L'invasion Russe en Ukraine
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Caduce62- Messages : 15057
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Le président ukrainien optimiste quant à l'évolution du processus de paix
Kiev - Le président ukrainien Petro Porochenko a fait montre d'un optimisme prudent vendredi concernant l'évolution du processus de paix en Ukraine, soulignant que le cessez-le feu n'était plus un rêve désormais.
Selon l'armée ukrainienne et les rebelles prorusses, durant les dernières 24 heures, il n'y a eu qu'une seule attaque le long de la ligne de front pour la première fois depuis le début de l'année.
J'ai promis que j'apporterai la paix et la prospérité en Ukraine et je fais de mon mieux pour tenir ma parole, a déclaré le chef de l'Etat devant les invités de la conférence internationale annuelle Yalta European Strategy (YES) à Kiev.
Les récentes discussions au format +Normandie+ (France, Allemagne, Russie et Ukraine) il y a deux jours ont renforcé mon sentiment d'optimisme prudent. Le cessez-le-feu tient depuis près de deux semaines et n'est plus un rêve désormais, a-t-il lancé.
Les dirigeants français, allemand, ukrainien et russe avaient salué mercredi soir lors d'un entretien téléphonique le fait que le nouveau cessez-le-feu était globalement respecté.
Ce cessez-le-feu a été décrété le 1er septembre, officiellement pour ne pas assombrir la rentrée scolaire dans l'est de l'Ukraine, où les violences ont fait près de 8.000 morts depuis leur déclenchement en avril 2014.
Cette énième trêve semble pour l'heure la plus solide: pendant ses sept premiers jours, aucun militaire n'a été tué dans les combats. Mardi et mercredi, Kiev a néanmoins annoncé la mort de deux militaires, après des accrochages isolés avec les rebelles.
Et selon le porte-parole militaire ukrainien Andriï Lyssenko, la journée de jeudi a été marquée par un calme complet.
Pour la première fois cette année, aucun tir ennemi contre les villages et les positions ukrainiennes n'a été enregistré. Aucun vol de drone ennemi n'a été enregistré non plus dans l'est de l'Ukraine, a-t-il précisé lors d'une conférence de presse.
Les séparatistes ont de leur côté fait état d'une seule violation du cessez-le-feu par les forces ukrainiennes au cours des dernières 24 heures, selon leur agence de presse officielle.
Le président Porochenko toutefois a prévenu que le risque d'escalade n'avait pas disparu.
Aucun soldat russe, aucun tank russe n'est rentré en Russie, a-t-il affirmé.
Kiev et les Occidentaux accusent la Russie d'armer les rebelles prorusses et d'y avoir déployé des troupes régulières, ce que Moscou dément catégoriquement.
Autre point sombre potentiel: la tenue par les séparatistes d'élections locales sans l'aval de Kiev. Nous devons empêcher la tenue de fausses élections dans le Donbass car cela ruinerait de nouveau le processus de Minsk, a mis en garde le chef de l'Etat.
En vertu des accords de paix de Minsk 2 conclus en février, des élections locales doivent se tenir dans la zone du conflit avant la fin 2015 en conformité avec la loi ukrainienne et les normes internationales.
Les autorités de Kiev ont prévu des élections le 25 octobre mais les rebelles prorusses veulent tenir ce scrutin selon leur propres règles et à des dates différentes, le 18 octobre à Donetsk et le 1er novembre à Lougansk.
Puisse t'il avoir raison!!
Côté russe:
Prolongation de l'accord de paix en Ukraine
La Russie, l'Ukraine, l'Allemagne et la France pourraient s'accorder sur une prolongation de l'accord de paix dans l'est de l'Ukraine si celui-ci n'est pas totalement appliqué cette année comme prévu, a déclaré le conseiller du Kremlin à la politique étrangère, aujourd'hui. La situation en Ukraine fera l'objet d'une réunion au sommet le 2 octobre à Paris entre le président ukrainien Viktor (sic) Porochenko, ses homologues russe et français Vladimir Poutine et François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel.
L'accord conclu à Minsk prévoit un certain nombre de dispositions qui doivent être mises en pratique avant la fin de l'année, a rappelé Iouri Ouchakov. "Si quelque chose n'est pas appliqué alors il est clair que les dirigeants pourraient s'accorder sur une forme de prolongation", a-t-il ajouté devant la presse. Les combats entre les forces gouvernementales ukrainiennes et les séparatistes prorusses dans les régions de Donetsk et de Louhansk ont fait près de 8.000 morts depuis le début du conflit mi-avril 2014.
Les violences ont pourtant largement reflué depuis le 1er septembre et la décision du parlement ukrainien d'accorder plus d'autonomie aux régions tenues par les rebelles suivant les dispositions du plan de paix.
Les ministres des Affaires étrangères des quatre pays signataires discuteront de la crise ukrainienne samedi à Berlin. Ils devront préparer des "propositions concrètes" dans le but de faire avancer la paix.
Kiev - Le président ukrainien Petro Porochenko a fait montre d'un optimisme prudent vendredi concernant l'évolution du processus de paix en Ukraine, soulignant que le cessez-le feu n'était plus un rêve désormais.
Selon l'armée ukrainienne et les rebelles prorusses, durant les dernières 24 heures, il n'y a eu qu'une seule attaque le long de la ligne de front pour la première fois depuis le début de l'année.
J'ai promis que j'apporterai la paix et la prospérité en Ukraine et je fais de mon mieux pour tenir ma parole, a déclaré le chef de l'Etat devant les invités de la conférence internationale annuelle Yalta European Strategy (YES) à Kiev.
Les récentes discussions au format +Normandie+ (France, Allemagne, Russie et Ukraine) il y a deux jours ont renforcé mon sentiment d'optimisme prudent. Le cessez-le-feu tient depuis près de deux semaines et n'est plus un rêve désormais, a-t-il lancé.
Les dirigeants français, allemand, ukrainien et russe avaient salué mercredi soir lors d'un entretien téléphonique le fait que le nouveau cessez-le-feu était globalement respecté.
Ce cessez-le-feu a été décrété le 1er septembre, officiellement pour ne pas assombrir la rentrée scolaire dans l'est de l'Ukraine, où les violences ont fait près de 8.000 morts depuis leur déclenchement en avril 2014.
Cette énième trêve semble pour l'heure la plus solide: pendant ses sept premiers jours, aucun militaire n'a été tué dans les combats. Mardi et mercredi, Kiev a néanmoins annoncé la mort de deux militaires, après des accrochages isolés avec les rebelles.
Et selon le porte-parole militaire ukrainien Andriï Lyssenko, la journée de jeudi a été marquée par un calme complet.
Pour la première fois cette année, aucun tir ennemi contre les villages et les positions ukrainiennes n'a été enregistré. Aucun vol de drone ennemi n'a été enregistré non plus dans l'est de l'Ukraine, a-t-il précisé lors d'une conférence de presse.
Les séparatistes ont de leur côté fait état d'une seule violation du cessez-le-feu par les forces ukrainiennes au cours des dernières 24 heures, selon leur agence de presse officielle.
Le président Porochenko toutefois a prévenu que le risque d'escalade n'avait pas disparu.
Aucun soldat russe, aucun tank russe n'est rentré en Russie, a-t-il affirmé.
Kiev et les Occidentaux accusent la Russie d'armer les rebelles prorusses et d'y avoir déployé des troupes régulières, ce que Moscou dément catégoriquement.
Autre point sombre potentiel: la tenue par les séparatistes d'élections locales sans l'aval de Kiev. Nous devons empêcher la tenue de fausses élections dans le Donbass car cela ruinerait de nouveau le processus de Minsk, a mis en garde le chef de l'Etat.
En vertu des accords de paix de Minsk 2 conclus en février, des élections locales doivent se tenir dans la zone du conflit avant la fin 2015 en conformité avec la loi ukrainienne et les normes internationales.
Les autorités de Kiev ont prévu des élections le 25 octobre mais les rebelles prorusses veulent tenir ce scrutin selon leur propres règles et à des dates différentes, le 18 octobre à Donetsk et le 1er novembre à Lougansk.
Puisse t'il avoir raison!!
Côté russe:
Prolongation de l'accord de paix en Ukraine
La Russie, l'Ukraine, l'Allemagne et la France pourraient s'accorder sur une prolongation de l'accord de paix dans l'est de l'Ukraine si celui-ci n'est pas totalement appliqué cette année comme prévu, a déclaré le conseiller du Kremlin à la politique étrangère, aujourd'hui. La situation en Ukraine fera l'objet d'une réunion au sommet le 2 octobre à Paris entre le président ukrainien Viktor (sic) Porochenko, ses homologues russe et français Vladimir Poutine et François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel.
L'accord conclu à Minsk prévoit un certain nombre de dispositions qui doivent être mises en pratique avant la fin de l'année, a rappelé Iouri Ouchakov. "Si quelque chose n'est pas appliqué alors il est clair que les dirigeants pourraient s'accorder sur une forme de prolongation", a-t-il ajouté devant la presse. Les combats entre les forces gouvernementales ukrainiennes et les séparatistes prorusses dans les régions de Donetsk et de Louhansk ont fait près de 8.000 morts depuis le début du conflit mi-avril 2014.
Les violences ont pourtant largement reflué depuis le 1er septembre et la décision du parlement ukrainien d'accorder plus d'autonomie aux régions tenues par les rebelles suivant les dispositions du plan de paix.
Les ministres des Affaires étrangères des quatre pays signataires discuteront de la crise ukrainienne samedi à Berlin. Ils devront préparer des "propositions concrètes" dans le but de faire avancer la paix.
Александр- Messages : 5390
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Les petites filles du Donbass jouent avec Motorola
Caduce62- Messages : 15057
Date d'inscription : 05/01/2010
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Assez ressemblant, non?
Au fait, il aurait "disparu", mais sans sa dulcinée du dombabwe.
Je sais qu'il est réapparu, mais sans elle . . .
Au fait, il aurait "disparu", mais sans sa dulcinée du dombabwe.
Je sais qu'il est réapparu, mais sans elle . . .
Re: L'invasion Russe en Ukraine
A défaut de news . . . exhibition de matériel ukrainien détruit à Lougansk:
Луганск, выставка разбитой техники возле базы ночных волков
Луганск, выставка разбитой техники возле базы ночных волков
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Très bon article d'Informnapalm:
« Vous savez tout, mais vous ne dites rien… »
Anton Pavlouchko a raconté à Radio Svoboda comment la communauté des blogueurs fonctionne, comment elle recueille grain par grain les témoignages de l’invasion des forces russes en Ukraine. Et il interpelle l’opinion publique russe pour lui demander de se réveiller. Car elle sait très bien ce qui se passe, mais elle ne dit rien.
Cet entretien a été donné le 24/05/2015 et il n’a rien perdu de son actualité.
Que des soldats russes se trouvent sur le territoire de l’Ukraine est non seulement connu des déclarations de hauts fonctionnaires et représentants des services de renseignement, mais aussi grâce aux chercheurs amateurs qui épluchent les informations sur Internet, dans les réseaux sociaux et qui trouvent des preuves souvent dans les blogs des soldats ordinaires qui révèlent directement ou indirectement les mouvements de leurs unités. L’un de ces chercheurs, le blogueur ukrainien Anton Pavlouchko a également apporté sa contribution à l’étude de l’histoire des soldats Spetsnaz de Togliatti qui ont été faits prisonniers dans la région de Louhansk.
– Cela est certainement un travail passionnant, mais pas simple. Cela vous prend probablement prend beaucoup de temps. Comment collectez-vous l’information?
Légende: « Aujourd’hui, la Crimée, demain Rome! »
– Cette activité prend effectivement beaucoup de temps. Parfois, vous passez des heures en regardant à travers tous les profils, vous espionnez l’un ou l’autre soldat pendant des mois pour surveiller son activité, suivre l’activité d’un groupe de soldats, comprendre où ils sont à un moment donné. Mais au total, le jeu en vaut la chandelle. Car la position russe officielle est « nous ne sommes pas là mais nous gagnons ». La tâche du blogueur ukrainien est de prouver que les Russes sont ici. Notre communauté observe les profils des soldats russes, analyse les vidéos que publie la « milice populaire », ainsi que les soldats ukrainiens, analyse les photos, les messages dans leurs profils « VK » et « Odnoklassiniki », les commentaires sur ces messages… En principe, toutes les informations qui sont publiées en ligne d’une manière ou d’une autre.
Nous faisons sur une base volontaire ce que devraient faire les autorités ukrainiennes : prouver que les Russes sont ici. Mais les autorités ukrainiennes ont une étrange attitude, et nous avons donc décidé de prendre les choses en main. Notre tâche la plus importante est de trouver les numéros des unités pour définir la technologie avec laquelle les Russes font la guerre, d’identifier les soldats qui sont en Ukraine. Très souvent, les soldats publient des images ou des informations qui montrent de manière immédiatement évidente qu’ils sont des soldats réguliers russes et qu’ils se trouvent en Ukraine. C’est tout, mais nous n’en voulons pas plus. Toutes ces excuses russes qu’ils sont renvoyés de l’armée, qu’ils ont pris des vacances ou autre, c’est juste inutile. Nous prenons un militaire russe régulier, nous étudions son histoire avec l’armée, puis nous le voyons dans le Donbass et à nouveau dans l’armée russe. Donc, l’armée russe est là.
Légende: Iéroféiev etAlexandrov
Parlons maintenant des deux soldats russes du GRU faits prisonniers (RU). Pour les Russes, l’histoire est inattendue : comment est-ce possible que des combattants des Spetsnaz se retrouvent vivants et en captivité et commencent à raconter des choses ? Mais pour la partie ukrainienne de la blogosphère, rien de nouveau, parce que nous observons les soldats russes capturés déjà depuis un an. Nous avons accumulé cette année tant de vidéos avec les numéros de plusieurs dizaines d’unités des prisonniers de guerre russes. Le premier soldat russe a été fait prisonnier les 15-16 juillet 2014. C’était le soldat de 19 ans Andrei Balobanov. On a tenté au départ de l’ignorer, de dire qu’il s’était enfui de sa garnison. Des excuses ridicules. Puis, la presse de sa région natale d’Omsk a commencé à écrire sur lui.
