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Le gaz revient sur la scène . . .

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Message  Krispoluk Lun 23 Déc - 15:00

Heu... Je vais rajouter un petit commentaire à ton long (et intéressant) laïus, Serge...

"Charité bien ordonnée commence par soi-même" c'est un proverbe qui s'applique à une très vaste majorité de pays au monde, sauf peut-être la France (et peut-être la Belgique)...

Nous avons cette particularité chez nous, d'avoir des dirigeants qui ont l'art et la manière (très souvent) de "brader" l'intérêt national au profit d'une "reconnaissance" hypothétique au profit d'autres nations, afin de faire perdurer "un esprit humaniste et généreux" tout droit issu du siècle des Lumières et qui se trouve aujourd'hui en complet décalage avec les tristes réalités politico-économiques de notre monde impitoyable...  Laughing Wink
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Message  Caduce62 Lun 30 Déc - 3:02

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Message  Caduce62 Ven 3 Jan - 13:49

La Bulgarie est presque entièrement dépendante de la Russie pour ses environ trois milliards de mètres cubes (BCM) dans la consommation annuelle de gaz. 

Le jour de l'an, la Bulgarie a commencé à prendre livraison du gaz naturel russe via le pipeline TurkStream. 

Le ministre de l'énergie du pays, Tememoujka Petkova, a affirmé que le déménagement sauvera la Bulgarie des dizaines de millions d'euros par an en frais en évitant le transit par l'Ukraine et la Roumanie. Evil or Very Mad
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Message  Caduce62 Ven 3 Jan - 19:50

La Grèce, Chypre et Israël ont signé un accord pour construire un pipeline sous-marin de 1,900 km pour transporter le gaz naturel de la Méditerranée orientale vers l'Europe et potentiellement aider le continent à réduire sa dépendance à l'égard de la Russie pour l'approvisionnement énergétique. 

L'accord arrive alors que la Russie se prépare à commencer à pomper le gaz cette année à travers deux nouveaux pipelines vers l'Europe -- TurkStream et Nord Stream 2.
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Message  Matt Sam 4 Jan - 0:42

Caduce62 a écrit:La Grèce, Chypre et Israël ont signé un accord pour construire un pipeline sous-marin de 1,900 km pour transporter le gaz naturel de la Méditerranée orientale vers l'Europe et potentiellement aider le continent à réduire sa dépendance à l'égard de la Russie pour l'approvisionnement énergétique. 

L'accord arrive alors que la Russie se prépare à commencer à pomper le gaz cette année à travers deux nouveaux pipelines vers l'Europe -- TurkStream et Nord Stream 2.
Oh, le beau pied de nez Exclamation Laughing

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Message  Thuramir Lun 6 Jan - 11:04

Il est toujours bon d'avoir plusieurs sources d'approvisionnement.
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Message  Caduce62 Ven 10 Jan - 18:46

http://euromaidanpress.com/2020/01/10/portnikov-the-break-in-putins-pipe/?fbclid=IwAR2aD1-hNTh1TODUtmpgQI06hCAgmJy-hyBR3PG7aoh4-BbvoOIc_zHWUP4

Portnikov : La rupture du pipeline de Poutine

2020/01/10 - 11:39 • INTERNATIONAL , OP-ED

Selon les organisateurs de la cérémonie de mise en service du gazoduc Turkish Stream , la participation de Vladimir Poutine devait démontrer l'efficacité des efforts russes pour créer de nouveaux gazoducs de transit qui permettraient aux pays européens de recevoir du gaz sans intermédiaires traditionnels - en particulier, sans l'Ukraine , bien sûr.

Cependant, ce pipeline n'est pas un succès pour Poutine, mais plutôt sa défaite. La première branche du Turkish Stream , à travers laquelle le gaz russe sera fourni à la Turquie (et avec une remise importante), est tout ce qui reste de l'idée originale du South Stream avec ses quatre branches d'exportation. Oui, le Turkish Stream sera encore développé, mais une seule branche sera achevée pour l'exportation de gaz vers le sud de l'Europe. Un de plus, pas trois de plus. Et en même temps, les nouvelles règles de l'Union européenne s'appliqueront à ce nouveau gazoduc. La Russie a accepté cela, même si, à une époque, c'est précisément en raison de l'intention de la Bulgarie d'adhérer à ces règles que la Russie a interrompu la construction du South Stream .

