En Syrie
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Caduce62- Messages : 15239
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Re: En Syrie
Je veux partager mon plaisir:
Les cadeaux russes à l’EI, ou ce qui a été abandonné sur la base militaire à Palmyre (vidéo)
Les terroristes de l’État Islamique ont diffusé une vidéo réalisée sur le territoire de la base militaire russe à Palmyre. Sur la vidéo, on voit que les lieux ont été quittés à la hâte et sont restés pratiquement intacts. Les assiettes avec de la nourriture sont visibles sur les tables du campement. Les terroristes de l’EI ont capturé une grande quantité d’armements et de munitions que les militaires russes n’ont pas détruites. Les bénévoles de la Communauté internationale d’enquête InformNapalm ont décidé d’étudier la vidéo afin d’identifier les armements abandonnés.
D’après la vidéo, tout ceci a été abandonné sur le territoire de la base militaire par les russes : au moins un canon automatique S-60 (de calibre 57 mm), quatre canons antiaériens ZU-23-2, des canons de rechange pour le canon antiaérien ZU-23-2, l’engin de déminage portatif UR-83P, des viseurs télescopiques PGO-7 pour les lance-mines PRG-7, le canon antiaérien GSh-23L, une pile de caisses de munitions de 250 unités par caisse (ce qui fait environ 350 000 de cartouches de 7.62X39), des obus incendiaires pour les chars (125 mm), au moins une mitrailleuse Kord (de 12.7 mm) . Ainsi que environ 200 unités d’armes à feu automatiques (visibles par terre et sur les caisses) . Ce sont, majoritairement, les AKMS de 7.62 mm et 30 à 40 unités d’AK-74U (tout neufs), ainsi qu’environ une vingtaine de mitrailleuses de gros calibre DShKM de 12.7 mm.
Les Russes ont abandonné sur le territoire de cette base militaire l’arsenal complet qui convient parfaitement aux groupes mobiles de l’EI qui mènent une lutte tactique : les mitrailleuses de gros calibre DShKM pour en équiper les véhicules blindés (ces « djihad-mobiles » dont les troupes d’Assad ont une peur panique), les canons antiaériens ZU-23-2 pour équiper les gun-trucks, les grenades pour le RPG et une grande quantité d’armes et de munitions.
Après étude des images satellite de la base militaire russe, les experts d’InformNapalm ont fait une série de conclusions intéressantes.
La localisation : la base militaire se situe non loin du château Qalat Ibn Maan sur la montagne Djebel Cassidy (coordonnées 34°33’46.0″N 38°15’26.0″E). C’est visible sur la vidéo faite depuis le campement.
Notons que le dépôt d’armements montré dans la vidéo ne se trouve pas sur le territoire de la base militaire, mais à proximité de la montagne.
Le terrain d’atterrissage pour les hélicoptères (situé légèrement à l’ouest de la base) en dit long sur sa destination. Sur les images satellite, on aperçoit 3 tentes vertes, qui sont une composante des équipements des Forces armées de Russie (ces tentes, désignées dans l’armée sous le nom d’APL-500 font partie des camps mobiles de l’armée russe).Environ 100 personnes peuvent être logées dans ces 3 tentes.
Il est possible que la base militaire servait d’aérodrome pour ceux qui arrivaient à Palmyre en hélicoptère, et notamment, les chefs militaires russes.Toutefois, la structure de campement mobile APL-500 n’a pas été entièrement utilisée à Palmyre : seuls trois tentes et un engin de réfrigération (pour les produits alimentaires ou autre) y ont été déployés.
Récemment, dans un communiqué de presse, diffusé dans les médias, le Ministère de la défense russe a déclaré que les armes abandonnées par les militaires russes à Palmyre ne représentent pas de danger particulier.
L’étude de la vidéo nous prouve le contraire, d’ailleurs, les combattants de l’EI seront en mesure d’adapter ces armes à leur tactique de combat et les militaires russes en ont laissé suffisamment pour équiper les gun-tracks et les “djihad-mobiles”.
Le chef des troupes de la coalition internationale, général américain Stephen J. Townsend a déclaré que les combattants de l’EI ont pu capturer à Palmyre de différents types d’armes, y compris, des moyens de la défense aérienne.. Il a également noté que n’importe quelle arme capturée pourrait être retournée contre les forces de la Coalition.
Nos sources ont transmis à InformNapalm qu’après la capitulation et la fuite honteuse de Palmyre, une querelle a éclaté entre les pro-Assad, les Iraniens, les combattants d’Hezbollah et les Russes pour accuser ceux qui ont été les premiers à quitter le champ de bataille. La Russie ne pourra pas reprendre Palmyre de sitôt, ce qui est confirmé par les Open-sources, comme le média russes Gazeta.ru où le spécialiste d’analyse militaire Mikhaïl Khodorenok affirme que reconquérir Palmyre ne fait pas partie des priorités du commandement militaire russe. Donc, les “cadeaux russes” trouvés sur la base militaire de Palmyre, resteront entre les mains des terroristes de l’EI .
Rappelons que déjà avant, le Communauté d’enquêteurs InformNapalm a identifié la présence des militaires russes à et aux alentours de Palmyre. Ce sont :
-des marines de la 61e Brigade de la Flotte du nord de Russie,
-des artilleurs de la 120e Brigade d’Artillerie,
-des militaires de la 20e Brigade de Fusiliers motorisés,
-des tankistes de la 7e Brigade de Chars de l’armée russe.
Le lendemain de la chute de Palmyre, la propagande russe a reconnu la présence de ses troupes de l’Armée de terre sur le sol syrien. Les cartes bancaires et les moyens de communication retrouvés sur les lieux de la base militaire à Palmyre laissent supposer que ce sont les militaires de la 24e Brigade de Forces spéciales de GRU qui y ont séjourné en dernier.Les militaires de cette brigade ont déjà fait l’objet de nos enquêtes concernant leur présence dans le Donbass.
En ce qui concerne les militaires russes ayant reçu les médailles “Pour la libération de Palmyre” et “Pour le déminage de Palmyre”, ils peuvent d’or et déjà revendre leurs récompenses aux collectionneurs.
Consultez également notre Base de données complète concernant l’identification des troupes de l’armée russe dans le Donbass, en cliquant sur le lien (en anglais) : russian-army-in-ukraine.silk.co
de lire la phrase en noir soulignée.
Les cadeaux russes à l’EI, ou ce qui a été abandonné sur la base militaire à Palmyre (vidéo)
Les terroristes de l’État Islamique ont diffusé une vidéo réalisée sur le territoire de la base militaire russe à Palmyre. Sur la vidéo, on voit que les lieux ont été quittés à la hâte et sont restés pratiquement intacts. Les assiettes avec de la nourriture sont visibles sur les tables du campement. Les terroristes de l’EI ont capturé une grande quantité d’armements et de munitions que les militaires russes n’ont pas détruites. Les bénévoles de la Communauté internationale d’enquête InformNapalm ont décidé d’étudier la vidéo afin d’identifier les armements abandonnés.
D’après la vidéo, tout ceci a été abandonné sur le territoire de la base militaire par les russes : au moins un canon automatique S-60 (de calibre 57 mm), quatre canons antiaériens ZU-23-2, des canons de rechange pour le canon antiaérien ZU-23-2, l’engin de déminage portatif UR-83P, des viseurs télescopiques PGO-7 pour les lance-mines PRG-7, le canon antiaérien GSh-23L, une pile de caisses de munitions de 250 unités par caisse (ce qui fait environ 350 000 de cartouches de 7.62X39), des obus incendiaires pour les chars (125 mm), au moins une mitrailleuse Kord (de 12.7 mm) . Ainsi que environ 200 unités d’armes à feu automatiques (visibles par terre et sur les caisses) . Ce sont, majoritairement, les AKMS de 7.62 mm et 30 à 40 unités d’AK-74U (tout neufs), ainsi qu’environ une vingtaine de mitrailleuses de gros calibre DShKM de 12.7 mm.