L’article Il faut sauver le soldat Balobanov paru sur le site, est resté un moment, puis il a été supprimé, puis il est réapparu. Des jeux de mômes. Qu’est-il arrivé de lui : est-il retourné en Russie ou resté en Ukraine? On ne sait pas. Mais le fait est que les premiers prisonniers russes sont apparus à la mi été 2014. Les prisonniers suivants : Khokhlov et Garaféiev (DE), encore une histoire amusante. Puis il y a eu la fameuse histoire avec les 10 parachutistes de Pskov où il la diplomatie a fait du bricolage en quelque sorte et ils ont été renvoyés à la maison.
Pour une raison inconnue, l’histoire des deux prisonniers Rouslan Akhmetov et Arseniy Ilmitov (DE) capturés à Illovaïsk, a été oubliée. Ils ont été faits prisonniers par les soldats ukrainiens au moment malchanceux où un journaliste ukrainien était présent. Celui-ci a enregistré une vidéo avec eux, ils ont témoigné sur la vidéo. Quelques instants plus tard, les internautes ukrainiens ont trouvé les profils de ces soldats, bien sûr, il y avait des photos de leur garnison. La soupe habituelle du soldat : moi avec mon char, moi dans ma base, dans ma garnison, etc.
Ensuite, ils ont essayé de sortir avec la colonne ukrainienne du chaudron d’Illovaïsk. La colonne a été bombardée. Leur sort est inconnu. La « Novaïa Gazeta » a écrit un article disant que deux soldats russes avaient été capturés dans le Donbass et que leur sort était inconnu, probablement qu’ils ont été tués. Et puis Life News présente un reportage avec eux : regardez comment Novaïa Gazeta ment, car ils sont ici les soldats Akhmetov et Ilmitov, bien en vie et toujours dans la même unité. De cela, il ressort que deux soldats réguliers de l’armée russe ont servi en Ukraine, qu’ils y ont été fait prisonniers et, peu de temps après, qu’ils ont poursuivi leur service dans leur unité militaire russe. Voyez, même pas l’excuse habituelle, comme dans le cas des soldats du GRU que oui, ils ont servi jusqu’en décembre, puis ils ont démissionné et maintenant ils sont là comme volontaires. Ça ne passe pas ici car ces gens étaient dans l’armée, puis prisonniers des Ukrainiens et de retour dans l’armée. Life News nous a vraiment aidés ici : ils ont montré que ces soldats sont des militaires russes d’active et qu’ils continuent de servir dans l’armée russe.
Et de tels cas, il y en a eu beaucoup en une année de guerre russo-ukrainienne. Dans la presse russe, cette guerre est souvent décrite comme une guerre civile en Ukraine. Mais pour une guerre civile, vous avez besoin de deux côtés. Nous connaissons un des côtés : ce sont les forces armées ukrainiennes, les Ukrainiens, mais qui est de l’autre côté ? Je dis toujours avec ironie que beaucoup trop de citoyens russes meurent dans cette guerre civile ukrainienne.
Légende: Le soldat Dmitry Sharov, 20 ans, originaire de Saransk, posant avec le panneau des forces frontalières de l’Ukraine, qu’il a emporté comme « trophée ».
Récemment, le SBU a présenté une vidéo où sont détenus quatre soldats russes capturés. Elle a été tournée quelque part dans la zone d’Illovaïsk. Des noms de famille, des villes sont mentionnées. La première réaction des Russes : je peux tourner une vidéo comme cela dans ma cuisine, ce n’est pas une preuve, ces gens n’existent même pas, tout est fabriqué, ce n’est pas possible. Nous commençons à rechercher ces gens, et nous les trouvons assez rapidement, voyons leurs photos militaires fraîches, regardons leurs amis. Nous comprenons que nous avons affaire à des militaires russes d’active. Comment des membres des forces régulières russes pourraient-ils tomber en captivité ukrainienne ? Nous posons ces questions à l’opinion publique russe.
– Quelle est cette dernière histoire spectaculaire avec les soldats russes Spetsnaz Iéroféiev et Alexandrov ?
– D’abord, vous devez comprendre COMMENT cette histoire a été connue et pourquoi ils ont été présentés immédiatement à la presse. Le faisceau des blogueurs, bénévoles et militaires ukrainiens a très bien fonctionné, commençant à écrire qu’il y avait eu un combat et que deux Russes avaient été arrêtés, deux Russes « importants » et ils nous (InformNapalm) ont dit : écrivez sur ce sujet afin qu’il ne soit pas étouffé, qu’on ne les échange pas une fois de plus discrètement. Depuis notre site InformNapalm, l’information a immédiatement commencé à filtrer vers d’autres médias. On a commencé à écrire sur le sujet. Le résultat est, qu’un jour plus tard, il a fallu le reconnaître : oui, ce sont deux Russes, ils sont de Togliatti. Puis sont apparues les premières vidéos d’interrogatoires et des photos. Sur la base des photos, nous avons immédiatement commencé à les chercher, et nous avons trouvé des profils similaires.
Puis nous avons relayé l’information sur leur commandant. Le commandant était facile à trouver, son profil est sorti en premier sur la page de recherche : où il a servi, dans quelle école il a accompli sa formation militaire. Tout concordait, l’âge, la ville, tous les détails. Nous avons ensuite commencé, sur la base des documents du SBU, à enquêter sur les autres noms et trouvé les profils similaires. Il ressortait déjà clairement des photos qu’il s’agissait de militaires russes. Quand une personne tente de cacher et faire semblant qu’elle est civile et qu’elle poste une photo absolument militaire ici et là, ça en dit beaucoup.
– Tout a été dit dans cette histoire ou reste-t-il des détails à clarifier ?
– Dans l’histoire des soldats russes, il est question de la 2e unité, ce qui signifie 220 personnes. Bien sûr, nous essayons de les trouver tous les 220, de trouver les informations sur eux et les combats auxquels ils ont participé. En janvier est paru un texte sur un soldat russe, un Spetsnaz. Il a commencé à tout photographier, tout ce qu’il a vu en Ukraine. Du matériel que les Ukrainiens n’ont pas et qui est de toute évidence d’origine russe, et il le photographie avec les séparatistes. Puis il commence à se photographier lui-même et fait des commentaires sur ses images : « Nous sommes assis ici. Dans trois heures nous attaquons Sancharovka ». Et la bataille de Sancharovka, c’était en janvier. Puis il dit : « voila, dans trois heures et je serai blessé. Juste après avoir pris cette photo ». Et que voyons-nous : un soldat Spetsnaz russe assis avec un fusil. Et nous voyons d’où il vient : il est de Samara et ses amis sont de Togliatti. À en juger, ses amis sont aussi des représentants des forces spéciales russes. Les forces spéciales russes et cette 3e Brigade sont en Ukraine depuis longtemps et ce n’est pas, de loin, leur premier combat.
Vous verrez la version officielle, que l’on n’entend pas pour la première fois, nous dire dans les caméras que « nous sommes allés juste pour enquêter, regarder, contrôler ». Excusez-moi, mais si vous allez juste « regarder « , que vous terminez dans une tranchée étrangère et qu’on a ouvert le feu sur vous, alors ce n’est plus de la reconnaissance, on vous a envoyé pour prendre la première ligne de défense des Ukrainiens, et donc vous êtes traités comme tels.
Les soldats de la 15e brigade de maintien de la paix sont restés près d’un an à la frontière ukrainienne. Ils ont commencé à photographier les panneaux dans la ville de… Krasnodon. Krasnodon, c’est en Ukraine. Des images banales : des cigarettes ukrainiennes, des hryvnias ukrainiennes, des panneaux d’où vous comprendrez tout de suite où c’est et de quoi il s’agit. Ou la 23e brigade. Certaines photo d’un homme, il est dans l’armée russe, il est un soldat ordinaire, il est courageux. Ensuite vient la série de photographies de Krasnodon. Il photographie le moindre panneau dans la langue ukrainienne, peut-être est-ce surprenant pour lui. Il photographie tout ce qu’il voit, et puis ensuite on retrouve des images de l’armée russe. À quel titre cet homme était-il en Ukraine ? En quelle qualité ? Nous posons la question.
En Septembre, j’ai trouvé des photos de deux simples conducteurs de chars russes qui n’avaient apparemment rien à faire et qui ont commencé à prendre des photos d’eux sur fond du panneau d’entrée du village de Tchervonosilske. C’est exactement dans le chaudron d’Illovaïsk. Question: comment des soldats russes sont-ils arrivés à Tchervonosilske ?
Parfois, nous commençons une recherche par unité. Prenons par exemple la 18e brigade. C’est l’unité N°27777. On commence à regarder et tout d’un coup : un soldat russe a publié une photo de lui-même devant la carcasse d’un Hummer détruit des parachutistes ukrainiens et, sur le fond, les bunkers de béton caractéristiques conçus pour la défense de Marioupol.
Il ressort que ces personnes étaient en Ukraine. Récemment, au cours d’une enquête, nous avons eu la chance de trouver d’un coup 20 membres de la 205e brigade : ils ont photographié la ville de Horlivka, tout ce qu’ils ont vu à Horlivka, l’église, la rivière, le pont. Il était clair que les utilisateurs ont immédiatement reconnu Horlivka. Ensuite, ils ont photographié Debaltseve.
– Quelle est l’image globale de la présence des soldats russes en Ukraine au cours de la dernière année et connaissez-vous leur nombre ?
– Chez nous, environ 50 000 militaires ukrainiens ont obtenu le statut de participant ATO. Du côté russe, je pense qu’ils sont aussi des dizaines de milliers. Bien sûr, vous pouvez prendre un combattant de la « milice populaire », vous pouvez lui montrer comment fonctionne une arme à feu, comment on tire un coup ou en rafale, lui apprendre à peu près ce qu’est un mortier et comment il peut tirer avec. Mais une personne avec une telle connaissance volatile peut-elle effectuer n’importe quelle opération offensive ? Pour toutes ces opérations, des percées, pour le renseignement militaire, vous avez besoin de personnel militaire professionnel. Il faut la 15e, la 23e, la 18e, la 19e, la 205e brigade, toutes ces unités russes qui ont l’expérience du combat, qui peuvent intervenir à tout moment sur le front, et qui peuvent faire la différence dans une bataille. En principe, cela se passe toute l’année et un grand nombre de militaires russes ont traversé ce moulin à viande. Je pense que cela concerne plusieurs dizaines de milliers de personnes.
–Vous sentez une résistance des services de renseignement russes à vos enquêtes ? Je me souviens d’un cas où, pour discréditer une enquête, les Russes ont lancé les noms d’une équipe de football comme s’ils étaient des militaires russes. Cela vous arrive souvent ?
– Oui, cette liste a été lancée par la blogueuse russe Vasilieva qui poste en permanence des déclarations étranges avec des informations incompréhensibles. Il y a une résistance : notre site InformNapalm est exposé en permanence à des attaques DDoS. Il y a aussi un projet tel que Mirotvorets (N.d.R : un projet visant à identifier les personnes qui participent à la guerre au Donbass avec des noms, des profils, etc. En fait, un registre de terroristes russes), les Russes y sont très actifs, très actifs pour essayer de le rendre inaccessible. Des gens bizarres écrivent en permanence. Soudain, plusieurs personnes commencent à t’envoyer un seul et même profil. Tu commences à examiner le profil et tu comprends qu’il a été créé récemment, que des photos ont été échangées et que quelqu’un veut que tu commences à écrire sur cette personne qui n’existe probablement pas. Plus tard, on verra apparaître des articles russes où il est dit : Regardez, les Ukrainiens n’écrivent que des absurdités, en réalité, il n’y a pas militaire russe au Donbass.
Mais ils sont là. Nous écrivons, nous vérifions. Malgré tout ce que les services secrets russes font pour nous contrer, nous avons une structure de réseau, nous nous battons pour notre patrie, plusieurs centaines d’utilisateurs très actifs sont actifs sur notre site qui travaillent avec leurs propres méthodes de recherche d’informations et vérification. Les Russes nous attaquent, nous les attaquons.
– Beaucoup de mes amis en Ukraine disent que la réalisation la plus précieuse de la révolution est la naissance d’une auto-organisation de la société, le mouvement des volontaires. Pouvez-vous inscrire l’initiative de recherche sur Internet dans ce cadre de l’activité volontaire ?
– Je ne sais même plus comment l’une ou l’autre ressource a émergé. Nous avons en quelque sorte commencé à écrire, puis nous avons compris qu’il fallait publier sur Internet et on a commencé à poster, un hébergement a suivi, des utilisateurs aussi, par exemple Roman Burko, l’inspirateur du projet InformNapalm, le blogueur géorgien Irakli Komaxidze… Il y a beaucoup de blogueurs que je connais seulement par leurs surnoms, je ne peux que deviner qui se cache derrière. Donc, ni structure ou organisation particulière, nous écrivons simplement pour notre patrie.
– Vous avez une formation de mathématicien. C’est probablement utile dans ce type d’enquête ?
– Oui, la formation aide beaucoup. Aussi le fond technique, cela donne de bonnes incitations. Je pense même qu’il est plus difficile pour un non-mathématicien de s’occuper de recherche d’informations. Parce que vous devez parfois patauger dans un tas de dossiers personnels et que pour automatiser, on peut écrire des scripts. Ou, si vous avez une bonne mémoire, vous pouvez vous souvenir de plusieurs centaines de profils. Le nom Ivanov était dans cité chez tel ou tel de ses amis. On va voir, on réunit deux profils, et là, tiens, ils sont d’une même unité, de sorte qu’ils ont bien une certaine relation.
– Une nouvelle guerre Internet a débuté récemment : l’un après l’autre, des blogueurs anti-Poutine aussi bien russes qu’ukrainiens sont bloqués sur Facebook en raison de plaintes massives. Vous le ressentez ?
