Ukraine: début du procès de l'ex-Premier ministre Ioulia Timochenko
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Re: Ukraine: début du procès de l'ex-Premier ministre Ioulia Timochenko
L'Union européenne craint que cette
affaire ne soit en réalité un règlement de compte politique qui
permettrait au président Viktor Ianoukovitch de se débarrasser de sa
principale opposante.
A la mi-septembre, l'UE a haussé le ton contre
Kiev en conditionnant un accord d'association, que l'Ukraine espère
conclure en décembre, à la remise en liberté de Mme Timochenko.
Bruxelles a aussi qualifié de "soviétique" la législation sur laquelle
se basent les poursuites.
Certains médias et analystes ukrainiens
estiment cependant que le pouvoir ukrainien était peu enclin à céder aux
appels européens.
"La décision finale sur Timochenko n'a pas encore
prise", relève pour sa part Volodymyr Fessenko, directeur du centre des
études politiques Penta.
"Ianoukovitch ne veut pas faire preuve de
faiblesse. Si Timochenko était relâchée, on dira qu'il a cédé à la
pression de l'Occident. S'il accepte de faire des concessions, ce ne
sera pas pour tout de suite", estime l'analyste.
Selon lui, le
pouvoir ukrainien pourrait décider du sort de Mme Timochenko après le
sommet du Partenariat oriental de l'UE, prévu jeudi et vendredi à
Varsovie, et auquel M. Ianoukovitch doit participer.
"Une
condamnation a de la prison serait trop risquée avant le sommet" car
elle exposerait le président ukrainien à une avalanche de critiques en
plein sommet, souligne M. Fessenko.
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/ukraine-sept-ans-de-prison-requis-contre-l-opposante-timochenko-27-09-2011-1628114.php
Les prochains accords UE-Ukraine ne sont pas encore signé . . .
Re: Ukraine: début du procès de l'ex-Premier ministre Ioulia Timochenko
Ukraine: l'avocat de Ioulia Timochenko demande sa remise en liberté
La défense de l'ancien Premier ministre ukrainienne Ioulia Timochenko a demandé mercredi à la justice de l'acquitter des charges d'abus de fonction et de la libérer.
L'ancienne égérie de la Révolution orange est accusée d'avoir signé un contrat gazier avec la Russie en 2009 désavantageux pour l'Ukraine. Ses défenseurs se mobilisent. © KEYSTONE
L'un des avocats de l'ancien Premier ministre ukrainienne Ioulia Timochenko a demandé mercredi à la justice de l'acquitter des charges d'abus de fonction et de la libérer.
Me Youri Soukhov a expliqué dans sa plaidoirie que les procureurs n'avaient réussi à démontrer la culpabilité de son cliente. L'ancienne égérie de la Révolution orange est accusée d'avoir signé un contrat gazier avec la Russie en 2009 désavantageux pour l'Ukraine.
L'actuelle dirigeante de l'opposition se dit innocente, affirmant être victime d'un complot fomenté par son rival, le président Viktor Ianoukovitch, afin de l'écarter des prochains scrutins législatifs et présidentiel.
Elle a été incarcérée au cours de son procès le 5 août pour violation des règles de procédure et outrage à la cour, notamment après avoir refusé de se lever lorsque le juge lui en intimait l'ordre. Ioulia Timochenko a expliqué qu'elle entendait ainsi protester contre un procès politique.
L'Union européenne et les Etats-Unis ont critiqué le procès, estimant que ses motifs étaient d'ordre politique.
D'autre pars:
Le procès de Ioulia Timochenko, un test pour l'UE ?
Le parquet ukrainien a requis hier (27 septembre) une peine de sept ans de prison pour l'ancienne première ministre du pays, Ioulia Timochenko, lors d'un procès qui, selon Bruxelles, pourrait amenuiser les espoirs de l'Ukraine de renforcer ses relations commerciales avec l’Union européenne et d’y adhérer à terme.
Ioulia Timochenko, figure de l'opposition en Ukraine, est accusée d'abus de pouvoir concernant un accord gazier conclu avec la Russie en janvier 2009 qui, selon le président Viktor Ianoukovitch, a entraîné l'application de prix exorbitants pour le gaz. Elle nie toutefois les faits.
Les Etats-Unis et l'Union européenne affirment que ce procès a des implications politiques et ils ont demandé à M. Ianoukovitch de mettre fin aux poursuites (voir « Contexte »).
Mais lorsque le procès a repris mardi, après deux semaines d'interruption, le procureur Lilia Frolova a déclaré que les accusations contre Mme Timochenko avaient été prouvées et qu'elle requérait une peine de prison de sept ans.
Mme Timochenko, qui a perdu les élections présidentielles contre M. Ianoukovitch en février 2010 et qualifié ce procès de vendetta à son encontre, a déclaré à la cour : « Ceci s'inscrit dans le prolongement de la répression politique et je suis persuadée qu'ils agissent sous les ordres du président Ianoukovitch ».
M. Ianoukovitch et ses partisans affirment qu'en ayant fait pression sur l'entreprise publique Naftotgaz pour qu'elle signe un accord avec le géant gazier russe Gazprom en 2009, l’ancienne première ministre avait agi à l'encontre de l'intérêt national.
Ce procès divise l'opinion publique dans cette ancienne république soviétique et a donné lieu à des manifestations contre M. Ianoukovitch. Il a été ajourné le 12 septembre jusqu'à ce mardi, après que les Etats-Unis et l'UE ont exprimé leur inquiétude quant à la tenue de ce procès.
Depuis lors, l'UE a durci sa position, prévenant M. Ianoukovitch qu'il risquait de mettre en péril des accords bilatéraux de libre-échange et leur association politique si Mme Timochenko était emprisonnée.
« A la vitesse où se déroule le procès, il pourrait être terminé jeudi », a déclaré Iouri Sukhov, l'avocat de la défense, après que Mme Frolova a requis une peine de sept ans de prison.
Mme Timochenko, une populiste charismatique, avait fait échouer la première tentative de M. Ianoukovitch de devenir président en 2004 en organisant des manifestations pour protester contre les résultats du deuxième tour de l'élection présidentielle. Cette série de manifestations avait par la suite pris le nom de « révolution orange ». Ils sont en conflit depuis lors.
Rébellion
Lors d'une suspension d'audience mardi, elle a fait preuve de véhémence malgré son incarcération depuis le 5 août en déclarant aux journalistes : « Cette mascarade doit prendre fin ».
« Je voudrais rappeler à M. Ianoukovitch qu’où que je sois, en prison ou libre, je me sens comme une personne libre », a-t-elle affirmé.
Des centaines de partisans de Mme Timochenko ont campé à l'extérieur du tribunal durant tout l'été en signe de solidarité. Les forces de police anti-émeutes les ont déplacées lorsque l'audience a repris, même si aucun problème majeur n'a été rapporté, hormis quelques échauffourées sans gravité.
