La propagande
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Re: La propagande
Le camp Macron se dit victime de Vladimir Poutine et de Julian Assange
http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/02/14/35003-20170214ARTFIG00112-le-camp-macron-se-dit-victime-de-vladimir-poutine-et-de-julian-assange.php?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1487079497
Par Marc de Boni Mis à jour le 14/02/2017 à 11:24 Publié le 14/02/2017 à 11:06
Les cadres du mouvement d'Emmanuel Macron se relaient dans les médias depuis le début de la semaine pour dénoncer les attaques de cyber-militants qui seraient à l'origine des calomnies qui circulent sur son compte.
L'ombre de Moscou plane sur l'élection présidentielle. Depuis plus de deux mois déjà, les signaux se multiplient en France: une armée de cyber-militants favorables à Vladimir Poutine tenterait de favoriser les candidats aux positions les plus compatibles avec celle du maître du Kremlin. Une situation qui vient rappeler la présidentielle américaine, marquée par le soutien porté à Donald Trump par ces mêmes réseaux. Un soutien qui a pu prendre la forme de campagnes de dénigrement, comme ont pu en faire les frais Hillary Clinton aux États-Unis ou Alain Juppé en France. Ce mardi matin Richard Ferrand, secrétaire général du mouvement En Marche!, alerte au moyen d'une tribune dans le Monde: ces attaques se poursuivent et auraient trouvé une nouvelle cible privilégiée: Emmanuel Macron. Un sujet brûlant d'actualité puisque le site d'En Marche a encore été la cible d'une attaque informatique ce mardi matin.
«Nous sommes en présence d'une tentative orchestrée de déstabilisation d'un candidat à l'élection présidentielle par une puissance étrangère», s'alarme le député du Finistère. «Il s'agit de l'ingérence d'un État étranger déterminé à déstabiliser l'un des candidats susceptibles de remporter cette élection: Emmanuel Macron. Cette affirmation grave pourrait prêter à sourire si les éléments la corroborant n'étaient aussi manifestes et publics», assure-t-il. Des éléments qui prennent d'abord la forme très directe d'attaques contre le dispositif de campagne de l'ancien patron de Bercy: «Le site internet du mouvement En Marche! et ses infrastructures font l'objet de plusieurs milliers d'attaques mensuelles sous diverses formes. L'objectif est de pénétrer dans nos bases de données et nos boîtes mail afin de les pirater». Lancées pour la plupart depuis l'Ukraine, ces opérations malveillantes portent sans aucun doute la marque de «groupes structurés» pro Russes.
La preuve en est, avance ce soutien d'Emmanuel Macron, que les médias proches du Kremlin se font les relais de ces campagnes de déstabilisation. «Russia Today et SputnikNews s'acharnent à répandre sur Emmanuel Macron les rumeurs les plus diffamatoires. Un jour, il est financé par “le riche lobby gay”, un autre, il est un “agent américain au service du lobby bancaire”», poursuit Richard Ferrand, avant de souligner: «Faut-il rappeler que ces deux médias sont intégralement financés par l'État russe et que, de leur propre aveu, ils relaient dans les opinions du monde entier les thèses du Kremlin en tout domaine?». Autre cible des accusations du secrétaire général d'En Marche: le fondateur du site Wikileaks, Julian Assange.
«M. Julian Assange fait savoir qu'il détiendrait des “informations intéressantes” sur Emmanuel Macron issues des mails piratés de Hillary Clinton», accuse Richard Ferrand. «La proximité de M. Assange avec le régime russe n'est un mystère pour personne et ces déclarations ont été faites au journal russe Izvestia. Que les déclarations de ce hacker professionnel ayant déjà déstabilisé les élections américaines surviennent au moment où nous sommes attaqués ne saurait être une pure coïncidence», veut croire l'élu breton. Les bénéficiaires, eux restent les mêmes: «Mme Le Pen et M. Fillon sont mystérieusement épargnés, comme si leur proximité notoire avec le pouvoir russe les immunisait contre les calomnies dont Emmanuel Macron est la cible - lui qui, seul au sein des candidats à l'élection présidentielle, plaide pour une Europe forte capable de faire peser sur la scène internationale nos valeurs et nos priorités», affirme encore le député.
Sputnik et RT démentent
Si la réalité des cyber-menaces qui pèsent sur les formations politique est indéniable, il reste toutefois difficile d'établir des liens manifestes entre toutes ces actions, et encore plus de caractériser une chaîne de commanditaires qui remonterait jusqu'à la tête d'un État spécifique. Des responsables politiques de tous bords en ont jusqu'ici fait les frais, contrairement à ce qu'affirme la tribune. François Fillon a également fait l'objet d'une campagne de dénigrement sur Internet pendant la primaire de la droite, et dont les origines ne sont pas tout à fait connues, sous le nom de «Farid Fillon». Une campagne largement relayée par les réseaux d'extrême droite et par les soutiens de Marine Le Pen, et dont certaines caractéristiques rappellent la campagne subie par Emmanuel Macron. A l'inverse, le candidat LR a également bénéficié d'une campagne de soutien dans «le Penelopegate», relayée par des dizaines de comptes-robots sur Twitter.
Une chose est sûre, en se positonnant en victime d'une offensive orientée selon les intérêts Russes à l'Instar d'Hillary Clinton, Emmanuel Macron se place au centre du jeu politique pour 2017. Sputnik et RT, les médias concernés dont l'orientation n'est pas un mystère, démentent formellement. Et en désignant Le Pen et Fillon comme les protégés de ces activistes russes, il assossie ses adversaires à Donald trump, et le fondateur de En Marche se pose comme leur principal opposant. En tout cas, cette menace sur la sincérité du scrutin est prise très au sérieux dans les plus hautes sphères de l'État: plusieurs fois alerté par la DGSE, le gouvernement prévoit prochainement un conseil de défense consacré à ce sujet.
http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/02/14/35003-20170214ARTFIG00112-le-camp-macron-se-dit-victime-de-vladimir-poutine-et-de-julian-assange.php?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1487079497
Par Marc de Boni Mis à jour le 14/02/2017 à 11:24 Publié le 14/02/2017 à 11:06
Les cadres du mouvement d'Emmanuel Macron se relaient dans les médias depuis le début de la semaine pour dénoncer les attaques de cyber-militants qui seraient à l'origine des calomnies qui circulent sur son compte.
L'ombre de Moscou plane sur l'élection présidentielle. Depuis plus de deux mois déjà, les signaux se multiplient en France: une armée de cyber-militants favorables à Vladimir Poutine tenterait de favoriser les candidats aux positions les plus compatibles avec celle du maître du Kremlin. Une situation qui vient rappeler la présidentielle américaine, marquée par le soutien porté à Donald Trump par ces mêmes réseaux. Un soutien qui a pu prendre la forme de campagnes de dénigrement, comme ont pu en faire les frais Hillary Clinton aux États-Unis ou Alain Juppé en France. Ce mardi matin Richard Ferrand, secrétaire général du mouvement En Marche!, alerte au moyen d'une tribune dans le Monde: ces attaques se poursuivent et auraient trouvé une nouvelle cible privilégiée: Emmanuel Macron. Un sujet brûlant d'actualité puisque le site d'En Marche a encore été la cible d'une attaque informatique ce mardi matin.
«Nous sommes en présence d'une tentative orchestrée de déstabilisation d'un candidat à l'élection présidentielle par une puissance étrangère», s'alarme le député du Finistère. «Il s'agit de l'ingérence d'un État étranger déterminé à déstabiliser l'un des candidats susceptibles de remporter cette élection: Emmanuel Macron. Cette affirmation grave pourrait prêter à sourire si les éléments la corroborant n'étaient aussi manifestes et publics», assure-t-il. Des éléments qui prennent d'abord la forme très directe d'attaques contre le dispositif de campagne de l'ancien patron de Bercy: «Le site internet du mouvement En Marche! et ses infrastructures font l'objet de plusieurs milliers d'attaques mensuelles sous diverses formes. L'objectif est de pénétrer dans nos bases de données et nos boîtes mail afin de les pirater». Lancées pour la plupart depuis l'Ukraine, ces opérations malveillantes portent sans aucun doute la marque de «groupes structurés» pro Russes.
La preuve en est, avance ce soutien d'Emmanuel Macron, que les médias proches du Kremlin se font les relais de ces campagnes de déstabilisation. «Russia Today et SputnikNews s'acharnent à répandre sur Emmanuel Macron les rumeurs les plus diffamatoires. Un jour, il est financé par “le riche lobby gay”, un autre, il est un “agent américain au service du lobby bancaire”», poursuit Richard Ferrand, avant de souligner: «Faut-il rappeler que ces deux médias sont intégralement financés par l'État russe et que, de leur propre aveu, ils relaient dans les opinions du monde entier les thèses du Kremlin en tout domaine?». Autre cible des accusations du secrétaire général d'En Marche: le fondateur du site Wikileaks, Julian Assange.
«M. Julian Assange fait savoir qu'il détiendrait des “informations intéressantes” sur Emmanuel Macron issues des mails piratés de Hillary Clinton», accuse Richard Ferrand. «La proximité de M. Assange avec le régime russe n'est un mystère pour personne et ces déclarations ont été faites au journal russe Izvestia. Que les déclarations de ce hacker professionnel ayant déjà déstabilisé les élections américaines surviennent au moment où nous sommes attaqués ne saurait être une pure coïncidence», veut croire l'élu breton. Les bénéficiaires, eux restent les mêmes: «Mme Le Pen et M. Fillon sont mystérieusement épargnés, comme si leur proximité notoire avec le pouvoir russe les immunisait contre les calomnies dont Emmanuel Macron est la cible - lui qui, seul au sein des candidats à l'élection présidentielle, plaide pour une Europe forte capable de faire peser sur la scène internationale nos valeurs et nos priorités», affirme encore le député.
Sputnik et RT démentent
Si la réalité des cyber-menaces qui pèsent sur les formations politique est indéniable, il reste toutefois difficile d'établir des liens manifestes entre toutes ces actions, et encore plus de caractériser une chaîne de commanditaires qui remonterait jusqu'à la tête d'un État spécifique. Des responsables politiques de tous bords en ont jusqu'ici fait les frais, contrairement à ce qu'affirme la tribune. François Fillon a également fait l'objet d'une campagne de dénigrement sur Internet pendant la primaire de la droite, et dont les origines ne sont pas tout à fait connues, sous le nom de «Farid Fillon». Une campagne largement relayée par les réseaux d'extrême droite et par les soutiens de Marine Le Pen, et dont certaines caractéristiques rappellent la campagne subie par Emmanuel Macron. A l'inverse, le candidat LR a également bénéficié d'une campagne de soutien dans «le Penelopegate», relayée par des dizaines de comptes-robots sur Twitter.
Une chose est sûre, en se positonnant en victime d'une offensive orientée selon les intérêts Russes à l'Instar d'Hillary Clinton, Emmanuel Macron se place au centre du jeu politique pour 2017. Sputnik et RT, les médias concernés dont l'orientation n'est pas un mystère, démentent formellement. Et en désignant Le Pen et Fillon comme les protégés de ces activistes russes, il assossie ses adversaires à Donald trump, et le fondateur de En Marche se pose comme leur principal opposant. En tout cas, cette menace sur la sincérité du scrutin est prise très au sérieux dans les plus hautes sphères de l'État: plusieurs fois alerté par la DGSE, le gouvernement prévoit prochainement un conseil de défense consacré à ce sujet.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: La propagande
En marche ! dénonce des attaques informatiques « organisées » et « convergentes »
Le responsable de la campagne numérique d’Emmanuel Macron détaille ses accusations contre la Russie, qui tenterait de déstabiliser le candidat à la présidentielle.
