L'invasion Russe en Ukraine
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ukraine : les ONG interdites de la région rebelle de Lougansk
"Nous sommes extrêmement surpris et déçus. (...) Nous avons toujours eu des relations de coopération avec les autorités, cependant nous avons été confrontés à des difficultés ces deux derniers mois et nos activités étaient en suspens depuis", a déclaré à l'AFP une porte-parole de Médecins Sans Frontières, Corinne Baker.
MSF a notamment précisé avoir été victime de mesures d'intimidation. "Nous sommes très perturbés par le fait que (les autorités rebelles, ndlr) aient eu recours à de fausses accusations nous concernant dans les médias et qu'elles aient essayé d'intimider nos équipes en envoyant des hommes armés dans notre bureau à de nombreuses reprises ces deux dernières semaines", a souligné l'organisation.
Les autorités prorusses de la république autoproclamée de Lougansk avaient accusé la semaine dernière MSF, présente depuis plus d'un an dans la région de Lougansk pour apporter de l'aide aux victimes du conflit, de stocker "illégalement des médicaments psychotropes".
Les rebelles ont nettement resserré les vis autour du travail des ONG étrangères dans l'est de l'Ukraine, où le conflit a fait près de 8.000 morts depuis son déclenchement en avril 2014, avec notamment la mise en place d'un nouveau système d'accréditation. Dans la région séparatiste voisine de Donetsk (DNR), la situation ne semble guère meilleure.
Selon le comité chargé des accréditations joint par l'AFP, People In Need a déjà essuyé un refus. MSF, quant à elle, détient une accréditation valide jusqu'à la fin de l'année et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) vient récemment d'obtenir un "accord verbal".
"En tout, 16 organisations ont déposé des demandes, six attendent une réponse, deux sont accrédités et huit ont essuyé un refus", a déclaré le comité des accréditations sans donner davantage de précisions.
La peur de l'espionnage
Dans la région de Lougansk, au moins onze ONG étrangères ont fait des demandes pour obtenir ce précieux sésame, selon l'agence de presse officielle des rebelles.
Seule la Croix-Rouge, elle aussi récemment accusée de "stocker des médicaments" illégalement et de "violer les normes de sécurité incendie", a obtenu une réponse positive.
"Ces missions n'apportaient aucune aide évidente. Seule la Croix- Rouge apporte une véritable aide et nous continuons à travailler avec elle", a indiqué à l'AFP le "Premier ministre" adjoint par intérim de la République populaire autoproclamée de Lougansk Vassili Nikitine, sans pouvoir confirmer le nombre des ONG s'étant vu opposer un refus.
Jeudi soir, le patron des opérations humanitaires de l'ONU Stephen O'Brien avait annoncé que les agences des Nations unies opérant dans le fief rebelle de Lougansk avaient aussi été sommées de quitter la région.
Le "Premier ministre" de ce territoire a cependant démenti cette information, précisant à l'AFP que cette décision avait déjà été annulée.
Selon Volodymyr Fessenko, directeur du Centre d'études politiques Penta à Kiev, ces mesures prises par les séparatistes prorusses sont à mettre sur le compte non seulement d'une vague "antioccidentale" mais aussi de la peur de l'espionnage.
"Ils voient en ces personnes, qui sont différentes extérieurement et parlent anglais, des espions américains", dit-il à l'AFP.
Mais c'est aussi pour favoriser la Russie, qui apporte de l'aide humanitaire, et qui en aura ainsi pratiquement le monopole, ajoute-t-il.
"Il est important que les habitants de cette région voient que seule la Russie les aide, et qu'ils n'ont besoin que de la Russie", explique l'expert.
Ces dernières semaines, des journalistes occidentaux ont fait état de refus d'accréditation dans les territoires rebelles, autre signe que l'accès aux "républiques populaires autoproclamées" se réduit.
Après l'annonce de leur interdiction, les ONG ont mis en garde contre le risque d'une crise humanitaire.
"C'est très triste car les habitants de la région de Lougansk, notamment les groupes en danger, les personnes âgées, les unités de soins, ont besoin d'aide. C'est pourquoi des organisations ont travaillé si dur ces dix-douze derniers mois. Je ne sais pas comment le gouvernement compte répondre aux besoins humanitaires pour l'hiver prochain", a conclu le directeur de People In Need, Simon Panek, cité par l'agence de presse tchèque CTK today.
"Nous sommes extrêmement surpris et déçus. (...) Nous avons toujours eu des relations de coopération avec les autorités, cependant nous avons été confrontés à des difficultés ces deux derniers mois et nos activités étaient en suspens depuis", a déclaré à l'AFP une porte-parole de Médecins Sans Frontières, Corinne Baker.
MSF a notamment précisé avoir été victime de mesures d'intimidation. "Nous sommes très perturbés par le fait que (les autorités rebelles, ndlr) aient eu recours à de fausses accusations nous concernant dans les médias et qu'elles aient essayé d'intimider nos équipes en envoyant des hommes armés dans notre bureau à de nombreuses reprises ces deux dernières semaines", a souligné l'organisation.
Les autorités prorusses de la république autoproclamée de Lougansk avaient accusé la semaine dernière MSF, présente depuis plus d'un an dans la région de Lougansk pour apporter de l'aide aux victimes du conflit, de stocker "illégalement des médicaments psychotropes".
Les rebelles ont nettement resserré les vis autour du travail des ONG étrangères dans l'est de l'Ukraine, où le conflit a fait près de 8.000 morts depuis son déclenchement en avril 2014, avec notamment la mise en place d'un nouveau système d'accréditation. Dans la région séparatiste voisine de Donetsk (DNR), la situation ne semble guère meilleure.
Selon le comité chargé des accréditations joint par l'AFP, People In Need a déjà essuyé un refus. MSF, quant à elle, détient une accréditation valide jusqu'à la fin de l'année et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) vient récemment d'obtenir un "accord verbal".
"En tout, 16 organisations ont déposé des demandes, six attendent une réponse, deux sont accrédités et huit ont essuyé un refus", a déclaré le comité des accréditations sans donner davantage de précisions.
La peur de l'espionnage
Dans la région de Lougansk, au moins onze ONG étrangères ont fait des demandes pour obtenir ce précieux sésame, selon l'agence de presse officielle des rebelles.
Seule la Croix-Rouge, elle aussi récemment accusée de "stocker des médicaments" illégalement et de "violer les normes de sécurité incendie", a obtenu une réponse positive.
"Ces missions n'apportaient aucune aide évidente. Seule la Croix- Rouge apporte une véritable aide et nous continuons à travailler avec elle", a indiqué à l'AFP le "Premier ministre" adjoint par intérim de la République populaire autoproclamée de Lougansk Vassili Nikitine, sans pouvoir confirmer le nombre des ONG s'étant vu opposer un refus.
Jeudi soir, le patron des opérations humanitaires de l'ONU Stephen O'Brien avait annoncé que les agences des Nations unies opérant dans le fief rebelle de Lougansk avaient aussi été sommées de quitter la région.
Le "Premier ministre" de ce territoire a cependant démenti cette information, précisant à l'AFP que cette décision avait déjà été annulée.
Selon Volodymyr Fessenko, directeur du Centre d'études politiques Penta à Kiev, ces mesures prises par les séparatistes prorusses sont à mettre sur le compte non seulement d'une vague "antioccidentale" mais aussi de la peur de l'espionnage.
"Ils voient en ces personnes, qui sont différentes extérieurement et parlent anglais, des espions américains", dit-il à l'AFP.
Mais c'est aussi pour favoriser la Russie, qui apporte de l'aide humanitaire, et qui en aura ainsi pratiquement le monopole, ajoute-t-il.
"Il est important que les habitants de cette région voient que seule la Russie les aide, et qu'ils n'ont besoin que de la Russie", explique l'expert.
Ces dernières semaines, des journalistes occidentaux ont fait état de refus d'accréditation dans les territoires rebelles, autre signe que l'accès aux "républiques populaires autoproclamées" se réduit.
Après l'annonce de leur interdiction, les ONG ont mis en garde contre le risque d'une crise humanitaire.
"C'est très triste car les habitants de la région de Lougansk, notamment les groupes en danger, les personnes âgées, les unités de soins, ont besoin d'aide. C'est pourquoi des organisations ont travaillé si dur ces dix-douze derniers mois. Je ne sais pas comment le gouvernement compte répondre aux besoins humanitaires pour l'hiver prochain", a conclu le directeur de People In Need, Simon Panek, cité par l'agence de presse tchèque CTK today.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Les russes n'apportent que de l'armement
Aucune livraison d'insuline, pas de médicaments contre le sida, quasiment plus d'antihypertenseurs
Alors si les ONG partent, les malades du Dombass crèveront dans l'indifférence générale
Aucune livraison d'insuline, pas de médicaments contre le sida, quasiment plus d'antihypertenseurs
Alors si les ONG partent, les malades du Dombass crèveront dans l'indifférence générale
Caduce62- Messages : 15049
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
avoir une catastrophe sanitaire et humanitaire est peut-être une étape dont a besoin le kremlin pour envoyer ses "propres" casques bleu ??
plusieurs infos laissent penser que l'armée russe veut le contrôle total des groupes sur place. Pourquoi est-ce devenu si important ??
les russes seraient en rotation actuellement, on découvrira leurs intentions dans quelques semaines.
Le kremlin est surement en attente d'une nouvelle distribution des cartes plus favorable, et pendant ce temps, ne prend pas de risques et fait juste ce qu'il faut pour ne pas perdre de terrain.
Mais le kremlin se prépare a autre chose en parallèle : la prochaine présidentielle.
est-ce que ces salauds peuvent aborder la campagne présidentielle russe avec un gel du conflit ou vont-ils choisir un retrait ou une escalade ??
plusieurs infos laissent penser que l'armée russe veut le contrôle total des groupes sur place. Pourquoi est-ce devenu si important ??
les russes seraient en rotation actuellement, on découvrira leurs intentions dans quelques semaines.
Le kremlin est surement en attente d'une nouvelle distribution des cartes plus favorable, et pendant ce temps, ne prend pas de risques et fait juste ce qu'il faut pour ne pas perdre de terrain.
Mais le kremlin se prépare a autre chose en parallèle : la prochaine présidentielle.
est-ce que ces salauds peuvent aborder la campagne présidentielle russe avec un gel du conflit ou vont-ils choisir un retrait ou une escalade ??
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
UKRAINE: ACCORD POUR LE RETRAIT DES ARMES
MINSK, BÉLARUS – LES REPRÉSENTANTS DE LA RUSSIE, DE L’UKRAINE ET DE L’ORGANISATION POUR LA SÉCURITÉ ET LA COOPÉRATION EN EUROPE (OSCE) ONT CONCLU, MARDI, UN ACCORD TRÈS ATTENDU SUR LE RETRAIT DES ARMES DE MOINS DE 100 MM DE CALIBRE SUR LA LIGNE DE FRONT DANS L’EST DE L’UKRAINE.
LE NÉGOCIATEUR RUSSE AZAMAT KULMUKHAMETOV A DÉCLARÉ QUE CE DOCUMENT «OUVRAIT LA VOIE À LA PAIX, À LA FIN DES VIOLENCES ET DES ATTAQUES».
CETTE ENTENTE COMPLÈTE UN ACCORD SIGNÉ EN FÉVRIER VISANT À METTRE FIN AU CONFLIT ENTRE LE GOUVERNEMENT UKRAINIEN DE L’OUEST ET LES REBELLES PRO-RUSSES. PLUSIEURS DE SES GRANDES LIGNES N’ONT PAS EU DE SUITE.
