La propagande
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Re: La propagande
Pas bien de mentir comme ça:
Un conflit gelé empêchera l'Ukraine de rejoindre l'OTAN et l'UE
La reprise des hostilités dans le Donbass remet sérieusement en question les accords de Minsk: toutes les tentatives d'organiser des négociations plein format à l'aide d'intermédiaires extérieurs ont échoué, écrit jeudi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
Les combats à l'aéroport de Donetsk et les frappes aériennes des Ukrainiens sur Gorlovka se sont transformés en affrontements de grande envergure le long de pratiquement toute la "ligne d'armistice".
Ces combats, malgré leur dimension tragique, ont pourtant un caractère tactique. Kiev a tenté en vain de repousser les insurgés de l'aéroport de Donetsk et de Gorlovka. Et les objectifs stratégiques de la Novorossia consistent à éloigner la ligne de front de Donetsk et à occuper Marioupol. Pour le moment, les deux parties n'arrivent pas à mettre en œuvre des plans plus importants. Kiev n'a pas d'armée pour résoudre le conflit par la force, alors que la Novorossia n'a pas assez de troupes pour lancer une offensive vers les capitales des régions dans l'est de l'Ukraine. Pour eux, la question la plus importante aujourd'hui concerne la ligne de démarcation éventuelle entre l'Ukraine et la Novorossia: personne ne sait pour le moment si elle passera près de Donetsk et Debaltsevo ou à l'ouest de Marioupol et de Kramatorsk.
Le scénario le plus probable est celui d'un gel du conflit dans le Donbass. L'objectif des rebelles est de forcer Kiev à signer un accord efficace concernant le cessez-le-feu, le retrait des blindés et la formation d'un "corridor de sécurité" sous contrôle international. L'administration de Piotr Porochenko suit pour le moment une tactique double: Kiev tarde à mettre en œuvre des accords signés. D'abord, le président ukrainien craint un soulèvement des radicaux, notamment des unités de la garde nationale revenues du front. Ensuite, le premier ministre Arseni Iatseniouk se présente comme un partisan convaincu des va-t'en-guerre. Mais une défaite importante des forces ukrainiennes pourrait changer la donne. Kiev tenterait donc d'arrêter les combats sur une certaine ligne pour éviter l'accroissement du chaos.
Le besoin d'un cessez-le-feu dans le Donbass soulèvera inévitablement la question du format des négociations entre Kiev et les républiques autoproclamées. Il existe, en théorie, deux options possibles.
La première est le gel du conflit selon le scénario de la Transnistrie. Dans ce cas-là, un groupe d'intermédiaires internationaux serait chargé de définir la coexistence de l'Ukraine et de la Novorossia. Si des négociations éventuelles aboutissaient à cette option, il faudrait s'attendre à un processus diplomatique très long qui pourrait durer des années. Les parties décideront du nouveau format de l’État ukrainien, qui serait soit une fédération, soit une confédération.
Toutefois, la mise en œuvre de ce plan sera impossible si les radicaux restent au pouvoir dans le pays car ils pourraient tenter d'organiser une nouvelle offensive.
La deuxième option du règlement du conflit ukrainien pourrait se réaliser selon le scénario du Haut-Karabakh. Il prévoit également la création d'un groupe d'intermédiaires qui examineraient péniblement le "divorce" entre l'Ukraine et la Novorossia.
Le conflit dans le Donbass a "suspendu" l'Ukraine, l'empêchant de rejoindre l'OTAN ou de lancer un partenariat avec l'Union européenne. Ce pays de 40 millions d'habitants suit en réalité le sort de la Géorgie - un autre État "suspendu" - qui annonce sa volonté de s'intégrer à l'Occident mais ne dispose pas des moyens techniques pour le faire. Dans ce cas-là, l'ordre du jour de toutes les rencontres internationales sera limité à la surveillance de la situation dans le Donbass. Et le processus politique sera pratiquement bloqué.
Mais c'est bien, je pense, l'option du Kremlin . . .
Un conflit gelé empêchera l'Ukraine de rejoindre l'OTAN et l'UE
La reprise des hostilités dans le Donbass remet sérieusement en question les accords de Minsk: toutes les tentatives d'organiser des négociations plein format à l'aide d'intermédiaires extérieurs ont échoué, écrit jeudi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
Les combats à l'aéroport de Donetsk et les frappes aériennes des Ukrainiens sur Gorlovka se sont transformés en affrontements de grande envergure le long de pratiquement toute la "ligne d'armistice".
Ces combats, malgré leur dimension tragique, ont pourtant un caractère tactique. Kiev a tenté en vain de repousser les insurgés de l'aéroport de Donetsk et de Gorlovka. Et les objectifs stratégiques de la Novorossia consistent à éloigner la ligne de front de Donetsk et à occuper Marioupol. Pour le moment, les deux parties n'arrivent pas à mettre en œuvre des plans plus importants. Kiev n'a pas d'armée pour résoudre le conflit par la force, alors que la Novorossia n'a pas assez de troupes pour lancer une offensive vers les capitales des régions dans l'est de l'Ukraine. Pour eux, la question la plus importante aujourd'hui concerne la ligne de démarcation éventuelle entre l'Ukraine et la Novorossia: personne ne sait pour le moment si elle passera près de Donetsk et Debaltsevo ou à l'ouest de Marioupol et de Kramatorsk.
Le scénario le plus probable est celui d'un gel du conflit dans le Donbass. L'objectif des rebelles est de forcer Kiev à signer un accord efficace concernant le cessez-le-feu, le retrait des blindés et la formation d'un "corridor de sécurité" sous contrôle international. L'administration de Piotr Porochenko suit pour le moment une tactique double: Kiev tarde à mettre en œuvre des accords signés. D'abord, le président ukrainien craint un soulèvement des radicaux, notamment des unités de la garde nationale revenues du front. Ensuite, le premier ministre Arseni Iatseniouk se présente comme un partisan convaincu des va-t'en-guerre. Mais une défaite importante des forces ukrainiennes pourrait changer la donne. Kiev tenterait donc d'arrêter les combats sur une certaine ligne pour éviter l'accroissement du chaos.
Le besoin d'un cessez-le-feu dans le Donbass soulèvera inévitablement la question du format des négociations entre Kiev et les républiques autoproclamées. Il existe, en théorie, deux options possibles.
La première est le gel du conflit selon le scénario de la Transnistrie. Dans ce cas-là, un groupe d'intermédiaires internationaux serait chargé de définir la coexistence de l'Ukraine et de la Novorossia. Si des négociations éventuelles aboutissaient à cette option, il faudrait s'attendre à un processus diplomatique très long qui pourrait durer des années. Les parties décideront du nouveau format de l’État ukrainien, qui serait soit une fédération, soit une confédération.
Toutefois, la mise en œuvre de ce plan sera impossible si les radicaux restent au pouvoir dans le pays car ils pourraient tenter d'organiser une nouvelle offensive.
La deuxième option du règlement du conflit ukrainien pourrait se réaliser selon le scénario du Haut-Karabakh. Il prévoit également la création d'un groupe d'intermédiaires qui examineraient péniblement le "divorce" entre l'Ukraine et la Novorossia.
Le conflit dans le Donbass a "suspendu" l'Ukraine, l'empêchant de rejoindre l'OTAN ou de lancer un partenariat avec l'Union européenne. Ce pays de 40 millions d'habitants suit en réalité le sort de la Géorgie - un autre État "suspendu" - qui annonce sa volonté de s'intégrer à l'Occident mais ne dispose pas des moyens techniques pour le faire. Dans ce cas-là, l'ordre du jour de toutes les rencontres internationales sera limité à la surveillance de la situation dans le Donbass. Et le processus politique sera pratiquement bloqué.
Mais c'est bien, je pense, l'option du Kremlin . . .
les russes aussi ont leurs caricatures ...
http://politikus.ru/v-rossii/34469-vystavka-karikatur-v-moskve-putin-uchit-zhizni-poroshenko-i-obamu-klichko-otpravlyaet-v-nokaut.html
le lavage de cerveau dans toute sa splendeur !
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pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 74
Localisation : Normandie
Re: La propagande
Toujours les même relais de propagande en france:
http://russeurope.hypotheses.org/3352
l'avant dernière phrase est juste dégueulasse.
"Mais, sa complicité avec le gouvernement de Kiev, au sein duquel on trouve, hélas, les descendants idéologiques des ukrainiens qui se sont associés aux Nazis l’explique."
ce Sapir est juste un très gros connard qui mériterai une bonne raclée pour lui mettre les idées à l'endroit.
http://russeurope.hypotheses.org/3352
l'avant dernière phrase est juste dégueulasse.
"Mais, sa complicité avec le gouvernement de Kiev, au sein duquel on trouve, hélas, les descendants idéologiques des ukrainiens qui se sont associés aux Nazis l’explique."
ce Sapir est juste un très gros connard qui mériterai une bonne raclée pour lui mettre les idées à l'endroit.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: La propagande
Le pire c'est que ce type a porte ouverte dans les plus grands médias pour y déverser sa propagande haineuse, sans parler de sa relecture de l'histoire et de ses inepties économiques
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: La propagande
http://www.slate.fr/story/97305/justifications-dementis-russes-ukraine
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: La propagande
Le pire c'est que pour une fois, je suis entièrement d'accord avec eux.
Le Kremlin est passé maître dans l'art de décrire les événements en noyant le poisson ou en rejetant la faute sur une autre partie.
Depuis le début du conflit avec l'Ukraine, il y a presque un an, la Russie de Vladimir Poutine est passée maître dans l'art de décrire les évènements en noyant le poisson ou en rejetant la faute sur une autre partie. En septembre dernier, nos confrères de Slate.com avaient dressé la liste détaillée de ses excuses, que voici réactualisée avec les événements des cinq derniers mois, qui ont conduit à une brutale intensification du conflit ces derniers jours avec de nouvelles offensives des prorusses et des bombardements meurtriers à Marioupol.
18 janvier: tout en démentant une nouvelle fois tout lien opérationnel avec les rebelles de l'est de l'Ukraine, la Russie se dit «prête à user de son influence sur les insurgés» pour les persuader de respecter le cessez-le-feu «dans un esprit de bonne volonté pour éviter de nouvelles victimes civiles».
18 décembre: interrogé par un journaliste ukrainien sur le nombre de militaires russes combattant aux côtés des séparatistes, Vladimir Poutine ne répond pas, évoquant seulementceux qui «suivant l'appel de leur conscience, accomplissent leur devoir ou qui en tant que volontaires combattent dans l'Est de l'Ukraine», ajoutant qu'«il ne s'agit pas de mercenaires car ils ne reçoivent pas d'argent».
17 novembre: dans une interview à la chaîne de télévision allemande ARD, Vladimir Poutinedément toute aide logistique de la Russie aux rebelles prorusses de l’est de l’Ukraine:
10 novembre: lors d'une rencontre à Pékin avec le Premier ministre malaisien Najib Razak, Vladimir Poutine accuse les forces ukrainiennes de tirer «constamment» à l'artillerie sur la zone du crash du MH17, empêchant les experts «de travailler pleinement sur le site du crash».
27 septembre: après trois semaines de cessez-le-feu, le ministre des Affaires étrangères russes Sergeï Lavrov déclare à la tribune de l'Onu que «l'Ukraine est la victime [d'une] politique arrogante» des Occidentaux, qui n'ont pas tenu compte «de l'équilibre entre les intérêts légitimes de tous les peuples de l'Europe».
28 août: un leader séparatiste affirme que des soldats russes se battent en Ukraine, oui, mais sur leur temps de vacances.
26 août: après qu'un groupe de soldats russes a été capturé sur le sol ukrainien, l'armée russe affirme qu'ils s'y trouvaient «par accident».
22 août: l'Otan affirme que des troupes russes ont pénétré en Ukraine. Malgré des photos et des images satellites le prouvant, la Russie dément.
11 août: un convoi de camions russes pénètre dans l'est de l'Ukraine. Là où Kiev et les gouvernements occidentaux voient une provocation délibérée, la Russie affirme qu'ils transportent l'aide dont la région a besoin.
6 août: la Russie interdit les importations de plusieurs denrées en provenance de l'Union européenne, des États-Unis et d'autres pays qui ont imposé des sanctions contre Moscou en raison de son engagement supposé en Ukraine. L'interdiction provoque une flambée des prix pour les consommateurs russes. «Ces représailles n'ont pas été faciles à décider, on nous y a forcés», explique le Premier ministre russe Dmitri Medvedev.
