Et aux USA !
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Re: Et aux USA !
Caduce62 a écrit:Un hacker ukrainien a été condamné à 10 ans de prison aux États-Unis vendredi pour son rôle dans une vaste opération de vol de numéros de cartes de crédit qui a coûté « plus d'un milliard de dollars de pertes », a indiqué le ministère de la Justice américain.
Les hackers constituent la nouvelle plaie de l'ère numérique. Ils mènent à la faillite nombre de sociétés commerciales. Le total des montants détournés est estimé à 1.500 milliards de dollars par an : https://www.challenges.fr/high-tech/comment-les-cybercriminels-volent-1500-milliards-de-dollars-par-an_732161
Cela n'apparaît pas dans les informations perçues dans le public, mais ils mettent sur la paille ou dépouillent de tous leurs avoirs financiers un très grand nombre de personnes dans le monde, et souvent des personnes âgées, vulnérables et naïves. Le petit vieux ou la petite vieille qui a économisé toute sa vie un capital de 20.000, 30.000, ou 40.000 euros voient partir en fumée toutes leurs économies et, en pratique, cela signifie la mort physique à courte échéance pour ces malheureuses personnes, tellement le choc psychologique est violent pour ces vieilles personnes.
Des peines de prison de 10 ans, voire plus, pour des faits de cette nature commis par des individus sans scrupules ne sont donc nullement exagérées.
Thuramir- Messages : 3677
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Re: Et aux USA !
Le Wall Street Journal a rapporté que l’administration de Joe Biden envisageait d’envoyer des armes supplémentaires en Ukraine.
Le président des États-Unis a approuvé cette année une aide meurtrière supplémentaire de 125 millions de dollars pour aider le pays à défendre ses frontières, y compris deux bateaux de patrouille armés et un radar de contre-artillerie.
Le 21 avril, la commission des relations internationales du Sénat américain a approuvé avec amendements le texte du projet de loi S.814 «Partenariat avec l'Ukraine dans le domaine de la sécurité - 2021», qui prévoit de renforcer le soutien à l'Ukraine dans le contexte de l'agression russe.
« Le projet de loi a été adopté et sera envoyé au Sénat pour un vote général avec des recommandations positives », a déclaré le sénateur Robert Menendez, président de la commission des relations internationales.
Ces dernières semaines, les responsables américains ont considéré l’accumulation plus comme une posture que comme un signe d’une invasion imminente, et les événements de ces derniers jours n’ont pas changé leurs préoccupations générales, selon des responsables américains informés de la situation. La Russie a clairement démontré sa capacité d’action militaire et tente d’envoyer un signal à l’Occident, mais ses objectifs ultimes ne sont toujours pas clairs, ont-ils déclaré.
« Ce que nous voyons en ce moment est le début de la phase suivante, et je dirais qu’il est imminent, pas possible mais imminent, qu’il va y avoir une escalade de l’utilisation de la force cinétique », a déclaré le lieutenant général à la retraite. Ben Hodges, l’ancien commandant des forces armées américaines en Europe. Il a noté une inquiétude croissante ces derniers jours concernant le nombre considérable de personnel et de soutien logistique envoyé à la frontière, ainsi que l’accumulation navale.
Hodges a qualifié la réponse de Biden à la crise, ainsi que celle des alliés de la France et du Royaume-Uni, de «faible», affirmant qu’ils devaient faire plus que lancer des avertissements sévères.
Le Pentagone est également sceptique quant à l’explication des Russes selon laquelle l’accumulation fait partie d’un exercice militaire, a déclaré cette semaine l’attaché de presse du Pentagone, John Kirby.
Le président des États-Unis a approuvé cette année une aide meurtrière supplémentaire de 125 millions de dollars pour aider le pays à défendre ses frontières, y compris deux bateaux de patrouille armés et un radar de contre-artillerie.
Le 21 avril, la commission des relations internationales du Sénat américain a approuvé avec amendements le texte du projet de loi S.814 «Partenariat avec l'Ukraine dans le domaine de la sécurité - 2021», qui prévoit de renforcer le soutien à l'Ukraine dans le contexte de l'agression russe.
« Le projet de loi a été adopté et sera envoyé au Sénat pour un vote général avec des recommandations positives », a déclaré le sénateur Robert Menendez, président de la commission des relations internationales.
Ces dernières semaines, les responsables américains ont considéré l’accumulation plus comme une posture que comme un signe d’une invasion imminente, et les événements de ces derniers jours n’ont pas changé leurs préoccupations générales, selon des responsables américains informés de la situation. La Russie a clairement démontré sa capacité d’action militaire et tente d’envoyer un signal à l’Occident, mais ses objectifs ultimes ne sont toujours pas clairs, ont-ils déclaré.
« Ce que nous voyons en ce moment est le début de la phase suivante, et je dirais qu’il est imminent, pas possible mais imminent, qu’il va y avoir une escalade de l’utilisation de la force cinétique », a déclaré le lieutenant général à la retraite. Ben Hodges, l’ancien commandant des forces armées américaines en Europe. Il a noté une inquiétude croissante ces derniers jours concernant le nombre considérable de personnel et de soutien logistique envoyé à la frontière, ainsi que l’accumulation navale.
