Et aux USA !
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Re: Et aux USA !
Krispoluk a écrit:jivan a écrit:Krispoluk a écrit:....../..... et le maintien - ou pas - d'une base militaire aéronavale russe en Crimée.Caduce62 a écrit:Les États-Unis demandent en privé à l'Ukraine de montrer qu'elle est prête à négocier avec la Russie
L'encouragement ne vise pas à pousser l'Ukraine à la table des négociations, mais à s'assurer qu'elle conserve une position morale élevée aux yeux de ses bailleurs de fonds internationaux.
Comment faire accepter ... ou pas ...... à l'opinion ukrainienne une confiance précédemment non respectée?
Qu'ils lèvent donc l'ancre, direction plus au Sud pour la base à Tartous.
Oui, tu as raison sur le plan psychologique mais je pense que quand la paix surviendra l'année prochaine, il faudra bien faire quelques "mini-concessions" à la Russie :-) et le maintien d'une base en partie "démilitarisée" à Sevastopol pourrait constituer l'une de ces "mini-concessions".
Comme elle sera largement entourée de forces ukrainiennes beaucoup plus puissantes, elle sera de fait, neutralisée mais cela permettra à la Russie de "sauvegarder" son ancrage historique à Sevastopol et l'intérêt de la flotte de la mer Noire car l'autre base de Novorossijsk dans le Kouban, ne permet pas d'abriter de grosses unités navales, du fait des eaux peu profondes à cet endroit.
Si la paix est mal ficelée et mal accepté, dans 15 à 20 ans, on recommence!
Gilles- Messages : 2454
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Re: Et aux USA !
AFP, publié le mercredi 21 décembre 2022 à 18h46
Les Etats-Unis vont fournir à l'Ukraine leur système de défense antiaérienne le plus sophistiqué, le Patriot, a annoncé mercredi le chef de la diplomatie américaine, alors que le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'apprêtait à atterrir à Washington.
"La tranche d'aide d'aujourd'hui inclut pour la première fois le système de défense antiaérienne Patriot, capable d'abattre des missiles de croisière, des missiles balistiques de courte portée et des avions à une altitude nettement supérieure à celle des systèmes de défense qui avaient été fournis jusque-là", a déclaré le secrétaire d'Etat Antony Blinken dans un communiqué.
Le département d'Etat a ensuite précisé que Washington n'envoyait pour le moment qu'un de ces systèmes hautement mobiles, au moment où l'Ukraine est mise à rude épreuve par l'intensification des frappes de Moscou.
Le Patriot fait partie d'une nouvelle tranche d'aide militaire américaine à l'Ukraine d'environ 1,85 milliard de dollars, dont 1 milliard sous forme de dons à Kiev d'armement tirés des stocks de l'armée américaine --qui pourront être livrés rapidement-- et 850 millions de commandes à l'industrie de défense, ce qui implique des délais de plusieurs mois, voire plusieurs années.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky n'a cessé ces dernières semaines de demander aux capitales occidentales des systèmes modernes de défense antiaérienne. La Russie multiplie en effet depuis octobre les bombardements sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes.
Les Patriot, dont l'efficacité a été largement démontrée ces dernières années en Irak et dans le Golfe, sont des armements susceptibles de participer utilement à contrer ces attaques.
Washington va aussi envoyer des munitions supplémentaires pour l'artillerie ukrainienne, notamment des roquettes HIMARS, des véhicules blindés, des mortiers et des missiles de précision de 155 mm, le standard de l'Otan.
Parmi les armements commandés à l'industrie américaine figurent notamment des munitions de divers calibres, des terminaux de communication satellite et des fonds destinés à la formation des troupes ukrainiennes.
Cette nouvelle tranche porte à 21,3 milliards de dollars l'aide militaire totale des Etats-Unis à l'Ukraine depuis l'invasion de ce pays par la Russie le 24 février et 21,9 milliards depuis l'arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche en janvier 2021.
Les Etats-Unis vont fournir à l'Ukraine leur système de défense antiaérienne le plus sophistiqué, le Patriot, a annoncé mercredi le chef de la diplomatie américaine, alors que le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'apprêtait à atterrir à Washington.
"La tranche d'aide d'aujourd'hui inclut pour la première fois le système de défense antiaérienne Patriot, capable d'abattre des missiles de croisière, des missiles balistiques de courte portée et des avions à une altitude nettement supérieure à celle des systèmes de défense qui avaient été fournis jusque-là", a déclaré le secrétaire d'Etat Antony Blinken dans un communiqué.
Le département d'Etat a ensuite précisé que Washington n'envoyait pour le moment qu'un de ces systèmes hautement mobiles, au moment où l'Ukraine est mise à rude épreuve par l'intensification des frappes de Moscou.
Le Patriot fait partie d'une nouvelle tranche d'aide militaire américaine à l'Ukraine d'environ 1,85 milliard de dollars, dont 1 milliard sous forme de dons à Kiev d'armement tirés des stocks de l'armée américaine --qui pourront être livrés rapidement-- et 850 millions de commandes à l'industrie de défense, ce qui implique des délais de plusieurs mois, voire plusieurs années.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky n'a cessé ces dernières semaines de demander aux capitales occidentales des systèmes modernes de défense antiaérienne. La Russie multiplie en effet depuis octobre les bombardements sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes.
Les Patriot, dont l'efficacité a été largement démontrée ces dernières années en Irak et dans le Golfe, sont des armements susceptibles de participer utilement à contrer ces attaques.
Washington va aussi envoyer des munitions supplémentaires pour l'artillerie ukrainienne, notamment des roquettes HIMARS, des véhicules blindés, des mortiers et des missiles de précision de 155 mm, le standard de l'Otan.
Parmi les armements commandés à l'industrie américaine figurent notamment des munitions de divers calibres, des terminaux de communication satellite et des fonds destinés à la formation des troupes ukrainiennes.
Cette nouvelle tranche porte à 21,3 milliards de dollars l'aide militaire totale des Etats-Unis à l'Ukraine depuis l'invasion de ce pays par la Russie le 24 février et 21,9 milliards depuis l'arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche en janvier 2021.
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Re: Et aux USA !
Un char russe T-90 aux USA en Louisiane.
(capturé et utilisé par les défenseurs ukrainiens avant d'être transféré aux États-Unis).
https://www.thedrive.com/the-war-zone/russian-t-90-tank-from-ukraine-mysteriously-appears-at-u-s-truck-stop
(capturé et utilisé par les défenseurs ukrainiens avant d'être transféré aux États-Unis).
https://www.thedrive.com/the-war-zone/russian-t-90-tank-from-ukraine-mysteriously-appears-at-u-s-truck-stop
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Re: Et aux USA !
Source ISW le 24/04/2023
Le Wall Street Journal (WSJ) a rapporté le 24 avril que des navires russes transportent des munitions iraniennes à travers la mer Caspienne pour réapprovisionner les troupes russes combattant en Ukraine.
Le WSJ, citant des responsables anonymes du Moyen-Orient, a déclaré que les cargos ont transporté plus de 300 000 obus d’artillerie et un million de munitions de l’Iran à la Russie via la mer Caspienne au cours des six derniers mois.
Les responsables anonymes auraient déclaré que la dernière cargaison connue avait quitté l’Iran pour Astrakhan début mars et transportait 1 000 conteneurs contenant 2 000 obus d’artillerie.
Le WSJ a noté que le ministère iranien de la Défense (MoD) a un contrat avec la société par actions russe Rosobronexport pour la vente de 74 000 obus d’artillerie au prix de 1,7 million de dollars.
Un éminent blogueur russe a répondu au rapport et a affirmé qu’il n’avait pas encore vu l’arrivée de ces munitions sur le front malgré la poursuite de la coopération russo-iranienne en matière de défense.
Le Wall Street Journal (WSJ) a rapporté le 24 avril que des navires russes transportent des munitions iraniennes à travers la mer Caspienne pour réapprovisionner les troupes russes combattant en Ukraine.
Le WSJ, citant des responsables anonymes du Moyen-Orient, a déclaré que les cargos ont transporté plus de 300 000 obus d’artillerie et un million de munitions de l’Iran à la Russie via la mer Caspienne au cours des six derniers mois.