LES DIRIGEANTS DE LA RUSSIE, DE L’UKRAINE, DE LA FRANCE ET DE L’ALLEMAGNE, QUI AVAIENT NÉGOCIÉ L’ACCORD DE FÉVRIER, SE RENCONTRERONT À PARIS VENDREDI POUR TENTER DE FAIRE AVANCER UN RÈGLEMENT POLITIQUE DANS L’EST UKRAINIEN, OÙ LES COMBATS ONT TUÉ PLUS DE 8000 PERSONNES DEPUIS AVRIL 2014.
LE NÉGOCIATEUR DE L’OSCE, MARTIN SAJDIK, A PRÉCISÉ QUE LE RETRAIT SERAIT MIS EN MARCHE APRÈS LA SIGNATURE DE L’ENTENTE PAR LES LEADERS REBELLES ET QUE LE PROCESSUS PRENDRAIT 39 JOURS À COMPLÉTER. LES REPRÉSENTANTS DES REBELLES À LA TABLE DES NÉGOCIATIONS ONT INDIQUÉ QUE LES LEADERS DEVRAIENT LA SIGNER MERCREDI.
Selon M. Sajdik, le retrait des armes se fera sous la surveillance de l’OSCE.
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 73
Localisation : Normandie
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Oui, ils préparent autre chose . . . avec leur propre marquage:
raging.me @raging545 9 hil y a 9 heures
VIDEO#Russia(n) tanks in #Putin`s DNR with Russian military marking & camouflage https://www.youtube.com/watch?v=6nr6h99N1ss … #Ukraine pic.twitter.com/I7OK7swQlU
22:49 - 29 sept. 2015 · Détails
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raging.me
VIDEO
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-
22:49 - 29 sept. 2015 · Détails
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Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ukraine : à la tribune de l’ONU, Poroshenko met en garde contre le ton “conciliant” de Poutine
Confirmation de ce que pixous à posté hier soir:
Ukraine: nouvel accord sur un retrait des armes
Le gouvernement ukrainien et les séparatistes prorusses ont décidé de retirer les chars de combat, les mortiers et les pièces d'artillerie d'un calibre inférieur à 100 mm des zones de confrontation dans l'est de l'Ukraine, a annoncé le représentant de l'OSCE, Martin Sajdik, lors de discussions mardi à Minsk, la capitale biélorusse. Le précédent accord conclu en février dernier ne concernait que le retrait des armes lourdes d'un calibre supérieur à 100 mm.
La nouvelle mesure "prévoit le retrait à 15 km (de la ligne de front) des chars, des mortiers et des pièces d'artillerie d'un calibre inférieur à 100 mm", a dit Martin Sajdik. "La première étape débutera dans deux jours", a précisé le représentant de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.
Cet accord a déjà été signé à Minsk par l'émissaire ukrainien Leonid Koutchma. Les chefs séparatistes des régions de Donetsk et de Louhansk, qui n'étaient pas présents dans la capitale biélorusse, le signeront d'ici jeudi, a déclaré leur représentant, Denis Pouchiline.
В Минске подписали соглашение об отводе орудий калибром менее 100 мм | InfoResist https://inforesist.org/v-minske-podpisali-soglashenie-ob-otvode-orudij-kalibrom-menee-100-mm/ … pic.twitter.com/ioUFKe1PxI
Confirmation que le louganda signera:
Глава ЛНР заявил, что готов подписать соглашение об отводе вооружений
Le chef de la LNR a déclaré qu'il était prêt à signer un accord sur le retrait des armes
« Le chef des troupes de la défense aérienne de la 6e armée de la Russie » combats dans le Donbass
L’ équipe d’ informnapalm.org a mené une autre enquête sur l’identification des soldats russes qui combattent dans le Donbass. Cette fois, nous avons eu Ruslan Mirpochaev, un soldat de la 200e Brigade spéciale de tireurs motorisés de la Flotte du Nord de la marine russe. La brigade est déployée dans le village de la région de Mourmansk, Pechenga, le numéro de l’unité militaire est 08275.
L’étude de son profil a été faite selon une méthode standard « 2 poignées de main » et nous avons obtenu de bons résultats en ce qui concerne la découverte et le référencement de l’information obtenue.
Ruslan Mirpochaev est originaire de Saint-Pétersbourg, militaire sous contrat de la 200e Brigade spéciale de tireurs motorisés, est marié à une top-modèle Alena Miro et a un fils. Ruslan bénéficie du droit au plans d’épargne et d’hypothèque ( système NIS) qui fournit des logements au personnel militaire des Forces armées de la Fédération de Russie (une simple hypothèque militaire), et un prêt hypothécaire c’est une charge pour des décennies, ce qui signifie que Ruslan Mirpochaevu devrait rester très longtemps au service de l’armée russe. Cette information nous parvient d’ un message sur le site du crédit hypothécaire de la Russie: « … Combien ais-je sur le compte si j’ai fait 5 ans d’études à l’école militaire et servi pendant 7 ans après l’obtention du diplôme. Marié et père d’ un enfant. « L’ancien profil de Ruslan contient dans la case « service militaire » l’information sur son unité militaire, N°08275 à partir 2006, ce qui correspond à l’information ci-dessus écrite en 2013 « servi pendant 7 ans. »
Il mentionne l’Académie militaire de la défense antichar des Forces armées de la Fédération de Russie . Ses amis des réseaux sociaux mentionnent eux aussi, souvent cette académie.
L’ appartenance de Ruslan Mirpochaev aux forces de la défense aérienne est confirmée dans un commentaire avec un sous-entendu venant de son ami en dessous de la photo de la falaise « Nid d’hirondelle » en Crimée: «Là où je vivais à l’époque soviétique à Evpatoriya, il y avait une cure pour les militaires de défense aérienne »
Une photos avec sa femme (elle est maintenant âgée de 30 ans) de son ancien profil.
Et là, le partage d’une photo signée « au service, et smiley » Ruslan est avec une jeune femme (de 19 ans) dans le Donbass, elle vient de Sloviansk et probablement depuis longtemps, elle fait partie de forces d’occupation de Donetsk avec des forces d’occupation de la Fédération de Russie.
Toujours sur le thème de « service »de Ruslan Mirpochaev dans Donbass, va suivre sa photo avec les « chattes », et son aveu : «je fais partie des occupants».
Les aveux explicites du soldat russe ne s’arrêtent pas là.
Dans un dialogue sur les réseaux sociaux, Ruslan Mirpochaev avoue : »j’ai seulement combattu pour la RPD »…. »
Une autre confession à propos des territoires de l’Ukraine contrôlés par les séparatistes. » Oui, vous avez bien entendu le nom de l’Ukraine!
Ces confidences de Ruslan dans une conversation avec une fille de 15 ans peuvent être lus en cliquant sur le lien. Par ailleurs, cette fille avec un penchant pour le séparatisme, est originaire de Donetsk, mais maintenant est retranchée dans la ville de Nikolayevka, qui est située près Slovyansk.
Partage des photos avec les néo-nazis de St-Pétersbourg du groupe de sabotage « Russitch » Alexey Milchakov (Fritz), et Yann Petrovskiy (le Grand slave). Les photos ont été prise le 22 Mars, 2015 à Saint-Pétersbourg, où s’est tenu une réunion de la droite conservatrice et du mouvement pro-fasciste, le « Forum international des conservateurs russes ».
La photo du soldat en civil, Ruslan Mirpochaev, avec le néo-nazi Alexei Milchakov dans l’appartement à quelqu’un.
Notez que le profil actuel de Ruslan Mirpochaev contient un statut intéressant « Nous allons gagner, nous allons les avoir et si ça ne marche pas, on fera un référendum! » Rappelez-vous, ceci est une ligne du refrain d’une chanson à succès d’un groupe de Kharkiv à propos du fascisme orthodoxe intitulée « C’est du Ruscisme, bébé » Le même statut figure sur le profil de son ami et collègue, qui prend également part à la guerre dans le Donbass, mais nous parlerons de lui plus bas.
Voici le refrain de la chanson:
Encore plus de photos de Saint-Pétersbourg, où Ruslan a participé à de diverses manifestations « pour la Novorossia ». Très probablement, lorsqu’il est en congés après les combats dans le Donbass, il prend part aux manifestations rémunérées pour le remboursement de sa dette. Oh, oui, il a un prêt hypothécaire. Soit les « salaires triplés » c’est trois fois rien, et il faut, pour compléter les revenus, participer aux meetings rémunérés, soit la dette est très, très grande.
Quelques photos de Ruslan Mirpochaev datant de 2012 à nos jours, qui montrent qu’il est un militaire des Forces armées toujours au service :
La photo sur le fond de la stèle de Debalceve, « libéré par le monde russe » qui a été supprimée du profil, mais l’Internet garde tout en mémoire.
Son collègue et ami Alexei Kobelev des forces russes d’occupation de Donetsk a sur son profil des photos identiques. Ces photos ont été prises à des dates différentes, mais en même saison de l’année.
Les photos de Ruslan Mirpochaev et Alexei Kobelev près du véhicule (CSV) R-142N faites au même endroit. Les poteaux de la ligne électrique aérienne et une croix au bord de la route que vous pouvez voir, sont similaires sur les deux photos.
Pour en finir avec Alexei Kobelev, je veux rappeler le statut dont j’ai parlé avant : « Nous allons gagner, on les aura et si ça ne marche pas on fera un référendum! »
Fait intéressant: la réaction de Ruslan ayant reçu un sms avec félicitations pour la fête de l’indépendance de l’Ukraine. Ces SMS ont été envoyés aux personnes se trouvant sur le territoire de l’Ukraine le 24 Août 2015. Notez que le message était envoyé par des citoyens de l’Ukraine, à savoir des bénévoles et pas par les autorités. Encore une fois, les bénévoles, comment faire sans nous :-).
Sa réaction : »Merci beaucoup, ça fait plaisir »
Et voilà que Ruslan Mirpochaev veut célébrer sa gloire et il fait les photos, dit-il, « avec le commandant suprême des forces armées de la République populaire de Donetsk Zakharchenko ».
Tiens ! Cela ne nous dérange pas.
Petit rappel à tous les « rebelles » des Forces armées de la Russie et du corps de combattants de Luhansk et de Donetsk qui participant à la guerre dans le Donbass, à tous ces militaire ayant effectué « la mission ukrainienne », et qui souhaitent connaître la renommée dans le monde entier :
Adressez toutes vos photos et vidéos de la participation dans la guerre en Ukraine à l’ équipe d’Informnapalm.org. Toutes nos coordonnées sont disponibles sur le site Web sous la rubrique «À propos de nous. » Vous pourrez profiter d’une conversation agréable et conviviale avec les bénévoles de l’équipe Informnapalm.org
Un autre ami, et collègue Laurel Lavrov des forces d’occupation de la Fédération de Russie basées à Donetsk
La photo montre le véhicule (CSV) R-142N, le même que sur la photo ci-dessus de Ruslan Mirpochaev et Alexei Kobelev.
Géolocalisation de la photo: le village de Komsomolskoyé, dans le district Starobeshevskiy, région de Donetsk.
Sur la photo qui suit sont sont ensemble, Ruslan Mirpochaev Laurel Lavrov et d’autres militants des forces d’occupation russes.
Les photos géolocalisées: à Komsomolskoyé et Novozarevka, du district Starobeshevskiy, région de Donetsk.