Hodges a qualifié la réponse de Biden à la crise, ainsi que celle des alliés de la France et du Royaume-Uni, de «faible», affirmant qu’ils devaient faire plus que lancer des avertissements sévères.
Le Pentagone est également sceptique quant à l’explication des Russes selon laquelle l’accumulation fait partie d’un exercice militaire, a déclaré cette semaine l’attaché de presse du Pentagone, John Kirby.
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Re: Et aux USA !
Un juge américain ordonne d'administrer un antiparasitaire contesté à un malade du Covid
information fournie par AFP•31/08/2021 à 18:51
La décision d'un juge de l'Ohio, la semaine dernière, s'inscrit dans une série de jugements favorables à des proches de malades contre des hôpitaux réticents à utiliser ce produit qui fait l'objet de mises en garde de la part des autorités sanitaires.
Dans ce dossier, Julie Smith, une habitante de la banlieue de Cincinnati, avait obtenu qu'un médecin prescrive de l'ivermectine à son mari Jeffrey, hospitalisé en soins intensifs.
Face au refus de l'hôpital de délivrer ce produit, elle avait saisi la justice le 20 août avec l'aide d'un avocat qui a gagné des recours comparables à New York et Chicago.
Le juge Gregory Howard a ordonné à l'hôpital de respecter l'ordonnance: soit d'administrer 30 mg d'ivermectine par jour pendant trois semaines à son patient.
Contacté par l'AFP, l'établissement n'a pas fait savoir s'il comptait faire appel ou se plier à la décision.
L'ivermectine est un médicament très utilisé par les vétérinaires, mais qui a aussi un usage humain contre des parasites, comme la gale, la cécité des rivières (onchocercose) ou encore les poux.
Depuis le début de la crise sanitaire, des études ont été conduites pour voir si ce médicament peu coûteux pourrait aider à lutter contre le Covid-19. Malgré de premières pré-études en laboratoire encourageantes, les essais menés à ce stade ne sont pas concluants.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et les autorités sanitaires européennes et américaines déconseillent son utilisation contre le Covid, ce qui n'empêche pas un engouement dans certains segments de la population.
Aux Etats-Unis, des conservateurs proches de l'ancien président Donald Trump, comme les présentateurs de Fox News Laura Ingraham et Sean Hannity, ou le sénateur Ron Johnson en ont fait la promotion.
Les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont noté jeudi une hausse des ventes du médicament, qui faisait l'objet de 3.600 ordonnances par semaine avant la pandémie et de 88.000 en août.
Mais les CDC ont aussi noté une augmentation des "effets secondaires liés à un mauvais usage ou à des surdoses d'ivermectine, mesurés par une hausse des appels dans les centres anti-poison".
L'agence du médicament, la FDA a mis en garde contre les dangers de surdose ou l'usage de la forme vétérinaire du médicament. "Vous n'êtes pas un cheval. Vous n'êtes pas une vache. Sérieusement, arrêtez", a-t-elle écrit sur Twitter.
Source : https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/un-juge-americain-ordonne-d-administrer-un-antiparasitaire-conteste-a-un-malade-du-covid-a14dd9d067bddcee4f4a63f06c27c51a
information fournie par AFP•31/08/2021 à 18:51
Un hôpital américain a été contraint par la justice de délivrer à un malade du Covid-19 de l'ivermectine, un antiparasitaire plébiscité dans certains milieux malgré l'absence de preuves de son efficacité contre le virus.
La décision d'un juge de l'Ohio, la semaine dernière, s'inscrit dans une série de jugements favorables à des proches de malades contre des hôpitaux réticents à utiliser ce produit qui fait l'objet de mises en garde de la part des autorités sanitaires.
Dans ce dossier, Julie Smith, une habitante de la banlieue de Cincinnati, avait obtenu qu'un médecin prescrive de l'ivermectine à son mari Jeffrey, hospitalisé en soins intensifs.
Face au refus de l'hôpital de délivrer ce produit, elle avait saisi la justice le 20 août avec l'aide d'un avocat qui a gagné des recours comparables à New York et Chicago.
Le juge Gregory Howard a ordonné à l'hôpital de respecter l'ordonnance: soit d'administrer 30 mg d'ivermectine par jour pendant trois semaines à son patient.
Contacté par l'AFP, l'établissement n'a pas fait savoir s'il comptait faire appel ou se plier à la décision.
L'ivermectine est un médicament très utilisé par les vétérinaires, mais qui a aussi un usage humain contre des parasites, comme la gale, la cécité des rivières (onchocercose) ou encore les poux.
Depuis le début de la crise sanitaire, des études ont été conduites pour voir si ce médicament peu coûteux pourrait aider à lutter contre le Covid-19. Malgré de premières pré-études en laboratoire encourageantes, les essais menés à ce stade ne sont pas concluants.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et les autorités sanitaires européennes et américaines déconseillent son utilisation contre le Covid, ce qui n'empêche pas un engouement dans certains segments de la population.
