Covid-19
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Re: Covid-19
Merde,je me suis trompé d'article!
Voici le bon (j'espère)
Voici les étapes probables d'un futur déconfinement en Belgique
Olivier Mouton
Rédacteur en chef adjoint du Vif/L'Express
Les exemples italien et autrichien, ainsi que des avis d'experts, permettent de se faire une idée de la façon dont nous pourrions sortir de la crise. Le débat commence.
Le déconfinement n'est pas pour demain. La nécessité de rester chez soi est confirmée jusqu'au 19 avril. La décision de prolonger cette période jusqu'au 3 mai sera en outre sur la table du prochain Conseil national de sécurité, la semaine prochaine, et il est fort probable que ce sera le cas. Mais le groupe d'experts mis en place par le gouvernement fédéral pour préparer le déconfinement a entamé ses travaux. Certains pays européens préparent cette sortie de crise - l'Autriche et l'Italie en tête - et cela donne une idée des balises qui devraient l'encadrer chez nous. Sans oublier les débats difficiles que cela risque de poser.
Un déconfinement par étapes
La principale certitude, c'est que le déconfinement se fera progressivement. Le chancelier autrichien Sebastian Kurz a pris tout le monde de vitesse en annonçant un début de déconfinement à partir du 14 avril, mais il se fera graduellement pendant un mois et demi au moins.
En Italie, le chef de la protection civile, Angelo Borrelli, a aussi évoqué le 16 mai comme date possible d'entrée dans une "phase 2", synonyme de "coexistence avec le virus". Le plan en cinq points du ministre italien de la Santé met lui aussi en place une évolution graduelle.
L'épidémiologiste Annemie Vandamme (KU Leuven) soulignait dans une interview récente qu'il serait sage de prévoir trois à quatre semaines entre chaque phase afin de s'assurer que la phrase précédente n'a pas favorisé la propagation du virus. "Revenir à une vie totalement normale? Pas avant six mois!", dit l"épidémiologiste Marius Gilbert (ULB) à La Libre ce mercredi.
Le port du masque généralisé
En Autriche, le port du masque sera obligatoire dans les transports publics, les magasins et même dans les écoles. Il était d'ailleurs quasiment généralisé et des experts mettent en avant cette singularité comme une des raisons d'une mortalité moindre dans ce pays - en plus des caractéristiques géographiques et démographiques. Le port généralisé du masque est prévu en Italie et il est déjà d'application dans certaines régions, dont la Lombardie.
La Belgique pourrait suivre la même voie. Mais le débat sur le masque, chez nous, reste dantesque. Il fut d'abord question de la pénurie pour les masques de protection du personnel soignant, qui reste partiellement un souci, et de l'incapacité, dès lors, d'imaginer un masque pour tous. Une obligation à venir ? La ministre de la Santé, Maggie De Block, continue de soutenir la position de l'Organisation mondiale de la santé selon laquelle le masque n'est pas une priorité: il ne peut venir qu'en complément d'une hygiène parfaite des mains et de la distanciation sociale. Ce débat-là, sur les réseaux sociaux, devient virulent. Dans les faits, le port du masque s'étend de plus en plus en Belgique comme ailleurs.
La "distanciation sociale scrupuleuse dans les lieux de vie et de travail"
C'est prévu en Italie, en Autriche et chez nous déjà. Cette évidence devra toutefois subir l'épreuve progressive du déconfinement et de la fréquentation plus importante des lieux. Des systèmes D devront être inventés.
Une phase de test à grande échelle
C'est une nécessité pour permettre une reprise des activités en toute sécurité. Mais l'évidence se heurte à la réalité du nombre. La capacité de dépistage en Belgique était très limitée, comparativement à l'Allemagne par exemple. Des efforts ont été faits, mais elle reste actuellement de 10.000 tests par jour, qui seront utilisés pour effectuer des tests approfondis dans toutes les maisons de repos du pays, ont annoncé les ministres compétents ce mercredi.
Dans un avenir proche, des tests sérologiques viendront s'ajouter, pour contrôler si le système immunitaire a développé des anticorps au virus. Mais l'accompagnement du déconfinement par un testing à plus large échelle risque de susciter encore bien des joutes politiques.
Un dispositif d'hôpitaux se consacrant au coronavirus
Ceux-ci resteront ouverts après la crise pour empêcher un éventuel retour du virus. C'est prévu en Italie. Chez nous, un tel système était déjà en vigueur et ne devrait pas poser le moindre souci.