Mais l'essentiel, bien sûr, n'est pas celui-ci. Et le fait est que, selon le plan de Poutine, la construction de deux pipelines - le Nord Stream 2 et le Turkish Stream - devait être achevée avant la fin de l'année dernière, lorsque l'accord de transit du gaz russo-ukrainien arrivait à expiration. Dans ce cas, Moscou aurait pu complètement abandonner l'utilisation du gazoduc ukrainien, faire du chantage à Kiev avec la disparition des revenus du transit du gaz et être beaucoup moins contraint s'il était nécessaire de commencer des opérations militaires intensives sur le territoire de l'Ukraine.

Aucun de ces plans n'a été mis en œuvre. Nord Stream 2 n'est pas encore terminé. La fin de sa construction est bloquée par les sanctions américaines. Dans le cadre du projet Turkish Stream , seule la succursale de livraison de gaz à la Turquie a été construite. Et ce qui est important - tous les nouveaux gazoducs peuvent ne pas transférer le gaz à leur capacité à 100%, conformément à la directive européenne sur l'énergie.

Dans ces conditions, Gazprom devait encore conclure un nouvel accord à long terme avec l'Ukraine Naftogaz pour poursuivre le transit du gaz russe.

La seule chose que Poutine pourrait faire est d'utiliser la faiblesse et l'inexpérience du nouveau président ukrainien Volodymyr Zelenskyy pour parer à la menace de nouveaux procès ukrainiens contre Gazprom. Si Kiev n'avait pas échangé ces poursuites contre les trois milliards de dollars dont le gouvernement de Zelenskyy avait besoin «hier», ils auraient simplement pu ruiner la «bourse» du Kremlin.

Un accord avec Zelenskyy sur le gaz est, bien sûr, à la fois la réussite et la chance de Poutine, qui a brillamment utilisé la dégradation de la société ukrainienne et sa dépendance à l'égard de la propagande télévisée oligarchique pro-russe pour parvenir à l'accord. Mais ce n'est pas du tout ce que Poutine voulait. Le transit de gaz russe n'a pas été enlevé à l'Ukraine et le pays n'a pas fini dans sa poche. Et tout ce qui lui reste dans cette situation, c'est simplement de faire semblant de réussir et d'embrasser le président turc Recep Tayyip Erdogan , qui a utilisé les erreurs de calcul de Poutine pour obtenir un gazoduc personnel russe à bon marché.
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Message  Krispoluk Ven 10 Jan - 19:57

Caduce62 a écrit:http://euromaidanpress.com/2020/01/10/portnikov-the-break-in-putins-pipe/?fbclid=IwAR2aD1-hNTh1TODUtmpgQI06hCAgmJy-hyBR3PG7aoh4-BbvoOIc_zHWUP4

Portnikov : La rupture du pipeline de Poutine

2020/01/10 - 11:39 • INTERNATIONAL , OP-ED

Et tout ce qui lui reste dans cette situation, c'est simplement de faire semblant de réussir et d'embrasser le président turc Recep Tayyip Erdogan , qui a utilisé les erreurs de calcul de Poutine pour obtenir un gazoduc personnel russe à bon marché.

Bon, finalement, il est aussi très malin le "Grand Vizir en babouches" pour reprendre une expression de mon ami Thuramir...

Il a même réussi à berner son "pote" Poutine sur ce coup-là !  Laughing Laughing Laughing lol!
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Message  Caduce62 Sam 1 Fév - 17:40

Le gazoduc Force de Sibérie.
Ou bien c'est Le Nord Stream ?

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Message  Matt Mer 5 Fév - 1:16

Lors de la rencontre entre  Zelinski et Erdogan, en plus d'une coopération dans la défense, il a aussi été question de l'acheminement de gaz de la mer Caspienne vers l'Ukraine via la  Turquie. 
Voilà qui va plaire au pou Exclamation Laughing

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Message  Caduce62 Mer 5 Fév - 23:07

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Message  Matt Mer 5 Fév - 23:57

Elkin illustre très bien comment les États Unis ont fait chuter l'Union soviétique. Le même scénario en cours  Question

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Message  Caduce62 Sam 7 Mar - 13:14

http://euromaidanpress.com/2020/03/07/the-baltic-pipe-case-disinformation-at-the-service-of-the-kremlins-energy-policy/?fbclid=IwAR33o3PDFnRofw2E1-o3eg6RZKCfKmAEB3YvLqtyvpCed1MUC_8ZSvjXuUs

[size=55]L'affaire Baltic Pipe: la désinformation au service de la politique énergétique du Kremlin[/size]

Le gaz revient sur la scène . . . - Page 18 The-baltic-pipe-case-disinformation-at-the-servic
 

2020/03/07 - 12:18 • GUERRE HYBRIDE , INTERNATIONALE



Quatre langues, un message des médias de désinformation pro-Kremlin: devenir indépendant du gaz russe n'est qu'une mauvaise idée pour l'UE.