17 juillet: le vol MH17 de Malaysia Airlines est abattu au-dessus de l'Ukraine. La responsabilité des rebelles pro-russes dans le drame est largement avancée et on affirme que la Russie leur a fourni des lanceurs de missiles sol-air Buk. Moscou affirme que c'est le pays dont l'espace aérien était traversé par l'avion qui est responsable du carnage, qui ne se serait pas produit si Kiev n'avait pas repris sa «campagne militaire» dans l'est de l'Ukraine. Les médias russes fournissent une série d'explications alternatives du crash: une tentative d'attentat de l'armée ukrainienne contre l'avion de Vladimir Poutine, une tentative de cacher la vérité sur le virus HIV, l'implication quelque part d'Israël ou celle des Illuminatis.
13 juillet: la Russie affirme que l'Ukraine a tué un civil russe en tirant un obus par-dessus la frontière. L'Ukraine dément. La Russie menace l'Ukraine de frappes aériennes et cette dernière explique que des véhicules militaires russes ont essayé de traverser sa frontière.
19 juin: deux semaines après l'élection à la présidence ukrainienne de Petro Porochenko, l'Otan annonce que des troupes russes sont de retour sur la frontière. La Russie dément.
31 mai: Ramzan Kadyrov, le président de la république russe de Tchétchénie, dément l'envoi de combattant tchétchènes en Ukraine mais affirme que certains ont pu s'y rendre«volontairement».
19 mai: la Russie affirme à nouveau qu'elle retire ses troupes, cette fois-ci parce que leurs manœuvres d'entraînement du printemps ont pris fin.
7 mai: la Russie annonce que ses troupes se sont retirées de la frontière. La Maison Blanche affirme ne pas disposer de preuves de ce retrait.
6 mai: la Russie exclut de nouvelles discussions à Genève, jugées inutiles puisque de toute façon, l'Ukraine ne respecte pas le processus de paix.
2 mai: la Russie accuse l'Ukraine d'avoir fait échouer le plan de paix de Genève, un accordqui incluait «la démobilisation des milices, le retrait des bâtiments gouvernementaux occupés et l'établissement d'un dialogue politique qui pourrait conduire à une autonomie accrue pour des régions de l'Ukraine». Moscou n'a admis aucun rôle dans les actions des séparatistes et ne s'est donc pas engagé sur leur respect du plan.
28 avril: la Russie condamne les sanctions qui lui sont infligées et assure aux États-Unis qu'elle n'envahira pas l'Ukraine.
24 avril: Poutine prévient que l'emploi de troupes ukrainiennes à l'intérieur des frontières ukrainiennes aura des conséquences.
23 avril: la Russie prévient qu'elle réagira si ses intérêts en Ukraine sont attaqués.
19 avril: on annonce que des «petits hommes verts» –des guerriers masqués dont on affirme qu'ils appartiennent aux forces spéciales russes– ont commencé à apparaître dans l'est de l'Ukraine. La Russie dément tout lien avec eux.
17 avril: Poutine finit par admettre la présence de troupes russes en Crimée, et ajoute qu'il espère qu'il n'aura pas à utiliser les pouvoirs que lui a confiés la Douma pour envoyer des troupes dans l'est de l'Ukraine (ou, comme il l'appelle désormais, Novorossiya).
15 avril: Poutine explique à la chancelière allemande Angela Merkel que l'Ukraine est au bord de la guerre civile et que la responsabilité de ce problème incombe à Kiev.
14 avril: Poutine et Obama ont un entretien téléphonique. Le dirigeant russe, qui continue de démentir jouer un rôle aux côtés des rebelles, enjoint son homologue américain d'exercer des pressions sur l'Ukraine pour qu'elle cesse d'utiliser la force.
6 avril: les rebelles pro-russes s'emparent de bâtiments gouvernementaux dans des villes de l'est de l'Ukraine, Donetsk, Louhansk et Kharkiv (ils seront repris par les forces ukrainiennes deux jours plus tard). La Russie explique que sa présence à proximité des rassemblements pro-russes, à l'occasion d'exercices militaires le long de la frontière, est en conformité avec le droit international. Le gouvernement ukrainien affirme que la Russie finance les rebelles, ce que Moscou dément.
18 mars: après un référendum par lequel 96,7% des habitants de la Crimée ont approuvé le rattachement à la Russie –le maintien au sein de l'Ukraine ne faisait pas partie des options proposées–, Moscou annexe son territoire. «Dans nos coeurs, nous savons que la Crimée a toujours été une partie inaliénable de la Russie», explique Poutine.
1[size=10]er mars: la chambre haute du Parlement russe approuve l'usage de la force armée en Ukraine. Une mesure qu'un de ses membres justifie par le désir de «protéger la population de la Crimée de l'anarchie et de la violence».[/size]
28 février: la Russie envahit la Crimée... en quelque sorte. Alors que des hommes masqués et armés s'emparent d'installations militaires clés dans la région, Moscou dément lancer une offensive militaire. Pendant ce temps-là, le Parlement russe examine une loi facilitant le rattachement de territoires au cas où, pour une raison quelconque, un pays étranger se trouverait «ne pas avoir d'autorité souveraine effective» dessus.
26 février: Poutine ordonne des exercices militaires près de la frontière ukrainienne sous le prétexte de protéger les droits des populations russes en Crimée.
Le Kremlin est passé maître dans l'art de décrire les événements en noyant le poisson ou en rejetant la faute sur une autre partie.
Depuis le début du conflit avec l'Ukraine, il y a presque un an, la Russie de Vladimir Poutine est passée maître dans l'art de décrire les évènements en noyant le poisson ou en rejetant la faute sur une autre partie. En septembre dernier, nos confrères de Slate.com avaient dressé la liste détaillée de ses excuses, que voici réactualisée avec les événements des cinq derniers mois, qui ont conduit à une brutale intensification du conflit ces derniers jours avec de nouvelles offensives des prorusses et des bombardements meurtriers à Marioupol.
2015
26 janvier: après le drame de Marioupol, Vladimir Poutine accuse l'Otan de se servir de l'armée ukrainienne comme d'une «Légion étrangère» dans le but de «contenir la Russie».18 janvier: tout en démentant une nouvelle fois tout lien opérationnel avec les rebelles de l'est de l'Ukraine, la Russie se dit «prête à user de son influence sur les insurgés» pour les persuader de respecter le cessez-le-feu «dans un esprit de bonne volonté pour éviter de nouvelles victimes civiles».
2014
24 décembre: le Comité d’enquête russe sur le crash du vol MH17 affirme être entré en contact «avec un militaire ukrainien qui confirme avoir quitté de son plein gré son unité et est venu sur le territoire russe» et que, «selon ce témoin, l'avion de ligne Boeing 777 du vol MH17 pourrait avoir été abattu le 17 juillet par un avion militaire Su-25 des forces armées ukrainiennes, piloté par le capitaine Volochine».18 décembre: interrogé par un journaliste ukrainien sur le nombre de militaires russes combattant aux côtés des séparatistes, Vladimir Poutine ne répond pas, évoquant seulementceux qui «suivant l'appel de leur conscience, accomplissent leur devoir ou qui en tant que volontaires combattent dans l'Est de l'Ukraine», ajoutant qu'«il ne s'agit pas de mercenaires car ils ne reçoivent pas d'argent».
17 novembre: dans une interview à la chaîne de télévision allemande ARD, Vladimir Poutinedément toute aide logistique de la Russie aux rebelles prorusses de l’est de l’Ukraine:
12 novembre: le ministère russe de la Défense dément les propos alarmistes du commandant en chef de forces alliées de l'Otan en Europe, Philip Breedlove: «Nous avons déjà cessé de faire attention à ces déclarations sans fondement [...] sur ces soi-disant convois militaires russes qu'il "voit" faire irruption en Ukraine.» Le même jour, le ministre Sergueï Choïgou dénonce «l'augmentation de la présence militaire étrangère à proximité immédiate des frontières russes».[size=16]«D'où proviennent leurs véhicules blindés et systèmes d'artillerie? Dans le monde contemporain, les gens qui mènent une lutte et qui jugent cette lutte légitime [...] trouveront toujours des armes.»[/size]
10 novembre: lors d'une rencontre à Pékin avec le Premier ministre malaisien Najib Razak, Vladimir Poutine accuse les forces ukrainiennes de tirer «constamment» à l'artillerie sur la zone du crash du MH17, empêchant les experts «de travailler pleinement sur le site du crash».
27 septembre: après trois semaines de cessez-le-feu, le ministre des Affaires étrangères russes Sergeï Lavrov déclare à la tribune de l'Onu que «l'Ukraine est la victime [d'une] politique arrogante» des Occidentaux, qui n'ont pas tenu compte «de l'équilibre entre les intérêts légitimes de tous les peuples de l'Europe».
28 août: un leader séparatiste affirme que des soldats russes se battent en Ukraine, oui, mais sur leur temps de vacances.
26 août: après qu'un groupe de soldats russes a été capturé sur le sol ukrainien, l'armée russe affirme qu'ils s'y trouvaient «par accident».
22 août: l'Otan affirme que des troupes russes ont pénétré en Ukraine. Malgré des photos et des images satellites le prouvant, la Russie dément.
11 août: un convoi de camions russes pénètre dans l'est de l'Ukraine. Là où Kiev et les gouvernements occidentaux voient une provocation délibérée, la Russie affirme qu'ils transportent l'aide dont la région a besoin.
6 août: la Russie interdit les importations de plusieurs denrées en provenance de l'Union européenne, des États-Unis et d'autres pays qui ont imposé des sanctions contre Moscou en raison de son engagement supposé en Ukraine. L'interdiction provoque une flambée des prix pour les consommateurs russes. «Ces représailles n'ont pas été faciles à décider, on nous y a forcés», explique le Premier ministre russe Dmitri Medvedev.
17 juillet: le vol MH17 de Malaysia Airlines est abattu au-dessus de l'Ukraine. La responsabilité des rebelles pro-russes dans le drame est largement avancée et on affirme que la Russie leur a fourni des lanceurs de missiles sol-air Buk. Moscou affirme que c'est le pays dont l'espace aérien était traversé par l'avion qui est responsable du carnage, qui ne se serait pas produit si Kiev n'avait pas repris sa «campagne militaire» dans l'est de l'Ukraine. Les médias russes fournissent une série d'explications alternatives du crash: une tentative d'attentat de l'armée ukrainienne contre l'avion de Vladimir Poutine, une tentative de cacher la vérité sur le virus HIV, l'implication quelque part d'Israël ou celle des Illuminatis.
13 juillet: la Russie affirme que l'Ukraine a tué un civil russe en tirant un obus par-dessus la frontière. L'Ukraine dément. La Russie menace l'Ukraine de frappes aériennes et cette dernière explique que des véhicules militaires russes ont essayé de traverser sa frontière.
19 juin: deux semaines après l'élection à la présidence ukrainienne de Petro Porochenko, l'Otan annonce que des troupes russes sont de retour sur la frontière. La Russie dément.
31 mai: Ramzan Kadyrov, le président de la république russe de Tchétchénie, dément l'envoi de combattant tchétchènes en Ukraine mais affirme que certains ont pu s'y rendre«volontairement».
19 mai: la Russie affirme à nouveau qu'elle retire ses troupes, cette fois-ci parce que leurs manœuvres d'entraînement du printemps ont pris fin.
7 mai: la Russie annonce que ses troupes se sont retirées de la frontière. La Maison Blanche affirme ne pas disposer de preuves de ce retrait.
6 mai: la Russie exclut de nouvelles discussions à Genève, jugées inutiles puisque de toute façon, l'Ukraine ne respecte pas le processus de paix.
2 mai: la Russie accuse l'Ukraine d'avoir fait échouer le plan de paix de Genève, un accordqui incluait «la démobilisation des milices, le retrait des bâtiments gouvernementaux occupés et l'établissement d'un dialogue politique qui pourrait conduire à une autonomie accrue pour des régions de l'Ukraine». Moscou n'a admis aucun rôle dans les actions des séparatistes et ne s'est donc pas engagé sur leur respect du plan.
28 avril: la Russie condamne les sanctions qui lui sont infligées et assure aux États-Unis qu'elle n'envahira pas l'Ukraine.
24 avril: Poutine prévient que l'emploi de troupes ukrainiennes à l'intérieur des frontières ukrainiennes aura des conséquences.