Les Russes ont abandonné sur le territoire de cette base militaire l’arsenal complet qui convient parfaitement aux groupes mobiles de l’EI qui mènent une lutte tactique : les mitrailleuses de gros calibre DShKM pour en équiper les véhicules blindés (ces « djihad-mobiles » dont les troupes d’Assad ont une peur panique), les canons antiaériens ZU-23-2 pour équiper les gun-trucks, les grenades pour le RPG et une grande quantité d’armes et de munitions.
Après étude des images satellite de la base militaire russe, les experts d’InformNapalm ont fait une série de conclusions intéressantes.
La localisation : la base militaire se situe non loin du château Qalat Ibn Maan sur la montagne Djebel Cassidy (coordonnées 34°33’46.0″N 38°15’26.0″E). C’est visible sur la vidéo faite depuis le campement.
Notons que le dépôt d’armements montré dans la vidéo ne se trouve pas sur le territoire de la base militaire, mais à proximité de la montagne.
Le terrain d’atterrissage pour les hélicoptères (situé légèrement à l’ouest de la base) en dit long sur sa destination. Sur les images satellite, on aperçoit 3 tentes vertes, qui sont une composante des équipements des Forces armées de Russie (ces tentes, désignées dans l’armée sous le nom d’APL-500 font partie des camps mobiles de l’armée russe).Environ 100 personnes peuvent être logées dans ces 3 tentes.
Il est possible que la base militaire servait d’aérodrome pour ceux qui arrivaient à Palmyre en hélicoptère, et notamment, les chefs militaires russes.Toutefois, la structure de campement mobile APL-500 n’a pas été entièrement utilisée à Palmyre : seuls trois tentes et un engin de réfrigération (pour les produits alimentaires ou autre) y ont été déployés.
Récemment, dans un communiqué de presse, diffusé dans les médias, le Ministère de la défense russe a déclaré que les armes abandonnées par les militaires russes à Palmyre ne représentent pas de danger particulier.
L’étude de la vidéo nous prouve le contraire, d’ailleurs, les combattants de l’EI seront en mesure d’adapter ces armes à leur tactique de combat et les militaires russes en ont laissé suffisamment pour équiper les gun-tracks et les “djihad-mobiles”.
Le chef des troupes de la coalition internationale, général américain Stephen J. Townsend a déclaré que les combattants de l’EI ont pu capturer à Palmyre de différents types d’armes, y compris, des moyens de la défense aérienne.. Il a également noté que n’importe quelle arme capturée pourrait être retournée contre les forces de la Coalition.
Nos sources ont transmis à InformNapalm qu’après la capitulation et la fuite honteuse de Palmyre, une querelle a éclaté entre les pro-Assad, les Iraniens, les combattants d’Hezbollah et les Russes pour accuser ceux qui ont été les premiers à quitter le champ de bataille. La Russie ne pourra pas reprendre Palmyre de sitôt, ce qui est confirmé par les Open-sources, comme le média russes Gazeta.ru où le spécialiste d’analyse militaire Mikhaïl Khodorenok affirme que reconquérir Palmyre ne fait pas partie des priorités du commandement militaire russe. Donc, les “cadeaux russes” trouvés sur la base militaire de Palmyre, resteront entre les mains des terroristes de l’EI .
Rappelons que déjà avant, le Communauté d’enquêteurs InformNapalm a identifié la présence des militaires russes à et aux alentours de Palmyre. Ce sont :
-des marines de la 61e Brigade de la Flotte du nord de Russie,
-des artilleurs de la 120e Brigade d’Artillerie,
-des militaires de la 20e Brigade de Fusiliers motorisés,
-des tankistes de la 7e Brigade de Chars de l’armée russe.
Le lendemain de la chute de Palmyre, la propagande russe a reconnu la présence de ses troupes de l’Armée de terre sur le sol syrien. Les cartes bancaires et les moyens de communication retrouvés sur les lieux de la base militaire à Palmyre laissent supposer que ce sont les militaires de la 24e Brigade de Forces spéciales de GRU qui y ont séjourné en dernier.Les militaires de cette brigade ont déjà fait l’objet de nos enquêtes concernant leur présence dans le Donbass.
En ce qui concerne les militaires russes ayant reçu les médailles “Pour la libération de Palmyre” et “Pour le déminage de Palmyre”, ils peuvent d’or et déjà revendre leurs récompenses aux collectionneurs.
Consultez également notre Base de données complète concernant l’identification des troupes de l’armée russe dans le Donbass, en cliquant sur le lien (en anglais) : russian-army-in-ukraine.silk.co
de lire la phrase en noir soulignée.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
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Re: En Syrie
L'ambassade de Russie à Damas est bombardée deux fois aujourd'hui
The Russian embassy in Damascus has been shelled twice over the day, Russia`s Foreign Ministry said on Wednesday, according to Russian news agency TASS.
L'ambassade de Russie à Damas a été bombardée deux fois au cours de la journée, a annoncé mercredi le ministère russe des Affaires étrangères, selon l'agence de presse russe TASS.
S'ils s'en prennent directement à l'ambassade, pas bon . . .
The Russian embassy in Damascus has been shelled twice over the day, Russia`s Foreign Ministry said on Wednesday, according to Russian news agency TASS.
”At 13:00 and 13:19 [Moscow time] on December 28, the Russian embassy in Syria was shelled by terrorists. One mine, which, fortunately, did not explode, fell in the courtyard of the compound of the Russian diplomatic mission`s administrative buildings,” the ministry said in a comment, TASS wrote.
The ministry also stated that there is still a real threat to the Russian embassy in Damascus and its personnel from terrorist groups.”The second mine fell in the close vicinity to its territory. Combat engineers have been involved in defusing unexploded ordnance,” the comment said.
”We have to state that there remains a real threat to the embassy in Russia and its employees from the terrorist groups entrenched in Damascus suburbs,” the Foreign Ministry said.
L'ambassade de Russie à Damas a été bombardée deux fois au cours de la journée, a annoncé mercredi le ministère russe des Affaires étrangères, selon l'agence de presse russe TASS.
"À 13h00 et 13h19 [heure de Moscou] le 28 décembre, l'ambassade de Russie en Syrie a été bombardée par des terroristes. Une mine qui, heureusement, n'a pas explosé, est tombée dans la cour du complexe des bâtiments administratifs de la diplomatie russe ", a déclaré le ministère dans un commentaire, écrit TASS.
Le ministère a également déclaré qu'il existe encore une menace réelle pour l'ambassade de Russie à Damas et son personnel de groupes terroristes."Le deuxième obus est tombée à proximité immédiate de son territoire. Les ingénieurs de combat ont été impliqués dans la désamorçage des munitions non explosées », dit le commentaire.
"Nous devons dire qu'il reste une menace réelle pour l'ambassade en Russie et ses employés des groupes terroristes retranchés dans la banlieue de Damas", a déclaré le ministère des Affaires étrangères.
S'ils s'en prennent directement à l'ambassade, pas bon . . .
Александр- Messages : 5390
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Caduce62- Messages : 15239
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Re: En Syrie
M . . . alors, pas de galette!!
Au fait, l'usine à fumée (amiral Kuznetsov) quitte la Méditéranée.
Au fait, l'usine à fumée (amiral Kuznetsov) quitte la Méditéranée.
Александр- Messages : 5390
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Re: En Syrie
Александр a écrit:M . . . alors, pas de galette!!
Au fait, l'usine à fumée (amiral Kuznetsov) quitte la Méditéranée.
Bon, si on se retrouve enfumés par le smog dans le Nord et en Belgique, on saura à coup sûr qu'il vient de passer la Manche
Krispoluk- Messages : 9858
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Re: En Syrie
Ce sont plutôt nos amis du beau pays de Breizh qui courent le plus de risques d'êtres enfumé.