La mise en place d'une application sur smartphone, sur le modèle sud-coréen ou israélien.
Un tel système donne la possibilité de cartographier les mouvements des malades diagnostiqués. Soit en géolocalisant précisément, soit en référence à des relais aux alentours du smartphone concerné. Chez nous, les données téléphoniques servent aujourd'hui à analyser les mouvements de population et permettront de créer des outils d'aide à la décision pour la gestion épidémiologique.
Des scientifiques belges, dont le célèbre épidémiologiste Marc Van ranst, ont toutefois mis en garde contre l'utilisation élargie à des applications de type coréen en Belgique, contestant leur efficacité réelle et mettant en garde contre les dangers pour les libertés individuelles. Un débat sensible.
La reprise très graduelle des activités
Chez nous, les écoles pourraient être les premières à rouvrir leurs portes. Un débat avait d'ailleurs eu lieu, au début du confinement, sur l'opportunité de les fermer car c'est là que pourrait se générer une forme d'immunité à la maladie. En Autriche, dans un premier temps, seuls les petits commerces de moins de 400 mètres carrés, les magasins de bricolage et les jardineries seront ouverts. En Italie, les premières activités qui devraient reprendre sont celles liées à la chaîne d'approvisionnement alimentaire et pharmaceutique. Ce sera ensuite le tour des commerces sans contact direct avec la clientèle (réparateurs, fabricants d'objets à domicile...). Viendront après les magasins dans lesquels les clients sont en contact avec les vendeurs, ainsi que les coiffeurs et esthéticiennes.
Horeca et grands rassemblements figurent en queue de liste. Une certitude : les bars, restaurants, discothèques ou salles de sport seront les derniers à rouvrir et, le moment venu, il est probable que leurs propriétaires devront prévoir une distance de sécurité d'au moins un mètre entre leurs clients de même qu'avec leur personnel. En Autriche, les grands rassemblements restent interdits jusque fin juin. Les festivals de l'été, en Belgique, seront probablement annulés, comme ne cesse de le rappeler le ministre fédéral de l'Intérieur, Pieter De Crem.
Les déplacements
En Italie, les transports publics devront maintenir une fréquentation basse, grâce à des contrôleurs chargés de faire respecter une distance entre les passagers en n'utilisant qu'un siège sur deux ou en ne laissant monter qu'un nombre limité de personnes à bord des bus, des rames de métro ou des trains. La reprise des fréquences habituelles, chez nous, devrait se faire aussi graduellement.
Réouverture des frontières et autorisation de voyager
Selon les experts, ce sera sans doute l'ultime étape du déconfinement, a fortiori dans le cadre d'une pandémie qui touche tous les pays où elle évolue à des rythmes variables. Il est encore trop tôt pour le prédire avec certitude, mais la probabilité est grande que les vacances d'été soient limitées pour nous, du moins en partie, au territoire de la Belgique.
Source: https://www.levif.be/actualite/belgique/voici-les-etapes-probables-d-un-futur-deconfinement-en-belgique/article-normal-1275149.html?fbclid=IwAR0L2vTQaeBRNugTCC1CT81lLJwE7gYVt4ultwc0x0oM6XIYmWcrK6LazVc&cookie_check=1586617137
Voici le bon (j'espère)
Voici les étapes probables d'un futur déconfinement en Belgique
- 08/04/20 à 16:29
- Mise à jour le 09/04/20 à 08:43
Olivier Mouton
Rédacteur en chef adjoint du Vif/L'Express
Les exemples italien et autrichien, ainsi que des avis d'experts, permettent de se faire une idée de la façon dont nous pourrions sortir de la crise. Le débat commence.
Le déconfinement n'est pas pour demain. La nécessité de rester chez soi est confirmée jusqu'au 19 avril. La décision de prolonger cette période jusqu'au 3 mai sera en outre sur la table du prochain Conseil national de sécurité, la semaine prochaine, et il est fort probable que ce sera le cas. Mais le groupe d'experts mis en place par le gouvernement fédéral pour préparer le déconfinement a entamé ses travaux. Certains pays européens préparent cette sortie de crise - l'Autriche et l'Italie en tête - et cela donne une idée des balises qui devraient l'encadrer chez nous. Sans oublier les débats difficiles que cela risque de poser.
Un déconfinement par étapes
La principale certitude, c'est que le déconfinement se fera progressivement. Le chancelier autrichien Sebastian Kurz a pris tout le monde de vitesse en annonçant un début de déconfinement à partir du 14 avril, mais il se fera graduellement pendant un mois et demi au moins.
