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Covid-19 - Page 25 Empty Re: Covid-19

Message  Caduce62 Lun 27 Avr - 16:24

LOGIQUE !!

Aucun essai thérapeutique ou étude ou expérimentation ne peut être réalisé sans autorisation préalable de l'ARS (en France) et c'est pareil dans les autres pays (démocratiques !)
La pandémie actuelle ne permet pas de déroger à cette règle.
La seule chose qui n'est pas règlementée est la pertinence des soins : compte-tenu des services de réa débordés, faut t'il s'acharner à réanimer une personne de plus de 70ans, en arrêt cardiaque par Covid19 avec de lourds antécédents cardiaques ????

Que diraient les juges si certains instaurent un tribunal militaire ou civil d'exemption sans accord du ministère de la justice et avec des peines non prévues par la loi (peine de mort..)

Idem si la police se permet de tirer sans légitime défense, de torturer les suspects...

Idem si d'autres professions se permettent également de faire n'importe quoi : un restaurateur sert des aliments périmés pour ne pas faire de gâchis sous prétexte d'urgence infectieuse, de faire des réparations avec un tarif exorbitant.........
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Message  Caduce62 Lun 27 Avr - 16:45

Face aux protocoles illégaux et aux “remèdes miracles” pratiqués par certains médecins contre le coronavirus, le Conseil national de l’Ordre des Médecins a annoncé avoir alerté l’ANSM. Controversé par certains pour son essai clinique, le Pr Raoult a tenu à mettre les choses au clair.

C’est par un tweet que le Pr Raoult a répondu au communiqué de l’Ordre annonçant un risque de suspension pour les médecins qui pratiquent des traitements “non-validés” scientifiquement et des prescriptions hors AMM sur leurs patients Covid.

Même si ce dernier n’est pas concerné par cet avertissement, il a toutefois tenu à mettre les choses au clair et à rappeler qu’il effectue son essai clinique dans le cadre du décret du 25 mars 2020. “Je ne suis évidemment pas concerné par les menaces de l’Ordre des médecins. Je m'inscris dans le cadre du décret du 25/03. Les doses d’hydroxychloroquine prescrites à l'IHU sont des doses habituelles, administrées sous surveillance. L'azithromycine est le traitement de référence des infections respiratoires”, écrit-il ainsi.

Ne pas susciter de faux espoirs

Par son communiqué de rappel aux règles de déontologie, le Cnom visait en réalité les protocoles menés par une vingtaine de médecins “en dehors de la législation en vigueur”. “Il serait inadmissible dans ce contexte de susciter de faux espoirs de guérison”, prévenait l’Ordre en précisant : “Les Français, nos patients, vouent une confiance importante au corps médical, qui se doit d’en être à la hauteur pendant cette crise sanitaire sans précédent.”

La médecine, "ce n’est pas de la cuisine" : le coup de gueule de Michel Cymes contre les prescripteurs de miracle

Dans son communiqué, le Cnom informe également de sa décision de saisir les conseils départementaux des praticiens concernés. “La mise en danger des patients, s’il apparaissait qu’elle puisse être provoquée par des traitements non validés scientifiquement, pourrait justifier dans ces circonstances la saisine du Directeur général de l’ARS pour demander une suspension immédiate de l’activité de ces médecins”, affirme le document.
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Message  richard Lun 27 Avr - 17:54

Alorssvp  qu en est il des essais officiels lancés il y a des semaines?
j avais cru lire 800 combinaisons differentes 
une organisation europeenne indiscutable
Apres mettre proteger avec l anti paludisme .j ai debute les 6 cartouches de cigarettes achetees a Abidjan
 dans quelques jours on va m annoncer que seules les malboro blanches sont efficaces ???
On ne sait plus quoi faire


Dernière édition par richard le Lun 27 Avr - 17:59, édité 2 fois
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Message  steven21 Lun 27 Avr - 17:56

les deux démarches se tiennent , nous sommes tous d'accord qu'il faut respecter des règles ( en temps normal ) , mais nous sommes en "guerre" Laughing  , situation exceptionnelle = protocoles exceptionnels. 
on ne peut pas attendre , il y a des centaines de personnes qui tombent chaque jours. 
certains medecins derogent a certaines regles en tout etat de conscience et de connaissance , ils ne prescrivent pas de remèdes qu'ils viennent d'inventer , mais qui sont sous prescription medicale.
donc dire que c'est une experimentation , c'est quand meme legerement de mauvaise foi .
ils font avec ce qu'ils ont .
comme ont dit perdu pour perdu , autant essayer.

bon et pour cymes , lui qui disait que c'etait juste qu'une gripette , qu'il retourne avec sa karembeu.

petit rappel du serment d'hippocrate :
JE CONSIDÉRERAI la santé et le bien-être de mon patient comme ma priorité.


https://www.conseil-national.medecin.fr/medecin/devoirs-droits/serment-dhippocrate

on ne peut pas leur en vouloir , vu la situation , de prioriser la vie leur patients plutot que certaines regles qui sont plus administratives que déontologiques.
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Message  travellergillou76 Lun 27 Avr - 18:32

steven21 a écrit:les deux démarches se tiennent , nous sommes tous d'accord qu'il faut respecter des règles , nous sommes en "guerre" Laughing  , situation exceptionnelle = protocoles exceptionnels. 
on ne peut pas attendre , il y a des centaines de personnes qui tombent chaque jours. 
certains medecins derogent a certaines regles en tout etat de conscience et de connaissance , ils ne prescrivent pas de remèdes qu'ils viennent d'inventer , mais qui sont sous prescription medicale.
donc dire que c'est une experimentation , c'est quand meme legerement de mauvaise foi .
ils font avec ce qu'ils ont .
comme ont dit perdu pour perdu , autant essayer.

bon et pour cymes , lui qui disait que c'etait juste qu'une gripette , qu'il retourne avec sa karembeu.
Les militaires ne me contrediront pas si je dis qu'à la guerre on valorise davantage la discipline collective que les initiatives désordonnées.

Concernant Raoult, j'ai de gros doutes sur les motivations réelles du personnage qui a semblé plus soucieux d'attirer la lumière sur sa personne que de faire progresser la médecine (auquel cas il aurait produit des études incontestables, ce qu'il n'a pas fait en parfaite connaissance de cause).

Force est de constater qu'il y a chez nous  un "public" toujours prêt à céder au charme romantique de celui qui saura exciter sa fibre contestaire, quitte à faire preuve de cécité volontaire sur certains aspects. 
Che Guevara - Raout même combat! Very Happy
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Message  lemonline Lun 27 Avr - 18:46

Ce sont les médias qui ont besoin de créer des héros.
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Message  travellergillou76 Lun 27 Avr - 19:09

lemonline a écrit:Ce sont les médias qui ont besoin de créer des héros.
Et ceux qui les regardent sans distance critique, qui sont en théorie des adultes responsables. Il ne faut pas toujours chercher de bouc émissaires.
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Message  steven21 Lun 27 Avr - 19:19

travellergillou76 a écrit:

Les militaires ne me contrediront pas si je dis qu'à la guerre on valorise davantage la discipline collective que les initiatives désordonnées.

Concernant Raoult, j'ai de gros doutes sur les motivations réelles du personnage qui a semblé plus soucieux d'attirer la lumière sur sa personne que de faire progresser la médecine (auquel cas il aurait produit des études incontestables, ce qu'il n'a pas fait en parfaite connaissance de cause).