LE MONDE | 14.02.2017 à 14h04 • Mis à jour le 14.02.2017 à 15h51 | Propos recueillis par Martin Untersinger
Dans une tribune publiée dans Le Monde mardi 14 février, le secrétaire général du mouvement En marche ! écrit que la Russie tente de déstabiliser la campagne d’Emmanuel Macron.
Richard Ferrand cite notamment des tentatives de piratage informatique dont serait victime le mouvement de l’ancien ministre de l’économie. Mounir Mahjoubi, responsable numérique de la campagne, a répondu à nos questions.
Vous évoquez plusieurs milliers d’attaques mensuelles contre le site Internet d’En marche !. Comment arrivez-vous à ce chiffre ?
Mounir Mahjoubi : Depuis trente jours, nous avons subi quatre mille attaques, et chaque jour, il y en a plus que le précédent. Aujourd’hui, on a atteint un pic. Ce matin, le site a été extrêmement ralenti, voire inaccessible. Nous avons vu plusieurs centaines de tentatives d’attaque qui venaient du grand Est, d’Ukraine et d’autres pays.
De quels types d’attaques s’agit-il ?
C’est un mélange de plusieurs types d’attaques. Il y a de l’attaque de déni de service [qui consiste à saturer un site de connexions pour le rendre inaccessible], pas du massif, du traditionnel, qui sont absorbables par une architecture de sécurité comme on a aujourd’hui.
Il y a aussi des injections SQL [une attaque qui consiste à récupérer des données sans autorisation voire à les modifier] : chaque fois qu’une nouvelle page est publiée sur le site, il y a des tentatives. Il y en a qui sont réalisées avec des outils d’intrusion automatisés, qu’on peut utiliser pour tester les systèmes, on reconnaît ces techniques, on est protégés. Mais, au milieu, on en voit quelques-unes, quelques dizaines, plus recherchées, plus spécifiques.
Il y a aussi des scans de ports, pour tenter d’identifier des failles. Enfin, il y a des choses plus intelligentes, mais beaucoup plus rares et beaucoup plus dangereuses, notamment des tentatives de connexion à nos bases de données.
Avez-vous fait l’objet de phishing [hameçonnage, qui consiste à envoyer un mail conçu pour convaincre son destinataire de saisir, par exemple, un mot de passe] ?
Aujourd’hui, on n’a identifié aucun cas de phishing avancé. On reçoit plein de phishing mais du phishing de masse. Soit on n’en a pas eu, soit on ne l’a pas détecté.
Comment savez-vous que ces attaques viennent d’Ukraine ?
Nous avons mené un travail d’identification immédiate des attaques. Quand nous subissons une attaque en déni de service ou une injection SQL, on voit l’adresse IP [l’identification de connexion de l’ordinateur, qui peut parfois donner une indication partielle de l’origine d’une attaque]. La moitié des quatre mille attaques provient d’Ukraine. C’est un pays qui n’est pas très stable, avec un très haut niveau de compétence technique : il y a des gens très qualifiés et des problèmes de stabilité politique. De nombreux pays qui utilisent l’Ukraine comme pays relais.
Vous dénoncez le rôle de la Russie, mais que ces attaques proviennent techniquement d’Ukraine ne le prouve pas.
On a un doute sur l’origine des cyberattaques, mais nous n’avons aucun doute que la Russie est très active, sur les fake news et sur les réseaux sociaux. On voit notamment des rumeurs propagées par des sites comme Sputnik et reprises par la fachosphère, de manière quasi symbiotique. On observe par exemple une galaxie de robots semi-automatiques sur les réseaux sociaux. On se rend compte que ça n’est pas possible que ce soit un être humain derrière certains comptes, qui postent entre cent et deux cents articles par jour, et prennent parfois la parole. On soupçonne une alimentation semi-automatique de ces comptes, c’est nouveau. Il y a deux explications : soit il s’agit de gens capables d’y passer leur journée, soit ils sont aidés.
En même temps, WordPress (le logiciel qu’ont choisi les équipes d’En marche ! pour gérer le site de campagne) n’est pas à jour et comporte plusieurs failles bien documentées.
Cela devrait être réglé dans la journée.
Qu’est-ce qui vous fait dire que ces attaques informatiques sont organisées ?
Il y a leur volume, mais surtout la convergence des attaques, entre ce qui est en haut de l’iceberg, et ce qui est fait en sous-terrain.
Avez-vous été en contact avec l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) au sujet de ces piratages ?
Non. Lorsque je présidais le Conseil national du numérique, l’Anssi était notre hotline en matière de sécurité. Mais là, ils ont été clairs : leur rôle, ce n’est pas de nous protéger.
Martin Untersinger
Journaliste au Monde
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/02/14/en-marche-denonce-des-attaques-informatiques-organisees-et-convergentes_5079539_4408996.html#wQZFTKojkJWLWYjg.99
Le responsable de la campagne numérique d’Emmanuel Macron détaille ses accusations contre la Russie, qui tenterait de déstabiliser le candidat à la présidentielle.
LE MONDE | 14.02.2017 à 14h04 • Mis à jour le 14.02.2017 à 15h51 | Propos recueillis par Martin Untersinger
Dans une tribune publiée dans Le Monde mardi 14 février, le secrétaire général du mouvement En marche ! écrit que la Russie tente de déstabiliser la campagne d’Emmanuel Macron.
Richard Ferrand cite notamment des tentatives de piratage informatique dont serait victime le mouvement de l’ancien ministre de l’économie. Mounir Mahjoubi, responsable numérique de la campagne, a répondu à nos questions.
Vous évoquez plusieurs milliers d’attaques mensuelles contre le site Internet d’En marche !. Comment arrivez-vous à ce chiffre ?
Mounir Mahjoubi : Depuis trente jours, nous avons subi quatre mille attaques, et chaque jour, il y en a plus que le précédent. Aujourd’hui, on a atteint un pic. Ce matin, le site a été extrêmement ralenti, voire inaccessible. Nous avons vu plusieurs centaines de tentatives d’attaque qui venaient du grand Est, d’Ukraine et d’autres pays.
De quels types d’attaques s’agit-il ?
C’est un mélange de plusieurs types d’attaques. Il y a de l’attaque de déni de service [qui consiste à saturer un site de connexions pour le rendre inaccessible], pas du massif, du traditionnel, qui sont absorbables par une architecture de sécurité comme on a aujourd’hui.
Il y a aussi des injections SQL [une attaque qui consiste à récupérer des données sans autorisation voire à les modifier] : chaque fois qu’une nouvelle page est publiée sur le site, il y a des tentatives. Il y en a qui sont réalisées avec des outils d’intrusion automatisés, qu’on peut utiliser pour tester les systèmes, on reconnaît ces techniques, on est protégés. Mais, au milieu, on en voit quelques-unes, quelques dizaines, plus recherchées, plus spécifiques.
Il y a aussi des scans de ports, pour tenter d’identifier des failles. Enfin, il y a des choses plus intelligentes, mais beaucoup plus rares et beaucoup plus dangereuses, notamment des tentatives de connexion à nos bases de données.
Avez-vous fait l’objet de phishing [hameçonnage, qui consiste à envoyer un mail conçu pour convaincre son destinataire de saisir, par exemple, un mot de passe] ?
Aujourd’hui, on n’a identifié aucun cas de phishing avancé. On reçoit plein de phishing mais du phishing de masse. Soit on n’en a pas eu, soit on ne l’a pas détecté.
Comment savez-vous que ces attaques viennent d’Ukraine ?
Nous avons mené un travail d’identification immédiate des attaques. Quand nous subissons une attaque en déni de service ou une injection SQL, on voit l’adresse IP [l’identification de connexion de l’ordinateur, qui peut parfois donner une indication partielle de l’origine d’une attaque]. La moitié des quatre mille attaques provient d’Ukraine. C’est un pays qui n’est pas très stable, avec un très haut niveau de compétence technique : il y a des gens très qualifiés et des problèmes de stabilité politique. De nombreux pays qui utilisent l’Ukraine comme pays relais.
Vous dénoncez le rôle de la Russie, mais que ces attaques proviennent techniquement d’Ukraine ne le prouve pas.
On a un doute sur l’origine des cyberattaques, mais nous n’avons aucun doute que la Russie est très active, sur les fake news et sur les réseaux sociaux. On voit notamment des rumeurs propagées par des sites comme Sputnik et reprises par la fachosphère, de manière quasi symbiotique. On observe par exemple une galaxie de robots semi-automatiques sur les réseaux sociaux. On se rend compte que ça n’est pas possible que ce soit un être humain derrière certains comptes, qui postent entre cent et deux cents articles par jour, et prennent parfois la parole. On soupçonne une alimentation semi-automatique de ces comptes, c’est nouveau. Il y a deux explications : soit il s’agit de gens capables d’y passer leur journée, soit ils sont aidés.
En même temps, WordPress (le logiciel qu’ont choisi les équipes d’En marche ! pour gérer le site de campagne) n’est pas à jour et comporte plusieurs failles bien documentées.
Cela devrait être réglé dans la journée.
Qu’est-ce qui vous fait dire que ces attaques informatiques sont organisées ?
Il y a leur volume, mais surtout la convergence des attaques, entre ce qui est en haut de l’iceberg, et ce qui est fait en sous-terrain.
Avez-vous été en contact avec l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) au sujet de ces piratages ?
Non. Lorsque je présidais le Conseil national du numérique, l’Anssi était notre hotline en matière de sécurité. Mais là, ils ont été clairs : leur rôle, ce n’est pas de nous protéger.
Martin Untersinger
Journaliste au Monde
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/02/14/en-marche-denonce-des-attaques-informatiques-organisees-et-convergentes_5079539_4408996.html#wQZFTKojkJWLWYjg.99
Caduce62- Messages : 15239
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Re: La propagande
Marine Le Pen propose d’entourer la France d’un mur payé par l’Algérie
Le Gorafi
Publié le 13/02/2017 par La Rédaction
En meeting à Lyon dimanche, la présidente du FN a dévoilé ses « 144 engagements pour la France ». Si la plupart relèvent de la facture xénophobe et nationaliste habituelle du parti, le n°117 a attiré l’attention des commentateurs.
Inspiré par Trump, adapté pour l’Hexagone
Le FN semble bel et bien galvanisé par l’élection de Donald Trump, « un politicien d’une grande finesse, un homme habité d’une réelle vision de l’homme blanc » pour Florian Philippot. De fait, les chantiers d’ores et déjà ouverts par le 45e président des États-Unis ont tout pour plaire à Marine Le Pen : démantèlement de l’Europe, repli identitaire, protectionnisme économique, diplomatie impulsive et colérique… « C’est une inspiration et un plaisir de le voir travailler ».
Mais c’est assurément au niveau de l’immigration et des étrangers que la convergence des idées se fait la plus visible, confinant à un mimétisme teinté d’admiration : Marine Le Pen, qui partage avec Donald Trump le goût des projets pharaoniques et des déclarations belliqueuses, a repris à son compte l’idée du mur-frontière avec le Mexique, un ouvrage que le FN estime tout à fait pertinent pour l’Hexagone.
« De toute évidence, l’Algérie est notre Mexique à nous »
En effet, pour la candidate frontiste, les similitudes sont nombreuses et incontestables: « les deux pays sont chauds, violents, économiquement et socialement arriérés… Je pourrais continuer des heures. Franchement, à part la langue, je ne vois pas une grande différence : de toute évidence, l’Algérie c’est notre Mexique à nous », assène-t-elle ainsi dans son programme.
Et comme son homologue américain, elle n’entend certainement pas financer le projet sur les deniers publics – Marine Le Pen a affirmé hier cet engagement, déclarant vouloir mettre l’Algérie face à ses responsabilités. Sauf qu’à la différence des États-Unis, financer l’ouvrage par une surimposition des exportations algériennes ne semble pas envisageable : « la misère, la délinquance et l’islam radical ne sont malheureusement pas taxables », a regretté la présidente du FN. « J’invite donc le président Bouteflika à réunir au plus vite la somme de 9,36 milliards d’euros, et à me la faire parvenir par virement ou mandat postal à l’adresse suivante ».