Aux Etats-Unis, des conservateurs proches de l'ancien président Donald Trump, comme les présentateurs de Fox News Laura Ingraham et Sean Hannity, ou le sénateur Ron Johnson en ont fait la promotion.
Les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont noté jeudi une hausse des ventes du médicament, qui faisait l'objet de 3.600 ordonnances par semaine avant la pandémie et de 88.000 en août.
Mais les CDC ont aussi noté une augmentation des "effets secondaires liés à un mauvais usage ou à des surdoses d'ivermectine, mesurés par une hausse des appels dans les centres anti-poison".
L'agence du médicament, la FDA a mis en garde contre les dangers de surdose ou l'usage de la forme vétérinaire du médicament. "Vous n'êtes pas un cheval. Vous n'êtes pas une vache. Sérieusement, arrêtez", a-t-elle écrit sur Twitter.
Source : https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/un-juge-americain-ordonne-d-administrer-un-antiparasitaire-conteste-a-un-malade-du-covid-a14dd9d067bddcee4f4a63f06c27c51a
Gilles- Messages : 2454
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Re: Et aux USA !
AFP, publié le mercredi 01 septembre 2021 à 15h46
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky vient demander mercredi à Joe Biden son ferme soutien face à la Russie, au moment où le retrait désordonné d'Afghanistan a suscité une onde de choc parmi tous les pays qui, comme le sien, ont tout misé sur le soutien militaire américain.
Cette visite prévue de longue date, était initialement programmée lundi, avant d'être repoussée à mardi, puis mercredi.
Les dossiers délicats ne manquent pas, qu'il s'agisse de la gestion par Joe Biden du brûlant dossier du gazoduc Nord Stream 2, et du soutien militaire concret des Américains face aux séparatistes de Crimée, soutenus par Moscou.
Le chef d'Etat ukrainien repartira au minimum avec la promesse de 60 millions de dollars d'aide militaire supplémentaire, sous la forme en particulier de dispositifs de missiles anti-char Javelin, selon le Pentagone et la Maison Blanche.
Les deux chefs d'Etat se retrouvent à 18H00 GMT à la Maison Blanche, où M. Zelensky est seulement le second leader européen à être reçu par Joe Biden, après la chancelière allemande Angela Merkel.
Au-delà de cette marque de faveur, le chef d'Etat ukrainien et son pays "ont reçu autant d'attention de cette administration, et peut-être même plus d'attention, que tout autre pays européen", a fait valoir un haut responsable de la Maison Blanche, interrogé sur les inquiétudes ukrainiennes.
- Amertume -
Il a souligné que depuis 2014, les Etats-Unis avaient alloué 2,5 milliards de dollars d'aide aux forces armées ukrainiennes, dont plus de 400 millions rien qu'en 2021.
En suspendant la plupart des sanctions liées au gazoduc Nord Stream 2, qui relie la Russie à l'Allemagne en contournant l'Ukraine, Joe Biden a déçu les Ukrainiens, qui lui reprochent d'avoir privilégié l'allié allemand.
Et M. Zelensky n'a pas caché son amertume de voir Joe Biden rencontrer Vladimir Poutine avant lui.
Sa visite à Washington, au lendemain de la fin de l'intervention militaire en Afghanistan, prend une tout autre dimension.
Les Russes ont vu dans la débâcle américaine un bon moyen de mettre en garde les pays, comme l'Ukraine, ayant tout parié sur le soutien de la première puissance militaire mondiale.
Le président ukrainien, qui compte sur les Etats-Unis dans sa guerre contre les séparatistes liés à Moscou, s'est d'ailleurs rendu mardi au Pentagone.
Le ministre de la Défense Lloyd Austin lui a réitéré les engagements américains: demander à la Russie d'"arrêter de perpétuer le conflit" dans l'est de l'Ukraine et de quitter la Crimée, la péninsule annexée par Moscou en 2014.
"Nous allons continuer d'être à vos côtés face à cette agression russe", a dit M. Austin.
- Flotte moderne -
"L'Ukraine a besoin d'une flotte moderne et pour cela, nous avons besoin de partenaires. Je voudrais aborder ce sujet avec le président Biden", a déclaré mardi soir le président Zelensky.
Quitte à laisser de côté des sujets moins concrets et de plus long terme, par exemple la potentielle adhésion de l'Ukraine à l'OTAN.
"Nous n'avons pas le temps de réfléchir aux questions stratégiques. Nous devons mettre en place autant de protections que nous pouvons pour empêcher concrètement un renforcement" militaire russe, a-t-il ajouté.
Selon certaines estimations, la Russie a massé en début d'année quelque 100.000 militaires à la frontière ukrainienne et en Crimée, avant de se replier en partie au printemps, ce qui n'a pas rassuré Kiev.
