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Crise à venir de l'Euro - partie 1
Je vous avais promis un article explosif, il arrive ! Philippe Béchade, un journaliste économique a rédigé un super article dans son style personnel sur la tare fondamentale de l'Euro et nous explique pourquoi la monnaie dite "unique" européenne, a du plomb dans l'aile et devrait imploser à court/moyen terme... Il voit même une "fenêtre de tir" possible d'ici la fin d'année avec une décision qui est attendue du Tribunal Fédéral de Karlsruhe (équivalent du conseil constitutionnel) qui pourrait mettre le feu aux poudres.
Je n'ai pas réussi à trouver dans le site de la BCE les "soldes Target2" par pays dont il est question mais j'ai pu retrouver sur une note du Trésor Public un joli graphique montrant que le phénomène ne fait qu'amplifier. Ce graphique est au début du post suivant. Compte-tenu de la longueur de l'article, je dois le scinder en 3 posts, donc attendez la publication du 3e et dernier post avant de réagir, merci. Mes commentaires perso sont toujours en bistre.
L'euro risque de disparaître d'ici la fin de l'année !Cette nouvelle crise pourrait emporter 15 % de votre argent et de votre patrimoine en 24h !
Pour échapper à cet effondrement et protéger vos biens, suivez mes 3 recommandations…
Cher lecteur,
Nous sommes à quelques semaines de Noël...
Vous êtes peut-être en train de chercher des cadeaux pour vos enfants et petits-enfants...
Mais vous n'avez pas encore repéré ce danger qui plane sur l'Europe...
Et qui risque de gâcher la fête...
Qu'est-ce qui pourrait ruiner ce patrimoine que vous avez prévu de transmettre à vos enfants et petits-enfants ?
La réponse est simple...
Au contraire, c'est ce que pointent de nombreuses analyses économiques de banquiers, d'hommes politiques et même... de prix Nobel.
Vous devez donc absolument comprendre ce qui nous attend...
Et ce que la Banque Centrale Européenne (BCE), l'Union Européenne (UE) et les gouvernements vous cachent depuis plus de 30 ans...
Si je dis ça avec autant d'assurance, c'est parce que je suis journaliste économique depuis plus de 30 ans et je me suis toujours intéressé à ce sujet.
Car tout le monde est concerné !
Pour vous dire, certains indices étaient présents dès la création de cette monnaie !
Mais rassurez-vous, il existe quand même des moyens d'échapper à ce cataclysme...
Des moyens qui vous permettront de protéger votre épargne... Et même de faire des plus-values de +10 % malgré l'effondrement de notre monnaie.
De quoi échapper à cette catastrophe !
En plus, ce sont des solutions qui ne demandent aucune compétence technique... Donc accessibles à TOUS.
Car la vérité, c'est qu'il ne reste plus que quelques semaines pour vous préparer à la désintégration de l'euro...
Lors de mes recherches, j'ai réalisé que notre monnaie était une bombe à retardement... Une bombe qui risque d'imploser dans les prochaines semaines !
Et justement,
La vérité, c'est que 9 Prix Nobel d'économie soutiennent que la désintégration de l'euro est INÉVITABLE !
Friedrich Hayek était le premier Prix Nobel d'économie (1976) à critiquer le projet d'une monnaie unique. En 1990, il a publié un livre pour montrer qu'une monnaie européenne unique conduirait à la catastrophe...
Cette analyse a ensuite été confirmée par le français Maurice Allais (Prix Nobel 1988 et polytechnicien). L'économiste a démontré que les conditions politiques en Europe n'étaient pas réunies pour qu'une monnaie unique soit un succès...
En 1997, l'expert de la monnaie Milton Friedman et Prix Nobel de 1976, a écrit l'article "L'euro, une union monétaire pour une désunion politique" (2). En 2002, il en confirme son analyse dans le magazine allemand Die Welt.
En 2011, Amartya Sen (Prix Nobel 1998) en rajoute une couche en déclarant au Journal le Monde que...
En 2016, Oliver Hart (Prix Nobel 2016), déclare que...
Mais l'opposant le plus médiatisé est certainement le Prix Nobel de 2001, Joseph Stiglitz.
En 2016, Stiglitz a publié un livre "L'euro: Comment la monnaie unique menace l'avenir de l'Europe."9 Prix Nobel qui critiquent l'euro, c'est déjà énorme... Mais ce ne sont pas les seuls économistes à dire la vérité sur ce qu'il se passe... Et à atomiser notre monnaie !
Par exemple, j'aurais pu vous parler :
Je m'arrête ici car la liste est encore TRÈS longue...
Pourtant, à en croire le gouvernement, personne ne remet l'euro en question... Tout le monde semble vouer un culte absolu à cette monnaie...
Et les rares personnes qui en doutent sont vus comme des extrémistes ou des complotistes...
Alors que leurs idées n'ont rien de politique ! Au contraire, elles sont très solides et cohérentes…
Mais si cela fait 30 ans qu'on en parle, alors pourquoi ce message est-il si urgent aujourd'hui ?
La réponse est simple…
Lorsqu'elle se présentera, cette désintégration pourrait vous faire perdre 15 % de toute votre épargne en quelques jours (voire en quelques heures) !
C'est-à-dire que :
En vous cachant la vérité, c'est comme si le gouvernement vous condamnait à ce scénario...
Ils font l'autruche en espérant éviter le pire...
Et surtout, sans aucun scrupule, ils évitent de vous expliquer une chose FONDAMENTALE...
1er point : notre monnaie “unique” n'existe pas !
La preuve, l'euro est géré par...
Or, le principe même d'une monnaie unique, c'est qu'elle ne peut être gérée que par une seule banque centrale.
Pas deux, pas trois, pas vingt... Mais UNE SEULE ET UNIQUE banque centrale. Point barre !
Rien qu'avec ça, vous voyez le problème...
Et dans la zone euro, les institutions vont pousser le vice encore plus loin... Le système a volontairement été créé pour vous faire croire que l'euro est une monnaie unique...
Mais voici quel est réellement l'état des choses :
Une poudre qui vous cache la vérité...
Car en réalité, l'euro n'est pas une monnaie unique, mais une monnaie commune.
Et ça change TOUT !
Vous allez tout de suite comprendre pourquoi...
2ème point : le système monétaire européen est un “jeu de dettes”
Pour faire simple, les euros émis par les pays sont des créances sur les banques nationales.
Cela veut dire que…
Si vous avez 100 euros français, la Banque de France garantit la valeur de ces 100 euros...
Si vous avez 100 euros allemands, la Bundesbank garantit la valeur de ces 100 euros...
Si vous avez 100 euros italiens, la Bankitalia garantit la valeur de ces 100 euros...
Etc.
Jusque-là, tout va bien.
Mais que se passe-t-il si vous décidez d'acheter de l'immobilier en Allemagne par exemple ?
Lisez attentivement l'exemple suivant pour le comprendre…
Vous achetez un appartement d'une valeur de 100,000 € à Hans.
Votre banque (la BNP) informe la Banque de France qu'elle veut envoyer 100,000 € à la Deutsche Bank sur le compte du vendeur.
La Banque de France contacte alors la Bundesbank (banque centrale allemande) et lui demande de créditer 100,000 € sur le compte de Hans.
En échange, la Banque de France se porte garante de cette somme.
Résultat, la Banque de France a donc une dette de 100,000 € envers la Bundesbank.
Les échanges entre pays de la zone euro poussent les banques centrales nationales à avoir des créances les unes envers les autres...
Ce qui crée un système d'endettement immense... entre pays !
C'est pour ça que les économistes allument l'euro depuis plus de vingt ans !
Car en accumulant des dettes, les banques centrales jouent avec le feu.
3ème point : un système de dettes entraîne forcément un risque de solvabilité !
L'accumulation des dettes aboutit à une situation très dangereuse…
Il y a des banques créancières, c'est-à-dire des banques à qui les autres pays doivent de l'argent...
Et des banques déficitaires, c'est-à-dire qui doivent de l'argent...
Or, ces dettes n'ont donc aucune date de règlement.
Laissez-moi prendre un exemple pour que vous compreniez bien ce que cela veut dire...
Et vous et vos amis, vous êtes la Grèce, le Portugal, l'Italie et l'Espagne...
Le système actuel oblige donc les banques centrales nationales à jouer avec le feu.
Mais à la fin, ce ne sont pas elles qui vont finir carbonisées... à votre avis, qui devra payer l'addition ?
Les pays ? Les banques privées ? Les épargnants ?
Eh bien, il n'y a que deux issues possibles... Et elles vont faire du grabuge !
Ces deux moyens sont...
À la fin, ce sont donc toujours les particuliers qui trinquent !
Et si vous n'êtes pas d'accord, votre argent vous sera quand même pris de force grâce à de nouveaux impôts et taxes. C'est aussi simple que ça.
Vous ne pourrez pas échapper à cette injustice...
Car n'oubliez pas qu'une dette doit toujours être remboursée. TOUJOURS.
Je sais, ça fait des années que vous entendez parler du problème de la dette... Et c'est justement pour rembourser cette dette immense que l'Etat emprunte toujours... et nous embarque dans une véritable fuite en avant.
Je n'ai pas réussi à trouver dans le site de la BCE les "soldes Target2" par pays dont il est question mais j'ai pu retrouver sur une note du Trésor Public un joli graphique montrant que le phénomène ne fait qu'amplifier. Ce graphique est au début du post suivant. Compte-tenu de la longueur de l'article, je dois le scinder en 3 posts, donc attendez la publication du 3e et dernier post avant de réagir, merci. Mes commentaires perso sont toujours en bistre.
L'euro risque de disparaître d'ici la fin de l'année !Cette nouvelle crise pourrait emporter 15 % de votre argent et de votre patrimoine en 24h !
Pour échapper à cet effondrement et protéger vos biens, suivez mes 3 recommandations…
Cher lecteur,
Nous sommes à quelques semaines de Noël...
Vous êtes peut-être en train de chercher des cadeaux pour vos enfants et petits-enfants...
Mais vous n'avez pas encore repéré ce danger qui plane sur l'Europe...
Et qui risque de gâcher la fête...
Qu'est-ce qui pourrait gâcher votre avenir à ce point ?Une bombe menace d'exploser et de ruiner votre réveillon...
Et elle risque d'emporter 15 % de votre épargne et de votre patrimoine... Pourquoi ? Comment ?
Qu'est-ce qui pourrait ruiner ce patrimoine que vous avez prévu de transmettre à vos enfants et petits-enfants ?
La réponse est simple...
Je sais, ça semble dingue... Mais pourtant, ça n'a RIEN de complotiste !L'euro est sur le point de s'effondrer.
Au contraire, c'est ce que pointent de nombreuses analyses économiques de banquiers, d'hommes politiques et même... de prix Nobel.
Vous devez donc absolument comprendre ce qui nous attend...
Vous allez donc découvrir ce que 99 % des Français ignorent...Nous, Européens...
Nous, épargnants français...
NOUS, les utilisateurs de cette monnaie qui va nous claquer entre les doigts et nous entraîner à la ruine !
Et ce que la Banque Centrale Européenne (BCE), l'Union Européenne (UE) et les gouvernements vous cachent depuis plus de 30 ans...
Si je dis ça avec autant d'assurance, c'est parce que je suis journaliste économique depuis plus de 30 ans et je me suis toujours intéressé à ce sujet.
Car tout le monde est concerné !
Car la désintégration de l'euro est déjà en route... Et elle est inévitable.Retraités, actifs, étudiants...
Personne n'est à l'abri, et notre futur commun est sur le point de voler en éclats !
Pour vous dire, certains indices étaient présents dès la création de cette monnaie !
Mais rassurez-vous, il existe quand même des moyens d'échapper à ce cataclysme...
Des moyens qui vous permettront de protéger votre épargne... Et même de faire des plus-values de +10 % malgré l'effondrement de notre monnaie.
De quoi échapper à cette catastrophe !
En plus, ce sont des solutions qui ne demandent aucune compétence technique... Donc accessibles à TOUS.
Car la vérité, c'est qu'il ne reste plus que quelques semaines pour vous préparer à la désintégration de l'euro...
Quelques semaines pour sauver tout ce que vous possédez.
Lors de mes recherches, j'ai réalisé que notre monnaie était une bombe à retardement... Une bombe qui risque d'imploser dans les prochaines semaines !
Et justement,
Si vous pensez que la disparition de l'euro est impossible, laissez-moi vous dire que vous avez tort...Que se passerait-il si notre monnaie venait à se désintégrer ?
Dans quelle galère seriez-vous ?
Et surtout quelles seraient les conséquences sur votre épargne et votre patrimoine ?
La vérité, c'est que 9 Prix Nobel d'économie soutiennent que la désintégration de l'euro est INÉVITABLE !
Friedrich Hayek était le premier Prix Nobel d'économie (1976) à critiquer le projet d'une monnaie unique. En 1990, il a publié un livre pour montrer qu'une monnaie européenne unique conduirait à la catastrophe...
Cette analyse a ensuite été confirmée par le français Maurice Allais (Prix Nobel 1988 et polytechnicien). L'économiste a démontré que les conditions politiques en Europe n'étaient pas réunies pour qu'une monnaie unique soit un succès...
En 1997, l'expert de la monnaie Milton Friedman et Prix Nobel de 1976, a écrit l'article "L'euro, une union monétaire pour une désunion politique" (2). En 2002, il en confirme son analyse dans le magazine allemand Die Welt.
En 2011, Amartya Sen (Prix Nobel 1998) en rajoute une couche en déclarant au Journal le Monde que...
L'année suivante, en 2012, Paul Krugman (Prix Nobel 2008), déclare dans Alternatives Économiques que..."L'euro fait tomber l'Europe."
En 2013, c'est au tour de Christopher Pissarides (Prix Nobel 2010), de critiquer l'euro dans Atlantico. Pour lui..."L'Europe se porterait sans doute mieux s'il (l'euro) s'écroulait plutôt aujourd'hui que demain."
En 2013, James Mirrlees (Prix Nobel 1996), montre que l'euro est un frein pour les pays européens en difficulté comme l'Espagne, le Portugal, la Grèce et l'Italie. Mirrlees explique que sortir de l'euro serait la meilleure solution pour ces pays..."Les politiques poursuivies aujourd'hui pour sauver l'euro sont en train de coûter des emplois à l'Europe, elles créent une génération perdue. "
En 2016, Oliver Hart (Prix Nobel 2016), déclare que...
Hart démontre que cette monnaie devrait être abandonnée... car elle est néfaste pour la plupart des pays l'ayant adopté..."L'euro était une erreur."
Mais l'opposant le plus médiatisé est certainement le Prix Nobel de 2001, Joseph Stiglitz.
En 2016, Stiglitz a publié un livre "L'euro: Comment la monnaie unique menace l'avenir de l'Europe."9 Prix Nobel qui critiquent l'euro, c'est déjà énorme... Mais ce ne sont pas les seuls économistes à dire la vérité sur ce qu'il se passe... Et à atomiser notre monnaie !
Par exemple, j'aurais pu vous parler :
- De L'allemand Otmar Issing, ancien membre du Directoire de la BCE... Pour lui, l'euro est un "château de cartes" destiné à s'effondrer...
- De L'anglais Lord Mervyn King qui explique que "la zone euro est vouée à l'échec et va aller de crise en crise jusqu'à sa destruction"...