Force est de constater qu'il y a chez nous  un "public" toujours prêt à céder au charme romantique de celui qui saura exciter sa fibre contestaire, quitte à faire preuve de cécité volontaire sur certains aspects. 
Che Guevara - Raout même combat! Very Happy

je ne pense pas que raoult ai besoin de se mettre en valeur. 
je vai te poser juste une question , si un jour ( je ne te le souhaite pas ) une personne qui t'es chere tombe malade , et sachant que l'issue sera fatal.
que va tu faire ? attendre ( car il n'y a pas de traitement ) ou tout essayer pour la sauver ?
et pour le che , c'est plutot dans le milieu universitaire que l'on trouve se genre d'idole. pas chez moi.
et pour revenir a la cecité , moi je prefere avoir plusieurs son de cloches et faire mon propre opinion , plutot que l'on me l'impose.
je le repete je prefere l'action a l'inaction. 

c'est quand meme incroyable qu'on en arrive a preferer la zero medication et laisser mourir plutot que d'essayer des traitements. 
ils sont forts ces gouvernements et ces medias.
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Message  travellergillou76 Lun 27 Avr - 19:35

[size=65]Coronavirus : les Hôpitaux de Paris ont bon espoir d'avoir trouvé un traitement pour les cas graves[/size]


Un essai thérapeutique mené dans les règles de l'art avec une molécule qui lutte contre la réaction inflammatoire, le tocilizumab (commercialisé par Roche sous le nom Actemra), montre des résultats encourageants. Le groupe hospitalier n'a pas souhaité dévoiler les résultats précis, tant qu'ils n'auront pas été approuvés par le comité de lecture de la revue scientifique qui pourrait les publier.



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Covid-19 - Page 25 0603157720923-web-tete

L'Actemra, habituellement utilisé contre la polyarthrite rhumatoïde, montre des résultats encourageants contre le Covid-19. (Roche)
Par Solveig Godeluck
Publié le 27 avr. 2020 à 16h58Mis à jour le 27 avr. 2020 à 17h52
On voudrait y croire, même si, pour l'instant, il n'y a pas de données. Les chercheurs de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) espèrent avoir trouvé un début de traitement pour les cas graves de coronavirus . Le groupe hospitalier n'a pas souhaité dévoiler les résultats, tant qu'ils n'auront pas été approuvés par le comité de lecture de la revue scientifique qui pourrait les publier. Néanmoins, l'AP-HP a publié ce lundi un communiqué qui proclame que « le tocilizumab améliore significativement le pronostic des patients avec pneumonie Covid moyenne ou sévère ».
La démonstration a été menée dans le cadre de l'essai thérapeutique Corimuno, qui réunit plus de 420 patients Covid-19 et compte plusieurs « bras » (sarilumab, sérum de malades guéris…). Pendant 14 jours, 129 patients ont été inclus dans le bras tocilizumab, dont 65 ont reçu cette molécule commercialisée par le laboratoire Roche sous le nom Actemra, et 64 ont été traités de façon ordinaire - oxygène, antibiotiques, anticoagulants. Tous étaient déjà sous oxygène, signe d'une forme grave de la maladie. L'objectif, qui était de diminuer le risque de passage en réanimation et d'accroître les chances de survie a été atteint. Mais on ne sait pas dans quelles proportions.

[size=13]L'épidémie de coronavirus reflue lentement


[/size]
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La publication de l'article scientifique devrait intervenir en accéléré, dans quelques semaines, au lieu du délai habituel de trois mois. Ces espoirs ont été jugés « communicables » dès à présent, car « dans le contexte pandémique », il a semblé « éthique » de les partager au plus vite, a expliqué le directeur général de l'AP-HP, Martin Hirsch. « C'est la première démonstration dans des conditions contrôlées, avec un essai randomisé, pour des patients souffrant de formes sévères », a-t-il insisté.

[size=34]Polyarthrite rhumatoïde[/size]


D'autres hôpitaux, comme l'hôpital Foch à Suresnes, ou à l'étranger, ont noté depuis quelques semaines des effets encourageants de cette molécule, qu'on prescrit habituellement en France à 10.000 malades souffrant de polyarthrite rhumatoïde. Mais il s'agissait d'essais ouverts, c'est-à-dire sans un « groupe contrôle » où les patients ne reçoivent pas le traitement, afin de pouvoir comparer.
« En France, on peut obtenir des résultats rapides avec une rigueur qui n'a rien à envier à d'autres pays », a souligné Martin Hirsch. La fierté de l'AP-HP est d'avoir été capable de mettre sur pied ce protocole thérapeutique en huit jours, avec toutes les autorisations nécessaires, et de parvenir à de premiers résultats avant d'autres équipes qui ont pu se lancer un peu plus tôt.

[size=34]Rares effets secondaires[/size]


Il y a également une dimension psychologique dans cette annonce, après des mois de battage médiatique sur la chloroquine. La communauté hospitalière regarde avec la plus grande méfiance les essais menés sur l'association de cet antipaludéen et un antibiotique par le professeur Raoult, sans respecter les règles méthodologiques habituelles. Emmanuel Macron avait rendu visite à l'équipe de Corimuno le jour où il est allé saluer le scientifique marseillais.
L'Actemra ne s'attaque pas au virus lui-même, mais à l'inflammation qui survient généralement huit jours après l'infection. Les effets secondaires sont « rares », a expliqué le rhumatologue Xavier Mariette : le traitement peut augmenter le risque d'infection bactérienne et les problèmes hépatiques, notamment.
Un passage en réanimation très long pour les malades du coronavirus
Ce médicament, dont l'injection coûte 822 euros, ne présente pas de difficulté particulière d'approvisionnement, pointe également l'AP-HP. Les médecins hospitaliers pourront le cas échéant décider de le dispenser à leurs malades graves dans un cadre collégial, notamment si le Haut Conseil de santé publique y est favorable, sans avoir besoin d'une autorisation administrative.
L'essai Corimuno a reçu des financements du ministère de la Santé, du réseau REACTing/Inserm via la Fondation pour la recherche médicale, et de la Fondation AP-HP pour la recherche. Le laboratoire Roche a fourni gracieusement le médicament et les kits de dosage.
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Message  Caduce62 Mar 28 Avr - 19:36

Covid-19 : un premier vaccin efficace chez le singe

De l’avis général, en l’absence de traitement efficace, la lutte contre le nouveau coronavirus, le SARS-CoV-2, ne sera gagnée que lorsqu’aura été mis au point un vaccin efficace et bien toléré pour prévenir cette infection. Or, selon des avis plus autorisés, l’élaboration d’un vaccin est un processus long dont on ne peut penser qu’il puisse aboutir avant l’année 2021.

En attendant, il est permis d’espérer et de rester attentif aux premiers « exploits » revendiqués dans ce qui risque d’être une course effrénée vers la « découverte » d’un vaccin. Ainsi, parmi les quelques projets actuellement en développement, on peut s’attarder sur celui du laboratoire Sinovac Biotech (qui produit notamment des vaccins contre l’hépatite A et la grippe aviaire).

Il est à l’origine d’une préparation vaccinale appelée PiCoVacc, obtenue à partir d’une souche virale inactivée, isolée chez un patient atteint de Covid-19. Elle a d’abord été testée sur des souris et des rats à des doses allant de 1,5 à 6 µg avec un adjuvant à base d’aluminium destiné à augmenter la réponse immunitaire. Ces modèles ont été vaccinés à J0 et J7 et des anticorps dirigés spécifiquement contre le SARS-CoV-2 ont été détectés une semaine après la vaccination. Le taux de ces anticorps a continué à augmenter jusqu’à 6 semaines post-vaccination. Des essais de séroneutralisation ont montré une augmentation progressive, tout au long de ces six semaines, du taux des anticorps neutralisant la souche virale utilisée pour le développement de PiCoVacc mais également 9 autres souches de SARS-CoV-2.

Forts de ce premier succès, les chercheurs ont décidé de recourir au macaque rhésus, pour évaluer plus avant l’efficacité et la sécurité de cette préparation vaccinale. Les singes (quatre dans chaque groupe) ont reçu des injections IM à J0, J7 et J14 de la préparation vaccinale PiCoVacc à la dose de 3 ou 6 µg ou seulement de sérum physiologique.

Chez les animaux réellement vaccinés, des anticorps spécifiquement dirigés contre le SARS-CoV-2 ainsi que des anticorps neutralisants ont été détectés à J14. Ces macaques n’ont présenté ni fièvre ni perte de poids. Des analyses biochimiques évaluant notamment les différentes populations lymphocytaires et des analyses histopathologiques au niveau de différents organes (reins, cerveau, foie, cœur et rate) n’ont pas montré de différence notable par rapport au groupe contrôle.