Par @BuTaJIu4eK exclusivement pour InformNapalm.org
Confirmation de ce que pixous à posté hier soir:
Ukraine: nouvel accord sur un retrait des armes
Le gouvernement ukrainien et les séparatistes prorusses ont décidé de retirer les chars de combat, les mortiers et les pièces d'artillerie d'un calibre inférieur à 100 mm des zones de confrontation dans l'est de l'Ukraine, a annoncé le représentant de l'OSCE, Martin Sajdik, lors de discussions mardi à Minsk, la capitale biélorusse. Le précédent accord conclu en février dernier ne concernait que le retrait des armes lourdes d'un calibre supérieur à 100 mm.
La nouvelle mesure "prévoit le retrait à 15 km (de la ligne de front) des chars, des mortiers et des pièces d'artillerie d'un calibre inférieur à 100 mm", a dit Martin Sajdik. "La première étape débutera dans deux jours", a précisé le représentant de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.
Cet accord a déjà été signé à Minsk par l'émissaire ukrainien Leonid Koutchma. Les chefs séparatistes des régions de Donetsk et de Louhansk, qui n'étaient pas présents dans la capitale biélorusse, le signeront d'ici jeudi, a déclaré leur représentant, Denis Pouchiline.
В Минске подписали соглашение об отводе орудий калибром менее 100 мм | InfoResist https://inforesist.org/v-minske-podpisali-soglashenie-ob-otvode-orudij-kalibrom-menee-100-mm/ … pic.twitter.com/ioUFKe1PxI
Confirmation que le louganda signera:
Глава ЛНР заявил, что готов подписать соглашение об отводе вооружений
Le chef de la LNR a déclaré qu'il était prêt à signer un accord sur le retrait des armes
« Le chef des troupes de la défense aérienne de la 6e armée de la Russie » combats dans le Donbass
L’ équipe d’ informnapalm.org a mené une autre enquête sur l’identification des soldats russes qui combattent dans le Donbass. Cette fois, nous avons eu Ruslan Mirpochaev, un soldat de la 200e Brigade spéciale de tireurs motorisés de la Flotte du Nord de la marine russe. La brigade est déployée dans le village de la région de Mourmansk, Pechenga, le numéro de l’unité militaire est 08275.
L’étude de son profil a été faite selon une méthode standard « 2 poignées de main » et nous avons obtenu de bons résultats en ce qui concerne la découverte et le référencement de l’information obtenue.
Ruslan Mirpochaev est originaire de Saint-Pétersbourg, militaire sous contrat de la 200e Brigade spéciale de tireurs motorisés, est marié à une top-modèle Alena Miro et a un fils. Ruslan bénéficie du droit au plans d’épargne et d’hypothèque ( système NIS) qui fournit des logements au personnel militaire des Forces armées de la Fédération de Russie (une simple hypothèque militaire), et un prêt hypothécaire c’est une charge pour des décennies, ce qui signifie que Ruslan Mirpochaevu devrait rester très longtemps au service de l’armée russe. Cette information nous parvient d’ un message sur le site du crédit hypothécaire de la Russie: « … Combien ais-je sur le compte si j’ai fait 5 ans d’études à l’école militaire et servi pendant 7 ans après l’obtention du diplôme. Marié et père d’ un enfant. « L’ancien profil de Ruslan contient dans la case « service militaire » l’information sur son unité militaire, N°08275 à partir 2006, ce qui correspond à l’information ci-dessus écrite en 2013 « servi pendant 7 ans. »
Il mentionne l’Académie militaire de la défense antichar des Forces armées de la Fédération de Russie . Ses amis des réseaux sociaux mentionnent eux aussi, souvent cette académie.
L’ appartenance de Ruslan Mirpochaev aux forces de la défense aérienne est confirmée dans un commentaire avec un sous-entendu venant de son ami en dessous de la photo de la falaise « Nid d’hirondelle » en Crimée: «Là où je vivais à l’époque soviétique à Evpatoriya, il y avait une cure pour les militaires de défense aérienne »
Une photos avec sa femme (elle est maintenant âgée de 30 ans) de son ancien profil.
Et là, le partage d’une photo signée « au service, et smiley » Ruslan est avec une jeune femme (de 19 ans) dans le Donbass, elle vient de Sloviansk et probablement depuis longtemps, elle fait partie de forces d’occupation de Donetsk avec des forces d’occupation de la Fédération de Russie.
Toujours sur le thème de « service »de Ruslan Mirpochaev dans Donbass, va suivre sa photo avec les « chattes », et son aveu : «je fais partie des occupants».
Les aveux explicites du soldat russe ne s’arrêtent pas là.
Dans un dialogue sur les réseaux sociaux, Ruslan Mirpochaev avoue : »j’ai seulement combattu pour la RPD »…. »
Une autre confession à propos des territoires de l’Ukraine contrôlés par les séparatistes. » Oui, vous avez bien entendu le nom de l’Ukraine!
Ces confidences de Ruslan dans une conversation avec une fille de 15 ans peuvent être lus en cliquant sur le lien. Par ailleurs, cette fille avec un penchant pour le séparatisme, est originaire de Donetsk, mais maintenant est retranchée dans la ville de Nikolayevka, qui est située près Slovyansk.
Partage des photos avec les néo-nazis de St-Pétersbourg du groupe de sabotage « Russitch » Alexey Milchakov (Fritz), et Yann Petrovskiy (le Grand slave). Les photos ont été prise le 22 Mars, 2015 à Saint-Pétersbourg, où s’est tenu une réunion de la droite conservatrice et du mouvement pro-fasciste, le « Forum international des conservateurs russes ».
La photo du soldat en civil, Ruslan Mirpochaev, avec le néo-nazi Alexei Milchakov dans l’appartement à quelqu’un.
Notez que le profil actuel de Ruslan Mirpochaev contient un statut intéressant « Nous allons gagner, nous allons les avoir et si ça ne marche pas, on fera un référendum! » Rappelez-vous, ceci est une ligne du refrain d’une chanson à succès d’un groupe de Kharkiv à propos du fascisme orthodoxe intitulée « C’est du Ruscisme, bébé » Le même statut figure sur le profil de son ami et collègue, qui prend également part à la guerre dans le Donbass, mais nous parlerons de lui plus bas.
Voici le refrain de la chanson:
Nous voyons que la chanson qui reflète leur essence est en vogue, même parmi les représentants du « monde russe ».« Bébé, le ruscisme c’est le fascisme orthodoxe
Nous allons conquérir, nous les aurons et si ça ne marche pas, nous ferons un référendum
Bébé, le ruscisme c’est le fascisme orthodoxe
Vous dites: « la paix dans le monde », « le monde russe pour tout le monde »
Encore plus de photos de Saint-Pétersbourg, où Ruslan a participé à de diverses manifestations « pour la Novorossia ». Très probablement, lorsqu’il est en congés après les combats dans le Donbass, il prend part aux manifestations rémunérées pour le remboursement de sa dette. Oh, oui, il a un prêt hypothécaire. Soit les « salaires triplés » c’est trois fois rien, et il faut, pour compléter les revenus, participer aux meetings rémunérés, soit la dette est très, très grande.
Quelques photos de Ruslan Mirpochaev datant de 2012 à nos jours, qui montrent qu’il est un militaire des Forces armées toujours au service :
La photo sur le fond de la stèle de Debalceve, « libéré par le monde russe » qui a été supprimée du profil, mais l’Internet garde tout en mémoire.
Son collègue et ami Alexei Kobelev des forces russes d’occupation de Donetsk a sur son profil des photos identiques. Ces photos ont été prises à des dates différentes, mais en même saison de l’année.
Les photos de Ruslan Mirpochaev et Alexei Kobelev près du véhicule (CSV) R-142N faites au même endroit. Les poteaux de la ligne électrique aérienne et une croix au bord de la route que vous pouvez voir, sont similaires sur les deux photos.
Pour en finir avec Alexei Kobelev, je veux rappeler le statut dont j’ai parlé avant : « Nous allons gagner, on les aura et si ça ne marche pas on fera un référendum! »
Fait intéressant: la réaction de Ruslan ayant reçu un sms avec félicitations pour la fête de l’indépendance de l’Ukraine. Ces SMS ont été envoyés aux personnes se trouvant sur le territoire de l’Ukraine le 24 Août 2015. Notez que le message était envoyé par des citoyens de l’Ukraine, à savoir des bénévoles et pas par les autorités. Encore une fois, les bénévoles, comment faire sans nous :-).
Sa réaction : »Merci beaucoup, ça fait plaisir »
Et voilà que Ruslan Mirpochaev veut célébrer sa gloire et il fait les photos, dit-il, « avec le commandant suprême des forces armées de la République populaire de Donetsk Zakharchenko ».
Tiens ! Cela ne nous dérange pas.
Petit rappel à tous les « rebelles » des Forces armées de la Russie et du corps de combattants de Luhansk et de Donetsk qui participant à la guerre dans le Donbass, à tous ces militaire ayant effectué « la mission ukrainienne », et qui souhaitent connaître la renommée dans le monde entier :
Adressez toutes vos photos et vidéos de la participation dans la guerre en Ukraine à l’ équipe d’Informnapalm.org. Toutes nos coordonnées sont disponibles sur le site Web sous la rubrique «À propos de nous. » Vous pourrez profiter d’une conversation agréable et conviviale avec les bénévoles de l’équipe Informnapalm.org
Un autre ami, et collègue Laurel Lavrov des forces d’occupation de la Fédération de Russie basées à Donetsk
La photo montre le véhicule (CSV) R-142N, le même que sur la photo ci-dessus de Ruslan Mirpochaev et Alexei Kobelev.
Géolocalisation de la photo: le village de Komsomolskoyé, dans le district Starobeshevskiy, région de Donetsk.
Sur la photo qui suit sont sont ensemble, Ruslan Mirpochaev Laurel Lavrov et d’autres militants des forces d’occupation russes.
Les photos géolocalisées: à Komsomolskoyé et Novozarevka, du district Starobeshevskiy, région de Donetsk.
Par @BuTaJIu4eK exclusivement pour InformNapalm.org
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Édifiant : la vidéo suivante montre parfaitement que les morts de maidain sont des exécutions/assassinats par des snipers professionnels. La plupart des gars tombent sur un seul tir voir deux maximum. Écoutez bien la bande son . Aucune victimes n'était dans une position agression sur les forces de l'ordre. Tous sont abattus froidement comme du bétail. Ce sont tous des meurtres de sang froid et prémédités sans le moindre doute :
http://news.liga.net/video/politics/6760951-rasstrel_aktivistov_evromaydana_20_fevralya_novoe_video.htm
http://news.liga.net/video/politics/6760951-rasstrel_aktivistov_evromaydana_20_fevralya_novoe_video.htm
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
J'avais déjà vu ces vidéos, j'en ai même postée ici à l'époque.
Mais présentées comme ça . . .
Mais présentées comme ça . . .
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Poltorak: Arms Caliber Up To 100 mm To Be Withdrawn If Militants Adhere To Ceasefire
The agreement on the withdrawal of the arms caliber less than 100 mm did not to take effect from September 30 because of the shellings by militants.
The Minister of Defense Stepan Poltorak told it to the Ukrainian news agencies, writes “Ukrainian Pravda”.
“It is said in the agreement, that it is to be executed after two days of silence. It cannot be executed today, as the militants conducted provocative fire today at 00:00,”- said Poltorak.
As was previously informed, on September 29 the Trilateral contact group (Ukraine – OSCE – Russia) agreed to the withdrawal of weapons caliber smaller than 100 mm in two stages. Earlier Armed Forces General Staff spokesman said that the Ukrainian military is ready to withdraw arms.
Sommet Hollande, Poutine, Merkel et Porochenko à Paris
La chancelière allemande et les présidents français, russe et ukrainien de nouveau à Paris pour parler paix en Ukraine
Les présidents français, russe, ukrainien et la chancelière allemande se retrouvent demain à Paris pour tenter de relancer les accords de paix en Ukraine, qui peinent à se concrétiser, éclipsés par les manoeuvres autour de la Syrie.
