L'invasion Russe en Ukraine
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Yoda Dim 19 Fév - 10:27
On sait qu'ils savent courir, au moins, d'après les images, c'est chacun pour soi en plusCaduce62 a écrit:L'offensive russe ratée du sud contre Vuhledar était composée des 155ème et 40ème brigades d'infanterie navale de la flotte russe du Pacifique, de la 14ème brigade séparée russe et des unités spetsnaz russes.
Cet équipage hétéroclite a été écrasé et dispersé avec de lourdes pertes car on estime que la moitié de la 155ème brigade est morte et l'autre moitié hors de combat !!
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Krispoluk Dim 19 Fév - 10:42
Caduce62 a écrit:L'offensive russe ratée du sud contre Vuhledar était composée des 155ème et 40ème brigades d'infanterie navale de la flotte russe du Pacifique, de la 14ème brigade séparée russe et des unités spetsnaz russes.
Cet équipage hétéroclite a été écrasé et dispersé avec de lourdes pertes car on estime que la moitié de la 155ème brigade est morte et l'autre moitié hors de combat !!
L'origine des troupes russes engagées révèle très bien le grand désarroi actuel dans lequel se trouve l'armée russe. Ce sont des unités d'infanterie de marine basée à Vladivostok. Que l'état-major ait choisi de déplacer sur des milliers de km ces unités avec armes et bagages, signifie que l'armée russe ne possède plus aucune force valable sur le "Front Ouest" pour lancer ses attaques. Ce faisant, il dégarnit dangereusement le flanc Est de l'Empire, alors que les tensions sont plus importantes que jamais en mer de Chine et que le Japon n'a toujours pas digéré l'annexion par Staline des iles Kouriles et Sakhaline en 1945...
Ce faisant, c'est un étrange "remake" de Novembre 1941, lorsque Staline avait décidé d'appeler à la rescousse les troupes sibériennes d'Asie, grâce auxquelles, l'attaque allemande devant Moscou avait été repoussée, infligeant à l'armée allemande sa première défaite sur le sol européen depuis 1939.
L'ironie de l'histoire, c'est que les rôles sont désormais inversés. C'est l'armée russe qui est "au bout du rouleau" et c'est l'armée ukrainienne qui monte progressivement en puissance !
Autre complément d'information, l'unité ukrainienne qui a repoussé brillamment les attaques russes à Vuhledar est la célèbre 72e brigade mécanisée, une unité d'élite qui est sur le front du Donbass depuis 2014. Ils se font appeler "les Zaporoghes Noirs". Allusion aux célèbres cosaques Zaporogues qui ont créé le premier état ukrainien indépendant en 1649 et battu les polonais au cours de plusieurs batailles avant d'être colonisés par les russes...
La devise de cette brigade est "l'Ukraine ou la mort" et son emblème est étrangement similaire à celui de Wagner
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Gilles Dim 19 Fév - 21:51
15h51 : La Chine envisage d’envoyer des « armes » à la Russie, selon Antony Blinken
« Nous avons parlé de la guerre menée par la Russie et des inquiétudes que nous avons quant au fait que la Chine envisage de fournir un soutien létal à la Russie », a indiqué le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, à l’issue d’une rencontre avec son homologue chinois Wang Yi sur CBS. Interrogé sur ce que cela impliquerait concrètement, le chef de la diplomatie américaine a répondu : « Principalement des armes ».
« Nous avons parlé de la guerre menée par la Russie et des inquiétudes que nous avons quant au fait que la Chine envisage de fournir un soutien létal à la Russie », a indiqué le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, à l’issue d’une rencontre avec son homologue chinois Wang Yi sur CBS. Interrogé sur ce que cela impliquerait concrètement, le chef de la diplomatie américaine a répondu : « Principalement des armes ».
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Yoda Lun 20 Fév - 8:46
Source ISW Le 19/02/2023
La phase majeure des opérations offensives russes dans l’oblast de Lougansk est en cours, et la Russie manque probablement de réserves non engagées suffisantes pour augmenter considérablement l’ampleur ou l’intensité de l’offensive cet hiver.
Les forces terrestres conventionnelles russes se déploient et combattent généralement dans des formations et des unités doctrinales normales plutôt que dans des groupes tactiques de bataillon ou d’autres structures ad hoc.
L’absence observée de plusieurs unités de chars critiques suggère que l’armée russe continue de lutter pour remplacer l’équipement, en particulier les chars, perdus lors des précédentes opérations offensives ratées.
Les forces russes ont presque certainement encore quelques unités mécanisées reconstituées en réserve, mais l’engagement de ces réserves limitées sur la ligne de front de l’oblast de Lougansk est peu susceptible de changer radicalement le cours de l’offensive en cours.
L’offensive russe se poursuivra très probablement pendant un certain temps et pourrait temporairement prendre de l’ampleur à mesure que les réserves finales seront engagées – si elles le sont – mais elle atteindra très probablement bien moins que ses objectifs et qu’elle ne permettra probablement pas de réaliser des gains significatifs sur le plan opérationnel.
La phase majeure des opérations offensives russes dans l’oblast de Lougansk est en cours, et la Russie manque probablement de réserves non engagées suffisantes pour augmenter considérablement l’ampleur ou l’intensité de l’offensive cet hiver.
Les forces terrestres conventionnelles russes se déploient et combattent généralement dans des formations et des unités doctrinales normales plutôt que dans des groupes tactiques de bataillon ou d’autres structures ad hoc.
L’absence observée de plusieurs unités de chars critiques suggère que l’armée russe continue de lutter pour remplacer l’équipement, en particulier les chars, perdus lors des précédentes opérations offensives ratées.
Les forces russes ont presque certainement encore quelques unités mécanisées reconstituées en réserve, mais l’engagement de ces réserves limitées sur la ligne de front de l’oblast de Lougansk est peu susceptible de changer radicalement le cours de l’offensive en cours.
L’offensive russe se poursuivra très probablement pendant un certain temps et pourrait temporairement prendre de l’ampleur à mesure que les réserves finales seront engagées – si elles le sont – mais elle atteindra très probablement bien moins que ses objectifs et qu’elle ne permettra probablement pas de réaliser des gains significatifs sur le plan opérationnel.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Caduce62 Lun 20 Fév - 13:43
Visite surprise à Kiev de Biden qui promet plus d'aide militaire
AFP, publié le lundi 20 février 2023 à 16h19
Joe Biden a effectué une visite surprise à Kiev lundi, promettant de nouveaux armements et un soutien "indéfectible" à son allié ukrainien, à quelques jours du premier anniversaire de l'invasion russe.
Par mesure de précaution, Washington avait averti Moscou "quelques heures avant" du départ du président américain pour sa première visite dans la capitale ukrainienne depuis le début le 24 février 2022 de l'invasion de l'Ukraine, selon le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan.
Une fois arrivé, M. Biden a annoncé que son pays accroîtrait une fois encore l'aide qu'il apporte à l'Ukraine.
"Je vais annoncer la livraison d'autres équipements essentiels, notamment de munitions d'artillerie, de systèmes antiblindage et de radars de surveillance aérienne", a-t-il assuré.
- Aide militaire -
Au cours d'un point presse avec son homologue Volodymyr Zelensky, il a évoqué 500 millions de dollars d'assistance supplémentaire dont les détails seront annoncés dans les jours à venir.
"J'ai pensé qu'il était essentiel qu'il n'y ait aucun doute sur le soutien des Etats-Unis à l'Ukraine", a-t-il encore dit.
M. Biden a quitté la capitale ukrainienne en début d'après-midi. Il est attendu en Pologne et rencontrera mardi à Varsovie les dirigeants polonais, qui sont parmi les principaux soutiens européens de Kiev.
L'Ukraine a un besoin crucial de munitions de longue portée et de chars pour s'opposer à une nouvelle offensive russe et pour reprendre les territoires occupés par Moscou dans l'est et le sud de son territoire.
M. Zelensky a salué les livraisons attendues de chars américains Abrams, annoncées il y a quelques semaines après de longues tergiversations et insisté sur les besoins de son armée pour des munitions d'artillerie d'une portée supérieure à 100 kilomètres. Washington en a promis mais leur nombre et le calendrier de leur envoi restent incertains.
- Alertes antiaériennes -
Le chef de l'Etat ukrainien a souligné avoir discuté avec M. Biden d'armements de longue portée, un sujet "très important" car l'Ukraine a besoin de tels systèmes pour frapper les lignes d'approvisionnement russes.
"Cette conversation (avec le président américain) nous rapproche de la victoire", a-t-il lâché.
Cette première visite à Kiev d'un président américain en Ukraine depuis 2008 suit celle de M. Zelensky à Washington en décembre.
Le chef de l'Etat ukrainien y a vu un "signe extrêmement important de soutien", relevant que les deux dirigeants voulaient discuter de "comment gagner (la guerre dès) cette année".
Selon lui, l'aide militaire américaine à l'Ukraine démontre que la Russie "n'a aucune chance de gagner".
Joe Biden a quant à lui martelé que "la guerre de conquête" du président russe Vladimir Poutine était "en train d'échouer".
"Poutine a cru que l'Ukraine était faible et l'Occident divisé", a-t-il noté, "il a juste eu tout faux".
Les alertes antiaériennes ont par ailleurs retenti à un moment où le président américain était aux côtés de son homologue ukrainien.
Ils se sont aussi recueillis aussi devant un mémorial dédié aux soldats ukrainiens tués.
Joe Biden a exprimé son admiration pour la résilience des Ukrainiens : "C'est plus qu'héroïque".
Selon le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal, M. Zelensky a évoqué avec son homologue la possibilité de sanctions contre l'industrie nucléaire russe. M. Biden a quant à lui soulevé les questions de la lutte contre la corruption, de la justice et de la gouvernance d'entreprise.
- Discours de Poutine et de Biden -
Les Ukrainiens interrogés par l'AFP lundi étaient ravis de la présence du président américain à Kiev.
Oksana Chylo, une chômeuse de 50 ans, a loué le "soutien américain total dans cette guerre". "Cela signifie que les Américains sont clairement et irrévocablement passés de notre côté", s'est-elle exclamée.
Lioubov, une retraitée de 66 ans, s'est pour sa part félicitée des nouvelles livraisons d'armes, "pour que les bombardements constants cessent". "Nous sommes fatigués d'être constamment terrés dans le métro, les enfants ont peur", a-t-elle dit.
Vladimir Poutine doit prononcer lui mardi un grand discours annuel devant l'élite politique russe, un évènement qui devrait être largement consacré à la guerre en Ukraine.
M. Biden sera quant à lui à Varsovie et doit aussi s'exprimer.
AFP, publié le lundi 20 février 2023 à 16h19
Joe Biden a effectué une visite surprise à Kiev lundi, promettant de nouveaux armements et un soutien "indéfectible" à son allié ukrainien, à quelques jours du premier anniversaire de l'invasion russe.
Par mesure de précaution, Washington avait averti Moscou "quelques heures avant" du départ du président américain pour sa première visite dans la capitale ukrainienne depuis le début le 24 février 2022 de l'invasion de l'Ukraine, selon le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan.