A la veille de la reprise du procès, le premier ministre, Mykola Azarov, a déclaré que la Russie avait finalement accepté de réviser le contrat gazier de 2009 qui est à la base des poursuites entamées contre Mme Timochenko. Un porte-parole de Gazprom a expliqué que les discussions étaient toujours en cours.
Toutefois, devant les journalistes, Mme Timochenko a accusé les autorités ukrainiennes de s'apprêter à laisser le contrôle du système de transit du gaz aux mains de la Russie.
Le gouvernement de M. Ianoukovitch, qui affirme que l'intégration du pays dans l'Europe est à la base de sa politique étrangère, espère signer des accords avec l'UE lors d'un sommet un décembre. Avant cela, il devra rencontrer de hauts représentants de l'UE lors d'un sommet « Partenariat » à Varsovie les 29 et 30 septembre.
L'UE assure que M. Ianoukovitch a répondu favorablement à la proposition de requalifier les charges qui pèsent contre elle afin qu'elle puisse être libérée, même si certains partisans de la ligne dure au sein de son gouvernement souhaitent que le pouvoir politique de Mme Timochenko soit neutralisé.
Toute modification de la loi pour « décriminaliser » les charges qui pèsent contre Mme Timochenko prendra sûrement des semaines, voire des mois, pour être adoptée par le parlement, ont expliqué des observateurs.
La juge a placé l’impétueuse Ioulia Timochenko en détention le 5 août pour avoir « systématiquement » perturbé le déroulement du procès et a refusé les demandes de la défense pour sa libération pendant la durée du procès.
De nombreux commentateurs estiment que ce procès est un désastre en termes de relations publiques pour M. Ianoukovitch, étant donné les critiques qu'il suscite de la part de l'Occident et la résurgence de la force politique de Mme Timochenko
Un désastre, le mot est faible.
La défense de l'ancien Premier ministre ukrainienne Ioulia Timochenko a demandé mercredi à la justice de l'acquitter des charges d'abus de fonction et de la libérer.
L'ancienne égérie de la Révolution orange est accusée d'avoir signé un contrat gazier avec la Russie en 2009 désavantageux pour l'Ukraine. Ses défenseurs se mobilisent. © KEYSTONE
L'un des avocats de l'ancien Premier ministre ukrainienne Ioulia Timochenko a demandé mercredi à la justice de l'acquitter des charges d'abus de fonction et de la libérer.
Me Youri Soukhov a expliqué dans sa plaidoirie que les procureurs n'avaient réussi à démontrer la culpabilité de son cliente. L'ancienne égérie de la Révolution orange est accusée d'avoir signé un contrat gazier avec la Russie en 2009 désavantageux pour l'Ukraine.
L'actuelle dirigeante de l'opposition se dit innocente, affirmant être victime d'un complot fomenté par son rival, le président Viktor Ianoukovitch, afin de l'écarter des prochains scrutins législatifs et présidentiel.
Elle a été incarcérée au cours de son procès le 5 août pour violation des règles de procédure et outrage à la cour, notamment après avoir refusé de se lever lorsque le juge lui en intimait l'ordre. Ioulia Timochenko a expliqué qu'elle entendait ainsi protester contre un procès politique.
L'Union européenne et les Etats-Unis ont critiqué le procès, estimant que ses motifs étaient d'ordre politique.
D'autre pars:
Le procès de Ioulia Timochenko, un test pour l'UE ?
Le parquet ukrainien a requis hier (27 septembre) une peine de sept ans de prison pour l'ancienne première ministre du pays, Ioulia Timochenko, lors d'un procès qui, selon Bruxelles, pourrait amenuiser les espoirs de l'Ukraine de renforcer ses relations commerciales avec l’Union européenne et d’y adhérer à terme.
Ioulia Timochenko, figure de l'opposition en Ukraine, est accusée d'abus de pouvoir concernant un accord gazier conclu avec la Russie en janvier 2009 qui, selon le président Viktor Ianoukovitch, a entraîné l'application de prix exorbitants pour le gaz. Elle nie toutefois les faits.
Les Etats-Unis et l'Union européenne affirment que ce procès a des implications politiques et ils ont demandé à M. Ianoukovitch de mettre fin aux poursuites (voir « Contexte »).
Mais lorsque le procès a repris mardi, après deux semaines d'interruption, le procureur Lilia Frolova a déclaré que les accusations contre Mme Timochenko avaient été prouvées et qu'elle requérait une peine de prison de sept ans.
Mme Timochenko, qui a perdu les élections présidentielles contre M. Ianoukovitch en février 2010 et qualifié ce procès de vendetta à son encontre, a déclaré à la cour : « Ceci s'inscrit dans le prolongement de la répression politique et je suis persuadée qu'ils agissent sous les ordres du président Ianoukovitch ».
M. Ianoukovitch et ses partisans affirment qu'en ayant fait pression sur l'entreprise publique Naftotgaz pour qu'elle signe un accord avec le géant gazier russe Gazprom en 2009, l’ancienne première ministre avait agi à l'encontre de l'intérêt national.
Ce procès divise l'opinion publique dans cette ancienne république soviétique et a donné lieu à des manifestations contre M. Ianoukovitch. Il a été ajourné le 12 septembre jusqu'à ce mardi, après que les Etats-Unis et l'UE ont exprimé leur inquiétude quant à la tenue de ce procès.
Depuis lors, l'UE a durci sa position, prévenant M. Ianoukovitch qu'il risquait de mettre en péril des accords bilatéraux de libre-échange et leur association politique si Mme Timochenko était emprisonnée.
« A la vitesse où se déroule le procès, il pourrait être terminé jeudi », a déclaré Iouri Sukhov, l'avocat de la défense, après que Mme Frolova a requis une peine de sept ans de prison.
Mme Timochenko, une populiste charismatique, avait fait échouer la première tentative de M. Ianoukovitch de devenir président en 2004 en organisant des manifestations pour protester contre les résultats du deuxième tour de l'élection présidentielle. Cette série de manifestations avait par la suite pris le nom de « révolution orange ». Ils sont en conflit depuis lors.
Rébellion
Lors d'une suspension d'audience mardi, elle a fait preuve de véhémence malgré son incarcération depuis le 5 août en déclarant aux journalistes : « Cette mascarade doit prendre fin ».
« Je voudrais rappeler à M. Ianoukovitch qu’où que je sois, en prison ou libre, je me sens comme une personne libre », a-t-elle affirmé.
Des centaines de partisans de Mme Timochenko ont campé à l'extérieur du tribunal durant tout l'été en signe de solidarité. Les forces de police anti-émeutes les ont déplacées lorsque l'audience a repris, même si aucun problème majeur n'a été rapporté, hormis quelques échauffourées sans gravité.
