L'invasion Russe en Ukraine
+15
benoit77
dovaking
mortimer
Janchik
Symmaque
decabriste
Svoboda
pyxous
Thuramir
Matt
Tibo
tarkan
Krispoluk
Caduce62
Carine
19 participants
Page 2 sur 40
Page 2 sur 40 • 1, 2, 3 ... 21 ... 40
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Marioupol sera un TRES GROS MORCEAU à avaler le jour où ils vont s'y risquer, je l'ai déjà dit plusieurs fois et je le répète encore...
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Krispoluk a écrit:Marioupol sera un TRES GROS MORCEAU à avaler le jour où ils vont s'y risquer, je l'ai déjà dit plusieurs fois et je le répète encore...
et moi je persiste et signe, l'objectif des russes est de relier la crimée qui s'asphixie, à la russie car en ce moment, les criméens sont prisonniers sur leur presqu'île ... et ça devient pas la joie sur place
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 74
Localisation : Normandie
Re: L'invasion Russe en Ukraine
pyxous a écrit:Krispoluk a écrit:Marioupol sera un TRES GROS MORCEAU à avaler le jour où ils vont s'y risquer, je l'ai déjà dit plusieurs fois et je le répète encore...
et moi je persiste et signe, l'objectif des russes est de relier la crimée qui s'asphixie, à la russie car en ce moment, les criméens sont prisonniers sur leur presqu'île ... et ça devient pas la joie sur place
Ca y est, je vais encore me prendre la tête avec le Kamarade Pyxous !!! Pas grave
Alors, oui, on a bien compris que l'objectif des russes c'est de relier l'Oblast de Donestsk à la Crimée...
Ca, c'est une hypothèse personelle Kamarade Je l'ai déjà écris et je le ré-réécris : "L'ACCES A LA CRIMEE EST UN OBJECTIF ABSOLUMENT INATTEIGNABLE ACTUELLEMENT pour l'armée Poutinienne en moyens militaires et en contre-parties politiques à payer très lourdement derrière...L'avenir nous dira qui a raison !!!
Avant de se risquer sur les 240 km de routes désertes qui mènent de Marioupol à la frontière de Crimée, (Chongar), il faut encore prendre la ville de Marioupol qui comme je l'ai écrit et je le confirme, sera un morceau autrement plus difficile à digérer que Donetsk et Lougansk ...
Tu est prêt à prendre les paris mon ami ???
Dernière édition par Krispoluk le Mar 10 Mar - 0:43, édité 1 fois
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Krispoluk a écrit:pyxous a écrit:Krispoluk a écrit:Marioupol sera un TRES GROS MORCEAU à avaler le jour où ils vont s'y risquer, je l'ai déjà dit plusieurs fois et je le répète encore...
et moi je persiste et signe, l'objectif des russes est de relier la crimée qui s'asphixie, à la russie car en ce moment, les criméens sont prisonniers sur leur presqu'île ... et ça devient pas la joie sur place
Ca y est, je vais encore me prendre la tête avec le Kamarade Pyxous !!! Pas grave
Alors, oui, on a bien compris que l'objectif des russes c'est de relier l'Oblast de Donestsk à la Crimée...
Ca, c'est une hypothèse personelle Kamarade Je l'ai déjà écris et je le ré-réécris : "L'ACCES A LA CRIMEE EST UN OBJECTIF ABSOLUMENT INATTEIGNABLE ACTUELLEMENT pour l'armée Poutinienne en moyens militaires et en contre-parties politiques à payer très lourdement derrière...L'avenir nous dira qui a raison !!!
Avant de se risquer sur les 240 km de routes désertes qui mènent de Marioupol à la frontière de Crimée, (Tschongar), il faut encore prendre la ville de Marioupol qui comme je l'ai écrit et je le confirme, sera un morceau autrement pus difficile à digérer que Donetsk et Lougansk ...
Tu est prêt à prendre les paris mon ami ???
tu es prêt à prendre les paris mon ami ? ( ahhh , c'est sympa ça ! )
eh bien oui, je veux bien parier et perdre car ça me ferait bien ch ... que ça arrive ! rien que pour faire comprendre aux habitants de crimée qu'ils se sont fait berner par l'état major russe de retourner dans le passé ...
en 2005, quand j'habitais à féodosia, les gens qui voulaient travailler pour la ville ou l'administration devait avoir un passeport russe ... je savais que le tsar était en train de préparer un sale coup et je redoutais qu'un jour la crimée redevienne russe; j'espérais ne jamais le voir mais j'en avais le pressentiment, l'avenir m'a donné raison hélas! ... et c'est le même pressentiment que j'ai pour la liaison de crimée; on verra dans le temps, j'espère me tromper !
je voudrais être là lorsque l'ukraine sera sortie de la galère avec un pouvoir d'achat ressemblant à la pologne et voir la tête des criméens toujours dans leur vie miséreuse (je sais de quoi je parle)
ce jour là sera notre plus belle récompense, voir la bave des envahisseurs !
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 74
Localisation : Normandie
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Nous sommes bien d'accord sur l'essentiel Kamarade Je ne savais pas que tu avais habité à Féodosia... Je n'ai visité cette ville qu'une seule fois, je conduisais une copine chez sa "ciocia" qui habitait cette ville mais j'ai apprécié (c'était en été) l'aspect surranné...
J'ai beaucoup d'amis à Sevastopol et j'ai bien compris l'ambiance aussi quand j'ai eu le malheur de dire une fois (c'étais en 2009) dans un petit bar que "j'aimais beaucoup l'ambiance en Ukraine" et qu'un quidam m'a répondu brutalement "Ici, c'est pas l'Ukraine , c'est la Russie" Circulez, y'a rien à voir... Mes bons amis (russes) ont calmé le jeu mais j'ai bien compris ce jour là tout le problème de "l'appartenance" de la Crimée. Malgré les évènements, j'y conserve encore d'excellents amis (russes) car l'amitié pour moi est au delà des problèmes politiques !!!
Si d'aventure tu peux encore aller à Sevastopol un jour (moi je n'en ai pas la possibilité actuellement), tu vas sur le port, la discothèque située sous le restaurant 'Tri Kapitani", tu dis à la serveuse en chef, une très jolie petite brune qui s'appelle Olga que tu viens de la part de "Kristian, Françous" et tu seras très bien accueilli, peut-être même avec un verre offert )
J'ai beaucoup d'amis à Sevastopol et j'ai bien compris l'ambiance aussi quand j'ai eu le malheur de dire une fois (c'étais en 2009) dans un petit bar que "j'aimais beaucoup l'ambiance en Ukraine" et qu'un quidam m'a répondu brutalement "Ici, c'est pas l'Ukraine , c'est la Russie" Circulez, y'a rien à voir... Mes bons amis (russes) ont calmé le jeu mais j'ai bien compris ce jour là tout le problème de "l'appartenance" de la Crimée. Malgré les évènements, j'y conserve encore d'excellents amis (russes) car l'amitié pour moi est au delà des problèmes politiques !!!
Si d'aventure tu peux encore aller à Sevastopol un jour (moi je n'en ai pas la possibilité actuellement), tu vas sur le port, la discothèque située sous le restaurant 'Tri Kapitani", tu dis à la serveuse en chef, une très jolie petite brune qui s'appelle Olga que tu viens de la part de "Kristian, Françous" et tu seras très bien accueilli, peut-être même avec un verre offert )
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Oui pyxous moi aussi! Raison de plus pour couper les membres gangrénés et entamer une nouvelle vie!
Pour la Crimée, tous les gens clairvoyants qui y sont allés avaient le même pressentiment! Moi même, faisant des affaires à Kiev, Odessa et Donetsk, je n'ai jamais pu approcher la Crimée. Mes clients moscovites m'ont toujours fait comprendre que c'était leur chasse gardée. Je ne m'étais jamais posé la question jusqu'à l'année dernière.
Concernant le projet de réunir la Crimée à la Sainte Russie Éternelle territorialement parlant, ce qui me chiffonne, c'est que si Poutine en avait eu les moyens, et bien ce serait déjà fait. Or là, ils détruisent juste une région pour punir un pays.
Pour la Crimée, tous les gens clairvoyants qui y sont allés avaient le même pressentiment! Moi même, faisant des affaires à Kiev, Odessa et Donetsk, je n'ai jamais pu approcher la Crimée. Mes clients moscovites m'ont toujours fait comprendre que c'était leur chasse gardée. Je ne m'étais jamais posé la question jusqu'à l'année dernière.
Concernant le projet de réunir la Crimée à la Sainte Russie Éternelle territorialement parlant, ce qui me chiffonne, c'est que si Poutine en avait eu les moyens, et bien ce serait déjà fait. Or là, ils détruisent juste une région pour punir un pays.
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Concernant le projet de réunir la Crimée à la Sainte Russie Éternelle territorialement parlant, ce qui me chiffonne, c'est que si Poutine en avait eu les moyens, et bien ce serait déjà fait. Or là, ils détruisent juste une région pour punir un pays.
que dieu t'entende tarkan ...
une autre anecdocte, en 2008 ou 2009, je ne sais plus, avant de revenir en France je faisais toujours dans la cour commune de la maison un fameux "chachlik" avec toutes les babouchkas du coin, leur offrant généreusement une belle table, fameuse salade olivier bien arrosée de vodka, kognac et vino.
Imaginez ces belles et longues brochettes de viandes cuisant sur les briques et moi, bien imbibé de sirop je me suis mis à crier à table en levant mon verre: "poutine dictator" !
j'ai failli me faire étété, toutes les babouchkas debout en me hurlant dessus, une allant coupé la musique et l'autre renversant son verre sur la table ..j'ai cassé l'ambiance cette nuit là et en plus une sérénade de ma dulcinée ... bref, il était temps que je revienne au pays
pourtant je croyais être en ukraine .. ce jour là j'ai compris pas mal de choses ...
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 74
Localisation : Normandie
Re: L'invasion Russe en Ukraine
pyxous a écrit:j'ai failli me faire étété, toutes les babouchkas debout en me hurlant dessus, une allant coupé la musique et l'autre renversant son verre sur la table ..j'ai cassé l'ambiance cette nuit là et en plus une sérénade de ma dulcinée ... bref, il était temps que je revienne au pays
pourtant je croyais être en ukraine .. ce jour là j'ai compris pas mal de choses ...
Putain, tu devais être sacrément bourré ce jour là, Pyxous !
Vieux proverbe Ukrainien : "Si tu ne te sens plus capable d'arriver jusqu'à la vodka (horilka), ne laisse pas la vodka arriver jusqu'à toi..."
Ne cherches pas pour l'auteur, inventé de moi sur l'heure
En toute amitié
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
De toutes façon, prendre la zone entre la Crimée et la Russie est une chose, mais ensuite, il faut la tenir et là, ce n'est vraiment pas gagné.
Ce serait un massacre pour les russes qui qui tenteraient d'y rester.
Ce serait un massacre pour les russes qui qui tenteraient d'y rester.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Cessez-le-feu?
Ukraine: l'armée dénonce une attaque rebelle près de Marioupol
Un tank des séparatistes pro-russes avec un masque à gaz placé dans son canon, dans le village de Molochnoye, au nord-est de Donetsk, le 8 mars 2015.
L'armée ukrainienne a accusé lundi les séparatistes pro-russes d'avoir déclenché une attaque à l'aide de chars et de mortiers près du port stratégique de Marioupol. Selon le communiqué, l'attaque visait le village de Chirokiné. « En utilisant des mortiers de 120 mm, des chars et des unités d'infanterie, les rebelles cherchent à évincer nos unités de Chirokiné », a indiqué l'armée ukrainienne dans un communiqué, dénonçant une « violation grossière » des accords de Minsk. Les séparatistes pro-russes avaient affirmé samedi avoir retiré leurs armes du front. 64 militaires ont été tués depuis le début de la trêve instaurée le 15 février, a annoncé ce lundi le président ukrainien Petro Porochenko.
Avec nos envoyés spéciaux à Donetsk, Anastasia Becchio et Boris Vichith
L’armée ukrainienne accuse les combattants pro-russes de faire usage d’armes lourdes qu’ils auraient dû éloigner de la ligne de front conformément aux accords de paix de Minsk. Selon un communiqué de l’état- major ukrainien, des mortiers de 120 mm ont été utilisés pour tenter d’évincer les unités loyalistes du village de Chirokiné, un village aux trois quarts détruit, situé à l’est de Marioupol au bord de la mer d’Azov.
Le ministre de la Défense de la république autoproclamée de Donetsk, Edouard Bassourine a confié à l’agence RIA que ses troupes n’avaient lancé aucune offensive.
Les séparatistes ont annoncé ce week-end qu’ils avaient procédé au retrait de tous leurs armements supérieurs à 100 mm sur l’ensemble du territoire qu’ils contrôlent. Une affirmation difficile à vérifier pour les observateurs internationaux, de part et d’autre du front.
Difficile également de savoir ce qui se passe réellement du côté de Chirokiné. Le cessez-le-feu y est régulièrement violé, des accrochages ont lieu quotidiennement. Selon un responsable militaire ukrainien du secteur M, le secteur de Marioupol, quatre soldats ont été blessés ce lundi dans les attaques. Plusieurs habitants de Marioupol ont affirmé que les déflagrations ont été entendues jusque dans le centre-ville une bonne partie de la journée. Il faut dire aussi que des opérations de déminage devaient aussi être menées dans le secteur.
Beaucoup d'armes ont été retirées du front, selon le président Porochenko
Lundi soir, le président Porochenko a annoncé que « 64 militaires ont péri depuis le 15 février», date d'entrée en vigueur de la trêve, suite à la signature des accords de Minsk 2. Depuis le début du conflit, il y a près de onze mois, 1 549 militaires ukrainiens ont été tués, a précisé le président Porochenko lors d'un entretien télévisé.
« Il y a un cessez-le-feu ou il n'y en a pas. Cela dépend comment on le prend. On peut dire que nous avons réussi à arrêter l'offensive de l'agresseur. L'Ukraine a retiré l'essentiel de ses systèmes de roquettes et d'artillerie lourde. Les combattants soutenus par la Russie en ont également retiré une quantité importante », a également déclaré Petro Porochenko à la télévision ukrainienne.
Et:
Londres accuse Poutine de "saper" la sécurité de l'Europe orientale
Les actions de Vladimir Poutine "sapent" la sécurité de l'Europe orientale, selon le ministre britannique des Affaires étrangères.
Le ministre britannique des Affaires étrangères accuse le président russe Vladimir Poutine de "saper" la sécurité des nations d'Europe orientale, dans un discours qu'il doit prononcer ce mardi et dont des extraits ont été publiés à l'avance. "Nous sommes à présent confrontés à un dirigeant russe enclin non à se joindre au système international fondé sur des règles, qui préserve la paix entre les nations, mais à le saper", doit déclarer le chef de la diplomatie britannique dans son discours devant le Royal United Services Institute (RUSI), un centre de réflexion britannique sur la défense et la sécurité.
"Les actions du président Poutine - l'annexion illégale de la Crimée et actuellement l'utilisation de troupes russes pour déstabiliser l'est de l'Ukraine - sapent fondamentalement la sécurité des nations souveraines de l'est de l'Europe", affirme Hammond dans ce discours. La péninsule de Crimée a été officiellement rattachée à la Russie le 18 mars, à la suite d'un référendum lors duquel la population s'est prononcée massivement pour ce rattachement.
Manoeuvres de l'Otan
Le référendum, organisé après le renversement du président pro-russe ukrainien Viktor Ianoukovitch, n'est pas reconnu par Kiev ni par les Occidentaux, qui considèrent que la Crimée a été annexée illégalement par Moscou avec l'aide de troupes venues de Russie. Kiev et les Occidentaux accusent par ailleurs la Russie de soutenir les insurgés de l'est de l'Ukraine en envoyant sur place des armements et des troupes. Moscou dément toute participation de ses forces régulières au conflit entre les insurgés et l'armée ukrainienne, qui a fait plus de 6.000 morts en 11 mois selon l'ONU.
