La propagande
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Re: La propagande
lemonline a écrit:Krispoluk a écrit:lemonline a écrit:
Déjà que dans l'histoire qu'on leur enseigne, la France fait partie des vaincus lors de la 2ème guerre mondiale...
Ben ils ont raison et nous avons tort !
La France au même titre que la Pologne, la Belgique, la Hollande ou la Yougoslavie a été vaincue durant la 2e guerre mondiale... Vous ne le saviez pas ? Armistice signée en juin 1940 à Rethondes. Se référer à l'excellent film historique "La Grande Vadrouille" pour s'en convaincre...
On a eu un gouvernement français en exil réfugié à Londres et des troupes combattant avec les alliés pour la reconquête mais exactement pareil que la Belgique, la Hollande, la Norvège. Les polonais se sont même permis le luxe d'avoir 2 gouvernements en exil et 2 armées : les uns à Londres et les autres à Moscou. Les Américains voulaient mettre la France sous administration américaine, un peu comme le Japon, C'est Churchill qui a fait fléchir Roosevelt et exigé que ce soient les français (De Gaulle) qui s'administrent eux-mêmes après la libération...
A Yalta, au moment du partage des zones d'occupation Staline ne voulait pas d'une zone d'occupation française, cette nation battue et il n'a accepté que si les USA+GB acceptaient de réserver une zone d'occupation française prise sur leur propre contingent...
De même, lors de la signature de l'acte de capitulation à Berlin, c'est encore Churchill qui a exigé que la France signe en tant que vainqueur.
Ce n'est pas parce que nos manuels d'histoire franchouillards racontent à qui mieux-mieux que la France comptait 40 millions de résistants et qu'on était capable de se libérer tout seuls comme des grands sans les alliés qu'on est obligé de les croire, hein !!!
En tout cas, c'est toujours intéressant d'avoir une autre perception de l'histoire, même si il ne faut rien prendre pour argent comptant.
Mais oui, c'est pour cela que j'ai posté de manière un peu provocatrice mais on nous entretient quand même dans beaucoup de mythes en France à propos de la 2e guerre mondiale et parfois ça fait réfléchir de se confronter à des étrangers qui ont une perception différente de la nôtre...
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: La propagande
Krispoluk a écrit:lemonline a écrit:Krispoluk a écrit:lemonline a écrit:
Déjà que dans l'histoire qu'on leur enseigne, la France fait partie des vaincus lors de la 2ème guerre mondiale...
Ben ils ont raison et nous avons tort !
La France au même titre que la Pologne, la Belgique, la Hollande ou la Yougoslavie a été vaincue durant la 2e guerre mondiale... Vous ne le saviez pas ? Armistice signée en juin 1940 à Rethondes. Se référer à l'excellent film historique "La Grande Vadrouille" pour s'en convaincre...
On a eu un gouvernement français en exil réfugié à Londres et des troupes combattant avec les alliés pour la reconquête mais exactement pareil que la Belgique, la Hollande, la Norvège. Les polonais se sont même permis le luxe d'avoir 2 gouvernements en exil et 2 armées : les uns à Londres et les autres à Moscou. Les Américains voulaient mettre la France sous administration américaine, un peu comme le Japon, C'est Churchill qui a fait fléchir Roosevelt et exigé que ce soient les français (De Gaulle) qui s'administrent eux-mêmes après la libération...
A Yalta, au moment du partage des zones d'occupation Staline ne voulait pas d'une zone d'occupation française, cette nation battue et il n'a accepté que si les USA+GB acceptaient de réserver une zone d'occupation française prise sur leur propre contingent...
De même, lors de la signature de l'acte de capitulation à Berlin, c'est encore Churchill qui a exigé que la France signe en tant que vainqueur.
Ce n'est pas parce que nos manuels d'histoire franchouillards racontent à qui mieux-mieux que la France comptait 40 millions de résistants et qu'on était capable de se libérer tout seuls comme des grands sans les alliés qu'on est obligé de les croire, hein !!!
En tout cas, c'est toujours intéressant d'avoir une autre perception de l'histoire, même si il ne faut rien prendre pour argent comptant.
Mais oui, c'est pour cela que j'ai posté de manière un peu provocatrice mais on nous entretient quand même dans beaucoup de mythes en France à propos de la 2e guerre mondiale et parfois ça fait réfléchir de se confronter à des étrangers qui ont une perception différente de la nôtre...
Provocatrice, mais malheureusement exacte. La France est passée de près à côté de l'indignité internationale, comme l'Italie et d'autres pays de l'Europe centrale.
La Belgique elle-même a eu son gouvernement en exil à Londres (le premier ministre et trois ministres de l’ancien gouvernement de l'époque, avant l’invasion allemande, après un bref passage en France, où ils ont failli se faire arrêter vu la tournure que prenait la situation en France), mais il s'en est fallu de peu qu'elle n'ait eu un gouvernement dirigeant le pays occupé, selon la volonté du roi de l'époque, Léopold III, qui avait demandé au procureur général à la Cour de cassation et à trois éminents juristes s’il pouvait démettre le premier ministre en exercice sans le contreseing de celui-ci, par lequel l'ancien premier ministre démissionnait de son poste de premier ministre (ce que le premier ministre de l’époque, Hubert Pierlot, avait refusé de faire).
Ces juristes ont, à mon avis, rédigé un avis sciemment inexact en posant comme principe que l’ancien premier ministre devait signer sa démission avant que le nouveau premier ministre ne puisse être nommé. Cependant, à la fin des années 1920 le même problème s’était posé et que c’est le nouveau premier ministre nommé qui a contresigné la démission de son prédécesseur. S’ils avaient écrit ceci dans leur avis, la Belgique aurait eu un gouvernement en exil et un nouveau gouvernement en Belgique occupée, ce qui l’aurait probablement conduite à un sort bien moins enviable après la fin de la guerre.
Thuramir- Messages : 3677
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Re: La propagande
A propos de résistance française et des indicibles souffrances subies par des hommes et des femmes restés anonymes et des faits de haute résistance individuelle restés inconnus, il faut voir et à revoir l'exceptionnel film "L'armée des ombres", de Jean-Pierre Melville, qui repasse ce soir sur France 3 :
Thuramir- Messages : 3677
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Caduce62- Messages : 15239
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Caduce62- Messages : 15239
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Re: La propagande
Des radicaux auraient voulu brûler vif l’ex-Président ukrainien Viktor Ianoukovitch
Des membres du parti nationaliste ukrainien Svoboda ont préparé un attentat contre le Président Viktor Ianoukovitch dans la ville de Kharkov en 2014, peu avant qu'il ne soit renversé, a déclaré l'ancien chef de son service sécurité Vladimir Pavlenko.
Intervenant lors du procès pour haute trahison, crime dont les autorités ukrainiennes accusent le Président renversé Viktor Ianoukovitch, le chef de son service de sécurité a raconté que des radicaux avaient planifié un attentat contre l'ex-chef de l'État ukrainien lors de sa visite dans la ville de Kharkov en février 2014.
Selon lui, l'assassinat de Viktor Ianoukovitch devait avoir lieu dans le palais des sports de la ville lors du congrès du Parti des régions.
«Nous avons reçu des informations du Service de sécurité de l'Ukraine (SBU) que des radicaux étaient arrivés à Kharkov. L'un d'entre eux se trouvait dans la salle [du congrès, ndlr.] et les autres dans la rue. Le premier groupe avait planifié de tuer le Président en utilisant des armes à feu mais, en cas d'échec, le second devait jeter des cocktails Molotov sur son cortège et le [Viktor Ianoukovitch, ndlr.] brûler vif », a-t-il indiqué.
En conséquence, la visite à Kharkov a été annulée. Mais, ces radicaux avaient également prévu de tuer le Président dans sa résidence près de Kiev, a précisé M.Pavlenko. Face à ces menaces, le Président a dû quitter l'Ukraine pour trouver refuge en Russie.
Des membres du parti nationaliste ukrainien Svoboda ont préparé un attentat contre le Président Viktor Ianoukovitch dans la ville de Kharkov en 2014, peu avant qu'il ne soit renversé, a déclaré l'ancien chef de son service sécurité Vladimir Pavlenko.
Intervenant lors du procès pour haute trahison, crime dont les autorités ukrainiennes accusent le Président renversé Viktor Ianoukovitch, le chef de son service de sécurité a raconté que des radicaux avaient planifié un attentat contre l'ex-chef de l'État ukrainien lors de sa visite dans la ville de Kharkov en février 2014.
Selon lui, l'assassinat de Viktor Ianoukovitch devait avoir lieu dans le palais des sports de la ville lors du congrès du Parti des régions.
«Nous avons reçu des informations du Service de sécurité de l'Ukraine (SBU) que des radicaux étaient arrivés à Kharkov. L'un d'entre eux se trouvait dans la salle [du congrès, ndlr.] et les autres dans la rue. Le premier groupe avait planifié de tuer le Président en utilisant des armes à feu mais, en cas d'échec, le second devait jeter des cocktails Molotov sur son cortège et le [Viktor Ianoukovitch, ndlr.] brûler vif », a-t-il indiqué.
En conséquence, la visite à Kharkov a été annulée. Mais, ces radicaux avaient également prévu de tuer le Président dans sa résidence près de Kiev, a précisé M.Pavlenko. Face à ces menaces, le Président a dû quitter l'Ukraine pour trouver refuge en Russie.
Re: La propagande
Fake: Des milliers d’armes venues d’Ukraine saisies par des gardes-frontières russes
Le 27 mai 2018, Sputnik France a publié un article affirmant que «des milliers d’armes venues d’Ukraine ont été interceptées par les gardes-frontières russes à la frontière entre l’Ukraine et la Russie». Cette information se base sur une déclaration du chef du service frontalier du FSB, Vladimir Koulichov, lors d’un entretien pour RIA Novosti, relayé ensuite par des médias russes comme REN TV,Kommersant, Moskovskiy Komsomoletz, RT en russe, Life News et d’autres médias moins connus. Ainsi, ces médias pro-Kremlin continuent leurs tentatives de présenter l’Ukraine comme un danger et une plaque tournante du trafic d’armes.
Website screenshot Sputnik France
Website screenshot RIA Novosti
Website screenshot REN TV
Il convient de préciser que la déclaration de M.Koulitchov pour Sputnik France ne contient pas de preuves. Il a seulement précisé que «la menace du déplacement illégal d’armes et de munitions vers le territoire russe est associée à une quantité importante d’armes en circulation illégale en Ukraine». Cependant, en 2014, le Service de sécurité d’Ukraine avait déjà engagé une procédure pénale contre Vladimir Koulichov, chef du service frontalier du FSB, pour l’organisation d’un mouvement transfrontalier de terroristes depuis la Russie vers l’Ukraine (1, 2).
Ensuite, il faut toujours rappeler que c’est la présence de l’armée russe du côté ukrainien de la frontière qui continue de produire non seulement «un danger», mais qui a aussi coûté la vie à des centaines de personnes innoncentes civiles. La guerre a fait plus de 10000 victimes et l’Ukraine ne contrôle plus les 408 kilomètres de la frontière avec la Russie. Cela élimine la possibilité de fixer tout type de livraisons illégales vers la Russie .
«InformNapalm, Atlantic Council, Simon Ostrovsky, Bellingcat, Stop Terror, Security Service of Ukraine, toutes ces organisations, tous ces experts, journalistes et bénévoles ont présenté de nombreuses preuves sur la présence de représentants de l’armée russe dans le Donbass qui utilisent des armes, participent aux affrontements, livrent des armes et de l’équipement lourd aux terroristes», a déclaré Dmytro Zolotouchine, ministre adjoint de l’Information de l’Ukraine. Pendant ce temps, il n’y a pas un seul militaire ukrainien armé sur le sol russe.
StopFake.org a déjà démenti la propagande russe à propos de l’absence de militaires appartenants aux forces spéciales russes en Ukraine (1, 2).
Pourtant, malgré de nombreux démentis, y compris dans la presse française, Sputnik France répète sans interruption les fakes et les manipulations typiques de la propagande russe. Par exemple:
-«le conflit armé dans l’est de l’Ukraine», cette «opération militaire de Kiev» est une « guerre civile » où les séparatistes pro-russes sont seulement «aidés» par des soldats russes en vacances ou en permission.
-«Les républiques de Lougansk et de Donetsk» ne sont pas des factions autoproclamées et non reconnues internationalement, mais confirmés par «un référendum» et «une farce criminelle»
-Sputnik France insiste sur le «coup d’Etat en Ukraine», alors que les élections présidentielles en 2014 ont été reconnues par la totalité des états et des organismes internationaux.
Website screenshot Sputnik France
En parlant de fuite d’arme, la Russie, encore une fois, cherche à renvoyer la responsabilité de l’apparition de ce conflit armé sur l’Ukraine. En réalité, ce ne sont pas des armes en provenance de l’Est de l’Ukraine qui menacent la Russie, mais bien le contraire: c’est la Russie, avec ses armes et ses militaires, qui sème la mort en Ukraine depuis 4 ans.
Ukraine is building a 120-kilometre waterway to cut off Crimea from mainland Ukraine.
At least, that’s what pro-Kremlin media would have us believe.
A number of Russian and Russian-language Crimean media outlets, including RIA Novosti Krym,Kryminform, REN TV, and Primechania, reported that the navigable channel will run all the way between the Black Sea and the Sea of Azov along the Perekopskiy Isthmus, which connects the annexed peninsula to mainland Ukraine.
There’s just one hitch: the state institute allegedly in charge of the project, Ukraine’s Ukrgidroproyekt, says it has never heard of any plans to build such a channel.
The “head engineer” who gave interviews about the project, Tetyana Lunina, doesn’t seem to exist either – at least, not at Ukrgidroproyekt.
Contacted by Radio Free Europe/Radio Liberty, the institute stated in a letter that “no head engineer called Tetyana Lunina has ever worked here.”
Perhaps it’s no coincidence that this disinformation story emerged just two weeks after President Vladimir Putin inaugurated a new bridge linking Russia to Crimea, which Moscow illegally annexed from Ukraine in 2014.
L'Ukraine construit une voie navigable de 120 kilomètres pour couper la Crimée de l'Ukraine continentale.
Au moins, c'est ce que les médias pro-Kremlin voudraient nous faire croire.
Un certain nombre de médias russes et russes de langue crimée, dont RIA Novosti Krym, Kryminform, REN TV et Primechania, ont indiqué que le chenal navigable s'étendrait de la mer Noire à la mer d'Azov le long de l'isthme de Perekopskiy, relie la péninsule annexée à l'Ukraine continentale.
Il y a juste un accroc: l'institut d'Etat prétendument responsable du projet, Ukrgidroproyekt d'Ukraine, dit qu'il n'a jamais entendu parler de plans pour construire un tel canal.
L '«ingénieur en chef» qui a donné des interviews sur le projet, Tetyana Lunina, ne semble pas non plus exister - du moins pas chez Ukrgidroproyekt.
Contacté par Radio Free Europe / Radio Liberty, l'institut a déclaré dans une lettre qu '"aucun ingénieur en chef appelé Tetyana Lunina n'a jamais travaillé ici".
Ce n'est peut-être pas une coïncidence si cette histoire de désinformation est apparue deux semaines après l'inauguration par Vladimir Poutine d'un nouveau pont reliant la Russie à la Crimée, que Moscou a annexé illégalement à l'Ukraine en 2014.
Le 27 mai 2018, Sputnik France a publié un article affirmant que «des milliers d’armes venues d’Ukraine ont été interceptées par les gardes-frontières russes à la frontière entre l’Ukraine et la Russie». Cette information se base sur une déclaration du chef du service frontalier du FSB, Vladimir Koulichov, lors d’un entretien pour RIA Novosti, relayé ensuite par des médias russes comme REN TV,Kommersant, Moskovskiy Komsomoletz, RT en russe, Life News et d’autres médias moins connus. Ainsi, ces médias pro-Kremlin continuent leurs tentatives de présenter l’Ukraine comme un danger et une plaque tournante du trafic d’armes.
Website screenshot Sputnik France
Website screenshot RIA Novosti
Website screenshot REN TV
Il convient de préciser que la déclaration de M.Koulitchov pour Sputnik France ne contient pas de preuves. Il a seulement précisé que «la menace du déplacement illégal d’armes et de munitions vers le territoire russe est associée à une quantité importante d’armes en circulation illégale en Ukraine». Cependant, en 2014, le Service de sécurité d’Ukraine avait déjà engagé une procédure pénale contre Vladimir Koulichov, chef du service frontalier du FSB, pour l’organisation d’un mouvement transfrontalier de terroristes depuis la Russie vers l’Ukraine (1, 2).
Ensuite, il faut toujours rappeler que c’est la présence de l’armée russe du côté ukrainien de la frontière qui continue de produire non seulement «un danger», mais qui a aussi coûté la vie à des centaines de personnes innoncentes civiles. La guerre a fait plus de 10000 victimes et l’Ukraine ne contrôle plus les 408 kilomètres de la frontière avec la Russie. Cela élimine la possibilité de fixer tout type de livraisons illégales vers la Russie .
