Et en Russie !
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Re: Et en Russie !
Il est bien gentil Verhofstadt, mais il n'a pas vraiment les pieds sur terre et il réfléchit comme il parle à tort et à travers. En effet :
« Il s’agirait tout d’abord pour les gouvernements européens de mettre rapidement un terme à ce mécanisme par lequel la Russie finance un certain nombre de partis politiques en Europe, en sollicitant si nécessaire l’aide de la CIA pour déterminer la manière dont ces fonds sont transférés. Cet effort devra se poursuivre jusqu’à ce que ces pipelines qui approvisionnent les partis européens en argent russe soient coupés une bonne fois pour toutes ».
Ah bon ? Et par quel mécanisme légal peut-il interdire à un Etat étranger de financer les partis européens ? Ce n'est pas interdit dans tous les Etats. En outre (et surtout), l'UE n'a aucune compétence juridique en la matière.
« Deuxièmement, l’UE doit se préparer à imposer de plus lourdes sanctions économiques à la Russie. La résolution 2254 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui fixe la feuille de route du processus de paix en Syrie, contraint l’ensemble des acteurs, y compris la Russie, à cesser toute frappe aveugle à l’encontre de civils. Si la Russie manque à cette obligation, ces sanctions devront être déclenchées ».
Certes, c'est théoriquement possible, mais il n'y a pas déjà d'accord entre les Etats membres de l'UE sur cette question et les Etats-Unis viennent de signer un accord un cessez-le-feu avec la Russie pour les combats sur le territoire syrien (hormis les territoires contrôlés par Daech et les autres groupes considérés comme terroristes par l'ONU). C'est donc une hypothèse qui ne se réalisera pas.
« Troisièmement, il est nécessaire que l’UE œuvre aux côtés de la Turquie et d’autres acteurs régionaux afin d’établir des zones de refuge au niveau de la frontière turco-syrienne, en direction desquelles se dirigent les populations déplacées d’Alep et d’ailleurs. Bien que cette démarche présente un certain risque, elle n’offre actuellement aucune alternative crédible ».
Aux côtés de la Turquie, cet Etat qui a livré des armes à Daech, qui achète le pétrole de Daech, et et qui autorise le transit des étrangers sur son territoire en route afin de combattre pour Daech ? Aux côté de la Turquie, qui profit de cette crise pour envoyer un afflux massif de réfugiés vers l’UE via ses passeurs ? Aux côtés de la Turquie qui se sert de cette crise pour bombarder les kurdes, qui sont les seuls à sse battre sans relâche et avec détermination face à Daech ? Ben voyons ! Quelle clairvoyance politique !
« Dans le même temps, les fonds de l’UE doivent être utilisés afin d’améliorer les conditions de vie dans les camps de réfugiés en Turquie, en Jordanie et ailleurs, afin d’offrir aux résidents de ces camps un minimum d’espoir de satisfaction de leurs besoins essentiels. Et effectivement, les dirigeants européens doivent consentir à prendre en charge leur juste charge d’individus dans le besoin, en permettant aux réfugiés de demander asile dans l’UE directement à partir du pays dans lequel ils résident actuellement ».
Avec quel argent ? Pas le sien, mais celui des citoyens européens bien sûr. A-i-il un mandat pour engager ces dépenses ? Bien entendu que non, mais quand on peut se donner de l’importance en dépensant l’argent que l’on pioche de la poche des autres...
« Il s’agirait tout d’abord pour les gouvernements européens de mettre rapidement un terme à ce mécanisme par lequel la Russie finance un certain nombre de partis politiques en Europe, en sollicitant si nécessaire l’aide de la CIA pour déterminer la manière dont ces fonds sont transférés. Cet effort devra se poursuivre jusqu’à ce que ces pipelines qui approvisionnent les partis européens en argent russe soient coupés une bonne fois pour toutes ».
Ah bon ? Et par quel mécanisme légal peut-il interdire à un Etat étranger de financer les partis européens ? Ce n'est pas interdit dans tous les Etats. En outre (et surtout), l'UE n'a aucune compétence juridique en la matière.
« Deuxièmement, l’UE doit se préparer à imposer de plus lourdes sanctions économiques à la Russie. La résolution 2254 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui fixe la feuille de route du processus de paix en Syrie, contraint l’ensemble des acteurs, y compris la Russie, à cesser toute frappe aveugle à l’encontre de civils. Si la Russie manque à cette obligation, ces sanctions devront être déclenchées ».
Certes, c'est théoriquement possible, mais il n'y a pas déjà d'accord entre les Etats membres de l'UE sur cette question et les Etats-Unis viennent de signer un accord un cessez-le-feu avec la Russie pour les combats sur le territoire syrien (hormis les territoires contrôlés par Daech et les autres groupes considérés comme terroristes par l'ONU). C'est donc une hypothèse qui ne se réalisera pas.
« Troisièmement, il est nécessaire que l’UE œuvre aux côtés de la Turquie et d’autres acteurs régionaux afin d’établir des zones de refuge au niveau de la frontière turco-syrienne, en direction desquelles se dirigent les populations déplacées d’Alep et d’ailleurs. Bien que cette démarche présente un certain risque, elle n’offre actuellement aucune alternative crédible ».
Aux côtés de la Turquie, cet Etat qui a livré des armes à Daech, qui achète le pétrole de Daech, et et qui autorise le transit des étrangers sur son territoire en route afin de combattre pour Daech ? Aux côté de la Turquie, qui profit de cette crise pour envoyer un afflux massif de réfugiés vers l’UE via ses passeurs ? Aux côtés de la Turquie qui se sert de cette crise pour bombarder les kurdes, qui sont les seuls à sse battre sans relâche et avec détermination face à Daech ? Ben voyons ! Quelle clairvoyance politique !
« Dans le même temps, les fonds de l’UE doivent être utilisés afin d’améliorer les conditions de vie dans les camps de réfugiés en Turquie, en Jordanie et ailleurs, afin d’offrir aux résidents de ces camps un minimum d’espoir de satisfaction de leurs besoins essentiels. Et effectivement, les dirigeants européens doivent consentir à prendre en charge leur juste charge d’individus dans le besoin, en permettant aux réfugiés de demander asile dans l’UE directement à partir du pays dans lequel ils résident actuellement ».
Avec quel argent ? Pas le sien, mais celui des citoyens européens bien sûr. A-i-il un mandat pour engager ces dépenses ? Bien entendu que non, mais quand on peut se donner de l’importance en dépensant l’argent que l’on pioche de la poche des autres...
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et en Russie !
Entièrement d'accord avec toi Thuramir
C'est exactement le fond de ma pensée mais je n'ai pas voulu réagir, car si on voulait réagir à chaque connerie proférée par un homme politique français ou belge, 10 vies n'y suffiraient pas
C'est exactement le fond de ma pensée mais je n'ai pas voulu réagir, car si on voulait réagir à chaque connerie proférée par un homme politique français ou belge, 10 vies n'y suffiraient pas
Krispoluk- Messages : 9787
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Poutine et la guerre : le rapport posthume de Boris Nemtsov
Le rapport de Boris Nemtsov, l'un des principaux opposants à Vladimir Poutine assassiné durant son enquête sur l'organisation du conflit dans l'Est de l'Ukraine, est sorti aujourd'hui.
Le rapport de Boris Nemtsov, l'un des principaux opposants à Vladimir Poutine assassiné durant son enquête sur l'organisation du conflit dans l'Est de l'Ukraine, est sorti aujourd'hui.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
Référence ici:
http://www.actes-sud.fr/catalogue/sciences-politiques-et-geopolitique/le-rapport-nemtsov
http://www.actes-sud.fr/catalogue/sciences-politiques-et-geopolitique/le-rapport-nemtsov
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
Sainte Russie où il fait si bon vivre d’après beaucoup d'idiots fanatiques de Poutine:
http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20160228.AFP8279/russie-les-methodes-des-collecteurs-de-credits-tristement-celebres.html
http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20160228.AFP8279/russie-les-methodes-des-collecteurs-de-credits-tristement-celebres.html
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
Crevez à la tâche pour la sainte russie poutinienne
Deux coups de grisou en trois jours dans une mine du Grand Nord de la Russie ont fait 36 morts, l'accident le plus meurtrier dans le pays ces derniers années, après l'annonce dimanche par la compagnie minière que 26 mineurs portés disparus étaient désormais considérés comme morts.
La compagnie Vorkoutaougol, qui opère la mine de charbon de Severnaïa, a également annoncé la fin des opérations de sauvetage auxquelles participaient depuis jeudi des centaines de personnes.