– Oui, mais bloquer un blogueur n’apporte rien. Ceci est une grande organisation en réseau, des dizaines et des centaines de blogueurs écrivent. Si vous me bloquez aujourd’hui, j’envoie l’information à mes amis et ils vont la diffuser
– La partie russe tente parfois de réfuter vos informations, mais la plupart du temps, elle reste simplement silencieuse…
– Récemment, les Ukrainiens ont abattu un drone de combat russe « Forpost ». Quelle a été la réaction du ministère de la Défense de Russie : où peut-on obtenir un drone de combat dont l’autonomie est de 250 km ? Il n’en existe que 10 au sein de l’armée russe. Si c’est la vôtre, venez la reprendre. Si ce n’est pas la vôtre, d’où vient-elle ? Et il n’y a pas de réaction, parce que… parce que comment peut-on répondre à une telle question ? « Oui, c’est notre drone de combat mais elle a démissionné de l’armée… » Alors ils ne réagissent pas. Mais plus ils s’abstiennent de répondre et plus la masse d’informations augmente. Et toutes ces informations resteront toujours sur l’Internet, d’une manière ou d’une autre, elles seront utilisées contre la Russie.
Plus tard, lorsque la guerre prendra fin, lorsque le régime de Poutine s’effondrera, il faudra donner une réponse à tout cela : les Bouriates, le drone, chaque photo prise en Ukraine. Il est facile de dire pour que nous n’y étions pas, que tous sont des touristes. Ça ne marchera pas. Tôt ou tard, les généraux s’échapperont à l’ouest pour vendre leurs informations. Le premier général russe qui trahira tous les succès va littéralement décrocher le jackpot. Ce n’est qu’une question de temps.
Le système soviétique a également essayé de faire semblant que tout allait bien mais il y avait en permanence quelqu’un pour s’enfuir, donner les informations. Le système a été sans cesse contraint de se justifier. Voilà pourquoi je ne sais pas ce que peut faire le ministère russe de la Défense. Qualifier chaque militaire révélé par les blogueurs ukrainiens de soldat ayant démissionné de l’armée la veille et chaque drone de matériel volé est ridicule. Alors ils ne réagissent pas. Mais peu importe la manière dont ils répondent, il reste une question extrêmement désagréable pour la société russe : l’armée russe avec une technologie russe dont seule l’armée russe dispose, prend part à la guerre en Ukraine et dans ce cas, il s’agit bien d’une guerre russo-ukrainienne. Ce n’est pas une milice populaire, c’est l’armée russe.
Lorsque nous avons étudié les profils de la 15e brigade, nous avons soudainement vu qu’ils se trouvaient pour une raison quelconque proche de la frontière, qu’ils essayaient d’effacer les numéros sur le matériel et les symboles de reconnaissance tactiques. Et ils le font à la hâte, c’est si peu vraisemblable, puis postent des photos et vous pouvez voir un véhicule blindé où le numéro a été gratté avec un couteau. Mais vous pouvez toujours lire le numéro.
Ensuite, ces véhicules blindés apparaissent quelque part en Ukraine. Voici un militaire russe qui prend une photo de son véhicule blindé de l’armée russe et, sur la photo suivante, il est sur le même blindé avec le numéro repeint légèrement comme faisant partie du bataillon de la « LVR », »Vityaz », »Louhansk », « Zarya » ou autre. Pardonnez-moi, mais cela est tout simplement ridicule.
Ou voilà un homme en uniforme russe, et sur la photo suivante, il est déjà habillé en Cosaque, soi-disant membre de la milice cosaque du Donbass, et sur la photo d’après, il est redevenu un militaire russe. Question : qui est-il vraiment ? Cela fait un an que nous écrivons sur ce thème en permanence. Le nombre d’articles, de vidéos, de photos est énorme. Tout Russe doté de la capacité de penser ne peut pas dire : « nous ne sommes pas là ».
Notre tâche sur le réseau est de montrer qu’ils sont là, afin qu’il n’y ait pas de discussions sur ce sujet plus tard. C’est comme en Allemagne, lorsque les citoyens des villes où il y avait des camps de concentration ont commencé à dire qu’ils ont vécu pendant quatre ans dans cette ville, ont vu la fumée des cheminées des fours crématoires, ont vu arriver des millions de personnes qui ont ensuite disparu quelque part, mais « nous ne savions pas ce qui est arrivé ici ».
C’est notre travail de veiller à ce que les Russes aient le plus de mal possible à dire plus tard qu’ils ne
savaient rien à ce sujet. Parce que des milliers de soldats sont déjà tombés en Ukraine. Et combien sont-ils, ceux dont nous ne saurons jamais rien, car ils ont marché sur une mine, et sont maintenant déchiquetés, quelque part dispersés dans un champ… Afin qu’il n’y ait pas d’excuses : « Nous ne savions rien, nous sommes des peuples frères, tout va bien. » Tous savent. Regardez Togliatti ou Samara, des villes où sont stationnées un grand nombre d’unités. Toutes ces unités, la 15e, la 23e, la 3e Brigade, c’est bourré de militaires. Et combien ont-ils de parents, de proches ? « Où étais-tu? » « Nous sommes ici, tu comprends. » « Ah, je comprends. »
Dialogue: Taras Sormov? – Tu es en exercices? – Vlad Tchikomazov: Tarass, en exercices, on n’est pas des imbéciles ))) Panneau en fond en langue ukrainienne: ‘Medythnyï punkt’/ Clinique
Un seul bataillon représente des dizaines de milliers de personnes qui savent tout d’une manière ou d’une autre. Combien de personnes traitent les soldats blessés ou réparent le matériel endommagé. Combien de personnes transportent tout simplement quelque chose quelque part, gèrent les listes de personnel, distribuent casques, gilets pare-balles et matériel dans les dépôts. Ce sont des dizaines de milliers de personnes qui sont impliquées. Et tous ces gens rentrent le soir à la maison pour le dîner et disent : « Tu sais, ma femme, nous avons distribué aujourd’hui aux bénévoles quelques milliers de gilets pare-balles… » Des dizaines de millier de personnes, des millions de proches…
Un nombre impressionnant de Russes savent très bien et pourtant ils se taisent. Et cette acceptation silencieuse nous déprime, mais que faire… Notre cause c’est de faire en sorte que plus tard, personne ne puisse dire : « Nous ne savions pas ». « Nous ne savions rien ». Tous savaient très bien. Nous publions autant d’information que possible pour que plus tard, personne ne puisse dire « on nous a menti », dire que 86% de la population a été abusée, que la télévision russe était la seule coupable. Oui, son rôle est également important, mais au cours de cette année, il y a eu tant d’exemples, preuves, photos, qu’il est impossible de dire : « Oh, nous n’avons pas obtenu les informations, nous ne le savions pas ! »
« Vous savez tout, mais vous ne dites rien… »
Anton Pavlouchko a raconté à Radio Svoboda comment la communauté des blogueurs fonctionne, comment elle recueille grain par grain les témoignages de l’invasion des forces russes en Ukraine. Et il interpelle l’opinion publique russe pour lui demander de se réveiller. Car elle sait très bien ce qui se passe, mais elle ne dit rien.
Cet entretien a été donné le 24/05/2015 et il n’a rien perdu de son actualité.
Que des soldats russes se trouvent sur le territoire de l’Ukraine est non seulement connu des déclarations de hauts fonctionnaires et représentants des services de renseignement, mais aussi grâce aux chercheurs amateurs qui épluchent les informations sur Internet, dans les réseaux sociaux et qui trouvent des preuves souvent dans les blogs des soldats ordinaires qui révèlent directement ou indirectement les mouvements de leurs unités. L’un de ces chercheurs, le blogueur ukrainien Anton Pavlouchko a également apporté sa contribution à l’étude de l’histoire des soldats Spetsnaz de Togliatti qui ont été faits prisonniers dans la région de Louhansk.
– Cela est certainement un travail passionnant, mais pas simple. Cela vous prend probablement prend beaucoup de temps. Comment collectez-vous l’information?
Légende: « Aujourd’hui, la Crimée, demain Rome! »
– Cette activité prend effectivement beaucoup de temps. Parfois, vous passez des heures en regardant à travers tous les profils, vous espionnez l’un ou l’autre soldat pendant des mois pour surveiller son activité, suivre l’activité d’un groupe de soldats, comprendre où ils sont à un moment donné. Mais au total, le jeu en vaut la chandelle. Car la position russe officielle est « nous ne sommes pas là mais nous gagnons ». La tâche du blogueur ukrainien est de prouver que les Russes sont ici. Notre communauté observe les profils des soldats russes, analyse les vidéos que publie la « milice populaire », ainsi que les soldats ukrainiens, analyse les photos, les messages dans leurs profils « VK » et « Odnoklassiniki », les commentaires sur ces messages… En principe, toutes les informations qui sont publiées en ligne d’une manière ou d’une autre.
Nous faisons sur une base volontaire ce que devraient faire les autorités ukrainiennes : prouver que les Russes sont ici. Mais les autorités ukrainiennes ont une étrange attitude, et nous avons donc décidé de prendre les choses en main. Notre tâche la plus importante est de trouver les numéros des unités pour définir la technologie avec laquelle les Russes font la guerre, d’identifier les soldats qui sont en Ukraine. Très souvent, les soldats publient des images ou des informations qui montrent de manière immédiatement évidente qu’ils sont des soldats réguliers russes et qu’ils se trouvent en Ukraine. C’est tout, mais nous n’en voulons pas plus. Toutes ces excuses russes qu’ils sont renvoyés de l’armée, qu’ils ont pris des vacances ou autre, c’est juste inutile. Nous prenons un militaire russe régulier, nous étudions son histoire avec l’armée, puis nous le voyons dans le Donbass et à nouveau dans l’armée russe. Donc, l’armée russe est là.
Légende: Iéroféiev etAlexandrov
Parlons maintenant des deux soldats russes du GRU faits prisonniers (RU). Pour les Russes, l’histoire est inattendue : comment est-ce possible que des combattants des Spetsnaz se retrouvent vivants et en captivité et commencent à raconter des choses ? Mais pour la partie ukrainienne de la blogosphère, rien de nouveau, parce que nous observons les soldats russes capturés déjà depuis un an. Nous avons accumulé cette année tant de vidéos avec les numéros de plusieurs dizaines d’unités des prisonniers de guerre russes. Le premier soldat russe a été fait prisonnier les 15-16 juillet 2014. C’était le soldat de 19 ans Andrei Balobanov. On a tenté au départ de l’ignorer, de dire qu’il s’était enfui de sa garnison. Des excuses ridicules. Puis, la presse de sa région natale d’Omsk a commencé à écrire sur lui.
L’article Il faut sauver le soldat Balobanov paru sur le site, est resté un moment, puis il a été supprimé, puis il est réapparu. Des jeux de mômes. Qu’est-il arrivé de lui : est-il retourné en Russie ou resté en Ukraine? On ne sait pas. Mais le fait est que les premiers prisonniers russes sont apparus à la mi été 2014. Les prisonniers suivants : Khokhlov et Garaféiev (DE), encore une histoire amusante. Puis il y a eu la fameuse histoire avec les 10 parachutistes de Pskov où il la diplomatie a fait du bricolage en quelque sorte et ils ont été renvoyés à la maison.
Pour une raison inconnue, l’histoire des deux prisonniers Rouslan Akhmetov et Arseniy Ilmitov (DE) capturés à Illovaïsk, a été oubliée. Ils ont été faits prisonniers par les soldats ukrainiens au moment malchanceux où un journaliste ukrainien était présent. Celui-ci a enregistré une vidéo avec eux, ils ont témoigné sur la vidéo. Quelques instants plus tard, les internautes ukrainiens ont trouvé les profils de ces soldats, bien sûr, il y avait des photos de leur garnison. La soupe habituelle du soldat : moi avec mon char, moi dans ma base, dans ma garnison, etc.
Ensuite, ils ont essayé de sortir avec la colonne ukrainienne du chaudron d’Illovaïsk. La colonne a été bombardée. Leur sort est inconnu. La « Novaïa Gazeta » a écrit un article disant que deux soldats russes avaient été capturés dans le Donbass et que leur sort était inconnu, probablement qu’ils ont été tués. Et puis Life News présente un reportage avec eux : regardez comment Novaïa Gazeta ment, car ils sont ici les soldats Akhmetov et Ilmitov, bien en vie et toujours dans la même unité. De cela, il ressort que deux soldats réguliers de l’armée russe ont servi en Ukraine, qu’ils y ont été fait prisonniers et, peu de temps après, qu’ils ont poursuivi leur service dans leur unité militaire russe. Voyez, même pas l’excuse habituelle, comme dans le cas des soldats du GRU que oui, ils ont servi jusqu’en décembre, puis ils ont démissionné et maintenant ils sont là comme volontaires. Ça ne passe pas ici car ces gens étaient dans l’armée, puis prisonniers des Ukrainiens et de retour dans l’armée. Life News nous a vraiment aidés ici : ils ont montré que ces soldats sont des militaires russes d’active et qu’ils continuent de servir dans l’armée russe.
Et de tels cas, il y en a eu beaucoup en une année de guerre russo-ukrainienne. Dans la presse russe, cette guerre est souvent décrite comme une guerre civile en Ukraine. Mais pour une guerre civile, vous avez besoin de deux côtés. Nous connaissons un des côtés : ce sont les forces armées ukrainiennes, les Ukrainiens, mais qui est de l’autre côté ? Je dis toujours avec ironie que beaucoup trop de citoyens russes meurent dans cette guerre civile ukrainienne.
Légende: Le soldat Dmitry Sharov, 20 ans, originaire de Saransk, posant avec le panneau des forces frontalières de l’Ukraine, qu’il a emporté comme « trophée ».
Récemment, le SBU a présenté une vidéo où sont détenus quatre soldats russes capturés. Elle a été tournée quelque part dans la zone d’Illovaïsk. Des noms de famille, des villes sont mentionnées. La première réaction des Russes : je peux tourner une vidéo comme cela dans ma cuisine, ce n’est pas une preuve, ces gens n’existent même pas, tout est fabriqué, ce n’est pas possible. Nous commençons à rechercher ces gens, et nous les trouvons assez rapidement, voyons leurs photos militaires fraîches, regardons leurs amis. Nous comprenons que nous avons affaire à des militaires russes d’active. Comment des membres des forces régulières russes pourraient-ils tomber en captivité ukrainienne ? Nous posons ces questions à l’opinion publique russe.