Re: En Syrie
La Russie se retire (à nouveau) de Syrie
Libération Par Veronika Dorman — 6 janvier 2017 à 17:43
Plutôt deux fois qu’une. La Russie a commencé ce vendredi le retrait d'une partie de son dispositif militaire en Syrie. La première fois, c'était en mars dernier, quand Vladimir Poutine avait créé la surprise en annonçant le retrait du gros de ses troupes, estimant que la tâche que la Russie s’était fixée avait été «globalement accomplie». Officiellement, la phase active de l'opération russe en Syrie était terminée. Mais le Kremlin n'a pas cessé, depuis, d'investir des moyens considérables pour soutenir le régime de Bachar al-Assad. Des systèmes de défense aérienne S-300 installés en septembre sur sa base de Tartous et S-400 Triumph sur celle de Hmeimim, dans la province de Lattaquié, au porte-avions Amiral Kouznetsov déployé en novembre au large des côtes syriennes, en Méditerrannée. La Russie a finalement sauvé de la déroute l’armée syrienne et évité l’effondrement du régime, en lui assurant notamment la victoire décisive à Alep, dans les derniers jours de 2016.
C'est le départ de l'Amiral Kouznetsov qui doit marquer le coup d'envoi du retrait russe. «Les objectifs assignés au groupe aéronaval pendant sa mission ont été atteints», a déclaré le chef des opérations militaires russes en Syrie, le général Andreï Kartapolov, en précisant que les pilotes russes ont effectué, en deux mois d’opérations, 420 sorties aériennes et frappé plus de 1 200 cibles terroristes : infrastructures, combattants et stocks d’armes, postes de tirs et places fortifiées… «Toutes les cibles ont été détruites», a-t-il conclu. «Le soutien de l’armée de l’air russe a joué un rôle essentiel dans ces victoires, et ouvert la voie à un accord sur une suspension des hostilités, créant les conditions nécessaires au lancement d’une régulation politique du conflit en Syrie», a déclaré de son coté le chef d’état-major de l’armée du régime, Ali Abdullah Ayyoub, cité par les agences russes.
Après avoir bombardé des civils (femmes et enfants) et des hôpitaux , abandonné lachement Palmyr une 2ème fois aux mains de l'E.I avec de l'armement en cadeau
Libération Par Veronika Dorman — 6 janvier 2017 à 17:43
Plutôt deux fois qu’une. La Russie a commencé ce vendredi le retrait d'une partie de son dispositif militaire en Syrie. La première fois, c'était en mars dernier, quand Vladimir Poutine avait créé la surprise en annonçant le retrait du gros de ses troupes, estimant que la tâche que la Russie s’était fixée avait été «globalement accomplie». Officiellement, la phase active de l'opération russe en Syrie était terminée. Mais le Kremlin n'a pas cessé, depuis, d'investir des moyens considérables pour soutenir le régime de Bachar al-Assad. Des systèmes de défense aérienne S-300 installés en septembre sur sa base de Tartous et S-400 Triumph sur celle de Hmeimim, dans la province de Lattaquié, au porte-avions Amiral Kouznetsov déployé en novembre au large des côtes syriennes, en Méditerrannée. La Russie a finalement sauvé de la déroute l’armée syrienne et évité l’effondrement du régime, en lui assurant notamment la victoire décisive à Alep, dans les derniers jours de 2016.
C'est le départ de l'Amiral Kouznetsov qui doit marquer le coup d'envoi du retrait russe. «Les objectifs assignés au groupe aéronaval pendant sa mission ont été atteints», a déclaré le chef des opérations militaires russes en Syrie, le général Andreï Kartapolov, en précisant que les pilotes russes ont effectué, en deux mois d’opérations, 420 sorties aériennes et frappé plus de 1 200 cibles terroristes : infrastructures, combattants et stocks d’armes, postes de tirs et places fortifiées… «Toutes les cibles ont été détruites», a-t-il conclu. «Le soutien de l’armée de l’air russe a joué un rôle essentiel dans ces victoires, et ouvert la voie à un accord sur une suspension des hostilités, créant les conditions nécessaires au lancement d’une régulation politique du conflit en Syrie», a déclaré de son coté le chef d’état-major de l’armée du régime, Ali Abdullah Ayyoub, cité par les agences russes.
Après avoir bombardé des civils (femmes et enfants) et des hôpitaux , abandonné lachement Palmyr une 2ème fois aux mains de l'E.I avec de l'armement en cadeau
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
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Re: En Syrie
En FranceАлександр a écrit:M . . . alors, pas de galette!!
Au fait, l'usine à fumée (amiral Kuznetsov) quitte la Méditéranée.
Après trois mois d’engagement contre Daesh au large de la Syrie, le porte-avions Charles de Gaulle a regagné Toulon mi-décembre.
Un retour au bercail synonyme de cure de jouvence. Programmé pour entrer en cale sèche dans le courant du mois de février, le Charles de Gaulle devrait être indisponible pendant 18 mois.
Plus qu’un simple entretien, c’est une refonte en profondeur que subira le porte-avions nucléaire arrivé à mi-vie.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: En Syrie
Caduce62 a écrit:Programmé pour entrer en cale sèche dans le courant du mois de février, le Charles de Gaulle devrait être indisponible pendant 18 mois.Александр a écrit:M . . . alors, pas de galette!!
Au fait, l'usine à fumée (amiral Kuznetsov) quitte la Méditéranée.
Plus qu’un simple entretien, c’est une refonte en profondeur que subira le porte-avions nucléaire arrivé à mi-vie.
Bon, l'est pas aussi pourri que le Kuznetsov arrivé en fin de vie...
Il n'empêche qu'entretenir ce type de matériel aussi couteux, est un véritable gouffre financier et on doit bien constater que la France, en Europe occidentale, est le seul pays à assumer ce genre d'obligations de sécurité internationale !
Les autres : Allemagne, Angleterre, Italie, Espagne, Hollande, Belgique, etc... ne remplissant pas ces obligations et laissant la France seule, bien souvent sans même contribuer financièrement à ces opérations nécessaires de sécurité collective !!: Vous avez dit Europe de la défense ?
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: En Syrie
Krispoluk a écrit:
Il n'empêche qu'entretenir ce type de matériel aussi couteux, est un véritable gouffre financier et on doit bien constater que la France, en Europe occidentale, est le seul pays à assumer ce genre d'obligations de sécurité internationale !
Les autres : Allemagne, Angleterre, Italie, Espagne, Hollande, Belgique, etc... ne remplissant pas ces obligations et laissant la France seule, bien souvent sans même contribuer financièrement à ces opérations nécessaires de sécurité collective !!: Vous avez dit Europe de la défense ?
Mon bon Chris,
Je rappelle à ton bon souvenir que l'Europe de la défense a été torpillée dès le début par la France, qui y a vu une atteinte à l'indépendance de la France (en opposant son veto au traité créant l’Union de l'Europe occidentale - UEO). Ni De Gaulle, qui n’aimait pas l’Europe de la CEE et ses institutions, ni les autres présidents suivants n'ont guère fait mieux.
Par contre, quand aujourd'hui on est à sec du côté des finances en France, on se dit que, finalement, l'idée n'est pas si mauvaise que cela.
Il n'existe pas d'obligations (comme tu l'écris) du côté de la défense, et c'est là le résultat d'un cavalier seul des pays après l'échec de l'idée de départ de l’UEO . On en a beaucoup parlé, on a mis en place quelques mini/micro-expérimentations limitées, mais rien de plus. L'OTAN protégeait les reste de l'Europe, tous les pays s'en satisfaisaient, et la France considérant jusqu'à il y a peu d'années que son indépendance primait tout le reste.
Puis, l'URSS a implosé et tout le monde en a profité pour alléger son budget de la défense, les dépenses sociales des années 70, ayant explosé dans les années 80 et 90, drainant une part de plus en plus importante du budget national.
En somme, tout le monde (ou la majeure partie des populations occidentales) a préféré vivre le cul dans le beurre que de veiller à préserver sa défense nationale.
Et aujourd'hui, c'est un réveil pénible, avec la gueule de bois et des gros trous dans les poches de beaucoup de pays (l'Allemagne faisant exception). Il faut relancer l'économie, mais il faut aussi faire face à de nouveaux défis internationaux. La quadrature du cercle, ou pas loin...
Alors, déjà qu’on ne s’entend pas sur des idées européennes de base, comment espères-tu qu’on s’entende sur une Europe militaire intégrée ou solidaire ?