23 avril: la Russie prévient qu'elle réagira si ses intérêts en Ukraine sont attaqués.
19 avril: on annonce que des «petits hommes verts» –des guerriers masqués dont on affirme qu'ils appartiennent aux forces spéciales russes– ont commencé à apparaître dans l'est de l'Ukraine. La Russie dément tout lien avec eux.
17 avril: Poutine finit par admettre la présence de troupes russes en Crimée, et ajoute qu'il espère qu'il n'aura pas à utiliser les pouvoirs que lui a confiés la Douma pour envoyer des troupes dans l'est de l'Ukraine (ou, comme il l'appelle désormais, Novorossiya).
15 avril: Poutine explique à la chancelière allemande Angela Merkel que l'Ukraine est au bord de la guerre civile et que la responsabilité de ce problème incombe à Kiev.
14 avril: Poutine et Obama ont un entretien téléphonique. Le dirigeant russe, qui continue de démentir jouer un rôle aux côtés des rebelles, enjoint son homologue américain d'exercer des pressions sur l'Ukraine pour qu'elle cesse d'utiliser la force.
6 avril: les rebelles pro-russes s'emparent de bâtiments gouvernementaux dans des villes de l'est de l'Ukraine, Donetsk, Louhansk et Kharkiv (ils seront repris par les forces ukrainiennes deux jours plus tard). La Russie explique que sa présence à proximité des rassemblements pro-russes, à l'occasion d'exercices militaires le long de la frontière, est en conformité avec le droit international. Le gouvernement ukrainien affirme que la Russie finance les rebelles, ce que Moscou dément.
18 mars: après un référendum par lequel 96,7% des habitants de la Crimée ont approuvé le rattachement à la Russie –le maintien au sein de l'Ukraine ne faisait pas partie des options proposées–, Moscou annexe son territoire. «Dans nos coeurs, nous savons que la Crimée a toujours été une partie inaliénable de la Russie», explique Poutine.
1[size=10]er mars: la chambre haute du Parlement russe approuve l'usage de la force armée en Ukraine. Une mesure qu'un de ses membres justifie par le désir de «protéger la population de la Crimée de l'anarchie et de la violence».[/size]
28 février: la Russie envahit la Crimée... en quelque sorte. Alors que des hommes masqués et armés s'emparent d'installations militaires clés dans la région, Moscou dément lancer une offensive militaire. Pendant ce temps-là, le Parlement russe examine une loi facilitant le rattachement de territoires au cas où, pour une raison quelconque, un pays étranger se trouverait «ne pas avoir d'autorité souveraine effective» dessus.
26 février: Poutine ordonne des exercices militaires près de la frontière ukrainienne sous le prétexte de protéger les droits des populations russes en Crimée.
Re: La propagande
pour les anglophones:
démontage en régle de la propagande russe par la bbc
The two main Russian state TV channels - Rossiya 1 and Channel One - gave different numbers for the body count in the main evening news bulletins on 22 January, some 12 hours after the attack took place. Rossiya 1 said 13 had died, while Channel One put the death toll at 15.
Rossiya 1 claimed that its reporter, Nikolay Dolgachev, and his camera team had been "first on the scene".
Dolgachev said that while the local separatist authorities were saying that 13 people had been killed in the attack, he had only seen seven bodies.
But Dolgachev's report contained clear discrepancies.
Man grieves for relative reported killed in Donetsk shell attack
There was also another body visible on the pavement - a man dressed in blue jeans and a grey top lying near the front of the trolley-bus.
The camera then follows Dolgachev into the trolleybus, where a further three bodies are visible: a woman in a white coat whose left arm is drenched in blood; and two bodies dressed in black still in their seats - one on the pavement and one on the road side.
These are presumably the seven bodies Dolgachev says he has seen.
But now he does something rather strange. He has a quick look round the bus, making hand gestures as if doing a quick count, and says: "In the bus itself, there are three, four, five dead bodies."
OSCE observers were on the scene at the same time as Dolgachev. In fact, one of them is visible in the background immediately after he made his body count in the bus. They said they also saw seven bodies at the scene - three on the pavement, one in the car and three in the bus.
Later in Dolgachev's report, the body of the man in blue jeans and grey top is shown inside the trolley bus, huddled on the front steps. Clearly, he was either moved out of the bus before Dolgachev made his count (he is clearly visible on the pavement at this time) or he was subsequently moved from the pavement into the bus. His rather odd posture suggests this is a real possibility.
In any case, there is compelling evidence that at the moment Dolgachev made his count, he was giving viewers misleading information.
Channel One's report on its main evening news showed another body - that of a woman dressed in a bright pink coat and black trousers lying by the side of the road. An examination of the Google Earth images of the street where the attack took place suggests she was lying around 100 metres to the east of the bus stop.
A tearful middle-aged man tells Channel One that it is that of his "little sister Danyushka, a mother of three children".
Donetsk People's Republic head ALeksandr Zakharchenko has used attack as pretext for new offensive
Dolgachev's report briefly shows the same tearful man. The man says something about his loss and points to his left, saying "she is lying there". But the Rossiya 1 report does not show her body, and she does not appear to have been among the seven bodies Dolgachev says he saw at the scene.
Yet the tearful man suggests that she is still lying there. And Rossiya 1 claimed to have been first at the scene. Channel One's main evening news made no such claim.
It is at the very least odd that Rossiya 1 did not show this body. It is also strange that Dolgachev did not ask the man about his loss, especially as Rossiya 1 was clearly aiming for the maximum emotional impact in its coverage of the incident.
It is also strange that - if Russian state TV is to be believed - half-a-dozen or more dead bodies had been hurriedly taken away, while a similar number had been left sprawled on the street or in the bus, and in most cases had not even had their heads covered.
One possible explanation is that they had been left there especially for the TV cameras.
This report went on to show how the Russian-backed insurgents were planning to mount a fresh offensive.
The bus attack in Donetsk has been used by the authorities of the Russian-backed Donetsk People's Republic (DPR) as a pretext for this offensive and for a threat to summarily execute future Ukrainian POWs. DPR head Aleksandr Zakharchenko said that following the attack his forces would no longer be taking prisoners.
The discrepancies in Russian state TV's coverage of the bus attack raise questions about DPR claims that it killed 13 people. It may be no coincidence that this is one more than the number killed in an attack on a bus at a Ukrainian checkpoint near the town of Volnovakha on 13 January. This has been widely blamed on the Russian-backed insurgents.
démontage en régle de la propagande russe par la bbc
Doubts cast on Russian TV take on bus attack toll
By Stephen Ennis
Russian state TV's reporting on the victims of the deadly bus stop attack in the insurgent-controlled city of Donetsk on 22 January contains discrepancies which cast doubt on claims that over a dozen people were killed in the incident.The two main Russian state TV channels - Rossiya 1 and Channel One - gave different numbers for the body count in the main evening news bulletins on 22 January, some 12 hours after the attack took place. Rossiya 1 said 13 had died, while Channel One put the death toll at 15.
Rossiya 1 claimed that its reporter, Nikolay Dolgachev, and his camera team had been "first on the scene".
Dolgachev said that while the local separatist authorities were saying that 13 people had been killed in the attack, he had only seen seven bodies.
But Dolgachev's report contained clear discrepancies.
Misleading
He identifies three bodies on the scene outside the trolleybus: the charred remains of the driver of a car that seems to have gone up in flames; a female body in a white coat and black trousers lying a few metres away from the trolleybus to the east; and a person in black (possibly male) lying at the stop where the bus was hit.Man grieves for relative reported killed in Donetsk shell attack
There was also another body visible on the pavement - a man dressed in blue jeans and a grey top lying near the front of the trolley-bus.
The camera then follows Dolgachev into the trolleybus, where a further three bodies are visible: a woman in a white coat whose left arm is drenched in blood; and two bodies dressed in black still in their seats - one on the pavement and one on the road side.
These are presumably the seven bodies Dolgachev says he has seen.
But now he does something rather strange. He has a quick look round the bus, making hand gestures as if doing a quick count, and says: "In the bus itself, there are three, four, five dead bodies."
OSCE observers were on the scene at the same time as Dolgachev. In fact, one of them is visible in the background immediately after he made his body count in the bus. They said they also saw seven bodies at the scene - three on the pavement, one in the car and three in the bus.
Later in Dolgachev's report, the body of the man in blue jeans and grey top is shown inside the trolley bus, huddled on the front steps. Clearly, he was either moved out of the bus before Dolgachev made his count (he is clearly visible on the pavement at this time) or he was subsequently moved from the pavement into the bus. His rather odd posture suggests this is a real possibility.
In any case, there is compelling evidence that at the moment Dolgachev made his count, he was giving viewers misleading information.
Bodies uncovered
This is not the only discrepancy regarding the body count.Channel One's report on its main evening news showed another body - that of a woman dressed in a bright pink coat and black trousers lying by the side of the road. An examination of the Google Earth images of the street where the attack took place suggests she was lying around 100 metres to the east of the bus stop.
A tearful middle-aged man tells Channel One that it is that of his "little sister Danyushka, a mother of three children".
Donetsk People's Republic head ALeksandr Zakharchenko has used attack as pretext for new offensive
Dolgachev's report briefly shows the same tearful man. The man says something about his loss and points to his left, saying "she is lying there". But the Rossiya 1 report does not show her body, and she does not appear to have been among the seven bodies Dolgachev says he saw at the scene.
Yet the tearful man suggests that she is still lying there. And Rossiya 1 claimed to have been first at the scene. Channel One's main evening news made no such claim.
It is at the very least odd that Rossiya 1 did not show this body. It is also strange that Dolgachev did not ask the man about his loss, especially as Rossiya 1 was clearly aiming for the maximum emotional impact in its coverage of the incident.
It is also strange that - if Russian state TV is to be believed - half-a-dozen or more dead bodies had been hurriedly taken away, while a similar number had been left sprawled on the street or in the bus, and in most cases had not even had their heads covered.
One possible explanation is that they had been left there especially for the TV cameras.
Pretext
The following evening, Rossiya 1 ran another report about the bus attack, but this contained no further information about the victims, other than that they included the driver. None of the other victims was named. Indeed, the report did not even mention the death toll.This report went on to show how the Russian-backed insurgents were planning to mount a fresh offensive.
The bus attack in Donetsk has been used by the authorities of the Russian-backed Donetsk People's Republic (DPR) as a pretext for this offensive and for a threat to summarily execute future Ukrainian POWs. DPR head Aleksandr Zakharchenko said that following the attack his forces would no longer be taking prisoners.
The discrepancies in Russian state TV's coverage of the bus attack raise questions about DPR claims that it killed 13 people. It may be no coincidence that this is one more than the number killed in an attack on a bus at a Ukrainian checkpoint near the town of Volnovakha on 13 January. This has been widely blamed on the Russian-backed insurgents.
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: La propagande
Je met cela ici afin de ne pas faire un nouveau sujet:
http://uk.businessinsider.com/putin-is-infiltrating-europe-2014-12
http://uk.businessinsider.com/putin-is-infiltrating-europe-2014-12
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
on connait mieux nos ennemis
Poutine est devenu de manière choquante et effective à l'influence de la politique européenne par une foule de partis d'extrême droite.
Le diagramme suivant du Centre pour l'Intelligence Stratégique Eurasienne (CESI) montre l'influence croissante de la Russie dans six pays d'Union européenne différents.
Les partis, situés au Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, la Grèce, la Bulgarie et la Hongrie, sont de plus en plus populaires - et fermement contre le don de plus de puissance de l'UE. Chacun des partis a aussi favorisé une relation plus proche avec la Russie et a protesté contre des sanctions sur Moscou après son annexion de l'Ukraine.
Les six partis qui sont liés en Russie sont le Parti d'Indépendance britannique du Royaume-Uni (UKIP), le Front National de la France, le parti Démocrate national de l'Allemagne, Jobbik de Hongrie, l'Aube D'or de la Grèce et l'Attaque de la Bulgarie.
Le parti d'UKIP britannique, que espère se retirer de l'UE et avoir des relations plus fortes avec la Russie, a reçu 29 % des votes dans l'élection la plus récente. Cétait le double que le parti a obtenu dans des élections il y a cinq ans.
De même, selon CESI, le Front National de la France a gagné 25 % des votes dans une élection nationale. La tête du parti, Marine Le Pen, considère Poutine comme un allié traditionnel et planifie de former une coalition avec d'autre pro-russe, des partis d'extrême droite dans le Parlement européen.