«InformNapalm, Atlantic Council, Simon Ostrovsky, Bellingcat, Stop Terror, Security Service of Ukraine, toutes ces organisations, tous ces experts, journalistes et bénévoles ont présenté de nombreuses preuves sur la présence de représentants de l’armée russe dans le Donbass qui utilisent des armes, participent aux affrontements, livrent des armes et de l’équipement lourd aux terroristes», a déclaré Dmytro Zolotouchine, ministre adjoint de l’Information de l’Ukraine. Pendant ce temps, il n’y a pas un seul militaire ukrainien armé sur le sol russe.
StopFake.org a déjà démenti la propagande russe à propos de l’absence de militaires appartenants aux forces spéciales russes en Ukraine (1, 2).
Pourtant, malgré de nombreux démentis, y compris dans la presse française, Sputnik France répète sans interruption les fakes et les manipulations typiques de la propagande russe. Par exemple:
-«le conflit armé dans l’est de l’Ukraine», cette «opération militaire de Kiev» est une « guerre civile » où les séparatistes pro-russes sont seulement «aidés» par des soldats russes en vacances ou en permission.
-«Les républiques de Lougansk et de Donetsk» ne sont pas des factions autoproclamées et non reconnues internationalement, mais confirmés par «un référendum» et «une farce criminelle»
-Sputnik France insiste sur le «coup d’Etat en Ukraine», alors que les élections présidentielles en 2014 ont été reconnues par la totalité des états et des organismes internationaux.
Website screenshot Sputnik France
En parlant de fuite d’arme, la Russie, encore une fois, cherche à renvoyer la responsabilité de l’apparition de ce conflit armé sur l’Ukraine. En réalité, ce ne sont pas des armes en provenance de l’Est de l’Ukraine qui menacent la Russie, mais bien le contraire: c’est la Russie, avec ses armes et ses militaires, qui sème la mort en Ukraine depuis 4 ans.
Ukraine is building a 120-kilometre waterway to cut off Crimea from mainland Ukraine.
At least, that’s what pro-Kremlin media would have us believe.
A number of Russian and Russian-language Crimean media outlets, including RIA Novosti Krym,Kryminform, REN TV, and Primechania, reported that the navigable channel will run all the way between the Black Sea and the Sea of Azov along the Perekopskiy Isthmus, which connects the annexed peninsula to mainland Ukraine.
There’s just one hitch: the state institute allegedly in charge of the project, Ukraine’s Ukrgidroproyekt, says it has never heard of any plans to build such a channel.
The “head engineer” who gave interviews about the project, Tetyana Lunina, doesn’t seem to exist either – at least, not at Ukrgidroproyekt.
Contacted by Radio Free Europe/Radio Liberty, the institute stated in a letter that “no head engineer called Tetyana Lunina has ever worked here.”
Perhaps it’s no coincidence that this disinformation story emerged just two weeks after President Vladimir Putin inaugurated a new bridge linking Russia to Crimea, which Moscow illegally annexed from Ukraine in 2014.
L'Ukraine construit une voie navigable de 120 kilomètres pour couper la Crimée de l'Ukraine continentale.
Au moins, c'est ce que les médias pro-Kremlin voudraient nous faire croire.
Un certain nombre de médias russes et russes de langue crimée, dont RIA Novosti Krym, Kryminform, REN TV et Primechania, ont indiqué que le chenal navigable s'étendrait de la mer Noire à la mer d'Azov le long de l'isthme de Perekopskiy, relie la péninsule annexée à l'Ukraine continentale.
Il y a juste un accroc: l'institut d'Etat prétendument responsable du projet, Ukrgidroproyekt d'Ukraine, dit qu'il n'a jamais entendu parler de plans pour construire un tel canal.
L '«ingénieur en chef» qui a donné des interviews sur le projet, Tetyana Lunina, ne semble pas non plus exister - du moins pas chez Ukrgidroproyekt.
Contacté par Radio Free Europe / Radio Liberty, l'institut a déclaré dans une lettre qu '"aucun ingénieur en chef appelé Tetyana Lunina n'a jamais travaillé ici".
Ce n'est peut-être pas une coïncidence si cette histoire de désinformation est apparue deux semaines après l'inauguration par Vladimir Poutine d'un nouveau pont reliant la Russie à la Crimée, que Moscou a annexé illégalement à l'Ukraine en 2014.
Re: La propagande
Petites troupes? Une mère choquée a été congédiée après que les enfants aient accueilli l'appel de Poutine pour rejoindre la 'bataille finale'
https://www.rferl.org/a/tiny-troops-shocked-mom-fired-after-kids-welcome-putin-call-to-final-battle-/29282038.html
10 juin 2018 09:07 GMT
Polina Zmanovskaya
Robert Coalson
Des enfants en uniforme militaire assistent à ce que l'on appelle le défilé des troupes d'enfants à Rostov-sur-le-Don.
(photo de fichier)
NIZHNEVARTOVSK, Russie - Une journaliste locale de cette ville sibérienne isolée a été limogée après avoir accordé une interview sur des enfants d'un jardin d'enfants local qui interprétait une chanson controversée promettant fidélité au président Vladimir Poutine.
La journaliste Aleksandra Terikova de la chaîne de télévision locale N1 a été licenciée le 6 juin après que le directeur général de la chaîne, Rinat Karimov, lui ait dit que quelqu'un avec de telles "ambitions politiques" devrait aller travailler pour la télévision indépendante Dozhd.
En réponse à une demande de RFE / RL, la rédactrice en chef de la N1, Lyudmila Kozlova, a confirmé que Terikova avait été renvoyée. Cependant, elle a dit qu'il ne s'agissait pas de "désaccords politiques", mais plutôt parce que Terikova a violé les politiques de l'entreprise et "est apparue publiquement avec des positions politiques au nom de N1".
"Je répète que [Terikova], en tant que mère, peut faire des déclarations publiques, mais pas en notre nom", a déclaré Mme Kozlova dans une déclaration écrite.
Terikova a attiré l'attention sur le concert du 24 mai dans un post vidéo Instagram qui montrait les enfants de 4 à 5 ans de la maternelle n ° 68 chantant Oncle Vova, We Are With You, du compositeur Vyacheslav Antonov. L'oncle Vova dans la chanson se réfère à Poutine.
La chanson ultra-loyale a provoqué la controverse l'automne dernier quand elle a été créée avec une vidéo épurée (ci-dessous) mettant en vedette des écoliers de Volgograd vêtus d'uniformes de police en train de chanter. Cette vidéo a été produite à l'initiative de la députée de la Douma d'Etat, Anna Kuvychko, du parti au pouvoir Russie unie:
Parmi les paroles les plus choquantes de la chanson sont des lignes telles que, "Alors qu'il devrait y avoir la paix sur Terre, si le commandant en chef nous appelle à la bataille finale, oncle Vova, nous sommes avec vous!" et "Sébastopol et la Crimée sont à nous, nous les conserverons pour nos enfants, nous rétablirons l'Alaska, le port de la patrie". (Vous pouvez lire les paroles complètes en anglais et en russe ici .)
Terikova, dont la fille Alisa a chanté dans le concert de Nizhnevartovsk, a accompagné son commentaire Instagram avec le commentaire sarcastique: "Pour une raison quelconque, je ne veux pas que le commandant convoque Alisa à la bataille finale."
La chaîne de télévision N1 a posté sur sa page sur le site de médias sociaux VK un sondage en ligne demandant aux habitants leur opinion sur la performance. Plus de 68 pour cent des répondants ont dit qu'ils l'ont vu négativement.
"Je me suis opposé à [la performance], sinon je ne l'aurais pas posté", a déclaré Terikova à RFE / RL. "Je pense que c'est de la pure Jeunesse hitlérienne.Tout d'abord, toutes ces chansons sectaires sur notre président actuel et sur la façon dont la Crimée est la nôtre sont juste un mal embryonnaire, elles ne sont pas composées d'un grand intellect et vous devez être complètement idiot. les transmettre, mais certains de nos professeurs et parents pensent que c'est vraiment mignon.
"Je n'enverrais pas mon enfant - et je n'irais pas moi-même - dans une bataille finale, pas pour Oncle Vova ou pour tout autre 'oncle' au pouvoir", a-t-elle ajouté. "Les paroles de la chanson pourraient être comprises comme un appel à se suicider."
Les commentateurs sous le sondage en ligne N1 ont exprimé des points de vue similaires.
"Pourquoi impliquer les enfants en politique?" Irina Fabritskaya-Popova a écrit.
"Les enfants devraient chanter sur maman et le soleil et ainsi de suite", a écrit Anastasia Khipank.
Une autre mère qui était au concert et qui a demandé à être identifiée seulement par son prénom, Irina, a été choquée d'entendre son fils chanter le polémique controversé à Poutine.
"Ce n'est définitivement pas une chanson pour la maternelle", a déclaré Irina à RFE / RL. «C'est très compliqué, et les enfants ne peuvent même pas dire les mots, pour ne rien dire du fait que personne ne comprend les paroles de toute façon, alors tout est sorti d'un gâchis brouillé.
Terikova a également noté que sa fille n'avait aucune idée de ce qu'est un "hégémon" et a plutôt chanté le mot russe de "hippopotame".
Le directeur du département de l'éducation de la ville, Edmond Igoshin, a déclaré à RFE / RL qu'il était d'accord avec les parents qui étaient mécontents de la performance.
"Je pense que dans ce cas, le directeur musical et les parents auraient dû prendre en considération les limites d'âge des enfants", a-t-il dit. "Je suis d'accord avec les parents qui n'étaient pas heureux qu'une telle composition ait été sélectionnée pour être interprétée par des enfants de maternelle."
Rédigé par Robert Coalson, correspondant principal de RFE / RL, basé sur les reportages de Polina Zmanovskaya, correspondante du bureau russe de RFE / RL, et avec Carl Schreck, correspondant principal de RFE / RL
https://www.rferl.org/a/tiny-troops-shocked-mom-fired-after-kids-welcome-putin-call-to-final-battle-/29282038.html
10 juin 2018 09:07 GMT
Polina Zmanovskaya
Robert Coalson
Des enfants en uniforme militaire assistent à ce que l'on appelle le défilé des troupes d'enfants à Rostov-sur-le-Don.
(photo de fichier)
NIZHNEVARTOVSK, Russie - Une journaliste locale de cette ville sibérienne isolée a été limogée après avoir accordé une interview sur des enfants d'un jardin d'enfants local qui interprétait une chanson controversée promettant fidélité au président Vladimir Poutine.
La journaliste Aleksandra Terikova de la chaîne de télévision locale N1 a été licenciée le 6 juin après que le directeur général de la chaîne, Rinat Karimov, lui ait dit que quelqu'un avec de telles "ambitions politiques" devrait aller travailler pour la télévision indépendante Dozhd.
En réponse à une demande de RFE / RL, la rédactrice en chef de la N1, Lyudmila Kozlova, a confirmé que Terikova avait été renvoyée. Cependant, elle a dit qu'il ne s'agissait pas de "désaccords politiques", mais plutôt parce que Terikova a violé les politiques de l'entreprise et "est apparue publiquement avec des positions politiques au nom de N1".
"Je répète que [Terikova], en tant que mère, peut faire des déclarations publiques, mais pas en notre nom", a déclaré Mme Kozlova dans une déclaration écrite.
Terikova a attiré l'attention sur le concert du 24 mai dans un post vidéo Instagram qui montrait les enfants de 4 à 5 ans de la maternelle n ° 68 chantant Oncle Vova, We Are With You, du compositeur Vyacheslav Antonov. L'oncle Vova dans la chanson se réfère à Poutine.
La chanson ultra-loyale a provoqué la controverse l'automne dernier quand elle a été créée avec une vidéo épurée (ci-dessous) mettant en vedette des écoliers de Volgograd vêtus d'uniformes de police en train de chanter. Cette vidéo a été produite à l'initiative de la députée de la Douma d'Etat, Anna Kuvychko, du parti au pouvoir Russie unie:
Parmi les paroles les plus choquantes de la chanson sont des lignes telles que, "Alors qu'il devrait y avoir la paix sur Terre, si le commandant en chef nous appelle à la bataille finale, oncle Vova, nous sommes avec vous!" et "Sébastopol et la Crimée sont à nous, nous les conserverons pour nos enfants, nous rétablirons l'Alaska, le port de la patrie". (Vous pouvez lire les paroles complètes en anglais et en russe ici .)
Terikova, dont la fille Alisa a chanté dans le concert de Nizhnevartovsk, a accompagné son commentaire Instagram avec le commentaire sarcastique: "Pour une raison quelconque, je ne veux pas que le commandant convoque Alisa à la bataille finale."
La chaîne de télévision N1 a posté sur sa page sur le site de médias sociaux VK un sondage en ligne demandant aux habitants leur opinion sur la performance. Plus de 68 pour cent des répondants ont dit qu'ils l'ont vu négativement.
"Je me suis opposé à [la performance], sinon je ne l'aurais pas posté", a déclaré Terikova à RFE / RL. "Je pense que c'est de la pure Jeunesse hitlérienne.Tout d'abord, toutes ces chansons sectaires sur notre président actuel et sur la façon dont la Crimée est la nôtre sont juste un mal embryonnaire, elles ne sont pas composées d'un grand intellect et vous devez être complètement idiot. les transmettre, mais certains de nos professeurs et parents pensent que c'est vraiment mignon.
"Je n'enverrais pas mon enfant - et je n'irais pas moi-même - dans une bataille finale, pas pour Oncle Vova ou pour tout autre 'oncle' au pouvoir", a-t-elle ajouté. "Les paroles de la chanson pourraient être comprises comme un appel à se suicider."
Les commentateurs sous le sondage en ligne N1 ont exprimé des points de vue similaires.
"Pourquoi impliquer les enfants en politique?" Irina Fabritskaya-Popova a écrit.
"Les enfants devraient chanter sur maman et le soleil et ainsi de suite", a écrit Anastasia Khipank.
Une autre mère qui était au concert et qui a demandé à être identifiée seulement par son prénom, Irina, a été choquée d'entendre son fils chanter le polémique controversé à Poutine.
"Ce n'est définitivement pas une chanson pour la maternelle", a déclaré Irina à RFE / RL. «C'est très compliqué, et les enfants ne peuvent même pas dire les mots, pour ne rien dire du fait que personne ne comprend les paroles de toute façon, alors tout est sorti d'un gâchis brouillé.
Terikova a également noté que sa fille n'avait aucune idée de ce qu'est un "hégémon" et a plutôt chanté le mot russe de "hippopotame".
Le directeur du département de l'éducation de la ville, Edmond Igoshin, a déclaré à RFE / RL qu'il était d'accord avec les parents qui étaient mécontents de la performance.
"Je pense que dans ce cas, le directeur musical et les parents auraient dû prendre en considération les limites d'âge des enfants", a-t-il dit. "Je suis d'accord avec les parents qui n'étaient pas heureux qu'une telle composition ait été sélectionnée pour être interprétée par des enfants de maternelle."
Rédigé par Robert Coalson, correspondant principal de RFE / RL, basé sur les reportages de Polina Zmanovskaya, correspondante du bureau russe de RFE / RL, et avec Carl Schreck, correspondant principal de RFE / RL
Caduce62- Messages : 15239
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Re: La propagande
L'Ukraine se prépare-t-elle à un conflit militaire avec la Russie?
À la veille du Mondial 2018, l’Ukraine a commencé à concentrer des troupes près des frontières russes, dans la région de la mer d’Azov. Dans une interview à Sputnik, le député russe Rouslan Balbek a qualifié cette démarche de «jeu pour le public occidental dans l'espoir d'exacerber les relations avec la Russie».
La création d'un groupe d'attaque par Kiev dans la région de la mer d'Azov aux frontières russes suscite de graves préoccupations, notamment dans le contexte du Mondial 2018 en Russie, a déclaré à Sputnik le député de la Douma de Crimée, Ruslan Balbek.
Selon lui, il s'agit d'un jeu conscient de la partie ukrainienne sur le public occidental dans le but d'exacerber les relations avec la Russie.
«La concentration des forces ukrainiennes dans la région de la mer d'Azov et la présence de l'aviation d'assaut oblige à développer des options supplémentaires pour la défense de la péninsule. La création d'un groupe de frappe par l'Ukraine près des frontières russes pendant la Coupe du Monde est un jeu pour le public occidental dans l'espoir d'exacerber les relations avec la Russie» a déclaré le député à Sputnik.
Ni la Coupe du Monde, ni «l'hystérie» des autorités occidentales ne forceront la Russie, en cas d'agression de Kiev, «à céder des positions et à engager des négociations discutables sur un armistice», a assuré l'élu russe.
Lors de la «ligne directe» du 7 juin, le Président russe avait exprimé l'espoir qu'«aucune provocation [de Kiev au Donbass] n'aura lieu pendant la Coupe du Monde». «Et si cela se produit, je pense que cela aura des conséquences très graves pour l'ensemble de l'État ukrainien», avait-il alors déclaré.
M. Poutine avait également souligné que les provocations étaient le signe de l'incapacité des autorités ukrainiennes de résoudre le problème. Il avait souligné que le pilonnage du Donbass était «juste ridicule du point de vue de la réalisation du résultat final, la restauration de l'intégrité territoriale du pays.» «Voyons comment la situation évoluera, et nous ferons tout pour la résoudre dans le cadre du processus de Minsk et des accords de Minsk», avait-il promis.
Au cas où, c'est la guerre depuis 2014. L'Ukraine est envahie par la Russie.