– Quelle est cette dernière histoire spectaculaire avec les soldats russes Spetsnaz Iéroféiev et Alexandrov ?
– D’abord, vous devez comprendre COMMENT cette histoire a été connue et pourquoi ils ont été présentés immédiatement à la presse. Le faisceau des blogueurs, bénévoles et militaires ukrainiens a très bien fonctionné, commençant à écrire qu’il y avait eu un combat et que deux Russes avaient été arrêtés, deux Russes « importants » et ils nous (InformNapalm) ont dit : écrivez sur ce sujet afin qu’il ne soit pas étouffé, qu’on ne les échange pas une fois de plus discrètement. Depuis notre site InformNapalm, l’information a immédiatement commencé à filtrer vers d’autres médias. On a commencé à écrire sur le sujet. Le résultat est, qu’un jour plus tard, il a fallu le reconnaître : oui, ce sont deux Russes, ils sont de Togliatti. Puis sont apparues les premières vidéos d’interrogatoires et des photos. Sur la base des photos, nous avons immédiatement commencé à les chercher, et nous avons trouvé des profils similaires.
Puis nous avons relayé l’information sur leur commandant. Le commandant était facile à trouver, son profil est sorti en premier sur la page de recherche : où il a servi, dans quelle école il a accompli sa formation militaire. Tout concordait, l’âge, la ville, tous les détails. Nous avons ensuite commencé, sur la base des documents du SBU, à enquêter sur les autres noms et trouvé les profils similaires. Il ressortait déjà clairement des photos qu’il s’agissait de militaires russes. Quand une personne tente de cacher et faire semblant qu’elle est civile et qu’elle poste une photo absolument militaire ici et là, ça en dit beaucoup.
– Tout a été dit dans cette histoire ou reste-t-il des détails à clarifier ?
– Dans l’histoire des soldats russes, il est question de la 2e unité, ce qui signifie 220 personnes. Bien sûr, nous essayons de les trouver tous les 220, de trouver les informations sur eux et les combats auxquels ils ont participé. En janvier est paru un texte sur un soldat russe, un Spetsnaz. Il a commencé à tout photographier, tout ce qu’il a vu en Ukraine. Du matériel que les Ukrainiens n’ont pas et qui est de toute évidence d’origine russe, et il le photographie avec les séparatistes. Puis il commence à se photographier lui-même et fait des commentaires sur ses images : « Nous sommes assis ici. Dans trois heures nous attaquons Sancharovka ». Et la bataille de Sancharovka, c’était en janvier. Puis il dit : « voila, dans trois heures et je serai blessé. Juste après avoir pris cette photo ». Et que voyons-nous : un soldat Spetsnaz russe assis avec un fusil. Et nous voyons d’où il vient : il est de Samara et ses amis sont de Togliatti. À en juger, ses amis sont aussi des représentants des forces spéciales russes. Les forces spéciales russes et cette 3e Brigade sont en Ukraine depuis longtemps et ce n’est pas, de loin, leur premier combat.
Vous verrez la version officielle, que l’on n’entend pas pour la première fois, nous dire dans les caméras que « nous sommes allés juste pour enquêter, regarder, contrôler ». Excusez-moi, mais si vous allez juste « regarder « , que vous terminez dans une tranchée étrangère et qu’on a ouvert le feu sur vous, alors ce n’est plus de la reconnaissance, on vous a envoyé pour prendre la première ligne de défense des Ukrainiens, et donc vous êtes traités comme tels.
Les soldats de la 15e brigade de maintien de la paix sont restés près d’un an à la frontière ukrainienne. Ils ont commencé à photographier les panneaux dans la ville de… Krasnodon. Krasnodon, c’est en Ukraine. Des images banales : des cigarettes ukrainiennes, des hryvnias ukrainiennes, des panneaux d’où vous comprendrez tout de suite où c’est et de quoi il s’agit. Ou la 23e brigade. Certaines photo d’un homme, il est dans l’armée russe, il est un soldat ordinaire, il est courageux. Ensuite vient la série de photographies de Krasnodon. Il photographie le moindre panneau dans la langue ukrainienne, peut-être est-ce surprenant pour lui. Il photographie tout ce qu’il voit, et puis ensuite on retrouve des images de l’armée russe. À quel titre cet homme était-il en Ukraine ? En quelle qualité ? Nous posons la question.
En Septembre, j’ai trouvé des photos de deux simples conducteurs de chars russes qui n’avaient apparemment rien à faire et qui ont commencé à prendre des photos d’eux sur fond du panneau d’entrée du village de Tchervonosilske. C’est exactement dans le chaudron d’Illovaïsk. Question: comment des soldats russes sont-ils arrivés à Tchervonosilske ?
Parfois, nous commençons une recherche par unité. Prenons par exemple la 18e brigade. C’est l’unité N°27777. On commence à regarder et tout d’un coup : un soldat russe a publié une photo de lui-même devant la carcasse d’un Hummer détruit des parachutistes ukrainiens et, sur le fond, les bunkers de béton caractéristiques conçus pour la défense de Marioupol.
Il ressort que ces personnes étaient en Ukraine. Récemment, au cours d’une enquête, nous avons eu la chance de trouver d’un coup 20 membres de la 205e brigade : ils ont photographié la ville de Horlivka, tout ce qu’ils ont vu à Horlivka, l’église, la rivière, le pont. Il était clair que les utilisateurs ont immédiatement reconnu Horlivka. Ensuite, ils ont photographié Debaltseve.
– Quelle est l’image globale de la présence des soldats russes en Ukraine au cours de la dernière année et connaissez-vous leur nombre ?
– Chez nous, environ 50 000 militaires ukrainiens ont obtenu le statut de participant ATO. Du côté russe, je pense qu’ils sont aussi des dizaines de milliers. Bien sûr, vous pouvez prendre un combattant de la « milice populaire », vous pouvez lui montrer comment fonctionne une arme à feu, comment on tire un coup ou en rafale, lui apprendre à peu près ce qu’est un mortier et comment il peut tirer avec. Mais une personne avec une telle connaissance volatile peut-elle effectuer n’importe quelle opération offensive ? Pour toutes ces opérations, des percées, pour le renseignement militaire, vous avez besoin de personnel militaire professionnel. Il faut la 15e, la 23e, la 18e, la 19e, la 205e brigade, toutes ces unités russes qui ont l’expérience du combat, qui peuvent intervenir à tout moment sur le front, et qui peuvent faire la différence dans une bataille. En principe, cela se passe toute l’année et un grand nombre de militaires russes ont traversé ce moulin à viande. Je pense que cela concerne plusieurs dizaines de milliers de personnes.
–Vous sentez une résistance des services de renseignement russes à vos enquêtes ? Je me souviens d’un cas où, pour discréditer une enquête, les Russes ont lancé les noms d’une équipe de football comme s’ils étaient des militaires russes. Cela vous arrive souvent ?
– Oui, cette liste a été lancée par la blogueuse russe Vasilieva qui poste en permanence des déclarations étranges avec des informations incompréhensibles. Il y a une résistance : notre site InformNapalm est exposé en permanence à des attaques DDoS. Il y a aussi un projet tel que Mirotvorets (N.d.R : un projet visant à identifier les personnes qui participent à la guerre au Donbass avec des noms, des profils, etc. En fait, un registre de terroristes russes), les Russes y sont très actifs, très actifs pour essayer de le rendre inaccessible. Des gens bizarres écrivent en permanence. Soudain, plusieurs personnes commencent à t’envoyer un seul et même profil. Tu commences à examiner le profil et tu comprends qu’il a été créé récemment, que des photos ont été échangées et que quelqu’un veut que tu commences à écrire sur cette personne qui n’existe probablement pas. Plus tard, on verra apparaître des articles russes où il est dit : Regardez, les Ukrainiens n’écrivent que des absurdités, en réalité, il n’y a pas militaire russe au Donbass.
Mais ils sont là. Nous écrivons, nous vérifions. Malgré tout ce que les services secrets russes font pour nous contrer, nous avons une structure de réseau, nous nous battons pour notre patrie, plusieurs centaines d’utilisateurs très actifs sont actifs sur notre site qui travaillent avec leurs propres méthodes de recherche d’informations et vérification. Les Russes nous attaquent, nous les attaquons.
– Beaucoup de mes amis en Ukraine disent que la réalisation la plus précieuse de la révolution est la naissance d’une auto-organisation de la société, le mouvement des volontaires. Pouvez-vous inscrire l’initiative de recherche sur Internet dans ce cadre de l’activité volontaire ?
– Je ne sais même plus comment l’une ou l’autre ressource a émergé. Nous avons en quelque sorte commencé à écrire, puis nous avons compris qu’il fallait publier sur Internet et on a commencé à poster, un hébergement a suivi, des utilisateurs aussi, par exemple Roman Burko, l’inspirateur du projet InformNapalm, le blogueur géorgien Irakli Komaxidze… Il y a beaucoup de blogueurs que je connais seulement par leurs surnoms, je ne peux que deviner qui se cache derrière. Donc, ni structure ou organisation particulière, nous écrivons simplement pour notre patrie.
– Vous avez une formation de mathématicien. C’est probablement utile dans ce type d’enquête ?
– Oui, la formation aide beaucoup. Aussi le fond technique, cela donne de bonnes incitations. Je pense même qu’il est plus difficile pour un non-mathématicien de s’occuper de recherche d’informations. Parce que vous devez parfois patauger dans un tas de dossiers personnels et que pour automatiser, on peut écrire des scripts. Ou, si vous avez une bonne mémoire, vous pouvez vous souvenir de plusieurs centaines de profils. Le nom Ivanov était dans cité chez tel ou tel de ses amis. On va voir, on réunit deux profils, et là, tiens, ils sont d’une même unité, de sorte qu’ils ont bien une certaine relation.
– Une nouvelle guerre Internet a débuté récemment : l’un après l’autre, des blogueurs anti-Poutine aussi bien russes qu’ukrainiens sont bloqués sur Facebook en raison de plaintes massives. Vous le ressentez ?
– Oui, mais bloquer un blogueur n’apporte rien. Ceci est une grande organisation en réseau, des dizaines et des centaines de blogueurs écrivent. Si vous me bloquez aujourd’hui, j’envoie l’information à mes amis et ils vont la diffuser
– La partie russe tente parfois de réfuter vos informations, mais la plupart du temps, elle reste simplement silencieuse…
– Récemment, les Ukrainiens ont abattu un drone de combat russe « Forpost ». Quelle a été la réaction du ministère de la Défense de Russie : où peut-on obtenir un drone de combat dont l’autonomie est de 250 km ? Il n’en existe que 10 au sein de l’armée russe. Si c’est la vôtre, venez la reprendre. Si ce n’est pas la vôtre, d’où vient-elle ? Et il n’y a pas de réaction, parce que… parce que comment peut-on répondre à une telle question ? « Oui, c’est notre drone de combat mais elle a démissionné de l’armée… » Alors ils ne réagissent pas. Mais plus ils s’abstiennent de répondre et plus la masse d’informations augmente. Et toutes ces informations resteront toujours sur l’Internet, d’une manière ou d’une autre, elles seront utilisées contre la Russie.
Plus tard, lorsque la guerre prendra fin, lorsque le régime de Poutine s’effondrera, il faudra donner une réponse à tout cela : les Bouriates, le drone, chaque photo prise en Ukraine. Il est facile de dire pour que nous n’y étions pas, que tous sont des touristes. Ça ne marchera pas. Tôt ou tard, les généraux s’échapperont à l’ouest pour vendre leurs informations. Le premier général russe qui trahira tous les succès va littéralement décrocher le jackpot. Ce n’est qu’une question de temps.
Le système soviétique a également essayé de faire semblant que tout allait bien mais il y avait en permanence quelqu’un pour s’enfuir, donner les informations. Le système a été sans cesse contraint de se justifier. Voilà pourquoi je ne sais pas ce que peut faire le ministère russe de la Défense. Qualifier chaque militaire révélé par les blogueurs ukrainiens de soldat ayant démissionné de l’armée la veille et chaque drone de matériel volé est ridicule. Alors ils ne réagissent pas. Mais peu importe la manière dont ils répondent, il reste une question extrêmement désagréable pour la société russe : l’armée russe avec une technologie russe dont seule l’armée russe dispose, prend part à la guerre en Ukraine et dans ce cas, il s’agit bien d’une guerre russo-ukrainienne. Ce n’est pas une milice populaire, c’est l’armée russe.
Lorsque nous avons étudié les profils de la 15e brigade, nous avons soudainement vu qu’ils se trouvaient pour une raison quelconque proche de la frontière, qu’ils essayaient d’effacer les numéros sur le matériel et les symboles de reconnaissance tactiques. Et ils le font à la hâte, c’est si peu vraisemblable, puis postent des photos et vous pouvez voir un véhicule blindé où le numéro a été gratté avec un couteau. Mais vous pouvez toujours lire le numéro.
Ensuite, ces véhicules blindés apparaissent quelque part en Ukraine. Voici un militaire russe qui prend une photo de son véhicule blindé de l’armée russe et, sur la photo suivante, il est sur le même blindé avec le numéro repeint légèrement comme faisant partie du bataillon de la « LVR », »Vityaz », »Louhansk », « Zarya » ou autre. Pardonnez-moi, mais cela est tout simplement ridicule.
Ou voilà un homme en uniforme russe, et sur la photo suivante, il est déjà habillé en Cosaque, soi-disant membre de la milice cosaque du Donbass, et sur la photo d’après, il est redevenu un militaire russe. Question : qui est-il vraiment ? Cela fait un an que nous écrivons sur ce thème en permanence. Le nombre d’articles, de vidéos, de photos est énorme. Tout Russe doté de la capacité de penser ne peut pas dire : « nous ne sommes pas là ».
