Union Européenne
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Re: Union Européenne
Sondage : 46% des Ukrainiens soutiennent l'adhésion de l'Ukraine à l'UE
Selon un sondage réalisé par l'Institut international de sociologie de Kyiv (KIIS) en avril dernier, environ 46% des Ukrainiens soutiendraient l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne et plus de 41% celle à l'Alliance atlantique (OTAN).
Le directeur adjoint du KIIS, Anton Hrushetsky, a fait cette déclaration lors d'une conférence de presse en marge de la sortie du rapport "Humeurs sociales et politiques du peuple ukrainien: avril 2018 (sur la base des résultats de l'enquête KIIS)", a rapporté un correspondant d'Ukrinform.
Selon Hrushetsky, les personnes interrogées ont été invités à choisir l'une des trois options: adhérer à l'Union européenne, adhérer à l'union douanière avec la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan, et n'adhérer ni à l'Union européenne ni à l'union douanière. Quelque 45,9% des citoyens estiment que l'Ukraine devrait se concentrer sur l'adhésion à l'Union européenne, 8,9% sur l'adhésion à l'Union douanière, et 32% ont choisi la troisième option, a t-il déclaré.
Le soutien à la dynamique pro-européenne est plus important dans l'ouest de l'Ukraine selon le sondage effectué.
En ce qui concerne l'OTAN, les sondés ont plébiscité à 41,4% plutôt ou définitivement une adhésion de l'Ukraine à l'OTAN, contraire à 37,8% qui ne partagent pas la direction prise par le gouvernement :
"Il y a une spécificité régionale significative: 61% à l'ouest de l'Ukraine, 46% dans le centre, et pas plus d'un quart dans le sud, l'est et dans le Donbass." a précisé l'expert.
L'Institut international de sociologie de Kyiv a mené un sondage d'opinion sur tout le territoire ukrainien entre le 5 et le 19 avril. Au total, 2 004 personnes âgées de plus de 18 ans, originaires de 110 localités d'Ukraine, à l'exception de la République autonome de Crimée, ont été interrogées.
Lire aussi : Des recommandations importantes portant sur l'association Ukraine-UE approuvées à Strasbourg
Selon un sondage réalisé par l'Institut international de sociologie de Kyiv (KIIS) en avril dernier, environ 46% des Ukrainiens soutiendraient l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne et plus de 41% celle à l'Alliance atlantique (OTAN).
Le directeur adjoint du KIIS, Anton Hrushetsky, a fait cette déclaration lors d'une conférence de presse en marge de la sortie du rapport "Humeurs sociales et politiques du peuple ukrainien: avril 2018 (sur la base des résultats de l'enquête KIIS)", a rapporté un correspondant d'Ukrinform.
Selon Hrushetsky, les personnes interrogées ont été invités à choisir l'une des trois options: adhérer à l'Union européenne, adhérer à l'union douanière avec la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan, et n'adhérer ni à l'Union européenne ni à l'union douanière. Quelque 45,9% des citoyens estiment que l'Ukraine devrait se concentrer sur l'adhésion à l'Union européenne, 8,9% sur l'adhésion à l'Union douanière, et 32% ont choisi la troisième option, a t-il déclaré.
Le soutien à la dynamique pro-européenne est plus important dans l'ouest de l'Ukraine selon le sondage effectué.
En ce qui concerne l'OTAN, les sondés ont plébiscité à 41,4% plutôt ou définitivement une adhésion de l'Ukraine à l'OTAN, contraire à 37,8% qui ne partagent pas la direction prise par le gouvernement :
"Il y a une spécificité régionale significative: 61% à l'ouest de l'Ukraine, 46% dans le centre, et pas plus d'un quart dans le sud, l'est et dans le Donbass." a précisé l'expert.
L'Institut international de sociologie de Kyiv a mené un sondage d'opinion sur tout le territoire ukrainien entre le 5 et le 19 avril. Au total, 2 004 personnes âgées de plus de 18 ans, originaires de 110 localités d'Ukraine, à l'exception de la République autonome de Crimée, ont été interrogées.
Lire aussi : Des recommandations importantes portant sur l'association Ukraine-UE approuvées à Strasbourg
Re: Union Européenne
La Lituanie soutient l'Ukraine sur la voie de son adhésion à l'OTAN et l'UE
Le Seimas de la République de Lituanie (le parlement lituanien) a publié une déclaration affichant son soutien à l'Ukraine sur la voie de l'OTAN et de l'Union européenne.
Cela a été indiqué dans une déclaration du 3 mai, adoptée à l'unanimité par le parlement lituanien, selon le service de presse du Seimas :
"L'aspiration de l'Ukraine à se protéger de l'agresseur et à regagner ses terres occupées, ainsi qu'à créer un Etat européen sûr, prospère et proche de l'OTAN et de l'Union européenne, est également un objectif stratégique de la Lituanie. La Lituanie appelle l'Ukraine et la Pologne à se tenir ensemble et faire tout ce qui est en leur pouvoir pour faire de ce but l'aspiration la plus importante de tous nos partenaires occidentaux", peut-on lire dans la déclaration.
Le document estime nécessaire non seulement d'arrêter l'agression de la Russie en Ukraine, mais également d'investir dans la création d'un État prospère sur le flanc oriental de l'Europe. "Nous espérons que la Russie actuelle deviendra un jour un pays non-agressif et européen. Afin de réaliser cette perspective pour la Russie dans l'avenir, nous devons aujourd'hui arrêter conjointement son agression en Ukraine et investir dans la création d'une"ceinture d' "États prospères" sur le flanc est de l'Europe, en commençant par l'Ukraine", précise la déclaration adoptée à l'unanimité par les parlementaires lituaniens.
Lire aussi : La Lituanie ne considère pas les élections présidentielles en Russie libres et démocratiques
Le Seimas de la République de Lituanie (le parlement lituanien) a publié une déclaration affichant son soutien à l'Ukraine sur la voie de l'OTAN et de l'Union européenne.
Cela a été indiqué dans une déclaration du 3 mai, adoptée à l'unanimité par le parlement lituanien, selon le service de presse du Seimas :
"L'aspiration de l'Ukraine à se protéger de l'agresseur et à regagner ses terres occupées, ainsi qu'à créer un Etat européen sûr, prospère et proche de l'OTAN et de l'Union européenne, est également un objectif stratégique de la Lituanie. La Lituanie appelle l'Ukraine et la Pologne à se tenir ensemble et faire tout ce qui est en leur pouvoir pour faire de ce but l'aspiration la plus importante de tous nos partenaires occidentaux", peut-on lire dans la déclaration.
Le document estime nécessaire non seulement d'arrêter l'agression de la Russie en Ukraine, mais également d'investir dans la création d'un État prospère sur le flanc oriental de l'Europe. "Nous espérons que la Russie actuelle deviendra un jour un pays non-agressif et européen. Afin de réaliser cette perspective pour la Russie dans l'avenir, nous devons aujourd'hui arrêter conjointement son agression en Ukraine et investir dans la création d'une"ceinture d' "États prospères" sur le flanc est de l'Europe, en commençant par l'Ukraine", précise la déclaration adoptée à l'unanimité par les parlementaires lituaniens.
Lire aussi : La Lituanie ne considère pas les élections présidentielles en Russie libres et démocratiques
Re: Union Européenne
La relation entre les Etats-Unis et l'UE est en train de se tendre comme jamais cela n'a été le cas :
Donald Tusk s'en prend violemment à Trump, qualifié de «capricieux»
EPA
Le président du Conseil européen Donald Tusk dénonce «l'attitude capricieuse» du président américain Donald Trump, quelques heures avant un dîner informel des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne à Sofia, en Bulgarie.
Le président du Conseil européen Donald Tusk n'y est pas allé de main morte avec le président américain ce mercredi dans un discours prononcé quelques heures avant un dîner informel des 28 chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne à Sofia, en Bulgarie. «Pour une fois qu'un dirigeant européen ose un peu lever le ton face aux humiliations répétées de Donald Trump», se réjouiront certains.
«Outre les défis traditionnels tels que la montée en puissance de la Chine, l’attitude agressive de la Russie, nous assistons aujourd’hui à un phénomène nouveau: l’assertivité capricieuse de l’administration américaine. En regardant les dernières décisions du président Trump, on pourrait même penser: avec des amis pareils, qui a besoin d’ennemis? Mais pour parler franchement, l’Europe devrait être reconnaissante au président Trump. Car grâce à lui nous avons perdu toutes les illusions. Il nous a fait prendre conscience que lorsque vous avez besoin d’une main tendue, c’est au bout de votre propre bras que vous la trouverez», a déclaré Donald Tusk, qui en tant que président du conseil européen s'exprime au nom de l'ensemble des 28 chefs d'Etat.
«Il n’y a aucune raison objective pour penser que l’Europe devrait avoir quelque complexe envers qui que ce soit.»
Donald Tusk
«L’Europe doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour protéger, en dépit de l’humeur du jour, la relation transatlantique. Mais en même temps, nous devons nous préparer aux scénarios où nous devrons agir par nous-mêmes. Nous disposons de suffisamment de potentiel pour être à la hauteur du défi. Mais ce dont nous avons besoin, c’est de plus d’unité et de détermination. Il n’y a aucune raison objective pour penser que l’Europe devrait avoir quelque complexe envers qui que ce soit. (…) Nous avons le droit et l’obligation de garder la tête haute, tant face à nos ennemis que nos amis. C’est cela, en somme, le sujet de notre sommet», a-t-il ajouté.
La question des taxes douanières
Le président du Conseil européen a également exhorté les Etats-Unis à revenir à «la réalité» dans leurs discussions commerciales avec les Européens, qui cherchent à obtenir une exemption définitive aux taxes douanières américaines sur l'acier et l'aluminium. «Il est absurde de penser que l'UE pourrait être une menace pour les Etats-Unis. Nous devons ramener la réalité dans cette discussion, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui», a-t-il déclaré.
«L'unité est notre plus grande force. Et mon objectif est simple: rester fermes», a-t-il ajouté. L'UE est exemptée jusqu'au 31 mai à minuit des taxes douanières américaines de 25% sur ses exportations d'acier et de 10% sur celles d'aluminium. Pour l'exempter définitivement, Washington exige une plus grande ouverture du marché européen.
Les Européens étudient plusieurs scénarios pour mettre un terme à ce conflit, certains étant prêts à discuter d'un accord commercial «restreint», d'autres à tolérer des quotas. Si les taxes douanières américaines venaient finalement à être appliquées, l'UE a préparé des contre-mesures sur une liste de produits américains emblématiques, comme des jeans, du bourbon ou des motos, qu'elle menace de taxer lourdement.
Selon une source européenne, elle publiera cette liste jeudi au Journal officiel, avant de notifier officiellement l'Organisation mondiale du commerce (OMC) vendredi de ces possibles contre-mesures, ce qui constitue la dernière étape dans cette procédure. Il lui faudra alors attendre 30 jours, soit d'ici mi-juin, pour pouvoir éventuellement mettre en œuvre les contre-mesures en toute légalité, a précisé cette source.
La commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, a eu mardi un échange téléphonique avec son homologue américain Wilbur Ross. «Les contacts se poursuivront dans les jours à venir», a assuré la Commission, sans autre précision.
François Witvrouw, Journaliste
Source: Belga, L'Echo
Ce qui est sûr, c'est que les actes posés par Trump et la situation politique internationale profitent nettement à la Russie, la hausse du prix du pétrole est continue depuis près d'un an (on est passé de +/- 43 $ à 80 $ aujourd'hui) : https://prixdubaril.com/
Donald Tusk s'en prend violemment à Trump, qualifié de «capricieux»
EPA
Le président du Conseil européen Donald Tusk dénonce «l'attitude capricieuse» du président américain Donald Trump, quelques heures avant un dîner informel des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne à Sofia, en Bulgarie.
Le président du Conseil européen Donald Tusk n'y est pas allé de main morte avec le président américain ce mercredi dans un discours prononcé quelques heures avant un dîner informel des 28 chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne à Sofia, en Bulgarie. «Pour une fois qu'un dirigeant européen ose un peu lever le ton face aux humiliations répétées de Donald Trump», se réjouiront certains.
«Outre les défis traditionnels tels que la montée en puissance de la Chine, l’attitude agressive de la Russie, nous assistons aujourd’hui à un phénomène nouveau: l’assertivité capricieuse de l’administration américaine. En regardant les dernières décisions du président Trump, on pourrait même penser: avec des amis pareils, qui a besoin d’ennemis? Mais pour parler franchement, l’Europe devrait être reconnaissante au président Trump. Car grâce à lui nous avons perdu toutes les illusions. Il nous a fait prendre conscience que lorsque vous avez besoin d’une main tendue, c’est au bout de votre propre bras que vous la trouverez», a déclaré Donald Tusk, qui en tant que président du conseil européen s'exprime au nom de l'ensemble des 28 chefs d'Etat.
«Il n’y a aucune raison objective pour penser que l’Europe devrait avoir quelque complexe envers qui que ce soit.»
Donald Tusk
«L’Europe doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour protéger, en dépit de l’humeur du jour, la relation transatlantique. Mais en même temps, nous devons nous préparer aux scénarios où nous devrons agir par nous-mêmes. Nous disposons de suffisamment de potentiel pour être à la hauteur du défi. Mais ce dont nous avons besoin, c’est de plus d’unité et de détermination. Il n’y a aucune raison objective pour penser que l’Europe devrait avoir quelque complexe envers qui que ce soit. (…) Nous avons le droit et l’obligation de garder la tête haute, tant face à nos ennemis que nos amis. C’est cela, en somme, le sujet de notre sommet», a-t-il ajouté.
La question des taxes douanières
Le président du Conseil européen a également exhorté les Etats-Unis à revenir à «la réalité» dans leurs discussions commerciales avec les Européens, qui cherchent à obtenir une exemption définitive aux taxes douanières américaines sur l'acier et l'aluminium. «Il est absurde de penser que l'UE pourrait être une menace pour les Etats-Unis. Nous devons ramener la réalité dans cette discussion, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui», a-t-il déclaré.
«L'unité est notre plus grande force. Et mon objectif est simple: rester fermes», a-t-il ajouté. L'UE est exemptée jusqu'au 31 mai à minuit des taxes douanières américaines de 25% sur ses exportations d'acier et de 10% sur celles d'aluminium. Pour l'exempter définitivement, Washington exige une plus grande ouverture du marché européen.
Les Européens étudient plusieurs scénarios pour mettre un terme à ce conflit, certains étant prêts à discuter d'un accord commercial «restreint», d'autres à tolérer des quotas. Si les taxes douanières américaines venaient finalement à être appliquées, l'UE a préparé des contre-mesures sur une liste de produits américains emblématiques, comme des jeans, du bourbon ou des motos, qu'elle menace de taxer lourdement.
Selon une source européenne, elle publiera cette liste jeudi au Journal officiel, avant de notifier officiellement l'Organisation mondiale du commerce (OMC) vendredi de ces possibles contre-mesures, ce qui constitue la dernière étape dans cette procédure. Il lui faudra alors attendre 30 jours, soit d'ici mi-juin, pour pouvoir éventuellement mettre en œuvre les contre-mesures en toute légalité, a précisé cette source.
La commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, a eu mardi un échange téléphonique avec son homologue américain Wilbur Ross. «Les contacts se poursuivront dans les jours à venir», a assuré la Commission, sans autre précision.
François Witvrouw, Journaliste
Source: Belga, L'Echo
Ce qui est sûr, c'est que les actes posés par Trump et la situation politique internationale profitent nettement à la Russie, la hausse du prix du pétrole est continue depuis près d'un an (on est passé de +/- 43 $ à 80 $ aujourd'hui) : https://prixdubaril.com/
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Union Européenne
Italie: Conte favorable à la révision des sanctions contre la Russie
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/06/05/97001-20180605FILWWW00134-italie-conte-favorable-a-la-revision-des-sanctions-contre-la-russie.php
Par Le Figaro.fr avec AFP
Publié le 05/06/2018 à 12:51
Le nouveau président du Conseil italien Giuseppe Conte a présenté aujourd'hui devant le Sénat les grandes lignes de son programme de gouvernement, assurant notamment que son pays était favorable à la "révision" des sanctions économiques imposées à la Russie par la communauté internationale. "Nous serons les promoteurs d'une révision du système de sanctions", a-t-il dit devant les sénateurs dans son discours de politique générale à l'issue duquel il demandera la confiance du Parlement.
Le premier ministre italien Giuseppe Conte, à côté du ministre de l'Intérieur Matteo Salvini et du ministre du Travail et de l'Industrie Luigi Di Maio
"Nous serons les partisans d'une ouverture envers la Russie qui a renforcé ses dernières années son rôle international dans diverses crises géopolitiques" et qui représente un partenaire économique important pour les entreprises italiennes, a ajouté M. Conte. Depuis un bon moment l'Italie tente d'obtenir au sein de l'Union européenne, sinon une levée totale des sanctions envers la Russie, au moins un allègement. Le nouveau chef du gouvernement italien a tenu cependant à souligner "l'appartenance convaincue à l'Otan". "Nous entendons souligner avant tout l'appartenance convaincue de notre pays à l'Alliance atlantique, avec les Etats-Unis comme partenaire privilégié", a assuré M. Conte.
Il a également assuré qu'il allai mettre fin au "businesse" de l'immigration alimenté, selon lui, par une "solidarité de façade". "Nous ne sommes pas et nous ne serons jamais racistes", a-t-il souligné, mais "l'Italie ne peut pas être laissée seule face à l'immigration". Le nouveau chef du gouvernement a aussi ajouté que son pays voulait un système "automatique" et "obligatoire" de répartition des demandeurs d'asile dans l'Union européenne. "Nous demanderons avec force le dépassement du Règlement de Dublin pour obtenir le respect effectif d'une répartition équitable des responsabilités et pour réaliser des systèmes automatiques de répartition obligatoire des demandeurs d'asile", a-t-il déclaré.
Les "lèche-culs" italiens se dévoilent
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/06/05/97001-20180605FILWWW00134-italie-conte-favorable-a-la-revision-des-sanctions-contre-la-russie.php
Par Le Figaro.fr avec AFP
Publié le 05/06/2018 à 12:51
Le nouveau président du Conseil italien Giuseppe Conte a présenté aujourd'hui devant le Sénat les grandes lignes de son programme de gouvernement, assurant notamment que son pays était favorable à la "révision" des sanctions économiques imposées à la Russie par la communauté internationale. "Nous serons les promoteurs d'une révision du système de sanctions", a-t-il dit devant les sénateurs dans son discours de politique générale à l'issue duquel il demandera la confiance du Parlement.