Les commentaire en bas de page sont édifiants.
À la veille du Mondial 2018, l’Ukraine a commencé à concentrer des troupes près des frontières russes, dans la région de la mer d’Azov. Dans une interview à Sputnik, le député russe Rouslan Balbek a qualifié cette démarche de «jeu pour le public occidental dans l'espoir d'exacerber les relations avec la Russie».
La création d'un groupe d'attaque par Kiev dans la région de la mer d'Azov aux frontières russes suscite de graves préoccupations, notamment dans le contexte du Mondial 2018 en Russie, a déclaré à Sputnik le député de la Douma de Crimée, Ruslan Balbek.
Selon lui, il s'agit d'un jeu conscient de la partie ukrainienne sur le public occidental dans le but d'exacerber les relations avec la Russie.
«La concentration des forces ukrainiennes dans la région de la mer d'Azov et la présence de l'aviation d'assaut oblige à développer des options supplémentaires pour la défense de la péninsule. La création d'un groupe de frappe par l'Ukraine près des frontières russes pendant la Coupe du Monde est un jeu pour le public occidental dans l'espoir d'exacerber les relations avec la Russie» a déclaré le député à Sputnik.
Ni la Coupe du Monde, ni «l'hystérie» des autorités occidentales ne forceront la Russie, en cas d'agression de Kiev, «à céder des positions et à engager des négociations discutables sur un armistice», a assuré l'élu russe.
Lors de la «ligne directe» du 7 juin, le Président russe avait exprimé l'espoir qu'«aucune provocation [de Kiev au Donbass] n'aura lieu pendant la Coupe du Monde». «Et si cela se produit, je pense que cela aura des conséquences très graves pour l'ensemble de l'État ukrainien», avait-il alors déclaré.
M. Poutine avait également souligné que les provocations étaient le signe de l'incapacité des autorités ukrainiennes de résoudre le problème. Il avait souligné que le pilonnage du Donbass était «juste ridicule du point de vue de la réalisation du résultat final, la restauration de l'intégrité territoriale du pays.» «Voyons comment la situation évoluera, et nous ferons tout pour la résoudre dans le cadre du processus de Minsk et des accords de Minsk», avait-il promis.
Au cas où, c'est la guerre depuis 2014. L'Ukraine est envahie par la Russie.
Les commentaire en bas de page sont édifiants.
Re: La propagande
chez nous aussi ont sait y faire niveau propagande et fake news :
steven21- Messages : 3580
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Re: La propagande
Le CSA met en demeure Russia Today après un sujet sur la Syrie
Par Challenges.fr le 28.06.2018 à 18h25
[url=https://www.challenges.fr/media/le-csa-met-en-demeure-russia-today-apres-un-sujet-sur-la-syrie_597590#xtor=CS3-89-[Le CSA met en demeure Russia Today après un sujet sur la Syrie]https://www.challenges.fr/media/le-csa-met-en-demeure-russia-today-apres-un-sujet-sur-la-syrie_597590#xtor=CS3-89-[Le%20CSA%20met%20en%20demeure%20Russia%20Today%20après%20un%20sujet%20sur%20la%20Syrie[/url]
Le CSA a annoncé jeudi avoir adressé une mise en demeure à la chaîne d'information en français du groupe de télévision russe RT pour manquements à l'honnêteté et à la rigueur de l'information après la diffusion d'un sujet sur la Syrie.
Il s'agit du premier rappel à l'ordre du Conseil supérieur de l'audiovisuel à l'encontre de la chaîne, financée par l'Etat russe, depuis son lancement dans l'Hexagone en décembre dernier.
Le gendarme de l'audiovisuel avait prévenu qu'il se montrerait vigilant vis-à-vis du diffuseur, qualifié d'"organe d'influence" par le président français Emmanuel Macron.
Le CSA "a décidé de mettre en demeure la chaîne RT France pour des manquements à l'honnêteté, à la rigueur de l'information et à la diversité des points de vue dans le journal télévisé du 13 avril 2018 de 11h00, essentiellement consacré à la situation en Syrie", explique le régulateur dans un communiqué.
Dans ce sujet intitulé "Attaques simulées", le journal contestait la réalité des attaques à l'arme chimique dans la région de la Ghouta orientale en Syrie, explique le CSA.
Ce dernier estime notamment que la chaîne n'a pas reflété avec fidélité dans sa traduction les propos de témoins syriens diffusés dans le sujet.
"Le CSA a enfin noté que l'ensemble des éléments diffusés traitant de la situation en Syrie faisait apparaître un déséquilibre marqué dans l'analyse, sans que, sur un sujet aussi sensible, les différents points de vue aient été exposés", ajoute le CSA.
Personne n'était joignable dans l'immédiat chez RT pour commenter ces informations.
Accusées de propager des informations trompeuses, les équipes de RT France avaient été mises à l'écart de la campagne d'Emmanuel Macron lors de l'élection présidentielle française.
Le gouvernement russe s'était défendu de toute ingérence dans la campagne et la porte-parole du ministère des Affaires étrangères russe avait dénoncé une violation "scandaleuse" de la liberté de la presse.
RT et l'agence de presse Sputnik ont aussi été accusés d'avoir interféré dans l'élection présidentielle américaine, notamment via les réseaux sociaux, ce que le Kremlin a réfuté.
(Avec Reuters)
Par Challenges.fr le 28.06.2018 à 18h25
[url=https://www.challenges.fr/media/le-csa-met-en-demeure-russia-today-apres-un-sujet-sur-la-syrie_597590#xtor=CS3-89-[Le CSA met en demeure Russia Today après un sujet sur la Syrie]https://www.challenges.fr/media/le-csa-met-en-demeure-russia-today-apres-un-sujet-sur-la-syrie_597590#xtor=CS3-89-[Le%20CSA%20met%20en%20demeure%20Russia%20Today%20après%20un%20sujet%20sur%20la%20Syrie[/url]
Le CSA a annoncé jeudi avoir adressé une mise en demeure à la chaîne d'information en français du groupe de télévision russe RT pour manquements à l'honnêteté et à la rigueur de l'information après la diffusion d'un sujet sur la Syrie.
Il s'agit du premier rappel à l'ordre du Conseil supérieur de l'audiovisuel à l'encontre de la chaîne, financée par l'Etat russe, depuis son lancement dans l'Hexagone en décembre dernier.
Le gendarme de l'audiovisuel avait prévenu qu'il se montrerait vigilant vis-à-vis du diffuseur, qualifié d'"organe d'influence" par le président français Emmanuel Macron.
Le CSA "a décidé de mettre en demeure la chaîne RT France pour des manquements à l'honnêteté, à la rigueur de l'information et à la diversité des points de vue dans le journal télévisé du 13 avril 2018 de 11h00, essentiellement consacré à la situation en Syrie", explique le régulateur dans un communiqué.
Dans ce sujet intitulé "Attaques simulées", le journal contestait la réalité des attaques à l'arme chimique dans la région de la Ghouta orientale en Syrie, explique le CSA.
Ce dernier estime notamment que la chaîne n'a pas reflété avec fidélité dans sa traduction les propos de témoins syriens diffusés dans le sujet.
"Le CSA a enfin noté que l'ensemble des éléments diffusés traitant de la situation en Syrie faisait apparaître un déséquilibre marqué dans l'analyse, sans que, sur un sujet aussi sensible, les différents points de vue aient été exposés", ajoute le CSA.
Personne n'était joignable dans l'immédiat chez RT pour commenter ces informations.
Accusées de propager des informations trompeuses, les équipes de RT France avaient été mises à l'écart de la campagne d'Emmanuel Macron lors de l'élection présidentielle française.
Le gouvernement russe s'était défendu de toute ingérence dans la campagne et la porte-parole du ministère des Affaires étrangères russe avait dénoncé une violation "scandaleuse" de la liberté de la presse.
RT et l'agence de presse Sputnik ont aussi été accusés d'avoir interféré dans l'élection présidentielle américaine, notamment via les réseaux sociaux, ce que le Kremlin a réfuté.
(Avec Reuters)
Caduce62- Messages : 15239
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Re: La propagande
Comment la Russie utilise la désinformation déshumanisante comme arme de la guerre de l'information contre l'Ukraine
”Rich people from Western countries can buy the right to kill civilians in Donbas, this “safari” is provided by the Ukrainian Army.”
This gruesome and unsubstantiated claim originates from one of the official parties to the conflict, a spokesperson for the self-proclaimed Donetsk Peoples Republic [one of the two Russian-run pseudo-states in occupied area in the east of Ukraine (ORDLO) – Ed.].
Second, an absurd claim that has nevertheless been repeated several times, namely;
”Zombies are fighting within the Ukrainian forces in Donbas. They continue to fight even after being shot in the head.”
That is indeed some scary stuff. But what could be even scarier? Ask TV Zvezda, the official TV channel of the Russian Ministry of Defence, and they will come up with the answer – Nazi zombies!
”There are Nazi zombies fighting in the Ukrainian army.”
A further past unsubstantiated story reported something fishy going on in Ukrainian military hospitals:
”French customs officers at Paris Orly airport confiscated a shipment of human organs from Ukraine. The intercepted organs were “200 nasal septums and sphincters” and were sent from Dnipro Military Hospital.”
Also, according to disinformation narratives, the UAF has no respect for the church and religion, as claimed in the next story:
”Ukraine’s military conducted a night raid on a Ukrainian Catholic monastery looking for conscripts. The monastery was surrounded and searched, the servicemen were trying to find young men evading service in the army.”
This claim was quickly debunked by the monastery in question, which denied any raids on its premises.
There are also stories that aim to belittle the UAF rather than incite fear of them, for example one claiming that the plague has broken out among the UAF or that there are not enough willing conscripts so the UAF has to enlist criminals.
Although this is not an exhaustive list, it does serve to illustrate how dehumanization and alienation of the Ukrainian Armed Forces are being used within the pro-Kremlin disinformation universe in order to lessen support for and sympathy with Ukraine.
The disinformation claimed that Ukrainian security forces were preparing a provocation in the Donbas; they allegedly planned to shoot down the EU delegation’s helicopter in order to blame the pro-Russian separatists for the attack. As we have highlighted earlier, this is a typical way of pro-Kremlin disinformation: to warn of“provocations” to sow distrust and disruption among partners.
The disinformation again came from a party to the conflict: it was first published on the website of the so-called Ministry of State Security of the self-proclaimed Donetsk People’s Republic. The story was aggressively pushed during the first day after publication when the volume of its spread peaked, whereas the next day it quickly slowed down and almost stopped after three days.
The same story was published at least in Russian, English, Spanish, German and French, on over 70 different websites; it was posted on Twitter, Russian social media Vkontakte, blogs, forums, YouTube and even on Bloomberg’s commentary section below a news article.
According to Brandwatch analytics tool, the disinformation gained over 600,000 impressions on Twitter. It succeeded in getting extensive media coverage in Russia, but it did not get into the mainstream media in the EU – at least not in the analyzed languages. Sputnik took care of the spread in the EU languages.
The pattern of dissemination was different in English and in Russian. As of 7 AM on June 11, dozens of Russian-language disinformation outlets published the story in short intervals. In English, the story first only appeared in South Front. Then, it was heavily pushed on Twitter by accounts whose activity is similar to the behavior of bots. The first Twitter account that mentioned the story has an average of 250 daily Tweets. On the first day, the story reached more than 200,000 people in English on Twitter.
Luckily, the disinformation campaign did not succeed in disrupting the visit, but it proved to be able to get wide media coverage in Russia, limited coverage within the EU and a relatively good reach on social media. All this for a disinformation where no evidence of the supposed threat of “provocation” was ever provided.
"Les riches des pays occidentaux peuvent acheter le droit de tuer des civils dans le Donbass, ce" safari "est fourni par l'armée ukrainienne."
Cette plainte horrible et non fondée provient d'une des parties officielles au conflit, un porte-parole de la République populaire autoproclamée de Donetsk [l'un des deux pseudo-états russes dirigés par les Russes dans la zone occupée de l'est de l'Ukraine (ORDLO) - Ed. .].
Deuxièmement, une revendication absurde qui a néanmoins été répétée plusieurs fois, à savoir;
"Les zombies se battent au sein des forces ukrainiennes dans le Donbass. Ils continuent de se battre même après avoir reçu une balle dans la tête. "
C'est en effet des choses effrayantes. Mais qu'est-ce qui pourrait être encore plus effrayant? Demandez à TV Zvezda, la chaîne de télévision officielle du ministère russe de la Défense, et ils trouveront la réponse - des zombies nazis!
"Il y a des zombies nazis qui se battent dans l'armée ukrainienne."
Une autre histoire sans fondement a rapporté quelque chose de louche dans les hôpitaux militaires ukrainiens:
"Les douaniers français de l'aéroport de Paris Orly ont confisqué une cargaison d'organes humains en provenance d'Ukraine. Les organes interceptés étaient "200 septums et sphincters nasaux" et ont été envoyés de l'hôpital militaire de Dnipro. "
En outre, selon les récits de désinformation, l'UAF n'a aucun respect pour l'église et la religion, comme le prétend l'histoire suivante:
"L'armée ukrainienne a mené un raid nocturne sur un monastère catholique ukrainien à la recherche de conscrits. Le monastère était encerclé et fouillé, les militaires essayaient de trouver de jeunes hommes évitant le service dans l'armée. "
Cette revendication a été rapidement démentie par le monastère en question, qui a nié toute perquisition dans ses locaux.
Il y a aussi des histoires qui visent à déprécier les UAF plutôt que d'inciter à la peur d'elles, par exemple en prétendant que le fléau a éclaté parmi les UAF ou qu'il n'y a pas assez de conscrits volontaires pour que les UAF enrôlent des criminels.
Bien que cette liste ne soit pas exhaustive, elle sert à illustrer comment la déshumanisation et l'aliénation des forces armées ukrainiennes sont utilisées dans l'univers de la désinformation pro-Kremlin afin de diminuer le soutien et la sympathie à l'égard de l'Ukraine.
Le jeu de provocation 2.0
Le 11 juin, une campagne de désinformation ciblée a été lancée autour de la visite d'une délégation de l'UE en Ukraine. Cette semaine, nous avons décidé de plonger plus profondément dans cette opération d'information spécifique.
La désinformation a prétendu que les forces de sécurité ukrainiennes préparaient une provocation dans le Donbass; ils auraient projeté d'abattre l'hélicoptère de la délégation de l'UE afin de blâmer les séparatistes pro-russes pour l'attaque. Comme nous l'avons souligné plus haut, c'est une manière typique de désinformation pro-Kremlin: avertir des «provocations» pour semer la méfiance et la perturbation parmi les partenaires.
La désinformation est encore venue d'une partie au conflit: elle a d'abord été publiée sur le site internet du soi-disant ministère de la Sécurité de l'État de la République populaire autoproclamée de Donetsk. L'histoire a été agressivement poussée pendant le premier jour après la publication quand le volume de sa diffusion a culminé, tandis que le jour suivant elle a rapidement ralenti et s'est presque arrêtée après trois jours.
La même histoire a été publiée au moins en russe, anglais, espagnol, allemand et français, sur plus de 70 sites différents; Il a été publié sur Twitter, les médias sociaux russes Vkontakte, les blogs, les forums, YouTube et même sur la section des commentaires de Bloomberg ci-dessous un article de nouvelles.
Selon l'outil d'analyse Brandwatch, la désinformation a gagné plus de 600 000 impressions sur Twitter. Il a réussi à obtenir une large couverture médiatique en Russie, mais il n'est pas entré dans les médias traditionnels de l'UE - du moins dans les langues analysées. Spoutnik s'est occupé de la propagation dans les langues de l'UE.
Le mode de diffusion était différent en anglais et en russe. À 7 heures du matin le 11 juin, des douzaines de points de désinformation en langue russe ont publié l'histoire à de courts intervalles. En anglais, l'histoire n'a d'abord paru que dans South Front. Ensuite, il a été fortement poussé sur Twitter par des comptes dont l'activité est similaire au comportement des robots. Le premier compte Twitter qui a mentionné l'histoire a une moyenne de 250 Tweets quotidiens. Le premier jour, l'histoire a atteint plus de 200 000 personnes en anglais sur Twitter.
Heureusement, la campagne de désinformation n'a pas réussi à perturber la visite, mais elle s'est avérée capable d'obtenir une large couverture médiatique en Russie, une couverture limitée au sein de l'UE et une portée relativement bonne sur les médias sociaux. Tout cela pour une désinformation où aucune preuve de la menace supposée de "provocation" n'a jamais été fournie.
Within the pro-Kremlin disinformation machinery, dehumanization is often used as a tool to denigrate in particular the Ukrainian Armed Forces (UAF). This despite the fact that the official line from the Kremlin (contrary to the evidence) is that Russia is not involved in the war in Eastern Ukraine.Dehumanization is a quite common trait in conflict situations, where the opponents usually intend to build support for their own actions as well as lessen the support for their adversary through harsh rhetoric and disinformation about the other side.
First, this week’s story, which conveyed a dual message of both the cruelty of the UAF and the low level of morality in the West (another favorite topic in the pro-Kremlin disinformation sphere);In the light of new claims about the UAF this week, we found it fitting to look back at some past disinformation about the Ukrainian Army. No evidence has been provided to support any of these claims.