Jobbik (la Hongrie), l'Aube D'or (la Grèce) et l'Attaque (la Bulgarie) est aussi attirée à et probablement financé par la Russie. Tous les trois partis s'opposent aux sanctions de placement sur Moscou pour son annexion de la Crimée et ont les vues favorables de Poutine comme un défenseur de Christianisme traditionnel.
La Hongrie, particulièrement voit la Russie comme un allié. Jobbik est le deuxième parti politique le plus puissant dans le pays après l'interligne Fidesz le parti, qui est aussi pro-russe. Les deux partis s'opposent aux sanctions sur l'aide russe de Moscou et cherchent à construire une centrale nucléaire.
L'ascension des partis d'extrême droite européens est en grande partie liée aux politiques russes d'abord développées pendant la Guerre froide. Ces politiques, appelées "la guerre spéciale," essayent de conduire la politique étrangère par une combinaison d'espionnage et d'argent sombre plutôt que la guerre traditionnelle. L'expert de la Russie John Schindler explique que tandis que l'Union soviétique des partis penchait pour le communiste pour influencer la politique, la Russie financent maintenant des partis d'extrême droite dans une tentative de diriger la politique européenne.
Le résultat préféré pour la Russie serait la dissolution de l'UE et la fin d'un contrepoids au pouvoir(à la puissance) russe.
"Résultant de l'élection du 25 mai, 20 % des membres de Parlement européens sont les représentants de partis(fêtes) supportant(soutenant) la dissolution de l'UE," un CESI rapporte des états. "Leur cœur est fait des politiciens de droite
Le diagramme suivant du Centre pour l'Intelligence Stratégique Eurasienne (CESI) montre l'influence croissante de la Russie dans six pays d'Union européenne différents.
Les partis, situés au Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, la Grèce, la Bulgarie et la Hongrie, sont de plus en plus populaires - et fermement contre le don de plus de puissance de l'UE. Chacun des partis a aussi favorisé une relation plus proche avec la Russie et a protesté contre des sanctions sur Moscou après son annexion de l'Ukraine.
Les six partis qui sont liés en Russie sont le Parti d'Indépendance britannique du Royaume-Uni (UKIP), le Front National de la France, le parti Démocrate national de l'Allemagne, Jobbik de Hongrie, l'Aube D'or de la Grèce et l'Attaque de la Bulgarie.
Le parti d'UKIP britannique, que espère se retirer de l'UE et avoir des relations plus fortes avec la Russie, a reçu 29 % des votes dans l'élection la plus récente. Cétait le double que le parti a obtenu dans des élections il y a cinq ans.
De même, selon CESI, le Front National de la France a gagné 25 % des votes dans une élection nationale. La tête du parti, Marine Le Pen, considère Poutine comme un allié traditionnel et planifie de former une coalition avec d'autre pro-russe, des partis d'extrême droite dans le Parlement européen.
Jobbik (la Hongrie), l'Aube D'or (la Grèce) et l'Attaque (la Bulgarie) est aussi attirée à et probablement financé par la Russie. Tous les trois partis s'opposent aux sanctions de placement sur Moscou pour son annexion de la Crimée et ont les vues favorables de Poutine comme un défenseur de Christianisme traditionnel.
La Hongrie, particulièrement voit la Russie comme un allié. Jobbik est le deuxième parti politique le plus puissant dans le pays après l'interligne Fidesz le parti, qui est aussi pro-russe. Les deux partis s'opposent aux sanctions sur l'aide russe de Moscou et cherchent à construire une centrale nucléaire.
L'ascension des partis d'extrême droite européens est en grande partie liée aux politiques russes d'abord développées pendant la Guerre froide. Ces politiques, appelées "la guerre spéciale," essayent de conduire la politique étrangère par une combinaison d'espionnage et d'argent sombre plutôt que la guerre traditionnelle. L'expert de la Russie John Schindler explique que tandis que l'Union soviétique des partis penchait pour le communiste pour influencer la politique, la Russie financent maintenant des partis d'extrême droite dans une tentative de diriger la politique européenne.
Le résultat préféré pour la Russie serait la dissolution de l'UE et la fin d'un contrepoids au pouvoir(à la puissance) russe.
"Résultant de l'élection du 25 mai, 20 % des membres de Parlement européens sont les représentants de partis(fêtes) supportant(soutenant) la dissolution de l'UE," un CESI rapporte des états. "Leur cœur est fait des politiciens de droite
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 74
Localisation : Normandie
Re: La propagande
Merci pyxous, je le savais pour le reste, mais j'étais surpris de voir que Farage était aussi un empoutiné. Ben oui, les rosbeefs sont quand même un peu beaucoup atlantistes...
Je suis assez pessimiste sur l'avenir. On a laissé proliféré ce discours et cela s'est répandu comme une métastase dans toute l'Europe. Le populisme gagne du terrain, alors que partout où la "sociale démocratie" gouvernait avec un confortable matelas de 40% des voix, ce score a baissé de moitié.
Aucune société occidentale n'est parée à faire face à ce dégueulis de propagande qui nous tombe dessus et qui emporte tous les paumés sur son chemin.
Pour les anglophones, voici un excellent article sur Farage
Nigel Farage's relationship with Russian media comes under scrutiny
The Ukip leader's Euroscepticism makes him a shoo-in at the Russian state broadcaster that is often called Putin's mouthpiece
Deputy prime minister Nick Clegg, right, and Ukip leader Nigel Farage debating Britain's future in the EU last week in London. Photograph: Ian West/AFP/Getty Images
Nigel Farage's near monthly appearances on state-owned Russia Today have come under scrutiny after his expression of admiration for Vladimir Putin this week.
In one of his 17 appearances on the channel seen by the Guardian and transmitted since December 2010, he claims Europe is governed not by elected democracies but instead "by the worst people we have seen in Europe since 1945".
The Ukip leader has appeared so frequently that he is cited in literature for the TV station Russia Today as one of their special and "endlessly quotable" British guests. "He has been known far longer to the RT audience than most of the British electorate," Russia Today claims.
The Ukip leader did not issue a word of criticism of Russian democracy in any of the Russia Today interviews viewed by the Guardian. Last August he told the channel that British intervention in Libya and Syria would go ahead regardless of any vote in the UN, and said he was still not sure President Bashar al-Assad had used chemical weapons.
Farage's relationship with Russia has been under the spotlight since his comments last week on Ukraine. In a TV debate with Nick Clegg (pictured above) he said Russia had been provoked and that the EU had blood on its hands for trying to force Ukraine to choose between itself and Russia. The Lib Dem leader is expected to challenge Farage further on the subject in a second debate, this time for the BBC, on Wednesday.
Chris Bryant, the former Labour Europe minister, said: "One of the most stupid adages for politicians to believe is my enemy's enemy is my friend. Putin closes down the free press, jails journalists with impunity and has enriched himself beyond the dreams of Imelda Marcos and has territorial ambitions. Farage is rapidly becoming the Berlusconi of Britain."
Russia Today was set up in 2005 by the Russian government as a 24-hour news programme and has been accused of being a propaganda tool of Putin. Earlier this year one anchor, Liz Wahl, quit on air, saying the channel always wanted extremist voices hostile to the west.
Advertisement
In many of his lengthy interviews Farage predicted the breakup of Europe, adding that EU leaders "are not undemocratic. They are anti-democratic. These are very bad and dangerous people They are the worst people we have seen in Europe since 1945". In another interview he claimed "they are the most dangerous people in Europe for 70 years".
His interviews, and warnings of the EU's imminent collapse, are often conducted against a backdrop of footage of police suppressing anti-austerity riots.
He also suggests that the EU is likely to attack other countries in the Middle East, such as Bahrain and Yemen, following the intervention in Libya. He said: "International law itself is not going to stop the British and the French and, perhaps, the Americans, if they choose to do something."
He also agreed with his interviewer that the attack was largely due to a need to capture oil supplies, and agreed that the western attack will lead to collateral damage.
Asked why so few British politicians opposed the attack in Libya he says: "What we've got in the House of Commons is a political class – they all go to the same schools, get the same jobs in research, spend their lives in politics and have never had a job in the real world. So when it comes to it, they all vote like sheep. We do not have enough independent thinkers sitting in the House of Commons preparing to think of counterarguments".
Before the Syrian vote he told Russian TV: "Probably, there are stronger hatreds between some of the opposition groups than there are against the Assad regime." He said it was probable Assad had used chemical weapons but added: "We ought to be slightly cautious and we ought to absolutely make sure that it was Assad who used those weapons."
Either way he opposed the use of force saying: "I have to say that ever since Tony Blair's time, starting off with Bosnia, we seem to go in for foreign wars with alarming regularity, often having no really clear objectives or any idea how we are going to withdraw. Just to prove that point – we've now been in Afghanistan for longer than the first and the second world wars added up together."
In March last year he advised viewers to disinvest from banks and property in the EU after the Cypriot bailout. He said: "Don't invest in the eurozone. Do not invest anywhere in eurozone. You've got to be mad to do so, because it's now run by people who don't respect democracy, who don't respect the rule of law, who don't respect the basic principles upon which western civilisation is supposed to be based."
The frequency of his attacks on European economic and foreign policy has drawn him to the attention of the Russian deputy foreign affairs minister, Alexander Yakovenko: the two men met in May last year.
Farage caused surprise at the weekend when asked by GQ magazine which politician he most admired. He replied: "As an operator, but not as a human being, I would say [Vladimir] Putin." He defended his approach at a Chatham House event in London. He pointed out: "I said I don't like him, I wouldn't trust him and I wouldn't want to live in his country, but compared with the kids who run foreign policy in this country, I've more respect for him than our lot."
Clegg said: "I just think it is utterly grotesque that Nigel Farage apparently admires – and that was the question to him: 'Who do you admire?' – admires someone, Vladimir Putin, who has been the chief sponsor and protector of one of the most brutal dictators on the face of the planet, President Assad [of Syria]."
Farage is hardly likely to be personally sympathetic to Putin's politics, but the confluence of the two men's dislike for the European Union has made Farage a desirable figure for Russian state-run broadcasters.
Farage's views on the EU's role in the Ukraine are shared by some Tory Eurosceptic MPs. In a Bruges Group film on how the EU has blundered in the Ukraine, John Redwood says: "The EU seems to be flexing its words in a way that Russia finds worrying and provokes Russia into flexing its military muscles."
The Guardian
Je suis assez pessimiste sur l'avenir. On a laissé proliféré ce discours et cela s'est répandu comme une métastase dans toute l'Europe. Le populisme gagne du terrain, alors que partout où la "sociale démocratie" gouvernait avec un confortable matelas de 40% des voix, ce score a baissé de moitié.
Aucune société occidentale n'est parée à faire face à ce dégueulis de propagande qui nous tombe dessus et qui emporte tous les paumés sur son chemin.
Pour les anglophones, voici un excellent article sur Farage
Nigel Farage's relationship with Russian media comes under scrutiny
The Ukip leader's Euroscepticism makes him a shoo-in at the Russian state broadcaster that is often called Putin's mouthpiece
Deputy prime minister Nick Clegg, right, and Ukip leader Nigel Farage debating Britain's future in the EU last week in London. Photograph: Ian West/AFP/Getty Images
Nigel Farage's near monthly appearances on state-owned Russia Today have come under scrutiny after his expression of admiration for Vladimir Putin this week.
In one of his 17 appearances on the channel seen by the Guardian and transmitted since December 2010, he claims Europe is governed not by elected democracies but instead "by the worst people we have seen in Europe since 1945".
The Ukip leader has appeared so frequently that he is cited in literature for the TV station Russia Today as one of their special and "endlessly quotable" British guests. "He has been known far longer to the RT audience than most of the British electorate," Russia Today claims.
The Ukip leader did not issue a word of criticism of Russian democracy in any of the Russia Today interviews viewed by the Guardian. Last August he told the channel that British intervention in Libya and Syria would go ahead regardless of any vote in the UN, and said he was still not sure President Bashar al-Assad had used chemical weapons.
Farage's relationship with Russia has been under the spotlight since his comments last week on Ukraine. In a TV debate with Nick Clegg (pictured above) he said Russia had been provoked and that the EU had blood on its hands for trying to force Ukraine to choose between itself and Russia. The Lib Dem leader is expected to challenge Farage further on the subject in a second debate, this time for the BBC, on Wednesday.