L'accident dans la mine, située près de Vorkouta, à plus de 100 km au nord du cercle polaire, est le plus meurtrier survenu en Russie depuis 2010.
Quatre personnes avaient été tuées jeudi par un premier coup de grisou et 26 mineurs portés disparus. Une nouvelle explosion de méthane dimanche dans la mine a entraîné la mort de six autres personnes -- cinq sauveteurs et un mineur -- alors que 77 personnes se trouvaient encore au fond de la mine.
"D'après le conseil technique d'expertise, les 26 personnes qui se trouvaient dans la mine (au moment du coup de grisou jeudi) n'avaient aucune chance de survie", a écrit Tatiana Bouchkova, porte-parole de Vorkoutaougol, dans un courriel adressé à l'AFP.
"Il a été mis fin aux opérations de secours", a ajouté la porte-parole, précisant qu'un feu brûlait toujours dans le puits de la mine et que de nouvelles explosions étaient à craindre. Soixante et onze personnes ont été remontées vivantes à la surface, dont 11 blessées.
Auparavant, un porte-parole du ministère des Situations d'urgence dans la région arctique de Komi, où est située la mine de charbon de Severnaïa, avait annoncé qu'une nouvelle explosion avait fait six morts tôt dimanche.
"Six personnes sont mortes, dont cinq sauveteurs" envoyés à la recherche des disparus de l'explosion de jeudi, a déclaré à l'AFP Anton Kovalichine, porte-parole du ministère.
Le ministre des Situations d'urgence, Vladimir Poutchkov, qui s'était rendu sur place jeudi, avait indiqué que les centaines de secouristes travaillaient dans des conditions difficiles, sans visibilité, avec de la fumée, des éboulements, tandis que des explosions de gaz se poursuivaient.
Au total, 110 personnes étaient présentes dans la mine lors du premier coup de grisou jeudi, survenu à une profondeur de 748 mètres.
Trois jours de deuil ont été décrétés dans la région à partir de dimanche après la catastrophe minière.
Une enquête criminelle a été ouverte pour déterminer s'il y avait eu des violations des règles de sécurité.
L'accident a eu lieu alors que Vorkoutaougol avait investi des fonds importants ces dernières années dans la sécurité de cette mine, a assuré la compagnie.
Connue pour ses conditions climatiques extrêmes, la région de Vorkouta, située à près de 2.000 km au nord-est de Moscou, abritait à l'époque stalinienne des camps comptant plusieurs dizaines de milliers de détenus employés dans les mines.
A la fermeture des camps dans les années 50, l'exploitation des mines s'est poursuivie.
Les accidents mortels dans les mines de Russie, comme ailleurs en ex-URSS, sont fréquents, souvent causés par la vétusté des infrastructures ou la violation des règles de sécurité.
Une explosion dans une autre mine de Vorkouta avait fait 18 morts en février 2013. Le mois précédent, huit mineurs avaient été tués dans une mine du bassin du Kouzbass, dans la région de Kemerevo, en Sibérie occidentale.
L'accident minier le plus meurtrier de ces dernières années en Russie avait fait au moins 73 morts en mai 2010, également dans une mine de la région de Kemerevo.
Deux coups de grisou en trois jours dans une mine du Grand Nord de la Russie ont fait 36 morts, l'accident le plus meurtrier dans le pays ces derniers années, après l'annonce dimanche par la compagnie minière que 26 mineurs portés disparus étaient désormais considérés comme morts.
La compagnie Vorkoutaougol, qui opère la mine de charbon de Severnaïa, a également annoncé la fin des opérations de sauvetage auxquelles participaient depuis jeudi des centaines de personnes.
L'accident dans la mine, située près de Vorkouta, à plus de 100 km au nord du cercle polaire, est le plus meurtrier survenu en Russie depuis 2010.
Quatre personnes avaient été tuées jeudi par un premier coup de grisou et 26 mineurs portés disparus. Une nouvelle explosion de méthane dimanche dans la mine a entraîné la mort de six autres personnes -- cinq sauveteurs et un mineur -- alors que 77 personnes se trouvaient encore au fond de la mine.
"D'après le conseil technique d'expertise, les 26 personnes qui se trouvaient dans la mine (au moment du coup de grisou jeudi) n'avaient aucune chance de survie", a écrit Tatiana Bouchkova, porte-parole de Vorkoutaougol, dans un courriel adressé à l'AFP.
"Il a été mis fin aux opérations de secours", a ajouté la porte-parole, précisant qu'un feu brûlait toujours dans le puits de la mine et que de nouvelles explosions étaient à craindre. Soixante et onze personnes ont été remontées vivantes à la surface, dont 11 blessées.
Auparavant, un porte-parole du ministère des Situations d'urgence dans la région arctique de Komi, où est située la mine de charbon de Severnaïa, avait annoncé qu'une nouvelle explosion avait fait six morts tôt dimanche.
"Six personnes sont mortes, dont cinq sauveteurs" envoyés à la recherche des disparus de l'explosion de jeudi, a déclaré à l'AFP Anton Kovalichine, porte-parole du ministère.
Le ministre des Situations d'urgence, Vladimir Poutchkov, qui s'était rendu sur place jeudi, avait indiqué que les centaines de secouristes travaillaient dans des conditions difficiles, sans visibilité, avec de la fumée, des éboulements, tandis que des explosions de gaz se poursuivaient.
Au total, 110 personnes étaient présentes dans la mine lors du premier coup de grisou jeudi, survenu à une profondeur de 748 mètres.
Trois jours de deuil ont été décrétés dans la région à partir de dimanche après la catastrophe minière.
Une enquête criminelle a été ouverte pour déterminer s'il y avait eu des violations des règles de sécurité.
L'accident a eu lieu alors que Vorkoutaougol avait investi des fonds importants ces dernières années dans la sécurité de cette mine, a assuré la compagnie.
Connue pour ses conditions climatiques extrêmes, la région de Vorkouta, située à près de 2.000 km au nord-est de Moscou, abritait à l'époque stalinienne des camps comptant plusieurs dizaines de milliers de détenus employés dans les mines.
A la fermeture des camps dans les années 50, l'exploitation des mines s'est poursuivie.
Les accidents mortels dans les mines de Russie, comme ailleurs en ex-URSS, sont fréquents, souvent causés par la vétusté des infrastructures ou la violation des règles de sécurité.
Une explosion dans une autre mine de Vorkouta avait fait 18 morts en février 2013. Le mois précédent, huit mineurs avaient été tués dans une mine du bassin du Kouzbass, dans la région de Kemerevo, en Sibérie occidentale.
L'accident minier le plus meurtrier de ces dernières années en Russie avait fait au moins 73 morts en mai 2010, également dans une mine de la région de Kemerevo.
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
c'est une coïncidence que la mine de Vorkouta soit la même que celle de Call Of Duty Black Ops ?
Et près de Severnaïa : le nom de la base de satellite de type GoldenEye dans le James Bond GoldenEye ?
Et près de Severnaïa : le nom de la base de satellite de type GoldenEye dans le James Bond GoldenEye ?
mortimer- Messages : 94
Date d'inscription : 07/12/2014
Re: Et en Russie !
Sainte Russie où il fait si bon vivre d’après beaucoup d'idiots fanatiques de Poutine:
Les fous sont partout et Poutine n'y changerat rien.
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20160229.AFP8414/russie-une-nounou-brandissant-la-tete-coupee-d-un-enfant-arretee-a-moscou.html
Les fous sont partout et Poutine n'y changerat rien.
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20160229.AFP8414/russie-une-nounou-brandissant-la-tete-coupee-d-un-enfant-arretee-a-moscou.html
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et en Russie !
Au culot:
Quand Sergei Lavrov fait la leçon aux démocraties
Le chef de la diplomatie russe a critiqué l’instrumentalisation des droits de l’homme à Genève. Il en appelle à un ordre international dans le respect de la diversité des civilisations
Le ministre russe des affaires étrangères, Sergei Lavrov, a livré mardi à Genève, dans le cadre du Conseil des droits de l’homme, la vision de Moscou de l’ordre international. Dans un exercice de relecture des «printemps arabes», l’un des hommes les plus influents de la diplomatie contemporaine, s’en est notamment pris «au fétichisme allant jusqu’à l’absurde de la démocratie» qui aurait provoqué des «catastrophes humanitaires» en privant des millions de personnes de leurs droits au logement, à l’eau, à la nourriture, à l’éducation et à la santé.