Les accords de Minsk 2, arrachés par la médiation franco-allemande en février, prévoient des étapes majeures de désescalade dans l'Est séparatiste d'ici à la fin de l'année - élections locales, reprise du contrôle de la frontière russo-ukrainienne par Kiev...- qui tardent à prendre forme. «Enregistrer des succès sur ce chemin difficile, voilà l'objectif», a déclaré lundi Steffen Seibert, porte-parole de la chancelière Angela Merkel. «Le processus de Minsk est difficile sur de nombreux détails mais le cessez-le-feu est largement respecté depuis le 1er septembre. Cela montre l'influence qu'a la Russie sur les séparatistes». Les Occidentaux accusent Moscou de soutenir en armes et munitions les séparatistes et d'avoir déployé des forces régulières dans l'Est rebelle où le conflit a fait plus de 8.000 morts depuis son déclenchement en avril 2014. La Russie a toujours nié toute implication. Le nouveau sommet organisé à Paris vient surtout ponctuer une intense semaine diplomatique sur le dossier syrien, marquée par le retour spectaculaire du président russe Vladimir Poutine sur le devant de la scène internationale et les craintes d'un marchandage sur l'Ukraine. La Russie, très isolée depuis la conflagration dans l'est de l'Ukraine, va-t-elle tirer profit de son statut d'arbitre potentiel dans le conflit syrien, soigneusement orchestré à la tribune de l'ONU, pour obtenir un allègement des sanctions qui étranglent son économie? «On ne peut pas d'un côté maintenir de façon durable des sanctions et de l'autre demander à travailler ensemble» avec la Russie sur la crise syrienne, estime le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel, à contre-courant de la position officielle de Berlin. «Les deux thèmes ne sont pas liés», a dû riposter le porte-parole de la chancelière. L'Union européenne doit évaluer à la fin de l'année les progrès accomplis dans l'application des accords de Minsk avant de se prononcer sur un éventuel allègement des sanctions. Début septembre, le président français François Hollande a semblé aller plus loin en se disant prêt à plaider pour une «levée» des sanctions si le volet politique de Minsk est appliqué. Les accords prévoient des mesures d'autonomie en faveur de l'Est et des élections locales selon la loi ukrainienne d'ici à fin décembre. Cette déclaration a semé l'émoi à Kiev qui s'inquiète d'un éventuel réchauffement russo-occidental qui pourrait avoir un contrecoup négatif pour les intérêts ukrainiens. Moscou a appelé à une vaste coalition pour lutter contre le groupe Etat islamique. «Jolie histoire, mais vraiment difficile à croire (...) Comment pouvez-vous appeler à une coalition antiterroriste, si vous inspirez le terrorisme juste devant votre porte?», a lancé mardi le président ukrainien Petro Porochenko à l'ONU. «Les Russes vont utiliser la Syrie pour détourner l'attention de l'Ukraine (...) Il faut définitivement exercer plus de pression sur eux», renchérit une source ukrainienne haut placée. Lors du sommet de Paris, Européens et Ukrainiens espèrent avancer sur le contrôle de la frontière, l'accès des observateurs de l'OSCE aux zones rebelles et le retrait des armes de moins de 100 mm. «Mais rien n'est réglé au plan politique», constate un diplomate européen. «Comment faire venir des observateurs, la commission électorale ukrainienne pour des élections, dans la zone rebelle?».
The agreement on the withdrawal of the arms caliber less than 100 mm did not to take effect from September 30 because of the shellings by militants.
The Minister of Defense Stepan Poltorak told it to the Ukrainian news agencies, writes “Ukrainian Pravda”.
“It is said in the agreement, that it is to be executed after two days of silence. It cannot be executed today, as the militants conducted provocative fire today at 00:00,”- said Poltorak.
As was previously informed, on September 29 the Trilateral contact group (Ukraine – OSCE – Russia) agreed to the withdrawal of weapons caliber smaller than 100 mm in two stages. Earlier Armed Forces General Staff spokesman said that the Ukrainian military is ready to withdraw arms.
Sommet Hollande, Poutine, Merkel et Porochenko à Paris
La chancelière allemande et les présidents français, russe et ukrainien de nouveau à Paris pour parler paix en Ukraine
Les présidents français, russe, ukrainien et la chancelière allemande se retrouvent demain à Paris pour tenter de relancer les accords de paix en Ukraine, qui peinent à se concrétiser, éclipsés par les manoeuvres autour de la Syrie.
Les accords de Minsk 2, arrachés par la médiation franco-allemande en février, prévoient des étapes majeures de désescalade dans l'Est séparatiste d'ici à la fin de l'année - élections locales, reprise du contrôle de la frontière russo-ukrainienne par Kiev...- qui tardent à prendre forme. «Enregistrer des succès sur ce chemin difficile, voilà l'objectif», a déclaré lundi Steffen Seibert, porte-parole de la chancelière Angela Merkel. «Le processus de Minsk est difficile sur de nombreux détails mais le cessez-le-feu est largement respecté depuis le 1er septembre. Cela montre l'influence qu'a la Russie sur les séparatistes». Les Occidentaux accusent Moscou de soutenir en armes et munitions les séparatistes et d'avoir déployé des forces régulières dans l'Est rebelle où le conflit a fait plus de 8.000 morts depuis son déclenchement en avril 2014. La Russie a toujours nié toute implication. Le nouveau sommet organisé à Paris vient surtout ponctuer une intense semaine diplomatique sur le dossier syrien, marquée par le retour spectaculaire du président russe Vladimir Poutine sur le devant de la scène internationale et les craintes d'un marchandage sur l'Ukraine. La Russie, très isolée depuis la conflagration dans l'est de l'Ukraine, va-t-elle tirer profit de son statut d'arbitre potentiel dans le conflit syrien, soigneusement orchestré à la tribune de l'ONU, pour obtenir un allègement des sanctions qui étranglent son économie? «On ne peut pas d'un côté maintenir de façon durable des sanctions et de l'autre demander à travailler ensemble» avec la Russie sur la crise syrienne, estime le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel, à contre-courant de la position officielle de Berlin. «Les deux thèmes ne sont pas liés», a dû riposter le porte-parole de la chancelière. L'Union européenne doit évaluer à la fin de l'année les progrès accomplis dans l'application des accords de Minsk avant de se prononcer sur un éventuel allègement des sanctions. Début septembre, le président français François Hollande a semblé aller plus loin en se disant prêt à plaider pour une «levée» des sanctions si le volet politique de Minsk est appliqué. Les accords prévoient des mesures d'autonomie en faveur de l'Est et des élections locales selon la loi ukrainienne d'ici à fin décembre. Cette déclaration a semé l'émoi à Kiev qui s'inquiète d'un éventuel réchauffement russo-occidental qui pourrait avoir un contrecoup négatif pour les intérêts ukrainiens. Moscou a appelé à une vaste coalition pour lutter contre le groupe Etat islamique. «Jolie histoire, mais vraiment difficile à croire (...) Comment pouvez-vous appeler à une coalition antiterroriste, si vous inspirez le terrorisme juste devant votre porte?», a lancé mardi le président ukrainien Petro Porochenko à l'ONU. «Les Russes vont utiliser la Syrie pour détourner l'attention de l'Ukraine (...) Il faut définitivement exercer plus de pression sur eux», renchérit une source ukrainienne haut placée. Lors du sommet de Paris, Européens et Ukrainiens espèrent avancer sur le contrôle de la frontière, l'accès des observateurs de l'OSCE aux zones rebelles et le retrait des armes de moins de 100 mm. «Mais rien n'est réglé au plan politique», constate un diplomate européen. «Comment faire venir des observateurs, la commission électorale ukrainienne pour des élections, dans la zone rebelle?».
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Russian Ministry Of Justice Named Conditions For Savchenko`s Transfer To Ukraine
The Ministry of Justice of Russia reported that Savchenko`s return Ukraine may be discussed provided Ukraine's court recognizes Russian sentence.
According to “Radio Svoboda”, it was said in response to a request from the media.
Russian ministry demands guarantees that Savchenko in Ukraine will be brought to punishment that is to be chosen by the Russian court. The Russian Ministry of Justice states, that “the transfer of a person may be refused if the court or other competent authority of a foreign state does not recognize the verdict”.
Under international law, these issues are regulated by the Convention on the Transfer of Sentenced, supported by both Ukraine and Russia. Moscow believes that the issue of such transfer is also regulated by the Criminal Procedure Code of Russia.
Savchenko's innocence is not even assumed,” – he added.
Another lawyer Mark Feigin published the following comment: “The statement of the RF Ministry of Justice suggests one very important thing: Savchenko`s defence fully proved her innocence. Thus all the fuss. ”
As was previously informed, in Donetsk (Russia) the hearings on Nadiia Savchenko`s case were resumed. Today will be another trial.
The Ministry of Justice of Russia reported that Savchenko`s return Ukraine may be discussed provided Ukraine's court recognizes Russian sentence.
According to “Radio Svoboda”, it was said in response to a request from the media.
Russian ministry demands guarantees that Savchenko in Ukraine will be brought to punishment that is to be chosen by the Russian court. The Russian Ministry of Justice states, that “the transfer of a person may be refused if the court or other competent authority of a foreign state does not recognize the verdict”.
Under international law, these issues are regulated by the Convention on the Transfer of Sentenced, supported by both Ukraine and Russia. Moscow believes that the issue of such transfer is also regulated by the Criminal Procedure Code of Russia.
Savchenko's innocence is not even assumed,” – he added.
Another lawyer Mark Feigin published the following comment: “The statement of the RF Ministry of Justice suggests one very important thing: Savchenko`s defence fully proved her innocence. Thus all the fuss. ”
As was previously informed, in Donetsk (Russia) the hearings on Nadiia Savchenko`s case were resumed. Today will be another trial.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Александр a écrit:Russian Ministry Of Justice Named Conditions For Savchenko`s Transfer To Ukraine
The Ministry of Justice of Russia reported that Savchenko`s return Ukraine may be discussed provided Ukraine's court recognizes Russian sentence.
According to “Radio Svoboda”, it was said in response to a request from the media.
Russian ministry demands guarantees that Savchenko in Ukraine will be brought to punishment that is to be chosen by the Russian court. The Russian Ministry of Justice states, that “the transfer of a person may be refused if the court or other competent authority of a foreign state does not recognize the verdict”.
Under international law, these issues are regulated by the Convention on the Transfer of Sentenced, supported by both Ukraine and Russia. Moscow believes that the issue of such transfer is also regulated by the Criminal Procedure Code of Russia.
Savchenko's innocence is not even assumed,” – he added.
Another lawyer Mark Feigin published the following comment: “The statement of the RF Ministry of Justice suggests one very important thing: Savchenko`s defence fully proved her innocence. Thus all the fuss. ”
As was previously informed, in Donetsk (Russia) the hearings on Nadiia Savchenko`s case were resumed. Today will be another trial.
C'est l'entrouverture d'une porte de sortie diplomatico-juridique.
En droit, il faut d'abord que la décision judiciaire russe devienne définitive. Ensuite, sur le plan du droit, il est très simple qu'elle ne purge pas sa peine de prison en Ukraine :
1. si le président ukrainien la gracie (cf. le précédent des infirmières bulgares en Lybie, qui ont été graciées par le président bulgare dès leur arrivée en Bulgarie),
2. ou si la Rada vote une loi d’amnistie la concernant après son retour.