Les responsables anonymes auraient déclaré que la dernière cargaison connue avait quitté l’Iran pour Astrakhan début mars et transportait 1 000 conteneurs contenant 2 000 obus d’artillerie.
Le WSJ a noté que le ministère iranien de la Défense (MoD) a un contrat avec la société par actions russe Rosobronexport pour la vente de 74 000 obus d’artillerie au prix de 1,7 million de dollars.
Un éminent blogueur russe a répondu au rapport et a affirmé qu’il n’avait pas encore vu l’arrivée de ces munitions sur le front malgré la poursuite de la coopération russo-iranienne en matière de défense.
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Re: Et aux USA !
Source ISW Le 27/04/2023
Faire une fixation sur le scénario de la « longue guerre » obscurcit l’intérêt très réel des États-Unis en jeu en Ukraine.
Le problème américain n’est pas une longue guerre en soi.
Le problème américain est le risque d’escalade dans lequel les États-Unis devront se battre dans cette guerre un risque qui augmente si la guerre de la Russie se prolonge et si la Russie conserve ses gains en Ukraine.
Mesurer le soutien occidental à l’Ukraine, ne pas financer de manière adéquate toutes les contre-offensives ukrainiennes requises pas seulement la prochaine, et fixer des attentes prématurées de négociations avec la Russie prolongera la guerre de la Russie et augmentera les risques associés pour les États-Unis.
La durée et les effets de cette guerre dépendent d’au moins deux variables :
1) La capacité du Kremlin à soutenir une longue guerre en Ukraine dépend de manière disproportionnée du fait que la Russie dispose du temps et de l’espace nécessaires pour reconstruire ses capacités.
2) La capacité du Kremlin à agir sur son intention de menacer les États-Unis et l’OTAN, ainsi que l’avenir de la puissance russe à l’échelle mondiale, dépend de manière disproportionnée des gains ou des pertes de la Russie en Ukraine.
Faire une fixation sur le scénario de la « longue guerre » obscurcit l’intérêt très réel des États-Unis en jeu en Ukraine.
Le problème américain n’est pas une longue guerre en soi.
Le problème américain est le risque d’escalade dans lequel les États-Unis devront se battre dans cette guerre un risque qui augmente si la guerre de la Russie se prolonge et si la Russie conserve ses gains en Ukraine.
Mesurer le soutien occidental à l’Ukraine, ne pas financer de manière adéquate toutes les contre-offensives ukrainiennes requises pas seulement la prochaine, et fixer des attentes prématurées de négociations avec la Russie prolongera la guerre de la Russie et augmentera les risques associés pour les États-Unis.
La durée et les effets de cette guerre dépendent d’au moins deux variables :
1) La capacité du Kremlin à soutenir une longue guerre en Ukraine dépend de manière disproportionnée du fait que la Russie dispose du temps et de l’espace nécessaires pour reconstruire ses capacités.
2) La capacité du Kremlin à agir sur son intention de menacer les États-Unis et l’OTAN, ainsi que l’avenir de la puissance russe à l’échelle mondiale, dépend de manière disproportionnée des gains ou des pertes de la Russie en Ukraine.
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Re: Et aux USA !
Selon une vidéo, des rayons d’un supermarché américain remplis de produits russes ne respecteraient pas les sanctions contre Moscou.
Mais les produits montrés à l’écran ne sont pas des marques russes, et s’ils l’étaient, ne seraient pas soumis à l’embargo.
]https://www.tf1info.fr/international/video-guerre-ukraine-russie-des-produits-russes-dans-un-supermarche-americain-s-agit-il-d-un-contournement-des-sanctions-occidentales-2256092.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1683219207&fbclid=IwAR3vNLnrvCsSX-5tGKEe-9-glIcSrmOJuEahnVMBQp6d0FdMyI-TNchFvFM#xtor=CS1-1-%5BEchobox%5D
L’embargo décrété par les pays occidentaux contre la Russie est-il contourné en toute impunité ? Voici ce que laisse entendre une publication relayée le 3 mai sur Twitter. "À Miami, les produits russes sont présents dans les supermarchés. Les Américains se foutent vraiment des Européens qui doivent être les seuls au monde à respecter l’embargo sur les produits russes", se moque ce compte français. Une vidéo est jointe au tweet, dans laquelle une jeune femme russe présente un certain nombre de produits alimentaires russes dans les rayons d’un supermarché, qui se situerait aux États-Unis.
D’après nos recherches, cette vidéo a été reprise plus tôt par Belarus Segodnya, un média d’État biélorusse. Publiée le 26 avril sur sa chaine YouTube, la séquence a en réalité été coupée. Elle est, là aussi, présentée comme un contournement des interdictions d'exportations imposées à Moscou, en réaction à la guerre en Ukraine. "Comment est-ce possible à l'heure des sanctions !", s’exclame Belarus Segodnya. La vidéo originale, de plus de deux minutes, a été publiée le même jour sur une chaine russe Telegram, sur le même ton : "Même à Miami, on trouve des produits russes et biélorusses sur les étagères des magasins. (…) Ne montrez pas cette vidéo aux Ukrainiens !".
Dans cet extrait, la jeune femme procède donc à un état des lieux des étalages du magasin dans lequel elle se trouve. Si le supermarché dans lequel se déroule la scène n'est pas identifiable, il est vraisemblable qu’il soit américain et spécialisé dans la vente de produits russes. Pour seuls indices, la jeune femme mentionne en russe être "à Miami, en Amérique" et les prix dans les rayons sont affichés en dollars. Les emballages des articles sont quant à eux écrits en cyrillique. "Nous avons maintenant atteint le magasin russe. Pendant que le téléphone tient encore, je vais vous montrer ce que ça coûte", raconte-t-elle, avant de filmer divers produits alimentaires. Mais ces articles ne sont pas russes. En les regardant de plus près, il s’avère que la plupart sont issus de pays baltes ou européens, malgré leurs emballages en langue russe. Seul un paquet de céréales, brandi à la fin de la vidéo, est de la marque russe Mafka.
Après analyse, nous avons pu identifier une série de marques célèbres : deux fromages différents de la marque Brest-Litovsk, du nom d’une ville biélorusse, très prisés par les Russes, d’après Sputnik. Mais aussi un fromage frais lituanien de la marque Svalya, ou différentes crèmes fraiches d’origine canadienne et israélienne. Au rayon des féculents, on distingue même des pâtes de la marque italienne De Cecco. "Il est impossible de savoir si ces produits viennent de Russie ou s'ils sont fabriqués ailleurs et vendus avec des étiquettes en cyrillique, une pratique courante pour les communautés expatriées", souligne à TF1info Agathe Desmarais, directrice des prévisions mondiales à l’Économiste Intelligence Unit (EIU) et spécialiste des sanctions russes.
Dans le cas où ces aliments étaient bien originaires de Russie, ils seraient pourtant autorisés à la vente aux États-Unis, assure encore Agathe Desmarais : "Il n'y a aucun embargo dans aucun pays occidental sur les importations de nourriture en provenance de Russie - les produits alimentaires sont exclus de tous les régimes de sanctions". Le détail des sanctions prises par Washington et par l’Union européenne mentionne bien le pétrole et le gaz russe, mais en aucun cas les denrées alimentaires, à l'exception du poisson, des fruits de mer et de l'alcool. À l’inverse, Moscou a bien décrété dès 2014 un embargo sur certains produits venant des pays occidentaux, prolongé plusieurs fois depuis.
Dans ce conflit, les rayons des supermarchés, qu’ils soient vides ou abondants, sont souvent l’objet d'une féroce propagande. En octobre dernier, des produits occidentaux censés être vendus dans les magasins russes avaient été montrés du doigt. Aucun contournement des sanctions n'avait eu lieu ici non plus, la production étant locale.
Mais les produits montrés à l’écran ne sont pas des marques russes, et s’ils l’étaient, ne seraient pas soumis à l’embargo.