”Rich people from Western countries can buy the right to kill civilians in Donbas, this “safari” is provided by the Ukrainian Army.”
This gruesome and unsubstantiated claim originates from one of the official parties to the conflict, a spokesperson for the self-proclaimed Donetsk Peoples Republic [one of the two Russian-run pseudo-states in occupied area in the east of Ukraine (ORDLO) – Ed.].
Second, an absurd claim that has nevertheless been repeated several times, namely;
”Zombies are fighting within the Ukrainian forces in Donbas. They continue to fight even after being shot in the head.”
That is indeed some scary stuff. But what could be even scarier? Ask TV Zvezda, the official TV channel of the Russian Ministry of Defence, and they will come up with the answer – Nazi zombies!
”There are Nazi zombies fighting in the Ukrainian army.”
A further past unsubstantiated story reported something fishy going on in Ukrainian military hospitals:
”French customs officers at Paris Orly airport confiscated a shipment of human organs from Ukraine. The intercepted organs were “200 nasal septums and sphincters” and were sent from Dnipro Military Hospital.”
Also, according to disinformation narratives, the UAF has no respect for the church and religion, as claimed in the next story:
”Ukraine’s military conducted a night raid on a Ukrainian Catholic monastery looking for conscripts. The monastery was surrounded and searched, the servicemen were trying to find young men evading service in the army.”
This claim was quickly debunked by the monastery in question, which denied any raids on its premises.
There are also stories that aim to belittle the UAF rather than incite fear of them, for example one claiming that the plague has broken out among the UAF or that there are not enough willing conscripts so the UAF has to enlist criminals.
Although this is not an exhaustive list, it does serve to illustrate how dehumanization and alienation of the Ukrainian Armed Forces are being used within the pro-Kremlin disinformation universe in order to lessen support for and sympathy with Ukraine.
The provocation game 2.0
On June 11, a targeted disinformation campaign was launched around an EU delegation’s visit to Ukraine. This week, we decided to dive deeper into this specific information operation.The disinformation claimed that Ukrainian security forces were preparing a provocation in the Donbas; they allegedly planned to shoot down the EU delegation’s helicopter in order to blame the pro-Russian separatists for the attack. As we have highlighted earlier, this is a typical way of pro-Kremlin disinformation: to warn of“provocations” to sow distrust and disruption among partners.
The disinformation again came from a party to the conflict: it was first published on the website of the so-called Ministry of State Security of the self-proclaimed Donetsk People’s Republic. The story was aggressively pushed during the first day after publication when the volume of its spread peaked, whereas the next day it quickly slowed down and almost stopped after three days.
The same story was published at least in Russian, English, Spanish, German and French, on over 70 different websites; it was posted on Twitter, Russian social media Vkontakte, blogs, forums, YouTube and even on Bloomberg’s commentary section below a news article.
According to Brandwatch analytics tool, the disinformation gained over 600,000 impressions on Twitter. It succeeded in getting extensive media coverage in Russia, but it did not get into the mainstream media in the EU – at least not in the analyzed languages. Sputnik took care of the spread in the EU languages.
The pattern of dissemination was different in English and in Russian. As of 7 AM on June 11, dozens of Russian-language disinformation outlets published the story in short intervals. In English, the story first only appeared in South Front. Then, it was heavily pushed on Twitter by accounts whose activity is similar to the behavior of bots. The first Twitter account that mentioned the story has an average of 250 daily Tweets. On the first day, the story reached more than 200,000 people in English on Twitter.
Luckily, the disinformation campaign did not succeed in disrupting the visit, but it proved to be able to get wide media coverage in Russia, limited coverage within the EU and a relatively good reach on social media. All this for a disinformation where no evidence of the supposed threat of “provocation” was ever provided.
Dans le mécanisme de désinformation pro-Kremlin, la déshumanisation est souvent utilisée comme un outil pour dénigrer en particulier les forces armées ukrainiennes (UAF). Ceci malgré le fait que la ligne officielle du Kremlin (contrairement à la preuve) est que la Russie n'est pas impliquée dans la guerre dans l'est de l'Ukraine.La déshumanisation est un trait assez commun dans les situations de conflit, où les opposants ont généralement l'intention de soutenir leurs propres actions et de diminuer le soutien à leur adversaire par une rhétorique dure et une désinformation de l'autre côté.
Tout d'abord, l'histoire de cette semaine, qui transmettait un double message à la fois de la cruauté de l'UAF et du faible niveau de moralité en Occident (un autre sujet favori dans la sphère de la désinformation pro-Kremlin);À la lumière des nouvelles allégations au sujet de l'UAF cette semaine, nous avons trouvé approprié de revenir sur une désinformation passée à propos de l'armée ukrainienne. Aucune preuve n'a été fournie à l'appui de ces allégations.
"Les riches des pays occidentaux peuvent acheter le droit de tuer des civils dans le Donbass, ce" safari "est fourni par l'armée ukrainienne."
Cette plainte horrible et non fondée provient d'une des parties officielles au conflit, un porte-parole de la République populaire autoproclamée de Donetsk [l'un des deux pseudo-états russes dirigés par les Russes dans la zone occupée de l'est de l'Ukraine (ORDLO) - Ed. .].
Deuxièmement, une revendication absurde qui a néanmoins été répétée plusieurs fois, à savoir;
"Les zombies se battent au sein des forces ukrainiennes dans le Donbass. Ils continuent de se battre même après avoir reçu une balle dans la tête. "
C'est en effet des choses effrayantes. Mais qu'est-ce qui pourrait être encore plus effrayant? Demandez à TV Zvezda, la chaîne de télévision officielle du ministère russe de la Défense, et ils trouveront la réponse - des zombies nazis!
"Il y a des zombies nazis qui se battent dans l'armée ukrainienne."
Une autre histoire sans fondement a rapporté quelque chose de louche dans les hôpitaux militaires ukrainiens:
"Les douaniers français de l'aéroport de Paris Orly ont confisqué une cargaison d'organes humains en provenance d'Ukraine. Les organes interceptés étaient "200 septums et sphincters nasaux" et ont été envoyés de l'hôpital militaire de Dnipro. "
En outre, selon les récits de désinformation, l'UAF n'a aucun respect pour l'église et la religion, comme le prétend l'histoire suivante:
"L'armée ukrainienne a mené un raid nocturne sur un monastère catholique ukrainien à la recherche de conscrits. Le monastère était encerclé et fouillé, les militaires essayaient de trouver de jeunes hommes évitant le service dans l'armée. "
Cette revendication a été rapidement démentie par le monastère en question, qui a nié toute perquisition dans ses locaux.
Il y a aussi des histoires qui visent à déprécier les UAF plutôt que d'inciter à la peur d'elles, par exemple en prétendant que le fléau a éclaté parmi les UAF ou qu'il n'y a pas assez de conscrits volontaires pour que les UAF enrôlent des criminels.
Bien que cette liste ne soit pas exhaustive, elle sert à illustrer comment la déshumanisation et l'aliénation des forces armées ukrainiennes sont utilisées dans l'univers de la désinformation pro-Kremlin afin de diminuer le soutien et la sympathie à l'égard de l'Ukraine.
Le jeu de provocation 2.0
Le 11 juin, une campagne de désinformation ciblée a été lancée autour de la visite d'une délégation de l'UE en Ukraine. Cette semaine, nous avons décidé de plonger plus profondément dans cette opération d'information spécifique.
La désinformation a prétendu que les forces de sécurité ukrainiennes préparaient une provocation dans le Donbass; ils auraient projeté d'abattre l'hélicoptère de la délégation de l'UE afin de blâmer les séparatistes pro-russes pour l'attaque. Comme nous l'avons souligné plus haut, c'est une manière typique de désinformation pro-Kremlin: avertir des «provocations» pour semer la méfiance et la perturbation parmi les partenaires.
La désinformation est encore venue d'une partie au conflit: elle a d'abord été publiée sur le site internet du soi-disant ministère de la Sécurité de l'État de la République populaire autoproclamée de Donetsk. L'histoire a été agressivement poussée pendant le premier jour après la publication quand le volume de sa diffusion a culminé, tandis que le jour suivant elle a rapidement ralenti et s'est presque arrêtée après trois jours.
La même histoire a été publiée au moins en russe, anglais, espagnol, allemand et français, sur plus de 70 sites différents; Il a été publié sur Twitter, les médias sociaux russes Vkontakte, les blogs, les forums, YouTube et même sur la section des commentaires de Bloomberg ci-dessous un article de nouvelles.
Selon l'outil d'analyse Brandwatch, la désinformation a gagné plus de 600 000 impressions sur Twitter. Il a réussi à obtenir une large couverture médiatique en Russie, mais il n'est pas entré dans les médias traditionnels de l'UE - du moins dans les langues analysées. Spoutnik s'est occupé de la propagation dans les langues de l'UE.
Le mode de diffusion était différent en anglais et en russe. À 7 heures du matin le 11 juin, des douzaines de points de désinformation en langue russe ont publié l'histoire à de courts intervalles. En anglais, l'histoire n'a d'abord paru que dans South Front. Ensuite, il a été fortement poussé sur Twitter par des comptes dont l'activité est similaire au comportement des robots. Le premier compte Twitter qui a mentionné l'histoire a une moyenne de 250 Tweets quotidiens. Le premier jour, l'histoire a atteint plus de 200 000 personnes en anglais sur Twitter.
Heureusement, la campagne de désinformation n'a pas réussi à perturber la visite, mais elle s'est avérée capable d'obtenir une large couverture médiatique en Russie, une couverture limitée au sein de l'UE et une portée relativement bonne sur les médias sociaux. Tout cela pour une désinformation où aucune preuve de la menace supposée de "provocation" n'a jamais été fournie.
Re: La propagande
Figure of the Week: 10,000
Russian television viewers were recently told that Ukraine is solely responsible for all the casualties in the country’s war-torn east.
The groundless accusation was made on 21 June during one of Russia’s most popular political talk shows, “Evening with Vladimir Solovyov,” on the state-run TV channel Rossiya 24.
In an angry tirade against Ukraine, show host Vladimir Solovyov told his Ukrainian guest that “you already killed 10,000 people in Donbas.”
“Who killed 10,000 people?” asked Ukrainian political analyst Vadim Karasyov, who is regularly invited on Russian TV channels to represent his country.
“You!” Solovyov snapped at him. “You killed, you shot civilians!”
According to the Office of the UN High Commissioner for Human Rights (OHCHR), the conflict in eastern Ukraine killed 10,303 people, many of them civilians, between 14 April 2014 and 15 November 2017.
The figure, however, is a general death toll from the conflict and does not specify which side is responsible for casualties.
Like Solovyov, Russian authorities have sought to cast the conflict pitting Ukrainian armed forces against Russian-backed separatists as an attack on Russian-speaking Ukrainians.
Moscow has consistently denied Russian involvement despite overwhelming evidence to the contrary.
EU restrictive measures against Russia are currently in force over the illegal annexation of Crimea and the deliberate destabilisation of Ukraine.
Les téléspectateurs russes ont récemment appris que l'Ukraine est la seule responsable de toutes les victimes dans l'est du pays déchiré par la guerre.
L'accusation sans fondement a été faite le 21 juin lors de l'une des émissions politiques les plus populaires de Russie, "Soirée avec Vladimir Solovyov", sur la chaîne de télévision publique Rossiya 24.
Dans une tirade en colère contre l'Ukraine, Vladimir Solovyov, hôte de l'émission, a déclaré à son invité ukrainien que "vous avez déjà tué 10 000 personnes dans le Donbass".
"Qui a tué 10 000 personnes?", A demandé l'analyste politique ukrainien Vadim Karasyov, régulièrement invité sur les chaînes de télévision russes pour représenter son pays.
"Toi!" Lui lança Solovyov. "Vous avez tué, vous avez tiré sur des civils!"
Selon le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH), le conflit dans l'est de l'Ukraine a tué 10 303 personnes, dont de nombreux civils, entre le 14 avril 2014 et le 15 novembre 2017.
Le chiffre, cependant, est un nombre de morts général du conflit et ne précise pas quelle partie est responsable des victimes.
Comme Solovyov, les autorités russes ont cherché à faire du conflit opposant les forces armées ukrainiennes aux séparatistes soutenus par la Russie une attaque contre les Ukrainiens russophones.
Moscou a toujours refusé l'implication de la Russie malgré des preuves accablantes du contraire.
Des mesures restrictives de l'UE contre la Russie sont actuellement en vigueur pour l'annexion illégale de la Crimée et la déstabilisation délibérée de l'Ukraine.
Russian television viewers were recently told that Ukraine is solely responsible for all the casualties in the country’s war-torn east.
The groundless accusation was made on 21 June during one of Russia’s most popular political talk shows, “Evening with Vladimir Solovyov,” on the state-run TV channel Rossiya 24.
In an angry tirade against Ukraine, show host Vladimir Solovyov told his Ukrainian guest that “you already killed 10,000 people in Donbas.”
“Who killed 10,000 people?” asked Ukrainian political analyst Vadim Karasyov, who is regularly invited on Russian TV channels to represent his country.
“You!” Solovyov snapped at him. “You killed, you shot civilians!”
According to the Office of the UN High Commissioner for Human Rights (OHCHR), the conflict in eastern Ukraine killed 10,303 people, many of them civilians, between 14 April 2014 and 15 November 2017.
The figure, however, is a general death toll from the conflict and does not specify which side is responsible for casualties.
Like Solovyov, Russian authorities have sought to cast the conflict pitting Ukrainian armed forces against Russian-backed separatists as an attack on Russian-speaking Ukrainians.
Moscow has consistently denied Russian involvement despite overwhelming evidence to the contrary.
EU restrictive measures against Russia are currently in force over the illegal annexation of Crimea and the deliberate destabilisation of Ukraine.
Les téléspectateurs russes ont récemment appris que l'Ukraine est la seule responsable de toutes les victimes dans l'est du pays déchiré par la guerre.
L'accusation sans fondement a été faite le 21 juin lors de l'une des émissions politiques les plus populaires de Russie, "Soirée avec Vladimir Solovyov", sur la chaîne de télévision publique Rossiya 24.
Dans une tirade en colère contre l'Ukraine, Vladimir Solovyov, hôte de l'émission, a déclaré à son invité ukrainien que "vous avez déjà tué 10 000 personnes dans le Donbass".
"Qui a tué 10 000 personnes?", A demandé l'analyste politique ukrainien Vadim Karasyov, régulièrement invité sur les chaînes de télévision russes pour représenter son pays.
"Toi!" Lui lança Solovyov. "Vous avez tué, vous avez tiré sur des civils!"
Selon le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH), le conflit dans l'est de l'Ukraine a tué 10 303 personnes, dont de nombreux civils, entre le 14 avril 2014 et le 15 novembre 2017.
Le chiffre, cependant, est un nombre de morts général du conflit et ne précise pas quelle partie est responsable des victimes.
Comme Solovyov, les autorités russes ont cherché à faire du conflit opposant les forces armées ukrainiennes aux séparatistes soutenus par la Russie une attaque contre les Ukrainiens russophones.
Moscou a toujours refusé l'implication de la Russie malgré des preuves accablantes du contraire.
Des mesures restrictives de l'UE contre la Russie sont actuellement en vigueur pour l'annexion illégale de la Crimée et la déstabilisation délibérée de l'Ukraine.
Re: La propagande
La stratégie et la tactique de la campagne de désinformation pro-Kremlin
Article assez long, normal vu le sujet
Introduction
Article assez long, normal vu le sujet
Introduction
East Stratcom was established in 2015 to “address Russia’s ongoing disinformation campaigns”, through (i) more effective communication and promotion of policies towards the Eastern Neighbourhood, (ii) a strengthened media environment in the region, and (iii) an improved capacity to forecast, address and respond to disinformation. Since then the EU itself has faced many of the same communications challenges as its Eastern Neighbourhood: Member States can also be surprised and caught off guard by the disinformation methods used, and increasingly contact East Stratcom for advice and best practice.
This article seeks to set out a detailed assessment of the nature of the challenge It is based on two and half years of daily observation of various parts of Russia’s disinformation and on the recommendations of a wide range of experts in this field.
The nature of the challenge
The pro-Kremlin disinformation campaign has one underlying strategy. Despite the diversity of messages, channels, tools, levels, ambitions and tactical aims, and notwithstanding its rapidly adapting nature, the strategic objective is one and the same – to weaken the West and strengthen the Kremlin in a classic zero-sum game approach. While it is important to be aware of this overarching strategic objective, we also need to understand how this objective is translated at the tactical level.
Disinformation has different messages for different audiences. There are different messages for Russians and for non-Russians; and for non-Russians in different parts of the world. The disinformation message that the EU turns people into homosexuals or paedophiles would be considered ridiculous in Western Europe, but can persuade some audiences in the Eastern Partnership countries. On the other hand, these audiences would probably find implausible the message that Ukraine is led by politicians with fascist beliefs – something which, on the contrary, could succeed with some audiences in some Western European countries. There will be different messages not only for different regions, but also for different socioeconomic groups, based on their age, education, income, status and occupation. The messaging that is used to influence a diplomat would not succeed with a student or a pensioner, and vice versa. And the disinformation that is used to have a short-term effect on people involved in our decision-making processes will be different from the messaging that tries to influence more general public opinion over the longer term.