Le discours virulent du chef de la diplomatie britannique contre la Russie intervient alors que l'Otan prépare d'importantes manoeuvres en Lettonie, en Lituanie et en Estonie. Le Pentagone a ainsi annoncé ce lundi que les États-Unis avaient commencé à déployer 3.000 soldats et des matériels pour trois mois dans les trois pays baltes. Ce déploiement s'inscrit dans le cadre de l'opération "Atlantic Resolve" lancée par les Etats-Unis dans le cadre de l'Otan pour rassurer les pays membres et alliés de l'Otan face à la Russie.
Ukraine: l'armée dénonce une attaque rebelle près de Marioupol
Un tank des séparatistes pro-russes avec un masque à gaz placé dans son canon, dans le village de Molochnoye, au nord-est de Donetsk, le 8 mars 2015.
L'armée ukrainienne a accusé lundi les séparatistes pro-russes d'avoir déclenché une attaque à l'aide de chars et de mortiers près du port stratégique de Marioupol. Selon le communiqué, l'attaque visait le village de Chirokiné. « En utilisant des mortiers de 120 mm, des chars et des unités d'infanterie, les rebelles cherchent à évincer nos unités de Chirokiné », a indiqué l'armée ukrainienne dans un communiqué, dénonçant une « violation grossière » des accords de Minsk. Les séparatistes pro-russes avaient affirmé samedi avoir retiré leurs armes du front. 64 militaires ont été tués depuis le début de la trêve instaurée le 15 février, a annoncé ce lundi le président ukrainien Petro Porochenko.
Avec nos envoyés spéciaux à Donetsk, Anastasia Becchio et Boris Vichith
L’armée ukrainienne accuse les combattants pro-russes de faire usage d’armes lourdes qu’ils auraient dû éloigner de la ligne de front conformément aux accords de paix de Minsk. Selon un communiqué de l’état- major ukrainien, des mortiers de 120 mm ont été utilisés pour tenter d’évincer les unités loyalistes du village de Chirokiné, un village aux trois quarts détruit, situé à l’est de Marioupol au bord de la mer d’Azov.
Le ministre de la Défense de la république autoproclamée de Donetsk, Edouard Bassourine a confié à l’agence RIA que ses troupes n’avaient lancé aucune offensive.
Les séparatistes ont annoncé ce week-end qu’ils avaient procédé au retrait de tous leurs armements supérieurs à 100 mm sur l’ensemble du territoire qu’ils contrôlent. Une affirmation difficile à vérifier pour les observateurs internationaux, de part et d’autre du front.
Difficile également de savoir ce qui se passe réellement du côté de Chirokiné. Le cessez-le-feu y est régulièrement violé, des accrochages ont lieu quotidiennement. Selon un responsable militaire ukrainien du secteur M, le secteur de Marioupol, quatre soldats ont été blessés ce lundi dans les attaques. Plusieurs habitants de Marioupol ont affirmé que les déflagrations ont été entendues jusque dans le centre-ville une bonne partie de la journée. Il faut dire aussi que des opérations de déminage devaient aussi être menées dans le secteur.
Beaucoup d'armes ont été retirées du front, selon le président Porochenko
Lundi soir, le président Porochenko a annoncé que « 64 militaires ont péri depuis le 15 février», date d'entrée en vigueur de la trêve, suite à la signature des accords de Minsk 2. Depuis le début du conflit, il y a près de onze mois, 1 549 militaires ukrainiens ont été tués, a précisé le président Porochenko lors d'un entretien télévisé.
« Il y a un cessez-le-feu ou il n'y en a pas. Cela dépend comment on le prend. On peut dire que nous avons réussi à arrêter l'offensive de l'agresseur. L'Ukraine a retiré l'essentiel de ses systèmes de roquettes et d'artillerie lourde. Les combattants soutenus par la Russie en ont également retiré une quantité importante », a également déclaré Petro Porochenko à la télévision ukrainienne.
Et:
Londres accuse Poutine de "saper" la sécurité de l'Europe orientale
Les actions de Vladimir Poutine "sapent" la sécurité de l'Europe orientale, selon le ministre britannique des Affaires étrangères.
Le ministre britannique des Affaires étrangères accuse le président russe Vladimir Poutine de "saper" la sécurité des nations d'Europe orientale, dans un discours qu'il doit prononcer ce mardi et dont des extraits ont été publiés à l'avance. "Nous sommes à présent confrontés à un dirigeant russe enclin non à se joindre au système international fondé sur des règles, qui préserve la paix entre les nations, mais à le saper", doit déclarer le chef de la diplomatie britannique dans son discours devant le Royal United Services Institute (RUSI), un centre de réflexion britannique sur la défense et la sécurité.
"Les actions du président Poutine - l'annexion illégale de la Crimée et actuellement l'utilisation de troupes russes pour déstabiliser l'est de l'Ukraine - sapent fondamentalement la sécurité des nations souveraines de l'est de l'Europe", affirme Hammond dans ce discours. La péninsule de Crimée a été officiellement rattachée à la Russie le 18 mars, à la suite d'un référendum lors duquel la population s'est prononcée massivement pour ce rattachement.
Manoeuvres de l'Otan
Le référendum, organisé après le renversement du président pro-russe ukrainien Viktor Ianoukovitch, n'est pas reconnu par Kiev ni par les Occidentaux, qui considèrent que la Crimée a été annexée illégalement par Moscou avec l'aide de troupes venues de Russie. Kiev et les Occidentaux accusent par ailleurs la Russie de soutenir les insurgés de l'est de l'Ukraine en envoyant sur place des armements et des troupes. Moscou dément toute participation de ses forces régulières au conflit entre les insurgés et l'armée ukrainienne, qui a fait plus de 6.000 morts en 11 mois selon l'ONU.
Le discours virulent du chef de la diplomatie britannique contre la Russie intervient alors que l'Otan prépare d'importantes manoeuvres en Lettonie, en Lituanie et en Estonie. Le Pentagone a ainsi annoncé ce lundi que les États-Unis avaient commencé à déployer 3.000 soldats et des matériels pour trois mois dans les trois pays baltes. Ce déploiement s'inscrit dans le cadre de l'opération "Atlantic Resolve" lancée par les Etats-Unis dans le cadre de l'Otan pour rassurer les pays membres et alliés de l'Otan face à la Russie.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Pour revenir aux scénarii d'invasion, j'en ai "trouvé 3 sur tweeter:
Vos avis?
Vos avis?
Re: L'invasion Russe en Ukraine
c'est tout à fait ce que je pense depuis le début et ce sont les plans qui sont dans la tête de l'état major russe;
on peut constater que dans les trois scénars, l'accès à la crimée devient une priorité !
et ce serait tellement stratégique aussi de priver l'accés de la mer noire à l'Ukraine !
le EASTERN me parait difficilement réalisable maintenant (mais c'était l'objectif du départ, rappelez vous Karkov ...)
le COASTAL ils en rêvent ... de relier la transnitrie (ils ont essayé notamment à Odessa, mais ça n'a pas pris)
le LAND BRIDGE reste une priorité
je ne partage pas l'avis de tarkan ni du "kamarad" krispoluk sur la faisabilité du "land bridge" mais j'espère qu'ils aient raison à terme;
cette histoire est LOIN d'être terminée hélàs ! (et mon ami Hervé pense la même chose)
on peut constater que dans les trois scénars, l'accès à la crimée devient une priorité !
et ce serait tellement stratégique aussi de priver l'accés de la mer noire à l'Ukraine !
le EASTERN me parait difficilement réalisable maintenant (mais c'était l'objectif du départ, rappelez vous Karkov ...)
le COASTAL ils en rêvent ... de relier la transnitrie (ils ont essayé notamment à Odessa, mais ça n'a pas pris)
le LAND BRIDGE reste une priorité
je ne partage pas l'avis de tarkan ni du "kamarad" krispoluk sur la faisabilité du "land bridge" mais j'espère qu'ils aient raison à terme;
cette histoire est LOIN d'être terminée hélàs ! (et mon ami Hervé pense la même chose)
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 74
Localisation : Normandie
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Disons que le scénario peut toujours évolué, surtout si son auteur doit donner des gages aux excités pan-slavistes qu'il a lui même favorisé. C'est bien la raison pour laquelle il tient un double langage.
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Zbigniew Brzezinski : « Ce que je vois en Europe m’inquiète »
Comment jugez-vous la réponse des Européens à la crise ukrainienne ?
Elle n’est pas unanime. Ce n’est pas surprenant, mais si le nombre de « déserteurs » grandit au sein de l’Alliance, la situation de l’Europe tout entière va devenir potentiellement dangereuse. Soit l’Europe deviendra une zone soumise à l’influence de puissances extérieures, soit cela précipitera une collision militaire Est-Ouest.
Les sanctions suffiraient si elles étaient conjuguées avec de la détermination et non avec des négociations sans fin, dans lesquelles l’autre partie [les séparatistes soutenus par la Russie] fait des promesses qu’elle viole par la suite, puis reprendre des négociations, et faire de nouvelles promesses. Il faudrait plus de volonté à l’Europe et à l’OTAN, Etats-Unis compris, pour qu’il soit clair que l’escalade de la violence – personne ne peut douter que la crise est aggravée par la Russie – finira par produire une situation dans laquelle l’Alliance sera obligée de fournir des armes défensives à l’Ukraine. Ne pas le faire, c’est donner un feu vert à Poutine, avec tout ce que cela peut produire de dramatique.
Nous ne sommes pas un seul pays et les intérêts sont évidemment différents, mais il est dans l’intérêt de l’Europe de rester politiquement unie et militairement protégée par l’OTAN. Sans l’OTAN, qu’adviendrait-il de sa sécurité, et in fine de son identité politique ? Ce qui est en jeu est fondamental. Certains pays européens en sont plus conscients que d’autres, certains responsables aussi, en particulier Angela Merkel. D’autres ont envie d’avoir la protection sans en payer le prix.
Les Etats-Unis devraient convaincre leurs partenaires que la livraison d’armes défensives à l’Ukraine est une contribution à la paix, susceptible de rendre les choses plus prévisibles, pour que l’autre camp comprenne que l’escalade aura un coût. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas. Je ne plaide pas pour une guerre avec la Russie. Au contraire, je suis favorable à des arrangements. Depuis un an, je plaide pour que la Russie sache que, si l’Ukraine se tourne vers l’Ouest, elle exerce son droit à l’autodétermination, mais qu’il ne s’agit pas nécessairement d’un droit à entrer dans l’OTAN. Les Etats-Unis et l’OTAN devraient s’inspirer pour l’Ukraine de l’exemple de la Finlande : on peut participer à l’aventure démocratique européenne sans être membre de l’OTAN.
Un défi indirect. Ni les pays européens ni les Etats-Unis n’ont intérêt à être significativement présents, d’un point de vue militaire, au Moyen-Orient. Bien sûr, quand vos concitoyens sont tués, vous avez le droit de riposter et d’éliminer les responsables. Mais politiquement, l’organisation du Moyen-Orient doit être de la responsabilité de ceux qui y vivent, et particulièrement des pays tels que la Turquie, l’Iran, l’Arabie saoudite, l’Egypte.
Ancien conseiller à la sécurité nationale de Jimmy Carter (de 1977 à 1981), Zbigniew Brzezinski est l’un des dirigeants du Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS), cercle de réflexion américain sur la politique étrangère. Il est notamment l’auteur du Vrai choix. Les Etats-Unis et le reste du monde (Odile Jacob, 2004).
Qui assure la sécurité de l’Europe ?
Personne en particulier : ce devrait être l’Union européenne, sur la base de principes stratégiques partagés et d’engagements stratégiques réciproques. Mais là est le problème puisque, manifestement, il y a des divergences.
C’est donc l’OTAN, et donc les Etats-Unis ?
Les Etats-Unis sont évidemment l’acteur le plus important de l’Alliance « atlantique ». Si les Etats-Unis ne sont pas impliqués, l’Alliance perd toute signification stratégique. Sans les Etats-Unis, l’OTAN ne peut être ni viable ni militairement crédible.
Comment jugez-vous la réponse des Européens à la crise ukrainienne ?
Elle n’est pas unanime. Ce n’est pas surprenant, mais si le nombre de « déserteurs » grandit au sein de l’Alliance, la situation de l’Europe tout entière va devenir potentiellement dangereuse. Soit l’Europe deviendra une zone soumise à l’influence de puissances extérieures, soit cela précipitera une collision militaire Est-Ouest.
Les Européens privilégient l’arme des sanctions, pour quel résultat ?Ce que je vois en Europe m’inquiète, car j’y trouve des réminiscences de l’attitude des principaux pays européens en 1938-1939 : la volonté de ne pas voir plus loin que les problèmes immédiats, l’incapacité à regarder les faits en face.
Les sanctions suffiraient si elles étaient conjuguées avec de la détermination et non avec des négociations sans fin, dans lesquelles l’autre partie [les séparatistes soutenus par la Russie] fait des promesses qu’elle viole par la suite, puis reprendre des négociations, et faire de nouvelles promesses. Il faudrait plus de volonté à l’Europe et à l’OTAN, Etats-Unis compris, pour qu’il soit clair que l’escalade de la violence – personne ne peut douter que la crise est aggravée par la Russie – finira par produire une situation dans laquelle l’Alliance sera obligée de fournir des armes défensives à l’Ukraine. Ne pas le faire, c’est donner un feu vert à Poutine, avec tout ce que cela peut produire de dramatique.
Les intérêts des Etats-Unis et des Européens sont-ils les mêmes dans cette crise ?Fournir des armes défensives, ce n’est pas aider l’Ukraine à attaquer la Russie. C’est créer une situation dans laquelle les responsables russes se demandent s’ils vont pouvoir parvenir à leurs fins facilement et en toute impunité. Pour le moment, la réponse de l’Ouest est : « Oui, vous le pouvez. » Il faut aussi poser la question du jour d’après. Qu’est-ce qui se passe pour les pays baltes, dans ce contexte ? Ils peuvent probablement être pris par la force en moins de 48 heures. Cela fait tellement penser à ce qui s’est passé en 1938 et en 1939 que c’en est tragique.
Nous ne sommes pas un seul pays et les intérêts sont évidemment différents, mais il est dans l’intérêt de l’Europe de rester politiquement unie et militairement protégée par l’OTAN. Sans l’OTAN, qu’adviendrait-il de sa sécurité, et in fine de son identité politique ? Ce qui est en jeu est fondamental. Certains pays européens en sont plus conscients que d’autres, certains responsables aussi, en particulier Angela Merkel. D’autres ont envie d’avoir la protection sans en payer le prix.
Les Etats-Unis devraient convaincre leurs partenaires que la livraison d’armes défensives à l’Ukraine est une contribution à la paix, susceptible de rendre les choses plus prévisibles, pour que l’autre camp comprenne que l’escalade aura un coût. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas. Je ne plaide pas pour une guerre avec la Russie. Au contraire, je suis favorable à des arrangements. Depuis un an, je plaide pour que la Russie sache que, si l’Ukraine se tourne vers l’Ouest, elle exerce son droit à l’autodétermination, mais qu’il ne s’agit pas nécessairement d’un droit à entrer dans l’OTAN. Les Etats-Unis et l’OTAN devraient s’inspirer pour l’Ukraine de l’exemple de la Finlande : on peut participer à l’aventure démocratique européenne sans être membre de l’OTAN.