Chris Bryant, the former Labour Europe minister, said: "One of the most stupid adages for politicians to believe is my enemy's enemy is my friend. Putin closes down the free press, jails journalists with impunity and has enriched himself beyond the dreams of Imelda Marcos and has territorial ambitions. Farage is rapidly becoming the Berlusconi of Britain."
Russia Today was set up in 2005 by the Russian government as a 24-hour news programme and has been accused of being a propaganda tool of Putin. Earlier this year one anchor, Liz Wahl, quit on air, saying the channel always wanted extremist voices hostile to the west.
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In many of his lengthy interviews Farage predicted the breakup of Europe, adding that EU leaders "are not undemocratic. They are anti-democratic. These are very bad and dangerous people They are the worst people we have seen in Europe since 1945". In another interview he claimed "they are the most dangerous people in Europe for 70 years".
His interviews, and warnings of the EU's imminent collapse, are often conducted against a backdrop of footage of police suppressing anti-austerity riots.
He also suggests that the EU is likely to attack other countries in the Middle East, such as Bahrain and Yemen, following the intervention in Libya. He said: "International law itself is not going to stop the British and the French and, perhaps, the Americans, if they choose to do something."
He also agreed with his interviewer that the attack was largely due to a need to capture oil supplies, and agreed that the western attack will lead to collateral damage.
Asked why so few British politicians opposed the attack in Libya he says: "What we've got in the House of Commons is a political class – they all go to the same schools, get the same jobs in research, spend their lives in politics and have never had a job in the real world. So when it comes to it, they all vote like sheep. We do not have enough independent thinkers sitting in the House of Commons preparing to think of counterarguments".
Before the Syrian vote he told Russian TV: "Probably, there are stronger hatreds between some of the opposition groups than there are against the Assad regime." He said it was probable Assad had used chemical weapons but added: "We ought to be slightly cautious and we ought to absolutely make sure that it was Assad who used those weapons."
Either way he opposed the use of force saying: "I have to say that ever since Tony Blair's time, starting off with Bosnia, we seem to go in for foreign wars with alarming regularity, often having no really clear objectives or any idea how we are going to withdraw. Just to prove that point – we've now been in Afghanistan for longer than the first and the second world wars added up together."
In March last year he advised viewers to disinvest from banks and property in the EU after the Cypriot bailout. He said: "Don't invest in the eurozone. Do not invest anywhere in eurozone. You've got to be mad to do so, because it's now run by people who don't respect democracy, who don't respect the rule of law, who don't respect the basic principles upon which western civilisation is supposed to be based."
The frequency of his attacks on European economic and foreign policy has drawn him to the attention of the Russian deputy foreign affairs minister, Alexander Yakovenko: the two men met in May last year.
Farage caused surprise at the weekend when asked by GQ magazine which politician he most admired. He replied: "As an operator, but not as a human being, I would say [Vladimir] Putin." He defended his approach at a Chatham House event in London. He pointed out: "I said I don't like him, I wouldn't trust him and I wouldn't want to live in his country, but compared with the kids who run foreign policy in this country, I've more respect for him than our lot."
Clegg said: "I just think it is utterly grotesque that Nigel Farage apparently admires – and that was the question to him: 'Who do you admire?' – admires someone, Vladimir Putin, who has been the chief sponsor and protector of one of the most brutal dictators on the face of the planet, President Assad [of Syria]."
Farage is hardly likely to be personally sympathetic to Putin's politics, but the confluence of the two men's dislike for the European Union has made Farage a desirable figure for Russian state-run broadcasters.
Farage's views on the EU's role in the Ukraine are shared by some Tory Eurosceptic MPs. In a Bruges Group film on how the EU has blundered in the Ukraine, John Redwood says: "The EU seems to be flexing its words in a way that Russia finds worrying and provokes Russia into flexing its military muscles."
The Guardian
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: La propagande
Les petites mains de la propagande:
Troll from Olgino: They would mock Lukashenka as hard as possible
A Belarusian worked at the notorious Kremlin’s “troll breeding in Olgino”.
A person, Belarusian by birth, addressed to the charter97.org editorial staff, who worked at the den of trolls in Saint Petersburg.
Our sources provided performances objectives, working instructions, a list of forums and blogs, contacts, as well as reports on the work carried out. The documents date back to the period November 2013 – February 2014. Main topics in the work of the trolls were Ukraine and the EU, Obama, Syria, Russia’s domestic politics, improving the perception of the Ministry of Defense of the Russian Federation and personally Minister Shoygu. There are several task areas on Belarus (Uralkali, the cooperation of Belarus and the Russian Federation on countering the Eastern Partnership).
“There are materials that I obtained while working at the den of trolls in Saint Petersburg. Naturally, having worked there for a month, I quit, but I kept the documents and, looking at the events in Ukraine, decided to send them to you, although I could not make up my mind for a long time. In the archive there are performance objectives, some pictures and the list of live journal accounts, as well as the reports etc. The address and the place”, - said the former employee of the AIR.
We are talking about the Agency for Internet Research (AIR), which ended up in the center of scandals several times, and its operations were covered by media in detail. According to the data of the Anonymous International group, the key figure in supporting the activities of the “army of trolls” is Evgeniy Prigozhin (he is said to be Putin’s cook).
charter97 site russe anti Poutine, que je recommande vivement!!
Troll from Olgino: They would mock Lukashenka as hard as possible
A Belarusian worked at the notorious Kremlin’s “troll breeding in Olgino”.
A person, Belarusian by birth, addressed to the charter97.org editorial staff, who worked at the den of trolls in Saint Petersburg.
Our sources provided performances objectives, working instructions, a list of forums and blogs, contacts, as well as reports on the work carried out. The documents date back to the period November 2013 – February 2014. Main topics in the work of the trolls were Ukraine and the EU, Obama, Syria, Russia’s domestic politics, improving the perception of the Ministry of Defense of the Russian Federation and personally Minister Shoygu. There are several task areas on Belarus (Uralkali, the cooperation of Belarus and the Russian Federation on countering the Eastern Partnership).
“There are materials that I obtained while working at the den of trolls in Saint Petersburg. Naturally, having worked there for a month, I quit, but I kept the documents and, looking at the events in Ukraine, decided to send them to you, although I could not make up my mind for a long time. In the archive there are performance objectives, some pictures and the list of live journal accounts, as well as the reports etc. The address and the place”, - said the former employee of the AIR.
We are talking about the Agency for Internet Research (AIR), which ended up in the center of scandals several times, and its operations were covered by media in detail. According to the data of the Anonymous International group, the key figure in supporting the activities of the “army of trolls” is Evgeniy Prigozhin (he is said to be Putin’s cook).
charter97 site russe anti Poutine, que je recommande vivement!!
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: La propagande
et pour approfondir la question des petites mains de la propagande:
stopfake
sptimes.ru
2 excellents sites mais anglophones... L'enquête du Saint Petersbourg Times est éloquente et complète, mais elle s'étale sur 3 pages, alors les plus courageux cliqueront!!
stopfake
sptimes.ru
2 excellents sites mais anglophones... L'enquête du Saint Petersbourg Times est éloquente et complète, mais elle s'étale sur 3 pages, alors les plus courageux cliqueront!!
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: La propagande
heureusement la magouille poutinienne ne prend pas tout le monde :
Hongrie : Les manifestants contre la politique pro-russe actuelle et pour les principes de l'Union européenne .
http://news.liga.net/news/world/4955950-v_vengrii_proshla_proevropeyskaya_aktsiya_protiv_premera_orbana.htm
Hongrie : Les manifestants contre la politique pro-russe actuelle et pour les principes de l'Union européenne .
http://news.liga.net/news/world/4955950-v_vengrii_proshla_proevropeyskaya_aktsiya_protiv_premera_orbana.htm
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: La propagande
Benoit, tu parles de çà?
Manif anti Orban
Bon, c'est 4000 personnes qui manifestent selon l'AFP, et même si Orban est en totale perte de vitesse de son pays, il jouit tout de même d'une base électorale solide entre son parti et le Jobbik.
Mais je considère qu'on est trop gentil. Ce monsieur n'est pas content? La porte est là, on ne retient personne.
Manif anti Orban
Bon, c'est 4000 personnes qui manifestent selon l'AFP, et même si Orban est en totale perte de vitesse de son pays, il jouit tout de même d'une base électorale solide entre son parti et le Jobbik.
Mais je considère qu'on est trop gentil. Ce monsieur n'est pas content? La porte est là, on ne retient personne.
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: La propagande
En Hongrie UNE ACTION pro Europeenne s'est passée contre le Premier ministre Orban
Les démonstrateurs (manifestants) ont exigé l'arrêt du gouvernement de son cadeau proRussian contre la politique et l'observance des principes d'Union européenne
Quelques milliers de personnes continuaient d'occuper la zone de la construction du Parlement hongrois à Budapest dimanche, la protestation contre l'orientation anti européenne du gouvernement mené par Victor Orbanom. En informe l'Armée de l'air.
Union européenne.
La manifestation de protestation a été décidée suite à la visite du chancelier des Anges Merkel ' à Budapest. Une quinzaine après cela en Hongrie le président de la Russie Vladimir Poutine devrait arriver en visite.
Les démonstrateurs (manifestants) ont exigé l'arrêt du gouvernement de son cadeau proRussian contre la politique et l'observance des principes d'Union européenne
Quelques milliers de personnes continuaient d'occuper la zone de la construction du Parlement hongrois à Budapest dimanche, la protestation contre l'orientation anti européenne du gouvernement mené par Victor Orbanom. En informe l'Armée de l'air.
Union européenne.
La manifestation de protestation a été décidée suite à la visite du chancelier des Anges Merkel ' à Budapest. Une quinzaine après cela en Hongrie le président de la Russie Vladimir Poutine devrait arriver en visite.
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 74
Localisation : Normandie
Re: La propagande
Toujours dans le même ordre d'idée:
La ferme à trolls du Kremlin
Source : sobaka.ru
Voilà qui donne de l'eau au moulin!!
Vova, t'es démasqué!!
La ferme à trolls du Kremlin
Un récent rapport est sorti sur le site sobaka.ru concernant une ignoble « Ferme à trolls du Kremlin » située au 55 rue Savoushkine à Saint-Pétersbourg.
Le site sobaka.ru (ce qui veut dire « chien » en russe) est un site d’information et de divertissement pour 14 des plus grandes villes de Russie.
Une femme qui y a travaillé dans ce qu’elle appelle une « gigantesque machine de propagande », nous a raconté, sous couvert d’anonymat, pourquoi « on ne peut pas rester longtemps à faire un tel travail », explique sobaka.ru.
La ferme à troll est capable d’attirer des travailleurs en diffusant largement des annonces dans les agences de recrutement, en annonçant chercher des « pigistes » ou des « gestionnaires web ». Même si ils essayent de cacher la véritable nature du travail, il n’y parviennent pas vraiment : le salaire (579 à 726 dollars mensuels) et l’adresse, toujours la même (métro Staraya Derevnya/Chernaya Rechka), sont associés dans les médias de Saint-Pétersbourg à la « guerre d’information » du président Vladimir Poutine.
Lors de l’entretien, fort peu est dévoilé sur le travail, la norme étant que pour un tel salaire, les gens ne posent pas trop de questions.
Le salaire de base pour des blogueurs — ceux qui écrivent dans les journaux internet et les réseaux sociaux — et autres « gestionnaires web », dont les optimiseurs de moteurs de recherche et les designers d’infographies patriotiques appelées « illustrations », est de 45.000 roubles, soit 653 dollars. Ceux qui sont mieux placés gagnent 797 à 939 dollars.
Pour entrer dans l’immeuble de la rue Savoushkine, il vous faut montrer votre passeport, si vous n’êtes pas encore dotés d’un passe. Les manageurs récupèrent beaucoup d’informations vous concernant : vos précédents employeurs, et mêmes les endroits où travaillent vos parents. Puis, ils vous demandent de « réécrire » un article récent. L’ancienne employée témoigne :
« Tu as l’impression qu’ils recrutent quiconque peut montrer qu’il sait parler et écrire russe. Ce faisant, ils ne révèlent rien sur le lieu ou la mission ; ils disent « c’est une holding de médias, elle gère plusieurs sites, vous devez maximiser le trafic d’informations, le salaire est supérieur à la moyenne ».
Chaque « Troll » doit travailler de 9 heure à 17 heure 30 et écrire 20 brèves, dont 70 % doivent être des originaux.