The disinformation campaign uses different channels for different audiences. In Central and Eastern Europe, disinformation is mostly spread through dozens of dedicated outlets in local languages. But this tool proved to be ineffective in Nordic countries; where Sputnik had to shut down; the campaign there shifted towards social media, discussion forums in established outlets, cyber-attacks and online personal intimidation. Targeting the Russian-speaking minority might be the most effective tool in countries where there are many Russian speakers. Where social media is key for some audiences, especially in Western Europe, it is less relevant in Eastern Europe, where eg Twitter is not widespread. In Central Europe the older generation is often targeted by chain emails forwarded to thousands of addresses; but this technique is not really effective among the younger generation.
The disinformation campaign has an unknown number of channels and speakers, some of which are operating in a non-public environment, like closed events, direct messaging platforms and through people-to-people contacts. The scale encompasses the highest public authorities, diplomatic networks and security services; NGOs, GONGOs; official, “white” Russian media, unofficial, “grey” pro-Kremlin outlets and disinformation-oriented projects financed by pro-Kremlin oligarchs; local extremists and conspiracy theorists; social media trolls and bots; and individuals who simply get persuaded or attracted into the disinformation ecosystem. It adds up, every day, to a plethora of channels spreading a plethora of multilingual disinformation messages, and seeking to win new hearts and minds to continue the job. The sheer volume of disinformation and the constant repetition is key to the campaign’s success in creating a plethora of seemingly independent sources repeating the same message.
The campaign has different tactical aims and objectives for different audiences. It can present conspiracy theories to the audience that is ready to consume such conspiracies. It will play on pro-Russian and anti-Western feelings in one society, and exploit local national minority issues or anti-German/pan-Slavic emotions in another. It will fuel hysteria and polarisation through aggressively anti-refugee messaging or pro-refugee messaging (ditto anti-LGBT and pro-LGBT, or other divisive questions), to persuade both sides that those on the other side are an existential threat. It will try to find those issues in our societies that garner most emotions around them, and it will try to fuel and amplify these emotions as far as possible – because an audience shaken by strong emotions will behave more irrationally and will be easier to manipulate. Fear is by far the most abused emotion, as it is fear that manages to polarize societies the most. On an individual level, the actors of the disinformation campaign will try to intimidate individuals more prone to personal attacks. It also seeks to confuse mainstream media who try to balance between conflicting versions of events, turning this virtue of our media against us. It will overload those who try to find more sources of information, and denigrate those who call out these tricks.
The disinformation campaign has different perspectives. It can try to exploit existing divisions, or create new, artificial ones: on the more strategic level, like between the EU and NATO or the EU and the US; or at a national level, like between Western Europe and Eastern Europe, or two countries with historical issues. It will try to exploit, amplify or invent divisions within one society, between various socioeconomic groups, between various political parties, within one government or within one region. Again, any tool that weakens the West (be it on an international or an intra-national level) works.
Disinformation messages will often be built around an “element of truth” that will make them more believable and more difficult to call out. A typical current example is to take the real problems Europe faces with refugees, but then add false and/or twisted facts about their alleged crimes.
The disinformation campaign has different levels of ambition. The objective in 2014 was to help Russia achieve its military goals in Crimea. European elections and referenda were targeted in 2016 and 2017 in order to weaken consensus within Europe on the policy towards Russia. But it isnot only about targeting elections or referenda. Operations with a lower level of ambition are also being conducted. These disinformation operations aim to undermine liberal democracy, and to sow and amplify mistrust in credible sources of information (be it governments or mainstream media), in the geopolitical direction of a country and in the work of intergovernmental organisations. They will also try to exploit and amplify divisions between different socioeconomic groups based on their nation, race, income, age, education and occupation. This type of disinformation campaign is often under the threshold of attention and is often overlooked as marginal. But it can achieve significant results over the long term. And these operations can facilitate more visible, short-term operations with a higher level of ambition that target particular electoral processes.
Given the amount of different messages, channels, tools, methods, targets and aims – and the significantly higher levels of experience in conducting a disinformation campaign and working with European audiences – it is safe to say that when it comes to audience reactions, the disinformers have a highly developed knowledge about our audiences. Most progress in the disinformation campaign seems to be based on trial and error, as evidenced by the example of Sputnik in Scandinavia and by shifts from one target group to another, eg in the political spectrum of a given country.
When it comes to our knowledge and that of the organisers of the disinformation campaign, the gap is wide and growing. The current disinformation campaign has been intensively exported out of Russia’s information space at least since the beginning of 2014, and many circumstances point to the fact that there was a long preparatory period before that. The organisers have managed to find out which messages and tools work for which particular audience, to plant the key narratives, to build familiarity with their messages (and this familiarity then leads to easier acceptance of the message), to identify local amplifiers and multipliers (both co-opted and inadvertent), and to plant and propagate some narratives so that their origin is already significantly obscured. Even an unsuccessful operation gives new knowledge, which is why even an operation that was on the face of it unsuccessful might still be valuable in the long term.
The disinformation campaign is not linear or easily predictable. Strategic narratives are implemented from the top, and some of the messages are top-down controlled (which is why there are regular weekly meetings of the Kremlin hierarchy with the most important Russian journalists from state-controlled media to issue instructions). But there are elements of a bottom-up approach too, with lower levels offering messages and communication projects to the top, anticipating what messaging and projects could find favour. To an untrained eye, this ecosystem might appear rather chaotic. But we should not expect easily measurable, causal relations where action A always necessarily results in situation B –academics studying the theory of media do not have them, and neither do advertising agents.
Thus, rather than an exact science where we can abstract variables and watch them interact in clean, isolated conditions, this can be described as a live ecosystem with an unknown amount of organisms and uncertain surrounding conditions, where no matter how much you know about this ecosystem, certain conditions and reactions will be unpredictable – where you can try to influence things, but cannot fully control them. This ecosystem is constantly evolving: fake quotes, letters and images will be soon joined by fake videos: a whole new level of sophistication making it increasingly hard, if not impossible, to identify real and mimicked human behaviour and posing new risks to mainstream media and public audiences.
It is not one message, media outlet, social media troll, conference or extremist that makes the difference. It is the sum that matters, the echoing that creates an environment of seemingly independent sources repeating the same message, which can lead an untrained observer to accept a story backed by so many “different” sources. It is the volume, the repetition leading to familiarity and the long-term effect of the disinformation campaign that form the core and basis of its success. Experienced experts compare this to a drop of water falling on a stone – it does not make the hole in the stone because of its force, but because of its persistence. Besides, the disinformation campaign is often accompanied by other, more “kinetic” measures with the same underlying strategy – cyber-attacks, hacking, disrupting communication channels or media outlets, plus economic, diplomatic, political and military measures. These additional measures can strengthen its effect significantly further.
The disinformation campaign should be taken with the highest level of seriousness. It is part of Russian military doctrine and accepted by the top hierarchy of the most important Russian state-owned media. This is what differentiates it from other, less aggressive and not explicitly EU-targeted foreign influence operations. Journalists who actively participate in it receive presidential and military awards. The state demands, finances and rewards disinformation activity, as a cost-effective method of achieving its objectives. From public statements and budgetary planning decisions, it is clear that this is a strategy for the long term – meaning the gap in knowledge can grow ever wider. Among certain audiences, it has already achieved significant results that will not be quickly fixed, and it aims at broadening these affected audiences. The campaign is directly aimed at harming liberal democracy, rule of law and human rights, and at silencing those institutions, intergovernmental organisations, politicians and individuals who defend them.
In counter-acting the disinformation campaign, we need to prepare for the long run, and for a lot of repetition. Weeding out disinformation that was planted and cultivated for years will take time. There are people who accept facts at the moment they are shown them; but there are others who will need more time to correct their initially false belief. In any case, the defence of facts will require a lot of work.
Re: La propagande
introduction
East Stratcom a été créé en 2015 pour «répondre aux campagnes de désinformation en cours en Russie», à travers (i) une communication et une promotion plus efficaces des politiques vers le voisinage oriental, (ii) un environnement médiatique renforcé dans la région et (iii) prévoir, aborder et répondre à la désinformation. Depuis lors, l'UE a elle-même fait face aux mêmes problèmes de communication que son voisinage oriental: les États membres peuvent également être surpris et pris au dépourvu par les méthodes de désinformation utilisées et contacter de plus en plus East Stratcom pour obtenir conseils et bonnes pratiques.
Cet article vise à présenter une évaluation détaillée de la nature du défi. Il repose sur deux années et demie d'observation quotidienne des différentes parties de la désinformation russe et sur les recommandations d'un large éventail d'experts dans ce domaine.
La nature du défi
La campagne de désinformation pro-Kremlin a une stratégie sous-jacente. Malgré la diversité des messages, des canaux, des outils, des niveaux, des ambitions et des objectifs tactiques, et malgré son adaptation rapide, l'objectif stratégique est le même: affaiblir l'Occident et renforcer le Kremlin dans une approche de jeu classique à somme nulle. Bien qu'il soit important d'être conscient de cet objectif stratégique primordial, nous devons également comprendre comment cet objectif est traduit au niveau tactique.
La désinformation a des messages différents pour différents publics. Il y a différents messages pour les Russes et pour les non-Russes; et pour les non-Russes dans différentes parties du monde. Le message de désinformation selon lequel l'UE transforme les gens en homosexuels ou en pédophiles serait considéré comme ridicule en Europe occidentale, mais pourrait persuader certains publics dans les pays du partenariat oriental. D'autre part, ces auditoires trouveraient probablement invraisemblable le message selon lequel l'Ukraine est dirigée par des politiciens aux convictions fascistes - ce qui, au contraire, pourrait réussir avec certains publics dans certains pays d'Europe occidentale. Il y aura des messages différents non seulement pour différentes régions, mais aussi pour différents groupes socio-économiques, en fonction de leur âge, de leur éducation, de leur revenu, de leur statut et de leur profession. Le message utilisé pour influencer un diplomate ne réussirait pas avec un étudiant ou un retraité, et vice versa. Et la désinformation qui est utilisée pour avoir un effet à court terme sur les personnes impliquées dans nos processus de prise de décision sera différente de la messagerie qui essaie d'influencer l'opinion publique plus générale à plus long terme.
La campagne de désinformation utilise différents canaux pour différents publics. En Europe centrale et orientale, la désinformation est principalement diffusée dans des dizaines de points de vente spécialisés dans les langues locales. Mais cet outil s'est avéré inefficace dans les pays nordiques; où Spoutnik a dû fermer ses portes; la campagne s'est déplacée vers les médias sociaux, les forums de discussion dans des points de vente établis, les cyber-attaques et l'intimidation personnelle en ligne. Cibler la minorité russophone pourrait être l'outil le plus efficace dans les pays où il y a beaucoup de russophones. Lorsque les médias sociaux sont essentiels pour certains publics, notamment en Europe de l'Ouest, ils sont moins pertinents en Europe de l'Est, où par exemple Twitter n'est pas très répandu. En Europe centrale, l'ancienne génération est souvent la cible de courriels en chaîne transmis à des milliers d'adresses; mais cette technique n'est pas vraiment efficace chez les jeunes générations.
La campagne de désinformation compte un nombre indéterminé de chaînes et de conférenciers, dont certains opèrent dans un environnement non public, comme des événements fermés, des plateformes de messagerie directe et des contacts interpersonnels. L'échelle englobe les plus hautes autorités publiques, les réseaux diplomatiques et les services de sécurité; ONG, GONGOs; les médias russes "blancs" officiels, non officiels, "gris" pro-Kremlin et les projets orientés vers la désinformation financés par des oligarques pro-Kremlin; les extrémistes locaux et les théoriciens du complot; trolls et bots de médias sociaux; et les individus qui sont simplement persuadés ou attirés dans l'écosystème de la désinformation. Cela s'ajoute, chaque jour, à une pléthore de chaînes diffusant une pléthore de messages de désinformation multilingues, et cherchant à gagner de nouveaux cœurs et de nouveaux esprits pour continuer le travail. Le volume même de la désinformation et la répétition constante sont la clé du succès de la campagne en créant une pléthore de sources apparemment indépendantes qui répètent le même message.
La campagne a différents buts et objectifs tactiques pour différents publics. Il peut présenter des théories du complot au public qui est prêt à consommer de telles conspirations. Il jouera sur les sentiments pro-russes et anti-occidentaux dans une société, et exploitera les problèmes des minorités nationales locales ou les émotions anti-allemandes / pan-slaves dans une autre. Cela alimentera l'hystérie et la polarisation par des messages agressifs contre les réfugiés ou des messages en faveur des réfugiés (idem anti-LGBT et pro-LGBT, ou d'autres questions divisant), pour persuader les deux parties que les adversaires sont une menace existentielle. Il essaiera de trouver ces problèmes dans nos sociétés qui suscitent le plus d'émotions autour d'eux, et il essaiera d'alimenter et d'amplifier ces émotions autant que possible - parce qu'un public agité par des émotions fortes se comportera de façon plus irrationnelle et sera plus facile à manipuler. La peur est de loin l'émotion la plus abusée, car c'est la peur qui parvient à polariser le plus les sociétés. Sur le plan individuel, les acteurs de la campagne de désinformation tenteront d'intimider les individus plus enclins aux attaques personnelles. Il cherche également à confondre les médias traditionnels qui essaient d'équilibrer entre des versions conflictuelles d'événements, en tournant cette vertu de nos médias contre nous. Cela va surcharger ceux qui essaient de trouver plus de sources d'information et dénigrer ceux qui crient ces trucs.
La campagne de désinformation a différentes perspectives. Il peut essayer d'exploiter les divisions existantes, ou en créer de nouvelles, artificielles: au niveau plus stratégique, comme entre l'UE et l'OTAN ou l'UE et les États-Unis; ou au niveau national, comme entre l'Europe de l'Ouest et l'Europe de l'Est, ou deux pays ayant des problèmes historiques. Il tentera d'exploiter, d'amplifier ou d'inventer des divisions au sein d'une société, entre divers groupes socio-économiques, entre différents partis politiques, au sein d'un même gouvernement ou au sein d'une même région. Encore une fois, tout outil qui affaiblit l'Occident (que ce soit au niveau international ou intranational) fonctionne.
Les messages de désinformation seront souvent construits autour d'un «élément de vérité» qui les rendra plus crédibles et plus difficiles à crier. Un exemple courant typique est de prendre les vrais problèmes auxquels l'Europe est confrontée avec les réfugiés, mais ensuite ajouter des faits faux et / ou tordus sur leurs crimes présumés.
La campagne de désinformation a différents niveaux d'ambition. L'objectif en 2014 était d'aider la Russie à atteindre ses objectifs militaires en Crimée. Les élections européennes et les référendums ont été ciblés en 2016 et 2017 afin d'affaiblir le consensus au sein de l'Europe sur la politique à l'égard de la Russie. Mais il ne s'agit pas seulement de cibler des élections ou des référendums. Des opérations moins ambitieuses sont également menées. Ces opérations de désinformation visent à saper la démocratie libérale et à semer et amplifier la méfiance dans des sources crédibles d'information (que ce soit les gouvernements ou les grands médias), dans la direction géopolitique d'un pays et dans le travail des organisations intergouvernementales. Ils essaieront également d'exploiter et d'amplifier les divisions entre différents groupes socio-économiques en fonction de leur nation, de leur race, de leur revenu, de leur âge, de leur éducation et de leur profession. Ce type de campagne de désinformation est souvent sous le seuil de l'attention et est souvent considéré comme marginal. Mais il peut atteindre des résultats significatifs à long terme. Et ces opérations peuvent faciliter des opérations plus visibles, à court terme, avec un niveau d'ambition plus élevé qui cible des processus électoraux particuliers.
Étant donné la quantité de messages, de canaux, d'outils, de méthodes, de cibles et d'objectifs différents - et les niveaux d'expérience significativement plus élevés dans la conduite d'une campagne de désinformation et le travail avec les publics européens - on peut dire que les désinformateurs avoir une connaissance très développée de nos publics. La plupart des progrès de la campagne de désinformation semblent être basés sur des essais et des erreurs, comme en témoigne l'exemple de Spoutnik en Scandinavie et les changements d'un groupe cible à l'autre, par exemple dans l'éventail politique d'un pays donné.
En ce qui concerne nos connaissances et celles des organisateurs de la campagne de désinformation, le fossé est grand et grandissant. La campagne actuelle de désinformation a été intensivement exportée hors de l'espace d'information russe au moins depuis le début de 2014, et de nombreuses circonstances indiquent qu'il y avait une longue période préparatoire avant cela. Les organisateurs ont réussi à trouver quels messages et outils fonctionnent pour quel public particulier, à planter les récits clés, à se familiariser avec leurs messages (et cette familiarité conduit ensuite à une acceptation plus facile du message), à identifier les amplificateurs locaux et les multiplicateurs ( à la fois coopté et par inadvertance), et à planter et propager certains récits de sorte que leur origine est déjà considérablement obscurcie. Même une opération infructueuse donne de nouvelles connaissances, ce qui explique pourquoi même une opération qui a échoué peut être utile à long terme.