A la veille de la reprise du procès, le premier ministre, Mykola Azarov, a déclaré que la Russie avait finalement accepté de réviser le contrat gazier de 2009 qui est à la base des poursuites entamées contre Mme Timochenko. Un porte-parole de Gazprom a expliqué que les discussions étaient toujours en cours.
Toutefois, devant les journalistes, Mme Timochenko a accusé les autorités ukrainiennes de s'apprêter à laisser le contrôle du système de transit du gaz aux mains de la Russie.
Le gouvernement de M. Ianoukovitch, qui affirme que l'intégration du pays dans l'Europe est à la base de sa politique étrangère, espère signer des accords avec l'UE lors d'un sommet un décembre. Avant cela, il devra rencontrer de hauts représentants de l'UE lors d'un sommet « Partenariat » à Varsovie les 29 et 30 septembre.
L'UE assure que M. Ianoukovitch a répondu favorablement à la proposition de requalifier les charges qui pèsent contre elle afin qu'elle puisse être libérée, même si certains partisans de la ligne dure au sein de son gouvernement souhaitent que le pouvoir politique de Mme Timochenko soit neutralisé.
Toute modification de la loi pour « décriminaliser » les charges qui pèsent contre Mme Timochenko prendra sûrement des semaines, voire des mois, pour être adoptée par le parlement, ont expliqué des observateurs.
La juge a placé l’impétueuse Ioulia Timochenko en détention le 5 août pour avoir « systématiquement » perturbé le déroulement du procès et a refusé les demandes de la défense pour sa libération pendant la durée du procès.
De nombreux commentateurs estiment que ce procès est un désastre en termes de relations publiques pour M. Ianoukovitch, étant donné les critiques qu'il suscite de la part de l'Occident et la résurgence de la force politique de Mme Timochenko
Un désastre, le mot est faible.
Re: Ukraine: début du procès de l'ex-Premier ministre Ioulia Timochenko
Procès Timochenko : l'UE met la pression sur l'Ukraine avant un sommet
KIEV - L'Union européenne a mis la pression sur l'Ukraine mercredi à la veille d'un sommet sur son Partenariat oriental, estimant que Kiev n'avait pas entendu ses avertissements contre le procès considéré comme politique de Ioulia Timochenko, menacée de 7 ans de prison.
A Bruxelles, la porte-parole de la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, Maja Kocijancic, a jugé qu'il sera impossible d'éviter une question à ce sujet lors du sommet du Partenariat oriental qui s'ouvre jeudi à Varsovie, avec la présence du président ukrainien Viktor Ianoukovitch.
Nous avons déjà soulevé ce cas à plusieurs occasions, avec des principes très clairs que nous voulons voir respectés, a-t-elle souligné, estimant que Kiev risquait de créer l'impression que des mesures judiciaires soient utilisées de manière partiale.
L'ambassadeur de l'UE en Ukraine, Jose Manuel Pinto Teixeira, a été encore plus clair : Il semble que le message n'a pas été entendu et que se poursuit un processus qu'on voudrait éviter pour le bien de l'Ukraine et de ses relations avec l'UE, a-t-il déclaré à Kiev.
Il a estimé que les poursuites contre Mme Timochenko, ex-Premier ministre jugée pour abus de pouvoir depuis juin et incarcérée depuis août, visaient à l'exclure de la vie politique.
Nous croyons (...) qu'il y a une motivation politique pour priver des adversaires politiques de la possibilité de briguer un mandat, a souligné l'ambassadeur alors que les élections législatives et présidentielle sont prévues dans ce pays respectivement en 2012 et 2015.
Le parquet a requis mardi sept ans de prison contre l'opposante, jugée pour avoir signé en 2009 des accords gaziers avec la Russie considérés comme défavorables à son pays.
Des charges qui ne sont pas normales selon les standards européens dans l'absence de celles de corruption ou de malversation de fonds, a relevé l'ambassadeur Teixeira.
Il s'agit d'une décision politique qui est jugée lors d'élections dans des pays démocratiques. Elle a perdu l'élection (présidentielle de 2010) et les décisions qu'elle a prises pendant son passage au poste de Premier ministre, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, doivent être mises de côté, a-t-il dit.
A la mi-septembre, le commissaire européen en charge des relations avec les pays voisins de l'UE Stefan Füle avait conditionné la conclusion d'un accord d'association avec l'Ukraine, cher au coeur de Kiev, à la remise en liberté de Mme Timochenko.
Les avocats de l'opposante ont pour leur part plaidé mercredi la relaxe devant un tribunal de Kiev, estimant que Mme Timochenko n'avait commis aucun délit.
Il n'y a aucun délit dans les agissements de Timochenko, elle doit donc être relaxée, a déclaré l'avocat Iouri Soukhov au cours de sa plaidoirie.
L'accusation est basée sur des suppositions illégales et une mauvaise interprétation des circonstances de l'affaire, a-t-il ajouté.
Un autre avocat, Olexandre Plakhotniouk, a pour sa part affirmé que certains documents utilisés par l'accusation comme preuves de la culpabilité de sa cliente était datés du 31 avril, alors que ce mois ne compte que 30 jours, et donc paraissaient falsifiés.
(©AFP)
Tant qu'à faire . . .
KIEV - L'Union européenne a mis la pression sur l'Ukraine mercredi à la veille d'un sommet sur son Partenariat oriental, estimant que Kiev n'avait pas entendu ses avertissements contre le procès considéré comme politique de Ioulia Timochenko, menacée de 7 ans de prison.
A Bruxelles, la porte-parole de la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, Maja Kocijancic, a jugé qu'il sera impossible d'éviter une question à ce sujet lors du sommet du Partenariat oriental qui s'ouvre jeudi à Varsovie, avec la présence du président ukrainien Viktor Ianoukovitch.
Nous avons déjà soulevé ce cas à plusieurs occasions, avec des principes très clairs que nous voulons voir respectés, a-t-elle souligné, estimant que Kiev risquait de créer l'impression que des mesures judiciaires soient utilisées de manière partiale.
L'ambassadeur de l'UE en Ukraine, Jose Manuel Pinto Teixeira, a été encore plus clair : Il semble que le message n'a pas été entendu et que se poursuit un processus qu'on voudrait éviter pour le bien de l'Ukraine et de ses relations avec l'UE, a-t-il déclaré à Kiev.
Il a estimé que les poursuites contre Mme Timochenko, ex-Premier ministre jugée pour abus de pouvoir depuis juin et incarcérée depuis août, visaient à l'exclure de la vie politique.
Nous croyons (...) qu'il y a une motivation politique pour priver des adversaires politiques de la possibilité de briguer un mandat, a souligné l'ambassadeur alors que les élections législatives et présidentielle sont prévues dans ce pays respectivement en 2012 et 2015.
Le parquet a requis mardi sept ans de prison contre l'opposante, jugée pour avoir signé en 2009 des accords gaziers avec la Russie considérés comme défavorables à son pays.