Une fois arrivé, M. Biden a annoncé que son pays accroîtrait une fois encore l'aide qu'il apporte à l'Ukraine.
"Je vais annoncer la livraison d'autres équipements essentiels, notamment de munitions d'artillerie, de systèmes antiblindage et de radars de surveillance aérienne", a-t-il assuré.
- Aide militaire -
Au cours d'un point presse avec son homologue Volodymyr Zelensky, il a évoqué 500 millions de dollars d'assistance supplémentaire dont les détails seront annoncés dans les jours à venir.
"J'ai pensé qu'il était essentiel qu'il n'y ait aucun doute sur le soutien des Etats-Unis à l'Ukraine", a-t-il encore dit.
M. Biden a quitté la capitale ukrainienne en début d'après-midi. Il est attendu en Pologne et rencontrera mardi à Varsovie les dirigeants polonais, qui sont parmi les principaux soutiens européens de Kiev.
L'Ukraine a un besoin crucial de munitions de longue portée et de chars pour s'opposer à une nouvelle offensive russe et pour reprendre les territoires occupés par Moscou dans l'est et le sud de son territoire.
M. Zelensky a salué les livraisons attendues de chars américains Abrams, annoncées il y a quelques semaines après de longues tergiversations et insisté sur les besoins de son armée pour des munitions d'artillerie d'une portée supérieure à 100 kilomètres. Washington en a promis mais leur nombre et le calendrier de leur envoi restent incertains.
- Alertes antiaériennes -
Le chef de l'Etat ukrainien a souligné avoir discuté avec M. Biden d'armements de longue portée, un sujet "très important" car l'Ukraine a besoin de tels systèmes pour frapper les lignes d'approvisionnement russes.
"Cette conversation (avec le président américain) nous rapproche de la victoire", a-t-il lâché.
Cette première visite à Kiev d'un président américain en Ukraine depuis 2008 suit celle de M. Zelensky à Washington en décembre.
Le chef de l'Etat ukrainien y a vu un "signe extrêmement important de soutien", relevant que les deux dirigeants voulaient discuter de "comment gagner (la guerre dès) cette année".
Selon lui, l'aide militaire américaine à l'Ukraine démontre que la Russie "n'a aucune chance de gagner".
Joe Biden a quant à lui martelé que "la guerre de conquête" du président russe Vladimir Poutine était "en train d'échouer".
"Poutine a cru que l'Ukraine était faible et l'Occident divisé", a-t-il noté, "il a juste eu tout faux".
Les alertes antiaériennes ont par ailleurs retenti à un moment où le président américain était aux côtés de son homologue ukrainien.
Ils se sont aussi recueillis aussi devant un mémorial dédié aux soldats ukrainiens tués.
Joe Biden a exprimé son admiration pour la résilience des Ukrainiens : "C'est plus qu'héroïque".
Selon le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal, M. Zelensky a évoqué avec son homologue la possibilité de sanctions contre l'industrie nucléaire russe. M. Biden a quant à lui soulevé les questions de la lutte contre la corruption, de la justice et de la gouvernance d'entreprise.
- Discours de Poutine et de Biden -
Les Ukrainiens interrogés par l'AFP lundi étaient ravis de la présence du président américain à Kiev.
Oksana Chylo, une chômeuse de 50 ans, a loué le "soutien américain total dans cette guerre". "Cela signifie que les Américains sont clairement et irrévocablement passés de notre côté", s'est-elle exclamée.
Lioubov, une retraitée de 66 ans, s'est pour sa part félicitée des nouvelles livraisons d'armes, "pour que les bombardements constants cessent". "Nous sommes fatigués d'être constamment terrés dans le métro, les enfants ont peur", a-t-elle dit.
Vladimir Poutine doit prononcer lui mardi un grand discours annuel devant l'élite politique russe, un évènement qui devrait être largement consacré à la guerre en Ukraine.
M. Biden sera quant à lui à Varsovie et doit aussi s'exprimer.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Caduce62 Lun 20 Fév - 13:46
Pékin nie vouloir fournir des armes à la Russie
AFP, publié le lundi 20 février 2023 à 11h20
Le gouvernement chinois a nié lundi envisager de fournir des armes à la Russie pour appuyer son offensive en Ukraine, accusant Washington de "jeter de l'huile sur le feu" en affirmant le contraire.
A quelques jours du 24 février, un an après le début de l'invasion russe, la pression occidentale s'accroît sur la Chine, qui n'a jamais appuyé ni critiqué publiquement l'offensive, tout en exprimant plusieurs fois son soutien à Moscou face aux sanctions occidentales.
Dimanche, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a averti que la Chine envisageait de fournir des armes à la Russie, à l'issue d'une rencontre avec son homologue chinois Wang Yi à Munich, en marge de la Conférence sur la sécurité.
Des déclarations qualifiées de "fausses informations" lundi par Wang Wenbin, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
"Nous n'acceptons pas que les États-Unis pointent du doigt les relations entre la Chine et la Russie, et encore moins qu'ils exercent des pressions et des contraintes", a-t-il déclaré lors d'un point de presse régulier.
"Ce sont les Etats-Unis et non la Chine qui envoient constamment des armes sur le champ de bataille", a-t-il ajouté, et "la communauté internationale sait clairement qui appelle au dialogue et se bat pour la paix, et qui jette de l'huile sur le feu et encourage l'opposition".
Pour le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, la livraison d'armes par la Chine à la Russie constituerait une "ligne rouge" pour l'Union européenne.
Le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, "m'a dit qu'ils n'allaient pas le faire, qu'ils n'avaient pas l'intention de le faire, mais nous resterons vigilants", a déclaré M. Borrell lundi à son arrivée à Bruxelles pour une réunion avec les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne.
- Mise en garde -
Sur CBS dimanche, M. Blinken avait dit avoir parlé, lors de son entretien avec son homologue, "de la guerre menée par la Russie et des inquiétudes que nous avons quant au fait que la Chine envisage de fournir un soutien létal à la Russie".
Interrogé sur ce que cela impliquerait concrètement, le chef de la diplomatie américaine a répondu: "Principalement des armes".
M. Blinken a mis en garde contre les "implications et les conséquences" pour la Chine s'il s'avérait qu'elle apporte un "soutien matériel" à la Russie dans sa guerre en Ukraine ou l'aidait à échapper aux sanctions occidentales, a indiqué le porte-parole du département d'Etat, Ned Price, en rendant compte de l'entretien.
La vice-présidente américaine, Kamala Harris, présente à Munich samedi, avait elle aussi mis en question la neutralité affichée par la Chine.
Les Etats-Unis sont "troublés par le fait que Pékin a approfondi ses relations avec Moscou depuis le début de la guerre", a-t-elle souligné.
"Toute démarche de la Chine visant à fournir un soutien létal à la Russie ne ferait que récompenser l'agression, poursuivre les tueries et saper davantage un ordre fondé sur des règles", a prévenu la vice-présidente.
"Nous appelons les Etats-Unis à réfléchir sérieusement à leurs propres actions et faire davantage pour calmer la situation, promouvoir la paix et le dialogue, cesser de rejeter la faute sur les autres et de propager de fausses informations", a réagi lundi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
"La position de la Chine sur le dossier de l'Ukraine peut être résumée en une phrase, qui est d'encourager la paix et de promouvoir le dialogue", a-t-il insisté.
AFP, publié le lundi 20 février 2023 à 11h20
Le gouvernement chinois a nié lundi envisager de fournir des armes à la Russie pour appuyer son offensive en Ukraine, accusant Washington de "jeter de l'huile sur le feu" en affirmant le contraire.
A quelques jours du 24 février, un an après le début de l'invasion russe, la pression occidentale s'accroît sur la Chine, qui n'a jamais appuyé ni critiqué publiquement l'offensive, tout en exprimant plusieurs fois son soutien à Moscou face aux sanctions occidentales.
Dimanche, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a averti que la Chine envisageait de fournir des armes à la Russie, à l'issue d'une rencontre avec son homologue chinois Wang Yi à Munich, en marge de la Conférence sur la sécurité.
Des déclarations qualifiées de "fausses informations" lundi par Wang Wenbin, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
"Nous n'acceptons pas que les États-Unis pointent du doigt les relations entre la Chine et la Russie, et encore moins qu'ils exercent des pressions et des contraintes", a-t-il déclaré lors d'un point de presse régulier.
"Ce sont les Etats-Unis et non la Chine qui envoient constamment des armes sur le champ de bataille", a-t-il ajouté, et "la communauté internationale sait clairement qui appelle au dialogue et se bat pour la paix, et qui jette de l'huile sur le feu et encourage l'opposition".
Pour le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, la livraison d'armes par la Chine à la Russie constituerait une "ligne rouge" pour l'Union européenne.
Le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, "m'a dit qu'ils n'allaient pas le faire, qu'ils n'avaient pas l'intention de le faire, mais nous resterons vigilants", a déclaré M. Borrell lundi à son arrivée à Bruxelles pour une réunion avec les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne.
- Mise en garde -
Sur CBS dimanche, M. Blinken avait dit avoir parlé, lors de son entretien avec son homologue, "de la guerre menée par la Russie et des inquiétudes que nous avons quant au fait que la Chine envisage de fournir un soutien létal à la Russie".
Interrogé sur ce que cela impliquerait concrètement, le chef de la diplomatie américaine a répondu: "Principalement des armes".
M. Blinken a mis en garde contre les "implications et les conséquences" pour la Chine s'il s'avérait qu'elle apporte un "soutien matériel" à la Russie dans sa guerre en Ukraine ou l'aidait à échapper aux sanctions occidentales, a indiqué le porte-parole du département d'Etat, Ned Price, en rendant compte de l'entretien.
La vice-présidente américaine, Kamala Harris, présente à Munich samedi, avait elle aussi mis en question la neutralité affichée par la Chine.
Les Etats-Unis sont "troublés par le fait que Pékin a approfondi ses relations avec Moscou depuis le début de la guerre", a-t-elle souligné.
"Toute démarche de la Chine visant à fournir un soutien létal à la Russie ne ferait que récompenser l'agression, poursuivre les tueries et saper davantage un ordre fondé sur des règles", a prévenu la vice-présidente.
"Nous appelons les Etats-Unis à réfléchir sérieusement à leurs propres actions et faire davantage pour calmer la situation, promouvoir la paix et le dialogue, cesser de rejeter la faute sur les autres et de propager de fausses informations", a réagi lundi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
"La position de la Chine sur le dossier de l'Ukraine peut être résumée en une phrase, qui est d'encourager la paix et de promouvoir le dialogue", a-t-il insisté.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Krispoluk Lun 20 Fév - 15:04
Caduce62 a écrit:Pékin nie vouloir fournir des armes à la Russie
AFP, publié le lundi 20 février 2023 à 11h20
Le gouvernement chinois a nié lundi envisager de fournir des armes à la Russie pour appuyer son offensive en Ukraine, accusant Washington de "jeter de l'huile sur le feu" en affirmant le contraire.