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: En Syrie
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Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: En Syrie
Le secrétaire d'État à la Défense du Royaume-Uni surnomme la fierté de la flotte russe le «navire de honte».
Michael Fallon, secrétaire d'État à la Défense du Royaume-Uni a surnommé « Admiral Kouznetsov », porte-avions russe qui retournait de la Syrie en Russie, le «navire de honte ».
Les paroles de Michael Fallon son citées dans l’édition « Daily telegraph ».
«Nous surveillons attentivement «Admiral Kouznetsov » sur son chemin de retour en Russie, nous surveillons ce navire de honte, dont la mission n’avait fait que prolonger les souffrances du peuple syrien ».
No comment
Michael Fallon, secrétaire d'État à la Défense du Royaume-Uni a surnommé « Admiral Kouznetsov », porte-avions russe qui retournait de la Syrie en Russie, le «navire de honte ».
Les paroles de Michael Fallon son citées dans l’édition « Daily telegraph ».
«Nous surveillons attentivement «Admiral Kouznetsov » sur son chemin de retour en Russie, nous surveillons ce navire de honte, dont la mission n’avait fait que prolonger les souffrances du peuple syrien ».
No comment
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Caduce62- Messages : 15239
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: En Syrie
Décevant . . .
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: En Syrie
Caduce62 a écrit:
L'ignorance la plus grossière est, malheureusement, très courante de nos jours. Et il ne faut pas aller jusqu'aux Etats-Unis pour s'en rendre compte. Un échantillon représentatif de français ou de belges auquel la même question serait posée ne donnerait pas un résultat très éloigné de celui relaté ci-dessus !
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: En Syrie
Syrie: 13.000 personnes pendues en cinq ans dans une prison du régime
Selon le rapport, au moins une fois par semaine entre 2011 et 2015 des groupes de jusqu’à 50 personnes ont été extraits de leurs cellules pour des procès arbitraires, battus puis pendus «en pleine nuit dans le secret le plus total». (photo d’illustration)-AFP
Une «politique d’extermination»: le régime syrien a fait pendre 13.000 personnes en cinq ans, entre 2011 et 2015, dans une prison gouvernementale près de Damas, selon les informations d’Amnesty International.
Amnesty International a accusé ce mardi le régime syrien d’avoir pendu quelque 13.000 personnes en cinq ans, entre 2011 et 2015, dans une prison gouvernementale près de Damas, dénonçant une «politique d’extermination».
Intitulé «Abattoir humain: pendaisons et extermination de masse à la prison de Saydnaya», le rapport de l’ONG se base sur des entretiens avec 84 témoins, au nombre desquels des gardiens, des détenus et des juges.
Selon le rapport, au moins une fois par semaine entre 2011 et 2015 des groupes de jusqu’à 50 personnes ont été extraits de leurs cellules pour des procès arbitraires, battus puis pendus «en pleine nuit dans le secret le plus total».
«Tout au long de ce processus, ils restent les yeux bandés. Ils ne savent pas quand et comment ils mourront jusqu’à ce que la corde soit enfilée autour de leur cou», dénonce l’ONG.
La plupart des victimes étaient des civils considérés comme des opposants au gouvernement du président Bachar al-Assad.
«Ils les laissaient (pendus) de 10 à 15 minutes», a témoigné un ancien juge qui a assisté aux exécutions. «Pour les plus jeunes, leur poids n’était pas suffisant pour les faire mourir. Les assistants des bourreaux les tiraient alors vers le bas et brisaient leur cou».
Pour Amnesty, il s’agit de crimes de guerre et de crimes contre l’Humanité qui perdurent probablement jusqu’à ce jour.
Des milliers de prisonniers sont détenus dans la prison militaire de Saydnaya, l’un des centres de détention les plus importants du pays situé à 30 km au nord de Damas.
L’ONG accuse le gouvernement syrien d’y mener une «politique d’extermination» en torturant régulièrement les détenus et en les privant d’eau, de nourriture et de soins médicaux.
Passages à tabac
Des prisonniers ont été violés ou forcés de se violer les uns les autres. Des gardiens ont aussi nourri des détenus en jetant leur repas sur le sol de leur cellule, souvent maculé de saletés et de sang.
Des «règles spéciales» étaient également en vigueur dans la prison: les détenus n’étaient pas autorisés à parler et devaient prendre des positions particulières quand les gardiens entraient dans leur cellule.
«Chaque jour, il y avait deux ou trois morts dans notre aile […] Je me souviens que le gardien nous demandait combien nous en avions. Il disait: «Pièce numéro un, combien? Pièce numéro deux, combien? et ainsi de suite», a raconté Nader, un ancien détenu dont le nom a été modifié.
Selon Nader, après une journée particulièrement violente ponctuée de passages à tabac, 13 personnes sont mortes dans une seule aile de la prison.
Un ancien militaire a confié qu’il pouvait entendre «des gargouillis» lors des pendaisons dans la salle d’exécution située en dessous.
«Si on collait ses oreilles au sol, on pouvait entendre une sorte de gargouillement», a confirmé Hamid, arrêté en 2011. «On dormait sur fond de bruit de personnes en train de mourir d’étouffement. C’était normal pour moi à cette période».
Amnesty avait indiqué précédemment que le nombre de personnes mortes dans les geôles du gouvernement en Syrie depuis le début du conflit en mars 2011 était estimé à 17.700.
Le chiffre de 13.000 morts dans une seule prison traduit donc une hausse significative.
«Les horreurs décrites dans ce rapport révèlent une campagne cachée et monstrueuse, autorisée aux plus hauts niveaux du gouvernement, visant à écraser toute forme de contestation au sein de la population syrienne», a commenté Lynn Maalouf, directrice adjointe pour la Recherche au bureau d’Amnesty à Beyrouth.
«Le meurtre de sang-froid de milliers de prisonniers sans défense, qui vient s’ajouter aux programmes systématiques et soigneusement orchestrés de torture physique et psychologique dans la prison de Saydnaya ne peuvent pas continuer à être autorisés», a-t-elle estimé.
L’an dernier, les Nations unies avaient accusé le gouvernement d’Assad de mener une politique d’«extermination» dans ses prisons.
Plus de 310.000 personnes ont été tuées et des millions d’autres ont dû fuir leurs foyers depuis le début du conflit syrien.
. . . No comment
Selon le rapport, au moins une fois par semaine entre 2011 et 2015 des groupes de jusqu’à 50 personnes ont été extraits de leurs cellules pour des procès arbitraires, battus puis pendus «en pleine nuit dans le secret le plus total». (photo d’illustration)-AFP
Une «politique d’extermination»: le régime syrien a fait pendre 13.000 personnes en cinq ans, entre 2011 et 2015, dans une prison gouvernementale près de Damas, selon les informations d’Amnesty International.
Amnesty International a accusé ce mardi le régime syrien d’avoir pendu quelque 13.000 personnes en cinq ans, entre 2011 et 2015, dans une prison gouvernementale près de Damas, dénonçant une «politique d’extermination».
Intitulé «Abattoir humain: pendaisons et extermination de masse à la prison de Saydnaya», le rapport de l’ONG se base sur des entretiens avec 84 témoins, au nombre desquels des gardiens, des détenus et des juges.
Selon le rapport, au moins une fois par semaine entre 2011 et 2015 des groupes de jusqu’à 50 personnes ont été extraits de leurs cellules pour des procès arbitraires, battus puis pendus «en pleine nuit dans le secret le plus total».
«Tout au long de ce processus, ils restent les yeux bandés. Ils ne savent pas quand et comment ils mourront jusqu’à ce que la corde soit enfilée autour de leur cou», dénonce l’ONG.
La plupart des victimes étaient des civils considérés comme des opposants au gouvernement du président Bachar al-Assad.
«Ils les laissaient (pendus) de 10 à 15 minutes», a témoigné un ancien juge qui a assisté aux exécutions. «Pour les plus jeunes, leur poids n’était pas suffisant pour les faire mourir. Les assistants des bourreaux les tiraient alors vers le bas et brisaient leur cou».