Un nouveau corridor d'approvisionnement en gaz est en construction sur le marché européen de l'énergie. Le Baltic Pipe - un projet réalisé par la société danoise Energinet et la société polonaise Gaz-System, avec le soutien financier du mécanisme européen pour l' interconnexion en Europe - est destiné à transporter du gaz de la Norvège vers les marchés danois et polonais; du Danemark à la Pologne; et éventuellement aux utilisateurs finaux des pays voisins.
Le Baltic Pipe devrait être achevé en 2022; mais la désinformation pro-Kremlin a déjà commencé à construire un récit alternatif contre elle, atteignant des «arguments» économiques, géopolitiques et même russophobes .

Comment gagner de l'argent


Les médias pro-Kremlin se sont efforcés de dépeindre le projet comme manquant de fondements économiques (exemples ici , ici et ici ), le qualifiant de «gaspillage insensé d'argent» et d'otage de «facteurs politiques» qui, selon Varsovie, « surpasser la logique financière et technique ».
L'idée de diversification des sources d'énergie et de renforcement de la sécurité d'approvisionnement ne fait pas non plus écho aux sources pro-Kremlin: en particulier ses messages en polonais transmettent des critiques substantielles, par exemple en présentant les États - Unis , la Norvège et le Qatar comme moins des fournisseurs de gaz fiables et plus chers - contrairement à la Russie.
Dans une autre version de ce récit, le Baltic Pipe est décrit comme entraînant des conséquences inattendues pour la sécurité énergétique d'autres pays, notamment une « perturbation du bilan gazier » à l'échelle européenne et une augmentation des coûtspour d'autres pays et citoyens européens. La question de la diversification de l'approvisionnement énergétique provoque des remous dans les discussions sur les réseaux sociaux dans toutes les langues vérifiées, mais elle est la plus importante en allemand et en russe (voir graphiques ci-dessous).
Aucune des publications consacrées au Baltic Pipe ne présente la variété des éléments derrière la décision de construire le gazoduc, notamment politiques, sécuritaires et économiques. Pour les pays dépendants du gaz russe, il est logique d'investir dans Baltic Pipe et de réduire la dépendance à l'égard d'un seul fournisseur, compte tenu des contraintes politiques des contrats avec Gazprom, de la tarification du gaz ainsi que desincertitudes précédemment enregistrées sur la livraison du gaz . De plus, diverses sources d'énergie garantissent la sécurité de l'approvisionnement - une priorité pour tous les pays du monde, quelle que soit leur position à l'égard de la Russie.
Le gaz revient sur la scène . . . - Page 18 Disinfo-1-word-image

Comment l'adapter aux besoins du Kremlin


Ignorant tous les arguments mentionnés ci-dessus, les points de vente pro-Kremlin choisissent de peindre une vision presque apocalyptique, où l'Europe manque de gaz .Mais il existe un moyen de sortir de ce scénario (selon les médias pro-Kremlin) - compter sur un approvisionnement russe moins cher, meilleur et plus fiable. Dans l'ensemble, l'Europe ne pourra de toute façon pas survivre sans le gaz russe - selon les points de vente pro-Kremlin. Ce message est avancé dans les quatre langues que nous avons examinées (exemples en russe ici , ici et ici ; exemples en polonais ici ; en anglais ici , en allemand - ici ); mais le plus gros poids a été accordé au public allemand, avec environ 20% de l'ensemble de la couverture médiatique pro-Kremlin en langue allemande consacrée à cette question. Dans le même temps, aucun des articles poussant ce récit n'a attiré beaucoup d'attention dans les médias sociaux de langue allemande.
L'ironie derrière, c'est que si l'Europe devait finalement souffrir d'une pénurie de gaz, ce serait à cause du gazprom contrôlé par l'État, qui a continué à avertir l' Europe de la rareté des ressources si l'Europe ne décidait pas d'augmenter rapidement ses importations en provenance de Russie…

