte imprudemment”, a déclaré le président américain sur son compte Twitter. “J'espère que Kim Jong-Un trouvera une autre voie!”, a-t-il ajouté.
Cette dernière déclaration ajoute à la surenchère verbale de ces derniers jours. Donald Trump a défendu jeudi sa formule controversée promettant “le feu et la colère” à Pyongyang estimant qu'elle n'était “peut-être pas assez dure”.
Le président américain est jusqu'ici resté évasif sur d'éventuelles frappes préventives et a affirmé que les Etats-Unis se préparent “à de nombreux scénarios différents”.
“Si la Corée du Nord fait quoi que ce soit - ne serait-ce qu'en songeant attaquer des gens que nous aimons, ou nos alliés, ou nous-mêmes - ils devront vraiment s'inquiéter”, avait-il déclaré jeudi.
La Chine a enjoint vendredi aux Etats-Unis et à la Corée du Nord de “faire preuve de prudence” et exhorté Pyongyang à éviter les “démonstrations de force”.
Pékin est la cible de critiques de Donald Trump qui estime que la Chine n'exerce pas suffisamment de pression sur son allié nord-coréen pour le contraindre à renoncer à ses programmes balistique et nucléaire.
et la Russie tire prudemment les marrons du feu, comme je l'ai déjà écrit précédemment, ni la Chine, ni la Russie n'étant disposées à intervenir militairement pour soutenir la Corée du Nord :
Risques de conflit “très élevés”, selon la Russie qui se dit “très inquiète”
© BELGA
La Russie est “très inquiète” des risques de conflit “très élevés” entre les Etats-Unis et la Corée du nord, a estimé vendredi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, suggérant qu'il revenait à Washington de faire un premier pas en vue d'une désescalade.
“Les risques sont très élevés, surtout en prenant compte la rhétorique employée. Il y a des menaces directes d'employer la force”, a-t-il déclaré lors d'une rencontre avec des jeunes retransmise à la télévision. “C'est pour cela, bien sûr, que nous sommes très inquiets”, a-t-il ajouté.
La Russie “fera tout” pour qu'une confrontation entre les deux pays n'ait pas lieu, a-t-il assuré. Il a rappelé que Moscou et Pékin avaient proposé à plusieurs reprises, pour désamorcer la crise, un double “moratoire”: l'arrêt simultané des essais nucléaires et balistiques nord-coréens d'une part et celui des manoeuvres militaires conjointes des Etats-Unis et de la Corée du Sud d'autre part.
Mais Washington s'y oppose, arguant du fait que “les essais nucléaires et les lancements de missiles de la Corée du nord sont interdits par une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, que l'on doit respecter obligatoirement, tandis que les exercices militaires (des Etats-Unis et de la Corée du sud) n'ont jamais été interdits par qui que ce soit”, selon M. Lavrov.
“Je considère que lorsqu'on en arrive presque à la bagarre, celui qui doit faire en premier un pas pour s'éloigner de la ligne dangereuse est celui qui est le plus fort et le plus intelligent”, a déclaré le ministre russe. “Nous gardons espoir”, a-t-il conclu.
Donald Trump a de nouveau menacé vendredi d'employer la force contre la Corée du Nord, affirmant que les options militaires “sont en place” et “prêtes à l'emploi”, en dépit des appels à la retenue pour tenter de calmer une surenchère verbale sans précédent entre Washington et Pyongyang.
Donald Trump affirme que les options militaires avec la Corée du Nord sont “en place” et “prêtes à l'emploi”
© BELGA
Le président américain Donald Trump a de nouveau menacé vendredi d'employer la force contre la Corée du Nord, affirmant que les options militaires “sont en place” et “prêtes à l'emploi”.
“Les solutions militaires sont maintenant complètement en place et prêtes à l'emploi, si la Corée du Nord se comporte imprudemment”, a déclaré le président américain sur son compte Twitter. “J'espère que Kim Jong-Un trouvera une autre voie!”, a-t-il ajouté.
Cette dernière déclaration ajoute à la surenchère verbale de ces derniers jours. Donald Trump a défendu jeudi sa formule controversée promettant “le feu et la colère” à Pyongyang estimant qu'elle n'était “peut-être pas assez dure”.
Le président américain est jusqu'ici resté évasif sur d'éventuelles frappes préventives et a affirmé que les Etats-Unis se préparent “à de nombreux scénarios différents”.
“Si la Corée du Nord fait quoi que ce soit - ne serait-ce qu'en songeant attaquer des gens que nous aimons, ou nos alliés, ou nous-mêmes - ils devront vraiment s'inquiéter”, avait-il déclaré jeudi.
La Chine a enjoint vendredi aux Etats-Unis et à la Corée du Nord de “faire preuve de prudence” et exhorté Pyongyang à éviter les “démonstrations de force”.
Pékin est la cible de critiques de Donald Trump qui estime que la Chine n'exerce pas suffisamment de pression sur son allié nord-coréen pour le contraindre à renoncer à ses programmes balistique et nucléaire.
et la Russie tire prudemment les marrons du feu, comme je l'ai déjà écrit précédemment, ni la Chine, ni la Russie n'étant disposées à intervenir militairement pour soutenir la Corée du Nord :
Risques de conflit “très élevés”, selon la Russie qui se dit “très inquiète”
© BELGA
La Russie est “très inquiète” des risques de conflit “très élevés” entre les Etats-Unis et la Corée du nord, a estimé vendredi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, suggérant qu'il revenait à Washington de faire un premier pas en vue d'une désescalade.
“Les risques sont très élevés, surtout en prenant compte la rhétorique employée. Il y a des menaces directes d'employer la force”, a-t-il déclaré lors d'une rencontre avec des jeunes retransmise à la télévision. “C'est pour cela, bien sûr, que nous sommes très inquiets”, a-t-il ajouté.
La Russie “fera tout” pour qu'une confrontation entre les deux pays n'ait pas lieu, a-t-il assuré. Il a rappelé que Moscou et Pékin avaient proposé à plusieurs reprises, pour désamorcer la crise, un double “moratoire”: l'arrêt simultané des essais nucléaires et balistiques nord-coréens d'une part et celui des manoeuvres militaires conjointes des Etats-Unis et de la Corée du Sud d'autre part.
Mais Washington s'y oppose, arguant du fait que “les essais nucléaires et les lancements de missiles de la Corée du nord sont interdits par une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, que l'on doit respecter obligatoirement, tandis que les exercices militaires (des Etats-Unis et de la Corée du sud) n'ont jamais été interdits par qui que ce soit”, selon M. Lavrov.
“Je considère que lorsqu'on en arrive presque à la bagarre, celui qui doit faire en premier un pas pour s'éloigner de la ligne dangereuse est celui qui est le plus fort et le plus intelligent”, a déclaré le ministre russe. “Nous gardons espoir”, a-t-il conclu.
Donald Trump a de nouveau menacé vendredi d'employer la force contre la Corée du Nord, affirmant que les options militaires “sont en place” et “prêtes à l'emploi”, en dépit des appels à la retenue pour tenter de calmer une surenchère verbale sans précédent entre Washington et Pyongyang.
Thuramir- Messages : 3677
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steven21- Messages : 3580
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Age : 44
Localisation : dijon
Re: En Corée du Nord
La Corée du Nord a-t-elle acheté ses moteurs de missile en Ukraine ?
http://www.francetvinfo.fr/monde/coree-du-nord/la-coree-du-nord-a-t-elle-achete-ses-moteurs-de-missile-en-ukraine_2327221.html
c'est la polémique du jour en Ukraine
Insinuations vivement démenties, ce moteur n'étant plus produit en Ukraine depuis longtemps.
http://news.liga.net/news/politics/14803402-yuzhmash_otritsaet_svoe_uchastie_v_yadernoy_programme_kndr.htm
rappelons au passage que la très corrompue Russie dispose de stock énormes de vieux propulseurs de toutes sortes,
qu'elle a une frontière terrestre avec cette Corée du nord,
que Vladivostok n'est qu'a 600 km à vol d'oiseau de Pyongyang,
que l’émergence d'une nouvelle puissance (nucléaire) hostile aux Usa est une idée qui ne doit pas déplaire à Poutine un peu comme l'Iran,
que Poutine parle souvent d'un monde multipolaire qui s'il n'existe pas , ne demande pas grand chose pour être fabriquer de toutes pièces,
que la polémique sert de toute façon à la propagande anti-ukraine de Poutine
Selon un rapport publié lundi par l'International Institute for Strategic Studies, Pyongyang aurait acheté sur le marché noir ukrainien ses moteurs de missile.
http://www.francetvinfo.fr/monde/coree-du-nord/la-coree-du-nord-a-t-elle-achete-ses-moteurs-de-missile-en-ukraine_2327221.html
c'est la polémique du jour en Ukraine
Insinuations vivement démenties, ce moteur n'étant plus produit en Ukraine depuis longtemps.
http://news.liga.net/news/politics/14803402-yuzhmash_otritsaet_svoe_uchastie_v_yadernoy_programme_kndr.htm
rappelons au passage que la très corrompue Russie dispose de stock énormes de vieux propulseurs de toutes sortes,
qu'elle a une frontière terrestre avec cette Corée du nord,
que Vladivostok n'est qu'a 600 km à vol d'oiseau de Pyongyang,
que l’émergence d'une nouvelle puissance (nucléaire) hostile aux Usa est une idée qui ne doit pas déplaire à Poutine un peu comme l'Iran,
que Poutine parle souvent d'un monde multipolaire qui s'il n'existe pas , ne demande pas grand chose pour être fabriquer de toutes pièces,
que la polémique sert de toute façon à la propagande anti-ukraine de Poutine
benoit77- Messages : 2859
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Re: En Corée du Nord
Missiles nord-coréens & moteurs ukrainiens: les experts revoient leurs copies
PAR SEBGOBERT
15 AOÛT 2017
https://nouvellesest.com/2017/08/15/missiles-nord-coreens-moteurs-ukrainiens-les-experts-revoient-leurs-copies/
Complément d’un commentaire sur une enquête du New York Times, parue le 14/08/2017
La vague d’indignation aura été immédiate en Ukraine. The New York a établi, le 14 août, un lien direct entre les propulseurs de missiles intercontinentaux testés par le régime nord-coréen cet été, et la production de l’usine Youjmash, dans la ville industrielle de Dnipro (anciennement Dnipropetrovsk), dans le centre de l’Ukraine. L’allégation ne s’accompagnait pas de preuves irréfutables, et a été décriée comme une conclusion hâtive et une nouvelle manoeuvre de la guerre d’information contre l’Ukraine. L’usine Youjmash a démenti avec fermeté, appuyée par les autorités ukrainiennes. Les réseaux sociaux se sont enflammés. La levée de bouclier a poussé Michael Elleman, un expert cité par The New York Times à revenir sur ses propos, et à nuancer ses conclusions.
« Je ne crois pas que le gouvernement ukrainien a autorisé, ou même savait, que les moteurs provenaient d’Ukraine », a-t-il exprimé dans un tweet, le 14 août. « Au contraire, l’Ukraine a arrêté des Coréens du Nord en 2012! ». La référence à un scandale d’espionnage industriel, suivi d’un autre en 2015, vise ainsi à dédouaner le gouvernement ukrainien de tout soupçon de contrebande avec un régime sous embargo.
De fait, l’affaire est vécue avec gravité à Kiev. Alors que l’administration de Donald Trump étudie la possibilité d’entamer la livraison d’armes létales à l’Ukraine pour l’assister dans son effort de guerre, voilà que le pays serait rabaissé au rang d’Etat voyou, acteur des trafics illicites d’armes. Et ce alors que les relations entre Petro Porochenko et son homologue américain restent sensibles depuis l’élection américaine.
En dédouanant le gouvernement ukrainien de potentiels trafics qui se seraient passés à son insu, Michael Elleman a saisi l’occasion pour relativiser les allégations du New York Times sur l’origine ukrainienne des moteurs de missile. « Que je sois bien clair sur la source des moteurs de Missiles Balistiques InterContinentaux de la Corée du Nord: « Youjnoe (Youjmash) n’est qu’une des sources potentielles. Il y en a d’autres possibles en Russie ».