]https://www.tf1info.fr/international/video-guerre-ukraine-russie-des-produits-russes-dans-un-supermarche-americain-s-agit-il-d-un-contournement-des-sanctions-occidentales-2256092.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1683219207&fbclid=IwAR3vNLnrvCsSX-5tGKEe-9-glIcSrmOJuEahnVMBQp6d0FdMyI-TNchFvFM#xtor=CS1-1-%5BEchobox%5D
L’embargo décrété par les pays occidentaux contre la Russie est-il contourné en toute impunité ? Voici ce que laisse entendre une publication relayée le 3 mai sur Twitter. "À Miami, les produits russes sont présents dans les supermarchés. Les Américains se foutent vraiment des Européens qui doivent être les seuls au monde à respecter l’embargo sur les produits russes", se moque ce compte français. Une vidéo est jointe au tweet, dans laquelle une jeune femme russe présente un certain nombre de produits alimentaires russes dans les rayons d’un supermarché, qui se situerait aux États-Unis.
D’après nos recherches, cette vidéo a été reprise plus tôt par Belarus Segodnya, un média d’État biélorusse. Publiée le 26 avril sur sa chaine YouTube, la séquence a en réalité été coupée. Elle est, là aussi, présentée comme un contournement des interdictions d'exportations imposées à Moscou, en réaction à la guerre en Ukraine. "Comment est-ce possible à l'heure des sanctions !", s’exclame Belarus Segodnya. La vidéo originale, de plus de deux minutes, a été publiée le même jour sur une chaine russe Telegram, sur le même ton : "Même à Miami, on trouve des produits russes et biélorusses sur les étagères des magasins. (…) Ne montrez pas cette vidéo aux Ukrainiens !".
Dans cet extrait, la jeune femme procède donc à un état des lieux des étalages du magasin dans lequel elle se trouve. Si le supermarché dans lequel se déroule la scène n'est pas identifiable, il est vraisemblable qu’il soit américain et spécialisé dans la vente de produits russes. Pour seuls indices, la jeune femme mentionne en russe être "à Miami, en Amérique" et les prix dans les rayons sont affichés en dollars. Les emballages des articles sont quant à eux écrits en cyrillique. "Nous avons maintenant atteint le magasin russe. Pendant que le téléphone tient encore, je vais vous montrer ce que ça coûte", raconte-t-elle, avant de filmer divers produits alimentaires. Mais ces articles ne sont pas russes. En les regardant de plus près, il s’avère que la plupart sont issus de pays baltes ou européens, malgré leurs emballages en langue russe. Seul un paquet de céréales, brandi à la fin de la vidéo, est de la marque russe Mafka.
Après analyse, nous avons pu identifier une série de marques célèbres : deux fromages différents de la marque Brest-Litovsk, du nom d’une ville biélorusse, très prisés par les Russes, d’après Sputnik. Mais aussi un fromage frais lituanien de la marque Svalya, ou différentes crèmes fraiches d’origine canadienne et israélienne. Au rayon des féculents, on distingue même des pâtes de la marque italienne De Cecco. "Il est impossible de savoir si ces produits viennent de Russie ou s'ils sont fabriqués ailleurs et vendus avec des étiquettes en cyrillique, une pratique courante pour les communautés expatriées", souligne à TF1info Agathe Desmarais, directrice des prévisions mondiales à l’Économiste Intelligence Unit (EIU) et spécialiste des sanctions russes.
Dans le cas où ces aliments étaient bien originaires de Russie, ils seraient pourtant autorisés à la vente aux États-Unis, assure encore Agathe Desmarais : "Il n'y a aucun embargo dans aucun pays occidental sur les importations de nourriture en provenance de Russie - les produits alimentaires sont exclus de tous les régimes de sanctions". Le détail des sanctions prises par Washington et par l’Union européenne mentionne bien le pétrole et le gaz russe, mais en aucun cas les denrées alimentaires, à l'exception du poisson, des fruits de mer et de l'alcool. À l’inverse, Moscou a bien décrété dès 2014 un embargo sur certains produits venant des pays occidentaux, prolongé plusieurs fois depuis.
Dans ce conflit, les rayons des supermarchés, qu’ils soient vides ou abondants, sont souvent l’objet d'une féroce propagande. En octobre dernier, des produits occidentaux censés être vendus dans les magasins russes avaient été montrés du doigt. Aucun contournement des sanctions n'avait eu lieu ici non plus, la production étant locale.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Et aux USA !
Oui en effet la nourriture n'est pas touchée par les sanctions et c'est bien normal pour nos démocraties, pas de quoi s'offusquer . Perso J'approuve.Caduce62 a écrit:Selon une vidéo, des rayons d’un supermarché américain remplis de produits russes ne respecteraient pas les sanctions contre Moscou.
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Re: Et aux USA !
Source Youtube
Tom Cotton interroge Avril DNI Haines sur les affirmations de la Russie selon lesquelles les États-Unis ont tenté d’assassiner Poutine avec un drone
La directrice nationale du renseignement, Avril Haines, témoigne devant le CMTE des services armés du Sénat sur les menaces mondiales
Tom Cotton interroge Avril DNI Haines sur les affirmations de la Russie selon lesquelles les États-Unis ont tenté d’assassiner Poutine avec un drone
La directrice nationale du renseignement, Avril Haines, témoigne devant le CMTE des services armés du Sénat sur les menaces mondiales
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Re: Et aux USA !
Source Washington Post - Par Missy Ryan le 09/05/2023
Les États-Unis et le Royaume-Uni s’engagent à aider l’Ukraine quel que soit le résultat de la contre-offensive
La Grande-Bretagne et les Etats-Unis continueront à soutenir l’Ukraine, que son armée puisse ou non récupérer du territoire de la Russie dans le cadre d’une contre-offensive planifiée, ont déclaré mardi deux hauts responsables.
Le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, et le secrétaire d’État, Antony Blinken, s’exprimant lors d’une conférence de presse conjointe à Washington, ont déclaré qu’ils étaient déterminés à poursuivre l’aide à l’Ukraine malgré les questions croissantes sur ce que l’opération de printemps peut réaliser face à une résistance russe intense.
« Nous devons continuer à les soutenir, que cette offensive à venir génère ou non d’énormes gains sur le champ de bataille, car tant que ce conflit n’est pas résolu et résolu correctement, il n’est pas terminé », a déclaré Cleverly.
De hauts responsables ukrainiens ont déclaré craindre que l’offensive, qui vise à reconquérir les zones saisies par la Russie à la suite de l’invasion du président Vladimir Poutine en février 2022, ne réponde pas aux attentes occidentales, compromettant potentiellement l’aide nécessaire à l’avenir.
L’opération devrait commencer dans les prochaines semaines.
Alors que les forces ukrainiennes se sont beaucoup mieux comportées sur le champ de bataille que ce à quoi de nombreux partenaires occidentaux s’attendaient, a déclaré Cleverly, tout est possible dans la période à venir alors que Moscou déverse des quantités massives d’hommes et de puissance de feu en Ukraine.
« Ce n’est pas un film », a-t-il déclaré. « Il n’y a pas de certitudes quand il s’agit de conflit. »
Blinken a déclaré que les États-Unis apporteraient également un soutien indéfini à l’Ukraine, affirmant que l’aide à Kiev dans la guerre ne devrait pas être considérée comme en concurrence avec des priorités qui ont eu un impact mortel dans le pays, telles que la violence armée et l’épidémie d’opioïdes.
« Il n’y a pas de choix à somme nulle, entre une partie du travail que nous faisons dans le monde et le travail que nous faisons chez nous », a-t-il déclaré.
Blinken a déclaré que le soutien des Américains à la guerre restait fort.
Il a souligné les récents commentaires en faveur de Kiev du président de la Chambre, Kevin McCarthy (R-Calif.), qui ont été considérés comme un contrepoids au scepticisme exprimé par d’autres républicains de la Chambre sur la nécessité pour l’Amérique de défendre l’Ukraine.
Alors que les sondages montrent que le soutien du public à l’aide américaine à l’Ukraine a diminué, en particulier parmi les républicains, les dirigeants du Congrès des deux partis continuent de soutenir la guerre.
Beaucoup ont appelé à plus, pas moins, de dons d’armes.
Blinken a déclaré que les États-Unis continueraient à fournir à l’Ukraine l’armement dont Washington estime que Kiev a besoin dans sa lutte.
« L’accent est mis sur les efforts ukrainiens que nous anticipons pour tenter de reprendre une plus grande partie du territoire qui a été saisi à l’Ukraine par la Russie au cours des 14 derniers mois », a-t-il déclaré.
