Re: Et après?

[Snafu]

un certain poutine sera maudit par son peuple qu'il a affamé

Mouais les année 90 était bien pire

[Matt]

Fonds d'investissement, Ukraine, TTIP: les décisions du sommet européen

C’est une petite révolution dans le monde des sommets européens, la réunion des 28 a été raccourcie, elle s’est terminée jeudi soir alors qu’elle devait durer jusqu’à ce vendredi midi. C’était une volonté du nouveau président du conseil Donald Tusk.


Conseil européen du 19 décembre 2014 - European Union 2014

Il faut dire aussi que l’ordre du jour laissait présager un sommet court : les 28 sont prêts à aider financièrement l’Ukraine, veulent rapidement mettre en place un fonds d’investissements pour financer des projets d’avenir en Europe et ambitionnent de finaliser un accord sur le partenariat transatlantique d'ici fin 2015. Autant de sujets cruciaux mais qui ne pouvaient pas donner lieu à de longs débats.

Aide à l'Ukraine, diplomatie avec la Russie
Si aucune aide n’a été chiffrée, les Européens sont tombés d’accord sur la nécessité d’apporter une nouvelle aide à l’Ukraine, vu la situation humanitaire pas seulement dans l’est mais partout dans le pays. Cette aide devra aller de pair avec des réformes.

Pour  le président du Conseil européen, si l’Union doit rester au chevet de l’Ukraine, elle doit aussi redéfinir sa relation avec la Russie. "La Russie est aujourd’hui notre problème stratégique" a déclaré Donald Tusk à l’issue du sommet. Mais cette discussion stratégique n'a pas eu lieu au sommet, tout au plus les Européens espèrent-ils relancer le canal diplomatique. Jean-Claude Juncker a précisé qu'il connaissait Vladimir Poutine depuis longtemps et qu'il comptait bien "nager dans le canal diplomatique".

Ramener toutes les parties vers la négociation
La France et l’Allemagne, en première ligne dans les discussions avec Moscou, évoquent toutefois "un léger changement dans l’attitude de Vladimir Poutine à l’égard des Européens". Les deux pays sont plus confiants qu’il y a quelques semaines parce que notamment le cessez-le-feu est respecté par les Ukrainiens et les pro-russes dans l’est de l’Ukraine. Un changement ténu mais que les 28 veulent exploiter en tentant de ramener toutes les parties à la négociation.

D’autant que les sanctions n’ont pas eu beaucoup d’influence voire aucune sur la politique ukrainienne de Moscou. Logiquement, pour appuyer cette nouvelle stratégie, les Européens excluent de nouvelles sanctions envers la Russie. Celles qui ont été adoptées suffisent. Le prochain sommet européen, au printemps, sera l'occasion de réévaluer la situation.

Le plan d'investissement à 315 milliards d'euros
Jean-Claude Juncker est venu présenter son plan d'investissement devant les chefs d’État et de gouvernement des 28. Un fonds de 21 milliards d'euros d'argent public pour essayer d’appâter 300 milliards de fonds privés. C'est un pari risqué mais Jean-Claude Juncker espère que certains États contribueront à ce fonds pour encourager encore davantage le secteur privé.

Le président de la Commission est cependant reparti du sommet sans aucune promesse de don de la part des 28. Certains se sont contentés de ne rien dire; d'autres, comme la Finlande, ont été plus clairs : c'est non; d'autres encore, comme les Belges, ont laissé entendre que ce serait sans eux.

Il faut dire qu'on ne sait pas grand-chose de ce fonds, on ne sait pas encore comment il fonctionnera ni quels projets seront retenus. Uniquement les plus intéressants se contente de répondre Jean-Claude Juncker, indépendamment de leur localisation géographique. On en saura plus en janvier.

Traité transatlantique: vers un accord fin 2015
Par ailleurs, les 28 ont marqué leur accord pour mettre tout en œuvre afin de conclure les négociations autour du traité transatlantique (TTIP) d'ici la fin 2015. Ces négociations entamées en juillet 2013 visent à supprimer toutes les barrières douanières entre les États-Unis et l'Union européenne afin de renforcer et faciliter les échanges commerciaux.

Une manifestation contre ce partenariat transatlantique et l’austérité se tenait d'ailleurs ce matin dans le quartier Schuman.