De fait, dans le contexte de décomposition du complexe militaro-industriel soviétique depuis 1991, et du climat de guerre entre Russie et Ukraine depuis 2014, la traçabilité de moteurs de missiles est difficile à établir. Les éléments utilisés par Pyongyang auraient tout aussi pu venir de stocks russes, en particulier de l’usine Energomash, anciennement affiliée à Youjmash. Commentateurs et critiques font aussi valoir des évidences géographiques, concernant l’éloignement de l’Ukraine, et le fait que la Russie partage une frontière commune avec la Corée du Nord.
Pour les réseaux sociaux ukrainiens, l’accent porté sur l’usine Youjmasz est une nouvelle manoeuvre dans la guerre d’information ukraino-russe qui fait rage depuis des années. D’aucun se sont empressés de souligner le passé russe de l’expert américain Michael Elleman – il y a travaillé de 1995 à 2001, à la tête du « Cooperative Threat Reduction Program » visant au démantèlement de missiles longue portée. Certains médias ukrainiens ont aussi fait leurs choux gras de son mariage avec une Russe, pour souligner son attachement à la Russie, et supposer de la subjectivité de son jugement. Des attaques personnelles, peu à même de prouver quoique ce soit, et encore moins de relever la qualité du débat.
La prudence s’impose face à l’absence de preuves, qui viendraient confirmer ou infirmer les allégations du New York Times. Quoiqu’il en soit, l’affaire a bel et bien révélé que le régime nord-coréen a reçu et utilisé des technologies de partenaires étrangers (étatiques ou non) dans le développement de son programme de missiles intercontinentaux. Un échec grave de la communauté internationale, qui dépasse de loin le cadre du conflit ukraino-russe.
PAR SEBGOBERT
15 AOÛT 2017
https://nouvellesest.com/2017/08/15/missiles-nord-coreens-moteurs-ukrainiens-les-experts-revoient-leurs-copies/
Complément d’un commentaire sur une enquête du New York Times, parue le 14/08/2017
La vague d’indignation aura été immédiate en Ukraine. The New York a établi, le 14 août, un lien direct entre les propulseurs de missiles intercontinentaux testés par le régime nord-coréen cet été, et la production de l’usine Youjmash, dans la ville industrielle de Dnipro (anciennement Dnipropetrovsk), dans le centre de l’Ukraine. L’allégation ne s’accompagnait pas de preuves irréfutables, et a été décriée comme une conclusion hâtive et une nouvelle manoeuvre de la guerre d’information contre l’Ukraine. L’usine Youjmash a démenti avec fermeté, appuyée par les autorités ukrainiennes. Les réseaux sociaux se sont enflammés. La levée de bouclier a poussé Michael Elleman, un expert cité par The New York Times à revenir sur ses propos, et à nuancer ses conclusions.
« Je ne crois pas que le gouvernement ukrainien a autorisé, ou même savait, que les moteurs provenaient d’Ukraine », a-t-il exprimé dans un tweet, le 14 août. « Au contraire, l’Ukraine a arrêté des Coréens du Nord en 2012! ». La référence à un scandale d’espionnage industriel, suivi d’un autre en 2015, vise ainsi à dédouaner le gouvernement ukrainien de tout soupçon de contrebande avec un régime sous embargo.
De fait, l’affaire est vécue avec gravité à Kiev. Alors que l’administration de Donald Trump étudie la possibilité d’entamer la livraison d’armes létales à l’Ukraine pour l’assister dans son effort de guerre, voilà que le pays serait rabaissé au rang d’Etat voyou, acteur des trafics illicites d’armes. Et ce alors que les relations entre Petro Porochenko et son homologue américain restent sensibles depuis l’élection américaine.
En dédouanant le gouvernement ukrainien de potentiels trafics qui se seraient passés à son insu, Michael Elleman a saisi l’occasion pour relativiser les allégations du New York Times sur l’origine ukrainienne des moteurs de missile. « Que je sois bien clair sur la source des moteurs de Missiles Balistiques InterContinentaux de la Corée du Nord: « Youjnoe (Youjmash) n’est qu’une des sources potentielles. Il y en a d’autres possibles en Russie ».
De fait, dans le contexte de décomposition du complexe militaro-industriel soviétique depuis 1991, et du climat de guerre entre Russie et Ukraine depuis 2014, la traçabilité de moteurs de missiles est difficile à établir. Les éléments utilisés par Pyongyang auraient tout aussi pu venir de stocks russes, en particulier de l’usine Energomash, anciennement affiliée à Youjmash. Commentateurs et critiques font aussi valoir des évidences géographiques, concernant l’éloignement de l’Ukraine, et le fait que la Russie partage une frontière commune avec la Corée du Nord.
Pour les réseaux sociaux ukrainiens, l’accent porté sur l’usine Youjmasz est une nouvelle manoeuvre dans la guerre d’information ukraino-russe qui fait rage depuis des années. D’aucun se sont empressés de souligner le passé russe de l’expert américain Michael Elleman – il y a travaillé de 1995 à 2001, à la tête du « Cooperative Threat Reduction Program » visant au démantèlement de missiles longue portée. Certains médias ukrainiens ont aussi fait leurs choux gras de son mariage avec une Russe, pour souligner son attachement à la Russie, et supposer de la subjectivité de son jugement. Des attaques personnelles, peu à même de prouver quoique ce soit, et encore moins de relever la qualité du débat.
La prudence s’impose face à l’absence de preuves, qui viendraient confirmer ou infirmer les allégations du New York Times. Quoiqu’il en soit, l’affaire a bel et bien révélé que le régime nord-coréen a reçu et utilisé des technologies de partenaires étrangers (étatiques ou non) dans le développement de son programme de missiles intercontinentaux. Un échec grave de la communauté internationale, qui dépasse de loin le cadre du conflit ukraino-russe.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: En Corée du Nord
Pour clore le sujet:
Reuters disproves New York Times report: North Korea probably does not need imports of missile engines
Reuters disproves New York Times report: North Korea probably does not need imports of missile engines
Александр- Messages : 5390
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Re: En Corée du Nord
Si ça pouvait être vrai
Александр- Messages : 5390
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Re: En Corée du Nord
Les touristes russes conviés par Pyongyang à humer « l’atmosphère communiste »
L’agence NKorean ouvre ses portes à Moscou et « garantit » au public russe le « pays le plus sûr du monde ».
LE MONDE | 25.08.2017 à 16h22 • Mis à jour le 25.08.2017 à 17h24 | Par Isabelle Mandraud (Moscou, correspondante)
Touristes russes, soyez sans crainte, les missiles vous protégeront. C’est quasiment en ces termes que Kim Sen Hun, conseiller à l’ambassade nord-coréenne à Moscou, a présenté, jeudi 24 août, l’ouverture de la première agence de tourisme officielle de Pyongyang sur le territoire russe. « La Corée du Nord, a précisé le diplomate lors d’une conférence de presse, est un des pays les plus sûrs du monde » et ses forces nucléaires « garantissent pleinement la sécurité et la paix sur la péninsule coréenne ». Pour les « touristes qui respectent la loi et l’ordre du pays », s’entend.
En pleine crise avec les Etats-Unis, après le lancement de deux premiers missiles intercontinentaux testés par la Corée du Nord les 4 et 28 juillet, qui a déclenché une escalade verbale avec l’administration de Donald Trump, le régime de Kim Jong-un tire argument de sa puissance nucléaire affichée. Ce n’est pas le seul avancé pour séduire le pays de Vladimir Poutine qui maintient, dans ce contexte de tensions, une position d’équilibriste vis-à-vis de ce petit pays protégé par son puissant voisin chinois. « Le programme nucléaire en Corée du Nord est un problème très grave, avait-il ainsi commenté en juillet, mais il faut garder son sang-froid. »
Sur son site Internet flambant neuf, l’agence NKorean, qui ouvre ses portes à Moscou, propose donc, aux nostalgiques de l’URSS sans doute, de venir humer « l’atmosphère du système communiste ». Aux autres, elle vante « le pays le plus isolé de notre époque, ce qui offre aux voyageurs la possibilité de se sentir dans un monde complètement différent ». La délivrance des visas est réduite à quelques jours.
« Comme notre Intourist soviétique »
Quatre formules de séjours, compris entre 5 et 15 jours, sont proposées moyennant 58 902 à 118 090 roubles (entre 850 et 1 700 euros), hors vol. Au programme, visite de l’ensemble monumental sur la colline Mansu, où trône la statue en bronze doré de 20 mètres de haut de Kim Il-sung (le premier dirigeant de la Corée du Nord) et celle, identique, de son fils Kim Jong-il ; le palais du Soleil Kumsusan, dans lequel repose le corps embaumé de Kim Il-sung dans une cage de verre – comme Lénine sur la place Rouge ; ou bien encore le musée de la Victoire, consacré à la guerre de Corée de 1950-1953. « Ici, vous verrez le seul navire américain saisi par une puissance étrangère », est-il précisé. Des incontournables.
Seule contrainte, mais elle est de taille : il faut partir de Vladivostok, seule ville russe, située à l’extrême est du pays, à assurer une liaison aérienne avec la Corée du Nord. Depuis cette région éloignée de plus de 9 000 kilomètres de Moscou, il est également possible de gagner le pays de la dernière dynastie communiste au monde, via la minuscule frontière commune qui la sépare de la Russie. Certes, jusqu’ici, le nombre de touristes russes est encore modeste, à peine plus de 200 personnes l’an passé, mais « les perspectives sont très bonnes », a assuré Sergueï Golov, président de l’Union russe des agences de voyages, qui figurait parmi les intervenants jeudi. Après tout, confesse-t-il hors tribune, « NKorean fonctionne à Pyongyang depuis 1954 comme notre Intourist soviétique [l’agence de tourisme de l’URSS] ».
Les Etats-Unis, eux, ont formellement déconseillé à leurs ressortissants les voyages en Corée du Nord après le décès, le 13 juin, d’un étudiant emprisonné à Pyongyang – pour le vol d’une affiche de propagande dans son hôtel.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2017/08/25/les-touristes-russes-convies-par-pyongyang-a-humer-l-atmosphere-communiste_5176656_3216.html#2VTpRU3pBoUZy7qw.99
L’agence NKorean ouvre ses portes à Moscou et « garantit » au public russe le « pays le plus sûr du monde ».
LE MONDE | 25.08.2017 à 16h22 • Mis à jour le 25.08.2017 à 17h24 | Par Isabelle Mandraud (Moscou, correspondante)
Touristes russes, soyez sans crainte, les missiles vous protégeront. C’est quasiment en ces termes que Kim Sen Hun, conseiller à l’ambassade nord-coréenne à Moscou, a présenté, jeudi 24 août, l’ouverture de la première agence de tourisme officielle de Pyongyang sur le territoire russe. « La Corée du Nord, a précisé le diplomate lors d’une conférence de presse, est un des pays les plus sûrs du monde » et ses forces nucléaires « garantissent pleinement la sécurité et la paix sur la péninsule coréenne ». Pour les « touristes qui respectent la loi et l’ordre du pays », s’entend.
En pleine crise avec les Etats-Unis, après le lancement de deux premiers missiles intercontinentaux testés par la Corée du Nord les 4 et 28 juillet, qui a déclenché une escalade verbale avec l’administration de Donald Trump, le régime de Kim Jong-un tire argument de sa puissance nucléaire affichée. Ce n’est pas le seul avancé pour séduire le pays de Vladimir Poutine qui maintient, dans ce contexte de tensions, une position d’équilibriste vis-à-vis de ce petit pays protégé par son puissant voisin chinois. « Le programme nucléaire en Corée du Nord est un problème très grave, avait-il ainsi commenté en juillet, mais il faut garder son sang-froid. »
Sur son site Internet flambant neuf, l’agence NKorean, qui ouvre ses portes à Moscou, propose donc, aux nostalgiques de l’URSS sans doute, de venir humer « l’atmosphère du système communiste ». Aux autres, elle vante « le pays le plus isolé de notre époque, ce qui offre aux voyageurs la possibilité de se sentir dans un monde complètement différent ». La délivrance des visas est réduite à quelques jours.