Quel défi le bourbier proche-oriental représente-t-il pour l’Europe ?Le défi auquel l’Europe est confrontée exige une réponse immédiate. Des actions tangibles, des déploiements d’unités américaines, françaises, allemandes, britanniques dans les pays baltes. Le prépositionnement d’équipements militaires américains en Pologne, pour le cas ou des unités plus importantes devraient y être déployées…
Un défi indirect. Ni les pays européens ni les Etats-Unis n’ont intérêt à être significativement présents, d’un point de vue militaire, au Moyen-Orient. Bien sûr, quand vos concitoyens sont tués, vous avez le droit de riposter et d’éliminer les responsables. Mais politiquement, l’organisation du Moyen-Orient doit être de la responsabilité de ceux qui y vivent, et particulièrement des pays tels que la Turquie, l’Iran, l’Arabie saoudite, l’Egypte.
Le MondeL’Amérique mais surtout la France et le Royaume-Uni doivent être très prudents sur leur rôle. Ils peuvent soutenir les acteurs régionaux, mais ils ne doivent pas donner l’impression de vouloir rétablir par la guerre ce qui a pu exister par le passé.
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ouais le "Brzez" toujours égal à lui même !
Il enfonce des portes-ouvertes !
Critiquer l'Europe OK ! Il trouve que les US ont fait beaucoup mieux ces dernières décennies ?
L'Irak de Saddam un fiasco sans nom ! L'Afghanistan un bourbier dont on se désengagent sur la pointe des pieds...
Bref, les Ricains ont pas de quoi être fiers de leur politique étrangère ces dernières années...
Alors, ils critiquent l'Europe, ouais mais l'Europe n'est pas une fédération ni une confédération d'états et la politique étrangère est une mission régalienne dont chacun des états assume encore la pleine et entière responsabilité et à titre personnel, j'ajouterai "HEUREUSEMENT" Parce que si on devait mettre en place "les Etats-Unis d'Europe" que certains appellent de leur voeux, on deviendrait rapidement un "grand machin invertébré et impuissant" c'est en tout cas mon sentiment personnel mais je ne veux pas relancer un débat qui n'a rien à voir avec le sujet du Forum...
Il enfonce des portes-ouvertes !
Critiquer l'Europe OK ! Il trouve que les US ont fait beaucoup mieux ces dernières décennies ?
L'Irak de Saddam un fiasco sans nom ! L'Afghanistan un bourbier dont on se désengagent sur la pointe des pieds...
Bref, les Ricains ont pas de quoi être fiers de leur politique étrangère ces dernières années...
Alors, ils critiquent l'Europe, ouais mais l'Europe n'est pas une fédération ni une confédération d'états et la politique étrangère est une mission régalienne dont chacun des états assume encore la pleine et entière responsabilité et à titre personnel, j'ajouterai "HEUREUSEMENT" Parce que si on devait mettre en place "les Etats-Unis d'Europe" que certains appellent de leur voeux, on deviendrait rapidement un "grand machin invertébré et impuissant" c'est en tout cas mon sentiment personnel mais je ne veux pas relancer un débat qui n'a rien à voir avec le sujet du Forum...
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Tu as raison pour le Zbigniew. N'empêche que le tittytainment, ça avait de la gueule, pas le désert d'idée auquel on est confronté aujourd'hui à la maison blanche...
Le seul président américain qui pigeait quelque chose à l'international, c'était Nixon. Tous les autres, sans exception, sont des chèvres de première!
Le seul président américain qui pigeait quelque chose à l'international, c'était Nixon. Tous les autres, sans exception, sont des chèvres de première!
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: L'invasion Russe en Ukraine
tarkan a écrit:Tu as raison pour le Zbigniew. N'empêche que le tittytainment, ça avait de la gueule, pas le désert d'idée auquel on est confronté aujourd'hui à la maison blanche...
Le seul président américain qui pigeait quelque chose à l'international, c'était Nixon. Tous les autres, sans exception, sont des chèvres de première!
Je suis 100% d'accord avec toi ! Kennedy et Nixon, j'ajouterais aussi Reagan les autres des b..es ! Surtout les Bush père et fils...
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Scénario de l'invasion russe de l'Ouest de l'Ukraine
Bon alors j'ai "bossé dur" cet aprèm' pour répondre à Matt sur les différents scénarii qu'il a présenté sur "l'invasion du reste de l'Ukraine"...
Alors, d'abord mon ami te vais commencer d'abord par te faire une très grosse critique : tu as "balancé" des cartes sans le contexte (le texte d'accompagnement) et la source...
Donc pour rétablir la vérité vraie, je vais donner la source aux lecteurs du forum : https://www.stratfor.com/analysis/gaming-russian-offensive
Ensuite, je vais me permettre encore de "ramener ma fraise", même si certains vont encore pouvoir se défouler sur les "experts-autoproclamés" !
M'en fous....
J'ai écris à plusieurs reprises ici et ailleurs que même le "petit scénario" du pont vers la Crimée est hors de portée de l'armée Russe et je vous apporte ici des éléments d'informations.
D'abord je vous donne d'abord ci dessous un (long) texte issu d'une analyse réalisée en novembre dernier par un expert militaire ukrainien sur les pertes potentielles que pourrait subir l'armée Russe si elle décidait de se lancer à l'assaut de "pont terrestre" vers la Crimée ! Désolé, le texte est en anglais j'ai fait une traduc vite fait par google mais pas en français car chacun sait qu'en français c'est incompréhensible. Ceux qui veulent le texte original en Russe, demandez et je vous l'envoie en MP...
What will be the loss of the Russian army, if Putin starts to punch a corridor on the Crimea
It is about the biggest victims since the Second World War
Kyiv, November 04 (New Region, Konstantin Zelfanov) - In recent days, more and more talk on the Internet about the possible occurrence of the Russian army in the southern and central direction of Donbass, which aims to break through the corridor to the Crimea through southern Ukraine, as well as the expansion of the territory "DNR "in order to discard the Ukrainian army from Donetsk 30-40 kilometers.
Ostensibly Russian General Staff considered the ability to capture Crimean Canal and the Zaporizhzhya NPP, in order to provide water to the Crimea and Ukraine, de-energize, to strangle her industry. Currently, up to 20 thousand Russian soldiers and about 15 thousand mercenaries in the territory of Donbass, controlled by the rebels. Be clear and dispel fears - forces of the Russian army to break and create a corridor in Crimea is not enough and it is unlikely in the near future, these plans are feasible, says Viktor Shevchuk in his article for the newspaper "Russian Jew".
Southern direction apparently covered at least 3-4 teams armed forces of Ukraine (APU) with the support of artillery regiments. Central direction is, as the name parts, flashed in the media not fewer troops. The structure of power in each of the sectors such apparently - two mechanized brigades, one armored, one airmobile. Plus, the entire division and self-propelled artillery battalion (regiment) towed artillery. Also in each of the areas of Division RZSO.
In the air, Southern and central direction of force cover Air Command Center - 6 air defense battalion C300 in Dnepropetrovsk, 3 air defense battalion Buk1m near Mariupol, more than 40 combat aircraft (Mig29, Su 27 and Su 24), and the South - 7 divisions and about 30 C300 Su25 near Odessa, Nikolaev and Kherson.
The second echelon APU, located at a distance of about 70-100 kilometers from the forward edge of the defense is likely to consist of the operational reserve command of at least 6-8 teams. The troops of the second tier, it's a mystery murky - their number, location, internal structure is completely unknown.
It can be assumed that the troops of the second tier consists of units of mixed type APU and the National Guard, which gives heavy weapons as tanks and armored personnel carriers. Thus, in the conflict zone in the central and southern direction of the APU and the National Guard may have at their disposal about 14 teams and up to 10 separate battalions (territorial defense volunteer), covered 80 air defense missile launchers medium and long range, as well as 70-75 combat aircraft. The number of troops the Army after retrofitting to 2500 in the brigade or all 35,000 plus up to 5,000 volunteer battalions and battalions of territorial defense.
In total we have only in the central and southern sector of about 40 thousand armed soldiers, about 600 tanks and armored vehicles, 300 guns, which are covered with a powerful air defense and quite a large number of aircraft.
Also, there are reserves in the district of Odessa, Nikolaev, Kherson region, which is estimated at about 30 thousand personnel. These forces cover the Crimean direction.
If Russia abandon his aircraft as it will lose aircraft?
According to the statistics of local military conflicts in 1 air defense battalion, on average, about 5-6 shot down enemy planes, then the loss will amount to about 50% of the combat capability of complex defense. That is up to 50% destruction Ukrainian defense, she has time to knock down some 75 enemy aircraft. If we add to this air battles in which the alleged training of pilots and about equal opportunities, the loss amount is still about 30-35 aircraft. This should also add air defense systems, which are directly in the armed forces. It's about 40-50 self-propelled SAM "Wasp", "Tunguska" and "Strela-10" to 100 MANPADS "Strela-2" and "Eagle", about 100-150 mm towed ZSU 2h23. They can cause damage to at least another 10-15 aircraft.
Thus, the loss of up to 50% of the air defense of Ukraine in the area of a possible invasion of Russia will lose about 120 of its combat aircraft in the event of intensive use of aviation for the week of fighting.
Will Russia lose much of armored vehicles ?
Unfortunately, we do not have accurate data on the number of anti-tank weapons in the area of ATO, but concentrated to approximately one third of the total number of anti-tank artillery and anti-tank systems. That is about 300 anti-tank systems of various types and up to 170-200 units of anti-tank artillery. Also armed with several thousand military and 23 RPG RPG 7 and recoilless guns "Rapier" that the skillful use can affect sighting armored targets at ranges of up to 300-400 meters. DShK heavy machine guns, "The Rock" and KPVT, automatic grenade launchers - it applies against lightly armored vehicles and road transport.
The probability of hitting a shot from ATRA one target is about 80% in a fight, guns - up to 20%. The probability of hitting the RPG about 10-15% in heavy combat.
In the area of ATO is probably about 20 MI24 helicopter with anti-tank missiles "Storm", a destructive force which is up to 6000 meters in the afternoon. The average ratio of armored vehicles destroyed one anti-helicopter is about 10-15: 1.
The potential loss of Russian armored vehicles in the event of an attempted break Corridor to the Crimea may be about 600-700 units until reducing combat capability Ukrainian units by 50%.
Loss of personnel
Estimated loss of personnel in the assault fortified positions, usually three times the loss of defenders. In this case, in order to break through the operation of the Russian army could have development, it is necessary to derail the 30% of the Ukrainian front in the area ATO.
Accordingly, it is the destruction of communications that defending approximately 6,000 military tier. In order to derail the front (80% loss of combat capability of defense), in these places of Russian troops and mercenaries, whose fighting capacity is low, it is necessary to lose up to 12,000 dead and wounded. And with the development of offensive and meeting with the second echelon of Ukrainian troops, losses amount to no less, and perhaps a greater number as the enemy troops come under strong Ukrainian Army flanking attacks all over. But even if the mutual losses in counter strike 1: 1, the Russian army to break through the corridor will lose about 15,000 dead and wounded until a 60% loss of combat capability Ukrainian military. This is without taking into account the fact that, most likely, a significant part of the troops of the Russian army will be in the area of superiority Ukrainian aviation and air defense, and it will increase the losses.
In such a situation, the potential loss will be about 25-30 thousand Russian soldiers and mercenaries killed and wounded during the first week of hostilities. BUT - after a week in the Ukrainian army is already formed and thrown additional reserve troops to repel the attack on the southern direction is likely to be 4-5 brigades taken from other areas, as well as up to 30-40 units of aviation. That when a flank attack from the north will break the enemy's communications on a narrow corridor. To counteract the third tier APU will have to enter an additional second echelon troops, an appropriate amount of losses that can reach 50% of staff in reflection flank attacks immediately. And that's about 6,000 killed and wounded.
Thus the Russian army only during the first two weeks to lose about 35 thousand killed. However, even in the case of retention of the corridor, flanking attacks will continue, and later because of the strong stretching of enemy communications and convenient base for a counter and counter-offensive. This, again, every day hundreds of lives.
Month of such a war, it is further 5-6 thousand killed and wounded. What is the result?
Russian operation to break and create a land corridor to the Crimea, as well as expanding the territory seized by militants in the Donbass, will cost more than 40 thousand dead and wounded Russian soldiers, more than 120 combat aircraft, 700 armored vehicles just a month of hostilities.
This is more than the Soviet Union lost in Afghanistan for 10 years of hostilities. And if you sum the previous losses (on different data only up to 4500 killed Russian soldiers and mercenaries) - more than the loss of the Soviet Union in any military conflict in the time after the Second World War. And while Russian troops will be under the constant threat of a powerful counterattack Ukrainian army from the North, which sooner or later will take place.
Sum-up :
And whether the cost of such losses and subsequent severe sanctions ambitions of the Kremlin politicians? Not to commit suicide if their own people pushing Putin's team? When tens of thousands of families in Russia will be left without husbands, fathers, children, when streets are littered with legless and armless disabled when they return thousands of funerals with the diagnosis "was killed in the exercise" or "heart attack"?
Alors, je résume,
1) Le scénario tel que décris ci-dessus coûterait des dizaines de milliers de morts russes en cas d'invasion de l'Ukraine.
2) Quelle est la quantité de troupes Russes nécessaires pour mener à bien ce scénario du "pont Criméen". D'après la source citée plus haut, il faudrait de 80.000 à 120.000 hommes...
3) De combien d'hommes disponibles et entraînés dispose la Russie actuellement ? Ci après lien Wikipédia sur les forces armées de la Fédération de Russie :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Forces_arm%C3%A9es_de_la_F%C3%A9d%C3%A9ration_de_Russie
On peut y lire que la Russie dispose, suite à la réforme "Serdioukov" de 85 brigades de forces terrestres dont 40 sont des brigades d'appui ou de services, reste donc 45 brigades de première ligne. 45 brigades, ça fait au grand maximum : 45 x 2500 hommes = 112.500 hommes de première ligne. ATTENTION !!! Ca c'est les effectifs pour défendre TOUTE LA RUSSIE, c'est à dire une territoire de 17 millions de km2 !!! Ils peuvent pas tout mettre face à l'Ukraine !!! Il faut bien garder des troupes pour défendre les frontières de l'empire, à Kaliningrad, sur les frontières Ouest mais aussi face aux voisins turbulents du Caucase mais aussi en Extrême-Orient, face à la Chine, les Corées et l'Alaska...
Vous saisissez un peu mieux les "énormes" problèmes de l'armée Russe ?
Donc, même la "petite solution" qui nécessite de 80.000 à 120.000 hommes est ABSOLUMENT HORS DE PORTEE de l'armée Russe actuellement !!!
Par ailleurs, "l'aventure Ukrainienne" de Poutine amènerait :
1) Un coût financier énorme pour la Russie (l'Ukraine aussi mais elle défend son territoire et bénéficiera de l'aide financière occidentale)
2) Des sanctions économiques, financières et politiques très dures contre la Russie (encore combien de temps à tenir...)
3) Un mécontentement croissant dans le pays causé par les multiples "convois 200" qui reviendraient en Russie...
Alors, à moins que Poutine n'est totalement "pété les plombs" je ne vois pas comment il peut lancer une opération aussi dangereuse...
Son seul espoir c'est que le régime de Kiev s'effondre de l'intérieur ou sous le poids du mécontentement populaire, c'est je crois ce qu'il espère actuellement !
Alors, d'abord mon ami te vais commencer d'abord par te faire une très grosse critique : tu as "balancé" des cartes sans le contexte (le texte d'accompagnement) et la source...
Donc pour rétablir la vérité vraie, je vais donner la source aux lecteurs du forum : https://www.stratfor.com/analysis/gaming-russian-offensive
Ensuite, je vais me permettre encore de "ramener ma fraise", même si certains vont encore pouvoir se défouler sur les "experts-autoproclamés" !
M'en fous....
J'ai écris à plusieurs reprises ici et ailleurs que même le "petit scénario" du pont vers la Crimée est hors de portée de l'armée Russe et je vous apporte ici des éléments d'informations.