Dans un second temps, 8 jours après la troisième injection, il a été administré à tous ces singes, par voie intrathécale, un inoculât de SARS-CoV-2. Tous les macaques du groupe contrôle ont présenté une charge virale importante au niveau du pharynx, du crissum et des poumons ainsi qu’une pneumonie interstitielle sévère. Les macaques réellement vaccinés, quant à eux, ont bénéficié d’une baisse rapide de la charge virale au niveau de la gorge et des modifications histopathologiques mineures au niveau des poumons. Pour les singes ayant reçu la dose de vaccin la plus élevée (6 µg), la charge virale est restée indétectable au niveau pulmonaire et rectal tout au long de l’étude.

Bien qu’encourageante, cette étude n’en comporte pas moins quelques limites parmi lesquelles le nombre réduit de macaques testés et l’absence de données quant à la durée potentielle de la protection vaccinale (les animaux ayant été sacrifiés précocement après la vaccination) et ses effets secondaires à plus long terme. Par ailleurs, il aurait été intéressant de vérifier que les anticorps neutralisants induits par la vaccination chez le macaque peuvent également neutraliser d’autres souches de SARS-CoV-2, comme cela a été recherché pour la souris et le rat.

Il existe, à ce jour, 7 candidats vaccins répertoriés par l’OMS et en cours de développement clinique. Le vaccin présenté par cette équipe chinoise, le seul à avoir été testé chez le primate à notre connaissance, a été validé pour un essai clinique de phase I/II.

RÉFÉRENCES
Gao Q et coll.: Rapid development of an inactivated vaccine for SARS-CoV-2. bioRxiv 2020.04.17.046375; doi.org/10.1101/2020.04.17.046375
https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04352608
Site de l’OMS, consulté le 27 avril 2020. https://www.who.int/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/global-research-on-novel-coronavirus-2019-ncov/solidarity-trial-accelerating-a-safe-and-effective-covid-19-vaccine

Si les résultats des tests chez l’Homme sont positifs scratch  la production à grande échelle d’un tel vaccin inactivé pourrait permettre de répondre à une demande mondiale très importante mais pas avant scratch ??????? scratch scratch 
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Message  Caduce62 Mar 28 Avr - 19:37

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Message  Thuramir Jeu 30 Avr - 9:54

Un résumé assez précis des chiffres du coronavirus dans les différents pays du monde et un classement par nombre de victimes au 30 avril 2020 : https://www.sortiraparis.com/actualites/a-paris/articles/212134-coronavirus-dans-le-monde-2-502-morts-aux-etats-unis-en-24h
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Message  Thuramir Jeu 30 Avr - 10:00

Les conséquences économiques prévisibles de la crise du coronavirus, probablement plus graves à terme que celles de la deuxième guerre mondiale : 
« Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), 1,6 milliard de personnes dans le monde – les trois quarts des travailleurs informels de la planète – risquent de perdre leurs moyens de subsistance au cours de ce deuxième trimestre. Soit près de la moitié des 3,3 milliards de travailleurs sur la planète. Il faut s’attendre à un « impact énorme en matière de pauvreté », a alerté l’OIT » cfr Le Monde ---> https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/30/coronavirus-plus-de-224-000-morts-dans-le-monde-l-economie-asphyxiee_6038201_3244.html
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Message  steven21 Jeu 30 Avr - 21:37

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Message  Caduce62 Ven 1 Mai - 13:21

Covid chez les enfants : quelles réalités scientifiques ?

Contrairement à ce que l’on a pensé au début de l’épidémie, par analogie aux autres coronavirus et au virus de la grippe, les données scientifiques actuelles sont en faveur d’une faible contagiosité des enfants vis-à-vis du Sars-CoV-2.

Le retour des enfants à l’école est un élément majeur de la stratégie de déconfinement qui est en cours de mise au point par le Gouvernement. Cette mesure va en effet au-delà des intérêts sanitaires, car elle conditionne aussi des enjeux économiques. Et au final, le Pr Jean-François Delfraissy, président du comité scientifique Covid-19, a estimé qu’il s’agissait d’une « décision politique ». Le Comité s’était, en effet prononcé pour une reprise de l’école plutôt en septembre. En conséquence la possibilité du retour des enfants et adolescents sur les bancs de la classe fait l’objet de nombreux et houleux débats. Les parents sont souvent angoissés à cette idée, et selon les sondages une majorité d’entre eux ne souhaitent pas remettre leurs enfants à l’école le 11 mai. Cette angoisse est en particulier sous-tendue par le fait que la fermeture des écoles a été la première mesure prise par les autorités françaises (en dehors de la limitation des rassemblements) pour lutter contre l’épidémie, avant même le confinement.

Alors, les données sur l’infection et la contagiosité du coronavirus chez les enfants ont-elles évolué ?

Des éléments rassurants

Il semble bien que oui. Selon le Collège de médecine des hôpitaux de Paris (CMHP), « il a été récemment établi d’après de nombreuses études et observations médicales internationales que les enfants ne sont quasiment pas vecteurs ni sources de contagion du virus comme cela a été supposé ou présenté au tout début de l’épidémie par analogie aux épidémies virales respiratoires notamment la grippe ».

Depuis le début de l’épidémie en Europe, peu d’enfants ont été touchés, en comparaison, de ceux que l’on observe chez les adultes et les formes sévères ont été exceptionnelles chez les plus jeunes. « Ce virus et cette maladie épargnent en grande partie les enfants » souligne ainsi l’association française de pédiatrie ambulatoire (Afpa), qui s’est prononcée pour un retour des enfants à l’école. Dans le détail, par rapport aux adultes, le nombre des décès serait divisé par 10 000, les formes graves par 1000, les hospitalisations par 100, et le pourcentage de PCR positives par 3. « Ceci est particulièrement vrai chez l’enfant de moins de 10 ans » ajoute l’Afpa.

En cas d’atteinte, le tableau clinique est généralement asymptomatique ou bénin. Les symptômes gastro-intestinaux pourraient être plus souvent présents que les adultes, de même que les symptômes ORL. Et concernant des particularités qui auraient pu être observées dans cette population, il est précisé sur le site Infovac que « dans la littérature internationale et sur une cohorte de patients hospitalisés en France comportant plus de 200 enfants, aucun facteur de risque spécifique n’a été identifié pour les quelques formes graves décrites chez l’enfant, du fait de la rareté de ces formes ». En outre, si les enfants peuvent présenter des images de pneumopathie au scanner, comme les adultes, leur gravité et leur impact clinique est moindre.

Les données de la littérature mondiale

Le journal The Pediatric Infectious Disease Journal (Zimmermann et al. 39(5):355-368, May 2020) a récemment publié une revue très complète de la littérature sur les infections à coronavirus chez l'enfant dont le Sars-CoV-2. Les auteurs y affirment que ce coronavirus semble toucher moins fréquemment les enfants, causer moins de symptômes et entrainer des tableaux moins graves dans ce groupe d'âge par rapport aux adultes, avec des taux de mortalité « beaucoup plus faibles », quasiment nul selon les auteurs. Les auteurs soulignent que «  l'importance des enfants dans la transmission du virus reste incertaine ».

Une étude chinoise publiée en mars (Wong et al. Pediatrics) réalisée sur plus de 2000 enfants confirme la faible sévérité (de asymptomatique à modérée) des cas pédiatriques (à 94%). Des données italiennes officielles (23 mars), portant sur près de 58 000 sujets rapportent seulement 597 cas chez des enfants et adolescents de moins de 18 ans (1%), avec un taux d'hospitalisation de 11% (17,5% chez les moins de 1 an et 7% chez les plus de 7 ans) ; et aucun recours aux soins intensifs. Enfin, une étude espagnole (Tagarro et al. Jama pediatrics, 8 avril 2020) portant sur 365 enfants testés à Madrid établit un taux de positivité d'environ 6% la première semaine et 11% à la fin de la 2ème ; les enfants qui avaient été en contact avec un cas positif ayant plus souvent un prélèvement positif.

L’Islande apporte aussi des données intéressantes. En effet dans ce pays 10% de la population a été testée. Dans une étude publiée le 14 avril dans The New England Journalof Medicine (Gudbjartsson DF et al.), 1 221 des 9 199 personnes testées étaient positives au Sars-CoV-2 (13,3%). Et cette prévalence était 2 fois moins élevée chez les enfants de moins de 10 ans (6,7%). Et parmi les sujets peu ou pas symptomatiques, aucun enfant de moins de 10 ans n’était positif, contre 0,8% du reste de la population. En revanche, la proportion de cas positifs est la même chez les adultes que chez les enfants de 10 à 19 ans.