Passé maître dans l’art des raccourcis pour affirmer les thèses du Kremlin, Sergei Lavrov a notamment dénoncé l’instrumentalisation des droits de l’homme à des fins géostratégiques ou pour changer des régimes politiques en se référant au cas syrien en particulier. Passant sous silence le soutien de Moscou à Bachar el Assad dès les premières heures de la répression des manifestations pacifiques anti-gouvernementales, il s’en est pris à l’ingérence étrangère dans ce conflit «sous de faux prétextes humanitaires et au mépris des traditions culturelles locales».
«Système international polycentriques»
Mais au-delà de ces critiques visant sans le dire explicitement l’Occident et son modèle démocratique, comment la Russie envisage-t-elle aujourd’hui la gouvernance globale? «La stabilité de l’ordre mondial ne peut se réaliser qu’avec des mécanismes sûrs d’action collective», a expliqué Sergei Lavrov. Parmi ceux-ci, le Conseil des droits de l’homme devrait jouer un «rôle de pivot» dans une logique de «système international polycentriques».
Alors que l’on fête le 50e anniversaire des conventions des droits de l’homme, le chef de la diplomatie russe voit toutefois un danger dans la «nouvelle lecture» de ces droits pour imposer des valeurs non-universelles au détriment du «principe de l’égalité souveraine des Etats». Comme la Chine populaire et les pays communistes en d’autres temps, la Russie dénonce le fait que trop souvent la convention sur les droits politiques et civils l’emporterait sur la convention sur les droits économiques, sociaux et culturels, alors qu’elles devraient former un tout indissociable. «Cette situation doit être rectifiée de toute urgence», selon Sergei Lavrov. La Russie, ajoute-t-il, est prête à assister le Haut-commissariat, y compris financièrement, pour le faire.
Rappel de la Crimée
L’ONU et ses règles restent bien le cadre indépassable de l’ordre mondial, selon Moscou. Même si l’annexion de la Crimée et l’intrusion russe dans l’est de l’Ukraine violent les règles de la communauté internationale, comme l’ont fait remarquer plusieurs ministres de pays européens, lors de cette même session du Conseil des droits de l’homme.
La riposte de Sergei Lavrov a pris la forme d’une dénonciation de la «résurgence du néo-nazisme» en Ukraine et dans les Etats baltes – les pays les plus critiques envers l’affirmation de la puissance russe – et qui bénéficient de «l’indulgence et du silence de l’Union européenne et des Etats-Unis». «Nous comptons sur le fait que les droits de l’homme de l’ONU et les mécanismes humanitaires vont être actionnés pour régler ces problèmes», a-t-il ajouté tout en rappelant que nous fêterons cette année le 70e anniversaire du Tribunal de Nuremberg.
Critique de la Turquie
Alors que l’accord de cessez-le-feu apporte un précieux répit en Syrie, Sergeï Lavrov s’est abstenu de s’en prendre directement aux Etats-Unis habituellement accusés de volonté hégémoniques. Moscou et Washington sont en effet les parrains de cette trêve, saluée hier par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, également de passage à Genève.
Sergei Lavrov n’a par contre pas ménagé la Turquie, soupçonnée de faire le jeu des «terroristes» en laissant circuler les armes, «y compris par des convois humanitaires». «Nous devons couper l’approvisionnement des terroristes en fermant la frontière entre la Syrie et la Turquie», estime-t-il. De même a-t-il fait la leçon aux Européens tenus tout à la fois pour responsables de nourrir les flots des réfugiés et de les maltraiter par des «politiques incohérentes».
Comme l’an dernier, à cette même tribune, Sergei Lavrov s’est fait le défenseur des chrétiens d’Orient et des autres minorités religieuses de la région. Il compte sur le Conseil des droits de l’homme pour transformer l’appel du pape François et du patriarche orthodoxe Cyrille à stopper l’exode des chrétiens en action concrète.
Et pendant ce temps:
Moscou et Damas utilisent les réfugiés pour déstabiliser l’Europe, accuse le général Breedlove de l’OTAN
Moscou et Damas utilisent délibérément le flot des réfugiés syriens comme une arme pour déstabiliser l’Europe, a accusé mardi le chef des forces de l’OTAN en Europe, le général Philip Breedlove.
«Ensemble, la Russie et le régime de Bachar al-Assad utilisent délibérément la migration comme une arme pour essayer de submerger les structures européennes et casser la détermination européenne», a-t-il estimé devant la commission des forces armées du Sénat américain.
Le général américain à assurer que Damas utilisait des barils d’explosifs largués par hélicoptère et Moscou les bombes non guidées dans le but de pousser des Syriens hors des frontières du pays.
«Je ne vois pas d’autre raison» d’employer ces méthodes «que de mettre en mouvement les réfugiés et de faire en sorte qu’ils deviennent le problème de quelqu’un d’autre», a-t-il estimé.
Le général Breedlove a estimé par ailleurs que la Russie posait une «menace existentielle à long terme pour les États-Unis» et ses «alliés et partenaires européens».
En Ukraine, «elle continue d’utiliser» tout son pouvoir pour déstabiliser le pays, a-t-il souligné.
Les séparatistes soutenus par Moscou ont «augmenté» leurs attaques récemment, avec «71 attaques sur les dernières 24 heures», a-t-il accusé.
L’administration Obama a renforcé la présence militaire en Europe pour dissuader Moscou de toute attaque contre des pays de l’OTAN, en particulier les pays Baltes, et prévoit de continuer à le faire.
Le budget américain de la défense pour l’année 2017 prévoit un quadruplement à 3,4 milliards de l’enveloppe consacrée au renforcement des forces américaines en Europe.
Ces fonds permettront d’avoir en permanence trois brigades de combat (de 4000 à 5000 hommes) américaines déployées en Europe, contre deux jusqu’à maintenant.
La nouvelle enveloppe permettra également de stocker en Europe l’équipement d’une nouvelle brigade blindée, dont des dizaines de chars, prêt à servir en cas d’agression russe.
Quand Sergei Lavrov fait la leçon aux démocraties
Le chef de la diplomatie russe a critiqué l’instrumentalisation des droits de l’homme à Genève. Il en appelle à un ordre international dans le respect de la diversité des civilisations
Le ministre russe des affaires étrangères, Sergei Lavrov, a livré mardi à Genève, dans le cadre du Conseil des droits de l’homme, la vision de Moscou de l’ordre international. Dans un exercice de relecture des «printemps arabes», l’un des hommes les plus influents de la diplomatie contemporaine, s’en est notamment pris «au fétichisme allant jusqu’à l’absurde de la démocratie» qui aurait provoqué des «catastrophes humanitaires» en privant des millions de personnes de leurs droits au logement, à l’eau, à la nourriture, à l’éducation et à la santé.
Passé maître dans l’art des raccourcis pour affirmer les thèses du Kremlin, Sergei Lavrov a notamment dénoncé l’instrumentalisation des droits de l’homme à des fins géostratégiques ou pour changer des régimes politiques en se référant au cas syrien en particulier. Passant sous silence le soutien de Moscou à Bachar el Assad dès les premières heures de la répression des manifestations pacifiques anti-gouvernementales, il s’en est pris à l’ingérence étrangère dans ce conflit «sous de faux prétextes humanitaires et au mépris des traditions culturelles locales».
«Système international polycentriques»
Mais au-delà de ces critiques visant sans le dire explicitement l’Occident et son modèle démocratique, comment la Russie envisage-t-elle aujourd’hui la gouvernance globale? «La stabilité de l’ordre mondial ne peut se réaliser qu’avec des mécanismes sûrs d’action collective», a expliqué Sergei Lavrov. Parmi ceux-ci, le Conseil des droits de l’homme devrait jouer un «rôle de pivot» dans une logique de «système international polycentriques».
Alors que l’on fête le 50e anniversaire des conventions des droits de l’homme, le chef de la diplomatie russe voit toutefois un danger dans la «nouvelle lecture» de ces droits pour imposer des valeurs non-universelles au détriment du «principe de l’égalité souveraine des Etats». Comme la Chine populaire et les pays communistes en d’autres temps, la Russie dénonce le fait que trop souvent la convention sur les droits politiques et civils l’emporterait sur la convention sur les droits économiques, sociaux et culturels, alors qu’elles devraient former un tout indissociable. «Cette situation doit être rectifiée de toute urgence», selon Sergei Lavrov. La Russie, ajoute-t-il, est prête à assister le Haut-commissariat, y compris financièrement, pour le faire.
