Berlinale 2011 Un regard russe sur Tchernobyl
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Berlinale 2011 Un regard russe sur Tchernobyl
Berlinale 2011 Un regard russe sur Tchernobyl
Le Monde
Pour ses vingt cinq ans, la catastrophe de Tchernobyl se verra présenter deux films en offrande. Le tournage de La Terre outragée, de Michale Boganim, vient de se terminer, et la réalisatrice a quitté l’Ukraine pour venir monter son long métrage à Paris. A Berlin, on a découvert V Subbotu (un samedi - le 26 avril 1986) d’Alexandre Mindadze. On suit les hésitations, les soubresauts de carpe prise dans un seau, d’un jeune homme, cadre du parti communiste, qui a appris avant la majorité de ses concitoyens que toute la population était sous le coup d’une condamnation à mort. On voit bien la centrale rougeoyante en arrière-plan, mais l’essentiel du film est fait d’une nuit de beuverie, filmée caméra à l’épaule par le chef opérateur roumain Oleg Mutu (4 mois, trois semaines, deux jours). Les personnages sont censés célébrer un mariage, mais on comprend bien qu’il s’agit d’une veillée funèbre, pour les futures victimes de la catastrophe et pour l’Union soviétique, condamnée elle aussi.
Mindadze est un scénariste réputé qui réalise ici son deuxième long métrage. Il a tourné en Ukraine et en Russie, dans des villes qui ressemblent comme des soeurs à Prypiat, la cité modèle brejnevienne où se déroule son film. Que ce soit dû à la minutie des repérages, au talent des décorateurs, ou au manque d’imagination des urbanistes sovéitiques la topographie des lieux est exactement respectée.
Le Monde
Pour ses vingt cinq ans, la catastrophe de Tchernobyl se verra présenter deux films en offrande. Le tournage de La Terre outragée, de Michale Boganim, vient de se terminer, et la réalisatrice a quitté l’Ukraine pour venir monter son long métrage à Paris. A Berlin, on a découvert V Subbotu (un samedi - le 26 avril 1986) d’Alexandre Mindadze. On suit les hésitations, les soubresauts de carpe prise dans un seau, d’un jeune homme, cadre du parti communiste, qui a appris avant la majorité de ses concitoyens que toute la population était sous le coup d’une condamnation à mort. On voit bien la centrale rougeoyante en arrière-plan, mais l’essentiel du film est fait d’une nuit de beuverie, filmée caméra à l’épaule par le chef opérateur roumain Oleg Mutu (4 mois, trois semaines, deux jours). Les personnages sont censés célébrer un mariage, mais on comprend bien qu’il s’agit d’une veillée funèbre, pour les futures victimes de la catastrophe et pour l’Union soviétique, condamnée elle aussi.
Mindadze est un scénariste réputé qui réalise ici son deuxième long métrage. Il a tourné en Ukraine et en Russie, dans des villes qui ressemblent comme des soeurs à Prypiat, la cité modèle brejnevienne où se déroule son film. Que ce soit dû à la minutie des repérages, au talent des décorateurs, ou au manque d’imagination des urbanistes sovéitiques la topographie des lieux est exactement respectée.
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