Pour Amnesty, il s’agit de crimes de guerre et de crimes contre l’Humanité qui perdurent probablement jusqu’à ce jour.
Des milliers de prisonniers sont détenus dans la prison militaire de Saydnaya, l’un des centres de détention les plus importants du pays situé à 30 km au nord de Damas.
L’ONG accuse le gouvernement syrien d’y mener une «politique d’extermination» en torturant régulièrement les détenus et en les privant d’eau, de nourriture et de soins médicaux.
Passages à tabac
Des prisonniers ont été violés ou forcés de se violer les uns les autres. Des gardiens ont aussi nourri des détenus en jetant leur repas sur le sol de leur cellule, souvent maculé de saletés et de sang.
Des «règles spéciales» étaient également en vigueur dans la prison: les détenus n’étaient pas autorisés à parler et devaient prendre des positions particulières quand les gardiens entraient dans leur cellule.
«Chaque jour, il y avait deux ou trois morts dans notre aile […] Je me souviens que le gardien nous demandait combien nous en avions. Il disait: «Pièce numéro un, combien? Pièce numéro deux, combien? et ainsi de suite», a raconté Nader, un ancien détenu dont le nom a été modifié.
Selon Nader, après une journée particulièrement violente ponctuée de passages à tabac, 13 personnes sont mortes dans une seule aile de la prison.
Un ancien militaire a confié qu’il pouvait entendre «des gargouillis» lors des pendaisons dans la salle d’exécution située en dessous.
«Si on collait ses oreilles au sol, on pouvait entendre une sorte de gargouillement», a confirmé Hamid, arrêté en 2011. «On dormait sur fond de bruit de personnes en train de mourir d’étouffement. C’était normal pour moi à cette période».
Amnesty avait indiqué précédemment que le nombre de personnes mortes dans les geôles du gouvernement en Syrie depuis le début du conflit en mars 2011 était estimé à 17.700.
Le chiffre de 13.000 morts dans une seule prison traduit donc une hausse significative.
«Les horreurs décrites dans ce rapport révèlent une campagne cachée et monstrueuse, autorisée aux plus hauts niveaux du gouvernement, visant à écraser toute forme de contestation au sein de la population syrienne», a commenté Lynn Maalouf, directrice adjointe pour la Recherche au bureau d’Amnesty à Beyrouth.
«Le meurtre de sang-froid de milliers de prisonniers sans défense, qui vient s’ajouter aux programmes systématiques et soigneusement orchestrés de torture physique et psychologique dans la prison de Saydnaya ne peuvent pas continuer à être autorisés», a-t-elle estimé.
L’an dernier, les Nations unies avaient accusé le gouvernement d’Assad de mener une politique d’«extermination» dans ses prisons.
Plus de 310.000 personnes ont été tuées et des millions d’autres ont dû fuir leurs foyers depuis le début du conflit syrien.
. . . No comment
Александр- Messages : 5390
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Re: En Syrie
Les avions russes tuent "accidentellement" 3 soldats turcs, Poutine présente ses condoléances
L'OBS Publié le 09/02/17 à 16:32
Trois soldats turcs ont été tués "accidentellement" et 11 autres blessés dans un raid russe dans le nord de la Syrie, annonce ce jeudi l'armée turque, qui précise que le président russe Vladimir Poutine a présenté ses condoléances à son homologue Recep Tayyip Erdogan.
"La coordination militaire sera renforcée dans le cadre de l'opération en Syrie contre les combattants de l'Etat islamique et les autres organisations extrémistes", a indiqué le Kremlin dans un communiqué après la conversation téléphonique entre les deux présidents.
L'OBS Publié le 09/02/17 à 16:32
Trois soldats turcs ont été tués "accidentellement" et 11 autres blessés dans un raid russe dans le nord de la Syrie, annonce ce jeudi l'armée turque, qui précise que le président russe Vladimir Poutine a présenté ses condoléances à son homologue Recep Tayyip Erdogan.
"La coordination militaire sera renforcée dans le cadre de l'opération en Syrie contre les combattants de l'Etat islamique et les autres organisations extrémistes", a indiqué le Kremlin dans un communiqué après la conversation téléphonique entre les deux présidents.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: En Syrie
Gonflés, mais avec du gaz puant, les turcs !
La diplomatie turque défend son rapprochement avec la Russie
Le ministre turc des Affaires étrangères a défendu jeudi à Madrid le rapprochement d'Ankara avec Moscou, une manière d'«équilibrer» sa politique étrangère face aux atermoiements de l'Union européenne.
«Nous devons équilibrer notre politique extérieure entre nos voisins à l'est, au nord et à l'ouest», a affirmé Mevlut Cavusoglu lors d'une conférence organisée par le groupe de réflexion Real Instituto Elcano à Madrid.
«Nous n'avons pas d'alternative», a-t-il justifié, son pays, membre-clé de l'Otan, étant frontalier à la fois de l'Union européenne, de la Syrie et de l'Iran.
Auparavant le ministre a longuement critiqué l'Union européenne, les négociations de la Turquie dans la perspective d'une adhésion, entamées en 2005, étant au point mort, et les relations UE-Turquie de plus en plus froides.
«Soyez honnêtes avec nous: si vous ne voulez pas de nous, dites-le», a lancé en conclusion M. Cavusoglu à l'Union européenne.
La Turquie a menacé de suspendre l'accord controversé visant à endiguer le flux de réfugiés provenant de Syrie vers l'Europe, conclu en mars 2016 avec l'UE.
«Nous en avons vraiment assez du deux poids deux mesures», a déclaré Mevlut Cavusoglu, évoquant par exemple la Croatie, dont l'adhésion a été plus rapide.
Depuis l'été 2016, les relations entre la Turquie et la Russie se sont parallèlement réchauffées, une embellie matérialisée par un accord en octobre pour un gazoduc en mer Noire. Cette nouvelle donne n'a pas été remise en question par l'assassinat de l'ambassadeur russe à Ankara en décembre.
Longtemps opposées sur le dossier syrien, notamment sur le sort du président syrien Bachar al-Assad, la Turquie et la Russie ont en outre récemment décidé de coordonner leur actions contre l'EI dans ce pays.
Mevlut Cavusoglu a également justifié le rapprochement avec la Russie par la situation de son pays, la comparant à celle de l'Ukraine, proche géographiquement des deux et tiraillée entre l'Europe et la Russie. «Des pays comme la Turquie et l'Ukraine (...) n'ont pas à choisir», a-t-il assuré.
La diplomatie turque défend son rapprochement avec la Russie
Le ministre turc des Affaires étrangères a défendu jeudi à Madrid le rapprochement d'Ankara avec Moscou, une manière d'«équilibrer» sa politique étrangère face aux atermoiements de l'Union européenne.
«Nous devons équilibrer notre politique extérieure entre nos voisins à l'est, au nord et à l'ouest», a affirmé Mevlut Cavusoglu lors d'une conférence organisée par le groupe de réflexion Real Instituto Elcano à Madrid.
«Nous n'avons pas d'alternative», a-t-il justifié, son pays, membre-clé de l'Otan, étant frontalier à la fois de l'Union européenne, de la Syrie et de l'Iran.
Auparavant le ministre a longuement critiqué l'Union européenne, les négociations de la Turquie dans la perspective d'une adhésion, entamées en 2005, étant au point mort, et les relations UE-Turquie de plus en plus froides.
«Soyez honnêtes avec nous: si vous ne voulez pas de nous, dites-le», a lancé en conclusion M. Cavusoglu à l'Union européenne.
La Turquie a menacé de suspendre l'accord controversé visant à endiguer le flux de réfugiés provenant de Syrie vers l'Europe, conclu en mars 2016 avec l'UE.
«Nous en avons vraiment assez du deux poids deux mesures», a déclaré Mevlut Cavusoglu, évoquant par exemple la Croatie, dont l'adhésion a été plus rapide.