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Toujours à son sujet:
Moscow’s Statement On Savchenko Confirms That Sentence Already Written
Rien de surprenant quand on lit le compte rendu chez Orkenny.
Statement of the Ministry of Justice about the possibility of Savchenko’s returning to Ukraine indicates that the verdict has been already written.
This was told by the Head of the Ministry of Justice of Ukraine Pavlo Petrenko on Thursday at a briefing in Kyiv, commenting on the appropriate application of the Russian Ministry of Justice, reports Radio Svoboda.
“The Ministry of Justice of the Russian Federation reiterated that in the judicial system and the courts are pocket. Such a statement before being sentenced on Hope Russian court says only one thing – that this sentence has procured, and it is definitely guilty, “- he said.
Petrenko said that this kind of statement is “far from the spirit of justice and fairness.” “They should be ashamed that they allow themselves such statements before the verdict,” – said Petrenko.
He has added that the Ukrainian government for its part will make every effort to return Savchenko, who has become “hostage to the Russian regime,” to Ukraine.
Earlier, the Justice Ministry of Russia said that the question of a possible extradition Savchenko to Ukraine after passing on her verdict could be discussed in case of Ukraine’s recognition of the Russian court’s decision and guarantees of her punishment at home.
Air Reconnaissance: In Donetsk Region Militants Returned Tanks To Сamp At 2 Km From Boundary Line
Militants returned tank battery back to the camp two kilometers from the line of demarcation in Sontseve in Starobeshivskiy district in the Donetsk region.
This was reported by the airborne of “Dnipro-1″ Regiment on its page in Facebook.
“Tank battery of the enemy has returned to its position in Sontseve town two kilometers from the district boundary of Kalmius river,”- reads the statement.
“Previously the camp was again occupied by militants” – noted in the regiment.
#gallery-37553-1-slideshow .slideshow-slide img { max-height: 410px; /* Emulate max-height in IE 6 */ _height: expression(this.scrollHeight >= 410 ? '410px' : 'auto'); }
Earlier, Defense Minister of Ukraine Stepan Poltorak has said that Ukraine fulfills all the requirements of the Minsk agreements on arms diversion.
In Paris Poroshenko Will Require From Russia To Cancel Fake Militants’ Elections
President of Ukraine Petro Poroshenko at the meeting of "Normandy Four" on October 2 will raise before Russia the issue on the abolition of "elections" of insurgents in the Donbas.
This was stated by the Deputy Head of Presidential Administration of Ukraine Kostyantyn Yeliseyev, reports Radio Svoboda.
“For us extremely important will be the issue of abolition by the Russian side holding fake elections in Donbas on 18 October and 1 November. On this issue we have one unanimous position of Ukraine, Germany and France,”- he said.
According to him, this position was confirmed in New York during bilateral meetings, confirming that “an important condition for further peace process is Russia’s clearly abolition of elections.”
For your information, in Ukraine, except the territories of Crimea and Donbas, not controlled by the Ukrainian government, the local elections will be held on 25 October. Militants from gangs “DPR” and “LPR” appointed their own “elections” on 18 October and 1 November, respectively.
The international community condemns militants’ intend to hold fake elections, while in Russia say that they do not contradict the Minsk agreements.
Earlier, US President Barack Obama said that if in Donbas would take place fake militants’ elections, they would intensify sanctions against Russia.
Mais avant cette réunion au format "Normandie":
President had a phone conversation with Federal Chancellor of Germany and President of France
President Petro Poroshenko had a phone conversation with Federal Chancellor of Germany Angela Merkel and President of France Francois Hollande.
The interlocutors praised the conclusion of the agreement on the withdrawal of tanks, artillery of caliber less than 100 mm and mortar launchers of caliber up to 120 mm.
The parties coordinated positions on the eve of the meeting in the Normandy format that will take place on October 2 in Paris.
Moscow’s Statement On Savchenko Confirms That Sentence Already Written
Rien de surprenant quand on lit le compte rendu chez Orkenny.
Statement of the Ministry of Justice about the possibility of Savchenko’s returning to Ukraine indicates that the verdict has been already written.
This was told by the Head of the Ministry of Justice of Ukraine Pavlo Petrenko on Thursday at a briefing in Kyiv, commenting on the appropriate application of the Russian Ministry of Justice, reports Radio Svoboda.
“The Ministry of Justice of the Russian Federation reiterated that in the judicial system and the courts are pocket. Such a statement before being sentenced on Hope Russian court says only one thing – that this sentence has procured, and it is definitely guilty, “- he said.
Petrenko said that this kind of statement is “far from the spirit of justice and fairness.” “They should be ashamed that they allow themselves such statements before the verdict,” – said Petrenko.
He has added that the Ukrainian government for its part will make every effort to return Savchenko, who has become “hostage to the Russian regime,” to Ukraine.
Earlier, the Justice Ministry of Russia said that the question of a possible extradition Savchenko to Ukraine after passing on her verdict could be discussed in case of Ukraine’s recognition of the Russian court’s decision and guarantees of her punishment at home.
Air Reconnaissance: In Donetsk Region Militants Returned Tanks To Сamp At 2 Km From Boundary Line
Militants returned tank battery back to the camp two kilometers from the line of demarcation in Sontseve in Starobeshivskiy district in the Donetsk region.
This was reported by the airborne of “Dnipro-1″ Regiment on its page in Facebook.
“Tank battery of the enemy has returned to its position in Sontseve town two kilometers from the district boundary of Kalmius river,”- reads the statement.
“Previously the camp was again occupied by militants” – noted in the regiment.
#gallery-37553-1-slideshow .slideshow-slide img { max-height: 410px; /* Emulate max-height in IE 6 */ _height: expression(this.scrollHeight >= 410 ? '410px' : 'auto'); }
Earlier, Defense Minister of Ukraine Stepan Poltorak has said that Ukraine fulfills all the requirements of the Minsk agreements on arms diversion.
In Paris Poroshenko Will Require From Russia To Cancel Fake Militants’ Elections
President of Ukraine Petro Poroshenko at the meeting of "Normandy Four" on October 2 will raise before Russia the issue on the abolition of "elections" of insurgents in the Donbas.
This was stated by the Deputy Head of Presidential Administration of Ukraine Kostyantyn Yeliseyev, reports Radio Svoboda.
“For us extremely important will be the issue of abolition by the Russian side holding fake elections in Donbas on 18 October and 1 November. On this issue we have one unanimous position of Ukraine, Germany and France,”- he said.
According to him, this position was confirmed in New York during bilateral meetings, confirming that “an important condition for further peace process is Russia’s clearly abolition of elections.”
For your information, in Ukraine, except the territories of Crimea and Donbas, not controlled by the Ukrainian government, the local elections will be held on 25 October. Militants from gangs “DPR” and “LPR” appointed their own “elections” on 18 October and 1 November, respectively.
The international community condemns militants’ intend to hold fake elections, while in Russia say that they do not contradict the Minsk agreements.
Earlier, US President Barack Obama said that if in Donbas would take place fake militants’ elections, they would intensify sanctions against Russia.
Mais avant cette réunion au format "Normandie":
President had a phone conversation with Federal Chancellor of Germany and President of France
President Petro Poroshenko had a phone conversation with Federal Chancellor of Germany Angela Merkel and President of France Francois Hollande.
The interlocutors praised the conclusion of the agreement on the withdrawal of tanks, artillery of caliber less than 100 mm and mortar launchers of caliber up to 120 mm.
The parties coordinated positions on the eve of the meeting in the Normandy format that will take place on October 2 in Paris.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Paris : un sommet pour l'Ukraine dans l'ombre syrienne
Pourquoi ce sommet ?
François Hollande pour la France, Angela Merkel pour l'Allemagne, Vladimir Poutine pour la Russie et Peter Porochenko pour l'Ukraine : ce quatuor se retrouve ce vendredi à Paris. Objectif : relancer le processus de paix en Ukraine. C'est sous l'égide de ces mêmes chefs d'Etat qu'avaient été arrachés, en février, les accords de Minsk, qui prévoient une désescalade du conflit dans l'est séparatiste d'ici à la fin de l'année.
"Il ne s’agit pas de renégocier Minsk, mais plus de faire un point-étape", explique dans les colonnes du Monde un diplomate français. "Enregistrer des succès sur ce chemin difficile, voilà l'objectif", déclare Steffen Seibert, porte-parole de la chancelière Angela Merkel. "Le processus de Minsk est difficile sur de nombreux détails mais le cessez-le-feu est largement respecté depuis le 1er septembre. Cela montre l'influence qu'a la Russie sur les séparatistes." Les Occidentaux accusent en effet Moscou de soutenir en armes et munitions les séparatistes et d'avoir déployé des forces régulières - ce que la Russie dément.
On en est où, dans le conflit ukrainien ?
Petit retour en arrière : le Donbass, adossé à la frontière russe, n'a jamais reconnu la révolution ukrainienne, ni ses nouveaux dirigeants pro-européens. La région a organisé ses propres élections et proclamé son indépendance. Depuis cette sécession, au printemps 2014, une guerre l'oppose à l'armée de Kiev, qui essaie coûte que coûte de reconquérir son territoire perdu.
Le conflit a fait au moins 8000 morts et 17 000 blessés, sans compter les 1,41 million de personnes déplacées à l'intérieur du pays et les 1,1 million de réfugiés dans les pays voisins, selon les chiffres de l'Onu. Le sommet "format Normandie" intervient néanmoins dans un contexte favorable : suite au cessez-le-feu conclu le 1er septembre, le Donbass est calme comme jamais et mercredi, à quarante-huit heures de la réunion, l'Ukraine et les séparatistes prorusses ont annoncé un accord de principe sur le retrait des armes de calibre inférieur à 100 millimètres, dans une zone de quinze kilomètres de part et d'autre de la ligne de front.
Ça a l'air d'aller un peu mieux sur le plan militaire. Et sur le plan politique ?
Les accords de Minsk prévoient notamment des mesures d'autonomie en faveur de l'est et des élections locales selon la loi ukrainienne. Mais ces intentions tardent à se concrétiser de part et d'autre des belligérants. Du côté ukrainien, les mesures d'autonomie que Kiev doit accorder aux régions séparatistes provoquent une levée de boucliers chez les nationalistes : fin août, des manifestations hostiles à cette décentralisation ont fait quatre morts. Et du côté des rebelles prorusses, des élections dans les "républiques populaires" de Donetsk et Louhansk sont bien prévues les 18 octobre et 1er novembre, mais selon "leurs propres règles" et à une date différente des élections locales en Ukraine, censées se tenir le 25 octobre.
Sur ce dernier point, la France et l'Allemagne tentent de trouver un compromis, que détaille Le Monde : réclamer aux séparatistes un scrutin en conformité avec le droit ukrainien, sous la supervision de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, et en échange, exiger des autorités ukrainiennes que deux autres volets sensibles de l'accord de Minsk - le retrait des groupes armés de la région et le retour du contrôle ukrainien à la frontière russe - n'entrent en vigueur qu'à la toute fin du processus, en décembre.
Poutine est de retour. Ça change quoi ?
Ce sommet parisien vient ponctuer une intense semaine diplomatique, qui a marqué le retour spectaculaire du président russe Vladimir Poutine sur le devant de la scène internationale.
Lundi, Moscou a en effet appelé à une vaste coalition pour lutter en Syrie contre le groupe Etat islamique et a effectué ses premières frappes aériennes mercredi. A Kiev, on s'inquiète d'un éventuel réchauffement russo-occidental qui pourrait avoir un contrecoup négatif pour les intérêts ukrainiens. "Jolie histoire, mais vraiment difficile à croire. Comment pouvez-vous appeler à une coalition antiterroriste, si vous inspirez le terrorisme juste devant votre porte?", a lancé mardi à l'Onu le président ukrainien Petro Porochenko.
