Et après?
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Re: Et après?
L'aide du FMI à l'Ukraine ne sera pas prise en "otage" par Moscou
À l'approche des premiers froids, l'Ukraine espère ne pas être à nouveau victime de chantage, à l'énergie notamment, de la part de la Russie. - © FlickR/Ivan Bandura
La Russie ne pourra pas "retenir en otage" le plan d'aide du FMI à l'Ukraine malgré son refus de renégocier les 3 milliards de dollars de dette que lui doit Kiev, a assuré à l'AFP une source ukrainienne.
"Il y a peu d'appétit dans le monde de laisser la Russie, après tout ce qui est arrivé, pendre en otage le programme du FMI en Ukraine. Cela n'arrivera pas", a affirmé cette source proche des négociations, en marge de l'assemblée FMI-Banque mondiale.
A l'issue d'une rencontre à Lima, la ministre ukrainienne des Finances Natalie Jaresko et son homologue russe Anton Siluanov n'ont pas réussi à s'accorder sur le statut de ces 3 milliards prêtés par Moscou à l'ancien régime ukrainien et que Kiev menace de ne pas rembourser. La nature de ce prêt (public ou privé) fait planer une incertitude juridique sur la capacité du FMI à soutenir l'Ukraine.
"Ce problème ne pourra pas se régler de lui-même"
L'Ukraine fera ainsi défaut sur cette dette, qui arrive en échéance en décembre, si la Russie n'accepte pas une décote de 20% comme l'ont fait les principaux créanciers privés du pays.
L'issue de cette querelle est cruciale et pourrait, en théorie, faire dérailler le plan d'aide de 17,5 milliards de dollars que le FMI a accordé en mars à l'Ukraine, confrontée à une crise économique et à une insurrection séparatiste. Si cette dette est considérée comme venant du secteur public, ce que soutient Moscou, le Fonds serait dans l'impossibilité légale de continuer à apporter son assistance à Kiev. En revanche, si elle est jugée comme étant privée, comme l'affirme Kiev, l'institution pourra continuer son plan d'aide. "La vérité, c'est que ce problème ne pourra pas se régler de lui-même", a assuré la source, évoquant des facteurs "géopolitiques".
"Le camp russe a dit qu'il serait prêt à envisager une solution si les sanctions contre la Russie sont assouplies", a poursuivi la source, annonçant que le délai imparti à la Russie pour se décider, initialement fixé à mercredi, était étendu de deux semaines.
Dans un communiqué publié samedi, le ministère des Finances ukrainien a exhorté la Russie "à participer" à la restructuration. "La meilleure option pour la Russie est de se joindre aux autres investisseurs et de profiter d'un instrument lui permettant de récupérer sa mise si l'économie croît en Ukraine", a détaillé cette source.
À l'approche des premiers froids, l'Ukraine espère ne pas être à nouveau victime de chantage, à l'énergie notamment, de la part de la Russie. - © FlickR/Ivan Bandura
La Russie ne pourra pas "retenir en otage" le plan d'aide du FMI à l'Ukraine malgré son refus de renégocier les 3 milliards de dollars de dette que lui doit Kiev, a assuré à l'AFP une source ukrainienne.
"Il y a peu d'appétit dans le monde de laisser la Russie, après tout ce qui est arrivé, pendre en otage le programme du FMI en Ukraine. Cela n'arrivera pas", a affirmé cette source proche des négociations, en marge de l'assemblée FMI-Banque mondiale.
A l'issue d'une rencontre à Lima, la ministre ukrainienne des Finances Natalie Jaresko et son homologue russe Anton Siluanov n'ont pas réussi à s'accorder sur le statut de ces 3 milliards prêtés par Moscou à l'ancien régime ukrainien et que Kiev menace de ne pas rembourser. La nature de ce prêt (public ou privé) fait planer une incertitude juridique sur la capacité du FMI à soutenir l'Ukraine.
"Ce problème ne pourra pas se régler de lui-même"
L'Ukraine fera ainsi défaut sur cette dette, qui arrive en échéance en décembre, si la Russie n'accepte pas une décote de 20% comme l'ont fait les principaux créanciers privés du pays.
L'issue de cette querelle est cruciale et pourrait, en théorie, faire dérailler le plan d'aide de 17,5 milliards de dollars que le FMI a accordé en mars à l'Ukraine, confrontée à une crise économique et à une insurrection séparatiste. Si cette dette est considérée comme venant du secteur public, ce que soutient Moscou, le Fonds serait dans l'impossibilité légale de continuer à apporter son assistance à Kiev. En revanche, si elle est jugée comme étant privée, comme l'affirme Kiev, l'institution pourra continuer son plan d'aide. "La vérité, c'est que ce problème ne pourra pas se régler de lui-même", a assuré la source, évoquant des facteurs "géopolitiques".
"Le camp russe a dit qu'il serait prêt à envisager une solution si les sanctions contre la Russie sont assouplies", a poursuivi la source, annonçant que le délai imparti à la Russie pour se décider, initialement fixé à mercredi, était étendu de deux semaines.
Dans un communiqué publié samedi, le ministère des Finances ukrainien a exhorté la Russie "à participer" à la restructuration. "La meilleure option pour la Russie est de se joindre aux autres investisseurs et de profiter d'un instrument lui permettant de récupérer sa mise si l'économie croît en Ukraine", a détaillé cette source.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et après?
Alexandre Loukachenko, l'autocrate bélarusse qui louvoie entre l'UE et Moscou
Le Bélarusse Alexandre Loukachenko, à la tête depuis plus de 20 ans d'un pays longtemps qualifié de "dernière dictature d'Europe", est habilement parvenu à la faveur de la crise ukrainienne à sortir de son isolement de l'UE tout en préservant ses relations avec Moscou.
Péremptoire, autoritaire, cet homme de 61 ans à la large stature -- il fut directeur de kolkhoze à l'époque soviétique -- est populaire auprès d'une bonne partie de ses concitoyens qui apprécient la préservation d'un certain héritage soviétique et une relative protection sociale dans ce pays de 9,5 millions d'habitants, malgré les crises économiques à répétition ou la répression de l'opposition.
En Occident, M. Loukachenko, arrivé au pouvoir lors de la présidentielle de 1994, est considéré par de nombreux observateurs et défenseurs des droits de l'Homme comme un dirigeant paternaliste et autoritaire. Les États-Unis, sous l'ancien président George W. Bush, lui avaient donné le titre de "dernier dictateur d'Europe".