Des charges qui ne sont pas normales selon les standards européens dans l'absence de celles de corruption ou de malversation de fonds, a relevé l'ambassadeur Teixeira.
Il s'agit d'une décision politique qui est jugée lors d'élections dans des pays démocratiques. Elle a perdu l'élection (présidentielle de 2010) et les décisions qu'elle a prises pendant son passage au poste de Premier ministre, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, doivent être mises de côté, a-t-il dit.
A la mi-septembre, le commissaire européen en charge des relations avec les pays voisins de l'UE Stefan Füle avait conditionné la conclusion d'un accord d'association avec l'Ukraine, cher au coeur de Kiev, à la remise en liberté de Mme Timochenko.
Les avocats de l'opposante ont pour leur part plaidé mercredi la relaxe devant un tribunal de Kiev, estimant que Mme Timochenko n'avait commis aucun délit.
Il n'y a aucun délit dans les agissements de Timochenko, elle doit donc être relaxée, a déclaré l'avocat Iouri Soukhov au cours de sa plaidoirie.
L'accusation est basée sur des suppositions illégales et une mauvaise interprétation des circonstances de l'affaire, a-t-il ajouté.
Un autre avocat, Olexandre Plakhotniouk, a pour sa part affirmé que certains documents utilisés par l'accusation comme preuves de la culpabilité de sa cliente était datés du 31 avril, alors que ce mois ne compte que 30 jours, et donc paraissaient falsifiés.
(©AFP)
Tant qu'à faire . . .
Re: Ukraine: début du procès de l'ex-Premier ministre Ioulia Timochenko
Timochenko dénonce son procès comme un "lynchage politique"
jeudi 29 septembre 2011 à 15h25
(Belga) L'opposante et ex-Premier ministre ukrainienne Ioulia Timochenko a dénoncé jeudi son procès pour abus de pouvoir comme un cas "classique" de "lynchage" politique devant un tribunal de Kiev.
"Ce procès est un cas classique de lynchage politique. Cette affaire a été falsifiée. Il n'y a aucune preuve que je sois coupable", a lancé Mme Timochenko, contre laquelle le parquet a requis sept ans de prison. "Nous sommes contraints de nous défendre contre des répressions politiques", a ajouté la prévenue, dont les propos étaient souvent interrompus par des applaudissements de députés ukrainiens du parti de l'opposante venus la soutenir. Incarcérée depuis le 5 août, Mme Timochenko est jugée pour avoir signé en 2009, sans l'autorisation du gouvernement qu'elle dirigeait, des accords gaziers avec la Russie défavorables à son pays, selon l'accusation. "Dire que ces contrats étaient défavorables pour l'Ukraine est un mensonge", a protesté Mme Timochenko qui s'est tournée vers le public en précisant qu'elle s'adressait "au peuple ukrainien". L'égérie de la Révolution orange pro-occidentale en 2004 en Ukraine a reproché à son rival vainqueur de la présidentielle de 2010, Viktor Ianoukovitch, d'être intervenu dans ce procès. "Le jugement a été écrit par l'administration présidentielle", a lancé Mme Timochenko, qui s'attend à être condamnée. "Je suis persuadée qu'après l'énoncé du jugement, nous allons obtenir une réhabilitation totale devant des juridictions européennes", a ajouté Mme Timochenko, vêtue d'une robe couleur crème et coiffée de son emblématique tresse.
(COC)
jeudi 29 septembre 2011 à 15h25
(Belga) L'opposante et ex-Premier ministre ukrainienne Ioulia Timochenko a dénoncé jeudi son procès pour abus de pouvoir comme un cas "classique" de "lynchage" politique devant un tribunal de Kiev.
"Ce procès est un cas classique de lynchage politique. Cette affaire a été falsifiée. Il n'y a aucune preuve que je sois coupable", a lancé Mme Timochenko, contre laquelle le parquet a requis sept ans de prison. "Nous sommes contraints de nous défendre contre des répressions politiques", a ajouté la prévenue, dont les propos étaient souvent interrompus par des applaudissements de députés ukrainiens du parti de l'opposante venus la soutenir. Incarcérée depuis le 5 août, Mme Timochenko est jugée pour avoir signé en 2009, sans l'autorisation du gouvernement qu'elle dirigeait, des accords gaziers avec la Russie défavorables à son pays, selon l'accusation. "Dire que ces contrats étaient défavorables pour l'Ukraine est un mensonge", a protesté Mme Timochenko qui s'est tournée vers le public en précisant qu'elle s'adressait "au peuple ukrainien". L'égérie de la Révolution orange pro-occidentale en 2004 en Ukraine a reproché à son rival vainqueur de la présidentielle de 2010, Viktor Ianoukovitch, d'être intervenu dans ce procès. "Le jugement a été écrit par l'administration présidentielle", a lancé Mme Timochenko, qui s'attend à être condamnée. "Je suis persuadée qu'après l'énoncé du jugement, nous allons obtenir une réhabilitation totale devant des juridictions européennes", a ajouté Mme Timochenko, vêtue d'une robe couleur crème et coiffée de son emblématique tresse.
(COC)
Re: Ukraine: début du procès de l'ex-Premier ministre Ioulia Timochenko
Ukraine : Sept ans de prison requis contre Ioulia Timochenko
RFI de notre correspondant à Kiev, Laurent Geslin
En Ukraine, le procureur a requis sept ans de prison et 150 millions d'euros d'amende, contre Ioulia Timochenko, opposante et ancienne chef du gouvernement. L’ex-Premiere ministre est accusée d'abus de pouvoir dans le cadre de la signature de contrats gaziers avec la Russie en 2009. Elle est incarcérée à Kiev depuis le début du mois d'août 2011 et son procès arrive à son terme. Le jugement est attendu dans les prochains jours.
Debout face à ses juges, Ioulia Timochenko, ex-Premiere ministre ukrainienne, continue de se battre. « Ce procès est un véritable lynchage », a-t-elle lancé dans la salle d’audience du tribunal, affirmant une fois de plus son innocence. La principale figure de l’opposition ukrainienne risque gros : sept ans de prison et 150 millions d’euros d’amende. Ces deux derniers jours, les avocats de la dame de fer de la politique ukrainienne ont tout tenté pour prouver l’innocence de leur cliente avant de finalement demander son acquittement.
Véritable feuilleton médiatique en Ukraine, l’affaire Timochenko embarrasse au plus haut point le président Viktor Ianoukovitch. Depuis des mois, les Etats-Unis et l’Union européenne s’inquiètent de la mise en place d’une justice sélective en Ukraine alors que Kiev espère signer avant la fin de l’année un accord de coopération avec Bruxelles. Réunis en Pologne pour un sommet avec leurs partenaires d’Europe de l’Est, les Européens ont répété leurs inquiétudes soulignant que l’affaire Timochenko était évoquée dans toutes les rencontres bilatérales avec les responsables ukrainiens.
