Covid-19
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Re: Covid-19
Caduce62 a écrit:
A priori, je n'ai pas les mêmes centres d'intérêt sur internet
biensure que si , tu l'a dis toi meme , lancet est ta prestigieuse revue favorite.
steven21- Messages : 3580
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Re: Covid-19
steven21 a écrit:Caduce62 a écrit:
A priori, je n'ai pas les mêmes centres d'intérêt sur internet
biensure que si , tu l'a dis toi meme , lancet est ta prestigieuse revue favorite.
THE LANCET est dans le top10 des revues médicales sérieuses comme le JAMA...
et pour y publier, il faut des références scientifiques sérieuses et ne pas craindre de voir sa publication se faire refuser par le comité de lecture qui n'est composé que de scientifiques !
C'est nettement mieux que de ne regarder que YOUTUBE ou X vidéo
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Covid-19
Publiée fin avril par The Lancet, une vaste étude sur l’utilisation de la chloroquine et de son dérivé dans la prise en charge des patients atteints de Covid-19 a entrainé la suspension des essais cliniques en France. Passée à la loupe par certains scientifiques, la revue a été contrainte de publier un erratum à propos d’une erreur de codage.
C’est l’étude qui devait clore le débat… Et qui l’a relancé de plus belle. Le 25 mai dernier, le Lancet publiait un article montrant des résultats négatifs de l’hydroxychloroquine, notamment une augmentation de la mortalité et des troubles cardiaques. Aussitôt en France, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a décidé de lancer une procédure de suspension des essais cliniques et deux jours plus tard, un décret paru au Journal officiel abrogeait les dispositions dérogatoires autorisant la prescription d’hydroxychloroquine à l'hôpital, hors essais cliniques.
Mais très vite, des voix se sont élevées contre l’étude de The Lancet. Le 29 mai dernier, plusieurs chercheurs du monde entier ont demandé, dans une lettre ouverte, l’accès aux données brutes traitées par les auteurs. Ils pointaient des incohérences dans l’étude.
Cette dernière a ainsi été passée à la loupe, si bien que The Lancet a été contraint de publier un court erratum reconnaissant une “erreur de codage” et la publication “d’un tableau de données redressées en lieu et place de données bruts”.
Le correctif explique que des morts attribués à un hôpital australien auraient dû être comptés en Asie.
“Cela souligne le besoin de vérification des erreurs dans l’ensemble de la base de données”, ont fait valoir les scientifiques. Mais, “ il n’y a pas eu de changement dans les conclusions de l’article”, affirme de son côté The Lancet dans son correctif en précisant que les modifications seront apportées directement dans la version imprimée.
C’est l’étude qui devait clore le débat… Et qui l’a relancé de plus belle. Le 25 mai dernier, le Lancet publiait un article montrant des résultats négatifs de l’hydroxychloroquine, notamment une augmentation de la mortalité et des troubles cardiaques. Aussitôt en France, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a décidé de lancer une procédure de suspension des essais cliniques et deux jours plus tard, un décret paru au Journal officiel abrogeait les dispositions dérogatoires autorisant la prescription d’hydroxychloroquine à l'hôpital, hors essais cliniques.
Mais très vite, des voix se sont élevées contre l’étude de The Lancet. Le 29 mai dernier, plusieurs chercheurs du monde entier ont demandé, dans une lettre ouverte, l’accès aux données brutes traitées par les auteurs. Ils pointaient des incohérences dans l’étude.
Cette dernière a ainsi été passée à la loupe, si bien que The Lancet a été contraint de publier un court erratum reconnaissant une “erreur de codage” et la publication “d’un tableau de données redressées en lieu et place de données bruts”.
Le correctif explique que des morts attribués à un hôpital australien auraient dû être comptés en Asie.
“Cela souligne le besoin de vérification des erreurs dans l’ensemble de la base de données”, ont fait valoir les scientifiques. Mais, “ il n’y a pas eu de changement dans les conclusions de l’article”, affirme de son côté The Lancet dans son correctif en précisant que les modifications seront apportées directement dans la version imprimée.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Covid-19
L’anakinra, un traitement prometteur pour les cas graves de Covid-19 ?
Après tant d’autres résultats fragiles avec des molécules repositionnées sans grand résultat contre le Covid-19, l’anakinra pourrait-elle changer la donne? Administré entre le 24 mars et le 6 avril à l’hôpital Saint-Joseph (Paris) à une cinquantaine de patients souffrant d’une forme grave de Covid-19, ce traitement immuno-modulateur (commercialisé sous le nom de Kineret par le laboratoire suédois Sobi - Swedish Orphan Biovitrum) a donné des résultats préliminaires intéressants.
Les trois quarts des personnes qui ont reçu les injections sous-cutanées quotidiennes pendant 10 jours ont évité la mort ou un passage en réanimation, contre un quart d’un groupe témoin constitué de 44 patients traités plus tôt dans le même hôpital. Ces chiffres ont été publiés dans The Lancet Rheumatology, revue qui avait publié un peu plus tôt, début mai, une petite étude italienne portant sur 29 patients allant peu ou prou dans le même sens.
A suivre ?
Après tant d’autres résultats fragiles avec des molécules repositionnées sans grand résultat contre le Covid-19, l’anakinra pourrait-elle changer la donne? Administré entre le 24 mars et le 6 avril à l’hôpital Saint-Joseph (Paris) à une cinquantaine de patients souffrant d’une forme grave de Covid-19, ce traitement immuno-modulateur (commercialisé sous le nom de Kineret par le laboratoire suédois Sobi - Swedish Orphan Biovitrum) a donné des résultats préliminaires intéressants.
Les trois quarts des personnes qui ont reçu les injections sous-cutanées quotidiennes pendant 10 jours ont évité la mort ou un passage en réanimation, contre un quart d’un groupe témoin constitué de 44 patients traités plus tôt dans le même hôpital. Ces chiffres ont été publiés dans The Lancet Rheumatology, revue qui avait publié un peu plus tôt, début mai, une petite étude italienne portant sur 29 patients allant peu ou prou dans le même sens.
A suivre ?
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Covid-19
Caduce62 a écrit:
et pour y publier, il faut des références scientifiques sérieuses
ha oui , sacrés references scientifiques serieuses
c'est vrai qu'elle a bien approfondie ses recherches
treve de plaisanterie
pourquoi persister a defendre cette revue dans son ensemble ( surement a juste titre ) tout en évitant de critiquer cette etude precise qui s'annonce bien foireuse.
faut arreter de tourner autour du pot et etre honnete.
steven21- Messages : 3580
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Re: Covid-19
https://www.lapresse.ca/covid-19/202006/02/01-5276026-hydroxychloroquine-letude-de-the-lancet-la-pointe-de-liceberg.php
Mais des dérapages se sont aussi produits, comme ces internautes qui ont prétendu que la directrice des ventes et du marketing de Surgisphere était en réalité une actrice de films pour adultes.
« C’est une jolie petite jeune fille, mais elle n’a vraiment pas l’air d’une porn star, a dit Mme Seraiocco. À part qu’elle est blonde avec les yeux bruns, elle n’a rien en commun avec les photos […] mises en ligne. »
C’est ce qui arrive, ajoute-t-elle, quand des gens qui n’ont pas l’éducation média nécessaire présentent comme étant des faits les choses qui leur font plaisir.
julienp- Messages : 574
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Re: Covid-19
Hydroxychloroquine : le journal « The Lancet » met en garde contre l'étude publiée dans ses colonnes qui a conduit l’OMS a suspendre provisoirement un essai clinique et la France à mettre fin à l’utilisation à l’hôpital de cette molécule contre le #COVID19
https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/06/03/hydroxychloroquine-le-journal-the-lancet-met-en-garde-contre-une-etude-publiee-dans-ses-colonnes_6041583_3244.html?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1591160963
https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/06/03/hydroxychloroquine-le-journal-the-lancet-met-en-garde-contre-une-etude-publiee-dans-ses-colonnes_6041583_3244.html?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1591160963
steven21- Messages : 3580
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Re: Covid-19
steven21 a écrit:Caduce62 a écrit:
et pour y publier, il faut des références scientifiques sérieuses
ha oui , sacrés references scientifiques serieuses
c'est vrai qu'elle a bien approfondie ses recherches
FAKE
treve de plaisanterie
pourquoi persister a defendre cette revue dans son ensemble ( surement a juste titre ) tout en évitant de critiquer cette etude precise qui s'annonce bien foireuse.
faut arreter de tourner autour du pot et etre honnete.
L'honnêteté est de LIRE des revues scientifiques, pas de fréquenter les sites pornos !!
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Covid-19
julienp a écrit:
https://www.lapresse.ca/covid-19/202006/02/01-5276026-hydroxychloroquine-letude-de-the-lancet-la-pointe-de-liceberg.php
Mais des dérapages se sont aussi produits, comme ces internautes qui ont prétendu que la directrice des ventes et du marketing de Surgisphere était en réalité une actrice de films pour adultes.
« C’est une jolie petite jeune fille, mais elle n’a vraiment pas l’air d’une porn star, a dit Mme Seraiocco. À part qu’elle est blonde avec les yeux bruns, elle n’a rien en commun avec les photos […] mises en ligne. »
C’est ce qui arrive, ajoute-t-elle, quand des gens qui n’ont pas l’éducation média nécessaire présentent comme étant des faits les choses qui leur font plaisir.
suffit d'aller sur son instagram , mais elle l'a mit en privé depuis.
https://www.instagram.com/arieanderson/?igshid=ulp3l4ad2dbl
steven21- Messages : 3580
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Re: Covid-19
Caduce62 a écrit:
ha oui , sacrés references scientifiques serieuses
c'est vrai qu'elle a bien approfondie ses recherches
FAKE
on verra bien. et regardes mon message du dessus.
Caduce62 a écrit:
treve de plaisanterie
pourquoi persister a defendre cette revue dans son ensemble ( surement a juste titre ) tout en évitant de critiquer cette etude precise qui s'annonce bien foireuse.
faut arreter de tourner autour du pot et etre honnete.
L'honnêteté est de LIRE des revues scientifiques, pas de fréquenter les sites pornos !!
ça n'a rien avoir avec ce que j'ai dis
bon je vai reposer la question autrement , tu en penses quoi de cette étude ?
PS: c'est ta revue qui fricote avec le porno , pas moi .
steven21- Messages : 3580
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Re: Covid-19
L'Académie nationale de médecine a régulièrement publié des avis sur son site. J'ai été très agréablement surpris par le communiqué de presse de l’Académie nationale de médecine le 8 mai 2020 pour pousser un coup de gueule. .
La vérité scientifique ne se décrète pas à l’applaudimètre. Elle n’émerge pas du discours politique, ni des pétitions, ni des réseaux sociaux. En science, ce n’est ni le poids majoritaire ni l’argument d’autorité qui font loi.
Sans le dire explicitement, sont visés :
L’Académie est claire en rappelant les principes de la recherche thérapeutique en demandant que les essais soit rigoureux et respectent l’éthique.
L’Académie aurait pu rappeler que la communication des données sources aurait permis des ré-analyses par des pairs et probablement évité des fausses polémiques.
L’Académie n’a pas osé rappeler au président de l’Université Aix-Marseille, au directeur de l'AP-HM qu’ils pourraient défendre l’intégrité scientifique et demander de regarder de plus près certaines données et certains comportements !
PS : Les préconisations de l’Académie française : il faut dire LA Covid-19 et non pas LE Covid-19
La vérité scientifique ne se décrète pas à l’applaudimètre. Elle n’émerge pas du discours politique, ni des pétitions, ni des réseaux sociaux. En science, ce n’est ni le poids majoritaire ni l’argument d’autorité qui font loi.
Sans le dire explicitement, sont visés :
- Les politiques comme Estrosi, Muselier,… c’est bizarre d’imaginer que l’efficacité de l’hydroxychloroquine soit marquée politiquement
- Ceux qui ont initié des pétitions comme Ph Douste-Blazy… il pourrait relire Claude Bernard, suivre une formation d’analyse de la littérature à la fac ; il est cardiologue, et pas virologue, infectiologue ou réanimateur et son passage comme ministre a été aussi désastreux
- D Raoult et ses colonels qui mettent des résultats sur twitter, dropbox, le site de l'IHU, ou publient dans des "bulletins paroissiaux"
L’Académie est claire en rappelant les principes de la recherche thérapeutique en demandant que les essais soit rigoureux et respectent l’éthique.
L’Académie aurait pu rappeler que la communication des données sources aurait permis des ré-analyses par des pairs et probablement évité des fausses polémiques.
L’Académie n’a pas osé rappeler au président de l’Université Aix-Marseille, au directeur de l'AP-HM qu’ils pourraient défendre l’intégrité scientifique et demander de regarder de plus près certaines données et certains comportements !
PS : Les préconisations de l’Académie française : il faut dire LA Covid-19 et non pas LE Covid-19
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Covid-19
steven21 a écrit:Hydroxychloroquine : le journal « The Lancet » met en garde contre l'étude publiée dans ses colonnes qui a conduit l’OMS a suspendre provisoirement un essai clinique et la France à mettre fin à l’utilisation à l’hôpital de cette molécule contre le #COVID19
https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/06/03/hydroxychloroquine-le-journal-the-lancet-met-en-garde-contre-une-etude-publiee-dans-ses-colonnes_6041583_3244.html?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1591160963
pour résumer :
steven21- Messages : 3580
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Re: Covid-19
Quatre jours après la publication d’un erratum à propos d’une erreur de codage sur son étude controversée à propos de l’hydroxychloroquine, The Lancet vient d’annoncer qu’elle voulait "alerter les lecteurs sur le fait que de sérieuses questions scientifiques ont été portées à (son) attention" au sujet de cette étude, qui fait actuellement l'objet d'un audit initié par ses auteurs.
L’avertissement a été publié sous la forme d'une "expression of concern" ("expression de préoccupation").
Pour les ignares, une "expression of concern" n'est pas aussi lourde de conséquences qu'une rétractation pure et simple !
Pour faire "simple" pour "certains": c'est comme si on diffusait un film porno en avertissant les spectateurs que les acteurs n'ont pas mis de capotes pour les scènes de cul
L’avertissement a été publié sous la forme d'une "expression of concern" ("expression de préoccupation").
Pour les ignares, une "expression of concern" n'est pas aussi lourde de conséquences qu'une rétractation pure et simple !
Pour faire "simple" pour "certains": c'est comme si on diffusait un film porno en avertissant les spectateurs que les acteurs n'ont pas mis de capotes pour les scènes de cul
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Covid-19
personne n'a parlé de retractation , arretes de fabuler.
c'est une etude foireuse point.
toi t'aimes bien exagérer les dire de tes contradicteurs pour pouvoir ensuite minimiser le sujet initial.
je vois qu'elle t'a marqué la petite anderson , t'es resté bloqué .
c'est une etude foireuse point.
toi t'aimes bien exagérer les dire de tes contradicteurs pour pouvoir ensuite minimiser le sujet initial.
je vois qu'elle t'a marqué la petite anderson , t'es resté bloqué .
steven21- Messages : 3580
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Re: Covid-19
Hydroxychloroquine : l'OMS annonce la reprise des essais cliniques
https://www.lci.fr/sante/en-direct-coronavirus-covid-19-hydroxychloroquine-l-oms-annonce-la-reprise-des-essais-cliniques-2154205.html
steven21- Messages : 3580
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Re: Covid-19
Selon le Canard Enchaîné, le Pr Didier Raoult serait pointé du doigt à cause des conditions dans lesquelles ses essais cliniques ont été effectués. Il aurait été dénoncé début avril par l'un de ses confrères, infectiologue.
Selon des révélations du Canard enchaîné, le parquet de Marseille aurait reçu un signalement remettant en cause le cadre légal des recherches de Didier Raoult. Selon un confrère du professeur marseillais, l'infectiologue aurait prescrit de l'hydroxychloroquine pour l'un de ses essais à des patients sans avoir leur consentement "libre et éclairé", comme l'impose la loi Jardé de 2012.
Le Canard affirme que l'étude de l'équipe de l'IHU Méditerranée le 27 mars dernier a été présentée comme une étude observationnelle et non pas comme un essai clinique. Le terme "observationnel" impliquerait l'absence d'accord formel de la part des patients.
C'est cette donnée qui pose problème et qui aurait, toujours selon le Canard enchaîné, poussé l'Agence nationale du médicament à mener son enquête pour conclure que "les modalités d’information des patients et de traçabilité de la motivation de la prescription ne sont pas conformes aux exigences légales".
En conséquence, l'Agence du médicament aurait décidé de saisir l'Ordre des médecins.
Avec le Canard Enchaîné et laprovence.com
Selon des révélations du Canard enchaîné, le parquet de Marseille aurait reçu un signalement remettant en cause le cadre légal des recherches de Didier Raoult. Selon un confrère du professeur marseillais, l'infectiologue aurait prescrit de l'hydroxychloroquine pour l'un de ses essais à des patients sans avoir leur consentement "libre et éclairé", comme l'impose la loi Jardé de 2012.
Le Canard affirme que l'étude de l'équipe de l'IHU Méditerranée le 27 mars dernier a été présentée comme une étude observationnelle et non pas comme un essai clinique. Le terme "observationnel" impliquerait l'absence d'accord formel de la part des patients.
C'est cette donnée qui pose problème et qui aurait, toujours selon le Canard enchaîné, poussé l'Agence nationale du médicament à mener son enquête pour conclure que "les modalités d’information des patients et de traçabilité de la motivation de la prescription ne sont pas conformes aux exigences légales".
En conséquence, l'Agence du médicament aurait décidé de saisir l'Ordre des médecins.
Avec le Canard Enchaîné et laprovence.com
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Covid-19
Deux prestigieuses revues médicales se disent préoccupées par des études qu’elles ont publiées et qui impliquaient différents traitements testés contre le Covid-19. En cause : la qualité des données fournies par Surgisphere, une société bien mystérieuse.
Il y a quelques mois à peine, seuls les familiers des traitements antipaludéens avaient entendu parler de la chloroquine. Mais depuis que la pandémie de Covid-19 a fait le tour de la planète, cette molécule et son dérivé, l’hydroxychloroquine, n’en finissent plus de faire parler d’eux. Dernière polémique en date, l’étude parue le 22 mai dans la prestigieuse revue The Lancet qui conclut que non seulement ce traitement est inefficace face au nouveau coronavirus, mais qu’il pourrait être mortel.
Après cette étude, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a stoppé le recrutement de patients pour son essai clinique sur l’hydroxychloroquine et le ministre de la Santé français, Olivier Véran, a saisi le Haut Conseil de la santé publique. Celui-ci a recommandé de ne pas utiliser ce médicament pour traiter le Covid-19, en dehors d’essais cliniques. Depuis, les critiques de cette étude se sont multipliées, et la revue The Lancet elle-même s’est dite préoccupée dans une mise en garde publiée mardi 2 juin.
Ce n’est pas tant l’analyse elle-même que les données utilisées qui sont sujettes à caution. Fournies par la société Surgisphere, elles “soulèvent d’importantes questions scientifiques, écrit The Lancet dans sa mise en garde. Un audit indépendant sur la provenance et la validité de ces données a été commandé par les auteurs, non affiliés à Surgisphere. Cet audit est en cours, les résultats en sont attendus très prochainement.”
The Lancet n’est d’ailleurs pas la seule revue avec un comité de lecture à s’interroger sur la validité des données d’une étude qu’elle a publiée. Dans la foulée, The New England Journal of Medicine (NEJM) a également émis une mise en garde au sujet d’une étude parue le 1er mai utilisant également la base de données de Surgisphere.
Des imprécisions et des incohérences
Pour certains, le nombre étonnant de patients impliqués dans l’étude publiée dans The Lancet – 96 000 personnes hospitalisées dans 671 hôpitaux du monde entier – ainsi que les détails relatifs à leur répartition ont de quoi surprendre. “Les auteurs affirment avoir inclus dans leur étude 4 402 patients africains, dont 561 sont morts, mais il paraît peu probable que les hôpitaux africains aient fourni les dossiers médicaux [électroniques] de tant de patients”, souligne par exemple dans Science Nicholas White, spécialiste dans la recherche sur le paludisme à l’université Mahidol, de Bangkok.
De nombreux scientifiques se sont donc mis à revoir les travaux faisant appel aux données de Surgisphere et y ont décelé des imprécisions et des incohérences. Par exemple, dans une étude impliquant l’ivermectine – un médicament normalement utilisé pour traiter des parasitoses, il est mentionné que trois patients auraient reçu ce traitement entre le 1er janvier et le 1er mars. Or à cette date, seulement deux cas de Covid-19 avaient été recensés sur tout le continent, note le chercheur de l’institut de Barcelone pour la santé mondiale Carlos Javier Chaccour sur son blog universitaire.
Par ailleurs, la faible présence en ligne de Surgisphere suscite un profond scepticisme. Science note que le site web de la société “ne répertorie aucun de ses hôpitaux partenaires par son nom ou n’identifie pas son conseil consultatif scientifique, par exemple”. Sur son blog, le scientifique de données Peter Ellis, lui, se demande comment il se fait que la plateforme LinkedIn ne recense que cinq employés, dont un seul a des compétences scientifiques. Science fait remarquer que depuis la parution de ce post, ce nombre est passé à trois. Mais selon un porte-parole avec lequel la revue américaine a pu s’entretenir, la société compterait 11 employés et développerait sa propre base de données depuis 2008.
Dans un contexte où l’hydroxychloroquine – défendue par le président américain en personne – est devenue un sujet éminemment politique, tous ces revirements et ces interrogations ne font qu’alimenter défiance à l’égard des institutions scientifiques.
Les études sur l'hydroxychloroquine qui devaient être stoppées sont autorisées à être poursuivie mais il n'y aura pas beaucoup de changement car le nombre de malades testés reste très faible. On devrai avoir pour cet hiver les résultats comparatifs des différents traitements.
L'OMS ayant donné son accord, de nombreux pays ont décidé de gaver leur population de chloroquine comme l'Inde ou l'Algérie. On ne pouvait pas mieux faire :
- j'aurai du acheter des actions Sanofi en janvier, ça m'aurai fait des couilles en OR
- on devrai nommer Raoult, ambassadeur de l'industrie pharmaceutique pour avoir trouvé autant de cobayes aussi couillons pour tester n'importe quel traitement sans se faire traiter de sale pays colonial
Il y a quelques mois à peine, seuls les familiers des traitements antipaludéens avaient entendu parler de la chloroquine. Mais depuis que la pandémie de Covid-19 a fait le tour de la planète, cette molécule et son dérivé, l’hydroxychloroquine, n’en finissent plus de faire parler d’eux. Dernière polémique en date, l’étude parue le 22 mai dans la prestigieuse revue The Lancet qui conclut que non seulement ce traitement est inefficace face au nouveau coronavirus, mais qu’il pourrait être mortel.
Après cette étude, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a stoppé le recrutement de patients pour son essai clinique sur l’hydroxychloroquine et le ministre de la Santé français, Olivier Véran, a saisi le Haut Conseil de la santé publique. Celui-ci a recommandé de ne pas utiliser ce médicament pour traiter le Covid-19, en dehors d’essais cliniques. Depuis, les critiques de cette étude se sont multipliées, et la revue The Lancet elle-même s’est dite préoccupée dans une mise en garde publiée mardi 2 juin.
Ce n’est pas tant l’analyse elle-même que les données utilisées qui sont sujettes à caution. Fournies par la société Surgisphere, elles “soulèvent d’importantes questions scientifiques, écrit The Lancet dans sa mise en garde. Un audit indépendant sur la provenance et la validité de ces données a été commandé par les auteurs, non affiliés à Surgisphere. Cet audit est en cours, les résultats en sont attendus très prochainement.”
The Lancet n’est d’ailleurs pas la seule revue avec un comité de lecture à s’interroger sur la validité des données d’une étude qu’elle a publiée. Dans la foulée, The New England Journal of Medicine (NEJM) a également émis une mise en garde au sujet d’une étude parue le 1er mai utilisant également la base de données de Surgisphere.
Des imprécisions et des incohérences
Pour certains, le nombre étonnant de patients impliqués dans l’étude publiée dans The Lancet – 96 000 personnes hospitalisées dans 671 hôpitaux du monde entier – ainsi que les détails relatifs à leur répartition ont de quoi surprendre. “Les auteurs affirment avoir inclus dans leur étude 4 402 patients africains, dont 561 sont morts, mais il paraît peu probable que les hôpitaux africains aient fourni les dossiers médicaux [électroniques] de tant de patients”, souligne par exemple dans Science Nicholas White, spécialiste dans la recherche sur le paludisme à l’université Mahidol, de Bangkok.
De nombreux scientifiques se sont donc mis à revoir les travaux faisant appel aux données de Surgisphere et y ont décelé des imprécisions et des incohérences. Par exemple, dans une étude impliquant l’ivermectine – un médicament normalement utilisé pour traiter des parasitoses, il est mentionné que trois patients auraient reçu ce traitement entre le 1er janvier et le 1er mars. Or à cette date, seulement deux cas de Covid-19 avaient été recensés sur tout le continent, note le chercheur de l’institut de Barcelone pour la santé mondiale Carlos Javier Chaccour sur son blog universitaire.
Par ailleurs, la faible présence en ligne de Surgisphere suscite un profond scepticisme. Science note que le site web de la société “ne répertorie aucun de ses hôpitaux partenaires par son nom ou n’identifie pas son conseil consultatif scientifique, par exemple”. Sur son blog, le scientifique de données Peter Ellis, lui, se demande comment il se fait que la plateforme LinkedIn ne recense que cinq employés, dont un seul a des compétences scientifiques. Science fait remarquer que depuis la parution de ce post, ce nombre est passé à trois. Mais selon un porte-parole avec lequel la revue américaine a pu s’entretenir, la société compterait 11 employés et développerait sa propre base de données depuis 2008.
Dans un contexte où l’hydroxychloroquine – défendue par le président américain en personne – est devenue un sujet éminemment politique, tous ces revirements et ces interrogations ne font qu’alimenter défiance à l’égard des institutions scientifiques.
Les études sur l'hydroxychloroquine qui devaient être stoppées sont autorisées à être poursuivie mais il n'y aura pas beaucoup de changement car le nombre de malades testés reste très faible. On devrai avoir pour cet hiver les résultats comparatifs des différents traitements.
L'OMS ayant donné son accord, de nombreux pays ont décidé de gaver leur population de chloroquine comme l'Inde ou l'Algérie. On ne pouvait pas mieux faire :
- j'aurai du acheter des actions Sanofi en janvier, ça m'aurai fait des couilles en OR
- on devrai nommer Raoult, ambassadeur de l'industrie pharmaceutique pour avoir trouvé autant de cobayes aussi couillons pour tester n'importe quel traitement sans se faire traiter de sale pays colonial
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Covid-19
Steven, je suis très indulgent avec toi, mais tu continues à te comporter comme un troll.
Cesse sinon je vais sanctionner.
Cesse sinon je vais sanctionner.
Re: Covid-19
Matt a écrit:Steven, je suis très indulgent avec toi, mais tu continues à te comporter comme un troll.
Cesse sinon je vais sanctionner.
alors la , si tu crois qu'en me menaçant , cela va m'empecher de dire ce que je penses.
mais perds pas de temps , sanctionnes tout de suite.
steven21- Messages : 3580
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Re: Covid-19
L'hydroxychloroquine inefficace dans la prévention du Covid-19, selon un essai clinique
Par Le Figaro avec AFP
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/l-hydroxychloroquine-inefficace-dans-la-prevention-du-covid-19-selon-un-essai-clinique-20200604?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR2Cfc14S531IJnynHOuJOkmY2EHk1AqsDjpOqAsfAlaSE1ShqC4m4dbZCA#Echobox=1591246762
Prendre de l'hydroxychloroquine peu de temps après avoir été exposé au Covid-19 ne permet a priori pas de prévenir une infection, ont rapporté mercredi des chercheurs à la suite d'un essai clinique.
Le médicament Covid-19 : Trump dit prendre de l'hydroxychloroquine et suscite un tollé, qui a fait savoir qu'il l'utilisait comme un moyen de prévention contre le coronavirus. Mais une étude menée auprès de 821 personnes aux Etats-Unis et au Canada a montré qu'il n'était pas beaucoup plus efficace qu'un placebo à cet effet.
Utilisée de longue date contre le paludisme, l'hydroxychloroquine, dont l'efficacité contre le Covid-19 n'a jamais été démontrée rigoureusement, déchaîne les passions.
Une équipe de scientifiques pilotée par l'université du Minnesota a sélectionné des adultes qui avaient été en contact avec une personne positive au coronavirus pendant plus de 10 minutes à une distance de deux mètres ou moins. La majorité d'entre eux étaient considérés comme «à risque» d'être contaminés parce qu'ils ne portaient pas de masque ou de protection pour les yeux au moment de l'interaction avec la personne infectée. Tous ont reçu au hasard soit de l'hydroxychloroquine, soit un placebo dans les quatre jours suivant ce contact.
Les chercheurs ont ensuite analysé via des tests en laboratoire et l'étude de symptômes combien d'entre eux ont contracté le Covid-19 dans les deux semaines suivantes. «Cet essai randomisé n'a pas démontré un bénéfice significatif de l'hydroxychloroquine comme traitement prophylactique après une exposition au Covid-19», ont conclu les auteurs. 49 des 414 patients (12%) qui ont reçu le traitement ont contracté la maladie, contre 58 sur les 407 (14%) qui ont reçu un placebo, un écart non considéré comme significatif statistiquement.
Les effets secondaires étaient plus communs avec l'hydroxychloroquine qu'avec le placebo, mais dans les deux cas ils n'étaient pas indésirables. Les résultats de l'étude étaient très attendus car il s'agissait d'un essai contrôlé randomisé, une expérience qui est considérée comme la référence pour l'étude des résultats cliniques. Malgré tout, «l'étude est trop petite pour être irréfutable», prévient Martin Landray, un professeur de médecine et d'épidémiologie à l'université d'Oxford, qui n'a pas participé à la confection de l'étude. Plus d'études seront nécessaires pour savoir de façon certaine si l'hydroxychloroquine peut ou non avoir un effet positif modéré, estime l'expert.
A suivre
Par Le Figaro avec AFP
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Prendre de l'hydroxychloroquine peu de temps après avoir été exposé au Covid-19 ne permet a priori pas de prévenir une infection, ont rapporté mercredi des chercheurs à la suite d'un essai clinique.
Le médicament Covid-19 : Trump dit prendre de l'hydroxychloroquine et suscite un tollé, qui a fait savoir qu'il l'utilisait comme un moyen de prévention contre le coronavirus. Mais une étude menée auprès de 821 personnes aux Etats-Unis et au Canada a montré qu'il n'était pas beaucoup plus efficace qu'un placebo à cet effet.
Utilisée de longue date contre le paludisme, l'hydroxychloroquine, dont l'efficacité contre le Covid-19 n'a jamais été démontrée rigoureusement, déchaîne les passions.
Une équipe de scientifiques pilotée par l'université du Minnesota a sélectionné des adultes qui avaient été en contact avec une personne positive au coronavirus pendant plus de 10 minutes à une distance de deux mètres ou moins. La majorité d'entre eux étaient considérés comme «à risque» d'être contaminés parce qu'ils ne portaient pas de masque ou de protection pour les yeux au moment de l'interaction avec la personne infectée. Tous ont reçu au hasard soit de l'hydroxychloroquine, soit un placebo dans les quatre jours suivant ce contact.
Les chercheurs ont ensuite analysé via des tests en laboratoire et l'étude de symptômes combien d'entre eux ont contracté le Covid-19 dans les deux semaines suivantes. «Cet essai randomisé n'a pas démontré un bénéfice significatif de l'hydroxychloroquine comme traitement prophylactique après une exposition au Covid-19», ont conclu les auteurs. 49 des 414 patients (12%) qui ont reçu le traitement ont contracté la maladie, contre 58 sur les 407 (14%) qui ont reçu un placebo, un écart non considéré comme significatif statistiquement.
Les effets secondaires étaient plus communs avec l'hydroxychloroquine qu'avec le placebo, mais dans les deux cas ils n'étaient pas indésirables. Les résultats de l'étude étaient très attendus car il s'agissait d'un essai contrôlé randomisé, une expérience qui est considérée comme la référence pour l'étude des résultats cliniques. Malgré tout, «l'étude est trop petite pour être irréfutable», prévient Martin Landray, un professeur de médecine et d'épidémiologie à l'université d'Oxford, qui n'a pas participé à la confection de l'étude. Plus d'études seront nécessaires pour savoir de façon certaine si l'hydroxychloroquine peut ou non avoir un effet positif modéré, estime l'expert.
A suivre
Caduce62- Messages : 15213
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Covid-19
la source : https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2016638Caduce62 a écrit:L'hydroxychloroquine inefficace dans la prévention du Covid-19, selon un essai clinique
Par Le Figaro avec AFP
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/l-hydroxychloroquine-inefficace-dans-la-prevention-du-covid-19-selon-un-essai-clinique-20200604?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR2Cfc14S531IJnynHOuJOkmY2EHk1AqsDjpOqAsfAlaSE1ShqC4m4dbZCA#Echobox=1591246762
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Covid-19
L'étude de la principauté d’Andorre peut être intéressante à posteriori :
1 cas de covid le 2 mars
844 cas positifs à ce jour sur une population d'environ 76000 personnes
confinement quasi total
51 décès
et, de sources non officielles , un usage massif du protocole Raoult.
Un dépistage total en cours depuis début mai sur toute la population.
1 cas de covid le 2 mars
844 cas positifs à ce jour sur une population d'environ 76000 personnes
confinement quasi total
51 décès
et, de sources non officielles , un usage massif du protocole Raoult.
Un dépistage total en cours depuis début mai sur toute la population.
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
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