En France, les patients de moins de 14 ans représentent moins de 1% des hospitalisations. Et la mortalité est quasiment nulle.

Des hypothèses physiopathologiques

Comment expliquer ces différences épidémiologiques et cliniques par rapport aux adultes ? Plusieurs hypothèses sont évoquées. La première est que les enfants sont souvent infectés par d’autres coronavirus qui leur donnent des maladies bénignes, ce qui peut suggérer un phénomène d’immunité croisée, avance Infovac, dans une mise au point datée du 26 avril. La seconde est que les récepteurs aux coronavirus situés sur les cellules respiratoires (ACE2) des enfants pourraient être moins exprimés que ceux des adultes ou présenter des configurations différentes. En outre, les manifestations pulmonaires graves du Covid-19 sont tardives, suggérant que les processus immunitaires (possiblement différents chez l’enfant) jouent un rôle dans la genèse des lésions destructives. Et enfin les poumons des enfants seraient en meilleur état (moins exposés au tabac et autres divers polluants).

Une faible contagiosité

Faiblement touchés, les enfants seraient aussi moins susceptibles de transmettre le virus. Et on considère maintenant que, dans la plupart des cas, les enfants atteints ont été infectés par les adultes (et non l’inverse). Plusieurs études rapportent que les enfants, quelle que soit la forme clinique, peuvent garder du virus dans le nez et la gorge pour une période de 9 à 11 jours (Qiu et al, Lancet ID, 2020). En revanche, il n’y a donc pas d’évidence jusqu’à présent que le virus dans les selles soit infectieux (Wölfel et coll. Nature, 2020).

Les études séro-épidémiologiques de 2 clusters français vont dans le sens de cette faible contagiosité. Ainsi, l’étude réalisée sur 661 personnes ayant fréquenté un collège de Crépy-en Valois dans l’Oise (320 élèves, enseignants et personnels administratifs du lycée et, 341 membres des familles des lycéens) a, entre autres, montré que le pourcentage d’enfants ayant une sérologie positive était très inférieur à celui des adolescents et des adultes : 2,7, 40 et 22% respectivement (Fontanet A et al, MedRxiv, 23 avril 2020). Et le taux de transmission secondaire intra-familial était de 11% vers les parents et de 10% vers les frères et sœurs. La majorité des sujets infectés étaient adolescents ou adultes (82%); les moins de 14 ans ne représentant que 1% des cas.

Autre cas, celui du patient britannique infecté en février à Singapour et ayant séjourné 4 jours dans les Alpes (foyer des Contamines-Montjoie) en début d’épidémie avec 10 touristes anglais et une famille de 5 résidents français. Au sein de ce foyer, il y avait un enfant de 9 ans positif et pauci-symptomatique. L’étude menée par Santé Publique France a montré que sur les 172 personnes côtoyées par cet enfant (majoritairement des enfants dans 3 écoles) aucune n’a été contaminée (Danis K et al, Clin Infec Dis, 11 avril 2020). Il n’a donc pas transmis la maladie malgré des interactions étroites, ce qui est en faveur d’une dynamique de transmission potentiellement différente chez les enfants.

En outre,  en dehors du cas de Crépy-en-Valois, « il n’y a pas eu d’épidémie documentée dans les crèches, écoles, collèges, lycées ou universités à ce jour » affirme le Comité scientifique dans son avis du 24 avril.

En conséquence, pour Infovac, « contrairement aux situations observées avec de nombreux virus respiratoires, les enfants sont moins souvent porteurs du Sars-Cov-2 que l’adulte et les données disponibles sur la contagiosité des enfants entre eux et vers les adultes sont rassurantes, en particulier en ce qui concerne les jeunes enfants. […] Le rôle des enfants dans la dynamique de l’épidémie chez l’adulte parait modeste et concernerait plutôt les adolescents de plus de 15 ans. Le risque d’infection pour les adultes relève surtout du contact entre adultes eux-mêmes (enseignants, personnels et parents groupés en sortie d’école) ».

L’Afpa est sur la même ligne : « un enfant qui retourne à l’école ne se met probablement pas plus en situation de risque que dans son milieu familial.  Ce sont surtout les adultes de l’école (enseignants, employés, parents qui amènent et viennent chercher leurs enfants) et les adolescents qui semblent le plus impactés et doivent le plus maintenir distanciation, port de masque et lavage des mains fréquents ».

La prudence reste de mise

L’Académie des sciences note, dans un avis daté du 28 avril, que « la vulnérabilité des jeunes scolaires, leur contagiosité et leur immunité sont encore mal comprises ; il est donc difficile d’inclure ces paramètres dans des modèles calculant le déconfinement ». De même, tout en reconnaissant que, « malgré l’absence d’étude concluante publiée à ce jour, il semble que la contagiosité des enfants soit inférieure à celle des adultes », l’Académie nationale de médecine (avis du 23 avril), insiste sur le manque de données : « le rôle des enfants dans la transmission n’a pas encore été bien évalué ».

Ainsi, le Comité scientifique Covid-19 affirme que « l’excrétion du virus dans les selles est fréquente, en l’absence de diarrhée, et peut durer jusqu’à 30 jours, sans que l’on sache si le virus est infectant ou non » (Jiehao et al, Clin Infect Dis). En outre, il n’existe qu’une publication récente sur la charge virale chez les enfants qui fait état « de charges virales élevées dans la gorge et les selles au début de la maladie, mesurables jusqu’à 15 jours dans la gorge, et 22 jours dans les selles chez un enfant » (Xing et al, J Microbiol Immun Infection, 2020) rappelle le comité.

En conséquences les membres du Comité appellent à développer de nouvelles enquêtes épidémiologiques : « En prévision de la réouverture des écoles, et afin d’évaluer le potentiel épidémique associé à cette réouverture, il semble urgent pour le Conseil scientifique d’évaluer rétrospectivement la circulation du virus chez les enfants lors de la première vague épidémique ».

Des études sont déjà en cours ou le seront prochainement pour préciser les informations dans ce domaine. Ainsi l'étude Coville dirigée par le Pr Robert Cohen (Créteil, Infovac), avec le groupe de recherche en infectiologie Activ et l'Association française de pédiatrie ambulatoire, effectuera des tests PCR et une sérologie seront sur 600  enfants d'Île-de-France ayant consulté en ville, la moitié peu symptomatiques, l'autre sans symptômes ; 400 patients ont déjà été inclus. Une autre débutera prochainement avec les praticiens du réseau Pédiatrie ambulatoire et recherche en infectiologie avec des tests sérologiques effectués sur 2 000 enfants.

Ne pas négliger l’impact du confinement

Autre élément à prendre en compte pour le retour des enfants à l’école, les conséquences du confinement qui peut être particulièrement délétère dans certaines situations comme en cas de violence familiale. En outre certains enfants souffrent sur le plan psychique de cette situation exceptionnelle, source d’angoisse et de désocialisation. « Dans des milieux défavorisés, le confinement risque de creuser les inégalités en faisant perdre à de nombreux enfants leurs acquis voire leur année scolaire, et pour certains également leur équilibre alimentaire dans la mesure où la cantine constitue leur seul repas équilibré de la journée » ajoute le CMHP.

Sources :
Avis du Comité scientifique Covid-19 du 24 avril 2020 ; Collège de médecine des hôpitaux de Paris (CMHP), 28 avril 2020 ; Infovac.fr
https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.18.20071134v1.full.pdf
https://academic.oup.com/cid/advance-article/doi/10.1093/cid/ciaa424/5819060
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Message  Matt Ven 1 Mai - 23:39

A noter quand même que dans beaucoup de pays européens et aux USA, beaucoup d'enfants sont mort du covid-19. Leur âge commençait dès deux mois et jusqu'à des adolescents. 
Pour moi, je respecte les maires qui gardent leurs écoles fermées jusqu'en septembre.