Dans ces conditions, le verdict du procès, qui devrait tomber dans les prochains jours, sera observé avec beaucoup d’attention en Ukraine comme à Bruxelles.
RFI de notre correspondant à Kiev, Laurent Geslin
En Ukraine, le procureur a requis sept ans de prison et 150 millions d'euros d'amende, contre Ioulia Timochenko, opposante et ancienne chef du gouvernement. L’ex-Premiere ministre est accusée d'abus de pouvoir dans le cadre de la signature de contrats gaziers avec la Russie en 2009. Elle est incarcérée à Kiev depuis le début du mois d'août 2011 et son procès arrive à son terme. Le jugement est attendu dans les prochains jours.
Debout face à ses juges, Ioulia Timochenko, ex-Premiere ministre ukrainienne, continue de se battre. « Ce procès est un véritable lynchage », a-t-elle lancé dans la salle d’audience du tribunal, affirmant une fois de plus son innocence. La principale figure de l’opposition ukrainienne risque gros : sept ans de prison et 150 millions d’euros d’amende. Ces deux derniers jours, les avocats de la dame de fer de la politique ukrainienne ont tout tenté pour prouver l’innocence de leur cliente avant de finalement demander son acquittement.
Véritable feuilleton médiatique en Ukraine, l’affaire Timochenko embarrasse au plus haut point le président Viktor Ianoukovitch. Depuis des mois, les Etats-Unis et l’Union européenne s’inquiètent de la mise en place d’une justice sélective en Ukraine alors que Kiev espère signer avant la fin de l’année un accord de coopération avec Bruxelles. Réunis en Pologne pour un sommet avec leurs partenaires d’Europe de l’Est, les Européens ont répété leurs inquiétudes soulignant que l’affaire Timochenko était évoquée dans toutes les rencontres bilatérales avec les responsables ukrainiens.
Dans ces conditions, le verdict du procès, qui devrait tomber dans les prochains jours, sera observé avec beaucoup d’attention en Ukraine comme à Bruxelles.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Ukraine: début du procès de l'ex-Premier ministre Ioulia Timochenko
Procès Timochenko: l'UE dénonce une "affaire grave"
"Nous avons exprimé notre préoccupation au sujet du sort réservé à l'ancien Premier ministre Ioulia Timochenko et nous avons rejeté toute éventuelle utilisation sélective du code pénal à l'encontre des membres de l'ancienne administration" ukrainienne, a déclaré à la presse le président de l'UE, Herman Van Rompuy. ( © AFP Georges Gobet)
VARSOVIE (AFP) - L'Union européenne a fait davantage pression vendredi sur le président ukrainien Viktor Ianoukovitch en qualifiant le procès controversé intenté à sa rivale Ioulia Timochenko d'"affaire grave", qui pourrait influer sur des négociations commerciales en cours avec Kiev.
"Nous avons exprimé notre inquiétude au sujet du sort réservé à l'ancien Premier ministre Ioulia Timochenko et nous avons rejeté toute éventuelle utilisation sélective du code pénal à l'encontre des membres de l'ancienne administration" ukrainienne, a déclaré à la presse le président de l'UE, Herman Van Rompuy.
"Il s'agit d'une affaire grave", a-t-il ajouté à l'issue d'un sommet du "Partenariat oriental" entre les vingt-sept pays de l'UE et six Etats de l'ex-URSS, dont l'Ukraine.
M. Van Rompuy a précisé que cette question avait été abordée à plusieurs reprises avec Viktor Ianoukovitch, y compris en tête-à-tête, lors des deux jours de réunion à Varsovie.
Le Premier ministre polonais Donald Tusk a mis en garde Kiev contre de possibles conséquences sur les négociations en cours entre l'UE et l'Ukraine pour parvenir à un accord de libre-échange. Elles sont censées aboutir en décembre.
"Nous avons exposé très clairement aux autorités ukrainiennes l'opinion de l'Union européenne", a-t-il dit.
"Nous pensons que les mauvais traitements contre l'opposition et la violation des droits des citoyens et de la société civile portent gravement atteinte à l'aspiration" de l'Ukraine à se rapprocher de l'Union européenne", a ajouté le chef du gouvernement polonais. Cela "peut avoir un impact négatif sur l'évolution des négociations", a-t-il précisé.
M. Tusk a aussi rappelé que la politique de rapprochement de l'Ukraine et de l'UE avait démarré lorsque Ioulia Timochenko était Premier ministre.
"Nous avons relevé certains signaux et de la bonne volonté de la part des autorités ukrainiennes" dans ce dossier, "toutefois nous allons attendre de voir comment la situation évolue", a dit M. Tusk.
L'Ukraine espère signer en décembre, au cours d'un sommet avec l'UE, l'accord de libre-échange. Kiev compte beaucoup sur les retombées économiques et politiques de cet accord d'association, M. Ianoukovitch ayant épousé cette stratégie après s'être longtemps fait l'avocat d'un rapprochement avec Moscou.
L'opposante ukrainienne Ioulia Timochenko a dénoncé jeudi son procès pour abus de pouvoir comme un "lynchage politique".
Le jugement a été mis en délibéré jusqu'au 11 octobre, a indiqué vendredi le tribunal. Le parquet de Kiev a requis sept ans de prison contre elle.
Les Européens soupçonnent ce procès d'être une manoeuvre destinée à écarter une concurrente gênante pour le pouvoir en place.
L'ex-Premier ministre est jugée depuis juin pour avoir signé en 2009, sans l'autorisation du gouvernement qu'elle dirigeait, des accords gaziers avec la Russie défavorables à son pays, selon l'accusation.
Je pense que c'est bien plus que "soupçonner" . . .
"Nous avons exprimé notre préoccupation au sujet du sort réservé à l'ancien Premier ministre Ioulia Timochenko et nous avons rejeté toute éventuelle utilisation sélective du code pénal à l'encontre des membres de l'ancienne administration" ukrainienne, a déclaré à la presse le président de l'UE, Herman Van Rompuy. ( © AFP Georges Gobet)
VARSOVIE (AFP) - L'Union européenne a fait davantage pression vendredi sur le président ukrainien Viktor Ianoukovitch en qualifiant le procès controversé intenté à sa rivale Ioulia Timochenko d'"affaire grave", qui pourrait influer sur des négociations commerciales en cours avec Kiev.
"Nous avons exprimé notre inquiétude au sujet du sort réservé à l'ancien Premier ministre Ioulia Timochenko et nous avons rejeté toute éventuelle utilisation sélective du code pénal à l'encontre des membres de l'ancienne administration" ukrainienne, a déclaré à la presse le président de l'UE, Herman Van Rompuy.