Ses opposants dénoncent les dérives autoritaires de son régime où les médias sont muselés et l'activisme politique réprimé. Sa dernière réélection, avec près de 80% des suffrages, en décembre 2010 pour un quatrième mandat, avait été marquée par une violente répression de l'opposition, qui dénonçait des fraudes.
Une grande manifestation post-électorale s'était en effet soldée par des centaines d'interpellations et plusieurs ex-candidats à la présidentielle ont été condamnés à des peines de prison ferme.
A la fin des années 1990, plusieurs leaders d'opposition avaient disparu, victimes présumées d'escadrons de la mort, mais l'implication du président Loukachenko n'a jamais été prouvée.
- 'Petit père' du Bélarus -
Cette répression de toute forme de contestation a poussé l'Union européenne à imposer par vagues successives depuis 2004 des sanctions contre Alexandre Loukachenko et son entourage.
Mais celui qui se fait appeler "Batka", le "petit père" du Bélarus, est parvenu à manoeuvrer habilement, se plaçant comme médiateur entre la Russie et les Européens à la faveur des vives tensions qui les opposent sur fond de crise ukrainienne.
En septembre 2014 puis février 2015, Loukachenko s'affiche au centre du jeu diplomatique international en accueillant dans son palais présidentiel de Minsk tout de marbre couvert des pourparlers de paix pour l'est de l'Ukraine, en présence des dirigeants ukrainien, russe, français et allemand.
Quelques mois avant sa réélection annoncée pour un cinquième mandat présidentiel, il multiplie les gestes de bonne volonté envers l'UE en libérant de prison tous les prisonniers politiques, dont ses opposants, qui sont néanmoins privés de course à la présidentielle.
Ces gestes apparents d'ouverture convainquent les Européens à faire un pas en direction de l'autoritaire Loukachenko: les 28 s'apprêtent à suspendre les sanctions le visant.
A la veille de sa réélection, le nouveau prix Nobel de littérature Svetlana Alexievitch a mis en garde les Européens: le président bélarusse reste un "homme soviétique qui ne changera jamais", tenant d'une "dictature douce".
M. Loukachenko "n'a jamais essayé de s'améliorer car il pense qu'il est le meilleur", estime le poète et opposant Vladimir Nekliaev, qui avait affronté le président lors de la présidentielle de 2010. Sa personnalité "a mis un frein au développement de tout le pays", a-t-il ajouté dans des déclarations à l'AFP.
L'ascension de ce fils d'une paysanne et d'un père inconnu, né le 30 août 1954 à Kopys (est), commence en 1990 lorsqu'il est élu député au Soviet suprême de la république soviétique de Biélorussie. Un an plus tard, le Bélarus devient indépendant, et il remporte en 1994 l'élection présidentielle.
Très vite, il prend des mesures pour stabiliser l'économie, qui reste très planifiée comme à l'époque soviétique. Il monopolise peu à peu tous les pouvoirs. En 1996, le Parlement est congédié et remplacé par une nouvelle assemblée entièrement soumise.
Bon orateur, charismatique, il est réélu triomphalement pour un deuxième, troisième et quatrième mandat à l'issue de scrutins considérés par les Occidentaux comme non démocratiques.
"J'ai donné des ordres pour que le score ne soit pas de 93%, mais d'environ 80%. Parce que plus de 90%, ça ne passe pas psychologiquement", avait déclaré M. Loukachenko en 2009 dans une interview à un journal russe, évoquant la présidentielle de 2006 où il avait obtenu 83% des suffrages.
Père de trois fils, il est particulièrement fier du cadet, Nikolaï, qu'il a emmené dès son plus jeune âge avec lui en visite officielle. Considéré comme successeur potentiel de son père, l'enfant d'à peine 11 ans a déjà rencontré le pape ou le président chinois Xi Jinping et siégé à l'Assemblée générale de l'ONU.
Le Bélarusse Alexandre Loukachenko, à la tête depuis plus de 20 ans d'un pays longtemps qualifié de "dernière dictature d'Europe", est habilement parvenu à la faveur de la crise ukrainienne à sortir de son isolement de l'UE tout en préservant ses relations avec Moscou.
Péremptoire, autoritaire, cet homme de 61 ans à la large stature -- il fut directeur de kolkhoze à l'époque soviétique -- est populaire auprès d'une bonne partie de ses concitoyens qui apprécient la préservation d'un certain héritage soviétique et une relative protection sociale dans ce pays de 9,5 millions d'habitants, malgré les crises économiques à répétition ou la répression de l'opposition.
En Occident, M. Loukachenko, arrivé au pouvoir lors de la présidentielle de 1994, est considéré par de nombreux observateurs et défenseurs des droits de l'Homme comme un dirigeant paternaliste et autoritaire. Les États-Unis, sous l'ancien président George W. Bush, lui avaient donné le titre de "dernier dictateur d'Europe".
Ses opposants dénoncent les dérives autoritaires de son régime où les médias sont muselés et l'activisme politique réprimé. Sa dernière réélection, avec près de 80% des suffrages, en décembre 2010 pour un quatrième mandat, avait été marquée par une violente répression de l'opposition, qui dénonçait des fraudes.
Une grande manifestation post-électorale s'était en effet soldée par des centaines d'interpellations et plusieurs ex-candidats à la présidentielle ont été condamnés à des peines de prison ferme.
A la fin des années 1990, plusieurs leaders d'opposition avaient disparu, victimes présumées d'escadrons de la mort, mais l'implication du président Loukachenko n'a jamais été prouvée.
- 'Petit père' du Bélarus -
Cette répression de toute forme de contestation a poussé l'Union européenne à imposer par vagues successives depuis 2004 des sanctions contre Alexandre Loukachenko et son entourage.
Mais celui qui se fait appeler "Batka", le "petit père" du Bélarus, est parvenu à manoeuvrer habilement, se plaçant comme médiateur entre la Russie et les Européens à la faveur des vives tensions qui les opposent sur fond de crise ukrainienne.
En septembre 2014 puis février 2015, Loukachenko s'affiche au centre du jeu diplomatique international en accueillant dans son palais présidentiel de Minsk tout de marbre couvert des pourparlers de paix pour l'est de l'Ukraine, en présence des dirigeants ukrainien, russe, français et allemand.