Le Gorafi
Publié le 13/02/2017 par La Rédaction
En meeting à Lyon dimanche, la présidente du FN a dévoilé ses « 144 engagements pour la France ». Si la plupart relèvent de la facture xénophobe et nationaliste habituelle du parti, le n°117 a attiré l’attention des commentateurs.
Inspiré par Trump, adapté pour l’Hexagone
Le FN semble bel et bien galvanisé par l’élection de Donald Trump, « un politicien d’une grande finesse, un homme habité d’une réelle vision de l’homme blanc » pour Florian Philippot. De fait, les chantiers d’ores et déjà ouverts par le 45e président des États-Unis ont tout pour plaire à Marine Le Pen : démantèlement de l’Europe, repli identitaire, protectionnisme économique, diplomatie impulsive et colérique… « C’est une inspiration et un plaisir de le voir travailler ».
Mais c’est assurément au niveau de l’immigration et des étrangers que la convergence des idées se fait la plus visible, confinant à un mimétisme teinté d’admiration : Marine Le Pen, qui partage avec Donald Trump le goût des projets pharaoniques et des déclarations belliqueuses, a repris à son compte l’idée du mur-frontière avec le Mexique, un ouvrage que le FN estime tout à fait pertinent pour l’Hexagone.
« De toute évidence, l’Algérie est notre Mexique à nous »
En effet, pour la candidate frontiste, les similitudes sont nombreuses et incontestables: « les deux pays sont chauds, violents, économiquement et socialement arriérés… Je pourrais continuer des heures. Franchement, à part la langue, je ne vois pas une grande différence : de toute évidence, l’Algérie c’est notre Mexique à nous », assène-t-elle ainsi dans son programme.
Et comme son homologue américain, elle n’entend certainement pas financer le projet sur les deniers publics – Marine Le Pen a affirmé hier cet engagement, déclarant vouloir mettre l’Algérie face à ses responsabilités. Sauf qu’à la différence des États-Unis, financer l’ouvrage par une surimposition des exportations algériennes ne semble pas envisageable : « la misère, la délinquance et l’islam radical ne sont malheureusement pas taxables », a regretté la présidente du FN. « J’invite donc le président Bouteflika à réunir au plus vite la somme de 9,36 milliards d’euros, et à me la faire parvenir par virement ou mandat postal à l’adresse suivante ».
Caduce62- Messages : 15239
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Re: La propagande
Caduce62 a écrit:Marine Le Pen propose d’entourer la France d’un mur payé par l’Algérie
« De toute évidence, l’Algérie est notre Mexique à nous »
En effet, pour la candidate frontiste, les similitudes sont nombreuses et incontestables: « les deux pays sont chauds, violents, économiquement et socialement arriérés… Je pourrais continuer des heures. Franchement, à part la langue, je ne vois pas une grande différence : de toute évidence, l’Algérie c’est notre Mexique à nous », assène-t-elle ainsi dans son programme.
Et comme son homologue américain, elle n’entend certainement pas financer le projet sur les deniers publics – Marine Le Pen a affirmé hier cet engagement, déclarant vouloir mettre l’Algérie face à ses responsabilités. Sauf qu’à la différence des États-Unis, financer l’ouvrage par une surimposition des exportations algériennes ne semble pas envisageable : « la misère, la délinquance et l’islam radical ne sont malheureusement pas taxables », a regretté la présidente du FN. « J’invite donc le président Bouteflika à réunir au plus vite la somme de 9,36 milliards d’euros, et à me la faire parvenir par virement ou mandat postal à l’adresse suivante ».
Entièrement d'accord avec elle sur ce point !
Bon, le "mur" entourant la France est un procédé de style n'est-ce-pas !
Mais voilà, l'Algérie comme nombre d'anciennes colonies ont voulu faire le choix de l'indépendance. Ce faisant, elles ont remis entièrement leur destin aux mains d'oligarchies au pouvoir, comme la nébuleuse FLN en Algérie avec des camarillas de généraux qui n'ont d'autres soucis que de planquer dans les paradis fiscaux les sommes faramineuses issues de la rente du gaz et du pétrole qu'ils détournent allègrement, comme d'autres pays facilement identifiables, n'est-ce-pas !
Mais voilà, l'indépendance algérienne s'est vite retrouvée dans la panade et on a du trouver rapidement des "substituts" : l'immigration plus ou moins légale en France, l'éducation aux frais de la République et les soins gratuits prodigués généreusement dans nos hôpitaux métropolitains...
Ben oui ! Le "colonialisme", c'est mal mais quand le colonisateur n'est plus là, avec ses institutions éprouvées, on n'a plus d'autre choix que de traverser illégalement la Méditerranée pour fuir la triste misère de son pays ruiné par ses oligarques prévaricateurs...
Je suis né en Algérie et j'ai fait partie de ces centaines de milliers de "pieds noirs" qui ont tout abandonné sous la menace de "la valise ou le cercueil" alors, vous m'excuserez de ne pas pleurer sur le destin de ces peuples africains, qui sont aujourd'hui dans une misère noire mais qui ont choisi librement leur destin politique !!!
Alors, je ne verserai pas des larmes de crocodiles comme ces humanistes-bobo qui veulent en permanence nous maintenir dans la contrition et le repenti permanents !
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: La propagande
Ah le Gorafi! Chris tu as regardé qui a publié cet article: le Gorafi... Alors ce n'est qu'une grosse plaisanterie comme dab, mais moi je me marre à chaque fois!!!
Janchik- Messages : 276
Date d'inscription : 12/06/2014
Re: La propagande
Marine Le Pen dans un état grave après s’être électrocutée en voulant créer son propre hologramme
LeGorafi publié le 07/02/2017 par La Rédaction
Nanterre – Il semble que Marine Le Pen, inspirée par Jean-Luc Mélenchon, a voulu rééditer l’exploit holographique du candidat de la France insoumise. Hélas, mal conseillée ou mal préparée, l’expérience a rapidement tourné au drame.
Les pompiers sont intervenus ce matin en urgence, appelés suite à un « grave incident électrique ». « Vers 9h ce matin, le courant a subi des baisses de tension sur tout l’Ouest parisien, dont la source semblait provenir de Saint-Cloud et plus précisément du siège du Front national » explique la capitaine des pompiers. Sur place, les secours sont dirigés vers une salle où se trouve Marine Le Pen, entourée d’ordinateurs, d’unités centrales et de modems, dont les équipements ont fondu ou pris feu, le tout relié au réseau électrique avec des pinces de câbles de démarrage de voiture.
Selon les premiers éléments, la présidente du Front national aurait tenté de recréer la prouesse médiatique de l’hologramme de Jean-Luc Mélenchon. « Elle était furieuse de s’être fait doubler et elle s’est enfermée pendant deux jours dans son bureau avec des ordinateurs et du matériel électrique » raconte un assistant. « Elle voulait apparaître dans le bureau de Floriant Phillipot qui enregistrait une vidéo pour sa chaîne YouTube », raconte un proche. Hélas, ne maîtrisant ni la technologie ni la puissance, le drame devient inévitable : d’immenses arcs électriques se forment au dessus du QG du FN, l’Ouest parisien se retrouve plongé dans le noir.
Transportée à l’hôpital, les médecins restent inquiets car il semblerait qu’une partie de Marine Le Pen ait été « aspirée » par le réseau et pourrait se manifester à tout moment. « Nous vous demandons de vous tenir à l’écart de toute prise électrique ou de YouTube le temps que cette apparition se dissipe » souligne un expert. Ce n’est pas la première fois que Marine Le Pen se blesse en essayant de copier d’autres candidats. Déjà, en janvier, elle s’était grièvement blessée en essayant d’avoir un programme électoral. « Nous n’étions pas passés loin d’un drame » raconte un proche.
LeGorafi publié le 07/02/2017 par La Rédaction
Nanterre – Il semble que Marine Le Pen, inspirée par Jean-Luc Mélenchon, a voulu rééditer l’exploit holographique du candidat de la France insoumise. Hélas, mal conseillée ou mal préparée, l’expérience a rapidement tourné au drame.
Les pompiers sont intervenus ce matin en urgence, appelés suite à un « grave incident électrique ». « Vers 9h ce matin, le courant a subi des baisses de tension sur tout l’Ouest parisien, dont la source semblait provenir de Saint-Cloud et plus précisément du siège du Front national » explique la capitaine des pompiers. Sur place, les secours sont dirigés vers une salle où se trouve Marine Le Pen, entourée d’ordinateurs, d’unités centrales et de modems, dont les équipements ont fondu ou pris feu, le tout relié au réseau électrique avec des pinces de câbles de démarrage de voiture.
Selon les premiers éléments, la présidente du Front national aurait tenté de recréer la prouesse médiatique de l’hologramme de Jean-Luc Mélenchon. « Elle était furieuse de s’être fait doubler et elle s’est enfermée pendant deux jours dans son bureau avec des ordinateurs et du matériel électrique » raconte un assistant. « Elle voulait apparaître dans le bureau de Floriant Phillipot qui enregistrait une vidéo pour sa chaîne YouTube », raconte un proche. Hélas, ne maîtrisant ni la technologie ni la puissance, le drame devient inévitable : d’immenses arcs électriques se forment au dessus du QG du FN, l’Ouest parisien se retrouve plongé dans le noir.
Transportée à l’hôpital, les médecins restent inquiets car il semblerait qu’une partie de Marine Le Pen ait été « aspirée » par le réseau et pourrait se manifester à tout moment. « Nous vous demandons de vous tenir à l’écart de toute prise électrique ou de YouTube le temps que cette apparition se dissipe » souligne un expert. Ce n’est pas la première fois que Marine Le Pen se blesse en essayant de copier d’autres candidats. Déjà, en janvier, elle s’était grièvement blessée en essayant d’avoir un programme électoral. « Nous n’étions pas passés loin d’un drame » raconte un proche.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: La propagande
Là, tout est dit.Caduce62 a écrit:. . .
Déjà, en janvier, elle s’était grièvement blessée en essayant d’avoir un programme électoral. « Nous n’étions pas passés loin d’un drame » raconte un proche.
Re: La propagande
Tarkan nous gratifié d'une bien bonne sur Facebook:
Tanks U.S. pour l’Ukraine:
transport de tanks et de véhicules militaires passent la Slovaquie
Alarme ! L’OTAN continue d’envoyer des tanks et autres armes de guerre en direction de l’Ukraine.
Le jeudi 9 février 2017 une colonne de tanks de l’OTAN placés sur un train a été filmé en Slovaquie en direction de l’Ukraine. Les habitants sortent de leur voiture pour filmer le transport militaire qui passe sur un pont. La population civile s’habitue à la guerre, « ça va en Ukraine », dit l’homme qui filme le convoi de guerre.
En début de semaine plus de 500 soldats de la Bundeswehr ont commencé leur marche pour prendre leur position dans une caserne en Lituanie. Plus de 400 véhicules de guerre dont 300 chars de la Bundeswehr sont aussi en route par chemin de fer en direction de la Lituanie. Un véritable armada a été mis en mouvement en direction de la Russie. Heureusement que des habitants filment les mouvements de troupes.
Tanks U.S. pour l’Ukraine:
transport de tanks et de véhicules militaires passent la Slovaquie
Alarme ! L’OTAN continue d’envoyer des tanks et autres armes de guerre en direction de l’Ukraine.
Le jeudi 9 février 2017 une colonne de tanks de l’OTAN placés sur un train a été filmé en Slovaquie en direction de l’Ukraine. Les habitants sortent de leur voiture pour filmer le transport militaire qui passe sur un pont. La population civile s’habitue à la guerre, « ça va en Ukraine », dit l’homme qui filme le convoi de guerre.