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Message  richard Ven 1 Mai - 23:43

Beaucoup ! C est combien beaucoup!!! encore intox
Les enfants a l'école ,les parents au boulot .les retraités en voyage
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Message  Matt Ven 1 Mai - 23:51

Beaucoup, c'est de trop.
Tu as des enfants ? Tu veux les voir mourir ?
Imagine une maman qui perd son enfant de DEUX mois!

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Message  Caduce62 Sam 2 Mai - 1:46

Matt a écrit:Beaucoup, c'est de trop.
Tu as des enfants ? Tu veux les voir mourir ?
Imagine une maman qui perd son enfant de DEUX mois!
La "banale" rougeole est beaucoup plus mortelle que le Covid19 pour les enfants et c'est la première cause de mortalité infectieuse des enfants notamment en Afrique.

Plus de 41 000 enfants et adultes en Europe ont contracté la rougeole ces six premiers mois de 2018 et au moins 37 personnes en sont décédées.

Sept pays dépassent le seuil de 1 000 infections et déplorent des décès : la France, la Géorgie, la Grèce, la Fédération de Russie, la Serbie, l'Ukraine et l'Italie (dont le gouvernement populiste veut reporter d'un an l'entrée en vigueur de l'obligation vaccinale, à 2019).
Avec 23 000 cas, l'Ukraine à elle seule concentre plus de la moitié du nombre total d'infections en Europe affraid  La Serbie recense le plus de décès : 14 Crying or Very sad
La rougeole a tué en France trois personnes, dont deux immunodéprimées, en 2018.


Mais heureusement il y a un vaccin Cool

--

Que sait-on du COVID-19 en pédiatrie ?

  • Wu et McGoogan ont publié dans le JAMA le 24 février,  une description des 72 314 premiers cas (au 25 février 15h, il y avait 77 658 cas confirmés en Chine et 2476 en dehors de la Chine. Parmi ces cas il y avait seulement 2% d'enfants et d'adolescents de moins de 19 ans. Il n'y avait aucun décès chez les enfants de moins de 9 ans. Les tableaux les plus sévères sont observés chez les personnes âgées et avec des comorbidités.
  • Une autre description publiée dans le Lancet digital health, par Sun et al et obtenue à partir des données épidémiologiques de 507 patients disponibles dans les réseau sociaux et les nouveaux médias. Cette description retrouvait également très peu de cas pédiatriques, 3%.
  • Wei et al ont publié en février une série rétrospective des 9 enfants de moins de 1 an hospitalisés pour COVID-19 en Chine entre le 8 décembre et le 2 février. Aucun de ces enfants n'a présenté de complication. Ce très faible effectif suggérait que les enfants de moins de 1 an étaient très peu touchés ou qu'ils n'étaient pas diagnostiqués du fait de forme paucisymptomatique.  
  • Les enfants semblent donc très peu touchés par ce virus, il est possible que les cas pédiatriques soient sous diagnostiqués de fait de tableaux peu symptomatiques MAIS les enfants pourraient transmettre la maladie même s'ils sont peu malades.
  • La revue The Pediatric Infectious Disease Journal ont publié une revue très complète de Zimmermann et Curtis sur les infections à coronavirus chez l'enfant (y compris COVID-19). Cette revue fait le point sur l'épidémiologie, la clinique, le diagnostic, le traitement et les méthodes de prévention chez l'enfant.
  • Wong et al propose dans la revue Pediatrics une description clinique de 2143 cas pédiatriques (dont 731 cas confirmés). 94 enfants étaient asymptomatiques (prélèvements systématiques du fait d'un contage). Dans 94% des cas la maladie était peu sévère (de asymptomatique à modérée). Parmi les 112 cas sévères (détresse respiratoire avec saturation en oxygène <92%), 60% avaient moins de 5 ans et 30% moins de 1 an et parmi les 13 cas critiques (SDRA et/ou défaillances d'organe) 7 avait moins de 1 an. Un enfant de 14 ans est décédé. Il n'y a pas de données sur les comorbidités éventuelles des enfants. 
  • Au 23 mars, sur les près de 58 000 cas Italiens seulement 597 étaient des enfants et adolescents de moins de 18 ans (1%), le taux d'hospitalisation des enfants était de 11% (17,5% chez les moins de 1 an et 7% chez les plus de 7 ans). Aucun enfant n'a eu recours aux soins intensifs (données de Istituto Superiore di Sanità)
  • Les données Françaises confirme la bénignité de l'infection chez les enfants (les cas graves et les décès sont extrêmement rares); Les enfants de moins de 15 ans représentent moins de 1% des admissions en réanimation au 5/04 en France et aucun enfant de moins de 15 ans n'est décédé du COVID en France. Un décès est survenu chez une adolescente de 16 ans (données santé publique France).
  • Tagarro et al ont publié dans le JAMA pediatrics la description de 365 enfants testés à Madrid (les tests étaient faits chez les enfants hospitalisés ou les enfants avec des comorbidités et des symptômes compatibles avec le COVID). Le taux de positivité des prélèvements étaient d'environ 6% la première semaine et 11% à la fin de la 2ème. Les enfants qui avaient été en contact avec un cas positif avaient plus souvent un prélèvement positif. Parmi les 41 enfants posiifs pour le COVID, 4 ont eu besoin d'un support respiratoire (optiflow, VNI ou intibation) et 11 avaient des comorbidités.
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Message  travellergillou76 Sam 2 Mai - 13:19

[size=49]Article passionnant qui confirme ce qu'on pouvait deviner. Beaucoup de bilans officiels des décès du covid-19 ne sont pas fiables, soit par dissimulation, soit du fait de l'impossibilité d'établir une comptabilité précise


[size=49]A l’échelle mondiale, le Covid-19 tue davantage que ce que disent les bilans[/size]
Dans un grand nombre de pays, tous continents confondus, la comparaison des taux de mortalité d’une année sur l’autre fait douter des chiffres officiels fournis par les autorités. Le recueil des données se révèle partout difficile, tandis que certains Etats cherchent à minimiser l’impact sur leur sol de la pandémie.[/size]

Par Isabelle Mandraud Publié aujourd’hui à 01h32, mis à jour à 12h18

Temps deLecture 13 min.

Chaque soir, en Europe et ailleurs dans le monde, le décompte macabre des décès provoqués par la pandémie de Covid-19 rythme un quotidien anxiogène. Et chaque soir, les chiffres augmentent, en même temps que les doutes s’accroissent sur leur sincérité. A la date du jeudi 30 avril, 230 000 personnes avaient succombé au coronavirus, selon les bilans officiels recensés par l’Agence France-Presse, qui fait état de plus de 3 millions de cas diagnostiqués à travers 193 pays et territoires. La réalité est plus cruelle.

Des éléments nouveaux apparaissent, au fur et à mesure que les taux de mortalité peuvent être comparés d’une année sur l’autre. Des réajustements sont pratiqués, comme au Royaume-Uni, où le nombre de morts, 26 097, a été réévalué à la hausse le 29 avril, lorsque, sous pression, le gouvernement britannique a rendu public les décès survenus dans les maisons de retraite et à domicile. Dans d’autres parties du globe, des enquêtes locales ont été lancées qui contredisent les bilans avancés par les autorités.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Coronavirus au Royaume-Uni : le gouvernement britannique se résout à publier un bilan plus réaliste
Ainsi, dans la seule ville de Djarkata, capitale de l’Indonésie, où, officiellement, 84 morts dus au Covid-19 ont été recensés, l’agence Reuters a pu établir qu’un nombre d’inhumations bien plus élevé avait eu lieu au mois de mars avec, selon les données recueillies auprès du département des parcs et cimetières de la ville, 4 377 enterrements, soit 40 % de plus « que n’importe quel autre mois depuis au moins janvier 2018 ». Sur la base des courbes de mortalité dans douze pays, dont la France, le quotidien américain The New York Times estime pour sa part à « 40 000 le nombre de décès manquants » en mars, par rapport à l’année précédente.