- Du français A. Cotta, auteur de "Sortir de l'euro ou mourir à petit feu" en 2010...
- De F. Aftalion qui montre que l'euro a un vice de construction et qu'il est condamné à disparaître...
Je m'arrête ici car la liste est encore TRÈS longue...
Pourtant, à en croire le gouvernement, personne ne remet l'euro en question... Tout le monde semble vouer un culte absolu à cette monnaie...
Et les rares personnes qui en doutent sont vus comme des extrémistes ou des complotistes...
Alors que leurs idées n'ont rien de politique ! Au contraire, elles sont très solides et cohérentes…
Mais si cela fait 30 ans qu'on en parle, alors pourquoi ce message est-il si urgent aujourd'hui ?
La réponse est simple…
Lorsqu'elle se présentera, cette désintégration pourrait vous faire perdre 15 % de toute votre épargne en quelques jours (voire en quelques heures) !
C'est-à-dire que :
Imaginez un peu le désastre...Si vous avez 50,000 euros sur votre compte en banque, vous en perdrez 7,500...
Si vous avez un patrimoine d'un million d'euros... sa valeur pourrait chuter de 150,000 euros...
Et si vous avez des biens en Espagne, en Italie ou en Grèce, leur valeur pourrait carrément perdre 20 %, 30 % et même 50 %.
En vous cachant la vérité, c'est comme si le gouvernement vous condamnait à ce scénario...
Ils font l'autruche en espérant éviter le pire...
Et surtout, sans aucun scrupule, ils évitent de vous expliquer une chose FONDAMENTALE...
Vous allez tout de suite comprendre pourquoi en 3 points...Le fonctionnement de l'euro n'est pas viable.
1er point : notre monnaie “unique” n'existe pas !
La preuve, l'euro est géré par...
- La Banque Centrale Européenne (BCE) dont le siège est à Francfort ;
- ET par 19 banques centrales nationales parmi lesquelles la Banque de France, la Deutsche Bundesbank, la Bankitalia, etc.
Or, le principe même d'une monnaie unique, c'est qu'elle ne peut être gérée que par une seule banque centrale.
Pas deux, pas trois, pas vingt... Mais UNE SEULE ET UNIQUE banque centrale. Point barre !
Rien qu'avec ça, vous voyez le problème...
Et dans la zone euro, les institutions vont pousser le vice encore plus loin... Le système a volontairement été créé pour vous faire croire que l'euro est une monnaie unique...
Mais voici quel est réellement l'état des choses :
Pour faire simple l'euro n'est pas une monnaie unique... mais de la poudre de perlimpinpin comme dirait l'autre !Les 19 pays ont tous des monnaies différentes... mais elles ont toutes le même nom "l'euro".
Et ces monnaies ont toutes un taux de change fixe et illimité entre elles...
Résultat, 1 € allemand = 1 € français = 1 € italien, etc.
Une poudre qui vous cache la vérité...
Car en réalité, l'euro n'est pas une monnaie unique, mais une monnaie commune.
Et ça change TOUT !
Vous allez tout de suite comprendre pourquoi...
2ème point : le système monétaire européen est un “jeu de dettes”
Pour faire simple, les euros émis par les pays sont des créances sur les banques nationales.
Cela veut dire que…
Si vous avez 100 euros français, la Banque de France garantit la valeur de ces 100 euros...
Si vous avez 100 euros allemands, la Bundesbank garantit la valeur de ces 100 euros...
Si vous avez 100 euros italiens, la Bankitalia garantit la valeur de ces 100 euros...
Etc.
Jusque-là, tout va bien.
Mais que se passe-t-il si vous décidez d'acheter de l'immobilier en Allemagne par exemple ?
Lisez attentivement l'exemple suivant pour le comprendre…
Vous achetez un appartement d'une valeur de 100,000 € à Hans.
Votre banque (la BNP) informe la Banque de France qu'elle veut envoyer 100,000 € à la Deutsche Bank sur le compte du vendeur.
La Banque de France contacte alors la Bundesbank (banque centrale allemande) et lui demande de créditer 100,000 € sur le compte de Hans.
En échange, la Banque de France se porte garante de cette somme.
Résultat, la Banque de France a donc une dette de 100,000 € envers la Bundesbank.
Les échanges entre pays de la zone euro poussent les banques centrales nationales à avoir des créances les unes envers les autres...
Ce qui crée un système d'endettement immense... entre pays !
C'est pour ça que les économistes allument l'euro depuis plus de vingt ans !
Car en accumulant des dettes, les banques centrales jouent avec le feu.
3ème point : un système de dettes entraîne forcément un risque de solvabilité !
L'accumulation des dettes aboutit à une situation très dangereuse…
Il y a des banques créancières, c'est-à-dire des banques à qui les autres pays doivent de l'argent...
Et des banques déficitaires, c'est-à-dire qui doivent de l'argent...
Or, ces dettes n'ont donc aucune date de règlement.
Laissez-moi prendre un exemple pour que vous compreniez bien ce que cela veut dire...
Et bien le restaurant, c'est l'Allemagne, les Pays-Bas, le Luxembourg et la Finlande...Imaginez que tous les soirs, vous alliez prendre un verre dans un bar ou un restaurant près de chez vous.
Au lieu de payer, vous signez simplement une reconnaissance de dette. Vous accumulez donc une ardoise...
Et aucune date de règlement de cette ardoise n'est fixée.
Petit à petit, vous consommez donc de plus en plus... deux verres... puis trois... puis vous venez aussi déjeuner le midi...
À force, vous finissez par inviter tous les jours votre femme et vos amis à manger avec vous dans ce restaurant...
Vous mangez et buvez à l'œil, puisque personne ne paye jamais rien. Votre ardoise se contente simplement de grossir... Mais comme aucune date de règlement n'est définie, vous continuez...
À votre avis, comment va réagir le propriétaire du restaurant ?
Il sera de plus en plus froid et en colère envers vous... Peut-être même qu'il se mettra à vous menacer...
Et vous et vos amis, vous êtes la Grèce, le Portugal, l'Italie et l'Espagne...
Le système actuel oblige donc les banques centrales nationales à jouer avec le feu.
Mais à la fin, ce ne sont pas elles qui vont finir carbonisées... à votre avis, qui devra payer l'addition ?
Les pays ? Les banques privées ? Les épargnants ?
Eh bien, il n'y a que deux issues possibles... Et elles vont faire du grabuge !
Ces deux moyens sont...
- Les pays endettés paient leurs créanciers... Mais comme ils sont déjà très endettés, ils se serviront dans l'épargne de leur population...
- Les pays endettés ne paient pas... Les pays créanciers enregistreront des pertes colossales qui devront être remboursées... par leur population !
À la fin, ce sont donc toujours les particuliers qui trinquent !
Et si vous n'êtes pas d'accord, votre argent vous sera quand même pris de force grâce à de nouveaux impôts et taxes. C'est aussi simple que ça.
Vous ne pourrez pas échapper à cette injustice...
Car n'oubliez pas qu'une dette doit toujours être remboursée. TOUJOURS.
Je sais, ça fait des années que vous entendez parler du problème de la dette... Et c'est justement pour rembourser cette dette immense que l'Etat emprunte toujours... et nous embarque dans une véritable fuite en avant.
Dernière édition par Krispoluk le Sam 18 Déc - 18:57, édité 1 fois
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Crise à venir de l'Euro - partie 2
Pour connaître la gravité de la situation, rendez-vous sur le site de la BCE.
Et consulter le seul indice qui vous permet de comprendre ce qui se passe réellement...
Rien n'a bougé lors de la crise de l'euro entre 2011 et 2013...
Même la crise du Coronavirus n'a pas détruit l'euro...Alors qu'est-ce qui a changé depuis ?
Qu'est-ce qui me permet d'imaginer l'implosion de l'euro pour la fin de l'année ?
Qu'est-ce qui pourrait vous faire perdre 15 % de tout ce que vous possédez en 24h ?
La réponse est simple :
L'Allemagne comprend que la Bundesbank ne pourra jamais récupérer l'argent que les autres pays lui doivent (les 1,000 milliards d'euros)...
Autrement dit, ce sont les Allemands qui devront régler l'addition !
Ce qui va les mettre à terre et fusiller leur économie… C'est pour ça que l'Allemagne exige un changement de règles (et c'est tout à fait légitime) !
Ils font tout pour que les Target 2 - le vaste système de créance entre Etats - reposent sur des garanties de remboursement.
Les pays ayant un solde Target 2 négatif devront donc montrer patte blanche.
En exigeant ce changement, l'objectif du gouvernement allemand est clair...
La vérité, c'est que le troisième scénario est le plus probable...
Car c'est difficile d'imaginer les gouvernements engager leur patrimoine national ou chiper l'épargne de leur population pour solder leur Target 2...
Et c'est logique puisque ces mesures déboucheraient sur des révoltes sans fin...
Dans les faits, l'euro sera donc mort le jour où les parités entre les euros ne seront plus les mêmes.
Le jour où, par exemple, les agents de change verront que 1 € allemand = 1,005 € italien.
En s'effondrant, l'euro va emporter 15 % de votre épargne et de votre patrimoine... en quelques jours (voire en quelques heures !)
Ce chiffre ne sort pas de nulle part...
La fin de l'euro étant inévitable, de nombreuses banques et instituts ont étudié les conséquences de cet effondrement.
C'est le cas de Nomura, Natixis, Merrill Lynch, la Fondation Res Publica, L'Institut des libertés...
Ces études ont presque toutes les mêmes conclusions : après la chute de l'euro et le retour aux monnaies nationales....
Pour faire simple, la valeur de votre épargne et de votre patrimoine détenu en France baissera de 15 % en un éclair...
Cette chute correspond au fait que l'euro est surévalué par rapport à l'économie française...
Donc un retour au franc devrait automatiquement corriger les choses...
D'autant plus qu'après la mort de l'euro, le retour à notre ancienne monnaie sera très rapide.
Car les pays ont tous gardé leur banque centrale nationale à la demande de... l'Allemagne.
Ce qui prouve que dès le départ, une sortie de l'euro était imaginée.
En revanche, au niveau social…
Imaginez la pénurie et l'insécurité qui suivront la chute de l'euro...
Un matin, vous réalisez que vous avez perdu 15 % de la valeur de votre épargne et de votre patrimoine suite au retour du franc...
Imaginez un peu la panique générale qu'il y aura...
Je vois déjà les manifestations, les émeutes et les files d'attente devant les banques pour retirer de l'argent...
Pour faire face à la panique, le gouvernement pourrait durcir le ton...
Après tout, c'est ce qu'ils ont fait avec les gilets jaunes... Alors en cas de panique bancaire...
Les banques seront probablement fermées plusieurs jours pour éviter que les Français retirent leur argent...
Cette mesure d'urgence permettra peut-être d'éviter les faillites des banques (du moins pour un temps)...
Mais elle plongera le pays dans le chaos et paralysera l'économie...
Vous pensez que j'exagère ? Que cette panique générale n'a rien de rationnel ?
J'aimerais tellement vous donner raison...
Mais je vous rappelle que nous vivons dans un pays qui marche parfois sur la tête !
Souvenez-vous de mars 2020 où des millions de personnes se sont ruées sur les papiers toilettes pour le premier confinement ! Souvenez-vous des rayons vides des magasins...
De l'angoisse générale… Des bagarres pour un malheureux paquet de pâtes...
Pourtant à l'époque, aucun système monétaire ne s'était effondré...
La seule chose qui était demandée, c'était de rester chez vous pendant 1 mois. C'est TOUT !
Alors imaginez un peu la panique quand l'euro s'effondrera...
Nous passerons des pénuries et des bagarres en magasin...
À une panique bancaire, voire à des émeutes...
Comme ce qu'il s'est passé au Liban en 2020 quand le système financier s'est effondré...
La situation était tellement tendue que l'armée protégeait les banques de jour comme de nuit...Pourtant, avant cette crise, le Liban était “la Suisse” du Proche-Orient.
Un pays riche et développé, connu pour la solidité de son système financier...
Mais ça ne l'a pas empêché de sombrer dans le chaos en 48h…
Imaginez un peu quand la France devra solder ses soldes Target 2 à l'Allemagne... Les épargnants devront rembourser presque 50 milliards d'euros...
Et vous verrez que l'État saura bien vous trouver pour vous demander de payer votre part...
C'est pour éviter ce scénario que les Français N'AURONT PAS le choix... Et que l'État se servira sur notre épargne pour rembourser les dettes à l'Allemagne !
Ce vol de notre argent va forcément entraîner des révoltes dans les rues...
Les pénuries seront encore plus importantes car les gens se jetteront dans les magasins pour faire des provisions...
Et tout ça ne peut déboucher que sur une chose : une inflation hors de contrôle...
Ce qui finira de détruire vos économies...
Les Allemands refusent de payer pour les autres...
Revenons un peu en arrière... En mars 2020 pour être précis.
Face à la crise de la Covid-19, Emmanuel Macron a soutenu le projet de mutualisation des dettes entre les pays de la zone euro.
Il voulait que les pays empruntent collectivement et qu'ils soient tous solidaires les uns des autres.
Pour faire simple, c'est comme si vous habitiez en copropriété... et que vous étiez solidaire des dettes de tous vos voisins... Imaginez un peu la cata !
Évidemment, Angela Merkel a immédiatement rejeté l'idée de Macron. Cette décision a envoyé un signal clair...
Ce programme est un fond de relance qui aide les pays de la zone euro à affronter la crise sanitaire.
Concrètement, la Commission s'endette au nom des pays de la zone euro... Et les États devront rembourser à hauteur de leur apport au budget européen.
Et comme notre pays contribue pour 18% - 20% du budget européen... les Français devront rembourser entre 333 et 360 milliards d'euros.
Alors que les Français ne vont même pas toucher les 333 milliards (ou 360) du PEPP... Mais seulement 40 % de cette somme !
Le reste - soit plus de 200 milliards - ira dans la poche des pays en plus grande difficulté comme l'Italie ou l'Espagne...
C'est une vraie dictature !
Forcément, ce mécanisme a fait enrager les Allemands…
Et consulter le seul indice qui vous permet de comprendre ce qui se passe réellement...
Et franchement, la lecture de ces soldes laisse présager le pire... Regardez...Ce sont les fameux soldes Target 2.
Rendez-vous compte...L'Italie a accumulé plus de 500 milliards d'euros de dettes...
Alors que l'Allemagne frôle les 1,000 milliards de créances !
L'Allemagne a accumulé plus de 1,000 MILLIARDS de créances...C'est le montant hallucinant que la BCE affiche sur son site internet...
Le graphique très intéressant montrant les soldes, créditeur ou débiteur, de chaque pays de la zone Euro et leur évolution au cours du temps se trouve sur ce document du Trésor Public, en première page :
https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/0169295e-bfd7-4ee7-b107-14edb16fae33/files/9c210efc-a61b-4529-8745-018255907b5a
Je sais, ça fait peut-être des années que vous entendez que la fin de l'euro est proche...Mais rien ne s'est passé en 2008 lors de la crise mondiale...Problème : ces créances favorisent les tensions... et pourraient entraîner la destruction de l'euro pour la fin de l'année !
Rien n'a bougé lors de la crise de l'euro entre 2011 et 2013...
Même la crise du Coronavirus n'a pas détruit l'euro...Alors qu'est-ce qui a changé depuis ?
Qu'est-ce qui me permet d'imaginer l'implosion de l'euro pour la fin de l'année ?