En début de semaine plus de 500 soldats de la Bundeswehr ont commencé leur marche pour prendre leur position dans une caserne en Lituanie. Plus de 400 véhicules de guerre dont 300 chars de la Bundeswehr sont aussi en route par chemin de fer en direction de la Lituanie. Un véritable armada a été mis en mouvement en direction de la Russie. Heureusement que des habitants filment les mouvements de troupes.
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Re: La propagande
Désolé, j'ai marché comme un bleu...
Krispoluk- Messages : 9858
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Re: La propagande
Le lien vers la vidéo:
https://www.facebook.com/robert.petrik1/videos/1539288772767046/
https://www.facebook.com/robert.petrik1/videos/1539288772767046/
Александр- Messages : 5390
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Re: La propagande
Fake: la Turquie construit un nouveau califat dans le Sud de l'Ukraine
Russia’s notorious Life news has called the planned Turkish construction of housing for Crimean Tatars displaced by Russia’s annexation of Crimea a New Caliphate project. Another Russian publication, Utro.ru claims that Turkish companies are building an individual urban Eden in southern Ukraine just for Crimean Tatars.
Website screenshot Utro.ru
Website screenshot Life
These publications cite one of the leaders of the Crimean Tatar Mejlis executive governing body, Reza Shevkiyev, who recently addressed a regional meeting in Kherson province.
Ces publications citent l'un des dirigeants de l'organe de direction exécutif de Mejlis Tatar Mejlis, Reza Shevkiyev, qui a récemment adressé une réunion régionale dans la province de Kherson.
“We at Mejlis are concerned that our people will be scattered throughout the world,” Shevkiyev declared. He hopes that the construction of some one thousand housing units in Kherson province bordering with Crimea, will help Crimean Tatars remain close to their historic and ancestral homeland and allow for a speedy return once Crimea is freed.
The new units will be settled by Crimean Tatars who have already fled the peninsula already. Mejlis is not calling on Crimean Tatars to massively leave Crimea, rather it is encouraging them to remain on their ancestral peninsula and continue the struggle against Russian occupation.
Life News notoirement connu de Russie a appelé la construction turque de logements pour les Tatars de Crimée déplacés par l'annexion de la Russie de la Crimée un nouveau projet de califat. Une autre publication russe, Utro.ru affirme que les entreprises turques construisent un Eden urbain individuel dans le sud de l'Ukraine juste pour les Tatars de Crimée.
"Nous, au Mejlis, craignons que notre peuple soit dispersé dans le monde entier", a déclaré Shevkiyev. Il espère que la construction de quelque mille logements dans la province de Kherson, en bordure de la Crimée, aidera les Tatars de Crimée à rester proches de leur patrie historique et ancestrale et permettre un retour rapide une fois la Crimée libérée.
Les nouvelles unités seront colonisées par des Tatars de Crimée qui ont déjà fui la péninsule déjà. Mejlis n'appelle pas les Tatars de Crimée à quitter massivement la Crimée, mais les encourage à rester sur leur péninsule ancestrale et à continuer la lutte contre l'occupation russe.
Russia’s notorious Life news has called the planned Turkish construction of housing for Crimean Tatars displaced by Russia’s annexation of Crimea a New Caliphate project. Another Russian publication, Utro.ru claims that Turkish companies are building an individual urban Eden in southern Ukraine just for Crimean Tatars.
Website screenshot Utro.ru
Website screenshot Life
These publications cite one of the leaders of the Crimean Tatar Mejlis executive governing body, Reza Shevkiyev, who recently addressed a regional meeting in Kherson province.
Ces publications citent l'un des dirigeants de l'organe de direction exécutif de Mejlis Tatar Mejlis, Reza Shevkiyev, qui a récemment adressé une réunion régionale dans la province de Kherson.
“We at Mejlis are concerned that our people will be scattered throughout the world,” Shevkiyev declared. He hopes that the construction of some one thousand housing units in Kherson province bordering with Crimea, will help Crimean Tatars remain close to their historic and ancestral homeland and allow for a speedy return once Crimea is freed.
The new units will be settled by Crimean Tatars who have already fled the peninsula already. Mejlis is not calling on Crimean Tatars to massively leave Crimea, rather it is encouraging them to remain on their ancestral peninsula and continue the struggle against Russian occupation.
Life News notoirement connu de Russie a appelé la construction turque de logements pour les Tatars de Crimée déplacés par l'annexion de la Russie de la Crimée un nouveau projet de califat. Une autre publication russe, Utro.ru affirme que les entreprises turques construisent un Eden urbain individuel dans le sud de l'Ukraine juste pour les Tatars de Crimée.
"Nous, au Mejlis, craignons que notre peuple soit dispersé dans le monde entier", a déclaré Shevkiyev. Il espère que la construction de quelque mille logements dans la province de Kherson, en bordure de la Crimée, aidera les Tatars de Crimée à rester proches de leur patrie historique et ancestrale et permettre un retour rapide une fois la Crimée libérée.
Les nouvelles unités seront colonisées par des Tatars de Crimée qui ont déjà fui la péninsule déjà. Mejlis n'appelle pas les Tatars de Crimée à quitter massivement la Crimée, mais les encourage à rester sur leur péninsule ancestrale et à continuer la lutte contre l'occupation russe.
Александр- Messages : 5390
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Re: La propagande
J'aime la dernière case.
On parle beaucoup de sputnik, ne pas oublier RT:
L’OTAN accuse la Russie de «fake news» tout en criant, hystérique, à la Troisième Guerre mondiale
Les forces de l'OTAN © Ints Kalnins Source: Reuters
Les médias des pays de l'OTAN décrivent la Russie comme présentant une menace d’invasion imminente de l’Europe et créent une hystérique atmosphere de guerre mondiale. Le journaliste Finian Cunningham revient sur cet endoctrinement médiatique.
Les médias des pays membres de l’OTAN n’hésitent pas à répéter les allégations infondées et imprudentes d’invasion imminente de l’Europe par l’armée russe, menaçant même de déclencher une Troisième Guerre mondiale.
Quand les médias russes proposent des points de vues alternatifs valables sur un éventail de questions internationales, l’Alliance occidentale les étouffe, les taxant de «fake news».
«L’OTAN prétend qu’il observe une augmentation considérable des fausses informations russes depuis l'annexion de la Crimée», rapport Reuters, ignorant le fait que cette information même contenait des «fake news».
Une telle ignorance est endémique chez les médias occidentaux, c’est typique de cette pensée unique qui diabolise massivement la Russie.
Et ça n’est qu’un seul exemple de la distorsion quotidienne des actualités russes perpétrée dans les médias occidentaux. S’il y a un camp qui est coupable de colportage de fausses informations, ce sont les médias occidentaux de l’OTAN. Et ils le font à une échelle industrielle.
Par exemple, un peu plus tôt ce mois-ci, la journaliste star de CNN Christiane Amanpour a mené une interview avec Marine Le Pen, la présidente du Front national. La journaliste s'est montrée horrifiée, quand son interlocutrice a déclaré que la Russie n’avait pas annexé la Crimée et que les manifestations de Maidan à Kiev en février 2014 étaient un coup d’Etat contre le gouvernement élu. L'attitude d’Amanpour, visiblement choquée, était compréhensible, parce qu’elle a à maintes reprises affirmé le contraire, en déclarant que la Russie avait «envahi l’Ukraine». Dans ces cas, on peut estimer que la célèbre journaliste de CNN se trompe dans ses allégations sur les relations entre la Russie et l’Ukraine – cela signifie qu'elle et la chaîne d'actualité câblée qui l'emploie peuvent être accusés de fabrication régulière de «fake news».
Une autre occasion de diffusion des fausses informations qu'on a fait passer pour du journalisme professionnel, c’est l’émission de la BBC, GMT, présentée par Stephen Sackur le 3 février. Sackur, comme Amanpour, est un autre célèbre journaliste qui a la suffisance d'un paon. Son programme contenait une enquête sur la flambée de violences dans l’est de l’Ukraine. Plus précisément, le rapport diffusé par la BBC accusait les rebelles pro-russes de la région de Donetsk d’avoir bombardé la ville d’Avdievka. Et il fallait impliquer que la Russie attisait le conflit. Mais, quelques jours auparavant seulement, la BBC diffusait des vidéos montrant les chars des forces de Kiev qui prenaient positions dans un quartier résidentiel d’Avdievka... en violation avec l’accord du cessez-le-feu de Minsk.
Le problème, c’est cette manière coutumière avec laquelle les médias occidentaux produisent régulièrement des «fake news» qui sont présentées comme des faits par leurs «célèbres journalistes»
On accuse les médias russes d'informations fausses, mais c’est incomparable avec l'ampleur des fabrications et des distorsions massives et systématiques produites par les médias occidentaux.
L’OTAN déclare avoir enregistré plus de 30 «mythes» publiés par les médias russes. Malheureusement, la liste de l’OTAN ne fournit pas de liens vers les articles russes originaux, où lesdits mythes auraient été décrits. Mais une lecture rapide de la liste montre que lesdits mythes ne sont pas plus «offensifs» que des contre-arguments russes, ou qu'un point de vue alternatif. L’OTAN dit-elle en quelque sorte qu'il est illégitime d’avoir une autre vision ?
Par exemple, l’OTAN compte parmi les «fausses nouvelles» russes les idées suivantes :
L’OTAN a tenté de faire adhérer l’Ukraine ;
L’OTAN a suscité les protestations de Maidan ;
L’OTAN tente d’encercler la Russie ;
L'opération de l’OTAN en Afghanistan est un échec ;
L'opération de l’OTAN en Libye était illégitime ;
Ces points-là et bien d’autres ne sont pas des falsifications, ni de la propagande infondée. Ce sont des assertions sérieuses qui peuvent être étayées par des faits documentés et des arguments juridiques, ainsi que par des cartes de prolifération des bases militaires de l’OTAN autour des frontières russes.
En effet, une telle perspective contredit complètement les vues stéréotypées que les médias occidentaux propagent chaque jour. Mais en aucun cas cela ne qualifie-t-il la conception russe, anticonformiste, de «fake news». Qui plus est, on peut dire que ces opinions présentées par les médias russes sont essentielles pour un bon intérêt et pour la compréhension du public.
C’est là une manifestation étonnante de l’arrogance occidentale et l’endoctrinement : le fait que les médias otaniens présentent des reportages aux informations clairement fausses ou altérant la réalité.
Par exemple, les forces russes et syriennes seraient coupables du massacre de civils dans la ville d’Alep. Pendant des semaines, les médias occidentaux ont parlé de ce massacre présumé, jusqu'à ce que la ville syrienne soit définitivement libérée des combattants armés appuyés par l’Occident, y compris des groupes terroristes interdits. Aucun massacre de civils n’a eu lieu, et, depuis, les médias occidentaux n’ont pas pris la peine de visiter Alep pour raconter comment les habitants sont revenus à une vie civile normale après être libérés par les forces russes et syriennes.
Un autre exemple de ces omniprésentes «fake news», diffusées par les médias occidentaux : les hackers russes ayant piraté l’élection présidentielle américaine pour mettre Donald Trump à la Maison blanche. Aucune preuve de ces allégations tendancieuses n’a jamais été présentée.
Et pourtant, des déclarations du même ordre sont maintenant diffusées sur l’ingérence russe dans les élections européennes – même si le renseignement allemand a récemment indiqué qu'il n’y avait aucune preuve d’ingérence.
Nous allons mettre la question en perspective. Au cours de l’année passée, les médias britanniques ont publié des histoires où ils affirmaient que la Russie se préparait à envahir l’Europe et déclencher la Troisième Guerre mondiale.
Le Daily Express a publié trois histoires de ce type en juin, en juillet et en septembre.