Des méthodes variables d’un pays à l’autre


L’enquête menée par Le Monde, qui a mobilisé l’ensemble de son réseau de correspondants, aboutit elle aussi à la conclusion d’une mortalité sous-estimée partout sur la planète. Certes, le comptage des victimes en temps réel, lors d’une pandémie, s’avère difficile à mener à bien. Mais les indices récoltés prouvent que les recommandations émises le 16 avril par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui incitent à inscrire « Covid-19 » « pour TOUTES les personnes décédées lorsque cette maladie a causé ou contribué au décès, ou est soupçonnée de l’avoir fait », sont loin d’être respectées.

Ainsi, en Turquie, la disproportion entre la stabilité relative du nombre de décès, 3 081 au total, par rapport à l’augmentation exponentielle des nouveaux cas s’explique, selon l’Association turque des médecins (TBB, qui rassemble 70 % des praticiens turcs), par ce non-respect. Un certain nombre de patients sont répertoriés comme décédés d’une pneumonie ou d’une autre pathologie plutôt que du Covid-19, malgré les résultats cliniques confirmant ce diagnostic. Le ministère de la santé justifie ce décalage par la pratique intensive du dépistage. Mais après avoir analysé les registres publics des décès à Istanbul, des experts ont révélé une hausse importante de la mortalité en mars et avril, 2 100 morts supplémentaires par rapport aux deux dernières années.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Coronavirus : en Turquie, la gestion erratique de la crise nourrit les tensions politiques
Partout, les « invisibles », les « manquants », tous ceux qui ne figurent pas dans les bilans égrainés chaque soir, se comptent par milliers. D’un côté, les pays dits « autoritaires » font tout pour minimiser l’impact sur leur sol de la pandémie pour des raisons politiques. De l’autre, dans les démocraties qui affichent davantage de transparence, les bilans restent très incomplets. La panique qui s’est emparée des gouvernements au début, le manque de tests et des méthodes variables d’un pays à l’autre, ont fragilisé le recueil de données.
Lire aussi  Face au coronavirus, l’Egypte oscille entre déni et répression

Pas de tests post-mortem


Comment, dès lors, obtenir une vision réaliste de la situation ? « Sans doute en doublant, voire plus, le nombre de décès recensés dans le monde. On s’en apercevra quand on disposera partout des chiffres de la surmortalité », estime le virologue belge Steven Van Gucht.

« Je pense que nous avons plus de morts que ceux qui sont officiellement comptés », a admis dès le 3 avril Lothar Wieler, président de l’institut allemand de santé publique Robert-Koch. Une sous-estimation qui s’explique par le fait que les tests post-mortem ne sont pas pratiqués de façon systématique outre-Rhin. Interrogé à nouveau le 30 avril, M. Wieler l’a redit : « C’est seulement dans quelques mois que nous aurons des chiffres fiables. »
Covid-19 - Page 25 B4e20e7_0glXdQ4LOOeKF1RwB3GIPmbSUn employé récupère les cendres d’une personne victime du Covid-19 au crématorium de Wilrijk (Belgique), le 3 avril. VIRGINIA MAYO / AP
Seule la Belgique, où l’on relève pas loin de 8 000 décès pour 11,5  millions d’habitants, totalise tous les morts depuis le début de l’épidémie, dans les hôpitaux, les maisons de retraite, à domicile. Une méthodologie qui fait polémique dans le pays même, mais qui est défendue bec et ongles par les responsables de l’Institut de la santé. Les autorités belges sont en effet convaincues d’être parmi les seules à approcher la réalité.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Coronavirus : le nombre élevé de morts inquiète la Belgique
Partout ailleurs en Europe, les taux de mortalité donnent une idée de l’ampleur de la catastrophe. Selon EuroMOMO, un site créé par un réseau d’épidémiologistes qui collectent chaque semaine les décès, toutes causes confondues, dans 24 pays européens, ce sont pas moins de 70 000 décès supplémentaires qui ont été enregistrés entre le 16 mars et le 12 avril.

Des « dégâts collatéraux »


Pour la seule Autriche, les chiffres rapportés par Statistik Austria, l’équivalent de l’Insee français, interrogent : plus de 1 000 décès supplémentaires sont apparus entre mi-mars et mi-avril, par rapport aux quatre années précédentes. Même si la cause de ces décès n’est pas précisée, ils sont clairement plus importants que les 584 déclarés « Covid-19 ». « Il peut s’agir de dégâts collatéraux de l’épidémie, de personnes qui meurent prématurément d’autres maladies parce qu’ils n’ont pas pu voir de médecin », relativise l’épidémiologiste Franz Allerberger.

En Espagne, selon les derniers décomptes effectués par les régions autonomes, plus de 16 500 pensionnaires en résidences pour personnes âgées sont mortes du Covid-19, depuis le 8 mars, avec des « symptômes compatibles avec la maladie ». Mais combien d’entre eux figurent dans les statistiques officielles ? On l’ignore. Seuls les malades qui avaient été testés positifs ont été pris en compte, or cela n’a pas été vérifié pour la majorités des résidents.
Covid-19 - Page 25 9a1ce77_rNxCjnB5a1Vu_7l4CsaMvr1xDes fleurs artificielles après l’enterrement d’une personne victime du Covid-19, au cimetière de Madrid (Espagne), le 4 avril. OSCAR DEL POZO / AFP
Dans la région de Madrid, épicentre de l’épidémie, sur 5 811 personnes âgées qui seraient mortes du coronavirus entre le 8 mars et le 24 avril, seules 1 130 font partie des statistiques. Si les cas « suspects » étaient ajoutés, alors le bilan dans cette région atteindrait près de 13 000 morts. Le constat est identique en Catalogne. L’Institut de santé Carlos III évalue l’excès de mortalité entre le 17 mars et le 28 avril à 30 700, soit 7 000 décès de plus que les statistiques officielles (23 700 morts) pour la même période. Le Parti populaire (droite) a accusé le gouvernement de « mentir » et de « cacher les morts ».
Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Coronavirus : en Espagne, l’hécatombe largement sous-estimée dans les maisons de retraites
Pour tenter d’avoir une idée plus précise de la situation en Italie, pays d’Europe le plus durement touché par la pandémie, l’Institut national de statistique (Istat) a comparé les données de l’état civil des trois premières semaines de mars avec celles des cinq années précédentes, dans plus de 1 000 communes. Sur l’échantillon considéré, la mortalité moyenne des cinq dernières années était de 8 000 personnes. Or, en mars 2020, elle a dépassé les 16 000, alors que le nombre officiel de victimes du Covid-19, sur l’ensemble du pays, était de 4 796 personnes. A Bergame, les décès déclarés ont été quatre fois supérieurs à la normale.
Covid-19 - Page 25 9be42d6_0UrB3B01tLjxXmoLX32uLmedDes cercueils sont rassemblés dans l’Eglise San Giuseppe près de Bergame, épicentre du coronavirus en Italie, le 26 mars. CLAUDIO FURLAN / AP

Plus de 60 000 victimes aux Etats-Unis


Cette surmortalité, supérieure à la vague de décès attribués au Covid-19, est également constatée en Suisse, où la Radio-Télévision Suisse (RTS) a comparé les données de santé publique avec les statistiques. Sur la première semaine d’avril, ces dernières montrent une surmortalité de 43 % chez les seniors de plus de 64 ans avec en moyenne 1 700 décès par semaine, contre 1 300 en temps normal. Or la Suisse dénombre officiellement 1 716 décès liés au Covid-19. Chaque semaine, plusieurs centaines de morts restent donc inexpliquées mais pourraient être des décès survenus à domicile, non testés, ou ceux de personnes qui ne seraient pas allées se faire soigner par peur d’attraper le virus.

Aux Etats-Unis, qui paient le tribut le plus lourd dans le monde, avec plus de 60 000 victimes – un chiffre plus élevé encore que le nombre de militaires tués durant la guerre du Vietnam – les « décès Covid » varient d’un Etat à l’autre, selon que les maisons de retraite y figurent, comme New York, ou pas.

La ville de New York, la plus touchée, fournit des statistiques pointues sur les morts du Covid-19, « certaines » et « probables ». Ainsi, au 22 avril, il y avait 10 290 morts « certaines », dont 90 % survenues dans un hôpital. Les morts « probables », sans tests, atteignaient pour leur part 5 121, dont 23,2 % à domicile. Pour autant, selon le New York Times, plus de 27 000 personnes y sont décédées depuis le début du mois de mars, soit 20 900 de plus que la normale et 4 200 de plus que ce qui a été enregistré par les statistiques officielles. En outre, aucune réévaluation n’a été faite concernant les morts éventuels du mois de février et de début mars. Or, selon une étude de Northeastern University, il y avait déjà 10 700 cas de coronavirus.