La Russie va-t-elle tirer profit de son nouveau statut pour obtenir un allègement des sanctions liées au dossier ukrainien qui étranglent son économie ?"Les deux thèmes ne sont pas liés", prévient le porte-parole de la chancelière allemande, Steffen Seibert. L'Union européenne doit évaluer en fin d'année les progrès accomplis dans l'application des accords de Minsk avant de se prononcer sur l'allègement des sanctions.
Pourquoi ce sommet ?
François Hollande pour la France, Angela Merkel pour l'Allemagne, Vladimir Poutine pour la Russie et Peter Porochenko pour l'Ukraine : ce quatuor se retrouve ce vendredi à Paris. Objectif : relancer le processus de paix en Ukraine. C'est sous l'égide de ces mêmes chefs d'Etat qu'avaient été arrachés, en février, les accords de Minsk, qui prévoient une désescalade du conflit dans l'est séparatiste d'ici à la fin de l'année.
"Il ne s’agit pas de renégocier Minsk, mais plus de faire un point-étape", explique dans les colonnes du Monde un diplomate français. "Enregistrer des succès sur ce chemin difficile, voilà l'objectif", déclare Steffen Seibert, porte-parole de la chancelière Angela Merkel. "Le processus de Minsk est difficile sur de nombreux détails mais le cessez-le-feu est largement respecté depuis le 1er septembre. Cela montre l'influence qu'a la Russie sur les séparatistes." Les Occidentaux accusent en effet Moscou de soutenir en armes et munitions les séparatistes et d'avoir déployé des forces régulières - ce que la Russie dément.
On en est où, dans le conflit ukrainien ?
Petit retour en arrière : le Donbass, adossé à la frontière russe, n'a jamais reconnu la révolution ukrainienne, ni ses nouveaux dirigeants pro-européens. La région a organisé ses propres élections et proclamé son indépendance. Depuis cette sécession, au printemps 2014, une guerre l'oppose à l'armée de Kiev, qui essaie coûte que coûte de reconquérir son territoire perdu.
Le conflit a fait au moins 8000 morts et 17 000 blessés, sans compter les 1,41 million de personnes déplacées à l'intérieur du pays et les 1,1 million de réfugiés dans les pays voisins, selon les chiffres de l'Onu. Le sommet "format Normandie" intervient néanmoins dans un contexte favorable : suite au cessez-le-feu conclu le 1er septembre, le Donbass est calme comme jamais et mercredi, à quarante-huit heures de la réunion, l'Ukraine et les séparatistes prorusses ont annoncé un accord de principe sur le retrait des armes de calibre inférieur à 100 millimètres, dans une zone de quinze kilomètres de part et d'autre de la ligne de front.
Ça a l'air d'aller un peu mieux sur le plan militaire. Et sur le plan politique ?
Les accords de Minsk prévoient notamment des mesures d'autonomie en faveur de l'est et des élections locales selon la loi ukrainienne. Mais ces intentions tardent à se concrétiser de part et d'autre des belligérants. Du côté ukrainien, les mesures d'autonomie que Kiev doit accorder aux régions séparatistes provoquent une levée de boucliers chez les nationalistes : fin août, des manifestations hostiles à cette décentralisation ont fait quatre morts. Et du côté des rebelles prorusses, des élections dans les "républiques populaires" de Donetsk et Louhansk sont bien prévues les 18 octobre et 1er novembre, mais selon "leurs propres règles" et à une date différente des élections locales en Ukraine, censées se tenir le 25 octobre.
Sur ce dernier point, la France et l'Allemagne tentent de trouver un compromis, que détaille Le Monde : réclamer aux séparatistes un scrutin en conformité avec le droit ukrainien, sous la supervision de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, et en échange, exiger des autorités ukrainiennes que deux autres volets sensibles de l'accord de Minsk - le retrait des groupes armés de la région et le retour du contrôle ukrainien à la frontière russe - n'entrent en vigueur qu'à la toute fin du processus, en décembre.
Poutine est de retour. Ça change quoi ?
Ce sommet parisien vient ponctuer une intense semaine diplomatique, qui a marqué le retour spectaculaire du président russe Vladimir Poutine sur le devant de la scène internationale.
Lundi, Moscou a en effet appelé à une vaste coalition pour lutter en Syrie contre le groupe Etat islamique et a effectué ses premières frappes aériennes mercredi. A Kiev, on s'inquiète d'un éventuel réchauffement russo-occidental qui pourrait avoir un contrecoup négatif pour les intérêts ukrainiens. "Jolie histoire, mais vraiment difficile à croire. Comment pouvez-vous appeler à une coalition antiterroriste, si vous inspirez le terrorisme juste devant votre porte?", a lancé mardi à l'Onu le président ukrainien Petro Porochenko.
La Russie va-t-elle tirer profit de son nouveau statut pour obtenir un allègement des sanctions liées au dossier ukrainien qui étranglent son économie ?"Les deux thèmes ne sont pas liés", prévient le porte-parole de la chancelière allemande, Steffen Seibert. L'Union européenne doit évaluer en fin d'année les progrès accomplis dans l'application des accords de Minsk avant de se prononcer sur l'allègement des sanctions.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
[size=35]"Avancées" constatées et élections reportées au sommet sur l'Ukraine[/size]
Le processus de règlement du conflit en Ukraine ne pourra se conclure comme prévu cette année, ont annoncé Paris et Berlin lors du sommet à Paris avec les présidents russes et ukrainiens. Des "avancées" ont été constatées.
Tout "a pris plus de temps qu'il n'était prévu", a dit vendredi François Hollande lors d'une conférence de presse avec la chancelière allemande Angela Merkel au terme d'un après-midi de discussions à l'Elysée avec les présidents russe Vladimir Poutine et ukrainien Petro Porochenko.
Les élections locales auront lieu "au-delà du calendrier de 2015" pour permettre un "scrutin incontestable", ont expliqué François Hollande et Angela Merkel, qui ont souligné que ces élections devaient se dérouler "conformément au droit ukrainien".
Kiev avait prévu des élections locales pour le 25 octobre, tandis que les rebelles avaient fixé la date du 18 octobre.
Outre le processus électoral, Angela Merkel, et François Hollande ont fait le point sur les autres éléments de l'accord de Minsk visant à régler le conflit entre Ukrainiens et séparatistes pro-russes qui a fait quelque 7000 morts en 17 mois dans l'est de l'Ukraine.
Un accord a été trouvé avec les dirigeants russe et ukrainien pour un retrait à partir de ce samedi des armes légères des zones de conflit dans les régions ukrainiennes orientales, selon Paris et Berlin.
agences/vtom
Retrait des armes légères
Outre le processus électoral, Angela Merkel, et François Hollande ont fait le point sur les autres éléments de l'accord de Minsk visant à régler le conflit entre Ukrainiens et séparatistes pro-russes qui a fait quelque 7000 morts en 17 mois dans l'est de l'Ukraine.
Un accord a été trouvé avec les dirigeants russe et ukrainien pour un retrait à partir de ce samedi des armes légères des zones de conflit dans les régions ukrainiennes orientales, selon Paris et Berlin.
agences/vtom
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 73
Localisation : Normandie
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ukraine-Le président Porochenko se dit "prudemment optimiste"
Le président ukrainien Petro Porochenko s'est dit vendredi "prudemment optimiste" après le sommet quadripartite de Paris sur la situation dans l'est de l'Ukraine, rapporte l'agence de presse Interfax Ukraine.
"Je suis prudemment optimiste en ce qui concerne le résultat (des discussions)", a dit le chef de l'Etat ukrainien.
Le conflit ne sera terminé qu'une fois "libéré le dernier morceau du territoire ukrainien", a-t-il ajouté selon l'agence de presse. (Alessandra Prentice; Danielle Rouquié pour le service français)
pyxous- Messages : 743
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Age : 73
Localisation : Normandie
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Sur twitter, j'ai vu une photo (que je ne retrouve pas) qui montre la situation, Merkel, Hollande et Porochenko (fâché) t le guébiste "trionphant".
C'est lui qui mène la danse, d'où la prudence de Porochenko . . .
C'est lui qui mène la danse, d'où la prudence de Porochenko . . .
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Sommet sur l’Ukraine à Paris, l’art de négocier sans négocier des Russes
Le président français François Hollande a reçu Vladimir Poutine, Angela Merkel et Petro Porochenko ce vendredi 2 octobre pour un sommet à la sauvette, mais avec un ordre du jour chargé. Ainsi, le Cessez le feu, le désarmement (retrait des armes légères et lourdes, déminage), les échanges de prisonniers entre l’Ukraine et les séparatistes…se feront suivant un calendrier laissé à la discrétion de Poutine. Quant à l’élection locale en Ukraine prévue le 18 octobre, elle n’aura pas lieu cette année.
Sur tous ces points abordés, aucune garantie d’application immédiate n’a été donnée par Poutine. Pourtant, ce sommet de Paris avait pour objectif de débloquer la situation pour sauver la face au soldat Porochenko, qui rentrera bredouille. Il devra s’entendre avec Poutine pour régler cette affaire « à l’amiable ». Dans ce scénario, on peut dire, sans crainte de se tromper, que sa popularité est à vau-l’eau. Ce fut un sommet pour peu. Par contre, sur le gaz russe à livrer à l’Europe, les promesses et formalités vont être diligentées.
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Résulat de Paris:
Ukraine: retrait immédiat des armes légères, report des élections locales
Angela Merkel et François Hollande, lors de la conférence de presse qui s'est tenue à l'issue de la réunion à l'Elysée, le 2 octobre 2015.
Les présidents français, russe et ukrainien, ainsi que la chancelière allemande, étaient réunis à Paris, vendredi 2 octobre, pour s'accorder sur la mise en oeuvre des accords de Minsk visant à régler la situation en Ukraine. Les élections locales sont reportées. Elles ne se tiendront pas avant 2016, pour permettre un «scrutin incontestable». Et afin de consolider le cessez-le-feu, un retrait dès ce samedi 3 octobre des armes légères des zones de conflit a été annoncé.
François Hollande a tout d’abord annoncé que le retrait des armes légères des zones de conflit débuterait dès ce samedi afin de consolider le cessez-le-feu. Ce sommet s’est déroulé dans un contexte bien plus apaisé que le précédent à Minsk ; le cessez-le-feu tient depuis un mois dans l’est de l’Ukraine, mais il doit encore être consolidé.
C’est sur la question du processus politique que les dirigeants ont passé le plus de temps, avec un casse-tête à régler : l’organisation d’élections en conformité avec la loi ukrainienne dans les régions sous contrôle séparatiste. Certes, le processus de paix prendra plus de temps et ne s’achèvera pas au 31 décembre comme prévu, mais ce report est nécessaire pour permettre la tenue du scrutin dans de bonnes conditions, a expliqué le président français : « Nous ne voulons pas que des élections puissent avoir lieu dans des conditions qui ne seraient pas respectueuses de (l'accord de) Minsk dans les territoires de l’est ukrainien. » Les autorités rebelles souhaitaient organiser leur propre scrutin à des dates qu’ils ont définies.
« Impossible » ont rétorqué François Hollande et Angela Merkel.