"Il s'agit d'une affaire grave", a-t-il ajouté à l'issue d'un sommet du "Partenariat oriental" entre les vingt-sept pays de l'UE et six Etats de l'ex-URSS, dont l'Ukraine.
M. Van Rompuy a précisé que cette question avait été abordée à plusieurs reprises avec Viktor Ianoukovitch, y compris en tête-à-tête, lors des deux jours de réunion à Varsovie.
Le Premier ministre polonais Donald Tusk a mis en garde Kiev contre de possibles conséquences sur les négociations en cours entre l'UE et l'Ukraine pour parvenir à un accord de libre-échange. Elles sont censées aboutir en décembre.
"Nous avons exposé très clairement aux autorités ukrainiennes l'opinion de l'Union européenne", a-t-il dit.
"Nous pensons que les mauvais traitements contre l'opposition et la violation des droits des citoyens et de la société civile portent gravement atteinte à l'aspiration" de l'Ukraine à se rapprocher de l'Union européenne", a ajouté le chef du gouvernement polonais. Cela "peut avoir un impact négatif sur l'évolution des négociations", a-t-il précisé.
M. Tusk a aussi rappelé que la politique de rapprochement de l'Ukraine et de l'UE avait démarré lorsque Ioulia Timochenko était Premier ministre.
"Nous avons relevé certains signaux et de la bonne volonté de la part des autorités ukrainiennes" dans ce dossier, "toutefois nous allons attendre de voir comment la situation évolue", a dit M. Tusk.
L'Ukraine espère signer en décembre, au cours d'un sommet avec l'UE, l'accord de libre-échange. Kiev compte beaucoup sur les retombées économiques et politiques de cet accord d'association, M. Ianoukovitch ayant épousé cette stratégie après s'être longtemps fait l'avocat d'un rapprochement avec Moscou.
L'opposante ukrainienne Ioulia Timochenko a dénoncé jeudi son procès pour abus de pouvoir comme un "lynchage politique".
Le jugement a été mis en délibéré jusqu'au 11 octobre, a indiqué vendredi le tribunal. Le parquet de Kiev a requis sept ans de prison contre elle.
Les Européens soupçonnent ce procès d'être une manoeuvre destinée à écarter une concurrente gênante pour le pouvoir en place.
L'ex-Premier ministre est jugée depuis juin pour avoir signé en 2009, sans l'autorisation du gouvernement qu'elle dirigeait, des accords gaziers avec la Russie défavorables à son pays, selon l'accusation.
Je pense que c'est bien plus que "soupçonner" . . .
Re: Ukraine: début du procès de l'ex-Premier ministre Ioulia Timochenko
Il y a des soupçons qui équivalent à une conviction...
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Des centaines de manifestants avant le verdict du procès Timochenko
(Belga) Des centaines de manifestants ukrainiens se sont rassemblés pour soutenir l'opposante et ex-Premier ministre Ioulia Timochenko, qui attend mardi le jugement lors de son procès à Kiev et risque sept ans de prison, selon une journaliste de l'AFP.
Les militants de l'opposition au président Viktor Ianoukovitch ont planté des tentes près du tribunal de Kiev, qui doit rendre vers 08H00 HB sa décision dans le cadre de ce procès pour abus de pouvoir en cours depuis juin. "Liberté pour Ioulia" ou "A bas les bandits" au pouvoir, criaient ces manifestants, encadrés par des centaines de policiers casqués et équipés de boucliers appartenant aux unités anti-émeutes des forces de l'ordre ukrainiennes. Le parquet a requis sept ans de prison contre Mme Timochenko. La défense a plaidé la relaxe, dénonçant un procès "politique" et l'absence de tout délit. En détention provisoire depuis le 5 août, Mme Timochenko est jugée pour avoir signé en 2009, sans l'autorisation du gouvernement qu'elle dirigeait, des accords gaziers avec la Russie considérés comme étant défavorables à son pays. L'Union européenne, avec qui l'Ukraine espère signer un accord d'association, a critiqué ces poursuites, et a prévenu qu'une condamnation de l'opposante aurait des conséquences négatives sur les relations entre Kiev et l'UE. (VIM)
Les militants de l'opposition au président Viktor Ianoukovitch ont planté des tentes près du tribunal de Kiev, qui doit rendre vers 08H00 HB sa décision dans le cadre de ce procès pour abus de pouvoir en cours depuis juin. "Liberté pour Ioulia" ou "A bas les bandits" au pouvoir, criaient ces manifestants, encadrés par des centaines de policiers casqués et équipés de boucliers appartenant aux unités anti-émeutes des forces de l'ordre ukrainiennes. Le parquet a requis sept ans de prison contre Mme Timochenko. La défense a plaidé la relaxe, dénonçant un procès "politique" et l'absence de tout délit. En détention provisoire depuis le 5 août, Mme Timochenko est jugée pour avoir signé en 2009, sans l'autorisation du gouvernement qu'elle dirigeait, des accords gaziers avec la Russie considérés comme étant défavorables à son pays. L'Union européenne, avec qui l'Ukraine espère signer un accord d'association, a critiqué ces poursuites, et a prévenu qu'une condamnation de l'opposante aurait des conséquences négatives sur les relations entre Kiev et l'UE. (VIM)
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Ukraine: début du procès de l'ex-Premier ministre Ioulia Timochenko
Ukraine: Timochenko reconnue coupable
L'opposante ukrainienne Ioulia Timochenko a abusé de son autorité "à des fins criminelles" lors de la signature de contrats gaziers avec la Russie en tant que Premier ministre, a déclaré mardi le juge Rodion Kireev dans l'énoncé du jugement à l'issue du procès.
"En janvier 2009, Ioulia Timochenko, étant Premier ministre (...) a utilisé son autorité et ses prérogatives légales à des fins criminelles, commettant des actes qui outrepassaient clairement ses droits et son autorité", a affirmé le magistrat.
Le juge a commencé à lire son jugement vers 08H00 (heure belge), résumant d'abord les faits reprochés à la chef de l'opposition au président Viktor Ianoukovitch, qui est passible de sept ans de prison pour abus de pouvoir dans le cadre de la signature de contrats gaziers avec la Russie en 2009.
Le magistrat a souligné que ces accords avaient coûté cher à l'entreprise des hydrocarbures de l'Etat ukrainien Naftogaz.
"Ces accords ont eu des conséquences lourdes pour Naftogaz, (des pertes) d'un montant de 1,5 milliard de hryvnia" soit quelque 190 millions de dollars, a-t-il déclaré.
La défense a plaidé la relaxe, dénonçant un procès "politique" et l'absence de tout délit.
En détention provisoire depuis le 5 août, l'opposante est jugée depuis juin. Elle est accusée d'avoir signé sans l'autorisation du gouvernement qu'elle dirigeait, des accords gaziers avec la Russie considérés comme défavorables à son pays.