A quelques jours du 24 février, un an après le début de l'invasion russe, la pression occidentale s'accroît sur la Chine, qui n'a jamais appuyé ni critiqué publiquement l'offensive, tout en exprimant plusieurs fois son soutien à Moscou face aux sanctions occidentales.
Dimanche, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a averti que la Chine envisageait de fournir des armes à la Russie, à l'issue d'une rencontre avec son homologue chinois Wang Yi à Munich, en marge de la Conférence sur la sécurité.
Des déclarations qualifiées de "fausses informations" lundi par Wang Wenbin, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
"Nous n'acceptons pas que les États-Unis pointent du doigt les relations entre la Chine et la Russie, et encore moins qu'ils exercent des pressions et des contraintes", a-t-il déclaré lors d'un point de presse régulier.
"Ce sont les Etats-Unis et non la Chine qui envoient constamment des armes sur le champ de bataille", a-t-il ajouté, et "la communauté internationale sait clairement qui appelle au dialogue et se bat pour la paix, et qui jette de l'huile sur le feu et encourage l'opposition".
Pour le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, la livraison d'armes par la Chine à la Russie constituerait une "ligne rouge" pour l'Union européenne.
Le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, "m'a dit qu'ils n'allaient pas le faire, qu'ils n'avaient pas l'intention de le faire, mais nous resterons vigilants", a déclaré M. Borrell lundi à son arrivée à Bruxelles pour une réunion avec les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne.
- Mise en garde -
Sur CBS dimanche, M. Blinken avait dit avoir parlé, lors de son entretien avec son homologue, "de la guerre menée par la Russie et des inquiétudes que nous avons quant au fait que la Chine envisage de fournir un soutien létal à la Russie".
Interrogé sur ce que cela impliquerait concrètement, le chef de la diplomatie américaine a répondu: "Principalement des armes".
M. Blinken a mis en garde contre les "implications et les conséquences" pour la Chine s'il s'avérait qu'elle apporte un "soutien matériel" à la Russie dans sa guerre en Ukraine ou l'aidait à échapper aux sanctions occidentales, a indiqué le porte-parole du département d'Etat, Ned Price, en rendant compte de l'entretien.
La vice-présidente américaine, Kamala Harris, présente à Munich samedi, avait elle aussi mis en question la neutralité affichée par la Chine.
Les Etats-Unis sont "troublés par le fait que Pékin a approfondi ses relations avec Moscou depuis le début de la guerre", a-t-elle souligné.
"Toute démarche de la Chine visant à fournir un soutien létal à la Russie ne ferait que récompenser l'agression, poursuivre les tueries et saper davantage un ordre fondé sur des règles", a prévenu la vice-présidente.
"Nous appelons les Etats-Unis à réfléchir sérieusement à leurs propres actions et faire davantage pour calmer la situation, promouvoir la paix et le dialogue, cesser de rejeter la faute sur les autres et de propager de fausses informations", a réagi lundi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
"La position de la Chine sur le dossier de l'Ukraine peut être résumée en une phrase, qui est d'encourager la paix et de promouvoir le dialogue", a-t-il insisté.
Les chinois sont dans une mauvaise passe actuellement ! Leur modèle économique et social a du plomb dans l'aile avec : le covid meurtrier chez eux, la bulle immobilière où les ouvriers ont placé leurs billes et qui se casse la gueule, la croissance économique qui est en berne et menace la cohésion sociale et la confiance dans le parti communiste...
Donc, une partie de bras de fer avec les USA et l'Europe est TRES mal venue pour la Chine actuellement...
Ils ont voulu, bêtement, tester la capacité de riposte américaine en envoyant leur ballon espion. La riposte ne s'est pas fait attendre !
La rencontre de Blinken était la bienvenue. Blinken est un diplomate américain chevronné que j'admire. Il a remis les chinois à leur place (fragile) et dénoncé des "ventes d'armes" à la Russie. A vrai dire, j'ai très peu d'infos de livraisons d'armes significatives à la Russie. Au pire, il s'agit de quelques obus d'artillerie, rien de dramatique...
Néanmoins, la rencontre USA-Chine est une "remise des pendules à l'heure" salutaire ! Que la Chine poursuive ses velléités expansionnistes et les sanctions économiques pourront pleuvoir des USA et de l'Europe, à l'instar de celles prises à l'encontre de la Russie ! Le tigre de papier chinois ne tient qu'à la force de son économie. Qu'on lui ferme ou complique ses débouchés économiques et bientôt ce sera la révolution en Chine !
En Occident, nous aurons toujours la possibilité de relocaliser nos productions ou de commander ailleurs : Taïwan, Corée, Inde, Vietnam etc...
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Sté Mar 21 Fév - 11:41
Je ne vois pas non plus la Chine prendre le risque de sanctions économiques, trop dépendante de la gloutonne consomation de l'Occident; si elle aide soutient Poutine grâce à une appro en munitions, elle ne peut se faire qu'en cati-mini, donc en excluant une fourniture massive. Les USA ont ils intercepté des communications ou docs demandant cette aide de la part de russes ou pas? En tout cas ils ont préférés crié au loup de façon à ce que les chinois soient informés de ce fait. Comme je l'ai déjà dit, dans cette guerre où l'intox, la propagande et la désinformation sont reines, toute info est à chaque fois à relativiser.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Yoda Mar 21 Fév - 11:54
C'est courageux de la part de Joe Balden d'avoir entrepris ce voyage à son âge, cela a du être éprouvant pour lui. C'est un geste fort.Caduce62 a écrit:Visite surprise à Kiev de Biden qui promet plus d'aide militaire
AFP, publié le lundi 20 février 2023 à 16h19
Joe Biden a effectué une visite surprise à Kiev lundi
Beau travail de synthèse Caduce62
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Caduce62 Mar 21 Fév - 20:32
« Notre soutien à l’Ukraine ne faiblira pas » : Biden répond à Poutine après son discours anti-Occident
Par L'Obs
Publié le 21 février 2023 à 18h48
·
Joe Biden répond à Vladimir Poutine. Dans un discours prononcé depuis le palais royal de Varsovie, en Pologne, ce mardi 21 février, le président américain a répliqué au discours très anti-occident tenu par le président russe un peu plus tôt dans la journée.
A trois jours du premier anniversaire de l’invasion russe, Joe Biden a martelé que l’Ukraine continuait à être « libre ». « Kiev est fort, Kiev est fier, il tient debout et surtout est libre », a-t-il déclaré devant la foule.
Après avoir annoncé lundi de nouvelles livraisons d’armes lors d’une visite surprise à Kiev, le chef d’Etat a rappelé que le soutien américain au pays envahi par l’armée russe « ne faiblirait pas ». « Il ne devrait y avoir aucun doute : notre soutien à l’Ukraine ne faiblira pas, l’Otan ne sera pas divisée et nous ne lâcherons pas », a-t-il promis.
Joe Biden a aussi adressé un démenti formel aux accusations lancées par le président russe. « L’Occident ne complote pas pour attaquer la Russie, comme Poutine l’a dit aujourd’hui. Des millions de citoyens russes qui veulent seulement vivre en paix avec leurs voisins ne sont pas l’ennemi ».
Par ailleurs, le président américain Joe Biden a assuré que l’Ukraine ne serait « jamais une victoire pour la Russie ». « Un dictateur déterminé à reconstruire un empire ne pourra jamais entamer l’amour du peuple pour la liberté, la brutalité n’écrasera jamais la volonté de ceux qui veulent rester libres. L’Ukraine ne sera jamais une victoire pour la Russie - jamais », a-t-il déclaré.
Par L'Obs
Publié le 21 février 2023 à 18h48
·
Joe Biden répond à Vladimir Poutine. Dans un discours prononcé depuis le palais royal de Varsovie, en Pologne, ce mardi 21 février, le président américain a répliqué au discours très anti-occident tenu par le président russe un peu plus tôt dans la journée.
A trois jours du premier anniversaire de l’invasion russe, Joe Biden a martelé que l’Ukraine continuait à être « libre ». « Kiev est fort, Kiev est fier, il tient debout et surtout est libre », a-t-il déclaré devant la foule.
Après avoir annoncé lundi de nouvelles livraisons d’armes lors d’une visite surprise à Kiev, le chef d’Etat a rappelé que le soutien américain au pays envahi par l’armée russe « ne faiblirait pas ». « Il ne devrait y avoir aucun doute : notre soutien à l’Ukraine ne faiblira pas, l’Otan ne sera pas divisée et nous ne lâcherons pas », a-t-il promis.
Joe Biden a aussi adressé un démenti formel aux accusations lancées par le président russe. « L’Occident ne complote pas pour attaquer la Russie, comme Poutine l’a dit aujourd’hui. Des millions de citoyens russes qui veulent seulement vivre en paix avec leurs voisins ne sont pas l’ennemi ».
Par ailleurs, le président américain Joe Biden a assuré que l’Ukraine ne serait « jamais une victoire pour la Russie ». « Un dictateur déterminé à reconstruire un empire ne pourra jamais entamer l’amour du peuple pour la liberté, la brutalité n’écrasera jamais la volonté de ceux qui veulent rester libres. L’Ukraine ne sera jamais une victoire pour la Russie - jamais », a-t-il déclaré.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Yoda Mer 22 Fév - 9:08
Source ISW Le 20/02/2023
Le discours du président russe Vladimir Poutine du 21 février à l’Assemblée fédérale russe n’a pas articulé d’objectifs ou d’intentions spécifiques pour la guerre en Ukraine, renforçant plutôt plusieurs lignes rhétoriques de longue date dans le but de donner à Poutine plus d’espace et de temps pour une guerre prolongée.
Poutine a affirmé que la Russie avait lancé « l’opération militaire spéciale » en Ukraine il y a un an afin de protéger les habitants des « terres historiques » de la Russie, d’assurer la sécurité intérieure russe, de remédier à la menace posée par le régime ukrainien « néo-nazi » qui, selon lui, est en place depuis 2014 et de protéger la population du Donbass.
Poutine a accusé avec virulence l’Occident collectif d’armer l’Ukraine et de déployer des bases et des laboratoires biologiques près des frontières russes, déclenchant ainsi la guerre contre la Russie.
Poutine a faussement comparé les forces armées ukrainiennes à diverses divisions nazies et a remercié les forces armées russes pour leurs efforts dans la lutte contre la menace nazie.
Une partie importante du discours a mis l’accent sur la résilience supposée des sphères économique, sociale et culturelle russe, et Poutine a fait plusieurs recommandations pour le développement des territoires occupés de l’Ukraine.
Le discours de Poutine a notamment repris le contact avec plusieurs opérations d’information russes de longue date concernant les justifications de la guerre et n’a pas présenté d’inflexion dans le positionnement rhétorique de la Russie sur la guerre.
Poutine aurait pu utiliser cet événement pour articuler de nouveaux objectifs et moyens de les atteindre, tels que l’annonce d’une autre vague formelle de mobilisation partielle, la redéfinition de « l’opération militaire spéciale » comme une guerre officielle, ou la prise de mesures supplémentaires pour mobiliser la base industrielle de défense russe (DIB) de manière plus concrète.