Les États-Unis sont de loin le plus grand bailleur de fonds de l’Ukraine.
Mardi, l’administration Biden a annoncé une aide militaire supplémentaire de 1,2 milliard de dollars pour l’Ukraine, y compris des systèmes de défense aérienne et des obus d’artillerie.
Les évaluations des services de renseignement américains divulguées plus tôt cette année prédisaient que l’Ukraine aurait du mal à reconquérir du territoire en raison du manque de soldats, de munitions et d’équipement.
Ces rapports ont intensifié les questions quant à savoir si Kiev peut atteindre son objectif déclaré de récupérer le territoire contrôlé par la Russie, y compris la Crimée, que Poutine a illégalement annexée en 2014, ou si elle devra faire des concessions pour mettre fin à la violence.
Blinken, cherchant peut-être à mettre en sourdine les retombées des documents divulgués, a déclaré la semaine dernière que l’armée ukrainienne était mieux placée pour progresser dans sa contre-offensive attendue que ne l’indiquaient les renseignements américains divulgués.
« Là où l’Ukraine aurait pu être il y a un mois, deux mois, trois mois, n’est pas là où elle est maintenant », a-t-il déclaré.
Les États-Unis et le Royaume-Uni s’engagent à aider l’Ukraine quel que soit le résultat de la contre-offensive
La Grande-Bretagne et les Etats-Unis continueront à soutenir l’Ukraine, que son armée puisse ou non récupérer du territoire de la Russie dans le cadre d’une contre-offensive planifiée, ont déclaré mardi deux hauts responsables.
Le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, et le secrétaire d’État, Antony Blinken, s’exprimant lors d’une conférence de presse conjointe à Washington, ont déclaré qu’ils étaient déterminés à poursuivre l’aide à l’Ukraine malgré les questions croissantes sur ce que l’opération de printemps peut réaliser face à une résistance russe intense.
« Nous devons continuer à les soutenir, que cette offensive à venir génère ou non d’énormes gains sur le champ de bataille, car tant que ce conflit n’est pas résolu et résolu correctement, il n’est pas terminé », a déclaré Cleverly.
De hauts responsables ukrainiens ont déclaré craindre que l’offensive, qui vise à reconquérir les zones saisies par la Russie à la suite de l’invasion du président Vladimir Poutine en février 2022, ne réponde pas aux attentes occidentales, compromettant potentiellement l’aide nécessaire à l’avenir.
L’opération devrait commencer dans les prochaines semaines.
Alors que les forces ukrainiennes se sont beaucoup mieux comportées sur le champ de bataille que ce à quoi de nombreux partenaires occidentaux s’attendaient, a déclaré Cleverly, tout est possible dans la période à venir alors que Moscou déverse des quantités massives d’hommes et de puissance de feu en Ukraine.
« Ce n’est pas un film », a-t-il déclaré. « Il n’y a pas de certitudes quand il s’agit de conflit. »
Blinken a déclaré que les États-Unis apporteraient également un soutien indéfini à l’Ukraine, affirmant que l’aide à Kiev dans la guerre ne devrait pas être considérée comme en concurrence avec des priorités qui ont eu un impact mortel dans le pays, telles que la violence armée et l’épidémie d’opioïdes.
« Il n’y a pas de choix à somme nulle, entre une partie du travail que nous faisons dans le monde et le travail que nous faisons chez nous », a-t-il déclaré.
Blinken a déclaré que le soutien des Américains à la guerre restait fort.
Il a souligné les récents commentaires en faveur de Kiev du président de la Chambre, Kevin McCarthy (R-Calif.), qui ont été considérés comme un contrepoids au scepticisme exprimé par d’autres républicains de la Chambre sur la nécessité pour l’Amérique de défendre l’Ukraine.
Alors que les sondages montrent que le soutien du public à l’aide américaine à l’Ukraine a diminué, en particulier parmi les républicains, les dirigeants du Congrès des deux partis continuent de soutenir la guerre.
Beaucoup ont appelé à plus, pas moins, de dons d’armes.
Blinken a déclaré que les États-Unis continueraient à fournir à l’Ukraine l’armement dont Washington estime que Kiev a besoin dans sa lutte.
« L’accent est mis sur les efforts ukrainiens que nous anticipons pour tenter de reprendre une plus grande partie du territoire qui a été saisi à l’Ukraine par la Russie au cours des 14 derniers mois », a-t-il déclaré.
Les États-Unis sont de loin le plus grand bailleur de fonds de l’Ukraine.
Mardi, l’administration Biden a annoncé une aide militaire supplémentaire de 1,2 milliard de dollars pour l’Ukraine, y compris des systèmes de défense aérienne et des obus d’artillerie.
Les évaluations des services de renseignement américains divulguées plus tôt cette année prédisaient que l’Ukraine aurait du mal à reconquérir du territoire en raison du manque de soldats, de munitions et d’équipement.
Ces rapports ont intensifié les questions quant à savoir si Kiev peut atteindre son objectif déclaré de récupérer le territoire contrôlé par la Russie, y compris la Crimée, que Poutine a illégalement annexée en 2014, ou si elle devra faire des concessions pour mettre fin à la violence.
Blinken, cherchant peut-être à mettre en sourdine les retombées des documents divulgués, a déclaré la semaine dernière que l’armée ukrainienne était mieux placée pour progresser dans sa contre-offensive attendue que ne l’indiquaient les renseignements américains divulgués.
« Là où l’Ukraine aurait pu être il y a un mois, deux mois, trois mois, n’est pas là où elle est maintenant », a-t-il déclaré.
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Re: Et aux USA !
"Je dirai à Zelensky que ça suffit": Trump promet de mettre fin à la guerre en Ukraine s'il est réélu
Ariel Guez
Le 17/07/2023 à 8:35
Dans une interview accordée à Fox News, l'ancien président américain Donald Trump assure qu'il mettra fin à la guerre en Ukraine en cas de retour à la Maison Blanche en 2024.
Le rapport de force. Voilà comment Donald Trump entend mettre fin à la guerre en Ukraine. Sur Fox News ce dimanche, le milliairdiare républicain, qui entend redevenir président des États-Unis en 2024, a expliqué sa stratégie pour "mettre fin à la guerre" en Ukraine en 24 heures, comme il le promet depuis plusieurs semaines.
Le président ukrainien a plusieurs fois répété qu'il voulait un retrait complet des troupes russes de son territoire avant même d'engager d'éventuelles négociations. La question de la Crimée, territoire revendiqué par Moscou depuis 2014, ne semble pas être négociable: pour Volodymyr Zelensky, ce territoire n'est pas la propriété du Kremlin.
Du côté de Moscou, malgré les difficultés, Vladimir Poutine ne semble pas vouloir stopper "l'opération militaire spéciale" sur le sol ukrainien.
Source : https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis/je-dirai-a-zelensky-que-ca-suffit-trump-promet-de-mettre-fin-a-la-guerre-en-ukraine-s-il-est-reelu_AN-202307170172.html#xtor=AL-68
Ariel Guez
Le 17/07/2023 à 8:35
Dans une interview accordée à Fox News, l'ancien président américain Donald Trump assure qu'il mettra fin à la guerre en Ukraine en cas de retour à la Maison Blanche en 2024.
Le rapport de force. Voilà comment Donald Trump entend mettre fin à la guerre en Ukraine. Sur Fox News ce dimanche, le milliairdiare républicain, qui entend redevenir président des États-Unis en 2024, a expliqué sa stratégie pour "mettre fin à la guerre" en Ukraine en 24 heures, comme il le promet depuis plusieurs semaines.
Dans le même temps, s'il est réélu à la tête des États-Unis, le républicain ira s'entretenir avec son homologue russe. "Je dirai à Poutine: 'si vous ne trouvez pas un accord, nous donnerons beaucoup [à l'Ukraine]. Plus qu'elle n'a jamais eu, s'il le faut", poursuit Donald Trump."Je dirai à Zelensky: 'ça suffit, il faut trouver un accord'" avec Poutine, a assuré Donald Trump.