Ces contrats avaient mis fin à un conflit entre Kiev et Moscou, qui avait gravement perturbé les approvisionnements en gaz russe de l'Union européenne.
(belga)
On n'a pas fini d'en parler de ce procès.
Timochenko dénonce un "jugement fabriqué" par le régime
Belga |
11 Octobre 2011 10h15
L'opposante ukrainienne Ioulia Timochenko a dénoncé mardi "un jugement fabriqué" par le président Viktor Ianoukovitch, après que le juge a estimé, à l'issue de son procès, qu'elle avait abusé de ses pouvoirs de Premier ministre en 2009 "à des fins criminelles".
"Cette affaire criminelle a été fabriquée, le jugement a été fabriqué. Ianoukovitch revient à l'année 1937", a-t-elle déclaré à des journalistes, en référence aux purges orchestrées cette année là par le dictateur soviétique Staline. "Le procès et ce jugement ont été commandités par Ianoukovitch et montrent la faiblesse du pouvoir", a-t-elle poursuivi, lors d'une interruption d'audience. Quelques minutes plus tôt, le juge Rodion Kireev avait déclaré que Mme Timochenko avait abusé de son autorité "à des fins criminelles" lors de la signature de contrats gaziers en 2009 avec la Russie en tant que Premier ministre. Il n'a cependant pas encore formellement prononcé la culpabilité de l'opposante, contre qui le parquet a requis sept ans de détention pour abus de pouvoir. (VIM)
L'opposante ukrainienne Ioulia Timochenko a abusé de son autorité "à des fins criminelles" lors de la signature de contrats gaziers avec la Russie en tant que Premier ministre, a déclaré mardi le juge Rodion Kireev dans l'énoncé du jugement à l'issue du procès.
"En janvier 2009, Ioulia Timochenko, étant Premier ministre (...) a utilisé son autorité et ses prérogatives légales à des fins criminelles, commettant des actes qui outrepassaient clairement ses droits et son autorité", a affirmé le magistrat.
Le juge a commencé à lire son jugement vers 08H00 (heure belge), résumant d'abord les faits reprochés à la chef de l'opposition au président Viktor Ianoukovitch, qui est passible de sept ans de prison pour abus de pouvoir dans le cadre de la signature de contrats gaziers avec la Russie en 2009.
Le magistrat a souligné que ces accords avaient coûté cher à l'entreprise des hydrocarbures de l'Etat ukrainien Naftogaz.
"Ces accords ont eu des conséquences lourdes pour Naftogaz, (des pertes) d'un montant de 1,5 milliard de hryvnia" soit quelque 190 millions de dollars, a-t-il déclaré.
La défense a plaidé la relaxe, dénonçant un procès "politique" et l'absence de tout délit.
En détention provisoire depuis le 5 août, l'opposante est jugée depuis juin. Elle est accusée d'avoir signé sans l'autorisation du gouvernement qu'elle dirigeait, des accords gaziers avec la Russie considérés comme défavorables à son pays.
Ces contrats avaient mis fin à un conflit entre Kiev et Moscou, qui avait gravement perturbé les approvisionnements en gaz russe de l'Union européenne.
(belga)
On n'a pas fini d'en parler de ce procès.
Timochenko dénonce un "jugement fabriqué" par le régime
Belga |
11 Octobre 2011 10h15
L'opposante ukrainienne Ioulia Timochenko a dénoncé mardi "un jugement fabriqué" par le président Viktor Ianoukovitch, après que le juge a estimé, à l'issue de son procès, qu'elle avait abusé de ses pouvoirs de Premier ministre en 2009 "à des fins criminelles".
"Cette affaire criminelle a été fabriquée, le jugement a été fabriqué. Ianoukovitch revient à l'année 1937", a-t-elle déclaré à des journalistes, en référence aux purges orchestrées cette année là par le dictateur soviétique Staline. "Le procès et ce jugement ont été commandités par Ianoukovitch et montrent la faiblesse du pouvoir", a-t-elle poursuivi, lors d'une interruption d'audience. Quelques minutes plus tôt, le juge Rodion Kireev avait déclaré que Mme Timochenko avait abusé de son autorité "à des fins criminelles" lors de la signature de contrats gaziers en 2009 avec la Russie en tant que Premier ministre. Il n'a cependant pas encore formellement prononcé la culpabilité de l'opposante, contre qui le parquet a requis sept ans de détention pour abus de pouvoir. (VIM)
Re: Ukraine: début du procès de l'ex-Premier ministre Ioulia Timochenko
Le verdict est tombé:
Ukraine : Ioulia Timochenko condamnée à sept ans de prison pour abus de pouvoir
L'opposante et ex-Premier ministre ukrainienne dénonce un "jugement fabriqué" et saisira la justice européenne.
Source AFP
L'opposante ukrainienne Ioulia Timochenko vient d'être condamnée à Kiev à sept ans de prison et à verser près de 200 millions USD de dommages pour abus de pouvoir. Verdict qu'elle affirme vouloir contester devant la justice européenne. "Elle a abusé de son autorité à des fins criminelles lors de la signature de contrats gaziers avec la Russie en tant que Premier ministre", a déclaré, mardi, le juge Rodion Kireev dans l'énoncé du jugement à l'issue du procès. "En janvier 2009, Ioulia Timochenko, étant Premier ministre (...), a utilisé son autorité et ses prérogatives légales à des fins criminelles, commettant des actes qui outrepassaient clairement ses droits et son autorité", a affirmé le magistrat.
Le juge a commencé à lire son jugement vers 6 heures GMT, résumant d'abord les faits reprochés à la chef de l'opposition au président Viktor Ianoukovitch, qui est passible de sept ans de prison pour abus de pouvoir dans le cadre de la signature de contrats gaziers avec la Russie en 2009. Le magistrat a souligné que ces accords avaient coûté cher à l'entreprise des hydrocarbures de l'État ukrainien Naftogaz.
L'opposante ukrainienne Ioulia Timochenko a dénoncé "un jugement fabriqué" par le régime. "Cette affaire criminelle a été fabriquée, le jugement a été fabriqué. Ianoukovitch revient à l'année 1937", a-t-elle déclaré à des journalistes, en référence aux purges orchestrées cette année-là par le dictateur soviétique Staline.
Un procès "politique" ?
"Ces accords ont eu des conséquences lourdes pour Naftogaz, (des pertes) d'un montant de 1,5 milliard de hryvnia", soit quelque 190 millions de dollars, a-t-il déclaré. La défense a plaidé la relaxe, dénonçant un procès "politique" et l'absence de tout délit. En détention provisoire depuis le 5 août, l'opposante est jugée depuis juin. Elle est accusée d'avoir signé sans l'autorisation du gouvernement qu'elle dirigeait des accords gaziers avec la Russie considérés comme défavorables à son pays. Ces contrats avaient mis fin à un conflit entre Kiev et Moscou, qui avait gravement perturbé les approvisionnements en gaz russe de l'Union européenne.