Quelques mois avant sa réélection annoncée pour un cinquième mandat présidentiel, il multiplie les gestes de bonne volonté envers l'UE en libérant de prison tous les prisonniers politiques, dont ses opposants, qui sont néanmoins privés de course à la présidentielle.
Ces gestes apparents d'ouverture convainquent les Européens à faire un pas en direction de l'autoritaire Loukachenko: les 28 s'apprêtent à suspendre les sanctions le visant.
A la veille de sa réélection, le nouveau prix Nobel de littérature Svetlana Alexievitch a mis en garde les Européens: le président bélarusse reste un "homme soviétique qui ne changera jamais", tenant d'une "dictature douce".
M. Loukachenko "n'a jamais essayé de s'améliorer car il pense qu'il est le meilleur", estime le poète et opposant Vladimir Nekliaev, qui avait affronté le président lors de la présidentielle de 2010. Sa personnalité "a mis un frein au développement de tout le pays", a-t-il ajouté dans des déclarations à l'AFP.
L'ascension de ce fils d'une paysanne et d'un père inconnu, né le 30 août 1954 à Kopys (est), commence en 1990 lorsqu'il est élu député au Soviet suprême de la république soviétique de Biélorussie. Un an plus tard, le Bélarus devient indépendant, et il remporte en 1994 l'élection présidentielle.
Très vite, il prend des mesures pour stabiliser l'économie, qui reste très planifiée comme à l'époque soviétique. Il monopolise peu à peu tous les pouvoirs. En 1996, le Parlement est congédié et remplacé par une nouvelle assemblée entièrement soumise.
Bon orateur, charismatique, il est réélu triomphalement pour un deuxième, troisième et quatrième mandat à l'issue de scrutins considérés par les Occidentaux comme non démocratiques.
"J'ai donné des ordres pour que le score ne soit pas de 93%, mais d'environ 80%. Parce que plus de 90%, ça ne passe pas psychologiquement", avait déclaré M. Loukachenko en 2009 dans une interview à un journal russe, évoquant la présidentielle de 2006 où il avait obtenu 83% des suffrages.
Père de trois fils, il est particulièrement fier du cadet, Nikolaï, qu'il a emmené dès son plus jeune âge avec lui en visite officielle. Considéré comme successeur potentiel de son père, l'enfant d'à peine 11 ans a déjà rencontré le pape ou le président chinois Xi Jinping et siégé à l'Assemblée générale de l'ONU.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Règlement dette Ukrainienne
2 articles :
En résumé, l'Ukraine appuyée par le FMI obtenu une réduction de 20% de sa dette privée acceptée par tout ses créanciers privés sauf la Russie qui argumente que son prêt de 3 milliards de $ n'était pas un prêt privé mais un prêt public de l'Etat (contracté sous Yanoukovitch) Un moratoire de règlement accepté par tous les débiteurs repousse de 4 ans le règlement des échéances de capital. Sauf la Russie qui demande le règlement immédiat de son échéance de 3 MM de $ au 20 décembre. L'Ukraine veut porter l'affaire devant un tribunal international pour démontrer que c'était un prêt accordé par des banques privées russes...
Affaire à suivre ! J'ai posté plus haut que le budget Ukrainien avait été redressé au cours du dernier semestre. On peut prendre cette annonce avec circonspection bien sûr ! Mais ne pas oublier que l'Ukraine a une monnaie nationale propre, c'est pas comme la Grèce qui a usé et abusé de son statut d'adhérente de l'Euro... Donc si l'Ukraine triche, le FMI s'en rendra compte immédiatement car l'Ukraine sera obligée d'emprunter massivement à l'extérieur pour boucler son budget national !
Affaire à suivre. Je pense que l'équipe en place est au moins efficace au niveau du budget. On verra pour la corruption
Natasha Doff natashadoff
Daryna Krasnolutska
October 15, 2015 — 10:15 AM CEST Updated on October 15, 2015 — 10:53 AM CEST
Ukraine said it is ready to go to court over a bond owed to Russia after the government in Moscow failed to participate in an $18 billion restructuring that was approved by all other bondholders.
Russia, which holds a $3 billion note due Dec. 20, didn’t take part in voting Wednesday on the debt deal that includes a 20 percent writedown and four-year maturity extension, Prime Minister Arseniy Yatsenyuk said at a press briefing in Kiev. He urged Russia to vote at a second poll that will take place in two weeks.
“We suggest on Oct. 29 they accept the same terms which were accepted by all Ukrainian creditors,” Yatsenyuk said. “If they think they are unique, we are ready for the court’s case with the Russian Federation.”
Passage of the restructuring ends Ukraine’s seven-month battle to lower its debt to meet conditions for a $17.5 billion International Monetary Fund bailout and revive an economy battered by war with pro-Russian rebels. It also isolates the Russia bond, which the government in Moscow maintains is an official loan and shouldn’t be included in the restructuring.
Investors in 13 of the government’s Eurobonds totaling $15 billion voted on Wednesday in favor of the deal. Holdouts will not be given more favorable restructuring terms and any investor who doesn’t accept the deal may face a moratorium, Ukrainian Finance Minister Natalie Jaresko said in an interview earlier this month.
Ukraine’s dollar bonds handed investors 47 percent this year, outstripping any other sovereign securities, after a Franklin Templeton-led creditor group reached more generous terms in negotiations to restructure the securities than most investors had anticipated.
Bonds rallied after the agreement was announced in August as the writedown was lower than the 40 percent Jaresko had demanded and the deal offered higher average interest payments. Coupons will continue even during the four-year freeze on principal and investors will receive warrants tied to economic growth, allowing them to recoup some of the losses from the writedown.
Russia, which bought the $3 billion bond from the government of former Ukrainian President Viktor Yanukovych shortly before his ouster in early 2014, maintains that the debt is an official loan and shouldn’t be included in the restructuring.
President Vladimir Putin called this week for the IMF to help Ukraine pay back the debt, while Finance Minister Anton Siluanov said he is preparing a plan for a possible default by Ukraine.
Ukraine has “multiple options” for dealing with holdouts, Jaresko said in an interview on Oct. 5. The bond-exchange terms make clear that holdouts will not be given more favorable terms and any investor who doesn’t accept the deal may face a moratorium, she said.