Au lieu de cela, Poutine a dit très peu de substance réelle, probablement afin de créer des conditions d’information continues pour une guerre prolongée en Ukraine en n’articulant pas d’objectifs temporels spécifiques et en définissant la guerre comme existentielle pour la population intérieure russe.
---------
En fait il a craché son venin devant une assemblée de "momies" déjà passablement avarié! ..
Le discours du président russe Vladimir Poutine du 21 février à l’Assemblée fédérale russe n’a pas articulé d’objectifs ou d’intentions spécifiques pour la guerre en Ukraine, renforçant plutôt plusieurs lignes rhétoriques de longue date dans le but de donner à Poutine plus d’espace et de temps pour une guerre prolongée.
Poutine a affirmé que la Russie avait lancé « l’opération militaire spéciale » en Ukraine il y a un an afin de protéger les habitants des « terres historiques » de la Russie, d’assurer la sécurité intérieure russe, de remédier à la menace posée par le régime ukrainien « néo-nazi » qui, selon lui, est en place depuis 2014 et de protéger la population du Donbass.
Poutine a accusé avec virulence l’Occident collectif d’armer l’Ukraine et de déployer des bases et des laboratoires biologiques près des frontières russes, déclenchant ainsi la guerre contre la Russie.
Poutine a faussement comparé les forces armées ukrainiennes à diverses divisions nazies et a remercié les forces armées russes pour leurs efforts dans la lutte contre la menace nazie.
Une partie importante du discours a mis l’accent sur la résilience supposée des sphères économique, sociale et culturelle russe, et Poutine a fait plusieurs recommandations pour le développement des territoires occupés de l’Ukraine.
Le discours de Poutine a notamment repris le contact avec plusieurs opérations d’information russes de longue date concernant les justifications de la guerre et n’a pas présenté d’inflexion dans le positionnement rhétorique de la Russie sur la guerre.
Poutine aurait pu utiliser cet événement pour articuler de nouveaux objectifs et moyens de les atteindre, tels que l’annonce d’une autre vague formelle de mobilisation partielle, la redéfinition de « l’opération militaire spéciale » comme une guerre officielle, ou la prise de mesures supplémentaires pour mobiliser la base industrielle de défense russe (DIB) de manière plus concrète.
Au lieu de cela, Poutine a dit très peu de substance réelle, probablement afin de créer des conditions d’information continues pour une guerre prolongée en Ukraine en n’articulant pas d’objectifs temporels spécifiques et en définissant la guerre comme existentielle pour la population intérieure russe.
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En fait il a craché son venin devant une assemblée de "momies" déjà passablement avarié! ..
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Caduce62 Mer 22 Fév - 11:25
Face à Poutine, Biden rassure à Varsovie les dirigeants d'Europe de l'Est
AFP, publié le mercredi 22 février 2023 à 06h53
Le président américain Joe Biden rencontre mercredi à Varsovie le groupe de neuf dirigeants des pays de l'Otan d'Europe centrale et de l'Est, en présence du secrétaire général de l'Alliance atlantique, pour les assurer du soutien "indéfectible" de Washington face à Moscou au lendemain d'un discours belliqueux de Vladimir Poutine.
M. Biden "rencontrera les dirigeants des Neuf de Bucarest (B9), un groupe d'alliés de l'Otan de notre flanc oriental, en présence du secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg afin de réaffirmer le soutien indéfectible des Etats-Unis envers la sécurité de l'Alliance", a déclaré dans un communiqué la Maison Blanche.
Cette démonstration de soutien, prévue au palais présidentiel de Varsovie, a pour but de rassurer ces neuf pays (la Bulgarie, la Tchéquie, l'Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie) dont le point commun est d'être d'anciens membres de l'Union soviétique ou du Pacte de Varsovie et de se trouver sur le flanc oriental de l'Otan.
Elle intervient au lendemain d'un virulent discours du président russe, qui a juré de poursuivre "méthodiquement" son offensive lancée il y a presque un an en Ukraine et a annoncé le retrait de la Russie du traité russo-américain New Start sur le désarmement nucléaire, rappelant les pires heures de la Guerre froide.
Les Occidentaux veulent "en finir avec nous une bonne fois pour toutes", a tonné M. Poutine, accusant Washington et ses alliés européens de porter "la responsabilité de l'attisement du conflit ukrainien et de ses victimes".
M. Biden lui a répondu, dans une adresse le même jour à Varsovie, que "l'Occident ne complote pas pour attaquer la Russie comme Poutine l'a dit". "Les millions de citoyens russes qui veulent seulement vivre en paix avec leurs voisins ne sont pas l'ennemi", a-t-il ajouté.
- "L'Otan ne sera pas divisée" -
Mais Joe Biden a prévenu, au lendemain d'une visite surprise à Kiev lundi à l'occasion de laquelle il a encore promis des armes aux Ukrainiens, que le soutien des Etats-Unis à l'Ukraine "ne faiblira pas".
"L'Ukraine ne sera jamais une victoire pour la Russie, jamais", a martelé le président américain, évoquant aussi "la volonté de fer de l'Amérique".
"L'Otan ne sera pas divisée et nous ne lâcherons pas", a assuré M. Biden, qui doit rentrer mercredi soir à Washington.
Les Etats-Unis ont accusé cette semaine la Chine d'envisager de fournir des armes à la Russie pour appuyer son offensive en Ukraine, ce que Pékin dément.
Le patron de la diplomatie chinoise, Wang Yi, doit rencontrer le ministre des Affaires étrangères russe Sergei Lavrov mercredi à Moscou. Il pourrait rencontrer Vladimir Poutine au cours de sa visite dans la capitale russe, selon l'agence de presse Tass.
La livraison d'armes par la Chine à Moscou serait une "ligne rouge" pour l'UE, a estimé le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. Il a annoncé que les pays membres de l'UE allaient puiser dans leurs stocks pour accélérer les fournitures d'armes et de munitions à l'Ukraine.
M. Poutine a marqué les esprits en annonçant la suspension du traité New Start sur le désarmement nucléaire, se disant en outre prêt à renouer avec les essais nucléaires.
Une annonce peu après atténuée par son ministère des Affaires étrangères assurant dans un communiqué que "la Russie entend conserver une approche responsable et continuera, pendant la durée de vie du traité, à respecter strictement les limites quantitatives des armes stratégiques offensives".
Signé en 2010, ce traité est le dernier accord bilatéral du genre liant Russes et Américains et vise à limiter leurs arsenaux nucléaires. Moscou avait déjà annoncé début août suspendre les inspections prévues sur ses sites militaires.
M. Poutine a aussi appelé les forces russes à se tenir "prêtes à réaliser des essais d'armes nucléaires", au cas où les Etats-Unis seraient les premiers à en faire.
Un monde sans contrôle des armements nucléaires est "bien plus dangereux", a souligné Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
Pendant le discours de M. Poutine, les forces russes ont bombardé des immeubles à Kherson, dans le sud de l'Ukraine, causant la mort d'au moins cinq civils, selon les autorités ukrainiennes.
AFP, publié le mercredi 22 février 2023 à 06h53
Le président américain Joe Biden rencontre mercredi à Varsovie le groupe de neuf dirigeants des pays de l'Otan d'Europe centrale et de l'Est, en présence du secrétaire général de l'Alliance atlantique, pour les assurer du soutien "indéfectible" de Washington face à Moscou au lendemain d'un discours belliqueux de Vladimir Poutine.
M. Biden "rencontrera les dirigeants des Neuf de Bucarest (B9), un groupe d'alliés de l'Otan de notre flanc oriental, en présence du secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg afin de réaffirmer le soutien indéfectible des Etats-Unis envers la sécurité de l'Alliance", a déclaré dans un communiqué la Maison Blanche.
Cette démonstration de soutien, prévue au palais présidentiel de Varsovie, a pour but de rassurer ces neuf pays (la Bulgarie, la Tchéquie, l'Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie) dont le point commun est d'être d'anciens membres de l'Union soviétique ou du Pacte de Varsovie et de se trouver sur le flanc oriental de l'Otan.
Elle intervient au lendemain d'un virulent discours du président russe, qui a juré de poursuivre "méthodiquement" son offensive lancée il y a presque un an en Ukraine et a annoncé le retrait de la Russie du traité russo-américain New Start sur le désarmement nucléaire, rappelant les pires heures de la Guerre froide.
Les Occidentaux veulent "en finir avec nous une bonne fois pour toutes", a tonné M. Poutine, accusant Washington et ses alliés européens de porter "la responsabilité de l'attisement du conflit ukrainien et de ses victimes".
M. Biden lui a répondu, dans une adresse le même jour à Varsovie, que "l'Occident ne complote pas pour attaquer la Russie comme Poutine l'a dit". "Les millions de citoyens russes qui veulent seulement vivre en paix avec leurs voisins ne sont pas l'ennemi", a-t-il ajouté.
- "L'Otan ne sera pas divisée" -
Mais Joe Biden a prévenu, au lendemain d'une visite surprise à Kiev lundi à l'occasion de laquelle il a encore promis des armes aux Ukrainiens, que le soutien des Etats-Unis à l'Ukraine "ne faiblira pas".
"L'Ukraine ne sera jamais une victoire pour la Russie, jamais", a martelé le président américain, évoquant aussi "la volonté de fer de l'Amérique".
"L'Otan ne sera pas divisée et nous ne lâcherons pas", a assuré M. Biden, qui doit rentrer mercredi soir à Washington.
Les Etats-Unis ont accusé cette semaine la Chine d'envisager de fournir des armes à la Russie pour appuyer son offensive en Ukraine, ce que Pékin dément.
Le patron de la diplomatie chinoise, Wang Yi, doit rencontrer le ministre des Affaires étrangères russe Sergei Lavrov mercredi à Moscou. Il pourrait rencontrer Vladimir Poutine au cours de sa visite dans la capitale russe, selon l'agence de presse Tass.
La livraison d'armes par la Chine à Moscou serait une "ligne rouge" pour l'UE, a estimé le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. Il a annoncé que les pays membres de l'UE allaient puiser dans leurs stocks pour accélérer les fournitures d'armes et de munitions à l'Ukraine.
M. Poutine a marqué les esprits en annonçant la suspension du traité New Start sur le désarmement nucléaire, se disant en outre prêt à renouer avec les essais nucléaires.
Une annonce peu après atténuée par son ministère des Affaires étrangères assurant dans un communiqué que "la Russie entend conserver une approche responsable et continuera, pendant la durée de vie du traité, à respecter strictement les limites quantitatives des armes stratégiques offensives".
Signé en 2010, ce traité est le dernier accord bilatéral du genre liant Russes et Américains et vise à limiter leurs arsenaux nucléaires. Moscou avait déjà annoncé début août suspendre les inspections prévues sur ses sites militaires.
M. Poutine a aussi appelé les forces russes à se tenir "prêtes à réaliser des essais d'armes nucléaires", au cas où les Etats-Unis seraient les premiers à en faire.