Qu'est-ce qui pourrait vous faire perdre 15 % de tout ce que vous possédez en 24h ?
La réponse est simple :
L'Allemagne comprend que la Bundesbank ne pourra jamais récupérer l'argent que les autres pays lui doivent (les 1,000 milliards d'euros)...
Autrement dit, ce sont les Allemands qui devront régler l'addition !
Ce qui va les mettre à terre et fusiller leur économie… C'est pour ça que l'Allemagne exige un changement de règles (et c'est tout à fait légitime) !
Ils font tout pour que les Target 2 - le vaste système de créance entre Etats - reposent sur des garanties de remboursement.
Les pays ayant un solde Target 2 négatif devront donc montrer patte blanche.
En exigeant ce changement, l'objectif du gouvernement allemand est clair...
Car les allemands savent que les pays débiteurs n'auront que 3 solutions...L'Allemagne souhaite faire tomber l'euro.
- Ils feront tout pour solder leur Target 2... Ils demanderont donc à leur population de payer...
- Ils aggraveront leur Target 2... Ils engageront donc tout leur patrimoine national pour garantir ses soldes... jusqu'à ce qu'ils n'aient plus rien et que l'euro s'effondre...
- Les Target 2 augmenteront jusqu'à ce qu'il y ait une dévaluation des euros des pays débiteurs. Autrement dit, le système 1 € Français = 1 € Allemand = 1 € Italien, etc, n'existera plus... Ce qui signifiera la mort pure et simple de l'euro comme monnaie commune.
La vérité, c'est que le troisième scénario est le plus probable...
Car c'est difficile d'imaginer les gouvernements engager leur patrimoine national ou chiper l'épargne de leur population pour solder leur Target 2...
Et c'est logique puisque ces mesures déboucheraient sur des révoltes sans fin...
Dans les faits, l'euro sera donc mort le jour où les parités entre les euros ne seront plus les mêmes.
Le jour où, par exemple, les agents de change verront que 1 € allemand = 1,005 € italien.
En s'effondrant, l'euro va emporter 15 % de votre épargne et de votre patrimoine... en quelques jours (voire en quelques heures !)
Ce chiffre ne sort pas de nulle part...
La fin de l'euro étant inévitable, de nombreuses banques et instituts ont étudié les conséquences de cet effondrement.
C'est le cas de Nomura, Natixis, Merrill Lynch, la Fondation Res Publica, L'Institut des libertés...
Ces études ont presque toutes les mêmes conclusions : après la chute de l'euro et le retour aux monnaies nationales....
- Le deutsche mark va s'apprécier de +35 % ;
- Le franc perdra -10 à -15 % ;
- La lire italienne perdra -35 % ;
- La drachme grecque perdra -50 %.
Pour faire simple, la valeur de votre épargne et de votre patrimoine détenu en France baissera de 15 % en un éclair...
Cette chute correspond au fait que l'euro est surévalué par rapport à l'économie française...
Donc un retour au franc devrait automatiquement corriger les choses...
D'autant plus qu'après la mort de l'euro, le retour à notre ancienne monnaie sera très rapide.
Car les pays ont tous gardé leur banque centrale nationale à la demande de... l'Allemagne.
Ce qui prouve que dès le départ, une sortie de l'euro était imaginée.
En revanche, au niveau social…
Imaginez la pénurie et l'insécurité qui suivront la chute de l'euro...
Un matin, vous réalisez que vous avez perdu 15 % de la valeur de votre épargne et de votre patrimoine suite au retour du franc...
Imaginez un peu la panique générale qu'il y aura...
Je vois déjà les manifestations, les émeutes et les files d'attente devant les banques pour retirer de l'argent...
Pour faire face à la panique, le gouvernement pourrait durcir le ton...
Après tout, c'est ce qu'ils ont fait avec les gilets jaunes... Alors en cas de panique bancaire...
Les banques seront probablement fermées plusieurs jours pour éviter que les Français retirent leur argent...
Cette mesure d'urgence permettra peut-être d'éviter les faillites des banques (du moins pour un temps)...
Mais elle plongera le pays dans le chaos et paralysera l'économie...
Vous pensez que j'exagère ? Que cette panique générale n'a rien de rationnel ?
J'aimerais tellement vous donner raison...
Mais je vous rappelle que nous vivons dans un pays qui marche parfois sur la tête !
Souvenez-vous de mars 2020 où des millions de personnes se sont ruées sur les papiers toilettes pour le premier confinement ! Souvenez-vous des rayons vides des magasins...
De l'angoisse générale… Des bagarres pour un malheureux paquet de pâtes...
Pourtant à l'époque, aucun système monétaire ne s'était effondré...
La seule chose qui était demandée, c'était de rester chez vous pendant 1 mois. C'est TOUT !
Alors imaginez un peu la panique quand l'euro s'effondrera...
Nous passerons des pénuries et des bagarres en magasin...
À une panique bancaire, voire à des émeutes...
Comme ce qu'il s'est passé au Liban en 2020 quand le système financier s'est effondré...
La situation était tellement tendue que l'armée protégeait les banques de jour comme de nuit...Pourtant, avant cette crise, le Liban était “la Suisse” du Proche-Orient.
Un pays riche et développé, connu pour la solidité de son système financier...
Mais ça ne l'a pas empêché de sombrer dans le chaos en 48h…
Imaginez un peu quand la France devra solder ses soldes Target 2 à l'Allemagne... Les épargnants devront rembourser presque 50 milliards d'euros...
Et vous verrez que l'État saura bien vous trouver pour vous demander de payer votre part...
Vous serez OBLIGÉ de rembourser une dette dont vous ignoriez l'existence... Mais dont vous êtes redevable. Que vous le vouliez ou non.
Car si nous ne les remboursons pas, ce sera aux Allemands de puiser dans leur épargne... De quoi mettre le feu aux poudres... Et peut-être même mener à la guerre...Même si vous venez déjà de perdre 15 % de votre patrimoine à cause de la chute de l'euro...
C'est pour éviter ce scénario que les Français N'AURONT PAS le choix... Et que l'État se servira sur notre épargne pour rembourser les dettes à l'Allemagne !
Ce vol de notre argent va forcément entraîner des révoltes dans les rues...
Les pénuries seront encore plus importantes car les gens se jetteront dans les magasins pour faire des provisions...
Et tout ça ne peut déboucher que sur une chose : une inflation hors de contrôle...
Ce qui finira de détruire vos économies...
Détrompez-vous, quand il s'agit d'argent, aucune solidarité n'existe…Quoi ?
Vous pensez peut-être que ce scénario catastrophique ne peut pas arriver car les pays de la zone euro sont solidaires ?
Les Allemands refusent de payer pour les autres...
Revenons un peu en arrière... En mars 2020 pour être précis.
Face à la crise de la Covid-19, Emmanuel Macron a soutenu le projet de mutualisation des dettes entre les pays de la zone euro.
Il voulait que les pays empruntent collectivement et qu'ils soient tous solidaires les uns des autres.
Pour faire simple, c'est comme si vous habitiez en copropriété... et que vous étiez solidaire des dettes de tous vos voisins... Imaginez un peu la cata !
Évidemment, Angela Merkel a immédiatement rejeté l'idée de Macron. Cette décision a envoyé un signal clair...
NON, l'Allemagne refuse d'être le garant des autres pays de la zone euro !
Cette annonce a eu un effet immédiat sur les marchés puisque les taux d'intérêt de l'Italie ont explosé...Et rappelez-vous, s'il y a des taux d'intérêt différents entre les pays de la zone euro...
Pour faire bonne figure, la Commission Européenne a quand même créé le fameux PEPP : le programme d'urgence d'achats d'actifs.C'est parce qu'il n'existe pas d'euro unique, mais des euros nationaux.
Ce programme est un fond de relance qui aide les pays de la zone euro à affronter la crise sanitaire.
Concrètement, la Commission s'endette au nom des pays de la zone euro... Et les États devront rembourser à hauteur de leur apport au budget européen.
Le pire dans cette histoire, c'est que l'enveloppe de ce PEPP n'a cessé de grossir...C'est comme si la Commission européenne avait signé un emprunt à votre place !
Et que vous étiez condamné à le rembourser même si vous n'avez jamais donné votre accord.
- De 750 milliards d'euros en juillet 2020...
- À 1,300 milliards début d'année 2021...
- À plus de 1,850 milliards en juillet 2021...
Et comme notre pays contribue pour 18% - 20% du budget européen... les Français devront rembourser entre 333 et 360 milliards d'euros.
Alors que les Français ne vont même pas toucher les 333 milliards (ou 360) du PEPP... Mais seulement 40 % de cette somme !
Le reste - soit plus de 200 milliards - ira dans la poche des pays en plus grande difficulté comme l'Italie ou l'Espagne...
C'est une vraie dictature !
Les pays sont endettés d'office...
Et certains peuples rembourseront la dette de leurs voisins à leur place !
Forcément, ce mécanisme a fait enrager les Allemands…
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Crise à venir de l'Euro - partie 3
C'est pour cela que l'Allemagne a pensé à un deuxième plan pour accélérer la chute de l'euro...
Pour faire simple, les Allemands font tout pour sortir du PEPP.
C'est pour ça que le tribunal de Karlsruhe - l'équivalent du Conseil constitutionnel allemand - a été saisi.
Et la décision est attendue avant la fin de l'année.
Dans tous les cas, il ne peut y avoir que deux scénarios possibles...
Bien sûr, les Européens peuvent critiquer les Allemands parce "qu'ils ne jouent pas le jeu"...
Ils peuvent leur reprocher de refuser la mutualisation des dettes...
Mais au lieu de critiquer, il faut essayer de les comprendre...
Suite à la super inflation des années 1920, la stabilité de leur monnaie est leur priorité.
Alors sacrifier un siècle d'effort pour garantir les dettes de leurs voisins est impensable pour les Allemands...
Car ils restent traumatisés par la période d'hyper inflation de juin 1921 à janvier 1924.
L'ascension d'un homme qui plongea l'Europe et le monde dans le chaos... Et dont l'image fait toujours souffrir les Allemands aujourd'hui.
C'est donc facile de comprendre pourquoi ils ont une peur bleue de la mutualisation des dettes et de laisser leur monnaie partir en vrille.
Et même sans aller jusque-là, mettez-vous un instant à leur place...
Vous êtes dans un immeuble en copropriété avec 18 voisins...Est-ce que vous allez accepter la mutualisation des dettes ?
Est-ce que vous allez accepter de rembourser 100,000 € si votre voisin achète une voiture de luxe qu'il ne peut pas rembourser ?
Est-ce que vous allez accepter de rembourser des millions d'euros si vos 18 voisins vivent à crédit ?Certainement pas !
Et vous auriez raison.
L'Allemagne a donc raison de privilégier ses intérêts nationaux, avant les intérêts européens...
Malgré tout, taper sur l'Allemagne semble être à la mode lorsqu'il s'agit de l'euro...
Pourtant, d'autres pays souhaitent également la fin de notre monnaie…
Même les pays du sud de l'Union Européenne veulent sa tête !
Souvenez-vous, en 2015-2016, l'Autriche et la Finlande voulaient demander à leur population si elles voulaient sortir de l'euro...
Mais leur tentative de référendum a été tuée dans l'œuf...
En 2017, ce sont les Italiens qui ont imaginé un système de double monnaie nationale : l'euro et les MiniBot italiens.
Mais la Commission européenne et la BCE ont fait pression pour détruire ce projet.
Aujourd'hui, les partis de la Lega (Salvini), Fratelli d'Italia (Meloni), Forza Italia (Berlusconi) et Italexit (Paragone) représentent +50 % des voix... Et vous verrez que le projet de MiniBot va revenir sur le devant de la scène dans les prochaines semaines...
C'est logique puisque cette double monnaie serait une aubaine pour l'économie italienne durement touchée par la Covid...
Or, la création d'une double monnaie serait le premier pas vers la fin de l'euro.
En 2018, Yanis Varoufakis - ancien ministre des Finances grec sous Tsipras - annonçait...
L'euro entraîne donc des tensions... et c'est pour ça que de plus en plus de pays souhaitent en sortir...
Laissez-moi résumer la situation pour que vous compreniez bien ce qui nous pend au nez...
Il y a quatre grandes forces qui accélèrent la chute de l'euro...
La décadence est en marche et la fin approche à grands pas...
Je vous laisse imaginer l'onde de choc que la chute de l'euro aura dans le monde...
Et l'impact que ça aura sur votre argent...
Voir 15 % de votre épargne et de votre patrimoine partir en fumée est un spectacle que vous devez absolument éviter...
Et ne comptez pas sur la BCE, l'UE ou le gouvernement pour sauver votre argent...
Car pour éviter la guerre entre les pays, ils n'hésiteront pas à piocher dans votre épargne... même si vous n'avez rien demandé !
Mais surtout, le gouvernement sera trop occupé à maintenir la paix intérieure et à éviter les violences.
La vérité, c'est que vous ne pourrez compter que sur vous-même…
J’ai trouvé 3 solutions concrètes et immédiatement applicables pour protéger votre famille et votre argent...
Première chose à faire :
Sortez une partie de votre argent de la banque...
Et achetez la seule chose qui a de la valeur même si le système monétaire s'effondre dans 48h
Soyons clairs, vous devez posséder de l'or.
Car ce métal a une valeur intrinsèque.
C'est pour ça qu'il a toujours de la valeur même quand un pays sombre dans le chaos...
Un vieil adage dit même que...
Et aujourd'hui, regardez le prix d'un Louis d'or... Vous verrez qu'il correspond plus ou moins à une semaine de courses pour 4 personnes.
Deuxième chose à faire :
Pour protéger votre épargne et la faire fructifier, investissez dans des entreprises
Je sais, cette solution peut sembler banale... Car en cas de crise, beaucoup d'entreprises risquent de mettre la clé sous la porte...
Mais laissez-moi vous dire une chose...
Les crises ont toujours existé...
Et certaines entreprises ont réussi à les traverser sans difficulté...
Louis d'or, franc, euro ou dollar... ces entreprises auront toujours de la valeur.
Et y investir votre argent permettra d'en sécuriser une partie.
En plus, le deuxième avantage de ces entreprises, c'est que vous recevrez des dividendes régulièrement.
Le plus difficile reste donc de trouver ces entreprises "coffres forts"...
Troisième chose à faire :
Profitez légalement de la chute de l'euro pour vous enrichir
Soyons clairs...
Mais prenons un peu de recul...Si nous ne faisons rien, nous sommes condamnés à être les victimes de la tempête qui arrive...
Alors quel mal y a-t-il à inverser la situation ?
C'est ce que je vous propose dans un troisième dossier que je peux vous envoyer GRATUITEMENT aujourd'hui. Son contenu étant très controversé, je ne peux pas vous en dire plus sur ce qu'il contient...
Sachez simplement que...
Bon, voilà l'article en question dont j'ai enlevé une partie des conseils. J'ai appris beaucoup de choses sur ce que je pressentais :
L'Euro est une hérésie financière et l'accroissement des soldes déficitaires entre certains états ne pourra être, ni compensé, ni même freiné...