Rappel de la Crimée
L’ONU et ses règles restent bien le cadre indépassable de l’ordre mondial, selon Moscou. Même si l’annexion de la Crimée et l’intrusion russe dans l’est de l’Ukraine violent les règles de la communauté internationale, comme l’ont fait remarquer plusieurs ministres de pays européens, lors de cette même session du Conseil des droits de l’homme.
La riposte de Sergei Lavrov a pris la forme d’une dénonciation de la «résurgence du néo-nazisme» en Ukraine et dans les Etats baltes – les pays les plus critiques envers l’affirmation de la puissance russe – et qui bénéficient de «l’indulgence et du silence de l’Union européenne et des Etats-Unis». «Nous comptons sur le fait que les droits de l’homme de l’ONU et les mécanismes humanitaires vont être actionnés pour régler ces problèmes», a-t-il ajouté tout en rappelant que nous fêterons cette année le 70e anniversaire du Tribunal de Nuremberg.
Critique de la Turquie
Alors que l’accord de cessez-le-feu apporte un précieux répit en Syrie, Sergeï Lavrov s’est abstenu de s’en prendre directement aux Etats-Unis habituellement accusés de volonté hégémoniques. Moscou et Washington sont en effet les parrains de cette trêve, saluée hier par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, également de passage à Genève.
Sergei Lavrov n’a par contre pas ménagé la Turquie, soupçonnée de faire le jeu des «terroristes» en laissant circuler les armes, «y compris par des convois humanitaires». «Nous devons couper l’approvisionnement des terroristes en fermant la frontière entre la Syrie et la Turquie», estime-t-il. De même a-t-il fait la leçon aux Européens tenus tout à la fois pour responsables de nourrir les flots des réfugiés et de les maltraiter par des «politiques incohérentes».
Comme l’an dernier, à cette même tribune, Sergei Lavrov s’est fait le défenseur des chrétiens d’Orient et des autres minorités religieuses de la région. Il compte sur le Conseil des droits de l’homme pour transformer l’appel du pape François et du patriarche orthodoxe Cyrille à stopper l’exode des chrétiens en action concrète.
Et pendant ce temps:
Moscou et Damas utilisent les réfugiés pour déstabiliser l’Europe, accuse le général Breedlove de l’OTAN
Moscou et Damas utilisent délibérément le flot des réfugiés syriens comme une arme pour déstabiliser l’Europe, a accusé mardi le chef des forces de l’OTAN en Europe, le général Philip Breedlove.
«Ensemble, la Russie et le régime de Bachar al-Assad utilisent délibérément la migration comme une arme pour essayer de submerger les structures européennes et casser la détermination européenne», a-t-il estimé devant la commission des forces armées du Sénat américain.
Le général américain à assurer que Damas utilisait des barils d’explosifs largués par hélicoptère et Moscou les bombes non guidées dans le but de pousser des Syriens hors des frontières du pays.
«Je ne vois pas d’autre raison» d’employer ces méthodes «que de mettre en mouvement les réfugiés et de faire en sorte qu’ils deviennent le problème de quelqu’un d’autre», a-t-il estimé.
Le général Breedlove a estimé par ailleurs que la Russie posait une «menace existentielle à long terme pour les États-Unis» et ses «alliés et partenaires européens».
En Ukraine, «elle continue d’utiliser» tout son pouvoir pour déstabiliser le pays, a-t-il souligné.
Les séparatistes soutenus par Moscou ont «augmenté» leurs attaques récemment, avec «71 attaques sur les dernières 24 heures», a-t-il accusé.
L’administration Obama a renforcé la présence militaire en Europe pour dissuader Moscou de toute attaque contre des pays de l’OTAN, en particulier les pays Baltes, et prévoit de continuer à le faire.
Le budget américain de la défense pour l’année 2017 prévoit un quadruplement à 3,4 milliards de l’enveloppe consacrée au renforcement des forces américaines en Europe.
Ces fonds permettront d’avoir en permanence trois brigades de combat (de 4000 à 5000 hommes) américaines déployées en Europe, contre deux jusqu’à maintenant.
La nouvelle enveloppe permettra également de stocker en Europe l’équipement d’une nouvelle brigade blindée, dont des dizaines de chars, prêt à servir en cas d’agression russe.
Dernière édition par Александр le Mer 2 Mar - 12:05, édité 2 fois
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
Александр a écrit:Au culot:
Rappel de la Crimée
L’ONU et ses règles restent bien le cadre indépassable de l’ordre mondial, selon Moscou. Même si l’annexion de la Crimée et l’intrusion russe dans l’est de l’Ukraine violent les règles de la communauté internationale, comme l’ont fait remarquer plusieurs ministres de pays européens, lors de cette même session du Conseil des droits de l’homme.
La riposte de Sergei Lavrov a pris la forme d’une dénonciation de la «résurgence du néo-nazisme» en Ukraine et dans les Etats baltes – les pays les plus critiques envers l’affirmation de la puissance russe – et qui bénéficient de «l’indulgence et du silence de l’Union européenne et des Etats-Unis». «Nous comptons sur le fait que les droits de l’homme de l’ONU et les mécanismes humanitaires vont être actionnés pour régler ces problèmes», a-t-il ajouté tout en rappelant que nous fêterons cette année le 70e anniversaire du Tribunal de Nuremberg.
Petite remarque sur la forme Aleksandr, quand je colorie en rouge un paragraphe ou un titre, je le fait toujours en rouge foncé, voire marron car le rouge vif sur fond jaune, ça va encore mais sur fond bleu c'est quasiment illisible et ça fait mal aux yeux... Et je ne suis pas daltonien
Krispoluk- Messages : 9787
Date d'inscription : 03/06/2014
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Re: Et en Russie !
Ben moi oui . . .Krispoluk a écrit:
Petite remarque sur la forme Aleksandr, quand je colorie en rouge un paragraphe ou un titre, je le fait toujours en rouge foncé, voire marron car le rouge vif sur fond jaune, ça va encore mais sur fond bleu c'est quasiment illisible et ça fait mal aux yeux... Et je ne suis pas daltonien
Et c'est pas une blague.
Александр- Messages : 5390
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Re: Et en Russie !
Александр a écrit:Ben moi oui . . .Krispoluk a écrit:
Petite remarque sur la forme Aleksandr, quand je colorie en rouge un paragraphe ou un titre, je le fait toujours en rouge foncé, voire marron car le rouge vif sur fond jaune, ça va encore mais sur fond bleu c'est quasiment illisible et ça fait mal aux yeux... Et je ne suis pas daltonien
Et c'est pas une blague.
Ca y est, j'ai compris pourquoi tes articles sont aussi merdiques sur la présentation et pourquoi tu as déjà planté plusieurs voitures aux feux rouges
C'est une blague
Krispoluk- Messages : 9787
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Re: Et en Russie !
"Il en appelle à un ordre international dans le respect de la diversité des civilisations"
le respect de la diversité des civilisations !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! par Lavrov
et lui, il en fait quoi en Ukraine et en Géorgie de la diversité ??
C'est de l'ordre de balancer des bombes sur ceux qui veulent diversifier leur civilisation de celle du Kremlin ??
et si un peuple renoue avec le cannibalisme , il faut respecter par soucis de diversité ???
le respect de la diversité des civilisations !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! par Lavrov
et lui, il en fait quoi en Ukraine et en Géorgie de la diversité ??
C'est de l'ordre de balancer des bombes sur ceux qui veulent diversifier leur civilisation de celle du Kremlin ??
et si un peuple renoue avec le cannibalisme , il faut respecter par soucis de diversité ???
benoit77- Messages : 2859
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Re: Et en Russie !
Là, tout est dit Benoit.Александр a écrit:Au culot:
Quand Sergei Lavrov fait la leçon aux démocraties
Le chef de la diplomatie russe a critiqué l’instrumentalisation des droits de l’homme à Genève. Il en appelle à un ordre international dans le respect de la diversité des civilisations
Le ministre russe des affaires étrangères, Sergei Lavrov, a livré mardi à Genève, dans le cadre du Conseil des droits de l’homme, la vision de Moscou de l’ordre international. Dans un exercice de relecture des «printemps arabes», l’un des hommes les plus influents de la diplomatie contemporaine, s’en est notamment pris «au fétichisme allant jusqu’à l’absurde de la démocratie» qui aurait provoqué des «catastrophes humanitaires» en privant des millions de personnes de leurs droits au logement, à l’eau, à la nourriture, à l’éducation et à la santé.
Passé maître dans l’art des raccourcis pour affirmer les thèses du Kremlin . . .