D'abord je vous donne d'abord ci dessous un (long) texte issu d'une analyse réalisée en novembre dernier par un expert militaire ukrainien sur les pertes potentielles que pourrait subir l'armée Russe si elle décidait de se lancer à l'assaut de "pont terrestre" vers la Crimée ! Désolé, le texte est en anglais j'ai fait une traduc vite fait par google mais pas en français car chacun sait qu'en français c'est incompréhensible. Ceux qui veulent le texte original en Russe, demandez et je vous l'envoie en MP...
What will be the loss of the Russian army, if Putin starts to punch a corridor on the Crimea
It is about the biggest victims since the Second World War
Kyiv, November 04 (New Region, Konstantin Zelfanov) - In recent days, more and more talk on the Internet about the possible occurrence of the Russian army in the southern and central direction of Donbass, which aims to break through the corridor to the Crimea through southern Ukraine, as well as the expansion of the territory "DNR "in order to discard the Ukrainian army from Donetsk 30-40 kilometers.
Ostensibly Russian General Staff considered the ability to capture Crimean Canal and the Zaporizhzhya NPP, in order to provide water to the Crimea and Ukraine, de-energize, to strangle her industry. Currently, up to 20 thousand Russian soldiers and about 15 thousand mercenaries in the territory of Donbass, controlled by the rebels. Be clear and dispel fears - forces of the Russian army to break and create a corridor in Crimea is not enough and it is unlikely in the near future, these plans are feasible, says Viktor Shevchuk in his article for the newspaper "Russian Jew".
Southern direction apparently covered at least 3-4 teams armed forces of Ukraine (APU) with the support of artillery regiments. Central direction is, as the name parts, flashed in the media not fewer troops. The structure of power in each of the sectors such apparently - two mechanized brigades, one armored, one airmobile. Plus, the entire division and self-propelled artillery battalion (regiment) towed artillery. Also in each of the areas of Division RZSO.
In the air, Southern and central direction of force cover Air Command Center - 6 air defense battalion C300 in Dnepropetrovsk, 3 air defense battalion Buk1m near Mariupol, more than 40 combat aircraft (Mig29, Su 27 and Su 24), and the South - 7 divisions and about 30 C300 Su25 near Odessa, Nikolaev and Kherson.
The second echelon APU, located at a distance of about 70-100 kilometers from the forward edge of the defense is likely to consist of the operational reserve command of at least 6-8 teams. The troops of the second tier, it's a mystery murky - their number, location, internal structure is completely unknown.
It can be assumed that the troops of the second tier consists of units of mixed type APU and the National Guard, which gives heavy weapons as tanks and armored personnel carriers. Thus, in the conflict zone in the central and southern direction of the APU and the National Guard may have at their disposal about 14 teams and up to 10 separate battalions (territorial defense volunteer), covered 80 air defense missile launchers medium and long range, as well as 70-75 combat aircraft. The number of troops the Army after retrofitting to 2500 in the brigade or all 35,000 plus up to 5,000 volunteer battalions and battalions of territorial defense.
In total we have only in the central and southern sector of about 40 thousand armed soldiers, about 600 tanks and armored vehicles, 300 guns, which are covered with a powerful air defense and quite a large number of aircraft.
Also, there are reserves in the district of Odessa, Nikolaev, Kherson region, which is estimated at about 30 thousand personnel. These forces cover the Crimean direction.
If Russia abandon his aircraft as it will lose aircraft?
According to the statistics of local military conflicts in 1 air defense battalion, on average, about 5-6 shot down enemy planes, then the loss will amount to about 50% of the combat capability of complex defense. That is up to 50% destruction Ukrainian defense, she has time to knock down some 75 enemy aircraft. If we add to this air battles in which the alleged training of pilots and about equal opportunities, the loss amount is still about 30-35 aircraft. This should also add air defense systems, which are directly in the armed forces. It's about 40-50 self-propelled SAM "Wasp", "Tunguska" and "Strela-10" to 100 MANPADS "Strela-2" and "Eagle", about 100-150 mm towed ZSU 2h23. They can cause damage to at least another 10-15 aircraft.
Thus, the loss of up to 50% of the air defense of Ukraine in the area of a possible invasion of Russia will lose about 120 of its combat aircraft in the event of intensive use of aviation for the week of fighting.
Will Russia lose much of armored vehicles ?
Unfortunately, we do not have accurate data on the number of anti-tank weapons in the area of ATO, but concentrated to approximately one third of the total number of anti-tank artillery and anti-tank systems. That is about 300 anti-tank systems of various types and up to 170-200 units of anti-tank artillery. Also armed with several thousand military and 23 RPG RPG 7 and recoilless guns "Rapier" that the skillful use can affect sighting armored targets at ranges of up to 300-400 meters. DShK heavy machine guns, "The Rock" and KPVT, automatic grenade launchers - it applies against lightly armored vehicles and road transport.
The probability of hitting a shot from ATRA one target is about 80% in a fight, guns - up to 20%. The probability of hitting the RPG about 10-15% in heavy combat.
In the area of ATO is probably about 20 MI24 helicopter with anti-tank missiles "Storm", a destructive force which is up to 6000 meters in the afternoon. The average ratio of armored vehicles destroyed one anti-helicopter is about 10-15: 1.
The potential loss of Russian armored vehicles in the event of an attempted break Corridor to the Crimea may be about 600-700 units until reducing combat capability Ukrainian units by 50%.
Loss of personnel
Estimated loss of personnel in the assault fortified positions, usually three times the loss of defenders. In this case, in order to break through the operation of the Russian army could have development, it is necessary to derail the 30% of the Ukrainian front in the area ATO.
Accordingly, it is the destruction of communications that defending approximately 6,000 military tier. In order to derail the front (80% loss of combat capability of defense), in these places of Russian troops and mercenaries, whose fighting capacity is low, it is necessary to lose up to 12,000 dead and wounded. And with the development of offensive and meeting with the second echelon of Ukrainian troops, losses amount to no less, and perhaps a greater number as the enemy troops come under strong Ukrainian Army flanking attacks all over. But even if the mutual losses in counter strike 1: 1, the Russian army to break through the corridor will lose about 15,000 dead and wounded until a 60% loss of combat capability Ukrainian military. This is without taking into account the fact that, most likely, a significant part of the troops of the Russian army will be in the area of superiority Ukrainian aviation and air defense, and it will increase the losses.
In such a situation, the potential loss will be about 25-30 thousand Russian soldiers and mercenaries killed and wounded during the first week of hostilities. BUT - after a week in the Ukrainian army is already formed and thrown additional reserve troops to repel the attack on the southern direction is likely to be 4-5 brigades taken from other areas, as well as up to 30-40 units of aviation. That when a flank attack from the north will break the enemy's communications on a narrow corridor. To counteract the third tier APU will have to enter an additional second echelon troops, an appropriate amount of losses that can reach 50% of staff in reflection flank attacks immediately. And that's about 6,000 killed and wounded.
Thus the Russian army only during the first two weeks to lose about 35 thousand killed. However, even in the case of retention of the corridor, flanking attacks will continue, and later because of the strong stretching of enemy communications and convenient base for a counter and counter-offensive. This, again, every day hundreds of lives.
Month of such a war, it is further 5-6 thousand killed and wounded. What is the result?
Russian operation to break and create a land corridor to the Crimea, as well as expanding the territory seized by militants in the Donbass, will cost more than 40 thousand dead and wounded Russian soldiers, more than 120 combat aircraft, 700 armored vehicles just a month of hostilities.
This is more than the Soviet Union lost in Afghanistan for 10 years of hostilities. And if you sum the previous losses (on different data only up to 4500 killed Russian soldiers and mercenaries) - more than the loss of the Soviet Union in any military conflict in the time after the Second World War. And while Russian troops will be under the constant threat of a powerful counterattack Ukrainian army from the North, which sooner or later will take place.
Sum-up :
And whether the cost of such losses and subsequent severe sanctions ambitions of the Kremlin politicians? Not to commit suicide if their own people pushing Putin's team? When tens of thousands of families in Russia will be left without husbands, fathers, children, when streets are littered with legless and armless disabled when they return thousands of funerals with the diagnosis "was killed in the exercise" or "heart attack"?
Alors, je résume,
1) Le scénario tel que décris ci-dessus coûterait des dizaines de milliers de morts russes en cas d'invasion de l'Ukraine.
2) Quelle est la quantité de troupes Russes nécessaires pour mener à bien ce scénario du "pont Criméen". D'après la source citée plus haut, il faudrait de 80.000 à 120.000 hommes...
3) De combien d'hommes disponibles et entraînés dispose la Russie actuellement ? Ci après lien Wikipédia sur les forces armées de la Fédération de Russie :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Forces_arm%C3%A9es_de_la_F%C3%A9d%C3%A9ration_de_Russie
On peut y lire que la Russie dispose, suite à la réforme "Serdioukov" de 85 brigades de forces terrestres dont 40 sont des brigades d'appui ou de services, reste donc 45 brigades de première ligne. 45 brigades, ça fait au grand maximum : 45 x 2500 hommes = 112.500 hommes de première ligne. ATTENTION !!! Ca c'est les effectifs pour défendre TOUTE LA RUSSIE, c'est à dire une territoire de 17 millions de km2 !!! Ils peuvent pas tout mettre face à l'Ukraine !!! Il faut bien garder des troupes pour défendre les frontières de l'empire, à Kaliningrad, sur les frontières Ouest mais aussi face aux voisins turbulents du Caucase mais aussi en Extrême-Orient, face à la Chine, les Corées et l'Alaska...
Vous saisissez un peu mieux les "énormes" problèmes de l'armée Russe ?
Donc, même la "petite solution" qui nécessite de 80.000 à 120.000 hommes est ABSOLUMENT HORS DE PORTEE de l'armée Russe actuellement !!!
Par ailleurs, "l'aventure Ukrainienne" de Poutine amènerait :
1) Un coût financier énorme pour la Russie (l'Ukraine aussi mais elle défend son territoire et bénéficiera de l'aide financière occidentale)
2) Des sanctions économiques, financières et politiques très dures contre la Russie (encore combien de temps à tenir...)
3) Un mécontentement croissant dans le pays causé par les multiples "convois 200" qui reviendraient en Russie...
Alors, à moins que Poutine n'est totalement "pété les plombs" je ne vois pas comment il peut lancer une opération aussi dangereuse...
Son seul espoir c'est que le régime de Kiev s'effondre de l'intérieur ou sous le poids du mécontentement populaire, c'est je crois ce qu'il espère actuellement !
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Qu'il espère ou provoquerait, c'est un scénario qui court en ce moment.
Ukraine: Moscou accusé d'envoyer des armes
Pas nouveau . . .
Des chars, des véhicules blindés et des pièces d'artillerie ont franchi ces derniers jours la frontière entre la Russie et l'Ukraine en violation du cessez-le-feu conclu le 12 février à Minsk, a affirmé aujourd'hui Victoria Nuland, secrétaire d'Etat adjointe américaine chargée des relations avec l'Europe.
Devant la commission des Affaires étrangères du Sénat américain, elle a précisé que "des centaines et des centaines" de soldats russes avaient été tués depuis avril dernier dans l'est de l'Ukraine, où les séparatistes luttent contre l'armée de Kiev. "Dans les prochains jours, je dis jours et non semaines, nous voulons voir le cessez-le-feu totalement respecté", a-t-elle souligné. "Si l'accord de Minsk n'est pas respecté, la pression (sur Moscou) devra être plus forte."
Washington accuse la Russie d'imposer "le règne de la terreur" en Ukraine
Il y a un "conflit fabriqué, contrôlé par le Kremlin, alimenté par des chars et des armes lourdes russes", selon la secrétaire d'État américaine adjointe.
Des soldats russes dans une ancienne base ukrainienne, près de Simferopol. © AP Photo/Pavel Golovkin
Les États-Unis ont accusé mardi la Russie d'imposer "le règne de la terreur" en Crimée et dans l'Est séparatiste pro-russe de l'Ukraine, malgré l'annonce du président Petro Porochenko d'un retrait de la majeure partie des armes lourdes par les deux camps le long de la ligne de front. "Même si l'Ukraine bâtit une nation pacifique, démocratique et indépendante sur 93 % de son territoire, la Crimée (péninsule ukrainienne annexée par la Russie il y a un an, ndlr) et l'est de l'Ukraine sont sous le règne de la terreur", a affirmé la secrétaire d'État américaine adjointe pour l'Europe, Victoria Nuland, devant la commission des Affaires étrangères du Sénat.
Selon elle, il y a dans l'Est un "conflit fabriqué, contrôlé par le Kremlin, alimenté par des chars et des armes lourdes russes, financé par les contribuables russes". Cela "a coûté la vie à plus de 6 000 Ukrainiens, mais aussi à des centaines de jeunes Russes envoyés là-bas par le Kremlin pour se battre et mourir, dans une guerre que leur gouvernement nie", a poursuivi Mme Nuland. Interrogée sur le nombre précis de soldats russes qui, selon elle, auraient péri dans le conflit ukrainien, elle a répondu : "Je ne peux pas parler de plus de 400 ou 500 à l'heure qu'il est."
Retrait d'armes lourdes
La responsable américaine avait déjà affirmé la semaine dernière que "des milliers et des milliers" de soldats russes avaient été déployés en Ukraine en appui aux rebelles pro-russes. Le ministère russe des Affaires étrangères avait catégoriquement démenti ces propos. Les chiffres donnés par Washington, "sortis de nulle part, plongent dans la perplexité et désorientent la communauté internationale", avait déclaré le porte-parole du ministère. Malgré les accusations de Kiev et des Occidentaux et des informations de presse citant des témoignages de soldats russes allant dans le même sens, la Russie dément régulièrement envoyer des troupes régulières en Ukraine.
Les déclarations de Mme Nuland interviennent après un discours virulent du ministre britannique des Affaires étrangères, Philip Hammond, qui a accusé mardi le président russe Vladimir Poutine de "saper" les règles qui ont permis d'établir la paix en Europe. Sur le terrain, cependant, la situation reste relativement calme, avec des incidents sporadiques. Le président ukrainien a de plus fait état d'avancées majeures dans l'application des accords de paix de Minsk 2, signés le 12 février, en confirmant le retrait d'une grande partie des armes lourdes le long de la ligne de front. "La partie ukrainienne a retiré la majeure partie de ses lance-roquettes multiples et de son artillerie lourde", a déclaré M. Porochenko à la télévision publique ukrainienne. "Nous constatons que les rebelles soutenus par la Russie ont également retiré une partie considérable" de leurs armes lourdes, a dit le président ukrainien, qui doit recevoir mercredi à Kiev le Premier ministre suédois Stefan Löfven.
3 000 soldats américains
Les déclarations américaines et britanniques contre la Russie interviennent sur fond de préparatifs de l'Alliance atlantique en vue d'importantes manoeuvres en Lettonie, en Lituanie et en Estonie. Le Pentagone a annoncé lundi que les États-Unis avaient commencé à déployer pour trois mois 3 000 soldats et des équipements dans ces trois pays baltes. Ce déploiement s'inscrit dans le cadre de l'opération Atlantic Resolve déclenchée par les États-Unis au sein de l'Otan pour rassurer les pays membres et alliés de l'organisation craignant une agression russe.
Dans ce contexte de grande tension entre Moscou et les Occidentaux, la Russie a annoncé mardi qu'elle cessait sa participation aux réunions de la dernière instance veillant au respect du traité sur les Forces conventionnelles en Europe (FCE) dans laquelle elle était encore représentée. La Russie "a décidé de suspendre sa participation aux réunions du Groupe consultatif conjoint à compter du 11 mars 2015", a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères. Malgré les signes de stabilisation en Ukraine, la tension persiste dans plusieurs points de la zone de conflit, où 64 soldats ukrainiens ont été tués selon Kiev depuis le cessez-le-feu instauré le 15 février.