« Comme notre Intourist soviétique »
Quatre formules de séjours, compris entre 5 et 15 jours, sont proposées moyennant 58 902 à 118 090 roubles (entre 850 et 1 700 euros), hors vol. Au programme, visite de l’ensemble monumental sur la colline Mansu, où trône la statue en bronze doré de 20 mètres de haut de Kim Il-sung (le premier dirigeant de la Corée du Nord) et celle, identique, de son fils Kim Jong-il ; le palais du Soleil Kumsusan, dans lequel repose le corps embaumé de Kim Il-sung dans une cage de verre – comme Lénine sur la place Rouge ; ou bien encore le musée de la Victoire, consacré à la guerre de Corée de 1950-1953. « Ici, vous verrez le seul navire américain saisi par une puissance étrangère », est-il précisé. Des incontournables.
Seule contrainte, mais elle est de taille : il faut partir de Vladivostok, seule ville russe, située à l’extrême est du pays, à assurer une liaison aérienne avec la Corée du Nord. Depuis cette région éloignée de plus de 9 000 kilomètres de Moscou, il est également possible de gagner le pays de la dernière dynastie communiste au monde, via la minuscule frontière commune qui la sépare de la Russie. Certes, jusqu’ici, le nombre de touristes russes est encore modeste, à peine plus de 200 personnes l’an passé, mais « les perspectives sont très bonnes », a assuré Sergueï Golov, président de l’Union russe des agences de voyages, qui figurait parmi les intervenants jeudi. Après tout, confesse-t-il hors tribune, « NKorean fonctionne à Pyongyang depuis 1954 comme notre Intourist soviétique [l’agence de tourisme de l’URSS] ».
Les Etats-Unis, eux, ont formellement déconseillé à leurs ressortissants les voyages en Corée du Nord après le décès, le 13 juin, d’un étudiant emprisonné à Pyongyang – pour le vol d’une affiche de propagande dans son hôtel.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2017/08/25/les-touristes-russes-convies-par-pyongyang-a-humer-l-atmosphere-communiste_5176656_3216.html#2VTpRU3pBoUZy7qw.99
Caduce62- Messages : 15213
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Re: En Corée du Nord
ouai c est un peu ca , LOL.
mais il y en a un qui insiste un peu trop
mais il y en a un qui insiste un peu trop
steven21- Messages : 3580
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Re: En Corée du Nord
En gros:
Pyongyang met Tokyo en garde contre son "autodestruction imminente"
(le temps de reconstruire de nouveau missiles?)
La Corée du Nord a prévenu Tokyo qu'il risquait "l'autodestruction imminente" pour s'être aligné sur Washington dans un contexte de tensions encore accrues après le tir d'un missile au-dessus du Japon.
Le lancement du missile diffusé dans les rues de Pyongyang. © REUTERS/Kyodo
Pyongyang a alarmé la communauté internationale mardi en tirant un missile balistique de portée intermédiaire au-dessus de l'archipel nippon, s'attirant un déluge de condamnations de la part de plusieurs pays, au premier rang desquels les Etats-Unis et le Japon.
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a dénoncé une "menace grave et sans précédent", convenant avec le président américain Donald Trump de renforcer "la pression" sur la Corée du Nord.
Dans un éditorial publié mercredi, l'agence officielle nord-coréenne KCNA a fustigé l'ancienne puissance coloniale: "Le Japon s'est retroussé les manches pour soutenir les opérations anti-Corée du Nord de son maître".
"La connexion militaire" des alliés est devenue une "grave menace" pour la péninsule coréenne et le Japon "ne sait pas" qu'il "accélère son autodestruction", ajoute KCNA. L'agence fait une référence spécifique aux bases américaines sur Hokkaido, l'île du nord de l'archipel survolée par le missile nord-coréen.
Pyongyang poursuit en prévenant le Japon qu'il ne doit pas suivre aveuglément les Etats-Unis car il risque "la destruction imminente".
La Corée du Nord a prévenu que d'autres tirs de missiles allaient suivre avec le Pacifique pour cible. Le régime nord-coréen est ultra-nationaliste et le ressentiment contre les Etats-Unis et le Japon sert en partie à sa légitimation.
Pyongyang a expliqué avoir choisi la date du 29 août pour tirer son dernier missile afin de marquer le 107e anniversaire du "scandaleux" traité d'annexion de la Corée par Tokyo, signé en 1910.
Pyongyang met Tokyo en garde contre son "autodestruction imminente"
(le temps de reconstruire de nouveau missiles?)
La Corée du Nord a prévenu Tokyo qu'il risquait "l'autodestruction imminente" pour s'être aligné sur Washington dans un contexte de tensions encore accrues après le tir d'un missile au-dessus du Japon.
Le lancement du missile diffusé dans les rues de Pyongyang. © REUTERS/Kyodo
Pyongyang a alarmé la communauté internationale mardi en tirant un missile balistique de portée intermédiaire au-dessus de l'archipel nippon, s'attirant un déluge de condamnations de la part de plusieurs pays, au premier rang desquels les Etats-Unis et le Japon.
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a dénoncé une "menace grave et sans précédent", convenant avec le président américain Donald Trump de renforcer "la pression" sur la Corée du Nord.
Dans un éditorial publié mercredi, l'agence officielle nord-coréenne KCNA a fustigé l'ancienne puissance coloniale: "Le Japon s'est retroussé les manches pour soutenir les opérations anti-Corée du Nord de son maître".
"La connexion militaire" des alliés est devenue une "grave menace" pour la péninsule coréenne et le Japon "ne sait pas" qu'il "accélère son autodestruction", ajoute KCNA. L'agence fait une référence spécifique aux bases américaines sur Hokkaido, l'île du nord de l'archipel survolée par le missile nord-coréen.
Pyongyang poursuit en prévenant le Japon qu'il ne doit pas suivre aveuglément les Etats-Unis car il risque "la destruction imminente".
La Corée du Nord a prévenu que d'autres tirs de missiles allaient suivre avec le Pacifique pour cible. Le régime nord-coréen est ultra-nationaliste et le ressentiment contre les Etats-Unis et le Japon sert en partie à sa légitimation.
Pyongyang a expliqué avoir choisi la date du 29 août pour tirer son dernier missile afin de marquer le 107e anniversaire du "scandaleux" traité d'annexion de la Corée par Tokyo, signé en 1910.
Александр- Messages : 5390
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Re: En Corée du Nord
Corée du Nord: l'option militaire n'est "pas inéluctable"
Le président américain Donald Trump a une nouvelle fois affirmé jeudi que l'emploi de la force militaire contre la Corée du Nord n'est "pas inéluctable" et qu'il préférerait "éviter" la voie militaire, sans toutefois l'exclure.
© Belga
"Une action militaire serait certainement une option. Est-ce inéluctable ? Rien n'est inéluctable. (...) Je préférerais éviter la voie militaire, mais c'est certainement quelque chose qui peut se produire", a déclaré le président des Etats-Unis au cours d'une conférence de presse conjointe à la Maison Blanche avec l'émir du Koweit cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah.
"J'espère que nous n'aurons pas à utiliser (la force militaire) en Corée du Nord. Si nous le faisons, ce sera un jour très triste pour la Corée du Nord", a-t-il poursuivi.
Depuis son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump alterne sur ce dossier les propos incendiaires et les paroles apaisantes. Le milliardaire républicain avait déclaré mercredi qu'une action militaire contre la Corée du Nord n'était pas son "premier choix", quelques semaines après avoir promis le "feu et la colère" si Pyongyang continuait de menacer les Etats-Unis et ses alliés.
Les Etats-Unis préparent un nouveau train de sanctions à l'ONU contre la Corée du Nord, qui doit être présenté la semaine prochaine au Conseil de sécurité.
L'autre vision (russe) de la Corée du Nord:
Welcome to North Korea: The World’s Safest Fashion Hotspot
Bienvenue en Corée du Nord: le point le plus sûr de la mode du monde
As Russia seeks a bigger role in the Korean standoff, there is a new narrative for the isolated dictatorship: a trendsetting tourism destination, safe under a nuclear umbrella
Pyongyang, the North Korean capital, is becoming a global fashion hotspot. If you did a double-take on that sentence, then you’re behind the times - according to Russia’s most-watched TV station.
While much of the world’s media has been obsessing over North Korea’s autocratic leader and his nuclear arsenal, the country itself has been enjoying a “fashion boom,” enthused one recent report on Channel One, putting Pyongyang “on a par with Milan or Paris.”
The Kremlin-controlled channel’s fashion scoop was just one of a series of upbeat pieces about North Korea that have been appearing in the Russian media this year - coinciding with a noticeable uptick in Moscow’s interest in the Korean peninsula’s hair-trigger standoff.
Traditionally, this has been a proxy battleground for the US and China - the key allies respectively of the two neighbors. But as in the Middle East, President Vladimir Putin is asserting a Russian role as well. “It’s a chance for Moscow to become an intermediary,” says Kommersant columnist Maxim Yusin, “to strengthen its position in the region and the world.”
Russian TV redressing North Korea’s image
EAT GRASS
Even though the Russian foreign ministry condemned Kim Jong-un’s test of a suspected hydrogen bomb earlier this month, it was quickly followed up by soothing words from Putin himself, saying the North Koreans would rather “eat grass than give up their nuclear weapons.”
Clearly aiming at Washington, the Russian president said “ramping up military hysteria” would only lead to “planetary catastrophe.”
Though Russia has been flexing its military muscle in the region too, alongside its media offensive. It dispatched a sortie of nuclear-capable bombers and fighter jets sent along the peninsular last month, just as South Korea and the US were carrying out joint military exercises.
North Korea was only too happy to see the Russian warplanes. It has been trying to boost ties for some time, concerned about becoming too dependent on its long-time ally China. “They don’t have this fear about Russia,” says Vasily Kashin, senior fellow at the Institute of Far Eastern Studies in the Russian Academy of Sciences.
Pyongyang’s diplomats in Moscow had already been running their own charm offensive, encouraging Russians to come and visit - even highlighting their nuclear arsenal as protection. North Korea is “one of the safest countries in the world...for law-abiding tourists,” said Kim Sen Khun, an embassy official, as he announced a new North Korea tourism agency in Russia.
Nuclear weapons, he added, “fully guarantee safety and peace on the Korean peninsula.”
PYONGYANG - CITY OF A THOUSAND RESTAURANTS
The new tourism agency was announced just as Channel One was airing its reports from Pyongyang, with its reporter being given unusually good access to North Korean people.
She made the most of her opportunity, getting herself filmed dancing in the street and trying on North Korean clothes as she redressed the country’s image.
Implicitly challenging persistent reports of North Koreans going hungry, the reporter called Pyongyang “a city of a thousand restaurants,” with ordinary Koreans regularly eating up to 15 courses in one meal.
Fashion capital: Pyongyang styles on show
PUTIN’S GAMBLE
Channel One did not respond to requests for comment on the timing of the series and what role the North Korean authorities had played in putting it together.
But there seems to be a clear pattern. Earlier this year, the Siberian and Far Eastern regional editions of the pro-Kremlin Komsomolskaya Pravda carried a series of articles praising Kim Il-sung, North Korea’s first leader, Kim Jong-un’s grandfather. Russia’s short border with North Korea is in Siberia, near Vladivostok. The paper’s editor-in-chief, Vladimir Sungorkin, admitted the pieces were what he called “native advertising,” paid for by a North Korean organization, but he refused to give its name.
Similar articles have appeared in several newspapers in the southern Krasnodar region too.
Some remain skeptical though over how much leverage this new strategy will really give the Kremlin. North Korea’s real goal is still “to negotiate directly with the US,” says analyst Vasily Kashin of the Institute of Far Eastern Studies. “It isn’t really interested in intermediaries.”
Yet just like in the Middle East, President Putin seems to be taking another of his foreign policy bets. The payout may not be clear, or even guaranteed, but he thinks it is worth the gamble.
Alors que la Russie cherche un rôle plus important dans l'étalon coréen, il existe un nouveau récit pour la dictature isolée: une destination touristique innovante, sûre sous un parapluie nucléaire
Pyongyang, la capitale nord-coréenne, devient un hotspot mondial de la mode. Si vous avez fait une double prise sur cette phrase, vous êtes derrière les temps - selon la station de télévision la plus regardée de la Russie.