Alors à chacun de continuer à vivre "comme avant". Pour ma part, je mets en règle mon patrimoine avec cette analyse mais d'une manière différente. Je n'aurai bientôt plus "d'Euros en stock", cash ou actions. Un partie de cash est déjà changée en $ (frais minimes). Pour le reste, je trade les cryptos, donc en $. Et enfin, je vais prendre position sur l'Euro (couple €/$ ou €/CHF) à la baisse par des Turbo ou des options. Enfin, je n'enclencherai ce dispositif ultime qu'aux premiers signes de tension sur les PEPP.
Alors le $ a aussi beaucoup de défauts mais son grand avantage, c'est que c'est une monnaie-étalon mondiale et tout le monde a avantage à le conserver.
Merci à ceux qui ont eu le courage de lire jusqu'à la fin !
Pour faire simple, les Allemands font tout pour sortir du PEPP.
C'est pour ça que le tribunal de Karlsruhe - l'équivalent du Conseil constitutionnel allemand - a été saisi.
Et la décision est attendue avant la fin de l'année.
Dans tous les cas, il ne peut y avoir que deux scénarios possibles...
- Scénario 1 : coup de tonnerre, le tribunal de Karlsruhe juge le PEPP anticonstitutionnel. Il reconnaît que la BCE et la Commission Européenne outrepassent leur droit en imposant un endettement commun. Le gouvernement allemand sera donc contraint de sortir du PEPP... Ce qui pourrait conduire à l'implosion de l'euro dans la foulée...
- Scénario 2 : le tribunal accepte... Mais jusqu'où ? Car de plus en plus d'économistes allemands exigent la sortie de l'euro. La population elle-même refuse de sacrifier son pays pour garantir les emprunts de ses voisins. Mais surtout, plus la situation continuera, plus les créances accumulées par l'Allemagne grossiront... et plus le choc pour le pays sera violent.
Bien sûr, les Européens peuvent critiquer les Allemands parce "qu'ils ne jouent pas le jeu"...
Ils peuvent leur reprocher de refuser la mutualisation des dettes...
Mais au lieu de critiquer, il faut essayer de les comprendre...
Suite à la super inflation des années 1920, la stabilité de leur monnaie est leur priorité.
Alors sacrifier un siècle d'effort pour garantir les dettes de leurs voisins est impensable pour les Allemands...
Car ils restent traumatisés par la période d'hyper inflation de juin 1921 à janvier 1924.
Pour de nombreux historiens, c'est cet épisode qui permit l'ascension d'Adolf Hitler.Et il y a de quoi puisque un mark de 1913 valait 750 milliards de marks fin 1923.
L'ascension d'un homme qui plongea l'Europe et le monde dans le chaos... Et dont l'image fait toujours souffrir les Allemands aujourd'hui.
C'est donc facile de comprendre pourquoi ils ont une peur bleue de la mutualisation des dettes et de laisser leur monnaie partir en vrille.
Et même sans aller jusque-là, mettez-vous un instant à leur place...
Vous êtes dans un immeuble en copropriété avec 18 voisins...Est-ce que vous allez accepter la mutualisation des dettes ?
Est-ce que vous allez accepter de rembourser 100,000 € si votre voisin achète une voiture de luxe qu'il ne peut pas rembourser ?
Est-ce que vous allez accepter de rembourser des millions d'euros si vos 18 voisins vivent à crédit ?Certainement pas !
Et vous auriez raison.
L'Allemagne a donc raison de privilégier ses intérêts nationaux, avant les intérêts européens...
Malgré tout, taper sur l'Allemagne semble être à la mode lorsqu'il s'agit de l'euro...
Pourtant, d'autres pays souhaitent également la fin de notre monnaie…
Même les pays du sud de l'Union Européenne veulent sa tête !
Souvenez-vous, en 2015-2016, l'Autriche et la Finlande voulaient demander à leur population si elles voulaient sortir de l'euro...
Mais leur tentative de référendum a été tuée dans l'œuf...
En 2017, ce sont les Italiens qui ont imaginé un système de double monnaie nationale : l'euro et les MiniBot italiens.
Mais la Commission européenne et la BCE ont fait pression pour détruire ce projet.
Aujourd'hui, les partis de la Lega (Salvini), Fratelli d'Italia (Meloni), Forza Italia (Berlusconi) et Italexit (Paragone) représentent +50 % des voix... Et vous verrez que le projet de MiniBot va revenir sur le devant de la scène dans les prochaines semaines...
C'est logique puisque cette double monnaie serait une aubaine pour l'économie italienne durement touchée par la Covid...
Or, la création d'une double monnaie serait le premier pas vers la fin de l'euro.
En 2018, Yanis Varoufakis - ancien ministre des Finances grec sous Tsipras - annonçait...
"Qu'il est donc absolument nécessaire que le pays soit prêt à retourner à sa monnaie nationale."
Varoufakis a même avoué qu'en 2015, il travaillait déjà sur le projet d'une monnaie parallèle grecque pour sortir de la zone euro...
Si ces pays veulent en finir avec l'euro, c'est pour mettre fin aux soldes Target 2... car plus ces soldes grossissent, plus l'inquiétude et la rancœur des pays augmentent...
- Les débiteurs ne savent pas comment rembourser... Et ils redoutent la réaction des créanciers qui voudront récupérer leur argent... surtout après avoir vu comment la Grèce a été dépecée...
- Les créditeurs sont en panique... Ils savent que les débiteurs vont tout faire pour éviter de payer...
L'euro entraîne donc des tensions... et c'est pour ça que de plus en plus de pays souhaitent en sortir...
Laissez-moi résumer la situation pour que vous compreniez bien ce qui nous pend au nez...
Il y a quatre grandes forces qui accélèrent la chute de l'euro...
- L'Allemagne demande que les soldes Target 2 s'échangent contre des garanties de paiement...
- L'Italie et la Grèce travaillent toujours sur des projets de monnaie parallèle pour sauver leur économie...
- Des prix Nobel et des politiques soulignent que la sortie de l'euro est certainement le seul moyen de sauver une économie en grande difficulté...
- Mais surtout, le tribunal de Karlsruhe va rendre son avis sur l'anti-constitutionnalité du PEPP avant la fin de l'année... Et cette décision pourrait forcer le gouvernement allemand à sortir du PEPP... Ce qui entraînera l'effondrement de l'euro...
La décadence est en marche et la fin approche à grands pas...
Je vous laisse imaginer l'onde de choc que la chute de l'euro aura dans le monde...
Et l'impact que ça aura sur votre argent...
Voir 15 % de votre épargne et de votre patrimoine partir en fumée est un spectacle que vous devez absolument éviter...
Et ne comptez pas sur la BCE, l'UE ou le gouvernement pour sauver votre argent...
Car pour éviter la guerre entre les pays, ils n'hésiteront pas à piocher dans votre épargne... même si vous n'avez rien demandé !
Mais surtout, le gouvernement sera trop occupé à maintenir la paix intérieure et à éviter les violences.
La vérité, c'est que vous ne pourrez compter que sur vous-même…
J'ai donc passé des mois à chercher des solutions efficaces pour protéger votre argent...C'est pour ça que vous devez commencer à vous préparer dès MAINTENANT.
J’ai trouvé 3 solutions concrètes et immédiatement applicables pour protéger votre famille et votre argent...
Première chose à faire :
Sortez une partie de votre argent de la banque...
Et achetez la seule chose qui a de la valeur même si le système monétaire s'effondre dans 48h
Soyons clairs, vous devez posséder de l'or.
Car ce métal a une valeur intrinsèque.
C'est pour ça qu'il a toujours de la valeur même quand un pays sombre dans le chaos...
Un vieil adage dit même que...
Regardez le cours de l'or à travers l'histoire et vous verrez que ce principe a été vrai..."Un louis XVI (pièce d'or) suffit à nourrir une famille de quatre personnes pendant 1 semaine."
- Pendant le Moyen-Âge...
- Pendant la Renaissance...
- Lors de la Révolution française...
- Tout au long du 19ème siècle...
- Lors des deux guerres mondiales...
Et aujourd'hui, regardez le prix d'un Louis d'or... Vous verrez qu'il correspond plus ou moins à une semaine de courses pour 4 personnes.
Deuxième chose à faire :
Pour protéger votre épargne et la faire fructifier, investissez dans des entreprises
Je sais, cette solution peut sembler banale... Car en cas de crise, beaucoup d'entreprises risquent de mettre la clé sous la porte...
Mais laissez-moi vous dire une chose...
Les crises ont toujours existé...
Et certaines entreprises ont réussi à les traverser sans difficulté...
Ces entreprises sont de véritables "coffres forts" peu importe l'époque ou la monnaie en vigueur...Tout simplement parce que ces entreprises répondent à une demande réelle et durable.
Et qu'elles sont vitales pour les populations.
Louis d'or, franc, euro ou dollar... ces entreprises auront toujours de la valeur.
Et y investir votre argent permettra d'en sécuriser une partie.
En plus, le deuxième avantage de ces entreprises, c'est que vous recevrez des dividendes régulièrement.
Le plus difficile reste donc de trouver ces entreprises "coffres forts"...
Troisième chose à faire :
Profitez légalement de la chute de l'euro pour vous enrichir
Soyons clairs...
Car elle vous permettra de faire de la chute de l'euro une opportunité... Donc forcément, je sais qu'une telle proposition va faire jaser...Mon propos contient la méthode la plus controversée que j'ai à vous proposer...
Mais prenons un peu de recul...Si nous ne faisons rien, nous sommes condamnés à être les victimes de la tempête qui arrive...
Alors quel mal y a-t-il à inverser la situation ?
C'est ce que je vous propose dans un troisième dossier que je peux vous envoyer GRATUITEMENT aujourd'hui. Son contenu étant très controversé, je ne peux pas vous en dire plus sur ce qu'il contient...
Sachez simplement que...
- La stratégie que je vais vous proposer est 100 % légale...
- Que cette technique est uniquement valable tant que l'euro n'est pas encore tombé...
- Que c'est un "placement gagnant" car si l'euro tombe, vous pourrez gagner +10%, +15% et même +30% en quelques heures... Et si l'euro ne disparaît pas dans les 12 prochains mois, le capital que vous aurez placé ne sera pas perdu... et vous pourrez le récupérer jusqu'au dernier centime !
Bon, voilà l'article en question dont j'ai enlevé une partie des conseils. J'ai appris beaucoup de choses sur ce que je pressentais :
L'Euro est une hérésie financière et l'accroissement des soldes déficitaires entre certains états ne pourra être, ni compensé, ni même freiné...
Alors à chacun de continuer à vivre "comme avant". Pour ma part, je mets en règle mon patrimoine avec cette analyse mais d'une manière différente. Je n'aurai bientôt plus "d'Euros en stock", cash ou actions. Un partie de cash est déjà changée en $ (frais minimes). Pour le reste, je trade les cryptos, donc en $. Et enfin, je vais prendre position sur l'Euro (couple €/$ ou €/CHF) à la baisse par des Turbo ou des options. Enfin, je n'enclencherai ce dispositif ultime qu'aux premiers signes de tension sur les PEPP.
Alors le $ a aussi beaucoup de défauts mais son grand avantage, c'est que c'est une monnaie-étalon mondiale et tout le monde a avantage à le conserver.
Merci à ceux qui ont eu le courage de lire jusqu'à la fin !
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Union Européenne
Et même que c'est prévu pour mars 2022:
https://www.challenges.fr/finance-et-marche/voici-pourquoi-le-krach-de-l-euro-aura-lieu-en-mars-2022_771866
https://www.challenges.fr/finance-et-marche/voici-pourquoi-le-krach-de-l-euro-aura-lieu-en-mars-2022_771866
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Union Européenne
Allons, dans quelques jours, on va avoir un banquier qui va prendre la présidence de l'UE! Tout va bien se passer!
Gilles- Messages : 2454
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: Union Européenne
Gilles a écrit:Allons, dans quelques jours, on va avoir un banquier qui va prendre la présidence de l'UE! Tout va bien se passer!
Un banquier qui a préconisé la mutualisation des garanties d'emprunt des pays européens Je n'ai rien entendu de plus stupide depuis longtemps !
Heureusement que la mère Merkel était là pour le bloquer...
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Union Européenne
Krispoluk a écrit:Car elle vous permettra de faire de la chute de l'euro une opportunité... Donc forcément, je sais qu'une telle proposition va faire jaser...Mon propos contient la méthode la plus controversée que j'ai à vous proposer...
Mais prenons un peu de recul...Si nous ne faisons rien, nous sommes condamnés à être les victimes de la tempête qui arrive...
Alors quel mal y a-t-il à inverser la situation ?
C'est ce que je vous propose dans un troisième dossier que je peux vous envoyer GRATUITEMENT aujourd'hui. Son contenu étant très controversé, je ne peux pas vous en dire plus sur ce qu'il contient...
Sachez simplement que...
- La stratégie que je vais vous proposer est 100 % légale...
- Que cette technique est uniquement valable tant que l'euro n'est pas encore tombé...
- Que c'est un "placement gagnant" car si l'euro tombe, vous pourrez gagner +10%, +15% et même +30% en quelques heures... Et si l'euro ne disparaît pas dans les 12 prochains mois, le capital que vous aurez placé ne sera pas perdu... et vous pourrez le récupérer jusqu'au dernier centime !
Ca fait beaucoup a lire pour finir de tomber sur une "solution miracle", mais trop secrete pour en parler... Qui prend les paris ?
MLM ? Ponzi ?
crypto XYZ ?
un "placement" (malheureusement "non-regulé" a cause du complot des banques centrales mais 100% G.U.A.R.A.N.T.I. ! d'apres le pote du cousin de ma tante)
julienp- Messages : 574
Date d'inscription : 14/04/2017
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Re: Union Européenne
julienp a écrit:Krispoluk a écrit:Car elle vous permettra de faire de la chute de l'euro une opportunité... Donc forcément, je sais qu'une telle proposition va faire jaser...Mon propos contient la méthode la plus controversée que j'ai à vous proposer...
Mais prenons un peu de recul...Si nous ne faisons rien, nous sommes condamnés à être les victimes de la tempête qui arrive...
Alors quel mal y a-t-il à inverser la situation ?
C'est ce que je vous propose dans un troisième dossier que je peux vous envoyer GRATUITEMENT aujourd'hui. Son contenu étant très controversé, je ne peux pas vous en dire plus sur ce qu'il contient...
Sachez simplement que...
- La stratégie que je vais vous proposer est 100 % légale...
- Que cette technique est uniquement valable tant que l'euro n'est pas encore tombé...
- Que c'est un "placement gagnant" car si l'euro tombe, vous pourrez gagner +10%, +15% et même +30% en quelques heures... Et si l'euro ne disparaît pas dans les 12 prochains mois, le capital que vous aurez placé ne sera pas perdu... et vous pourrez le récupérer jusqu'au dernier centime !
Ca fait beaucoup a lire pour finir de tomber sur une "solution miracle", mais trop secrete pour en parler... Qui prend les paris ?
MLM ? Ponzi ?
crypto XYZ ?
un "placement" (malheureusement "non-regulé" a cause du complot des banques centrales mais 100% G.U.A.R.A.N.T.I. ! d'apres le pote du cousin de ma tante)
Oui, bien sûr ! Bon, j'aurais du supprimer "ses" solutions. Ce qui m'intéressait dans le long développement, c'est la démonstration de la non-viabilité de l'Euro à long terme.
Pour les "un peu curieux" on peut déjà observer que le cours de l'€ est en train de dégringoler par rapport au $ depuis plusieurs mois. On a déjà perdu 8% de valeur de l'Euro depuis le 1er janvier. Graphique :
https://www.xe.com/fr/currencycharts/?from=EUR&to=USD
Comment expliquer cette dégringolade ? Je ne crois pas aux comparaisons de situation économique, on est au même niveau, la pandémie est partout, alors ?