"Le long des 485 kilomètres de la ligne de front, il n'y a plus de tirs d'artillerie, sauf au niveau de quelques localités. En revanche, des armes à feu et des lance-grenades sont utilisés", a déclaré M. Porochenko. Le porte-parole militaire ukrainien Andriï Lyssenko a affirmé mardi que neuf soldats avaient été blessés au cours des 24 dernières heures. Alors que l'Ukraine, dont l'économie est en récession depuis plus de deux ans, est au bord de la faillite, le conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) doit se réunir mercredi pour se prononcer sur un plan de soutien financier à Kiev à hauteur de 17,5 milliards de dollars.
Encore un truc nauséabond:
Un plan Marshall financé par les oligarques ?
L'Agence de modernisation de l'Ukraine (AMU), initiée par un trio de personnalités européennes dont le Français Bernard-Henri Lévy et soutenue par trois oligarques ukrainiens à la réputation douteuse, suscite critiques et scepticisme.
Le président ukrainien Petro Poroshenko et Bernard Henri-Levyen février 2015 - AFP/Service de presse présidentiel/Michail Palinchak
"L'Ukraine a besoin d'un plan Marshall s'élevant peut-être à quelques centaines de milliards d'euros", expliquait le 3 mars le député chrétien-démocrate allemand Karl-Georg Wellmann (CDU) dans un entretien au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung. L'homme est cofondateur, avec Bernard-Henri Lévy et le député conservateur britannique Lord Risby of Havervill, de l'Agence de modernisation de l'Ukraine (AMU). La raison : "En l'état actuel [du pays], personne n'est prêt à investir", et aurait donc un besoin urgent de réformes.
Des oligarques sulfureux
Ce jour-là se tenait à Vienne le forum international Ukraine Tomorrow (L'Ukraine demain), en présence de nombreuses personnalités occidentales, d'une grosse délégation ukrainienne et d'oligarques sulfureux, précise le quotidien viennois Die Presse, qui ajoute : "Celui qui tire les ficelles s'appelle Dimitri Firtach."
Recherché par le FBI, assigné à résidence dans la capitale autrichienne, Firtach serait, avec les deux autres milliardaires ukrainiens Rinat Achmetov et Victor Pintchouk, l'un des principaux financiers du lancement de l'AMU. Des investisseurs occidentaux sont également attendus pour alimenter un fonds de 300 milliards d'euros, ainsi que des "investisseurs russes", selon les propos de Firtach à Die Presse, mais la part de ces derniers ne devrait pas dépasser les 25%.
Grands Européens
Préparé depuis plusieurs mois, l'agence s'assigne trois réformes essentielles : constitutionnelle, financière et fiscale, juridique. Elle devrait être dirigée par un "triumvirat" austro-allemand – Michael Spindelegger, Karl Schlögl, Udo Brockhausen –, comporter huit personnalités européennes qui ont occupé des positions politiques de haut rang, dont Peer Steinbrück, Günter Verheugen, Rupert Scholz côté allemand, Peter Mandelson côté anglais, Vlodzimierz Czymoszevicz côté polonais, ainsi que Bernard Kouchner et Laurence Parisot côté français.
Tous sont appelés à travailler avec leurs équipes au sein de groupes de travail indépendants, disent vouloir solliciter des contributions financières, y compris des institutions européennes, et présenteront leur programme de réformes dans "deux cents jours".
Hostilité à Kiev
Si, comme l'affirme Der Spiegel, le gouvernement allemand se dit sceptique, des députés ukrainiens ont déjà résolument pris position contre cette initiative qui n'aurait pas été coordonnée avec les autorités de Kiev et pour laquelle "les politiques européens se seraient laissé abuser" et serviraient de "cache-sexe", résume Stern.
De son côté, la presse ukrainienne est claire, relate Der Spiegel dans sa dernière édition, citant un commentaire du journaliste Vitali Portnikov sur ses compatriotes oligarques impliqués dans l'AMU : "C'est comme si des loups décidaient d'une initiative contre la consommation de viande."
Ukraine: Moscou accusé d'envoyer des armes
Pas nouveau . . .
Des chars, des véhicules blindés et des pièces d'artillerie ont franchi ces derniers jours la frontière entre la Russie et l'Ukraine en violation du cessez-le-feu conclu le 12 février à Minsk, a affirmé aujourd'hui Victoria Nuland, secrétaire d'Etat adjointe américaine chargée des relations avec l'Europe.
Devant la commission des Affaires étrangères du Sénat américain, elle a précisé que "des centaines et des centaines" de soldats russes avaient été tués depuis avril dernier dans l'est de l'Ukraine, où les séparatistes luttent contre l'armée de Kiev. "Dans les prochains jours, je dis jours et non semaines, nous voulons voir le cessez-le-feu totalement respecté", a-t-elle souligné. "Si l'accord de Minsk n'est pas respecté, la pression (sur Moscou) devra être plus forte."
Washington accuse la Russie d'imposer "le règne de la terreur" en Ukraine
Il y a un "conflit fabriqué, contrôlé par le Kremlin, alimenté par des chars et des armes lourdes russes", selon la secrétaire d'État américaine adjointe.
Des soldats russes dans une ancienne base ukrainienne, près de Simferopol. © AP Photo/Pavel Golovkin
Les États-Unis ont accusé mardi la Russie d'imposer "le règne de la terreur" en Crimée et dans l'Est séparatiste pro-russe de l'Ukraine, malgré l'annonce du président Petro Porochenko d'un retrait de la majeure partie des armes lourdes par les deux camps le long de la ligne de front. "Même si l'Ukraine bâtit une nation pacifique, démocratique et indépendante sur 93 % de son territoire, la Crimée (péninsule ukrainienne annexée par la Russie il y a un an, ndlr) et l'est de l'Ukraine sont sous le règne de la terreur", a affirmé la secrétaire d'État américaine adjointe pour l'Europe, Victoria Nuland, devant la commission des Affaires étrangères du Sénat.
Selon elle, il y a dans l'Est un "conflit fabriqué, contrôlé par le Kremlin, alimenté par des chars et des armes lourdes russes, financé par les contribuables russes". Cela "a coûté la vie à plus de 6 000 Ukrainiens, mais aussi à des centaines de jeunes Russes envoyés là-bas par le Kremlin pour se battre et mourir, dans une guerre que leur gouvernement nie", a poursuivi Mme Nuland. Interrogée sur le nombre précis de soldats russes qui, selon elle, auraient péri dans le conflit ukrainien, elle a répondu : "Je ne peux pas parler de plus de 400 ou 500 à l'heure qu'il est."
Retrait d'armes lourdes
La responsable américaine avait déjà affirmé la semaine dernière que "des milliers et des milliers" de soldats russes avaient été déployés en Ukraine en appui aux rebelles pro-russes. Le ministère russe des Affaires étrangères avait catégoriquement démenti ces propos. Les chiffres donnés par Washington, "sortis de nulle part, plongent dans la perplexité et désorientent la communauté internationale", avait déclaré le porte-parole du ministère. Malgré les accusations de Kiev et des Occidentaux et des informations de presse citant des témoignages de soldats russes allant dans le même sens, la Russie dément régulièrement envoyer des troupes régulières en Ukraine.
Les déclarations de Mme Nuland interviennent après un discours virulent du ministre britannique des Affaires étrangères, Philip Hammond, qui a accusé mardi le président russe Vladimir Poutine de "saper" les règles qui ont permis d'établir la paix en Europe. Sur le terrain, cependant, la situation reste relativement calme, avec des incidents sporadiques. Le président ukrainien a de plus fait état d'avancées majeures dans l'application des accords de paix de Minsk 2, signés le 12 février, en confirmant le retrait d'une grande partie des armes lourdes le long de la ligne de front. "La partie ukrainienne a retiré la majeure partie de ses lance-roquettes multiples et de son artillerie lourde", a déclaré M. Porochenko à la télévision publique ukrainienne. "Nous constatons que les rebelles soutenus par la Russie ont également retiré une partie considérable" de leurs armes lourdes, a dit le président ukrainien, qui doit recevoir mercredi à Kiev le Premier ministre suédois Stefan Löfven.
3 000 soldats américains
Les déclarations américaines et britanniques contre la Russie interviennent sur fond de préparatifs de l'Alliance atlantique en vue d'importantes manoeuvres en Lettonie, en Lituanie et en Estonie. Le Pentagone a annoncé lundi que les États-Unis avaient commencé à déployer pour trois mois 3 000 soldats et des équipements dans ces trois pays baltes. Ce déploiement s'inscrit dans le cadre de l'opération Atlantic Resolve déclenchée par les États-Unis au sein de l'Otan pour rassurer les pays membres et alliés de l'organisation craignant une agression russe.
Dans ce contexte de grande tension entre Moscou et les Occidentaux, la Russie a annoncé mardi qu'elle cessait sa participation aux réunions de la dernière instance veillant au respect du traité sur les Forces conventionnelles en Europe (FCE) dans laquelle elle était encore représentée. La Russie "a décidé de suspendre sa participation aux réunions du Groupe consultatif conjoint à compter du 11 mars 2015", a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères. Malgré les signes de stabilisation en Ukraine, la tension persiste dans plusieurs points de la zone de conflit, où 64 soldats ukrainiens ont été tués selon Kiev depuis le cessez-le-feu instauré le 15 février.
"Le long des 485 kilomètres de la ligne de front, il n'y a plus de tirs d'artillerie, sauf au niveau de quelques localités. En revanche, des armes à feu et des lance-grenades sont utilisés", a déclaré M. Porochenko. Le porte-parole militaire ukrainien Andriï Lyssenko a affirmé mardi que neuf soldats avaient été blessés au cours des 24 dernières heures. Alors que l'Ukraine, dont l'économie est en récession depuis plus de deux ans, est au bord de la faillite, le conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) doit se réunir mercredi pour se prononcer sur un plan de soutien financier à Kiev à hauteur de 17,5 milliards de dollars.
Encore un truc nauséabond:
Un plan Marshall financé par les oligarques ?
L'Agence de modernisation de l'Ukraine (AMU), initiée par un trio de personnalités européennes dont le Français Bernard-Henri Lévy et soutenue par trois oligarques ukrainiens à la réputation douteuse, suscite critiques et scepticisme.
Le président ukrainien Petro Poroshenko et Bernard Henri-Levyen février 2015 - AFP/Service de presse présidentiel/Michail Palinchak
"L'Ukraine a besoin d'un plan Marshall s'élevant peut-être à quelques centaines de milliards d'euros", expliquait le 3 mars le député chrétien-démocrate allemand Karl-Georg Wellmann (CDU) dans un entretien au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung. L'homme est cofondateur, avec Bernard-Henri Lévy et le député conservateur britannique Lord Risby of Havervill, de l'Agence de modernisation de l'Ukraine (AMU). La raison : "En l'état actuel [du pays], personne n'est prêt à investir", et aurait donc un besoin urgent de réformes.
Des oligarques sulfureux
Ce jour-là se tenait à Vienne le forum international Ukraine Tomorrow (L'Ukraine demain), en présence de nombreuses personnalités occidentales, d'une grosse délégation ukrainienne et d'oligarques sulfureux, précise le quotidien viennois Die Presse, qui ajoute : "Celui qui tire les ficelles s'appelle Dimitri Firtach."
Recherché par le FBI, assigné à résidence dans la capitale autrichienne, Firtach serait, avec les deux autres milliardaires ukrainiens Rinat Achmetov et Victor Pintchouk, l'un des principaux financiers du lancement de l'AMU. Des investisseurs occidentaux sont également attendus pour alimenter un fonds de 300 milliards d'euros, ainsi que des "investisseurs russes", selon les propos de Firtach à Die Presse, mais la part de ces derniers ne devrait pas dépasser les 25%.
Grands Européens
Préparé depuis plusieurs mois, l'agence s'assigne trois réformes essentielles : constitutionnelle, financière et fiscale, juridique. Elle devrait être dirigée par un "triumvirat" austro-allemand – Michael Spindelegger, Karl Schlögl, Udo Brockhausen –, comporter huit personnalités européennes qui ont occupé des positions politiques de haut rang, dont Peer Steinbrück, Günter Verheugen, Rupert Scholz côté allemand, Peter Mandelson côté anglais, Vlodzimierz Czymoszevicz côté polonais, ainsi que Bernard Kouchner et Laurence Parisot côté français.
Tous sont appelés à travailler avec leurs équipes au sein de groupes de travail indépendants, disent vouloir solliciter des contributions financières, y compris des institutions européennes, et présenteront leur programme de réformes dans "deux cents jours".
Hostilité à Kiev
Si, comme l'affirme Der Spiegel, le gouvernement allemand se dit sceptique, des députés ukrainiens ont déjà résolument pris position contre cette initiative qui n'aurait pas été coordonnée avec les autorités de Kiev et pour laquelle "les politiques européens se seraient laissé abuser" et serviraient de "cache-sexe", résume Stern.
De son côté, la presse ukrainienne est claire, relate Der Spiegel dans sa dernière édition, citant un commentaire du journaliste Vitali Portnikov sur ses compatriotes oligarques impliqués dans l'AMU : "C'est comme si des loups décidaient d'une initiative contre la consommation de viande."
Plan Marshall ou plan "roule pour moi" ?
Ouaip !
Ce qu'on discutait précédemment sur cette assemblée de "has-been" qui ont débattu dans le vide pendant des heures, je posais à juste raison la question de "qui a financé" ce "pince-fesses" mondain ?
On connait la réponse maintenant : les oligarques véreux de l'Ukraine. On les a foutus à la porte, ils essayent de rentrer par la fenêtre
Comme le disais très justement Thuramir : "Lorsque les BHL, Parisot, Kouchner et consorts signeront un gros chèque sur leurs deniers personnels pour aider l'Ukraine, alors on pourra commencer à les prendre au sérieux..."
Ca risque pas d'arriver, ce sont des parasites et des profiteurs du système, tout comme leurs copains ukrainiens véreux
Ce qu'on discutait précédemment sur cette assemblée de "has-been" qui ont débattu dans le vide pendant des heures, je posais à juste raison la question de "qui a financé" ce "pince-fesses" mondain ?
On connait la réponse maintenant : les oligarques véreux de l'Ukraine. On les a foutus à la porte, ils essayent de rentrer par la fenêtre
Comme le disais très justement Thuramir : "Lorsque les BHL, Parisot, Kouchner et consorts signeront un gros chèque sur leurs deniers personnels pour aider l'Ukraine, alors on pourra commencer à les prendre au sérieux..."
Ca risque pas d'arriver, ce sont des parasites et des profiteurs du système, tout comme leurs copains ukrainiens véreux
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Le contraire aurait été surprenant:
Ukraine : Moscou équipe toujours les rebelles
Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg accuse aujourd'hui la Russie de continuer à armer et à entraîner les rebelles séparatistes dans l'est de l'Ukraine. Il appelle Moscou à ne plus intervenir dans le conflit.
Le secrétaire général était interrogé par un journaliste sur les propos d'un diplomate américain selon lesquels des chars russes avaient franchi la frontière ukrainienne ces derniers jours. Il n'a pas voulu répondu directement, mais a déclaré avoir remarqué "toujours la présence russe et un fort soutien aux séparatistes dans l'est de l'Ukraine". "Nous constatons la fourniture d'équipements, de forces et de formation, ajoute-t-il. Et de conclure : "Ainsi, la Russie est toujours dans l'est de l'Ukraine".
"Nous appelons par conséquent la Russie à retirer la totalité de ses forces de l'est de l'Ukraine et à respecter les accords de Minsk". Accords de paix conclus à Minsk le 12 février dernier sous l'égide de la France et de l'Allemagne et qui instaurent un cessez-le-feu, théoriquement entré en vigueur le 15 février, ainsi que le retrait des armes lourdes de la ligne de front.
Et:
Ukraine: sanctions américaines contre des séparatistes et des ex-ministres
Washington - Les Etats-Unis ont annoncé mercredi de nouvelles sanctions liées au conflit en Ukraine en ciblant des séparatistes de l'est du pays, une banque russe et d'anciens ministres du précédent gouvernement à Kiev.