[Matt]

L'Ukraine renonce au statut de pays non-aligné

Le parlement ukrainien a voté aujourd'hui l'abandon du statut de pays non-aligné pour se rapprocher de l'Otan, après l'annexion par la Russie de la péninsule ukrainienne de Crimée et le conflit en cours avec les rebelles prorusses dans l'est du pays.

Une vaste majorité de 303 députés a voté en faveur d'un projet de loi en ce sens, avec seulement huit voix contre. La loi doit désormais être promulguée par le président Petro Porochenko qui s'est félicité de son adoption sur son compte Twitter.

"Nous avons enfin corrigé cette erreur", a déclaré le chef de l'Etat. "L'intégration européenne et euro-atlantique est une voie qui n'a pas d'alternative pour l'Ukraine", a-t-il ajouté.

Cette décision de Kiev a été dénoncé par Moscou avant même son adoption. "De facto, il s'agit d'une demande d'adhésion à l'Otan, ce qui transforme l'Ukraine en un adversaire militaire potentiel de la Russie", a déclaré déjà hier soir sur sa page Facebook le Premier ministre russe Dmitri Medvedev.

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a parlé d'une décision improductive qui ne fera qu'attiser les tensions dans l'est de l'Ukraine. "C'est improductif. Cela ne fera qu'aggraver la confrontation et créera l'illusion qu'il est possible de résoudre la profonde crise intérieure de l'Ukraine en adoptant des lois de ce genre", a dit le ministre des Affaires étrangères, cité par l'agence Tass.

L'émissaire de Moscou auprès de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a parlé d'un choix "inamical" qui va "ajouter aux nuisances" dans les relations entre Kiev et Moscou. "C'est une démarche inamicale à notre endroit. Ce facteur politique ne fera qu'ajouter de nouvelles nuisances(...)dans nos relations", a dit le diplomate, Andreï Kelin, cité par l'agence de presse Interfax.

L'article parle plus des réactions russes que des réactions en Ukraine . . .

[Thuramir]

L'Ukraine prend la direction d'une plus grande taxation des revenus et des avoirs patrimoniaux. Dans la situation de pauvreté de la grande majorité des gens, il est cependant à craindre que l'application de la loi aux personnes n'ayant pas de richesses accumulées les appauvrira encore un peu plus.

Par ailleurs, mes contacts m'ont fait savoir que depuis les événements du Maidan, personne n'a été arrêté ou poursuivi sur la plan pénal du chef des tirs sur la foule. La plupart des berkouts sont partis en Crimée et ils ont reçu la nationalité russe. Ils échappent de fait à d'éventuelles poursuites pénales, mais on m'a fait remarquer fort judicieusement que ceux qui avaient donné les ordres de tir aux berkouts sont toujours libres et en place dans leur fonction acquise avant les événements. D'autre part, la nouvelle Rada comporte plusieurs jeunes députés qui ne connaissent pas grand chose aux mécanismes parlementaires et qui pensent plus à eux qu'au pays (cela ne change donc pas par rapport au passé). Cependant, leur inexpérience fait d'eux de bénis oui-oui, qui n'ont pas de vision d'avenir du pays. Finalement, m'a t'on dit, le peuple vit toujours aussi mal (et il vivra encore plus mal après la mise en vigueur des nouvelles lois d'impôts) et l'impunité se maintient. Le sentiment se répand qu'il y a eu une nouvelle révolution avortée.