Comment le transformer en russophobie et les rêves de gloire


Aux yeux des points de vente pro-Kremlin, la politique de diversification énergétique peut également être considérée comme une preuve de russophobie . Un récit spécifique dans les publications en polonais, absent dans d'autres langues, affirme qu'il y a des inconvénients économiques et politiques importants pour la Pologne résultant de la participation au projet. Les points de vente pro-Kremlin parlent plutôt des projets de la Pologne de créer Intermarium - une ceinture de pays d'Europe de l'Est de la Baltique à la Méditerranée, qui serait une sorte de rideau de fer entre l'Europe et la Russie - que de prendre cela en compte. Nous sommes également tombés sur un récit de la Pologne acceptant de donner le contrôle de son territoire au Danemark en transférant 80% de la zone maritime contestée à ce dernier. En réalité, même si les chiffres sont corrects dans ce cas, l'accord polono-danois ne visait pas à céder un territoire, mais à répondre à toutes les exigences légales de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer pour réaliser le projet de la Baltique.
Les points de vente pro-Kremlin ont poussé le récit bien connu sur la Pologne en tant que marionnette américaine. Le Baltic Pipe en tant que tel est décrit ici comme une nouvelle tentative polonaise de promotion des intérêts énergétiques américains en Europe, privant la Pologne de la capacité de prendre des décisions indépendantes. C'est l'un des récits de désinformation les plus courants visant la Pologne, que ce soit la politique de défense , la politique orientale ou d' autres actions entreprises par la Pologne sur la scène internationale, que l'équipe EUvsDisinfo démystifie régulièrement.
La sphère de langue allemande est la seule (sur quatre étudiée) où le Danemark, en tant que bénéficiaire du projet Baltic Pipe, a été ciblé. Son rôle dans la construction du pipeline a été décrit [exemples: 1 , 2 ] comme voulant faire avancer le projet à tout prix, y compris en bloquant la construction de Nord Stream 2. Ceci est conforme aux récits pro-Kremlin sur le manque de base économique pour le projet et de la russophobie, mais il n'a pas gagné en popularité dans les médias sociaux (voir graphiques ci-dessous).
Comme l’a montré à maintes reprises l’ équipe EUvsDisinfo, la désinformation peut faire beaucoup de chemin à travers les pays et les langues. Si quelque chose n'est pas conforme à la politique du Kremlin, les médias pro-Kremlin le présentent comme une russophobie ou comme une absurde économique ou géopolitique. Il n'y a pas de place pour des nuances, des faits ou des opinions différentes. Si vous n'êtes pas avec nous, vous êtes contre nous.

Engagements sur les réseaux sociaux en quatre langues, par narration



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Message  Caduce62 Sam 28 Mar - 15:46

La Russie exploite des plates-formes pétrolières ukrainiennes capturées dans la zone économique exclusive de l'Ukraine

https://informnapalm.org/en/russia-operates-captured-ukrainian-oil-rigs-in-ukraines-exclusive-economic-zone/?fbclid=IwAR3xHZcg6eTMmYmh7TfiXtYH-REu1f1wRRnRoH1CXr4XYgeGXv1k7FLy3AE

Alors que le monde entier se bat contre COVID-19, la Russie poursuit ses opérations militaires hybrides en mer Noire et viole les frontières de l'Ukraine.

Le 26 mars, le Service national des gardes-frontières (SBGS) d'Ukraine a annoncé sur son site officiel que des plates-formes élévatrices «Ukraina», renommées par les autorités d'occupation de Crimée en «Krym-1» et «Tavrida», ont été observées dans la région de Champ pétrolifère d'Odesa. Des preuves de la poursuite des opérations industrielles peuvent être observées sur les deux plates-formes, et les plates-formes arborent les drapeaux russes. En outre, le grand missile «Ivanovets» du projet 12411 de la flotte russe de la mer Noire (coque numéro 954) patrouillait près des plates-formes.

«Les garde-côtes continuent de recueillir et d'enregistrer des informations sur les opérations commerciales illégales de la Russie dans la zone économique (maritime) exclusive de l'Ukraine sous la protection des navires et des bateaux de la flotte russe de la mer Noire. Les documents rassemblés par les garde-côtes du SBGS d'Ukraine depuis 2014 servent déjà de preuve pour la procédure d'arbitrage à La Haye, qui a reconnu que la Russie avait exproprié illégalement les biens de la société nationale ukrainienne de pétrole et de gaz Naftogaz et de ses filiales », indique le site Web. du SBGS d'Ukraine.
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Message  Matt Sam 28 Mar - 22:27

Certains que le pou s'en tape, en attendant le pillage continue.  Twisted Evil

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Message  Caduce62 Jeu 9 Avr - 0:51

Pétrole : jeu de poker menteur entre grandes puissances

L’OPEP tient une réunion décisive à Vienne jeudi pour tenter de trouver un accord sur une baisse de la production mondiale.
Par Nabil Wakim 

https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/04/08/petrole-jeu-de-poker-menteur-entre-grandes-puissances_6035965_3234.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR2lCKu23gGL3RcytACx7_-Z7zfLsm6nzv6BKNCYFe-RXGzHSBZZfVRvHLM#Echobox=1586345740

Cette fois, cela frise le ridicule. Depuis le début d’une fulgurante guerre des prix sur le marché pétrolier, les trois plus grands pays producteurs d’or noir se livrent à un pugilat public qui sidère les observateurs. Dans ce jeu de poker menteur version XXL, le président des Etats-Unis, Donald Trump, son homologue russe, Vladimir Poutine, et le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salman, se renvoient la balle, sans qu’aucun ne prenne ses responsabilités. Jeudi 9 avril, le cartel de l’OPEP et la Russie doivent se retrouver à Vienne pour tenter de calmer cette tempête.