Kiev tablait au départ sur un effacement de près de 40% de ses créances. Le pays s'est finalement mis d'accord avec les investisseurs privés américains, conduits par le fonds Franklin Templeton, sur une coupe de 20%.
De notre correspondant à Moscou
L'horizon financier de l'Ukraine s'est brutalement éclairci après l'annonce, vendredi, de la signature d'un accord de restructuration de la dette du pays. Au terme de cinq mois de de négociations avec des investisseurs privés américains conduits par le fonds Franklin Templeton, ces derniers ont accepté un effacement de 20 % du montant de la dette, soit environ 3,6 milliards de dollars, couplée avec une légère hausse des taux d'intérêt qui passeront de 7,2 % actuellement en moyenne à 7,75 %. Le délai de remboursement sera également allongé de quatre ans.
Bien que Kiev tablait à l'origine sur un effacement de près de 40 % du montant de la dette, qui avoisinait 18 milliards de dollars, la ministre des finances ukrainienne, Natalie Jaresko a salué un «accord historique» qui éloigne le spectre d'un défaut de paiement. Cette dernière évoque également un retour de la croissance en 2016 et la possibilité d'un retour, dès 2017, sur les marchés obligataires. En attendant, l'économie ukrainienne s'est contractée de 14,7 % au deuxième trimestre sur une base annuelle.
Cet accord était surtout une condition nécessaire à la poursuite du plan d'aide occidental à l'Ukraine. 40 milliards d'euros ont déjà été promis par la communauté internationale tandis que le FMI a déjà débloqué 6,7 milliards de dollars sur un total de 17,5 milliards sur quatre ans, au titre d'un programme agréé en mars dernier. La directrice générale de l'institution, Christine Lagarde, a salué ce compromis, tout en encouragent Kiev à poursuivre son programme de «réformes» qui vise en particulier de solides économies budgétaires. «Les paramètres annoncés de l'accord vont aider à rétablir la viabilité de la dette et, avec les efforts de réformes entrepris par les autorités, permettront en substance d'atteindre les objectifs fixés par le programme soutenu par le FMI», a-t-elle déclaré dans un communiqué.
En résumé, l'Ukraine appuyée par le FMI obtenu une réduction de 20% de sa dette privée acceptée par tout ses créanciers privés sauf la Russie qui argumente que son prêt de 3 milliards de $ n'était pas un prêt privé mais un prêt public de l'Etat (contracté sous Yanoukovitch) Un moratoire de règlement accepté par tous les débiteurs repousse de 4 ans le règlement des échéances de capital. Sauf la Russie qui demande le règlement immédiat de son échéance de 3 MM de $ au 20 décembre. L'Ukraine veut porter l'affaire devant un tribunal international pour démontrer que c'était un prêt accordé par des banques privées russes...
Affaire à suivre ! J'ai posté plus haut que le budget Ukrainien avait été redressé au cours du dernier semestre. On peut prendre cette annonce avec circonspection bien sûr ! Mais ne pas oublier que l'Ukraine a une monnaie nationale propre, c'est pas comme la Grèce qui a usé et abusé de son statut d'adhérente de l'Euro... Donc si l'Ukraine triche, le FMI s'en rendra compte immédiatement car l'Ukraine sera obligée d'emprunter massivement à l'extérieur pour boucler son budget national !
Affaire à suivre. Je pense que l'équipe en place est au moins efficace au niveau du budget. On verra pour la corruption
Ukraine Seals Debt Deal as It Readies for Russia Court Battle
Natasha Doff natashadoff
Daryna Krasnolutska
October 15, 2015 — 10:15 AM CEST Updated on October 15, 2015 — 10:53 AM CEST
- Holders of all but one bond vote in favor of restructuring
- Second vote on bond held by Russia scheduled for Oct. 29
Ukraine said it is ready to go to court over a bond owed to Russia after the government in Moscow failed to participate in an $18 billion restructuring that was approved by all other bondholders.
Russia, which holds a $3 billion note due Dec. 20, didn’t take part in voting Wednesday on the debt deal that includes a 20 percent writedown and four-year maturity extension, Prime Minister Arseniy Yatsenyuk said at a press briefing in Kiev. He urged Russia to vote at a second poll that will take place in two weeks.
“We suggest on Oct. 29 they accept the same terms which were accepted by all Ukrainian creditors,” Yatsenyuk said. “If they think they are unique, we are ready for the court’s case with the Russian Federation.”
Passage of the restructuring ends Ukraine’s seven-month battle to lower its debt to meet conditions for a $17.5 billion International Monetary Fund bailout and revive an economy battered by war with pro-Russian rebels. It also isolates the Russia bond, which the government in Moscow maintains is an official loan and shouldn’t be included in the restructuring.
Investors in 13 of the government’s Eurobonds totaling $15 billion voted on Wednesday in favor of the deal. Holdouts will not be given more favorable restructuring terms and any investor who doesn’t accept the deal may face a moratorium, Ukrainian Finance Minister Natalie Jaresko said in an interview earlier this month.
Ukraine’s dollar bonds handed investors 47 percent this year, outstripping any other sovereign securities, after a Franklin Templeton-led creditor group reached more generous terms in negotiations to restructure the securities than most investors had anticipated.
Bonds rallied after the agreement was announced in August as the writedown was lower than the 40 percent Jaresko had demanded and the deal offered higher average interest payments. Coupons will continue even during the four-year freeze on principal and investors will receive warrants tied to economic growth, allowing them to recoup some of the losses from the writedown.
Russia, which bought the $3 billion bond from the government of former Ukrainian President Viktor Yanukovych shortly before his ouster in early 2014, maintains that the debt is an official loan and shouldn’t be included in the restructuring.
President Vladimir Putin called this week for the IMF to help Ukraine pay back the debt, while Finance Minister Anton Siluanov said he is preparing a plan for a possible default by Ukraine.
Ukraine has “multiple options” for dealing with holdouts, Jaresko said in an interview on Oct. 5. The bond-exchange terms make clear that holdouts will not be given more favorable terms and any investor who doesn’t accept the deal may face a moratorium, she said.
L'Ukraine obtient un rabais de sa dette
- Par Pierre Avril
- Publié le 27/08/2015 à 18:25
Kiev tablait au départ sur un effacement de près de 40% de ses créances. Le pays s'est finalement mis d'accord avec les investisseurs privés américains, conduits par le fonds Franklin Templeton, sur une coupe de 20%.