Un monde sans contrôle des armements nucléaires est "bien plus dangereux", a souligné Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
Pendant le discours de M. Poutine, les forces russes ont bombardé des immeubles à Kherson, dans le sud de l'Ukraine, causant la mort d'au moins cinq civils, selon les autorités ukrainiennes.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Gilles Mer 22 Fév - 12:03
Moins d'un quart des tanks promis par l'Otan seront finalement envoyés en Ukraine
Publié le 21/02/2023 à 16h55
En avril, Kiev va recevoir 50 chars occidentaux… au lieu des 320 promis en janvier ! C’est un véritable problème pour l’Ukraine qui s’attend à une offensive russe majeure en mars ou en avril prochain. Selon le quotidien The Times, le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a fustigé d’autres membres de l’Otan comme le Danemark et les Pays-bas. Selon lui, ces pays ont fait pression sur l’Allemagne pour qu’elle autorise l’envoie des tanks lourds Leopard 2 au gouvernement de Volodimir Zelenski pour finalement se rétracter. En effet, Copenhague et La Haye ne pourront envoyer que la moitié des blindés qu’elles ont promis.
Ce ne sont pas les seuls membres de l’Otan à ne pas pouvoir envoyer le nombre de chars souhaités dans les délais. Le Royaume-Uni connaît aussi des problèmes de logistique et n’enverra tout d’abord que 4 tanks Challenger 2 au lieu des 12 promis. Même si Boris Pistorius a critiqué ses alliés, l’Allemagne elle aussi ne pourra pas tenir ses promesses dans un premier temps. Berlin avait précédemment fait part de son intention de fournir à Kiev deux bataillons de chars Leopard 2, ce qui équivaut à environ 90 véhicules de combat dans l'interprétation militaire allemande et 60 dans celle de l'Ukraine. Toutefois, le gouvernement d’Olaf Scholz a indiqué par la suite que le terme "bataillon" devait être compris exactement dans les termes du pays où les chars sont envoyés.
Le gouvernement de Volodimir Zelenski s’attendait donc à recevoir 60 chars allemands d’ici le printemps, mais le Times indique que pour l’instant seulement 7 Leopard 2 pourront être envoyés au front.
De son côté, Kiev commence véritablement à manquer de tanks pour résister à l’armée russe. En effet, selon le magazine Forbes, l’armée ukrainienne est entrée en guerre avec environ 800 chars T-64 actifs. Au cours des 11 mois qui ont suivi l'élargissement de l'attaque russe contre ce pays, les Ukrainiens ont perdu environ la moitié de ces blindés. Et contrairement aux autres principaux types de chars en service en Ukraine - les T-72 et T-80 - il n'y a pas de solution pour remplacer ces tanks détruits.
Cela explique en partie pourquoi Kiev a exercé une forte pression sur ses alliés pour obtenir des chars de l’organisation atlantique. À mesure que les T-64 s'épuisent, l'armée ukrainienne doit passer à de nouveaux types de véhicules, plus puissants et modernes. Selon le Times, le président polonais Andrzej Duda a affirmé que la Russie peut vaincre l'Ukraine si l'Occident et ses alliés ne fournissent pas à Kiev une aide militaire plus importante. D’autant que selon le magazine Forbes, Kiev n’aurait pas besoin de 50, ni de 300 chars mais bel et bien de 1.500 blindés pour résister à Moscou.
Source : https://www.capital.fr/economie-politique/moins-dun-quart-des-tanks-promis-par-lotan-seront-finalement-envoyes-en-ukraine-1460914
L’Otan avait promis à Kiev de lui fournir 320 chars d’assaut d’ici le printemps. Seulement 50 blindés pourront finalement être donnés dans les temps impartis alors qu’une offensive russe majeure se prépare.
Par Thomas RomanaccePublié le 21/02/2023 à 16h55
En avril, Kiev va recevoir 50 chars occidentaux… au lieu des 320 promis en janvier ! C’est un véritable problème pour l’Ukraine qui s’attend à une offensive russe majeure en mars ou en avril prochain. Selon le quotidien The Times, le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a fustigé d’autres membres de l’Otan comme le Danemark et les Pays-bas. Selon lui, ces pays ont fait pression sur l’Allemagne pour qu’elle autorise l’envoie des tanks lourds Leopard 2 au gouvernement de Volodimir Zelenski pour finalement se rétracter. En effet, Copenhague et La Haye ne pourront envoyer que la moitié des blindés qu’elles ont promis.
Ce ne sont pas les seuls membres de l’Otan à ne pas pouvoir envoyer le nombre de chars souhaités dans les délais. Le Royaume-Uni connaît aussi des problèmes de logistique et n’enverra tout d’abord que 4 tanks Challenger 2 au lieu des 12 promis. Même si Boris Pistorius a critiqué ses alliés, l’Allemagne elle aussi ne pourra pas tenir ses promesses dans un premier temps. Berlin avait précédemment fait part de son intention de fournir à Kiev deux bataillons de chars Leopard 2, ce qui équivaut à environ 90 véhicules de combat dans l'interprétation militaire allemande et 60 dans celle de l'Ukraine. Toutefois, le gouvernement d’Olaf Scholz a indiqué par la suite que le terme "bataillon" devait être compris exactement dans les termes du pays où les chars sont envoyés.
Le gouvernement de Volodimir Zelenski s’attendait donc à recevoir 60 chars allemands d’ici le printemps, mais le Times indique que pour l’instant seulement 7 Leopard 2 pourront être envoyés au front.
De son côté, Kiev commence véritablement à manquer de tanks pour résister à l’armée russe. En effet, selon le magazine Forbes, l’armée ukrainienne est entrée en guerre avec environ 800 chars T-64 actifs. Au cours des 11 mois qui ont suivi l'élargissement de l'attaque russe contre ce pays, les Ukrainiens ont perdu environ la moitié de ces blindés. Et contrairement aux autres principaux types de chars en service en Ukraine - les T-72 et T-80 - il n'y a pas de solution pour remplacer ces tanks détruits.
Cela explique en partie pourquoi Kiev a exercé une forte pression sur ses alliés pour obtenir des chars de l’organisation atlantique. À mesure que les T-64 s'épuisent, l'armée ukrainienne doit passer à de nouveaux types de véhicules, plus puissants et modernes. Selon le Times, le président polonais Andrzej Duda a affirmé que la Russie peut vaincre l'Ukraine si l'Occident et ses alliés ne fournissent pas à Kiev une aide militaire plus importante. D’autant que selon le magazine Forbes, Kiev n’aurait pas besoin de 50, ni de 300 chars mais bel et bien de 1.500 blindés pour résister à Moscou.
Source : https://www.capital.fr/economie-politique/moins-dun-quart-des-tanks-promis-par-lotan-seront-finalement-envoyes-en-ukraine-1460914
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Krispoluk Mer 22 Fév - 12:22
Gilles a écrit:Moins d'un quart des tanks promis par l'Otan seront finalement envoyés en UkraineL’Otan avait promis à Kiev de lui fournir 320 chars d’assaut d’ici le printemps. Seulement 50 blindés pourront finalement être donnés dans les temps impartis alors qu’une offensive russe majeure se prépare.
Par Thomas Romanacce
Publié le 21/02/2023 à 16h55
En avril, Kiev va recevoir 50 chars occidentaux… au lieu des 320 promis en janvier ! C’est un véritable problème pour l’Ukraine qui s’attend à une offensive russe majeure en mars ou en avril prochain. Selon le quotidien The Times, le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a fustigé d’autres membres de l’Otan comme le Danemark et les Pays-bas. Selon lui, ces pays ont fait pression sur l’Allemagne pour qu’elle autorise l’envoie des tanks lourds Leopard 2 au gouvernement de Volodimir Zelenski pour finalement se rétracter. En effet, Copenhague et La Haye ne pourront envoyer que la moitié des blindés qu’elles ont promis.
Ce ne sont pas les seuls membres de l’Otan à ne pas pouvoir envoyer le nombre de chars souhaités dans les délais. Le Royaume-Uni connaît aussi des problèmes de logistique et n’enverra tout d’abord que 4 tanks Challenger 2 au lieu des 12 promis. Même si Boris Pistorius a critiqué ses alliés, l’Allemagne elle aussi ne pourra pas tenir ses promesses dans un premier temps. Berlin avait précédemment fait part de son intention de fournir à Kiev deux bataillons de chars Leopard 2, ce qui équivaut à environ 90 véhicules de combat dans l'interprétation militaire allemande et 60 dans celle de l'Ukraine. Toutefois, le gouvernement d’Olaf Scholz a indiqué par la suite que le terme "bataillon" devait être compris exactement dans les termes du pays où les chars sont envoyés.
Le gouvernement de Volodimir Zelenski s’attendait donc à recevoir 60 chars allemands d’ici le printemps, mais le Times indique que pour l’instant seulement 7 Leopard 2 pourront être envoyés au front.
De son côté, Kiev commence véritablement à manquer de tanks pour résister à l’armée russe. En effet, selon le magazine Forbes, l’armée ukrainienne est entrée en guerre avec environ 800 chars T-64 actifs. Au cours des 11 mois qui ont suivi l'élargissement de l'attaque russe contre ce pays, les Ukrainiens ont perdu environ la moitié de ces blindés. Et contrairement aux autres principaux types de chars en service en Ukraine - les T-72 et T-80 - il n'y a pas de solution pour remplacer ces tanks détruits.
Cela explique en partie pourquoi Kiev a exercé une forte pression sur ses alliés pour obtenir des chars de l’organisation atlantique. À mesure que les T-64 s'épuisent, l'armée ukrainienne doit passer à de nouveaux types de véhicules, plus puissants et modernes. Selon le Times, le président polonais Andrzej Duda a affirmé que la Russie peut vaincre l'Ukraine si l'Occident et ses alliés ne fournissent pas à Kiev une aide militaire plus importante. D’autant que selon le magazine Forbes, Kiev n’aurait pas besoin de 50, ni de 300 chars mais bel et bien de 1.500 blindés pour résister à Moscou.
Source : https://www.capital.fr/economie-politique/moins-dun-quart-des-tanks-promis-par-lotan-seront-finalement-envoyes-en-ukraine-1460914
Qu'est ce qu'il faut pas lire comme conneries ! Un journaleux de "Capital" qui se prend pour un correspondant de guerre maintenant !
Bon, je ne parle pas des revirements des états dans leurs livraisons mais j'attends avec impatience la "grande offensive" russe qui va faire pschitt...
Par ailleurs l'Ukraine dispose d'autant, sinon plus de chars maintenant qu'au début de la guerre et surtout plus récents et de meilleure qualité !
Mais bon, on comprend que Kiev fasse dans l'alarmisme pour réclamer toujours plus d'armes, ce qui est pitoyable c'est qu'un "journaliste" ne vérifie pas ses infos avant d'écrire n'importe quoi !
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Gilles Mer 22 Fév - 14:05
L'armée russe pourrait massivement utiliser l'aviation dans son offensive contre l'Ukraine
21/02/2023 à 6h19
Une source proche du ministère de la Défense russe a dévoilé au média Important Stories que l'armée du pays était décidée à utiliser en masse l'aviation en Ukraine. À cette information s'ajoute un article publié le 14 février par le Financial Times, indiquant que la Russie était en train de regrouper des chasseurs et des hélicoptères le long de sa frontière.