En quelques semaines, la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19 a entraîné dans son sillon la sphère pétrolière. Alors que le cours du baril avoisinait les 70 dollars (65 euros) début janvier, il est descendu à environ 32 dollars en avril. Le premier épisode de ce feuilleton géopolitique a commencé en Chine, qui a connu, avec le ralentissement de son économie, une forte baisse de sa demande en pétrole.

Afin d’éviter un krach, les Saoudiens réunissent le cartel des pays exportateurs (OPEP) dans la capitale autrichienne, début mars, et leurs partenaires russes. L’objectif du royaume wahhabite est clair : imposer des quotas pour empêcher une dégringolade des prix. Les Russes refusent, et les Saoudiens ripostent en augmentant fortement leur production. Les deux géants pétroliers sont en réalité à l’assaut des producteurs américains de pétrole de schiste, dont les coûts sont élevés. En baissant sensiblement les prix, ils peuvent espérer se débarrasser de ces rivaux encombrants, qui ont permis aux Etats-Unis de devenir en 2018 le premier pays producteur de la planète.

Le scénario ne s’est pas déroulé comme prévu : la pandémie a balayé ces stratégies d’un autre âge. Mais le président russe n’avait pas anticipé le confinement de plusieurs milliards de personnes et l’impact vertigineux sur la demande mondiale, des centaines de milliers d’usines, d’avions, de véhicules individuels étant à l’arrêt. Elle a chuté de 30 millions de barils par jour, ce qui représente un recul d’environ 30 %. Quel intérêt, pour les consommateurs, d’avoir une essence peu chère si personne ne peut l’utiliser ? Dans un schéma classique, la baisse des prix devrait faire grimper la consommation. Mais, en ces temps troublés, ce sont plutôt les stocks mondiaux qui se remplissent à grande vitesse, au point d’atteindre bientôt leur capacité maximale.

Le gaz revient sur la scène . . . - Page 18 92595310


Dernière édition par Caduce62 le Ven 10 Avr - 15:26, édité 1 fois
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Message  Matt Jeu 9 Avr - 11:51

Je lisais par ailleurs que les capacités de stockage étaient arrivées au maximum, d'ou la nécessité de s'accorder. 
Un spécialiste prévoyait un cours à 10$ le baril dans très peu de temps.

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Message  Caduce62 Jeu 9 Avr - 14:48

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Message  Krispoluk Sam 11 Avr - 14:09

Matt a écrit:Je lisais par ailleurs que les capacités de stockage étaient arrivées au maximum, d'ou la nécessité de s'accorder. 
Un spécialiste prévoyait un cours à 10$ le baril dans très peu de temps.

Ils ne peuvent pas MATHEMATIQUEMENT s'entendre !!! C'est tout simplement impossible  Evil or Very Mad

Baisse de consommation mondiale de 30 millions de barils jour. Production Arabie + Russie = 20 millions de barils/jour. S'entendre, c'est réduire sa production à zéro !!!  affraid

Les Américains s'en foutent, la production de pétrole de schiste est mise en sommeil (avec faillite des sociétés les plus fragiles) et tout reprendra après la crise. En plus, l'économie américaine est indépendante du pétrole (exporté).

Les russes et les arabes ne peuvent pas arrêter la production des puits... Ils vont finir par brûler du pétrole (comme le café dans les années 1920...  Laughing)

A la place des chinois je construirais rapidement d'immenses plants de stockage où je stockerais des millions de barils achetés à 20 ou 15$ le baril en prévision de la reprise prévisible...  Laughing
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Message  Matt Sam 11 Avr - 15:33

Krispoluk a écrit:A la place des chinois je construirais rapidement d'immenses plants de stockage où je stockerais des millions de barils achetés à 20 ou 15$ le baril en prévision de la reprise prévisible...  Laughing
Je trouve une bêche et une pioche, on  commence quand? Laughing Laughing Laughing