Alors que la plupart des médias du monde se sont obsédés par le leader autocratique de la Corée du Nord et son arsenal nucléaire, le pays a connu un «boom de la mode», a déclaré avec enthousiasme un rapport sur Channel One, mettant Pyongyang à égalité avec Milan ou Paris. "
Le scoop de la chaîne de la chaîne contrôlée par le Kremlin était l'une d'une série de pièces optimistes sur la Corée du Nord qui apparaissent dans les médias russes cette année - coïncidant avec une augmentation notable de l'intérêt de Moscou dans l'étalement des cheveux de la péninsule coréenne.
Traditionnellement, il s'agissait d'un champ de bataille pour les États-Unis et la Chine - les alliés clés respectivement des deux voisins. Mais comme au Moyen-Orient, le président Vladimir Poutine affirme également un rôle de Russie. "C'est une chance pour Moscou de devenir un intermédiaire", explique le chroniqueur Kommersant Maxim Yusin, "pour renforcer sa position dans la région et le monde".
MANGER DE L'HERBE
Même si le ministère russe des Affaires étrangères a condamné le test de Kim Jong-un sur une bombe soupçonnée d'hydrogène au début du mois, il a été rapidement suivi par des mots apaisants de Poutine lui-même, disant que les Nord-Coréens préféreraient «manger de l'herbe plutôt que renoncer à leurs armes nucléaires».
En ce qui concerne clairement Washington, le président russe a déclaré que "l'escalade de l'hystérie militaire" entraînerait seulement une «catastrophe planétaire».
Bien que la Russie ait mis de l'avant son muscle militaire dans la région, à côté de son offensive médiatique. Il a expédié une sortie de bombardiers et de combattants nucléaires envoyés le long de la péninsule le mois dernier, de même que la Corée du Sud et les États-Unis effectuaient des exercices militaires conjoints.
La Corée du Nord était très heureux de voir les avions de guerre russes. Il a essayé de renforcer les liens pendant un certain temps, préoccupé de devenir trop dépendant de sa Chine alliée depuis longtemps. "Ils n'ont pas cette peur à l'égard de la Russie", explique Vasily Kashin, membre de l'Institut d'études de l'Extrême-Orient à l'Académie des sciences de Russie.
Les diplomates de Pyongyang à Moscou avaient déjà exercé leur propre offensive de charme, encourageant les Russes à venir visiter, même en mettant l'accent sur leur arsenal nucléaire en tant que protection. La Corée du Nord est «l'un des pays les plus sûrs au monde ... pour les touristes respectueux des lois», a déclaré Kim Sen Khun, un fonctionnaire de l'ambassade, alors qu'il annonçait une nouvelle agence de tourisme en Corée du Nord en Russie.
Les armes nucléaires, at-il ajouté, "garantissent pleinement la sécurité et la paix sur la péninsule coréenne".
PYONGYANG - VILLE DE MILLE RESTAURANTS
La nouvelle agence de tourisme a été annoncée alors que Channel One diffusait ses rapports de Pyongyang, et son journaliste recevait un accès exceptionnellement bon au peuple nord-coréen.
Elle a profité de son opportunité, se faire filmer dans la rue et essayer des vêtements nord-coréens en redressant l'image du pays.
Des rapports persistants et difficiles sur le fait que les Nord-Coréens ont faim, le journaliste a appelé Pyongyang «une ville de mille restaurants», et les Coréens ordinaires mangent régulièrement jusqu'à 15 cours en un seul repas.
Le jeu de PUTIN
Channel One n'a pas répondu aux demandes de commentaires sur le calendrier de la série et le rôle joué par les autorités nord-coréennes dans la mise en place.
Mais il semble y avoir un modèle clair. Plus tôt cette année, les éditions régionales de la Sibérie et de l'Extrême-Orient du pro-Kremlin Komsomolskaya Pravda ont porté une série d'articles faisant l'éloge de Kim Il-Sung, premier chef de la Corée du Nord, le grand-père de Kim Jong-un. La courte frontière de la Russie avec la Corée du Nord est en Sibérie, près de Vladivostok. Le rédacteur en chef du journal, Vladimir Sungorkin, a admis que les pièces étaient ce qu'il appelait «la publicité indigène», payée par une organisation nord-coréenne, mais il a refusé de donner son nom.
Des articles similaires sont apparus dans plusieurs journaux de la région du sud de Krasnodar.
Certains demeurent néanmoins sceptiques quant à l'influence que cette nouvelle stratégie donnera au Kremlin. Le véritable objectif de la Corée du Nord est toujours «de négocier directement avec les États-Unis», explique l'analyste Vasily Kashin de l'Institute of Far Eastern Studies. "Il n'est pas vraiment intéressé par les intermédiaires".
Pourtant, tout comme au Moyen-Orient, le président Poutine semble prendre un autre de ses paris en matière de politique étrangère. Le paiement peut ne pas être clair, voire garanti, mais il pense qu'il vaut le pari.
Le président américain Donald Trump a une nouvelle fois affirmé jeudi que l'emploi de la force militaire contre la Corée du Nord n'est "pas inéluctable" et qu'il préférerait "éviter" la voie militaire, sans toutefois l'exclure.
© Belga
"Une action militaire serait certainement une option. Est-ce inéluctable ? Rien n'est inéluctable. (...) Je préférerais éviter la voie militaire, mais c'est certainement quelque chose qui peut se produire", a déclaré le président des Etats-Unis au cours d'une conférence de presse conjointe à la Maison Blanche avec l'émir du Koweit cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah.
"J'espère que nous n'aurons pas à utiliser (la force militaire) en Corée du Nord. Si nous le faisons, ce sera un jour très triste pour la Corée du Nord", a-t-il poursuivi.
Depuis son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump alterne sur ce dossier les propos incendiaires et les paroles apaisantes. Le milliardaire républicain avait déclaré mercredi qu'une action militaire contre la Corée du Nord n'était pas son "premier choix", quelques semaines après avoir promis le "feu et la colère" si Pyongyang continuait de menacer les Etats-Unis et ses alliés.
Les Etats-Unis préparent un nouveau train de sanctions à l'ONU contre la Corée du Nord, qui doit être présenté la semaine prochaine au Conseil de sécurité.
L'autre vision (russe) de la Corée du Nord:
Welcome to North Korea: The World’s Safest Fashion Hotspot
Bienvenue en Corée du Nord: le point le plus sûr de la mode du monde
As Russia seeks a bigger role in the Korean standoff, there is a new narrative for the isolated dictatorship: a trendsetting tourism destination, safe under a nuclear umbrella
Pyongyang, the North Korean capital, is becoming a global fashion hotspot. If you did a double-take on that sentence, then you’re behind the times - according to Russia’s most-watched TV station.
While much of the world’s media has been obsessing over North Korea’s autocratic leader and his nuclear arsenal, the country itself has been enjoying a “fashion boom,” enthused one recent report on Channel One, putting Pyongyang “on a par with Milan or Paris.”
The Kremlin-controlled channel’s fashion scoop was just one of a series of upbeat pieces about North Korea that have been appearing in the Russian media this year - coinciding with a noticeable uptick in Moscow’s interest in the Korean peninsula’s hair-trigger standoff.
Traditionally, this has been a proxy battleground for the US and China - the key allies respectively of the two neighbors. But as in the Middle East, President Vladimir Putin is asserting a Russian role as well. “It’s a chance for Moscow to become an intermediary,” says Kommersant columnist Maxim Yusin, “to strengthen its position in the region and the world.”
Russian TV redressing North Korea’s image
EAT GRASS
Even though the Russian foreign ministry condemned Kim Jong-un’s test of a suspected hydrogen bomb earlier this month, it was quickly followed up by soothing words from Putin himself, saying the North Koreans would rather “eat grass than give up their nuclear weapons.”
Clearly aiming at Washington, the Russian president said “ramping up military hysteria” would only lead to “planetary catastrophe.”
Though Russia has been flexing its military muscle in the region too, alongside its media offensive. It dispatched a sortie of nuclear-capable bombers and fighter jets sent along the peninsular last month, just as South Korea and the US were carrying out joint military exercises.
North Korea was only too happy to see the Russian warplanes. It has been trying to boost ties for some time, concerned about becoming too dependent on its long-time ally China. “They don’t have this fear about Russia,” says Vasily Kashin, senior fellow at the Institute of Far Eastern Studies in the Russian Academy of Sciences.
Pyongyang’s diplomats in Moscow had already been running their own charm offensive, encouraging Russians to come and visit - even highlighting their nuclear arsenal as protection. North Korea is “one of the safest countries in the world...for law-abiding tourists,” said Kim Sen Khun, an embassy official, as he announced a new North Korea tourism agency in Russia.
Nuclear weapons, he added, “fully guarantee safety and peace on the Korean peninsula.”
PYONGYANG - CITY OF A THOUSAND RESTAURANTS
The new tourism agency was announced just as Channel One was airing its reports from Pyongyang, with its reporter being given unusually good access to North Korean people.
She made the most of her opportunity, getting herself filmed dancing in the street and trying on North Korean clothes as she redressed the country’s image.
Implicitly challenging persistent reports of North Koreans going hungry, the reporter called Pyongyang “a city of a thousand restaurants,” with ordinary Koreans regularly eating up to 15 courses in one meal.
Fashion capital: Pyongyang styles on show
PUTIN’S GAMBLE
Channel One did not respond to requests for comment on the timing of the series and what role the North Korean authorities had played in putting it together.
But there seems to be a clear pattern. Earlier this year, the Siberian and Far Eastern regional editions of the pro-Kremlin Komsomolskaya Pravda carried a series of articles praising Kim Il-sung, North Korea’s first leader, Kim Jong-un’s grandfather. Russia’s short border with North Korea is in Siberia, near Vladivostok. The paper’s editor-in-chief, Vladimir Sungorkin, admitted the pieces were what he called “native advertising,” paid for by a North Korean organization, but he refused to give its name.
Similar articles have appeared in several newspapers in the southern Krasnodar region too.
Some remain skeptical though over how much leverage this new strategy will really give the Kremlin. North Korea’s real goal is still “to negotiate directly with the US,” says analyst Vasily Kashin of the Institute of Far Eastern Studies. “It isn’t really interested in intermediaries.”
Yet just like in the Middle East, President Putin seems to be taking another of his foreign policy bets. The payout may not be clear, or even guaranteed, but he thinks it is worth the gamble.
Alors que la Russie cherche un rôle plus important dans l'étalon coréen, il existe un nouveau récit pour la dictature isolée: une destination touristique innovante, sûre sous un parapluie nucléaire
Pyongyang, la capitale nord-coréenne, devient un hotspot mondial de la mode. Si vous avez fait une double prise sur cette phrase, vous êtes derrière les temps - selon la station de télévision la plus regardée de la Russie.
Alors que la plupart des médias du monde se sont obsédés par le leader autocratique de la Corée du Nord et son arsenal nucléaire, le pays a connu un «boom de la mode», a déclaré avec enthousiasme un rapport sur Channel One, mettant Pyongyang à égalité avec Milan ou Paris. "
Le scoop de la chaîne de la chaîne contrôlée par le Kremlin était l'une d'une série de pièces optimistes sur la Corée du Nord qui apparaissent dans les médias russes cette année - coïncidant avec une augmentation notable de l'intérêt de Moscou dans l'étalement des cheveux de la péninsule coréenne.
Traditionnellement, il s'agissait d'un champ de bataille pour les États-Unis et la Chine - les alliés clés respectivement des deux voisins. Mais comme au Moyen-Orient, le président Vladimir Poutine affirme également un rôle de Russie. "C'est une chance pour Moscou de devenir un intermédiaire", explique le chroniqueur Kommersant Maxim Yusin, "pour renforcer sa position dans la région et le monde".
MANGER DE L'HERBE
Même si le ministère russe des Affaires étrangères a condamné le test de Kim Jong-un sur une bombe soupçonnée d'hydrogène au début du mois, il a été rapidement suivi par des mots apaisants de Poutine lui-même, disant que les Nord-Coréens préféreraient «manger de l'herbe plutôt que renoncer à leurs armes nucléaires».
En ce qui concerne clairement Washington, le président russe a déclaré que "l'escalade de l'hystérie militaire" entraînerait seulement une «catastrophe planétaire».