Autre dossier épineux au programme: les efforts déployés par M. Zelensky pour lutter contre la corruption, une demande répétée de Joe Biden.
Après le retrait d'Afghanistan, il y a fort à parier que les Etats-Unis vont se montrer encore plus sourcilleux sur la probité des administrations qu'ils soutiennent, et sur la destination des fonds et équipements qu'ils donnent.
L'administration Biden est en effet bombardée de questions depuis plusieurs semaines sur les milliards de dollars dépensés pour l'armée et le gouvernement afghans qui ont cédé le pays aux talibans sans combattre, ou à peine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky vient demander mercredi à Joe Biden son ferme soutien face à la Russie, au moment où le retrait désordonné d'Afghanistan a suscité une onde de choc parmi tous les pays qui, comme le sien, ont tout misé sur le soutien militaire américain.
Cette visite prévue de longue date, était initialement programmée lundi, avant d'être repoussée à mardi, puis mercredi.
Les dossiers délicats ne manquent pas, qu'il s'agisse de la gestion par Joe Biden du brûlant dossier du gazoduc Nord Stream 2, et du soutien militaire concret des Américains face aux séparatistes de Crimée, soutenus par Moscou.
Le chef d'Etat ukrainien repartira au minimum avec la promesse de 60 millions de dollars d'aide militaire supplémentaire, sous la forme en particulier de dispositifs de missiles anti-char Javelin, selon le Pentagone et la Maison Blanche.
Les deux chefs d'Etat se retrouvent à 18H00 GMT à la Maison Blanche, où M. Zelensky est seulement le second leader européen à être reçu par Joe Biden, après la chancelière allemande Angela Merkel.
Au-delà de cette marque de faveur, le chef d'Etat ukrainien et son pays "ont reçu autant d'attention de cette administration, et peut-être même plus d'attention, que tout autre pays européen", a fait valoir un haut responsable de la Maison Blanche, interrogé sur les inquiétudes ukrainiennes.
- Amertume -
Il a souligné que depuis 2014, les Etats-Unis avaient alloué 2,5 milliards de dollars d'aide aux forces armées ukrainiennes, dont plus de 400 millions rien qu'en 2021.
En suspendant la plupart des sanctions liées au gazoduc Nord Stream 2, qui relie la Russie à l'Allemagne en contournant l'Ukraine, Joe Biden a déçu les Ukrainiens, qui lui reprochent d'avoir privilégié l'allié allemand.
Et M. Zelensky n'a pas caché son amertume de voir Joe Biden rencontrer Vladimir Poutine avant lui.
Sa visite à Washington, au lendemain de la fin de l'intervention militaire en Afghanistan, prend une tout autre dimension.
Les Russes ont vu dans la débâcle américaine un bon moyen de mettre en garde les pays, comme l'Ukraine, ayant tout parié sur le soutien de la première puissance militaire mondiale.
Le président ukrainien, qui compte sur les Etats-Unis dans sa guerre contre les séparatistes liés à Moscou, s'est d'ailleurs rendu mardi au Pentagone.
Le ministre de la Défense Lloyd Austin lui a réitéré les engagements américains: demander à la Russie d'"arrêter de perpétuer le conflit" dans l'est de l'Ukraine et de quitter la Crimée, la péninsule annexée par Moscou en 2014.
"Nous allons continuer d'être à vos côtés face à cette agression russe", a dit M. Austin.
- Flotte moderne -
"L'Ukraine a besoin d'une flotte moderne et pour cela, nous avons besoin de partenaires. Je voudrais aborder ce sujet avec le président Biden", a déclaré mardi soir le président Zelensky.
Quitte à laisser de côté des sujets moins concrets et de plus long terme, par exemple la potentielle adhésion de l'Ukraine à l'OTAN.
"Nous n'avons pas le temps de réfléchir aux questions stratégiques. Nous devons mettre en place autant de protections que nous pouvons pour empêcher concrètement un renforcement" militaire russe, a-t-il ajouté.
Selon certaines estimations, la Russie a massé en début d'année quelque 100.000 militaires à la frontière ukrainienne et en Crimée, avant de se replier en partie au printemps, ce qui n'a pas rassuré Kiev.
Autre dossier épineux au programme: les efforts déployés par M. Zelensky pour lutter contre la corruption, une demande répétée de Joe Biden.
Après le retrait d'Afghanistan, il y a fort à parier que les Etats-Unis vont se montrer encore plus sourcilleux sur la probité des administrations qu'ils soutiennent, et sur la destination des fonds et équipements qu'ils donnent.
L'administration Biden est en effet bombardée de questions depuis plusieurs semaines sur les milliards de dollars dépensés pour l'armée et le gouvernement afghans qui ont cédé le pays aux talibans sans combattre, ou à peine.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Et aux USA !
La déroute cinglante des USA (et de leurs alliés occidentaux !) en Afghanistan pourrait donner des idées à Poutine à propos de l'Ukraine mais comme je l'ai déjà dit et répété, les ukrainiens sensés, ne comptent sur personne pour les défendre ! Ils sauront bien le faire eux-mêmes "au cas où"...
