Les présidents russe et ukrainien commémorent la catastrophe de Tchernobyl
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Les présidents russe et ukrainien commémorent la catastrophe de Tchernobyl
Les présidents russe et ukrainien commémorent la catastrophe de Tchernobyl
De Zoïa JMINKO (AFP)
Le président russe Dimitri Medvedev (g) et son homologue ukrainien Victor Ianoukovitch à Tchernobyl le 26 avril 2011
Cérémonie en hommage aux victimes de la catastrophe de Tchernobyl le 26 avril 2011
Des personnes se recueillent au pied d'un monument à la mémoire des
victimes de Tchernobyl, le 26 avril 2011 à Slavoutitch, en Ukraine
TCHERNOBYL — Les présidents russe et ukrainien ont commémoré mardi à
Tchernobyl les 25 ans du plus grand drame de l'histoire du nucléaire
civil survenu en Ukraine soviétique, avec pour toile de fond les
accidents au Japon qui ont relancé les craintes sur la sécurité
atomique.
Dmitri Medvedev, qui effectuait la première visite d'un
dirigeant russe sur le site de Tchernobyl, et le président Viktor
Ianoukovitch ont rendu hommage aux victimes de la catastrophe à quelques
centaines de mètres de la centrale accidentée.
Les deux
dirigeants ont appelé à un renforcement des mesures de sécurité dans les
installations nucléaires à travers le monde, un mois et demi après les
accidents à la centrale japonaise de Fukushima.
"Nous commémorons
une date tragique, vingt-cinq ans ont passé et nous avons compris que
les accidents nucléaires ont des conséquences immenses pour la
population", a déclaré M. Ianoukovitch.
De son côté, M. Medvedev a
annoncé avoir envoyé à ses homologues étrangers des propositions visant
à préparer de nouvelles conventions internationales pour "assurer le
développement nécessaire de la sécurité nucléaire dans le monde".
Mais
le nucléaire reste une source d'énergie essentielle, a toutefois ajouté
le président russe, soulignant que "personne, jusqu'ici, n'avait
proposé une autre source d'énergie qu'on pourrait utiliser".
Il a
rendu hommage aux sacrifices des "liquidateurs" de l'Union soviétique
qui ont éteint l'incendie et nettoyé la zone autour de la centrale, afin
de minimiser les effets du désastre en dépit des risques pour leur
santé.
"Les conséquences de l'accident auraient pu être extrêmes. Il faut s'en souvenir", a dit M. Medvedev.
Les
deux présidents se sont exprimés devant plusieurs dizaines de
journalistes sur une petite place entourée de verdure sous un soleil
printanier où l'on entendait chanter les oiseaux, avec en toile de fond
la centrale accidentée.
Plusieurs personnes se sont par ailleurs
recueillies au pied d'un monument à la mémoire des victimes de
Tchernobyl, à Slavoutitch, ville du nord de l'Ukraine construite après
la catastrophe pour accueillir les employés de la centrale qui
résidaient dans une agglomération voisine évacuée après le drame.
Les
commémorations ont débuté dans la nuit de lundi à mardi par la
célébration d'un office des morts à Kiev par le patriarche russe Kirill.
Le glas d'une église ukrainienne a sonné à 01H23 -- au moment de
l'explosion il y a 25 ans -- et retenti 25 fois.
Le 26 avril 1986 à
01H23, le réacteur numéro 4 de la centrale de Tchernobyl a explosé au
cours d'un test de sécurité à la suite d'erreurs de manipulation,
provoquant des rejets d'éléments radioactifs d'une intensité équivalente
à au moins 200 bombes d'Hiroshima et contaminant une bonne partie de
l'Europe.
L'URSS n'a reconnu le drame qu'au bout de trois jours,
après que la Suède atteinte par le nuage radioactif eut alerté le monde
le 28 avril 1986.Le bilan de Tchernobyl suscite toujours la controverse.
Le
comité scientifique des Nations unies sur les effets des rayonnements
ne reconnaît que 31 morts d'opérateurs et de pompiers directement
imputables aux effets de la radiation, alors que Greenpeace parle d'au
moins 100.000 morts des suites de la contamination radioactive.
Le
silence officiel soviétique, suivi de mensonges, a néanmoins contribué à
la contamination de centaines de milliers de personnes, principalement
en Ukraine, au Bélarus et en Russie.
Le président bélarusse,
Alexandre Loukachenko, était lui absent à Tchernobyl et a choisi de
visiter les régions affectées dans son pays, dont plus d'un quart du
territoire a été contaminé par des radiations.