Je ne vois qu'une explication : les banques centrales, hors EU, liquident peu à peu leurs réserves en €, ayant compris le danger de la situation.
Si j'avais déjà converti mes € en $ au 1er janvier, j'aurais gagné 8% de valeur !
Sur sa "solution miracle", je la connais, c'est acheter des turbo-put de longue durée, Euro associé à une "monnaie forte" : $, franc suisse ou encore mieux, once d'or.
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Union Européenne
L'euro n'est pas en danger. Il l'a été il y a 10 ans lors de la crise des dettes souveraines. On n'est plus du tout dans ce contexte, surtout
avec un nouveau gvt allemand avec un agenda clairement pro européen.
La monnaie qui est en train de s'effondrer actuellement c'est la livre turque dont la valeur a été divisée par 2 depuis le début de l'année.
Et ça n'est pas fini...
avec un nouveau gvt allemand avec un agenda clairement pro européen.
La monnaie qui est en train de s'effondrer actuellement c'est la livre turque dont la valeur a été divisée par 2 depuis le début de l'année.
Et ça n'est pas fini...
travellergillou76- Messages : 2191
Date d'inscription : 30/12/2015
Caduce62, Thuramir, ght85, Gilles et NyKOoS aiment ce message
Re: Union Européenne
Autant je reconnais certains prix Nobel pour leur valeur en Physique, chimie ou médecine
Bien que Montagnier est un escroc
Mais les prix Nobel de la Paix sont comme ceux d'économie
Récompense t'on le plus nul ??????
L'évolution des cryptomonnaies confirme la fin des monnaies nationales qui n'ont pas le stock ni la force de résister aux crack boursier
Seules les monnaies internationales d'échange peuvent résister : dollar, euro...
Bien que Montagnier est un escroc
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Caduce62- Messages : 15213
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Union Européenne
Outch j'avoue que le pavé laisse songeur... le gars te vend tout le long soit disant des solutions, mais on les voit jamais.
Je me méfie toujours de ce genre de vendeur de rêves.
Je ne dis pas que l'Euro ne s'effondrera pas (même si j'en doute très fortement), mais bon on les connaît ces loubards qui prédisent soit disant des choses qui ne se passent jamais
Je me méfie toujours de ce genre de vendeur de rêves.
Je ne dis pas que l'Euro ne s'effondrera pas (même si j'en doute très fortement), mais bon on les connaît ces loubards qui prédisent soit disant des choses qui ne se passent jamais
NyKOoS- Messages : 300
Date d'inscription : 22/01/2020
Re: Union Européenne
Caduce62 a écrit:Autant je reconnais certains prix Nobel pour leur valeur en Physique, chimie ou médecine
Bien que Montagnier est un escroc
Mais les prix Nobel de la Paix sont comme ceux d'économie
Récompense t'on le plus nul ??????
L'évolution des cryptomonnaies confirme la fin des monnaies nationales qui n'ont pas le stock ni la force de résister aux crack boursier
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Nelson Mandela te remercie chaudement pour ta remarque!
Gilles- Messages : 2454
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: Union Européenne
Gilles a écrit:Caduce62 a écrit:Autant je reconnais certains prix Nobel pour leur valeur en Physique, chimie ou médecine
Bien que Montagnier est un escroc
Mais les prix Nobel de la Paix sont comme ceux d'économie
Récompense t'on le plus nul ??????
L'évolution des cryptomonnaies confirme la fin des monnaies nationales qui n'ont pas le stock ni la force de résister aux crack boursier
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Nelson Mandela te remercie chaudement pour ta remarque!
Comme dans tout, il y a toujours des exceptions !
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Union Européenne
AFP, publié le mercredi 22 décembre 2021 à 23h17
Les Occidentaux ont de nouveau accusé mercredi la Russie de poursuivre "l'escalade" à la frontière avec l'Ukraine, et ont promis d'afficher un front uni dans le futur dialogue avec Moscou dont le début est attendu en janvier.
La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a fait part de sa "grande préoccupation" au lendemain d'une nouvelle mise en garde du président russe Vladimir Poutine.
"Ma préoccupation est grande", car ces propos sont intervenus avant de nouveaux "mouvements de troupe" à la frontière avec l'Ukraine, a-t-elle déclaré, jugeant que cette "grave crise" avec Moscou ne pouvait se régler que par le dialogue.
Interrogé par l'AFP sur ces nouveaux mouvements, le département d'Etat américain a réaffirmé que Washington et ses alliés surveillaient "de près" la situation.
"La Russie poursuit l'escalade et n'est pas revenue sur le renforcement de sa présence militaire" à la frontière, a dit un porte-parole de la diplomatie américaine.
Les Occidentaux accusent Moscou d'avoir massé des dizaines de milliers de soldats à sa frontière avec l'Ukraine pour préparer une éventuelle invasion. Le Kremlin estime au contraire que c'est l'attitude de Washington et de l'Otan qui est menaçante, en raison de leur soutien politique et militaire à Kiev.
"Toute nouvelle agression contre l'Ukraine engendrerait des conséquences massives et un coût important", a prévenu le porte-parole du département d'Etat, reprenant l'avertissement de sanctions sans précédent déjà émis par les Américains et leurs alliés.
"Nous exhortons fermement la Russie à engager la désescalade en retirant ses troupes des abords de la frontière avec l'Ukraine", a-t-il ajouté. "Notre objectif est la désescalade à travers la diplomatie. Les Etats-Unis sont prêts à s'engager dans la voie diplomatique en janvier par plusieurs canaux."
- "Ligne de communication" -
Les deux blocs soufflent le chaud et le froid.
Ils se sont mis d'accord pour entamer au tout début de 2022 une série de discussions, censées avoir lieu en parallèle au niveau bilatéral américano-russe, au sein du forum Otan-Russie, et aussi à l'échelle de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) dont sont membres à la fois Washington, Moscou et Kiev.
"Il a été convenu qu'au tout début de l'année prochaine, un contact bilatéral entre négociateurs russes et américains aura lieu, un premier round", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à la chaîne de télévision russe RT. Selon lui, des discussions impliquant l'Otan débuteront dans la foulée, "également en janvier".
La diplomatie américaine avait évoqué mardi un calendrier similaire.
"Il y a une ligne de communication et de contact diplomatique qui est ouverte", "nous espérons que cela continue", a déclaré mercredi la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, devant la presse.
Les chefs des diplomaties américaine Antony Blinken et européenne Josep Borrell ont affirmé mercredi lors d'une conversation téléphonique que "toute discussion sur la sécurité européenne" avec la Russie se ferait "en coordination et avec la participation de l'Union européenne", selon un communiqué de Bruxelles. Le gouvernement américain de Joe Biden s'était déjà engagé à ne pas discuter de ces sujets sans associer les Européens.
Mais alors que le dialogue se profile, le président Poutine avait adopté mardi un ton particulièrement véhément.
"En cas de maintien de la ligne très clairement agressive de nos collègues occidentaux, nous allons prendre des mesures militaires et techniques adéquates de représailles", avait-il déclaré devant les cadres de l'armée russe et du ministère de la Défense.
"Le président Poutine s'adresse à son propre public, qui n'est pas les Etats-Unis d'Amérique", a commenté Jen Psaki mercredi.
"L'Otan est une alliance défensive. Nous n'avons pas d'intention agressive concernant la Russie", a ajouté la porte-parole de l'exécutif américain. "La rhétorique agressive vient d'un seul côté."
Les Occidentaux ont de nouveau accusé mercredi la Russie de poursuivre "l'escalade" à la frontière avec l'Ukraine, et ont promis d'afficher un front uni dans le futur dialogue avec Moscou dont le début est attendu en janvier.
La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a fait part de sa "grande préoccupation" au lendemain d'une nouvelle mise en garde du président russe Vladimir Poutine.
"Ma préoccupation est grande", car ces propos sont intervenus avant de nouveaux "mouvements de troupe" à la frontière avec l'Ukraine, a-t-elle déclaré, jugeant que cette "grave crise" avec Moscou ne pouvait se régler que par le dialogue.
Interrogé par l'AFP sur ces nouveaux mouvements, le département d'Etat américain a réaffirmé que Washington et ses alliés surveillaient "de près" la situation.
"La Russie poursuit l'escalade et n'est pas revenue sur le renforcement de sa présence militaire" à la frontière, a dit un porte-parole de la diplomatie américaine.
Les Occidentaux accusent Moscou d'avoir massé des dizaines de milliers de soldats à sa frontière avec l'Ukraine pour préparer une éventuelle invasion. Le Kremlin estime au contraire que c'est l'attitude de Washington et de l'Otan qui est menaçante, en raison de leur soutien politique et militaire à Kiev.
"Toute nouvelle agression contre l'Ukraine engendrerait des conséquences massives et un coût important", a prévenu le porte-parole du département d'Etat, reprenant l'avertissement de sanctions sans précédent déjà émis par les Américains et leurs alliés.
"Nous exhortons fermement la Russie à engager la désescalade en retirant ses troupes des abords de la frontière avec l'Ukraine", a-t-il ajouté. "Notre objectif est la désescalade à travers la diplomatie. Les Etats-Unis sont prêts à s'engager dans la voie diplomatique en janvier par plusieurs canaux."
- "Ligne de communication" -
Les deux blocs soufflent le chaud et le froid.
Ils se sont mis d'accord pour entamer au tout début de 2022 une série de discussions, censées avoir lieu en parallèle au niveau bilatéral américano-russe, au sein du forum Otan-Russie, et aussi à l'échelle de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) dont sont membres à la fois Washington, Moscou et Kiev.
"Il a été convenu qu'au tout début de l'année prochaine, un contact bilatéral entre négociateurs russes et américains aura lieu, un premier round", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à la chaîne de télévision russe RT. Selon lui, des discussions impliquant l'Otan débuteront dans la foulée, "également en janvier".
La diplomatie américaine avait évoqué mardi un calendrier similaire.
"Il y a une ligne de communication et de contact diplomatique qui est ouverte", "nous espérons que cela continue", a déclaré mercredi la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, devant la presse.
Les chefs des diplomaties américaine Antony Blinken et européenne Josep Borrell ont affirmé mercredi lors d'une conversation téléphonique que "toute discussion sur la sécurité européenne" avec la Russie se ferait "en coordination et avec la participation de l'Union européenne", selon un communiqué de Bruxelles. Le gouvernement américain de Joe Biden s'était déjà engagé à ne pas discuter de ces sujets sans associer les Européens.
Mais alors que le dialogue se profile, le président Poutine avait adopté mardi un ton particulièrement véhément.
"En cas de maintien de la ligne très clairement agressive de nos collègues occidentaux, nous allons prendre des mesures militaires et techniques adéquates de représailles", avait-il déclaré devant les cadres de l'armée russe et du ministère de la Défense.
"Le président Poutine s'adresse à son propre public, qui n'est pas les Etats-Unis d'Amérique", a commenté Jen Psaki mercredi.
"L'Otan est une alliance défensive. Nous n'avons pas d'intention agressive concernant la Russie", a ajouté la porte-parole de l'exécutif américain. "La rhétorique agressive vient d'un seul côté."
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Union Européenne
Matti Maasikas, ambassadeur de l'UE en Ukraine
L'intégration de l'Ukraine au marché européen de l'hydrogène intéresse l’UE
INTERVIEW 31.12.2021
Dans le cadre du nouveau Green Deal, que les pays du monde ont engagé sur la voie de la neutralité climatique, le rôle des énergies renouvelables dans le monde augmente en conséquence. Un exemple et un guide pour l'Ukraine en cette matière est l'UE, dont les leaders promettent de faire de l'Europe un continent climatiquement neutre d'ici 2050. Dans ce contexte, une discussion active sur les perspectives de l'énergie hydrogène se poursuit aujourd'hui, dont l’un des objectifs est de réduire la dépendance des économies aux combustibles fossiles et d'arrêter un changement climatique destructeur. L'Ukraine s'intéresse à ce sujet en premier lieu pour éviter le choc économique d'une éventuelle perte de transit de gaz. Par conséquent, il est intéressant d'entendre directement l’opinion des dirigeants du Green Deal.
Ukrinform a posé plusieurs questions à l'ambassadeur de l'Union européenne en Ukraine Maati Maasikas, qui nous a parlé des progrès réalisés dans le développement de l'énergie verte et de l'hydrogène au sein de l'UE, et des investissements générés dans ce domaine, ainsi que des perspectives de l’Ukraine dans la production et le transport de l’hydrogène.
- Quelles sources d'énergie sont actuellement les plus développées dans l'UE ? Quels objectifs l'Europe se fixe-t-elle dans le développement des sources d'énergie renouvelables (SER) ? Quels sont les investissements nécessaires?
- Bien entendu, les sources d'énergie renouvelables jouent un rôle important dans le bilan énergétique européen. Heureusement, elles ont été moins touchées par la pandémie de Covid-19 dans le monde que les autres sources d'énergie. Seule l'industrie des biocarburants pour le secteur des transports subi un impact majeur, car la consommation a diminué en raison de la réduction des déplacements et des bas prix du pétrole. Des coûts d'investissement réduits ont permis l'installation d'un nombre sans précédent de parcs solaires et éoliens dans le monde. En conséquence, alors que la production d'électricité à partir du charbon, du gaz naturel et de l'énergie nucléaire a diminué, les énergies renouvelables sont pour la première fois passées devant les combustibles fossiles comme principale source d'approvisionnement énergétique de l'UE en 2020. Les sources d'énergie renouvelables représentent actuellement 38 % de la production d'électricité dans l'UE, suivies par les énergies fossiles à 37 % et le nucléaire à 25 %.
Au sein de l’UE l'investissement total dans les énergies renouvelables a considérablement augmenté, passant de 32,9 milliards d'euros en 2019 à 48,8 milliards d'euros en 2020. Cependant, le tableau n'est pas uniforme compte tenu de l'utilisation de différentes technologies telles que l'énergie éolienne et l’énergie solaire. Afin de soutenir davantage l'innovation et le déploiement de sources d'énergie renouvelables, la Commission européenne travaillera sur la stratégie de l'UE en matière d'énergie solaire en 2022. Son objectif sera de supprimer les barrières existantes qui empêchent le déploiement de la capacité d'énergie solaire.
De manière générale, pour l'UE, 2021 représente un pas en avant allant d'une vision globale de la neutralité climatique à des propositions et à la mise en œuvre d'initiatives spécifiques pour y parvenir. Les principaux développements dans cette direction ont été l'adoption de la loi européenne sur le climat (règlement (UE) 2021/1119 du Parlement européen et du Conseil de l'UE du 30 juin 2021, qui fixe le cadre pour atteindre la neutralité climatique - «Loi européenne sur le climat» - éd.) en juin, ainsi que la soumission d'un paquet pour réaliser le «Green Deal européen», dit «Fit for 55» en juillet 2021 (un paquet d'initiatives législatives qui devraient garantir la réalisation des objectifs de l'UE visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 55 % d'ici 2030 à partir du niveau 1990 - éd. .). Les membres discutent actuellement des propositions.