Les députés ukrainiens approuvent un budget "draconien" soutenu par le FMI

(Belga) Le Parlement ukrainien a approuvé lundi un budget d'austérité, qui prévoit une hausse des prix des produits importés et réduit les allocations sociales pour obtenir l'aide financière cruciale du Fonds monétaire international (FMI).
Ce budget controversé a été approuvé lundi à l'aube avec 233 voix alors qu'un minimum de 226 voix était requis, à l'issue de débats et de consultations marathon qui ont duré plus de douze heures. Les dépenses prévues pour la défense et la sécurité devaient pratiquement quintupler à presque 5% du PIB pour atteindre, selon le gouvernement, 90 milliards de hryvnias (3,8 milliards d'euros). 
"C'est un niveau sans précédent", s'est félicité le Premier ministre Arseni Iatseniouk alors que le pays a perdu la Crimée, rattachée en mars par la Russie, et fait face à un conflit armé meurtrier dans l'Est séparatiste prorusse depuis avril. 
Le président Petro Porochenko s'est personnellement rendu au Parlement pour convaincre les députés les plus récalcitrants de son parti d'approuver le texte très critiqué. 
Un millier de personnes ont manifesté dimanche devant le Parlement pour protester contre l'introduction de mesures douloureuses prévues par le budget dans cette ex-république soviétique, un des pays les plus pauvres d'Europe et en proie à une grave crise économique. 
Une des clauses les plus impopulaires concerne l'introduction d'une taxe supplémentaire de 5% à 10% sur la quasi-totalité des importations. Les autorités vont également introduire un impôt de 15% sur les retraites "élevées", c'est-à-dire supérieures à 3.600 hryvnias (moins de 200 euros) et un nouvel impôt sur l'immobilier concernant les appartements de plus de 60 m2 et les maisons de plus de 120 m2. 
Le texte a été approuvé après la promesse du Premier ministre Arseni Iatseniouk d'adoucir certaines clauses en février, après la visite en janvier d'une mission du FMI prévue en janvier. 
De nombreux députés ont critiqué le gouvernement de ne pas leur avoir fourni suffisamment de précisions avant le vote. "Après avoir voté des lois qui changent considérablement les dépenses et les revenus, nous n'avons pas de projet de budget dans nos mains", a déclaré l'ex-Premier ministre Ioulia Timochenko.
(Belga)

[Matt]

Lustration:

Un ancien pro-russe jeté dans une poubelle sous les yeux de la police


Un conseiller municipal de Kharkov, dans l'est de l'Ukraine, est mis dans une poubelle par des hommes cagoulés. Capture d'écran de la vidéo ci-dessous.

La veille de Noël, un conseiller municipal de la ville de Kharkov, dans l’est de l’Ukraine, a été jeté dans une poubelle par un groupe d’hommes cagoulés. La scène s’est déroulée sous les yeux des policiers impassibles et leur manque de réaction pousse à s’interroger sur l’impunité dont bénéficient certains groupes ultranationalistes ukrainiens.

La personne qui se fait agresser sur la vidéo est le conseiller municipal Vladimir Skorobagach, ancien membre du parti de Victor Ianoukovicth - le président ukrainien pro-russe déchu.


Vidéo amateur de la scène publiée ici et relayée par Russia Today. (quelle source!!)

Contacté par France 24, Anatoli Mazhora, le journaliste de Radio Free Europe à Kharkov qui a filmé la scène explique son déroulement.




"Les manifestants voulaient rencontrer le conseiller, mais celui-ci a refusé. S’en est suivie une course poursuite qui l’a obligé à se cacher dans une pharmacie. Quelques activistes sont rentrés dans le bâtiment pour négocier avec lui, et comme il refusait toujours de leur parler ils l’ont jeté dans une poubelle.

La police ne s’est pas interposée, expliquant que c’était un conflit entre activistes et hommes politiques. Elle a simplement empêché que cela ne tourne à l’émeute, avant d’acheminer l’homme politique à l’hôpital. Les manifestants étaient des proches de l’organisation Secteur droite [un groupe ultranationaliste ukrainien anti-russe] ainsi que des supporters "ultras" du club de football de Kharkov.

L’appartenance de certains des agresseurs à Secteur droite est corroborée par une autre vidéo publiée par le media russe Svoboda, où l’on aperçoit qu’un des manifestants arbore un brassard aux couleurs du groupe.

"Intervenir pour les policiers, ça serait se mettre les ‘pro-Ukrainiens’ à dos"

Taras Revunets est un blogueur ukrainien qui vit à Kiev.


Le ‘défi de la poubelle’ [#DumpsterChallenge en anglais] est l’une des marques d'action des groupes nationalistes comme Secteur droite. Ils ont déjà mis plusieurs politiciens à la poubelle [près d’une dizaine ont subi le même sort à Kiev ou à Odessa depuis l’été dernier. La veille de l’incident de Kharkov, une scène similaire s’était déroulée à Ternopol]. Sur la vidéo, on les entend scander "Lustration", un terme qui fait référence au "nettoyage" d'une partie de la classe politique ukrainienne demandé par les pro-Maidan.