Tout ce qu'ils demandent c'est qu'on leur fournisse des armes adéquates. Ce que l'administration Biden fait apparemment.
Poutine a perdu une bataille morale en réveillant le patriotisme et le nationalisme ukrainien, ce qu'on a pu observer encore dans les rues de Kyiv le 24 Août.
Le Trizub n'est pas prêt d'être jeté à terre !
Dans le post suivant, j'ai trouvé un article très instructif qui analyse la défaite américaine en Afghanistan sous un angle de vue assez inhabituel.
A priori la défaite n'a pas été amère pour beaucoup qui ont su profiter outrageusement des sommes folles dépensées par les américains !
A suivre donc !
Tout ce qu'ils demandent c'est qu'on leur fournisse des armes adéquates. Ce que l'administration Biden fait apparemment.
Poutine a perdu une bataille morale en réveillant le patriotisme et le nationalisme ukrainien, ce qu'on a pu observer encore dans les rues de Kyiv le 24 Août.
Le Trizub n'est pas prêt d'être jeté à terre !
Dans le post suivant, j'ai trouvé un article très instructif qui analyse la défaite américaine en Afghanistan sous un angle de vue assez inhabituel.
A priori la défaite n'a pas été amère pour beaucoup qui ont su profiter outrageusement des sommes folles dépensées par les américains !
A suivre donc !
Krispoluk- Messages : 9851
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Re: Et aux USA !
L'article en question qui explique comment la guerre en Afghanistan a été une juteuse affaire financière qui a rempli les poches de beaucoup de monde...
SUR QUOI D’AUTRE ONT-ILS MENTI ?
rédigé par Bill Bonner 23 août 2021
La victoire des talibans était « extrêmement peu probable »… on n’assisterait pas à des scènes de panique en Afghanistan… et autres mensonges gouvernementaux divers et variés…rédigé par Bill Bonner 23 août 2021
Ces derniers jours, la chute de Kaboul fait de l’ombre à l’actualité financière.
Le 8 juillet, le président Biden déclarait qu’une victoire des talibans était « extrêmement peu probable », ajoutant qu’il n’y aurait « aucun cas [où] l’on verrait des gens héliportés depuis le toit d’une ambassade ».
Et quand bien même les talibans s’empareraient du pouvoir, déclarait le secrétaire d’Etat US Antony Blinken en juin, ce ne serait pas « quelque chose qui se produit du vendredi au lundi ».
Sauf que… c’est exactement ce qu’il s’est passé. Les troupes afghanes que les Etats-Unis ont entraînée, soudoyées et soutenues pendant 20 ans n’ont pas combattu jusqu’au dernier homme : elles ont simplement laissé tomber leurs armes et ont rejoint le camp d’en face.
Incompétents et peu fiables
De toute l’histoire militaire, nous ne pouvons pas nous souvenir d’une défaite si rapide… si complète… ou si ignominieuse.
Joe Biden et Antony Blinken, sont conseillés et informés par 17 agences de « renseignement » différentes – la CIA, la NSA, etc. – dotées de budgets de plusieurs milliards de dollars, de milliers d’analystes perspicaces et de toutes les technologies d’espionnage les plus récentes.
Comment pouvaient-ils être tous de tels incapables ?
Selon le journaliste Glenn Greenwald, le Pentagone rapportait depuis longtemps que l’armée afghane, quatre fois plus nombreuse que les talibans, était à la fois incompétente et peu fiable.
Ils n’ont pas fait « une erreur », a déclaré Greenwald sur Fox News la semaine dernière : « Ils ont menti. »
Ajoutez Biden, Blinken et quelques autres chefs du renseignement à la liste des condamnés. Pendez-les haut et court, en guise d’avertissement aux autres.
Corruption et conflit
Aujourd’hui, nous nous demandons : à quel autre sujet mentent-ils ?
Oui, cher lecteur : c’est incroyable ce qu’on ne voit pas quand on est payé à être aveugle. Pendant longtemps – 20 ans, dans le cas de l’Afghanistan –, on peut maintenir le fantasme intact.
Ensuite, en quelques jours seulement, il s’effondre comme un ballon crevé.
N’importe qui aurait pu prévoir ce fiasco sur deux décennies… il suffisait de lire la page « Afghanistan » sur Wikipédia.
Le pays a été inventé par les Européens, mais il est habité par des douzaines de tribus différentes : Pachtounes, Tadjiks, Hazaras, Ouzbeks, Aïmaks, Turkmènes, Baloutches, Pashayi, Arabes, Brahouis, Qizilbash, Pamiris, Kirghizes – chacun ayant sa propre langue, religion, culture… et des rancunes profondes envers les autres.
Construire là-bas une démocratie à l’américaine était absurde dès le départ. Mais qui voulait l’admettre… quand il y avait 2 000 Mds$ à gagner en faisant semblant de ne pas le voir ?