Le premier ministre italien Giuseppe Conte, à côté du ministre de l'Intérieur Matteo Salvini et du ministre du Travail et de l'Industrie Luigi Di Maio
"Nous serons les partisans d'une ouverture envers la Russie qui a renforcé ses dernières années son rôle international dans diverses crises géopolitiques" et qui représente un partenaire économique important pour les entreprises italiennes, a ajouté M. Conte. Depuis un bon moment l'Italie tente d'obtenir au sein de l'Union européenne, sinon une levée totale des sanctions envers la Russie, au moins un allègement. Le nouveau chef du gouvernement italien a tenu cependant à souligner "l'appartenance convaincue à l'Otan". "Nous entendons souligner avant tout l'appartenance convaincue de notre pays à l'Alliance atlantique, avec les Etats-Unis comme partenaire privilégié", a assuré M. Conte.
Il a également assuré qu'il allai mettre fin au "businesse" de l'immigration alimenté, selon lui, par une "solidarité de façade". "Nous ne sommes pas et nous ne serons jamais racistes", a-t-il souligné, mais "l'Italie ne peut pas être laissée seule face à l'immigration". Le nouveau chef du gouvernement a aussi ajouté que son pays voulait un système "automatique" et "obligatoire" de répartition des demandeurs d'asile dans l'Union européenne. "Nous demanderons avec force le dépassement du Règlement de Dublin pour obtenir le respect effectif d'une répartition équitable des responsabilités et pour réaliser des systèmes automatiques de répartition obligatoire des demandeurs d'asile", a-t-il déclaré.
Les "lèche-culs" italiens se dévoilent
Caduce62- Messages : 15213
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Union Européenne
Méfions nous car trump trouvait Poutine formidable avant son élection. Les choses se sont gâtées ensuite.
Les "lèche-culs" italiens se dévoilent
De manière générale l'Italie, quels que soient les gvts, a une politique très conciliante vis à vis de la Russie.
travellergillou76- Messages : 2191
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: Union Européenne
L'UE a décidé de ne pas appliquer le droit antidumping sur le ferrosilicium en provenance de l’Ukraine
L'enquête antidumping sur les importations de ferrosilicium ukrainien vers l’UE, qui a duré depuis mois d’août 2017, a achevé par le retrait de la plainte des producteurs européens.
Cette information a été publiée sur le site officiel du gouvernement ukrainien.
"La Commission européenne a mis fin à l'enquête antidumping sur les importations de ferrosilicium en provenance de l'Ukraine et de l'Egypte dans les pays de l’UE. Selon les résultats de l'enquête, aucun droit antidumping ne sera appliqué sur des produits ukrainiens", indique la décision de la Commission européenne, qui a été publiée le 5 juin 2018 dans le Journal officiel de l'Union européenne.
Il est à noter que la position active du côté ukrainien, les arguments et la volonté de mener un dialogue professionnel ont créé la base pour que les producteurs de l'UE retirent leur plainte en vertu de laquelle l'enquête a été menée. C'est un signal positif pour la poursuite de l'expansion des débouchés des produits ukrainiens.
"L'achèvement de l'enquête antidumping et non l'application de droit antidumping [DAD est un moyen de rétorsion à une pratique de dumping juridiquement prouvée. Tout pays membre de l’OMC a la possibilité de mettre en place une taxation supplémentaire à l'importation sur un délai de cinq ans pour les produits concernés par du dumping afin de protéger son marché. Cette taxation supplémentaire, est ajoutée aux droits de douane et rentre dans l’assiette de calcul de la TVA – Ndlr] à ce type de produits est la victoire des affaires ukrainiennes. Dans le même temps, le gouvernement continuera de participer activement et de soutenir les affaires ukrainiennes, de poursuivre le dialogue avec la Commission européenne et de travailler avec l'industrie nationale pour assurer l'accès des produits ukrainiens au marché de l’UE", a déclaré Natalia Mykolska, la ministre adjointe du Développement économique et du commerce, représentante commerciale de l'Ukraine.
Lire aussi: La société Roshen a augmenté ses exportations vers l'UE de 22%
L'enquête antidumping sur les importations de ferrosilicium ukrainien vers l’UE, qui a duré depuis mois d’août 2017, a achevé par le retrait de la plainte des producteurs européens.
Cette information a été publiée sur le site officiel du gouvernement ukrainien.
"La Commission européenne a mis fin à l'enquête antidumping sur les importations de ferrosilicium en provenance de l'Ukraine et de l'Egypte dans les pays de l’UE. Selon les résultats de l'enquête, aucun droit antidumping ne sera appliqué sur des produits ukrainiens", indique la décision de la Commission européenne, qui a été publiée le 5 juin 2018 dans le Journal officiel de l'Union européenne.
Il est à noter que la position active du côté ukrainien, les arguments et la volonté de mener un dialogue professionnel ont créé la base pour que les producteurs de l'UE retirent leur plainte en vertu de laquelle l'enquête a été menée. C'est un signal positif pour la poursuite de l'expansion des débouchés des produits ukrainiens.
"L'achèvement de l'enquête antidumping et non l'application de droit antidumping [DAD est un moyen de rétorsion à une pratique de dumping juridiquement prouvée. Tout pays membre de l’OMC a la possibilité de mettre en place une taxation supplémentaire à l'importation sur un délai de cinq ans pour les produits concernés par du dumping afin de protéger son marché. Cette taxation supplémentaire, est ajoutée aux droits de douane et rentre dans l’assiette de calcul de la TVA – Ndlr] à ce type de produits est la victoire des affaires ukrainiennes. Dans le même temps, le gouvernement continuera de participer activement et de soutenir les affaires ukrainiennes, de poursuivre le dialogue avec la Commission européenne et de travailler avec l'industrie nationale pour assurer l'accès des produits ukrainiens au marché de l’UE", a déclaré Natalia Mykolska, la ministre adjointe du Développement économique et du commerce, représentante commerciale de l'Ukraine.
Lire aussi: La société Roshen a augmenté ses exportations vers l'UE de 22%
Re: Union Européenne
Le Parlement européen approuve l’octroi d’un milliard pour l'Ukraine
J'en connais qui sont heureux . . .
Le Parlement européen a soutenu l'octroi d'un quatrième programme d'assistance macrofinancière à l'Ukraine d'un montant de 1 milliard d'euros.
Cette décision a été votée le 13 juin à Strasbourg.
La décision a été soutenue par 527 députés, 124 députés ont voté contre et 29 se sont abstenus.
Le Parlement européen, le Conseil de l'Union européenne et la Commission européenne soulignent que l'aide macrofinancière sera liée aux progrès de la lutte contre la corruption en Ukraine. En particulier, il s’agit de la création d'un système automatique de vérification des déclarations électroniques des fonctionnaires, d'ouverture des registres des bénéficiaires finaux des entreprises, ainsi que de création d'une cour anti-corruption spécialisée, selon les recommandations de la Commission de Venise.
J'en connais qui sont heureux . . .
Le Parlement européen a soutenu l'octroi d'un quatrième programme d'assistance macrofinancière à l'Ukraine d'un montant de 1 milliard d'euros.
Cette décision a été votée le 13 juin à Strasbourg.
La décision a été soutenue par 527 députés, 124 députés ont voté contre et 29 se sont abstenus.
Le Parlement européen, le Conseil de l'Union européenne et la Commission européenne soulignent que l'aide macrofinancière sera liée aux progrès de la lutte contre la corruption en Ukraine. En particulier, il s’agit de la création d'un système automatique de vérification des déclarations électroniques des fonctionnaires, d'ouverture des registres des bénéficiaires finaux des entreprises, ainsi que de création d'une cour anti-corruption spécialisée, selon les recommandations de la Commission de Venise.
Re: Union Européenne
Résultat concret pour l'Ukraine suite au sommet hier à Bruxelles:
L’Union européenne prolongera ses sanctions économiques contre la Russie
Sans surprises bien sûr.
L’Union européenne prolongera ses sanctions économiques contre la Russie pour 6 mois.
Du coup:
Porochenko remercie l'Union européenne pour la prolongation des sanctions contre la Russie
Le Président ukrainien, Petro Porochenko, a remercié les dirigeants de l'UE pour leur décision politique concernant l’extension des sanctions économiques contre la Russie.
Concernant le sujet principal de ce sommet:
Migrations: ce que contient l'accord conclu entre les 28
"Plateformes de débarquement" de migrants, "centres contrôlés", renforcement des frontières extérieures: voici les principaux points de l'accord trouvé vendredi au petit matin entre les dirigeants des pays de l'UE sur les migrations, après une nuit de tractations tendues.
© Reuters
"Plateformes de débarquement":
Les dirigeants des 28 appellent à "explorer rapidement" le "concept" encore flou de "plateformes régionales de débarquement" de migrants secourus en mer hors d'Europe, en coopération avec le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) et l'Organisation internationale des migrations (OIM), pour dissuader les traversées de la Méditerrannée.
Aucun pays tiers ne s'est jusqu'à présent proposé pour héberger de tels lieux d'accueil des migrants secourus dans les eaux internationales, où il est question de distinguer les migrants irréguliers des demandeurs d'asile admissibles dans l'UE, "dans le respect du droit international".
Le Maroc et l'Albanie ont déjà fait savoir qu'il n'accepteraient pas de tels centres. Et ces lieux suscitent encore beaucoup de doutes parmi les pays européens, sur les contours concrets des "plateformes" comme sur la compatibilité avec le droit international de ces débarquements hors d'Europe.
"Centres contrôlés":
Les migrants secourus dans les eaux européennes pourront être pris en charge dans des "centres contrôlés" sur le territoire de l'UE, prévoit le texte, d'où ils pourront être répartis dans l'Union quand ils sont éligibles à l'asile et renvoyés vers leur pays dans le cas contraire.
Mais la création de ces lieux, qui seraient dotés de moyens européens, est laissée à la discrétion des Etats membres, et de la même manière le partage de l'accueil devra se faire "sur une base volontaire".
L'Italie, qui a salué cette proposition, n'a toutefois pas précisé pour autant si elle créerait de tels lieux sur son sol. Le texte parle de centres "contrôlés", et non "fermés" comme le proposait la France, sans que le sens de cette nuance ne soit encore clair.
"Mouvements secondaires":
Le compromis comprend un paragraphe pour la lutte contre les déplacements de migrants entre pays de l'UE sans attendre de décision sur leur cas dans leur pays d'arrivée, qualifiés de "mouvements secondaires".
"Les Etats membres devraient prendre toutes les mesures législatives et administratives internes nécessaires pour contrer de tels mouvements et coopérer étroitement entre eux à cette fin", est-il écrit.
Les "mouvements secondaires" sont au coeur des tensions entre la chancelière allemande Angela Merkel et son principal allié de droite au gouvernement, la CSU, qui menace de refouler unilatéralement à la frontière sud de l'Allemagne des migrants déjà enregistrés ailleurs faute de solution européenne à ce problème.
Frontières extérieures:
L'accord prévoit d'augmenter les moyens de l'Agence européenne de gardes-frontières, Frontex, en lui donnant plus de ressources financières (sans donner de chiffres) et un mandat plus large.
Il prévoit aussi de renforcer le soutien aux garde-côtes libyens et appelle "tous les navires qui opèrent dans la Méditerranée" à "respecter les lois applicables et ne pas faire obstacle aux opérations des garde-côtes libyens". Un passage particulièrement apprécié par Malte et l'Italie.
Les 28 ont convenu de débloquer la seconde tranche de 3 milliards d'euros du fonds pour aider les réfugiés en Turquie et d'alimenter le fonds de l'UE pour l'Afrique, afin de lutter contre les causes des migrations.
Règlement de Dublin:
"Un consensus doit être trouvé sur le Règlement de Dublin pour qu'il soit réformé sur la base d'un équilibre entre responsabilité et solidarité", est-il écrit dans l'accord, qui ne donne toutefois pas de calendrier pour boucler cette réforme.
Initialement, il était prévu que le sommet permette justement de trouver ce compromis, mais les divergences sont encore trop fortes sur les modifications à apporter à cette législation europénne, qui confie la responsabilité du traitement d'une demande d'asile aux pays de première entrée.
La Commission propose de déroger à ce principe en période de crise, avec une répartition obligatoire des demandeurs d'asile depuis leur lieu d'arrivée. Mais des pays comme la Hongrie et la Pologne, soutenus par l'Autriche, s'y opposent frontalement.
L'Italie demande de son côté un système permanent de répartition et l'abandon pur et simple du principe de la responsabilité du pays d'arrivée.
L’Union européenne prolongera ses sanctions économiques contre la Russie
Sans surprises bien sûr.
L’Union européenne prolongera ses sanctions économiques contre la Russie pour 6 mois.
Cette décision a été prise lors d’une réunion des pays membres de l’Union européenne qui s’est déroulée à Bruxelles les 28-29 juin.
Cette procédure devrait être finalisée par un acte juridique de l’Union européenne et entrera en vigueur à partir de 1er août 2018 pour un délai de 6 mois.
Du coup:
Porochenko remercie l'Union européenne pour la prolongation des sanctions contre la Russie
Le Président ukrainien, Petro Porochenko, a remercié les dirigeants de l'UE pour leur décision politique concernant l’extension des sanctions économiques contre la Russie.
Le chef de l'État ukrainien l’a écrit sur Facebook.
« Des nouvelles importantes de Bruxelles : les dirigeants européens ont adopté une décision politique conséquente, celle d'étendre les sanctions économiques contre le pays agresseur. Je suis profondément reconnaissant à tous nos amis pour leur unité et leur solidarité indéfectible à l'Ukraine », a-t-il écrit.
Porochenko a particulièrement remercié la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron « pour avoir donné une évaluation objective de la situation dans les territoires occupés du Donbass et la reconnaissance de la responsabilité claire de l'échec flagrant des accords de Minsk ».
« Le prix de l'agression ne fera qu’augmenter si la Russie continue de saper le processus de paix et ne tient pas ses engagements, je crois qu’en faisant front commun nous allons forcer l’agresseur à respecter le droit international et assurer le rétablissement de la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine », a-t-il écrit.
Concernant le sujet principal de ce sommet:
Migrations: ce que contient l'accord conclu entre les 28
"Plateformes de débarquement" de migrants, "centres contrôlés", renforcement des frontières extérieures: voici les principaux points de l'accord trouvé vendredi au petit matin entre les dirigeants des pays de l'UE sur les migrations, après une nuit de tractations tendues.
© Reuters
"Plateformes de débarquement":
Les dirigeants des 28 appellent à "explorer rapidement" le "concept" encore flou de "plateformes régionales de débarquement" de migrants secourus en mer hors d'Europe, en coopération avec le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) et l'Organisation internationale des migrations (OIM), pour dissuader les traversées de la Méditerrannée.
Aucun pays tiers ne s'est jusqu'à présent proposé pour héberger de tels lieux d'accueil des migrants secourus dans les eaux internationales, où il est question de distinguer les migrants irréguliers des demandeurs d'asile admissibles dans l'UE, "dans le respect du droit international".
Le Maroc et l'Albanie ont déjà fait savoir qu'il n'accepteraient pas de tels centres. Et ces lieux suscitent encore beaucoup de doutes parmi les pays européens, sur les contours concrets des "plateformes" comme sur la compatibilité avec le droit international de ces débarquements hors d'Europe.
"Centres contrôlés":
Les migrants secourus dans les eaux européennes pourront être pris en charge dans des "centres contrôlés" sur le territoire de l'UE, prévoit le texte, d'où ils pourront être répartis dans l'Union quand ils sont éligibles à l'asile et renvoyés vers leur pays dans le cas contraire.
Mais la création de ces lieux, qui seraient dotés de moyens européens, est laissée à la discrétion des Etats membres, et de la même manière le partage de l'accueil devra se faire "sur une base volontaire".
L'Italie, qui a salué cette proposition, n'a toutefois pas précisé pour autant si elle créerait de tels lieux sur son sol. Le texte parle de centres "contrôlés", et non "fermés" comme le proposait la France, sans que le sens de cette nuance ne soit encore clair.
"Mouvements secondaires":
Le compromis comprend un paragraphe pour la lutte contre les déplacements de migrants entre pays de l'UE sans attendre de décision sur leur cas dans leur pays d'arrivée, qualifiés de "mouvements secondaires".
"Les Etats membres devraient prendre toutes les mesures législatives et administratives internes nécessaires pour contrer de tels mouvements et coopérer étroitement entre eux à cette fin", est-il écrit.
Les "mouvements secondaires" sont au coeur des tensions entre la chancelière allemande Angela Merkel et son principal allié de droite au gouvernement, la CSU, qui menace de refouler unilatéralement à la frontière sud de l'Allemagne des migrants déjà enregistrés ailleurs faute de solution européenne à ce problème.
Frontières extérieures:
L'accord prévoit d'augmenter les moyens de l'Agence européenne de gardes-frontières, Frontex, en lui donnant plus de ressources financières (sans donner de chiffres) et un mandat plus large.
Il prévoit aussi de renforcer le soutien aux garde-côtes libyens et appelle "tous les navires qui opèrent dans la Méditerranée" à "respecter les lois applicables et ne pas faire obstacle aux opérations des garde-côtes libyens". Un passage particulièrement apprécié par Malte et l'Italie.
Les 28 ont convenu de débloquer la seconde tranche de 3 milliards d'euros du fonds pour aider les réfugiés en Turquie et d'alimenter le fonds de l'UE pour l'Afrique, afin de lutter contre les causes des migrations.
Règlement de Dublin:
"Un consensus doit être trouvé sur le Règlement de Dublin pour qu'il soit réformé sur la base d'un équilibre entre responsabilité et solidarité", est-il écrit dans l'accord, qui ne donne toutefois pas de calendrier pour boucler cette réforme.
Initialement, il était prévu que le sommet permette justement de trouver ce compromis, mais les divergences sont encore trop fortes sur les modifications à apporter à cette législation europénne, qui confie la responsabilité du traitement d'une demande d'asile aux pays de première entrée.