Bien que la Russie ait mis de l'avant son muscle militaire dans la région, à côté de son offensive médiatique. Il a expédié une sortie de bombardiers et de combattants nucléaires envoyés le long de la péninsule le mois dernier, de même que la Corée du Sud et les États-Unis effectuaient des exercices militaires conjoints.
La Corée du Nord était très heureux de voir les avions de guerre russes. Il a essayé de renforcer les liens pendant un certain temps, préoccupé de devenir trop dépendant de sa Chine alliée depuis longtemps. "Ils n'ont pas cette peur à l'égard de la Russie", explique Vasily Kashin, membre de l'Institut d'études de l'Extrême-Orient à l'Académie des sciences de Russie.
Les diplomates de Pyongyang à Moscou avaient déjà exercé leur propre offensive de charme, encourageant les Russes à venir visiter, même en mettant l'accent sur leur arsenal nucléaire en tant que protection. La Corée du Nord est «l'un des pays les plus sûrs au monde ... pour les touristes respectueux des lois», a déclaré Kim Sen Khun, un fonctionnaire de l'ambassade, alors qu'il annonçait une nouvelle agence de tourisme en Corée du Nord en Russie.
Les armes nucléaires, at-il ajouté, "garantissent pleinement la sécurité et la paix sur la péninsule coréenne".
PYONGYANG - VILLE DE MILLE RESTAURANTS
La nouvelle agence de tourisme a été annoncée alors que Channel One diffusait ses rapports de Pyongyang, et son journaliste recevait un accès exceptionnellement bon au peuple nord-coréen.
Elle a profité de son opportunité, se faire filmer dans la rue et essayer des vêtements nord-coréens en redressant l'image du pays.
Des rapports persistants et difficiles sur le fait que les Nord-Coréens ont faim, le journaliste a appelé Pyongyang «une ville de mille restaurants», et les Coréens ordinaires mangent régulièrement jusqu'à 15 cours en un seul repas.
Le jeu de PUTIN
Channel One n'a pas répondu aux demandes de commentaires sur le calendrier de la série et le rôle joué par les autorités nord-coréennes dans la mise en place.
Mais il semble y avoir un modèle clair. Plus tôt cette année, les éditions régionales de la Sibérie et de l'Extrême-Orient du pro-Kremlin Komsomolskaya Pravda ont porté une série d'articles faisant l'éloge de Kim Il-Sung, premier chef de la Corée du Nord, le grand-père de Kim Jong-un. La courte frontière de la Russie avec la Corée du Nord est en Sibérie, près de Vladivostok. Le rédacteur en chef du journal, Vladimir Sungorkin, a admis que les pièces étaient ce qu'il appelait «la publicité indigène», payée par une organisation nord-coréenne, mais il a refusé de donner son nom.
Des articles similaires sont apparus dans plusieurs journaux de la région du sud de Krasnodar.
Certains demeurent néanmoins sceptiques quant à l'influence que cette nouvelle stratégie donnera au Kremlin. Le véritable objectif de la Corée du Nord est toujours «de négocier directement avec les États-Unis», explique l'analyste Vasily Kashin de l'Institute of Far Eastern Studies. "Il n'est pas vraiment intéressé par les intermédiaires".
Pourtant, tout comme au Moyen-Orient, le président Poutine semble prendre un autre de ses paris en matière de politique étrangère. Le paiement peut ne pas être clair, voire garanti, mais il pense qu'il vaut le pari.
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Re: En Corée du Nord
Moscow analyst: Russia has made North Korea’s rocket program possible
Analyste de Moscou: la Russie a rendu possible le programme de fusée de Corée du Nord
North Korean missile Hwasong-10 (also known as BM-25 and Musudan)
In two articles published online this week, Moscow analyst Aleksandr Nemets details the evidence many have assembled showing that Moscow is heavily involved in both the rocket program of North Korea and Pyongyang’s “aggressive plans” to use it against other countries (see “Зато они ‘делают’ ракеты” and “Системный подход“).
It is absolutely essential, he says, that South Korea, Japan and the United States understand that everything that is now brewing in the region is what Moscow or more precisely Putin wants” and not some rogue action by Kim Jong Un as many imagine.
In the first of these articles, Nemets traces the history of Russian deliveries of missiles to North Korea in recent decades and the ways in which, apparently with some Russian assistance, Pyongyang has modified them, and then offers three main conclusions:
First of all, he says, “the development of the relatively primitive ballistic rocket Hwasong-10, one that corresponds to the level of Soviet rockets of the 1960s, from the beginning in 1992 until the series of tests in 2016, lasted 24 years.” What the North Koreans came up with was “a copy of the Soviet R-27 rocket.”
Soviet R-27 (SS-N-6 Serb) SLBM and North Korean Hwasong-10 also known as BM-25 and Musudan (Image: Steven Zaloga, 2010)
In some ways, it was not even as good, but it is important to note that the Hwasong-10 does not contain anything original,” a pattern that speaks to ‘the low scientific-technical potential of North Korea,” Nemets argues.
Second, he continues, “even this primitive result would have been impossible without very intensive Russian assistance, especially in 2015-2016. Why did Moscow feel compelled to provide this? Obviously not for money … Beyond any doubt, Moscow’s goal was the infliction of maximum harm on America.”
And third, “the Hwasong-12 ballistic rocket, which was successfully tested in May 2017 and which has a range of more than 4000 kilometers and is capable of striking Guam and Alaska, is a much-improved version of the Hwasong-10, although it is based fundamentally on the very same technologies.”
Taken together, Nemets says, all this shows that
“it is absolutely excluded that the weak industrial and scientific-technical system of North Korea could have created the Hwasong-12 in any case so quickly. If the Russian share in the Hwasong-10 was conditionally more than 80 percent, then in the case of the Hwasong-12, it approached 100 percent.”
In the second article, the Moscow analyst broadens his focus in order to suggest that the timing of North Korea’s actions, its missile launches and threats in particular, reflects less a Pyongyang calendar than a Moscow one intended by Putin to do maximum harm to the United States.
Nemets argues that the North Korean actions happened precisely as Russian-American relations were deteriorating, when Moscow’s expectations for a new deal with Donald Trump were replaced by a recognition that Washington was going to take a hard line against Russia for its interference in American elections and its aggression in Ukraine.
Ukrainian officials have pointed to these links, but their words have been dismissed by many who believe that Kyiv is simply trying to blacken Russia’s reputation (and respond to Moscow’s claims that North Korea’s missiles came from Ukrainian factories) in order to win more support from the West, the Moscow analyst suggests.
But now a Russian official has implicitly made the connection between Moscow’s intentions and Pyongyang’s actions, Nemets says. Sergey Ryabkov, Russia’s representative to the United Nations, said that
“the government of the Russian federation had been forced to react to the additional dislocation of (powerful) American THAAD complexes in South Korea and Japan that are capable of intercepting ballistic rockets.”
Put in more normal language, the Moscow analyst says, this shows that “Moscow, infuriated by the fact that [North Korea’s] neighbors don’t approve [Pyongyang’s] nuclear and thermonuclear tests and the launch of rockets flying over the territory of Japan, was simply forced to do something.”
Dans deux articles publiés en ligne cette semaine, l'analyste de Moscou, Aleksandr Nemets, détaille les preuves que beaucoup ont rassemblées montrant que Moscou est fortement impliqué dans le programme de roquettes de Corée du Nord et les "plans agressifs" de Pyongyang pour l'utiliser contre d'autres pays (voir "Зато они ' делают 'ракеты "et" Системный подход ").
Il est absolument essentiel, dit-il, que la Corée du Sud, le Japon et les États-Unis comprennent que tout ce qui se fabrique maintenant dans la région est ce que Moscou ou plus précisément Poutine veut "et pas une action déloyale de Kim Jong Un que beaucoup imaginent.
Dans le premier de ces articles, Nemets retrace l'histoire des livraisons russes de missiles à la Corée du Nord au cours des dernières décennies et les moyens par lesquels, apparemment avec une aide russe, Pyongyang les a modifiés, puis propose trois conclusions principales:
Tout d'abord, dit-il, «le développement de la roquette balistique relativement primitive Hwasong-10, qui correspond au niveau des roquettes soviétiques des années 1960, depuis le début en 1992 jusqu'à la série de tests en 2016, a duré 24 ans. "Ce que les Nord-Coréens ont trouvé avec" était une copie de la roquette soviétique R-27 ".
D'une certaine façon, ce n'était pas aussi bon, mais il est important de noter que le Hwasong-10 ne contient rien d'original, «un modèle qui parle« du faible potentiel scientifique et technique de la Corée du Nord », affirme Nemets.
Deuxièmement, poursuit-il, «même ce résultat primitif aurait été impossible sans une assistance russe très intensive, surtout en 2015-2016. Pourquoi Moscou est-elle obligée de fournir cela? Évidemment, pas pour de l'argent ... Au-delà de tout doute, l'objectif de Moscou était d'infliger un maximum de mal à l'Amérique ".
Et troisièmement, «la fusée balistique Hwasong-12, qui a été testée avec succès en mai 2017 et qui a une portée de plus de 4000 kilomètres et capable de frapper Guam et l'Alaska, est une version beaucoup améliorée du Hwasong-10, bien que il repose fondamentalement sur les mêmes technologies ".
Ensemble, Nemets dit que tout cela montre que
"Il est absolument exclu que le faible système industriel et scientifique et technique de la Corée du Nord ait pu créer le Hwasong-12 dans tous les cas si rapidement. Si la participation de la Russie au Hwasong-10 était de plus de 80 pour cent, alors, dans le cas du Hwasong-12, il s'est approché de 100 pour cent. "
Dans le deuxième article, l'analyste de Moscou élargit son attention afin de suggérer que le calendrier des actions de la Corée du Nord, ses lancements de missiles et ses menaces en particulier reflète moins un calendrier de Pyongyang qu'un Moscou visé par Poutine pour faire le maximum de dommages aux États-Unis États.
Nemets fait valoir que les actions nord-coréennes se sont produites précisément au fur et à mesure que les relations russo-américaines se détérivaient, lorsque les attentes de Moscou pour un nouvel accord avec Donald Trump ont été remplacées par la reconnaissance que Washington va prendre une ligne dure contre la Russie pour son ingérence dans les élections américaines et son agression en Ukraine.
Les fonctionnaires ukrainiens ont souligné ces liens, mais leurs mots ont été rejetés par beaucoup de ceux qui croient que Kyiv essaie simplement de noircir la réputation de la Russie (et répond aux allégations de Moscou selon lesquelles les missiles de la Corée du Nord proviennent des usines ukrainiennes) afin de gagner davantage West, suggère l'analyste de Moscou.
Mais maintenant, un responsable russe a implicitement fait le lien entre les intentions de Moscou et les actions de Pyongyang, dit Nemets. Sergey Ryabkov, représentant de la Russie auprès des Nations Unies, a déclaré que
"Le gouvernement de la fédération russe avait été obligé de réagir à la dislocation supplémentaire de complexes américains (puissants) THAAD en Corée du Sud et au Japon qui sont capables d'intercepter les roquettes balistiques".
Dans un langage plus normal, selon l'analyste de Moscou, cela montre que "Moscou, furieux du fait que les voisins de la Corée du Nord n'approuvent pas les essais nucléaires et thermonucléaires de [Pyongyang] et le lancement de roquettes volant sur le territoire du Japon, était simplement obligé de faire quelque chose. "
Analyste de Moscou: la Russie a rendu possible le programme de fusée de Corée du Nord
North Korean missile Hwasong-10 (also known as BM-25 and Musudan)
In two articles published online this week, Moscow analyst Aleksandr Nemets details the evidence many have assembled showing that Moscow is heavily involved in both the rocket program of North Korea and Pyongyang’s “aggressive plans” to use it against other countries (see “Зато они ‘делают’ ракеты” and “Системный подход“).
It is absolutely essential, he says, that South Korea, Japan and the United States understand that everything that is now brewing in the region is what Moscow or more precisely Putin wants” and not some rogue action by Kim Jong Un as many imagine.