Tu sais bien qu'ils ne sont pas à une contradiction près.
Александр- Messages : 5390
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Re: Et en Russie !
Do you suffer from Russophobia? The Kremlin thinks you might.
Russian President Vladimir Putin listens to his Belarussian counterpart Alexander Lukashenko after a session of the Supreme State Council of Russia-Belarus Union State in Minsk, Belarus, February 25, 2016. REUTERS/Vasily Fedosenko
If Russian officials are to be believed, the reason people worry about what Russia might do next is because they suffer from Russophobia, an irrational fear of all things Russian.
In February, Russian Foreign Minister Sergei Lavrov assailed the “fashion of Russophobia in certain capitals” during a visit to Germany. Then Russia’s defense ministry accused General Philip Breedlove of Russophobia. The commander of U.S. forces in Europe had testified that the United States and its allies were “deterring Russia now and preparing to fight and win if necessary” following the Kremlin’s military adventures in Ukraine and Syria.
“Russophobe” has become a convenient label for anyone who disagrees with Russian President Vladimir Putin’s aggressive behavior at home and abroad. You are not criticizing an authoritarian leader and his erratic policies; you are instead attacking the Russian nation.
Russian President Vladimir Putin (R) and Foreign Minister Sergei Lavrov at the Kremlin in Moscow, March 2, 2016. REUTERS/Maxim Shemetov
Russia’s state media churns out reports on how enemies are tirelessly seeking to isolate the country — when in fact it is Putin’s own actions that are closing off Russia.
When I first visited Moscow as a college student 25 years ago, the Soviet Union was in its last year of existence. Kremlin reformer Mikhail Gorbachev was opening up the country after more than seven decades of communism, and Russians were hungry to rejoin the world. Goodwill, curiosity and hope were the overriding feelings among Russians and Americans alike. My host parents in Moscow even displayed a picture of then-President George H.W. Bush in their living room.
The Cold War was finally over. I was fascinated by the parallel world that had existed behind the Iron Curtain and shocked by the deprivations that people endured. Later, as a journalist based in Moscow, I would encounter dozens of Russians who welcomed me into their homes and hearts. It helped, of course, that I tried my damnedest to speak Russian. But it never hurt to be American. Often it was an advantage.
My initial interest in Russia led me to explore other countries that had belonged to the Soviet empire: Ukraine, Poland, the Baltic states, the Central Asian republics. Although anti-Russian rhetoric has cheapened the political discourse in those places, the Russian language is still widely understood, if not actively used. Given their difficult history with Russia, eastern European countries viewed membership in the North Atlantic Treaty Organization as a prudent defensive measure. Putin’s surprise attack on Ukraine proved them right.
Mikhail Gorbachev in 1987. Wikipedia/Commons
To me, the folly of Russophobia became most obvious in Ukraine. Most of my Ukrainian friends speak Russian as their first language, and many have parents or grandparents from Russia. They aren’t afraid of Russia but of its revanchist, autocratic government.
The crux of the problem between Russia and its former satellites is that nationalism was the driving force behind the independence movements that split apart the Soviet Union. Estonians, Lithuanians and Georgians knew who they were and what they wanted: their own countries.
But from Russians’ perspective, it looked like their neighbors were abandoning them. Russians never had to liberate themselves from the Soviet Union: They just woke up one day in its ideological ruins. Not surprisingly, Russian nationalism today ties together a jumble of monarchist, Orthodox Christian and communist strands.
The appeal of Russophobia isn’t just based on resentment about the breakup of an empire. It’s also rooted in the frustration that the Western model of governance proved a more attractive way of running a country.
Putin, now in his 17th year of ruling Russia, is preoccupied with regime survival. That’s one reason the Kremlin is working so hard to discredit liberal democracy as a system of government. Telling Russians to fear the West because the West hates Russia is a way of distracting the population from the deficiencies of one-man rule.
Ever since my first visit to Russia in 1991, Russians have asked me why I decided to learn their language and travel to their country. People were incredulous that an American without any Russian roots could be so interested in their country.
My answer was simple: the mellifluous Russian language, the richness of Russian literature, the vastness of the country’s geography and the diversity of its peoples. It was all about what Russians themselves call the “Russian soul” — a generosity of spirit and a knack for improvisation amid adversity.
In their bluster about a brave new Russky Mir (“Russian world”) to redeem the perceived humiliations of the past, Russia’s current rulers are putting their own insecurities on full display. In the process, they have squandered the country’s greatest resource, which isn’t oil and gas but Russia’s enormous soft power.
Ironically, the biggest Russophobes inhabit Russia’s highest political offices. They are the people who believe the essentialist argument that the Russian people are too immature for real democracy and can only be ruled by a strong leader.
Russophobia isn’t an international problem. It’s a domestic one.
Russian President Vladimir Putin listens to his Belarussian counterpart Alexander Lukashenko after a session of the Supreme State Council of Russia-Belarus Union State in Minsk, Belarus, February 25, 2016. REUTERS/Vasily Fedosenko
If Russian officials are to be believed, the reason people worry about what Russia might do next is because they suffer from Russophobia, an irrational fear of all things Russian.
In February, Russian Foreign Minister Sergei Lavrov assailed the “fashion of Russophobia in certain capitals” during a visit to Germany. Then Russia’s defense ministry accused General Philip Breedlove of Russophobia. The commander of U.S. forces in Europe had testified that the United States and its allies were “deterring Russia now and preparing to fight and win if necessary” following the Kremlin’s military adventures in Ukraine and Syria.
“Russophobe” has become a convenient label for anyone who disagrees with Russian President Vladimir Putin’s aggressive behavior at home and abroad. You are not criticizing an authoritarian leader and his erratic policies; you are instead attacking the Russian nation.
Russian President Vladimir Putin (R) and Foreign Minister Sergei Lavrov at the Kremlin in Moscow, March 2, 2016. REUTERS/Maxim Shemetov
Russia’s state media churns out reports on how enemies are tirelessly seeking to isolate the country — when in fact it is Putin’s own actions that are closing off Russia.
When I first visited Moscow as a college student 25 years ago, the Soviet Union was in its last year of existence. Kremlin reformer Mikhail Gorbachev was opening up the country after more than seven decades of communism, and Russians were hungry to rejoin the world. Goodwill, curiosity and hope were the overriding feelings among Russians and Americans alike. My host parents in Moscow even displayed a picture of then-President George H.W. Bush in their living room.
The Cold War was finally over. I was fascinated by the parallel world that had existed behind the Iron Curtain and shocked by the deprivations that people endured. Later, as a journalist based in Moscow, I would encounter dozens of Russians who welcomed me into their homes and hearts. It helped, of course, that I tried my damnedest to speak Russian. But it never hurt to be American. Often it was an advantage.
My initial interest in Russia led me to explore other countries that had belonged to the Soviet empire: Ukraine, Poland, the Baltic states, the Central Asian republics. Although anti-Russian rhetoric has cheapened the political discourse in those places, the Russian language is still widely understood, if not actively used. Given their difficult history with Russia, eastern European countries viewed membership in the North Atlantic Treaty Organization as a prudent defensive measure. Putin’s surprise attack on Ukraine proved them right.
Mikhail Gorbachev in 1987. Wikipedia/Commons
To me, the folly of Russophobia became most obvious in Ukraine. Most of my Ukrainian friends speak Russian as their first language, and many have parents or grandparents from Russia. They aren’t afraid of Russia but of its revanchist, autocratic government.
The crux of the problem between Russia and its former satellites is that nationalism was the driving force behind the independence movements that split apart the Soviet Union. Estonians, Lithuanians and Georgians knew who they were and what they wanted: their own countries.
But from Russians’ perspective, it looked like their neighbors were abandoning them. Russians never had to liberate themselves from the Soviet Union: They just woke up one day in its ideological ruins. Not surprisingly, Russian nationalism today ties together a jumble of monarchist, Orthodox Christian and communist strands.
The appeal of Russophobia isn’t just based on resentment about the breakup of an empire. It’s also rooted in the frustration that the Western model of governance proved a more attractive way of running a country.
Putin, now in his 17th year of ruling Russia, is preoccupied with regime survival. That’s one reason the Kremlin is working so hard to discredit liberal democracy as a system of government. Telling Russians to fear the West because the West hates Russia is a way of distracting the population from the deficiencies of one-man rule.
Ever since my first visit to Russia in 1991, Russians have asked me why I decided to learn their language and travel to their country. People were incredulous that an American without any Russian roots could be so interested in their country.