La campagne de désinformation n'est pas linéaire ou facilement prévisible. Les récits stratégiques sont exécutés par le haut, et certains des messages sont contrôlés de haut en bas (c'est pourquoi il y a des réunions hebdomadaires régulières de la hiérarchie du Kremlin avec les journalistes russes les plus importants des médias contrôlés par l'État). Mais il y a aussi des éléments d'une approche ascendante, avec des niveaux inférieurs offrant des messages et des projets de communication au sommet, anticipant quels messages et quels projets pourraient trouver avantage. Pour un œil non averti, cet écosystème peut sembler plutôt chaotique. Mais il ne faut pas s'attendre à des relations causales facilement mesurables où l'action A aboutirait nécessairement à une situation B -les académiciens qui étudient la théorie des médias n'en ont pas, et les agents publicitaires non plus.
Ainsi, plutôt qu'une science exacte où nous pouvons abstraire des variables et les observer interagir dans des conditions propres et isolées, cela peut être décrit comme un écosystème vivant avec une quantité inconnue d'organismes et des conditions ambiantes incertaines, où que vous sachiez l'écosystème, certaines conditions et réactions seront imprévisibles - où vous pouvez essayer d'influencer les choses, mais vous ne pouvez pas les contrôler complètement. Cet écosystème est en constante évolution: fausses citations, lettres et images seront bientôt rejointes par de fausses vidéos: un nouveau niveau de sophistication rend de plus en plus difficile, voire impossible, d'identifier le comportement humain réel et imité et de poser de nouveaux risques auditoires publics.
Ce n'est pas un message, un média, un troll des médias sociaux, une conférence ou un extrémiste qui fait la différence. C'est la somme qui compte, l'écho qui crée un environnement de sources apparemment indépendantes répétant le même message, ce qui peut amener un observateur non entraîné à accepter une histoire soutenue par tant de sources «différentes». C'est le volume, la répétition menant à la familiarité et l'effet à long terme de la campagne de désinformation qui forment le noyau et la base de son succès. Les experts expérimentés comparent cela à une goutte d'eau tombant sur une pierre - elle ne fait pas le trou dans la pierre à cause de sa force, mais à cause de sa persistance. En outre, la campagne de désinformation s'accompagne souvent d'autres mesures plus «cinétiques» avec la même stratégie sous-jacente: cyberattaques, piratage, perturbation des canaux de communication ou des médias, ainsi que mesures économiques, diplomatiques, politiques et militaires. Ces mesures supplémentaires peuvent renforcer considérablement son effet.
La campagne de désinformation doit être prise avec le plus haut niveau de sérieux. Il fait partie de la doctrine militaire russe et a été accepté par la haute hiérarchie des plus importants médias d'Etat russes. C'est ce qui le différencie des autres opérations d'influence étrangères, moins agressives et non explicitement ciblées par l'UE. Les journalistes qui y participent activement reçoivent des prix présidentiels et militaires. L'État exige, finance et récompense les activités de désinformation, en tant que moyen rentable d'atteindre ses objectifs. D'après les déclarations publiques et les décisions de planification budgétaire, il est clair qu'il s'agit d'une stratégie à long terme - ce qui signifie que l'écart de connaissances peut se creuser de plus en plus. Parmi certains publics, il a déjà obtenu des résultats significatifs qui ne seront pas rapidement résolus, et il vise à élargir ces publics affectés. La campagne vise directement à nuire à la démocratie libérale, à la primauté du droit et aux droits de la personne, et à faire taire les institutions, les organisations intergouvernementales, les politiciens et les individus qui les défendent.
Pour contrer la campagne de désinformation, nous devons nous préparer pour le long terme et pour beaucoup de répétitions. L'élimination de la désinformation qui a été plantée et cultivée pendant des années prendra du temps. Il y a des gens qui acceptent les faits au moment où ils leur sont montrés; mais il y en a d'autres qui auront besoin de plus de temps pour corriger leur fausse croyance initiale. En tout cas, la défense des faits exigera beaucoup de travail.
East Stratcom a été créé en 2015 pour «répondre aux campagnes de désinformation en cours en Russie», à travers (i) une communication et une promotion plus efficaces des politiques vers le voisinage oriental, (ii) un environnement médiatique renforcé dans la région et (iii) prévoir, aborder et répondre à la désinformation. Depuis lors, l'UE a elle-même fait face aux mêmes problèmes de communication que son voisinage oriental: les États membres peuvent également être surpris et pris au dépourvu par les méthodes de désinformation utilisées et contacter de plus en plus East Stratcom pour obtenir conseils et bonnes pratiques.
Cet article vise à présenter une évaluation détaillée de la nature du défi. Il repose sur deux années et demie d'observation quotidienne des différentes parties de la désinformation russe et sur les recommandations d'un large éventail d'experts dans ce domaine.
La nature du défi
La campagne de désinformation pro-Kremlin a une stratégie sous-jacente. Malgré la diversité des messages, des canaux, des outils, des niveaux, des ambitions et des objectifs tactiques, et malgré son adaptation rapide, l'objectif stratégique est le même: affaiblir l'Occident et renforcer le Kremlin dans une approche de jeu classique à somme nulle. Bien qu'il soit important d'être conscient de cet objectif stratégique primordial, nous devons également comprendre comment cet objectif est traduit au niveau tactique.
La désinformation a des messages différents pour différents publics. Il y a différents messages pour les Russes et pour les non-Russes; et pour les non-Russes dans différentes parties du monde. Le message de désinformation selon lequel l'UE transforme les gens en homosexuels ou en pédophiles serait considéré comme ridicule en Europe occidentale, mais pourrait persuader certains publics dans les pays du partenariat oriental. D'autre part, ces auditoires trouveraient probablement invraisemblable le message selon lequel l'Ukraine est dirigée par des politiciens aux convictions fascistes - ce qui, au contraire, pourrait réussir avec certains publics dans certains pays d'Europe occidentale. Il y aura des messages différents non seulement pour différentes régions, mais aussi pour différents groupes socio-économiques, en fonction de leur âge, de leur éducation, de leur revenu, de leur statut et de leur profession. Le message utilisé pour influencer un diplomate ne réussirait pas avec un étudiant ou un retraité, et vice versa. Et la désinformation qui est utilisée pour avoir un effet à court terme sur les personnes impliquées dans nos processus de prise de décision sera différente de la messagerie qui essaie d'influencer l'opinion publique plus générale à plus long terme.
La campagne de désinformation utilise différents canaux pour différents publics. En Europe centrale et orientale, la désinformation est principalement diffusée dans des dizaines de points de vente spécialisés dans les langues locales. Mais cet outil s'est avéré inefficace dans les pays nordiques; où Spoutnik a dû fermer ses portes; la campagne s'est déplacée vers les médias sociaux, les forums de discussion dans des points de vente établis, les cyber-attaques et l'intimidation personnelle en ligne. Cibler la minorité russophone pourrait être l'outil le plus efficace dans les pays où il y a beaucoup de russophones. Lorsque les médias sociaux sont essentiels pour certains publics, notamment en Europe de l'Ouest, ils sont moins pertinents en Europe de l'Est, où par exemple Twitter n'est pas très répandu. En Europe centrale, l'ancienne génération est souvent la cible de courriels en chaîne transmis à des milliers d'adresses; mais cette technique n'est pas vraiment efficace chez les jeunes générations.
La campagne de désinformation compte un nombre indéterminé de chaînes et de conférenciers, dont certains opèrent dans un environnement non public, comme des événements fermés, des plateformes de messagerie directe et des contacts interpersonnels. L'échelle englobe les plus hautes autorités publiques, les réseaux diplomatiques et les services de sécurité; ONG, GONGOs; les médias russes "blancs" officiels, non officiels, "gris" pro-Kremlin et les projets orientés vers la désinformation financés par des oligarques pro-Kremlin; les extrémistes locaux et les théoriciens du complot; trolls et bots de médias sociaux; et les individus qui sont simplement persuadés ou attirés dans l'écosystème de la désinformation. Cela s'ajoute, chaque jour, à une pléthore de chaînes diffusant une pléthore de messages de désinformation multilingues, et cherchant à gagner de nouveaux cœurs et de nouveaux esprits pour continuer le travail. Le volume même de la désinformation et la répétition constante sont la clé du succès de la campagne en créant une pléthore de sources apparemment indépendantes qui répètent le même message.
La campagne a différents buts et objectifs tactiques pour différents publics. Il peut présenter des théories du complot au public qui est prêt à consommer de telles conspirations. Il jouera sur les sentiments pro-russes et anti-occidentaux dans une société, et exploitera les problèmes des minorités nationales locales ou les émotions anti-allemandes / pan-slaves dans une autre. Cela alimentera l'hystérie et la polarisation par des messages agressifs contre les réfugiés ou des messages en faveur des réfugiés (idem anti-LGBT et pro-LGBT, ou d'autres questions divisant), pour persuader les deux parties que les adversaires sont une menace existentielle. Il essaiera de trouver ces problèmes dans nos sociétés qui suscitent le plus d'émotions autour d'eux, et il essaiera d'alimenter et d'amplifier ces émotions autant que possible - parce qu'un public agité par des émotions fortes se comportera de façon plus irrationnelle et sera plus facile à manipuler. La peur est de loin l'émotion la plus abusée, car c'est la peur qui parvient à polariser le plus les sociétés. Sur le plan individuel, les acteurs de la campagne de désinformation tenteront d'intimider les individus plus enclins aux attaques personnelles. Il cherche également à confondre les médias traditionnels qui essaient d'équilibrer entre des versions conflictuelles d'événements, en tournant cette vertu de nos médias contre nous. Cela va surcharger ceux qui essaient de trouver plus de sources d'information et dénigrer ceux qui crient ces trucs.
La campagne de désinformation a différentes perspectives. Il peut essayer d'exploiter les divisions existantes, ou en créer de nouvelles, artificielles: au niveau plus stratégique, comme entre l'UE et l'OTAN ou l'UE et les États-Unis; ou au niveau national, comme entre l'Europe de l'Ouest et l'Europe de l'Est, ou deux pays ayant des problèmes historiques. Il tentera d'exploiter, d'amplifier ou d'inventer des divisions au sein d'une société, entre divers groupes socio-économiques, entre différents partis politiques, au sein d'un même gouvernement ou au sein d'une même région. Encore une fois, tout outil qui affaiblit l'Occident (que ce soit au niveau international ou intranational) fonctionne.
Les messages de désinformation seront souvent construits autour d'un «élément de vérité» qui les rendra plus crédibles et plus difficiles à crier. Un exemple courant typique est de prendre les vrais problèmes auxquels l'Europe est confrontée avec les réfugiés, mais ensuite ajouter des faits faux et / ou tordus sur leurs crimes présumés.
La campagne de désinformation a différents niveaux d'ambition. L'objectif en 2014 était d'aider la Russie à atteindre ses objectifs militaires en Crimée. Les élections européennes et les référendums ont été ciblés en 2016 et 2017 afin d'affaiblir le consensus au sein de l'Europe sur la politique à l'égard de la Russie. Mais il ne s'agit pas seulement de cibler des élections ou des référendums. Des opérations moins ambitieuses sont également menées. Ces opérations de désinformation visent à saper la démocratie libérale et à semer et amplifier la méfiance dans des sources crédibles d'information (que ce soit les gouvernements ou les grands médias), dans la direction géopolitique d'un pays et dans le travail des organisations intergouvernementales. Ils essaieront également d'exploiter et d'amplifier les divisions entre différents groupes socio-économiques en fonction de leur nation, de leur race, de leur revenu, de leur âge, de leur éducation et de leur profession. Ce type de campagne de désinformation est souvent sous le seuil de l'attention et est souvent considéré comme marginal. Mais il peut atteindre des résultats significatifs à long terme. Et ces opérations peuvent faciliter des opérations plus visibles, à court terme, avec un niveau d'ambition plus élevé qui cible des processus électoraux particuliers.
Étant donné la quantité de messages, de canaux, d'outils, de méthodes, de cibles et d'objectifs différents - et les niveaux d'expérience significativement plus élevés dans la conduite d'une campagne de désinformation et le travail avec les publics européens - on peut dire que les désinformateurs avoir une connaissance très développée de nos publics. La plupart des progrès de la campagne de désinformation semblent être basés sur des essais et des erreurs, comme en témoigne l'exemple de Spoutnik en Scandinavie et les changements d'un groupe cible à l'autre, par exemple dans l'éventail politique d'un pays donné.
En ce qui concerne nos connaissances et celles des organisateurs de la campagne de désinformation, le fossé est grand et grandissant. La campagne actuelle de désinformation a été intensivement exportée hors de l'espace d'information russe au moins depuis le début de 2014, et de nombreuses circonstances indiquent qu'il y avait une longue période préparatoire avant cela. Les organisateurs ont réussi à trouver quels messages et outils fonctionnent pour quel public particulier, à planter les récits clés, à se familiariser avec leurs messages (et cette familiarité conduit ensuite à une acceptation plus facile du message), à identifier les amplificateurs locaux et les multiplicateurs ( à la fois coopté et par inadvertance), et à planter et propager certains récits de sorte que leur origine est déjà considérablement obscurcie. Même une opération infructueuse donne de nouvelles connaissances, ce qui explique pourquoi même une opération qui a échoué peut être utile à long terme.
La campagne de désinformation n'est pas linéaire ou facilement prévisible. Les récits stratégiques sont exécutés par le haut, et certains des messages sont contrôlés de haut en bas (c'est pourquoi il y a des réunions hebdomadaires régulières de la hiérarchie du Kremlin avec les journalistes russes les plus importants des médias contrôlés par l'État). Mais il y a aussi des éléments d'une approche ascendante, avec des niveaux inférieurs offrant des messages et des projets de communication au sommet, anticipant quels messages et quels projets pourraient trouver avantage. Pour un œil non averti, cet écosystème peut sembler plutôt chaotique. Mais il ne faut pas s'attendre à des relations causales facilement mesurables où l'action A aboutirait nécessairement à une situation B -les académiciens qui étudient la théorie des médias n'en ont pas, et les agents publicitaires non plus.
Ainsi, plutôt qu'une science exacte où nous pouvons abstraire des variables et les observer interagir dans des conditions propres et isolées, cela peut être décrit comme un écosystème vivant avec une quantité inconnue d'organismes et des conditions ambiantes incertaines, où que vous sachiez l'écosystème, certaines conditions et réactions seront imprévisibles - où vous pouvez essayer d'influencer les choses, mais vous ne pouvez pas les contrôler complètement. Cet écosystème est en constante évolution: fausses citations, lettres et images seront bientôt rejointes par de fausses vidéos: un nouveau niveau de sophistication rend de plus en plus difficile, voire impossible, d'identifier le comportement humain réel et imité et de poser de nouveaux risques auditoires publics.
Ce n'est pas un message, un média, un troll des médias sociaux, une conférence ou un extrémiste qui fait la différence. C'est la somme qui compte, l'écho qui crée un environnement de sources apparemment indépendantes répétant le même message, ce qui peut amener un observateur non entraîné à accepter une histoire soutenue par tant de sources «différentes». C'est le volume, la répétition menant à la familiarité et l'effet à long terme de la campagne de désinformation qui forment le noyau et la base de son succès. Les experts expérimentés comparent cela à une goutte d'eau tombant sur une pierre - elle ne fait pas le trou dans la pierre à cause de sa force, mais à cause de sa persistance. En outre, la campagne de désinformation s'accompagne souvent d'autres mesures plus «cinétiques» avec la même stratégie sous-jacente: cyberattaques, piratage, perturbation des canaux de communication ou des médias, ainsi que mesures économiques, diplomatiques, politiques et militaires. Ces mesures supplémentaires peuvent renforcer considérablement son effet.
La campagne de désinformation doit être prise avec le plus haut niveau de sérieux. Il fait partie de la doctrine militaire russe et a été accepté par la haute hiérarchie des plus importants médias d'Etat russes. C'est ce qui le différencie des autres opérations d'influence étrangères, moins agressives et non explicitement ciblées par l'UE. Les journalistes qui y participent activement reçoivent des prix présidentiels et militaires. L'État exige, finance et récompense les activités de désinformation, en tant que moyen rentable d'atteindre ses objectifs. D'après les déclarations publiques et les décisions de planification budgétaire, il est clair qu'il s'agit d'une stratégie à long terme - ce qui signifie que l'écart de connaissances peut se creuser de plus en plus. Parmi certains publics, il a déjà obtenu des résultats significatifs qui ne seront pas rapidement résolus, et il vise à élargir ces publics affectés. La campagne vise directement à nuire à la démocratie libérale, à la primauté du droit et aux droits de la personne, et à faire taire les institutions, les organisations intergouvernementales, les politiciens et les individus qui les défendent.
Pour contrer la campagne de désinformation, nous devons nous préparer pour le long terme et pour beaucoup de répétitions. L'élimination de la désinformation qui a été plantée et cultivée pendant des années prendra du temps. Il y a des gens qui acceptent les faits au moment où ils leur sont montrés; mais il y en a d'autres qui auront besoin de plus de temps pour corriger leur fausse croyance initiale. En tout cas, la défense des faits exigera beaucoup de travail.