Ce n'était pas juste les tabloïds qui s’adonnaient à un cet alarmisme imprudent : The Independent, qui est prétendument plus sérieux, a publié au moins deux articles en mai et en septembre, avec des citations des hauts responsables militaires disant que la guerre nucléaire pourrait éclater en 48 heures, et qu'il y avait un plan d’invasion «secret» de la Russie.
En novembre, The Guardian et d'autres médias britanniques, dont le Daily Mail, le Daily Telegraph, la BBC et Sky, ont fait écho aux paroles d’Ian Parker, chef du MI5 : «la Russie présente une menace croissante pour le Royaume-Uni».
Si on croyait les médias britanniques, l’Europe et tout l’hémisphère nord auraient dû disparaître en fumée nucléaire il y a quelques mois déjà.
Dans ce contexte, accuser les médias russes de «fausses nouvelles» est une inversion flagrante de la réalité.
Que les dirigeants de l’OTAN, les gouvernements occidentaux et les médias dociles puissent faire impunément de telles accusations est un signe inquiétant d’endoctrinement collectif. Les politiciens occidentaux «libres et indépendants» autoproclamés, et des médias se comportant comme une armée de robots partant en guerre, tout en accusant la Russie des «fake news» – c’est d'une ironie indescriptible.
On parle beaucoup de sputnik, ne pas oublier RT:
L’OTAN accuse la Russie de «fake news» tout en criant, hystérique, à la Troisième Guerre mondiale
Les forces de l'OTAN © Ints Kalnins Source: Reuters
Les médias des pays de l'OTAN décrivent la Russie comme présentant une menace d’invasion imminente de l’Europe et créent une hystérique atmosphere de guerre mondiale. Le journaliste Finian Cunningham revient sur cet endoctrinement médiatique.
Les médias des pays membres de l’OTAN n’hésitent pas à répéter les allégations infondées et imprudentes d’invasion imminente de l’Europe par l’armée russe, menaçant même de déclencher une Troisième Guerre mondiale.
Quand les médias russes proposent des points de vues alternatifs valables sur un éventail de questions internationales, l’Alliance occidentale les étouffe, les taxant de «fake news».
«L’OTAN prétend qu’il observe une augmentation considérable des fausses informations russes depuis l'annexion de la Crimée», rapport Reuters, ignorant le fait que cette information même contenait des «fake news».
Une telle ignorance est endémique chez les médias occidentaux, c’est typique de cette pensée unique qui diabolise massivement la Russie.
Tout d’abord, la Russie n’a pas annexé la Crimée, comme on le déclare systématiquement dans les médias occidentaux, comme si c’était un fait. La population de la péninsule a voté lors d’un référendum légalement constitué en mars 2014, afin de rejoindre la juridiction de la Russie. Mais dans le titre susmentionné, Reuters utilise l'expression «annexion de la Crimée», sans aucune réserve, comme si le référendum historique qui l'a fait rejoindre la Russie ne faisait pas partie de l’histoire.S’il y a un côté qui est coupable de colportage de fausses informations, ce sont les médias occidentaux de l’OTAN. Et ils le font à une échelle industrielle
Et ça n’est qu’un seul exemple de la distorsion quotidienne des actualités russes perpétrée dans les médias occidentaux. S’il y a un camp qui est coupable de colportage de fausses informations, ce sont les médias occidentaux de l’OTAN. Et ils le font à une échelle industrielle.
Par exemple, un peu plus tôt ce mois-ci, la journaliste star de CNN Christiane Amanpour a mené une interview avec Marine Le Pen, la présidente du Front national. La journaliste s'est montrée horrifiée, quand son interlocutrice a déclaré que la Russie n’avait pas annexé la Crimée et que les manifestations de Maidan à Kiev en février 2014 étaient un coup d’Etat contre le gouvernement élu. L'attitude d’Amanpour, visiblement choquée, était compréhensible, parce qu’elle a à maintes reprises affirmé le contraire, en déclarant que la Russie avait «envahi l’Ukraine». Dans ces cas, on peut estimer que la célèbre journaliste de CNN se trompe dans ses allégations sur les relations entre la Russie et l’Ukraine – cela signifie qu'elle et la chaîne d'actualité câblée qui l'emploie peuvent être accusés de fabrication régulière de «fake news».
Une autre occasion de diffusion des fausses informations qu'on a fait passer pour du journalisme professionnel, c’est l’émission de la BBC, GMT, présentée par Stephen Sackur le 3 février. Sackur, comme Amanpour, est un autre célèbre journaliste qui a la suffisance d'un paon. Son programme contenait une enquête sur la flambée de violences dans l’est de l’Ukraine. Plus précisément, le rapport diffusé par la BBC accusait les rebelles pro-russes de la région de Donetsk d’avoir bombardé la ville d’Avdievka. Et il fallait impliquer que la Russie attisait le conflit. Mais, quelques jours auparavant seulement, la BBC diffusait des vidéos montrant les chars des forces de Kiev qui prenaient positions dans un quartier résidentiel d’Avdievka... en violation avec l’accord du cessez-le-feu de Minsk.
En plus de cela, Stephen Sackur a réalisé une interview avec l’ancien Premier ministre ukrainien, Arséni Iatseniuk, dans lequel ce dernier a pu se livrer à des déclarations sans jamais être contesté. Il y a eu des annonces telles que : «L’agression russe en Ukraine» et «La Russie a abattu l’avion civil malaisien MH17 en juillet 2014 au-dessus de l’Ukraine de l’Est.»On accuse les médias russes d'informations fausses, mais c’est incomparable avec l'ampleur des fabrications et distorsions massives et systématiques produites par les médias occidentaux
Le problème, c’est cette manière coutumière avec laquelle les médias occidentaux produisent régulièrement des «fake news» qui sont présentées comme des faits par leurs «célèbres journalistes»
On accuse les médias russes d'informations fausses, mais c’est incomparable avec l'ampleur des fabrications et des distorsions massives et systématiques produites par les médias occidentaux.
L’OTAN déclare avoir enregistré plus de 30 «mythes» publiés par les médias russes. Malheureusement, la liste de l’OTAN ne fournit pas de liens vers les articles russes originaux, où lesdits mythes auraient été décrits. Mais une lecture rapide de la liste montre que lesdits mythes ne sont pas plus «offensifs» que des contre-arguments russes, ou qu'un point de vue alternatif. L’OTAN dit-elle en quelque sorte qu'il est illégitime d’avoir une autre vision ?
Par exemple, l’OTAN compte parmi les «fausses nouvelles» russes les idées suivantes :
L’OTAN a tenté de faire adhérer l’Ukraine ;
L’OTAN a suscité les protestations de Maidan ;
L’OTAN tente d’encercler la Russie ;
L'opération de l’OTAN en Afghanistan est un échec ;
L'opération de l’OTAN en Libye était illégitime ;
Ces points-là et bien d’autres ne sont pas des falsifications, ni de la propagande infondée. Ce sont des assertions sérieuses qui peuvent être étayées par des faits documentés et des arguments juridiques, ainsi que par des cartes de prolifération des bases militaires de l’OTAN autour des frontières russes.
En effet, une telle perspective contredit complètement les vues stéréotypées que les médias occidentaux propagent chaque jour. Mais en aucun cas cela ne qualifie-t-il la conception russe, anticonformiste, de «fake news». Qui plus est, on peut dire que ces opinions présentées par les médias russes sont essentielles pour un bon intérêt et pour la compréhension du public.
C’est là une manifestation étonnante de l’arrogance occidentale et l’endoctrinement : le fait que les médias otaniens présentent des reportages aux informations clairement fausses ou altérant la réalité.
Par exemple, les forces russes et syriennes seraient coupables du massacre de civils dans la ville d’Alep. Pendant des semaines, les médias occidentaux ont parlé de ce massacre présumé, jusqu'à ce que la ville syrienne soit définitivement libérée des combattants armés appuyés par l’Occident, y compris des groupes terroristes interdits. Aucun massacre de civils n’a eu lieu, et, depuis, les médias occidentaux n’ont pas pris la peine de visiter Alep pour raconter comment les habitants sont revenus à une vie civile normale après être libérés par les forces russes et syriennes.
Un autre exemple de ces omniprésentes «fake news», diffusées par les médias occidentaux : les hackers russes ayant piraté l’élection présidentielle américaine pour mettre Donald Trump à la Maison blanche. Aucune preuve de ces allégations tendancieuses n’a jamais été présentée.
Et pourtant, des déclarations du même ordre sont maintenant diffusées sur l’ingérence russe dans les élections européennes – même si le renseignement allemand a récemment indiqué qu'il n’y avait aucune preuve d’ingérence.
Nous allons mettre la question en perspective. Au cours de l’année passée, les médias britanniques ont publié des histoires où ils affirmaient que la Russie se préparait à envahir l’Europe et déclencher la Troisième Guerre mondiale.
Le Daily Express a publié trois histoires de ce type en juin, en juillet et en septembre.
Ce n'était pas juste les tabloïds qui s’adonnaient à un cet alarmisme imprudent : The Independent, qui est prétendument plus sérieux, a publié au moins deux articles en mai et en septembre, avec des citations des hauts responsables militaires disant que la guerre nucléaire pourrait éclater en 48 heures, et qu'il y avait un plan d’invasion «secret» de la Russie.
En novembre, The Guardian et d'autres médias britanniques, dont le Daily Mail, le Daily Telegraph, la BBC et Sky, ont fait écho aux paroles d’Ian Parker, chef du MI5 : «la Russie présente une menace croissante pour le Royaume-Uni».
Si on croyait les médias britanniques, l’Europe et tout l’hémisphère nord auraient dû disparaître en fumée nucléaire il y a quelques mois déjà.
Se lier avec des «fake news», comme démontré ci-dessus, n’est pas seulement faux ou peu éthique de la part des médias otaniens. C’est exemple de campagne propagandiste orchestrée qui vise à diaboliser la Russie et à créer, dans la plus grande imprudence, une atmosphère pour la guerre mondiale.C’est un exemple de campagne propagandiste orchestrée qui vise à diaboliser la Russie et à créer, dans la plus grande imprudence, une atmosphère pour la guerre mondiale
Dans ce contexte, accuser les médias russes de «fausses nouvelles» est une inversion flagrante de la réalité.
Que les dirigeants de l’OTAN, les gouvernements occidentaux et les médias dociles puissent faire impunément de telles accusations est un signe inquiétant d’endoctrinement collectif. Les politiciens occidentaux «libres et indépendants» autoproclamés, et des médias se comportant comme une armée de robots partant en guerre, tout en accusant la Russie des «fake news» – c’est d'une ironie indescriptible.
Александр- Messages : 5390
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Re: La propagande
Lavrov : c'est plus une position politique c'est du baratin à l'état pur niveau propagande débile style Néant
http://www.la-croix.com/Monde/A-Munich-le-discours-sans-concessions-de-Serguei-Lavrov-2017-02-18-1200825750?google_editors_picks=true
http://www.la-croix.com/Monde/A-Munich-le-discours-sans-concessions-de-Serguei-Lavrov-2017-02-18-1200825750?google_editors_picks=true
benoit77- Messages : 2859
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Re: La propagande
J'ai vu ça sur twitter, j'ai pensé à une bonne blague, mais non, c'est bien la position russe.
Ben qu'ils commencent à débuter d'appliquer Minsk (1 et 2) et ensuite on verra.
Mais là, c'est tout vu
Ben qu'ils commencent à débuter d'appliquer Minsk (1 et 2) et ensuite on verra.
Mais là, c'est tout vu
Re: La propagande
Ukraine rebels accuse OSCE of aiding Kiev forces
Alexander Hug, the principal deputy chief of the group's special monitoring the mission to Ukraine, Prime Minister of the Pro-Russian self proclaimed "Peoples Republic of Lugansk" Igor Plotnitsky and Prime Minister of the Pro-Russian self proclamed "Peoples Republic of Donetsk" Alexander Zakharchenko attend a press conference in Lugansk, on February 17, 2017. AFP /
"Une belle brochette de ripoux russes"
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Caduce62- Messages : 15239
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Re: La propagande
Si vrai, la preuve:Caduce62 a écrit:
Les revenus de la Crimée ont doublé depuis qu’elle a été rattachée à la Russie
Les recettes budgétaires de la Crimée ont été multipliées par deux depuis que la péninsule est retournée dans le giron russe et ceci, sans compter l'aide fédérale, a déclaré le président de la République de Crimée Sergueï Aksenov.