La Commission propose de déroger à ce principe en période de crise, avec une répartition obligatoire des demandeurs d'asile depuis leur lieu d'arrivée. Mais des pays comme la Hongrie et la Pologne, soutenus par l'Autriche, s'y opposent frontalement.
L'Italie demande de son côté un système permanent de répartition et l'abandon pur et simple du principe de la responsabilité du pays d'arrivée.
Re: Union Européenne
Sans surprise:
Le Conseil de l'UE proroge les sanctions pour l'agression russe contre l'Ukraine pendant six mois - Porochenko
The Council of the European Union has decided to extend for six months individual sanctions against Russia for more than 150 people and about 50 companies for aggression against Ukraine, Ukrainian President Petro Poroshenko has said.
"I welcome the piece of news from Brussels about the logical decision of the EU ambassadors to extend individual sanctions against Russia for more than 150 people and about 50 companies for aggression against Ukraine for half a year," Poroshenko wrote on his Facebook page on Wednesday.
"We are moving ahead with one unwavering transatlantic front!" the president added.
Le Conseil de l'Union européenne a décidé de prolonger de six mois les sanctions individuelles contre la Russie pour plus de 150 personnes et environ 50 entreprises pour l'agression contre l'Ukraine, a déclaré le président ukrainien Petro Porochenko.
"Je salue la nouvelle de Bruxelles sur la décision logique des ambassadeurs de l'UE de prolonger de six mois les sanctions individuelles contre la Russie pour plus de 150 personnes et une cinquantaine d'entreprises pour agression contre l'Ukraine", a déclaré Porochenko sur sa page Facebook. .
"Nous avançons avec un front transatlantique inébranlable!" le président a ajouté.
Le Conseil de l'UE proroge les sanctions pour l'agression russe contre l'Ukraine pendant six mois - Porochenko
The Council of the European Union has decided to extend for six months individual sanctions against Russia for more than 150 people and about 50 companies for aggression against Ukraine, Ukrainian President Petro Poroshenko has said.
"I welcome the piece of news from Brussels about the logical decision of the EU ambassadors to extend individual sanctions against Russia for more than 150 people and about 50 companies for aggression against Ukraine for half a year," Poroshenko wrote on his Facebook page on Wednesday.
"We are moving ahead with one unwavering transatlantic front!" the president added.
Le Conseil de l'Union européenne a décidé de prolonger de six mois les sanctions individuelles contre la Russie pour plus de 150 personnes et environ 50 entreprises pour l'agression contre l'Ukraine, a déclaré le président ukrainien Petro Porochenko.
"Je salue la nouvelle de Bruxelles sur la décision logique des ambassadeurs de l'UE de prolonger de six mois les sanctions individuelles contre la Russie pour plus de 150 personnes et une cinquantaine d'entreprises pour agression contre l'Ukraine", a déclaré Porochenko sur sa page Facebook. .
"Nous avançons avec un front transatlantique inébranlable!" le président a ajouté.
Re: Union Européenne
Juncker: Sans perspective européenne, un conflits militaires est possibles dans les Balkans - Médias
Juncker emphasized that the history of the 1990s still has not been overcome in the Balkans.
Reuters
President of the European Commission Jean-Claude Juncker warned on Friday that there is a danger of new military conflicts in the Balkans, if the countries of the region are left without European perspective.
"If such a complex European region gets an impression that we are not serious with the European perspective, we will experience, sooner rather than later, what we had in the Balkans during the 1990s," stressed Juncker in a speech titled "For Europe as a Foreign Policy Actor" delivered in front of the Austrian Parliament, according to European Western Balkans.
Juncker emphasized that the history of the 1990s still has not been overcome in the Balkans.
"The history of the 1990s was made possible because the past decades and centuries had not been dealt with," he stated.
He nevertheless pointed out that the road of Western Balkan countries towards the full EU membership is still long. According to him, a progress can be seen, but it does not stand out enough.
Juncker proposed that the Western Balkan countries should be offered some kind of an economic area in which they could partially act the way they would when they become full members.
Full membership is not expected before 2025, Juncker said. He underlined that EU should intensively work with the region and help it where necessary, but also make it very clear that every border dispute should be solved before entering the EU.
Juncker a souligné que l'histoire des années 90 n'a toujours pas été surmontée dans les Balkans.
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a averti vendredi qu'il y avait un risque de nouveaux conflits militaires dans les Balkans si les pays de la région restaient sans perspective européenne.
"Si une région européenne aussi complexe a l'impression que nous ne sommes pas sérieux avec la perspective européenne, nous ferons l'expérience, au plus tôt, de ce que nous avions dans les Balkans au cours des années 1990", a souligné Juncker dans un discours intitulé "Pour l'Europe en tant que "Acteur de la politique étrangère" présenté devant le Parlement autrichien, selon les Balkans occidentaux européens.
Juncker a souligné que l'histoire des années 90 n'a toujours pas été surmontée dans les Balkans.
"L'histoire des années 1990 a été rendue possible parce que les décennies et les siècles passés n'avaient pas été traités", a-t-il déclaré.
Il a néanmoins souligné que la route des pays des Balkans occidentaux vers la pleine adhésion à l'UE était encore longue. Selon lui, un progrès peut être constaté, mais il ne ressort pas suffisamment.
Juncker a proposé de proposer aux pays des Balkans occidentaux un espace économique dans lequel ils pourraient partiellement agir comme ils le feraient lorsqu'ils deviendraient membres à part entière.
Une adhésion à part entière n’est pas attendue avant 2025, a déclaré Juncker. Il a souligné que l'UE devrait travailler intensément avec la région et l'aider le cas échéant, tout en précisant clairement que chaque différend frontalier devait être résolu avant d'entrer dans l'UE.
Intégrer les Balkans dans l'UE . . . chose bien difficile et de gros soucis en vue.
Juncker emphasized that the history of the 1990s still has not been overcome in the Balkans.
Reuters
President of the European Commission Jean-Claude Juncker warned on Friday that there is a danger of new military conflicts in the Balkans, if the countries of the region are left without European perspective.
"If such a complex European region gets an impression that we are not serious with the European perspective, we will experience, sooner rather than later, what we had in the Balkans during the 1990s," stressed Juncker in a speech titled "For Europe as a Foreign Policy Actor" delivered in front of the Austrian Parliament, according to European Western Balkans.
Juncker emphasized that the history of the 1990s still has not been overcome in the Balkans.
"The history of the 1990s was made possible because the past decades and centuries had not been dealt with," he stated.
He nevertheless pointed out that the road of Western Balkan countries towards the full EU membership is still long. According to him, a progress can be seen, but it does not stand out enough.
Juncker proposed that the Western Balkan countries should be offered some kind of an economic area in which they could partially act the way they would when they become full members.
Full membership is not expected before 2025, Juncker said. He underlined that EU should intensively work with the region and help it where necessary, but also make it very clear that every border dispute should be solved before entering the EU.
Juncker a souligné que l'histoire des années 90 n'a toujours pas été surmontée dans les Balkans.
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a averti vendredi qu'il y avait un risque de nouveaux conflits militaires dans les Balkans si les pays de la région restaient sans perspective européenne.
"Si une région européenne aussi complexe a l'impression que nous ne sommes pas sérieux avec la perspective européenne, nous ferons l'expérience, au plus tôt, de ce que nous avions dans les Balkans au cours des années 1990", a souligné Juncker dans un discours intitulé "Pour l'Europe en tant que "Acteur de la politique étrangère" présenté devant le Parlement autrichien, selon les Balkans occidentaux européens.
Juncker a souligné que l'histoire des années 90 n'a toujours pas été surmontée dans les Balkans.
"L'histoire des années 1990 a été rendue possible parce que les décennies et les siècles passés n'avaient pas été traités", a-t-il déclaré.
Il a néanmoins souligné que la route des pays des Balkans occidentaux vers la pleine adhésion à l'UE était encore longue. Selon lui, un progrès peut être constaté, mais il ne ressort pas suffisamment.
Juncker a proposé de proposer aux pays des Balkans occidentaux un espace économique dans lequel ils pourraient partiellement agir comme ils le feraient lorsqu'ils deviendraient membres à part entière.
Une adhésion à part entière n’est pas attendue avant 2025, a déclaré Juncker. Il a souligné que l'UE devrait travailler intensément avec la région et l'aider le cas échéant, tout en précisant clairement que chaque différend frontalier devait être résolu avant d'entrer dans l'UE.
Intégrer les Balkans dans l'UE . . . chose bien difficile et de gros soucis en vue.
Re: Union Européenne
Un conflit militaire dans les Balkans ? Entre qui et qui ?
L'a encore trop forcé la dose Juncker ! Devrait se limiter à une demi-bouteille de whisky par jour...
L'a encore trop forcé la dose Juncker ! Devrait se limiter à une demi-bouteille de whisky par jour...
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Union Européenne
Sais pas, mais avec les serbes qui sont résolument pro russe . . . il pourrait toujours y avoir des risques.
Re: Union Européenne
Matt a écrit:Sais pas, mais avec les serbes qui sont résolument pro russe . . . il pourrait toujours y avoir des risques.
Les Serbes ont pris leur raclée par l'Otan au moment de la guerre d'indépendance des états yougoslaves (bombardements de l'Otan) puis lors de la guerre du Kosovo. Sont pas prêts de rallumer les feux, ils savent bien que ça leur coûterait trop cher alors qu'ils essayent de maintenir un équilibre difficile entre Russie (allié historique) et Occident (espoir de rallier un jour l'Europe) surtout qu'ils n'ont plus de revendications territoriales, toutes leurs ex-possessions "fédérales" sont parties en eau de boudin...
Même si leur coeur slave bat à l'Est, ils ont parfaitement compris que l'avenir économique et social est à l'Ouest...
Ils n'ont absolument rien à gagner et tout à perdre dans une confrontation avec l'un quelconque de leurs voisins !
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Union Européenne
L'ancien secrétaire britannique aux Affaires étrangères met en garde contre la russification de l'Europe
The nature and scale of Russia’s interventions in a growing number of southern and eastern European countries are of great concern.
Flickr/Javier Palacios
Russia’s systematic approach of weakening western Europe with these policies – along with support for disruptive nationalist parties across the continent – is reaching into NATO itself, according to former UK Foreign Secretary William Hague.
"Finally, weakness in the face of such activities will lead to a greater showdown in the future, on a border or in a country we cannot yet predict,” Hague wrote for The Telegraph, according to Corporate Dispatch.
In his article he writes “Last week’s co-ordinated revelations by British, Dutch and American agencies of the activities of Russian agents – conducting cyber attacks on countries, companies and international organisations – were a setback and an embarrassment for Moscow. The extent of such activities and the duplicity of the endless denials were suddenly illuminated.
“Yet of equal or even greater concern is the nature and scale of Russia’s interventions in a growing number of southern and eastern European countries. While the West is distracted and divided, President Putin is busily undermining its future stability in plain sight.”
Hague refers to “events in Ukraine since 2014 remain the starkest example of this. Russia has annexed part of its territory – Crimea – and then pursued a long campaign of attrition and destabilisation to prevent Ukraine functioning as a normal country. Years of tragedy and death have ensued, including the shooting down of a Malaysian airliner, fiercely denied by Moscow but shown beyond doubt to have been the work of a Russian missile.”
Commenting about the influence in a number of states, Hague says, that it is in smaller states, however, that the strategy has become utterly clear to prevent countries choosing of their own free will to become democratic nations within the western alliance. In 2016, an attempted coup in Montenegro – an attempt to prevent this tiny country joining NATO – was foiled, with Russian nationals among those indicted for the plot. It is a fair assumption that some of the same techniques will have been used to influence two national elections in recent days. In Latvia, a pro-Russian party has received sufficient votes in the general election that it may have to be included in the government, bringing its influence inside the West’s institutions.”
Britain has remained highly active in trying to promote the future stability of the Balkans and assuring the security of Baltic allies.
"But now it is important to add to that a clear understanding of what is taking place, a united effort to deal with it, and a categorical insistence that the bloodstained map of eastern Europe is finished," Hague wrote.
La nature et l’ampleur des interventions de la Russie dans un nombre croissant de pays d’Europe méridionale et orientale sont très préoccupantes.
L’approche systématique de la Russie consistant à affaiblir l’Europe occidentale avec ces politiques - ainsi qu’un soutien aux partis nationalistes perturbateurs sur tout le continent - s’apparente à l’OTAN elle-même, selon l’ancien secrétaire britannique aux Affaires étrangères, William Hague.
"Enfin, la faiblesse de telles activités conduira à une confrontation accrue à l'avenir, à une frontière ou dans un pays que nous ne pouvons pas prédire", a écrit Hague pour The Telegraph, selon Corporate Dispatch.
Dans son article, il écrit: «Les révélations coordonnées de la semaine dernière par les agences britanniques, néerlandaises et américaines sur les activités des agents russes - mener des cyberattaques contre des pays, des entreprises et des organisations internationales - ont été un revers et une gêne pour Moscou. L’ampleur de ces activités et la duplicité de ces dénégations sans fin ont été soudain éclairées.
«Cependant, la nature et l’ampleur des interventions de la Russie dans un nombre croissant de pays d’Europe du Sud et d’Europe sont d’autant plus préoccupantes. Alors que l'Occident est distrait et divisé, le président Poutine est en train de miner sa stabilité future à la vue de tous. "
Hague mentionne que «les événements en Ukraine depuis 2014 en sont l'exemple le plus frappant. La Russie a annexé une partie de son territoire - la Crimée - et a ensuite poursuivi une longue campagne d'attrition et de déstabilisation afin d'empêcher l'Ukraine de fonctionner comme un pays normal. Des années de tragédie et de morts se sont ensuivies, notamment le démantèlement d'un avion de ligne malaisien, farouchement démenti par Moscou, mais qui a incontestablement été l'œuvre d'un missile russe. "
Hague a commenté l’influence exercée sur un certain nombre d’États sur le fait que c’est dans les petits États que la stratégie est devenue tout à fait claire pour empêcher les pays de choisir de leur plein gré de devenir des nations démocratiques au sein de l’alliance occidentale. En 2016, une tentative de coup d'Etat au Monténégro - une tentative d'empêcher ce pays minuscule de rejoindre l'OTAN - a été déjouée, avec des ressortissants russes parmi les personnes accusées du complot. Il est raisonnable de penser que certaines des mêmes techniques auront été utilisées pour influencer deux élections nationales ces derniers jours. En Lettonie, un parti pro-russe a recueilli suffisamment de voix lors des élections générales pour pouvoir être inclus dans le gouvernement, ce qui lui confère une influence au sein des institutions occidentales."
La Grande-Bretagne est restée très active dans ses efforts pour promouvoir la stabilité future des Balkans et assurer la sécurité de ses alliés baltes.
"Mais maintenant, il est important d'ajouter à cela une compréhension claire de ce qui se passe, un effort uni pour y faire face et une insistance catégorique pour que la carte ensanglantée de l'Europe de l'Est soit terminée", a écrit Hague.
The nature and scale of Russia’s interventions in a growing number of southern and eastern European countries are of great concern.
Flickr/Javier Palacios
Russia’s systematic approach of weakening western Europe with these policies – along with support for disruptive nationalist parties across the continent – is reaching into NATO itself, according to former UK Foreign Secretary William Hague.
"Finally, weakness in the face of such activities will lead to a greater showdown in the future, on a border or in a country we cannot yet predict,” Hague wrote for The Telegraph, according to Corporate Dispatch.
In his article he writes “Last week’s co-ordinated revelations by British, Dutch and American agencies of the activities of Russian agents – conducting cyber attacks on countries, companies and international organisations – were a setback and an embarrassment for Moscow. The extent of such activities and the duplicity of the endless denials were suddenly illuminated.
“Yet of equal or even greater concern is the nature and scale of Russia’s interventions in a growing number of southern and eastern European countries. While the West is distracted and divided, President Putin is busily undermining its future stability in plain sight.”
Hague refers to “events in Ukraine since 2014 remain the starkest example of this. Russia has annexed part of its territory – Crimea – and then pursued a long campaign of attrition and destabilisation to prevent Ukraine functioning as a normal country. Years of tragedy and death have ensued, including the shooting down of a Malaysian airliner, fiercely denied by Moscow but shown beyond doubt to have been the work of a Russian missile.”
Commenting about the influence in a number of states, Hague says, that it is in smaller states, however, that the strategy has become utterly clear to prevent countries choosing of their own free will to become democratic nations within the western alliance. In 2016, an attempted coup in Montenegro – an attempt to prevent this tiny country joining NATO – was foiled, with Russian nationals among those indicted for the plot. It is a fair assumption that some of the same techniques will have been used to influence two national elections in recent days. In Latvia, a pro-Russian party has received sufficient votes in the general election that it may have to be included in the government, bringing its influence inside the West’s institutions.”
Britain has remained highly active in trying to promote the future stability of the Balkans and assuring the security of Baltic allies.
"But now it is important to add to that a clear understanding of what is taking place, a united effort to deal with it, and a categorical insistence that the bloodstained map of eastern Europe is finished," Hague wrote.
La nature et l’ampleur des interventions de la Russie dans un nombre croissant de pays d’Europe méridionale et orientale sont très préoccupantes.
L’approche systématique de la Russie consistant à affaiblir l’Europe occidentale avec ces politiques - ainsi qu’un soutien aux partis nationalistes perturbateurs sur tout le continent - s’apparente à l’OTAN elle-même, selon l’ancien secrétaire britannique aux Affaires étrangères, William Hague.
"Enfin, la faiblesse de telles activités conduira à une confrontation accrue à l'avenir, à une frontière ou dans un pays que nous ne pouvons pas prédire", a écrit Hague pour The Telegraph, selon Corporate Dispatch.
Dans son article, il écrit: «Les révélations coordonnées de la semaine dernière par les agences britanniques, néerlandaises et américaines sur les activités des agents russes - mener des cyberattaques contre des pays, des entreprises et des organisations internationales - ont été un revers et une gêne pour Moscou. L’ampleur de ces activités et la duplicité de ces dénégations sans fin ont été soudain éclairées.