Les séparatistes vont donc devoir renoncer à organiser leur propre scrutin. Celui-ci sera défini par une loi, discutée par les deux parties et votée par le Parlement ukrainien. Aucune échéance n’a été fixée pour le vote ou l’élaboration de cette loi. En revanche, une fois adoptée, les élections sous supervision de l’OSCE se tiendront trois mois plus tard. Reste à savoir si les rebelles vont jouer le jeu. La chancelière allemande Angela Merkel est optimiste : « Il y a un espoir, qui est fondé ; je peux dire que les deux parties ont bien discuté l'une avec l'autre. On ne peut pas donner de garantie, évidemment on ne peut être sûr que quelque chose se passe qu'une fois que c'est fait. » Le report des élections repousse d’autant l’éventuelle levée des sanctions envers la Russie que les Européens lient à la mise en œuvre complète des accords de Minsk.
De son côté, le président ukrainien Petro Porochenko s'est dit « prudemment optimiste », estimant que la Russie avait encore plein de travail à faire avant une levée des sanctions. Quant à Vladimir Poutine, il a quitté l’Elysée, sans faire de commentaire.
Bref, un sommet pour rien . . .
Ukraine: retrait immédiat des armes légères, report des élections locales
Angela Merkel et François Hollande, lors de la conférence de presse qui s'est tenue à l'issue de la réunion à l'Elysée, le 2 octobre 2015.
Les présidents français, russe et ukrainien, ainsi que la chancelière allemande, étaient réunis à Paris, vendredi 2 octobre, pour s'accorder sur la mise en oeuvre des accords de Minsk visant à régler la situation en Ukraine. Les élections locales sont reportées. Elles ne se tiendront pas avant 2016, pour permettre un «scrutin incontestable». Et afin de consolider le cessez-le-feu, un retrait dès ce samedi 3 octobre des armes légères des zones de conflit a été annoncé.
François Hollande a tout d’abord annoncé que le retrait des armes légères des zones de conflit débuterait dès ce samedi afin de consolider le cessez-le-feu. Ce sommet s’est déroulé dans un contexte bien plus apaisé que le précédent à Minsk ; le cessez-le-feu tient depuis un mois dans l’est de l’Ukraine, mais il doit encore être consolidé.
C’est sur la question du processus politique que les dirigeants ont passé le plus de temps, avec un casse-tête à régler : l’organisation d’élections en conformité avec la loi ukrainienne dans les régions sous contrôle séparatiste. Certes, le processus de paix prendra plus de temps et ne s’achèvera pas au 31 décembre comme prévu, mais ce report est nécessaire pour permettre la tenue du scrutin dans de bonnes conditions, a expliqué le président français : « Nous ne voulons pas que des élections puissent avoir lieu dans des conditions qui ne seraient pas respectueuses de (l'accord de) Minsk dans les territoires de l’est ukrainien. » Les autorités rebelles souhaitaient organiser leur propre scrutin à des dates qu’ils ont définies.
« Impossible » ont rétorqué François Hollande et Angela Merkel.
Les séparatistes vont donc devoir renoncer à organiser leur propre scrutin. Celui-ci sera défini par une loi, discutée par les deux parties et votée par le Parlement ukrainien. Aucune échéance n’a été fixée pour le vote ou l’élaboration de cette loi. En revanche, une fois adoptée, les élections sous supervision de l’OSCE se tiendront trois mois plus tard. Reste à savoir si les rebelles vont jouer le jeu. La chancelière allemande Angela Merkel est optimiste : « Il y a un espoir, qui est fondé ; je peux dire que les deux parties ont bien discuté l'une avec l'autre. On ne peut pas donner de garantie, évidemment on ne peut être sûr que quelque chose se passe qu'une fois que c'est fait. » Le report des élections repousse d’autant l’éventuelle levée des sanctions envers la Russie que les Européens lient à la mise en œuvre complète des accords de Minsk.
De son côté, le président ukrainien Petro Porochenko s'est dit « prudemment optimiste », estimant que la Russie avait encore plein de travail à faire avant une levée des sanctions. Quant à Vladimir Poutine, il a quitté l’Elysée, sans faire de commentaire.
Bref, un sommet pour rien . . .
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Bref, un sommet pour rien . . .
Je pense le contraire car c'est Poutine qui s'est déplacé en terrain ennemi pour entendre que ses chantages successifs ne prennent pas malgré les surenchères du Kremlin.
Nous ne cédons pas sur le Gaz, la Crimée, le donbass, l'ukraine, les menaces nucléaires ...
On lui a surement dit que personne n'est dupe sur son dernier sale coup (syrie) et que se servir de l'onu pour faire croire qu'en moins de douze heures , on est passé d'une demande d'aide d'Assad au bombardement russe: Ce "plan" était prévu bien à l'avance et tout le monde le sait.
Poutine s'enlise à l'international: la fronde contre le droit de véto rassemble toujours plus de pays, plus de 100 c'est j'ai bien compris !
Poutine s'enlise chez lui : La meilleure preuve est que malgré ces soi-disant réussites , son pays et son peuple va mal et sait pourquoi et à cause de qui malgré ce que nous dit les sondages truqués ou biaisé par les effets de la propagande.
Pour l'instant la seule "vrai" conquête des Plans de Poutine est la Crimée, "gagnée" grâce à un effet de surprise mais surtout parce que l’Ukraine a préféré ne pas en faire un bain de sang, prendre le premier coup traitre sans se défendre. La première marche du Graal novorossia à tenue mais les autres s'effondrent : il n'y aura pas de novorossia, c'est un échec.
En Syrie, tout ce qu'il sauvera en étant seul, c'est ces bases militaires que la coalition ne viendra pas toucher voire une annexion de fait de la coté ouest syrienne si la Syrie se disloque politiquement. Et basta! Poutine n'a jamais été et ne sera jamais l'arbitre en mesure de pacifier ou contrôler la Syrie. Des analystes pense même que son objectif est inverse , accélérer l’éclatement pour annexer la côte ouest et déclencher un conflit larvé sur tous les pays du golfe persique, qui pourrait ainsi faire remonter les cours du brut de pétrole .
Poutine n'est plus que dans des démarches perdant-perdant, et la sauterie à l’Élisée sert de piqure de rappel.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Si j'en juge par cette photo, il n'est pas si perdant . . .
Quand on voit son sourire narquois et la tête de Merkel, Porochenko et Hollande . . .
Même Klimkin à l'arrière plan est dubitatif.
Dieu sait ce qu'il vient de lâcher à ce moment . . .
Dieu t'entende Benoit
Quand on voit son sourire narquois et la tête de Merkel, Porochenko et Hollande . . .
Même Klimkin à l'arrière plan est dubitatif.
Dieu sait ce qu'il vient de lâcher à ce moment . . .
Dieu t'entende Benoit
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Le danger principal pour Poutine, c'est les sanctions économiques. Il se démène tous azimuts pour tenter de les faire lever car il sait que la Russie ne tiendra pas longtemps à ce rythme... Il reste à espérer que les occidentaux ne seront pas dupes et ne lèveront pas les sanctions, mais bon, on a été tellement cons et naïfs par le passé
Krispoluk- Messages : 9779
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Pas toujours heureusement, je viens de regarder un reportage sur France 4 (je crois) sur "l'évolution" de Franklin D. Roosvelt dans les relations avec le Japon.
En fait, il savait pertinemment que les japs attaqueraient, il les à même poussé en ce sens, alors que d'un autre côté, il prêchait la neutralité des USA . . . mais il réarmait . . . en douce. L'armée US en 1932 comptait 65 000 hommes, bien trop peu pour affronter qui que ce soit. Les USA se pensaient "protégé" par deux océans.
Il a "lut" le discours fourbe des japonnais et a agit en conséquence.
Qui en fera autant avec le guébiste?
En fait, il savait pertinemment que les japs attaqueraient, il les à même poussé en ce sens, alors que d'un autre côté, il prêchait la neutralité des USA . . . mais il réarmait . . . en douce. L'armée US en 1932 comptait 65 000 hommes, bien trop peu pour affronter qui que ce soit. Les USA se pensaient "protégé" par deux océans.
Il a "lut" le discours fourbe des japonnais et a agit en conséquence.
Qui en fera autant avec le guébiste?
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Matt a écrit:Pas toujours heureusement, je viens de regarder un reportage sur France 4 (je crois) sur "l'évolution" de Franklin D. Roosvelt dans les relations avec le Japon.
En fait, il savait pertinemment que les japs attaqueraient, il les à même poussé en ce sens, alors que d'un autre côté, il prêchait la neutralité des USA . . . mais il réarmait . . . en douce. L'armée US en 1932 comptait 65 000 hommes, bien trop peu pour affronter qui que ce soit. Les USA se pensaient "protégé" par deux océans.
Il a "lut" le discours fourbe des japonnais et a agit en conséquence.
Qui en fera autant avec le guébiste?
Roosevelt a toujours été un indécrottable humaniste qui croyait à la "bonté naturelle" de l'âme humaine. Il est certain que le prétexte de Pearl Harbour a permis de déclarer la guerre à l'Axe sans coup férir.
Par contre en février 45 à Yalta, il a tout accordé à Staline au grand dam de Churchill plus clairvoyant mais il est vrai qu'il était déjà très malade, affaibli et allait décéder quelques semaines plus tard...
Petite anecdote amusante à Yalta, Churchill va aux toilettes et a oublié de refermer sa braguette, Roosevelt s'en aperçoit et lui glisse un petit bout de papier sur lequel, il a écrit : "Attention ! veillez à fermer votre cage sinon l'oiseau pourrait s'envoler..." Il paraît que les services secrets soviétiques qui fouillaient les poubelles des délégations étrangères tous les soirs ont planché longtemps pour essayer de comprendre cette phrase énigmatique et le code secret qu'elle devait recéler
Krispoluk- Messages : 9779
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Mdr, j'imagine!!
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ukraine: les séparatistes de l'Est assurent avoir commencé à retirer les chars de la ligne du front
Kiev - Les séparatistes prorusses ont assuré samedi avoir commencé à retirer les chars de la ligne du front dans un geste visant à consolider le cessez-le-feu dans l'Est rebelle de l'Ukraine, où le conflit a fait plus de 8.000 morts en dix-sept mois.
Un convoi de chars vient de prendre la direction d'un nouvel endroit de déploiement à 15 km de la ligne du front, a annoncé l'agence officielle de la république séparatiste de Lougansk.
Le retrait des chars et des pièces d'artillerie de calibre inférieur à 100 mm dans une zone de 15 km de part et d'autre de la ligne de front a été convenu cette semaine entre les belligérants.
Il était impossible dans l'immédiat de confirmer cette information de source indépendante.
Les rebelles de la république séparatiste voisine de Donetsk ont pour leur part annoncé vendredi qu'ils préparaient des terrains militaires pour y retirer les armes légères.
Le ministre de la Défense de la république autoproclamée de Donetsk Vladimir Kononov cité sur le site officiel séparatiste a précisé que le retrait commencerait après la fin du processus dans la république de Lougansk.
Interrogé par l'AFP samedi matin, un porte-parole de l'armée ukrainienne Vladislav Seleznev a dit ne disposer d'aucune information pour l'instant concernant le retrait.
Le président ukrainien Petro Porochenko a annoncé vendredi que le retrait des armes ukrainiennes devait commencer dès samedi en marge du sommet à Paris avec les présidents russe Vladimir Poutine, français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel.
Les quatre dirigeants qui ont parrainé les accords de paix pour l'Est de l'Ukraine ont toutefois reconnu l'impossibilité de mener à bien le processus de paix d'ici la fin de l'année ce qui est pourtant prévu par ces accords signés à Minsk en février.
Sur le terrain, une trêve totale règne dans la zone du conflit depuis plus de deux jours, selon l'armée ukrainienne.
Sur twitter, c'est l'inverse qui est relevé . . .