Le geste de mettre une personnalité politique dans une poubelle est radical et peut choquer, mais beaucoup d’Ukrainiens soutiennent ces actions car ils considèrent que ceux qui finissent dans la benne à ordures sont corrompus et le méritent. C’est également pour ça que la police n’intervient pas dans ce genre d’incident : elle a peur de se mettre à dos des groupes nationalistes et leurs sympathisants.

En septembre dernier, le nouveau président ukrainien Porochenko a promulgué une loi permettant de "faire le ménage" au sein de l’appareil de l’État. Le texte prévoit d’empêcher les politiciens ayant appartenu à l’administration ukrainienne sous Viktor Ianoukovitch d’accéder de nouveau au pouvoir.

Vladimir Skorobagach fait en théorie parti des gens visés par la loi. Ce dernier a toutefois gardé son poste de conseiller municipal en affirmant qu’il était aujourd’hui ‘pro-Ukraine’.

On va le croire!!

[benoit77]

"L’appartenance de certains des agresseurs à Secteur droite est corroborée par une autre vidéo publiée par le media russe Svoboda, où l’on aperçoit qu’un des manifestants arbore un brassard aux couleurs du groupe."

Cela ne prouve rien . en effet, c'est poutine lui-même qui disait qu'un militaire avec un insigne russe n'est pas forcément russe puisque les insignes s’achètent au bazar ou sur ebay.


chacun ses petits hommes : pour Poutine, il sont vert et polis , en ukraine ils sont noirs et blagueurs.

[Matt]

J'avoue préférer les blagueurs . . .

[Thuramir]

Ces faits, illégaux et antidémocratiques, constituent néanmoins la manifestation du fossé qui existe entre le peuple et le pouvoir politique. Les vraies mesures pour débusquer légalement ceux qui ont violé la loi et les réformes de fond pour mettre fin à l'impunité n'ont pas été entreprises jusqu'à ce jour.

Cet attentisme cristallise le mécontentement, qui se manifeste par des voies de fait telles que celles qui sont rapportées ci-dessus.

[Thuramir]

Patriotisme et soucis budgétaires en Ukraine :
"Nous allons gagner cette guerre", dit Porochenko aux Ukrainiens

(Belga) L'Ukraine va "gagner la guerre" contre les rebelles prorusses soutenus par Moscou, a déclaré le président Petro Porochenko dans son adresse à la Nation à l'occasion du Nouvel an prononcée en compagnie de soldats et bénévoles ukrainiens.
"L'année qui se termine a été la plus dure pour nous en soixante-dix ans. L'ennemi farouche a porté atteinte à notre vie, notre territoire, notre liberté et notre indépendance", a lancé M. Porochenko dans une allusion claire à la Russie, qui a annexé en mars la péninsule ukrainienne de Crimée et est accusée d'avoir organisé et armé la rébellion prorusse dans l'Est du pays. 
"Nous allons gagner cette guerre patriotique (...) car la justice est de notre côté", a poursuivi le chef de l'État, avant de souhaiter à ses compatriotes "avant tout une paix durable". 
Contrairement à la tradition, M. Porochenko a prononcé son allocution en compagnie d'une quinzaine de personnes dont des soldats ayant combattu dans l'Est séparatiste, des bénévoles apportant une aide à l'armée et des militants du Maïdan, ces protestations pro-européennes qui ont abouti en février au renversement de l'ex-président prorusse Viktor Ianoukovutch. 
Ils ont tous observé avec le président un moment de silence à la mémoire des Ukrainiens, militaires et civils, tués lors de ce conflit qui a fait plus de 4.700 morts depuis son début en avril. 
"2015 ne sera pas facile, mais je suis sûr qu'elle entrera dans l'histoire comme l'année du début des réformes profondes qui nous ouvriront la voie vers l'adhésion à l'Union européenne", a encore assuré le président. 
L'Ukraine, qui espère déposer une demande officielle d'adhésion à l'UE en 2020, est confrontée non seulement à un conflit meurtrier mais également à une très grave crise économique avec une chute du PIB de 7,5% en 2014. Le pays vient d'adopter un budget d'austérité pour l'an 2015. 
(Belga)