« Je vous fais remarquer que même dans la période la plus prospère de son histoire ukrainienne, le budget de la Crimée pesait un peu plus de 22 milliards de roubles (5,8 milliards de hryvnia, au taux de change 3,. Autrement dit, en trois ans seulement, malgré le blocus et les sanctions, en dépit de la période de transition qui n'a pas été simple, la Crimée a désormais des recettes qui sont presque deux fois plus élevées que lorsqu'elle faisait toujours partie de l'Ukraine, même sans compter l'aide fédérale », a déclaré le chef de la Crimée lors d'une session au parlement criméen au cours de laquelle il a présenté le rapport sur le travail du gouvernement sur l'année passée.
elon Sergueï Aksenov, une autre tendance positive a été observée, à savoir l'augmentation importante du financement de secteurs clés de l'économie et de la sphère sociale.
Il n'y a pas longtemps, Seytoumer Nimetoullaev, chef de l'organisation des Tatars de Crimée l'Unité de Crimée et du Conseil public du peuple tatar de Crimée a proposé aux députés du peuple ukrainien de se rendre dans la région pour constater de leurs propres yeux les progrès atteints dans le développement de la péninsule, soulignant que de nombreux problèmes d'importance vitale avaient été résolus immédiatement après le rattachement du territoire à la Russie.
Rattachée à l'Ukraine par Nikita Khrouchtchev en 1954, la Crimée a regagné la Fédération de Russie suite à un referendum organisé au printemps 2014. Plus de 95 % des habitants de la péninsule ont voté pour ce rattachement.
© SPUTNIK.
Pour l’ex-président ukrainien, l’opération de Kiev dans le Donbass est un «crime contre le peuple»
© Ilya Pitalev Source: Sputnik
Les autorités de Kiev devraient être tenues responsables de l’effusion de sang dans l’Est de l’Ukraine : elles n'ont pas su toucher la population du Donbass et ont opté pour la guerre totale, affirme l'ex-président ukrainien Viktor Yanoukovitch.
Le conflit militaire qui couve dans l’est de l’Ukraine fait à nouveau les gros titres de l'actualité en raison d'une nouvelle flambée de violence qui a eu lieu début février.
Cette escalade a mis en évidence la fragilité du cessez-le-feu et la nécessité de la pleine mise en œuvre des accords de Minsk, condition essentielle pour un règlement pacifique du conflit. Un mode opératoire qui a été reconfirmé lors d’une récente réunion au format Normandie (Russie, France, Allemagne et Ukraine).
. . .
Si la Russie respectait ses obligations . . . il n'y aurait pas de guerre
Re: La propagande
"Les recettes budgétaires de la Crimée ont été multipliées par deux depuis que la péninsule est retournée dans le giron russe et ceci, sans compter l'aide fédérale, a déclaré le président de la République de Crimée Sergueï Aksenov."
Ahhhhhhhhhh !!! Celle là c'est la meilleure
Ahhhhhhhhhh !!! Celle là c'est la meilleure
Janchik- Messages : 276
Date d'inscription : 12/06/2014
Re: La propagande
https://informnapalm.org/fr/vostok-france-solidarite-donbass-de-lhumanitaire-svr/
Vostok France Solidarité Donbass : de l’humanitaire au SVR
Il était une fois en Haute-Savoie une association créée pour « aider les réfugiés ukrainiens du Donbass » occupé. Son tout premier nom était VOSTOK – L’ENTRAIDE ET SOLIDARITÉ SANS FRONTIÈRES ET SANS POLITIQUE. Les dirigeantes de l’association sont officiellement : Elena Ruffo-Kovriguina, présidente (photo ci-contre), Mariya Fillion-Robin Bondarenko, secrétaire et Patricia Bakry, trésorière.
Son nom actuel est “Vostok France-Solidarité Donbass” (VFSD) et ne comporte plus la mention “sans politique”. Cet organisme, qualifié de sérieux, par les pro-poutines de France, aurait pu exister et continuer à aider les civils, en utilisant ses relais en Ukraine, comme par exemple une dame de Kharkiv qui faisait passer les envois par les checkpoints de l’armée ukrainienne. Ceci n’est pas un crime, vu la situation très précaire dans laquelle se sont retrouvés les civils dans le Donbass occupé. Sauf que certains détails ont attiré notre attention, comme des membres de l’association, connus par leur appartenance aux réseaux du Kremlin en France, et très impliqués dans la propagande politique.
Assez vite, après avoir créée l’association, ses dirigeantes ont commencé à participer à des activités pas tout à fait humanitaires. Dès décembre 2014, la secrétaire de l’association Mariya Fillion avait déjà servi la cause de la propagande russe. Interviewée le 21 décembre 2014 par le Perviy Kanal, chaîne de télévision russe, Mariya Fillion témoignait « avoir vu la tragédie du Donbass ».
Plus tard, le 21 février 2015, l’association VFSD co-organise avec une autre association du même bord, Novopole, un rassemblement devant l’ambassade d’Ukraine à Paris. La présidente Elena Kovrigina-Ruffo y intervient en compagnie de André Chanclu ancien du groupe d’extrême droite GUD. L’aspect « sans politique », qui fait alors toujours partie du nom de l’association, ne tient visiblement plus, et un changement de nom vers « Vostok France-Solidarité Donbass » est déclaré.
Courant 2015, l’association se trouve un nouveau soutien en la personne de Nikola Mirkovic, souverainiste serbe bien connu pour avoir relayé les thèses de la propagande agressive du Kremlin. Il participe, alors en compagnie d’Elena Kovrigina a une mission humanitairo-propagandiste dans le Donbass. Ces deux-là sont accompagnés par Xavier Moreau, auteur de textes à caractère haineux dirigés contre l’État ukrainien, co-président de l’entreprise de sécurité Sokol group (enregistrée à Moscou) et dirigeant du think-tank Stratpol.
Sur les territoires occupés, la présidente et l’équipe de l’association travaillent avec le groupe « Slavyane ». Parmi les amis Facebook d’Elena Kovriguina, on retrouve le mercenaire Sergueï Munier qui a combattu dans le Donbass et a fait objet d’une enquête d’InformNapalm.
Les activité de VFSD sont régulièrement couvertes par les communications de l’agence de propagande locale DONi basée à Donetsk, proche du FSB et subventionnée par le Kremlin. Le site français de StreetPress a récemment consacré un article aux intervenants de cette sinistre officine.
En janvier 2016, l’association a co-organisé un rassemblement à Genève (archives, album et affiche ) en présence des pro-Poutine, comme Christine Deviers-Joncour, grande compatissante envers les “rebelles”, Xavier Moreau mentionné plus haut ou encore Hélène Richard-Favre. Une collecte de fonds a eu lieu lors du rassemblement à Genève et Xavier Moreau a vendu et dédicacé son bouquin anti-ukrainien, qui d’ailleurs, reflète si peu la réalité ukrainienne que l’on accorde volontiers à Xavier Moreau le titre ”expert virtuel” de l’Ukraine.
Apparemment, les liens entre le propagandiste Moreau et l’association Vostok (VFSD) sont si forts qu’il a fait de la publicité pour VFSD dans une vidéo diffusée sur… Égalité et réconciliation, le site d’Alain Soral.
En parallèle avec leurs activités dites « humanitaires », Moreau et Mirkovic interviennent aussi lors d’autres rassemblements. En février 2016, ils participent à une table ronde à Moscou, organisée par le RISS, en présence de l’idéologue fasciste Alexandre Douguine. Notons que le RISS est dirigé par Mark Fradkov, ancien du SVR.
En mai 2016, Mirkovic et Moreau se rendent à nouveau dans le Donbass occupé. VFSD va encore présenter ce déplacement comme une mission purement humanitaire, alors qu’ils vont en parallèle participer à des réunions des autorités d’occupation autour de la propagande de la “république” comme en témoigne cet article. On note la présence à cette table ronde, comme à la précédente, d’Emmanuel Leroy (ex-FN, conseiller proche de Marine Le Pen) ainsi que de Christelle Néant de DONi et Héléna Sydorova, rédactrice du journal propagandiste “Sans frontières”.
Et pourtant cela n’empêchera pas à cette association “paisible”, ”humanitaire” et “non-politique” d’être reconnue en France, fin 2016, comme étant “d’intérêt général”.
Cela n’empêche pas non-plus à sa gérante, Elena Kovriguina, dans un interview accordé à la radio d’Annecy, d’éviter de parler de ses connexions plus que troubles ou des accusations d’utilisation inefficace des fonds, qui servent en grande partie à financer les déplacements des membres de VFSD.
Enfin, cela n’empêche bien évidemment pas cette organisation glauque de recruter de nouveaux membres. Ainsi, le 9 février 2017, un certain François Grumel-Jacquignon, se présentant membre de VFSD, s’est rendu à Pervomaïsk occupé par les forces de la soi-disant “LNR”. Le but de la visite, selon depo.ua, était faire connaître aux Français « comment l’armée ukrainienne tire sur les quartiers résidentiels en LNR ».
La propagande du Kremlin, servie avec les zakousski sous le son des musiques russes et sous couvert de l’action humanitaire bénéficiant du statut “d’intérêt général” a encore de beaux jours devant elle en France.
Vostok France Solidarité Donbass : de l’humanitaire au SVR
Il était une fois en Haute-Savoie une association créée pour « aider les réfugiés ukrainiens du Donbass » occupé. Son tout premier nom était VOSTOK – L’ENTRAIDE ET SOLIDARITÉ SANS FRONTIÈRES ET SANS POLITIQUE. Les dirigeantes de l’association sont officiellement : Elena Ruffo-Kovriguina, présidente (photo ci-contre), Mariya Fillion-Robin Bondarenko, secrétaire et Patricia Bakry, trésorière.
Son nom actuel est “Vostok France-Solidarité Donbass” (VFSD) et ne comporte plus la mention “sans politique”. Cet organisme, qualifié de sérieux, par les pro-poutines de France, aurait pu exister et continuer à aider les civils, en utilisant ses relais en Ukraine, comme par exemple une dame de Kharkiv qui faisait passer les envois par les checkpoints de l’armée ukrainienne. Ceci n’est pas un crime, vu la situation très précaire dans laquelle se sont retrouvés les civils dans le Donbass occupé. Sauf que certains détails ont attiré notre attention, comme des membres de l’association, connus par leur appartenance aux réseaux du Kremlin en France, et très impliqués dans la propagande politique.
Assez vite, après avoir créée l’association, ses dirigeantes ont commencé à participer à des activités pas tout à fait humanitaires. Dès décembre 2014, la secrétaire de l’association Mariya Fillion avait déjà servi la cause de la propagande russe. Interviewée le 21 décembre 2014 par le Perviy Kanal, chaîne de télévision russe, Mariya Fillion témoignait « avoir vu la tragédie du Donbass ».
Plus tard, le 21 février 2015, l’association VFSD co-organise avec une autre association du même bord, Novopole, un rassemblement devant l’ambassade d’Ukraine à Paris. La présidente Elena Kovrigina-Ruffo y intervient en compagnie de André Chanclu ancien du groupe d’extrême droite GUD. L’aspect « sans politique », qui fait alors toujours partie du nom de l’association, ne tient visiblement plus, et un changement de nom vers « Vostok France-Solidarité Donbass » est déclaré.