« Il y a au total 12 sites dans la holding, si j’ai bien compris, qui traitent de diverses thématiques, mais tous ont un lien d’une manière ou d’une autre à la politique et à l’Ukraine », explique l’ex-employée.
La carte de visite mentionne « Agence de presse fédérale », mais l’essentiel des informations transitent par une agence appelée « Agence de presse de Kharkiv » (paradoxalement appelée nahnews.com.ua). « Bien que le site fasse semblant d’être ukrainien, toutes les publications sont issues du 55 rue Savoushkine », explique le témoin. Il y a d’autres sites « Ukrainiens » tels que le très connu « Anti-Maidan », qui a été lancé en Juillet 2014. Le site ne présente pas des fausses informations brutes, comme d’autres sites de propagandes russes, mais suit la ligne de Moscou, en désignant les insurgés appuyés par la Russie combattant en Ukraine comme étant « la milice » [équivalent ukrainien de la police].
La « ferme » rappelle « Big Brother », explique l’ex-troll :
« Les premiers jours, tu ne comprends tout simplement pas où tu es, pourquoi tu réécris ces infos et en alimentes les sites. Tu as l’impression que c’est une sorte d’expérience sociologique ou de télé-réalité, notamment parce que dans chaque open-space, travaillent 20 à 30 employés, sous l’œil des caméras.
Il n’y a jamais de réunions éditoriales, ni même de briefings idéologiques ; on s’attend à ce que les travailleurs sachent quoi faire, et les instructions ne viennent que des rédacteurs en chef. L’essentiel des employés semblent venir de villes provinciales russes, et ce sont souvent des jeunes hipsters — souvent avec des dreadlock et des piercings. Les travailleurs sont divisés en trois catégories, nous explique l’ancienne employée :
1. « Ils me payent et je me moque du reste, je ne sais même pas ce qui se passe' » – beaucoup de ces gens ont des familles, des emprunts, etc.
2. « Oui, je sais que c’est une usine à trolls du Kremlin, mais je vais pas culpabiliser — ils me paient et ça me suffit »
3. « Je suis en guerre d’information contre la junte fasciste ! » — cette dernière catégorie compte le moins de personnes.
« On ne nous demande pratiquement rien sur nos convictions politiques quand on est recruté », dit-elle.
L’agence n’occupe qu’un étage sur les quatre du 55 rue Savouchkine. Les autres étages sont occupés par d’autres activités de trolls, ceux qui écrivent des messages hostiles sur les forums, par exemple. Ceux qui travaillent sur les sites « Ukrainiens » considèrent ces derniers avec ironie, mais aussi avec une certaine appréhension.
Les patrons ne recherchent qu’une chose — la quantité, le nombre de vues et de visiteurs journaliers, un nombre qui est censé s’accroître de 3000 par jour. Le département des optimiseurs de moteurs de recherche font du spam agressif, et c’est pourquoi les sites sont souvent bloqués sur Google et VKontakte.
Les manageurs harcèlent leurs gestionnaires de sites, ces derniers se tournant vers leurs employés pour trouver des scoops et être les premiers à les reprendre. Il y a une attention particulière pour les assassinats, les viols et autres faits divers policiers, puis dans un second temps les ragots du monde du business, des infos sur les chanteurs pop tels que Pugacheva ou Madonna, afin d’obtenir un maximum de visiteurs. Les articles hostiles aux homosexuels sont très populaires, de même que ceux sur le féminisme et les activistes ukrainiennes de Femen, mais l’essentiel est associé à « Poutine, la Crimée et la Novorussiya, » explique l’ex-pigiste.
Le fait que les manageurs justifient la nécessité d’augmenter les visites d’internautes pour obtenir des revenus publicitaires, fait sourire, car tout le monde sait que cette entreprise est subventionnée par le gouvernement.
Puis, ce travail moralement exigeant fut trop pesant, dit l’ancienne troll :
Texte en français par CRCUF« Ma décision de quitter la « réserve de troll » a mis du temps à mûrir. D’un côté, je me rendais compte qu’un travail non manuel avec un salaire décent pour Saint-Pétersbourg serait dur à trouver avec la crise ; pas un seul jour rue Savouchkine n’ai-je été confrontée à une difficulté technique insurmontable. Le problème était lié au fardeau psychologique de ce travail . En décembre, j’ai commencé à avoir un tic à l’œil du fait du stress et je rêvais la nuit que j’écrivais et réécrivais des nouvelles sur Poutine et l’Ukraine. De plus, j’adhère au point de vue libéral. Parmi mes connaissances, il y a pas mal de gens qui adhèrent aux thèses de l’opposition, et au bout d’un moment, je me suis rendu compte que j’avais tout simplement honte de dire où je travaillais. Tous cela a surpassé la recherche du confort, et j’ai démissionné avec soulagement ».
Source : sobaka.ru
Voilà qui donne de l'eau au moulin!!
Vova, t'es démasqué!!
Re: La propagande
Oui, cela doit être cette manif.
même si il a des pro-poutine partout, il y a des anti-poutines partout aussi
même si il a des pro-poutine partout, il y a des anti-poutines partout aussi
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: La propagande
Un nouvel outil de propagande, Sputnik.fr...
Moscou lance son site de propagande en France
Foto: dpa
La Russie a lancé le 29 janvier un site de propagande en langue française. Déjà disponible en anglais, allemand ou espagnol, Sputnik fait partie de l’arsenal du Kremlin pour contrer l’information occidentale sur la crise ukrainienne.
Répondre à la propagande par la propagande. Depuis le début de la crise en Ukraine, le Kremlin tente de contrer l’information véhiculée par les médias occidentaux par un véritable arsenal de communication.
Dernier né de cette guerre d’information, le site d’information multimédia Sputnik, qui vient d’être lancée en France, le 29 janvier.
« La machine à propagande russe a connu une véritable réorganisation depuis la fin de l’année 2013, quand l’agence d’information Rossia Segodnia (La Russie aujourd’hui) a été créée» explique Tatiana Kastouéva-Jean, chercheuse à l’Ifri spécialiste de la Russie.
Réorganisation de l’arsenal russe
Cette agence dirigée par Dmitri Kisselev, le porte-parole du Kremlin et figure de proue de la propagande russe, a rassemblé l’agence d’information RIA Novosti et la radio « Golos Rossii » (« La voix de Russie »), dont les contenus sont maintenant déclinés sur Sputnik.
>>Lire : La Bulgarie s’inquiète de la propagande pro-russe
La lettre de mission du nouveau site est très claire : « présenter au public français des avis diversifiés sur les dossiers internationaux » et « confronter des points de vue alternatifs », détaille le site dans sa présentation.
Parmi les premiers articles mis en ligne, la ligne de communication prorusse [url=http://www.euractiv.fr/sections/europe-de-lest/Les agences de notation, un outil de pression contre la Russie.]saute aux yeux[/url]. Les déclarations de responsables politiques internationaux en faveur de Moscou ont pignon sur rue, avec des articles comme Morales: la chaîne russe RT persécutée car elle dit la vérité ou encore Mistral: la France doit honorer le contrat avec la Russie (maire de Nice)
Guerre de la communication
« Aujourd’hui, la Russie considère très clairement l’information comme un outil de guerre et investit massivement dans ces moyens de communication. Je ne serais pas surprise que d’autres relais de communication de ce type se développent en Europe » » explique Tatiana Kastouéva-Jean.
Sputnik a d’ailleurs pour ambition de se développer en 30 langues au cours de l’année 2015, alors que le site en propose aujourd’hui 7, dont quatre langues européennes (anglais, allemand, espagnol, français, chinois, turc, kirghize et abkhaze).
La France pays stratégique
L’arrivée en France de la plateforme de propagande n’est donc pas surprenante. « La France est considérée comme un pays où l’opinion publique est plutôt favorable à la Russie et les canaux d’influence entre les hommes politiques des deux pays sont nombreux » détaille la chercheuse de l’Ifri.
Autre facteur déterminant, la montée en puissance du parti d’extrême droite de Marine Le Pen, dont le discours pro-russe assumé, ouvre à Moscou l’oreille attentive d’une partie non-négligeable de la population française.
L’Europe à la peine
Face à la stratégie agressive de Moscou, la réponse européenne peine à s’organiser. Dans les anciens pays du bloc soviétique, cible privilégiée de la propagande russe, la mobilisation des pouvoirs publics est plus visible.
>>Lire : La Lettonie dénonce la propagande russe sur son territoire
La Lettonie, où vit la communauté russe la plus importante de l'UE a récemment annoncé le prochain lancement d’une chaîne TV en langue russe pour contrecarrer la propagande du Kremlin, avec le soutien de l'Union européenne.
« Mais il faudrait une véritable mobilisation de l’Union européenne pour s’adresser aux populations russophones, en Russie comme en Europe, car aujourd’hui l’UE est en train de perdre cette bataille de l’information » regrette Tatiana Kastouéva-Jean.
>>Lire : La Commission remonte ses manches face à la propagande russe
« Des inquiétudes ont été soulevées par différents acteurs concernant le (manque) d'indépendance des médias en langue russe au sein de l'UE et dans son voisinage » a expliqué la Commission européenne à EurActiv.
Mais l’indépendance des médias européens et l’absence de mobilisation politique forte au niveau européen sur le sujet de l’information publique rendent la riposte européenne timide. « L’Union européenne travaille déjà avec les médias – européen et étrangers - afin d’assurer la diffusion d’une information objective et factuelle qui soit disponible en langues locales, y compris en russe » poursuit un porte-parole de la Commission.
EurActiv.fr
Cécile Barbière
Moscou lance son site de propagande en France
Foto: dpa
La Russie a lancé le 29 janvier un site de propagande en langue française. Déjà disponible en anglais, allemand ou espagnol, Sputnik fait partie de l’arsenal du Kremlin pour contrer l’information occidentale sur la crise ukrainienne.
Répondre à la propagande par la propagande. Depuis le début de la crise en Ukraine, le Kremlin tente de contrer l’information véhiculée par les médias occidentaux par un véritable arsenal de communication.
Dernier né de cette guerre d’information, le site d’information multimédia Sputnik, qui vient d’être lancée en France, le 29 janvier.
« La machine à propagande russe a connu une véritable réorganisation depuis la fin de l’année 2013, quand l’agence d’information Rossia Segodnia (La Russie aujourd’hui) a été créée» explique Tatiana Kastouéva-Jean, chercheuse à l’Ifri spécialiste de la Russie.
Réorganisation de l’arsenal russe
Cette agence dirigée par Dmitri Kisselev, le porte-parole du Kremlin et figure de proue de la propagande russe, a rassemblé l’agence d’information RIA Novosti et la radio « Golos Rossii » (« La voix de Russie »), dont les contenus sont maintenant déclinés sur Sputnik.
>>Lire : La Bulgarie s’inquiète de la propagande pro-russe
La lettre de mission du nouveau site est très claire : « présenter au public français des avis diversifiés sur les dossiers internationaux » et « confronter des points de vue alternatifs », détaille le site dans sa présentation.
Parmi les premiers articles mis en ligne, la ligne de communication prorusse [url=http://www.euractiv.fr/sections/europe-de-lest/Les agences de notation, un outil de pression contre la Russie.]saute aux yeux[/url]. Les déclarations de responsables politiques internationaux en faveur de Moscou ont pignon sur rue, avec des articles comme Morales: la chaîne russe RT persécutée car elle dit la vérité ou encore Mistral: la France doit honorer le contrat avec la Russie (maire de Nice)
Guerre de la communication
« Aujourd’hui, la Russie considère très clairement l’information comme un outil de guerre et investit massivement dans ces moyens de communication. Je ne serais pas surprise que d’autres relais de communication de ce type se développent en Europe » » explique Tatiana Kastouéva-Jean.
Sputnik a d’ailleurs pour ambition de se développer en 30 langues au cours de l’année 2015, alors que le site en propose aujourd’hui 7, dont quatre langues européennes (anglais, allemand, espagnol, français, chinois, turc, kirghize et abkhaze).
La France pays stratégique
L’arrivée en France de la plateforme de propagande n’est donc pas surprenante. « La France est considérée comme un pays où l’opinion publique est plutôt favorable à la Russie et les canaux d’influence entre les hommes politiques des deux pays sont nombreux » détaille la chercheuse de l’Ifri.
Autre facteur déterminant, la montée en puissance du parti d’extrême droite de Marine Le Pen, dont le discours pro-russe assumé, ouvre à Moscou l’oreille attentive d’une partie non-négligeable de la population française.