Les généraux ont reçu leurs étoiles… leurs sinécures post-retraite chez Raytheon… et leurs parts dans WestExec, une société de private equity qui se spécialise dans les gabegies du Pentagone.
Evidemment, les généraux n’étaient pas les seuls à être payés à ne rien voir. Le secteur privé a collaboré avec l’armée – et en a joliment profité.
Un portefeuille de valeurs de la « défense », acheté au début du XXIème siècle et détenu jusqu’à aujourd’hui, a été multiplié par 10, tandis que le PIB US ne faisait que doubler.
Aubaine, vous avez dit aubaine ?
Des milliers de milliards de dollars changeaient de mains. La corruption, les conflits d’intérêt, la tentative de mentir, tricher et voler étaient évidents.
Il n’est de pire aveugle…
Où était la presse, pendant ce temps ? Où étaient les gardiens de la vérité… de la transparence… et de la justice ?
Comme nous l’avons vu vendredi, certains reporters étaient à la solde du complexe militaro-industriel. Cependant, l’aveuglement allait bien plus loin que quelques pigistes payés à faire l’article pour le Pentagone.
En réalité, quasiment l’intégralité de la presse… dans sa hâte à ne pas voir la corruption… s’est elle-même crevé les yeux.
Oui, les journalistes pouvaient bien se mettre dans tous leurs états suite à l’assassinat de George Floyd. C’était de la faute de quelqu’un d’autre – des racistes, comme chacun sait.
Pour un journaliste, il suffisait de pousser les hauts cris sur le sujet : il pouvait ainsi obtenir un meilleur poste au New York Times… être invité aux soirées les plus prestigieuses… et voir son nom sur la liste pour un prix Pulitzer.
Mais l’Afghanistan ? 47 245 fois plus de civils innocents ont été tués par des soldats américains dans l’Hindou Kouch que par Derek Chauvin à Minneapolis. Visiblement, cela ne compte pas !
Une escroquerie d’élite
Par ailleurs, la débâcle en Afghanistan était soutenue par les démocrates aussi bien que les républicains.
C’était une escroquerie fomentée par les élites dans leur ensemble, pas seulement les cinglés trumpistes ou les pseudo-« insurgés » qui ont envahi le Capitole le 6 janvier.
Le désastre afghan a été concocté dans les think tank des élites. Il a été dirigé par des experts diplômés faisant partie des élites… provenant d’universités élitistes. Il a été ravitaillé par les corporations des élites… et stimulé par des lobbyistes des élites.
Hillary Clinton (alors secrétaire d’Etat US) et Antony Blinken (actuel secrétaire d’Etat US) se trouvaient dans la Situation Room de la Maison Blanche, à regarder l’écran, lorsque les soldats de la Navy ont tué le dirigeant d’Al-Qaïda, Oussama ben Laden, et les membres de sa famille.
A présent, la vérité sur l’Afghanistan est exposée au grand jour… mais que reste-t-il de caché ?
La vérité sur les déficits budgétaires ? Sur la « loi infrastructures » à 2 000 Mds$… ou le budget à 3 500 Mds$ pour les « infrastructures humaines » ? Sur l’impression monétaire de la Fed ?…
… Ou sur l’inflation ?
Krispoluk- Messages : 9851
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Re: Et aux USA !
J'ai lu tantôt que Biden allait accélérer les livraisons et vente d'armes à l'Ukraine.
Il envisage aussi de participer aux négociations du format de Normandie.
Il envisage aussi de participer aux négociations du format de Normandie.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Et aux USA !
Il peut accelerer les ventes , malheureusement ca endettera encore plus l Ukraine pour une guerre qu il ne peuve pas gagner...
Format normandie USA why not ...mais ca changera pas grand chose. Les clefs de la paix sont déja dans les accords de Minsk.
Format normandie USA why not ...mais ca changera pas grand chose. Les clefs de la paix sont déja dans les accords de Minsk.
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Re: Et aux USA !
Comment Alec Baldwin a-t-il pu tirer, sans le savoir, une arme chargée ? Après la mort d’une directrice de la photographie, la sécurité du tournage en question
L’acteur américain a tué, vraisemblablement accidentellement, Halyna Hutchins, 42 ans, lors d’un tournage. Selon une enquête du « Los Angeles Times », des incidents s’étaient produits sur le tournage les jours précédents.
Le Monde avec AFP
Publié aujourd’hui à 05h35, mis à jour à 12h38
Comment Alec Baldwin a-t-il pu avoir en main, sans le savoir, une arme chargée ? L’enquête se poursuit pour comprendre le drame qui s’est produit jeudi 21 octobre sur un tournage au Nouveau-Mexique. L’acteur américain a tué, vraisemblablement de manière accidentelle, la directrice de la photographie et blessé le metteur en scène de Rust, le western qu’il était en train de tourner et dont il était le producteur.
Halyna Hutchins, 42 ans, a été évacuée jeudi en hélicoptère vers un hôpital voisin, où son décès a été déclaré par les médecins. Le réalisateur Joel Souza, 48 ans, a, quant à lui, pu quitter l’hôpital après quelques heures.