"Cette guerre est un désastre"
"Cette guerre doit être arrêtée. Cette guerre est un désastre", martelait l'ancien président américain il y a quelques semaines. Mais les désirs de paix du républicain américain ne semblent pas être en accord avec les volontés de Volodymyr Zelensky et de Vladimir Poutine.Le président ukrainien a plusieurs fois répété qu'il voulait un retrait complet des troupes russes de son territoire avant même d'engager d'éventuelles négociations. La question de la Crimée, territoire revendiqué par Moscou depuis 2014, ne semble pas être négociable: pour Volodymyr Zelensky, ce territoire n'est pas la propriété du Kremlin.
Du côté de Moscou, malgré les difficultés, Vladimir Poutine ne semble pas vouloir stopper "l'opération militaire spéciale" sur le sol ukrainien.
Source : https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis/je-dirai-a-zelensky-que-ca-suffit-trump-promet-de-mettre-fin-a-la-guerre-en-ukraine-s-il-est-reelu_AN-202307170172.html#xtor=AL-68
Gilles- Messages : 2454
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Re: Et aux USA !
Du bla-bla comme d'habitude !!Gilles a écrit:"Je dirai à Zelensky que ça suffit": Trump promet de mettre fin à la guerre en Ukraine s'il est réélu
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Et aux USA !
Les Etats-Unis et l’aide à l’Ukraine sous la menace d’une paralysie budgétaire
divisions Face à la guerre interne au parti républicain, un nouveau « shutdown » de l’Etat fédéral risque de se produire le 30 septembre, compliquant l’allocation d’une nouvelle enveloppe de 24 milliards de dollars à l’Ukraine
P.B. avec AFP
Publié le 20/09/23 à 20h26
Tous les ans ou presque, le même cirque recommence. Les Etats-Unis sont une nouvelle fois face à un danger d’impasse politico-financière : le Congrès risque de provoquer un « shutdown », une paralysie de l’Etat fédéral dans dix jours, faute de s’accorder sur un nouveau budget. Un blocage qui pourrait menacer une nouvelle tranche d’aide à l’Ukraine de 24 milliards de dollars demandée par Joe Biden, alors même que Volodymyr Zelensky se trouve aux Etats-Unis pour l’Assemblée générale de l’ONU et doit être reçu à la Maison Blanche jeudi.
Les parlementaires ont jusqu’au 30 septembre à minuit pour se mettre d’accord, sans quoi tous les financements des services fédéraux seront soudainement coupés. Ministères mais aussi parcs nationaux, certains musées et une multitude d’organismes seraient affectés, forçant des centaines de milliers d’employés au chômage technique.
Malgré les fortes divisions partisanes, la plupart des élus des deux camps ne veulent pas de cette situation qui est extrêmement impopulaire. Mais plusieurs élus trumpistes sont déterminés à jouer les trouble-fêtes, s’opposant pour le moment à chaque projet de loi en débat. « A moins de deux semaines de la fin de l’année fiscale, les républicains extrémistes de la Chambre des représentants jouent avec la vie des gens », a accusé la Maison Blanche dans un communiqué mardi.
Cette semaine, 5 républicains ont même frondé, refusant de donner leur feu vert pour discuter à la Chambre d’un projet de loi de financement du Pentagone. Un camouflet pour McCarthy, qui reste sous la menace d’une motion de censure qui pourrait lui coûter sa tête. La guerre interne est désormais publique, avec des élus l’accusant d’être « soft » (faible).
« Je ne voterai pas pour donner un seul centime pour la guerre en Ukraine », a déclaré l’élue Marjorie Taylor Greene, très proche de l’ancien président Donald Trump, sur X (ex-Twitter) mardi.
Au moment même où le président Zelensky vient aux Etats-Unis pour justifier la nécessité de rester ferme face à Poutine, les chefs républicains à la Chambre sont essentiellement en train de lui dire ''débrouille-toi'' », a dénoncé le chef des démocrates au Sénat, Chuck Schumer.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky sera en déplacement dans la capitale américaine jeudi pour de nouvelles discussions avec le président Joe Biden sur le soutien à Kiev contre l’invasion russe. Les Etats-Unis ont déjà accordé 113 milliards de dollars à l’Ukraine en 18 mois, soit environ les deux tiers du total de l’aide internationale.
Source : https://www.20minutes.fr/monde/4053984-20230920-etats-unis-aide-ukraine-sous-menace-paralysie-budgetaire
divisions Face à la guerre interne au parti républicain, un nouveau « shutdown » de l’Etat fédéral risque de se produire le 30 septembre, compliquant l’allocation d’une nouvelle enveloppe de 24 milliards de dollars à l’Ukraine
P.B. avec AFP
Publié le 20/09/23 à 20h26
Tous les ans ou presque, le même cirque recommence. Les Etats-Unis sont une nouvelle fois face à un danger d’impasse politico-financière : le Congrès risque de provoquer un « shutdown », une paralysie de l’Etat fédéral dans dix jours, faute de s’accorder sur un nouveau budget. Un blocage qui pourrait menacer une nouvelle tranche d’aide à l’Ukraine de 24 milliards de dollars demandée par Joe Biden, alors même que Volodymyr Zelensky se trouve aux Etats-Unis pour l’Assemblée générale de l’ONU et doit être reçu à la Maison Blanche jeudi.
Les parlementaires ont jusqu’au 30 septembre à minuit pour se mettre d’accord, sans quoi tous les financements des services fédéraux seront soudainement coupés. Ministères mais aussi parcs nationaux, certains musées et une multitude d’organismes seraient affectés, forçant des centaines de milliers d’employés au chômage technique.
Malgré les fortes divisions partisanes, la plupart des élus des deux camps ne veulent pas de cette situation qui est extrêmement impopulaire. Mais plusieurs élus trumpistes sont déterminés à jouer les trouble-fêtes, s’opposant pour le moment à chaque projet de loi en débat. « A moins de deux semaines de la fin de l’année fiscale, les républicains extrémistes de la Chambre des représentants jouent avec la vie des gens », a accusé la Maison Blanche dans un communiqué mardi.
Le casse-tête de Kevin McCarthy
Elu Speaker après 15 tours de scrutin, Kevin McCarthy continue de faire face à une guerre interne de ses troupes. Il a mis sur la table une rallonge budgétaire d’un mois, le temps de trouver un compromis, mais des élus ultraconservateurs du Freedom Caucus s’y oppose, réclamant des coupes bien plus sévères.Cette semaine, 5 républicains ont même frondé, refusant de donner leur feu vert pour discuter à la Chambre d’un projet de loi de financement du Pentagone. Un camouflet pour McCarthy, qui reste sous la menace d’une motion de censure qui pourrait lui coûter sa tête. La guerre interne est désormais publique, avec des élus l’accusant d’être « soft » (faible).
L’aide à l’Ukraine incertaine
Si un « shutdown » est moins grave pour l’économie mondiale qu’un défaut sur la dette – évité de justesse l’été dernier – cette crise budgétaire pourrait avoir des répercussions directes sur la guerre en Ukraine : la Maison Blanche a réclamé que la loi de finances votée par les élus comprenne 24 milliards de dollars d’aide militaire et humanitaire pour Kiev. Une enveloppe soutenue par démocrates et républicains au Sénat, mais à laquelle une majorité des républicains de la Chambre, élus dans des districts trumpistes, sont radicalement opposés.« Je ne voterai pas pour donner un seul centime pour la guerre en Ukraine », a déclaré l’élue Marjorie Taylor Greene, très proche de l’ancien président Donald Trump, sur X (ex-Twitter) mardi.
Au moment même où le président Zelensky vient aux Etats-Unis pour justifier la nécessité de rester ferme face à Poutine, les chefs républicains à la Chambre sont essentiellement en train de lui dire ''débrouille-toi'' », a dénoncé le chef des démocrates au Sénat, Chuck Schumer.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky sera en déplacement dans la capitale américaine jeudi pour de nouvelles discussions avec le président Joe Biden sur le soutien à Kiev contre l’invasion russe. Les Etats-Unis ont déjà accordé 113 milliards de dollars à l’Ukraine en 18 mois, soit environ les deux tiers du total de l’aide internationale.
Source : https://www.20minutes.fr/monde/4053984-20230920-etats-unis-aide-ukraine-sous-menace-paralysie-budgetaire
Gilles- Messages : 2454
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Re: Et aux USA !
Source : " the Kiev indépendant"
Russia fails to regain seat on UN Human Rights Council.