Images de l’horreur à Guayaquil


Les cadavres dans les rues ou les invisibles à domicile hantent de nombreux pays. Des images de l’horreur à Guayaquil ont fait le tour du monde, début avril, lorsque les hôpitaux de la deuxième ville d’Equateur ont été submergés au point que les corps de défunts gisaient à même le sol, sur les trottoirs. Le gouvernement de Lenin Moreno avait alors admis que les chiffres officiels ne reflétaient « probablement pas » la réalité des morts du Covid-19. Puis, le 16 avril, il informait que dans la province du Guayas (où se trouve Guayaquil), 5 700 décès avaient été enregistrés cette année, contre une mortalité moyenne « d’environ 2 000 ».
Covid-19 - Page 25 B580e71_mkfaAhA_b5KdnMFz8btrKRjrLes autorités sanitaires sont dépassées par le nombre de victimes du Covid-19, dans ce cimetière de Guayaquil (Equateur), le 6 avril. STRINGER / REUTERS
Impossible, ici aussi, de distinguer les cas de Covid-19 non diagnostiqués et les pathologies non soignées. Mais selon le New York Times, la surmortalité du 1er mars au 15 avril atteint 7 600 décès en Equateur. Ce qui laisse penser que le nombre de morts dus au coronavirus pourrait être quinze fois plus élevé que le chiffre officiel, qui s’élevait à 503 décès à la même date.

La polémique enfle aussi à Lima, depuis la publication d’une enquête du média d’investigation en ligne, IDL-Reporteros, sur « les morts que le Pérou ne compte pas ». Après avoir épluché les registres des crématoriums de Lima et au Callao (ville contiguë de la capitale péruvienne) qui indiquent les « morts Covid » ou « suspects Covid », les journalistes ont relevé 1 073 morts, alors que le nombre total pour tout le pays est officiellement de 854 décès liés au virus.
Covid-19 - Page 25 151c6f7_-VaPSR7TQWdlpYcr0fyC2XZ7Des voitures transportent les cercueils de victimes du coronavirus, à Guayaquil (Equateur), le 11 avril. LUIS PEREZ / AP
Au Mexique, ce sont des témoignages anonymes qui ont remis en cause la fiabilité du bilan officiel – 1 434 morts au 27 avril – après que des médecins ont assuré avoir subi des pressions pour enregistrer les décès liés au Covid-19 en « pneumonies atypiques ». Javier Alatorre, présentateur du journal de TV Azteca, la seconde chaîne du pays, a dénoncé « des chiffres sans pertinence sur les contagions et les décès ». Le gouvernement a finalement créé la catégorie « décès suspects ». Mais le Mexique, où le pic de l’épidémie est attendu mi-mai, est l’un des pays qui pratique le moins de tests, faute de moyens.

Au Brésil, il n’existe pas de décompte de décès en établissements pour personnes âgées, ou à domicile, et il n’y a que très peu de tests. La sous-notification du nombre de morts doit beaucoup à la désorganisation du pays, un décès pouvant mettre jusqu’à vingt jours à être authentifié positif au Covid-19, et surtout à la personnalité de son président Javier Bolsonaro, qui ne cesse de nier la gravité de la pandémie. Tout comme au Nicaragua, où le gouvernement de Daniel Ortega refuse lui aussi de prendre des mesures de distanciation sociale.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Au Brésil, l’impossible comptabilité des morts du Covid-19Covid-19 - Page 25 Fedd688_whSrgGPY3WkxSje9Gy8yd6IsLa famille de Carmen Valeria, 76ans, lui rend hommage, à Rio de Janeiro (Brésil), le 30 avril. SILVIA ZQUIERDO/ AP
L’organisation non gouvernementale Unité médicale nicaraguayenne accuse les autorités de « sous-estimer intentionnellement » l’épidémie, tandis que l’Observatoire citoyen Covid-19, un collectif indépendant créé pour tenter d’obtenir de regrouper des informations crédibles, a relevé une contamination bien supérieure aux chiffres officiels. Pour le sociologue Gilles Bataillon, spécialiste de la région, l’attitude du pouvoir est « une manière de nier la situation politique et économique désastreuse du pays ».

« Mystère » des statistiques


Pour toute une série de pays, c’est bien la sincérité de leurs dirigeants qui est en cause. Critiquée par plusieurs responsables occidentaux pour sa gestion de la crise, la Chine a revu à la hausse, le 17 avril, de près de 40 % le bilan des morts à Wuhan, berceau de la pandémie, ce qui porte leur nombre à 4 632. Les autorités ont expliqué que certains des malades étaient décédés chez eux faute d’avoir pu être pris en charge par les hôpitaux. Mais l’étendue réelle de la catastrophe reste loin d’être mesurée.
Lire aussi  En Chine, Wuhan révise à la hausse le nombre de morts du coronavirus
Aucun décompte n’a jamais été réalisé en maisons de retraite, au demeurant assez peu nombreuses dans le pays. Dès le 25 février, le magazine Caixin avait tout de même révélé que 19 résidents d’une maison de retraite et de convalescence à Wuhan étaient morts du Covid-19. Tous présentaient des symptômes, mais aucun n’avait été testé.
Covid-19 - Page 25 2391d67_nGWLnX44NGAkhPLxBc8je1JiDes membres de cette famille enterrent une femme, victime du Covid-19, à New Delhi, (Inde), le 16 avril. MANISH SWARUP / AP
Deuxième pays le plus peuplé du monde avec un 1,3 milliard d’habitants, l’Inde affiche de son côté un bilan de 934 morts, très loin de ceux constatés en Europe ou aux Etats-Unis, et beaucoup d’experts demeurent perplexes face au « mystère » des statistiques particulièrement basses dans le sous-continent. Ici, 80 % des gens meurent chez eux, y compris les personnes atteintes de malaria ou de pneumonie. Compter les morts du Covid-19 à l’hôpital ne suffit donc pas. Evaluer leur nombre à partir des funérailles n’est pas plus fiable car, dans leur très grande majorité, les Indiens, de par leur confession hindoue, se font incinérer le jour même de leur mort sur des bûchers en plein air, sans avoir subi aucun examen.
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« Personne ne cherche à cacher les morts intentionnellement et si le virus tuait les gens en masse en Inde, on le saurait », tempère l’épidémiologiste Prabhat Jha, du Centre for Global Health Research (CGHR). Néanmoins, selon Chandanathil Pappachan Geevan, chercheur en sciences environnementales affilié au Centre for Socio-economic and Environmental Studies (CSES) de Cochin, « il n’y a aucune explication scientifique au nombre extrêmement bas de décès du Covid-19 en Inde, alors que les victimes sont en proportion 300 à 1 100 fois plus nombreuses dans d’autres pays. Pas même un miracle ne saurait expliquer un tel écart ».