Dans ce contexte, la Commission européenne a proposé en particulier de porter l'objectif de l'UE d’ici 2030 pour les sources d'énergie renouvelables de au moins 32 % actuellement à au moins 40 % de la consommation finale brute d'énergie au sein de l'UE. Concrètement, cela signifie doubler notre capacité annuelle supplémentaire d'énergie renouvelable chaque année au cours des 9 prochaines années. La Commission a également proposé de créer un cadre réglementaire complet pour le développement des capacités de production d'énergie renouvelable, qui devrait couvrir tous les secteurs de l'économie.
- Comment l'UE soutient-elle les producteurs d'énergies renouvelables ?
- Des objectifs clairs et une structure de gouvernance sont synonymes de confiance pour les investisseurs. La législation a également permis aux entités d'énergie renouvelable d'accéder aux réseaux électriques et aux systèmes de distribution, et aussi de concurrencer de plus en plus sur le marché d'autres sources d'approvisionnement en énergie. Les exemples et les types de soutien diffèrent selon le niveau de maturité de la technologie. Il s'agit, par exemple, de financer l'innovation en ce qui concerne les technologies moins matures telles que l'énergie océanique. Dans le même temps, pour les technologies compétitives telles que les systèmes photovoltaïques ou éoliens terrestres, le soutien consiste plutôt à permettre aux énergies renouvelables de rivaliser sur un pied d'égalité avec les autres technologies énergétiques.
L'Union européenne travaille également à la mise en œuvre d'un système approprié, par exemple en ce qui concerne la simplification administrative et l'établissement de principes communs pour attirer des instruments de soutien dans toute l'UE.
Un soutien financier est également fourni. Un tiers des 1 800 milliards d'euros d'investissement dans le plan d'action NextGenerationEU de l'UE et le budget de l'UE sur sept ans financeront le pacte vert européen. L'énergie renouvelable, propre et abordable en fait partie intégrante.
- Quels sont les projets de l'UE en matière d'énergie nucléaire ?
- Selon l'article 194 du traité sur le fonctionnement de l'UE, le choix des sources d'énergie relève de la compétence des États membres. L'UE, par le biais de l'accord Euratom, garantit les normes de sécurité les plus élevées pour l'énergie nucléaire là où elle est utilisée et veille à ce que les matières nucléaires ne soient pas détournées vers d'autres utilisations que celles auxquelles elles ont été officiellement destinées.
- Comment l'Europe envisage-t-elle de faire face au besoin de capacité de manœuvre avec la croissance de la production d'énergie renouvelable ?
- L'intégration d'une très forte proportion de sources d'énergie renouvelables variables est l'un des défis à relever dans la transition vers des systèmes énergétiques décarbonés. Atteindre les objectifs de 40 % d'énergies renouvelables d'ici 2030 que j'ai mentionnés plus tôt signifie produire plus de 65 % de notre électricité à partir de sources renouvelables.
Le premier outil est l'intégration du marché de l'énergie de l'UE, qui diversifiera les spécificités de la production et de la consommation, tout en réduisant le besoin d'accumulation et de production de réserve. L'UE continue d'investir dans l'amélioration de l'interopérabilité et le développement des réseaux, notamment par le biais de sa politique RTE-E (réseaux transeuropéens d'énergie).
Dans le Communiqué officiel sur l'intégration du système énergétique, adopté en 2020, la Commission européenne a présenté sa vision du système énergétique du futur basé sur les sources renouvelables et les principes de sa mise en œuvre. Le document couvre des questions allant de la planification et du déploiement de l'infrastructure à la structure du marché et à la capacité de stockage. Le document souligne également le rôle de plus en plus important des nouveaux vecteurs énergétiques tels que l'hydrogène.
La croissance rapide du nombre de véhicules électriques permet également l'utilisation d'un vaste réseau de systèmes de stockage d'énergie par batterie. La proposition de 2021 pour la révision de la directive sur les énergies renouvelables contient des exigences pour accroître le rôle des systèmes de batteries dans l'intégration des capacités d'énergie renouvelable et le développement d'un réseau de stations de recharge pour les véhicules électriques.
- Quels sont les projets actuels de développement des systèmes de stockage d'énergie ?
- Les principales capacités de stockage d'énergie dans l'UE sont aujourd'hui les centrales électriques à accumulation par pompage (PSPP). Cependant, leur potentiel de croissance future est très limité. Alors que les prix chutent, les nouveaux projets de batteries de stockage sont en hausse et ce sont les batteries lithium-ion qui deviennent l'épine dorsale de la plupart des projets de stockage d'énergie utilisant le stockage d'énergie électrochimique.
Pour développer un secteur manufacturier viable en Europe et renforcer son leadership technologique et industriel, la Commission européenne a identifié les batteries comme une chaîne de valeur stratégique où l'UE doit intensifier les investissements et l'innovation pour renforcer sa stratégie de développement de la politique industrielle.
Fondée en 2019, l'Initiative Batteries Europe est la plate-forme européenne de technologie et d'innovation de l'Alliance européenne pour les batteries, qui est mise en œuvre conjointement par la Commission européenne et les parties prenantes dans le domaine de la production et de l'utilisation des batteries. L'alliance couvre toutes les étapes du cycle de vie des batteries, des matières premières à leur recyclage.
L'Ukraine fait partie de l'Alliance européenne pour les batteries, et a signé en juillet 2021 un protocole d'accord sur un partenariat stratégique avec l'UE pour la fourniture de matières premières et de batteries critiques.
- En Ukraine, les accords avec les producteurs d’énergie au « tarif vert » exercent une forte pression sur le budget. A l'heure actuelle, il existe un accord avec les producteurs pour réduire le «tarif vert», mais la question de sa suppression se pose également. Quelle est la meilleure façon pour l’Ukraine de soutenir sa production d'énergie verte?
- Le «tarif vert» en Ukraine a été introduit comme mécanisme pour attirer les investissements dans le secteur des énergies renouvelables à un moment où cette industrie n'en était qu'à ses balbutiements. Entre 2017 et 2020, le secteur ukrainien des énergies renouvelables a augmenté de 5,6 fois en termes de capacité installée et de 4,8 fois en termes de volume d'électricité transmis au réseau. En 2020, les producteurs d'énergies renouvelables ont fourni 6,8 % de toute l'électricité produite dans le pays. L'industrie a été en mesure d'attirer des investissements directs étrangers tangibles d'institutions financières internationales et, en particulier, de sociétés énergétiques européennes. Ainsi, le «tarif vert» à ce stade initial a rempli sa mission.
Nous partageons avec les autorités ukrainiennes la conception commune qu'à l'avenir il est nécessaire d'adopter une approche plus équilibrée de soutien aux énergies renouvelables, par le biais d’enchères concurrentielles pour le droit de développer des capacités et de fournir des énergies renouvelables. Il s'agit d'un moyen éprouvé d'assurer la production d'énergie verte au coût le plus bas possible. Ce modèle, ainsi que d'autres tels que la fourniture directe d'énergie verte aux consommateurs commerciaux et industriels qui voient un avantage dans le paiement de primes pour l'énergie verte, la production d'hydrogène vert, etc., sont ce qui stimulera la transition verte de l'Ukraine à l'avenir. L'Ukraine a déjà une loi sur les enchères, et il est grand temps de commencer à la mettre en œuvre.
Cependant, il est très important de protéger et de traiter de manière équitable et transparente les investisseurs qui ont pris des risques et ont déjà investi dans les énergies renouvelables en Ukraine sous le régime du « tarif vert ». En tant qu'État, l'Ukraine a fait une promesse à ces investisseurs et a conclu un accord prévoyant l'utilisation du « tarif vert » pendant plusieurs années en échange d'investissements. Changer rétroactivement les termes de cet accord, maintenant que des investissements ont déjà été réalisés et des projets mis en œuvre, saperait la confiance en l'Ukraine et porterait gravement atteinte à la confiance des investisseurs. De tels changements peuvent également faire courir le risque à l'État de les voir être annulés par les tribunaux d'arbitrage internationaux.
Un consensus doit être atteint en engageant toutes les parties prenantes et en dialoguant, comme cela a été démontré en 2020, lorsque la plupart des investisseurs dans les énergies renouvelables et le gouvernement ont signé un protocole d'accord qui a permis à l'Ukraine de réduire le tarif vert jusqu'à 15 %. Il est très important que l'Ukraine continue de se conformer aux dispositions du mémorandum d'accord et de la loi N° 810, y compris aux accords complets et opportuns avec les producteurs d'énergie renouvelable.
- Comment l'Europe envisage-t-elle de développer l'hydrogène énergie ? Quels investissements, de quelles sources envisagez-vous d'attirer des financements?
- L'hydrogène renouvelable est un élément important de la solution du Green Deal européen pour la neutralité climatique d'ici 2050 et pourrait aider à atteindre l'objectif de réduction des gaz à effet de serre de 55 % d'ici 2030. Grâce aux avancées technologiques de ces dernières années, on s'attend à ce qu'à partir de 2030, l'hydrogène pur soit en mesure de concurrencer l'hydrogène conventionnel à base de combustibles fossiles. L'objectif de l'UE pour la production d'hydrogène vert est de 6 GW basé sur l'électrolyse renouvelable d'ici 2024 et de 40 GW d'ici 2030.
L'hydrogène renouvelable est l'option la plus viable pour atteindre les objectifs européens de neutralité climatique et de pollution zéro à long terme. De plus, il convient mieux à un système énergétique intégré. Cependant, d'autres formes d'hydrogène à faible teneur en carbone sont nécessaires à court et moyen terme, principalement pour réduire rapidement les émissions de la production d'hydrogène existante et soutenir la croissance parallèle et la consommation potentielle d'hydrogène renouvelable.
Par conséquent, cet été, la Commission européenne a proposé de nouveaux objectifs pour façonner la demande du marché en hydrogène renouvelable. Ils fixent le minimum à atteindre pour être pleinement préparés à l'utilisation future de ces nouvelles sources d'énergie renouvelables.
Nous constatons également un grand intérêt de l'industrie pour l'hydrogène renouvelable. Selon les données du secteur de la production industrielle, un nombre important de projets d'électrolyse d'une capacité totale d'environ 60 GW devraient être développés d'ici 2030, ce qui conduira à la production d'environ 6,2 millions de tonnes d'hydrogène renouvelable d'ici 2030. En décembre, la Commission européenne envisage de proposer des règles pour développer un réseau hydrogène dans l'UE et renforcer les échanges transfrontaliers.
- Comment résoudre le problème des risques d’explosion de l'hydrogène ?
- Certaines normes existent déjà. Les instituts de recherche de l'UE, à travers des projets spécifiques, étudient les problèmes de sécurité dans le stockage et la distribution de l'hydrogène, en particulier pour son utilisation dans l'industrie des transports. Des efforts sont actuellement en cours pour les standardiser au niveau de l'UE et dans le monde.
- Comment évaluez-vous les perspectives de l'Ukraine dans la production et le transport de l'hydrogène? L'énergie hydrogène nécessite aujourd'hui des investissements importants. Où l'Ukraine peut-elle obtenir une ressource d'investissement pour la mise en œuvre de cette direction ?
- La production d'hydrogène est très énergivore. Par conséquent, sa mise en œuvre doit être axée sur les secteurs où elle est le plus nécessaire. Cela nécessite la disponibilité de quantités suffisantes d'énergie renouvelable. La priorité pour l'Ukraine, également du point de vue du développement des technologies de l'hydrogène, devrait être - comme dans l'UE - une augmentation significative de la capacité de production d’énergie renouvelable dans le pays.
«Hydrogen Europe», l'Association industrielle européenne pour les technologies de l'hydrogène, estime qu'en 2030, l'Ukraine pourrait générer des quantités importantes d'ammoniac (produit à partir d'hydrogène, ainsi que d'hydrogène à partir d'électricité renouvelable, lequel pourra ensuite être exporté via des pipelines dans l'UE. Il reste encore beaucoup de travail à faire et l'UE peut contribuer à faciliter le transport de l'hydrogène vers ses marchés.
L'UE souhaite étendre sa coopération avec l'Ukraine dans ce sens et intégrer l'Ukraine dans le marché de l'hydrogène de l'UE, qui est actuellement en train de se développer. Cela nécessitera une discussion sur la poursuite de la transformation du secteur énergétique ukrainien, l'introduction de règles et de normes uniformes, ainsi que sur les conditions d'investissement.
- Quand l'hydrogène énergie peut-elle se généraliser ?
- Selon les estimations actuelles et nos calculs, dans une dizaine d'années, l'hydrogène renouvelable peut devenir compétitif lorsque l'écosystème hydrogène se développera en Europe. La Commission européenne soutient cette direction de développement, créant le cadre réglementaire nécessaire à la fois en Europe et dans le monde pour créer un environnement compréhensible pour les investisseurs.
Valentin Martchouk, Kyiv.
L'intégration de l'Ukraine au marché européen de l'hydrogène intéresse l’UE
INTERVIEW 31.12.2021
Dans le cadre du nouveau Green Deal, que les pays du monde ont engagé sur la voie de la neutralité climatique, le rôle des énergies renouvelables dans le monde augmente en conséquence. Un exemple et un guide pour l'Ukraine en cette matière est l'UE, dont les leaders promettent de faire de l'Europe un continent climatiquement neutre d'ici 2050. Dans ce contexte, une discussion active sur les perspectives de l'énergie hydrogène se poursuit aujourd'hui, dont l’un des objectifs est de réduire la dépendance des économies aux combustibles fossiles et d'arrêter un changement climatique destructeur. L'Ukraine s'intéresse à ce sujet en premier lieu pour éviter le choc économique d'une éventuelle perte de transit de gaz. Par conséquent, il est intéressant d'entendre directement l’opinion des dirigeants du Green Deal.
Ukrinform a posé plusieurs questions à l'ambassadeur de l'Union européenne en Ukraine Maati Maasikas, qui nous a parlé des progrès réalisés dans le développement de l'énergie verte et de l'hydrogène au sein de l'UE, et des investissements générés dans ce domaine, ainsi que des perspectives de l’Ukraine dans la production et le transport de l’hydrogène.
- Quelles sources d'énergie sont actuellement les plus développées dans l'UE ? Quels objectifs l'Europe se fixe-t-elle dans le développement des sources d'énergie renouvelables (SER) ? Quels sont les investissements nécessaires?
- Bien entendu, les sources d'énergie renouvelables jouent un rôle important dans le bilan énergétique européen. Heureusement, elles ont été moins touchées par la pandémie de Covid-19 dans le monde que les autres sources d'énergie. Seule l'industrie des biocarburants pour le secteur des transports subi un impact majeur, car la consommation a diminué en raison de la réduction des déplacements et des bas prix du pétrole. Des coûts d'investissement réduits ont permis l'installation d'un nombre sans précédent de parcs solaires et éoliens dans le monde. En conséquence, alors que la production d'électricité à partir du charbon, du gaz naturel et de l'énergie nucléaire a diminué, les énergies renouvelables sont pour la première fois passées devant les combustibles fossiles comme principale source d'approvisionnement énergétique de l'UE en 2020. Les sources d'énergie renouvelables représentent actuellement 38 % de la production d'électricité dans l'UE, suivies par les énergies fossiles à 37 % et le nucléaire à 25 %.