My answer was simple: the mellifluous Russian language, the richness of Russian literature, the vastness of the country’s geography and the diversity of its peoples. It was all about what Russians themselves call the “Russian soul” — a generosity of spirit and a knack for improvisation amid adversity.
In their bluster about a brave new Russky Mir (“Russian world”) to redeem the perceived humiliations of the past, Russia’s current rulers are putting their own insecurities on full display. In the process, they have squandered the country’s greatest resource, which isn’t oil and gas but Russia’s enormous soft power.
Ironically, the biggest Russophobes inhabit Russia’s highest political offices. They are the people who believe the essentialist argument that the Russian people are too immature for real democracy and can only be ruled by a strong leader.
Russophobia isn’t an international problem. It’s a domestic one.
Александр- Messages : 5390
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Re: Et en Russie !
les nouveaux touristes russes http://www.ouest-france.fr/politique/defense/deux-bombardiers-russes-interceptes-au-large-de-la-france-en-fevrier-4081237
dombreizh- Messages : 278
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Re: Et en Russie !
Un peu plus sur le (même) sujet:
Que cherchait Moscou au large du Touquet?
Un bombardier russe de type TU-160, au-dessus de Moscou le 22 avril 2008. - Alexander Nemenov - AFP
L’opération a été menée le 17 février dernier par la France et le Royaume-Uni pour empêcher une intrusion de deux bombardiers Tu-160 dans leurs espaces aériens respectifs.
Que cherchait à faire Moscou le 17 février dernier? Ce jour-là, deux bombardiers russes de type Tu-160 ont été interceptés au large des côtes françaises, non loin du Touquet, rapporte La Voix du Nord ce lundi, relayant un communiqué du ministère de la Défense qui était passé relativement inaperçu au moment de sa publication.
Les avions russes, pouvant chacun emporter 12 à 25 missiles à charges nucléaires, comme le note le quotidien régional, volaient alors à moins d’une centaine de kilomètres de cette commune du Pas-de-Calais.
La Norvège les avait détectés quelques heures plus tôt, à 10h39. Les Tu-160 avaient ensuite été repérés à l’ouest de l’Irlande, à 14h50.
C’est à 15 heures, quand les avions russes s’engagent dans le canal de la Manche, que la France et le Royaume-Uni décident d’intervenir conjointement pour empêcher une intrusion dans leurs espaces aériens respectifs.
La Royal Air Force britannique fait décoller deux Eurofighter Typhoon, des avions de chasse. L’armée de l’air française envoie un Rafale et un Mirage 2000-5. Interceptés, les deux appareils russes sont escortés jusqu'au nord de Dieppe, et font finalement demi-tour.
Pas le premier incident de ce genre
Si l'armée de l'air parle dans son communiqué d'"une mission d’entraînement" des TU-160, le général Frederik Vansina, chef d'état major de l'armée de l'air belge, a lui dénoncé l'incident, souligne La Voix Nord, expliquant la semaine dernière auprès du quotidien flamand De Standaard: "Je ne pense pas que le Belge moyen sache que des bombardiers russes sont en permanence dans notre voisinage".
En novembre dernier, la Royal Air Force avait révélé qu'au cours des 12 mois précédents, des avions de combat Tornado avaient été dépêchés 20 fois pour intercepter des avions russes près de l'espace aérien britannique, rappelait en février le quotidien The Guardian.
L'agence de presse Reuters pointait de son côté une hausse sur un an des interceptions d'avions russes par l'Otan, dans un contexte de tensions accrues entre la Russie et les Occidentaux au sujet de l'Ukraine.
La spécialiste du monde russe et chercheur à l'Institut français des relations internationales (Ifri) Tatiana Kastouéva-Jean évoque de son côté des incursions russes récurrentes:
Que cherchait Moscou au large du Touquet?
Un bombardier russe de type TU-160, au-dessus de Moscou le 22 avril 2008. - Alexander Nemenov - AFP
L’opération a été menée le 17 février dernier par la France et le Royaume-Uni pour empêcher une intrusion de deux bombardiers Tu-160 dans leurs espaces aériens respectifs.
Que cherchait à faire Moscou le 17 février dernier? Ce jour-là, deux bombardiers russes de type Tu-160 ont été interceptés au large des côtes françaises, non loin du Touquet, rapporte La Voix du Nord ce lundi, relayant un communiqué du ministère de la Défense qui était passé relativement inaperçu au moment de sa publication.
Les avions russes, pouvant chacun emporter 12 à 25 missiles à charges nucléaires, comme le note le quotidien régional, volaient alors à moins d’une centaine de kilomètres de cette commune du Pas-de-Calais.
La Norvège les avait détectés quelques heures plus tôt, à 10h39. Les Tu-160 avaient ensuite été repérés à l’ouest de l’Irlande, à 14h50.
C’est à 15 heures, quand les avions russes s’engagent dans le canal de la Manche, que la France et le Royaume-Uni décident d’intervenir conjointement pour empêcher une intrusion dans leurs espaces aériens respectifs.
La Royal Air Force britannique fait décoller deux Eurofighter Typhoon, des avions de chasse. L’armée de l’air française envoie un Rafale et un Mirage 2000-5. Interceptés, les deux appareils russes sont escortés jusqu'au nord de Dieppe, et font finalement demi-tour.
Pas le premier incident de ce genre
Si l'armée de l'air parle dans son communiqué d'"une mission d’entraînement" des TU-160, le général Frederik Vansina, chef d'état major de l'armée de l'air belge, a lui dénoncé l'incident, souligne La Voix Nord, expliquant la semaine dernière auprès du quotidien flamand De Standaard: "Je ne pense pas que le Belge moyen sache que des bombardiers russes sont en permanence dans notre voisinage".
En novembre dernier, la Royal Air Force avait révélé qu'au cours des 12 mois précédents, des avions de combat Tornado avaient été dépêchés 20 fois pour intercepter des avions russes près de l'espace aérien britannique, rappelait en février le quotidien The Guardian.
L'agence de presse Reuters pointait de son côté une hausse sur un an des interceptions d'avions russes par l'Otan, dans un contexte de tensions accrues entre la Russie et les Occidentaux au sujet de l'Ukraine.
La spécialiste du monde russe et chercheur à l'Institut français des relations internationales (Ifri) Tatiana Kastouéva-Jean évoque de son côté des incursions russes récurrentes:
"Depuis le début de la crise en Ukraine, il y a des violations de l’espace aérien, mais aussi maritime par les avions et les navires russes, y compris les espaces des pays membres de l’Otan. Ces cas sont multiples. La plupart du temps, les Russes les nient", explique-t-elle, interrogée par La Voix du Nord. "Le message est double à mon sens: démonstration de la nouvelle puissance retrouvée des forces armées russes et un test des capacités de réponse de l’Otan".
Александр- Messages : 5390
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Re: Et en Russie !
Que cherchait Moscou au large du Touquet?
Comme on sait que les russes perdent facilement leur chemin (10 militaires russes se sont "égarés" dans le Donbass) on en conclura que ces bombardiers sont venus faire un clin d'oeil à Estrosi !
benoit77- Messages : 2859
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Re: Et en Russie !
Ils étandaient leurs réseaux:
Les Réseaux du Kremlin en France
Depuis quelques années, le Kremlin mène des campagnes de « séduction » très offensives dans l’Union européenne pour tenter d’influer sur les affaires intérieures de plusieurs pays membres.
Dans ce but, il mélange sa conception du soft power avec des méthodes traditionnelles de ce KGB qui a formé beaucoup des dirigeants actuels. Alors que l’économie russe traverse une grave crise structurelle et qu’elle est sapée par une corruption de grande ampleur, le pouvoir finance, à l’étranger, des associations et des think tanks, des médias de propagande ainsi que des « usines à trolls » et des réseaux d’influence – voire des partis, comme le laissent supposer les millions d’euros perçus par le Front national.
En France, les représentants du Kremlin développent activement leurs relations avec des descendants de la diaspora russe, des politiciens français de divers bords, des journalistes, des hommes d’affaires et tous ceux que fascine, pour des différentes raisons, la personnalité de Vladimir Poutine.
Dès lors, une grave question se pose : cette politique intrusive représente-t-elle un danger pour la sécurité nationale française et l’intégrité européenne ? En mettant au jour la formidable machine mise en place par les idéologues du Kremlin, cette enquête de fond amène à croiser d’ex-officiers du KGB, des milliardaires orthodoxes, des princes nostalgiques d’une grandeur perdue, des agents d’influence, de nombreux « idiots utiles » et beaucoup, beaucoup d’argent…
Les Réseaux du Kremlin en France
- Cécile Vaissié
- Essai
- ISBN 978-2-36383-212-2
- Date de parution le 17 mars 2016
- 224 p., 19 euros
Depuis quelques années, le Kremlin mène des campagnes de « séduction » très offensives dans l’Union européenne pour tenter d’influer sur les affaires intérieures de plusieurs pays membres.