Dans le détail, 8 responsables de la région séparatiste de Donetsk et la Russian National Commercial Bank, active dans la région de Crimée depuis son annexion par la Russie, ont été ajoutées à la liste noire américaine, a indiqué le département du Trésor dans un communiqué.
Trois anciens dignitaires du président ukrainien déchu Victor Ianoukovitch, dont son ex-Premier ministre Mykola Azarov, sont également visés par ces nouvelles sanctions qui gèlent leurs éventuels avoirs aux Etats-Unis et interdisent aux Américains de faire affaire avec eux.
Depuis le début de la crise, nous avons montré que nous ferons payer ceux qui violent la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine, a déclaré Adam Szubin, le sous-secrétaire au Trésor par intérim en charge de la lutte contre le terrorisme, cité dans le communiqué.
Dénonçant la main de Moscou derrière la crise ukrainienne, Américains et Européens ont pris de nombreuses sanctions contre les séparatistes de l'est et contre la Russie elle-même.
Fin février, les Etats-Unis avaient menacé de renforcer cet arsenal contre Moscou, tenu pour responsable de violations répétées du cessez-le-feu conclu le 12 février. Mardi, ils ont accusé la Russie d'imposer le règne de la terreur dans les régions séparatistes ukrainiennes.
Moscou dément, de son côté, toute implication dans ce conflit qui a fait plus de 5.600 morts depuis près d'un an.
Ukraine : Moscou équipe toujours les rebelles
Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg accuse aujourd'hui la Russie de continuer à armer et à entraîner les rebelles séparatistes dans l'est de l'Ukraine. Il appelle Moscou à ne plus intervenir dans le conflit.
Le secrétaire général était interrogé par un journaliste sur les propos d'un diplomate américain selon lesquels des chars russes avaient franchi la frontière ukrainienne ces derniers jours. Il n'a pas voulu répondu directement, mais a déclaré avoir remarqué "toujours la présence russe et un fort soutien aux séparatistes dans l'est de l'Ukraine". "Nous constatons la fourniture d'équipements, de forces et de formation, ajoute-t-il. Et de conclure : "Ainsi, la Russie est toujours dans l'est de l'Ukraine".
"Nous appelons par conséquent la Russie à retirer la totalité de ses forces de l'est de l'Ukraine et à respecter les accords de Minsk". Accords de paix conclus à Minsk le 12 février dernier sous l'égide de la France et de l'Allemagne et qui instaurent un cessez-le-feu, théoriquement entré en vigueur le 15 février, ainsi que le retrait des armes lourdes de la ligne de front.
Et:
Ukraine: sanctions américaines contre des séparatistes et des ex-ministres
Washington - Les Etats-Unis ont annoncé mercredi de nouvelles sanctions liées au conflit en Ukraine en ciblant des séparatistes de l'est du pays, une banque russe et d'anciens ministres du précédent gouvernement à Kiev.
Dans le détail, 8 responsables de la région séparatiste de Donetsk et la Russian National Commercial Bank, active dans la région de Crimée depuis son annexion par la Russie, ont été ajoutées à la liste noire américaine, a indiqué le département du Trésor dans un communiqué.
Trois anciens dignitaires du président ukrainien déchu Victor Ianoukovitch, dont son ex-Premier ministre Mykola Azarov, sont également visés par ces nouvelles sanctions qui gèlent leurs éventuels avoirs aux Etats-Unis et interdisent aux Américains de faire affaire avec eux.
Depuis le début de la crise, nous avons montré que nous ferons payer ceux qui violent la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine, a déclaré Adam Szubin, le sous-secrétaire au Trésor par intérim en charge de la lutte contre le terrorisme, cité dans le communiqué.
Dénonçant la main de Moscou derrière la crise ukrainienne, Américains et Européens ont pris de nombreuses sanctions contre les séparatistes de l'est et contre la Russie elle-même.
Fin février, les Etats-Unis avaient menacé de renforcer cet arsenal contre Moscou, tenu pour responsable de violations répétées du cessez-le-feu conclu le 12 février. Mardi, ils ont accusé la Russie d'imposer le règne de la terreur dans les régions séparatistes ukrainiennes.
Moscou dément, de son côté, toute implication dans ce conflit qui a fait plus de 5.600 morts depuis près d'un an.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ukraine : un nouveau plan d'aide du FMI validé
Le Fonds monétaire international a approuvé mercredi 11 mars un nouveau plan d'aide de 17,5 milliards de dollars (16,5 milliards d'euros), étalé sur quatre ans, en faveur de l'Ukraine, après l'abandon d'une précédente ligne de crédit accordée à Kiev il y a moins d'un an.
« Le programme (d'aide) est ambitieux et comporte des risques, provenant notamment du conflit dans l'est du pays », estime dans un communiqué la patronne du FMI, Christine Lagarde, sans livrer de détail sur le montant de la première tranche ni exposer de calendrier.
En incluant les discussions ouvertes avec les créanciers de Kiev, le montant total de l'aide apportée à l'Ukraine devrait s'élever à 40 milliards de dollars, selon le FMI.
Au chapitre financier, les Etats-Unis ont annoncé un peu plus tôt de nouvelles sanctions liées au conflit en Ukraine. Elles visent des séparatistes de l'est du pays, une banque russe et des ministres du précédent gouvernement à Kiev.
Huit responsables de la région séparatiste de Donetsk et la Russian National Commercial Bank, active en Crimée depuis son annexion par la Russie, ont ainsi été ajoutés à la liste noire américaine. Trois ministres du président ukrainien déchu Victor Ianoukovitch, dont son premier ministre Mykola Azarov, sont également visés par ces nouvelles sanctions, qui gèlent leurs éventuels avoirs aux Etats-Unis et interdisent aux Américains de faire affaire avec eux.
« Faire payer ceux qui violent la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine »
« Depuis le début de la crise, nous avons montré que nous ferons payer ceux qui violent la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine », a déclaré dans un communiqué Adam Szubin, sous-secrétaire au Trésor américain par intérim, chargé de la lutte contre le terrorisme. Dénonçant la main de Moscou derrière la crise ukrainienne, Américains et Européens ont pris de nombreuses sanctions contre les séparatistes de l'Est et contre la Russie.
A la fin de février, les Etats-Unis avaient menacé de renforcer cet arsenal contre Moscou, tenu pour responsable de violations répétées du cessez-le-feu conclu le 12 février. Mardi, ils l'ont accusé d'imposer le « règne de la terreur » dans les régions séparatistes ukrainiennes. Moscou dément toute implication dans ce conflit, qui a fait plus de six mille morts en Ukraine depuis le début des violences, en avril 2014.
Et:
Ukraine: les Etats-Unis musclent leur aide sans livrer d'armes létales
Washington (AFP) - Les Etats-Unis ont musclé mercredi leur aide militaire à l'Ukraine et leurs sanctions financières contre les séparatistes pro-russes, mais se refusent toujours à fournir les armes "létales" réclamées par Kiev.
Au même moment, le Fonds monétaire international approuvait un nouveau plan d'aide de 17,5 milliards de dollars en faveur de l'Ukraine, dont l'économie s'est effondrée. "Le programme est ambitieux et comporte des risques, provenant notamment du conflit dans l'est du pays", a reconnu Christine Lagarde, directrice générale de l'institution.
La Maison Blanche a salué le programme d'aide du FMI et les réformes entreprises par Kiev pour "transformer" son économie.
Les mesures décidées par Washington ont été annoncées à l'issue d'un entretien téléphonique entre le vice-président américain Jo Biden et le président ukrainien Petro Porochenko.
Les Etats-Unis ont gelé les avoirs sur leur sol de huit responsables de la région séparatiste de Donetsk, d'une banque russe active dans la région de Crimée, et de trois anciens proches du président ukrainien déchu Victor Ianoukovitch.
Washington va également livrer à l'Ukraine pour 75 millions de dollars d'équipements militaires "non-létaux", dont des drones d'observation Raven, des radars anti-mortiers ou des outils de vision nocturne, selon un haut responsable américain.
Ils vont également livrer 230 véhicules de transport Humvee, dont 30 blindés, qui doivent être acheminés "dans les prochaines semaines".
Dans son entretien avec M. Porochenko, le vice-président américain a "noté avec inquiétude les violations en cours du cessez-le-feu" en Ukraine "par les séparatistes soutenus par la Russie", et "leur refus d'accepter le libre accès" des observateurs de l'OSCE sur le territoire qu'ils occupent.
M. Porochenko de son côté a remercié les Etats-Unis pour cette aide supplémentaire, selon la présidence ukrainienne. Mais le matériel militaire promis par les Etats-Unis ne comprend pas les armes demandées par Kiev, comme par exemple des petits missiles portatifs anti-blindés.
Plusieurs hauts responsables américains, dont le secrétaire à la Défense Ashton Carter et le général Martin Dempsey, chef d'état-major inter-armées, se sont montrés favorables à la livraison de ces armes. Elles ne permettraient pas de changer vraiment le rapport de forces sur le terrain, reconnaissent beaucoup de responsables américains, mais seraient un signal fort en direction de Kiev, argumentent-ils.
Mercredi, Josh Earnest, porte-parole de M. Obama, a laissé entendre que l'exécutif ne penchait pas en faveur d'un tel choix, mettant en avant les risques que cela pouvait représenter. "Le président est conscient du fait qu'il n'y a pas de solution militaire à ce problème", a-t-il déclaré, soulignant en particulier que fournir des armes aux Ukrainiens "pourrait provoquer une escalade de la part des Russes et des séparatistes qu'ils soutiennent".
- "Solutions pour la désescalade" -
Plusieurs alliés des Etats-Unis, comme l'Allemagne et la France, restent aussi opposés à l'armement de l'Ukraine, par crainte de provoquer une escalade militaire incontrôlable.
"Notre position n'est pas de livrer des armes mais des solutions pour la désescalade", a rappelé le Premier ministre français Manuel Valls dans une interview publiée mercredi par le quotidien polonais Gazeta Wyborcza.
La chancelière allemande Angela Merkel a illustré à sa manière le délicat équilibre que s'efforcent de trouver les Européens et les Américains face à la Russie.
Elle a décliné l'invitation du président russe Vladimir Poutine à assister à la grande parade militaire du 9 mai à Moscou célébrant les 70 ans de la victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie.
Mais elle "a proposé au président Poutine de déposer ensemble le 10 mai une gerbe sur la tombe du soldat inconnu à Moscou", proposition "acceptée" par M. Poutine, selon un porte-parole du gouvernement allemand.
La Suède est aussi venue à l'aide de l'Ukraine avec l'octroi d'un prêt de 100 millions de dollars à Kiev, a annoncé le président Porochenko.
Moscou de son côté a condamné les nouvelles sanctions financières américaines, les qualifiant de "provocation politique".
"Nous ne voyons aucune logique expliquant une telle décision, sachant que Washington a déclaré vouloir le retour d'une situation normale", a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov.
Moscou dément toute implication dans ce conflit qui a fait plus de 5.600 morts depuis près d'un an.
Vrai qu'il faut (aussi) penser à un conflit généralisé . . .
Le Fonds monétaire international a approuvé mercredi 11 mars un nouveau plan d'aide de 17,5 milliards de dollars (16,5 milliards d'euros), étalé sur quatre ans, en faveur de l'Ukraine, après l'abandon d'une précédente ligne de crédit accordée à Kiev il y a moins d'un an.
« Le programme (d'aide) est ambitieux et comporte des risques, provenant notamment du conflit dans l'est du pays », estime dans un communiqué la patronne du FMI, Christine Lagarde, sans livrer de détail sur le montant de la première tranche ni exposer de calendrier.
En incluant les discussions ouvertes avec les créanciers de Kiev, le montant total de l'aide apportée à l'Ukraine devrait s'élever à 40 milliards de dollars, selon le FMI.
Au chapitre financier, les Etats-Unis ont annoncé un peu plus tôt de nouvelles sanctions liées au conflit en Ukraine. Elles visent des séparatistes de l'est du pays, une banque russe et des ministres du précédent gouvernement à Kiev.
Huit responsables de la région séparatiste de Donetsk et la Russian National Commercial Bank, active en Crimée depuis son annexion par la Russie, ont ainsi été ajoutés à la liste noire américaine. Trois ministres du président ukrainien déchu Victor Ianoukovitch, dont son premier ministre Mykola Azarov, sont également visés par ces nouvelles sanctions, qui gèlent leurs éventuels avoirs aux Etats-Unis et interdisent aux Américains de faire affaire avec eux.
« Faire payer ceux qui violent la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine »
« Depuis le début de la crise, nous avons montré que nous ferons payer ceux qui violent la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine », a déclaré dans un communiqué Adam Szubin, sous-secrétaire au Trésor américain par intérim, chargé de la lutte contre le terrorisme. Dénonçant la main de Moscou derrière la crise ukrainienne, Américains et Européens ont pris de nombreuses sanctions contre les séparatistes de l'Est et contre la Russie.
A la fin de février, les Etats-Unis avaient menacé de renforcer cet arsenal contre Moscou, tenu pour responsable de violations répétées du cessez-le-feu conclu le 12 février. Mardi, ils l'ont accusé d'imposer le « règne de la terreur » dans les régions séparatistes ukrainiennes. Moscou dément toute implication dans ce conflit, qui a fait plus de six mille morts en Ukraine depuis le début des violences, en avril 2014.
Et:
Ukraine: les Etats-Unis musclent leur aide sans livrer d'armes létales
Washington (AFP) - Les Etats-Unis ont musclé mercredi leur aide militaire à l'Ukraine et leurs sanctions financières contre les séparatistes pro-russes, mais se refusent toujours à fournir les armes "létales" réclamées par Kiev.
Au même moment, le Fonds monétaire international approuvait un nouveau plan d'aide de 17,5 milliards de dollars en faveur de l'Ukraine, dont l'économie s'est effondrée. "Le programme est ambitieux et comporte des risques, provenant notamment du conflit dans l'est du pays", a reconnu Christine Lagarde, directrice générale de l'institution.
La Maison Blanche a salué le programme d'aide du FMI et les réformes entreprises par Kiev pour "transformer" son économie.
Les mesures décidées par Washington ont été annoncées à l'issue d'un entretien téléphonique entre le vice-président américain Jo Biden et le président ukrainien Petro Porochenko.
Les Etats-Unis ont gelé les avoirs sur leur sol de huit responsables de la région séparatiste de Donetsk, d'une banque russe active dans la région de Crimée, et de trois anciens proches du président ukrainien déchu Victor Ianoukovitch.
Washington va également livrer à l'Ukraine pour 75 millions de dollars d'équipements militaires "non-létaux", dont des drones d'observation Raven, des radars anti-mortiers ou des outils de vision nocturne, selon un haut responsable américain.
Ils vont également livrer 230 véhicules de transport Humvee, dont 30 blindés, qui doivent être acheminés "dans les prochaines semaines".
Dans son entretien avec M. Porochenko, le vice-président américain a "noté avec inquiétude les violations en cours du cessez-le-feu" en Ukraine "par les séparatistes soutenus par la Russie", et "leur refus d'accepter le libre accès" des observateurs de l'OSCE sur le territoire qu'ils occupent.
M. Porochenko de son côté a remercié les Etats-Unis pour cette aide supplémentaire, selon la présidence ukrainienne. Mais le matériel militaire promis par les Etats-Unis ne comprend pas les armes demandées par Kiev, comme par exemple des petits missiles portatifs anti-blindés.
Plusieurs hauts responsables américains, dont le secrétaire à la Défense Ashton Carter et le général Martin Dempsey, chef d'état-major inter-armées, se sont montrés favorables à la livraison de ces armes. Elles ne permettraient pas de changer vraiment le rapport de forces sur le terrain, reconnaissent beaucoup de responsables américains, mais seraient un signal fort en direction de Kiev, argumentent-ils.