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Message  Krispoluk Sam 11 Avr - 17:23

Matt a écrit:
Krispoluk a écrit:A la place des chinois je construirais rapidement d'immenses plants de stockage où je stockerais des millions de barils achetés à 20 ou 15$ le baril en prévision de la reprise prévisible...  Laughing
Je trouve une bêche et une pioche, on  commence quand? Laughing Laughing Laughing

Ben déjà, je vais attendre que le pétrole soit au plus bas (disons 15$) pour remplir ma cuve de fuel (2000l) ça fera près de 1000 balles d'économies pour l'hiver...  bounce bounce bounce
Avec les sous économisés, je pourrai m'en faire des bons restos, avec des - (une) jolie ukrainienne !  cheers cheers cheers lol!

PS : j'ai vachement bien fait de ne pas changer pour le gaz !  Suspect
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Message  Caduce62 Ven 17 Avr - 14:51

https://www.iiss.org/blogs/analysis/2020/04/russia-opec-agreement?fbclid=IwAR0nL2Lr-xt0_MQuJvWjTbTgPmVPOlcuZac_M-0NvAA7Nf3VJBcosUcMxvU

Le pari raté de l'OPEP en Russie

L'accord OPEP + de la semaine dernière sur de nouvelles réductions de production met fin à six semaines de turbulence sur le marché de l'énergie. Pour la Russie, l'affaire a été un grand revers. Il a perdu économiquement et, plus encore, politiquement.

La crise a commencé le 6 mars lors de la réunion de l'OPEP + à Vienne pour discuter des réponses au choc croissant de la demande provoqué par la crise des coronavirus (COVID-19). (Le groupement dit `` OPEP + '' fait référence à 13 membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et à dix États non membres, dont la Russie, le Mexique et le Kazakhstan.) La Russie a refusé de se joindre aux réductions de production et a clairement indiqué qu'il n'y avait pas de place pour négociation ou compromis. Ce fut un choc non seulement pour l'OPEP + mais pour les publics politiques russes. En réponse, l'Arabie saoudite a augmenté sa production à des niveaux record. Le double choc sans précédent du côté de la demande et de l'offre a provoqué un effondrement prévisible des prix.

Initialement, la Russie a affirmé que ses 580 milliards de dollars de réserves et son fonds de richesse nationale de plus de 150 milliards de dollars pourraient résister à cette tempête pendant au moins six ans. Mais fin mars, les producteurs russes ont été contraints de vendre du pétrole à des prix négatifs. Le ministre russe des Finances, Anton Siluanov, a averti que "les grosses années sont terminées" et le président Vladimir Poutine a indiqué qu'il était prêt à négocier un nouvel accord. Dans le cadre du nouvel accord, la Russie doit réduire sa production quatre fois plus que ce qui avait été proposé le mois dernier. La Russie a non seulement perdu des revenus après six semaines de baisse des prix du pétrole; la situation sera désormais pire que dans le cadre des propositions de l'OPEP + de Vienne, à un moment où la propagation du COVID-19 en Russie impose de nouvelles exigences au budget de l'État. Mais les conséquences politiques sont encore plus graves.

Conséquences politiques

Premièrement, la Russie a nui à sa réputation auprès de partenaires importants. L'adhésion à l'OPEP + en 2016 a renforcé la diplomatie russe du Moyen-Orient et sa courtisation en Arabie saoudite, qui ont abouti à la visite du roi Salman bin Abdulaziz al-Saud à Moscou en 2017, la première d'un monarque saoudien au pouvoir. Mais l'échec brutal et mutuellement dommageable de la Russie à convenir d'une réponse ordonnée à l'impact de COVID-19 sur les marchés pétroliers, et la guerre des prix du pétrole qui a suivi avec l'Arabie saoudite, ont sapé la confiance dans le comportement et le jugement de la Russie.

Deuxièmement, le président américain Donald Trump a joué un rôle clé dans la négociation du nouvel accord OPEP +. C'est profondément indésirable pour la Russie. Il crée un précédent pour le principal adversaire de la Russie afin d'influencer ses accords avec les partenaires de l'OPEP et donc les conditions dans lesquelles elle exporte sa marchandise la plus importante. Le Kremlin a rejeté l'idée de l'implication de Trump lors de sa première proposition et a à peine commenté le nouvel accord. Dans un contexte de retrait américain de l'engagement international, Trump est intervenu vigoureusement pour coordonner un cartel dont les États-Unis ne sont pas membres. Le coup porté plus tôt par la Russie à l'unité de l'OPEP + a permis aux États-Unis de jouer ce rôle de coordination. La capacité des États-Unis à le faire souligne sa position enviable en tant que véritable «superpuissance énergétique» (comme la Russie s'est d'abord appelée); bien qu'il soit maintenant le plus grand producteur de pétrole au monde,les États-Unis ne dépendent pas des exportations de pétrole. Pour les États-Unis, le pétrole est un intérêt sectoriel; pour la Russie (et l'Arabie saoudite), elle est existentielle.