«Cependant, la nature et l’ampleur des interventions de la Russie dans un nombre croissant de pays d’Europe du Sud et d’Europe sont d’autant plus préoccupantes. Alors que l'Occident est distrait et divisé, le président Poutine est en train de miner sa stabilité future à la vue de tous. "
Hague mentionne que «les événements en Ukraine depuis 2014 en sont l'exemple le plus frappant. La Russie a annexé une partie de son territoire - la Crimée - et a ensuite poursuivi une longue campagne d'attrition et de déstabilisation afin d'empêcher l'Ukraine de fonctionner comme un pays normal. Des années de tragédie et de morts se sont ensuivies, notamment le démantèlement d'un avion de ligne malaisien, farouchement démenti par Moscou, mais qui a incontestablement été l'œuvre d'un missile russe. "
Hague a commenté l’influence exercée sur un certain nombre d’États sur le fait que c’est dans les petits États que la stratégie est devenue tout à fait claire pour empêcher les pays de choisir de leur plein gré de devenir des nations démocratiques au sein de l’alliance occidentale. En 2016, une tentative de coup d'Etat au Monténégro - une tentative d'empêcher ce pays minuscule de rejoindre l'OTAN - a été déjouée, avec des ressortissants russes parmi les personnes accusées du complot. Il est raisonnable de penser que certaines des mêmes techniques auront été utilisées pour influencer deux élections nationales ces derniers jours. En Lettonie, un parti pro-russe a recueilli suffisamment de voix lors des élections générales pour pouvoir être inclus dans le gouvernement, ce qui lui confère une influence au sein des institutions occidentales."
La Grande-Bretagne est restée très active dans ses efforts pour promouvoir la stabilité future des Balkans et assurer la sécurité de ses alliés baltes.
"Mais maintenant, il est important d'ajouter à cela une compréhension claire de ce qui se passe, un effort uni pour y faire face et une insistance catégorique pour que la carte ensanglantée de l'Europe de l'Est soit terminée", a écrit Hague.
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Re: Union Européenne
https://www.europeaninterest.eu/article/russia-can-no-longer-considered-strategic-partner-say-meps/?fbclid=IwAR3PKfNBwQwuoKrK_sB-TC-FzYszi63ktEWJVXXe39aKJb5XyXZr-51N4Gg
La Russie ne peut plus être considérée comme un "partenaire stratégique", déclarent les députés
Mardi, les députés ont convenu que l'UE devrait rester ouverte à l'imposition de nouvelles sanctions si la Russie continue à violer le droit international.
Le Parlement a adopté mardi par 402 voix contre 163, avec 89 abstentions, une résolution évaluant l'état actuel des relations politiques entre l'UE et la Russie.
Les sanctions doivent être prolongées
Les députés notent que de nouvelles zones de tension entre l'UE et la Russie sont apparues depuis 2015, notamment l'intervention de la Russie en Syrie, des ingérences dans des pays tels que la Libye et la République centrafricaine et des actions agressives continues en Ukraine. Ils soulignent également le soutien de la Russie aux partis anti-UE et aux mouvements d'extrême droite, ainsi que son ingérence dans les élections politiques et la violation des droits de l'homme dans son propre État.
Faisant le bilan de ces violations du droit international, les députés soulignent que l'Union européenne devrait se tenir prête à adopter de nouvelles sanctions à l'encontre de la Russie, en particulier celles visant des personnes. Les sanctions devraient être proportionnées aux menaces posées par la Russie, ajoutent-ils. En décembre dernier, le Conseil a prolongé les sanctions économiques jusqu'au 31 juillet 2019.
Relever les défis mondiaux ensemble
La résolution souligne que l'UE devrait revoir son accord de partenariat et de coopération (APC) avec la Russie et limiter la coopération aux domaines d'intérêt commun. Les défis mondiaux, tels que le changement climatique, la sécurité énergétique, la numérisation, l'intelligence artificielle et la lutte contre le terrorisme appellent un engagement sélectif, ont déclaré les députés.
Des relations plus étroites ne seront possibles que si la Russie met pleinement en œuvre les soi-disant accords de Minsk pour mettre fin à la guerre dans l'est de l'Ukraine et commence à respecter le droit international, indique le texte.
Réponse à la désinformation
Les députés condamnent les campagnes de désinformation et les cyberattaques menées par la Russie dans le but d'accroître les tensions au sein de l'UE et de ses États membres. Ils sont profondément préoccupés par le fait que la réaction de l'Union européenne à la propagande et à la désinformation est insuffisante et doit être encore renforcée, en particulier avant les prochaines élections européennes de mai 2019. À cet égard, le financement et les ressources humaines du groupe de travail européen East Stratcom doivent être substantiellement augmenté, ils soulignent.
Ils ont également souligné et condamné les tentatives d'ingérence de la Russie dans les affaires européennes, notamment son implication dans l'affaire Skripal, ses campagnes de désinformation et ses cyberattaques menées par les services de renseignement russes dans le but de déstabiliser les infrastructures de communication publiques et privées et de renforcer les tensions au sein de l'UE. et ses États membres et les pays candidats à l’adhésion à l’UE.
Menace aux voisins
Le Parlement dénonce fermement la violation par la Russie de l'espace aérien des États de l'Union européenne, en particulier dans la région de la mer Baltique, où les eaux territoriales et l'espace aérien ont été violés à plusieurs reprises. Ce non-respect des règles internationales constitue une menace pour les voisins de la Russie dans les régions de la mer Noire, de la mer Baltique et de la Méditerranée.
Les députés ont fermement condamné les violations des droits de l'homme perpétrées par les représentants russes dans les territoires occupés en Ukraine, en Géorgie et en Moldavie, rappelant que l'UE devrait être disposée à prolonger ses sanctions tant que la violation du droit international par la Russie se poursuivra.
Nord Stream 2
Les députés ont également réitéré leurs inquiétudes quant au fait que le projet Nord Stream-2 pourrait renforcer la dépendance de l'UE vis-à-vis des approvisionnements en gaz russe et menacer le marché intérieur de l'UE.
Soutien aux régimes autoritaires et aux forces politiques perturbatrices
Les députés s'inquiètent du soutien continu de la Russie aux régimes autoritaires et à des pays tels que la Corée du Nord, l'Iran, le Venezuela et la Syrie. Ils déplorent également que, pour déstabiliser les pays candidats à l'adhésion à l'UE, la Russie apporte son soutien aux organisations et aux forces politiques telles que celles qui s'opposent à l'accord de Prespa, qui a permis de résoudre le différend de longue date sur le nom entre l'ancienne République yougoslave de Macédoine et la Grèce.
Guerre économique de la Russie
Les députés condamnent les activités financières illégales et le blanchiment d'argent de la Russie, qui pourraient représenter des centaines de milliards d'euros blanchis chaque année dans l'Union européenne, ce qui constitue une menace pour la sécurité et la stabilité européennes. Le rapport souligne que les pays de l'UE concernés doivent mettre fin à tous les programmes de "visa doré / passeport" bénéficiant aux oligarques russes.
«Aujourd'hui, cinq ans après l'occupation de la Crimée, nous soulignons qu'il n'y a pas de retour au statu quo tant que la Russie n'aura pas pleinement restauré l'intégrité territoriale de l'Ukraine. Nous devons réexaminer la base de nos relations avec la Russie car elles ne peuvent plus être considérées comme un partenaire stratégique », a déclaré Sandra Kalniete, MdPE, Vice-présidente du Groupe PPE chargée des Affaires étrangères, dont le rapport sur l'état des relations UE-Russie a été adopté aujourd'hui par le Parlement européen.
«Le temps du langage sympathique et diplomatique est terminé. Il n'y a guère de place pour une coopération tant que la Russie continue d'occuper certaines parties de l'Ukraine et de lancer des attaques hybrides contre d'autres pays européens. L'accord de partenariat et de coopération UE-Russie, devenu obsolète, devrait être réexaminé et tout futur cadre des relations UE-Russie devrait être fondé sur le plein respect du droit international et des principes de l'OSCE. Le dénominateur commun des engagements futurs devrait être plus pour plus et moins pour moins ", a poursuivi Kalniete.
Le rapport appelle également les États membres de l'UE à poursuivre sans tarder l'élaboration du "Magnitsky Act", le nouveau régime de sanctions de l'UE visant les responsables d'infractions aux droits de l'homme.
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[size=49]Philippe de Villiers et l’Europe, entre contre-vérités et complotisme
Invité de nombreux médias pour faire la promotion de son livre sur la construction européenne, l’ex-député, europhobe convaincu, verse dans l’imprécision historique, voire le complotisme pour étayer ses propos. Décryptage. [/size]
Par Assma Maad
Philippe de Villiers au micro de France Inter, le 11 mars 2019. France Inter
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/03/14/philippe-de-villiers-et-l-europe-entre-contre-verites-et-complotisme_5436099_4355770.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1Ol6EUdV2N8sgZ3caJR8NE_qUBPO0G53bT4IU041oK5vqm4wlmn3UQccQ#Echobox=1552586003
« Je cherche la vérité ! » Philippe de Villiers en est convaincu. Invité sur le plateau de BFM-TV lundi 11 mars, le fondateur du Puy-du-Fou, en Vendée, s’est donné pour mission de « débusquer les mensonges »qui ont présidé à la construction de l’Union européenne (UE). Pour promouvoir son nouvel ouvrage, J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu (Fayard), l’ancien président du Mouvement pour la France (MPF) fait le tour des médias pour révéler au grand public les « vérités dérangeantes » de son livre.
Du Parisien à France Inter ou encore Le Figaro, Europe 1, BFM-TV ou encore C8, Philippe de Villiers s’est vu offrir autant de tribunes dans lesquelles il a pris plaisir à dresser un portrait sombre de la genèse de l’Europe.
Pour y parvenir, il met en scène ses recherches laissant entendre qu’il a « débusqué » des éléments historiques inédits sur ces premières heures de la construction de l’Union européenne. Or la plupart d’entre eux sont connus et largement documentés. Mais dans son livre, il évite soigneusement d’en évoquer le contexte, les travaux historiques les concernant… et frôle ainsi avec le complotisme.
Nous en avons sélectionné cinq.
1. Robert Schuman aurait soutenu les accords de Munich et aurait été ministre de Pétain
Ce qu’il a dit :
Philippe de Villiers dresse un portrait au vitriol de Robert Schuman, l’un des fondateurs de l’UE. L’un de ses arguments favoris est de dire que « le père de l’Europe » a travaillé sous les ordres de Philippe Pétain pendant la seconde guerre mondiale. Dans le magazineValeurs actuelles, il affirme que Robert Schuman « était ministre de Pétain ». Deux jours plus tard sur le plateau des « Terriens du samedi ! » sur C8, il se targue d’avoir « appris à une très très haute personnalité française (…) que Schuman avait soutenu les accords de Locarno, les accords de Munich, et qu’il avait été ministre du maréchal Pétain, avant de voter les pleins pouvoirs [à ce dernier]. ». Il en parle encore dans les colonnes du Parisien, le 11 mars : « Mon livre évoque aussi le passé de Schuman, qui fut ministre du maréchal Pétain et fut frappé “d’indignité nationale” en 1945. »
POURQUOI IL FAUT NUANCER
Pour montrer que M. Schuman n’était pas tout blanc, De Villiers avance les arguments suivants : alors député de Moselle, il aurait soutenu les accords de Locarno en 1925, les accords de Munich de 1938, et il a été ministre de Pétain. Sur les accords de Locarno et de Munich, De Villiers a raison. Mais il ne contextualise pas assez les événements.
« Ce que je trouve hallucinant chez De Villiers c’est qu’il parle des accords de Locarno comme si c’était une faute, explique Bernard Bruneteau, professeur de sciences politiques à l’université de Rennes et auteur de plusieurs ouvrages sur l’Europe. Les accords de Locarno en 1925, c’est une grande réussite de la diplomatie d’Aristide Briand, qui réconcilie la France et l’Allemagne et qui entérine les nouvelles frontières en reconnaissant que l’Alsace et la Lorraine sont françaises. C’est plutôt une bonne chose qu’il ait approuvé ça. »
Il a également signé les accords de Munich en 1938, qui ont obligé la Tchécoslovaquie à céder la région des Sudètes à Hitler. C’est ce que confirme Sylvain Kahn, professeur agrégé à Sciences Po : « Oui, il a soutenu les accords, mais comme les quatre cinquièmes des députés français, et notamment ceux de la famille politique à laquelle il appartenait, confirme ce spécialiste des questions européennes. Mais il ne faut pas oublier que la majorité de la classe politique française, comme la majorité de la classe politique britannique était, à ce moment-là, pacifiste. »
Enfin, concernant une collaboration avec Pétain, là encore, il est indispensable d’être rigoureux. « La guerre arrive, Schuman est nommé sous-secrétaire d’Etat aux réfugiés le 21 mars 1940, avant l’attaque allemande, sous le gouvernement de Paul Reynaud, rappelle Bernard Bruneteau. Il est confirmé dans ce poste sans avoir été consulté le 16 juin 1940, dans le premier gouvernement Pétain du 13 juin 1940. Quand arrive le fameux vote du 10 juillet 1940 à Vichy qui octroie les pleins pouvoirs à Pétain, Schuman vote le texte avec l’écrasante majorité de la Chambre des députés. Mais le lendemain, il refuse de participer au premier gouvernement de Vichy et retourne en Lorraine. »
Deux mois plus tard, il est arrêté par la Gestapo puis mis en résidence surveillée. Il parvient à s’échapper en 1942, et entre dans la clandestinité. Frappé d’indignité nationale, il écrit au général de Gaulle, qui lève la sanction. Robert Schuman poursuivra une carrière politique féconde qui le conduira à la première présidence du Parlement européen, en 1958.
2. Jean Monnet serait un agent de la CIA, acheté par les Américains
Ce qu’il a dit
Dans une vidéo de promotion du livre et des « révélations », Philippe de Villiers prétend que « Monnet était un agent de la CIA » qui « travaillait pour le compte des Américains ».
Sur le plateau de l’émission des « Terriens du samedi ! », M. de Villiers va jusqu’à sous-entendre que les Etats-Unis ont acheté M. Monnet pour étendre leur sphère d’influence en Europe. « Pourquoi dans ses mémoires Monnet dit-il qu’il n’a jamais reçu de l’argent du gouvernement pour le comité pour l’Europe unie ? (…) En fait les Américains demandaient, en versant cet argent, des contreparties qui étaient des opérations d’influence au service des intérêts américains. Non pas du tout au service de la construction d’une Europe libre. »
Sur France Inter, le 11 mars, il poursuit :
« Il y a eu pendant quinze ans au moins des versements secrets de dollars à Schuman, Monnet entre autres, avec des contreparties. Et c’est là qu’il y a un problème, ils étaient des opérations d’influence au service des intérêts américains. (…) Ce que j’ai découvert c’est que, en fait, le département d’Etat, je pèse mes mots, a pris prétexte de la Guerre Froide pour configurer une Europe à sa main. »
POURQUOI C’EST FAUX
Jean Monnet est considéré, aux côtés de Robert Schuman, comme un acteur essentiel de l’avènement d’une Europe pacifique. Qu’il ait été proche des Etats-Unis n’est pas une révélation. « Je ne vois vraiment pas ce qu’il y a de nouveau, commente Sylvain Kahn. Le rôle de Jean Monnet est essentiel dans la construction européenne entre 1945 et 1954, il est de notoriété publique que les Américains ont poussé les Européens à mettre sur pied des éléments de construction européenne. »
Ce propos de Philippe de Villiers est « tout à fait caricatural et exagéré », estime de son côté Bruno Bruneteau. « C’est vrai que Monnet a des liens forts avec les Etats-Unis, c’est l’un des concepteurs du programme d’armement de Roosevelt. Il est donc très lié à l’administration américaine, et, très logiquement, lors de la reconstruction européenne après guerre, dans le contexte du plan Marshall, il est un trait d’union entre l’administration américaine, les Etats européens et la France. »
Interrogé dans l’émission « Quotidien », sur TMC, le 6 mars, le biographe de Jean Monnet, Eric Roussel, qualifie d’« absurde »l’affirmation de Philippe de Villiers sur la CIA. « J’ai passé énormément de temps dans les archives américaines, je n’ai jamais entendu Jean Monnet dire qu’il était un agent de la CIA. C’est idiot. »
Enfin, sur la question du financement de l’Europe par le gouvernement américain, là encore, De Villiers fantasme les événements, selon M. Bruneteau : « Les USA n’ont pas commandité la CECA [Communauté européenne du charbon et de l’acier, qui a préfiguré l’Union]. Ce ne sont pas leurs financements qui ont expliqué le lancement de l’Europe communautaire en 1950 », affirme-t-il, tout en précisant qu’il y a bien eu des financements, mais qui étaient limités et transitaient par le biais de fondations privées à but philanthropiques.
3. Bruxelles contrôlerait les recherches et les enseignements sur l’Europe
Ce qu’il a dit
Dans Valeurs actuelles, Philippe de Villiers dénonce un monopole dans l’accès aux archives qui conduit à un enseignement biaisé de l’histoire européenne :
« L’enseignement de la construction européenne, en droit, en sciences politiques, en histoire, est exclusivement concentré sur les chaires Jean Monnet et aussi des modules d’enseignement qui ont pour caractéristique commune d’être financées par Bruxelles. Les universitaires sont curieux mais pas téméraires, ils ne veulent pas perdre leur chaire, leur charge d’enseignement, leur éditeur. Car l’Institution prohibe les recherches aventureuses. Elle est le sanctuaire qui abrite le Mythe. »
Dans Le Parisien, en citant les documents d’archives publiés dans son ouvrage censés étayer sa pensée, il s’interroge : « Pourquoi la police de la pensée a-t-elle découragé – sauf exception – leur publication ? »
« Les archives sont déclassifiées, mais nous on ne peut pas y aller. Mais vous, vous pouvez y aller », lui aurait dit un professeur de Panthéon-Sorbonne, qu’il ne nomme pas.
POURQUOI C’EST CONTESTABLE
« Je trouve ça totalement ahurissant, on a l’impression qu’on est en URSS, qu’on ne peut pas accéder à des archives secrètes, fulmine Bernard Bruneteau. Il dit que la recherche est monopolisée par les chaires Monnet, et celles-ci aident à la recherche, mais elles n’empêchent pas les autres de travailler sur l’Europe. » Les chaires Jean Monnet, c’est le nom d’un programme qui permet aux universités qui le souhaitent de financer une série d’enseignements sur les études européennes, destinés aux universitaires.