Patriotisme économique et soucis budgétaires en France :
Mistral: Paris attend un "cessez-le-feu respecté" et une feuille de route en Ukraine

(Belga) La France attend "un cessez-le-feu respecté" et "une feuille de route politique" en Ukraine pour livrer les navires de guerre Mistral vendus à la Russie, même si "des efforts" dans le bon sens sont enregistrés dans la région, selon le ministre français de la Défense.
"Il faut qu'il y ait dans cette partie de l'Europe un processus de cessez-le-feu respecté et une feuille de route politique qui permettent d'envisager des lendemains de sérénité et de calme. A ce moment-là, le président de la République estimera si les conditions (de livraison) sont réunies", a déclaré jeudi le ministre, Jean-Yves Le Drian, sur la radio Europe 1. 
M. Le Drian s'exprimait depuis N'Djamena, où il rendait visite aux militaires français engagés au Tchad et dans la région contre des groupes islamistes radicaux. 
Paris a annoncé fin novembre le report "jusqu'à nouvel ordre" de la livraison du premier Mistral, considérant "que la situation actuelle dans l'est de l'Ukraine" ne permettait toujours pas cette livraison. Le contrat porte sur deux de ces navires multifonctions, destinés aux opérations de projection et de débarquement. 
"Je vois qu'il y a des efforts qui se font, mais tant qu'ils ne sont pas tangibles et vérifiés, on ne peut pas se prononcer", a ajouté M. Le Drian, sans préciser la nature des "efforts" qu'il a mentionnés. 
Kiev et les séparatistes pro-russes ont procédé fin décembre à des échanges massifs de prisonniers dans le cadre de pourparlers de paix à Minsk, qui n'ont cependant pas permis de régler les différends de fond. 
La France est confrontée à un choix difficile: soit elle livre les deux navires Mistral et devra faire face à la colère de ses alliés au sein de l'Otan, soit elle garde ses deux navires équipés pour la marine russe et en paie le prix, auquel s'ajouteront peut-être de lourdes pénalités. 
Paris et ses alliés de l'Otan accusent la Russie de soutenir les séparatistes pro-russes en Ukraine, ce que dément Moscou. 
Premier d'une série de deux Mistrals, le Vladivostok devait initialement être remis à Moscou à la mi-novembre, dans le cadre d'un contrat de 1,2 milliard d'euros entre la Russie et le constructeur naval français DCNS conclu en juin 2011 sous l'ancien président français Nicolas Sarkozy.
(Belga)

[Krispoluk]

Bon alors les gars, une bonne année à tous !

Je me suis cassé le cul à essayer de faire des commentaires que je croyais intelligents chez Orkenny aujourd'hui, mais personne n'a encore répondu... J'attendais une réponse si possible polémique car je suis en forme aujourd'hui. Rien ! Nib de nib !!!!

http://ukraine2014.canalblog.com/archives/2015/01/03/31245207.html
Bon alors, je pense que vous êtes tous encore en train de digérer (cuver) votre champagne et vos huîtres   

Pas grave ! Je vais pas vous rater les prochaines fois   

[Matt]

Même pas, le laptop est en réparation, on se retrouve avec un seul ordi.
Alors pour regarder la TV, les vidéos du gamin, ça fait court pour passer sur les forums.
Là, il dort encore et j'en profite. 

[richard]

Bonne année bonne sante a tous et pour les autres Bonne fete Aid
Meme si je me réjouis a titre personnel de la chute de la monnaie , il etait possible d obtenir 20 Grivna pour 1 eur il y a encore quelques jours et qu en pense notre expert?
L inquiètude reste intense aussi bien pour le rouble que pour le grivnas
Il ne faudrait pas continuer de croire que la faiblesse que rouble est bon pour l ukraine
la souffrance d es uns n empeche pas la souffrance des autres

[Krispoluk]

Même pas, le laptop est en réparation, on se retrouve avec un seul ordi.
Alors pour regarder la TV, les vidéos du gamin, ça fait court pour passer sur les forums.
Là, il dort encore et j'en profite. 

C'est quoi le "Laptop" ???