De notre correspondant à Moscou
L'horizon financier de l'Ukraine s'est brutalement éclairci après l'annonce, vendredi, de la signature d'un accord de restructuration de la dette du pays. Au terme de cinq mois de de négociations avec des investisseurs privés américains conduits par le fonds Franklin Templeton, ces derniers ont accepté un effacement de 20 % du montant de la dette, soit environ 3,6 milliards de dollars, couplée avec une légère hausse des taux d'intérêt qui passeront de 7,2 % actuellement en moyenne à 7,75 %. Le délai de remboursement sera également allongé de quatre ans.
Bien que Kiev tablait à l'origine sur un effacement de près de 40 % du montant de la dette, qui avoisinait 18 milliards de dollars, la ministre des finances ukrainienne, Natalie Jaresko a salué un «accord historique» qui éloigne le spectre d'un défaut de paiement. Cette dernière évoque également un retour de la croissance en 2016 et la possibilité d'un retour, dès 2017, sur les marchés obligataires. En attendant, l'économie ukrainienne s'est contractée de 14,7 % au deuxième trimestre sur une base annuelle.
Cet accord était surtout une condition nécessaire à la poursuite du plan d'aide occidental à l'Ukraine. 40 milliards d'euros ont déjà été promis par la communauté internationale tandis que le FMI a déjà débloqué 6,7 milliards de dollars sur un total de 17,5 milliards sur quatre ans, au titre d'un programme agréé en mars dernier. La directrice générale de l'institution, Christine Lagarde, a salué ce compromis, tout en encouragent Kiev à poursuivre son programme de «réformes» qui vise en particulier de solides économies budgétaires. «Les paramètres annoncés de l'accord vont aider à rétablir la viabilité de la dette et, avec les efforts de réformes entrepris par les autorités, permettront en substance d'atteindre les objectifs fixés par le programme soutenu par le FMI», a-t-elle déclaré dans un communiqué.
La dette russe pas effacée
Cet accord n'efface pas en revanche la dette contractée par l'Ukraine auprès de la Russie qui, elle, atteint 3 milliards de dollars avec échéance au mois de décembre et que Moscou n'a pour sa part, pas l'intention, d'effacer. «Nos propres capacités d'emprunt sont également limitées et il est plus important pour nous de soutenir notre propre système financier» que de négocier avec Kiev, a déclaré le ministre russe des Finances, Anton Silouanov. Jeudi, son homologue ukrainienne, Natalie Jaresko a néanmoins appelé le Kremlin à suivre l'exemple des fonds américains, ajoutant que le résultat obtenu avec ces derniers représentait également «la meilleure option disponible» pour la Russie. Ce crédit de 3 milliards de dollars avait été accordé à l'ex président Viktor Ianoukovtich avant que ce dernier ne soit renversé lors de la révolution de Maïdan. Autant dire que le nouveau pouvoir ukrainien qui fait face à une insurrection pro-russe dans le pays, n'est pas encore totalement tiré d'affaire.
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et après?
Oui, comme tu l'écris, en espérant que cet accord ne donne pas de mauvaises idées aux politiciens ukrainiens pour vivre encore un peu plus sur la bête, qui bénéficie d'un répit, ou de puiser encore plus dans la caisse de l'Etat pour leur profit personnel ! On n'est jamais assez prudents avec eux.Krispoluk a écrit:2 articles :
En résumé, l'Ukraine appuyée par le FMI obtenu une réduction de 20% de sa dette privée acceptée par tout ses créanciers privés sauf la Russie qui argumente que son prêt de 3 milliards de $ n'était pas un prêt privé mais un prêt public de l'Etat (contracté sous Yanoukovitch) Un moratoire de règlement accepté par tous les débiteurs repousse de 4 ans le règlement des échéances de capital. Sauf la Russie qui demande le règlement immédiat de son échéance de 3 MM de $ au 20 décembre. L'Ukraine veut porter l'affaire devant un tribunal international pour démontrer que c'était un prêt accordé par des banques privées russes...
Affaire à suivre ! J'ai posté plus haut que le budget Ukrainien avait été redressé au cours du dernier semestre. On peut prendre cette annonce avec circonspection bien sûr ! Mais ne pas oublier que l'Ukraine a une monnaie nationale propre, c'est pas comme la Grèce qui a usé et abusé de son statut d'adhérente de l'Euro... Donc si l'Ukraine triche, le FMI s'en rendra compte immédiatement car l'Ukraine sera obligée d'emprunter massivement à l'extérieur pour boucler son budget national !
Affaire à suivre. Je pense que l'équipe en place est au moins efficace au niveau du budget. On verra pour la corruption
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et après?
L'Ukraine pose un ultimatum à la Russie
Le président ukrainien Petro Porochenko reuters.
Le gouvernement ukrainien a posé jeudi un ultimatum à la Russie en menaçant de porter leur différend concernant la dette ukrainienne devant les tribunaux si Moscou n'accepte pas une restructuration de son crédit de trois milliards de dollars d'ici au 29 octobre.
Ce bras de fer risque de placer l'Ukraine en défaut de paiement partiel, voire de faire dérailler le plan d'aide financière internationale, alors même qu'elle vient d'obtenir dans la douleur le feu vert de la majorité de ses créanciers privés pour restructurer sa dette.
Conflit devant les tribunaux?
"Nous proposons à la Russie de décider (d'ici) au 29 octobre: veulent-ils les mêmes conditions que les autres créanciers ou se considèrent-ils uniques? S'ils se considèrent uniques, nous sommes prêts à les affronter devant les tribunaux", a déclaré le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk au cours d'un point de presse.
Remboursement
L'Ukraine, sous perfusion financière de ses alliés occidentaux, doit rembourser en décembre cette aide accordée par le Kremlin il y a deux ans au régime prorusse de Viktor Ianoukovitch peu avant sa destitution après trois mois de contestation proeuropéenne réprimée dans le sang.
Condition
Mais le gouvernement prooccidental de Kiev qui considère ce prêt comme commercial refuse de le faire si Moscou n'accepte pas une décote de 20% comme les autres créanciers privés, au risque de se trouver en défaut sur cette dette. Selon M. Iatseniouk, "75% des créanciers" privés ont accepté de restructurer la dette lors d'une réunion mercredi à Londres, représentant l'annulation de 3 milliards de dollars de dette et une restructuration de 8,5 milliards de dollars.