L’universitaire ajoute : « On ne prohibe absolument aucune recherche aventureuse. J’étais à Florence il y a deux semaines, à l’Institut universitaire européen, où il y a un centre de recherche où sont concentrées toutes les archives privées des acteurs de l’Europe. Tout universitaire peut y accéder sans aucun problème. Ici, comme ailleurs. »
4. Walter Hallstein, premier président de la Commission européenne, serait le juriste d’Adolf Hitler
Ce qu’il a dit
« On fait croire qu’on a oublié que Hallstein, l’architecte du traité de Rome, le premier président de la Commission européenne, l’ami de Monnet, était un officier instructeur en enseignement du nazisme et qu’il fut l’architecte de l’Europe unifiée avec Hitler », lance Philippe de Villiers dans sa vidéo promotionnelle.
Sur BFM-TV, face à Ruth Elkrief, il pointe du doigt l’hommage rendu par Angela Merkel à Walter Hallstein en novembre 2018, à Strasbourg. Selon lui, cet hommage est scandaleux car le premier président de la Commission européenne « a eu une activité précoce, très engagée, très enthousiaste, très militante dans quatre organisations nazies » et a « été un des juristes d’Hitler qui, en mai 1938, a été chargé de définir le cadre supranational de l’Europe unifiée ». Il reparle de M. Hallstein dans Le Parisien : « Le troisième père de l’Europe, Walter Hallstein, était un juriste d’Hitler. Il a appartenu à quatre organisations nazies, a été professeur en enseignement du nazisme. »
POURQUOI C’EST FAUX
Walter Hallstein était un juriste allemand qui est devenu le premier président de la Commission européenne de 1958 à 1967. Mais son nom circule depuis longtemps dans les rangs des europhobes pour dénigrer l’Europe, comme chez François Asselineau, candidat malheureux de l’UPR lors de l’élection présidentielle de 2017 et qui verse très souvent dans le complotisme.
« Mentionner Hallstein, c’est une vieille thématique de l’europhobie depuis les années 1950, l’idée c’est de faire le lien entre la construction européenne et le projet nazi. On l’a encore vu récemment, en Angleterre, lors des débats précédents le Brexit. C’est un vieux cadre de noircir la construction européenne pour ne pas la lier à la Résistance », explique Bernard Bruneteau. L’universitaire rappelle, une fois encore, qu’il est indispensable de recontextualiser les choses : « M. Hallstein n’est pas le juriste d’Hitler. C’était un jeune professeur de droit allemand dans les années 1930, et, vivant dans une société totalitaire il était obligé de s’affilier à des associations de juristes. Sans être nazi, il était ainsi membre d’une association satellite du parti nazi. »
M. Bruneteau précise toutefois que, ne souhaitant pas s’exiler, Walter Hallstein « a sans doute participé à une réflexion sur l’organisation potentielle de l’Europe, une participation qu’il a eue à un tout petit niveau ». Il précise enfin, que M. Hallstein « n’était pas au niveau d’un Carl Schmitt, un juriste allemand qui était beaucoup plus engagé dans le régime nazi ».
Ajoutons aussi, que cette assertion a été magistralement démontéepar la journaliste et youtubeuse Aude WTF dans une vidéo publiée en février. Elle est allée à la rencontre de Mathias Schonwald, un historien allemand qui a longtemps travaillé sur Walter Hallstein. « Il était membre de quelques organisations dont l’adhésion était obligatoire, donc il n’avait pas vraiment le choix », prouve l’historien, archives à l’appui.
5. Le groupe Bilderberg a œuvré en secret pour étendre l’influence américaine en Europe
Ce qu’il a dit
Philippe de Villiers n’aime pas qu’on l’accuse de complotisme. Il le répète souvent, comme sur l’antenne de France Inter : « Le complotisme c’est quoi ? Ce sont les rumeurs, les théories, les fantasmes. Moi j’ai 110 pages de documents, de preuves, de faits, c’est la réponse au complotisme. » Et pourtant lorsqu’il évoque le groupe Bilderberg, il baigne complètement dedans.
Dans les « Terriens du samedi ! » il déclare : « Le groupe Bilderberg c’est un club discret, secret. Moi, pendant des années quand j’entendais parler du groupe Bilderberg j’y croyais pas du tout. Je me disais, ce sont des complotistes. Et puis je suis tombé à Stanford sur des archives avec toutes les invitations et les comptes rendus du groupe, avec l’invitation de Monnet. (…) La première réunion fondatrice du groupe Bilderberg a pour ordre de travailler dans le secret à la constitution d’un bloc transatlantique, et qui a pour ordre, non pas de faire les Etats-Unis d’Europe, mais de faire de l’Europe un marché annexe, un néomarché américain. C’est ça leur idée. »
En résumé : un petit groupe s’est réuni en secret avec Jean Monnet pour décider du sort de l’Europe d’après-guerre.
POURQUOI C’EST FAUX
Sur son site officiel, le groupe Bilderberg se présente comme étant « une réunion annuelle destinée à favoriser le dialogue entre l’Europe et l’Amérique du Nord créé en 1954 en tant que forum tenu pour des discussions informelles rassemblant des personnes partageant un grand intérêt pour les affaires relatives aux relations entre l’Europe et l’Amérique du Nord. La réunion a un objectif principal : favoriser la discussion et le dialogue. Il n’y a pas de résultat souhaité, pas de déclaration finale, pas de résolutions proposées, ni de vote. »
Les Echos ont publié une enquête en 2018 sur le groupe Bilderberg, qui précise que ce groupe a été « créé en pleine guerre froide par le milliardaire américain David Rockefeller, l’ancien diplomate polonais Joseph Retinger et le prince Bernhard des Pays-Bas, le “groupe Bilderberg” tire son nom de l’hôtel où le groupe s’est réuni la première fois, à Oosterbeek, aux Pays-Bas. » Entre 120 et 150 personnes y participent chaque année. En 2018 on pouvait y croiser, selon Les Echos, des ministres français, des patrons d’entreprise, des universitaires, etc.
Ce groupe inconnu du grand public, qui tient des réunions secrètes où la presse n’a aucun droit d’entrée, nourrit de nombreux fantasmes depuis des décennies. Et il est, une fois encore, indispensable de connaître dans quel contexte a été créé ce comité.
« Les fondateurs du groupe sont inquiets en 1954 en voyant les difficultés du projet de communauté européenne de défense. Et pour apaiser les tensions entre Européens et Américains qui s’impatientent dans un contexte d’antiaméricanisme grandissant, ces gens veulent resserrer les liens entre les élites dirigeantes politiques et économiques de l’Europe et des Etats-Unis en créant une structure souple pour accélérer la diplomatie. Depuis, ce groupe se réunit tous les ans au printemps », résume Bernard Bruneteau.
Selon lui, Philippe de Villiers fantasme complètement le rôle de ce groupe. « Ces forums ne sont pas médiatisés, donc ça nourrit les rumeurs et les fantasmes. Ces rumeurs sont arrivées à partir des années 1970 par les extrêmes, en étant une forme de réincarnation du mythe du complot mondialiste et impérialiste, du gouvernement mondial aux mains des technocrates. Que De Villiers reprenne cette mythologie, on peut le comprendre, car à travers le groupe Bilderberg on veut dénoncer la subversion des nations aux mains des oligarchies cosmopolites. Cette critique du groupe vise à dire que l’UE serait la couverture ou un sas d’entrée du mondialisme. Un thème classique des populistes europhobes. De Villiers est en plein complotisme. »
La Russie ne peut plus être considérée comme un "partenaire stratégique", déclarent les députés
Mardi, les députés ont convenu que l'UE devrait rester ouverte à l'imposition de nouvelles sanctions si la Russie continue à violer le droit international.
Le Parlement a adopté mardi par 402 voix contre 163, avec 89 abstentions, une résolution évaluant l'état actuel des relations politiques entre l'UE et la Russie.
Les sanctions doivent être prolongées
Les députés notent que de nouvelles zones de tension entre l'UE et la Russie sont apparues depuis 2015, notamment l'intervention de la Russie en Syrie, des ingérences dans des pays tels que la Libye et la République centrafricaine et des actions agressives continues en Ukraine. Ils soulignent également le soutien de la Russie aux partis anti-UE et aux mouvements d'extrême droite, ainsi que son ingérence dans les élections politiques et la violation des droits de l'homme dans son propre État.
Faisant le bilan de ces violations du droit international, les députés soulignent que l'Union européenne devrait se tenir prête à adopter de nouvelles sanctions à l'encontre de la Russie, en particulier celles visant des personnes. Les sanctions devraient être proportionnées aux menaces posées par la Russie, ajoutent-ils. En décembre dernier, le Conseil a prolongé les sanctions économiques jusqu'au 31 juillet 2019.
Relever les défis mondiaux ensemble
La résolution souligne que l'UE devrait revoir son accord de partenariat et de coopération (APC) avec la Russie et limiter la coopération aux domaines d'intérêt commun. Les défis mondiaux, tels que le changement climatique, la sécurité énergétique, la numérisation, l'intelligence artificielle et la lutte contre le terrorisme appellent un engagement sélectif, ont déclaré les députés.
Des relations plus étroites ne seront possibles que si la Russie met pleinement en œuvre les soi-disant accords de Minsk pour mettre fin à la guerre dans l'est de l'Ukraine et commence à respecter le droit international, indique le texte.
Réponse à la désinformation
Les députés condamnent les campagnes de désinformation et les cyberattaques menées par la Russie dans le but d'accroître les tensions au sein de l'UE et de ses États membres. Ils sont profondément préoccupés par le fait que la réaction de l'Union européenne à la propagande et à la désinformation est insuffisante et doit être encore renforcée, en particulier avant les prochaines élections européennes de mai 2019. À cet égard, le financement et les ressources humaines du groupe de travail européen East Stratcom doivent être substantiellement augmenté, ils soulignent.
Ils ont également souligné et condamné les tentatives d'ingérence de la Russie dans les affaires européennes, notamment son implication dans l'affaire Skripal, ses campagnes de désinformation et ses cyberattaques menées par les services de renseignement russes dans le but de déstabiliser les infrastructures de communication publiques et privées et de renforcer les tensions au sein de l'UE. et ses États membres et les pays candidats à l’adhésion à l’UE.
Menace aux voisins
Le Parlement dénonce fermement la violation par la Russie de l'espace aérien des États de l'Union européenne, en particulier dans la région de la mer Baltique, où les eaux territoriales et l'espace aérien ont été violés à plusieurs reprises. Ce non-respect des règles internationales constitue une menace pour les voisins de la Russie dans les régions de la mer Noire, de la mer Baltique et de la Méditerranée.
Les députés ont fermement condamné les violations des droits de l'homme perpétrées par les représentants russes dans les territoires occupés en Ukraine, en Géorgie et en Moldavie, rappelant que l'UE devrait être disposée à prolonger ses sanctions tant que la violation du droit international par la Russie se poursuivra.
Nord Stream 2
Les députés ont également réitéré leurs inquiétudes quant au fait que le projet Nord Stream-2 pourrait renforcer la dépendance de l'UE vis-à-vis des approvisionnements en gaz russe et menacer le marché intérieur de l'UE.
Soutien aux régimes autoritaires et aux forces politiques perturbatrices
Les députés s'inquiètent du soutien continu de la Russie aux régimes autoritaires et à des pays tels que la Corée du Nord, l'Iran, le Venezuela et la Syrie. Ils déplorent également que, pour déstabiliser les pays candidats à l'adhésion à l'UE, la Russie apporte son soutien aux organisations et aux forces politiques telles que celles qui s'opposent à l'accord de Prespa, qui a permis de résoudre le différend de longue date sur le nom entre l'ancienne République yougoslave de Macédoine et la Grèce.
Guerre économique de la Russie
Les députés condamnent les activités financières illégales et le blanchiment d'argent de la Russie, qui pourraient représenter des centaines de milliards d'euros blanchis chaque année dans l'Union européenne, ce qui constitue une menace pour la sécurité et la stabilité européennes. Le rapport souligne que les pays de l'UE concernés doivent mettre fin à tous les programmes de "visa doré / passeport" bénéficiant aux oligarques russes.
«Aujourd'hui, cinq ans après l'occupation de la Crimée, nous soulignons qu'il n'y a pas de retour au statu quo tant que la Russie n'aura pas pleinement restauré l'intégrité territoriale de l'Ukraine. Nous devons réexaminer la base de nos relations avec la Russie car elles ne peuvent plus être considérées comme un partenaire stratégique », a déclaré Sandra Kalniete, MdPE, Vice-présidente du Groupe PPE chargée des Affaires étrangères, dont le rapport sur l'état des relations UE-Russie a été adopté aujourd'hui par le Parlement européen.
«Le temps du langage sympathique et diplomatique est terminé. Il n'y a guère de place pour une coopération tant que la Russie continue d'occuper certaines parties de l'Ukraine et de lancer des attaques hybrides contre d'autres pays européens. L'accord de partenariat et de coopération UE-Russie, devenu obsolète, devrait être réexaminé et tout futur cadre des relations UE-Russie devrait être fondé sur le plein respect du droit international et des principes de l'OSCE. Le dénominateur commun des engagements futurs devrait être plus pour plus et moins pour moins ", a poursuivi Kalniete.
Le rapport appelle également les États membres de l'UE à poursuivre sans tarder l'élaboration du "Magnitsky Act", le nouveau régime de sanctions de l'UE visant les responsables d'infractions aux droits de l'homme.
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[size=49]Philippe de Villiers et l’Europe, entre contre-vérités et complotisme
Invité de nombreux médias pour faire la promotion de son livre sur la construction européenne, l’ex-député, europhobe convaincu, verse dans l’imprécision historique, voire le complotisme pour étayer ses propos. Décryptage. [/size]
Par Assma Maad
Philippe de Villiers au micro de France Inter, le 11 mars 2019. France Inter
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/03/14/philippe-de-villiers-et-l-europe-entre-contre-verites-et-complotisme_5436099_4355770.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1Ol6EUdV2N8sgZ3caJR8NE_qUBPO0G53bT4IU041oK5vqm4wlmn3UQccQ#Echobox=1552586003
« Je cherche la vérité ! » Philippe de Villiers en est convaincu. Invité sur le plateau de BFM-TV lundi 11 mars, le fondateur du Puy-du-Fou, en Vendée, s’est donné pour mission de « débusquer les mensonges »qui ont présidé à la construction de l’Union européenne (UE). Pour promouvoir son nouvel ouvrage, J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu (Fayard), l’ancien président du Mouvement pour la France (MPF) fait le tour des médias pour révéler au grand public les « vérités dérangeantes » de son livre.
Du Parisien à France Inter ou encore Le Figaro, Europe 1, BFM-TV ou encore C8, Philippe de Villiers s’est vu offrir autant de tribunes dans lesquelles il a pris plaisir à dresser un portrait sombre de la genèse de l’Europe.
Pour y parvenir, il met en scène ses recherches laissant entendre qu’il a « débusqué » des éléments historiques inédits sur ces premières heures de la construction de l’Union européenne. Or la plupart d’entre eux sont connus et largement documentés. Mais dans son livre, il évite soigneusement d’en évoquer le contexte, les travaux historiques les concernant… et frôle ainsi avec le complotisme.
Nous en avons sélectionné cinq.
1. Robert Schuman aurait soutenu les accords de Munich et aurait été ministre de Pétain
Ce qu’il a dit :
Philippe de Villiers dresse un portrait au vitriol de Robert Schuman, l’un des fondateurs de l’UE. L’un de ses arguments favoris est de dire que « le père de l’Europe » a travaillé sous les ordres de Philippe Pétain pendant la seconde guerre mondiale. Dans le magazineValeurs actuelles, il affirme que Robert Schuman « était ministre de Pétain ». Deux jours plus tard sur le plateau des « Terriens du samedi ! » sur C8, il se targue d’avoir « appris à une très très haute personnalité française (…) que Schuman avait soutenu les accords de Locarno, les accords de Munich, et qu’il avait été ministre du maréchal Pétain, avant de voter les pleins pouvoirs [à ce dernier]. ». Il en parle encore dans les colonnes du Parisien, le 11 mars : « Mon livre évoque aussi le passé de Schuman, qui fut ministre du maréchal Pétain et fut frappé “d’indignité nationale” en 1945. »
POURQUOI IL FAUT NUANCER
Pour montrer que M. Schuman n’était pas tout blanc, De Villiers avance les arguments suivants : alors député de Moselle, il aurait soutenu les accords de Locarno en 1925, les accords de Munich de 1938, et il a été ministre de Pétain. Sur les accords de Locarno et de Munich, De Villiers a raison. Mais il ne contextualise pas assez les événements.
« Ce que je trouve hallucinant chez De Villiers c’est qu’il parle des accords de Locarno comme si c’était une faute, explique Bernard Bruneteau, professeur de sciences politiques à l’université de Rennes et auteur de plusieurs ouvrages sur l’Europe. Les accords de Locarno en 1925, c’est une grande réussite de la diplomatie d’Aristide Briand, qui réconcilie la France et l’Allemagne et qui entérine les nouvelles frontières en reconnaissant que l’Alsace et la Lorraine sont françaises. C’est plutôt une bonne chose qu’il ait approuvé ça. »
Il a également signé les accords de Munich en 1938, qui ont obligé la Tchécoslovaquie à céder la région des Sudètes à Hitler. C’est ce que confirme Sylvain Kahn, professeur agrégé à Sciences Po : « Oui, il a soutenu les accords, mais comme les quatre cinquièmes des députés français, et notamment ceux de la famille politique à laquelle il appartenait, confirme ce spécialiste des questions européennes. Mais il ne faut pas oublier que la majorité de la classe politique française, comme la majorité de la classe politique britannique était, à ce moment-là, pacifiste. »
Enfin, concernant une collaboration avec Pétain, là encore, il est indispensable d’être rigoureux. « La guerre arrive, Schuman est nommé sous-secrétaire d’Etat aux réfugiés le 21 mars 1940, avant l’attaque allemande, sous le gouvernement de Paul Reynaud, rappelle Bernard Bruneteau. Il est confirmé dans ce poste sans avoir été consulté le 16 juin 1940, dans le premier gouvernement Pétain du 13 juin 1940. Quand arrive le fameux vote du 10 juillet 1940 à Vichy qui octroie les pleins pouvoirs à Pétain, Schuman vote le texte avec l’écrasante majorité de la Chambre des députés. Mais le lendemain, il refuse de participer au premier gouvernement de Vichy et retourne en Lorraine. »
Deux mois plus tard, il est arrêté par la Gestapo puis mis en résidence surveillée. Il parvient à s’échapper en 1942, et entre dans la clandestinité. Frappé d’indignité nationale, il écrit au général de Gaulle, qui lève la sanction. Robert Schuman poursuivra une carrière politique féconde qui le conduira à la première présidence du Parlement européen, en 1958.