Re: La propagande
sputnik : récupération et politisation d'une photo du seul photographe de la tribune des officiels:
https://fr.sputniknews.com/france/201807161037228882-macron-photo-mondial-sputnik/
aucune ironie du sort ! explication:
http://www.europe1.fr/coupe-du-monde/emmanuel-macron-exulte-pendant-la-finale-de-la-coupe-du-monde-les-dessous-dune-photo-deja-culte-3711803
rigolons un peu :
https://www.20minutes.fr/high-tech/2308591-20180716-coupe-monde-2018-photo-macron-celebrant-but-bleus-detournee-internautes
https://fr.sputniknews.com/france/201807161037228882-macron-photo-mondial-sputnik/
aucune ironie du sort ! explication:
http://www.europe1.fr/coupe-du-monde/emmanuel-macron-exulte-pendant-la-finale-de-la-coupe-du-monde-les-dessous-dune-photo-deja-culte-3711803
rigolons un peu :
https://www.20minutes.fr/high-tech/2308591-20180716-coupe-monde-2018-photo-macron-celebrant-but-bleus-detournee-internautes
benoit77- Messages : 2859
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Re: La propagande
Comme quoi, en termes de propagande, tous les moyens sont bons, et surtout l'hypocrisie.
lemonline- Messages : 873
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Re: La propagande
Russia tasks Hollywood actor Seagal with improving U.S. ties
https://www.reuters.com/article/us-russia-nato-georgia/russian-pm-warns-nato-admission-of-georgia-could-trigger-terrible-conflict-idUSKBN1KR1UQ?utm_campaign=digest&utm_medium=email&utm_source=nuzzel
MOSCOW (Reuters) - Russia’s Foreign Ministry said on Saturday it had made U.S. actor Steven Seagal its special representative for Russian-U.S. humanitarian ties, a role it said was meant to deepen cultural, art and youth ties between the two countries.
President Vladimir Putin presented a Russian passport to U.S. actor Steven Seagal in 2016, saying he hoped it would serve as a symbol of how fractious ties between Moscow and Washington were starting to improve.
Since then, U.S.-Russia relations have only got worse however with U.S. intelligence agencies accusing Moscow of interfering in Donald Trump’s White House run, an allegation Russia denies. The two countries are also at odds over Syria and Ukraine.
The Russian Foreign Ministry likened Seagal’s new role to that of a U.N. goodwill ambassador and said that the actor, who is known for his martial arts prowess, would receive no salary.
“It’s a case of people’s diplomacy intersecting with traditional diplomacy,” the ministry said.
Seagal, who sometimes appears on Russian state TV to talk about his views and career, was cited by Kremlin-backed TV station RT as welcoming the appointment.
“I’ve always had a very strong desire to do all I can to help improve Russian-American relations,” RT cited Seagal as saying. “I have worked tirelessly in this direction for many years unofficially and I am now very grateful for the opportunity to do the same thing officially.”
For more than a decade Seagal, who according to his own website is 66, has been a regular visitor to Russia. His movies, including such titles as “Under Siege” and “Sniper: Special Ops,” are popular with Russian audiences.
U.S. actor Steven Seagal watches the Victory Day parade, marking the 73rd anniversary of the victory over Nazi Germany in World War Two, at Red Square in Moscow, Russia May 9, 2018. REUTERS/Maxim Shemetov
President Putin is also a fan of the kind of martial arts that Seagal often practiced in his Hollywood action movies.
MOSCOU (Reuters) - Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé samedi avoir rendu les Etats-Unis acteur Steven Seagal son représentant spécial pour Russie-États-Unis. les liens humanitaires, un rôle qui visait à approfondir les relations culturelles, artistiques et de jeunesse entre les deux pays.
Le président Vladimir Poutine a présenté un passeport russe aux États-Unis. L'acteur Steven Seagal, en 2016, a déclaré qu'il espérait que cela servirait de symbole de la façon dont les relations conflictuelles entre Moscou et Washington commençaient à s'améliorer.
. les agences de renseignement accusent Moscou d'interférer dans la course à la Maison Blanche de Donald Trump, une allégation que nie la Russie. Les deux pays sont également en conflit avec la Syrie et l’Ukraine.
Le ministère russe des Affaires étrangères a comparé le nouveau rôle de Seagal à celui d’un ressortissant américain. ambassadeur de bonne volonté et a déclaré que l'acteur, qui est connu pour ses prouesses en arts martiaux, ne recevrait pas de salaire.
"Il s’agit d’une affaire de diplomatie entre personnes et de diplomatie traditionnelle", a déclaré le ministère.
Seagal, qui apparaît parfois à la télévision d’Etat russe pour parler de son point de vue et de sa carrière, a été cité par la chaîne de télévision RT, soutenue par le Kremlin, comme accueillant cette nomination.
"J'ai toujours eu un très fort désir de faire tout ce que je pouvais pour aider à améliorer les relations russo-américaines", a déclaré M. Seagal, cité par RT. "J'ai travaillé sans relâche dans cette direction pendant de nombreuses années officieusement et je suis maintenant très reconnaissant de l'opportunité de faire la même chose officiellement."
Depuis plus de dix ans, Seagal, qui, selon son propre site Web, a 66 ans, se rend régulièrement en Russie. Ses films, y compris des titres tels que "Under Siege" et "Sniper: Special Ops", sont populaires auprès du public russe.
États-Unis L'acteur Steven Seagal regarde le défilé du Jour de la Victoire marquant le 73ème anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie lors de la Seconde Guerre mondiale, sur la Place Rouge à Moscou, en Russie, le 9 mai 2018.
Le président Poutine est également un fan du genre d'arts martiaux que Seagal a souvent pratiqué dans ses films d'action hollywoodiens.
https://www.reuters.com/article/us-russia-nato-georgia/russian-pm-warns-nato-admission-of-georgia-could-trigger-terrible-conflict-idUSKBN1KR1UQ?utm_campaign=digest&utm_medium=email&utm_source=nuzzel
MOSCOW (Reuters) - Russia’s Foreign Ministry said on Saturday it had made U.S. actor Steven Seagal its special representative for Russian-U.S. humanitarian ties, a role it said was meant to deepen cultural, art and youth ties between the two countries.
President Vladimir Putin presented a Russian passport to U.S. actor Steven Seagal in 2016, saying he hoped it would serve as a symbol of how fractious ties between Moscow and Washington were starting to improve.
Since then, U.S.-Russia relations have only got worse however with U.S. intelligence agencies accusing Moscow of interfering in Donald Trump’s White House run, an allegation Russia denies. The two countries are also at odds over Syria and Ukraine.
The Russian Foreign Ministry likened Seagal’s new role to that of a U.N. goodwill ambassador and said that the actor, who is known for his martial arts prowess, would receive no salary.
“It’s a case of people’s diplomacy intersecting with traditional diplomacy,” the ministry said.
Seagal, who sometimes appears on Russian state TV to talk about his views and career, was cited by Kremlin-backed TV station RT as welcoming the appointment.
“I’ve always had a very strong desire to do all I can to help improve Russian-American relations,” RT cited Seagal as saying. “I have worked tirelessly in this direction for many years unofficially and I am now very grateful for the opportunity to do the same thing officially.”
For more than a decade Seagal, who according to his own website is 66, has been a regular visitor to Russia. His movies, including such titles as “Under Siege” and “Sniper: Special Ops,” are popular with Russian audiences.
U.S. actor Steven Seagal watches the Victory Day parade, marking the 73rd anniversary of the victory over Nazi Germany in World War Two, at Red Square in Moscow, Russia May 9, 2018. REUTERS/Maxim Shemetov
President Putin is also a fan of the kind of martial arts that Seagal often practiced in his Hollywood action movies.
MOSCOU (Reuters) - Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé samedi avoir rendu les Etats-Unis acteur Steven Seagal son représentant spécial pour Russie-États-Unis. les liens humanitaires, un rôle qui visait à approfondir les relations culturelles, artistiques et de jeunesse entre les deux pays.
Le président Vladimir Poutine a présenté un passeport russe aux États-Unis. L'acteur Steven Seagal, en 2016, a déclaré qu'il espérait que cela servirait de symbole de la façon dont les relations conflictuelles entre Moscou et Washington commençaient à s'améliorer.
. les agences de renseignement accusent Moscou d'interférer dans la course à la Maison Blanche de Donald Trump, une allégation que nie la Russie. Les deux pays sont également en conflit avec la Syrie et l’Ukraine.
Le ministère russe des Affaires étrangères a comparé le nouveau rôle de Seagal à celui d’un ressortissant américain. ambassadeur de bonne volonté et a déclaré que l'acteur, qui est connu pour ses prouesses en arts martiaux, ne recevrait pas de salaire.
"Il s’agit d’une affaire de diplomatie entre personnes et de diplomatie traditionnelle", a déclaré le ministère.
Seagal, qui apparaît parfois à la télévision d’Etat russe pour parler de son point de vue et de sa carrière, a été cité par la chaîne de télévision RT, soutenue par le Kremlin, comme accueillant cette nomination.
"J'ai toujours eu un très fort désir de faire tout ce que je pouvais pour aider à améliorer les relations russo-américaines", a déclaré M. Seagal, cité par RT. "J'ai travaillé sans relâche dans cette direction pendant de nombreuses années officieusement et je suis maintenant très reconnaissant de l'opportunité de faire la même chose officiellement."
Depuis plus de dix ans, Seagal, qui, selon son propre site Web, a 66 ans, se rend régulièrement en Russie. Ses films, y compris des titres tels que "Under Siege" et "Sniper: Special Ops", sont populaires auprès du public russe.
États-Unis L'acteur Steven Seagal regarde le défilé du Jour de la Victoire marquant le 73ème anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie lors de la Seconde Guerre mondiale, sur la Place Rouge à Moscou, en Russie, le 9 mai 2018.
Le président Poutine est également un fan du genre d'arts martiaux que Seagal a souvent pratiqué dans ses films d'action hollywoodiens.
Caduce62- Messages : 15239
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: La propagande
Autriche. Une ministre se marie et... Poutine est de la partie
KRONEN ZEITUNG - VIENNE
Publié le 16/08/2018 - 15:32
La une de Kronen-Zeitung ce 16 août.
“Poutine confirme – et surprend l’Europe – sa venue au mariage en Styrie”, titre le tabloïd Kronen Zeitung, à la pointe de l’information sur une question a priori privée : samedi 18 août, la ministre autrichienne des Affaires étrangères, Karin Kneissl – sans étiquette, mais investie par le Parti de la liberté (FPÖ, extrême droite) à ce portefeuille –, célèbre ses noces, dans le sud de l’Autriche, avec son compagnon de longue date, l’homme d’affaires styrien Wolfgang Meilinger. Plus d’une centaine de personnes seront présentes pour l’événement, dont de nombreuses personnalités politiques : le chancelier Sebastian Kurz (ÖVP), le vice-chancelier Heinz-Christian Strache (FPÖ) et ses ministres d’extrême droite – ainsi que le maître du Kremlin. Invité par la ministre Kneissl lors de sa venue à Vienne le 6 juin dernier, Vladimir Poutine fera halte en Autriche alors qu’il se rend à Berlin pour une entrevue le soir même avec la chancelière Angela Merkel. À l’ordre du jour des entretiens germano-russes, les grands problèmes du moment : Syrie, Ukraine et énergie. Kiev s’est d’ores et déjà insurgée contre la présence de Poutine au mariage de Kneissl et juge que “l’Autriche ne pourra plus être médiatrice” dans les conflits concernant le pays, relate Der Standard.
KRONEN ZEITUNG - VIENNE
Publié le 16/08/2018 - 15:32
La une de Kronen-Zeitung ce 16 août.
“Poutine confirme – et surprend l’Europe – sa venue au mariage en Styrie”, titre le tabloïd Kronen Zeitung, à la pointe de l’information sur une question a priori privée : samedi 18 août, la ministre autrichienne des Affaires étrangères, Karin Kneissl – sans étiquette, mais investie par le Parti de la liberté (FPÖ, extrême droite) à ce portefeuille –, célèbre ses noces, dans le sud de l’Autriche, avec son compagnon de longue date, l’homme d’affaires styrien Wolfgang Meilinger. Plus d’une centaine de personnes seront présentes pour l’événement, dont de nombreuses personnalités politiques : le chancelier Sebastian Kurz (ÖVP), le vice-chancelier Heinz-Christian Strache (FPÖ) et ses ministres d’extrême droite – ainsi que le maître du Kremlin. Invité par la ministre Kneissl lors de sa venue à Vienne le 6 juin dernier, Vladimir Poutine fera halte en Autriche alors qu’il se rend à Berlin pour une entrevue le soir même avec la chancelière Angela Merkel. À l’ordre du jour des entretiens germano-russes, les grands problèmes du moment : Syrie, Ukraine et énergie. Kiev s’est d’ores et déjà insurgée contre la présence de Poutine au mariage de Kneissl et juge que “l’Autriche ne pourra plus être médiatrice” dans les conflits concernant le pays, relate Der Standard.
Caduce62- Messages : 15239
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: La propagande
La Russie finance secrètement des médias en Lituanie, en Lettonie et en Estonie dans le cadre de la guerre de l'information
Skype logs and other documents obtained by BuzzFeed News offer a rare glimpse into the inner workings of the Kremlin’s propaganda machine.
Reuters
The Russian government discreetly funded a group of seemingly independent news websites in Eastern Europe to pump out stories dictated to them by the Kremlin, BuzzFeed News and its reporting partners can reveal.
Russian state media created secret companies in order to bankroll websites in the Baltic states — a key battleground between Russia and the West — and elsewhere in Eastern Europe and Central Asia, according to Buzzfeed.
The scheme has only come to light through Skype chats and documents obtained by BuzzFeed News, Estonian newspaper Postimees, and investigative journalism outlet Re:Baltica via freedom of information laws, as part of a criminal probe into the individual who was Moscow’s man on the ground in Estonia.
The Skype logs and other files, obtained from computers seized by investigators, reveal the secrets and obfuscating tactics used by Russia as it tries to influence public opinion and push Kremlin talking points.
The websites presented themselves as independent news outlets, but in fact, editorial lines were dictated directly by Moscow.
Raul Rebane, a leading strategic communications expert in Estonia, said that this scheme and others like it are “systemic information-related activities on foreign territory. In other words — information warfare.”
Long before Russian interference in the 2016 US election became one of the biggest stories in the world, and Kremlin disinformation campaigns became a household issue, Moscow faced accusations of trying to influence public opinion in the Baltic states of Lithuania, Latvia, and Estonia, which are all members of NATO.
The revelations about the websites in the Baltic states provide a rare and detailed inside look into how such disinformation campaigns work, and the lengths to which Moscow is willing to go to obscure its involvement in such schemes.
In the Baltics, Russia directly borders the European Union, and NATO has a big military presence, but perhaps most importantly the region is home to hundreds of thousands of ethnic Russians, mostly in Estonia and Latvia.
When Russian President Vladimir Putin annexed the Crimean Peninsula from Ukraine in 2014, he did so under the pretext of protecting the interests of “Russian speakers.” So in the Baltic states, Russian propaganda is a real and present fear, and explains why attempts by Moscow to influence public opinion are treated so seriously.
In early October 2014, Aleksandr Kornilov — a member of the Coordination Council of Russian Compatriots in Estonia, an organization known by its Russian acronym, KSORS that appears to be dealing with minority rights, such as Russian-language education, but is seen by Estonia’s counterintelligence agency as a tool of the Kremlin’s foreign policy — gave an interview to a news website in Lithuania called Delfi
lt, about the launch of three new websites in the Baltics, all called Baltnews. Kornilov told the interviewer that the websites, being launched separately in Lithuania, Estonia, and Latvia, would be independent portals steering clear of politics.
But the reality was very different. In fact, the websites were funded and directed from Moscow, by one of Russia’s largest state media agencies.
In a Skype chat obtained by BuzzFeed News and its reporting partners, Kornilov is ordered by an employee of Rossiya Segodnya — which runs the website and news agency Sputnik and the news agency RIA Novosti, and is closely connected to RT (formerly known as Russia Today) — to comply with a list of approved topics to cover.
The Skype logs suggest that Aleksandr Svyazin was Kornilov’s main point of contact throughout the scheme, as they sent each other thousands of messages over a two-year period and spoke with each other regularly concerning editorial matters for the website.
When contacted on Facebook by BuzzFeed News, Svyazin denied any connection to Sputnik or Baltnews. Svyazin did not respond when presented with a screenshot of a Skype chat — where his Skype avatar is visible — between him and Kornilov. However, in a subsequent Facebook message to a BuzzFeed News reporter, Svyazin referred all queries to the press office of Rossiya Segodnya.
This exchange between Kornilov and Svyazin, one of many revealed by the Skype logs, indicates the lack of independence of the websites, which, as the documents show, formed part of a propaganda operation orchestrated, funded, and managed by Rossiya Segodnya, as it set up outlets that acted as mouthpieces for Moscow in Europe.
The scheme worked like this: Money was channeled through shell companies outside of Russia, direct editorial orders were delivered via Skype, and the sites reported back the headlines they published, while they also bought clicks and tested buying comments from Russian troll factories to boost numbers.
The story and the true nature of the websites only came to light via a tax evasion and forgery criminal investigation into Kornilov — a 55-year-old Russian citizen described in public reports by Estonia’s counterintelligence agency KAPO as a Russian propagandist — and a freedom of information request in that country. Kornilov wasn’t convicted personally, but the NGO he set up and used in the schemes was, under Estonian law that allows for companies and other bodies to be prosecuted and convicted.
Les journaux Skype et autres documents obtenus par BuzzFeed News offrent un aperçu rare du fonctionnement interne de la machine de propagande du Kremlin.