Courant 2015, l’association se trouve un nouveau soutien en la personne de Nikola Mirkovic, souverainiste serbe bien connu pour avoir relayé les thèses de la propagande agressive du Kremlin. Il participe, alors en compagnie d’Elena Kovrigina a une mission humanitairo-propagandiste dans le Donbass. Ces deux-là sont accompagnés par Xavier Moreau, auteur de textes à caractère haineux dirigés contre l’État ukrainien, co-président de l’entreprise de sécurité Sokol group (enregistrée à Moscou) et dirigeant du think-tank Stratpol.
Sur les territoires occupés, la présidente et l’équipe de l’association travaillent avec le groupe « Slavyane ». Parmi les amis Facebook d’Elena Kovriguina, on retrouve le mercenaire Sergueï Munier qui a combattu dans le Donbass et a fait objet d’une enquête d’InformNapalm.
Les activité de VFSD sont régulièrement couvertes par les communications de l’agence de propagande locale DONi basée à Donetsk, proche du FSB et subventionnée par le Kremlin. Le site français de StreetPress a récemment consacré un article aux intervenants de cette sinistre officine.
En janvier 2016, l’association a co-organisé un rassemblement à Genève (archives, album et affiche ) en présence des pro-Poutine, comme Christine Deviers-Joncour, grande compatissante envers les “rebelles”, Xavier Moreau mentionné plus haut ou encore Hélène Richard-Favre. Une collecte de fonds a eu lieu lors du rassemblement à Genève et Xavier Moreau a vendu et dédicacé son bouquin anti-ukrainien, qui d’ailleurs, reflète si peu la réalité ukrainienne que l’on accorde volontiers à Xavier Moreau le titre ”expert virtuel” de l’Ukraine.
Apparemment, les liens entre le propagandiste Moreau et l’association Vostok (VFSD) sont si forts qu’il a fait de la publicité pour VFSD dans une vidéo diffusée sur… Égalité et réconciliation, le site d’Alain Soral.
En parallèle avec leurs activités dites « humanitaires », Moreau et Mirkovic interviennent aussi lors d’autres rassemblements. En février 2016, ils participent à une table ronde à Moscou, organisée par le RISS, en présence de l’idéologue fasciste Alexandre Douguine. Notons que le RISS est dirigé par Mark Fradkov, ancien du SVR.
En mai 2016, Mirkovic et Moreau se rendent à nouveau dans le Donbass occupé. VFSD va encore présenter ce déplacement comme une mission purement humanitaire, alors qu’ils vont en parallèle participer à des réunions des autorités d’occupation autour de la propagande de la “république” comme en témoigne cet article. On note la présence à cette table ronde, comme à la précédente, d’Emmanuel Leroy (ex-FN, conseiller proche de Marine Le Pen) ainsi que de Christelle Néant de DONi et Héléna Sydorova, rédactrice du journal propagandiste “Sans frontières”.
Et pourtant cela n’empêchera pas à cette association “paisible”, ”humanitaire” et “non-politique” d’être reconnue en France, fin 2016, comme étant “d’intérêt général”.
Cela n’empêche pas non-plus à sa gérante, Elena Kovriguina, dans un interview accordé à la radio d’Annecy, d’éviter de parler de ses connexions plus que troubles ou des accusations d’utilisation inefficace des fonds, qui servent en grande partie à financer les déplacements des membres de VFSD.
Enfin, cela n’empêche bien évidemment pas cette organisation glauque de recruter de nouveaux membres. Ainsi, le 9 février 2017, un certain François Grumel-Jacquignon, se présentant membre de VFSD, s’est rendu à Pervomaïsk occupé par les forces de la soi-disant “LNR”. Le but de la visite, selon depo.ua, était faire connaître aux Français « comment l’armée ukrainienne tire sur les quartiers résidentiels en LNR ».
La propagande du Kremlin, servie avec les zakousski sous le son des musiques russes et sous couvert de l’action humanitaire bénéficiant du statut “d’intérêt général” a encore de beaux jours devant elle en France.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: La propagande
2560 "fake news" pro-russes débusquées par une équipe spéciale de l'UE
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/2560-fake-news-pro-russes-debusquees-par-une-equipe-speciale-de-l-ue_1881894.html#xtor=AL-839
Olivier Levrault, publié le 26/02/2017 à 17:04 , mis à jour à 18:42
Depuis 2015, cette équipe restreinte basée à Bruxelles traque les "fake news" pro-russes.Depuis 2015, cette équipe restreinte basée à Bruxelles traque les "fake news" pro-russes.
Créée en 2015, une force restreinte de quelques personnes, basée à Bruxelles, recherche, vérifie et essaie de contrer les campagnes de désinformations mises en place par la Russie ou par des médias pro-russes.
Onze. C'est le nombre de salariés que comporte l'équipe de l'Union européenne (UE) contre les "fake news" venant de Russie ou qui favorisent les intérêts russes. Ce micro groupe, The East StratCom Task Force (ESCTF), connait une année particulièrement chargée avec trois élections majeures en Europe: aux Pays-Bas, en France et en Allemagne, des événements propices aux désinformations.
À l'époque de sa création, en mars 2015, les accords de Minsk et le cessez-le-feu en Ukraine viennent d'être signés. L'UE compte alors "contrer les campagnes de désinformation menées par la Russie" en Europe, lit-on dans les conclusions du Conseil européen des 19 et 20 mars 2015.
Elle met donc en place une "équipe de communication", qui débute en novembre 2015. Le site s'attaque alors à ses premières "fake news". En janvier 2016, ESCTF s'occupe d'un cas d'école: l'affaire Lisa en Allemagne. Cette adolescente germano-russe, vivant à Berlin, avait disparu plus de 24 heures et avait affirmé avoir été enlevée et violée par trois hommes de type "méridional", avant de revenir sur ses déclarations et d'avouer avoir menti. Des médias russes avait récupéré l'histoire avec virulence et une mini crise diplomatique était née. Le but de l'équipe: trier le vrai du faux.
Pour débusquer les "fake news", les onze membres de l'équipe comptent sur une base d'environ 400 volontaires, journalistes, experts, militants ou simple citoyen de 30 pays différents. "Ces bénévoles relaient à la task force les informations qu'ils jugent fausses, notamment celles qui dévalorisent ou vont à l'encontre des intérêts de l'Union européenne, explique à L'Express une personne proche des activités de l'équipe. Ensuite, l'équipe analyse ces informations, les vérifient." Si elles s'avèrent fausses, ESCTF publie sur son site un article documenté sur la question, pour tenter de contrer la désinformation.
ESCTF n'a pas d'autres pouvoirs que la communication. Alors, elle utilise tous les moyens à sa disposition avec une page Facebook, un compte Twitter, une chaîne YouTube ou encore une newsletter hebdomadaire.
"L'objectif est d'attirer l'attention sur la désinformation, pour que les gens développent leur libre arbitre et soient capables de différencier un média fiable et un qui ne l'est pas, indique la source proche de l'équipe. Surtout qu'il n'est pas toujours facile de distinguer une vraie information d'une fausse. La frontière et parfois ténue et les procédés de mésinformation peuvent être subtils. L'objectif de ces sites est de nous confondre."
Dans un billet publié mi-février, ESCTF critique la couverture par les médias pro-russes de la campagne présidentielle française et notamment celle d'Emmanuel Macron. L'article relaie notamment ce passage d'une très regardée émission d'actualité de la chaîne de télévision publique Rossiya 1. Après avoir présenté Marine Le Pen comme la grande favorite de l'élection, le présentateur s'interroge sur la possible sortie de la France et, dans ce cas, de la transformation de l'Union européenne en "quatrième reich".
Si le ton des articles de l'ESCTF est sérieux, il peut devenir plus léger sur les réseaux sociaux, comme avec cette vidéo des "meilleurs recettes de désinformation des médias pro-Kremlin".
Si les "fake news" n'étaient pas légion à l'époque de la création de la task force en 2015, elles sont devenues de plus en plus répandues aujourd'hui.
ESCTF, qui compte beaucoup sur son réseau de contributeurs, à la base des trouvailles de désinformations, n'est pas bien présente en France. L'équipe dispose de peu de fonds pour se développer. Le site n'est disponible qu'en anglais et en russe. Fin janvier, un article du Guardian faisait état de 800 000 euros supplémentaires dans les caisses de la petite équipe mais, très rapidement, le texte a été amendé pour contredire cette hausse du budget.
Autre limite pour l'ESCTF: elle ne s'intéresse qu'aux "fake news" servant les intérêts russes. Certes, cela représente une activité non négligeable. Depuis novembre 2015, plus de 2560 informations ont été discréditées et corrigées. Mais, même si elle se défend de l'être, la plateforme peut être accusée par ses détracteurs d'être un organe de contre-propagande.
La task force européenne reste en effet une agence de communication stratégique européenne. Son autre tâche, outre le déminage de fausses informations, est de promouvoir l'Union européenne dans le "voisinage oriental" de l'Union: en Ukraine, en Moldavie et dans les autres pays tampons entre l'UE et la Russie.
Elle n'est pas la seule à livrer bataille contre les fausses informations. Depuis l'élection de Donald Trump aux Etats-Unis et ses discours truffés de "fake news" à déminer, les médias traditionnels tentent d'étoffer leur arsenal de vérification des faits. En France, huit médias français dont L'Express s'allient par exemple à Facebook pour dénoncer les contenus suspects sur le réseau social.
Le Monde a sorti son "Decodex", qui classe des centaines de sites internet selon leur fiabilité. De leur côté, le réseau First Draft News et le Google News Lab, associés à 17 rédactions françaises, lancent un autre outil de vérification nommé "CrossCheck". Outil disponible le 27 février.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/2560-fake-news-pro-russes-debusquees-par-une-equipe-speciale-de-l-ue_1881894.html#xtor=AL-839
Olivier Levrault, publié le 26/02/2017 à 17:04 , mis à jour à 18:42
Depuis 2015, cette équipe restreinte basée à Bruxelles traque les "fake news" pro-russes.Depuis 2015, cette équipe restreinte basée à Bruxelles traque les "fake news" pro-russes.
Créée en 2015, une force restreinte de quelques personnes, basée à Bruxelles, recherche, vérifie et essaie de contrer les campagnes de désinformations mises en place par la Russie ou par des médias pro-russes.
Onze. C'est le nombre de salariés que comporte l'équipe de l'Union européenne (UE) contre les "fake news" venant de Russie ou qui favorisent les intérêts russes. Ce micro groupe, The East StratCom Task Force (ESCTF), connait une année particulièrement chargée avec trois élections majeures en Europe: aux Pays-Bas, en France et en Allemagne, des événements propices aux désinformations.
À l'époque de sa création, en mars 2015, les accords de Minsk et le cessez-le-feu en Ukraine viennent d'être signés. L'UE compte alors "contrer les campagnes de désinformation menées par la Russie" en Europe, lit-on dans les conclusions du Conseil européen des 19 et 20 mars 2015.
Elle met donc en place une "équipe de communication", qui débute en novembre 2015. Le site s'attaque alors à ses premières "fake news". En janvier 2016, ESCTF s'occupe d'un cas d'école: l'affaire Lisa en Allemagne. Cette adolescente germano-russe, vivant à Berlin, avait disparu plus de 24 heures et avait affirmé avoir été enlevée et violée par trois hommes de type "méridional", avant de revenir sur ses déclarations et d'avouer avoir menti. Des médias russes avait récupéré l'histoire avec virulence et une mini crise diplomatique était née. Le but de l'équipe: trier le vrai du faux.
Pour débusquer les "fake news", les onze membres de l'équipe comptent sur une base d'environ 400 volontaires, journalistes, experts, militants ou simple citoyen de 30 pays différents. "Ces bénévoles relaient à la task force les informations qu'ils jugent fausses, notamment celles qui dévalorisent ou vont à l'encontre des intérêts de l'Union européenne, explique à L'Express une personne proche des activités de l'équipe. Ensuite, l'équipe analyse ces informations, les vérifient." Si elles s'avèrent fausses, ESCTF publie sur son site un article documenté sur la question, pour tenter de contrer la désinformation.