L’Europe à la peine
Face à la stratégie agressive de Moscou, la réponse européenne peine à s’organiser. Dans les anciens pays du bloc soviétique, cible privilégiée de la propagande russe, la mobilisation des pouvoirs publics est plus visible.
>>Lire : La Lettonie dénonce la propagande russe sur son territoire
La Lettonie, où vit la communauté russe la plus importante de l'UE a récemment annoncé le prochain lancement d’une chaîne TV en langue russe pour contrecarrer la propagande du Kremlin, avec le soutien de l'Union européenne.
« Mais il faudrait une véritable mobilisation de l’Union européenne pour s’adresser aux populations russophones, en Russie comme en Europe, car aujourd’hui l’UE est en train de perdre cette bataille de l’information » regrette Tatiana Kastouéva-Jean.
>>Lire : La Commission remonte ses manches face à la propagande russe
« Des inquiétudes ont été soulevées par différents acteurs concernant le (manque) d'indépendance des médias en langue russe au sein de l'UE et dans son voisinage » a expliqué la Commission européenne à EurActiv.
Mais l’indépendance des médias européens et l’absence de mobilisation politique forte au niveau européen sur le sujet de l’information publique rendent la riposte européenne timide. « L’Union européenne travaille déjà avec les médias – européen et étrangers - afin d’assurer la diffusion d’une information objective et factuelle qui soit disponible en langues locales, y compris en russe » poursuit un porte-parole de la Commission.
EurActiv.fr
Cécile Barbière
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: La propagande
Oui Matt, sauf que vous n'avez pas un budget de plusieurs dizaines de millions d'€ pour faire passer ton message...
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 40
Re: La propagande
Hé non!!
UKRAINE : les idiots utiles de Vladimir Poutine
Il y a en Europe une étrange coalition qui fait de Vladimir Poutine son nouveau héros. On y trouve pêle-mêle des amis de Marine Le Pen jusqu’à l’extrême gauche.
La guerre d’Ukraine offre l’occasion à ces forces de jouer les "idiots utiles" du potentat du Kremlin. Un peu comme du temps de la Guerre froide, certains "compagnons de route" étaient devenus les meilleurs supporters de l’Union soviétique. Ils doutent des intentions de la Russie dans l’est de l’Ukraine.
Une Russie toujours plus agressive
Lorsqu’en août dernier des parachutistes russes avaient été capturés par l’armée de Kiev, Poutine avait déclaré qu’ils auraient pu s’y retrouver par mégarde ! Lorsqu’en avril dernier la Crimée a été envahie, c’était par des troupes russes mais qui répondaient à la "demande d’aide" !
Maintenant, les rebelles pro-russes continuent leur progression vers la ville de Donetsk dont ils convoitent l’aéroport et vers Marioupol, le port qui donnerait un débouché vers la mer et permettrait à la Russie d’avoir une continuité territoriale vers la Crimée déjà annexée. Les milices prorusses admettent être ravitaillées en armes par la Russie et le président ukrainien a évoqué la présence de 9.000 soldats russes dans le Donbass, chiffre invérifiable.
Mais six ans après cette guerre éclair, Poutine n’a-t-il pas affirmé que l'offensive militaire contre la Géorgie avait été préméditée et préparée par l'état-major, sous ses ordres ? Il a aussi reconnu que les militaires russes avaient armé et entraîné des milices locales en Ossétie du sud, l'une des régions séparatistes de Géorgie, au cœur du conflit d'août 2008.
Que dit aujourd’hui Poutine pour justifier son action ? Que l’extension de l’OTAN jusqu’à ses frontières est une provocation. Mais l’OTAN n’annexe aucun pays. C’est le comportement de la Russie qui pousse ses anciennes possessions à demander à entrer dans l’OTAN.
Le fantasme d'une reconquête "eurasienne"
Les Russes pourraient maintenant se demander pourquoi ceux qui ont bénéficié des "bénédictions" de leur règne souhaitent être protégés contre eux ? Pourquoi la Pologne et les pays baltes craignent-ils la Russie de Poutine ?
Même si, aux yeux de Poutine, la dissolution de l'URSS fut "la plus grande catastrophe du XXe siècle", bien d’autres choses ont changé que le président russe n’a pas vu, perdu dans ses rêves de reconquête, au nom de la "protection" des populations russophones.
Il continue de vouloir reconstituer l’empire russo-soviétique sous la forme de l’Eurasie, cette chimère rêvée par Alexandre Douguine, ancien membre du parti national bolchevique et théoricien apprécié par certains cercles de l’extrême droite française. C’est là qu’on retrouve l’étrange coalition qui va de Marine Le Pen jusqu’à ceux qui soutiennent Poutine par penchants anti-américain ou par hostilité à l’Union européenne.
UKRAINE : les idiots utiles de Vladimir Poutine
Il y a en Europe une étrange coalition qui fait de Vladimir Poutine son nouveau héros. On y trouve pêle-mêle des amis de Marine Le Pen jusqu’à l’extrême gauche.
La guerre d’Ukraine offre l’occasion à ces forces de jouer les "idiots utiles" du potentat du Kremlin. Un peu comme du temps de la Guerre froide, certains "compagnons de route" étaient devenus les meilleurs supporters de l’Union soviétique. Ils doutent des intentions de la Russie dans l’est de l’Ukraine.
Une Russie toujours plus agressive
Lorsqu’en août dernier des parachutistes russes avaient été capturés par l’armée de Kiev, Poutine avait déclaré qu’ils auraient pu s’y retrouver par mégarde ! Lorsqu’en avril dernier la Crimée a été envahie, c’était par des troupes russes mais qui répondaient à la "demande d’aide" !
Maintenant, les rebelles pro-russes continuent leur progression vers la ville de Donetsk dont ils convoitent l’aéroport et vers Marioupol, le port qui donnerait un débouché vers la mer et permettrait à la Russie d’avoir une continuité territoriale vers la Crimée déjà annexée. Les milices prorusses admettent être ravitaillées en armes par la Russie et le président ukrainien a évoqué la présence de 9.000 soldats russes dans le Donbass, chiffre invérifiable.
Mais six ans après cette guerre éclair, Poutine n’a-t-il pas affirmé que l'offensive militaire contre la Géorgie avait été préméditée et préparée par l'état-major, sous ses ordres ? Il a aussi reconnu que les militaires russes avaient armé et entraîné des milices locales en Ossétie du sud, l'une des régions séparatistes de Géorgie, au cœur du conflit d'août 2008.
Que dit aujourd’hui Poutine pour justifier son action ? Que l’extension de l’OTAN jusqu’à ses frontières est une provocation. Mais l’OTAN n’annexe aucun pays. C’est le comportement de la Russie qui pousse ses anciennes possessions à demander à entrer dans l’OTAN.
Le fantasme d'une reconquête "eurasienne"
Les Russes pourraient maintenant se demander pourquoi ceux qui ont bénéficié des "bénédictions" de leur règne souhaitent être protégés contre eux ? Pourquoi la Pologne et les pays baltes craignent-ils la Russie de Poutine ?
Même si, aux yeux de Poutine, la dissolution de l'URSS fut "la plus grande catastrophe du XXe siècle", bien d’autres choses ont changé que le président russe n’a pas vu, perdu dans ses rêves de reconquête, au nom de la "protection" des populations russophones.
Il continue de vouloir reconstituer l’empire russo-soviétique sous la forme de l’Eurasie, cette chimère rêvée par Alexandre Douguine, ancien membre du parti national bolchevique et théoricien apprécié par certains cercles de l’extrême droite française. C’est là qu’on retrouve l’étrange coalition qui va de Marine Le Pen jusqu’à ceux qui soutiennent Poutine par penchants anti-américain ou par hostilité à l’Union européenne.
Dernière édition par Matt le Lun 2 Fév - 11:10, édité 2 fois
Re: La propagande
http://www.stopfake.org/putin-zaputalsya-v-sobstvennoj-lzhi-der-spiegel/
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: La propagande
Merkel à Budapest auprès d'un Orban qui cultive ses liens avec Poutine
http://www.romandie.com/news/Merkel-a-Budapest-aupres-dun-Orban-qui-cultive-ses-liens-avec-Poutine/561481.rom
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: La propagande
Les anglais s'y mettent aussi:
Internet, le terrain de combat de la nouvelle brigade de l'armée britannique
Un soldat américain, à Maiwand District dans la province de Kandahar, en Afghanistan, le 31 janvier 2013. REUTERS/Andrew Burton
Vous ne verrez pas la nouvelle brigade de l'armée britannique sur le terrain, mais sur votre timeline.
The Guardian raconte que l'armée britannique est en train de créer une force spéciale de «combattants Facebook», douée pour les opérations psychologiques et dans l'utilisation des réseaux sociaux «pour se lancer dans la guerre non-conventionnelle dans l'âge de l'information»:
De son côté, le Financial Times rappelle que le choix de ce numéro de bataillon est loin d'être un hasard. Le 77e bataillon était celui des Chindits:
Pas de soucis, il y a assez de militaires américains en Ukraine:
Des centaines de milliers de mercenaires de l’Otan en Ukraine
Pour cacher quelque chose, il n’y a pas de meilleure moyen que de la laisser en pleine vue ! C’est ce que font les Etats-Unis et l’Otan en Ukraine. Si, en plus, on a une machine de propagande fonctionnant à plein régime, le succès est (presque) assuré.
Robert Parry (https://consortiumnews.com), le journaliste d’investigation américain connu, qui dénonce la propagande américaine est parfois déstabilisé par la puissance de cette propagande. Il dit à propos d’une récent article de l’économiste américain Paul Krugman : « que même des gens intelligents comme Paul Krugman puissent accepter la propagande à propos de la crise ukrainienne me fait hésiter entre le désespoir de voir un jour l’Amérique comprendre les problèmes du monde et l’émerveillement à propos de la puissance de cette propagande et sa capacité à fabriquer sa propre réalité. »
“When even smart people like economist Paul Krugman buy into the false narrative about the Ukraine crisis, it’s hard to decide whether to despair over the impossibility of America ever understanding the world’s problems or to marvel at the power of the U.S. political/media propaganda machine to manufacture its own reality.”
On ne lit pas, évidemment, ce genre de choses dans la presse officielle française.
La machine de propagande, on en connaît les éléments principaux. En tête, Victoria Nuland assistante secrétaire d’état qui dirige les opérations en Europe pour le compte du département d’état. Les services secrets américains aussi. On en parle peu, mais ils disposent de tout un étage dans le bâtiment des services secrets ukrainiens à Kiev. L’Otan évidemment dont le secrétaire général déclarait encore samedi dans une interview au Figaro : « La Russie viole les règles (du droit international) et les frontières de ses voisins ». Sans parler des fonctionnaires de l’Union Européenne dont l’activité principale semble être devenu la préparation de sanctions contre la Russie, des élus du Parlement Européen qui prônent le dialogue mais excluent les interlocuteurs qui ne leur conviennent pas, ni des gouvernements Polonais, Estonien, Letton et Lituanien. La liste pourrait être plus longue, nous nous arrêterons là.
Les médias officiels français et européens ouvrent largement leurs colonnes à ceux-là. En revanche, quand une opinion dissonante vient du « camp d’en face » on ne la mentionne pas ou seulement pour la tourner en dérision. Aujourd’hui, dans le camp occidental on ne discute plus avec ceux qui ne sont pas de votre avis. On les discrédite, on les « démonise », on les exclut. Plus de diplomatie, des ultimatums.
Alors quand le « grand méchant Vladimir » déclare que les volontaires du Donbass combattent non pas l’armée de Kiev mais une armée de mercenaires de l’Otan, ou pouffe ! Mais qu’est-ce qu’il raconte donc ?
Il dit simplement la vérité. Le Larousse nous donne la définition suivante du mot « mercenaire » : « Soldat qui sert à prix d'argent un gouvernement étranger. » Les deux expressions importantes sont « à prix d’argent » et « gouvernement étranger ».
Les armées de Kiev servent-elles le gouvernement démocratiquement élu de l’Ukraine, ou les intérêts des citoyens ukrainiens ? Je ne reviendrai pas sur la qualité « démocratique » du gouvernement Poroshenko, c’est un autre sujet. Mais en tout cas, cette armée ne sert pas les intérêts du pays. Il n’y a qu’à voir la situation économique dans laquelle il se débat et qui est aggravée par la guerre. L’Ukraine a besoin, au plus vite, de rétablir la paix sur l’ensemble de son territoire. Un gouvernement qui sabote les discussions de Minsk et qui proclame la mobilisation générale par étapes n’est pas un gouvernement qui cherche à rétablir la paix. D’autant que dans le même temps où il proclame ses « intentions pacifiques », il réclame armes et argent à ses sponsors étrangers.