Russia failed to gain enough votes in the United Nations General Assembly on Oct. 10 to win back its seat on the U.N. Human Rights Council.
Russia attempted to compete with Albania and Bulgaria for the council's two open eastern European seats. Bulgaria won 160 votes and a seat on the council, while Albania took 123 and the second open slot.
With only 83 votes, Russia's bid was unsuccessful.
Russia fails to regain seat on UN Human Rights Council.
Russia failed to gain enough votes in the United Nations General Assembly on Oct. 10 to win back its seat on the U.N. Human Rights Council.
Russia attempted to compete with Albania and Bulgaria for the council's two open eastern European seats. Bulgaria won 160 votes and a seat on the council, while Albania took 123 and the second open slot.
With only 83 votes, Russia's bid was unsuccessful.
kozaten- Messages : 32
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Caduce62, Krispoluk et Gilles aiment ce message
Re: Et aux USA !
Biden en "vieux renard" de la politique a un plan B pour aider militairement l'#Ukraine , de façon massive, sans l'appui de la Chambre des Représentants et donc des Républicains
"Le gouvernement #USA a le pouvoir légal de vendre à très bon marché - ou même de donner - tout matériel militaire américain dont les forces américaines n'ont plus besoin" (EDA)
Conclusion : la liste d'armes que Biden peut encore envoyer à l'#Ukraine sans "autorisation" est encore très importante (centaines de chars M-1A1 Abrams, M-2 Bradley qui ont montré leur redoutable efficacité au combat et même des F16 ...)
"Le gouvernement #USA a le pouvoir légal de vendre à très bon marché - ou même de donner - tout matériel militaire américain dont les forces américaines n'ont plus besoin" (EDA)
Conclusion : la liste d'armes que Biden peut encore envoyer à l'#Ukraine sans "autorisation" est encore très importante (centaines de chars M-1A1 Abrams, M-2 Bradley qui ont montré leur redoutable efficacité au combat et même des F16 ...)
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Et aux USA !
Ukraine : Trump et ses alliés prêts à enterrer l'aide américaine à Kiev
Par Le Figaro avec AFP
Publié hier à 19:02, Mis à jour il y a 13 heures
L'ancien président américain menace, via ses alliés au Congrès, d'enterrer cette semaine toute future aide américaine à l'Ukraine. Le projet de loi prévoit 60 milliards de dollars pour Kiev.
L'élection présidentielle n'est que dans neuf mois, mais l'influence de Donald Trump se fait déjà très concrètement sentir: l'ancien président menace, via ses alliés au Congrès, d'enterrer cette semaine toute future aide américaine à l'Ukraine. Le couperet est tombé quelques minutes seulement après que le texte, fruit de longs mois de négociations au Sénat, a été dévoilé au public.
Le projet de loi, qui prévoit à la fois 60 milliards de dollars pour Kiev, 14 milliards de dollars pour Israël et une réforme du système migratoire américain, est «mort-né», a tranché Mike Johnson, le chef de la Chambre des représentants, un proche de Donald Trump.
Pour être adopté, ce grand projet de loi doit être approuvé par les deux chambres du Congrès. Les démocrates sont majoritaires au Sénat, mais les républicains sont aux manettes à la Chambre. Deux ans après le début d'une guerre qui s'enlise - et plus de 110 milliards de dollars déjà débloqués par le Congrès - de nombreux républicains appellent à ne plus valider le moindre centime pour l'Ukraine. Ils suivent pour la plupart des directives de Donald Trump, qui prétend que s'il était réélu en novembre, il réglerait la guerre entre la Russie et l'Ukraine «en 24 heures» - sans vraiment expliquer comment.
Lundi matin, l'ex-dirigeant en a remis une couche. «Ne soyez pas STUPIDES!!!», a lancé le candidat républicain aux élus de son parti, estimant que «seul un idiot, ou un démocrate de la gauche radicale, voterait pour cet horrible projet de loi». Au-delà de ce simple texte, c'est tout l'avenir de l'aide américaine à l'Ukraine qui est en péril. Le texte dévoilé dimanche était vu comme l'un des rares susceptibles d'être adopté avec des voix des deux partis. La fenêtre de tir pour agir avant la présidentielle américaine de novembre paraît désormais minuscule, voire inexistante.
Les deux dernières visites du dirigeant ukrainien à Washington, en septembre et en décembre 2023, se sont, à cet égard, montrées infructueuses. Conscient que le sentiment d'urgence s'est bien émoussé à Washington depuis le début de la guerre en 2022, le président Biden avait demandé au Congrès en octobre de coupler sa demande d'aide pour l'Ukraine à une autre pour Israël, allié des États-Unis en guerre contre le Hamas. Mais aussi à une réforme drastique de la politique migratoire des États-Unis, un sujet politiquement brûlant, qui l'est d'autant plus en pleine année électorale. Le tout, visiblement en vain.
Source : https://www.lefigaro.fr/international/ukraine-trump-et-ses-allies-prets-a-enterrer-l-aide-americaine-a-kiev-20240205
Par Le Figaro avec AFP
Publié hier à 19:02, Mis à jour il y a 13 heures
L'ancien président américain menace, via ses alliés au Congrès, d'enterrer cette semaine toute future aide américaine à l'Ukraine. Le projet de loi prévoit 60 milliards de dollars pour Kiev.
L'élection présidentielle n'est que dans neuf mois, mais l'influence de Donald Trump se fait déjà très concrètement sentir: l'ancien président menace, via ses alliés au Congrès, d'enterrer cette semaine toute future aide américaine à l'Ukraine. Le couperet est tombé quelques minutes seulement après que le texte, fruit de longs mois de négociations au Sénat, a été dévoilé au public.
Le projet de loi, qui prévoit à la fois 60 milliards de dollars pour Kiev, 14 milliards de dollars pour Israël et une réforme du système migratoire américain, est «mort-né», a tranché Mike Johnson, le chef de la Chambre des représentants, un proche de Donald Trump.
«Horrible projet de loi»
Qu'importe que le président démocrate Joe Biden soutienne le projet, ou qu'il ait exhorté le Congrès à «l'adopter rapidement». Dans ces tractations, c'est son prédécesseur et rival probable à l'élection présidentielle, qui a le dernier mot. Sans le soutien des républicains à la Chambre, des fidèles de Donald Trump pour la plupart, le texte ne peut en effet aller nulle part.Pour être adopté, ce grand projet de loi doit être approuvé par les deux chambres du Congrès. Les démocrates sont majoritaires au Sénat, mais les républicains sont aux manettes à la Chambre. Deux ans après le début d'une guerre qui s'enlise - et plus de 110 milliards de dollars déjà débloqués par le Congrès - de nombreux républicains appellent à ne plus valider le moindre centime pour l'Ukraine. Ils suivent pour la plupart des directives de Donald Trump, qui prétend que s'il était réélu en novembre, il réglerait la guerre entre la Russie et l'Ukraine «en 24 heures» - sans vraiment expliquer comment.
Lundi matin, l'ex-dirigeant en a remis une couche. «Ne soyez pas STUPIDES!!!», a lancé le candidat républicain aux élus de son parti, estimant que «seul un idiot, ou un démocrate de la gauche radicale, voterait pour cet horrible projet de loi». Au-delà de ce simple texte, c'est tout l'avenir de l'aide américaine à l'Ukraine qui est en péril. Le texte dévoilé dimanche était vu comme l'un des rares susceptibles d'être adopté avec des voix des deux partis. La fenêtre de tir pour agir avant la présidentielle américaine de novembre paraît désormais minuscule, voire inexistante.
Dernière tranche débloquée en décembre
Depuis le début du conflit, le Kremlin mise sur l'essoufflement de l'aide occidentale, et toute hésitation des alliés de Kiev conforte la Russie dans l'idée que son pari sera gagnant. Les États-Unis, de loin le premier soutien militaire à l'Ukraine, ont débloqué fin décembre leur dernière tranche d'aide militaire disponible pour l'Ukraine. Ils butent depuis plusieurs mois sur le déblocage de nouveaux fonds, réclamés avec insistance par le président Joe Biden et son homologue Volodymyr Zelensky.Les deux dernières visites du dirigeant ukrainien à Washington, en septembre et en décembre 2023, se sont, à cet égard, montrées infructueuses. Conscient que le sentiment d'urgence s'est bien émoussé à Washington depuis le début de la guerre en 2022, le président Biden avait demandé au Congrès en octobre de coupler sa demande d'aide pour l'Ukraine à une autre pour Israël, allié des États-Unis en guerre contre le Hamas. Mais aussi à une réforme drastique de la politique migratoire des États-Unis, un sujet politiquement brûlant, qui l'est d'autant plus en pleine année électorale. Le tout, visiblement en vain.