Nouvelles obligations
La ministre ukrainienne des Finances Natalie Jaresko qui avait négocié pendant plusieurs mois cet accord difficile, a précisé jeudi que, pour qu'il soit effectif, l'Ukraine allait émettre à la mi-novembre de nouvelles obligations pour remplacer celles existantes. "Le seul pays qui n'a pris part au vote est un pays intéressant qui s'appelle la Russie", a dénoncé le Premier ministre.
Plan d'aide du FMI
L'issue de cette querelle est cruciale et pourrait, en théorie, faire dérailler le plan d'aide de 17,5 milliards de dollars que le FMI a accordé en mars à l'Ukraine, confrontée à une crise économique aggravée par un conflit armé dans l'Est séparatiste prorusse.
Ukraine : l’Histoire effacée
C'est à une nouvelle révolution que se prépare l'Ukraine. Une « révolution culturelle » cette fois-ci.
Sur fond de guerre avec la Russie, le président Porochenko a promulgué une série de lois mémorielles, dites de décommunisation. Il souhaite ainsi réaffirmer l’indépendance de son pays vis-à-vis de l’ancienne mère-patrie.
Toute « propagande soviétique » est désormais interdite sur le territoire. Le parti communiste ne peut plus présenter de candidats aux élections, les statues du camarade Lénine doivent être déboulonnées et le fait d'entonner l'hymne de l’ex-URSS en public est même passible d’une peine de cinq années d'emprisonnement.
Ces lois, qui réhabilitent également au rang de héros national des groupes armés ayant combattu les soviétiques aux cotés des nazis, étaient réclamées depuis des années par l'extrême droite. Le gouvernement ukrainien donne ainsi des gages aux groupes paramilitaires ultra-nationalistes qui se sont révélés indispensables dans la guerre contre les séparatistes pro-russes. La milice « Secteur droit », récemment intégrée dans le jeu politique, refuse pourtant de rendre les armes, s’estimant la seule vraie gardienne de l’identité nationale.
A travers cette politique, le gouvernement Ukrainien espère surfer sur le sentiment nationaliste d’un peuple éprouvé par une guerre qui a déjà fait plus de 8 000 morts. Mais cette stratégie semble l’enfermer dans une impasse. A la pression d’une d’extrême droite de plus en plus revendicatrice, s’ajoutent désormais les critiques d’une partie de la population pour qui ces nouvelles lois de « désoviétisation » portent atteinte à l’identité et à la mémoire du pays.
Un peu "raccourcis" je trouve . . .
L'Ukraine est élue au Conseil de sécurité des Nations unies
NEW YORK - L'Ukraine a été élue jeudi au Conseil de sécurité des Nations unies, ce qui lui fournira une plateforme mondiale dans sa querelle avec la Russie.
Quatre autres pays — l'Égypte, le Japon, le Sénégal et l'Uruguay — ont aussi été élus.
Les cinq nations ne faisaient face à aucune opposition pour l'obtention de sièges non-permanents. Leurs mandats débuteront le 1er janvier 2016.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Pavlo Klimkin a estimé qu'il s'agit d'une journée très importante pour l'Ukraine et l'ONU.
La Russie avait mené une campagne silencieuse contre la candidature de l'Ukraine, ont indiqué des diplomates sous le couvert de l'anonymat. L'Ukraine a toutefois facilement obtenu l'appui de deux tiers des 193 membres de l'ONU qui ont voté jeudi.
Si des feux d'artifice sont plus que probables entre l'Ukraine et la Russie, des étincelles sont également attendues entre le Japon et la Chine — elle aussi détentrice d'un siège permanent au Conseil de sécurité.
Le Japon a des querelles territoriales avec la Russie et la Chine.
Va y avoir de l'ambiance à l'ONU . . .
Le président ukrainien Petro Porochenko reuters.
Le gouvernement ukrainien a posé jeudi un ultimatum à la Russie en menaçant de porter leur différend concernant la dette ukrainienne devant les tribunaux si Moscou n'accepte pas une restructuration de son crédit de trois milliards de dollars d'ici au 29 octobre.
Ce bras de fer risque de placer l'Ukraine en défaut de paiement partiel, voire de faire dérailler le plan d'aide financière internationale, alors même qu'elle vient d'obtenir dans la douleur le feu vert de la majorité de ses créanciers privés pour restructurer sa dette.
Conflit devant les tribunaux?
"Nous proposons à la Russie de décider (d'ici) au 29 octobre: veulent-ils les mêmes conditions que les autres créanciers ou se considèrent-ils uniques? S'ils se considèrent uniques, nous sommes prêts à les affronter devant les tribunaux", a déclaré le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk au cours d'un point de presse.
Remboursement
L'Ukraine, sous perfusion financière de ses alliés occidentaux, doit rembourser en décembre cette aide accordée par le Kremlin il y a deux ans au régime prorusse de Viktor Ianoukovitch peu avant sa destitution après trois mois de contestation proeuropéenne réprimée dans le sang.
Condition
Mais le gouvernement prooccidental de Kiev qui considère ce prêt comme commercial refuse de le faire si Moscou n'accepte pas une décote de 20% comme les autres créanciers privés, au risque de se trouver en défaut sur cette dette. Selon M. Iatseniouk, "75% des créanciers" privés ont accepté de restructurer la dette lors d'une réunion mercredi à Londres, représentant l'annulation de 3 milliards de dollars de dette et une restructuration de 8,5 milliards de dollars.
Nouvelles obligations
La ministre ukrainienne des Finances Natalie Jaresko qui avait négocié pendant plusieurs mois cet accord difficile, a précisé jeudi que, pour qu'il soit effectif, l'Ukraine allait émettre à la mi-novembre de nouvelles obligations pour remplacer celles existantes. "Le seul pays qui n'a pris part au vote est un pays intéressant qui s'appelle la Russie", a dénoncé le Premier ministre.
Plan d'aide du FMI
L'issue de cette querelle est cruciale et pourrait, en théorie, faire dérailler le plan d'aide de 17,5 milliards de dollars que le FMI a accordé en mars à l'Ukraine, confrontée à une crise économique aggravée par un conflit armé dans l'Est séparatiste prorusse.
Ukraine : l’Histoire effacée
C'est à une nouvelle révolution que se prépare l'Ukraine. Une « révolution culturelle » cette fois-ci.