Citant des documents judiciaires issus des perquisitions qui se sont déroulées vendredi sur le site du tournage, dans le ranch Bonanza Creek, à Santa Fe, le Santa Fe Reporter fait savoir que l’équipe du film répétait une scène au moment du drame. L’armurier avait placé trois armes servant d’accessoires sur un chariot, un assistant réalisateur avait ensuite remis l’une d’elles à Alec Baldwin en lui précisant « arme froide », ce qui signifie, dans le jargon du cinéma, que l’arme n’est pas chargée. L’assistant réalisateur « ne savait pas qu’il y avait des munitions actives dans l’accessoire », d’après les perquisitions. Les vêtements portés par Alec Baldwin lors de l’accident ont été remis aux enquêteurs, de même que l’arme en question et les douilles.
D’autres tirs involontaires
Une enquête du Los Angeles Times met en cause la sécurité sur le tournage de Rust, un film à petit budget selon les standards hollywoodiens. D’après le journal, six membres de l’équipe technique du film avaient quitté le plateau plusieurs heures avant le drame pour protester contre leurs conditions de travail.
Surtout, l’arme impliquée dans le drame avait été actionnée par erreur au moins à trois reprises auparavant, ajoute le journal, qui cite des membres du tournage sous couvert de l’anonymat. Samedi 15 octobre, une des doublures d’Alec Baldwin aurait tiré accidentellement avec une arme pourtant présentée comme « froide ». Selon la source du Los Angeles Times, l’incident n’aurait pas fait l’objet d’une enquête.
Interrogée à ce sujet par l’Agence France-Presse (AFP), la société de production n’avait pas réagi vendredi après-midi. « Toute l’équipe est totalement anéantie par la tragédie d’aujourd’hui et nous adressons nos sincères condoléances à la famille d’Halyna et à ses proches », avait plus tôt déclaré un porte-parole de la production dans un communiqué.
L’Alliance internationale des employés de scène, de théâtre et de cinéma (IATSE) a également refusé de commenter les différentes révélations de la presse concernant la sécurité pendant le tournage. « Etablir une culture de la sécurité nécessite une vigilance de tous les instants et de chacun d’entre nous, chaque jour », a simplement affirmé le syndicat.
Les autorités chargées du cinéma au Nouveau-Mexique n’ont pas non plus souhaité réagir, soulignant dans un communiqué que « la sécurité et le bien-être de tous les acteurs, équipes et cinéastes au Nouveau-Mexique [étaient] toujours une priorité ».
« Stupeur et tristesse »
« Les mots me manquent pour exprimer ma stupeur et ma tristesse après l’accident tragique qui a tué Halyna Hutchins, a, de son côté, tweeté vendredi Alec Baldwin. Je coopère pleinement avec l’enquête policière quant à la façon dont cette tragédie a pu avoir lieu. »
Les services du shérif de Santa Fe ont déclaré que l’acteur s’était présenté spontanément à eux, et qu’il avait répondu à leurs questions avant de quitter les lieux. Il n’a pas été arrêté.
Alec Baldwin, 63 ans, s’est rendu particulièrement populaire aux Etats-Unis ces dernières années par ses imitations de Donald Trump dans l’émission satirique « Saturday Night Live ».
La victime du tir, Halyna Hutchins, a été unanimement saluée par ses collègues comme une cinéaste talentueuse et passionnée qui jouissait d’une bonne réputation parmi les directeurs de la photographie à Hollywood.
Originaire d’Ukraine, elle a grandi sur une base militaire soviétique du cercle arctique « entourée de rennes et de sous-marins nucléaires », comme le relate son site Internet.
Après ses études, elle avait travaillé comme journaliste en Ukraine et ailleurs en Europe, avant d’intégrer le prestigieux conservatoire de l’AFI (American Film Institute) à Los Angeles en 2015. « Les mots ne suffisent pas à exprimer la perte de quelqu’un d’aussi cher aux membres de l’AFI », a réagi l’école de cinéma.
Récemment, Halyna Hutchins avait travaillé sur un film policier, Blindfire, et sur Archenemy, film fantastique produit par Elijah Wood. Rust, un western, était sa première production avec des vedettes à l’affiche.
Le Monde avec AFP
L’acteur américain a tué, vraisemblablement accidentellement, Halyna Hutchins, 42 ans, lors d’un tournage. Selon une enquête du « Los Angeles Times », des incidents s’étaient produits sur le tournage les jours précédents.
Le Monde avec AFP
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Comment Alec Baldwin a-t-il pu avoir en main, sans le savoir, une arme chargée ? L’enquête se poursuit pour comprendre le drame qui s’est produit jeudi 21 octobre sur un tournage au Nouveau-Mexique. L’acteur américain a tué, vraisemblablement de manière accidentelle, la directrice de la photographie et blessé le metteur en scène de Rust, le western qu’il était en train de tourner et dont il était le producteur.