Depuis l'été 2016, les relations entre la Turquie et la Russie se sont parallèlement réchauffées, une embellie matérialisée par un accord en octobre pour un gazoduc en mer Noire. Cette nouvelle donne n'a pas été remise en question par l'assassinat de l'ambassadeur russe à Ankara en décembre.
Longtemps opposées sur le dossier syrien, notamment sur le sort du président syrien Bachar al-Assad, la Turquie et la Russie ont en outre récemment décidé de coordonner leur actions contre l'EI dans ce pays.
Mevlut Cavusoglu a également justifié le rapprochement avec la Russie par la situation de son pays, la comparant à celle de l'Ukraine, proche géographiquement des deux et tiraillée entre l'Europe et la Russie. «Des pays comme la Turquie et l'Ukraine (...) n'ont pas à choisir», a-t-il assuré.
Thuramir- Messages : 3677
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Re: En Syrie
Après des frappes impliquant des F16 belges, gros tollé chez nous:
F-16 belges : la Guerre n'est pas un jeu vidéo
Les avions belges lors d'un raid en Syrie et en Irak auraient tué de nombreux civils. Ils n'auraient pas respecté les règles d'engagement. Les faits sont dénoncés aux autorités judiciaires belges, militaires et politiques.
© Belga
Je suis surpris que l'on puisse croire que l'on fait des guerres propres sans danger pour les civils.
La guerre, quelle que soit sa forme, tue et blesse tant les corps que les âmes.
Des missiles qui ne toucheraient que les méchants et qui ne causeraient pas de dégâts collatéraux sont une illusion.
Nombreux sont les innocents qui sont touchés : indistinctement les femmes, les enfants, les personnes âgées... et celles et ceux qui leur portent secours.
Ceci explique cette vague migratoire que nous vivons en Europe et qui pousse ces personnes martyrisées à fuir cette violence et ces massacres.
La guerre, quelle que soit sa forme, tue et blesse tant le corps que les âmes. Carnages.
Certains de nos hommes et femmes politiques feraient bien d'aller passer quelques semaines sur les zones de combats.
Ils comprendraient mieux ce que c'est d'être terrorisé, de voir ces proches mourir et d'être ramené à l'état d'animal.
Cette guerre est d'autant plus difficile que les factions en guerre ont de multiples ennemis et des convergences avec la coalition internationale à géométrie variable.
Souvent nos ennemis se protègent en s'installant sciemment au sein des populations civiles.
En pointant du doigt nos militaires, on en oublie les premiers responsable, les fous de dieu, de tout bord qui décapitent, immolent, violent, tuent, exterminent des ethnies et terrorisent l'Europe et les zones conquises.
Pour eux, le temps du jugement n'est pas encore venu, mais bien de ceux qui les combattent.
Et notre indignation, a-t-elle autant d'échos lorsque nous sommes restés, pour des raisons d'État, ou autres les bras croisés lors des nombreux crimes de masse commis dans ces régions sous nos yeux et dans l'indifférence ?
Nos militaires ont-ils commis une faute ?
Je ne le sais pas. Une erreur d'appréciation, de jugement. C'est le feu de l'action.
Peut-on imaginer que sciemment ils auraient bombardé une zone peuplée de civils. Il est difficile de s'y résoudre.
Ils font un métier difficile et ils doivent garder des marques indélébiles des actes qu'ils posent.
La guerre ce n'est pas jouer avec un joystick. Ce n'est pas un jeu virtuel. Ce n'est pas une science exacte. On a pas de deuxième chance.
Nous devons garder foi en eux, car ils font de leur mieux dans des conditions difficiles.
Comme si lâcher des bombes devait être une joie.
Comme s'ils n'avaient pas à l'esprit qu'à tout moment quelque soient les précautions prises, des innocents pouvaient être touchés.
Il fut une époque pas si lointaine, pendant la Deuxième Guerre mondiale, ou des villes furent rasées sans que l'on se soucie des civils.
En les mettant en cause publiquement, on donne du grain à moudre à la propagande djihadiste.
Enquête il doit y avoir. Elle ne doit pas se faire en place publique.
Nous sommes en temps de guerre. Nos hommes sont au feu et risquent leurs vies.
Ne l'oublions pas.
F-16 belges : la Guerre n'est pas un jeu vidéo
Les avions belges lors d'un raid en Syrie et en Irak auraient tué de nombreux civils. Ils n'auraient pas respecté les règles d'engagement. Les faits sont dénoncés aux autorités judiciaires belges, militaires et politiques.
© Belga
Je suis surpris que l'on puisse croire que l'on fait des guerres propres sans danger pour les civils.
La guerre, quelle que soit sa forme, tue et blesse tant les corps que les âmes.
Des missiles qui ne toucheraient que les méchants et qui ne causeraient pas de dégâts collatéraux sont une illusion.
Nombreux sont les innocents qui sont touchés : indistinctement les femmes, les enfants, les personnes âgées... et celles et ceux qui leur portent secours.
Ceci explique cette vague migratoire que nous vivons en Europe et qui pousse ces personnes martyrisées à fuir cette violence et ces massacres.
La guerre, quelle que soit sa forme, tue et blesse tant le corps que les âmes. Carnages.
Certains de nos hommes et femmes politiques feraient bien d'aller passer quelques semaines sur les zones de combats.
Ils comprendraient mieux ce que c'est d'être terrorisé, de voir ces proches mourir et d'être ramené à l'état d'animal.
Cette guerre est d'autant plus difficile que les factions en guerre ont de multiples ennemis et des convergences avec la coalition internationale à géométrie variable.
Souvent nos ennemis se protègent en s'installant sciemment au sein des populations civiles.
En pointant du doigt nos militaires, on en oublie les premiers responsable, les fous de dieu, de tout bord qui décapitent, immolent, violent, tuent, exterminent des ethnies et terrorisent l'Europe et les zones conquises.
Pour eux, le temps du jugement n'est pas encore venu, mais bien de ceux qui les combattent.
Et notre indignation, a-t-elle autant d'échos lorsque nous sommes restés, pour des raisons d'État, ou autres les bras croisés lors des nombreux crimes de masse commis dans ces régions sous nos yeux et dans l'indifférence ?
Nos militaires ont-ils commis une faute ?
Je ne le sais pas. Une erreur d'appréciation, de jugement. C'est le feu de l'action.
Peut-on imaginer que sciemment ils auraient bombardé une zone peuplée de civils. Il est difficile de s'y résoudre.
Ils font un métier difficile et ils doivent garder des marques indélébiles des actes qu'ils posent.
La guerre ce n'est pas jouer avec un joystick. Ce n'est pas un jeu virtuel. Ce n'est pas une science exacte. On a pas de deuxième chance.
Nous devons garder foi en eux, car ils font de leur mieux dans des conditions difficiles.
Comme si lâcher des bombes devait être une joie.
Comme s'ils n'avaient pas à l'esprit qu'à tout moment quelque soient les précautions prises, des innocents pouvaient être touchés.
Il fut une époque pas si lointaine, pendant la Deuxième Guerre mondiale, ou des villes furent rasées sans que l'on se soucie des civils.
En les mettant en cause publiquement, on donne du grain à moudre à la propagande djihadiste.
Enquête il doit y avoir. Elle ne doit pas se faire en place publique.
Nous sommes en temps de guerre. Nos hommes sont au feu et risquent leurs vies.
Ne l'oublions pas.
Александр- Messages : 5390
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Re: En Syrie
Александр a écrit:Après des frappes impliquant des F16 belges, gros tollé chez nous:
F-16 belges : la Guerre n'est pas un jeu vidéo
Les avions belges lors d'un raid en Syrie et en Irak auraient tué de nombreux civils. Ils n'auraient pas respecté les règles d'engagement. Les faits sont dénoncés aux autorités judiciaires belges, militaires et politiques.
Soyons clairs ! La guerre n'est pas un jeu vidéo et on ne fait pas d'omelette sans casser d’œufs. Il est donc hypocrite et malsain de prétendre que l’on peut bombarder des villes et des villages sans causer la mort de civils. Tout cette mise en scène est aussi voulue par une certaine frange de la société animée par une âme de collabo, qui voudrait tout réglementer et qui est prête à laisser commettre des crimes contre l’humanité par les islamistes au nom d’un prétendu respect dû à l’intégrité morale et physique des assassins et de leur entourage...