Dans ce but, il mélange sa conception du soft power avec des méthodes traditionnelles de ce KGB qui a formé beaucoup des dirigeants actuels. Alors que l’économie russe traverse une grave crise structurelle et qu’elle est sapée par une corruption de grande ampleur, le pouvoir finance, à l’étranger, des associations et des think tanks, des médias de propagande ainsi que des « usines à trolls » et des réseaux d’influence – voire des partis, comme le laissent supposer les millions d’euros perçus par le Front national.
En France, les représentants du Kremlin développent activement leurs relations avec des descendants de la diaspora russe, des politiciens français de divers bords, des journalistes, des hommes d’affaires et tous ceux que fascine, pour des différentes raisons, la personnalité de Vladimir Poutine.
Dès lors, une grave question se pose : cette politique intrusive représente-t-elle un danger pour la sécurité nationale française et l’intégrité européenne ? En mettant au jour la formidable machine mise en place par les idéologues du Kremlin, cette enquête de fond amène à croiser d’ex-officiers du KGB, des milliardaires orthodoxes, des princes nostalgiques d’une grandeur perdue, des agents d’influence, de nombreux « idiots utiles » et beaucoup, beaucoup d’argent…
Александр- Messages : 5390
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Re: Et en Russie !
Encore deux articles relatifs à ces interceptions:
Les bombardiers russes de plus en plus près des frontières belges
Et:
Bombardiers russes au large de Coxyde: "Ils vont jusqu'à simuler des attaques"
Les bombardiers russes de plus en plus près des frontières belges
Et:
Bombardiers russes au large de Coxyde: "Ils vont jusqu'à simuler des attaques"
Des bombardiers russes au large des côtes belges, françaises et britanniques. Ce n'est pas un scénario de film mais la dernière provocation russe en date en direction de l'OTAN.
Les deux bombardiers TU-160 font partie des avions de guerre les plus perfectionnés, leurs pilotes ont ostensiblement frôlé les espaces aériens de France et du Royaume-Uni forçant les avions de chasse des pays survolés à décoller pour les escorter. Les Russes de toute évidence veulent tester les limites de protection de l'OTAN.
L’avion est surnommé le "Cygne blanc". Le Tupolev 160 est un monstre de titane et d'aluminium capable de voler à deux fois la vitesse du son. C'est un bombardier. Il peut emporter jusqu’à 25 missiles nucléaires. Il en existe 16 exemplaires aujourd'hui et deux d'entre eux ont été intercepté au large des côtes françaises, il y a quelques jours.
À 10h39, le 17 février, les radars norvégiens repèrent deux TU-160. Vers 14h50, les avions russes se trouvent à l’ouest de l’Irlande. À 15 heures, ils s'engagent dans la Manche. La Royal Air Force britannique fait immédiatement décoller deux de ses avions de chasse, des Eurofighter Typhoon. Un Rafale et un Mirage 2000-5 français décollent à leur tour de Bretagne en direction des intrus russes.
Les deux bombardiers vont être escortés par les quatre chasseurs de l’OTAN jusqu’à une soixantaine de kilomètres du Touquet, à la verticale de Dieppe. Ils finiront par rebrousser chemin, juste avant d’entrer dans les espaces aériens français ou britannique.
L’alerte est sérieuse
Côté belge, le général-major Frederik Vansina, le commandant de l’Armée de l’air, n’y va pas par quatre chemins. Les Russes veulent provoquer l’OTAN : "Ils vont jusqu’à simuler de véritables bombardements, des attaques, comme ils l'ont fait à Helsinki en Finlande ou à Stockholm en Suède. Le plus souvent ils testent et voient combien de temps ça dure avant que les avions de l’OTAN les interceptent". Que cherchent les Russes en pratiquant de la sorte ? Le général sourit : "Ça, il faut le demander au président Poutine, mais, vraisemblablement, ils veulent démontrer que la Russie est toujours une force avec laquelle il va falloir compter".
Les avions russes ont beau voler à très haute altitude, leurs pilotes ne se signalent pas. Ils ne répondent pas non plus aux appels radios. "Nous sommes même confrontés à des comportements agressifs", poursuit le général Vansina. "Ils se tournent vers nos avions, et mettent parfois nos pilotes en danger. Et ils sont vraisemblablement armés."
Il y a un peu plus d’un an, en janvier 2015, ce sont deux gigantesques TU-95, que les russes avaient envoyé au-dessus de la Manche. L’un de ces bombardiers portait bel et bien une charge nucléaire. Les chasseurs britanniques étaient là encore intervenus et plusieurs vols commerciaux avaient même été détournés d’urgence. Le Premier ministre britannique n’avait pas vraiment apprécié : "Je pense que cet événement démontre que nous avons les avions rapides, les pilotes et les systèmes performants pour protéger le Royaume-Uni", avait martelé fièrement David Cameron à l’époque.
Un parfum de guerre froide
À ce stade, les Russes frôlent les espaces aériens nationaux sans jamais y oser pénétrer. Mais ils veulent de toute évidence tester les limites de protection de l'OTAN.
"La politique de l'OTAN à l'égard de la Russie reste hostile et opaque", déplorait le Premier ministre russe Dmitri Medvedev le mois dernier. "On peut même aller plus loin et dire que nous avons glissés vers une nouvelle guerre froide."
Bref, chacun bombe le torse et entend montrer à l'autre qu'il n'est pas impressionné par ces démonstrations de forces.
"Le problème est de savoir quand cela va déraper", analyse Nicolas Gros-Verheyde, journaliste spécialiste de questions de défense. "Avec les Russes, comme tout est extrêmement contrôlé, si ça dérape c’est qu’ils auront reçu l’ordre de déraper de leur commandant suprême Vladimir Poutine."
Un parfum de guerre froide qui ne s'était plus vu depuis la chute du mur de Berlin en 1989.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
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Re: Et en Russie !
EU Extended Sanctions Against Russia Due To Its Aggression In Ukraine
The EU extended the sanctions imposed on Russian, Crimean and separatist-terrorist activists who are involved in encroachment on the territorial integrity, sovereignty and independence of Ukraine.
This issue was approved on Wednesday, by the Permanent Representatives of the Member States at the Council, Ukrinform reported.
Sanctions against 146 individuals and 37 institutions are continued for another six months.
Specifically, the visa ban and the freezing of assets will be imposed on the high representatives of the Government and Parliament of Russia, the Russian presidential administration officials and oligarchs close to Putin.
Earlier, a group of deputies of the European Parliament called on the EU High Representative for Foreign Affairs Federica Mogerini to introduce personal sanctions against Russian President Vladimir Putin and another 28 people due to illegal (as they said) treatment of Ukrainian citizen Nadiia Savchenko in Russia.
Confirmation, même si je ne pense pas que "ça passe":
Des «sanctions personnelles» contre Poutine
Dans une lettre adressée à la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini, 57 députés européens ont accusé Poutine d’avoir pris la décision politique d'emprisonner la pilote ukrainienne Nadiya Savchenko
Des membres du Parlement européen ont appelé à des « sanctions personnelles » contre le président russe Vladimir Poutine et 28 autres responsables du Kremlin en réponse à la détention de la pilote ukrainienne Nadiya Savchenko depuis juillet 2014.
Dans une lettre adressée, mercredi, à la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini, 57 députés européens ont accusé Poutine d'avoir pris la décision d'emprisonner Savchenko, et le président du comité d'enquête Bastrykin Alexander Viktorovich d'avoir fabriqué des charges contre la pilote.
« Tout le pouvoir [en Russie] est concentré dans les mains du président Vladimir Poutine. Il est celui qui est responsable de la décision politique d'emprisonner Nadiya Savchenko malgré les appels de la communauté internationale » affirme la lettre commune.
« Nous vous demandons par la présente de prendre toutes les mesures nécessaires pour engager au niveau de l'Union européenne (UE) l'imposition de sanctions personnelles contre les responsables de la Fédération russe qui sont impliqués dans l'enlèvement, la détention illégale, l'emprisonnement et la fabrication de charges contre Nadiya Savchenko », ajoute le document.