Cette menace est prise au sérieux par les États-Unis. Mobiliser l'aviation permettrait de prendre le relais des forces terrestres russes, qui apparaissent épuisées après un an de conflit. Rien n'est néanmoins certain à ce stade.
Par ailleurs, la chasse russe ne dispose pas d'une expérience opérationnelle comparable à ce qu'il se passe en Ukraine. Pour éviter la défense anti-aérienne de Kiev, les pilotes russes seraient contraints de voler à basse altitude, ce qui les mettrait alors à la portée de missiles sol-air portables comme les Stinger.
Côté russe comme ukrainien, on évite de toute façon d'utiliser l'aviation derrière les lignes ennemies, par peur de la défense anti-aérienne adverse. Si Moscou utilisait massivement son aviation, elle pourrait infliger des dégâts importants, mais probablement au risque d'importantes pertes humaines et matérielles.
Du point de vue de la plupart des pays occidentaux, ces coûteux appareils risqueraient d'être instantanément détruits par les Russes, sans compter le fait que les pilotes ne seraient pas formés avant six mois. L'Ukraine aurait donc surtout besoin de munitions pour faire face à l'offensive potentiellement imminente de Moscou.
Mais du point de vue de Kiev, sa défense aérienne n'est pas impénétrable et seuls des chasseurs modernes constitueraient la garantie que les avions et hélicoptères russes ne puissent pas mener d'opérations en profondeur sur son territoire.
«Malheureusement, le caractère contesté de l'espace aérien ukrainien est considéré comme acquis par l'Occident depuis bien trop longtemps», déplore l'analyste Mykola Bielieskov, du National Institute for Strategic Studies ukrainien. Autrement dit, les chasseurs russes ne peuvent pour le moment pas mener d'opérations dans le ciel ukrainien, mais une offensive d'ampleur de Moscou pourrait changer la donne –même au prix de lourdes pertes.
Source : https://korii.slate.fr/tech/armee-russe-aviation-massive-attaques-ukraine-guerre-missiles
Une perspective inquiétante pour Kiev et ses alliés, mais à double tranchant pour Moscou.
Repéré par Camille Lemaître sur IStories21/02/2023 à 6h19
Une source proche du ministère de la Défense russe a dévoilé au média Important Stories que l'armée du pays était décidée à utiliser en masse l'aviation en Ukraine. À cette information s'ajoute un article publié le 14 février par le Financial Times, indiquant que la Russie était en train de regrouper des chasseurs et des hélicoptères le long de sa frontière.
Cette menace est prise au sérieux par les États-Unis. Mobiliser l'aviation permettrait de prendre le relais des forces terrestres russes, qui apparaissent épuisées après un an de conflit. Rien n'est néanmoins certain à ce stade.
Stratégie risquée
Par rapport au début de la guerre, l'armée de Moscou dispose encore d'environ 80% de ses capacités aériennes, soit environ 1.500 appareils toujours opérationnels, quand 130 ont été détruits. Néanmoins, la Russie manquait de pilotes au début de l'offensive et c'est probablement toujours le cas, même si des «as» supplémentaires ont vraisemblablement été formés depuis.Par ailleurs, la chasse russe ne dispose pas d'une expérience opérationnelle comparable à ce qu'il se passe en Ukraine. Pour éviter la défense anti-aérienne de Kiev, les pilotes russes seraient contraints de voler à basse altitude, ce qui les mettrait alors à la portée de missiles sol-air portables comme les Stinger.
Côté russe comme ukrainien, on évite de toute façon d'utiliser l'aviation derrière les lignes ennemies, par peur de la défense anti-aérienne adverse. Si Moscou utilisait massivement son aviation, elle pourrait infliger des dégâts importants, mais probablement au risque d'importantes pertes humaines et matérielles.
L'enjeu de la suprématie aérienne
C'est pour faire face à cette éventualité que Kiev demande à ses alliés de lui fournir des avions de chasse modernes. Le F-16 américain, le Gripen suédois et le Typhoon britannique ont notamment été évoqués, mais sans succès pour l'instant. Seule la Pologne envisage de livrer d'antiques MiG soviétiques «dans le cadre d'une coalition élargie».Du point de vue de la plupart des pays occidentaux, ces coûteux appareils risqueraient d'être instantanément détruits par les Russes, sans compter le fait que les pilotes ne seraient pas formés avant six mois. L'Ukraine aurait donc surtout besoin de munitions pour faire face à l'offensive potentiellement imminente de Moscou.
Mais du point de vue de Kiev, sa défense aérienne n'est pas impénétrable et seuls des chasseurs modernes constitueraient la garantie que les avions et hélicoptères russes ne puissent pas mener d'opérations en profondeur sur son territoire.
«Malheureusement, le caractère contesté de l'espace aérien ukrainien est considéré comme acquis par l'Occident depuis bien trop longtemps», déplore l'analyste Mykola Bielieskov, du National Institute for Strategic Studies ukrainien. Autrement dit, les chasseurs russes ne peuvent pour le moment pas mener d'opérations dans le ciel ukrainien, mais une offensive d'ampleur de Moscou pourrait changer la donne –même au prix de lourdes pertes.
Source : https://korii.slate.fr/tech/armee-russe-aviation-massive-attaques-ukraine-guerre-missiles
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Yoda Jeu 23 Fév - 9:15
Source ISW Le 22/02/2023
Le président russe Vladimir Poutine a ravivé son récit impérialiste selon lequel la Russie se bat pour les « frontières historiques » de la Russie le 22 février, un récit qu’il avait également exprimé dans son discours avant la ré-invasion de l’Ukraine le 24 février 2022.
Poutine a prononcé un discours de quatre minutes lors du rassemblement pour la Journée des défenseurs de la patrie à Moscou, déclarant qu’il y a actuellement « une bataille en cours pour les frontières historiques [de la Russie], pour le peuple [russe] ».
Poutine avait également qualifié les territoires adjacents à la Russie de « terre historique [russe] » en annonçant l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie en 2022.
Poutine n’a pas fait d’autres remarques notables sur les progrès de la guerre ni discuté d’objectifs concrets sur la ligne de front.
Le concept de « frontières historiques » de la Russie pourrait être utilisé pour justifier une agression contre presque tous les voisins de la Russie, ainsi que contre la Moldavie et les États d’Asie centrale qui ne partagent pas de frontière avec la Russie, car tous contiennent des territoires qui ont appartenu à un moment donné à l’Union soviétique ou à l’Empire russe ou aux deux.
Pathétique.
Ce type est un serial killer!
Le président russe Vladimir Poutine a ravivé son récit impérialiste selon lequel la Russie se bat pour les « frontières historiques » de la Russie le 22 février, un récit qu’il avait également exprimé dans son discours avant la ré-invasion de l’Ukraine le 24 février 2022.
Poutine a prononcé un discours de quatre minutes lors du rassemblement pour la Journée des défenseurs de la patrie à Moscou, déclarant qu’il y a actuellement « une bataille en cours pour les frontières historiques [de la Russie], pour le peuple [russe] ».
Poutine avait également qualifié les territoires adjacents à la Russie de « terre historique [russe] » en annonçant l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie en 2022.
Poutine n’a pas fait d’autres remarques notables sur les progrès de la guerre ni discuté d’objectifs concrets sur la ligne de front.
Le concept de « frontières historiques » de la Russie pourrait être utilisé pour justifier une agression contre presque tous les voisins de la Russie, ainsi que contre la Moldavie et les États d’Asie centrale qui ne partagent pas de frontière avec la Russie, car tous contiennent des territoires qui ont appartenu à un moment donné à l’Union soviétique ou à l’Empire russe ou aux deux.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Gilles Jeu 23 Fév - 9:26
Yoda a écrit:Source ISW Le 22/02/2023
Le président russe Vladimir Poutine a ravivé son récit impérialiste selon lequel la Russie se bat pour les « frontières historiques » de la Russie le 22 février, un récit qu’il avait également exprimé dans son discours avant la ré-invasion de l’Ukraine le 24 février 2022.
Poutine a prononcé un discours de quatre minutes lors du rassemblement pour la Journée des défenseurs de la patrie à Moscou, déclarant qu’il y a actuellement « une bataille en cours pour les frontières historiques [de la Russie], pour le peuple [russe] ».
Poutine avait également qualifié les territoires adjacents à la Russie de « terre historique [russe] » en annonçant l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie en 2022.
Poutine n’a pas fait d’autres remarques notables sur les progrès de la guerre ni discuté d’objectifs concrets sur la ligne de front.
Le concept de « frontières historiques » de la Russie pourrait être utilisé pour justifier une agression contre presque tous les voisins de la Russie, ainsi que contre la Moldavie et les États d’Asie centrale qui ne partagent pas de frontière avec la Russie, car tous contiennent des territoires qui ont appartenu à un moment donné à l’Union soviétique ou à l’Empire russe ou aux deux.
Pathétique.
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C'est un fanatique d'une époque révolue! Et ce discours confirme bien que si l'Ukraine tombe, les pays baltes et la pologne seront les prochains!
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Yoda Ven 24 Fév - 9:06
Source ISW Le 23/02/2023
Le Kremlin semble poser les conditions pour des opérations sous fausse bannière à la frontière internationale de l’oblast de Tchernihiv et en Moldavie avant le premier anniversaire de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie.
Le Commandement opérationnel nord ukrainien a rapporté le 23 février que les forces russes préparaient d’éventuelles opérations sous fausse bannière dans les zones frontalières internationales de l’oblast de Tchernihiv.
Le Commandement opérationnel nord ukrainien a déclaré que les services de renseignement ukrainiens avaient déjà observé des convois russes avec du matériel militaire banalisé et du personnel vêtu d’uniformes ressemblant à ceux portés par l’armée ukrainienne se déplacer vers des zones proches de la frontière de l’oblast de Tchernihiv.
Le Commandement opérationnel nord ukrainien a déclaré que le but de ces opérations sous fausse bannière serait d’accuser les forces ukrainiennes de violer l’intégrité territoriale d’un pays non spécifié, faisant très probablement référence à la Biélorussie.
Le Kremlin prépare peut-être des attaques sous fausse bannière pour contraindre la Biélorussie à entrer en guerre à la suite de la déclaration du président biélorusse Alexandre Loukachenko du 16 février selon laquelle la Biélorussie n’entrerait en guerre que si elle était attaquée par l’Ukraine.
Le ministère biélorusse de la Défense a également notamment affirmé le 21 février que les forces biélorusses avaient observé un renforcement des forces ukrainiennes à ses frontières.
Le SIE continue d’évaluer qu’une attaque biélorusse ou russe sur les régions du nord de l’Ukraine est hautement improbable, mais la Russie cherche à forcer la main de Loukachenko ou à blâmer l’Ukraine pour avoir étendu la guerre afin de saper le soutien à Kiev. Une telle opération sous fausse bannière pourrait également viser à fixer les forces ukrainiennes à la frontière nord dans le but d’affaiblir les défenses ukrainiennes dans l’est de l’Ukraine et les préparatifs d’opérations contre-offensives.