Il n’est pas acceptable que le droit à la liberté tue la liberté et que le droit à l’intégrité morale et physique permette à des bandes criminelles armées de faire régner leur loi sans être à leur tour mises en danger de mort. Arrêtons donc de rêver à une guerre propre, limitée à des victimes militaires : cela n’existe pas !
Thuramir- Messages : 3677
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Re: En Syrie
De nouveau les mensonges russes:
L’aviation syrienne a frappé un «entrepôt terroriste» contenant des «substances toxiques», selon la Russie
AFP
L’aviation syrienne a frappé un «entrepôt terroriste» contenant des «substances toxiques», a déclaré Moscou au lendemain d’une attaque «chimique» ayant coûté la vie à des dizaines de civils dans le nord-ouest syrien.
«Selon les données objectives du contrôle russe de l’espace aérien, l’aviation syrienne a frappé près de Khan Cheikhoun un grand entrepôt terroriste», a déclaré dans un communiqué le ministère russe de la Défense.
Il abritait «un atelier de fabrication de bombes, avec des substances toxiques», a affirmé le ministère, sans préciser si l’aviation syrienne avait frappé volontairement ou par accident cet entrepôt.
«L’arsenal d’armes chimiques a été livré par des combattants venant d’Irak», a ajouté le ministère, qualifiant ses informations d’»entièrement fiables et objectives».
Au moins 72 civils ont été tués, dont 20 enfants, le corps saisi de convulsions et peinant à respirer sous leurs masques à oxygène, dans un raid aérien mené sur Khan Cheikhoun, un fief rebelle et djihadiste du nord-ouest syrien.
L’opposition syrienne a la première accusé le «régime du criminel Bachar» d’avoir perpétrée cette attaque, avec des «obus» contenant du «gaz toxique», et a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à ouvrir immédiatement une enquête.
Washington, Londres et Paris ont également accusé Damas qui nie et incrimine les rebelles.
Et justement, le conseil de sécurité de l'ONU se réuni d'urgence aujourd'hui à ce sujet.
L’aviation syrienne a frappé un «entrepôt terroriste» contenant des «substances toxiques», selon la Russie
AFP
L’aviation syrienne a frappé un «entrepôt terroriste» contenant des «substances toxiques», a déclaré Moscou au lendemain d’une attaque «chimique» ayant coûté la vie à des dizaines de civils dans le nord-ouest syrien.
«Selon les données objectives du contrôle russe de l’espace aérien, l’aviation syrienne a frappé près de Khan Cheikhoun un grand entrepôt terroriste», a déclaré dans un communiqué le ministère russe de la Défense.
Il abritait «un atelier de fabrication de bombes, avec des substances toxiques», a affirmé le ministère, sans préciser si l’aviation syrienne avait frappé volontairement ou par accident cet entrepôt.
«L’arsenal d’armes chimiques a été livré par des combattants venant d’Irak», a ajouté le ministère, qualifiant ses informations d’»entièrement fiables et objectives».
Au moins 72 civils ont été tués, dont 20 enfants, le corps saisi de convulsions et peinant à respirer sous leurs masques à oxygène, dans un raid aérien mené sur Khan Cheikhoun, un fief rebelle et djihadiste du nord-ouest syrien.
L’opposition syrienne a la première accusé le «régime du criminel Bachar» d’avoir perpétrée cette attaque, avec des «obus» contenant du «gaz toxique», et a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à ouvrir immédiatement une enquête.
Washington, Londres et Paris ont également accusé Damas qui nie et incrimine les rebelles.
Et justement, le conseil de sécurité de l'ONU se réuni d'urgence aujourd'hui à ce sujet.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
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Re: En Syrie
Attaque chimique en Syrie: "l'aviation syrienne à l'origine de la frappe"
L'attaque chimique présumée a provoqué une vague d'indignation internationale, Washington, Paris et Londres pointant du doigt le régime de Bachar al-Assad. Celui-ci nie encore, mais l'aviation syrienne est à l'origine de la frappe selon Moscou. Celle-ci aurait visé un entrepôt des "rebelles".
A la recherche de survivants dans la ville de Saqba en Syrie © AFP
L'armée russe a affirmé mercredi que l'aviation syrienne avait bombardé la veille près de Khan Cheikhoun un "entrepôt" des rebelles où étaient entreposés des "substances toxiques", au lendemain d'une attaque "chimique" ayant coûté la vie à au moins 72 civils.
"Selon les données objectives du contrôle russe de l'espace aérien, l'aviation syrienne a frappé près de Khan Cheikhoun un grand entrepôt terroriste", a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
Il abritait "un atelier de fabrication de mines artisanales, avec des substances toxiques", a affirmé le ministère, sans préciser si l'aviation syrienne avait connaissance du contenu de cet entrepôt.
"L'arsenal d'armes chimiques" était destiné à des combattants en Irak a ajouté le ministère, qualifiant ses informations d'"entièrement fiables et objectives".
L'utilisation de cet arsenal "par des terroristes a été à plusieurs reprises prouvé par des organisations internationales ainsi qu'aux autorités officielles" de l'Irak.
L'armée russe ne précise donc pas si le régime syrien avait connaissance de la présence d'armes chimiques et surtout pointe de fait la responsabilité des "terroristes" en les accusant de détenir des armes chimiques.
Projet de résolution condamnant l'attaque chimique
Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ont présenté mardi soir un projet de résolution condamnant l'attaque chimique en Syrie et appelant à une enquête complète et rapide, à la veille d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU.
Le texte, obtenu par l'AFP, appelle l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) à présenter rapidement ses conclusions sur l'attaque qui a fait mardi au moins 58 morts et 170 blessés à Khan Cheikhoun, petite ville de la province d'Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, en zone rebelle. Le projet a été distribué aux quinze membres du Conseil à la veille de la réunion d'urgence demandée par Paris et Londres à la suite de l'attaque. Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni entendent mettre cette résolution au vote pendant cette session de mercredi à New York, mais la position de la Russie restait mardi soir inconnue, ont indiqué des diplomates. Le texte demande également à la Syrie de fournir les plans de vol et toute information sur des opérations militaires au moment de l'attaque. Enfin, il menace d'imposer des sanctions en vertu du chapitre 7 de la charte des Nations unies.
Moscou et Pékin avaient mis leur veto en février à une résolution du Conseil de sécurité qui aurait imposé des sanctions à Damas, déjà accusée d'avoir perpétré une attaque à l'arme chimique sur des villages syriens en 2014 et 2015.
- 'Crime de guerre' -
"Il s'agit manifestement d'un crime de guerre", a déclaré l'ambassadeur britannique à l'ONU, Matthew Rycroft. "J'en appelle aux membres du Conseil de sécurité qui ont par le passé utilisé leur veto pour défendre l'indéfendable afin qu'ils changent de cap", a-t-il ajouté. Le porte-parole de l'ONU, Stephane Dujarric, a pour sa part qualifié les informations sur le bombardement "d'extrêmement inquiétantes et choquantes". L'attaque chimique présumée a provoqué une vague d'indignation internationale, Washington, Paris et Londres pointant du doigt le régime de Bachar al-Assad, qui a démenti "catégoriquement" toute implication et accusé les insurgés d'être responsables de la tragédie.
"Nous avons entendu des bombardements (...) Nous avons accouru dans les maisons et il y avait des familles mortes dans leur lits. On a vu des enfants, des femmes et des hommes morts dans les rues", a raconté à l'AFP un témoin, Abou Moustapha. Des vidéos de militants antirégime ont montré des corps sans vie sur la chaussée, d'autres pris de spasmes et de crises de suffocation.
Les victimes "ont les pupilles dilatées, des convulsions, de la mousse sortant de la bouche", a expliqué Hazem Chahwane, un secouriste interviewé par l'AFP dans l'un des hôpitaux de la ville. Au moins 19 enfants et 13 femmes figurent parmi les 58 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Il s'agit de "la deuxième attaque chimique la plus meurtrière du conflit en Syrie" après celle ayant fait plus de 1.400 morts en 2013 près de Damas, a précisé cette ONG, qui n'était pas en mesure de déterminer la nature du gaz toxique utilisé.