Sur fond de guerre avec la Russie, le président Porochenko a promulgué une série de lois mémorielles, dites de décommunisation. Il souhaite ainsi réaffirmer l’indépendance de son pays vis-à-vis de l’ancienne mère-patrie.
Toute « propagande soviétique » est désormais interdite sur le territoire. Le parti communiste ne peut plus présenter de candidats aux élections, les statues du camarade Lénine doivent être déboulonnées et le fait d'entonner l'hymne de l’ex-URSS en public est même passible d’une peine de cinq années d'emprisonnement.
Ces lois, qui réhabilitent également au rang de héros national des groupes armés ayant combattu les soviétiques aux cotés des nazis, étaient réclamées depuis des années par l'extrême droite. Le gouvernement ukrainien donne ainsi des gages aux groupes paramilitaires ultra-nationalistes qui se sont révélés indispensables dans la guerre contre les séparatistes pro-russes. La milice « Secteur droit », récemment intégrée dans le jeu politique, refuse pourtant de rendre les armes, s’estimant la seule vraie gardienne de l’identité nationale.
A travers cette politique, le gouvernement Ukrainien espère surfer sur le sentiment nationaliste d’un peuple éprouvé par une guerre qui a déjà fait plus de 8 000 morts. Mais cette stratégie semble l’enfermer dans une impasse. A la pression d’une d’extrême droite de plus en plus revendicatrice, s’ajoutent désormais les critiques d’une partie de la population pour qui ces nouvelles lois de « désoviétisation » portent atteinte à l’identité et à la mémoire du pays.
Un peu "raccourcis" je trouve . . .
L'Ukraine est élue au Conseil de sécurité des Nations unies
NEW YORK - L'Ukraine a été élue jeudi au Conseil de sécurité des Nations unies, ce qui lui fournira une plateforme mondiale dans sa querelle avec la Russie.
Quatre autres pays — l'Égypte, le Japon, le Sénégal et l'Uruguay — ont aussi été élus.
Les cinq nations ne faisaient face à aucune opposition pour l'obtention de sièges non-permanents. Leurs mandats débuteront le 1er janvier 2016.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Pavlo Klimkin a estimé qu'il s'agit d'une journée très importante pour l'Ukraine et l'ONU.
La Russie avait mené une campagne silencieuse contre la candidature de l'Ukraine, ont indiqué des diplomates sous le couvert de l'anonymat. L'Ukraine a toutefois facilement obtenu l'appui de deux tiers des 193 membres de l'ONU qui ont voté jeudi.
Si des feux d'artifice sont plus que probables entre l'Ukraine et la Russie, des étincelles sont également attendues entre le Japon et la Chine — elle aussi détentrice d'un siège permanent au Conseil de sécurité.
Le Japon a des querelles territoriales avec la Russie et la Chine.
Va y avoir de l'ambiance à l'ONU . . .
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et après?
Александр a écrit:
Ukraine : l’Histoire effacée
’une partie de la population pour qui ces nouvelles lois de « désoviétisation » portent atteinte à l’identité et à la mémoire du pays.
Un peu "raccourcis" je trouve . . .
J'ai eu la même reflexion ! c'est effectivement ultra raccourci.
C'est justement la "désoviétisation" qui permet à l'identité ukrainienne d'émerger et de se réveiller/révéler et c'est, je pense, la seule grande réussite de Poutine (le meilleur agent la CIA infiltré au kremlin).
Quand a la mémoire, la loi ne porte pas sur "la soviétisation" lorsque est sujet d'étude de l'histoire.
Cette loi a plus une portée politique avec quelques détails pratiques. Les (vieux) gens resteront marqués dans l'esprit par le passé soviétique mais les jeunes générations , elles seront marqués par le Poutinisme et le mal qui l'accompagne.
Le renouvellement des générations fera table rase du soviétisme bien plus que ne le feront les lois de la Rada.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et après?
100% d'accord avec toi.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et après?
selon des rumeurs "mâles attentionnés" les candidats mâles de l'ouest font exploser (pas les braguettes) mais les listes eramus pour l'ukraine !
https://twitter.com/OnlineMagazin/status/654977355035877376
https://twitter.com/OnlineMagazin/status/654683199029641216
Je vais peut-être , moi-aussi, reprendre les études (de langues). J'étais très mauvais au lycée mais je compte me rattraper et mettre les bouchées doubles.
https://twitter.com/OnlineMagazin/status/654977355035877376
https://twitter.com/OnlineMagazin/status/654683199029641216
Je vais peut-être , moi-aussi, reprendre les études (de langues). J'étais très mauvais au lycée mais je compte me rattraper et mettre les bouchées doubles.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et après?
J'aurais du y aller pour mes études de médecine avec spécialisation en gynécologiebenoit77 a écrit:selon des rumeurs "mâles attentionnés" les candidats mâles de l'ouest font exploser (pas les braguettes) mais les listes eramus pour l'ukraine !
https://twitter.com/OnlineMagazin/status/654977355035877376
https://twitter.com/OnlineMagazin/status/654683199029641216
Je vais peut-être , moi-aussi, reprendre les études (de langues). J'étais très mauvais au lycée mais je compte me rattraper et mettre les bouchées doubles.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et après?
"gynécologie" ! bof travailler là où d'autres s'amusent, pas terrible ce programme. enfin , il y a pire : proctologue
chirurgie plastique offre plus de confort . non !?
chirurgie plastique offre plus de confort . non !?
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Et après?
benoit77 a écrit:selon des rumeurs "mâles attentionnés" les candidats mâles de l'ouest font exploser (pas les braguettes) mais les listes eramus pour l'ukraine !
https://twitter.com/OnlineMagazin/status/654977355035877376
https://twitter.com/OnlineMagazin/status/654683199029641216
Je vais peut-être , moi-aussi, reprendre les études (de langues). J'étais très mauvais au lycée mais je compte me rattraper et mettre les bouchées doubles.
Tu trouveras bien quelques ukrainiennes, qui seront ravies de te donner des
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et après?
S&P relève la note souveraine de l'Ukraine à B-
Standard & Poor's a annoncé lundi avoir revu à la hausse la note souveraine de l'Ukraine, de CCC+ à B-, après le feu vert de la majorité des créanciers à la restructuration de la dette du pays.