Source : https://www.lefigaro.fr/international/ukraine-trump-et-ses-allies-prets-a-enterrer-l-aide-americaine-a-kiev-20240205
Gilles- Messages : 2454
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Re: Et aux USA !
« Non, je ne vous protégerais pas » : Donald Trump menace de ne pas défendre les pays de l’Otan s’il est élu
Ce samedi, lors d’un meeting en Caroline du Sud, l’ancien président des États-Unis a menacé de ne pas défendre les pays de l’Otan qui seraient en retard de paiement s’il était réélu.
Par AFP
Publié:11 février 2024 à 13h52
Donald Trump a menacé, en cas de retour à la Maison Blanche, de ne plus garantir la protection des pays de l’Otan face à la Russie et a promis une vague massive d’expulsions à la frontière, lors d’un meeting samedi en Caroline du Sud.
L’ancien président américain reproche régulièrement à ses alliés de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord de ne pas financer suffisamment l’institution. Lors du meeting, Donad Trump a rapporté une conversation avec un des chefs d’État de l’Otan, sans le nommer.
« Un des présidents d’un gros pays s’est levé et a dit : eh bien, monsieur, si on ne paie pas et qu’on est attaqué par la Russie, est-ce que vous nous protégerez ? », raconte le milliardaire avant de révéler sa réponse : « Non, je ne vous protégerais pas. En fait, je les encouragerais à vous faire ce qu’ils veulent. Vous devez payer vos dettes ».
Ce samedi, lors d’un meeting en Caroline du Sud, l’ancien président des États-Unis a menacé de ne pas défendre les pays de l’Otan qui seraient en retard de paiement s’il était réélu.
Par AFP
Publié:11 février 2024 à 13h52
Donald Trump a menacé, en cas de retour à la Maison Blanche, de ne plus garantir la protection des pays de l’Otan face à la Russie et a promis une vague massive d’expulsions à la frontière, lors d’un meeting samedi en Caroline du Sud.
L’ancien président américain reproche régulièrement à ses alliés de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord de ne pas financer suffisamment l’institution. Lors du meeting, Donad Trump a rapporté une conversation avec un des chefs d’État de l’Otan, sans le nommer.
« Un des présidents d’un gros pays s’est levé et a dit : eh bien, monsieur, si on ne paie pas et qu’on est attaqué par la Russie, est-ce que vous nous protégerez ? », raconte le milliardaire avant de révéler sa réponse : « Non, je ne vous protégerais pas. En fait, je les encouragerais à vous faire ce qu’ils veulent. Vous devez payer vos dettes ».
Caduce62- Messages : 15213
Date d'inscription : 05/01/2010
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Re: Et aux USA !
Caduce62 a écrit:« Non, je ne vous protégerais pas » : Donald Trump menace de ne pas défendre les pays de l’Otan s’il est élu
Ce samedi, lors d’un meeting en Caroline du Sud, l’ancien président des États-Unis a menacé de ne pas défendre les pays de l’Otan qui seraient en retard de paiement s’il était réélu.
Par AFP
Publié:11 février 2024 à 13h52
Donald Trump a menacé, en cas de retour à la Maison Blanche, de ne plus garantir la protection des pays de l’Otan face à la Russie et a promis une vague massive d’expulsions à la frontière, lors d’un meeting samedi en Caroline du Sud.
L’ancien président américain reproche régulièrement à ses alliés de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord de ne pas financer suffisamment l’institution. Lors du meeting, Donad Trump a rapporté une conversation avec un des chefs d’État de l’Otan, sans le nommer.
« Un des présidents d’un gros pays s’est levé et a dit : eh bien, monsieur, si on ne paie pas et qu’on est attaqué par la Russie, est-ce que vous nous protégerez ? », raconte le milliardaire avant de révéler sa réponse : « Non, je ne vous protégerais pas. En fait, je les encouragerais à vous faire ce qu’ils veulent. Vous devez payer vos dettes ».
Oui, une "Trumponnerie" de plus ! a prendre juste pour ce qu'elle vaut !
Krispoluk- Messages : 9851
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Re: Et aux USA !
Krispoluk a écrit:Caduce62 a écrit:« Non, je ne vous protégerais pas » : Donald Trump menace de ne pas défendre les pays de l’Otan s’il est élu
Ce samedi, lors d’un meeting en Caroline du Sud, l’ancien président des États-Unis a menacé de ne pas défendre les pays de l’Otan qui seraient en retard de paiement s’il était réélu.
Par AFP
Publié:11 février 2024 à 13h52
Donald Trump a menacé, en cas de retour à la Maison Blanche, de ne plus garantir la protection des pays de l’Otan face à la Russie et a promis une vague massive d’expulsions à la frontière, lors d’un meeting samedi en Caroline du Sud.
L’ancien président américain reproche régulièrement à ses alliés de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord de ne pas financer suffisamment l’institution. Lors du meeting, Donad Trump a rapporté une conversation avec un des chefs d’État de l’Otan, sans le nommer.
« Un des présidents d’un gros pays s’est levé et a dit : eh bien, monsieur, si on ne paie pas et qu’on est attaqué par la Russie, est-ce que vous nous protégerez ? », raconte le milliardaire avant de révéler sa réponse : « Non, je ne vous protégerais pas. En fait, je les encouragerais à vous faire ce qu’ils veulent. Vous devez payer vos dettes ».
Oui, une "Trumponnerie" de plus ! a prendre juste pour ce qu'elle vaut !
Il est autant taré que son homologue à l'Est! La seule chose qui nous sauve, c'est que les USA sont encore (pour l'instant) une démocratie. Mais, il y a de fortes chances pour qu'il nous laisse tomber. Il ne faut pas le prendre à la légère, l'argent est son seul moteur!
De toutes façons, d'ici 10 mois on aura une idée de vers où se dirige le monde...
Gilles- Messages : 2454
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: Et aux USA !
«Il n’y a aucune chance» que Vladimir Poutine perde la guerre en Ukraine», selon Elon Musk
Par Hugues Maillot
Lors d’un «space» organisé sur son réseau social X, en compagnie de sénateurs républicains, le milliardaire a fait part de ses doutes concernant une victoire de l’Ukraine contre la Russie.
La position d’Elon Musk sur la guerre en Ukraine a toujours été ambiguë. Si le milliardaire a livré plusieurs milliers de terminaux Starlink à Kiev, permettant aux troupes d’avoir accès à Internet, il a également proposé que le pays cède des territoires à la Russie pour obtenir la paix. Lundi 12 février, lors d’un «space» organisé sur son réseau social X, le milliardaire américain a cette fois affirmé qu’il n’y avait «aucune chance» que le président Vladimir Poutine perde la guerre.
Le PDG de Tesla et SpaceX répondait au sénateur républicain du Wisconsin Ron Johnson, qui estimait que ceux qui voyaient l’Ukraine sortir un jour vainqueur du conflit «vivaient dans un monde imaginaire». Plusieurs autres élus républicains participaient à cette conversation, notamment J.D. Vance, sénateur de l’Ohio et Mike Lee, sénateur de l’Utah, qui s’opposent de longue date à la fourniture d’une aide supplémentaire à l’Ukraine. L’ancien candidat républicain à la présidentielle Vivek Ramaswamy faisait également partie des intervenants.
Si l’homme d’affaires a déployé de nombreux satellites Starlink pour aider l’Ukraine au début de la guerre, il adopte désormais des positions plus controversées sur le conflit. Récemment, le renseignement ukrainien a par exemple accusé Elon Musk d’avoir livré le système à Moscou, ce que l’intéressé dément formellement, tout comme le Kremlin. En septembre, le milliardaire avait également affirmé avoir empêché une attaque ukrainienne contre une base de la marine russe en refusant une demande de Kiev d'activer l'accès à Internet via Starlink en mer Noire, près de la Crimée annexée par Moscou.