Excuse, je suis pas très moderne, tout ce que je connais c'est la "Lap-dance" que j'ai très bien appréciée dans plusieurs discothèques d'Ukraine   

Je sais pas si on parle de la même chose   

Bon, en tout cas si tu veux connaître, on t'emmènera un jour en "séjour privé" avec Tarkan et Decabriste     

[Thuramir]

Bon alors les gars, une bonne année à tous !

Je me suis cassé le cul à essayer de faire des commentaires que je croyais intelligents chez Orkenny aujourd'hui, mais personne n'a encore répondu... J'attendais une réponse si possible polémique car je suis en forme aujourd'hui. Rien ! Nib de nib !!!!

http://ukraine2014.canalblog.com/archives/2015/01/03/31245207.html
Bon alors, je pense que vous êtes tous encore en train de digérer (cuver) votre champagne et vos huîtres   

Pas grave ! Je vais pas vous rater les prochaines fois   

Excellente année à toi, Chris.
Tes commentaires sont fondés sur des faits historiques (le peuplement de la région par des population immigrées à l'intervention de Staline). Pourquoi donc critiquer a priori tes commentaires ?
Des commentaires que des ukrainiens de la région m'ont fait sur l'est de l'Ukraine, il apparaît que cette région était composée de gens comme les autres régions et ne connaissait pas de problèmes spécifiques jusqu'en 1945. Les populations importées après 1945 étaient aussi souvent composée de personnes à problèmes (délinquants et autres cas sociaux), manière de les rendre utile à l'URSS, ce qui a profondément changé la région, qui, après l'indépendance de l'Ukraine, est devenue le cœur de la corruption et de la criminalité organisée.
D'une manière plus générale, on peut observer que les réfugiés subissent les mêmes rejets et les mêmes frustrations dans tous les pays du monde. Tout cela reflète fort bien le fait que l'être humain reste fondamentalement égoïste, et que plus deux mille ans de religion n'ont pas changé sa nature profonde. De sorte qu'il est difficilement contestable qu'aucun régime politique ou qu'aucune philosophie ne le pourra jamais.

[Matt]

Kris, un laptop est un PC portable.
Comme nous n'en avons plus qu'un ordi à la casa, c'est la raison de mon "absence" durant les congés.
On devrait le récupérer d'ici deux semaines . . . hé oui, le service après vente chez carrefour n'est pas le plus top. (sans lap )

Pour revenir aux réfugiés, j'ai toujours dis que ce sont les "petits" qui trinquent et là, rien ne change comme le dit bien Thuramir . . .

[Caduce62]

Interpol a diffusé un avis de recherche international à l'encontre de l'ancien président ukrainien Viktor Ianoukovitch, selon une "notice rouge" consultable lundi sur le site internet de l'organisation de coopération policière basée à Lyon.

M. Ianoukovitch est recherché pour des malversations financières, selon la fiche émise par Interpol. L'Ukraine avait demandé en mars dernier à l'organisation policière de diffuser une "notice rouge" à son encontre pour "abus de pouvoir et meurtre", à des fins d'extradition.

"Aujourd'hui, plusieurs mois après notre demande formulée en mars 2014, à la suite de nos arguments et explications, Interpol a pris une décision, sur demande du ministère de l'Intérieur, du parquet et des services de sécurité ukrainiens", a commenté le ministre ukrainien de l'Intérieur, Arsen Avakov, sur sa page Facebook.

Selon lui, Interpol a également diffusé une notice rouge à l'encontre d'Olexandre Ianoukovitch (fils), Mykola Azarov (ex-Premier ministre), Raïssa Bogatyreva (ex-vice-Premier ministre), Iouri Kolobov (ex-ministre des Finances) et Gueorgui Dzekon (Ukrtelecom).

[Matt]

L'Ukraine prépare le terrain pour la restructuration de sa dette

En difficulté financière, le pays veut négocier avec ses créanciers, dont la Russie.

La situation financière de l'Ukraine s'est considérablement dégradée. Même avec l'octroi éventuel de nouveaux prêts du Fonds monétaire international (FMI), Kiev a conscience qu'il faudra actionner un autre levier : la renégociation de sa dette. La ministre des Finances, Natalie Jaresko, l'a évoqué il y a une semaine. Et, selon nos informations, l'Ukraine est en discussions avancées avec la banque Lazard, spécialiste des restructurations de dette.