Augmentation fulgurante du nombre de pneumonies


Le contexte est bien différent en Russie, mais les chiffres annoncés sont tout aussi étonnants. Ici, les deux premiers morts du Covid-19 ont été… annulés. Annoncés les 13 et 14 mars, ces deux décès attribués dans un premier temps au coronavirus ont par la suite été retirés des registres, au motif que les malades souffraient également d’autres pathologies. Depuis, le nombre de morts a nettement progressé, pour atteindre 1 073 au 30 avril. Ce chiffre reste toutefois faible, rapporté à celui des personnes contaminées. « La situation en Russie est bien meilleure que dans nombre de pays européens », grâce aux « mesures énergiques » des autorités, s’est toutefois félicité le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
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Or, dès le mois de janvier, Moscou a enregistré une augmentation fulgurante du nombre de pneumonies. Plus troublant encore, des témoignages de différentes régions évoquent des personnes testées positives mais dont l’acte de décès ne fait pas apparaître la maladie. Les nouvelles consignes du ministère de la santé, le 28 avril, qui recommandent aux médecins de ne pas enregistrer comme victimes du coronavirus des patients décédés porteurs d’autres pathologies mortelles ne devraient pas arranger les choses.
Covid-19 - Page 25 9b707c9_N0q9F88RtHRwCicdv6b9aAe-Des employés épandent de l’insecticide pour tuer les tiques dans un cimetière de Vladivostok (Russie), le 15 avril. PAVEL KOROLYOV / AFP
En Iran, le bilan des morts du Covid-19 a été ouvertement contesté dès le début de la crise sanitaire dont le gouvernement a tardé à reconnaître l’existence, fin février. Plusieurs médecins ont décrit au Monde les pressions exercées par leurs supérieurs hiérarchiques pour qu’ils mentionnent dans l’acte de décès « insuffisance pulmonaire », ou la maladie chronique du patient s’il en était atteint, plutôt que le Covid-19. Le 14 avril, le centre de recherche du parlement iranien a lui-même affirmé que le nombre de décès causés par le virus pourrait en réalité atteindre le double des chiffres officiels. Le rapport indiquait notamment que seuls les patients morts à l’hôpital étaient comptabilisés.

Selon une simulation faite par deux chercheurs iraniens travaillant aux Etats-Unis, Navid Ghaffarzadegan et Hazhir Rahmandad, le nombre des décès en Iran s’est élevé à 15 000 jusqu’au 20 mars, alors qu’aujourd’hui, Téhéran reconnaît un bilan inférieur à 6 000 morts. Le 22 avril, le président Hassan Rohani a accusé ceux qui, dans la population, doutent des chiffres officiels de constituer un groupe marginal à la solde de l’étranger.
Covid-19 - Page 25 7166a9b_9hHD4pPjqpXJYHvf7MdJ9hJ5Funérailles de victimes du Covid-19, à Babol (Iran), le 30 avril. EBRAHIM NOROOZI/ AP
Au Moyen-Orient, le décompte des morts du Covid se heurte à un obstacle supplémentaire lorsque les systèmes de santé et les structures administratives se sont trouvés durablement endommagés, voire balayés par des guerres civiles comme au Yémen ou en Syrie. Dans un récent rapport de la London School of Economics sur l’état d’impréparation de la Syrie face au virus, deux soignants, l’un de Tartous et l’autre de Damas, ont évoqué une hausse des décès par infection pulmonaire et affirment avoir reçu des consignes verbales des services de sécurité leur intimant « d’enterrer ces histoires » et de « ne pas soulever l’alarme dans les médias ». Au 29 avril, le bilan de l’épidémie sur le territoire syrien se chiffrait à… trois décès.
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Message  richard Dim 3 Mai - 21:10

A vérifier mais signale a 2 reprises par personnes sérieuses
En début de symptômes certains malades seraient confinés a 50 degrés' ,sachant qu il faisait déjà 39 degrés a l extérieur aujourd'hui. Je n ai pas de retour sur efficacité
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Message  travellergillou76 Lun 4 Mai - 11:04

Coronavirus : Olivier Véran recadre Didier Raoult et dénonce ses propos «pas très responsables»

Le ministre de la Santé s'agace des récentes sorties de l'infectiologue. Il lui reproche d'avoir affirmé qu'il y aurait «moins de morts du coronavirus que par accident de trottinette», et «qu'il n'y aura pas de seconde vague après avoir dit qu'il n'y aurait pas de première vague».

Par Arthur Berdah

Publié hier à 11:45, mis à jour hier à 15:56


Olivier Véran et Didier Raoult. GEOFFROY VAN DER HASSELT/GERARD JULIEN/AFP

L'heure est au règlement de compte. Dans une interview accordée ce dimanche 3 mai au Parisien , Olivier Véran, a décidé de recadrer très fermement le Professeur Didier Raoult. Interrogé sur les récentes déclarations de l'infectiologue marseillais, le ministre de la Santé a dénoncé des sorties médiatiques «pas très responsables». «Et je le lui dirai», a-t-il affirmé.
À lire aussi : De Marseille à l’Élysée, comment Didier Raoult a séduit la classe politique
En cause, les propos tenus jeudi soir par le directeur de l'IHU-Méditerranée, selon qui le coronavirus «est une maladie dont la contagiosité n'est pas extrême et dont la mortalité, pour l'instant, n'est pas extraordinaire». Pour rappel, l'épidémie a tué 24.760 personnes en France depuis le 1er mars, et 3827 patients graves étaient toujours en réanimation samedi.

Sur YouTube, Raoult n'a eu de cesse de minimiser l'ampleur de l'épidémie

«Le Professeur Raoult est inventif, ingénieux, touche-à-tout . C'est un grand virologue. Mais en termes de prévisions, je préfère me référer à des experts qui ne disent pas qu'il y aura moins de morts du coronavirus que par accidents de trottinette ! Ou qui ne disent pas qu'il n'y aura pas de seconde vague après avoir dit qu'il n'y aurait pas de première vague», assène Olivier Véran.
À lire aussi : Visite de Macron au professeur Raoult: les dessous d’une rencontre surprise
Le ministre de la Santé fait notamment allusion aux multiples vidéos publiées par l'infectiologue sur sa chaîne YouTube, dans lesquelles il n'a eu de cesse de minimiser l'ampleur de l'épidémie depuis son apparition à Wuhan. «C'est juste du délire. Les gens n'ont pas de quoi s'occuper, alors ils vont chercher en Chine de quoi avoir peur», raillait-il par exemple au mois de janvier.
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Message  Caduce62 Lun 4 Mai - 11:44

Estimation des proportions de formes sévères et de décès par classe d’âge chez les sujets atteints du COVID-19 (n = 44.672). Adapté de Verity et al. Lancet Infect Dis 2020. 
Groupes d’âge (ans) Proportion de formes sévères chez les sujets atteints du Covid-19 Proportion de décès chez les sujets atteints du Covid-19 
10 à 19 0,05 % (0,02-0,08) 0,01 % (0,00-0,08) 
20 à 29 1,04 % (0,62-2,13) 0,06 % (0,03-0,13) 
30 à 39 0,24 % (2,04-7,00) 0,15 % (0,10-0,26) 
40 à 49 4,25 % (2,53-8,68) 0,30 % (0,22-0,42) 
50 à 59 8,16 % (4,86-16,7) 1,25 % (1,03-1,55) 
60 à 69 11,8 % (7,01-24,0) 3,99 % (3,41-4,55) 
70 à 79 16,6 % (9,87-33,7) 8,61 % (7,48-9,99) 
> 80 18,4 % (11,0-37,6) 13,4 % (11,2-15,9) 
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Message  Caduce62 Lun 4 Mai - 11:51

Proportions de sujets atteints du COVID-19 hospitalisés, admis en soins intensifs et décédés par classe d’âge aux Etats-Unis du 12 février au 16 mars 2020 (n=2.449). Adapté du CDC COVID-19 Response Team. Morb Mortal Wkly Rep 2020. 

Proportions de sujets rapportées au nombre de cas atteints du Covid-19 (%) 
Age Hospitalisation Admission en soins intensifs Décès 
0–19 1,6–2,5 
20–44 14,3–20,8 2,0–4,2 0,1–0,2 
45–54 21,2–28,3 5,4–10,4 0,5–0,8 
55–64 20,5–30,1 4,7–11,2 1,4–2,6 
65–74 28,6–43,5 8,1–18,8 2,7–4,9 
75-84 30,5-58,7 10,5–31,0 4,3–10,5 
≥85 31,3–70,3 6,3–29,0 10,4–27,3 
Total 20,7-31,4 4,9–11,5 1,8–3,4 
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Message  Caduce62 Lun 4 Mai - 12:00

Les 2 tableaux précédents viennent d'un article de médecine du travail disant que "ça craint" de mettre du personnel soignant de plus de 50ans en première ligne face à des patients Covid+
L'âge est le premier facteur de gravité affraid
22 médecins morts à ce jour dont 16 médecins libéraux soit 68% alors que nous représentons 26% de la population médicale Twisted Evil
Le monde libéral ayant été "oublié" : ni masque FFP2, ni sur blouse, ni gel, ni.......Evil or Very Mad
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