Voilà qui ne va pas faire les affaires de certains, à commencer par le président.
Ukraine : Ioulia Timochenko condamnée à sept ans de prison pour abus de pouvoir
L'opposante et ex-Premier ministre ukrainienne dénonce un "jugement fabriqué" et saisira la justice européenne.
Source AFP
L'opposante ukrainienne Ioulia Timochenko vient d'être condamnée à Kiev à sept ans de prison et à verser près de 200 millions USD de dommages pour abus de pouvoir. Verdict qu'elle affirme vouloir contester devant la justice européenne. "Elle a abusé de son autorité à des fins criminelles lors de la signature de contrats gaziers avec la Russie en tant que Premier ministre", a déclaré, mardi, le juge Rodion Kireev dans l'énoncé du jugement à l'issue du procès. "En janvier 2009, Ioulia Timochenko, étant Premier ministre (...), a utilisé son autorité et ses prérogatives légales à des fins criminelles, commettant des actes qui outrepassaient clairement ses droits et son autorité", a affirmé le magistrat.
Le juge a commencé à lire son jugement vers 6 heures GMT, résumant d'abord les faits reprochés à la chef de l'opposition au président Viktor Ianoukovitch, qui est passible de sept ans de prison pour abus de pouvoir dans le cadre de la signature de contrats gaziers avec la Russie en 2009. Le magistrat a souligné que ces accords avaient coûté cher à l'entreprise des hydrocarbures de l'État ukrainien Naftogaz.
L'opposante ukrainienne Ioulia Timochenko a dénoncé "un jugement fabriqué" par le régime. "Cette affaire criminelle a été fabriquée, le jugement a été fabriqué. Ianoukovitch revient à l'année 1937", a-t-elle déclaré à des journalistes, en référence aux purges orchestrées cette année-là par le dictateur soviétique Staline.
Un procès "politique" ?
"Ces accords ont eu des conséquences lourdes pour Naftogaz, (des pertes) d'un montant de 1,5 milliard de hryvnia", soit quelque 190 millions de dollars, a-t-il déclaré. La défense a plaidé la relaxe, dénonçant un procès "politique" et l'absence de tout délit. En détention provisoire depuis le 5 août, l'opposante est jugée depuis juin. Elle est accusée d'avoir signé sans l'autorisation du gouvernement qu'elle dirigeait des accords gaziers avec la Russie considérés comme défavorables à son pays. Ces contrats avaient mis fin à un conflit entre Kiev et Moscou, qui avait gravement perturbé les approvisionnements en gaz russe de l'Union européenne.
Voilà qui ne va pas faire les affaires de certains, à commencer par le président.
Ukraine: Timochenko a du mal à marcher en prison à cause de douleurs au dos
Ukraine: Timochenko a du mal à marcher en prison à cause de douleurs au dos
KIEV - L'opposante et ex-Premier ministre ukrainien Ioulia Timochenko, en prison depuis trois mois, a du mal à marcher à cause des douleurs au dos, a annoncé lundi l'administration pénitentiaire nationale.
Le 5 novembre, pendant une promenade matinale Mme Timochenko a par imprudence provoqué l'aggravation des douleurs dans la région lombaire ce qui a entravé sa capacité de marcher, a indiqué l'administration sur son site officiel.
Le personnel médical du centre de détention Loukianivsky à Kiev où Mme Timochenko est incarcérée lui a prodigué les soins nécessaires et recommandé de limiter tout effort physique, y compris les promenades, a-t-il poursuivi.
Mme Timochenko n'a pas pu recevoir lundi ses avocats, ni les membres de sa famille, a indiqué à l'AFP le député Sergui Vlassenko, qui est également un des avocats de l'opposante.
Je suis allé voir Mme Timochenko au centre de détention, mais l'administration m'a informé que son état de santé ne lui permettait pas de rencontrer ses avocats, a indiqué Sergui Vlassenko.
Le mari de l'opposante et leur fille, qui lui rendaient visite presque quotidiennement, n'ont pas pu la voir non plus, a souligné l'avocat ajoutant que cette mesure devrait rester en vigueur pendant plusieurs jours.
Incarcérée depuis début août, Mme Timochenko a été condamnée à sept ans de prison le 11 octobre pour avoir conclu en 2009, lorsqu'elle était Premier ministre, des accords gaziers avec la Russie considérés comme défavorables à son pays. Elle a fait appel de cette décision.
L'opposante est visée par une série d'autres enquêtes judiciaires. Les poursuites contre elle ont déclenché une crise sans précédent dans les relations entre l'Ukraine et l'Union européenne.
En août, le camp de Mme Timochenko avait affirmé qu'elle souffrait d'une mystérieuse maladie en prison. Le gouvernement a assuré qu'elle était en bonne santé.
Copyright © 2011 AFP
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KIEV - L'opposante et ex-Premier ministre ukrainien Ioulia Timochenko, en prison depuis trois mois, a du mal à marcher à cause des douleurs au dos, a annoncé lundi l'administration pénitentiaire nationale.
Le 5 novembre, pendant une promenade matinale Mme Timochenko a par imprudence provoqué l'aggravation des douleurs dans la région lombaire ce qui a entravé sa capacité de marcher, a indiqué l'administration sur son site officiel.
Le personnel médical du centre de détention Loukianivsky à Kiev où Mme Timochenko est incarcérée lui a prodigué les soins nécessaires et recommandé de limiter tout effort physique, y compris les promenades, a-t-il poursuivi.
Mme Timochenko n'a pas pu recevoir lundi ses avocats, ni les membres de sa famille, a indiqué à l'AFP le député Sergui Vlassenko, qui est également un des avocats de l'opposante.
Je suis allé voir Mme Timochenko au centre de détention, mais l'administration m'a informé que son état de santé ne lui permettait pas de rencontrer ses avocats, a indiqué Sergui Vlassenko.
Le mari de l'opposante et leur fille, qui lui rendaient visite presque quotidiennement, n'ont pas pu la voir non plus, a souligné l'avocat ajoutant que cette mesure devrait rester en vigueur pendant plusieurs jours.
Incarcérée depuis début août, Mme Timochenko a été condamnée à sept ans de prison le 11 octobre pour avoir conclu en 2009, lorsqu'elle était Premier ministre, des accords gaziers avec la Russie considérés comme défavorables à son pays. Elle a fait appel de cette décision.
L'opposante est visée par une série d'autres enquêtes judiciaires. Les poursuites contre elle ont déclenché une crise sans précédent dans les relations entre l'Ukraine et l'Union européenne.
En août, le camp de Mme Timochenko avait affirmé qu'elle souffrait d'une mystérieuse maladie en prison. Le gouvernement a assuré qu'elle était en bonne santé.
Copyright © 2011 AFP
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