Climat hostile

La tâche s'annonce compliquée, étant donné le climat hostile qui règne entre l'Ukraine et son voisin russe, qui se trouve être l'un de ses principaux créanciers. « Une part importante de la dette - probablement un tiers si l'on inclut les obligations et la dette liée au gaz naturel - est détenue par la Russie ou des entités qui lui sont associées, assure Mitu Gulati, professeur de droit à l'université de Duke, aux Etats-Unis. Surtout, la Russie a le pouvoir d'exiger en 2015 le remboursement de 3 milliards de dollars sur l'un des prêts. » En effet, du temps du président ukrainien Viktor Ianoukovitch, les deux pays avaient signé un contrat obligataire stipulant que l'Ukraine devait contenir son endettement sous 60 % du PIB, faute de quoi Moscou pourrait exiger le remboursement immédiat des titres. Or, la dette ukrainienne s'est envolée et approche des 80 % du PIB. C'est donc une véritable épée de Damoclès qui pèse sur le pays, dont les réserves de change ont fondu.

Kiev devra aussi négocier avec un investisseur privé très connu sur les marchés émergents : la société Franklin Templeton qui, selon Bloomberg, aurait largement misé sur les obligations ukrainiennes. A lui seul, Franklin Templeton détiendrait près de la moitié des titres émis en devise étrangère. Selon l'agence de presse, son exposition serait aujourd'hui valorisée à 4 milliards de dollars (elle était de 7 milliards avant la dégringolade des titres).

La spéculation va bon train sur les marchés. Des scénarios circulent sur le type de restructuration (rééchelonnement, réduction des coupons…) qui pourrait être effectué sur les titres obligataires. Côté FMI, on doit terminer le cadrage financier, c'est-à-dire déterminer les besoins de financement de l'Ukraine et les ressources qui pourraient lui être allouées. Le Fonds qui, en mai dernier, jugeait encore qu'une restructuration de dette n'était pas nécessaire, poussera certainement pour que les créanciers soient mis à contribution.

[Thuramir]

L'Ukraine prépare le terrain pour la restructuration de sa dette

En difficulté financière, le pays veut négocier avec ses créanciers, dont la Russie.

La situation financière de l'Ukraine s'est considérablement dégradée. Même avec l'octroi éventuel de nouveaux prêts du Fonds monétaire international (FMI), Kiev a conscience qu'il faudra actionner un autre levier : la renégociation de sa dette. La ministre des Finances, Natalie Jaresko, l'a évoqué il y a une semaine. Et, selon nos informations, l'Ukraine est en discussions avancées avec la banque Lazard, spécialiste des restructurations de dette.

Climat hostile

La tâche s'annonce compliquée, étant donné le climat hostile qui règne entre l'Ukraine et son voisin russe, qui se trouve être l'un de ses principaux créanciers. « Une part importante de la dette - probablement un tiers si l'on inclut les obligations et la dette liée au gaz naturel - est détenue par la Russie ou des entités qui lui sont associées, assure Mitu Gulati, professeur de droit à l'université de Duke, aux Etats-Unis. Surtout, la Russie a le pouvoir d'exiger en 2015 le remboursement de 3 milliards de dollars sur l'un des prêts. » En effet, du temps du président ukrainien Viktor Ianoukovitch, les deux pays avaient signé un contrat obligataire stipulant que l'Ukraine devait contenir son endettement sous 60 % du PIB, faute de quoi Moscou pourrait exiger le remboursement immédiat des titres. Or, la dette ukrainienne s'est envolée et approche des 80 % du PIB. C'est donc une véritable épée de Damoclès qui pèse sur le pays, dont les réserves de change ont fondu.

Kiev devra aussi négocier avec un investisseur privé très connu sur les marchés émergents : la société Franklin Templeton qui, selon Bloomberg, aurait largement misé sur les obligations ukrainiennes. A lui seul, Franklin Templeton détiendrait près de la moitié des titres émis en devise étrangère. Selon l'agence de presse, son exposition serait aujourd'hui valorisée à 4 milliards de dollars (elle était de 7 milliards avant la dégringolade des titres).