- Venger les victimes -
L'envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie Staffan de Mistura a déclaré que l'ONU allait chercher à "clairement identifier les responsabilités" et à faire "rendre des comptes" aux auteurs de cette attaque "chimique". Réagissant en fin de journée, l'armée syrienne a démenti "catégoriquement avoir utilisé toute substance chimique ou toxique à Khan Cheikhoun", dans un communiqué publié par l'agence officielle Sana. "Les groupes terroristes (ndlr: les insurgés) et ceux qui les soutiennent sont responsables d'avoir utilisé des substances chimiques et toxiques et d'avoir été négligents avec les vies de civils innocents", a-t-elle ajouté.
Malgré de multiples accusations, le gouvernement syrien a toujours démenti utiliser des armes chimiques depuis le début en 2011 de la guerre, qui a déjà fait plus de 320.000 morts.
Il a ratifié la Convention sur l'interdiction des armes chimiques en 2013 mais l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a récemment indiqué enquêter sur plusieurs attaques présumées au gaz toxique commises depuis le début de l'année.
Principal soutien du régime, l'armée russe a affirmé n'avoir mené aucun raid aérien dans la zone de Khan Cheikhoun.
Mais pour l'opposition syrienne, il ne fait pas de doute que le régime de Damas a utilisé des "obus contenant du gaz chimique". Ce "crime horrible" rappelle l'attaque de l'été 2013 que la communauté internationale avait "laissé impunie", a-t-elle dénoncé. Des groupes rebelles syriens, dont l'ex-branche d'Al-Qaïda, ont promis de venger les victimes de l'attaque sur Khan Cheikhoun.
Le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson a prévenu que le président Assad devait rendre des comptes pour les attaques chimiques de son régime.
L'attaque chimique présumée a provoqué une vague d'indignation internationale, Washington, Paris et Londres pointant du doigt le régime de Bachar al-Assad. Celui-ci nie encore, mais l'aviation syrienne est à l'origine de la frappe selon Moscou. Celle-ci aurait visé un entrepôt des "rebelles".
A la recherche de survivants dans la ville de Saqba en Syrie © AFP
L'armée russe a affirmé mercredi que l'aviation syrienne avait bombardé la veille près de Khan Cheikhoun un "entrepôt" des rebelles où étaient entreposés des "substances toxiques", au lendemain d'une attaque "chimique" ayant coûté la vie à au moins 72 civils.
"Selon les données objectives du contrôle russe de l'espace aérien, l'aviation syrienne a frappé près de Khan Cheikhoun un grand entrepôt terroriste", a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
Il abritait "un atelier de fabrication de mines artisanales, avec des substances toxiques", a affirmé le ministère, sans préciser si l'aviation syrienne avait connaissance du contenu de cet entrepôt.
"L'arsenal d'armes chimiques" était destiné à des combattants en Irak a ajouté le ministère, qualifiant ses informations d'"entièrement fiables et objectives".
L'utilisation de cet arsenal "par des terroristes a été à plusieurs reprises prouvé par des organisations internationales ainsi qu'aux autorités officielles" de l'Irak.
L'armée russe ne précise donc pas si le régime syrien avait connaissance de la présence d'armes chimiques et surtout pointe de fait la responsabilité des "terroristes" en les accusant de détenir des armes chimiques.
Projet de résolution condamnant l'attaque chimique
Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ont présenté mardi soir un projet de résolution condamnant l'attaque chimique en Syrie et appelant à une enquête complète et rapide, à la veille d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU.
Le texte, obtenu par l'AFP, appelle l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) à présenter rapidement ses conclusions sur l'attaque qui a fait mardi au moins 58 morts et 170 blessés à Khan Cheikhoun, petite ville de la province d'Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, en zone rebelle. Le projet a été distribué aux quinze membres du Conseil à la veille de la réunion d'urgence demandée par Paris et Londres à la suite de l'attaque. Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni entendent mettre cette résolution au vote pendant cette session de mercredi à New York, mais la position de la Russie restait mardi soir inconnue, ont indiqué des diplomates. Le texte demande également à la Syrie de fournir les plans de vol et toute information sur des opérations militaires au moment de l'attaque. Enfin, il menace d'imposer des sanctions en vertu du chapitre 7 de la charte des Nations unies.
Moscou et Pékin avaient mis leur veto en février à une résolution du Conseil de sécurité qui aurait imposé des sanctions à Damas, déjà accusée d'avoir perpétré une attaque à l'arme chimique sur des villages syriens en 2014 et 2015.
- 'Crime de guerre' -
"Il s'agit manifestement d'un crime de guerre", a déclaré l'ambassadeur britannique à l'ONU, Matthew Rycroft. "J'en appelle aux membres du Conseil de sécurité qui ont par le passé utilisé leur veto pour défendre l'indéfendable afin qu'ils changent de cap", a-t-il ajouté. Le porte-parole de l'ONU, Stephane Dujarric, a pour sa part qualifié les informations sur le bombardement "d'extrêmement inquiétantes et choquantes". L'attaque chimique présumée a provoqué une vague d'indignation internationale, Washington, Paris et Londres pointant du doigt le régime de Bachar al-Assad, qui a démenti "catégoriquement" toute implication et accusé les insurgés d'être responsables de la tragédie.
"Nous avons entendu des bombardements (...) Nous avons accouru dans les maisons et il y avait des familles mortes dans leur lits. On a vu des enfants, des femmes et des hommes morts dans les rues", a raconté à l'AFP un témoin, Abou Moustapha. Des vidéos de militants antirégime ont montré des corps sans vie sur la chaussée, d'autres pris de spasmes et de crises de suffocation.
Les victimes "ont les pupilles dilatées, des convulsions, de la mousse sortant de la bouche", a expliqué Hazem Chahwane, un secouriste interviewé par l'AFP dans l'un des hôpitaux de la ville. Au moins 19 enfants et 13 femmes figurent parmi les 58 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Il s'agit de "la deuxième attaque chimique la plus meurtrière du conflit en Syrie" après celle ayant fait plus de 1.400 morts en 2013 près de Damas, a précisé cette ONG, qui n'était pas en mesure de déterminer la nature du gaz toxique utilisé.
- Venger les victimes -
L'envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie Staffan de Mistura a déclaré que l'ONU allait chercher à "clairement identifier les responsabilités" et à faire "rendre des comptes" aux auteurs de cette attaque "chimique". Réagissant en fin de journée, l'armée syrienne a démenti "catégoriquement avoir utilisé toute substance chimique ou toxique à Khan Cheikhoun", dans un communiqué publié par l'agence officielle Sana. "Les groupes terroristes (ndlr: les insurgés) et ceux qui les soutiennent sont responsables d'avoir utilisé des substances chimiques et toxiques et d'avoir été négligents avec les vies de civils innocents", a-t-elle ajouté.
Malgré de multiples accusations, le gouvernement syrien a toujours démenti utiliser des armes chimiques depuis le début en 2011 de la guerre, qui a déjà fait plus de 320.000 morts.
Il a ratifié la Convention sur l'interdiction des armes chimiques en 2013 mais l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a récemment indiqué enquêter sur plusieurs attaques présumées au gaz toxique commises depuis le début de l'année.
Principal soutien du régime, l'armée russe a affirmé n'avoir mené aucun raid aérien dans la zone de Khan Cheikhoun.
Mais pour l'opposition syrienne, il ne fait pas de doute que le régime de Damas a utilisé des "obus contenant du gaz chimique". Ce "crime horrible" rappelle l'attaque de l'été 2013 que la communauté internationale avait "laissé impunie", a-t-elle dénoncé. Des groupes rebelles syriens, dont l'ex-branche d'Al-Qaïda, ont promis de venger les victimes de l'attaque sur Khan Cheikhoun.
Le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson a prévenu que le président Assad devait rendre des comptes pour les attaques chimiques de son régime.
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