Notre tâche sur le réseau est de montrer qu’ils sont là, afin qu’il n’y ait pas de discussions sur ce sujet plus tard. C’est comme en Allemagne, lorsque les citoyens des villes où il y avait des camps de concentration ont commencé à dire qu’ils ont vécu pendant quatre ans dans cette ville, ont vu la fumée des cheminées des fours crématoires, ont vu arriver des millions de personnes qui ont ensuite disparu quelque part, mais « nous ne savions pas ce qui est arrivé ici ».
C’est notre travail de veiller à ce que les Russes aient le plus de mal possible à dire plus tard qu’ils ne
savaient rien à ce sujet. Parce que des milliers de soldats sont déjà tombés en Ukraine. Et combien sont-ils, ceux dont nous ne saurons jamais rien, car ils ont marché sur une mine, et sont maintenant déchiquetés, quelque part dispersés dans un champ… Afin qu’il n’y ait pas d’excuses : « Nous ne savions rien, nous sommes des peuples frères, tout va bien. » Tous savent. Regardez Togliatti ou Samara, des villes où sont stationnées un grand nombre d’unités. Toutes ces unités, la 15e, la 23e, la 3e Brigade, c’est bourré de militaires. Et combien ont-ils de parents, de proches ? « Où étais-tu? » « Nous sommes ici, tu comprends. » « Ah, je comprends. »
Dialogue: Taras Sormov? – Tu es en exercices? – Vlad Tchikomazov: Tarass, en exercices, on n’est pas des imbéciles ))) Panneau en fond en langue ukrainienne: ‘Medythnyï punkt’/ Clinique
Un seul bataillon représente des dizaines de milliers de personnes qui savent tout d’une manière ou d’une autre. Combien de personnes traitent les soldats blessés ou réparent le matériel endommagé. Combien de personnes transportent tout simplement quelque chose quelque part, gèrent les listes de personnel, distribuent casques, gilets pare-balles et matériel dans les dépôts. Ce sont des dizaines de milliers de personnes qui sont impliquées. Et tous ces gens rentrent le soir à la maison pour le dîner et disent : « Tu sais, ma femme, nous avons distribué aujourd’hui aux bénévoles quelques milliers de gilets pare-balles… » Des dizaines de millier de personnes, des millions de proches…
Un nombre impressionnant de Russes savent très bien et pourtant ils se taisent. Et cette acceptation silencieuse nous déprime, mais que faire… Notre cause c’est de faire en sorte que plus tard, personne ne puisse dire : « Nous ne savions pas ». « Nous ne savions rien ». Tous savaient très bien. Nous publions autant d’information que possible pour que plus tard, personne ne puisse dire « on nous a menti », dire que 86% de la population a été abusée, que la télévision russe était la seule coupable. Oui, son rôle est également important, mais au cours de cette année, il y a eu tant d’exemples, preuves, photos, qu’il est impossible de dire : « Oh, nous n’avons pas obtenu les informations, nous ne le savions pas ! »
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
L'Union européenne a décidé lundi de prolonger de six mois, jusqu'au 15 mars 2016, les sanctions décrétées contre des personnalités russes et des chefs rebelles de l'est de l'Ukraine pour leur implication dans le conflit.
"L'examen de la situation n'a pas justifié un changement du régime des sanctions ni de la liste des personnes et des entités sujettes à ces mesures restrictives", a indiqué le Conseil de l'UE dans un communiqué.
Ces sanctions, qui visent 149 personnes et 37 entités, privées de visa pour l'UE et dont les avoirs ont été gelés, arrivaient à expiration le 15 septembre.
"L'examen de la situation n'a pas justifié un changement du régime des sanctions ni de la liste des personnes et des entités sujettes à ces mesures restrictives", a indiqué le Conseil de l'UE dans un communiqué.
Ces sanctions, qui visent 149 personnes et 37 entités, privées de visa pour l'UE et dont les avoirs ont été gelés, arrivaient à expiration le 15 septembre.
Caduce62- Messages : 15057
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
UKRAINE - Le Premier ministre ukrainien met en garde contre Poutine
Dans une interview à Rzeczpospolita, le Premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, met en garde: « ceux qui pensent que Vladimir Poutine va respecter les accords de Minsk auraient bien tort ».
Selon M. Iatseniouk, le Président russe veut garder le contrôle non seulement sur les territoires litigieux, mais sur l’ensemble de l’Ukraine. M. Poutine semble compter sur une crise politique à Kiev, et sur la révolte sociale que va provoquer la crise économique. Il table sur le fait qu’avec un nombre de crises internationales en perpétuelle augmentation, la question ukrainienne pour l’Occident cessera d’être prioritaire. C’est pourquoi M. Iatseniouk demande qu’aucun signal ne soit donné à Moscou sur une prochaine levée des sanctions, comme il en a récemment été question dans une déclaration du Président Hollande. « Les sanctions ne peuvent pas être levées tant que Poutine ne se retire pas d’Ukraine », déclare M. Iatseniouk.
Il appelle les dirigeants occidentaux à soutenir Kiev en envoyant des armes qui lui serviront à protéger la souveraineté nationale. Il voudrait que Varsovie et les autres capitales de l’UE s’engagent plus en profondeur dans la résolution de ce conflit, et aimerait, contrairement au Président Porochenko, voir élargir le format Normandie à la Pologne, le transformant ainsi en format de Genève.
La pilote ukrainienne Savtchenko jugée en Russie le 22 septembre
MOSCOU (Reuters) - Le procès de la pilote d'hélicoptère ukrainienne Nadejda Savtchenko, capturée il y a un an par des rebelles séparatistes pro-russes de l'est de l'Ukraine, s'ouvrira le 22 septembre devant un tribunal russe, a annoncé mardi son avocat.
La pilote de 34 ans risque 25 ans de prison si elle est jugée complice de la mort de deux journalistes russes tués par des tirs de mortier en juin 2014 dans le Donbass. Elle est également poursuivie pour être entrée illégalement en Russie.
Nadejda Savtchenko, considérée comme une prisonnière politique par Kiev et érigée au rang d'héroïne nationale en Ukraine, rejette ces accusations. Elle affirme qu'elle était aux mains des rebelles depuis une heure lorsque les journalistes ont été tués et dit avoir été emmenée du côté russe de la frontière après sa capture.
Les pays occidentaux et les organisations de défense des droits de l'homme ont demandé à de multiples reprises sa libération mais le Kremlin a répondu que c'était à la justice de trancher.
Les commentaires sont halucinents . . .
Mais avant de commencer:
La justice russe prolonge de six mois la détention de la pilote ukrainienne Savtchenko
La justice russe a prolongé mardi de six mois la détention de la pilote d'hélicoptère ukrainienne Nadia Savtchenko, sujet de friction entre Moscou et Kiev, lors d'une audience préliminaire précédant la réouverture de son procès.Arrêtée début juillet 2014 sur le territoire russe selon Moscou, Mme Savtchenko, qui a été symboliquement élue député en Ukraine pendant sa détention, accuse les rebelles prorusses de l'avoir capturée et livrée aux autorités russes. Elle a depuis été détenue dans une prison moscovite.
Les avocats de la jeune femme avaient demandé sa libération, en vertu de son immunité diplomatique en tant que déléguée ukrainienne à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe.
© Belga La justice russe prolonge de six mois la détention de la pilote ukrainienne Savtchenko
"La cour n'a pas écouté les arguments de la défense et a prolongé sa détention de six mois", a déclaré à la sortie de l'audience Mark Feïguine, un des avocats de la pilote, ajoutant qu'il comptait faire appel.
Inculpée du meurtre de deux journalistes russes dans l'est de l'Ukraine, la pilote de 34 ans risque jusqu'à 25 ans de prison.
Le tribunal a pris cette décision alors que le procès de Nadia Savtchenko doit rouvrir dans la ville russe de Donetsk (sud-ouest). Celui-ci avait débuté fin juillet mais avait été ajourné rapidement pour que la justice examine la demande des avocats de la jeune femme, qui estimaient que la juger à Donetsk n'était pas légal.
Donetsk se situe en effet en zone transfrontalière et une permission du Service fédéral de sécurité (FSB) est nécessaire pour s'y rendre.
"Tout juge ou enquêteur lié à la détention d'un délégué de l'assemblée parlementaire peut être passible de poursuites judiciaires", a précisé un autre avocat, Ilia Novikov. Selon lui, l'Ukraine a déjà entamé des poursuites contre les responsables de la détention de Mme Savtchenko.
Après les instructeurs américains, c'est au tour des canadiens:
Opération UNIFIER: la mission canadienne d’instruction en Ukraine commence pour de bon
Le Major Ben Rogerson, officier commandant de la Compagnie d’entraînement, se tient au Garde-à-vous avec ses troupes lors de la cérémonie marquant le début de l’entraînement des troupes Ukrainiennes par des soldats canadiens pendant l’opération UNIFIER au Centre international de maintien de la paix et de sécurité, à Starychi, Ukraine le 14 septembre, 2015. (MDN)
Après une longue période de préparation, la mission d’instruction opération UNIFIER, annoncée en avril dernier par le premier ministre Harper et le ministre de la Défense Jason Kenney, a finalement démarré officiellement cette semaine.
Le 14 septembre 2015, le personnel militaire ukrainien et canadien s’est tenu au garde-à-vous à deux endroits en Ukraine à l’occasion des cérémonies d’ouverture soulignant le début de la mission d’entraînement militaire du Canada en Ukraine, annonce le ministère canadien de la Défense.
Au Centre international de sécurité et de maintien de la paix à Starychi, en Ukraine, le commandant du centre international de sécurité et de maintien de la paix, le Colonel Ihor Slisarchuk a présidé la parade incluant près de 200 membres du personnel militaire ukrainien et canadien.
Entre temps, à Kamyanets-Podilsky, au Centre de déminage du ministère de la Défense ukrainien, le Major canadien Matt Littlechild s’est tenu côte à côte avec le commandant ukrainien Colonel Rodikov, à l’occasion d’une petite cérémonie soulignant le début de l’entraînement où les membres du personnel militaire canadien et ukrainien perfectionneront les compétences en génie allant des tâches de base du génie comme le dégagement des obstacles aux tâches complexes comme l’élimination des Dispositifs explosifs de circonstance (IED).
Le 14 avril 2015, le premier ministre Stephen Harper, entouré de son ministre de la Défense et du chef d’état-major de la Défense, avait annoncé que le Canada allait déployer près de 200 membres des FAC en Ukraine jusqu’au 31 mars 2017.
Mais, alors que les formateurs américains étaient déjà à l’oeuvre depuis longtemps, la mission canadienne tardait à commencer, faute d’avoir déjini le cadre juridique de l’opération canadienne avec les autorités ukrainiennes.
Le 27 juin, le ministre de la Défense, Jason Kenney, en visité en Ukraine le centre d’entraînement de Yavoriv, près de la frontière polonaise, avait salué le personnel des Forces armées canadiennes qui observait là-bas l’entraînement que reçoivent les forces armées ukrainiennes et avait annoncé que les obstacles juridiques et diplomatiques au déploiement des formateurs militaires canadiens en Ukraine avaient été pour la plupart levés, a déclaré le ministre.
Le 31 août le deuxième et dernier groupe de la Force opérationnelle interarmées en Ukraine avait atterri à l’aéroport international de Lviv (ouest ukrainien) le 31 août, lançant ainsi la mission d’instruction appelée Opération UNIFIER.
Durant la parade à Starychi le 14 septembre, le commandant de la Force opérationnelle du Canada, le Lieutenant-colonel Jason Guiney, a longuement parlé du partenariat militaire continu entre les deux pays et la façon dont les leçons seront communiquées entre le personnel militaire canadien et ukrainien dans les mois à venir.
«Au cours des derniers mois, les Forces armées canadiennes ont reçu un soutien exceptionnel et un accueil chaleureux de la part des militaires ukrainiens. Nous sommes impatients de commencer l’entraînement conjoint et de transmettre nos connaissances et notre expérience à nos frères d’armes ukrainiens,», a déclaré à cette occasion le Lieutenant-colonel Guiney.
En plus de l’entraînement tactique qu’offrira le Canada à Starychi et de l’expertise en génie qu’apportera le personnel des Forces armées canadiennes à Kamyanets-Podilsky, la mission d’entraînement militaire du Canada en Ukraine fournira une formation dans les domaines de la police militaire, de la sécurité aérienne, du secourisme militaire et de la logistique, indique la Défense canadienne dans son communiqué annonçant le démarrage de l’opération.
« Bien que l’Opération UNIFIER ne soit pas le premier partenariat militaire entre le Canada et l’Ukraine, elle demeure l’engagement militaire le plus long et le plus significatif entre les deux pays depuis que l’Ukraine a proclamé son indépendance », souligne aussi le ministère de la Défense du Canada.
Le Canada et l’Ukraine sont des alliés de longue date et, à la chute du bloc soviétique, Ottawa a été parmi les premières capitales à reconnaître l’indépendance de l’Ukraine. En outre, depuis le renversement du président pro-russe Ianoukovitch en février 2014 et le début de la crise ukrainienne, le Canada, qui compte une importante minorité ukrainienne forte de i,2 millions de personnes, a été un soutien indéfectible des nouvelles autorités pro-occidentales à Kiev.
Dans une interview à Rzeczpospolita, le Premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, met en garde: « ceux qui pensent que Vladimir Poutine va respecter les accords de Minsk auraient bien tort ».
Selon M. Iatseniouk, le Président russe veut garder le contrôle non seulement sur les territoires litigieux, mais sur l’ensemble de l’Ukraine. M. Poutine semble compter sur une crise politique à Kiev, et sur la révolte sociale que va provoquer la crise économique. Il table sur le fait qu’avec un nombre de crises internationales en perpétuelle augmentation, la question ukrainienne pour l’Occident cessera d’être prioritaire. C’est pourquoi M. Iatseniouk demande qu’aucun signal ne soit donné à Moscou sur une prochaine levée des sanctions, comme il en a récemment été question dans une déclaration du Président Hollande. « Les sanctions ne peuvent pas être levées tant que Poutine ne se retire pas d’Ukraine », déclare M. Iatseniouk.