En outre, Elon Musk est régulièrement accusé de complaisance envers Vladimir Poutine. Lors de son «space» lundi, il a qualifié cette accusation d’«absurde», arguant que ses entreprises «ont probablement fait plus que quiconque pour affaiblir la Russie». Lors de son entretien fleuve avec le journaliste américain Tucker Carlon, le président russe a, lui, fait part de son admiration pour le milliardaire américain, qu’il a décrit comme «une personne intelligente», «exceptionnelle» et un «homme d’affaires talentueux».
Source : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/il-n-y-a-aucune-chance-que-vladimir-poutine-perde-la-guerre-en-ukraine-selon-elon-musk-20240213
Par Hugues Maillot
Lors d’un «space» organisé sur son réseau social X, en compagnie de sénateurs républicains, le milliardaire a fait part de ses doutes concernant une victoire de l’Ukraine contre la Russie.
La position d’Elon Musk sur la guerre en Ukraine a toujours été ambiguë. Si le milliardaire a livré plusieurs milliers de terminaux Starlink à Kiev, permettant aux troupes d’avoir accès à Internet, il a également proposé que le pays cède des territoires à la Russie pour obtenir la paix. Lundi 12 février, lors d’un «space» organisé sur son réseau social X, le milliardaire américain a cette fois affirmé qu’il n’y avait «aucune chance» que le président Vladimir Poutine perde la guerre.
Le PDG de Tesla et SpaceX répondait au sénateur républicain du Wisconsin Ron Johnson, qui estimait que ceux qui voyaient l’Ukraine sortir un jour vainqueur du conflit «vivaient dans un monde imaginaire». Plusieurs autres élus républicains participaient à cette conversation, notamment J.D. Vance, sénateur de l’Ohio et Mike Lee, sénateur de l’Utah, qui s’opposent de longue date à la fourniture d’une aide supplémentaire à l’Ukraine. L’ancien candidat républicain à la présidentielle Vivek Ramaswamy faisait également partie des intervenants.
Déclarations et positions controversées
Comme ses invités, Elon Musk s’est déclaré contre le projet de loi du Sénat visant à fournir 60 milliards de dollars supplémentaires d’aides à l’Ukraine. «Ces dépenses n’aident pas l’Ukraine. Prolonger la guerre ne les aide pas», a-t-il insisté. Ce n’est pas la première fois que le milliardaire prend position sur le sujet. En octobre 2023, il avait publié sur X un montage photo ironique, censé montrer un Volodymyr Zelensky très tendu, accompagné de la légende : «Quand ça fait cinq minutes que tu n’as pas demandé des milliards de dollars d’aide».Si l’homme d’affaires a déployé de nombreux satellites Starlink pour aider l’Ukraine au début de la guerre, il adopte désormais des positions plus controversées sur le conflit. Récemment, le renseignement ukrainien a par exemple accusé Elon Musk d’avoir livré le système à Moscou, ce que l’intéressé dément formellement, tout comme le Kremlin. En septembre, le milliardaire avait également affirmé avoir empêché une attaque ukrainienne contre une base de la marine russe en refusant une demande de Kiev d'activer l'accès à Internet via Starlink en mer Noire, près de la Crimée annexée par Moscou.
En outre, Elon Musk est régulièrement accusé de complaisance envers Vladimir Poutine. Lors de son «space» lundi, il a qualifié cette accusation d’«absurde», arguant que ses entreprises «ont probablement fait plus que quiconque pour affaiblir la Russie». Lors de son entretien fleuve avec le journaliste américain Tucker Carlon, le président russe a, lui, fait part de son admiration pour le milliardaire américain, qu’il a décrit comme «une personne intelligente», «exceptionnelle» et un «homme d’affaires talentueux».
Source : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/il-n-y-a-aucune-chance-que-vladimir-poutine-perde-la-guerre-en-ukraine-selon-elon-musk-20240213
Gilles- Messages : 2454
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: Et aux USA !
Gilles a écrit:Krispoluk a écrit:Caduce62 a écrit:« Non, je ne vous protégerais pas » : Donald Trump menace de ne pas défendre les pays de l’Otan s’il est élu
Ce samedi, lors d’un meeting en Caroline du Sud, l’ancien président des États-Unis a menacé de ne pas défendre les pays de l’Otan qui seraient en retard de paiement s’il était réélu.
Par AFP
Publié:11 février 2024 à 13h52
Donald Trump a menacé, en cas de retour à la Maison Blanche, de ne plus garantir la protection des pays de l’Otan face à la Russie et a promis une vague massive d’expulsions à la frontière, lors d’un meeting samedi en Caroline du Sud.
L’ancien président américain reproche régulièrement à ses alliés de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord de ne pas financer suffisamment l’institution. Lors du meeting, Donad Trump a rapporté une conversation avec un des chefs d’État de l’Otan, sans le nommer.
« Un des présidents d’un gros pays s’est levé et a dit : eh bien, monsieur, si on ne paie pas et qu’on est attaqué par la Russie, est-ce que vous nous protégerez ? », raconte le milliardaire avant de révéler sa réponse : « Non, je ne vous protégerais pas. En fait, je les encouragerais à vous faire ce qu’ils veulent. Vous devez payer vos dettes ».
Oui, une "Trumponnerie" de plus ! a prendre juste pour ce qu'elle vaut !
Il est autant taré que son homologue à l'Est! La seule chose qui nous sauve, c'est que les USA sont encore (pour l'instant) une démocratie. Mais, il y a de fortes chances pour qu'il nous laisse tomber. Il ne faut pas le prendre à la légère, l'argent est son seul moteur!
De toutes façons, d'ici 10 mois on aura une idée de vers où se dirige le monde...
C'est une éventualité à prendre très au sérieux en effet.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et aux USA !
Sur le fond il n'a pas tout à fait tort. Trop de pays européens n'ont pas suffisamment investi dans la defense depuis des années alors que les Etats Unis leur demandait.
Il est autant taré que son homologue à l'Est! La seule chose qui nous sauve, c'est que les USA sont encore (pour l'instant) une démocratie. Mais, il y a de fortes chances pour qu'il nous laisse tomber. Il ne faut pas le prendre à la légère, l'argent est son seul moteur!
De toutes façons, d'ici 10 mois on aura une idée de vers où se dirige le monde...
Je me souviens d'une intervention de Robert Gates, secretaire à la Defense de Barack Obama, en 2010 sur la démilitarisation de l'Europe:
"Robert Gates n'a pas maché ses mots en dénonçant aujourd'hui "la démilitarisation de l'Europe". L'OTAN, a affirmé le secrétaire américain à la Défense "fait face à long terme à des problèmes systémiques très sérieux" parce que les Européens n'ont pas suffisamment investi dans la défense pendant des années.
"La démilitarisation de l'Europe - où une grande partie de l'opinion et de la classe politique sont réfractaires aux forces armées et aux risques qui vont avec - est passée d'une bénédiction au XXe siècle à une entrave pour obtenir une sécurité et une paix durable au XXIe siècle", a affirmé M. Gates dans un discours à Washington à l'occasion d'un séminaire sur le nouveau concept stratégique de l'OTAN ."
Cette naiveté a été prise pour argent comptant par la Russie qui y a vu une opportunité.
Les européens avaient été avertis longtemps à l'avance mais n'ont pas pris l'avertissement au serieux.
travellergillou76- Messages : 2191
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: Et aux USA !
Pour schematiser les choses, les européens préférent depenser dans le social plutot que dans le militaire, contrairement aux americains.
Je rappelle que l'Europe c'est la moitié des dépenses sociales dans le monde.
Etait ce un calcul judicieux? Il est aujourd'hui permis d'en douter.
C'est pour cela que l'on fait machine arrière. Et ça aura des conséquences douloureuses car il faudra bien trouver l'argent quelques part.
Je rappelle que l'Europe c'est la moitié des dépenses sociales dans le monde.
Etait ce un calcul judicieux? Il est aujourd'hui permis d'en douter.
C'est pour cela que l'on fait machine arrière. Et ça aura des conséquences douloureuses car il faudra bien trouver l'argent quelques part.
travellergillou76- Messages : 2191
Date d'inscription : 30/12/2015
Caduce62- Messages : 15213
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