La spéculation va bon train sur les marchés. Des scénarios circulent sur le type de restructuration (rééchelonnement, réduction des coupons…) qui pourrait être effectué sur les titres obligataires. Côté FMI, on doit terminer le cadrage financier, c'est-à-dire déterminer les besoins de financement de l'Ukraine et les ressources qui pourraient lui être allouées. Le Fonds qui, en mai dernier, jugeait encore qu'une restructuration de dette n'était pas nécessaire, poussera certainement pour que les créanciers soient mis à contribution.

On peut avoir des doutes sérieux sur les pressions que le FMI pourrait exercer sur des fonds privés ou sur la Russie.

[pyxous]

Kiev (AFP) - Les autorités ukrainiennes ont annoncé mardi des mesures visant à limiter considérablement l'accès à l'Ukraine pour les Russes à partir de mars, sur fond de regain de violences dans l'Est prorusse du pays.
A partir du 1er mars, les Russes désirant voyager en Ukraine ne pourront plus utiliser leur passeport intérieur, équivalent en Russie d'une carte d'identité, a annoncé dans un communiqué le gouvernement ukrainien.
Cette mesure risque de réduire considérablement le nombre de ressortissants russes pénétrant en Ukraine, alors que presque trois quart d'entre eux n'ont pas de véritable passeport, selon un sondage du centre indépendant Levada.
Une résolution du gouvernement ukrainien adoptée vendredi et publiée mardi a ainsi retiré les passeports intérieurs et les certificats de naissance des mineurs de la liste des documents russes valables lors des contrôles à la frontière.
"Cela nous permettra de renforcer considérablement les contrôles (frontaliers) et d'assurer la sécurité nationale de l'Ukraine", a déclaré mardi le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk.
Jusqu'à présent, les Russes pouvaient circuler en Ukraine et y séjourner pendant une durée maximale de 90 jours sur la seule base de leur passeport intérieur ou du certificat de naissance pour les mineurs.
La décision de Kiev pourrait avoir des conséquences pour plusieurs millions de Russes, particulièrement au niveau des frontières orientales de l'Ukraineoù de nombreuses familles vivent des deux côtés de la frontière.
Selon une étude du centre indépendant Levada publiée en avril 2014, seuls 28% des citoyens russes possèdent un passeport international. Cette même étude avait révélé que 76% des Russes n'ont jamais voyagé en dehors des frontières de l'ex-Union soviétique.

[dovaking]

si ças veut dure plus de SUV assassin a plaques russes dans les rues de kiev et moins de maffieux a tetes de tueurs dans les bars de nuits

[pyxous]

Logique si dans un futur proche on autorise les ukrainiens à venir dans tous les pays de la C.E. sans visa, il faut commencer par fermer la frontière russe

[Invité]

Ah ben bah c'était l'heure de faire ça!

Pour être honnête je pensais que c'était déjà fait étant donnée que il est très clair que l'Ukraine est en guerre contre la Russie pourquoi leur laisser encore la possibilité de rentrer dans le pays qui aggressent?!

Bah parfois la logique m'echappe

[Thuramir]

Bon, bon, il y a encore quelques progrès à faire pour se mettre aux standards démocratiques et civilisés des pays européens !

[Tibo]

Mais c'est qu'il y a quand même un semblant de technique derrière. Ils ont du prendre des cours après l'arrivée de Klitshko..

[Tibo]

La Chine est prête à allouer 3,6 milliards de dollars à l'Ukraine dans le but d'aider l'Ukraine à réduire sa dépendance au gaz russe. Cela a été annoncé par Volodymyr Demchyshyn, Ministre ukrainien du Pétrole et de l'Énergie.

La Chine va faire crédit de 3,6 milliards à l'Ukraine dans le but de lancer un certain nombre de projets visant à réduire la dépendance au gaz naturel russe.

"Notre délégation vient juste de rentrer de Chine où nous avons rencontré les représentants du Ministère chinois du Commerce et de la Banque de développement de Chine. Les représentants de ces deux organisations ont confirmé leur désir d'ouvrir une ligne de crédit pour ces projets" a expliqué M. Demchyshyn.

Selon le Ministre, l'argent va être alloué à la modernisation des centrales thermiques, réseaux de chauffage et peut-être à la construction d'usines de gazéification du charbon à Odessa.

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A coller comme réponse aux mecs qui parlent d'une alliance Russie/Chine.

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