A l'exception de la Russie, tous les créanciers de Kiev ont accepté l'offre d'échange de titres prévu par l'accord conclu en août, qui vise à combler un besoin de financement de 15 milliards de dollars (13,2 milliards d'euros) dans le cadre d'un programme de 40 milliards élaboré par le Fonds monétaire international (FMI).
Ce compromis a permis d'éviter un défaut de l'Ukraine sur sa dette extérieure.
Dans un communiqué, S&P estime que "le risque d'un nouveau défaut dans les deux à trois ans à venir a diminué" avec l'engagement de l'Ukraine à appliquer le programme du FMI.
La perspective de la note B- est stable, précise l'agence.
(Marc Angrand pour le service français)
Bonne nouvelle . . .
Yulia Marushevska - I Am a Ukrainian
https://www.youtube.com/watch?v=GSPlvm9SnaY
t'es content Christ ?
t'es content Christ ?
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 74
Localisation : Normandie
Re: Et après?
Oui, c'est beaucoup mieux dans ce topic si ça peut être visionné par un max de visiteurs...
PS : T'as pas le numéro de portable de la belle par hasard ?
PS : T'as pas le numéro de portable de la belle par hasard ?
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et après?
J'ajoute le commentaire que j'ai déjà fait sur l'autre topic :
Elle est extraordinaire cette gonzesse !!!
C'est elle qui mériterait d'être Miss Ukraine et pas la blondasse officielle, sans cervelle, de service !!!
Bon, on sent quand même le "formatage médiatique made in US" quelque part...
Ca mérite néanmoins d'être diffusé, t'aurais du poster dans le topic actualités "et après" Pyxous...
Cordialement, Kris
Elle est extraordinaire cette gonzesse !!!
C'est elle qui mériterait d'être Miss Ukraine et pas la blondasse officielle, sans cervelle, de service !!!
Bon, on sent quand même le "formatage médiatique made in US" quelque part...
Ca mérite néanmoins d'être diffusé, t'aurais du poster dans le topic actualités "et après" Pyxous...
Cordialement, Kris
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et après?
Cela fait plaisir de voir que la jeunesse ukrainienne est porteuse d'espoir, de liberté et d'avenir, et ça réchauffe le coeur!
au contrario des diédouchkas et babouchkas qui sont restés dans leur passé à contempler des portraits du tyran staline, certaines images du dombass actuel laisse pantois !
Bravo Youlia !
au contrario des diédouchkas et babouchkas qui sont restés dans leur passé à contempler des portraits du tyran staline, certaines images du dombass actuel laisse pantois !
Bravo Youlia !
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 74
Localisation : Normandie
Re: Et après?
PS : T'as pas le numéro de portable de la belle par hasard ?
bien sûr que j'ai ses coordonnées mais tu n'as pas assez de kopec (s) pour l'avoir
pyxous- Messages : 743
Date d'inscription : 03/01/2015
Age : 74
Localisation : Normandie
Re: Et après?
pyxous a écrit:Cela fait plaisir de voir que la jeunesse ukrainienne est porteuse d'espoir, de liberté et d'avenir, et ça réchauffe le coeur!
au contrario des diédouchkas et babouchkas qui sont restés dans leur passé à contempler des portraits du tyran staline, certaines images du dombass actuel laisse pantois !
Bravo Youlia !
Il y a hélas une ancienne génération conditionnée, lobotomisée qu'on ne changera jamais... Par contre le renouvellement des générations apportera forcément du changement.
Quand ??? That is the question
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et après?
pyxous a écrit:
bien sûr que j'ai ses coordonnées mais tu n'as pas assez de kopec (s) pour l'avoir
Salopard, je t'aurai un jour...
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et après?
Cette jeune femme est un symbole de la dignité. C'est pourquoi, les pantalonnades des politiciens ukrainiens actuels (de la majorité d'entre eux en tout cas), qui utilisent tous les moyens dilatoires possibles et mille artifices pour faire perdurer le système qu'ils décrient officiellement, au lieu d'aller réellement de l'avant, sont parfaitement scandaleuses.
A titre d'exemple, j'ai été informé par mes sources que certains membres la nouvelle police à Odessa sont déjà impliqués (et inculpés) dans des affaires de corruption. Cependant, le salaire de ces nouveaux policiers, qui était annoncé à un montant plus élevé, a aussi été notoirement réduit d'un mois à l'autre... parce qu'il n'y avait plus d'argent dans les caisses de l'Etat.
D'autre part, la formation des nouveaux policiers par les Etats-Unis dure trois mois (ou trois mois et demi), ce qui ne peut être considéré comme une période suffisante de formation. Cela implique que les recrues nouvellement ignorées ne connaissent pas les lois et font n'importe quoi, poussant les gens à trouver des solutions extra-légales.
Des mesures bien plus drastiques sont nécessaires pour réformer réellement ce système pourri.
A titre d'exemple, j'ai été informé par mes sources que certains membres la nouvelle police à Odessa sont déjà impliqués (et inculpés) dans des affaires de corruption. Cependant, le salaire de ces nouveaux policiers, qui était annoncé à un montant plus élevé, a aussi été notoirement réduit d'un mois à l'autre... parce qu'il n'y avait plus d'argent dans les caisses de l'Etat.
D'autre part, la formation des nouveaux policiers par les Etats-Unis dure trois mois (ou trois mois et demi), ce qui ne peut être considéré comme une période suffisante de formation. Cela implique que les recrues nouvellement ignorées ne connaissent pas les lois et font n'importe quoi, poussant les gens à trouver des solutions extra-légales.
Des mesures bien plus drastiques sont nécessaires pour réformer réellement ce système pourri.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et après?
On ne refait pas le monde en un coup de cuiller à pot, c'est bien connu.
C'est aussi contre ce genre de chose que Saakachvili et Porochenko se battent . . . mais sans les moyens nécessaires, la lutte est plus qu'inégale . . .
C'est aussi contre ce genre de chose que Saakachvili et Porochenko se battent . . . mais sans les moyens nécessaires, la lutte est plus qu'inégale . . .
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Et après?
Александр a écrit:On ne refait pas le monde en un coup de cuiller à pot, c'est bien connu.
C'est aussi contre ce genre de chose que Saakachvili et Porochenko se battent . . . mais sans les moyens nécessaires, la lutte est plus qu'inégale . . .
Saakachvili, oui, c'est la Xème roue du chariot mais Porochenko c'est la capitaine du navire. Si le navire ne suis plus son cap, il faut changer de capitaine
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
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