Il appelle les dirigeants occidentaux à soutenir Kiev en envoyant des armes qui lui serviront à protéger la souveraineté nationale. Il voudrait que Varsovie et les autres capitales de l’UE s’engagent plus en profondeur dans la résolution de ce conflit, et aimerait, contrairement au Président Porochenko, voir élargir le format Normandie à la Pologne, le transformant ainsi en format de Genève.
La pilote ukrainienne Savtchenko jugée en Russie le 22 septembre
MOSCOU (Reuters) - Le procès de la pilote d'hélicoptère ukrainienne Nadejda Savtchenko, capturée il y a un an par des rebelles séparatistes pro-russes de l'est de l'Ukraine, s'ouvrira le 22 septembre devant un tribunal russe, a annoncé mardi son avocat.
La pilote de 34 ans risque 25 ans de prison si elle est jugée complice de la mort de deux journalistes russes tués par des tirs de mortier en juin 2014 dans le Donbass. Elle est également poursuivie pour être entrée illégalement en Russie.
Nadejda Savtchenko, considérée comme une prisonnière politique par Kiev et érigée au rang d'héroïne nationale en Ukraine, rejette ces accusations. Elle affirme qu'elle était aux mains des rebelles depuis une heure lorsque les journalistes ont été tués et dit avoir été emmenée du côté russe de la frontière après sa capture.
Les pays occidentaux et les organisations de défense des droits de l'homme ont demandé à de multiples reprises sa libération mais le Kremlin a répondu que c'était à la justice de trancher.
Les commentaires sont halucinents . . .
Mais avant de commencer:
La justice russe prolonge de six mois la détention de la pilote ukrainienne Savtchenko
La justice russe a prolongé mardi de six mois la détention de la pilote d'hélicoptère ukrainienne Nadia Savtchenko, sujet de friction entre Moscou et Kiev, lors d'une audience préliminaire précédant la réouverture de son procès.Arrêtée début juillet 2014 sur le territoire russe selon Moscou, Mme Savtchenko, qui a été symboliquement élue député en Ukraine pendant sa détention, accuse les rebelles prorusses de l'avoir capturée et livrée aux autorités russes. Elle a depuis été détenue dans une prison moscovite.
Les avocats de la jeune femme avaient demandé sa libération, en vertu de son immunité diplomatique en tant que déléguée ukrainienne à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe.
© Belga La justice russe prolonge de six mois la détention de la pilote ukrainienne Savtchenko
"La cour n'a pas écouté les arguments de la défense et a prolongé sa détention de six mois", a déclaré à la sortie de l'audience Mark Feïguine, un des avocats de la pilote, ajoutant qu'il comptait faire appel.
Inculpée du meurtre de deux journalistes russes dans l'est de l'Ukraine, la pilote de 34 ans risque jusqu'à 25 ans de prison.
Le tribunal a pris cette décision alors que le procès de Nadia Savtchenko doit rouvrir dans la ville russe de Donetsk (sud-ouest). Celui-ci avait débuté fin juillet mais avait été ajourné rapidement pour que la justice examine la demande des avocats de la jeune femme, qui estimaient que la juger à Donetsk n'était pas légal.
Donetsk se situe en effet en zone transfrontalière et une permission du Service fédéral de sécurité (FSB) est nécessaire pour s'y rendre.
"Tout juge ou enquêteur lié à la détention d'un délégué de l'assemblée parlementaire peut être passible de poursuites judiciaires", a précisé un autre avocat, Ilia Novikov. Selon lui, l'Ukraine a déjà entamé des poursuites contre les responsables de la détention de Mme Savtchenko.
Après les instructeurs américains, c'est au tour des canadiens:
Opération UNIFIER: la mission canadienne d’instruction en Ukraine commence pour de bon
Le Major Ben Rogerson, officier commandant de la Compagnie d’entraînement, se tient au Garde-à-vous avec ses troupes lors de la cérémonie marquant le début de l’entraînement des troupes Ukrainiennes par des soldats canadiens pendant l’opération UNIFIER au Centre international de maintien de la paix et de sécurité, à Starychi, Ukraine le 14 septembre, 2015. (MDN)
Après une longue période de préparation, la mission d’instruction opération UNIFIER, annoncée en avril dernier par le premier ministre Harper et le ministre de la Défense Jason Kenney, a finalement démarré officiellement cette semaine.
Le 14 septembre 2015, le personnel militaire ukrainien et canadien s’est tenu au garde-à-vous à deux endroits en Ukraine à l’occasion des cérémonies d’ouverture soulignant le début de la mission d’entraînement militaire du Canada en Ukraine, annonce le ministère canadien de la Défense.
Au Centre international de sécurité et de maintien de la paix à Starychi, en Ukraine, le commandant du centre international de sécurité et de maintien de la paix, le Colonel Ihor Slisarchuk a présidé la parade incluant près de 200 membres du personnel militaire ukrainien et canadien.
Entre temps, à Kamyanets-Podilsky, au Centre de déminage du ministère de la Défense ukrainien, le Major canadien Matt Littlechild s’est tenu côte à côte avec le commandant ukrainien Colonel Rodikov, à l’occasion d’une petite cérémonie soulignant le début de l’entraînement où les membres du personnel militaire canadien et ukrainien perfectionneront les compétences en génie allant des tâches de base du génie comme le dégagement des obstacles aux tâches complexes comme l’élimination des Dispositifs explosifs de circonstance (IED).
Le 14 avril 2015, le premier ministre Stephen Harper, entouré de son ministre de la Défense et du chef d’état-major de la Défense, avait annoncé que le Canada allait déployer près de 200 membres des FAC en Ukraine jusqu’au 31 mars 2017.
Mais, alors que les formateurs américains étaient déjà à l’oeuvre depuis longtemps, la mission canadienne tardait à commencer, faute d’avoir déjini le cadre juridique de l’opération canadienne avec les autorités ukrainiennes.
Le 27 juin, le ministre de la Défense, Jason Kenney, en visité en Ukraine le centre d’entraînement de Yavoriv, près de la frontière polonaise, avait salué le personnel des Forces armées canadiennes qui observait là-bas l’entraînement que reçoivent les forces armées ukrainiennes et avait annoncé que les obstacles juridiques et diplomatiques au déploiement des formateurs militaires canadiens en Ukraine avaient été pour la plupart levés, a déclaré le ministre.
Le 31 août le deuxième et dernier groupe de la Force opérationnelle interarmées en Ukraine avait atterri à l’aéroport international de Lviv (ouest ukrainien) le 31 août, lançant ainsi la mission d’instruction appelée Opération UNIFIER.
Durant la parade à Starychi le 14 septembre, le commandant de la Force opérationnelle du Canada, le Lieutenant-colonel Jason Guiney, a longuement parlé du partenariat militaire continu entre les deux pays et la façon dont les leçons seront communiquées entre le personnel militaire canadien et ukrainien dans les mois à venir.
«Au cours des derniers mois, les Forces armées canadiennes ont reçu un soutien exceptionnel et un accueil chaleureux de la part des militaires ukrainiens. Nous sommes impatients de commencer l’entraînement conjoint et de transmettre nos connaissances et notre expérience à nos frères d’armes ukrainiens,», a déclaré à cette occasion le Lieutenant-colonel Guiney.
En plus de l’entraînement tactique qu’offrira le Canada à Starychi et de l’expertise en génie qu’apportera le personnel des Forces armées canadiennes à Kamyanets-Podilsky, la mission d’entraînement militaire du Canada en Ukraine fournira une formation dans les domaines de la police militaire, de la sécurité aérienne, du secourisme militaire et de la logistique, indique la Défense canadienne dans son communiqué annonçant le démarrage de l’opération.
« Bien que l’Opération UNIFIER ne soit pas le premier partenariat militaire entre le Canada et l’Ukraine, elle demeure l’engagement militaire le plus long et le plus significatif entre les deux pays depuis que l’Ukraine a proclamé son indépendance », souligne aussi le ministère de la Défense du Canada.
Le Canada et l’Ukraine sont des alliés de longue date et, à la chute du bloc soviétique, Ottawa a été parmi les premières capitales à reconnaître l’indépendance de l’Ukraine. En outre, depuis le renversement du président pro-russe Ianoukovitch en février 2014 et le début de la crise ukrainienne, le Canada, qui compte une importante minorité ukrainienne forte de i,2 millions de personnes, a été un soutien indéfectible des nouvelles autorités pro-occidentales à Kiev.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Pense pas que ça va aider . . .
Kiev sanctionne près de 400 personnalités
Les personnes visées par les autorités ukrainiennes sont désormais interdites d'entrer sur le territoire ukrainien au moins une année.
Parmi les centaines de personnalités sanctionnées figurent plusieurs journalistes occidentaux et 90 entités juridiques qui seraient impliquées dans l'annexion de la Crimée et le conflit dans l'Est prorusse.
La liste des personnes visées par les sanctions, publiée par la présidence, inclut de hauts responsables russes et séparatistes, mais aussi de nombreux journalistes. Parmi ces correspondants occidentaux se trouvent trois employés de la BBC basés à Moscou, un autre du journal allemand Die Zeit ainsi qu'un journaliste espagnol. Ils sont désormais interdits d'entrée sur le territoire ukrainien.
Les sanctions sont prises pour une durée d'un an, est-il précisé. Le président ukrainien Petro Porochenko a ratifié cette décision, adoptée le 2 septembre par le Conseil de sécurité nationale et de défense, ont encore ajouté les autorités.
La publication de cette liste intervient alors que la République populaire autoproclamée de Donetsk (DNR) a confirmé mercredi la tenue sur son territoire d'élections le 18 octobre, malgré la vive opposition des autorités de Kiev avertissant que cela pourrait rompre le processus de paix.
«La République populaire de Donetsk est un Etat indépendant et démocratique et l'élection des instances de gouvernance locale est un pas important pour tous les citoyens de la République», a déclaré le chef séparatiste de la «république» Alexandre Zakhartchenko. Il a ensuite ratifié un décret en ce sens.
Trêve la plus solide
Réagissant, le président Porochenko a dénoncé une décision «irresponsable», représentant «un grand danger» pour l'évolution du processus de paix. En vertu des accords de paix de Minsk 2, conclus en février, des élections locales doivent se tenir dans la zone de conflit avant la fin 2015 en conformité avec la loi ukrainienne et les normes internationales.
Les autorités de Kiev ont prévu des élections locales le 25 octobre, mais les rebelles prorusses avaient déjà fait part en juillet de leur intention de tenir ces élections selon leurs propres règles et à des dates différentes, le 18 octobre à Donetsk et le 1er novembre à Lougansk. Les autorités séparatistes de Lougansk n'ont pour l'instant ni confirmé, ni infirmé leur date.
Un nouveau cessez-le-feu a été décrété le 1er septembre dans l'est de l'Ukraine, où les violences ont fait près de 8000 morts depuis leur déclenchement en avril 2014. Cette énième tentative - la précédente remontant à la signature des accords de paix de Minsk 2 - semble pour l'heure la plus solide.
ONG pointées du doigt
Par ailleurs, dans le volet humanitaire, la République autoproclamée de Lougansk a accusé mercredi Médecins sans frontières (MSF) et la Croix-Rouge de stocker «illégalement» des médicaments sur son territoire. Des accusations réfutées par les deux ONG mais qui pourraient compliquer leur travail dans l'est rebelle.
Les autorités rebelles, qui restaient injoignables dans l'immédiat, n'ont pas précisé quelles seraient les conséquences possibles. Elles ont dernièrement resserré la vis autour du travail des ONG étrangères dans leur région.
Un crétin israélien:
Un ex-ministre israélien prône une solution à deux États en Ukraine
Yossi Beilin – Crédit photo : Amir Levy/FLASh90
Kiev sanctionne près de 400 personnalités
Les personnes visées par les autorités ukrainiennes sont désormais interdites d'entrer sur le territoire ukrainien au moins une année.
Parmi les centaines de personnalités sanctionnées figurent plusieurs journalistes occidentaux et 90 entités juridiques qui seraient impliquées dans l'annexion de la Crimée et le conflit dans l'Est prorusse.
La liste des personnes visées par les sanctions, publiée par la présidence, inclut de hauts responsables russes et séparatistes, mais aussi de nombreux journalistes. Parmi ces correspondants occidentaux se trouvent trois employés de la BBC basés à Moscou, un autre du journal allemand Die Zeit ainsi qu'un journaliste espagnol. Ils sont désormais interdits d'entrée sur le territoire ukrainien.
Les sanctions sont prises pour une durée d'un an, est-il précisé. Le président ukrainien Petro Porochenko a ratifié cette décision, adoptée le 2 septembre par le Conseil de sécurité nationale et de défense, ont encore ajouté les autorités.
La publication de cette liste intervient alors que la République populaire autoproclamée de Donetsk (DNR) a confirmé mercredi la tenue sur son territoire d'élections le 18 octobre, malgré la vive opposition des autorités de Kiev avertissant que cela pourrait rompre le processus de paix.
«La République populaire de Donetsk est un Etat indépendant et démocratique et l'élection des instances de gouvernance locale est un pas important pour tous les citoyens de la République», a déclaré le chef séparatiste de la «république» Alexandre Zakhartchenko. Il a ensuite ratifié un décret en ce sens.
Trêve la plus solide
Réagissant, le président Porochenko a dénoncé une décision «irresponsable», représentant «un grand danger» pour l'évolution du processus de paix. En vertu des accords de paix de Minsk 2, conclus en février, des élections locales doivent se tenir dans la zone de conflit avant la fin 2015 en conformité avec la loi ukrainienne et les normes internationales.
Les autorités de Kiev ont prévu des élections locales le 25 octobre, mais les rebelles prorusses avaient déjà fait part en juillet de leur intention de tenir ces élections selon leurs propres règles et à des dates différentes, le 18 octobre à Donetsk et le 1er novembre à Lougansk. Les autorités séparatistes de Lougansk n'ont pour l'instant ni confirmé, ni infirmé leur date.
Un nouveau cessez-le-feu a été décrété le 1er septembre dans l'est de l'Ukraine, où les violences ont fait près de 8000 morts depuis leur déclenchement en avril 2014. Cette énième tentative - la précédente remontant à la signature des accords de paix de Minsk 2 - semble pour l'heure la plus solide.