In the first of these articles, Nemets traces the history of Russian deliveries of missiles to North Korea in recent decades and the ways in which, apparently with some Russian assistance, Pyongyang has modified them, and then offers three main conclusions:
First of all, he says, “the development of the relatively primitive ballistic rocket Hwasong-10, one that corresponds to the level of Soviet rockets of the 1960s, from the beginning in 1992 until the series of tests in 2016, lasted 24 years.” What the North Koreans came up with was “a copy of the Soviet R-27 rocket.”
Soviet R-27 (SS-N-6 Serb) SLBM and North Korean Hwasong-10 also known as BM-25 and Musudan (Image: Steven Zaloga, 2010)
In some ways, it was not even as good, but it is important to note that the Hwasong-10 does not contain anything original,” a pattern that speaks to ‘the low scientific-technical potential of North Korea,” Nemets argues.
Second, he continues, “even this primitive result would have been impossible without very intensive Russian assistance, especially in 2015-2016. Why did Moscow feel compelled to provide this? Obviously not for money … Beyond any doubt, Moscow’s goal was the infliction of maximum harm on America.”
And third, “the Hwasong-12 ballistic rocket, which was successfully tested in May 2017 and which has a range of more than 4000 kilometers and is capable of striking Guam and Alaska, is a much-improved version of the Hwasong-10, although it is based fundamentally on the very same technologies.”
Taken together, Nemets says, all this shows that
“it is absolutely excluded that the weak industrial and scientific-technical system of North Korea could have created the Hwasong-12 in any case so quickly. If the Russian share in the Hwasong-10 was conditionally more than 80 percent, then in the case of the Hwasong-12, it approached 100 percent.”
In the second article, the Moscow analyst broadens his focus in order to suggest that the timing of North Korea’s actions, its missile launches and threats in particular, reflects less a Pyongyang calendar than a Moscow one intended by Putin to do maximum harm to the United States.
Nemets argues that the North Korean actions happened precisely as Russian-American relations were deteriorating, when Moscow’s expectations for a new deal with Donald Trump were replaced by a recognition that Washington was going to take a hard line against Russia for its interference in American elections and its aggression in Ukraine.
Ukrainian officials have pointed to these links, but their words have been dismissed by many who believe that Kyiv is simply trying to blacken Russia’s reputation (and respond to Moscow’s claims that North Korea’s missiles came from Ukrainian factories) in order to win more support from the West, the Moscow analyst suggests.
But now a Russian official has implicitly made the connection between Moscow’s intentions and Pyongyang’s actions, Nemets says. Sergey Ryabkov, Russia’s representative to the United Nations, said that
“the government of the Russian federation had been forced to react to the additional dislocation of (powerful) American THAAD complexes in South Korea and Japan that are capable of intercepting ballistic rockets.”
Put in more normal language, the Moscow analyst says, this shows that “Moscow, infuriated by the fact that [North Korea’s] neighbors don’t approve [Pyongyang’s] nuclear and thermonuclear tests and the launch of rockets flying over the territory of Japan, was simply forced to do something.”
Dans deux articles publiés en ligne cette semaine, l'analyste de Moscou, Aleksandr Nemets, détaille les preuves que beaucoup ont rassemblées montrant que Moscou est fortement impliqué dans le programme de roquettes de Corée du Nord et les "plans agressifs" de Pyongyang pour l'utiliser contre d'autres pays (voir "Зато они ' делают 'ракеты "et" Системный подход ").
Il est absolument essentiel, dit-il, que la Corée du Sud, le Japon et les États-Unis comprennent que tout ce qui se fabrique maintenant dans la région est ce que Moscou ou plus précisément Poutine veut "et pas une action déloyale de Kim Jong Un que beaucoup imaginent.
Dans le premier de ces articles, Nemets retrace l'histoire des livraisons russes de missiles à la Corée du Nord au cours des dernières décennies et les moyens par lesquels, apparemment avec une aide russe, Pyongyang les a modifiés, puis propose trois conclusions principales:
Tout d'abord, dit-il, «le développement de la roquette balistique relativement primitive Hwasong-10, qui correspond au niveau des roquettes soviétiques des années 1960, depuis le début en 1992 jusqu'à la série de tests en 2016, a duré 24 ans. "Ce que les Nord-Coréens ont trouvé avec" était une copie de la roquette soviétique R-27 ".
D'une certaine façon, ce n'était pas aussi bon, mais il est important de noter que le Hwasong-10 ne contient rien d'original, «un modèle qui parle« du faible potentiel scientifique et technique de la Corée du Nord », affirme Nemets.
Deuxièmement, poursuit-il, «même ce résultat primitif aurait été impossible sans une assistance russe très intensive, surtout en 2015-2016. Pourquoi Moscou est-elle obligée de fournir cela? Évidemment, pas pour de l'argent ... Au-delà de tout doute, l'objectif de Moscou était d'infliger un maximum de mal à l'Amérique ".
Et troisièmement, «la fusée balistique Hwasong-12, qui a été testée avec succès en mai 2017 et qui a une portée de plus de 4000 kilomètres et capable de frapper Guam et l'Alaska, est une version beaucoup améliorée du Hwasong-10, bien que il repose fondamentalement sur les mêmes technologies ".
Ensemble, Nemets dit que tout cela montre que
"Il est absolument exclu que le faible système industriel et scientifique et technique de la Corée du Nord ait pu créer le Hwasong-12 dans tous les cas si rapidement. Si la participation de la Russie au Hwasong-10 était de plus de 80 pour cent, alors, dans le cas du Hwasong-12, il s'est approché de 100 pour cent. "
Dans le deuxième article, l'analyste de Moscou élargit son attention afin de suggérer que le calendrier des actions de la Corée du Nord, ses lancements de missiles et ses menaces en particulier reflète moins un calendrier de Pyongyang qu'un Moscou visé par Poutine pour faire le maximum de dommages aux États-Unis États.
Nemets fait valoir que les actions nord-coréennes se sont produites précisément au fur et à mesure que les relations russo-américaines se détérivaient, lorsque les attentes de Moscou pour un nouvel accord avec Donald Trump ont été remplacées par la reconnaissance que Washington va prendre une ligne dure contre la Russie pour son ingérence dans les élections américaines et son agression en Ukraine.
Les fonctionnaires ukrainiens ont souligné ces liens, mais leurs mots ont été rejetés par beaucoup de ceux qui croient que Kyiv essaie simplement de noircir la réputation de la Russie (et répond aux allégations de Moscou selon lesquelles les missiles de la Corée du Nord proviennent des usines ukrainiennes) afin de gagner davantage West, suggère l'analyste de Moscou.
Mais maintenant, un responsable russe a implicitement fait le lien entre les intentions de Moscou et les actions de Pyongyang, dit Nemets. Sergey Ryabkov, représentant de la Russie auprès des Nations Unies, a déclaré que
"Le gouvernement de la fédération russe avait été obligé de réagir à la dislocation supplémentaire de complexes américains (puissants) THAAD en Corée du Sud et au Japon qui sont capables d'intercepter les roquettes balistiques".
Dans un langage plus normal, selon l'analyste de Moscou, cela montre que "Moscou, furieux du fait que les voisins de la Corée du Nord n'approuvent pas les essais nucléaires et thermonucléaires de [Pyongyang] et le lancement de roquettes volant sur le territoire du Japon, était simplement obligé de faire quelque chose. "
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: En Corée du Nord
Explication?
La Corée du Nord au coeur d'un nouveau bras de fer entre la Russie et les Occidentaux
C'est un bras de fer de plus entre la Russie et les Occidentaux, Etats-Unis en tête: Vladimir Poutine s'est imposé ces derniers jours comme l'un des plus farouches opposants à de nouvelles sanctions contre les ambitions nucléaires de la Corée du Nord.
© Reuters
Depuis un essai nucléaire nord-coréen d'une puissance sans précédent dimanche dernier, les Etats-Unis, la Corée du Sud, le Japon et l'Union européenne appellent à accentuer la pression sur le régime de Pyongyang.
Lundi, le Conseil de sécurité des Nations Unies doit se prononcer sur l'adoption d'une résolution présentée par Washington imposant un embargo pétrolier contre la Corée du Nord et le gel des avoirs de son dirigeant Kim Jong-Un.
Alors que la Chine, principale alliée de Pyongyang, a laissé entendre qu'elle pourrait approuver de nouvelles sanctions, Vladimir Poutine, dont le pays est doté du droit de veto au Conseil de sécurité, a passé la semaine à en critiquer le principe, sans se prononcer explicitement sur le texte américain.
Les Coréens du Nord "mangeront de l'herbe mais n'abandonneront pas ce programme (nucléaire) s'ils ne se sentent pas en sécurité", a-t-il lancé mardi, appelant au dialogue avec le régime de Pyongyang, lors d'un sommet à Xiamen, en Chine, tout en condamnant le dernier essai nord-coréen.
Pour Andreï Lankov, professeur à l'Université Kookmin, à Séoul, et directeur du think-tank Korearisk.com, les motivations du Kremlin sont "complètement géopolitiques et cyniques".
Aux yeux de Moscou, protéger Pyongyang permet de maintenir un statu quo préférable à une résolution de l'ONU pouvant provoquer la colère de la Corée du Nord, estime cet expert qui a vécu en Corée du Nord.
Si des sanctions mènent à des frappes punitives, la Russie, qui partage une frontière avec la Corée du Nord, se retrouverait avec un voisin en plein chaos. Et en cas de changement de régime, le Kremlin devrait traiter avec un allié pro-américain sur son flanc oriental alors qu'il dénonce déjà la présence de l'Otan à ses frontières occidentales
"Ce scénario ne plaît ni à la Chine, ni à la Russie", résume Andreï Lankov.
- Rempart contre Washington -
Une autre conséquence potentielle d'une escalade militaire, toute aussi inquiétante pour Moscou, serait une crise humanitaire, relève Alexandre Jébine, directeur du Centre des études coréennes, à l'Académie russe des Sciences.
"Un conflit militaire dans la péninsule aurait des conséquences désastreuses pour les Coréens et la région entière", notamment la Corée du Sud, relève l'expert.
"Où iront vivre ces 70 millions d'habitants?" s'interroge-t-il en référence à la population des deux Corées, soulignant qu'en cas d'utilisation de l'arme nucléaire, la radioactivité affecterait aussi "gravement la Russie et la Chine".
Ces scénarios apocalyptiques sont considérés comme peu probables, mais pour certains experts, Vladimir Poutine peaufine avec cette crise son image de négociateur hors-pair et de rempart contre les ambitions belliqueuses de Washington, à quelques mois de l'élection présidentielle de mars 2018.
Au cours des derniers jours, M. Poutine a rencontré le président sud-coréen Moon Jae-In et le Premier ministre japonais Shinzo Abe, et il a eu des entretiens lors du sommet des Brics qui a réuni à Xiamen les puissances émergentes (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud).
En se plaçant comme arbitre entre un Donald Trump va-t-en-guerre et un Kim inflexible, il se présente en voix de la raison. "Il ne faut pas céder aux émotions et acculer la Corée du Nord", a-t-il insisté, appelant au "sang-froid".
De nombreux pays considèrent ainsi la Russie comme "un moyen de communication" avec Pyongyang, explique Andreï Baklitskï, du centre de réflexion indépendant PIR. Un atout que Moscou pourrait utiliser comme "joker", affirme-t-il.
Le président russe, qui refuse toute reconnaissance du statut nucléaire de la Corée du Nord, préconise le dialogue, sur la base de la feuille de route définie par Moscou et Pékin. Cette dernière implique l'arrêt simultané des essais nucléaires et balistiques nord-coréens d'une part, et celui des manoeuvres militaires conjointes des Etats-Unis et de la Corée du Sud d'autre part.
Pour Fiodor Loukianov, analyste politique proche du Kremlin, l'enjeu est principal pour la Russie: le pays qui réussira à résoudre cette crise politique et forcera Pyongyang à faire quelques pas en arrière deviendra "le plus influent" en Asie.
La Corée du Nord au coeur d'un nouveau bras de fer entre la Russie et les Occidentaux
C'est un bras de fer de plus entre la Russie et les Occidentaux, Etats-Unis en tête: Vladimir Poutine s'est imposé ces derniers jours comme l'un des plus farouches opposants à de nouvelles sanctions contre les ambitions nucléaires de la Corée du Nord.