Les sanctions demandées incluent d'interdire aux responsables russes présents sur la liste l'entrée dans l'UE, le gel de leurs comptes en banques et de leurs propriétés situés sur le territoire de l'UE.
Savchenko est accusée par les autorités russes d'avoir tué, le 4 juin 2014, dans l'est de l'Ukraine, deux journalistes russes par des tirs d'artillerie.
Ses avocats nient ces charges et affirment que la pilote a été enlevée sur le sol ukrainien en juin puis emmenée en Russie.
La militaire ukrainienne fait face à 23 ans de prison en Russie si un tribunal la juge coupable de ces accusations.
The EU extended the sanctions imposed on Russian, Crimean and separatist-terrorist activists who are involved in encroachment on the territorial integrity, sovereignty and independence of Ukraine.
This issue was approved on Wednesday, by the Permanent Representatives of the Member States at the Council, Ukrinform reported.
Sanctions against 146 individuals and 37 institutions are continued for another six months.
Specifically, the visa ban and the freezing of assets will be imposed on the high representatives of the Government and Parliament of Russia, the Russian presidential administration officials and oligarchs close to Putin.
Earlier, a group of deputies of the European Parliament called on the EU High Representative for Foreign Affairs Federica Mogerini to introduce personal sanctions against Russian President Vladimir Putin and another 28 people due to illegal (as they said) treatment of Ukrainian citizen Nadiia Savchenko in Russia.
Confirmation, même si je ne pense pas que "ça passe":
Des «sanctions personnelles» contre Poutine
Dans une lettre adressée à la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini, 57 députés européens ont accusé Poutine d’avoir pris la décision politique d'emprisonner la pilote ukrainienne Nadiya Savchenko
Des membres du Parlement européen ont appelé à des « sanctions personnelles » contre le président russe Vladimir Poutine et 28 autres responsables du Kremlin en réponse à la détention de la pilote ukrainienne Nadiya Savchenko depuis juillet 2014.
Dans une lettre adressée, mercredi, à la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini, 57 députés européens ont accusé Poutine d'avoir pris la décision d'emprisonner Savchenko, et le président du comité d'enquête Bastrykin Alexander Viktorovich d'avoir fabriqué des charges contre la pilote.
« Tout le pouvoir [en Russie] est concentré dans les mains du président Vladimir Poutine. Il est celui qui est responsable de la décision politique d'emprisonner Nadiya Savchenko malgré les appels de la communauté internationale » affirme la lettre commune.
« Nous vous demandons par la présente de prendre toutes les mesures nécessaires pour engager au niveau de l'Union européenne (UE) l'imposition de sanctions personnelles contre les responsables de la Fédération russe qui sont impliqués dans l'enlèvement, la détention illégale, l'emprisonnement et la fabrication de charges contre Nadiya Savchenko », ajoute le document.
Les sanctions demandées incluent d'interdire aux responsables russes présents sur la liste l'entrée dans l'UE, le gel de leurs comptes en banques et de leurs propriétés situés sur le territoire de l'UE.
Savchenko est accusée par les autorités russes d'avoir tué, le 4 juin 2014, dans l'est de l'Ukraine, deux journalistes russes par des tirs d'artillerie.
Ses avocats nient ces charges et affirment que la pilote a été enlevée sur le sol ukrainien en juin puis emmenée en Russie.
La militaire ukrainienne fait face à 23 ans de prison en Russie si un tribunal la juge coupable de ces accusations.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
Un sous-marin nucléaire russe repéré dans le Golfe de Gascogne
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20160310.OBS6146/info-obs-un-sous-marin-nucleaire-russe-repere-dans-le-golfe-de-gascogne.html
Ils sont du mal à trouver Nice ??
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et en Russie !
Ils se préparent . . . pour le festival de Cannes?
Je parie qu'ils vont encore une fois se perdre en route . . .
Je parie qu'ils vont encore une fois se perdre en route . . .
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et en Russie !
Confirmation:
L'UE reconduit ses sanctions contre des responsables russes et ukrainiens
L'Union européenne a reconduit jeudi pour six mois les sanctions visant 146 personnalités russes et ukrainiennes, dont l'ex-président Viktor Ianoukovitch, pour leur rôle dans la crise en Ukraine.
Depuis 2014, ces personnalités sont interdites de déplacement dans l'UE et leurs avoirs à l'étranger sont gelés. Les Etats membres ont également reconduit les sanctions visant 37 entreprises.
Les principales sanctions économiques contre la Russie, ciblant les secteurs de l'énergie, de la banque et de la défense, expirent elles en juillet. Leur reconduction nécessite un accord unanime mais certains pays européens, dont la Hongrie et la Grèce, n'ont pas encore fait connaître leur intention.
Toujours aussi culotté:
Lavrov critique les attaques contre des missions diplomatiques russes en Ukraine
Jeudi, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a condamné les nombreuses attaques perpétrées à l'encontre de missions diplomatiques russes en Ukraine par des manifestants qui demandent aux autorités russes de relâcher une pilote ukrainienne.
"Les actes de ces voyous qui attaquent l'ambassade russe et nos consulats généraux, s'immiscent dans nos territoires et déchirent nos drapeaux, sont scandaleux,'' a déclaré M. Lavrov lors d'un entretien accordé à la chaîne de télévision russe REN TV.
M. Lavrov a dit que ces attaques ne pouvaient pas avoir été commises sans ''la bénédiction de tuteurs au sein des autorités ukrainiennes.''
Selon le média russe, les attaques à l'encontre de missions diplomatiques russes ont commencé mercredi dans plusieurs villes ukrainiennes, notamment à Kiev, Odessa et Lvov.
Des Ukrainiens se rassemblent pour soutenir une pilote ukrainienne de 34 ans, Nadezhda Savchenko, qui a été capturée en juin 2014 par des rebelles, à l'est de l'Ukraine, près de la ville de Shchastye, au nord de Lougansk.
"Je vais de nouveau évoquer ce problème avec le secrétaire d'État américain John Kerry. Nous avons également lancé des signaux similaires en direction des capitales européennes,'' a conclu M. Lavrov. Fin
Petit rappel aux politiques russes: QUI SEME LE VENT RECOLTE LA TEMPETE.
Pas surprenant dès lors . . .
L'UE reconduit ses sanctions contre des responsables russes et ukrainiens
L'Union européenne a reconduit jeudi pour six mois les sanctions visant 146 personnalités russes et ukrainiennes, dont l'ex-président Viktor Ianoukovitch, pour leur rôle dans la crise en Ukraine.
Depuis 2014, ces personnalités sont interdites de déplacement dans l'UE et leurs avoirs à l'étranger sont gelés. Les Etats membres ont également reconduit les sanctions visant 37 entreprises.
Les principales sanctions économiques contre la Russie, ciblant les secteurs de l'énergie, de la banque et de la défense, expirent elles en juillet. Leur reconduction nécessite un accord unanime mais certains pays européens, dont la Hongrie et la Grèce, n'ont pas encore fait connaître leur intention.
Toujours aussi culotté:
Lavrov critique les attaques contre des missions diplomatiques russes en Ukraine
Jeudi, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a condamné les nombreuses attaques perpétrées à l'encontre de missions diplomatiques russes en Ukraine par des manifestants qui demandent aux autorités russes de relâcher une pilote ukrainienne.
"Les actes de ces voyous qui attaquent l'ambassade russe et nos consulats généraux, s'immiscent dans nos territoires et déchirent nos drapeaux, sont scandaleux,'' a déclaré M. Lavrov lors d'un entretien accordé à la chaîne de télévision russe REN TV.
M. Lavrov a dit que ces attaques ne pouvaient pas avoir été commises sans ''la bénédiction de tuteurs au sein des autorités ukrainiennes.''
Selon le média russe, les attaques à l'encontre de missions diplomatiques russes ont commencé mercredi dans plusieurs villes ukrainiennes, notamment à Kiev, Odessa et Lvov.
Des Ukrainiens se rassemblent pour soutenir une pilote ukrainienne de 34 ans, Nadezhda Savchenko, qui a été capturée en juin 2014 par des rebelles, à l'est de l'Ukraine, près de la ville de Shchastye, au nord de Lougansk.
"Je vais de nouveau évoquer ce problème avec le secrétaire d'État américain John Kerry. Nous avons également lancé des signaux similaires en direction des capitales européennes,'' a conclu M. Lavrov. Fin
Petit rappel aux politiques russes: QUI SEME LE VENT RECOLTE LA TEMPETE.
Pas surprenant dès lors . . .
Александр- Messages : 5390
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