Mercredi, Josh Earnest, porte-parole de M. Obama, a laissé entendre que l'exécutif ne penchait pas en faveur d'un tel choix, mettant en avant les risques que cela pouvait représenter. "Le président est conscient du fait qu'il n'y a pas de solution militaire à ce problème", a-t-il déclaré, soulignant en particulier que fournir des armes aux Ukrainiens "pourrait provoquer une escalade de la part des Russes et des séparatistes qu'ils soutiennent".
- "Solutions pour la désescalade" -
Plusieurs alliés des Etats-Unis, comme l'Allemagne et la France, restent aussi opposés à l'armement de l'Ukraine, par crainte de provoquer une escalade militaire incontrôlable.
"Notre position n'est pas de livrer des armes mais des solutions pour la désescalade", a rappelé le Premier ministre français Manuel Valls dans une interview publiée mercredi par le quotidien polonais Gazeta Wyborcza.
La chancelière allemande Angela Merkel a illustré à sa manière le délicat équilibre que s'efforcent de trouver les Européens et les Américains face à la Russie.
Elle a décliné l'invitation du président russe Vladimir Poutine à assister à la grande parade militaire du 9 mai à Moscou célébrant les 70 ans de la victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie.
Mais elle "a proposé au président Poutine de déposer ensemble le 10 mai une gerbe sur la tombe du soldat inconnu à Moscou", proposition "acceptée" par M. Poutine, selon un porte-parole du gouvernement allemand.
La Suède est aussi venue à l'aide de l'Ukraine avec l'octroi d'un prêt de 100 millions de dollars à Kiev, a annoncé le président Porochenko.
Moscou de son côté a condamné les nouvelles sanctions financières américaines, les qualifiant de "provocation politique".
"Nous ne voyons aucune logique expliquant une telle décision, sachant que Washington a déclaré vouloir le retour d'une situation normale", a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov.
Moscou dément toute implication dans ce conflit qui a fait plus de 5.600 morts depuis près d'un an.
Vrai qu'il faut (aussi) penser à un conflit généralisé . . .
Re: L'invasion Russe en Ukraine
La trêve dans l'Est de l'Ukraine ne tient qu'à un fil
Le cessez-le-feu dans l'Est séparatiste prorusse de l'Ukraine est globalement respecté, un mois jour pour jour après la signature des accords de paix de Minsk, a estimé jeudi l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Mais la situation reste précaire.
"Le cessez-le-feu tient largement sur la ligne du front" malgré de rares échanges de tirs, a déclaré Alexander Hug, chef adjoint de la mission de surveillance de l'OSCE qui compte plusieurs centaines d'observateurs dans l'est de l'Ukraine.
Deux points sensibles
Il a désigné deux points chauds: le village de Chirokiné à une dizaine de kilomètres du port stratégique de Marioupol, dernière grande ville dans la zone du conflit sous contrôle de Kiev. Et la zone autour des ruines de l'aéroport de Donetsk, passé sous contrôle des rebelles en janvier après plusieurs mois de combats acharnés.
"Le point positif est que la plupart de ces combats sont menés avec des armes légères ou de petit calibre. Il y a des indications selon lesquelles les armes lourdes ont été retirées et ne sont pas souvent utilisées", a-t-il dit à Kiev.
Stabilité précaire
M. Hug a par ailleurs déploré que les observateurs soient empêchés de contrôler le retrait par les deux camps. L'OSCE n'a toujours pas obtenu d'inventaires des armes retirées et n'a pas pu visiter les endroits où ces armes sont stockées, a-t-il souligné.
"La relative stabilité est pour le moment précaire", a-t-il conclu en soulignant que les armes pourraient être vite déployées sur les positions antérieures.
Manoeuvres russes
Par ailleurs, l'armée russe menait jeudi des manoeuvres militaires de grande ampleur dans plusieurs régions de Russie. Elle a déployé 8000 artilleurs en Crimée et dans le sud-ouest du pays, près de la frontière avec l'Ukraine.
Cette série d'exercices militaires, qui durera jusqu'à la fin mars, implique le déploiement de soldats dans la péninsule annexée de Crimée, en Arménie et dans les deux républiques séparatistes géorgiennes d'Abkhazie et d'Ossétie du sud, selon le ministère russe de la Défense.
Ukraine : Washington enverra des drones et des véhicules
Les Etats-Unis vont envoyer à l’Ukraine des drones d’observation et 230 véhicules de transport. C’est ce qu’a indiqué ce mercredi un responsable américain de la Défense.
Washington a déjà fourni d’autres équipements militaires non-létaux à Kiev pour l’aider dans ses combats contre les séparatistes pro-russes, mais la Maison blanche n’a pas encore pris de décision sur l’envoi éventuel d’armes létales comme les missiles blindés réclamés par les autorités ukrainiennes.
La Russie, elle, continue à en fournir aux séparatistes, à entendre la secrétaire d‘État américaine adjointe pour l’Europe, Victoria Nuland. “Ces derniers jours, nous le confirmons, il y a eu de nouveaux transferts de chars russes, de véhicules blindés, d’artillerie lourde aux séparatistes dans l’Est de l’Ukraine par la frontière”, a-t-elle affirmé mardi.
Alors que les relations entre Moscou et les Occidentaux se tendent davantage, un haut responsable de la diplomatie russe a déclaré que la Russie avait le droit de déployer des armes nucléaires en Crimée. La péninsule ukrainienne a été annexée en mars dernier.
Copyright 2015 euronews
Pas de russes, hein
Dorji, 20 ans, soldat russe blessé en Ukraine
Image extraite du profil de Dorji Batomounkouev, sur le réseau social russe VK (fermé aujourd'hui), selon le site Bellingcat.
Le site Internet d'activistes Bellingcat publiait mercredi 11 mars un « fact check » d'une interview d'un soldat russe ayant combattu en Ukraine, publiée la semaine dernière par le quotidien russe Novaïa Gazeta. Loin de le décrédibiliser, il renseigne et conforte ce témoignage rare, dont on trouvera ici la traduction intégrale en anglais. Celui d'un soldat de 20 ans qui rapporte depuis son lit d'hôpital, à Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, comment il a brûlé vif dans son tank aux abords de la ville de Debaltseve, disputée jusqu'au mois dernier à l'armée ukrainienne par les troupes russes et les rebelles prorusses de la région. Un garçon de 20 ans impressionnant de douceur et de recul, dont les pansements du visage s'imbibent de sang quand il essaie de sourire.
Mais surtout le témoignage d'un soldat sous contrat depuis 2013, combattant dans une unité de l'armée régulière russe. Il s'appelle Dorji Batomounkouev, il appartient à l'unité 46108 de la 5e brigade tankiste d'Oulan-Oudé, ville située à l'extrême est de la Sibérie, entre le lac Baïkal et la Mongolie. C'est un Bouriate, une ethnie bouddhiste de Sibérie. Engagé le 25 novembre 2013, il a signé un contrat pour trois ans avec l'armée en juin 2014. Matricule militaire 2609999, numéro individuel 200220.
Bellingcat a vérifié l'authenticité de son identité et tenté de recouper l'itinéraire de sa brigade jusqu'à la bataille de Debaltseve. Le site apporte des éléments probants. Le 27 février, une semaine avant que l'article de Novaïa Gazeta ne soit publié, le site d'information local russe Zabmedia.ru écrivait que la mère de Batomounkouev partait pour Rostov, pour rendre visite à son fils blessé en Ukraine. Par ailleurs, comme l'affirme Novaïa Gazeta, le chanteur russe Kobzon a bien rendu visite à Batomounkouev à l'hôpital de Donetsk le 23 février : cette vidéo en atteste. Enfin, des internautes ont enregistré des captures du profil VK (un réseau social russe) du jeune tankiste, qui confirment encore son identité. Ce compte a depuis été effacé.
Par ailleurs, ces déclarations recoupent les observations du Monde en Ukraine : à Debaltseve, à la même période, nos envoyés spéciaux avaient vu un détachement d'une cinquantaine d'hommes aux traits asiatiques. Le commandant de leur bataillon avait fait effacer les photos sur lesquelles apparaissaient ces hommes.
Batomounkouev explique comment un bataillon entier de 300 hommes et 31 tanks a été rassemblé dans sa région, regroupant aussi bien des appelés que des soldats sous contrat. On leur dit qu'ils partent en formation dans la ville russe de Rostov, proche de la frontière ukrainienne. Mais il est déjà clair pour lui et ses camarades, dit-il, qu'ils iront combattre en Ukraine.
Puis vient le moment du départ pour le Donbass ukrainien. Les choses se précisent quand on leur demande de masquer les signes d'identification des tanks. Le jeune homme explique que quelques soldats et un officier ont refusé de quitter la base. « Personne ne vous forçait », dit-il.
Le jeu de dupes avec ses officiers sur la destination finale de sa brigade cesse quand apparaissent les panneaux annonçant la ville de Donetsk. « J'ai sorti la tête du tank par la trappe pour jeter un œil à la ville. C'était beau, ça m'a plu. A gauche, à droite, tout était beau… A droite j'ai vu une grande cathédrale. Très belle. » Mais tous avaient déjà compris et acceptent relativement bien l'idée de combattre en Ukraine, dans un mélange de résignation – « un ordre est un ordre » – et de patriotisme – « on a compris que l'issue de cette guerre dépendait de nous », dit-il. « Et vous savez bien que l'OTAN participe aussi à ce conflit, ils leurs envoient des armes. » Et puis la préparation et le matériel sont bons, et les officiers, dignes de confiance, estime-t-il : une grande évolution par rapport aux dernières guerres menées par des troupes russes en Géorgie en 2008, et en Tchétchénie auparavant.
Quand la journaliste de Novaïa Gazeta lui apprend que Debaltseve a été prise, Dorji Batomounkouev, qui a brûlé avant l'issue de la bataille avec son T72-B – « un si bon tank ! » – répond simplement : « C'est bien, on a rempli la mission. »
Первыми вошли в Дебальцево казаки ЛНР. А среди прикрывавших на западе были назвавшиеся мне "добровольцами из Бурятии"
Ci-dessus : image prise par un photographe de l'AFP de « volontaires bouriates » portant des casques de tankistes près de Vuhlehirsk, à 5 km de Debaltseve. Le site Bellingcat a également tenté de reconstituer le convoi de Batomounkouev. Il a enfin trouvé des photographies et comptes VK pouvant correspondre aux camarades, qu'il nomme, qui ont été blessés à ses côtés lorsque son tank a été touché.
Batomounkouev raconte aussi, fait surprenant, les miliciens séparatistes prorusses qui refusent de participer au combat : « Trop dangereux, on n'y va pas. » Et dont l'organisation laisse à désirer : « Ils tirent, ils tirent… Et puis ils s'arrêtent. Comme si c'était l'heure de débaucher. Complètement désorganisés. Pas de chefs, pas de commandants. Une foire d'empoigne. »
Plus tard : « Je ne suis pas fier de ce que j'ai fait… Tuer, détruire… Mais je me rassure en me disant que c'est pour la paix, pour le bien des civils… » Les officiers ont pourtant recommandé le minimum de contacts avec ces civils. Dans la ville de Makiivka, on leur dit : « Ici 70 % des gens soutiennent les Ukropi [Ukrainiens], alors soyez sur vos gardes, les gars ! »
Pour ce jeune soldat, le jeu du président russe, Vladimir Poutine, consistant à prétendre qu'il n'y a pas de troupes russes en Ukraine est particulièrement « rusé ». Mais à cause, de ce jeu, il ne sait pas si sa famille pourra recevoir un soutien des autorités : « Peut-être qu'ils paieront quelque chose, et peut-être qu'ils diront que j'avais démissionné depuis longtemps… »
C'est sous ce statut que des combattants russes à Debaltseve avaient déjà témoigné dans le quotidien Kommersant : ils expliquaient avoir dû démissionner de l'armée avant de se rendre en Ukraine. Batomounkouev, lui, est toujours un soldat. Il ne paraît pas imaginer de raison de prétendre le contraire. Il est vrai qu'il aura payé cher ce droit à la parole.
Le cessez-le-feu dans l'Est séparatiste prorusse de l'Ukraine est globalement respecté, un mois jour pour jour après la signature des accords de paix de Minsk, a estimé jeudi l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Mais la situation reste précaire.
"Le cessez-le-feu tient largement sur la ligne du front" malgré de rares échanges de tirs, a déclaré Alexander Hug, chef adjoint de la mission de surveillance de l'OSCE qui compte plusieurs centaines d'observateurs dans l'est de l'Ukraine.
Deux points sensibles
Il a désigné deux points chauds: le village de Chirokiné à une dizaine de kilomètres du port stratégique de Marioupol, dernière grande ville dans la zone du conflit sous contrôle de Kiev. Et la zone autour des ruines de l'aéroport de Donetsk, passé sous contrôle des rebelles en janvier après plusieurs mois de combats acharnés.
"Le point positif est que la plupart de ces combats sont menés avec des armes légères ou de petit calibre. Il y a des indications selon lesquelles les armes lourdes ont été retirées et ne sont pas souvent utilisées", a-t-il dit à Kiev.
Stabilité précaire
M. Hug a par ailleurs déploré que les observateurs soient empêchés de contrôler le retrait par les deux camps. L'OSCE n'a toujours pas obtenu d'inventaires des armes retirées et n'a pas pu visiter les endroits où ces armes sont stockées, a-t-il souligné.
"La relative stabilité est pour le moment précaire", a-t-il conclu en soulignant que les armes pourraient être vite déployées sur les positions antérieures.
Manoeuvres russes
Par ailleurs, l'armée russe menait jeudi des manoeuvres militaires de grande ampleur dans plusieurs régions de Russie. Elle a déployé 8000 artilleurs en Crimée et dans le sud-ouest du pays, près de la frontière avec l'Ukraine.
Cette série d'exercices militaires, qui durera jusqu'à la fin mars, implique le déploiement de soldats dans la péninsule annexée de Crimée, en Arménie et dans les deux républiques séparatistes géorgiennes d'Abkhazie et d'Ossétie du sud, selon le ministère russe de la Défense.
Ukraine : Washington enverra des drones et des véhicules
Les Etats-Unis vont envoyer à l’Ukraine des drones d’observation et 230 véhicules de transport. C’est ce qu’a indiqué ce mercredi un responsable américain de la Défense.
Washington a déjà fourni d’autres équipements militaires non-létaux à Kiev pour l’aider dans ses combats contre les séparatistes pro-russes, mais la Maison blanche n’a pas encore pris de décision sur l’envoi éventuel d’armes létales comme les missiles blindés réclamés par les autorités ukrainiennes.
La Russie, elle, continue à en fournir aux séparatistes, à entendre la secrétaire d‘État américaine adjointe pour l’Europe, Victoria Nuland. “Ces derniers jours, nous le confirmons, il y a eu de nouveaux transferts de chars russes, de véhicules blindés, d’artillerie lourde aux séparatistes dans l’Est de l’Ukraine par la frontière”, a-t-elle affirmé mardi.
Alors que les relations entre Moscou et les Occidentaux se tendent davantage, un haut responsable de la diplomatie russe a déclaré que la Russie avait le droit de déployer des armes nucléaires en Crimée. La péninsule ukrainienne a été annexée en mars dernier.
Copyright 2015 euronews
Pas de russes, hein
Dorji, 20 ans, soldat russe blessé en Ukraine
Image extraite du profil de Dorji Batomounkouev, sur le réseau social russe VK (fermé aujourd'hui), selon le site Bellingcat.
Le site Internet d'activistes Bellingcat publiait mercredi 11 mars un « fact check » d'une interview d'un soldat russe ayant combattu en Ukraine, publiée la semaine dernière par le quotidien russe Novaïa Gazeta. Loin de le décrédibiliser, il renseigne et conforte ce témoignage rare, dont on trouvera ici la traduction intégrale en anglais. Celui d'un soldat de 20 ans qui rapporte depuis son lit d'hôpital, à Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, comment il a brûlé vif dans son tank aux abords de la ville de Debaltseve, disputée jusqu'au mois dernier à l'armée ukrainienne par les troupes russes et les rebelles prorusses de la région. Un garçon de 20 ans impressionnant de douceur et de recul, dont les pansements du visage s'imbibent de sang quand il essaie de sourire.