© Reuters
Depuis un essai nucléaire nord-coréen d'une puissance sans précédent dimanche dernier, les Etats-Unis, la Corée du Sud, le Japon et l'Union européenne appellent à accentuer la pression sur le régime de Pyongyang.
Lundi, le Conseil de sécurité des Nations Unies doit se prononcer sur l'adoption d'une résolution présentée par Washington imposant un embargo pétrolier contre la Corée du Nord et le gel des avoirs de son dirigeant Kim Jong-Un.
Alors que la Chine, principale alliée de Pyongyang, a laissé entendre qu'elle pourrait approuver de nouvelles sanctions, Vladimir Poutine, dont le pays est doté du droit de veto au Conseil de sécurité, a passé la semaine à en critiquer le principe, sans se prononcer explicitement sur le texte américain.
Les Coréens du Nord "mangeront de l'herbe mais n'abandonneront pas ce programme (nucléaire) s'ils ne se sentent pas en sécurité", a-t-il lancé mardi, appelant au dialogue avec le régime de Pyongyang, lors d'un sommet à Xiamen, en Chine, tout en condamnant le dernier essai nord-coréen.
Pour Andreï Lankov, professeur à l'Université Kookmin, à Séoul, et directeur du think-tank Korearisk.com, les motivations du Kremlin sont "complètement géopolitiques et cyniques".
Aux yeux de Moscou, protéger Pyongyang permet de maintenir un statu quo préférable à une résolution de l'ONU pouvant provoquer la colère de la Corée du Nord, estime cet expert qui a vécu en Corée du Nord.
Si des sanctions mènent à des frappes punitives, la Russie, qui partage une frontière avec la Corée du Nord, se retrouverait avec un voisin en plein chaos. Et en cas de changement de régime, le Kremlin devrait traiter avec un allié pro-américain sur son flanc oriental alors qu'il dénonce déjà la présence de l'Otan à ses frontières occidentales
"Ce scénario ne plaît ni à la Chine, ni à la Russie", résume Andreï Lankov.
- Rempart contre Washington -
Une autre conséquence potentielle d'une escalade militaire, toute aussi inquiétante pour Moscou, serait une crise humanitaire, relève Alexandre Jébine, directeur du Centre des études coréennes, à l'Académie russe des Sciences.
"Un conflit militaire dans la péninsule aurait des conséquences désastreuses pour les Coréens et la région entière", notamment la Corée du Sud, relève l'expert.
"Où iront vivre ces 70 millions d'habitants?" s'interroge-t-il en référence à la population des deux Corées, soulignant qu'en cas d'utilisation de l'arme nucléaire, la radioactivité affecterait aussi "gravement la Russie et la Chine".
Ces scénarios apocalyptiques sont considérés comme peu probables, mais pour certains experts, Vladimir Poutine peaufine avec cette crise son image de négociateur hors-pair et de rempart contre les ambitions belliqueuses de Washington, à quelques mois de l'élection présidentielle de mars 2018.
Au cours des derniers jours, M. Poutine a rencontré le président sud-coréen Moon Jae-In et le Premier ministre japonais Shinzo Abe, et il a eu des entretiens lors du sommet des Brics qui a réuni à Xiamen les puissances émergentes (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud).
En se plaçant comme arbitre entre un Donald Trump va-t-en-guerre et un Kim inflexible, il se présente en voix de la raison. "Il ne faut pas céder aux émotions et acculer la Corée du Nord", a-t-il insisté, appelant au "sang-froid".
De nombreux pays considèrent ainsi la Russie comme "un moyen de communication" avec Pyongyang, explique Andreï Baklitskï, du centre de réflexion indépendant PIR. Un atout que Moscou pourrait utiliser comme "joker", affirme-t-il.
Le président russe, qui refuse toute reconnaissance du statut nucléaire de la Corée du Nord, préconise le dialogue, sur la base de la feuille de route définie par Moscou et Pékin. Cette dernière implique l'arrêt simultané des essais nucléaires et balistiques nord-coréens d'une part, et celui des manoeuvres militaires conjointes des Etats-Unis et de la Corée du Sud d'autre part.
Pour Fiodor Loukianov, analyste politique proche du Kremlin, l'enjeu est principal pour la Russie: le pays qui réussira à résoudre cette crise politique et forcera Pyongyang à faire quelques pas en arrière deviendra "le plus influent" en Asie.
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Re: En Corée du Nord
Missile nord-coréen: nouveau réveil effrayant pour les Japonais
--AFP
Pour la deuxième fois en moins d’un mois, Pyongyang a effrayé le Japon avec un nouveau missile qui est passé au-dessus de l’île septentrionale de Hokkaido.
«Lancement de missile! Lancement de missile! Un missile semble avoir été tiré depuis la Corée du Nord. Mettez-vous à l’abri dans un bâtiment ou un sous-sol»: le réveil a été brutal vendredi pour les habitants de la partie nord du Japon, encore une fois à cause de la Corée du Nord.
Sirènes et alertes téléphoniques d’urgence ont retenti peu après 07h00 locales (jeudi 22h00 GMT). Pour la deuxième fois en moins d’un mois, Pyongyang a effrayé le Japon avec un nouveau missile qui est passé au-dessus de l’île septentrionale de Hokkaido.
Les tirs ont beau se répéter, les habitants de cette vaste étendue verdoyante du nord du Japon ne s’y font pas, la crainte est la même.
«Je ne peux pas dire que nous sommes habitués. Pensez, le missile a volé juste au-dessus de notre ville. Ce n’est pas très rassurant», a témoigné pour l’AFP Yoshihiro Saito, qui travaille dans la petite ville de pêcheurs d’Erimo, sur Hokkaido.
«C’est assez effrayant. J’ai entendu dire que le missile était allé s’abîmer à 2.000 kilomètres des côtes, dans le Pacifique», a-t-il poursuivi, alors que 16 de ses collègues pêcheurs travaillaient sous la trajectoire de vol du missile.
Les citoyens du Japon sont certes rodés à devoir se ruer dans un refuge d’urgence, dans un pays à la merci des séismes et tsunamis, mais dans le cas d’un missile, beaucoup ne savent comment réagir. C’est que le temps est extrêmement compté et qu’ils ne savent guère comment se protéger.
«Nous sommes démunis»
«Cela fait vraiment peur. Le gouvernement nous dit de fuir vers des bâtiments stables, mais nous ne pouvons pas le faire rapidement. Nos collègues au large n’ont aucun moyen de se mettre à l’abri», a souligné Yoichi Takahashi, 57 ans, un responsable des pêches à Kushiro sur l’île de Hokkaido.
«Cela nous est arrivé deux fois ces derniers temps… Nous allons avoir des jours agités à partir de maintenant», a-t-il déploré auprès de l’AFP.
Isamu Oya, 67 ans, propriétaire d’un restaurant de sushi à Erimo, est dans la même situation de détresse: «Le gouvernement nous dit de nous abriter dans un bâtiment stable ou souterrain, mais il n’y en a pas un ici. Nous n’avons d’autre choix que de ne rien faire. Effrayant, oui, mais nous sommes démunis».
Les émissions de télévision et programmes de radio du petit-déjeuner ont été pour le moins perturbés, eux qui diffusent habituellement des divertissements et informations distillées de façon moins terrifiante.
Tous les écrans ont affiché le message d’avertissement lorsque le missile balistique à portée intermédiaire a survolé une partie du territoire nippon.
«Fuyez»
«Fuyez dans un bâtiment ou un sous-sol». Les opérateurs de télécommunications mobiles ont aussi relayé les alertes publiques par un système de messages d’urgence géolocalisés envoyés à leurs usagers des régions concernées, à l’instar du dispositif de sirènes J-Alert.
Les services de train entre Hokkaido et l’île principale du Japon, Honshu, ont été temporairement suspendus après le tir, et d’autres lignes momentanément arrêtées.
Le trafic aérien dans la région semblait en revanche ne pas être perturbé. Selon Shinya Matsuura, un responsable de l’aéroport d’Obihiro, situé sous la trajectoire de l’engin nord-coréen, les passagers étaient calmes. «Nous sommes simplement soulagés, cela ne nous a pas affectés», a-t-il dit à l’AFP.
Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a répété que son pays ne pourrait «jamais tolérer une telle action provocatrice dangereuse qui menace la paix mondiale».
Et d’ajouter: «Si la Corée du Nord poursuit dans cette voie, elle n’a pas d’avenir radieux. Nous devons faire en sorte que le régime nord-coréen comprenne cela».
Le gouvernement japonais a affirmé, comme à chaque fois, que sa priorité était d’assurer la sécurité de ses citoyens. Aucune chute d’objet suspect, aucun dégât ni dommage touchant des bateaux ou avions n’a été rapporté.
--AFP
Pour la deuxième fois en moins d’un mois, Pyongyang a effrayé le Japon avec un nouveau missile qui est passé au-dessus de l’île septentrionale de Hokkaido.
«Lancement de missile! Lancement de missile! Un missile semble avoir été tiré depuis la Corée du Nord. Mettez-vous à l’abri dans un bâtiment ou un sous-sol»: le réveil a été brutal vendredi pour les habitants de la partie nord du Japon, encore une fois à cause de la Corée du Nord.
Sirènes et alertes téléphoniques d’urgence ont retenti peu après 07h00 locales (jeudi 22h00 GMT). Pour la deuxième fois en moins d’un mois, Pyongyang a effrayé le Japon avec un nouveau missile qui est passé au-dessus de l’île septentrionale de Hokkaido.
Les tirs ont beau se répéter, les habitants de cette vaste étendue verdoyante du nord du Japon ne s’y font pas, la crainte est la même.
«Je ne peux pas dire que nous sommes habitués. Pensez, le missile a volé juste au-dessus de notre ville. Ce n’est pas très rassurant», a témoigné pour l’AFP Yoshihiro Saito, qui travaille dans la petite ville de pêcheurs d’Erimo, sur Hokkaido.
«C’est assez effrayant. J’ai entendu dire que le missile était allé s’abîmer à 2.000 kilomètres des côtes, dans le Pacifique», a-t-il poursuivi, alors que 16 de ses collègues pêcheurs travaillaient sous la trajectoire de vol du missile.
Les citoyens du Japon sont certes rodés à devoir se ruer dans un refuge d’urgence, dans un pays à la merci des séismes et tsunamis, mais dans le cas d’un missile, beaucoup ne savent comment réagir. C’est que le temps est extrêmement compté et qu’ils ne savent guère comment se protéger.
«Nous sommes démunis»
«Cela fait vraiment peur. Le gouvernement nous dit de fuir vers des bâtiments stables, mais nous ne pouvons pas le faire rapidement. Nos collègues au large n’ont aucun moyen de se mettre à l’abri», a souligné Yoichi Takahashi, 57 ans, un responsable des pêches à Kushiro sur l’île de Hokkaido.
«Cela nous est arrivé deux fois ces derniers temps… Nous allons avoir des jours agités à partir de maintenant», a-t-il déploré auprès de l’AFP.
Isamu Oya, 67 ans, propriétaire d’un restaurant de sushi à Erimo, est dans la même situation de détresse: «Le gouvernement nous dit de nous abriter dans un bâtiment stable ou souterrain, mais il n’y en a pas un ici. Nous n’avons d’autre choix que de ne rien faire. Effrayant, oui, mais nous sommes démunis».
Les émissions de télévision et programmes de radio du petit-déjeuner ont été pour le moins perturbés, eux qui diffusent habituellement des divertissements et informations distillées de façon moins terrifiante.
Tous les écrans ont affiché le message d’avertissement lorsque le missile balistique à portée intermédiaire a survolé une partie du territoire nippon.
«Fuyez»
«Fuyez dans un bâtiment ou un sous-sol». Les opérateurs de télécommunications mobiles ont aussi relayé les alertes publiques par un système de messages d’urgence géolocalisés envoyés à leurs usagers des régions concernées, à l’instar du dispositif de sirènes J-Alert.
Les services de train entre Hokkaido et l’île principale du Japon, Honshu, ont été temporairement suspendus après le tir, et d’autres lignes momentanément arrêtées.
Le trafic aérien dans la région semblait en revanche ne pas être perturbé. Selon Shinya Matsuura, un responsable de l’aéroport d’Obihiro, situé sous la trajectoire de l’engin nord-coréen, les passagers étaient calmes. «Nous sommes simplement soulagés, cela ne nous a pas affectés», a-t-il dit à l’AFP.
Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a répété que son pays ne pourrait «jamais tolérer une telle action provocatrice dangereuse qui menace la paix mondiale».
Et d’ajouter: «Si la Corée du Nord poursuit dans cette voie, elle n’a pas d’avenir radieux. Nous devons faire en sorte que le régime nord-coréen comprenne cela».
Le gouvernement japonais a affirmé, comme à chaque fois, que sa priorité était d’assurer la sécurité de ses citoyens. Aucune chute d’objet suspect, aucun dégât ni dommage touchant des bateaux ou avions n’a été rapporté.
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Re: En Corée du Nord
Corée du Nord : Washington fait monter la pression et laisse planer l’option militaire
Des chasseurs et des bombardiers américains ont survolé la péninsule coréenne lundi, jour d’ouverture de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.
Le Monde.fr avec AFP | 18.09.2017 à 11h34 • Mis à jour le 18.09.2017 à 12h33
Quatre chasseurs furtifs et deux bombardiers américains ont survolé, lundi 18 septembre, la péninsule coréenne dans une démonstration de force après les derniers essais nucléaire et balistique nord-coréens, a annoncé le ministère de la défense sud-coréen. Il s’agit des premiers vols américains dans cette zone depuis que Pyongyang a réalisé le 3 septembre son sixième essai nucléaire et envoyé un missile balistique au-dessus du Japon vendredi. Un acte de défi quelques jours après l’adoption par le Conseil de sécurité d’un huitième train de sanctions contre le pays.
La veille, l’administration de Donald Trump a martelé qu’elle profiterait de l’Assemblée générale des Nations unies qui s’ouvre lundi pour exiger la pleine application des sanctions internationales contre la Corée du Nord, menaçant celle-ci de « destruction » si elle continuait de provoquer Washington et ses alliés.
« L’enjeu crucial va être de faire appliquer les sanctions par tous les pays, afin qu’ils fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour résoudre ce problème, sans aller jusqu’au conflit militaire », a expliqué dimanche matin le général H. R. McMaster, conseiller à la sécurité nationale du président Donald Trump, sur la chaîne ABC.
« Toutes les options sont sur la table »
Par « tous les pays », les Américains désignent principalement la Chine et la Russie, liés économiquement à l’Etat reclus, et avec qui ils partagent une frontière. « Toutes les options sont sur la table », a aussi prévenu le général, une formule diplomatique utilisée pour qualifier l’action militaire.
L’ambassadrice américaine à l’ONU a, pour sa part, été encore plus tranchante pour inciter la Corée du Nord à plier. « Nous savons tous que si la Corée du Nord garde ce comportement agressif, et que si les Etats-Unis doivent se défendre ou défendre leurs alliés, la Corée du Nord sera détruite », a lancé Nikki Haley sur CNN. « Personne ne le souhaite, personne ne souhaite la guerre », a-t-elle ajouté.
La Chine et la Russie ont voté lundi 11 septembre en faveur des sanctions visant à restreindre les exportations de pétrole vers la Corée du Nord, qui dépend de la Chine pour l’essentiel de son brut, mais Washington veut que le robinet se ferme concrètement et durablement.
Quant à la Russie, Washington répète que 30 000 nombreux travailleurs nord-coréens expatriés s’y trouvent, ce qui représente une source de revenus pour le régime. Mais selon les experts, Moscou veut absolument éviter un écroulement à Pyongyang, qui risquerait de déstabiliser la région.
Les Américains ont obtenu que l’application des sanctions soit à l’ordre du jour d’une réunion du Conseil de sécurité jeudi, lors de laquelle ce seront les ministres des affaires étrangères des pays membres qui siégeront. M. Trump rencontrera le même jour à New York ses homologues japonais et sud-coréen.
A ce jour, l’accumulation de sanctions n’a pas dissuadé Kim Jong-un, dont l’ambition semble décuplée. « Le but final est d’établir l’équilibre des forces avec les Etats-Unis et de faire en sorte que les dirigeants américains n’osent même plus envisager une option militaire contre la République populaire démocratique de Corée », a déclaré le dirigeant trentenaire, cité par l’agence locale KCNA, après le tir de vendredi.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2017/09/18/coree-du-nord-washington-fait-monter-la-pression-et-laisse-planer-l-option-militaire_5187207_3216.html#4QfmEIegEzu4PHQv.99
Des chasseurs et des bombardiers américains ont survolé la péninsule coréenne lundi, jour d’ouverture de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.
Le Monde.fr avec AFP | 18.09.2017 à 11h34 • Mis à jour le 18.09.2017 à 12h33
Quatre chasseurs furtifs et deux bombardiers américains ont survolé, lundi 18 septembre, la péninsule coréenne dans une démonstration de force après les derniers essais nucléaire et balistique nord-coréens, a annoncé le ministère de la défense sud-coréen. Il s’agit des premiers vols américains dans cette zone depuis que Pyongyang a réalisé le 3 septembre son sixième essai nucléaire et envoyé un missile balistique au-dessus du Japon vendredi. Un acte de défi quelques jours après l’adoption par le Conseil de sécurité d’un huitième train de sanctions contre le pays.
La veille, l’administration de Donald Trump a martelé qu’elle profiterait de l’Assemblée générale des Nations unies qui s’ouvre lundi pour exiger la pleine application des sanctions internationales contre la Corée du Nord, menaçant celle-ci de « destruction » si elle continuait de provoquer Washington et ses alliés.
« L’enjeu crucial va être de faire appliquer les sanctions par tous les pays, afin qu’ils fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour résoudre ce problème, sans aller jusqu’au conflit militaire », a expliqué dimanche matin le général H. R. McMaster, conseiller à la sécurité nationale du président Donald Trump, sur la chaîne ABC.
« Toutes les options sont sur la table »
Par « tous les pays », les Américains désignent principalement la Chine et la Russie, liés économiquement à l’Etat reclus, et avec qui ils partagent une frontière. « Toutes les options sont sur la table », a aussi prévenu le général, une formule diplomatique utilisée pour qualifier l’action militaire.
L’ambassadrice américaine à l’ONU a, pour sa part, été encore plus tranchante pour inciter la Corée du Nord à plier. « Nous savons tous que si la Corée du Nord garde ce comportement agressif, et que si les Etats-Unis doivent se défendre ou défendre leurs alliés, la Corée du Nord sera détruite », a lancé Nikki Haley sur CNN. « Personne ne le souhaite, personne ne souhaite la guerre », a-t-elle ajouté.
La Chine et la Russie ont voté lundi 11 septembre en faveur des sanctions visant à restreindre les exportations de pétrole vers la Corée du Nord, qui dépend de la Chine pour l’essentiel de son brut, mais Washington veut que le robinet se ferme concrètement et durablement.
Quant à la Russie, Washington répète que 30 000 nombreux travailleurs nord-coréens expatriés s’y trouvent, ce qui représente une source de revenus pour le régime. Mais selon les experts, Moscou veut absolument éviter un écroulement à Pyongyang, qui risquerait de déstabiliser la région.
Les Américains ont obtenu que l’application des sanctions soit à l’ordre du jour d’une réunion du Conseil de sécurité jeudi, lors de laquelle ce seront les ministres des affaires étrangères des pays membres qui siégeront. M. Trump rencontrera le même jour à New York ses homologues japonais et sud-coréen.
A ce jour, l’accumulation de sanctions n’a pas dissuadé Kim Jong-un, dont l’ambition semble décuplée. « Le but final est d’établir l’équilibre des forces avec les Etats-Unis et de faire en sorte que les dirigeants américains n’osent même plus envisager une option militaire contre la République populaire démocratique de Corée », a déclaré le dirigeant trentenaire, cité par l’agence locale KCNA, après le tir de vendredi.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2017/09/18/coree-du-nord-washington-fait-monter-la-pression-et-laisse-planer-l-option-militaire_5187207_3216.html#4QfmEIegEzu4PHQv.99
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Re: En Corée du Nord
Le chef de l'ONU met en garde contre le risque d'une guerre avec la Corée du Nord
Source: Afp
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a plaidé pour un "monde sans armes nucléaires", mettant en garde contre le risque d'une guerre avec la Corée du Nord.
Antonio Guterres © REUTERS
Pour son premier discours devant quelque 130 chefs d'Etat et de gouvernement présents dans le cadre de l'Assemblée générale, le patron de l'ONU a souligné que la solution avec Pyongyang "devait être politique" et qu'il ne fallait pas sombrer dans "la guerre".
"J'appelle le Conseil de sécurité à maintenir son unité" dans la crise avec ce pays, a ajouté Antonio Guterres, en ouvrant formellement à New York l'Assemblée générale annuelle des Nations unies qui réunit 193 Etats. "Seule l'unité permettra de dénucléariser la péninsule coréenne et (...) créer la possibilité d'un engagement diplomatique pour résoudre la crise".
Alors que la Corée du Nord redouble d'expérimentations nucléaires et de tirs de missiles balistiques, le Conseil de sécurité multiplie depuis cet été les résolutions imposant à Pyongyang des sanctions économiques de plus en plus sévères.
Le président américain Donald Trump n'a pas jusqu'à présent montré qu'il croyait réellement au processus de sanctions pour amener la Corée du Nord à une table de négociations. Il a brandi à plusieurs reprises la possibilité de recourir à la force pour faire plier Pyongyang.
"De manière plus large, tous les pays doivent montrer un engagement plus grand vers l'objectif universel d'un monde sans armes nucléaires", a fait valoir Antonio Guterres. "Les Etats détenteurs de l'arme nucléaire ont une responsabilité particulière à diriger ce mouvement", a-t-il estimé, en déplorant que la prolifération crée "un danger inimaginable" et que le désarmement dans le monde soit "paralysé".
Mercredi, de premiers Etats doivent commencer à signer à l'ONU un traité bannissant les armes nucléaires. Plus de 120 pays ont adopté ce traité au début de l'été qui vise à renforcer la non-prolifération. Cette démarche est rejetée par les pays dotés de l'arme nucléaire et notamment les cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Russie, Grande-Bretagne, France et Chine).
Source: Afp
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a plaidé pour un "monde sans armes nucléaires", mettant en garde contre le risque d'une guerre avec la Corée du Nord.
Antonio Guterres © REUTERS
Pour son premier discours devant quelque 130 chefs d'Etat et de gouvernement présents dans le cadre de l'Assemblée générale, le patron de l'ONU a souligné que la solution avec Pyongyang "devait être politique" et qu'il ne fallait pas sombrer dans "la guerre".
"J'appelle le Conseil de sécurité à maintenir son unité" dans la crise avec ce pays, a ajouté Antonio Guterres, en ouvrant formellement à New York l'Assemblée générale annuelle des Nations unies qui réunit 193 Etats. "Seule l'unité permettra de dénucléariser la péninsule coréenne et (...) créer la possibilité d'un engagement diplomatique pour résoudre la crise".
Alors que la Corée du Nord redouble d'expérimentations nucléaires et de tirs de missiles balistiques, le Conseil de sécurité multiplie depuis cet été les résolutions imposant à Pyongyang des sanctions économiques de plus en plus sévères.
Le président américain Donald Trump n'a pas jusqu'à présent montré qu'il croyait réellement au processus de sanctions pour amener la Corée du Nord à une table de négociations. Il a brandi à plusieurs reprises la possibilité de recourir à la force pour faire plier Pyongyang.
"De manière plus large, tous les pays doivent montrer un engagement plus grand vers l'objectif universel d'un monde sans armes nucléaires", a fait valoir Antonio Guterres. "Les Etats détenteurs de l'arme nucléaire ont une responsabilité particulière à diriger ce mouvement", a-t-il estimé, en déplorant que la prolifération crée "un danger inimaginable" et que le désarmement dans le monde soit "paralysé".
Mercredi, de premiers Etats doivent commencer à signer à l'ONU un traité bannissant les armes nucléaires. Plus de 120 pays ont adopté ce traité au début de l'été qui vise à renforcer la non-prolifération. Cette démarche est rejetée par les pays dotés de l'arme nucléaire et notamment les cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Russie, Grande-Bretagne, France et Chine).
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