Troisièmement, la Russie s'est montrée plus faible en résilience et en nerf qu'elle ne le semble. Malgré la construction d'énormes coffres de guerre pour les temps difficiles, les bas prix du pétrole ont ramené la Russie à la table des négociations en quelques semaines et l'ont amenée à accepter un accord bien pire que celui proposé initialement. La vulnérabilité et la volonté persistantes de la Russie de réagir à des conditions économiques défavorables pourraient enhardir le Congrès américain à envisager des sanctions plus sévères à son encontre.

Rien de tout cela ne serait arrivé si la Russie n'avait pas rejeté les propositions de l'OPEP + de mars. Pourquoi a-t-il commis cette erreur non forcée? Des sources russes suggèrent qu'Igor Sechin, l'un des alliés les plus proches de Poutine et chef de la société d'État Rosneft, le plus grand producteur de pétrole russe, a insisté pour que le secteur américain du pétrole de schiste fasse faillite. Comme un effort saoudien similaire en 2015, cela a échoué. La décision de la Russie est une étude de cas sur une politique opaque, personnaliste et tactique qui a nui à ses intérêts politiques et économiques.

Auteur
Nigel Gould-Davies
@ nigelgd1

Rédacteur de Strategic Survey; Chercheur principal pour la Russie et l'Eurasie
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Message  Krispoluk Ven 17 Avr - 17:12

Très bon article résumant bien la situation !

Ouais, ce qui était prévisible ! 
Dans un premier temps, La Russie, Poutine (mal) conseillé par Setchin (Rosneft) croit pouvoir jouer cavalier seul contre l'Arabie et l'Amérique en refusant de réduire sa production.

La suite, on la connait : inondation dans un premier temps de brut par l'Arabie "obéissant" à Trump pour "casser" la Russie, puis "immobilisation" de l'économie mondiale. 

La baisse de consommation actuelle est de 30 millions de barils/jour alors que l'accord de baisse de production s'élève à 9,7 millions de barils jour, donc encore un déficit important demande-offre à prendre en compte...

Sur l'annonce de l'accord, le prix du Brent a repris (provisoirement) un peu de couleurs mais devant la raréfaction de la demande et le niveau des stocks au plus haut, on devrait encore assister à une lente glissade du prix du Brent dans les 2 mois à venir...

Les réserves financières de la Russie, je me demande quel en est l'état actuel ? Je crois que ces importantes réserves d'avant 2014 : pétrole au plus haut et pas de guerres extérieures, ont du fondre beaucoup depuis : annexion de la Crimée et guerre larvée au Donbass très coûteuses et prix du pétrole en baisse continue depuis 18 mois au moins...

Bref, la "marge de manoeuvre financière" de Poutine s'amenuise comme peau de chagrin (idem pour l'Arabie)...
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Message  Caduce62 Ven 17 Avr - 20:51

De plus, il y aurait une grande quantité de pétroliers amarrés ou ayant jeté l'ancre au large des terminaux pétroliers car ne pouvant pas décharger leur cargaison de pétrole du fait que les lieux de stockage sont pleins à ras bord car il n'y a pas de consommation d'essence donc pas de raffinage !!


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Dernière édition par Caduce62 le Mar 21 Avr - 3:15, édité 1 fois
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Message  Caduce62 Mar 21 Avr - 3:13

Le prix du baril de pétrole négatif aux Etats-Unis pour la première fois de l'histoire

Le baril de WTI s'est effondré ce lundi, pour s'échanger à -37,63 dollars sur les marchés à terme dans la soirée. Les cours subissent de plein fouet l'effondrement de la demande et la saturation des capacités de stockage.

https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/petrole-le-brut-americain-devisse-en-asie-1196311?xtor=CS1-25&fbclid=IwAR3XMhj_zKF1zLyo6aFbrTOUnt9uPkEgiIo8xqRayoB8pEKjTVyJwMSV2_Y

Publié le 20 avr. 2020 à 8h03Mis à jour le 20 avr. 2020 à 22h24

Du jamais vu. Les cours du pétrole coté à New York se sont effondrés lundi. Sur les marchés à terme, le brut américain a perdu près de 300% dans la soirée, passant en territoire négatif, à -37,63 dollars. Il s'agit de la plus forte baisse en séance jamais enregistrée par Bloomberg dont les données remontent à 1983. Cette chute est en grande partie due à des facteurs techniques, avec l'expiration des contrats pour livraison en mai ce mardi, mais elle souligne les vents contraires que doit affronter le marché pétrolier..