ESCTF n'a pas d'autres pouvoirs que la communication. Alors, elle utilise tous les moyens à sa disposition avec une page Facebook, un compte Twitter, une chaîne YouTube ou encore une newsletter hebdomadaire.
"L'objectif est d'attirer l'attention sur la désinformation, pour que les gens développent leur libre arbitre et soient capables de différencier un média fiable et un qui ne l'est pas, indique la source proche de l'équipe. Surtout qu'il n'est pas toujours facile de distinguer une vraie information d'une fausse. La frontière et parfois ténue et les procédés de mésinformation peuvent être subtils. L'objectif de ces sites est de nous confondre."
Dans un billet publié mi-février, ESCTF critique la couverture par les médias pro-russes de la campagne présidentielle française et notamment celle d'Emmanuel Macron. L'article relaie notamment ce passage d'une très regardée émission d'actualité de la chaîne de télévision publique Rossiya 1. Après avoir présenté Marine Le Pen comme la grande favorite de l'élection, le présentateur s'interroge sur la possible sortie de la France et, dans ce cas, de la transformation de l'Union européenne en "quatrième reich".
Si le ton des articles de l'ESCTF est sérieux, il peut devenir plus léger sur les réseaux sociaux, comme avec cette vidéo des "meilleurs recettes de désinformation des médias pro-Kremlin".
Si les "fake news" n'étaient pas légion à l'époque de la création de la task force en 2015, elles sont devenues de plus en plus répandues aujourd'hui.
ESCTF, qui compte beaucoup sur son réseau de contributeurs, à la base des trouvailles de désinformations, n'est pas bien présente en France. L'équipe dispose de peu de fonds pour se développer. Le site n'est disponible qu'en anglais et en russe. Fin janvier, un article du Guardian faisait état de 800 000 euros supplémentaires dans les caisses de la petite équipe mais, très rapidement, le texte a été amendé pour contredire cette hausse du budget.
Autre limite pour l'ESCTF: elle ne s'intéresse qu'aux "fake news" servant les intérêts russes. Certes, cela représente une activité non négligeable. Depuis novembre 2015, plus de 2560 informations ont été discréditées et corrigées. Mais, même si elle se défend de l'être, la plateforme peut être accusée par ses détracteurs d'être un organe de contre-propagande.
La task force européenne reste en effet une agence de communication stratégique européenne. Son autre tâche, outre le déminage de fausses informations, est de promouvoir l'Union européenne dans le "voisinage oriental" de l'Union: en Ukraine, en Moldavie et dans les autres pays tampons entre l'UE et la Russie.
Elle n'est pas la seule à livrer bataille contre les fausses informations. Depuis l'élection de Donald Trump aux Etats-Unis et ses discours truffés de "fake news" à déminer, les médias traditionnels tentent d'étoffer leur arsenal de vérification des faits. En France, huit médias français dont L'Express s'allient par exemple à Facebook pour dénoncer les contenus suspects sur le réseau social.
Le Monde a sorti son "Decodex", qui classe des centaines de sites internet selon leur fiabilité. De leur côté, le réseau First Draft News et le Google News Lab, associés à 17 rédactions françaises, lancent un autre outil de vérification nommé "CrossCheck". Outil disponible le 27 février.
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Re: La propagande
Nazi est, nazi ouest, nazi sur le nid de coucou
Regular readers of the Disinformation Review already know that the accusation of Nazism is one of the favourite techniques of pro-Kremlin outlets. The current Russian leadership describes the USSR as the only winner over Nazi Germany, and it is even illegal to recall that Adolf Hitler and Joseph Stalin were allies at the beginning of World War II.
The most “targeted” country in this respect is definitely Ukraine. Again and again, pro-Kremlin media accuse Ukrainians and their government of being Nazis, as we can see in the latest Disinformation Review. But in last 16 months, the East StratCom Task Force has collected many more examples of pro-Kremlin media labelling countries, citizens and politicians as Nazis:
– German authorities were accused of supporting fascists tendencies – despite the fact that German polls show that the number of people sympathizing with neo-Nazism is decreasing. In January 2017, Dmitry Kiselev’s popular news show claimed that German chancellor Angela Merkel sought “Lebensraum” in Eastern Europe like the Nazi regime.
– A Latvian school was allegedly awarding graduates with rings featuring a Nazi Swastika when in fact every graduate was free to choose his own ring.
– Americans were accused of supporting Nazis during World War II, allegedly using them to fulfil their dream of defeating Russia. This article on Russia Insider, published ten months before the US elections of November 2016, presented a video of Hillary Clinton with “satanic glee” as evidence (similar messages were relayed by the notorious disinformation-oriented outlet Infowars.
– The European Commission was claimed to be founded on Nazi ideas (see here or here). This “revelation” was based on the claim that Walter Hallstein, the first president of the Commission of the European Economic Community, was a prominent Nazi and a member of NSDAP. Well, he wasn’t – his biography states that his “attitude to National Socialism was hostile, and he even cultivated contacts with declared opponents of the system”.
– Nazism was supposedly “thriving” in Lithuania, which is claimed to constantly violate the rights of Russian speakers. This is not true, already because Lithuania, before joining the EU, was subject to intensive scrutiny by the EU to ensure the rights of the Russian minority.
– The entire EU has been branded a “Nazi brainchild” that was supposedly planned by Adolf Hitler himself.
– The whole West: As major Russian TV show Vremya Pokazhet explained, the attitude of Russophobia allegedly prevalent in the West is intended to destroy Russians in the very same way that Nazis aimed to destroy Jews (watch it here at minute 9:49). In Vladimir Solovyov’s TV show, we heard that “US-led Europe” has been carrying out the Nazi policy of “geopolitical racism” towards Russia, convincing Russians that they are the “wrong nation” where uncivilized methods are allowed.
– And also Europe in its entirety, especially the Baltic countries have been termed Nazis, supposedly because of Angela Merkel who demonstrates her “commitment to Aryan ideas by approving of Nazism in the Baltic countries”. The Baltic states are also said to use neo-Nazi methods against Russia in order to impose European values there, which is a direct threat to President Putin’s power.
– NATO is not spared from the accusation of Nazism, given that it allegedly poses the same threat to Russia as Nazi Germany did to the USSR in 1941. Again, in the major TV show Vremya Pokazhet, formerly run by Pyotr Tolstoy, who is now deputy speaker of the Russian Duma. The supposed evidence for NATO’s Nazism is that the design of the Alliance’s new headquarters resembles and was therefore allegedly inspired by the symbol for the Nazi paramilitary organisation SS.
– Finally, pro-Kremlin media have also identified some Nazis in Russia. But they are exclusively connected to Russian opposition activists and are preparing a revolution against the current authorities. This revolution was supposed to begin the very next day after last year’s parliamentary elections. The elections took place in September 2016; no revolution yet.
From this brief overview, it appears there are only two possibilities in the unique universe of pro-Kremlin media. Either you live in Russia and support the current Russian regime; or if you do not meet these two requirements, you might find yourself called a Nazi.
Les lecteurs réguliers de la Revue de désinformation savent déjà que l'accusation de nazisme est l'une des techniques préférées des points de vente pro-Kremlin. L'actuelle direction russe décrit l'URSS comme le seul vainqueur de l'Allemagne nazie, et il est même illégal de rappeler qu'Adolf Hitler et Joseph Staline étaient des alliés au début de la Seconde Guerre mondiale.
Le pays le plus «ciblé» à cet égard est définitivement l'Ukraine. Encore et encore, les médias pro-Kremlin accusent les Ukrainiens et leur gouvernement d'être des nazis, comme on peut le voir dans la dernière revue de désinformation. Mais au cours des 16 derniers mois, l'East StratCom Task Force a recueilli de nombreux autres exemples de pays émergents pro-Kremlin, des citoyens et des politiciens comme des nazis:
- Les autorités allemandes ont été accusées de soutenir les tendances fascistes - en dépit du fait que les sondages allemands montrent que le nombre de personnes sympathisant avec le néonazisme est en baisse. En Janvier 2017, Dmitry Kiselev populaire de nouvelles a déclaré que la chancelière allemande Angela Merkel a demandé "Lebensraum" en Europe de l'Est comme le régime nazi.
- Une école lettone aurait attribué des diplômés avec des anneaux comportant une croix gammée nazie alors qu'en fait, chaque diplômé était libre de choisir son propre anneau.
- Les Américains ont été accusés d'appuyer les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, qui les utilisaient pour réaliser leur rêve de vaincre la Russie. Cet article sur Russie Insider, publié dix mois avant les élections américaines de novembre 2016, a présenté une vidéo de Hillary Clinton avec «joie satanique» comme preuve (messages similaires ont été relayés par l'infowars infowars désinformation orientée vers le bas.
- La Commission européenne était censée être fondée sur les idées nazies (voir ici ou ici). Cette "révélation" était basée sur la prétention que Walter Hallstein, le premier président de la Commission de la Communauté économique européenne, était un nazi proéminent et un membre du NSDAP. Eh bien, il n'était pas - sa biographie affirme que son attitude envers le national-socialisme était hostile, et il a même cultivé des contacts avec des opposants déclarés au système.
- Le nazisme était censé "prospérer" en Lituanie, qui est revendiquée de violer constamment les droits des locuteurs russes. Ce n'est pas vrai, car la Lituanie, avant de rejoindre l'UE, a fait l'objet d'un examen approfondi par l'UE pour garantir les droits de la minorité russe.
- L'ensemble de l'UE a été marqué comme une «idée nazie» censée être planifiée par Adolf Hitler lui-même.
- L'Ouest tout entier: Comme l'a expliqué Vremya Pokazhet, l'attitude de Russophobie prétendument répandue en Occident est destinée à détruire les Russes de la même manière que les nazis visaient à détruire les Juifs (regardez-le ici à la minute 9h49). Dans l'émission télévisée de Vladimir Solovyov, nous avons entendu dire que «l'Europe dirigée par les Etats-Unis» a mené la politique nazie de «racisme géopolitique» envers la Russie, convaincant les Russes qu'ils sont la «nation fausse» où des méthodes non civilisées sont autorisées.
- Et aussi l'Europe dans son ensemble, en particulier les pays baltes ont été appelés nazis, censément à cause d'Angela Merkel qui démontre son «engagement envers les idées aryennes en approuvant le nazisme dans les pays baltes». On dit également que les pays baltes utilisent des méthodes néo-nazies contre la Russie pour y imposer des valeurs européennes, ce qui constitue une menace directe pour le pouvoir du président Poutine.
- L'OTAN n'est pas épargnée par l'accusation de nazisme, étant donné qu'elle aurait posé la même menace à la Russie que l'Allemagne nazie contre l'URSS en 1941. Encore une fois, dans la grande émission de télévision Vremya Pokazhet, précédemment dirigée par Piotr Tolstoï, Vice-président de la Douma russe. La preuve supposée pour le nazisme de l'OTAN est que la conception du nouveau siège de l'Alliance ressemble et était donc censément inspirée par le symbole de l'organisation paramilitaire nazie SS.
- Enfin, les médias pro-Kremlin ont également identifié certains nazis en Russie. Mais ils sont exclusivement liés aux activistes russes de l'opposition et préparent une révolution contre les autorités actuelles. Cette révolution devait commencer dès le lendemain des élections législatives de l'année dernière. Les élections ont eu lieu en septembre 2016; Pas encore de révolution.
De ce bref aperçu, il semble qu'il n'y ait que deux possibilités dans l'univers unique des médias pro-Kremlin. Ou vous vivez en Russie et soutenez le régime russe actuel; Ou si vous ne remplissez pas ces deux exigences, vous pourriez vous trouver appelé un nazi.
Александр- Messages : 5390
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