Le gouvernement russe a discrètement financé un groupe de sites d’information apparemment indépendants en Europe de l’Est afin d’expédier les histoires qui leur ont été dictées par le Kremlin, révèle le BuzzFeed News et ses partenaires.
Selon Buzzfeed, les médias d'Etat russes ont créé des sociétés secrètes afin de financer des sites Web dans les pays baltes - un champ de bataille clé entre la Russie et l'Occident - et ailleurs en Europe orientale et en Asie centrale.
Le système n’a été mis au jour que par les conversations Skype et les documents obtenus par BuzzFeed News, le journal estonien Postimees et le journal d’investigation Re: Baltica via les lois sur la liberté de l’information. en Estonie.
Les journaux Skype et les autres fichiers, obtenus à partir d’ordinateurs saisis par les enquêteurs, révèlent les secrets et les tactiques obscènes utilisés par la Russie pour tenter d’influencer l’opinion publique et de promouvoir les points de discussion du Kremlin.
Les sites Web se présentaient comme des organes d'information indépendants, mais en réalité, les lignes éditoriales étaient directement dictées par Moscou.
Raul Rebane, un expert en communication stratégique en Estonie, a déclaré que ce système et d’autres comme celui-ci sont des «activités systémiques liées à l’information sur un territoire étranger. En d'autres termes, la guerre de l'information.
Bien avant que l’intervention de la Russie dans les élections américaines de 2016 ne devienne l’une des plus grandes histoires du monde et que les campagnes de désinformation du Kremlin soient devenues un problème domestique, Moscou a été accusée d’influencer l’opinion publique sont tous membres de l'OTAN.
Les révélations sur les sites Web dans les pays baltes donnent un aperçu rare et détaillé de la manière dont fonctionnent ces campagnes de désinformation et de la longueur à laquelle Moscou souhaite aller pour dissimuler son implication dans de tels projets.
Dans les pays baltes, la Russie borde directement l'Union européenne et l'OTAN a une forte présence militaire, mais le plus important peut-être est que la région abrite des centaines de milliers de Russes ethniques, principalement en Estonie et en Lettonie.
Lorsque le président russe Vladimir Poutine a annexé la péninsule de Crimée à l'Ukraine en 2014, il l'a fait sous le prétexte de protéger les intérêts des «russophones». Moscou, pour influencer l'opinion publique, est traitée avec beaucoup de sérieux.
Au début du mois d'octobre 2014, Aleksandr Kornilov - membre du Conseil de coordination des compatriotes russes en Estonie, une organisation connue sous son acronyme russe, KSORS, qui semble traiter des droits des minorités, tels que l'éducation en langue russe, est perçue par l'Estonie agence de contre-espionnage comme outil de la politique étrangère du Kremlin - a accordé une interview à un site d'information en Lituanie appelé Delfi
A propos du lancement de trois nouveaux sites Web dans les pays baltes, tous appelés Baltnews. M. Kornilov a déclaré à l’interviewer que les sites Internet, lancés séparément en Lituanie, en Estonie et en Lettonie, seraient des portails indépendants et sans politique.
Mais la réalité était très différente. En fait, les sites Web ont été financés et dirigés depuis Moscou par l’une des plus grandes agences de médias d’Etat de Russie.
Dans un chat Skype obtenu par BuzzFeed News et ses partenaires, Kornilov est commandé par un employé de Rossiya Segodnya, qui gère le site Web et l’agence de presse Sputnik et l’agence de presse RIA Novosti, et est étroitement lié à RT ) - se conformer à une liste de sujets approuvés à couvrir.
Les journaux Skype suggèrent que Aleksandr Svyazin était le principal point de contact de Kornilov tout au long du projet, s’envoyant des milliers de messages sur une période de deux ans et se parlant régulièrement de questions éditoriales concernant le site.
Lorsqu'il a été contacté sur Facebook par BuzzFeed News, Svyazin a nié toute connexion avec Sputnik ou Baltnews. Svyazin n'a pas répondu quand on lui a présenté une capture d'écran d'un chat Skype - où son avatar Skype est visible - entre lui et Kornilov. Toutefois, dans un message ultérieur adressé sur Facebook à un journaliste de BuzzFeed News, Svyazin a adressé toutes les questions au service de presse de Rossiya Segodnya.
Cet échange entre Kornilov et Svyazin, l'un des nombreux révélés par les journaux Skype, montre le manque d'indépendance des sites Internet, qui, comme le montrent les documents, faisaient partie d'une opération de propagande orchestrée, financée et gérée par Rossiya Segodnya. mettre en place des points de vente qui ont servi de porte-parole à Moscou en Europe.
Le système a fonctionné comme ceci: l'argent a été acheminé par des sociétés-écrans en dehors de la Russie, des commandes éditoriales directes ont été envoyées via Skype, et les sites ont également acheté des clics et testé des commentaires de fabriques de trolls russes. .
L’histoire et la véritable nature des sites Web n’ont été révélées que par une enquête criminelle sur l’évasion fiscale et la falsification de Kornilov - un citoyen russe âgé de 55 ans, décrit dans des rapports publics par l’agence de contre-espionnage estonienne en tant que propagandiste russe. demande d'information dans ce pays. Kornilov n’a pas été condamné personnellement, mais l’ONG qu’il a créée et utilisée dans le cadre de ces programmes était, en vertu de la loi estonienne, une loi permettant aux entreprises et autres organismes d’être poursuivis et condamnés.
Skype logs and other documents obtained by BuzzFeed News offer a rare glimpse into the inner workings of the Kremlin’s propaganda machine.
Reuters
The Russian government discreetly funded a group of seemingly independent news websites in Eastern Europe to pump out stories dictated to them by the Kremlin, BuzzFeed News and its reporting partners can reveal.
Russian state media created secret companies in order to bankroll websites in the Baltic states — a key battleground between Russia and the West — and elsewhere in Eastern Europe and Central Asia, according to Buzzfeed.
The scheme has only come to light through Skype chats and documents obtained by BuzzFeed News, Estonian newspaper Postimees, and investigative journalism outlet Re:Baltica via freedom of information laws, as part of a criminal probe into the individual who was Moscow’s man on the ground in Estonia.
The Skype logs and other files, obtained from computers seized by investigators, reveal the secrets and obfuscating tactics used by Russia as it tries to influence public opinion and push Kremlin talking points.
The websites presented themselves as independent news outlets, but in fact, editorial lines were dictated directly by Moscow.
Raul Rebane, a leading strategic communications expert in Estonia, said that this scheme and others like it are “systemic information-related activities on foreign territory. In other words — information warfare.”
Long before Russian interference in the 2016 US election became one of the biggest stories in the world, and Kremlin disinformation campaigns became a household issue, Moscow faced accusations of trying to influence public opinion in the Baltic states of Lithuania, Latvia, and Estonia, which are all members of NATO.
The revelations about the websites in the Baltic states provide a rare and detailed inside look into how such disinformation campaigns work, and the lengths to which Moscow is willing to go to obscure its involvement in such schemes.
In the Baltics, Russia directly borders the European Union, and NATO has a big military presence, but perhaps most importantly the region is home to hundreds of thousands of ethnic Russians, mostly in Estonia and Latvia.
When Russian President Vladimir Putin annexed the Crimean Peninsula from Ukraine in 2014, he did so under the pretext of protecting the interests of “Russian speakers.” So in the Baltic states, Russian propaganda is a real and present fear, and explains why attempts by Moscow to influence public opinion are treated so seriously.
In early October 2014, Aleksandr Kornilov — a member of the Coordination Council of Russian Compatriots in Estonia, an organization known by its Russian acronym, KSORS that appears to be dealing with minority rights, such as Russian-language education, but is seen by Estonia’s counterintelligence agency as a tool of the Kremlin’s foreign policy — gave an interview to a news website in Lithuania called Delfi
lt, about the launch of three new websites in the Baltics, all called Baltnews. Kornilov told the interviewer that the websites, being launched separately in Lithuania, Estonia, and Latvia, would be independent portals steering clear of politics.
But the reality was very different. In fact, the websites were funded and directed from Moscow, by one of Russia’s largest state media agencies.
In a Skype chat obtained by BuzzFeed News and its reporting partners, Kornilov is ordered by an employee of Rossiya Segodnya — which runs the website and news agency Sputnik and the news agency RIA Novosti, and is closely connected to RT (formerly known as Russia Today) — to comply with a list of approved topics to cover.
The Skype logs suggest that Aleksandr Svyazin was Kornilov’s main point of contact throughout the scheme, as they sent each other thousands of messages over a two-year period and spoke with each other regularly concerning editorial matters for the website.
When contacted on Facebook by BuzzFeed News, Svyazin denied any connection to Sputnik or Baltnews. Svyazin did not respond when presented with a screenshot of a Skype chat — where his Skype avatar is visible — between him and Kornilov. However, in a subsequent Facebook message to a BuzzFeed News reporter, Svyazin referred all queries to the press office of Rossiya Segodnya.
This exchange between Kornilov and Svyazin, one of many revealed by the Skype logs, indicates the lack of independence of the websites, which, as the documents show, formed part of a propaganda operation orchestrated, funded, and managed by Rossiya Segodnya, as it set up outlets that acted as mouthpieces for Moscow in Europe.
The scheme worked like this: Money was channeled through shell companies outside of Russia, direct editorial orders were delivered via Skype, and the sites reported back the headlines they published, while they also bought clicks and tested buying comments from Russian troll factories to boost numbers.
The story and the true nature of the websites only came to light via a tax evasion and forgery criminal investigation into Kornilov — a 55-year-old Russian citizen described in public reports by Estonia’s counterintelligence agency KAPO as a Russian propagandist — and a freedom of information request in that country. Kornilov wasn’t convicted personally, but the NGO he set up and used in the schemes was, under Estonian law that allows for companies and other bodies to be prosecuted and convicted.
Les journaux Skype et autres documents obtenus par BuzzFeed News offrent un aperçu rare du fonctionnement interne de la machine de propagande du Kremlin.
Le gouvernement russe a discrètement financé un groupe de sites d’information apparemment indépendants en Europe de l’Est afin d’expédier les histoires qui leur ont été dictées par le Kremlin, révèle le BuzzFeed News et ses partenaires.
Selon Buzzfeed, les médias d'Etat russes ont créé des sociétés secrètes afin de financer des sites Web dans les pays baltes - un champ de bataille clé entre la Russie et l'Occident - et ailleurs en Europe orientale et en Asie centrale.
Le système n’a été mis au jour que par les conversations Skype et les documents obtenus par BuzzFeed News, le journal estonien Postimees et le journal d’investigation Re: Baltica via les lois sur la liberté de l’information. en Estonie.
Les journaux Skype et les autres fichiers, obtenus à partir d’ordinateurs saisis par les enquêteurs, révèlent les secrets et les tactiques obscènes utilisés par la Russie pour tenter d’influencer l’opinion publique et de promouvoir les points de discussion du Kremlin.
Les sites Web se présentaient comme des organes d'information indépendants, mais en réalité, les lignes éditoriales étaient directement dictées par Moscou.
Raul Rebane, un expert en communication stratégique en Estonie, a déclaré que ce système et d’autres comme celui-ci sont des «activités systémiques liées à l’information sur un territoire étranger. En d'autres termes, la guerre de l'information.
Bien avant que l’intervention de la Russie dans les élections américaines de 2016 ne devienne l’une des plus grandes histoires du monde et que les campagnes de désinformation du Kremlin soient devenues un problème domestique, Moscou a été accusée d’influencer l’opinion publique sont tous membres de l'OTAN.
Les révélations sur les sites Web dans les pays baltes donnent un aperçu rare et détaillé de la manière dont fonctionnent ces campagnes de désinformation et de la longueur à laquelle Moscou souhaite aller pour dissimuler son implication dans de tels projets.
Dans les pays baltes, la Russie borde directement l'Union européenne et l'OTAN a une forte présence militaire, mais le plus important peut-être est que la région abrite des centaines de milliers de Russes ethniques, principalement en Estonie et en Lettonie.
Lorsque le président russe Vladimir Poutine a annexé la péninsule de Crimée à l'Ukraine en 2014, il l'a fait sous le prétexte de protéger les intérêts des «russophones». Moscou, pour influencer l'opinion publique, est traitée avec beaucoup de sérieux.
Au début du mois d'octobre 2014, Aleksandr Kornilov - membre du Conseil de coordination des compatriotes russes en Estonie, une organisation connue sous son acronyme russe, KSORS, qui semble traiter des droits des minorités, tels que l'éducation en langue russe, est perçue par l'Estonie agence de contre-espionnage comme outil de la politique étrangère du Kremlin - a accordé une interview à un site d'information en Lituanie appelé Delfi
A propos du lancement de trois nouveaux sites Web dans les pays baltes, tous appelés Baltnews. M. Kornilov a déclaré à l’interviewer que les sites Internet, lancés séparément en Lituanie, en Estonie et en Lettonie, seraient des portails indépendants et sans politique.
Mais la réalité était très différente. En fait, les sites Web ont été financés et dirigés depuis Moscou par l’une des plus grandes agences de médias d’Etat de Russie.
Dans un chat Skype obtenu par BuzzFeed News et ses partenaires, Kornilov est commandé par un employé de Rossiya Segodnya, qui gère le site Web et l’agence de presse Sputnik et l’agence de presse RIA Novosti, et est étroitement lié à RT ) - se conformer à une liste de sujets approuvés à couvrir.
Les journaux Skype suggèrent que Aleksandr Svyazin était le principal point de contact de Kornilov tout au long du projet, s’envoyant des milliers de messages sur une période de deux ans et se parlant régulièrement de questions éditoriales concernant le site.
Lorsqu'il a été contacté sur Facebook par BuzzFeed News, Svyazin a nié toute connexion avec Sputnik ou Baltnews. Svyazin n'a pas répondu quand on lui a présenté une capture d'écran d'un chat Skype - où son avatar Skype est visible - entre lui et Kornilov. Toutefois, dans un message ultérieur adressé sur Facebook à un journaliste de BuzzFeed News, Svyazin a adressé toutes les questions au service de presse de Rossiya Segodnya.
Cet échange entre Kornilov et Svyazin, l'un des nombreux révélés par les journaux Skype, montre le manque d'indépendance des sites Internet, qui, comme le montrent les documents, faisaient partie d'une opération de propagande orchestrée, financée et gérée par Rossiya Segodnya. mettre en place des points de vente qui ont servi de porte-parole à Moscou en Europe.
Le système a fonctionné comme ceci: l'argent a été acheminé par des sociétés-écrans en dehors de la Russie, des commandes éditoriales directes ont été envoyées via Skype, et les sites ont également acheté des clics et testé des commentaires de fabriques de trolls russes. .
L’histoire et la véritable nature des sites Web n’ont été révélées que par une enquête criminelle sur l’évasion fiscale et la falsification de Kornilov - un citoyen russe âgé de 55 ans, décrit dans des rapports publics par l’agence de contre-espionnage estonienne en tant que propagandiste russe. demande d'information dans ce pays. Kornilov n’a pas été condamné personnellement, mais l’ONG qu’il a créée et utilisée dans le cadre de ces programmes était, en vertu de la loi estonienne, une loi permettant aux entreprises et autres organismes d’être poursuivis et condamnés.
Re: La propagande
Les mecs se font iech à monter des sociétés écran pour brouiller les pistes, et l'origine des financements, et se font fait baiser par une capture d'écran Skype. Qu'est-ce qu'ils sont débiles, on n'a pas grand à craindre vu comme ça...
Il n'y a aucun doute que les Russes font ça, ou tout du moins qu'ils en sont capable. Mais il sort d'où cet article? Ce n'est pas du journalisme, ça ne cite aucun fait, ça ne s'appuie que sur des soupçons. Ça ressemble très fortement à de la contre-propagande dictée par je ne sais quel service secret...
Il n'y a aucun doute que les Russes font ça, ou tout du moins qu'ils en sont capable. Mais il sort d'où cet article? Ce n'est pas du journalisme, ça ne cite aucun fait, ça ne s'appuie que sur des soupçons. Ça ressemble très fortement à de la contre-propagande dictée par je ne sais quel service secret...
lemonline- Messages : 873
Date d'inscription : 12/10/2015
Age : 52
Localisation : Lorraine/Nord
Re: La propagande
La source (BuzzFeed) est citée dans l'article.
Bon, il y a le principe que si l'autre ment et que je le cite, ainsi que d'autres, les mensonges deviennent réalité.
Bon, il y a le principe que si l'autre ment et que je le cite, ainsi que d'autres, les mensonges deviennent réalité.
Re: La propagande
Ce n'est pas faux
lemonline- Messages : 873
Date d'inscription : 12/10/2015
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Localisation : Lorraine/Nord
Caduce62- Messages : 15239
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: La propagande
Celui ou celle qui gagnera le concours de la chaîne aura la chance de passer une nuit au Kremlin avec son idole ! Désolé... Le ferai plus
Comme Staline qui appréciait vraiment beaucoup les jeunes pionnières (scouts communistes) de 15 ou 16 ans... (véridique)
Comme Staline qui appréciait vraiment beaucoup les jeunes pionnières (scouts communistes) de 15 ou 16 ans... (véridique)
Krispoluk- Messages : 9858
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