Au sein de l’UE l'investissement total dans les énergies renouvelables a considérablement augmenté, passant de 32,9 milliards d'euros en 2019 à 48,8 milliards d'euros en 2020. Cependant, le tableau n'est pas uniforme compte tenu de l'utilisation de différentes technologies telles que l'énergie éolienne et l’énergie solaire. Afin de soutenir davantage l'innovation et le déploiement de sources d'énergie renouvelables, la Commission européenne travaillera sur la stratégie de l'UE en matière d'énergie solaire en 2022. Son objectif sera de supprimer les barrières existantes qui empêchent le déploiement de la capacité d'énergie solaire.
De manière générale, pour l'UE, 2021 représente un pas en avant allant d'une vision globale de la neutralité climatique à des propositions et à la mise en œuvre d'initiatives spécifiques pour y parvenir. Les principaux développements dans cette direction ont été l'adoption de la loi européenne sur le climat (règlement (UE) 2021/1119 du Parlement européen et du Conseil de l'UE du 30 juin 2021, qui fixe le cadre pour atteindre la neutralité climatique - «Loi européenne sur le climat» - éd.) en juin, ainsi que la soumission d'un paquet pour réaliser le «Green Deal européen», dit «Fit for 55» en juillet 2021 (un paquet d'initiatives législatives qui devraient garantir la réalisation des objectifs de l'UE visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 55 % d'ici 2030 à partir du niveau 1990 - éd. .). Les membres discutent actuellement des propositions.
Dans ce contexte, la Commission européenne a proposé en particulier de porter l'objectif de l'UE d’ici 2030 pour les sources d'énergie renouvelables de au moins 32 % actuellement à au moins 40 % de la consommation finale brute d'énergie au sein de l'UE. Concrètement, cela signifie doubler notre capacité annuelle supplémentaire d'énergie renouvelable chaque année au cours des 9 prochaines années. La Commission a également proposé de créer un cadre réglementaire complet pour le développement des capacités de production d'énergie renouvelable, qui devrait couvrir tous les secteurs de l'économie.
- Comment l'UE soutient-elle les producteurs d'énergies renouvelables ?
- Des objectifs clairs et une structure de gouvernance sont synonymes de confiance pour les investisseurs. La législation a également permis aux entités d'énergie renouvelable d'accéder aux réseaux électriques et aux systèmes de distribution, et aussi de concurrencer de plus en plus sur le marché d'autres sources d'approvisionnement en énergie. Les exemples et les types de soutien diffèrent selon le niveau de maturité de la technologie. Il s'agit, par exemple, de financer l'innovation en ce qui concerne les technologies moins matures telles que l'énergie océanique. Dans le même temps, pour les technologies compétitives telles que les systèmes photovoltaïques ou éoliens terrestres, le soutien consiste plutôt à permettre aux énergies renouvelables de rivaliser sur un pied d'égalité avec les autres technologies énergétiques.
L'Union européenne travaille également à la mise en œuvre d'un système approprié, par exemple en ce qui concerne la simplification administrative et l'établissement de principes communs pour attirer des instruments de soutien dans toute l'UE.
Un soutien financier est également fourni. Un tiers des 1 800 milliards d'euros d'investissement dans le plan d'action NextGenerationEU de l'UE et le budget de l'UE sur sept ans financeront le pacte vert européen. L'énergie renouvelable, propre et abordable en fait partie intégrante.
- Quels sont les projets de l'UE en matière d'énergie nucléaire ?
- Selon l'article 194 du traité sur le fonctionnement de l'UE, le choix des sources d'énergie relève de la compétence des États membres. L'UE, par le biais de l'accord Euratom, garantit les normes de sécurité les plus élevées pour l'énergie nucléaire là où elle est utilisée et veille à ce que les matières nucléaires ne soient pas détournées vers d'autres utilisations que celles auxquelles elles ont été officiellement destinées.
- Comment l'Europe envisage-t-elle de faire face au besoin de capacité de manœuvre avec la croissance de la production d'énergie renouvelable ?
- L'intégration d'une très forte proportion de sources d'énergie renouvelables variables est l'un des défis à relever dans la transition vers des systèmes énergétiques décarbonés. Atteindre les objectifs de 40 % d'énergies renouvelables d'ici 2030 que j'ai mentionnés plus tôt signifie produire plus de 65 % de notre électricité à partir de sources renouvelables.
Le premier outil est l'intégration du marché de l'énergie de l'UE, qui diversifiera les spécificités de la production et de la consommation, tout en réduisant le besoin d'accumulation et de production de réserve. L'UE continue d'investir dans l'amélioration de l'interopérabilité et le développement des réseaux, notamment par le biais de sa politique RTE-E (réseaux transeuropéens d'énergie).
Dans le Communiqué officiel sur l'intégration du système énergétique, adopté en 2020, la Commission européenne a présenté sa vision du système énergétique du futur basé sur les sources renouvelables et les principes de sa mise en œuvre. Le document couvre des questions allant de la planification et du déploiement de l'infrastructure à la structure du marché et à la capacité de stockage. Le document souligne également le rôle de plus en plus important des nouveaux vecteurs énergétiques tels que l'hydrogène.
La croissance rapide du nombre de véhicules électriques permet également l'utilisation d'un vaste réseau de systèmes de stockage d'énergie par batterie. La proposition de 2021 pour la révision de la directive sur les énergies renouvelables contient des exigences pour accroître le rôle des systèmes de batteries dans l'intégration des capacités d'énergie renouvelable et le développement d'un réseau de stations de recharge pour les véhicules électriques.
- Quels sont les projets actuels de développement des systèmes de stockage d'énergie ?
- Les principales capacités de stockage d'énergie dans l'UE sont aujourd'hui les centrales électriques à accumulation par pompage (PSPP). Cependant, leur potentiel de croissance future est très limité. Alors que les prix chutent, les nouveaux projets de batteries de stockage sont en hausse et ce sont les batteries lithium-ion qui deviennent l'épine dorsale de la plupart des projets de stockage d'énergie utilisant le stockage d'énergie électrochimique.
Pour développer un secteur manufacturier viable en Europe et renforcer son leadership technologique et industriel, la Commission européenne a identifié les batteries comme une chaîne de valeur stratégique où l'UE doit intensifier les investissements et l'innovation pour renforcer sa stratégie de développement de la politique industrielle.
Fondée en 2019, l'Initiative Batteries Europe est la plate-forme européenne de technologie et d'innovation de l'Alliance européenne pour les batteries, qui est mise en œuvre conjointement par la Commission européenne et les parties prenantes dans le domaine de la production et de l'utilisation des batteries. L'alliance couvre toutes les étapes du cycle de vie des batteries, des matières premières à leur recyclage.
L'Ukraine fait partie de l'Alliance européenne pour les batteries, et a signé en juillet 2021 un protocole d'accord sur un partenariat stratégique avec l'UE pour la fourniture de matières premières et de batteries critiques.
- En Ukraine, les accords avec les producteurs d’énergie au « tarif vert » exercent une forte pression sur le budget. A l'heure actuelle, il existe un accord avec les producteurs pour réduire le «tarif vert», mais la question de sa suppression se pose également. Quelle est la meilleure façon pour l’Ukraine de soutenir sa production d'énergie verte?
- Le «tarif vert» en Ukraine a été introduit comme mécanisme pour attirer les investissements dans le secteur des énergies renouvelables à un moment où cette industrie n'en était qu'à ses balbutiements. Entre 2017 et 2020, le secteur ukrainien des énergies renouvelables a augmenté de 5,6 fois en termes de capacité installée et de 4,8 fois en termes de volume d'électricité transmis au réseau. En 2020, les producteurs d'énergies renouvelables ont fourni 6,8 % de toute l'électricité produite dans le pays. L'industrie a été en mesure d'attirer des investissements directs étrangers tangibles d'institutions financières internationales et, en particulier, de sociétés énergétiques européennes. Ainsi, le «tarif vert» à ce stade initial a rempli sa mission.
Nous partageons avec les autorités ukrainiennes la conception commune qu'à l'avenir il est nécessaire d'adopter une approche plus équilibrée de soutien aux énergies renouvelables, par le biais d’enchères concurrentielles pour le droit de développer des capacités et de fournir des énergies renouvelables. Il s'agit d'un moyen éprouvé d'assurer la production d'énergie verte au coût le plus bas possible. Ce modèle, ainsi que d'autres tels que la fourniture directe d'énergie verte aux consommateurs commerciaux et industriels qui voient un avantage dans le paiement de primes pour l'énergie verte, la production d'hydrogène vert, etc., sont ce qui stimulera la transition verte de l'Ukraine à l'avenir. L'Ukraine a déjà une loi sur les enchères, et il est grand temps de commencer à la mettre en œuvre.
Cependant, il est très important de protéger et de traiter de manière équitable et transparente les investisseurs qui ont pris des risques et ont déjà investi dans les énergies renouvelables en Ukraine sous le régime du « tarif vert ». En tant qu'État, l'Ukraine a fait une promesse à ces investisseurs et a conclu un accord prévoyant l'utilisation du « tarif vert » pendant plusieurs années en échange d'investissements. Changer rétroactivement les termes de cet accord, maintenant que des investissements ont déjà été réalisés et des projets mis en œuvre, saperait la confiance en l'Ukraine et porterait gravement atteinte à la confiance des investisseurs. De tels changements peuvent également faire courir le risque à l'État de les voir être annulés par les tribunaux d'arbitrage internationaux.
Un consensus doit être atteint en engageant toutes les parties prenantes et en dialoguant, comme cela a été démontré en 2020, lorsque la plupart des investisseurs dans les énergies renouvelables et le gouvernement ont signé un protocole d'accord qui a permis à l'Ukraine de réduire le tarif vert jusqu'à 15 %. Il est très important que l'Ukraine continue de se conformer aux dispositions du mémorandum d'accord et de la loi N° 810, y compris aux accords complets et opportuns avec les producteurs d'énergie renouvelable.
- Comment l'Europe envisage-t-elle de développer l'hydrogène énergie ? Quels investissements, de quelles sources envisagez-vous d'attirer des financements?
- L'hydrogène renouvelable est un élément important de la solution du Green Deal européen pour la neutralité climatique d'ici 2050 et pourrait aider à atteindre l'objectif de réduction des gaz à effet de serre de 55 % d'ici 2030. Grâce aux avancées technologiques de ces dernières années, on s'attend à ce qu'à partir de 2030, l'hydrogène pur soit en mesure de concurrencer l'hydrogène conventionnel à base de combustibles fossiles. L'objectif de l'UE pour la production d'hydrogène vert est de 6 GW basé sur l'électrolyse renouvelable d'ici 2024 et de 40 GW d'ici 2030.
L'hydrogène renouvelable est l'option la plus viable pour atteindre les objectifs européens de neutralité climatique et de pollution zéro à long terme. De plus, il convient mieux à un système énergétique intégré. Cependant, d'autres formes d'hydrogène à faible teneur en carbone sont nécessaires à court et moyen terme, principalement pour réduire rapidement les émissions de la production d'hydrogène existante et soutenir la croissance parallèle et la consommation potentielle d'hydrogène renouvelable.
Par conséquent, cet été, la Commission européenne a proposé de nouveaux objectifs pour façonner la demande du marché en hydrogène renouvelable. Ils fixent le minimum à atteindre pour être pleinement préparés à l'utilisation future de ces nouvelles sources d'énergie renouvelables.
Nous constatons également un grand intérêt de l'industrie pour l'hydrogène renouvelable. Selon les données du secteur de la production industrielle, un nombre important de projets d'électrolyse d'une capacité totale d'environ 60 GW devraient être développés d'ici 2030, ce qui conduira à la production d'environ 6,2 millions de tonnes d'hydrogène renouvelable d'ici 2030. En décembre, la Commission européenne envisage de proposer des règles pour développer un réseau hydrogène dans l'UE et renforcer les échanges transfrontaliers.
- Comment résoudre le problème des risques d’explosion de l'hydrogène ?
- Certaines normes existent déjà. Les instituts de recherche de l'UE, à travers des projets spécifiques, étudient les problèmes de sécurité dans le stockage et la distribution de l'hydrogène, en particulier pour son utilisation dans l'industrie des transports. Des efforts sont actuellement en cours pour les standardiser au niveau de l'UE et dans le monde.
- Comment évaluez-vous les perspectives de l'Ukraine dans la production et le transport de l'hydrogène? L'énergie hydrogène nécessite aujourd'hui des investissements importants. Où l'Ukraine peut-elle obtenir une ressource d'investissement pour la mise en œuvre de cette direction ?
- La production d'hydrogène est très énergivore. Par conséquent, sa mise en œuvre doit être axée sur les secteurs où elle est le plus nécessaire. Cela nécessite la disponibilité de quantités suffisantes d'énergie renouvelable. La priorité pour l'Ukraine, également du point de vue du développement des technologies de l'hydrogène, devrait être - comme dans l'UE - une augmentation significative de la capacité de production d’énergie renouvelable dans le pays.
«Hydrogen Europe», l'Association industrielle européenne pour les technologies de l'hydrogène, estime qu'en 2030, l'Ukraine pourrait générer des quantités importantes d'ammoniac (produit à partir d'hydrogène, ainsi que d'hydrogène à partir d'électricité renouvelable, lequel pourra ensuite être exporté via des pipelines dans l'UE. Il reste encore beaucoup de travail à faire et l'UE peut contribuer à faciliter le transport de l'hydrogène vers ses marchés.
L'UE souhaite étendre sa coopération avec l'Ukraine dans ce sens et intégrer l'Ukraine dans le marché de l'hydrogène de l'UE, qui est actuellement en train de se développer. Cela nécessitera une discussion sur la poursuite de la transformation du secteur énergétique ukrainien, l'introduction de règles et de normes uniformes, ainsi que sur les conditions d'investissement.
- Quand l'hydrogène énergie peut-elle se généraliser ?
- Selon les estimations actuelles et nos calculs, dans une dizaine d'années, l'hydrogène renouvelable peut devenir compétitif lorsque l'écosystème hydrogène se développera en Europe. La Commission européenne soutient cette direction de développement, créant le cadre réglementaire nécessaire à la fois en Europe et dans le monde pour créer un environnement compréhensible pour les investisseurs.
Valentin Martchouk, Kyiv.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Union Européenne
L’EUROPE DE L’ÉNERGIE DÉPEND-ELLE DE MOSCOU ?
C’est un hasard malencontreux, diront les uns. C’est le signe d’une catastrophe à venir, estimeront les autres. Fin décembre, la France était obligée d’importer de l'énergie depuis l’Allemagne. Début janvier, l’Allemagne ferme la moitié de ses réacteurs nucléaires. Et demain ? Les membres de l’Union Européenne pourront-ils vraiment compter les uns sur les autres pour assurer leur indépendance énergétique ?
Tout d’abord, quelles étaient les raisons de la récente pénurie d’énergie dans l’Hexagone ? Pas seulement la fermeture pour des raisons politiques de la centrale de Fessenheim, mais aussi celle d’une dizaine de Gigawatts de centrales à charbon. Et surtout le fait qu’un tiers du parc nucléaire français soit actuellement à l’arrêt pour des travaux de rénovation, afin de franchir la barre des 40 ans d’utilisation. Conséquence de ces fermetures cumulées : il aura fallu importer du gaz d’Allemagne, et donc de Russie. Au pire, si la météo bat des records de froid cet hiver, poussant la consommation des ménages à la hausse EDF pourra toujours avoir recours à des coupures tournantes de deux heures pour éviter l’effondrement du réseau. Rassurant…
Quant à la dépendance énergétique de l’Europe à l’égard de son voisin de l’est, elle ne va faire que s’aggraver. L’Allemagne, qui sera complètement sortie du nucléaire fin 2022, vient en effet de fermer trois réacteurs, soit la moitié de sa capacité, en pleine crise de l'énergie. Fin 2022, ce sera au tour des trois dernières centrales du pays de cesser leur activité, retirant à leur tour 4 gigawatts-heures de puissance installée au réseau allemand et européen. Alors que la hausse du prix du gaz russe a été exponentielle ces derniers mois, la dépendance au grand voisin de l’est ne cessera de grandir. Et si, demain, dans un contexte de quasi guerre à la frontière de l’Ukraine, la Russie décidait de réduire ses livraisons de gaz à l’Europe ? Ce ne sont pas le solaire et l’éolien qui permettraient de faire face à l’heure actuelle aux besoins énergétiques européens.