Halyna Hutchins, 42 ans, a été évacuée jeudi en hélicoptère vers un hôpital voisin, où son décès a été déclaré par les médecins. Le réalisateur Joel Souza, 48 ans, a, quant à lui, pu quitter l’hôpital après quelques heures.
Citant des documents judiciaires issus des perquisitions qui se sont déroulées vendredi sur le site du tournage, dans le ranch Bonanza Creek, à Santa Fe, le Santa Fe Reporter fait savoir que l’équipe du film répétait une scène au moment du drame. L’armurier avait placé trois armes servant d’accessoires sur un chariot, un assistant réalisateur avait ensuite remis l’une d’elles à Alec Baldwin en lui précisant « arme froide », ce qui signifie, dans le jargon du cinéma, que l’arme n’est pas chargée. L’assistant réalisateur « ne savait pas qu’il y avait des munitions actives dans l’accessoire », d’après les perquisitions. Les vêtements portés par Alec Baldwin lors de l’accident ont été remis aux enquêteurs, de même que l’arme en question et les douilles.
D’autres tirs involontaires
Une enquête du Los Angeles Times met en cause la sécurité sur le tournage de Rust, un film à petit budget selon les standards hollywoodiens. D’après le journal, six membres de l’équipe technique du film avaient quitté le plateau plusieurs heures avant le drame pour protester contre leurs conditions de travail.
Surtout, l’arme impliquée dans le drame avait été actionnée par erreur au moins à trois reprises auparavant, ajoute le journal, qui cite des membres du tournage sous couvert de l’anonymat. Samedi 15 octobre, une des doublures d’Alec Baldwin aurait tiré accidentellement avec une arme pourtant présentée comme « froide ». Selon la source du Los Angeles Times, l’incident n’aurait pas fait l’objet d’une enquête.
Interrogée à ce sujet par l’Agence France-Presse (AFP), la société de production n’avait pas réagi vendredi après-midi. « Toute l’équipe est totalement anéantie par la tragédie d’aujourd’hui et nous adressons nos sincères condoléances à la famille d’Halyna et à ses proches », avait plus tôt déclaré un porte-parole de la production dans un communiqué.
L’Alliance internationale des employés de scène, de théâtre et de cinéma (IATSE) a également refusé de commenter les différentes révélations de la presse concernant la sécurité pendant le tournage. « Etablir une culture de la sécurité nécessite une vigilance de tous les instants et de chacun d’entre nous, chaque jour », a simplement affirmé le syndicat.
Les autorités chargées du cinéma au Nouveau-Mexique n’ont pas non plus souhaité réagir, soulignant dans un communiqué que « la sécurité et le bien-être de tous les acteurs, équipes et cinéastes au Nouveau-Mexique [étaient] toujours une priorité ».
« Stupeur et tristesse »
« Les mots me manquent pour exprimer ma stupeur et ma tristesse après l’accident tragique qui a tué Halyna Hutchins, a, de son côté, tweeté vendredi Alec Baldwin. Je coopère pleinement avec l’enquête policière quant à la façon dont cette tragédie a pu avoir lieu. »
Les services du shérif de Santa Fe ont déclaré que l’acteur s’était présenté spontanément à eux, et qu’il avait répondu à leurs questions avant de quitter les lieux. Il n’a pas été arrêté.
Alec Baldwin, 63 ans, s’est rendu particulièrement populaire aux Etats-Unis ces dernières années par ses imitations de Donald Trump dans l’émission satirique « Saturday Night Live ».
La victime du tir, Halyna Hutchins, a été unanimement saluée par ses collègues comme une cinéaste talentueuse et passionnée qui jouissait d’une bonne réputation parmi les directeurs de la photographie à Hollywood.
Originaire d’Ukraine, elle a grandi sur une base militaire soviétique du cercle arctique « entourée de rennes et de sous-marins nucléaires », comme le relate son site Internet.
Après ses études, elle avait travaillé comme journaliste en Ukraine et ailleurs en Europe, avant d’intégrer le prestigieux conservatoire de l’AFI (American Film Institute) à Los Angeles en 2015. « Les mots ne suffisent pas à exprimer la perte de quelqu’un d’aussi cher aux membres de l’AFI », a réagi l’école de cinéma.
Récemment, Halyna Hutchins avait travaillé sur un film policier, Blindfire, et sur Archenemy, film fantastique produit par Elijah Wood. Rust, un western, était sa première production avec des vedettes à l’affiche.
Le Monde avec AFP
Caduce62- Messages : 15213
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et aux USA !
Alec Baldwin cet anti trump qui flingue une ukrainienne je me marre !!
jrobroy- Messages : 395
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Caduce62- Messages : 15213
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Re: Et aux USA !
jrobroy a écrit:Alec Baldwin cet anti trump qui flingue une ukrainienne je me marre !!
Il n'y a pas de quoi "se marrer" pour la mort d'une mère de famille (son enfant a huit ans) tuée accidentellement sur son lieu de travail !
Thuramir- Messages : 3677
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