Le Kremlin semble également fixer les conditions d’information pour organiser une opération sous fausse bannière en Transnistrie occupée, en Moldavie.
Le ministère russe de la Défense (MoD) a affirmé le 23 février que les forces ukrainiennes prévoyaient de mener une provocation armée contre la Transnistrie dans un proche avenir.
Le ministère de la Défense a affirmé que les forces ukrainiennes s’habilleraient en personnel militaire russe et organiseraient une prétendue offensive russe à partir de positions en Transnistrie.
Le gouvernement moldave a nié les allégations du ministère russe de la Défense. Le ministère de la Défense a probablement cherché à favoriser ce faux récit pour déformer l’avertissement du président ukrainien Volodymyr Zelensky à la présidente moldave Maia Sandu selon lequel le Kremlin préparait des provocations en Moldavie et son offre d’aider la Moldavie si les forces russes en Transnistrie menaçaient l’intégrité territoriale de l’Ukraine.
La diffusion de ce faux récit par le ministère de la Défense n’indique pas que Poutine a l’intention d’attaquer la Moldavie – une entreprise pour laquelle il n’a pas de capacité militaire – bien qu’elle indique une escalade de ses efforts en cours pour saper l’État moldave.
Le Kremlin semble poser les conditions pour des opérations sous fausse bannière à la frontière internationale de l’oblast de Tchernihiv et en Moldavie avant le premier anniversaire de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie.
Le Commandement opérationnel nord ukrainien a rapporté le 23 février que les forces russes préparaient d’éventuelles opérations sous fausse bannière dans les zones frontalières internationales de l’oblast de Tchernihiv.
Le Commandement opérationnel nord ukrainien a déclaré que les services de renseignement ukrainiens avaient déjà observé des convois russes avec du matériel militaire banalisé et du personnel vêtu d’uniformes ressemblant à ceux portés par l’armée ukrainienne se déplacer vers des zones proches de la frontière de l’oblast de Tchernihiv.
Le Commandement opérationnel nord ukrainien a déclaré que le but de ces opérations sous fausse bannière serait d’accuser les forces ukrainiennes de violer l’intégrité territoriale d’un pays non spécifié, faisant très probablement référence à la Biélorussie.
Le Kremlin prépare peut-être des attaques sous fausse bannière pour contraindre la Biélorussie à entrer en guerre à la suite de la déclaration du président biélorusse Alexandre Loukachenko du 16 février selon laquelle la Biélorussie n’entrerait en guerre que si elle était attaquée par l’Ukraine.
Le ministère biélorusse de la Défense a également notamment affirmé le 21 février que les forces biélorusses avaient observé un renforcement des forces ukrainiennes à ses frontières.
Le SIE continue d’évaluer qu’une attaque biélorusse ou russe sur les régions du nord de l’Ukraine est hautement improbable, mais la Russie cherche à forcer la main de Loukachenko ou à blâmer l’Ukraine pour avoir étendu la guerre afin de saper le soutien à Kiev. Une telle opération sous fausse bannière pourrait également viser à fixer les forces ukrainiennes à la frontière nord dans le but d’affaiblir les défenses ukrainiennes dans l’est de l’Ukraine et les préparatifs d’opérations contre-offensives.
Le Kremlin semble également fixer les conditions d’information pour organiser une opération sous fausse bannière en Transnistrie occupée, en Moldavie.
Le ministère russe de la Défense (MoD) a affirmé le 23 février que les forces ukrainiennes prévoyaient de mener une provocation armée contre la Transnistrie dans un proche avenir.
Le ministère de la Défense a affirmé que les forces ukrainiennes s’habilleraient en personnel militaire russe et organiseraient une prétendue offensive russe à partir de positions en Transnistrie.
Le gouvernement moldave a nié les allégations du ministère russe de la Défense. Le ministère de la Défense a probablement cherché à favoriser ce faux récit pour déformer l’avertissement du président ukrainien Volodymyr Zelensky à la présidente moldave Maia Sandu selon lequel le Kremlin préparait des provocations en Moldavie et son offre d’aider la Moldavie si les forces russes en Transnistrie menaçaient l’intégrité territoriale de l’Ukraine.
La diffusion de ce faux récit par le ministère de la Défense n’indique pas que Poutine a l’intention d’attaquer la Moldavie – une entreprise pour laquelle il n’a pas de capacité militaire – bien qu’elle indique une escalade de ses efforts en cours pour saper l’État moldave.
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24/02/2023 Triste Anniversaire, mais immense GLOIRE pour l'Ukraine
Yoda Sam 25 Fév - 10:06
Source ISW Le 24/02/2023
La résistance héroïque de l’Ukraine contre la première année de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie et les défaites russes continuent d’étonner le monde, mais l’issue de la guerre reste incertaine.
L’Ukraine a obtenu des succès remarquables en 2022 grâce à une planification opérationnelle intelligente, à l’utilisation efficace du soutien occidental à grande échelle et à la volonté durable du peuple ukrainien.
L’Ukraine a vaincu l’invasion initiale de la Russie, mené plusieurs contre-offensives réussies et infligé des pertes dévastatrices à l’armée russe.
Lorsque Poutine a lancé son invasion à grande échelle le 24 février 2022, peu de gens ont prédit l’ampleur des succès de l’Ukraine un an plus tard.
Le Kremlin n’a pas commenté le premier anniversaire de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie le 24 février, probablement parce que la Russie n’a atteint aucun de ses objectifs déclarés et n’a pas réalisé de gains territoriaux significatifs depuis juillet 2022.
Le président russe Vladimir Poutine et son administration n’ont fait aucune déclaration relative à l’anniversaire, même si Poutine a fait de nombreuses apparitions publiques au cours des trois derniers jours.
Le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, a fait des déclarations incendiaires selon lesquelles la Russie gagnerait la guerre et a réitéré qu’il est vital pour la Russie d’atteindre ses objectifs de « repousser autant que possible les frontières qui menacent [la Russie], même si ce sont les frontières de la Pologne ».
Le SIE a déjà estimé que le Kremlin utilisait Medvedev pour soutenir des campagnes d’information ciblant le soutien militaire occidental à l’Ukraine et pour détourner l’attention des échecs militaires de la Russie.
Les déclarations de Medvedev soulignent le fait que le Kremlin continue de poursuivre ses objectifs maximalistes irréalistes même s’il n’a pas de succès significatifs à offrir au peuple russe après une année de guerre coûteuse en Ukraine.
La résistance héroïque de l’Ukraine contre la première année de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie et les défaites russes continuent d’étonner le monde, mais l’issue de la guerre reste incertaine.
L’Ukraine a obtenu des succès remarquables en 2022 grâce à une planification opérationnelle intelligente, à l’utilisation efficace du soutien occidental à grande échelle et à la volonté durable du peuple ukrainien.
L’Ukraine a vaincu l’invasion initiale de la Russie, mené plusieurs contre-offensives réussies et infligé des pertes dévastatrices à l’armée russe.
Lorsque Poutine a lancé son invasion à grande échelle le 24 février 2022, peu de gens ont prédit l’ampleur des succès de l’Ukraine un an plus tard.
Le Kremlin n’a pas commenté le premier anniversaire de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie le 24 février, probablement parce que la Russie n’a atteint aucun de ses objectifs déclarés et n’a pas réalisé de gains territoriaux significatifs depuis juillet 2022.
Le président russe Vladimir Poutine et son administration n’ont fait aucune déclaration relative à l’anniversaire, même si Poutine a fait de nombreuses apparitions publiques au cours des trois derniers jours.
Le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, a fait des déclarations incendiaires selon lesquelles la Russie gagnerait la guerre et a réitéré qu’il est vital pour la Russie d’atteindre ses objectifs de « repousser autant que possible les frontières qui menacent [la Russie], même si ce sont les frontières de la Pologne ».
Le SIE a déjà estimé que le Kremlin utilisait Medvedev pour soutenir des campagnes d’information ciblant le soutien militaire occidental à l’Ukraine et pour détourner l’attention des échecs militaires de la Russie.
Les déclarations de Medvedev soulignent le fait que le Kremlin continue de poursuivre ses objectifs maximalistes irréalistes même s’il n’a pas de succès significatifs à offrir au peuple russe après une année de guerre coûteuse en Ukraine.
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Yoda Sam 25 Fév - 10:38
Par Le HuffPost avec AFP.
À Berlin, l’épave d’un char russe déposée devant l’ambassade de Russie
Trouvé et ramené à leurs propriétaires, ils pourront toujours essayer de le retaper, pour combler leurs lacunes. Mais en l'état, il correspond parfaitement à leur philosophie.
À Berlin, l’épave d’un char russe déposée devant l’ambassade de Russie
Trouvé et ramené à leurs propriétaires, ils pourront toujours essayer de le retaper, pour combler leurs lacunes. Mais en l'état, il correspond parfaitement à leur philosophie.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Yoda Dim 26 Fév - 10:45
Source ISW Le 25/02/2023
Des responsables britanniques, français et allemands prépareraient un pacte OTAN-Ukraine qui est loin des protections que l’Ukraine recevrait de son adhésion à l’OTAN et semble refléter un désir de faire pression sur l’Ukraine pour qu’elle accepte un règlement négocié à des conditions défavorables.
Le Wall Street Journal a rapporté que les dispositions exactes du pacte sont indécises, mais les responsables ont indiqué que le pacte fournira du matériel militaire avancé, des armes et des munitions à l’Ukraine, mais pas la protection de l’article V ou un engagement à stationner des forces de l’OTAN en Ukraine, ce qui est en deçà des aspirations de l’Ukraine à une adhésion à part entière à l’OTAN.
Les responsables ont déclaré que le pacte vise à approvisionner l’Ukraine afin que les forces ukrainiennes puissent mener une contre-offensive qui amène la Russie à la table des négociations et dissuade toute future agression russe.
Le Wall Street Journal a noté que ces responsables ont exprimé des réserves sur la capacité de l’Occident à soutenir un effort de guerre prolongé, le nombre élevé de victimes que l’Ukraine subirait dans une guerre aussi prolongée et la capacité des forces ukrainiennes à reconquérir complètement des territoires occupés depuis longtemps comme la Crimée.
Le Wall Street Journal a comparé les réserves privées de ces responsables avec les déclarations publiques de soutien du président américain Joe Biden – qui ne mentionnaient pas les négociations de paix – et avec les préoccupations des dirigeants d’Europe centrale et orientale selon lesquelles des négociations de paix prématurées encourageraient une nouvelle agression russe.
Le président russe Vladimir Poutine n’a donné aucune indication qu’il était prêt à faire des compromis sur ses objectifs maximalistes déclarés, qui incluent la « neutralité » et la démilitarisation de l’Ukraine – ainsi qu’un changement de régime de facto à Kiev, comme ISW l’a constamment rapporté.
C'est quoi ça encore, parler pour rien dire, timoré les pleutres européens.