Mais surtout le témoignage d'un soldat sous contrat depuis 2013, combattant dans une unité de l'armée régulière russe. Il s'appelle Dorji Batomounkouev, il appartient à l'unité 46108 de la 5e brigade tankiste d'Oulan-Oudé, ville située à l'extrême est de la Sibérie, entre le lac Baïkal et la Mongolie. C'est un Bouriate, une ethnie bouddhiste de Sibérie. Engagé le 25 novembre 2013, il a signé un contrat pour trois ans avec l'armée en juin 2014. Matricule militaire 2609999, numéro individuel 200220.
Bellingcat a vérifié l'authenticité de son identité et tenté de recouper l'itinéraire de sa brigade jusqu'à la bataille de Debaltseve. Le site apporte des éléments probants. Le 27 février, une semaine avant que l'article de Novaïa Gazeta ne soit publié, le site d'information local russe Zabmedia.ru écrivait que la mère de Batomounkouev partait pour Rostov, pour rendre visite à son fils blessé en Ukraine. Par ailleurs, comme l'affirme Novaïa Gazeta, le chanteur russe Kobzon a bien rendu visite à Batomounkouev à l'hôpital de Donetsk le 23 février : cette vidéo en atteste. Enfin, des internautes ont enregistré des captures du profil VK (un réseau social russe) du jeune tankiste, qui confirment encore son identité. Ce compte a depuis été effacé.
Par ailleurs, ces déclarations recoupent les observations du Monde en Ukraine : à Debaltseve, à la même période, nos envoyés spéciaux avaient vu un détachement d'une cinquantaine d'hommes aux traits asiatiques. Le commandant de leur bataillon avait fait effacer les photos sur lesquelles apparaissaient ces hommes.
Batomounkouev explique comment un bataillon entier de 300 hommes et 31 tanks a été rassemblé dans sa région, regroupant aussi bien des appelés que des soldats sous contrat. On leur dit qu'ils partent en formation dans la ville russe de Rostov, proche de la frontière ukrainienne. Mais il est déjà clair pour lui et ses camarades, dit-il, qu'ils iront combattre en Ukraine.
La brigade devra rester dans un camp d'entraînement près de Rostov pendant trois mois. Bellingact a collecté des images satellites de leur camp sur Google Earth depuis 2013, et des photographies postées sur Internet, notamment sur VK, de soldats russes stationnés dans le camp à la période décrite par Batomounkouev. Le site les identifient pour certains comme des membres de sa brigade, des Bouriates. Les données de géolocalisation sur VK étant peu fiables, les activistes ont chassé un signe distinctif apparaissant sur plusieurs comptes : ils ont trouvé deux chiots huskys de Sibérie, avec lesquels plusieurs tankistes posent au fil des semaines.« Nous avons passé beaucoup de villes entre Ulan-Ude et Matviv Kurgan. Ça nous a pris dix jours pour arriver là-bas. Plus nous nous approchions, plus il y avait de gens. Ils nous saluaient de la main, ils nous bénissaient en faisant le signe de la croix. Nous étions pour la plupart des Bouriates [peuple majoritairement bouddhiste]. Et ils nous bénissaient avec des croix ! »
(Il rit, et le sang coule de nouveau de sa bouche.)
Puis vient le moment du départ pour le Donbass ukrainien. Les choses se précisent quand on leur demande de masquer les signes d'identification des tanks. Le jeune homme explique que quelques soldats et un officier ont refusé de quitter la base. « Personne ne vous forçait », dit-il.
Le jeu de dupes avec ses officiers sur la destination finale de sa brigade cesse quand apparaissent les panneaux annonçant la ville de Donetsk. « J'ai sorti la tête du tank par la trappe pour jeter un œil à la ville. C'était beau, ça m'a plu. A gauche, à droite, tout était beau… A droite j'ai vu une grande cathédrale. Très belle. » Mais tous avaient déjà compris et acceptent relativement bien l'idée de combattre en Ukraine, dans un mélange de résignation – « un ordre est un ordre » – et de patriotisme – « on a compris que l'issue de cette guerre dépendait de nous », dit-il. « Et vous savez bien que l'OTAN participe aussi à ce conflit, ils leurs envoient des armes. » Et puis la préparation et le matériel sont bons, et les officiers, dignes de confiance, estime-t-il : une grande évolution par rapport aux dernières guerres menées par des troupes russes en Géorgie en 2008, et en Tchétchénie auparavant.
Quand la journaliste de Novaïa Gazeta lui apprend que Debaltseve a été prise, Dorji Batomounkouev, qui a brûlé avant l'issue de la bataille avec son T72-B – « un si bon tank ! » – répond simplement : « C'est bien, on a rempli la mission. »
Первыми вошли в Дебальцево казаки ЛНР. А среди прикрывавших на западе были назвавшиеся мне "добровольцами из Бурятии"
Ci-dessus : image prise par un photographe de l'AFP de « volontaires bouriates » portant des casques de tankistes près de Vuhlehirsk, à 5 km de Debaltseve. Le site Bellingcat a également tenté de reconstituer le convoi de Batomounkouev. Il a enfin trouvé des photographies et comptes VK pouvant correspondre aux camarades, qu'il nomme, qui ont été blessés à ses côtés lorsque son tank a été touché.
Batomounkouev raconte aussi, fait surprenant, les miliciens séparatistes prorusses qui refusent de participer au combat : « Trop dangereux, on n'y va pas. » Et dont l'organisation laisse à désirer : « Ils tirent, ils tirent… Et puis ils s'arrêtent. Comme si c'était l'heure de débaucher. Complètement désorganisés. Pas de chefs, pas de commandants. Une foire d'empoigne. »
Plus tard : « Je ne suis pas fier de ce que j'ai fait… Tuer, détruire… Mais je me rassure en me disant que c'est pour la paix, pour le bien des civils… » Les officiers ont pourtant recommandé le minimum de contacts avec ces civils. Dans la ville de Makiivka, on leur dit : « Ici 70 % des gens soutiennent les Ukropi [Ukrainiens], alors soyez sur vos gardes, les gars ! »
Pour ce jeune soldat, le jeu du président russe, Vladimir Poutine, consistant à prétendre qu'il n'y a pas de troupes russes en Ukraine est particulièrement « rusé ». Mais à cause, de ce jeu, il ne sait pas si sa famille pourra recevoir un soutien des autorités : « Peut-être qu'ils paieront quelque chose, et peut-être qu'ils diront que j'avais démissionné depuis longtemps… »
C'est sous ce statut que des combattants russes à Debaltseve avaient déjà témoigné dans le quotidien Kommersant : ils expliquaient avoir dû démissionner de l'armée avant de se rendre en Ukraine. Batomounkouev, lui, est toujours un soldat. Il ne paraît pas imaginer de raison de prétendre le contraire. Il est vrai qu'il aura payé cher ce droit à la parole.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Les prorusses écrivent une lettre ouverte à Merkel et Hollande
Dans une lettre ouverte, les dirigeants des deux républiques auto-proclamées de Donetsk et Louganks affirment que Kiev ne tient pas ses engagements. Et demandent que Paris et Berlin, initiateurs des derniers accords de Minsk, usent de leur influence.
Les deux présidents des républiques auto-proclamées de Donetsk et Lougansk, Alexandre Zakharchenko et Igor Plotnitsky, à l'est de l'Ukraine on décidé ce vendredi d'adresser à François Hollande et à Angela Merkel, principaux initiateurs des derniers accords de Minsk.
Dans cette lettre ouverte, reproduite en français par l'agence russe Sputnik , les deux dirigeants séparatistes dénonce l'attitude de Kiev qui, selon eux "sabote ouvertement et ne remplit pas les engagements pris". Et dénoncent notamment le fait que les militaires ukrainiens ne respectent pas le calendrier de retrait des armements lourds et ne fournissent pas d'informations sur la zone de nouveau déploiement.
Selon eux également, le parlement ukrainien n'a pas non plus commencé à examiner le décret détaillant le statut particulier du Donbass et ce alors même que la mise en œuvre de ce dernier devait se faire avant ce samedi 14 mars.
Appel pour une aide technique
Au delà de dénoncer le non respect supposé des engagements pris par l'Ukraine, les deux présidents demandent également à François Hollande et Angela Merkel de prendre au moins deux mesures à l'encontre des autorités ukrainiennes : d'une part interdire le séjour dans l'Union européenne de cinq personnalités ukrainiennes parmi lesquelles figurent le Premier ministre du gouvernement de Kiev, Arseni Iatseniouk et celui de l'Intérieur, Arsen Avakov ; d'autre part de suspendre l'aide financière européenne au gouvernement ukrainien.
Hasard du calendrier, cette dernière demande intervient alors même que le I annonce ce vendredi que l'Ukraine a reçu la première tranche de 5 milliards de dollars qui lui a été accordé par l'organisation internationale.
Enfin, les deux républiques auto-proclamées demande de la part de berlin et Paris une assistance pour pouvoir reconstruire le système bancaire du Donbass.
Le FMI verse une première tranche de prêt de 5 milliards de dollars
L'Ukraine a commencé à recevoir vendredi la première tranche de 5 milliards de dollars du prêt du Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre d'un programme d'aide de 17,5 milliards de dollars sur quatre ans, a annoncé le ministère des Finances ukrainien
"L'argent a commencé à arriver sur les comptes de la Banque centrale. Toute la somme arrivera (sur le compte, NDLR) d'ici à la fin de la journée. 2,2 milliards de dollars vont arriver sur le compte du gouvernement à la banque centrale, et 2,8 milliards de dollars directement sur le compte de la banque centrale", a précisé le ministère des Finances.
Selon la patronne du FMI, Christine Lagarde, 10 milliards de dollars doivent être déboursés durant la première année, le reste des prêts, échelonnés sur les quatre prochaines années, ne sera versé qu'à la condition que les autorités appliquent les réformes drastiques réclamées par le Fonds.
L'aide du FMI s'inscrit dans un plan global de 40 milliards de dollars dont les contours commencent lentement à se préciser.
Ukraine veut une mission de maintien de la paix
KIEV, Ukraine – L’Ukraine rapporte avoir transmis aux Nations unies (ONU) une demande de déploiement de militaires de maintien de la paix dans l’est du pays.
Un cessez-le-feu est en vigueur depuis quelques semaines dans l’est de l’Ukraine après près d’un an de violents affrontements armés entre les troupes gouvernementales ukrainiennes et des rebelles séparatistes prorusses.
Un porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Yevhen Perebiynis, a indiqué que l’Ukraine discuterait avec les Nations unies pour déterminer l’ampleur de cette éventuelle mission des Casques bleus de maintien de la paix.
L’envoi de ces troupes nécessiterait l’approbation de chacun des cinq membres du Conseil de sécurité de l’ONU; l’un d’eux, la Russie, risque de s’y opposer, cependant. Les autres membres sont la Chine, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni.
Plus de 6000 personnes ont péri depuis avril dernier dans les affrontements ayant sévi dans l’est de l’Ukraine.
Autant dire mission impossible!!
Dans une lettre ouverte, les dirigeants des deux républiques auto-proclamées de Donetsk et Louganks affirment que Kiev ne tient pas ses engagements. Et demandent que Paris et Berlin, initiateurs des derniers accords de Minsk, usent de leur influence.
Les deux présidents des républiques auto-proclamées de Donetsk et Lougansk, Alexandre Zakharchenko et Igor Plotnitsky, à l'est de l'Ukraine on décidé ce vendredi d'adresser à François Hollande et à Angela Merkel, principaux initiateurs des derniers accords de Minsk.
Dans cette lettre ouverte, reproduite en français par l'agence russe Sputnik , les deux dirigeants séparatistes dénonce l'attitude de Kiev qui, selon eux "sabote ouvertement et ne remplit pas les engagements pris". Et dénoncent notamment le fait que les militaires ukrainiens ne respectent pas le calendrier de retrait des armements lourds et ne fournissent pas d'informations sur la zone de nouveau déploiement.
Selon eux également, le parlement ukrainien n'a pas non plus commencé à examiner le décret détaillant le statut particulier du Donbass et ce alors même que la mise en œuvre de ce dernier devait se faire avant ce samedi 14 mars.
Appel pour une aide technique
Au delà de dénoncer le non respect supposé des engagements pris par l'Ukraine, les deux présidents demandent également à François Hollande et Angela Merkel de prendre au moins deux mesures à l'encontre des autorités ukrainiennes : d'une part interdire le séjour dans l'Union européenne de cinq personnalités ukrainiennes parmi lesquelles figurent le Premier ministre du gouvernement de Kiev, Arseni Iatseniouk et celui de l'Intérieur, Arsen Avakov ; d'autre part de suspendre l'aide financière européenne au gouvernement ukrainien.
Hasard du calendrier, cette dernière demande intervient alors même que le I annonce ce vendredi que l'Ukraine a reçu la première tranche de 5 milliards de dollars qui lui a été accordé par l'organisation internationale.
Enfin, les deux républiques auto-proclamées demande de la part de berlin et Paris une assistance pour pouvoir reconstruire le système bancaire du Donbass.
Le FMI verse une première tranche de prêt de 5 milliards de dollars
L'Ukraine a commencé à recevoir vendredi la première tranche de 5 milliards de dollars du prêt du Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre d'un programme d'aide de 17,5 milliards de dollars sur quatre ans, a annoncé le ministère des Finances ukrainien
"L'argent a commencé à arriver sur les comptes de la Banque centrale. Toute la somme arrivera (sur le compte, NDLR) d'ici à la fin de la journée. 2,2 milliards de dollars vont arriver sur le compte du gouvernement à la banque centrale, et 2,8 milliards de dollars directement sur le compte de la banque centrale", a précisé le ministère des Finances.
Selon la patronne du FMI, Christine Lagarde, 10 milliards de dollars doivent être déboursés durant la première année, le reste des prêts, échelonnés sur les quatre prochaines années, ne sera versé qu'à la condition que les autorités appliquent les réformes drastiques réclamées par le Fonds.
L'aide du FMI s'inscrit dans un plan global de 40 milliards de dollars dont les contours commencent lentement à se préciser.
Ukraine veut une mission de maintien de la paix
KIEV, Ukraine – L’Ukraine rapporte avoir transmis aux Nations unies (ONU) une demande de déploiement de militaires de maintien de la paix dans l’est du pays.
Un cessez-le-feu est en vigueur depuis quelques semaines dans l’est de l’Ukraine après près d’un an de violents affrontements armés entre les troupes gouvernementales ukrainiennes et des rebelles séparatistes prorusses.
Un porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Yevhen Perebiynis, a indiqué que l’Ukraine discuterait avec les Nations unies pour déterminer l’ampleur de cette éventuelle mission des Casques bleus de maintien de la paix.
L’envoi de ces troupes nécessiterait l’approbation de chacun des cinq membres du Conseil de sécurité de l’ONU; l’un d’eux, la Russie, risque de s’y opposer, cependant. Les autres membres sont la Chine, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni.
Plus de 6000 personnes ont péri depuis avril dernier dans les affrontements ayant sévi dans l’est de l’Ukraine.
Autant dire mission impossible!!
Page 2 sur 40 • 1, 2, 3 ... 21 ... 40
Sujets similaires
» L'invasion Russe en Ukraine
» Pour en finir avec les idées reçues sur 'l'interdiction du russe" en Ukraine
» L'invasion Russe en Ukraine
» L'invasion Russe en Ukraine
» L'invasion Russe en Ukraine
» Pour en finir avec les idées reçues sur 'l'interdiction du russe" en Ukraine
» L'invasion Russe en Ukraine
» L'invasion Russe en Ukraine
» L'invasion Russe en Ukraine
Page 2 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum