Sanctions culturelles contre la Russie
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Sanctions culturelles contre la Russie
L'Ukraine demande des sanctions culturelles contre la Russie
La Fédération de Russie a délibérément et avec malveillance violé les conventions internationales et les normes sociales. Parallèlement aux sanctions politiques et économiques actuelles, ainsi qu'à l'interdiction de participer à des événements sportifs et autres événements internationaux, nous demandons d'appliquer également les sanctions dans le domaine de la culture en limitant ainsi la présence culturelle de la Fédération de Russie sur la scène internationale.
La Russie est effectivement un État totalitaire, et trop souvent, elle utilise un outil culturel choisi dans sa boîte à outils de propagande d'État.
Dans ce pays totalitaire de facto, la culture sert le régime et aide à diffuser la propagande.
Au nom de l’Ukraine et des pays partenaires qui soutiennent l’humanisme, la paix et l’ordre dans le monde, nous demandons de:
a) les expositions et les foires d’art contemporain, notamment la Biennale de Venice, Art Basel, Documenta et autres;
b) les Festivals de Cannes, de Berlin, de Venice et autres festivals internationaux de cinéma;
c) les Festivals de Salzburg, d’Avignon, Festival Arena di Verona et d’autres événements de théâtre et de musique;
d) les événements littéraires, parmi lesquels sont les Foires du livre de Francfort, de Londres et autres;
5. Empêcher le couverture médiatique dans les médias;
6. Arrêter la coopération avec les artistes qui soutiennent ouvertement le régime de Vladimir Poutine comme cela a été décidé par la Philharmonie de Munich, l’Orchestre philharmonique de Rotterdam, le Théâtre la Scala, l’Opéra royal de Londres et beaucoup d’autres organisations culturelles solidaires avec l’Ukraine.
Nous sommes les gens qui travaillent dans la culture et l’art, nous apprécions hautement la position des artistes russes qui ont condamné ouvertement l’agression de la Fédération de Russie contre l’Ukraine. L’art a toujours été à la défense des valeurs humanistes. Nous comprenons que la culture ne peut pas être au service de la propagande et elle doit servir au développement de la pensée critique et de la recherche du dialogue.
La Fédération de Russie est l’agresseur. Sa culture est toxique ! Ne soyez pas complices !
Signataires:
Oleksandr Tkachenko, ministre de la Culture et de la Politique d'information de l'Ukraine
Galyna Grygorenko, directrice de l'Agence d'État ukrainienne pour les arts et l'éducation artistique
Volodymyr Cheiko, directeur de l'Institut ukrainien
Oksana Lyniv, chef d'orchestre
Pavlo Goudimov, conservateur, fondateur du centre d'art Ya Gallery
Marta Trotsiuk, fondatrice de Gallery 101, responsable de l'association des galeristes
Artem Braichenko, chef du secrétariat de Kyiv, directeur de projet, The British Ukrainian Society
Kostyantyn Choumsky, galeriste
Olesya Domaradzka, galeriste
Sergiy Savchenko, galeriste
Vlad Troitsky, directeur, fondateur de «GogolFest»
Svyatoslav Vakartchouk, musicien, «Okean Elzy»
Maks Yakover, fondateur de Big City Lab
Oleksiy Botvvinov, musicien
Valentyn Vassyanovytch, réalisateur
Olga Plyska-Passichnyk, chanteuse d'opéra
Andriy Bondarenko, chanteur d'opéra
Andriy Kourkov, écrivain
Andriy Yurkevych, chef d'orchestre
Irma Vitovska, comédienne
Natalia Vorojbyt, réalisatrice
Natalya Passichnyk, musicienne
Serhiy Jadan, écrivain
Valentyn Sylvestrov, compositeur
Oleg Sentsov, réalisateur
Nariman Aliyev, réalisateur
Kateryna Gornostai, réalisatrice
Pavlo Makov, artiste, représente l'Ukraine à la Biennale de Venise 2022
Tamara Trounova, directrice de théâtre
La Fédération de Russie a délibérément et avec malveillance violé les conventions internationales et les normes sociales. Parallèlement aux sanctions politiques et économiques actuelles, ainsi qu'à l'interdiction de participer à des événements sportifs et autres événements internationaux, nous demandons d'appliquer également les sanctions dans le domaine de la culture en limitant ainsi la présence culturelle de la Fédération de Russie sur la scène internationale.
La Russie est effectivement un État totalitaire, et trop souvent, elle utilise un outil culturel choisi dans sa boîte à outils de propagande d'État.
Dans ce pays totalitaire de facto, la culture sert le régime et aide à diffuser la propagande.
Au nom de l’Ukraine et des pays partenaires qui soutiennent l’humanisme, la paix et l’ordre dans le monde, nous demandons de:
- Annuler tous les projets où la Fédération de Russie est impliquée, ainsi que les projets ayant le financement russe;
- Interdire le fonctionnement de tous les centres culturels russes sur le territoire des pays-partenaires;
- Retirer des conseils de surveillance et des alliances culturelles les membre de nationalité russe, renoncer au soutien financier (sponsorship) et organisationnel;
- Annuler la participation de la Fédération de Russie (comme c’était le cas de l’Eurovision) aux les festivals, expositions, forums et autres événements culturels, parmi lesquels sont:
a) les expositions et les foires d’art contemporain, notamment la Biennale de Venice, Art Basel, Documenta et autres;
b) les Festivals de Cannes, de Berlin, de Venice et autres festivals internationaux de cinéma;
c) les Festivals de Salzburg, d’Avignon, Festival Arena di Verona et d’autres événements de théâtre et de musique;
d) les événements littéraires, parmi lesquels sont les Foires du livre de Francfort, de Londres et autres;
5. Empêcher le couverture médiatique dans les médias;
6. Arrêter la coopération avec les artistes qui soutiennent ouvertement le régime de Vladimir Poutine comme cela a été décidé par la Philharmonie de Munich, l’Orchestre philharmonique de Rotterdam, le Théâtre la Scala, l’Opéra royal de Londres et beaucoup d’autres organisations culturelles solidaires avec l’Ukraine.
Nous sommes les gens qui travaillent dans la culture et l’art, nous apprécions hautement la position des artistes russes qui ont condamné ouvertement l’agression de la Fédération de Russie contre l’Ukraine. L’art a toujours été à la défense des valeurs humanistes. Nous comprenons que la culture ne peut pas être au service de la propagande et elle doit servir au développement de la pensée critique et de la recherche du dialogue.
La Fédération de Russie est l’agresseur. Sa culture est toxique ! Ne soyez pas complices !
Signataires:
Oleksandr Tkachenko, ministre de la Culture et de la Politique d'information de l'Ukraine
Galyna Grygorenko, directrice de l'Agence d'État ukrainienne pour les arts et l'éducation artistique
Volodymyr Cheiko, directeur de l'Institut ukrainien
Oksana Lyniv, chef d'orchestre
Pavlo Goudimov, conservateur, fondateur du centre d'art Ya Gallery
Marta Trotsiuk, fondatrice de Gallery 101, responsable de l'association des galeristes
Artem Braichenko, chef du secrétariat de Kyiv, directeur de projet, The British Ukrainian Society
Kostyantyn Choumsky, galeriste
Olesya Domaradzka, galeriste
Sergiy Savchenko, galeriste
Vlad Troitsky, directeur, fondateur de «GogolFest»
Svyatoslav Vakartchouk, musicien, «Okean Elzy»
Maks Yakover, fondateur de Big City Lab
Oleksiy Botvvinov, musicien
Valentyn Vassyanovytch, réalisateur
Olga Plyska-Passichnyk, chanteuse d'opéra
Andriy Bondarenko, chanteur d'opéra
Andriy Kourkov, écrivain
Andriy Yurkevych, chef d'orchestre
Irma Vitovska, comédienne
Natalia Vorojbyt, réalisatrice
Natalya Passichnyk, musicienne
Serhiy Jadan, écrivain
Valentyn Sylvestrov, compositeur
Oleg Sentsov, réalisateur
Nariman Aliyev, réalisateur
Kateryna Gornostai, réalisatrice
Pavlo Makov, artiste, représente l'Ukraine à la Biennale de Venise 2022
Tamara Trounova, directrice de théâtre
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Re: Sanctions culturelles contre la Russie
AFP, publié le mardi 01 mars 2022 à 15h14
Les géants du divertissement Disney, WarnerMedia et Sony Pictures ont suspendu la sortie de leurs films dans les salles de cinéma en Russie, dont le dernier Batman, après l'invasion de l'Ukraine, imitant ainsi d'autres entreprises ayant choisi de se désengager, temporairement ou non, du pays.
"Compte tenu de l'invasion (...) de l'Ukraine et de la crise humanitaire tragique, nous suspendons la sortie de films en salle en Russie, y compris le prochain Alerte rouge de Pixar", a annoncé Disney dans un communiqué lundi.
"Nous prendrons des décisions commerciales futures en fonction de l'évolution de la situation", est-il ajouté.
En attendant, Disney affirme travailler avec des ONG pour fournir une aide d'urgence et d'autres formes d'assistance humanitaire aux réfugiés.
Autre grand studio américain, WarnerMedia a aussi indiqué qu'au vu de la crise en Ukraine, il allait "mettre sur pause" la sortie de la dernière version de Batman en Russie. Le groupe "continue de surveiller l'évolution de la situation", selon un message transmis à l'AFP.
Sony Pictures, filiale du groupe japonais Sony, a pour sa part annoncé qu'il suspendait le lancement de ses films dans les salles en Russie, dont celui de "Morbius", sa nouvelle superproduction dans l'univers des super-héros.
Sony Pictures a justifié dans un communiqué sa décision par "l'action militaire qui perdure en Ukraine, l'incertitude qui en résulte et la crise humanitaire déclenchée dans cette région".
"Nos pensées et nos prières vont à tous ceux qui sont affectés et nous espérons que cette crise sera résolue rapidement", a ajouté Sony Pictures.
D'autres multinationales ont pris leurs distances avec la Russie depuis son invasion de l'Ukraine.
Facebook, Twitter et Microsoft ont ainsi pris des mesures lundi pour limiter la diffusion d'informations émanant d'organes de presse affiliés au gouvernement russe.
De façon beaucoup plus drastique, les pétroliers britanniques BP et Shell ont annoncé se séparer de leurs parts dans des projets communs avec des groupes russes en Russie.
Pour certaines entreprises étrangères toutefois, se désengager de la Russie du jour au lendemain, en fermant usines ou supermarchés, reste difficile.
Les géants du divertissement Disney, WarnerMedia et Sony Pictures ont suspendu la sortie de leurs films dans les salles de cinéma en Russie, dont le dernier Batman, après l'invasion de l'Ukraine, imitant ainsi d'autres entreprises ayant choisi de se désengager, temporairement ou non, du pays.
"Compte tenu de l'invasion (...) de l'Ukraine et de la crise humanitaire tragique, nous suspendons la sortie de films en salle en Russie, y compris le prochain Alerte rouge de Pixar", a annoncé Disney dans un communiqué lundi.
"Nous prendrons des décisions commerciales futures en fonction de l'évolution de la situation", est-il ajouté.
En attendant, Disney affirme travailler avec des ONG pour fournir une aide d'urgence et d'autres formes d'assistance humanitaire aux réfugiés.
Autre grand studio américain, WarnerMedia a aussi indiqué qu'au vu de la crise en Ukraine, il allait "mettre sur pause" la sortie de la dernière version de Batman en Russie. Le groupe "continue de surveiller l'évolution de la situation", selon un message transmis à l'AFP.
Sony Pictures, filiale du groupe japonais Sony, a pour sa part annoncé qu'il suspendait le lancement de ses films dans les salles en Russie, dont celui de "Morbius", sa nouvelle superproduction dans l'univers des super-héros.
Sony Pictures a justifié dans un communiqué sa décision par "l'action militaire qui perdure en Ukraine, l'incertitude qui en résulte et la crise humanitaire déclenchée dans cette région".
"Nos pensées et nos prières vont à tous ceux qui sont affectés et nous espérons que cette crise sera résolue rapidement", a ajouté Sony Pictures.
D'autres multinationales ont pris leurs distances avec la Russie depuis son invasion de l'Ukraine.
Facebook, Twitter et Microsoft ont ainsi pris des mesures lundi pour limiter la diffusion d'informations émanant d'organes de presse affiliés au gouvernement russe.
De façon beaucoup plus drastique, les pétroliers britanniques BP et Shell ont annoncé se séparer de leurs parts dans des projets communs avec des groupes russes en Russie.
Pour certaines entreprises étrangères toutefois, se désengager de la Russie du jour au lendemain, en fermant usines ou supermarchés, reste difficile.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Sanctions culturelles contre la Russie
AFP, publié le mardi 01 mars 2022 à 14h12
Déprogrammé, lâché par son agent et finalement limogé: le chef d'orchestre russe Valery Gergiev s'est retrouvé en quelques jours mis au ban de la scène culturelle, payant le prix d'années de soutien affiché à Vladimir Poutine.
Après l'annulation par plusieurs orchestres et festivals de leurs engagements avec cette star des salles de concert, suite à l'offensive russe en Ukraine, c'est son employeur principal, l'Orchestre philharmonique de Munich, qui l'a congédié mardi.
"Munich se sépare du chef d'orchestre principal Valery Gergiev. Il n'y aura donc plus de concerts de l'Orchestre philharmonique de Munich sous sa direction", a annoncé l'édile de la ville bavaroise Dieter Reiter.
Vendredi, M. Reiter avait laissé à M. Guerguiev jusqu'à lundi pour se "distancer de façon claire et catégorique" de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Mais le chef d'orchestre âgé de 68 ans, l'un des plus sollicités au monde, est resté mutique alors que les ultimatums se multipliaient à son égard.
"J'aurais attendu de lui qu'il reconsidère et révise son appréciation très positive du dirigeant russe. Il ne l'a pas fait", regrette le maire de Munich.
- Rencontres régulières avec Poutine -
Outre ses fonctions à la tête de la philharmonie munichoise, depuis 2015, ce maestro hyperactif et controversé est également directeur du prestigieux théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, ville natale du président russe.
Sa proximité avec Vladimir Poutine, qu'il connaît depuis 1992, et sa loyauté envers le dirigeant, lui ont valu maintes polémiques cette dernière décennie, notamment lors de sa participation à des concerts en Ossétie du Sud bombardée et, en 2016 à Palmyre, en Syrie, aux côtés de l'armée du régime de Bachar al-Assad.
Sa tournée américaine, en 2015, avait été perturbée par des manifestations d'opposants à Poutine lui reprochant de défendre l'annexion de la Crimée par la Russie.
En 2018 lors d'un entretien avec l'AFP, M. Gergiev s'était félicité de la réélection pour un quatrième mandat de M. Poutine, qu'il disait rencontrer "cinq à six fois par an".
Jusqu'ici, aucune de ces prises de position ne l'avait empêché de diriger un concert. Mais son refus de désavouer l'agression militaire déclenchée en Ukraine par Poutine a changé la donne.
- Annulations en série -
La Philharmonie de Paris, le festival suisse de Lucerne ou encore la salle new-yorkaise Carnegie Hall ont annulé plusieurs dates de ses concerts en signe de "solidarité" avec "le peuple ukrainien".
Il a également dû démissionner de ses postes de directeur musical des orchestres du Verbier Festival, en Suisse, et du festival d'Edimbourg, en Ecosse, plus grand événement mondial de spectacle vivant.
Dimanche, c'est son agent artistique allemand, Marcus Felsner, qui avait décidé de cesser de représenter Gergiev.
Charismatique, le maestro russe à la barbe de trois jours avait aussi fait l'objet de vives critiques pour son hyperactivité -jusqu'à 275 concerts annuel- impliquant parfois un manque de rigueur.
Après huit ans à la tête du London Symphony Orchestra, il avait notamment été épinglé par le quotidien anglais The Guardian pour ses concerts de "routine et parfois mal préparés". Les mêmes reproches lui avaient été adressés à Munich plus tard.
Dans le sillage du maestro, d'autres artistes russes sont mis en cause.
L'Opéra d'État de Bavière a ainsi annoncé mardi qu'outre l'annulation de ses engagements avec M. Gergiev, il avait décidé d'annuler ceux de la soprano russe Anna Netrebko qui devait notamment s'y produire en juillet.
La diva se voit reprocher son manque de distanciation avec M. Poutine même si elle s'est déclarée "opposée à cette guerre" avec l'Ukraine, sur son compte Instagramm.
"Il n'est pas juste de forcer les artistes, ou toute autre personnalité, à exprimer leurs opinions politiques en public et à dénoncer leur patrie. (...) Je ne suis pas une personne politique. Je ne suis pas une experte en politique. Je suis une artiste et mon but est d'unir les gens au-delà des clivages politiques", s'est défendue la vedette à la double nationalité russe et autrichienne.
Déprogrammé, lâché par son agent et finalement limogé: le chef d'orchestre russe Valery Gergiev s'est retrouvé en quelques jours mis au ban de la scène culturelle, payant le prix d'années de soutien affiché à Vladimir Poutine.
Après l'annulation par plusieurs orchestres et festivals de leurs engagements avec cette star des salles de concert, suite à l'offensive russe en Ukraine, c'est son employeur principal, l'Orchestre philharmonique de Munich, qui l'a congédié mardi.
"Munich se sépare du chef d'orchestre principal Valery Gergiev. Il n'y aura donc plus de concerts de l'Orchestre philharmonique de Munich sous sa direction", a annoncé l'édile de la ville bavaroise Dieter Reiter.
Vendredi, M. Reiter avait laissé à M. Guerguiev jusqu'à lundi pour se "distancer de façon claire et catégorique" de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Mais le chef d'orchestre âgé de 68 ans, l'un des plus sollicités au monde, est resté mutique alors que les ultimatums se multipliaient à son égard.
"J'aurais attendu de lui qu'il reconsidère et révise son appréciation très positive du dirigeant russe. Il ne l'a pas fait", regrette le maire de Munich.
- Rencontres régulières avec Poutine -
Outre ses fonctions à la tête de la philharmonie munichoise, depuis 2015, ce maestro hyperactif et controversé est également directeur du prestigieux théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, ville natale du président russe.
Sa proximité avec Vladimir Poutine, qu'il connaît depuis 1992, et sa loyauté envers le dirigeant, lui ont valu maintes polémiques cette dernière décennie, notamment lors de sa participation à des concerts en Ossétie du Sud bombardée et, en 2016 à Palmyre, en Syrie, aux côtés de l'armée du régime de Bachar al-Assad.
Sa tournée américaine, en 2015, avait été perturbée par des manifestations d'opposants à Poutine lui reprochant de défendre l'annexion de la Crimée par la Russie.
En 2018 lors d'un entretien avec l'AFP, M. Gergiev s'était félicité de la réélection pour un quatrième mandat de M. Poutine, qu'il disait rencontrer "cinq à six fois par an".
Jusqu'ici, aucune de ces prises de position ne l'avait empêché de diriger un concert. Mais son refus de désavouer l'agression militaire déclenchée en Ukraine par Poutine a changé la donne.
- Annulations en série -
La Philharmonie de Paris, le festival suisse de Lucerne ou encore la salle new-yorkaise Carnegie Hall ont annulé plusieurs dates de ses concerts en signe de "solidarité" avec "le peuple ukrainien".
Il a également dû démissionner de ses postes de directeur musical des orchestres du Verbier Festival, en Suisse, et du festival d'Edimbourg, en Ecosse, plus grand événement mondial de spectacle vivant.
Dimanche, c'est son agent artistique allemand, Marcus Felsner, qui avait décidé de cesser de représenter Gergiev.
Charismatique, le maestro russe à la barbe de trois jours avait aussi fait l'objet de vives critiques pour son hyperactivité -jusqu'à 275 concerts annuel- impliquant parfois un manque de rigueur.
Après huit ans à la tête du London Symphony Orchestra, il avait notamment été épinglé par le quotidien anglais The Guardian pour ses concerts de "routine et parfois mal préparés". Les mêmes reproches lui avaient été adressés à Munich plus tard.
Dans le sillage du maestro, d'autres artistes russes sont mis en cause.
L'Opéra d'État de Bavière a ainsi annoncé mardi qu'outre l'annulation de ses engagements avec M. Gergiev, il avait décidé d'annuler ceux de la soprano russe Anna Netrebko qui devait notamment s'y produire en juillet.
La diva se voit reprocher son manque de distanciation avec M. Poutine même si elle s'est déclarée "opposée à cette guerre" avec l'Ukraine, sur son compte Instagramm.
"Il n'est pas juste de forcer les artistes, ou toute autre personnalité, à exprimer leurs opinions politiques en public et à dénoncer leur patrie. (...) Je ne suis pas une personne politique. Je ne suis pas une experte en politique. Je suis une artiste et mon but est d'unir les gens au-delà des clivages politiques", s'est défendue la vedette à la double nationalité russe et autrichienne.
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Re: Sanctions culturelles contre la Russie
AFP, publié le jeudi 03 mars 2022 à 08h45
La Philharmonie de Paris va annuler la venue d'artistes ayant eu des positions en faveur du pouvoir russe actuel, mais n'exigera pas d'eux de prendre officiellement position contre le gouvernement de Moscou avant de les inviter, a indiqué à l'AFP son directeur général Olivier Mantei.
L'enceinte parisienne, qui invite en moyenne quatre prestigieux orchestres et des dizaines de solistes et de chefs d'orchestre russes par an, a déjà annulé, comme la plupart des salles occidentales, la venue de la superstar Valery Gergiev, considéré comme proche de Vladimir Poutine.
Question: La programmation "russe" prévue au printemps à la Philharmonie va-t-elle être entièrement annulée ?
Réponse: A l'heure où je vous parle, nous n'avons annulé que la venue de l'Orchestre du Mariinsky (de Saint-Pétersbourg) et celle de Valery Gergiev. Nous en ferons de même pour d'autres artistes qui auront, par le passé, eu des positions en faveur du pouvoir russe actuel sans les avoir démenties depuis.
Nous agissons en soutien au peuple ukrainien et en concertation avec l'Etat, la Philharmonie de Paris étant un établissement public. En revanche, nous ne demanderons pas à un artiste de prendre officiellement position contre le gouvernement russe avant de l'inviter, au risque de le mettre dans une situation délicate, voire périlleuse.
Dans les semaines qui viennent, nous devrions confirmer le jeune lauréat du concours Tchaikovski Dmitry Masleev le 11 mars, la chanteuse Ekaterina Gubanova le 22 mars, et le pianiste Daniil Trifonov début avril. Quant à (la soprano star) Anna Netrebko, elle n'est programmée que fin mai, nous échangeons actuellement avec sa productrice. Il faut préserver autant que possible le lien avec la culture russe et ses artistes. Cependant, certains annuleront peut-être d'eux-mêmes pour d'autres raisons, notamment d'acheminement ou de sécurité.
Question: Comment se sont déroulés les échanges avec les artistes russes et quid de l'avenir ?
Réponse: Mon dernier échange avec une artiste russe était hier avec Maria Kurochkina, une jeune cheffe qui participe au concours La Maestra (dédié aux cheffes d'orchestre) cette semaine. Elle était effondrée par ce qui se passe en Ukraine et dans son pays, et elle est très inquiète. Elle a eu le courage de s'en émouvoir publiquement.
La brochure de notre saison 22/23 était déjà partie à l'impression lorsque la guerre a éclaté. Les critères sont ceux que j'ai évoqués mais pourront évoluer en fonction de la situation politique.
Question: Craignez-vous un gel des échanges musicaux entre la Russie et les pays occidentaux ?
Réponse: Il faut espérer que non, ce serait pour l'humanité une catastrophe. Il faut distinguer le pouvoir dictatorial de l'histoire du pays et de son patrimoine culturel, qui résiste depuis très longtemps. L'apport des artistes russes à la musique est considérable.
La Philharmonie de Paris va annuler la venue d'artistes ayant eu des positions en faveur du pouvoir russe actuel, mais n'exigera pas d'eux de prendre officiellement position contre le gouvernement de Moscou avant de les inviter, a indiqué à l'AFP son directeur général Olivier Mantei.
L'enceinte parisienne, qui invite en moyenne quatre prestigieux orchestres et des dizaines de solistes et de chefs d'orchestre russes par an, a déjà annulé, comme la plupart des salles occidentales, la venue de la superstar Valery Gergiev, considéré comme proche de Vladimir Poutine.
Question: La programmation "russe" prévue au printemps à la Philharmonie va-t-elle être entièrement annulée ?
Réponse: A l'heure où je vous parle, nous n'avons annulé que la venue de l'Orchestre du Mariinsky (de Saint-Pétersbourg) et celle de Valery Gergiev. Nous en ferons de même pour d'autres artistes qui auront, par le passé, eu des positions en faveur du pouvoir russe actuel sans les avoir démenties depuis.
Nous agissons en soutien au peuple ukrainien et en concertation avec l'Etat, la Philharmonie de Paris étant un établissement public. En revanche, nous ne demanderons pas à un artiste de prendre officiellement position contre le gouvernement russe avant de l'inviter, au risque de le mettre dans une situation délicate, voire périlleuse.
Dans les semaines qui viennent, nous devrions confirmer le jeune lauréat du concours Tchaikovski Dmitry Masleev le 11 mars, la chanteuse Ekaterina Gubanova le 22 mars, et le pianiste Daniil Trifonov début avril. Quant à (la soprano star) Anna Netrebko, elle n'est programmée que fin mai, nous échangeons actuellement avec sa productrice. Il faut préserver autant que possible le lien avec la culture russe et ses artistes. Cependant, certains annuleront peut-être d'eux-mêmes pour d'autres raisons, notamment d'acheminement ou de sécurité.
Question: Comment se sont déroulés les échanges avec les artistes russes et quid de l'avenir ?
Réponse: Mon dernier échange avec une artiste russe était hier avec Maria Kurochkina, une jeune cheffe qui participe au concours La Maestra (dédié aux cheffes d'orchestre) cette semaine. Elle était effondrée par ce qui se passe en Ukraine et dans son pays, et elle est très inquiète. Elle a eu le courage de s'en émouvoir publiquement.
La brochure de notre saison 22/23 était déjà partie à l'impression lorsque la guerre a éclaté. Les critères sont ceux que j'ai évoqués mais pourront évoluer en fonction de la situation politique.
Question: Craignez-vous un gel des échanges musicaux entre la Russie et les pays occidentaux ?
Réponse: Il faut espérer que non, ce serait pour l'humanité une catastrophe. Il faut distinguer le pouvoir dictatorial de l'histoire du pays et de son patrimoine culturel, qui résiste depuis très longtemps. L'apport des artistes russes à la musique est considérable.
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Re: Sanctions culturelles contre la Russie
Nantes : Un festival de cinéma présentant des films russes annulé
Un festival de cinéma qui devait présenter des films russes à Nantes du 31 mars au 3 avril a été annulé, ont annoncé lundi les organisateurs.
« Dans l'impossibilité de projeter une partie des films programmés et d'accueillir tous les invités pressentis, l'association Univerciné annonce l'annulation du festival Univerciné Entre Lviv et l'Oural aux dates prévues (...) et son report à une date ultérieure, non connue à ce jour », ont-ils expliqué dans un communiqué.
Précédemment, les organisateurs du festival avaient déclaré que la présentation des films russes aurait bien lieu, mais sur un temps raccourci (du 31 mars au 3 avril) et avec une programmation réduite. Mis sous pression, ils ont renoncé à la maintenir.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Sanctions culturelles contre la Russie
Кожного разу, коли ви будете казати про «великий російський балет», я буду розказувати вам історію неодноразово зґвалтованої на очах у батьків, а потім викраденої російськими нелюдами молодої вчительки з Броварів. Про десятки, а може й сотні зґвалтованих українських жінок. Часто на очах у дітей. Про 15-16 річних дівчаток з Бородянки, які зазнали страшного насилля кадирівцями. Про тіла п’ятьох зґвалтованих молодих дівчат, вбитих і залишених прямо на дорозі. Про оце мерзенне «будем тра*ать хохлушек» в перехватах. Ось що я вам скажу у відповідь про ганімий «великий російський балет».
Кожного разу, коли ви будете мені казати про «великих російських композиторів», я буду вам розказувати історію дівчинки, на очах якої і її маленького брата в маріупольському підвалі не один день помирала їхня мама. А потім з трупом мертвої мами діти були вимушені і далі ховатися в підвалі від обстрілів. Про хлопчика з Гостомеля, на очах якого російські солдати застрелили його батька. А потім хотіли вбити і сина, але той вижив. Про дівчинку, якій вистрілили прямо в обличчя. Про малюка, який тікав з бабусею в човні. Бабуся втопилася. А хлопчика шукають уже майже місяць. Ось що я вам скажу у відповідь про «великих російських композиторів».
Кожного разу, коли ви будете казати мені про «великий російський живопис», я буду вам розказувати про розстріляних в спину мирних українців в Макарівському районі. А перед тим, як застрелити, орки зав’язували їм руки. Про сотні трупів на вулицях Бучі, Ірпеня, Гостомеля. Про братські могили у дворах житлових кварталів. Братські могили мирних мешканців донедавна затишних і безпечних міст. Братські могили. В 21 столітті. Ось що я вам скажу у відповідь про «великий російський живопис».
Кожного разу, коли ви будете мені розказувати про «великий російський театр», я буду вам розказувати історію жінки з Броварського району, з будинку якої російські мародери, відступаючи, знімали металочерепицю. Про танки і БТРи «другої армії світу», навантажені по вінця награбованим в українських домівках. Крадені телефони, планшети, телевізори, пральні машинки, килими, прикраси, пляшки з алкоголем, сковорідки, одяг, іграшки, взуття – все, що траплялось на шляху цим виродкам. Про те, як діставшись до Білорусі, вони наввипередки відправляли награбоване своїм родинам в росію. Про те, як торгували краденим на білоруських базарах. Ось що я вам скажу у відповідь про «великий російський театр».
Кожного разу, коли ви будете розказувати мені про «велике російське кіно», я буду розказувати вам про жорстоко розстріляних коней в конюшнях на Київщині. Про заморених голодом і спрагою тварин зоопарку в Ясногородці. Про спалену після вибуху шкіру оленяти. А тепер максимальне дикунство… Про вбитого і з’їденого російськими окупантами алабая. Так, алабая. Так, собаки. Так, з’їденої. Ось що я вам скажу у відповідь про «велике російське кіно».
Кожного разу, коли ви будете розказувати мені про «велику російську літературу», я буду вам розказувати про десятки перехватів розмов російських солдатів з їхніми матерями і дружинами. Розмов, в яких крім на*уя на нах*ї нічого нема. Розмов, в яких дружини замовляють, що їм вкрасти в українських будинках. Розмов, де матері сміються, коли синочки розказують, як їхні побатрими гвалтують хохлушек. І якщо з цих розмов викинути всі мати, в них лишиться хіба що «прівєт» і «пока». Ось що я вам скажу у відповідь про «велику російську літературу».
Більше нема ніякої великої російської культури, літератури, кіно, живопису, театру і балету. Є країна виродків, мародерів, ґвалтівників і убивць. Диких людей, яким нема місця в цивілізованому світі!
А багатостраждальні новоспечені російські дисиденти в затишних квартирах Берліна, Лондона, Ларнаки, Мілану, Тбілісі, Астани, Відня та інших тимчасових прихистків, хай ідуть за маршрутом руського корабля, гордо несучи в руках велику російську культуру!
#OlenaPshenychna
Chaque fois que vous parlerez du "Grand Ballet Russe", je vous raconterai l'histoire d'une jeune enseignante de Brovary qui a été violée à plusieurs reprises devant ses parents puis kidnappée par des méchants russes. Environ des dizaines, peut-être des centaines de femmes ukrainiennes violées. Souvent aux yeux des enfants. À propos de filles de 15-16 ans de Borodyanka qui ont subi de terribles violences de la part des Kadyrovites. A propos des corps de cinq jeunes filles violées qui ont été tuées et abandonnées sur la route. À propos de cette abomination "nous dépenserons * hohlushek" en interceptions. Voici ce que je vais vous dire en réponse au fameux "grand ballet russe".
Chaque fois que vous me parlerez de "grands compositeurs russes", je vous raconterai l'histoire d'une fille devant les yeux de laquelle et son petit frère dans le sous-sol de Marioupol, leur mère est morte plus d'une fois. Et puis avec le cadavre d'une mère décédée, les enfants ont été forcés de continuer à se cacher dans le sous-sol à cause des bombardements. À propos d'un garçon de Gostomel, devant lequel des soldats russes ont tiré sur son père. Et puis ils ont voulu tuer leur fils, mais il a survécu. À propos d'une fille qui a reçu une balle directement dans le visage. À propos d'un enfant qui s'est enfui avec sa grand-mère dans un bateau. Grand-mère s'est noyée. Et le garçon est recherché depuis près d'un mois. Voici ce que je vais vous dire en réponse sur les "grands compositeurs russes".
Chaque fois que vous me parlerez de la "grande peinture russe", je vous parlerai des paisibles Ukrainiens abattus dans le dos dans le quartier de Makariv. Et avant qu'ils ne puissent tirer, les orcs leur ont lié les mains. Environ des centaines de cadavres dans les rues de Bucha, Irpen, Gostomel. À propos des fosses communes dans les cours des quartiers résidentiels. Jusqu'à récemment, les fosses communes des civils étaient des villes confortables et sûres. Charniers. Au 21ème siècle. Voici ce que je vais vous dire en réponse sur la "grande peinture russe".
Chaque fois que vous me parlerez du "Grand Théâtre Russe", je vous raconterai l'histoire d'une femme du quartier de Brovary, de la maison de laquelle des pillards russes se sont retirés et ont enlevé des tuiles métalliques. À propos des chars et des véhicules blindés de transport de troupes de la "Deuxième Armée du Monde", chargés à ras bord de voleurs dans les maisons ukrainiennes. Téléphones volés, tablettes, téléviseurs, machines à laver, tapis, bijoux, bouteilles d'alcool, casseroles, vêtements, jouets, chaussures - tout ce qui est arrivé à ces monstres. Lorsqu'ils sont arrivés en Biélorussie, ils ont envoyé à l'avance leur butin en Russie. À propos de la façon dont ils ont volé des biens volés dans les bazars biélorusses. Voici ce que je vais vous dire en réponse sur le "Grand Théâtre Russe".
Chaque fois que vous me parlerez du "grand cinéma russe", je vous parlerai des chevaux brutalement abattus dans les écuries de la région de Kiev. À propos des animaux du zoo de Yasnogorodka, gelés par la faim et la soif. À propos de la peau de cerf brûlée après l'explosion. Et maintenant le maximum de sauvagerie… A propos des alabai tués et mangés par les occupants russes. Oui, Alabaï. Oui, des chiens. Oui, mangé. Voici ce que je vais vous dire en guise de réponse sur le "grand cinéma russe".
Chaque fois que vous me parlerez de « grande littérature russe », je vous raconterai des dizaines d'interceptions de conversations entre des soldats russes et leurs mères et épouses. Conversations où il n'y a que naya. Conversations dans lesquelles les épouses leur ordonnent de voler dans les maisons ukrainiennes. Conversations où les mères rient quand leurs fils racontent comment leurs cousins violent le hohlushek. Et si toutes les mères sont expulsées de ces conversations, elles se retrouveront avec "bonjour" et "tant que". Voici ce que je vais vous dire en réponse à la "grande littérature russe".
Il n'y a plus de grande culture russe, littérature, cinéma, peinture, théâtre et ballet. Il y a un pays de monstres, de maraudeurs, de violeurs et d'assassins. Des sauvages qui n'ont pas leur place dans le monde civilisé !
Et les nouveaux dissidents russes qui souffrent depuis longtemps dans les appartements confortables de Berlin, Londres, Larnaca, Milan, Tbilissi, Astana, Vienne et autres abris temporaires, laissez-les suivre la route du navire russe, portant fièrement entre leurs mains la grande culture russe !
#OlenaPshenychna
Кожного разу, коли ви будете мені казати про «великих російських композиторів», я буду вам розказувати історію дівчинки, на очах якої і її маленького брата в маріупольському підвалі не один день помирала їхня мама. А потім з трупом мертвої мами діти були вимушені і далі ховатися в підвалі від обстрілів. Про хлопчика з Гостомеля, на очах якого російські солдати застрелили його батька. А потім хотіли вбити і сина, але той вижив. Про дівчинку, якій вистрілили прямо в обличчя. Про малюка, який тікав з бабусею в човні. Бабуся втопилася. А хлопчика шукають уже майже місяць. Ось що я вам скажу у відповідь про «великих російських композиторів».
Кожного разу, коли ви будете казати мені про «великий російський живопис», я буду вам розказувати про розстріляних в спину мирних українців в Макарівському районі. А перед тим, як застрелити, орки зав’язували їм руки. Про сотні трупів на вулицях Бучі, Ірпеня, Гостомеля. Про братські могили у дворах житлових кварталів. Братські могили мирних мешканців донедавна затишних і безпечних міст. Братські могили. В 21 столітті. Ось що я вам скажу у відповідь про «великий російський живопис».
Кожного разу, коли ви будете мені розказувати про «великий російський театр», я буду вам розказувати історію жінки з Броварського району, з будинку якої російські мародери, відступаючи, знімали металочерепицю. Про танки і БТРи «другої армії світу», навантажені по вінця награбованим в українських домівках. Крадені телефони, планшети, телевізори, пральні машинки, килими, прикраси, пляшки з алкоголем, сковорідки, одяг, іграшки, взуття – все, що траплялось на шляху цим виродкам. Про те, як діставшись до Білорусі, вони наввипередки відправляли награбоване своїм родинам в росію. Про те, як торгували краденим на білоруських базарах. Ось що я вам скажу у відповідь про «великий російський театр».
Кожного разу, коли ви будете розказувати мені про «велике російське кіно», я буду розказувати вам про жорстоко розстріляних коней в конюшнях на Київщині. Про заморених голодом і спрагою тварин зоопарку в Ясногородці. Про спалену після вибуху шкіру оленяти. А тепер максимальне дикунство… Про вбитого і з’їденого російськими окупантами алабая. Так, алабая. Так, собаки. Так, з’їденої. Ось що я вам скажу у відповідь про «велике російське кіно».
Кожного разу, коли ви будете розказувати мені про «велику російську літературу», я буду вам розказувати про десятки перехватів розмов російських солдатів з їхніми матерями і дружинами. Розмов, в яких крім на*уя на нах*ї нічого нема. Розмов, в яких дружини замовляють, що їм вкрасти в українських будинках. Розмов, де матері сміються, коли синочки розказують, як їхні побатрими гвалтують хохлушек. І якщо з цих розмов викинути всі мати, в них лишиться хіба що «прівєт» і «пока». Ось що я вам скажу у відповідь про «велику російську літературу».
Більше нема ніякої великої російської культури, літератури, кіно, живопису, театру і балету. Є країна виродків, мародерів, ґвалтівників і убивць. Диких людей, яким нема місця в цивілізованому світі!
А багатостраждальні новоспечені російські дисиденти в затишних квартирах Берліна, Лондона, Ларнаки, Мілану, Тбілісі, Астани, Відня та інших тимчасових прихистків, хай ідуть за маршрутом руського корабля, гордо несучи в руках велику російську культуру!
#OlenaPshenychna
Chaque fois que vous parlerez du "Grand Ballet Russe", je vous raconterai l'histoire d'une jeune enseignante de Brovary qui a été violée à plusieurs reprises devant ses parents puis kidnappée par des méchants russes. Environ des dizaines, peut-être des centaines de femmes ukrainiennes violées. Souvent aux yeux des enfants. À propos de filles de 15-16 ans de Borodyanka qui ont subi de terribles violences de la part des Kadyrovites. A propos des corps de cinq jeunes filles violées qui ont été tuées et abandonnées sur la route. À propos de cette abomination "nous dépenserons * hohlushek" en interceptions. Voici ce que je vais vous dire en réponse au fameux "grand ballet russe".
Chaque fois que vous me parlerez de "grands compositeurs russes", je vous raconterai l'histoire d'une fille devant les yeux de laquelle et son petit frère dans le sous-sol de Marioupol, leur mère est morte plus d'une fois. Et puis avec le cadavre d'une mère décédée, les enfants ont été forcés de continuer à se cacher dans le sous-sol à cause des bombardements. À propos d'un garçon de Gostomel, devant lequel des soldats russes ont tiré sur son père. Et puis ils ont voulu tuer leur fils, mais il a survécu. À propos d'une fille qui a reçu une balle directement dans le visage. À propos d'un enfant qui s'est enfui avec sa grand-mère dans un bateau. Grand-mère s'est noyée. Et le garçon est recherché depuis près d'un mois. Voici ce que je vais vous dire en réponse sur les "grands compositeurs russes".
Chaque fois que vous me parlerez de la "grande peinture russe", je vous parlerai des paisibles Ukrainiens abattus dans le dos dans le quartier de Makariv. Et avant qu'ils ne puissent tirer, les orcs leur ont lié les mains. Environ des centaines de cadavres dans les rues de Bucha, Irpen, Gostomel. À propos des fosses communes dans les cours des quartiers résidentiels. Jusqu'à récemment, les fosses communes des civils étaient des villes confortables et sûres. Charniers. Au 21ème siècle. Voici ce que je vais vous dire en réponse sur la "grande peinture russe".
Chaque fois que vous me parlerez du "Grand Théâtre Russe", je vous raconterai l'histoire d'une femme du quartier de Brovary, de la maison de laquelle des pillards russes se sont retirés et ont enlevé des tuiles métalliques. À propos des chars et des véhicules blindés de transport de troupes de la "Deuxième Armée du Monde", chargés à ras bord de voleurs dans les maisons ukrainiennes. Téléphones volés, tablettes, téléviseurs, machines à laver, tapis, bijoux, bouteilles d'alcool, casseroles, vêtements, jouets, chaussures - tout ce qui est arrivé à ces monstres. Lorsqu'ils sont arrivés en Biélorussie, ils ont envoyé à l'avance leur butin en Russie. À propos de la façon dont ils ont volé des biens volés dans les bazars biélorusses. Voici ce que je vais vous dire en réponse sur le "Grand Théâtre Russe".
Chaque fois que vous me parlerez du "grand cinéma russe", je vous parlerai des chevaux brutalement abattus dans les écuries de la région de Kiev. À propos des animaux du zoo de Yasnogorodka, gelés par la faim et la soif. À propos de la peau de cerf brûlée après l'explosion. Et maintenant le maximum de sauvagerie… A propos des alabai tués et mangés par les occupants russes. Oui, Alabaï. Oui, des chiens. Oui, mangé. Voici ce que je vais vous dire en guise de réponse sur le "grand cinéma russe".
Chaque fois que vous me parlerez de « grande littérature russe », je vous raconterai des dizaines d'interceptions de conversations entre des soldats russes et leurs mères et épouses. Conversations où il n'y a que naya. Conversations dans lesquelles les épouses leur ordonnent de voler dans les maisons ukrainiennes. Conversations où les mères rient quand leurs fils racontent comment leurs cousins violent le hohlushek. Et si toutes les mères sont expulsées de ces conversations, elles se retrouveront avec "bonjour" et "tant que". Voici ce que je vais vous dire en réponse à la "grande littérature russe".
Il n'y a plus de grande culture russe, littérature, cinéma, peinture, théâtre et ballet. Il y a un pays de monstres, de maraudeurs, de violeurs et d'assassins. Des sauvages qui n'ont pas leur place dans le monde civilisé !
Et les nouveaux dissidents russes qui souffrent depuis longtemps dans les appartements confortables de Berlin, Londres, Larnaca, Milan, Tbilissi, Astana, Vienne et autres abris temporaires, laissez-les suivre la route du navire russe, portant fièrement entre leurs mains la grande culture russe !
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Caduce62- Messages : 15213
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Sanctions culturelles contre la Russie
L’Union européenne pourrait aux ressortissants russes et bélarusses d’assister aux événements sportifs, scientifiques, éducatifs, et médiatiques organisés dans les États membres de l’Union.
« Marquant sa solidarité avec le peuple ukrainien, la Commission de la culture, de la science, de l’éducation et des médias a demandé aux décideurs des milieux du sport, des sciences, de l’éducation et des médias des États membres, d’exclure les équipes nationales, clubs et sportifs russes et bélarusses de toutes les manifestations sportives ; et d’exclure les participants russes et bélarusses de tous les événements scientifiques, éducatifs et médiatiques », peut-on lire dans le communiqué publié sur le site de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe.
La déclaration adoptée par la commission précise que ces mesures ne devraient pas s’appliquer aux ressortissants russes et bélarusses qui ne représentent pas la Russie ou le Bélarus, ni ne participent ou concourent sous la bannière de ces deux pays.
« Marquant sa solidarité avec le peuple ukrainien, la Commission de la culture, de la science, de l’éducation et des médias a demandé aux décideurs des milieux du sport, des sciences, de l’éducation et des médias des États membres, d’exclure les équipes nationales, clubs et sportifs russes et bélarusses de toutes les manifestations sportives ; et d’exclure les participants russes et bélarusses de tous les événements scientifiques, éducatifs et médiatiques », peut-on lire dans le communiqué publié sur le site de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe.
La déclaration adoptée par la commission précise que ces mesures ne devraient pas s’appliquer aux ressortissants russes et bélarusses qui ne représentent pas la Russie ou le Bélarus, ni ne participent ou concourent sous la bannière de ces deux pays.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Sanctions culturelles contre la Russie
Oreilles coupées, viols et meurtres : cette série est en train de réussir à rassembler Russes et Ukrainiens malgré les polémiques autour
Le 29/01/2024 à 16h55
Depuis plus d'un an, l'évocation de la Russie nous plonge automatiquement dans la guerre menée par le pays de Vladimir Poutine face à l'Ukraine. Pourtant, c'est bien de série dont il s'agit ici. Slovo patsana, renommée The Boy's Word: Blood on the Asphalt aux US, est en train de devenir un véritable phénomène en Russie mais aussi en dehors. Véritable carton que personne n'avait vu venir, la série connaît aussi de nombreuses critiques.
Autant le dire d'emblée. Slovo patsana n'est actuellement pas dispo en France. On va donc vous parler d'une série que l'on n'a pas pu voir. Grâce à Courrier international qui recoupe plusieurs articles étrangers, on peut néanmoins se faire une idée du phénomène grandissant autour de cette oeuvre russe qui fascine les pays de l'Est.
Slovo patsana, (The Boy's Word: Blood on the Asphalt aux US) est une série russe. Elle est décrite comme "dramatique policière", réalisée par Zhora Kryzhovnikov et basée sur un roman, La parole d'un garçon : le Tatarstan criminel des années 1970 à 2010, de Robert Garaev.
Elle nous plonge dans la Russie de la fin des années 80, à l'approche de la fin de l'Union soviétique. On y suit Andreï (Leon Kemstach), un ado de quatorze ans harcelé par des jeunes de gangs qui envahissent les rues. Pour survivre, il rejoint l'un d'eux et découvre ce monde où la violence est la seule solution, ou presque, pour tenir dans une guerre de territoire sanglante. Une guerre des gangs à la sauce soviétique.
Le média de Jérusalem décrit même Slovo patsana comme "une émission télévisée à succès de l'ère soviétique qui unit les téléspectateurs en Russie et en Ukraine". Dans son article, elle s'appuie sur les propos d'un critique de cinéma ukrainien qui affirme que toute la population, des ouvriers aux employés en passant par les soldats, "en parle, à mi-voix, mais en parle bien". Un succès qui divise la société ukrainienne, des internautes aux influenceurs, jusqu'à l'ex-président ukrainien, Petro Porochenko, qui a demandé aux jeunes d'arrêter de s'y intéresser. Des responsables politiques de la république russe du Tatarstan, où se déroule l'histoire de la série, ont, eux, fermement demandé son interdiction.
Slovo patsana est donc loin d'avoir que des admirateurs. Sur le fond, il est aussi reproché à l'oeuvre de rendre la violence sexy et cool. Une accusation étonnante que l'on pourrait cependant faire à de nombreuses séries à travers le monde et que The Economist, notamment, balaie : "les épisodes les plus sombres de la série, pleins d'oreilles coupées, de viols et de meurtres, montrent clairement qu'elle ne glorifie pas la violence".
Un tragique fait divers a pourtant (re)mis Slovo patsana au coeur des débats. Début décembre, un ado de 15 ans a été poignardé à un arrêt de bus en Sibérie lors d'une embrouille entre jeunes. Et à en croire l'enquête en cours, tout serait parti d'une guerre de territoire sur fond d'appartenance - ou non - à un gang. Le tout appuyé par un terme qui avait disparu mais remis au goût du jour par la série...
Toujours via Courrier international, on découvre que le média russe Lenta.ru parle quant à lui carrément de "l'une des meilleures créations de l'année [2023] en Russie", où Slovo patsana est sortie début novembre avec une diffusion programmée jusqu'en fin d'année.
Face à ce phénomène, le site avance que le dernier épisode de Slovo patsana a eu droit à quelques modifications de dernière minute. Pas tant pour prendre en compte les critiques mais plus pour ouvrir une possibilité de saison 2. De quoi également permettre à la série de s'ouvrir à d'autres pays, y compris la France ?
Source : https://www.purebreak.com/news/oreilles-coupees-viols-et-meurtres-cette-serie-est-en-train-de-reussir-a-rassembler-russes-et-ukrainiens-malgre-les-polemiques-autour/248191
Le 29/01/2024 à 16h55
Depuis plus d'un an, l'évocation de la Russie nous plonge automatiquement dans la guerre menée par le pays de Vladimir Poutine face à l'Ukraine. Pourtant, c'est bien de série dont il s'agit ici. Slovo patsana, renommée The Boy's Word: Blood on the Asphalt aux US, est en train de devenir un véritable phénomène en Russie mais aussi en dehors. Véritable carton que personne n'avait vu venir, la série connaît aussi de nombreuses critiques.
Autant le dire d'emblée. Slovo patsana n'est actuellement pas dispo en France. On va donc vous parler d'une série que l'on n'a pas pu voir. Grâce à Courrier international qui recoupe plusieurs articles étrangers, on peut néanmoins se faire une idée du phénomène grandissant autour de cette oeuvre russe qui fascine les pays de l'Est.
Slovo patsana, (The Boy's Word: Blood on the Asphalt aux US) est une série russe. Elle est décrite comme "dramatique policière", réalisée par Zhora Kryzhovnikov et basée sur un roman, La parole d'un garçon : le Tatarstan criminel des années 1970 à 2010, de Robert Garaev.
Elle nous plonge dans la Russie de la fin des années 80, à l'approche de la fin de l'Union soviétique. On y suit Andreï (Leon Kemstach), un ado de quatorze ans harcelé par des jeunes de gangs qui envahissent les rues. Pour survivre, il rejoint l'un d'eux et découvre ce monde où la violence est la seule solution, ou presque, pour tenir dans une guerre de territoire sanglante. Une guerre des gangs à la sauce soviétique.
Une série qui rassemble autant qu'elle divise
Non disponible en France, la série est devenue celle dont tout le monde parle en Russie, mais pas seulement. En Ukraine, où il est pourtant interdit de diffuser des productions d'un pays qui les bombarde, la série est sur toutes les lèvres explique le journal israélien Ha'Aretz via un article de sa journaliste d'origine russe, repris par Courrier international. Le journal El Pais ajoute que Slovo Patsana n'est visible que via des téléchargements pirates.Le média de Jérusalem décrit même Slovo patsana comme "une émission télévisée à succès de l'ère soviétique qui unit les téléspectateurs en Russie et en Ukraine". Dans son article, elle s'appuie sur les propos d'un critique de cinéma ukrainien qui affirme que toute la population, des ouvriers aux employés en passant par les soldats, "en parle, à mi-voix, mais en parle bien". Un succès qui divise la société ukrainienne, des internautes aux influenceurs, jusqu'à l'ex-président ukrainien, Petro Porochenko, qui a demandé aux jeunes d'arrêter de s'y intéresser. Des responsables politiques de la république russe du Tatarstan, où se déroule l'histoire de la série, ont, eux, fermement demandé son interdiction.
Slovo patsana est donc loin d'avoir que des admirateurs. Sur le fond, il est aussi reproché à l'oeuvre de rendre la violence sexy et cool. Une accusation étonnante que l'on pourrait cependant faire à de nombreuses séries à travers le monde et que The Economist, notamment, balaie : "les épisodes les plus sombres de la série, pleins d'oreilles coupées, de viols et de meurtres, montrent clairement qu'elle ne glorifie pas la violence".
Un tragique fait divers a pourtant (re)mis Slovo patsana au coeur des débats. Début décembre, un ado de 15 ans a été poignardé à un arrêt de bus en Sibérie lors d'une embrouille entre jeunes. Et à en croire l'enquête en cours, tout serait parti d'une guerre de territoire sur fond d'appartenance - ou non - à un gang. Le tout appuyé par un terme qui avait disparu mais remis au goût du jour par la série...
En route pour une saison 2
Malgré ces critiques, le succès est immense. Liza Rozovski, la journaliste du journal Ha'Aretz mentionnée plus haut, vante une série "idéale pour le binge-watching" qui mise sur la beauté de ses acteurs et la tension permanente. Sur le site de référence IMDb, elle se voit attribuer la note de 7,6/10 au global, et monte même à plus de 8 selon les votants issus d'Allemagne et du Royaume-Uni. Preuve supplémentaire de son carton, à la manière de La Casa de Papel avec son Bella Ciao, Slovo patsana voit sa chanson Piala tout défoncer sur les plateformes de streaming de la région.Toujours via Courrier international, on découvre que le média russe Lenta.ru parle quant à lui carrément de "l'une des meilleures créations de l'année [2023] en Russie", où Slovo patsana est sortie début novembre avec une diffusion programmée jusqu'en fin d'année.
Face à ce phénomène, le site avance que le dernier épisode de Slovo patsana a eu droit à quelques modifications de dernière minute. Pas tant pour prendre en compte les critiques mais plus pour ouvrir une possibilité de saison 2. De quoi également permettre à la série de s'ouvrir à d'autres pays, y compris la France ?
Source : https://www.purebreak.com/news/oreilles-coupees-viols-et-meurtres-cette-serie-est-en-train-de-reussir-a-rassembler-russes-et-ukrainiens-malgre-les-polemiques-autour/248191
Gilles- Messages : 2454
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