En attendant, enfin, la Commission européenne s’apprête à classer, a priori mi janvier, le nucléaire comme énergie verte. Le gaz se voit quant à lui accorder le label d’énergie de transition. Paris et Berlin obtiennent chacun ce qu’ils veulent, en matière de taxonomie européenne, le classement des activités économiques en fonction de leurs émissions de CO2 et de leurs conséquences sur l’environnement. Ainsi, la France sauve (pour l’instant) sa filière nucléaire, et l’Allemagne justifie son recours au gaz, pourtant émetteur de CO2. Mais l’implantation de milliers d’éoliennes à travers le continent ne suffira pas pour éviter de dépendre de Vladimir Poutine pour chauffer et éclairer l’Europe.
Judikael Hirel
C’est un hasard malencontreux, diront les uns. C’est le signe d’une catastrophe à venir, estimeront les autres. Fin décembre, la France était obligée d’importer de l'énergie depuis l’Allemagne. Début janvier, l’Allemagne ferme la moitié de ses réacteurs nucléaires. Et demain ? Les membres de l’Union Européenne pourront-ils vraiment compter les uns sur les autres pour assurer leur indépendance énergétique ?
Tout d’abord, quelles étaient les raisons de la récente pénurie d’énergie dans l’Hexagone ? Pas seulement la fermeture pour des raisons politiques de la centrale de Fessenheim, mais aussi celle d’une dizaine de Gigawatts de centrales à charbon. Et surtout le fait qu’un tiers du parc nucléaire français soit actuellement à l’arrêt pour des travaux de rénovation, afin de franchir la barre des 40 ans d’utilisation. Conséquence de ces fermetures cumulées : il aura fallu importer du gaz d’Allemagne, et donc de Russie. Au pire, si la météo bat des records de froid cet hiver, poussant la consommation des ménages à la hausse EDF pourra toujours avoir recours à des coupures tournantes de deux heures pour éviter l’effondrement du réseau. Rassurant…
Quant à la dépendance énergétique de l’Europe à l’égard de son voisin de l’est, elle ne va faire que s’aggraver. L’Allemagne, qui sera complètement sortie du nucléaire fin 2022, vient en effet de fermer trois réacteurs, soit la moitié de sa capacité, en pleine crise de l'énergie. Fin 2022, ce sera au tour des trois dernières centrales du pays de cesser leur activité, retirant à leur tour 4 gigawatts-heures de puissance installée au réseau allemand et européen. Alors que la hausse du prix du gaz russe a été exponentielle ces derniers mois, la dépendance au grand voisin de l’est ne cessera de grandir. Et si, demain, dans un contexte de quasi guerre à la frontière de l’Ukraine, la Russie décidait de réduire ses livraisons de gaz à l’Europe ? Ce ne sont pas le solaire et l’éolien qui permettraient de faire face à l’heure actuelle aux besoins énergétiques européens.
En attendant, enfin, la Commission européenne s’apprête à classer, a priori mi janvier, le nucléaire comme énergie verte. Le gaz se voit quant à lui accorder le label d’énergie de transition. Paris et Berlin obtiennent chacun ce qu’ils veulent, en matière de taxonomie européenne, le classement des activités économiques en fonction de leurs émissions de CO2 et de leurs conséquences sur l’environnement. Ainsi, la France sauve (pour l’instant) sa filière nucléaire, et l’Allemagne justifie son recours au gaz, pourtant émetteur de CO2. Mais l’implantation de milliers d’éoliennes à travers le continent ne suffira pas pour éviter de dépendre de Vladimir Poutine pour chauffer et éclairer l’Europe.
Judikael Hirel
Krispoluk- Messages : 9851
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Re: Union Européenne
depuis déjà 2 ans il devenait évident que la dépendance europpéenne au gaz était ineluctable. La suppression des réacteurs et de leur méga production remplacée par des systèmes de production d'énergie verte dont le ratio n'est même pas comparable était une Utopie digne du Marxisme . Que pouvons nous voir, que Poutine tient l'E.U par la gorge pour rester poli, et combien même cette dernière le condamne pour ces exactions contre l'Ukraine. Elle ne pourra que dire Amen. Enfin, je voudrais bien être une petite souris pour voir ce qu'il se dira réellement le 10 janvier.
Sté- Messages : 125
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Re: Union Européenne
Et l'UE tient Poutine par ses couilles car la Russie n'a QUE le gaz comme principale source de revenus !!Sté a écrit:depuis déjà 2 ans il devenait évident que la dépendance europpéenne au gaz était ineluctable. La suppression des réacteurs et de leur méga production remplacée par des systèmes de production d'énergie verte dont le ratio n'est même pas comparable était une Utopie digne du Marxisme . Que pouvons nous voir, que Poutine tient l'E.U par la gorge pour rester poli, et combien même cette dernière le condamne pour ces exactions contre l'Ukraine. Elle ne pourra que dire Amen. Enfin, je voudrais bien être une petite souris pour voir ce qu'il se dira réellement le 10 janvier.
Et les USA connaissent bien ce défaut majeur
En 2019, les importations de gaz en France proviennent principalement de la Norvège (30 %), de la Russie (20 %), des Pays-Bas (10 %), du Nigeria (7 %) et à 33 % d'autres pays comme le Qatar et l'Égypte.
Donc la Russie n'y est que pour moins du 1/4 et en cas de problème, la Norvège et les pays du golfe peuvent combler aisément
Dès cette année : plus de chaudières nouvelles au gaz et fioul, dans 10 ans le parc de chaudière aura changé pour l'électrique et le renouvelable
Les autres pays européens suivent et cela donne des sueurs froides aux économistes russes qui prédisent un effondrement économique russe d'ici une dizaine d'année mais avec un kremlin qui fait la sourde oreille
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Union Européenne
Caduce62 a écrit:Et l'UE tient Poutine par ses couilles car la Russie n'a QUE le gaz comme principale source de revenus !!Sté a écrit:depuis déjà 2 ans il devenait évident que la dépendance europpéenne au gaz était ineluctable. La suppression des réacteurs et de leur méga production remplacée par des systèmes de production d'énergie verte dont le ratio n'est même pas comparable était une Utopie digne du Marxisme . Que pouvons nous voir, que Poutine tient l'E.U par la gorge pour rester poli, et combien même cette dernière le condamne pour ces exactions contre l'Ukraine. Elle ne pourra que dire Amen. Enfin, je voudrais bien être une petite souris pour voir ce qu'il se dira réellement le 10 janvier.
Et les USA connaissent bien ce défaut majeur
En 2019, les importations de gaz en France proviennent principalement de la Norvège (30 %), de la Russie (20 %), des Pays-Bas (10 %), du Nigeria (7 %) et à 33 % d'autres pays comme le Qatar et l'Égypte.
Donc la Russie n'y est que pour moins du 1/4 et en cas de problème, la Norvège et les pays du golfe peuvent combler aisément
Dès cette année : plus de chaudières nouvelles au gaz et fioul, dans 10 ans le parc de chaudière aura changé pour l'électrique et le renouvelable
Les autres pays européens suivent et cela donne des sueurs froides aux économistes russes qui prédisent un effondrement économique russe d'ici une dizaine d'année mais avec un kremlin qui fait la sourde oreille
Là, on parle de la dépendance de l'Europe au gaz russe, alors évidemment, le son de cloche est radicalement différent !
Si Poutine décide de couper l'approvisionnement en gaz pour une raison bidon : maintenance ou autre, que va faire la France ? Laisser crever les allemands ?
Krispoluk- Messages : 9851
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Re: Union Européenne
Ce sont les chiffres pour la France et non l'europe, si tu regardes de plus prés, c'est 40% d'import de gaz russe, ça change la donne. Puis dans un système de marché, si l'europe se prive du gaz russe, les pays du golf vont bien salée la note, donc...Caduce62 a écrit:Et l'UE tient Poutine par ses couilles car la Russie n'a QUE le gaz comme principale source de revenus !!Sté a écrit:depuis déjà 2 ans il devenait évident que la dépendance europpéenne au gaz était ineluctable. La suppression des réacteurs et de leur méga production remplacée par des systèmes de production d'énergie verte dont le ratio n'est même pas comparable était une Utopie digne du Marxisme . Que pouvons nous voir, que Poutine tient l'E.U par la gorge pour rester poli, et combien même cette dernière le condamne pour ces exactions contre l'Ukraine. Elle ne pourra que dire Amen. Enfin, je voudrais bien être une petite souris pour voir ce qu'il se dira réellement le 10 janvier.
Et les USA connaissent bien ce défaut majeur
En 2019, les importations de gaz en France proviennent principalement de la Norvège (30 %), de la Russie (20 %), des Pays-Bas (10 %), du Nigeria (7 %) et à 33 % d'autres pays comme le Qatar et l'Égypte.
Donc la Russie n'y est que pour moins du 1/4 et en cas de problème, la Norvège et les pays du golfe peuvent combler aisément
Dès cette année : plus de chaudières nouvelles au gaz et fioul, dans 10 ans le parc de chaudière aura changé pour l'électrique et le renouvelable
Les autres pays européens suivent et cela donne des sueurs froides aux économistes russes qui prédisent un effondrement économique russe d'ici une dizaine d'année mais avec un kremlin qui fait la sourde oreille
Sté- Messages : 125
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Re: Union Européenne
Ce n'est valable que si tu n'as le choix qu'entre 2 fournisseursSté a écrit:Ce sont les chiffres pour la France et non l'europe, si tu regardes de plus prés, c'est 40% d'import de gaz russe, ça change la donne. Puis dans un système de marché, si l'europe se prive du gaz russe, les pays du golf vont bien salée la note, donc...Caduce62 a écrit:Et l'UE tient Poutine par ses couilles car la Russie n'a QUE le gaz comme principale source de revenus !!Sté a écrit:depuis déjà 2 ans il devenait évident que la dépendance europpéenne au gaz était ineluctable. La suppression des réacteurs et de leur méga production remplacée par des systèmes de production d'énergie verte dont le ratio n'est même pas comparable était une Utopie digne du Marxisme . Que pouvons nous voir, que Poutine tient l'E.U par la gorge pour rester poli, et combien même cette dernière le condamne pour ces exactions contre l'Ukraine. Elle ne pourra que dire Amen. Enfin, je voudrais bien être une petite souris pour voir ce qu'il se dira réellement le 10 janvier.
Et les USA connaissent bien ce défaut majeur
En 2019, les importations de gaz en France proviennent principalement de la Norvège (30 %), de la Russie (20 %), des Pays-Bas (10 %), du Nigeria (7 %) et à 33 % d'autres pays comme le Qatar et l'Égypte.
Donc la Russie n'y est que pour moins du 1/4 et en cas de problème, la Norvège et les pays du golfe peuvent combler aisément
Dès cette année : plus de chaudières nouvelles au gaz et fioul, dans 10 ans le parc de chaudière aura changé pour l'électrique et le renouvelable
Les autres pays européens suivent et cela donne des sueurs froides aux économistes russes qui prédisent un effondrement économique russe d'ici une dizaine d'année mais avec un kremlin qui fait la sourde oreille
Quand ils sont plusieurs, le gagnant est celui qui casse les prix de manière a éliminer la concurrence et la Russie n'arrive pas à concilier géostratégie et capitalisme
Caduce62- Messages : 15213
Date d'inscription : 05/01/2010
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: Union Européenne
Je ne m'inquiéterai pas trop pour les allemands. L'Allemagne a une capacité à s'adapter incomparablement supérieure à celle de la Russie avec son économie qui est une des plus performantes et innovantes de la planète. Le gaz c'est 20% du mix énergétique en Allemagne
Là, on parle de la dépendance de l'Europe au gaz russe, alors évidemment, le son de cloche est radicalement différent !
Si Poutine décide de couper l'approvisionnement en gaz pour une raison bidon : maintenance ou autre, que va faire la France ? Laisser crever les allemands ?
Parmi les autres sources d'approvisionnements il y a aussi les Etats Unis qui sont redevenus un des principaux exportateurs de matières 1eres grâce là encore à une capacité d'innovation incomparablement supérieure à celle de la RUssie (exploitation des gaz de schiste).
travellergillou76- Messages : 2191
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: Union Européenne
Il ne suffit pas d'avoir des fournisseurs. Il faut des moyens techniques et matériels pour transporter le gaz jusqu'en Europe. Quant au gaz de schiste, il est une source de conflits politiques évidents, vu les conséquences néfastes que son extraction cause aux régions dans lesquelles il est extrait, et il se trouve donc sur une liste noire d'énergies nuisibles à l'environnement.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
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Gilles aime ce message
Re: Union Européenne
L'UE reconnaît Moscou comme partie au conflit armé dans l'est de l'Ukraine
La Russie est partie au conflit armé dans l'est de l'Ukraine et toute discussion concernant l'Ukraine doit inclure les responsables du pays.
C'est ce qu'a déclaré le Haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, dans un article publié par le Service Européen pour l'Action Extérieure (SEAE), selon Ukrinform.
« Il ne fait aucun doute que la Russie est une partie à ce conflit, et non un médiateur comme elle le prétend souvent », a dit M. Borrell.
Selon lui, toute négociation sur l'Ukraine doit inclure les représentants du pays. « Notre principal intérêt, préoccupation et objectif est d'amener la Russie à désamorcer les tensions », a-t-il noté.
Le responsable a ajouté que le dialogue était nécessaire, tout comme la dissuasion et la résolution en ce qui concerne le soutien ferme de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine.
« Toute nouvelle agression contre l'Ukraine aura des conséquences lourdes et un coût élevé pour la Russie », a ajouté le Haut représentant de l’UE.
La Russie est partie au conflit armé dans l'est de l'Ukraine et toute discussion concernant l'Ukraine doit inclure les responsables du pays.
C'est ce qu'a déclaré le Haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, dans un article publié par le Service Européen pour l'Action Extérieure (SEAE), selon Ukrinform.
« Il ne fait aucun doute que la Russie est une partie à ce conflit, et non un médiateur comme elle le prétend souvent », a dit M. Borrell.
Selon lui, toute négociation sur l'Ukraine doit inclure les représentants du pays. « Notre principal intérêt, préoccupation et objectif est d'amener la Russie à désamorcer les tensions », a-t-il noté.
Le responsable a ajouté que le dialogue était nécessaire, tout comme la dissuasion et la résolution en ce qui concerne le soutien ferme de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine.
« Toute nouvelle agression contre l'Ukraine aura des conséquences lourdes et un coût élevé pour la Russie », a ajouté le Haut représentant de l’UE.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Union Européenne
Parole, parole parole et à côté, ils achètent le gaz russe.
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