Et si encore, il n’y avait que l’armée régulière. Mais un certains nombre de bataillons ont été formés qui sont financés par des oligarques ukrainiens soucieux de protéger leurs intérêts économiques régionaux. On ne les a pas encore beaucoup vu et entendu, mais si Kiev venait à rechercher véritablement un accord de paix avec le Donbass, ils entreraient certainement en scène. Qu’ils s’appellent “Donbass”, “Secteur droit”, “Azov” ou encore “Kharkiv-1” ces bataillons répondent bien à la définition de « mercenaires ».
Mais alors, me direz-vous, s’ils ne défendent pas les intérêts de l’Ukraine, quels intérêts défendent-ils donc ? L’Otan n’est pas en guerre contre la Russie, voyons !
En êtes-vous sûr ? Avez-vous entendu Victoria Nuland en voyage d’inspection…, oh, pardon « en visite amicale » dans une unité de gardes frontières ukrainiens près de Kiev, le 28 janvier, déclarer : « … urged NATO to install command and control centers in all six frontline states”. En Français, cela donnerait : « l’Otan doit installer des centres de commandement et de contrôle dans les six états de la LIGNE DE FRONT !... » S’il y a ligne de front, c’est bien qu’il y a guerre, au moins dans l’esprit de Victoria Nuland, et de la plupart des néo-cons américains ! Une guerre entre les Etats-Unis et la Russie. Mais une guerre que les américains peuvent nier puisqu’il n’y a pas de soldats réguliers américains sur le terrain. La méthode a déjà été souvent employée, en Amérique du Sud, par exemple. On appelle cela des guerres par procuration. Les combattants sont des mercenaires.
Et par qui les mercenaires combattant en Ukraine sont-ils payés ? La même Victoria Nuland nous a déjà expliqué il y a un an que les Etats-Unis avaient « investi » cinq milliards de dollars dans les « aspirations des Ukrainiens à la démocratie ». Les fonds continuent à arriver de la même source, mais aussi, de l’Union Européenne et même du FMI dont les statuts prévoient pourtant qu’il ne peut pas prêter d’argent à un pays en guerre.
Les soldats de Kiev servent donc des intérêts qui ne sont pas ceux de leur pays et ils sont payé par des pays étrangers. Je sais, le paiement n’est pas direct, mais celui qui paie la solde n’est qu’un relai pour celui qui donne effectivement l’argent, non ?
C’est sans doute pour cela que Vladimir Poutine a parlé de mercenaires de l’Otan et non, simplement de mercenaires américains, pour tenir compte de la diversité des sources de financement qui toutes, cependant, viennent de pays appartenant à l’Otan.
Me demande s'il garde à l'esprit qu'il faut un minimum de crédibilité et pas de débilité!!
Internet, le terrain de combat de la nouvelle brigade de l'armée britannique
Un soldat américain, à Maiwand District dans la province de Kandahar, en Afghanistan, le 31 janvier 2013. REUTERS/Andrew Burton
Vous ne verrez pas la nouvelle brigade de l'armée britannique sur le terrain, mais sur votre timeline.
The Guardian raconte que l'armée britannique est en train de créer une force spéciale de «combattants Facebook», douée pour les opérations psychologiques et dans l'utilisation des réseaux sociaux «pour se lancer dans la guerre non-conventionnelle dans l'âge de l'information»:
Et tout cela, détaille Gizmodo, va passer par le reflexive control, «une vieille tactique soviétique qui consiste à répandre des informations soigneusement choisies pour que votre adversaire réagisse exactement comme vous le voulez»:«La [77e] Brigade sera responsable de ce qui est décrit comme étant une guerre non-mortelle. Les armées israélienne et américaine se sont déjà lancées dans de grandes opérations psychologiques. Face à un cycle d'information, aux smartphones et réseaux sociaux comme Facebook et Twitter, la force essaiera de contrôler le récit.»
The Guardian explique que cette création est en partie «le résultat d'une expérience de contre-insurrection en Afghanistan». Le quotidien britannique explique qu'elle peut être vue comme une réponse aux actions russes en Ukraine, en particulier en Crimée et à la prise de pouvoir de l'organisation Etat islamique sur de larges étendues de la Syrie et de l'Irak:«C'est compliqué et l'armée britannique fera cela avec tout seulement 1.500 personnes (ou plus) en utilisant Twitter et Facebook comme moyens de dissémination de fausses informations, de vérités vraies sur la guerre, et d'opérations sous fausse bannière (false flags), tout comme de la collecte de renseignements. Le 77e Bataillon doit commencer ses opérations en avril.»
«Jusque-là, l'Otan a été incapable de trouver une réponse à ce que les Etats-Unis et le Royaume-Uni décrivent. Selon eux, la Russie crée des troubles en envoyant des troupes régulières et en les faisant passer pour des milices locales, ce qui permet au président Vladimir Poutine de nier toute responsabilité. L'organisation Etat islamique a, elle, montré qu'elle était excellente sur les réseaux sociaux pour attirer des combattants d'un peu partout à travers le monde.»
De son côté, le Financial Times rappelle que le choix de ce numéro de bataillon est loin d'être un hasard. Le 77e bataillon était celui des Chindits:
«L'armée a choisi de faire revivre les Chindits comme des combattants de l'âge de l'information à cause de la pensée inventive –pas très orthodoxe– qui était derrière la formation de l'unité originelle. [...] Bien que pionnière en son temps, la 77e Brigade a été sujette à débat. Pour beaucoup, ses missions étaient des distractions coûteuses avec peu d'impact. Les Chindits ont connu de lourdes pertes lors de presque toutes leurs opérations dans la jungle et ont perdu quasiment un tiers de leurs soldats à cause des maladies, des blessures et de l'épuisement.»
Pas de soucis, il y a assez de militaires américains en Ukraine:
Des centaines de milliers de mercenaires de l’Otan en Ukraine
Pour cacher quelque chose, il n’y a pas de meilleure moyen que de la laisser en pleine vue ! C’est ce que font les Etats-Unis et l’Otan en Ukraine. Si, en plus, on a une machine de propagande fonctionnant à plein régime, le succès est (presque) assuré.
Robert Parry (https://consortiumnews.com), le journaliste d’investigation américain connu, qui dénonce la propagande américaine est parfois déstabilisé par la puissance de cette propagande. Il dit à propos d’une récent article de l’économiste américain Paul Krugman : « que même des gens intelligents comme Paul Krugman puissent accepter la propagande à propos de la crise ukrainienne me fait hésiter entre le désespoir de voir un jour l’Amérique comprendre les problèmes du monde et l’émerveillement à propos de la puissance de cette propagande et sa capacité à fabriquer sa propre réalité. »
“When even smart people like economist Paul Krugman buy into the false narrative about the Ukraine crisis, it’s hard to decide whether to despair over the impossibility of America ever understanding the world’s problems or to marvel at the power of the U.S. political/media propaganda machine to manufacture its own reality.”
On ne lit pas, évidemment, ce genre de choses dans la presse officielle française.
La machine de propagande, on en connaît les éléments principaux. En tête, Victoria Nuland assistante secrétaire d’état qui dirige les opérations en Europe pour le compte du département d’état. Les services secrets américains aussi. On en parle peu, mais ils disposent de tout un étage dans le bâtiment des services secrets ukrainiens à Kiev. L’Otan évidemment dont le secrétaire général déclarait encore samedi dans une interview au Figaro : « La Russie viole les règles (du droit international) et les frontières de ses voisins ». Sans parler des fonctionnaires de l’Union Européenne dont l’activité principale semble être devenu la préparation de sanctions contre la Russie, des élus du Parlement Européen qui prônent le dialogue mais excluent les interlocuteurs qui ne leur conviennent pas, ni des gouvernements Polonais, Estonien, Letton et Lituanien. La liste pourrait être plus longue, nous nous arrêterons là.
Les médias officiels français et européens ouvrent largement leurs colonnes à ceux-là. En revanche, quand une opinion dissonante vient du « camp d’en face » on ne la mentionne pas ou seulement pour la tourner en dérision. Aujourd’hui, dans le camp occidental on ne discute plus avec ceux qui ne sont pas de votre avis. On les discrédite, on les « démonise », on les exclut. Plus de diplomatie, des ultimatums.
Alors quand le « grand méchant Vladimir » déclare que les volontaires du Donbass combattent non pas l’armée de Kiev mais une armée de mercenaires de l’Otan, ou pouffe ! Mais qu’est-ce qu’il raconte donc ?
Il dit simplement la vérité. Le Larousse nous donne la définition suivante du mot « mercenaire » : « Soldat qui sert à prix d'argent un gouvernement étranger. » Les deux expressions importantes sont « à prix d’argent » et « gouvernement étranger ».
Les armées de Kiev servent-elles le gouvernement démocratiquement élu de l’Ukraine, ou les intérêts des citoyens ukrainiens ? Je ne reviendrai pas sur la qualité « démocratique » du gouvernement Poroshenko, c’est un autre sujet. Mais en tout cas, cette armée ne sert pas les intérêts du pays. Il n’y a qu’à voir la situation économique dans laquelle il se débat et qui est aggravée par la guerre. L’Ukraine a besoin, au plus vite, de rétablir la paix sur l’ensemble de son territoire. Un gouvernement qui sabote les discussions de Minsk et qui proclame la mobilisation générale par étapes n’est pas un gouvernement qui cherche à rétablir la paix. D’autant que dans le même temps où il proclame ses « intentions pacifiques », il réclame armes et argent à ses sponsors étrangers.
Et si encore, il n’y avait que l’armée régulière. Mais un certains nombre de bataillons ont été formés qui sont financés par des oligarques ukrainiens soucieux de protéger leurs intérêts économiques régionaux. On ne les a pas encore beaucoup vu et entendu, mais si Kiev venait à rechercher véritablement un accord de paix avec le Donbass, ils entreraient certainement en scène. Qu’ils s’appellent “Donbass”, “Secteur droit”, “Azov” ou encore “Kharkiv-1” ces bataillons répondent bien à la définition de « mercenaires ».
Mais alors, me direz-vous, s’ils ne défendent pas les intérêts de l’Ukraine, quels intérêts défendent-ils donc ? L’Otan n’est pas en guerre contre la Russie, voyons !
En êtes-vous sûr ? Avez-vous entendu Victoria Nuland en voyage d’inspection…, oh, pardon « en visite amicale » dans une unité de gardes frontières ukrainiens près de Kiev, le 28 janvier, déclarer : « … urged NATO to install command and control centers in all six frontline states”. En Français, cela donnerait : « l’Otan doit installer des centres de commandement et de contrôle dans les six états de la LIGNE DE FRONT !... » S’il y a ligne de front, c’est bien qu’il y a guerre, au moins dans l’esprit de Victoria Nuland, et de la plupart des néo-cons américains ! Une guerre entre les Etats-Unis et la Russie. Mais une guerre que les américains peuvent nier puisqu’il n’y a pas de soldats réguliers américains sur le terrain. La méthode a déjà été souvent employée, en Amérique du Sud, par exemple. On appelle cela des guerres par procuration. Les combattants sont des mercenaires.
Et par qui les mercenaires combattant en Ukraine sont-ils payés ? La même Victoria Nuland nous a déjà expliqué il y a un an que les Etats-Unis avaient « investi » cinq milliards de dollars dans les « aspirations des Ukrainiens à la démocratie ». Les fonds continuent à arriver de la même source, mais aussi, de l’Union Européenne et même du FMI dont les statuts prévoient pourtant qu’il ne peut pas prêter d’argent à un pays en guerre.
Les soldats de Kiev servent donc des intérêts qui ne sont pas ceux de leur pays et ils sont payé par des pays étrangers. Je sais, le paiement n’est pas direct, mais celui qui paie la solde n’est qu’un relai pour celui qui donne effectivement l’argent, non ?
C’est sans doute pour cela que Vladimir Poutine a parlé de mercenaires de l’Otan et non, simplement de mercenaires américains, pour tenir compte de la diversité des sources de financement qui toutes, cependant, viennent de pays appartenant à l’Otan.
Me demande s'il garde à l'esprit qu'il faut un minimum de crédibilité et pas de débilité!!
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