ONG pointées du doigt
Par ailleurs, dans le volet humanitaire, la République autoproclamée de Lougansk a accusé mercredi Médecins sans frontières (MSF) et la Croix-Rouge de stocker «illégalement» des médicaments sur son territoire. Des accusations réfutées par les deux ONG mais qui pourraient compliquer leur travail dans l'est rebelle.
Les autorités rebelles, qui restaient injoignables dans l'immédiat, n'ont pas précisé quelles seraient les conséquences possibles. Elles ont dernièrement resserré la vis autour du travail des ONG étrangères dans leur région.
Un crétin israélien:
Un ex-ministre israélien prône une solution à deux États en Ukraine
Yossi Beilin – Crédit photo : Amir Levy/FLASh90
L’ancien ministre de la Justice, Yossi Beilin, travaille de concert avec un groupe de réflexion basé à Bruxelles sur une solution à deux États pour l’Ukraine, rapporte le site d’informations américain The Daily Beast.
L’ancien député du parti d’extrême gauche laïque Meretz fait actuellement une tournée en Europe sous l’égide de l’Institut ukrainien des stratégies de développement et d’adaptation mondiales, fondé en décembre. L’organisation, dirigée par un ancien membre du gouvernement de l’ex-président ukrainien Viktor Ianoukovytch, prône la neutralité du pays en crise depuis 2013.
L’ancien ministre du gouvernement d’Ehoud Barak a participé à deux évènements sponsorisés par l’organisation ukrainienne et a écrit plusieurs articles sur les solutions qu’ils préconisent à la crise en Ukraine. Dans un article publié en février par le site Internet de la chaîne de télévision Internet i24news, M. Beilin affirme que la livraison d’armes à l’Ukraine par les États-Unis ne saurait constituer une solution. L’ancien député israélien soutient par ailleurs qu’il conviendrait de « s’assurer que L’OTAN ne cherche pas à ce que l’Ukraine la rejoigne, au moins pendant une période significative ».
Dans un article écrit pour le groupe de réflexion, M. Beilin exprime son opposition à un déploiement permanent de l’OTAN dans les pays baltes, comme le préconisent plusieurs pays européens en réponse à l’annexion de la Crimée par la Russie. Pour l’ancien ministre de gauche, une telle démarche ne ferait qu’entraîner une escalade de la crise militaire.
Beilin préconise finalement la « solution à deux États pour l’Ukraine », dans un article publié le 30 août sur i24news. L’ancien ministre arrive ainsi à la conclusion contradictoire que la division de l’Ukraine, « afin de reconnaître les droits des Ukrainiens russes et le développement de leur culture, constituerait d’un point de vue externe le meilleur moyen d’assurer l’unité de l’Ukraine. Néanmoins, la question reste de savoir à quel point cette unité territoriale est importante aux yeux des Ukrainiens. »
Plusieurs sondages réalisés depuis le début de la guerre civile ukrainienne montrent que les Ukrainiens souhaitent justement préserver l’unité de leur pays. L’enquête Pew effectuée en juin fait état de 85 % d’Ukrainiens préférant cette option. Ignorant ces chiffres, M. Beilin conclut : « La solution à deux États n’est peut-être pas nécessairement la meilleure dans chaque situation et les deux parties n’en veulent peut-être pas, mais détenir une souveraineté fictive en vivant constamment sous la menace russe ne semble guère mieux ».
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
apres notre gégé national c'est au tour de 2 journalistes de la bbc de ce faire blacklister, on ne rigole pas avec les autorité ukrainiennes
l'affaire fait grand bruit.
l'affaire fait grand bruit.
dovaking- Messages : 52
Date d'inscription : 24/10/2014
Age : 60
Localisation : sud de la france
Re: L'invasion Russe en Ukraine
C'est bien ce qu'il semble . . . sur twitter.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ukrainian Troops Had No Casualties Over Last Day – Motuzyanyk
Over the last day no Ukrainian soldiers were killed, neither injured in skirmishes.
It was told today, September 17, at the daily briefing in Kiev by the spokesman of the Presidential Administration on ATO, Colonel Alexander Motuzyanyk.
Yesterday were observed three short-term provocations by the enemy. It happened near the village Kryakivka that is north of the occupied Slovyanoserbsk and near the village Sanzharivka that is on the border od the Donetsk and Lugansk regions. The militants used only small arms. At the core points of Ukrainian defensive positions yesterday was absolutely quiet.
As was previously reported, the militants in the ATO area regroup and reinforce the protection of municipal buildings.
Over the last day no Ukrainian soldiers were killed, neither injured in skirmishes.
It was told today, September 17, at the daily briefing in Kiev by the spokesman of the Presidential Administration on ATO, Colonel Alexander Motuzyanyk.
Yesterday were observed three short-term provocations by the enemy. It happened near the village Kryakivka that is north of the occupied Slovyanoserbsk and near the village Sanzharivka that is on the border od the Donetsk and Lugansk regions. The militants used only small arms. At the core points of Ukrainian defensive positions yesterday was absolutely quiet.
As was previously reported, the militants in the ATO area regroup and reinforce the protection of municipal buildings.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Александр a écrit:Pense pas que ça va aider . . .
Kiev sanctionne près de 400 personnalités
Les personnes visées par les autorités ukrainiennes sont désormais interdites d'entrer sur le territoire ukrainien au moins une année.
Parmi les centaines de personnalités sanctionnées figurent plusieurs journalistes occidentaux et 90 entités juridiques qui seraient impliquées dans l'annexion de la Crimée et le conflit dans l'Est prorusse.
La liste des personnes visées par les sanctions, publiée par la présidence, inclut de hauts responsables russes et séparatistes, mais aussi de nombreux journalistes. Parmi ces correspondants occidentaux se trouvent trois employés de la BBC basés à Moscou, un autre du journal allemand Die Zeit ainsi qu'un journaliste espagnol. Ils sont désormais interdits d'entrée sur le territoire ukrainien.
Les sanctions sont prises pour une durée d'un an, est-il précisé. Le président ukrainien Petro Porochenko a ratifié cette décision, adoptée le 2 septembre par le Conseil de sécurité nationale et de défense, ont encore ajouté les autorités.
Vain, typiquement enfantin et stupide !
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Un crétin ? Cela, je ne le sais pas, mais un sponsorisé pour être orienté intellectuellement certainement !Александр a écrit:Un crétin israélien:
Un ex-ministre israélien prône une solution à deux États en Ukraine
Yossi Beilin – Crédit photo : Amir Levy/FLASh90L’ancien ministre de la Justice, Yossi Beilin, travaille de concert avec un groupe de réflexion basé à Bruxelles sur une solution à deux États pour l’Ukraine, rapporte le site d’informations américain The Daily Beast.L’ancien député du parti d’extrême gauche laïque Meretz fait actuellement une tournée en Europe sous l’égide de l’Institut ukrainien des stratégies de développement et d’adaptation mondiales, fondé en décembre. L’organisation, dirigée par un ancien membre du gouvernement de l’ex-président ukrainien Viktor Ianoukovytch, prône la neutralité du pays en crise depuis 2013.L’ancien ministre du gouvernement d’Ehoud Barak a participé à deux évènements sponsorisés par l’organisation ukrainienne et a écrit plusieurs articles sur les solutions qu’ils préconisent à la crise en Ukraine.
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Thuramir a écrit:Un crétin ? Cela, je ne le sais pas, mais un sponsorisé pour être orienté intellectuellement certainement !Александр a écrit:Un crétin israélien:
Un ex-ministre israélien prône une solution à deux États en Ukraine
On pourrait parfaitement lui faire la réponse du berger à la bergère ! Et pourquoi pas sa solution géniale pour deux états en Palestine : un état Israélien et un état Palestinien !!!
Hein, hein
Krispoluk- Messages : 9781
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Euh, ce n'est déjà pas le cas?Krispoluk a écrit:On pourrait parfaitement lui faire la réponse du berger à la bergère ! Et pourquoi pas sa solution géniale pour deux états en Palestine : un état Israélien et un état Palestinien !!!
Hein, hein
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Matt a écrit:Euh, ce n'est déjà pas le cas?Krispoluk a écrit:On pourrait parfaitement lui faire la réponse du berger à la bergère ! Et pourquoi pas sa solution géniale pour deux états en Palestine : un état Israélien et un état Palestinien !!!
Hein, hein
il n'existe pas pas "d'état Palestinien" dans toutes les prérogatives reconnues par les instances internationales à ce titre ! Il existe une "autorité Palestinienne" qui gère la bande de Gaza et Israël qui gère la Cisjordanie et Jérusalem, Point barre... Israël s'est toujours refusé à reconnaître un état Palestinien et ne semble pas près de le faire...
Bon, ce n'est pas le sujet du blog mais la question a été posée, donc... Qu' Israël accepte officiellement de reconnaitre un VERITABLE ETAT PALESTINIEN : Gaza + Cisjordanie ! Bon Jérusalem est un cas à part et il faudrait sans doute créer un statut spécial pour cette ville compte tenu de sa reconnaissance de "ville sainte" par les 3 religions du livre...
Après l'état Hébreu pourra donner des leçons à l'Ukraine, c'était le sens de ma réponse...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Territoires_palestiniens_occupés
Krispoluk- Messages : 9781
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ma remarque était dans ce sens aussi . . .Krispoluk a écrit:Après l'état Hébreu pourra donner des leçons à l'Ukraine, c'était le sens de ma réponse...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Territoires_palestiniens_occupés
Et donner des leçons . . . de la part d'un ancien ministre israélien . . . pas top non plus
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Communication Channel Of “LPR/DPR” Terrorists With Russian Curators Blocked In Poltava
Employees of the Security Service of Ukraine together with the prosecution office blocked in Poltava another uncontrolled international communication channel, which was used by representatives of illegal armed groups of the terrorist organizations "LPR/DPR".
This was reported by the press center of the SSU.
As noted, the police blocked the illegal work of telecommunications software and hardware complex that operated in Poltava.
“Through it attackers received telephone traffic coming from abroad, including from Russia, and bypassing international switching centers. Telephone numbers, which carried traffic routing, were used by terrorists of “LPR/ DPR” the temporarily occupied territories to communicate with Russian curators”- told in the department.
Pre-trial investigation continues.
Kremlin’s Dirty War in Ukraine: Experts Published Report On Russia’s Invasion In Donbas
Expert center the Institute of Modern Russia announced the official release of The Interpreter’s newest report titled “An Invasion by Any Other Name: The Kremlin’s Dirty War in Ukraine.”
As stated at the official website, the report provides the most comprehensive compilation of evidence on the war in Ukraine to date. The report’s official launch took place yesterday at the Atlantic Council in Washington.
The report examines the reasons behind the Kremlin’s undeclared war and devotes particular attention to the appearance of Russian military equipment and personnel in the conflict, from the invasion of Crimea to initial evidence of military assistance in the Donbass to the present. Drawing on a variety of sources, the authors explain how armored vehicles, weapons systems, and other military equipment came to enter the separatists’ arsenal, and reveal the Russian origins of that materiel.
The report also lays out evidence showing that hundreds of Russian military personnel have died in the Ukraine conflict, providing an overview of work carried out by several independent media outlets. The stories of journalists, relatives, and activists about the involvement of Russian troops serve to illustrate the information war initiated by the Kremlin amid the conflict.
Based on the gathered evidence, the authors offer several conclusions regarding the presence of Russian military personnel and equipment in the war, and the disappearance of scores of Russian soldiers in Ukraine.
The report was published in English.
For your information, the Institute of Modern Russia (IMR) is a public policy think-tank. It was founded in 2010, in New York.
Employees of the Security Service of Ukraine together with the prosecution office blocked in Poltava another uncontrolled international communication channel, which was used by representatives of illegal armed groups of the terrorist organizations "LPR/DPR".
This was reported by the press center of the SSU.
As noted, the police blocked the illegal work of telecommunications software and hardware complex that operated in Poltava.
“Through it attackers received telephone traffic coming from abroad, including from Russia, and bypassing international switching centers. Telephone numbers, which carried traffic routing, were used by terrorists of “LPR/ DPR” the temporarily occupied territories to communicate with Russian curators”- told in the department.
Pre-trial investigation continues.
Kremlin’s Dirty War in Ukraine: Experts Published Report On Russia’s Invasion In Donbas
Expert center the Institute of Modern Russia announced the official release of The Interpreter’s newest report titled “An Invasion by Any Other Name: The Kremlin’s Dirty War in Ukraine.”
As stated at the official website, the report provides the most comprehensive compilation of evidence on the war in Ukraine to date. The report’s official launch took place yesterday at the Atlantic Council in Washington.
The report examines the reasons behind the Kremlin’s undeclared war and devotes particular attention to the appearance of Russian military equipment and personnel in the conflict, from the invasion of Crimea to initial evidence of military assistance in the Donbass to the present. Drawing on a variety of sources, the authors explain how armored vehicles, weapons systems, and other military equipment came to enter the separatists’ arsenal, and reveal the Russian origins of that materiel.
The report also lays out evidence showing that hundreds of Russian military personnel have died in the Ukraine conflict, providing an overview of work carried out by several independent media outlets. The stories of journalists, relatives, and activists about the involvement of Russian troops serve to illustrate the information war initiated by the Kremlin amid the conflict.
Based on the gathered evidence, the authors offer several conclusions regarding the presence of Russian military personnel and equipment in the war, and the disappearance of scores of Russian soldiers in Ukraine.
The report was published in English.
For your information, the Institute of Modern Russia (IMR) is a public policy think-tank. It was founded in 2010, in New York.
Александр- Messages : 5390
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Je ne résiste pas:
Александр- Messages : 5390
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Pénurie d'eau
[size=40]Ukraine: l'Est risque des pénuries d'eau [/size]
Selon OSCE (le figaro)
Les habitants de l'Est prorusse de l'Ukraine risquent de passer l'hiver sans eau courante ni chauffage en raison des combats qui ont endommagé les infrastructures, a prévenu vendredi l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). «Des dizaines de milliers de civils vivant des deux côtés de la ligne» du front sont déjà privés d'accès à l'eau courante et risquent également de ne plus pouvoir chauffer leurs maisons, a estimé l'OSCE, qui compte plusieurs centaines d'observateurs dans la zone de ce conflit ayant fait presque 8.000 morts depuis avril 2014.