2. Jean Monnet serait un agent de la CIA, acheté par les Américains
Ce qu’il a dit
Dans une vidéo de promotion du livre et des « révélations », Philippe de Villiers prétend que « Monnet était un agent de la CIA » qui « travaillait pour le compte des Américains ».
Sur le plateau de l’émission des « Terriens du samedi ! », M. de Villiers va jusqu’à sous-entendre que les Etats-Unis ont acheté M. Monnet pour étendre leur sphère d’influence en Europe. « Pourquoi dans ses mémoires Monnet dit-il qu’il n’a jamais reçu de l’argent du gouvernement pour le comité pour l’Europe unie ? (…) En fait les Américains demandaient, en versant cet argent, des contreparties qui étaient des opérations d’influence au service des intérêts américains. Non pas du tout au service de la construction d’une Europe libre. »
Sur France Inter, le 11 mars, il poursuit :
« Il y a eu pendant quinze ans au moins des versements secrets de dollars à Schuman, Monnet entre autres, avec des contreparties. Et c’est là qu’il y a un problème, ils étaient des opérations d’influence au service des intérêts américains. (…) Ce que j’ai découvert c’est que, en fait, le département d’Etat, je pèse mes mots, a pris prétexte de la Guerre Froide pour configurer une Europe à sa main. »
POURQUOI C’EST FAUX
Jean Monnet est considéré, aux côtés de Robert Schuman, comme un acteur essentiel de l’avènement d’une Europe pacifique. Qu’il ait été proche des Etats-Unis n’est pas une révélation. « Je ne vois vraiment pas ce qu’il y a de nouveau, commente Sylvain Kahn. Le rôle de Jean Monnet est essentiel dans la construction européenne entre 1945 et 1954, il est de notoriété publique que les Américains ont poussé les Européens à mettre sur pied des éléments de construction européenne. »
Ce propos de Philippe de Villiers est « tout à fait caricatural et exagéré », estime de son côté Bruno Bruneteau. « C’est vrai que Monnet a des liens forts avec les Etats-Unis, c’est l’un des concepteurs du programme d’armement de Roosevelt. Il est donc très lié à l’administration américaine, et, très logiquement, lors de la reconstruction européenne après guerre, dans le contexte du plan Marshall, il est un trait d’union entre l’administration américaine, les Etats européens et la France. »
Interrogé dans l’émission « Quotidien », sur TMC, le 6 mars, le biographe de Jean Monnet, Eric Roussel, qualifie d’« absurde »l’affirmation de Philippe de Villiers sur la CIA. « J’ai passé énormément de temps dans les archives américaines, je n’ai jamais entendu Jean Monnet dire qu’il était un agent de la CIA. C’est idiot. »
Enfin, sur la question du financement de l’Europe par le gouvernement américain, là encore, De Villiers fantasme les événements, selon M. Bruneteau : « Les USA n’ont pas commandité la CECA [Communauté européenne du charbon et de l’acier, qui a préfiguré l’Union]. Ce ne sont pas leurs financements qui ont expliqué le lancement de l’Europe communautaire en 1950 », affirme-t-il, tout en précisant qu’il y a bien eu des financements, mais qui étaient limités et transitaient par le biais de fondations privées à but philanthropiques.
3. Bruxelles contrôlerait les recherches et les enseignements sur l’Europe
Ce qu’il a dit
Dans Valeurs actuelles, Philippe de Villiers dénonce un monopole dans l’accès aux archives qui conduit à un enseignement biaisé de l’histoire européenne :
« L’enseignement de la construction européenne, en droit, en sciences politiques, en histoire, est exclusivement concentré sur les chaires Jean Monnet et aussi des modules d’enseignement qui ont pour caractéristique commune d’être financées par Bruxelles. Les universitaires sont curieux mais pas téméraires, ils ne veulent pas perdre leur chaire, leur charge d’enseignement, leur éditeur. Car l’Institution prohibe les recherches aventureuses. Elle est le sanctuaire qui abrite le Mythe. »
Dans Le Parisien, en citant les documents d’archives publiés dans son ouvrage censés étayer sa pensée, il s’interroge : « Pourquoi la police de la pensée a-t-elle découragé – sauf exception – leur publication ? »
« Les archives sont déclassifiées, mais nous on ne peut pas y aller. Mais vous, vous pouvez y aller », lui aurait dit un professeur de Panthéon-Sorbonne, qu’il ne nomme pas.
POURQUOI C’EST CONTESTABLE
« Je trouve ça totalement ahurissant, on a l’impression qu’on est en URSS, qu’on ne peut pas accéder à des archives secrètes, fulmine Bernard Bruneteau. Il dit que la recherche est monopolisée par les chaires Monnet, et celles-ci aident à la recherche, mais elles n’empêchent pas les autres de travailler sur l’Europe. » Les chaires Jean Monnet, c’est le nom d’un programme qui permet aux universités qui le souhaitent de financer une série d’enseignements sur les études européennes, destinés aux universitaires.
L’universitaire ajoute : « On ne prohibe absolument aucune recherche aventureuse. J’étais à Florence il y a deux semaines, à l’Institut universitaire européen, où il y a un centre de recherche où sont concentrées toutes les archives privées des acteurs de l’Europe. Tout universitaire peut y accéder sans aucun problème. Ici, comme ailleurs. »
4. Walter Hallstein, premier président de la Commission européenne, serait le juriste d’Adolf Hitler
Ce qu’il a dit
« On fait croire qu’on a oublié que Hallstein, l’architecte du traité de Rome, le premier président de la Commission européenne, l’ami de Monnet, était un officier instructeur en enseignement du nazisme et qu’il fut l’architecte de l’Europe unifiée avec Hitler », lance Philippe de Villiers dans sa vidéo promotionnelle.
Sur BFM-TV, face à Ruth Elkrief, il pointe du doigt l’hommage rendu par Angela Merkel à Walter Hallstein en novembre 2018, à Strasbourg. Selon lui, cet hommage est scandaleux car le premier président de la Commission européenne « a eu une activité précoce, très engagée, très enthousiaste, très militante dans quatre organisations nazies » et a « été un des juristes d’Hitler qui, en mai 1938, a été chargé de définir le cadre supranational de l’Europe unifiée ». Il reparle de M. Hallstein dans Le Parisien : « Le troisième père de l’Europe, Walter Hallstein, était un juriste d’Hitler. Il a appartenu à quatre organisations nazies, a été professeur en enseignement du nazisme. »
POURQUOI C’EST FAUX
Walter Hallstein était un juriste allemand qui est devenu le premier président de la Commission européenne de 1958 à 1967. Mais son nom circule depuis longtemps dans les rangs des europhobes pour dénigrer l’Europe, comme chez François Asselineau, candidat malheureux de l’UPR lors de l’élection présidentielle de 2017 et qui verse très souvent dans le complotisme.
« Mentionner Hallstein, c’est une vieille thématique de l’europhobie depuis les années 1950, l’idée c’est de faire le lien entre la construction européenne et le projet nazi. On l’a encore vu récemment, en Angleterre, lors des débats précédents le Brexit. C’est un vieux cadre de noircir la construction européenne pour ne pas la lier à la Résistance », explique Bernard Bruneteau. L’universitaire rappelle, une fois encore, qu’il est indispensable de recontextualiser les choses : « M. Hallstein n’est pas le juriste d’Hitler. C’était un jeune professeur de droit allemand dans les années 1930, et, vivant dans une société totalitaire il était obligé de s’affilier à des associations de juristes. Sans être nazi, il était ainsi membre d’une association satellite du parti nazi. »
M. Bruneteau précise toutefois que, ne souhaitant pas s’exiler, Walter Hallstein « a sans doute participé à une réflexion sur l’organisation potentielle de l’Europe, une participation qu’il a eue à un tout petit niveau ». Il précise enfin, que M. Hallstein « n’était pas au niveau d’un Carl Schmitt, un juriste allemand qui était beaucoup plus engagé dans le régime nazi ».
Ajoutons aussi, que cette assertion a été magistralement démontéepar la journaliste et youtubeuse Aude WTF dans une vidéo publiée en février. Elle est allée à la rencontre de Mathias Schonwald, un historien allemand qui a longtemps travaillé sur Walter Hallstein. « Il était membre de quelques organisations dont l’adhésion était obligatoire, donc il n’avait pas vraiment le choix », prouve l’historien, archives à l’appui.
5. Le groupe Bilderberg a œuvré en secret pour étendre l’influence américaine en Europe
Ce qu’il a dit
Philippe de Villiers n’aime pas qu’on l’accuse de complotisme. Il le répète souvent, comme sur l’antenne de France Inter : « Le complotisme c’est quoi ? Ce sont les rumeurs, les théories, les fantasmes. Moi j’ai 110 pages de documents, de preuves, de faits, c’est la réponse au complotisme. » Et pourtant lorsqu’il évoque le groupe Bilderberg, il baigne complètement dedans.
Dans les « Terriens du samedi ! » il déclare : « Le groupe Bilderberg c’est un club discret, secret. Moi, pendant des années quand j’entendais parler du groupe Bilderberg j’y croyais pas du tout. Je me disais, ce sont des complotistes. Et puis je suis tombé à Stanford sur des archives avec toutes les invitations et les comptes rendus du groupe, avec l’invitation de Monnet. (…) La première réunion fondatrice du groupe Bilderberg a pour ordre de travailler dans le secret à la constitution d’un bloc transatlantique, et qui a pour ordre, non pas de faire les Etats-Unis d’Europe, mais de faire de l’Europe un marché annexe, un néomarché américain. C’est ça leur idée. »
En résumé : un petit groupe s’est réuni en secret avec Jean Monnet pour décider du sort de l’Europe d’après-guerre.
POURQUOI C’EST FAUX
Sur son site officiel, le groupe Bilderberg se présente comme étant « une réunion annuelle destinée à favoriser le dialogue entre l’Europe et l’Amérique du Nord créé en 1954 en tant que forum tenu pour des discussions informelles rassemblant des personnes partageant un grand intérêt pour les affaires relatives aux relations entre l’Europe et l’Amérique du Nord. La réunion a un objectif principal : favoriser la discussion et le dialogue. Il n’y a pas de résultat souhaité, pas de déclaration finale, pas de résolutions proposées, ni de vote. »
Les Echos ont publié une enquête en 2018 sur le groupe Bilderberg, qui précise que ce groupe a été « créé en pleine guerre froide par le milliardaire américain David Rockefeller, l’ancien diplomate polonais Joseph Retinger et le prince Bernhard des Pays-Bas, le “groupe Bilderberg” tire son nom de l’hôtel où le groupe s’est réuni la première fois, à Oosterbeek, aux Pays-Bas. » Entre 120 et 150 personnes y participent chaque année. En 2018 on pouvait y croiser, selon Les Echos, des ministres français, des patrons d’entreprise, des universitaires, etc.
Ce groupe inconnu du grand public, qui tient des réunions secrètes où la presse n’a aucun droit d’entrée, nourrit de nombreux fantasmes depuis des décennies. Et il est, une fois encore, indispensable de connaître dans quel contexte a été créé ce comité.
« Les fondateurs du groupe sont inquiets en 1954 en voyant les difficultés du projet de communauté européenne de défense. Et pour apaiser les tensions entre Européens et Américains qui s’impatientent dans un contexte d’antiaméricanisme grandissant, ces gens veulent resserrer les liens entre les élites dirigeantes politiques et économiques de l’Europe et des Etats-Unis en créant une structure souple pour accélérer la diplomatie. Depuis, ce groupe se réunit tous les ans au printemps », résume Bernard Bruneteau.
Selon lui, Philippe de Villiers fantasme complètement le rôle de ce groupe. « Ces forums ne sont pas médiatisés, donc ça nourrit les rumeurs et les fantasmes. Ces rumeurs sont arrivées à partir des années 1970 par les extrêmes, en étant une forme de réincarnation du mythe du complot mondialiste et impérialiste, du gouvernement mondial aux mains des technocrates. Que De Villiers reprenne cette mythologie, on peut le comprendre, car à travers le groupe Bilderberg on veut dénoncer la subversion des nations aux mains des oligarchies cosmopolites. Cette critique du groupe vise à dire que l’UE serait la couverture ou un sas d’entrée du mondialisme. Un thème classique des populistes europhobes. De Villiers est en plein complotisme. »
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Union Européenne
L'Union européenne reste attachée à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine
L'Union européenne se déclare attachée à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine cinq ans après l'annexion de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol par la Fédération de Russie.
« Cinq ans après l'annexion illégale de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol par la Fédération de Russie, l'Union européenne reste attachée à son engagement en faveur de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine », peut-on lire dans la déclaration de la Haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, au nom de l'UE.
L'Union européenne répète qu'elle ne reconnaît pas et continue de condamner la violation du droit international par la Russie.
L'annexion de la Crimée « reste un défi direct à la sécurité internationale », a souligné Mme Mogherini.
Il est à noter que l'UE appelle à nouveau les États membres de l’ONU à envisager des mesures de la non-reconnaissance de l'annexion de la Crimée conformément à la résolution 68/262 de l'Assemblée générale des Nations Unies.
« Les violations du droit international commises par la Russie ont entraîné une dangereuse augmentation des tensions dans le détroit de Kertch et en mer d'Azov. L'utilisation injustifiée de la force par la Russie contre l'Ukraine le 25 novembre 2018 est un rappel des effets négatifs de l'annexion illégale de la péninsule de Crimée sur la stabilité régionale », a précisé la Haute représentante de l'UE.
L'UE a réitéré son appel à la Russie pour qu’elle libère les membres d'équipage, les navires et les équipements ukrainiens capturés illégalement, sans condition et sans délai. « En attendant leur libération, la Russie devrait respecter leurs droits de se faire représenter par un avocat, de consulter les autorités consulaires, et fournir aux membres d'équipage blessés un traitement médical approprié», indique le texte de la déclaration.
En outre, l'Union européenne condamne la construction du pont de Kertch sans le consentement de l'Ukraine et attend de la Russie qu'elle assure une circulation libre et sans entraves de tous les navires dans le détroit de Kertch depuis et vers la mer d'Azov, conformément au droit international.
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L'Union européenne se déclare attachée à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine cinq ans après l'annexion de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol par la Fédération de Russie.
« Cinq ans après l'annexion illégale de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol par la Fédération de Russie, l'Union européenne reste attachée à son engagement en faveur de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine », peut-on lire dans la déclaration de la Haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, au nom de l'UE.
L'Union européenne répète qu'elle ne reconnaît pas et continue de condamner la violation du droit international par la Russie.
L'annexion de la Crimée « reste un défi direct à la sécurité internationale », a souligné Mme Mogherini.
Il est à noter que l'UE appelle à nouveau les États membres de l’ONU à envisager des mesures de la non-reconnaissance de l'annexion de la Crimée conformément à la résolution 68/262 de l'Assemblée générale des Nations Unies.
« Les violations du droit international commises par la Russie ont entraîné une dangereuse augmentation des tensions dans le détroit de Kertch et en mer d'Azov. L'utilisation injustifiée de la force par la Russie contre l'Ukraine le 25 novembre 2018 est un rappel des effets négatifs de l'annexion illégale de la péninsule de Crimée sur la stabilité régionale », a précisé la Haute représentante de l'UE.
L'UE a réitéré son appel à la Russie pour qu’elle libère les membres d'équipage, les navires et les équipements ukrainiens capturés illégalement, sans condition et sans délai. « En attendant leur libération, la Russie devrait respecter leurs droits de se faire représenter par un avocat, de consulter les autorités consulaires, et fournir aux membres d'équipage blessés un traitement médical approprié», indique le texte de la déclaration.
En outre, l'Union européenne condamne la construction du pont de Kertch sans le consentement de l'Ukraine et attend de la Russie qu'elle assure une circulation libre et sans entraves de tous les navires dans le détroit de Kertch depuis et vers la mer d'Azov, conformément au droit international.
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Re: Union Européenne
Combien « coûte » l’Union européenne à la France ?
La contribution française au budget européen fait régulièrement l’objet de critiques de la part des eurosceptiques. Explications avant les élections européennes du 26 mai.
Par Solène Agnès Publié aujourd’hui à 12h24, mis à jour à 12h24
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/03/19/combien-coute-l-union-europeenne-a-la-france_5438283_4355770.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR02C7r0ETrmx7TKu1I6vMADVcUyw6J0Vw7MiRGEKxhlvO8bDjW2yPpKts4#Echobox=1552998727
« Chaque année, on donne 11 milliards de plus que l’on reçoit. » Depuis la campagne présidentielle 2017, c’est l’un des arguments phare de Nicolas Dupont-Aignan, président du parti Debout la France, contre l’Union européenne (UE).
François Asselineau, sur le site Internet du parti qu’il a fondé, et Marine Le Pen, sur son compte Twitter, lors de la campagne présidentielle, utilisent aussi cet argument. Sortir de l’UE permettrait à la France « la récupération instantanée d’au moins 11 milliards d’euros [9 milliards pour Marine Le Pen] par an ».
D’autres mouvements eurosceptiques brandissent aussi cet argument ailleurs en Europe. Et il était au cœur de la campagne du référendum sur le Brexit en 2016. Nigel Farage, alors leader du Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP, United Kingdom for Independence Party), promettait que les « 10 milliards de livres par an » de contribution britannique au budget de l’Europe seraient dépensés « pour les Britanniques » en cas de sortie de l’Union européenne. L’ancien maire de Londres, Boris Johnson, avait même fait placarder sur un bus « We send the EU £350 millions a week, let’s fund our NHS instead/Vote Leave » (« Nous envoyons 350 millions de livres [409 millions d’euros] par semaine à l’UE, finançons notre Service national de santé à la place/Votez pour le Brexit »). Nigel Farage, alors chef de file du UKIP, avait lui-même avoué, dès le lendemain du vote, que l’argument utilisé était une erreur.