L'or noir subit de plein fouet l'effondrement de la demande en raison des mesures de confinement pour endiguer la propagation du coronavirus. Selon les premières estimations, la consommation de pétrole dans le monde a chuté de 20 millions de barils par jour (mb/j) et jusqu'à plus de 30 mb/j pour les plus pessimistes. Avant la pandémie, le marché tournait autour des 100 mb/j.

Où stocker ?

A ce choc de demande s'ajoute une quasi- saturation des capacités de stockage . Le monde déborde d'or noir à ne plus savoir quoi en faire. N'importe quel oléoduc ou tanker en mer est utilisé comme réserve de pétrole. Les prix de location des navires ont d'ailleurs flambé passant de 30.000 dollars par jour à plus de 150.000 dollars.

Selon le relevé de l'administration américaine de l'information sur l'énergie, les stocks de brut de la plus grande économie mondiale ont augmenté de 19,25 millions de barils la semaine dernière. Le grand hub à Cushing dans l'Oklahoma est au bord de la saturation. Les réserves s'élèvent à 55 millions de barils alors qu'il n'y a de la place que pour 76 millions de barils.

Les infrastructures de stockage outre-Atlantique sont si pleines que certains producteurs texans vendent leur baril pour 2 dollars, selon les données de Bloomberg. On pourrait même en voir certains payer pour se débarrasser de leur pétrole. « Il n'y a plus de limite à la baisse quand les stocks et les oléoducs sont pleins. Des prix négatifs sont possibles », mettait déjà en garde Pierre Andurand, gérant d'un influent hedge fund sur le pétrole, précisant toutefois sur Twitter qu'un tel phénomène serait éphémère.

Autour des années 2010, lors de l'explosion de la production avec la révolution du schiste, les prix sur le marché physique avaient atteint des niveaux extrêmement bas. Les exportations d'or noir étant interdites, les stocks s'étaient remplis à grande vitesse. Les producteurs vendaient le pétrole à n'importe quel prix pour éviter de fermer leurs puits, une opération coûteuse.

Ecarts de prix

En attendant, « de tels niveaux de prix obligent à des fermetures et entraînent des pertes d'emplois. Les opérateurs tentent de réduire les coûts pour faire face à cet environnement de prix bas », explique Rystad Energy dans une note. Selon le dernier décompte de Baker Hughes, le nombre de puits de forage a chuté de 66 unités la semaine dernière, la plus forte baisse hebdomadaire depuis 2015.

Les tensions sur le stockage aux Etats-Unis expliquent la hausse de l'écart de prix entre le brent, référence européenne, et le WTI. Ce lundi, il a atteint environ 60 dollars, un plus haut historique, au-dessus du record de 2011 à 27 dollars.

Alors que les contrats arrivent à expiration ce mardi, les investisseurs qui les avaient achetés simplement pour les revendre à l'approche de la date butoir se sont retrouvés dans une situation très problématique : ils n'ont pas trouvé d'acheteurs et eux n'ont pas les moyens de recevoir la livraison prévue dans le contrat car ils ne disposent d'aucun lieu de stockage.

Le spread pourrait diminuer aussitôt que la bascule vers les contrats pour juin sera réalisée. Mais certains dans le marché affirmaient lundi soir que des fonds se sont déjà reportés sur les contrats avec livraison en juillet… ce qui pourrait alors peser sur ceux de juin.

Une remontée significative des prix à court terme est improbable. Avant la chute des prix en territoire négatif, les analystes de MFUG anticipaient des prix proches de 20 dollars pour le brent et à près de 10 dollars pour le WTI dans les semaines à venir. Des perspectives partagées par Rystad Energy : « Comme toujours, on verra des hauts et des bas, mais la tendance sera sans aucun doute à la baisse. Du moins jusqu'à ce que des nations viennent en aide à l'Opep et à ses partenaires en réalisant des réductions substantielles. »

Un accord portant sur une réduction de production de 10 millions de barils par jour a été trouvé et signé le 12 avril par l'Opep et ses partenaires. Mais celui-ci n'entrera en vigueur que le 1er mai et n'a semble-t-il pas convaincu les marchés, qui considèrent que les réductions promises ne suffiront pas à compenser la chute massive de la demande provoquée par la pandémie.
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