La centrale
ukrainienne n'a été définitivement fermée qu'en décembre 2000, mais le
réacteur accidenté recouvert d'une chape de béton à la va-vite n'est
toujours pas suffisamment isolé.
Au cours d'une conférence le 19
avril à Kiev, la communauté internationale a débloqué 550 millions
d'euros -- sur un total de 740 millions d'euros manquants -- pour
aménager un nouveau sarcophage à Tchernobyl.
Pour votre info . . .
De Zoïa JMINKO (AFP)
Le président russe Dimitri Medvedev (g) et son homologue ukrainien Victor Ianoukovitch à Tchernobyl le 26 avril 2011
Cérémonie en hommage aux victimes de la catastrophe de Tchernobyl le 26 avril 2011
Des personnes se recueillent au pied d'un monument à la mémoire des
victimes de Tchernobyl, le 26 avril 2011 à Slavoutitch, en Ukraine
TCHERNOBYL — Les présidents russe et ukrainien ont commémoré mardi à
Tchernobyl les 25 ans du plus grand drame de l'histoire du nucléaire
civil survenu en Ukraine soviétique, avec pour toile de fond les
accidents au Japon qui ont relancé les craintes sur la sécurité
atomique.
Dmitri Medvedev, qui effectuait la première visite d'un
dirigeant russe sur le site de Tchernobyl, et le président Viktor
Ianoukovitch ont rendu hommage aux victimes de la catastrophe à quelques
centaines de mètres de la centrale accidentée.
Les deux
dirigeants ont appelé à un renforcement des mesures de sécurité dans les
installations nucléaires à travers le monde, un mois et demi après les
accidents à la centrale japonaise de Fukushima.
"Nous commémorons
une date tragique, vingt-cinq ans ont passé et nous avons compris que
les accidents nucléaires ont des conséquences immenses pour la
population", a déclaré M. Ianoukovitch.
De son côté, M. Medvedev a
annoncé avoir envoyé à ses homologues étrangers des propositions visant
à préparer de nouvelles conventions internationales pour "assurer le
développement nécessaire de la sécurité nucléaire dans le monde".
Mais
le nucléaire reste une source d'énergie essentielle, a toutefois ajouté
le président russe, soulignant que "personne, jusqu'ici, n'avait
proposé une autre source d'énergie qu'on pourrait utiliser".
Il a
rendu hommage aux sacrifices des "liquidateurs" de l'Union soviétique
qui ont éteint l'incendie et nettoyé la zone autour de la centrale, afin
de minimiser les effets du désastre en dépit des risques pour leur
santé.
"Les conséquences de l'accident auraient pu être extrêmes. Il faut s'en souvenir", a dit M. Medvedev.
Les
deux présidents se sont exprimés devant plusieurs dizaines de
journalistes sur une petite place entourée de verdure sous un soleil
printanier où l'on entendait chanter les oiseaux, avec en toile de fond
la centrale accidentée.
Plusieurs personnes se sont par ailleurs
recueillies au pied d'un monument à la mémoire des victimes de
Tchernobyl, à Slavoutitch, ville du nord de l'Ukraine construite après
la catastrophe pour accueillir les employés de la centrale qui
résidaient dans une agglomération voisine évacuée après le drame.
Les
commémorations ont débuté dans la nuit de lundi à mardi par la
célébration d'un office des morts à Kiev par le patriarche russe Kirill.
Le glas d'une église ukrainienne a sonné à 01H23 -- au moment de
l'explosion il y a 25 ans -- et retenti 25 fois.
Le 26 avril 1986 à
01H23, le réacteur numéro 4 de la centrale de Tchernobyl a explosé au
cours d'un test de sécurité à la suite d'erreurs de manipulation,
provoquant des rejets d'éléments radioactifs d'une intensité équivalente
à au moins 200 bombes d'Hiroshima et contaminant une bonne partie de
l'Europe.
L'URSS n'a reconnu le drame qu'au bout de trois jours,
après que la Suède atteinte par le nuage radioactif eut alerté le monde
le 28 avril 1986.Le bilan de Tchernobyl suscite toujours la controverse.
Le
comité scientifique des Nations unies sur les effets des rayonnements
ne reconnaît que 31 morts d'opérateurs et de pompiers directement
imputables aux effets de la radiation, alors que Greenpeace parle d'au
moins 100.000 morts des suites de la contamination radioactive.
Le
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la contamination de centaines de milliers de personnes, principalement
en Ukraine, au Bélarus et en Russie.
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d'euros -- sur un total de 740 millions d'euros manquants -- pour
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Pour votre info . . .
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