Des responsables britanniques, français et allemands prépareraient un pacte OTAN-Ukraine qui est loin des protections que l’Ukraine recevrait de son adhésion à l’OTAN et semble refléter un désir de faire pression sur l’Ukraine pour qu’elle accepte un règlement négocié à des conditions défavorables.
Le Wall Street Journal a rapporté que les dispositions exactes du pacte sont indécises, mais les responsables ont indiqué que le pacte fournira du matériel militaire avancé, des armes et des munitions à l’Ukraine, mais pas la protection de l’article V ou un engagement à stationner des forces de l’OTAN en Ukraine, ce qui est en deçà des aspirations de l’Ukraine à une adhésion à part entière à l’OTAN.
Les responsables ont déclaré que le pacte vise à approvisionner l’Ukraine afin que les forces ukrainiennes puissent mener une contre-offensive qui amène la Russie à la table des négociations et dissuade toute future agression russe.
Le Wall Street Journal a noté que ces responsables ont exprimé des réserves sur la capacité de l’Occident à soutenir un effort de guerre prolongé, le nombre élevé de victimes que l’Ukraine subirait dans une guerre aussi prolongée et la capacité des forces ukrainiennes à reconquérir complètement des territoires occupés depuis longtemps comme la Crimée.
Le Wall Street Journal a comparé les réserves privées de ces responsables avec les déclarations publiques de soutien du président américain Joe Biden – qui ne mentionnaient pas les négociations de paix – et avec les préoccupations des dirigeants d’Europe centrale et orientale selon lesquelles des négociations de paix prématurées encourageraient une nouvelle agression russe.
Le président russe Vladimir Poutine n’a donné aucune indication qu’il était prêt à faire des compromis sur ses objectifs maximalistes déclarés, qui incluent la « neutralité » et la démilitarisation de l’Ukraine – ainsi qu’un changement de régime de facto à Kiev, comme ISW l’a constamment rapporté.
C'est quoi ça encore, parler pour rien dire, timoré les pleutres européens.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Krispoluk Dim 26 Fév - 11:20
Yoda a écrit:Source ISW Le 25/02/2023
C'est quoi ça encore, parler pour rien dire, timoré les pleutres européens.
Moi aussi, je suis un "jusqu'auboutiste" de la cause ukrainienne mais il faut comprendre que le jeu diplomatique est une jeu complexe de "billard à 3 ou 4 bandes"...
Jusqu'à présent, la position occidentale a semblé être un alignement pur et simple sur les buts de guerre de l'Ukraine, c'est à dire l'écrasement de l'armée russe et la reconquête de tous les territoires occupés, format 1991.
Il faut comprendre que cette attitude intransigeante ne laisse pas d'alternative aux russes "modérés" de l'appareil d'état russe, que le choix de "la victoire ou la mort"...
Laisser entrevoir une porte de sortie même étroite, pourrait encourager des hauts dirigeants russes à renverser Poutine pour négocier une paix. Ce premier résultat obtenu, il serait alors plus facile, dans un deuxième temps, d'aider Kyiv à reprendre pacifiquement les territoires occupés (avec un nouveau pouvoir politique russe affaibli cette fois)
On peut faire un parallèle avec la situation de l'Allemagne en 1945. La doctrine alliée était : la reddition sans conditions. Ce faisant l'Allemagne a combattu jusqu'au bout n'ayant d'autres alternative, la guerre a encore duré de nombreux mois et fait un nombre incommensurable de victimes supplémentaires. Que ce serait-il passé si les alliés avaient donné un "petit coup de main" aux complotistes pour éliminer Hitler ? Un "what if" particulièrement intéressant et pas si utopique que cela ! Ne pas oublier que dans les derniers mois de la guerre, même Himmler qui était le principal criminel du nazisme cherchait à négocier avec les Alliés via l'ambassade de Suède
.L'autre exemple encourageant est celui de la fin de la première guerre mondiale. La paix a commencé par un armistice, donc cessez-le-feu en Europe. S'en sont suivies des discussions conduisant à un plan de paix. L'Allemagne qui occupait encore une bonne partie du Nord/Est de la France, toute la Belgique, la Pologne et beaucoup d'autres pays, se trouvant en position de faiblesse politique et militaire, a été contrainte d'évacuer tous ces territoires par la suite.
Donc, la "voie diplomatique" pour conduire l'Ukraine à recouvrer tous ses territoires ne me parait pas si naïve que cela...
Bien entendu, la condition sine qua none de ce scénario optimiste implique l'élimination politique ou physique de Poutine qui vit sur une autre planète !
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Yoda Dim 26 Fév - 13:38
Non je ne suis pas d'accord, les Européens surtout, ont fait preuve de trop d'attentisme, ils n'ont même été capables de se concerter réellement, ils n'ont rien compris de ce qui ce passé, pour eux ils n'y avaient pas d'urgence pour livrer de l'armement, discussion,"blabla", au bout d'un an trois canons et deux fusils et ils disent aux Ukrainiens "aller, plus vite" vous n'avez pas encore mis dehors les Russes, comment cela se fait.Krispoluk a écrit:Yoda a écrit:Source ISW Le 25/02/2023
C'est quoi ça encore, parler pour rien dire, timoré les pleutres européens.
Moi aussi, je suis un "jusqu'auboutiste" de la cause ukrainienne mais il faut comprendre que le jeu diplomatique est une jeu complexe de "billard à 3 ou 4 bandes"...
Jusqu'à présent, la position occidentale a semblé être un alignement pur et simple sur les buts de guerre de l'Ukraine, c'est à dire l'écrasement de l'armée russe et la reconquête de tous les territoires occupés, format 1991.
Il faut comprendre que cette attitude intransigeante ne laisse pas d'alternative aux russes "modérés" de l'appareil d'état russe, que le choix de "la victoire ou la mort"...
Laisser entrevoir une porte de sortie même étroite, pourrait encourager des hauts dirigeants russes à renverser Poutine pour négocier une paix. Ce premier résultat obtenu, il serait alors plus facile, dans un deuxième temps, d'aider Kyiv à reprendre pacifiquement les territoires occupés (avec un nouveau pouvoir politique russe affaibli cette fois)
On peut faire un parallèle avec la situation de l'Allemagne en 1945. La doctrine alliée était : la reddition sans conditions. Ce faisant l'Allemagne a combattu jusqu'au bout n'ayant d'autres alternative, la guerre a encore duré de nombreux mois et fait un nombre incommensurable de victimes supplémentaires. Que ce serait-il passé si les alliés avaient donné un "petit coup de main" aux complotistes pour éliminer Hitler ? Un "what if" particulièrement intéressant et pas si utopique que cela ! Ne pas oublier que dans les derniers mois de la guerre, même Himmler qui était le principal criminel du nazisme cherchait à négocier avec les Alliés via l'ambassade de Suède
L'autre exemple encourageant est celui de la fin de la première guerre mondiale. La paix a commencé par un armistice, donc cessez-le-feu en Europe. S'en sont suivies des discussions conduisant à un plan de paix. L'Allemagne qui occupait encore une bonne partie du Nord/Est de la France, toute la Belgique, la Pologne et beaucoup d'autres pays, se trouvant en position de faiblesse politique et militaire, a été contrainte d'évacuer tous ces territoires par la suite.
Donc, la "voie diplomatique" pour conduire l'Ukraine à recouvrer tous ses territoires ne me parait pas si naïve que cela...
Bien entendu, la condition sine qua none de ce scénario optimiste implique l'élimination politique ou physique de Poutine qui vit sur une autre planète !
Emmanuel Macron nous fait de la prose, invente de nouveaux mots, pour le reste circulez il ni à rien à voir.
Et les autres Européens, ce n'est pas mieux, certains font des promesses qu'ils n'honorent pas. J'appelle cela s'allonger au pied de poutine, qui doit bien se "bidonner" en voyant ça.
Tant que ce n'est pas chez nous!!
Si les Ukrainiens s'en sortent, ils ne le devront qu'à eux-mêmes.
Pour moi c'est dégueulasse.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
jivan Dim 26 Fév - 14:26
Et les autres Européens, ce n'est pas mieux, certains font des promesses qu'ils n'honorent pas. J'appelle cela s'allonger au pied de poutine, qui doit bien se "bidonner" en voyant ça.Yoda a écrit:Source ISW Le 25/02/2023
C'est quoi ça encore, parler pour rien dire, timoré les pleutres européens.
Tant que ce n'est pas chez nous!!
Si les Ukrainiens s'en sortent, ils ne le devront qu'à eux-mêmes.
Pour moi c'est dégueulasse.
Il est des mots qui ne passent pas inaperçus, plutôt bien perçus, du moins de la traduction apportée sur le discours de Volodymyr Zelinsky ..... "..... SI les européens tiennent leurs engagements ....."
Nous regardons ce que font ou pensent les africains, regardons plus près de chez nous, il y a de quoi s'inquiéter.
Ils sont nombreux en France à s'interroger sur l'engagement à venir.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Yoda Lun 27 Fév - 9:17
Source ISW Le 26/02/2023
Le SIE publie une mise à jour abrégée de la campagne aujourd’hui, le 26 février.
Ce rapport se concentre sur la tentative du président russe Vladimir Poutine d’éviter d’ordonner une mobilisation involontaire en lançant une série de campagnes irrégulières de génération de forces volontaires depuis la fin mai 2022 et les conséquences de cette tentative.
Poutine a cherché à satisfaire le besoin de remplacements après les défaites russes autour de Kiev en menant une campagne de recrutement volontaire s’appuyant sur les campagnes existantes déjà menées par des groupes ultranationalistes quasi officiels tels que les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk (DNR et LNR) ou le Groupe Wagner.
Poutine a tenté sans succès d’établir de nouvelles formations entièrement volontaires au cours de l’été qui rivalisaient avec d’autres formations quasi officielles existantes.
Poutine a finalement abandonné sa campagne de recrutement de volontaires après que les forces ukrainiennes ont libéré une grande partie de l’oblast de Kharkiv entre le 6 et le 11 septembre, ordonnant une mobilisation partielle de la réserve le 21 septembre.
Le SIE publie une mise à jour abrégée de la campagne aujourd’hui, le 26 février.
Ce rapport se concentre sur la tentative du président russe Vladimir Poutine d’éviter d’ordonner une mobilisation involontaire en lançant une série de campagnes irrégulières de génération de forces volontaires depuis la fin mai 2022 et les conséquences de cette tentative.
Poutine a cherché à satisfaire le besoin de remplacements après les défaites russes autour de Kiev en menant une campagne de recrutement volontaire s’appuyant sur les campagnes existantes déjà menées par des groupes ultranationalistes quasi officiels tels que les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk (DNR et LNR) ou le Groupe Wagner.
Poutine a tenté sans succès d’établir de nouvelles formations entièrement volontaires au cours de l’été qui rivalisaient avec d’autres formations quasi officielles existantes.
Poutine a finalement abandonné sa campagne de recrutement de volontaires après que les forces ukrainiennes ont libéré une grande partie de l’oblast de Kharkiv entre le 6 et le 11 septembre, ordonnant une mobilisation partielle de la réserve le 21 septembre.
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