POURQUOI C’EST PLUS COMPLIQUÉ
Pendant la campagne présidentielle française, ces candidats basaient leurs chiffres sur ceux de 2016, où l’Europe a « coûté » 9,8 milliards à la France. Cette année-là, la contribution française était plus élevée car les dépenses de l’UE avaient été surestimées. En 2017, la contribution française a baissé pour compenser l’année 2016. La France est en effet un pays dit « contributeur net » au budget de l’UE. Cela signifie qu’elle donne plus d’argent à l’Union européenne, par sa contribution au budget, qu’elle n’en reçoit directement sous forme d’aides. En 2017, la France a versé environ 16,25 milliards d’euros et en a reçu 13,5 milliards, dont 9,2 milliards au titre de la politique agricole commune (PAC). Selon les données de la Commission européenne, il existe donc un différentiel de 2,75 milliards d’euros au profit de l’Union. Ce qui est loin des neuf, voire onze milliards dont parlent Nicolas Dupont-Aignan, François Asselineau ou encore Marine Le Pen depuis 2017.
D’autres données peuvent faire varier les chiffres. Par exemple, le rabais britannique. En 1979, Margaret Thatcher déclarait sa célèbre phrase « I want my money back ! » (« Je veux qu’on me rende mon argent ! »). Elle dénonçait là le fait que la Grande-Bretagne « donnait » plus d’argent à l’Union européenne qu’elle n’en recevait. Le pays bénéficiait peu de la PAC. En 1984, il est décidé que les deux tiers de son déficit avec l’Union seraient remboursés. La France, qui bénéficie, elle, largement de la PAC, est le pays qui paie le plus ce rabais britannique.
La France, 2e contributrice au budget européen
La contribution française va augmenter dans les prochaines années, prévoyait le projet de loi de finances pour 2019. En 2018, elle s’est élevée à 21,5 milliards d’euros. En 2019, elle devrait être de 23,2 milliards, pour dépasser 24 milliards en 2020 – rabais britannique compris. Une fois les aides européennes soustraites (environ 13,5 milliards depuis 2005 à l’exception de 2015 et 2016), on parvient plus ou moins au chiffre de 11 milliards (24,5 milliards moins 13,5 milliards).
Une réflexion réductrice
Mais la réflexion sur l’intérêt d’une appartenance à l’UE ne se mesure pas uniquement en fonction de la contribution au budget européen. Nombreux autres inconvénients et avantages existent pour les pays membres. « Ces déclarations fonctionnent sur une logique comptable qui ne regarde que les recettes dont on bénéficie directement », commente Eric Dor, économiste spécialisé dans les questions internationales et directeur de l’école de commerce Iéseg. Hubert Kempf, professeur d’économie à l’Ecole normale supérieure Paris-Saclay, précise que ces chiffres oublient les engagements « hors budget », comme les contributions au Fonds européen de développement, les dépenses liées à la sécurité commune, ou encore les prêts à des pays tiers. « Donc, même d’un point de vue strictement limité à la question des transferts d’argent, ce chiffre [brandi par les eurosceptiques] est un indicateur bien imparfait », conclut-il.
Faire partie d’une des plus grandes puissances commerciales du monde est un atout non négligeable pour les pays membres : l’Union européenne est la plus grande exportatrice mondiale de produits manufacturés et de services et le plus grand marché unique, qui donne un accès direct aux entreprises à cinq cents millions de consommateurs.
Le Brexit le démontre
Les négociations du Brexit témoignent de cette multitude d’enjeux, bien loin des questions de contribution au budget européen. Prenons l’exemple de Galileo, le réseau de satellites développé par l’Union européenne. Des dizaines d’entreprises britanniques montraient leur intérêt. Dans le cadre du Brexit, l’Union a refusé au pays de continuer de participer au projet. « Mais Theresa May a sous-entendu que son pays pourrait développer son propre programme. Or, cela coûte très cher… », glisse M. Dor.
Autre exemple, la force de pouvoir de négociation que perd le Royaume-Uni en quittant l’UE. « Le Royaume-Uni s’en rend déjà compte, rapporte l’économiste. Lors de négociations récentes d’accords commerciaux avec les Etats-Unis, il a été prié d’abandonner ses principes, défendus par l’Union européenne, contre les OGM ou le bœuf nourri aux hormones », relève Eric Dor. Ce grand pays, de près de 66 millions d’habitants, se retrouve tout petit lors de négociations à l’échelle internationale : les Etats-Unis comptent 328 millions d’habitants, la Chine près de 1,4 milliard… difficile pour lui de faire pression seul.
M. Dor élargit le propos : « Combien d’attentats ont été évités grâce à la coopération européenne ? Comment mesurer la croissance des entreprises grâce à leur ouverture sur le marché européen ? », interroge-t-il, en mettant en avant les avantages de l’espace Schengen, sans oublier les contraintes d’une appartenance à l’Union. « La politique européenne de concurrence peut parfois être un désavantage. L’emploi local n’est pas assez protégé », argumente l’économiste. Quoi qu’il en soit, pour lui la contribution au budget européen « ne représente rien du tout » parmi tous les enjeux financiers liés à une appartenance à l’Union.
La contribution française au budget européen fait régulièrement l’objet de critiques de la part des eurosceptiques. Explications avant les élections européennes du 26 mai.
Par Solène Agnès Publié aujourd’hui à 12h24, mis à jour à 12h24
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/03/19/combien-coute-l-union-europeenne-a-la-france_5438283_4355770.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR02C7r0ETrmx7TKu1I6vMADVcUyw6J0Vw7MiRGEKxhlvO8bDjW2yPpKts4#Echobox=1552998727
« Chaque année, on donne 11 milliards de plus que l’on reçoit. » Depuis la campagne présidentielle 2017, c’est l’un des arguments phare de Nicolas Dupont-Aignan, président du parti Debout la France, contre l’Union européenne (UE).
François Asselineau, sur le site Internet du parti qu’il a fondé, et Marine Le Pen, sur son compte Twitter, lors de la campagne présidentielle, utilisent aussi cet argument. Sortir de l’UE permettrait à la France « la récupération instantanée d’au moins 11 milliards d’euros [9 milliards pour Marine Le Pen] par an ».
D’autres mouvements eurosceptiques brandissent aussi cet argument ailleurs en Europe. Et il était au cœur de la campagne du référendum sur le Brexit en 2016. Nigel Farage, alors leader du Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP, United Kingdom for Independence Party), promettait que les « 10 milliards de livres par an » de contribution britannique au budget de l’Europe seraient dépensés « pour les Britanniques » en cas de sortie de l’Union européenne. L’ancien maire de Londres, Boris Johnson, avait même fait placarder sur un bus « We send the EU £350 millions a week, let’s fund our NHS instead/Vote Leave » (« Nous envoyons 350 millions de livres [409 millions d’euros] par semaine à l’UE, finançons notre Service national de santé à la place/Votez pour le Brexit »). Nigel Farage, alors chef de file du UKIP, avait lui-même avoué, dès le lendemain du vote, que l’argument utilisé était une erreur.
POURQUOI C’EST PLUS COMPLIQUÉ
Pendant la campagne présidentielle française, ces candidats basaient leurs chiffres sur ceux de 2016, où l’Europe a « coûté » 9,8 milliards à la France. Cette année-là, la contribution française était plus élevée car les dépenses de l’UE avaient été surestimées. En 2017, la contribution française a baissé pour compenser l’année 2016. La France est en effet un pays dit « contributeur net » au budget de l’UE. Cela signifie qu’elle donne plus d’argent à l’Union européenne, par sa contribution au budget, qu’elle n’en reçoit directement sous forme d’aides. En 2017, la France a versé environ 16,25 milliards d’euros et en a reçu 13,5 milliards, dont 9,2 milliards au titre de la politique agricole commune (PAC). Selon les données de la Commission européenne, il existe donc un différentiel de 2,75 milliards d’euros au profit de l’Union. Ce qui est loin des neuf, voire onze milliards dont parlent Nicolas Dupont-Aignan, François Asselineau ou encore Marine Le Pen depuis 2017.
D’autres données peuvent faire varier les chiffres. Par exemple, le rabais britannique. En 1979, Margaret Thatcher déclarait sa célèbre phrase « I want my money back ! » (« Je veux qu’on me rende mon argent ! »). Elle dénonçait là le fait que la Grande-Bretagne « donnait » plus d’argent à l’Union européenne qu’elle n’en recevait. Le pays bénéficiait peu de la PAC. En 1984, il est décidé que les deux tiers de son déficit avec l’Union seraient remboursés. La France, qui bénéficie, elle, largement de la PAC, est le pays qui paie le plus ce rabais britannique.
La France, 2e contributrice au budget européen
La contribution française va augmenter dans les prochaines années, prévoyait le projet de loi de finances pour 2019. En 2018, elle s’est élevée à 21,5 milliards d’euros. En 2019, elle devrait être de 23,2 milliards, pour dépasser 24 milliards en 2020 – rabais britannique compris. Une fois les aides européennes soustraites (environ 13,5 milliards depuis 2005 à l’exception de 2015 et 2016), on parvient plus ou moins au chiffre de 11 milliards (24,5 milliards moins 13,5 milliards).
Une réflexion réductrice
Mais la réflexion sur l’intérêt d’une appartenance à l’UE ne se mesure pas uniquement en fonction de la contribution au budget européen. Nombreux autres inconvénients et avantages existent pour les pays membres. « Ces déclarations fonctionnent sur une logique comptable qui ne regarde que les recettes dont on bénéficie directement », commente Eric Dor, économiste spécialisé dans les questions internationales et directeur de l’école de commerce Iéseg. Hubert Kempf, professeur d’économie à l’Ecole normale supérieure Paris-Saclay, précise que ces chiffres oublient les engagements « hors budget », comme les contributions au Fonds européen de développement, les dépenses liées à la sécurité commune, ou encore les prêts à des pays tiers. « Donc, même d’un point de vue strictement limité à la question des transferts d’argent, ce chiffre [brandi par les eurosceptiques] est un indicateur bien imparfait », conclut-il.
Faire partie d’une des plus grandes puissances commerciales du monde est un atout non négligeable pour les pays membres : l’Union européenne est la plus grande exportatrice mondiale de produits manufacturés et de services et le plus grand marché unique, qui donne un accès direct aux entreprises à cinq cents millions de consommateurs.
Le Brexit le démontre
Les négociations du Brexit témoignent de cette multitude d’enjeux, bien loin des questions de contribution au budget européen. Prenons l’exemple de Galileo, le réseau de satellites développé par l’Union européenne. Des dizaines d’entreprises britanniques montraient leur intérêt. Dans le cadre du Brexit, l’Union a refusé au pays de continuer de participer au projet. « Mais Theresa May a sous-entendu que son pays pourrait développer son propre programme. Or, cela coûte très cher… », glisse M. Dor.
Autre exemple, la force de pouvoir de négociation que perd le Royaume-Uni en quittant l’UE. « Le Royaume-Uni s’en rend déjà compte, rapporte l’économiste. Lors de négociations récentes d’accords commerciaux avec les Etats-Unis, il a été prié d’abandonner ses principes, défendus par l’Union européenne, contre les OGM ou le bœuf nourri aux hormones », relève Eric Dor. Ce grand pays, de près de 66 millions d’habitants, se retrouve tout petit lors de négociations à l’échelle internationale : les Etats-Unis comptent 328 millions d’habitants, la Chine près de 1,4 milliard… difficile pour lui de faire pression seul.
M. Dor élargit le propos : « Combien d’attentats ont été évités grâce à la coopération européenne ? Comment mesurer la croissance des entreprises grâce à leur ouverture sur le marché européen ? », interroge-t-il, en mettant en avant les avantages de l’espace Schengen, sans oublier les contraintes d’une appartenance à l’Union. « La politique européenne de concurrence peut parfois être un désavantage. L’emploi local n’est pas assez protégé », argumente l’économiste. Quoi qu’il en soit, pour lui la contribution au budget européen « ne représente rien du tout » parmi tous les enjeux financiers liés à une appartenance à l’Union.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Union Européenne
Caduce62 a écrit:
la France a versé environ 16,25 milliards d’euros et en a reçu 13,5 milliards, dont 9,2 milliards au titre de la politique agricole commune (PAC). Selon les données de la Commission européenne, il existe donc un différentiel de 2,75 milliards d’euros au profit de l’Union. Ce qui est loin des neuf, voire onze milliards dont parlent Nicolas Dupont-Aignan, François Asselineau ou encore Marine Le Pen depuis 2017.
Caduce62 a écrit:
En 2018, elle s’est élevée à 21,5 milliards d’euros. En 2019, elle devrait être de 23,2 milliards, pour dépasser 24 milliards en 2020 – rabais britannique compris. Une fois les aides européennes soustraites (environ 13,5 milliards depuis 2005 à l’exception de 2015 et 2016), on parvient plus ou moins au chiffre de 11 milliards (24,5 milliards moins 13,5 milliards).
heuu , ont peut rigoler ?
moralité ça fluctue , mais reste a perte.
Caduce62 a écrit:
l’Union européenne est la plus grande exportatrice mondiale de produits manufacturés
, mais biensure , c est bizarre , je vois que du made in china partout.
Caduce62 a écrit:
Le Brexit le démontre
donc il ya que pour galileo à qui c est benefique ? ça nous fait une belle jambe.
Royaume-Uni : le chômage au plus bas depuis 1975 malgré les incertitudes du Brexit
http://www.leparisien.fr/economie/royaume-uni-le-chomage-au-plus-bas-depuis-1975-malgre-les-incertitudes-du-brexit-19-03-2019-8035164.php
Caduce62 a écrit:
Lors de négociations récentes d’accords commerciaux avec les Etats-Unis, il a été prié d’abandonner ses principes, défendus par l’Union européenne, contre les OGM ou le bœuf nourri aux hormones
ha bon ? l'UE est contre les OGM et le boeuf aux hormones ?
c'est pas trop ce qui se dit avec les traité commerciaux transatlantique.
Caduce62 a écrit:
la force de pouvoir de négociation que perd le Royaume-Uni en quittant l’UE
les pays au sein de l' UE se tirent deja la bourre entre eux. donc ca change pas grand chose.
le jour où tous ces pays auront les meme legislation , economie , fiscalité , ce jour là , on en reparlera.
Caduce62 a écrit:
Combien d’attentats ont été évités grâce à la coopération européenne ?
mais là , c est le ponpon. c est carrement se foutre de la gueule du monde.
suffit de comparer avant l UE , a maintenant.
haaaa mais oui , il ont tous des troubles psychiatrique
les francais ne se sont jamais senti plus en insecurité ( financier , des moeurs ) qu aujourd hui.
Caduce62 a écrit:
Quoi qu’il en soit, pour lui la contribution au budget européen « ne représente rien du tout »
juste 11 millards , voir plus haut.
mais la dessus ont pourrait y rajouter ( cout aux francais ) :
l'insécurité , l'immigration , le terrorisme , le chomage , lois liberticides , la dette , la santé , privatisations etc...
c'est bizarre , pour valoriser aux yeux de tous , ont parle de la puissance econimique de l europe.
mais quand ca va pas ont parle de l economie individuelle de chaque pays ( surement pour faire culpabiliser le contribuable )
on a jamais construit du neuf avec du vieux.
ou jamais construit un beau mur solide avec des briques friables.
steven21- Messages : 3580
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Re: Union Européenne
L'Ukraine et l'UE approuvent la feuille de route pour améliorer des infrastructures aux frontières communes
21.03.2019 14:08
Les représentants de l'Ukraine et de l'Union européenne ont approuvé une feuille de route pour améliorer le fonctionnement de l'infrastructure à la frontière de l’UE avec l’Ukraine.
Comme le rapporte le service de presse du ministère ukrainien de l’Infrastructure, la feuille de route a été approuvée le 20 mars à Lviv lors d'une réunion sur la consolidation des efforts visant à améliorer le fonctionnement de l'infrastructure à la frontière de l’Ukraine avec l’UE. Des représentants du ministère de l'Infrastructure de l'Ukraine, du ministère des Finances de la Pologne, du ministère des Finances de la République slovaque, de l'administration du Service des gardes-frontières de l'Ukraine, du Service fiscal national de l'Ukraine, des administrations régionales de Lviv, de Volyn, de Transcarpatie et de Tchernivtsi, la société anonyme « Ukrzaliznytsya » (chemins de fer ukrainiens) et l’Association des entreprises de transport international de véhicules automobiles d’Ukraine.
« Un communiqué commun et une feuille de route visant à améliorer le fonctionnement des infrastructures frontalières à la frontière de l’UE avec l’Ukraine ont été adoptés à l'issue de la réunion », informe le ministère.
Il est également noté que les participants à la réunion ont abordé les questions de la mise en œuvre des projets sur le développement et l'amélioration de l'infrastructure des postes de contrôle et des routes d'accès, l'introduction de contrôles frontaliers et douaniers communs, les perspectives d'ouverture de nouveaux postes de contrôle, les mécanismes d’interaction électronique de l’information et les outils informatiques pour la simplification des procédures administratives. Les participants ont convenu de mesures concertées de suivi visant à assurer un transport ininterrompu et efficace du fret et des passagers à travers la frontière ukrainienne avec l’Union européenne.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Union Européenne
"L'Europe est partout, même dans notre lit"
A force de critiquer l'Union européenne, on oublierait parfois que l'Europe assure également une bonne protection de ses consommateurs, impose des règles strictes en matière de sécurité alimentaire et fixe des objectifs climatiques ambitieux. À l'approche des élections européennes, Knack éclaire une série de mesures européennes qui exercent un impact positif sur notre vie quotidienne.
Nous n'en sommes souvent pas suffisamment conscients, mais l'influence de l'Union européenne sur la vie de l'Européen ordinaire est énorme. L'Europe réglemente la qualité de notre eau potable, la publicité lors d'émissions pour enfants, la gestion de nos réserves de poissons, le bien-être animal et les cosmétiques vendus dans l'UE. La sécurité alimentaire fait l'objet d'une surveillance continue. Il existe une carte européenne d'assurance maladie, qui facilite l'accès des Européens aux soins médicaux à l'étranger. L'Europe exige un label de consommation d'énergie sur tous les appareils électroménagers vendus dans l'Union et garantit que vous pouvez conserver votre numéro de téléphone portable si vous changez de fournisseur. Il existe un soutien financier pour la distribution de films européens, des normes européennes de sécurité pour les sièges d'enfant dans les voitures et l'affichage obligatoire d'images choquantes sur les paquets de cigarettes. Le marquage CE que l'on retrouve sur de nombreux produits, des téléviseurs aux préservatifs, indique qu'un produit est conforme à la réglementation européenne.