Partir en Syrie? Quand les rebelles d'Ukraine s'interrogent pendant la trêve
Gagnés par l'ennui en raison d'une accalmie sans précédent après dix-sept mois d'un conflit sanglant, les rebelles prorusses de l'Est s'interrogent. - © ALEKSEY FILIPPOV - AFP
Partir en Syrie, reprendre la vie civile ou se préparer à de nouveaux combats en Ukraine? Gagnés par l'ennui en raison d'une accalmie sans précédent après dix-sept mois d'un conflit sanglant, les rebelles prorusses de l'Est s'interrogent.
"Il n'y a plus de combats et beaucoup s'ennuient. Les gars que je connais m'encouragent à aller en Syrie, là-bas c'est chaud", déclare à l'AFP un commandant rebelle, répondant au nom de guerre de Tourok (Turc), longue barbe et lunettes d'aviateur sur le visage.
Plusieurs rebelles sont déjà partis en Syrie pour y soutenir l'intervention de la Russie qui a commencé à mener des frappes dans le pays, assure-t-il depuis les positions de son unité aux abords de Donetsk, bastion des séparatistes prorusses.
Parmi eux figure selon lui le chef de guerre Motorola, qui avait affirmé en avril à un journal ukrainien avoir tué 15 soldats ukrainiens capturés par ses troupes.
"Tout le monde sait que Motorola est parti en Syrie parce qu'il est recherché en DNR pour pillages et parce qu'il a massacré 90% de l'aéroport", lance Tourok en référence aux combats acharnés autour de l'aéroport de Donetsk qui ont opposé pendant plusieurs mois l'armée ukrainienne aux séparatistes. Ces derniers en ont pris le contrôle en janvier.
Cette information a pourtant été démentie par des médias locaux, qui ont affirmé que Motorola se trouvait toujours à Donetsk.
De manière générale, les rumeurs sur l'éventuel départ de combattants de l'Est de l'Ukraine vers la Syrie n'ont pas été confirmées par les autorités de la république populaire autoproclamée de Donetsk (DNR) et sont invérifiables de source indépendante.
Mais dans les conversations des rebelles, elles sont présentées comme étant de notoriété publique.
De nombreux combattants lambda semblent pourtant peu enclins à partir en Syrie, où les forces russes soutiennent le régime du président Bachar al-Assad.
"Les gars locaux reviennent à la vie civile, trouvent un boulot en ville", raconte Tourok.
"Moi, je pense que ce calme est temporaire et que nous devrons encore faire la guerre ici. Tant que la DNR ne contrôlera pas toute la région de Donetsk, la guerre va se poursuivre", prédit-il.
Pas 'un caractère massif'
Le début des frappes russes en Syrie a totalement éclipsé dans les médias russes le conflit ukrainien, suivi de près depuis son déclenchement en avril 2014 et qui a fait plus de 8000 morts.
Pour le rebelle Konstantin, 36 ans, répondant au nom de guerre "Djin", les rumeurs sur le départ des combattants font partie d'une campagne médiatique.
"Tout le monde en a marre du Donbass et l'attention est portée sur la Syrie où il y a des combats acharnés", dit-il.
"Quand les médias et la société en auront assez de la Syrie, il vont se souvenir de nous", prédit-il.
L'analyste militaire russe Pavel Felgenhauer semble lui aussi assez sceptique face à ces rumeurs. Selon lui, même si un jour le départ de rebelles d'Ukraine vers la Syrie se confirme, il n'aura pas "un caractère massif".
"Il est peu probable qu'il y ait dans le Donbass des chiites qui iront faire la guerre contre les sunnites pour des raisons idéologiques", explique l'expert.
Or, les autres mercenaires du Donbass seront "vus en Syrie comme des croisés chrétiens, que toutes les parties impliquées dans le conflit au Proche-Orient détestent", souligne-t-il à l'AFP.
Les instructeurs russes toujours en Ukraine
Certains analystes expliquent l'accalmie des dernières semaines dans l'Est de l'Ukraine, où la Russie est accusée d'armer les rebelles et d'avoir déployé des troupes régulières, par le fait que le Kremlin ait changé de priorité en s'engageant dans la guerre en Syrie.
Sur le terrain, les combattants séparatistes reconnaissent que l'aide financière et militaire en provenance de Russie se tarit peu à peu mais les instructeurs russes sont toujours bel et bien là, aux postes dirigeants.
"Il n'y a plus de combats et plusieurs soldats se mettent à boire. Les Russes tentent de remettre de l'ordre, de maintenir la discipline pendant la trêve. Ce n'est pas au goût de tout le monde, certains quittent l'armée", raconte Andreï, un rebelle de 42 ans.
"Les membres du FSB (services de sécurité russes, ndlr) ne s'en vont pas, signe que la guerre pourrait reprendre", ajoute-t-il.
Террористы ДНР и ЛНР заявили о готовности перенести свои "выборы"
Leurs "élections" sont retardées.
Kiev - Les séparatistes prorusses ont assuré samedi avoir commencé à retirer les chars de la ligne du front dans un geste visant à consolider le cessez-le-feu dans l'Est rebelle de l'Ukraine, où le conflit a fait plus de 8.000 morts en dix-sept mois.
Un convoi de chars vient de prendre la direction d'un nouvel endroit de déploiement à 15 km de la ligne du front, a annoncé l'agence officielle de la république séparatiste de Lougansk.
Le retrait des chars et des pièces d'artillerie de calibre inférieur à 100 mm dans une zone de 15 km de part et d'autre de la ligne de front a été convenu cette semaine entre les belligérants.
Il était impossible dans l'immédiat de confirmer cette information de source indépendante.
Les rebelles de la république séparatiste voisine de Donetsk ont pour leur part annoncé vendredi qu'ils préparaient des terrains militaires pour y retirer les armes légères.
Le ministre de la Défense de la république autoproclamée de Donetsk Vladimir Kononov cité sur le site officiel séparatiste a précisé que le retrait commencerait après la fin du processus dans la république de Lougansk.
Interrogé par l'AFP samedi matin, un porte-parole de l'armée ukrainienne Vladislav Seleznev a dit ne disposer d'aucune information pour l'instant concernant le retrait.
Le président ukrainien Petro Porochenko a annoncé vendredi que le retrait des armes ukrainiennes devait commencer dès samedi en marge du sommet à Paris avec les présidents russe Vladimir Poutine, français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel.
Les quatre dirigeants qui ont parrainé les accords de paix pour l'Est de l'Ukraine ont toutefois reconnu l'impossibilité de mener à bien le processus de paix d'ici la fin de l'année ce qui est pourtant prévu par ces accords signés à Minsk en février.
Sur le terrain, une trêve totale règne dans la zone du conflit depuis plus de deux jours, selon l'armée ukrainienne.
Sur twitter, c'est l'inverse qui est relevé . . .
Partir en Syrie? Quand les rebelles d'Ukraine s'interrogent pendant la trêve
Gagnés par l'ennui en raison d'une accalmie sans précédent après dix-sept mois d'un conflit sanglant, les rebelles prorusses de l'Est s'interrogent. - © ALEKSEY FILIPPOV - AFP
Partir en Syrie, reprendre la vie civile ou se préparer à de nouveaux combats en Ukraine? Gagnés par l'ennui en raison d'une accalmie sans précédent après dix-sept mois d'un conflit sanglant, les rebelles prorusses de l'Est s'interrogent.
"Il n'y a plus de combats et beaucoup s'ennuient. Les gars que je connais m'encouragent à aller en Syrie, là-bas c'est chaud", déclare à l'AFP un commandant rebelle, répondant au nom de guerre de Tourok (Turc), longue barbe et lunettes d'aviateur sur le visage.
Plusieurs rebelles sont déjà partis en Syrie pour y soutenir l'intervention de la Russie qui a commencé à mener des frappes dans le pays, assure-t-il depuis les positions de son unité aux abords de Donetsk, bastion des séparatistes prorusses.
Parmi eux figure selon lui le chef de guerre Motorola, qui avait affirmé en avril à un journal ukrainien avoir tué 15 soldats ukrainiens capturés par ses troupes.
"Tout le monde sait que Motorola est parti en Syrie parce qu'il est recherché en DNR pour pillages et parce qu'il a massacré 90% de l'aéroport", lance Tourok en référence aux combats acharnés autour de l'aéroport de Donetsk qui ont opposé pendant plusieurs mois l'armée ukrainienne aux séparatistes. Ces derniers en ont pris le contrôle en janvier.
Cette information a pourtant été démentie par des médias locaux, qui ont affirmé que Motorola se trouvait toujours à Donetsk.
De manière générale, les rumeurs sur l'éventuel départ de combattants de l'Est de l'Ukraine vers la Syrie n'ont pas été confirmées par les autorités de la république populaire autoproclamée de Donetsk (DNR) et sont invérifiables de source indépendante.
Mais dans les conversations des rebelles, elles sont présentées comme étant de notoriété publique.
De nombreux combattants lambda semblent pourtant peu enclins à partir en Syrie, où les forces russes soutiennent le régime du président Bachar al-Assad.
"Les gars locaux reviennent à la vie civile, trouvent un boulot en ville", raconte Tourok.
"Moi, je pense que ce calme est temporaire et que nous devrons encore faire la guerre ici. Tant que la DNR ne contrôlera pas toute la région de Donetsk, la guerre va se poursuivre", prédit-il.
Pas 'un caractère massif'
Le début des frappes russes en Syrie a totalement éclipsé dans les médias russes le conflit ukrainien, suivi de près depuis son déclenchement en avril 2014 et qui a fait plus de 8000 morts.
Pour le rebelle Konstantin, 36 ans, répondant au nom de guerre "Djin", les rumeurs sur le départ des combattants font partie d'une campagne médiatique.
"Tout le monde en a marre du Donbass et l'attention est portée sur la Syrie où il y a des combats acharnés", dit-il.
"Quand les médias et la société en auront assez de la Syrie, il vont se souvenir de nous", prédit-il.
L'analyste militaire russe Pavel Felgenhauer semble lui aussi assez sceptique face à ces rumeurs. Selon lui, même si un jour le départ de rebelles d'Ukraine vers la Syrie se confirme, il n'aura pas "un caractère massif".
"Il est peu probable qu'il y ait dans le Donbass des chiites qui iront faire la guerre contre les sunnites pour des raisons idéologiques", explique l'expert.
Or, les autres mercenaires du Donbass seront "vus en Syrie comme des croisés chrétiens, que toutes les parties impliquées dans le conflit au Proche-Orient détestent", souligne-t-il à l'AFP.
Les instructeurs russes toujours en Ukraine
Certains analystes expliquent l'accalmie des dernières semaines dans l'Est de l'Ukraine, où la Russie est accusée d'armer les rebelles et d'avoir déployé des troupes régulières, par le fait que le Kremlin ait changé de priorité en s'engageant dans la guerre en Syrie.
Sur le terrain, les combattants séparatistes reconnaissent que l'aide financière et militaire en provenance de Russie se tarit peu à peu mais les instructeurs russes sont toujours bel et bien là, aux postes dirigeants.
"Il n'y a plus de combats et plusieurs soldats se mettent à boire. Les Russes tentent de remettre de l'ordre, de maintenir la discipline pendant la trêve. Ce n'est pas au goût de tout le monde, certains quittent l'armée", raconte Andreï, un rebelle de 42 ans.
"Les membres du FSB (services de sécurité russes, ndlr) ne s'en vont pas, signe que la guerre pourrait reprendre", ajoute-t-il.
Террористы ДНР и ЛНР заявили о готовности перенести свои "выборы"
Leurs "élections" sont retardées.
Александр- Messages : 5390
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