Sans eau courante ni chauffage, «les couches de populations les plus vulnérables, comme les enfants, les personnes handicapées, âgées et celles souffrant de maladies chroniques sont en danger», a souligné Alexander Hug, chef adjoint de la mission d'observation de l'OSCE, cité par le communiqué. A cause des combats qui se poursuivent et malgré plusieurs trêves conclues entre soldats ukrainiens et séparatistes prorusses, les tuyaux d'eau et de gaz endommagés n'ont pas pu être réparés partout, a déploré l'OSCE, qui a appelé à un cessez-le-feu «complet» dans la zone de guerre. Et la présence de troupes ukrainiennes et rebelles près de puits ou de citernes empêche les villageois d'y accéder, a souligné l'OSCE, ajoutant que les civils craignent également de marcher sur une mine ou un obus non explosé.
L'Ukraine et les rebelles se sont mis d'accord sur une nouvelle trêve, entrée en vigueur le 1er septembre, et qui semble pour l'heure généralement respectée. Si des échanges de tirs sporadiques se poursuivent, leur nombre a chuté considérablement: les rebelles et les soldats ukrainiens enregistrent une dizaine de tirs par jour, contre une centaine il y a un mois.
pyxous- Messages : 743
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Pour le chauffage, que les terrorusses arrêtent de voler le charbon ukrainien pour le "vendre" à la Russie.
Pour l'eau, qu'ils se mettent (enfin) à table et ce sera vite réglé.
Pour l'eau, qu'ils se mettent (enfin) à table et ce sera vite réglé.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Rien à voir, mais un visage connu:
Onlinemagazin
Today met local mother at Oktoberfest, they complained about high prices.
Onlinemagazin
Today met local mother at Oktoberfest, they complained about high prices.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
President: We radically changed the approach to the Armed Forces - the number of contractors will be increased
President Petro Poroshenko says that the new wave of mobilization is not planned, the conscription will be preserved and the number of contractors and their salary will be increased.
"In case of escalation, we will immediately announce mobilization. If the peace process is continued, foreign troops are withdrawn and Ukrainian control over the border is restored, we will be able to reduce the scale of mobilization," the Head of State said in the interview with Ukrainian TV channels.
The President noted that the entire security vertical of power was doing its best to maintain ceasefire regime. "It is the most valuable achievement of my presidency. Nobody believed that we would manage to do that. It is the result of unique combination of AFU's efforts and diplomatic efforts," Petro Poroshenko said.
According to the President, the number of contractors in the army will be increased. He added that the financial supply of Ukrainian warriors must also be higher.
According to the President, the state will not refuse from conscription. Conscripts will not be sent to the ATO area and the age of conscripts will be raised from 18 to 20 years.
The President informed that he had signed the Law on Amendments to the State Budget 2015, which provides for additional funding of the AFU. "UAH 10 billion were allocated for the increase of social standards, another 10 billion were allocated for the improvement of defense capacity. These are our two priorities," the President emphasized.
Border Guards Detained Man Bringing Over Million Rubles To Occupied Territories
Yesterday, September 18, members of the State Border Service jointly with the customs workers detained a citizen of Ukraine, who tried to carry on the uncontrolled territory of Ukraine a large sum of money and bank cards.
This was reported in the press service of the State Border Service of Ukraine.
When checking in the reference point of entry/exit “Hnutove”, located at the boundary line between the ATO force and illegal armed forces, border guards found a Ukrainian who was going by “Lanos Deo” car from Mariupol as a passenger with more than 540,000 Russian rubles, more than five thousand dollars and nearly six thousand hryvnias.
Also in his bag there were found Visa credit cards of different banks in the names of different people. With further inspection, state border service’s workers found 300 copies of passport documents for persons, currently residing in Donetsk. 39-year-old Ukrainian said that the documents and cards he allegedly received from people living in the territory controlled by the rebels, in order to take money for them and change at a favorable rate.
Later in his jacket guards found another 500 thousand Russian rubles. SSU was informed about this fact.
For your information, on September 14, SSU blocked multi-channel of funding terrorists.
President Petro Poroshenko says that the new wave of mobilization is not planned, the conscription will be preserved and the number of contractors and their salary will be increased.
"In case of escalation, we will immediately announce mobilization. If the peace process is continued, foreign troops are withdrawn and Ukrainian control over the border is restored, we will be able to reduce the scale of mobilization," the Head of State said in the interview with Ukrainian TV channels.
The President noted that the entire security vertical of power was doing its best to maintain ceasefire regime. "It is the most valuable achievement of my presidency. Nobody believed that we would manage to do that. It is the result of unique combination of AFU's efforts and diplomatic efforts," Petro Poroshenko said.
According to the President, the number of contractors in the army will be increased. He added that the financial supply of Ukrainian warriors must also be higher.
According to the President, the state will not refuse from conscription. Conscripts will not be sent to the ATO area and the age of conscripts will be raised from 18 to 20 years.
The President informed that he had signed the Law on Amendments to the State Budget 2015, which provides for additional funding of the AFU. "UAH 10 billion were allocated for the increase of social standards, another 10 billion were allocated for the improvement of defense capacity. These are our two priorities," the President emphasized.
Border Guards Detained Man Bringing Over Million Rubles To Occupied Territories
Yesterday, September 18, members of the State Border Service jointly with the customs workers detained a citizen of Ukraine, who tried to carry on the uncontrolled territory of Ukraine a large sum of money and bank cards.
This was reported in the press service of the State Border Service of Ukraine.
When checking in the reference point of entry/exit “Hnutove”, located at the boundary line between the ATO force and illegal armed forces, border guards found a Ukrainian who was going by “Lanos Deo” car from Mariupol as a passenger with more than 540,000 Russian rubles, more than five thousand dollars and nearly six thousand hryvnias.
Also in his bag there were found Visa credit cards of different banks in the names of different people. With further inspection, state border service’s workers found 300 copies of passport documents for persons, currently residing in Donetsk. 39-year-old Ukrainian said that the documents and cards he allegedly received from people living in the territory controlled by the rebels, in order to take money for them and change at a favorable rate.
Later in his jacket guards found another 500 thousand Russian rubles. SSU was informed about this fact.
For your information, on September 14, SSU blocked multi-channel of funding terrorists.
Александр- Messages : 5390
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Secretary General highlights value of partnership as he opens joint NATO-Ukraine civil emergency exercise
NATO Secretary General Jens Stoltenberg, together with Ukraine President Petro Poroshenko, opened a joint NATO-Ukraine civil emergency exercise in Yavoriv on Monday (21 September 2015), at the start of his first official visit to Ukraine which is to highlight the partnership between NATO and Ukraine. “This exercise can make a real and significant difference to the way we respond to real life emergencies,” the Secretary General said. “This is not a military exercise. It is an opportunity for first responders – from Allies and from partner nations – to work together.”
The four-day exercise, which involves 28 NATO and partner nations, shows the practical value of the NATO-Ukraine partnership, said Mr. Stoltenberg. “By hosting this exercise you are showing that Ukraine wants to contribute to the safety of the European people and to the security of the Euro-Atlantic area,” he said. During his two-day visit, the Secretary General will meet with President Poroshenko and Prime Minister Arseniy Yatsenyuk and other senior Ukrainian officials, including parliamentarians. Their talks are expected to focus on Ukraine’s reform efforts and future NATO-Ukraine cooperation.
The Secretary General’s visit signals NATO’s strong support for Ukraine and efforts to further strengthen NATO-Ukraine cooperation. Speaking at a joint press conference with President Poroshenko, he also spoke of the current decrease in fighting between government forces and the separatists, saying “what we have seen is that the ceasefire is mainly holding and this is encouraging because this was not the case before. But still, the situation is very fragile.” He stressed that “the way to reach a peaceful negotiated solution to the crisis in eastern Ukraine is the Minsk Agreements.” He added that full implementation was essential “meaning also that Russia has to stop supporting separatists in eastern Ukraine.”
The “Ukraine 2015” exercise is jointly run by NATO’s Euro-Atlantic Disaster Response Coordination Centre (EADRCC) and the State Emergency Service of Ukraine (SESU). More than 1,100 people are taking part, including first responders, search and rescue teams and experts dealing with the fallout from a chemical or nuclear attack. The exercise will test the skills of participants in dealing with a mine explosion and collapse. It is the third time Ukraine has hosted this exercise. Following the official opening, the Secretary General watched a demonstration of modern equipment and assets being used in the exercise.
"DPR" say it's possible that they'll seize more towns after "election".
Ukraine: les rebelles prêts à reporter les élections locales
Les rebelles prorusses ukrainiens ont proposé aujourd'hui de reporter les élections locales qu'ils comptent organiser dans les régions de l'est du pays sous leur contrôle, pour "sortir le processus de paix de l'impasse". Dans un communiqué mis en ligne sur le site séparatiste LITs, l'emissaire des rebelles dans les pourparlers de paix, Vladislav Deinego, déclare que les séparatistes sont prêts à reporter ce scrutin au 21 février 2016. Cette proposition intervient alors qu'une réunion doit avoir lieu entre les représentants des séparatistes, de l'Ukraine et de la Russie sous l'égide de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.
Le dirigeant séparatiste Alexander Zakhartchenko a signé la semaine dernière un décret promulguant la tenue, à partir du 18 octobre, d'élections dans la région de Donetsk. La république autoproclamée de Louhansk devait voter le 2 novembre. L'initiative a été condamnée à Kiev par le président ukrainien Petro Porochenko, qui la juge "risquée et irresponsable", et également par l'Allemagne. Négocié en février par la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande et signé par Porochenko et son homologue russe, Vladimir Poutine, Minsk-2 prévoit "l'ouverture d'un dialogue sur l'organisation d'élections locales, en accord avec la législation ukrainienne, portant 'sur un régime d'autonomie local provisoire dans certains secteurs des régions de Donetsk et Louhansk'".
Mais Kiev estime que les conditions de sécurité empêchent pour l'heure l'organisation de ce scrutin. Selon l'OSCE, l'armée et les rebelles ukrainiens respectent globalement un cessez-le-feu en vigueur depuis le 1er septembre.
NATO Secretary General Jens Stoltenberg, together with Ukraine President Petro Poroshenko, opened a joint NATO-Ukraine civil emergency exercise in Yavoriv on Monday (21 September 2015), at the start of his first official visit to Ukraine which is to highlight the partnership between NATO and Ukraine. “This exercise can make a real and significant difference to the way we respond to real life emergencies,” the Secretary General said. “This is not a military exercise. It is an opportunity for first responders – from Allies and from partner nations – to work together.”
The four-day exercise, which involves 28 NATO and partner nations, shows the practical value of the NATO-Ukraine partnership, said Mr. Stoltenberg. “By hosting this exercise you are showing that Ukraine wants to contribute to the safety of the European people and to the security of the Euro-Atlantic area,” he said. During his two-day visit, the Secretary General will meet with President Poroshenko and Prime Minister Arseniy Yatsenyuk and other senior Ukrainian officials, including parliamentarians. Their talks are expected to focus on Ukraine’s reform efforts and future NATO-Ukraine cooperation.
The Secretary General’s visit signals NATO’s strong support for Ukraine and efforts to further strengthen NATO-Ukraine cooperation. Speaking at a joint press conference with President Poroshenko, he also spoke of the current decrease in fighting between government forces and the separatists, saying “what we have seen is that the ceasefire is mainly holding and this is encouraging because this was not the case before. But still, the situation is very fragile.” He stressed that “the way to reach a peaceful negotiated solution to the crisis in eastern Ukraine is the Minsk Agreements.” He added that full implementation was essential “meaning also that Russia has to stop supporting separatists in eastern Ukraine.”
The “Ukraine 2015” exercise is jointly run by NATO’s Euro-Atlantic Disaster Response Coordination Centre (EADRCC) and the State Emergency Service of Ukraine (SESU). More than 1,100 people are taking part, including first responders, search and rescue teams and experts dealing with the fallout from a chemical or nuclear attack. The exercise will test the skills of participants in dealing with a mine explosion and collapse. It is the third time Ukraine has hosted this exercise. Following the official opening, the Secretary General watched a demonstration of modern equipment and assets being used in the exercise.
"DPR" say it's possible that they'll seize more towns after "election".
Ukraine: les rebelles prêts à reporter les élections locales
Les rebelles prorusses ukrainiens ont proposé aujourd'hui de reporter les élections locales qu'ils comptent organiser dans les régions de l'est du pays sous leur contrôle, pour "sortir le processus de paix de l'impasse". Dans un communiqué mis en ligne sur le site séparatiste LITs, l'emissaire des rebelles dans les pourparlers de paix, Vladislav Deinego, déclare que les séparatistes sont prêts à reporter ce scrutin au 21 février 2016. Cette proposition intervient alors qu'une réunion doit avoir lieu entre les représentants des séparatistes, de l'Ukraine et de la Russie sous l'égide de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.
Le dirigeant séparatiste Alexander Zakhartchenko a signé la semaine dernière un décret promulguant la tenue, à partir du 18 octobre, d'élections dans la région de Donetsk. La république autoproclamée de Louhansk devait voter le 2 novembre. L'initiative a été condamnée à Kiev par le président ukrainien Petro Porochenko, qui la juge "risquée et irresponsable", et également par l'Allemagne. Négocié en février par la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande et signé par Porochenko et son homologue russe, Vladimir Poutine, Minsk-2 prévoit "l'ouverture d'un dialogue sur l'organisation d'élections locales, en accord avec la législation ukrainienne, portant 'sur un régime d'autonomie local provisoire dans certains secteurs des régions de Donetsk et Louhansk'".
Mais Kiev estime que les conditions de sécurité empêchent pour l'heure l'organisation de ce scrutin. Selon l'OSCE, l'armée et les rebelles ukrainiens respectent globalement un cessez-le-feu en vigueur depuis le 1er septembre.
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