"Nous n'avons peut-être pas suffisamment souligné l'importance de l'Europe, mais l'Europe est partout. L'UE détermine la qualité de votre alimentation, la sécurité de votre voiture, l'isolation de votre maison et même les dimensions standard de vos draps. L'Europe est, pour ainsi dire, même dans votre lit", déclare Rolf Falter, directeur du Bureau du Parlement européen en Belgique. "50 à 70% de nos lois belges découlent du niveau européen. L'Europe est donc notre législateur le plus important". Il faut dire que la plupart des lois européennes sont des "directives", que les États membres de l'UE doivent transposer en droit national et où l'Europe définit les grandes lignes politiques ou les exigences minimales.
Une grande partie de la législation européenne concerne l'élimination des obstacles à la création d'un marché intérieur unique et libre. Les pouvoirs sociaux de l'UE sont plutôt limités, mais il existe tout de même des règles relatives à la sécurité, à la santé et à la protection des travailleurs. Cependant, les États membres ne veulent pas que l'Europe dispose de pouvoirs sociaux plus étendus. C'est pourquoi le professeur de politique européenne Hendrik Vos (Université de Gand) n'estime pas entièrement justifiée l'accusation souvent entendue que l'Europe n'est pas assez sociale. "Par exemple, il y a un très bel objectif européen en matière de lutte contre la pauvreté. Mais les États membres refusent de légiférer sur ces objectifs de pauvreté, contrairement aux normes budgétaires, qui sont contraignantes. Du coup, il est inévitable que l'Europe donne la priorité à cette dernière."
La critique selon laquelle l'Europe est un projet purement libéral ou néolibéral est également trop facile pour le professeur Vos. "Pour la troisième fois consécutive, la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, a infligé une amende de plusieurs milliards à Google. Je ne connais aucun autre gouvernement qui réussisse à le faire. Même les plus grandes entreprises du monde doivent se conformer à certaines règles au sein de l'UE. Elles ne sont peut-être pas assez strictes, mais au moins, elles sont beaucoup plus strictes que dans le reste du monde".
Une autre idée reçue tenace est de croire que l'Europe est un gouffre financier. "Le budget européen, d'environ 135 milliards d'euros, est dérisoire par rapport aux budgets des États membres nationaux", déclare Vos.
Dans ce budget européen, un peu moins de 40% sont consacrés à l'agriculture et au développement rural, près de 50% à l'économie et à la politique du marché du travail (y compris les grands budgets de développement régional), 4% au rôle de l'Europe dans le monde et 6% à l'administration - les bâtiments et les infrastructures, ainsi que les salaires des quelque 35.000 fonctionnaires européens.
"L'Europe ne nous coûte presque rien", poursuit Hendrik Vos. "Le budget belge s'élève à 230 milliards d'euros, soit près de 20.000 euros par Belge et par an. En 2017, la contribution de la Belgique à l'UE s'élevait à un peu moins de 3 milliards d'euros, soit environ 250 euros par Belge par an - moins d'un euro par jour - et, grâce aux subventions européennes, la Belgique a reçu 2,5 milliards d'euros supplémentaires en retour. En Belgique, le Tax Liberation Day européen, le moment où vous ne travaillez plus pour l'Europe, mais pour vous, tombe le 3 janvier à midi. Le Tax Liberation Day belge tombe quelque part au début du mois d'août.
Bouc émissaire
Mais on n'aime que ce qu'on connaît. De nombreux Belges ne se sentent pas concernés par le niveau politique européen. C'est également lié au processus décisionnel européen complexe où la Commission fait des propositions approuvées par le Conseil des ministres et le Parlement européen. Rolf Falter est conscient du problème. "Il s'agit de l'absence de ce que Joris Luyendijk (NDLR : un journaliste et anthropologue néerlandais) appelle un démos européen, une opinion publique européenne nécessaire pour faire de l'Europe un véritable projet démocratique. Mais le citoyen lui-même pourrait aussi faire un effort supplémentaire pour s'informer", estime Falter. À cette fin, les institutions européennes disposent déjà de sites web et de brochures extrêmement accessibles dans toutes les langues de l'UE.
Ce qui n'aide pas évidemment, c'est que les règles que l'Europe adopte soient souvent des compromis très techniques et durement gagnés, qui, malgré leurs conséquences concrètes, ne frappent pas l'imagination. Depuis les années 1990, le volume de la législation européenne et son impact sur notre législation nationale ont augmenté de manière exponentielle. "Jusqu'au début des années 1990, l'Europe était à peine présente", explique le professeur Vos. Sur les 100 000 pages de la législation européenne, 90 à 95 % datent des 30 dernières années. Selon Vos, tout cela n'a pas encore été inclus dans notre éducation, ce qui explique en partie l'ignorance et peut-être aussi la méfiance envers l'Europe.
La manière ambiguë dont les responsables politiques nationaux traitent l'Europe n'est pas non plus propice à l'amour entre l'Europe et ses citoyens. Il n'est pas rare que l'Europe serve de bouc émissaire, sauf lorsqu'il s'agit de bonnes nouvelles, car alors les politiciens nationaux aiment s'en vanter. Il serait utile d'avoir plus d'explications au niveau national sur la manière dont on fait de la politique en Europe et la façon dont les décisions sont prises. "Les responsables politiques nationaux devraient expliquer que lors des réunions européennes, ils rencontrent des Grecs, des Allemands, des Irlandais ou des Bulgares, qui ont aussi de bons arguments, et finalement, on se retrouve quelque part entre les deux", dit Vos. "Mais souvent, nos politiciens reviennent de ces réunions avec le message qu'ils ont décidé telle ou telle chose en Europe, comme s'ils ne participaient pas eux-mêmes."
Toutes les crises qui ont mis l'Europe à l'épreuve ces dernières années - de la crise financière et de la menace terroriste à la question des migrations et aux succès électoraux des populistes eurosceptiques - ont révélé que l'absence d'une approche commune a souvent été un obstacle à de véritables solutions. Il n'était pas rare que certains états-membres récalcitrants finissent par accepter quelques petits pas difficiles vers une coopération accrue. "L'UE est également devenue bien plus qu'un projet socio-économique", conclut l'historien Rolf Falter. "D'importantes règles européennes de ces dernières années ont trait au climat, aux migrations et à la sécurité. Les grandes questions de notre époque ne peuvent plus être résolues par les seuls États membres. Bien qu'il faudra encore beaucoup de temps avant que tout le monde en soit convaincu."
A force de critiquer l'Union européenne, on oublierait parfois que l'Europe assure également une bonne protection de ses consommateurs, impose des règles strictes en matière de sécurité alimentaire et fixe des objectifs climatiques ambitieux. À l'approche des élections européennes, Knack éclaire une série de mesures européennes qui exercent un impact positif sur notre vie quotidienne.
Nous n'en sommes souvent pas suffisamment conscients, mais l'influence de l'Union européenne sur la vie de l'Européen ordinaire est énorme. L'Europe réglemente la qualité de notre eau potable, la publicité lors d'émissions pour enfants, la gestion de nos réserves de poissons, le bien-être animal et les cosmétiques vendus dans l'UE. La sécurité alimentaire fait l'objet d'une surveillance continue. Il existe une carte européenne d'assurance maladie, qui facilite l'accès des Européens aux soins médicaux à l'étranger. L'Europe exige un label de consommation d'énergie sur tous les appareils électroménagers vendus dans l'Union et garantit que vous pouvez conserver votre numéro de téléphone portable si vous changez de fournisseur. Il existe un soutien financier pour la distribution de films européens, des normes européennes de sécurité pour les sièges d'enfant dans les voitures et l'affichage obligatoire d'images choquantes sur les paquets de cigarettes. Le marquage CE que l'on retrouve sur de nombreux produits, des téléviseurs aux préservatifs, indique qu'un produit est conforme à la réglementation européenne.
"Nous n'avons peut-être pas suffisamment souligné l'importance de l'Europe, mais l'Europe est partout. L'UE détermine la qualité de votre alimentation, la sécurité de votre voiture, l'isolation de votre maison et même les dimensions standard de vos draps. L'Europe est, pour ainsi dire, même dans votre lit", déclare Rolf Falter, directeur du Bureau du Parlement européen en Belgique. "50 à 70% de nos lois belges découlent du niveau européen. L'Europe est donc notre législateur le plus important". Il faut dire que la plupart des lois européennes sont des "directives", que les États membres de l'UE doivent transposer en droit national et où l'Europe définit les grandes lignes politiques ou les exigences minimales.
Une grande partie de la législation européenne concerne l'élimination des obstacles à la création d'un marché intérieur unique et libre. Les pouvoirs sociaux de l'UE sont plutôt limités, mais il existe tout de même des règles relatives à la sécurité, à la santé et à la protection des travailleurs. Cependant, les États membres ne veulent pas que l'Europe dispose de pouvoirs sociaux plus étendus. C'est pourquoi le professeur de politique européenne Hendrik Vos (Université de Gand) n'estime pas entièrement justifiée l'accusation souvent entendue que l'Europe n'est pas assez sociale. "Par exemple, il y a un très bel objectif européen en matière de lutte contre la pauvreté. Mais les États membres refusent de légiférer sur ces objectifs de pauvreté, contrairement aux normes budgétaires, qui sont contraignantes. Du coup, il est inévitable que l'Europe donne la priorité à cette dernière."
La critique selon laquelle l'Europe est un projet purement libéral ou néolibéral est également trop facile pour le professeur Vos. "Pour la troisième fois consécutive, la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, a infligé une amende de plusieurs milliards à Google. Je ne connais aucun autre gouvernement qui réussisse à le faire. Même les plus grandes entreprises du monde doivent se conformer à certaines règles au sein de l'UE. Elles ne sont peut-être pas assez strictes, mais au moins, elles sont beaucoup plus strictes que dans le reste du monde".
Une autre idée reçue tenace est de croire que l'Europe est un gouffre financier. "Le budget européen, d'environ 135 milliards d'euros, est dérisoire par rapport aux budgets des États membres nationaux", déclare Vos.
Dans ce budget européen, un peu moins de 40% sont consacrés à l'agriculture et au développement rural, près de 50% à l'économie et à la politique du marché du travail (y compris les grands budgets de développement régional), 4% au rôle de l'Europe dans le monde et 6% à l'administration - les bâtiments et les infrastructures, ainsi que les salaires des quelque 35.000 fonctionnaires européens.
"L'Europe ne nous coûte presque rien", poursuit Hendrik Vos. "Le budget belge s'élève à 230 milliards d'euros, soit près de 20.000 euros par Belge et par an. En 2017, la contribution de la Belgique à l'UE s'élevait à un peu moins de 3 milliards d'euros, soit environ 250 euros par Belge par an - moins d'un euro par jour - et, grâce aux subventions européennes, la Belgique a reçu 2,5 milliards d'euros supplémentaires en retour. En Belgique, le Tax Liberation Day européen, le moment où vous ne travaillez plus pour l'Europe, mais pour vous, tombe le 3 janvier à midi. Le Tax Liberation Day belge tombe quelque part au début du mois d'août.
Bouc émissaire
Mais on n'aime que ce qu'on connaît. De nombreux Belges ne se sentent pas concernés par le niveau politique européen. C'est également lié au processus décisionnel européen complexe où la Commission fait des propositions approuvées par le Conseil des ministres et le Parlement européen. Rolf Falter est conscient du problème. "Il s'agit de l'absence de ce que Joris Luyendijk (NDLR : un journaliste et anthropologue néerlandais) appelle un démos européen, une opinion publique européenne nécessaire pour faire de l'Europe un véritable projet démocratique. Mais le citoyen lui-même pourrait aussi faire un effort supplémentaire pour s'informer", estime Falter. À cette fin, les institutions européennes disposent déjà de sites web et de brochures extrêmement accessibles dans toutes les langues de l'UE.
Ce qui n'aide pas évidemment, c'est que les règles que l'Europe adopte soient souvent des compromis très techniques et durement gagnés, qui, malgré leurs conséquences concrètes, ne frappent pas l'imagination. Depuis les années 1990, le volume de la législation européenne et son impact sur notre législation nationale ont augmenté de manière exponentielle. "Jusqu'au début des années 1990, l'Europe était à peine présente", explique le professeur Vos. Sur les 100 000 pages de la législation européenne, 90 à 95 % datent des 30 dernières années. Selon Vos, tout cela n'a pas encore été inclus dans notre éducation, ce qui explique en partie l'ignorance et peut-être aussi la méfiance envers l'Europe.
La manière ambiguë dont les responsables politiques nationaux traitent l'Europe n'est pas non plus propice à l'amour entre l'Europe et ses citoyens. Il n'est pas rare que l'Europe serve de bouc émissaire, sauf lorsqu'il s'agit de bonnes nouvelles, car alors les politiciens nationaux aiment s'en vanter. Il serait utile d'avoir plus d'explications au niveau national sur la manière dont on fait de la politique en Europe et la façon dont les décisions sont prises. "Les responsables politiques nationaux devraient expliquer que lors des réunions européennes, ils rencontrent des Grecs, des Allemands, des Irlandais ou des Bulgares, qui ont aussi de bons arguments, et finalement, on se retrouve quelque part entre les deux", dit Vos. "Mais souvent, nos politiciens reviennent de ces réunions avec le message qu'ils ont décidé telle ou telle chose en Europe, comme s'ils ne participaient pas eux-mêmes."
Toutes les crises qui ont mis l'Europe à l'épreuve ces dernières années - de la crise financière et de la menace terroriste à la question des migrations et aux succès électoraux des populistes eurosceptiques - ont révélé que l'absence d'une approche commune a souvent été un obstacle à de véritables solutions. Il n'était pas rare que certains états-membres récalcitrants finissent par accepter quelques petits pas difficiles vers une coopération accrue. "L'UE est également devenue bien plus qu'un projet socio-économique", conclut l'historien Rolf Falter. "D'importantes règles européennes de ces dernières années ont trait au climat, aux migrations et à la sécurité. Les grandes questions de notre époque ne peuvent plus être résolues par les seuls États membres. Bien qu'il faudra encore beaucoup de temps avant que tout le monde en soit convaincu."
Re: Union Européenne
PROPAGANDE.
reglementer la qualité de notre eau potable? c'est vrai avant ont buvait de l'eau polluée.
aujourd'hui on ne peut que constater de l'augmentation de la pollution de l'eau , entre pesticides , engrais , microplastique et autre médicaments suite a la surconsommation de ces derniers.
la gestion de nos réserves de poissons ? avec la surpeche des chalutier géant et autre peche electrique. sans zone a respecter. la population des animaux marins ont diminué de +de 50% depuis les années 70. et c est pareil dans nos rivieres auquel on rajoute la pollution ( voir audessus )
bien etre animal ? avec les fermes des 1000 vaches , et autre production en batterie toujours plus grande et injection d'hormones pour accelerer la croissance , antibiotiques etc... . et je ne parle meme pas des abattages ( rituel ou non ).
la sécurité alimentaire ? oui , mais quand on interdits une certaines façon de produire , certain pesticide , hormones pour certain animaux etc...
il faut interdire l'importation ( les traité de libre échange ) de ces produits avec cette forme de production.
sinon c est la double peine : concurrence deloyale , chomage , pollution , et bouffer de la merde.
la norme europeenne CE , sur tout ce que l on achete , oui il y a des reportages tous les ans avant les fetes de fin d'année sur les guirlandes et jouet electriques made in china.
et vous pouvez regarder tout autour de vous , les petites etiquettes , tout est made in china , meme dans les hopitaux.
ce liberalisme economique mondial ouvre grand nos fenetres a la tempete a qui nous achetons tous nos article de consommation sous couvert de l'hypotetique ambition d etre plus fort.
et tous ça en depit de nos acquis sociaux , infrastructures , hopitaux , administrations , nos route et pont ( depuis la catastrophe de gene ) etc...
le jeux en vaut il vraiment la chandelle ?
ça nous coute beaucoup plus cher que cela nous rapporte.
cette europe c'est le chat qui se mord la queue.
reglementer la qualité de notre eau potable? c'est vrai avant ont buvait de l'eau polluée.
aujourd'hui on ne peut que constater de l'augmentation de la pollution de l'eau , entre pesticides , engrais , microplastique et autre médicaments suite a la surconsommation de ces derniers.
la gestion de nos réserves de poissons ? avec la surpeche des chalutier géant et autre peche electrique. sans zone a respecter. la population des animaux marins ont diminué de +de 50% depuis les années 70. et c est pareil dans nos rivieres auquel on rajoute la pollution ( voir audessus )
bien etre animal ? avec les fermes des 1000 vaches , et autre production en batterie toujours plus grande et injection d'hormones pour accelerer la croissance , antibiotiques etc... . et je ne parle meme pas des abattages ( rituel ou non ).
la sécurité alimentaire ? oui , mais quand on interdits une certaines façon de produire , certain pesticide , hormones pour certain animaux etc...
il faut interdire l'importation ( les traité de libre échange ) de ces produits avec cette forme de production.
sinon c est la double peine : concurrence deloyale , chomage , pollution , et bouffer de la merde.
la norme europeenne CE , sur tout ce que l on achete , oui il y a des reportages tous les ans avant les fetes de fin d'année sur les guirlandes et jouet electriques made in china.
et vous pouvez regarder tout autour de vous , les petites etiquettes , tout est made in china , meme dans les hopitaux.
ce liberalisme economique mondial ouvre grand nos fenetres a la tempete a qui nous achetons tous nos article de consommation sous couvert de l'hypotetique ambition d etre plus fort.
et tous ça en depit de nos acquis sociaux , infrastructures , hopitaux , administrations , nos route et pont ( depuis la catastrophe de gene ) etc...
le jeux en vaut il vraiment la chandelle ?
ça nous coute beaucoup plus cher que cela nous rapporte.
cette europe c'est le chat qui se mord la queue.
steven21- Messages : 3580
Date d'inscription : 12/08/2015
Age : 44
Localisation : dijon
Re: Union Européenne
steven21 a écrit:PROPAGANDE.
ça nous coute beaucoup plus cher que cela nous rapporte.
Ben voyons, c'est tellement évident ! C'est pourquoi, les anglais, si fiers et si pressés de claquer la porte de l'UE, se démènent pour ne pas en sortir sans un accord préalable, faute de quoi leur économie et leur santé publique s'écroulent dans les semaines qui suivent, sans compter le probable retour de la guerre civile en Irlande du Nord.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
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