En Italie, le chef de la protection civile, Angelo Borrelli, a aussi évoqué le 16 mai comme date possible d'entrée dans une "phase 2", synonyme de "coexistence avec le virus". Le plan en cinq points du ministre italien de la Santé met lui aussi en place une évolution graduelle.
L'épidémiologiste Annemie Vandamme (KU Leuven) soulignait dans une interview récente qu'il serait sage de prévoir trois à quatre semaines entre chaque phase afin de s'assurer que la phrase précédente n'a pas favorisé la propagation du virus. "Revenir à une vie totalement normale? Pas avant six mois!", dit l"épidémiologiste Marius Gilbert (ULB) à La Libre ce mercredi.
Le port du masque généralisé
En Autriche, le port du masque sera obligatoire dans les transports publics, les magasins et même dans les écoles. Il était d'ailleurs quasiment généralisé et des experts mettent en avant cette singularité comme une des raisons d'une mortalité moindre dans ce pays - en plus des caractéristiques géographiques et démographiques. Le port généralisé du masque est prévu en Italie et il est déjà d'application dans certaines régions, dont la Lombardie.
La Belgique pourrait suivre la même voie. Mais le débat sur le masque, chez nous, reste dantesque. Il fut d'abord question de la pénurie pour les masques de protection du personnel soignant, qui reste partiellement un souci, et de l'incapacité, dès lors, d'imaginer un masque pour tous. Une obligation à venir ? La ministre de la Santé, Maggie De Block, continue de soutenir la position de l'Organisation mondiale de la santé selon laquelle le masque n'est pas une priorité: il ne peut venir qu'en complément d'une hygiène parfaite des mains et de la distanciation sociale. Ce débat-là, sur les réseaux sociaux, devient virulent. Dans les faits, le port du masque s'étend de plus en plus en Belgique comme ailleurs.
La "distanciation sociale scrupuleuse dans les lieux de vie et de travail"
C'est prévu en Italie, en Autriche et chez nous déjà. Cette évidence devra toutefois subir l'épreuve progressive du déconfinement et de la fréquentation plus importante des lieux. Des systèmes D devront être inventés.
Une phase de test à grande échelle
C'est une nécessité pour permettre une reprise des activités en toute sécurité. Mais l'évidence se heurte à la réalité du nombre. La capacité de dépistage en Belgique était très limitée, comparativement à l'Allemagne par exemple. Des efforts ont été faits, mais elle reste actuellement de 10.000 tests par jour, qui seront utilisés pour effectuer des tests approfondis dans toutes les maisons de repos du pays, ont annoncé les ministres compétents ce mercredi.
Dans un avenir proche, des tests sérologiques viendront s'ajouter, pour contrôler si le système immunitaire a développé des anticorps au virus. Mais l'accompagnement du déconfinement par un testing à plus large échelle risque de susciter encore bien des joutes politiques.
Un dispositif d'hôpitaux se consacrant au coronavirus
Ceux-ci resteront ouverts après la crise pour empêcher un éventuel retour du virus. C'est prévu en Italie. Chez nous, un tel système était déjà en vigueur et ne devrait pas poser le moindre souci.
La mise en place d'une application sur smartphone, sur le modèle sud-coréen ou israélien.
Un tel système donne la possibilité de cartographier les mouvements des malades diagnostiqués. Soit en géolocalisant précisément, soit en référence à des relais aux alentours du smartphone concerné. Chez nous, les données téléphoniques servent aujourd'hui à analyser les mouvements de population et permettront de créer des outils d'aide à la décision pour la gestion épidémiologique.
Des scientifiques belges, dont le célèbre épidémiologiste Marc Van ranst, ont toutefois mis en garde contre l'utilisation élargie à des applications de type coréen en Belgique, contestant leur efficacité réelle et mettant en garde contre les dangers pour les libertés individuelles. Un débat sensible.
La reprise très graduelle des activités
Chez nous, les écoles pourraient être les premières à rouvrir leurs portes. Un débat avait d'ailleurs eu lieu, au début du confinement, sur l'opportunité de les fermer car c'est là que pourrait se générer une forme d'immunité à la maladie. En Autriche, dans un premier temps, seuls les petits commerces de moins de 400 mètres carrés, les magasins de bricolage et les jardineries seront ouverts. En Italie, les premières activités qui devraient reprendre sont celles liées à la chaîne d'approvisionnement alimentaire et pharmaceutique. Ce sera ensuite le tour des commerces sans contact direct avec la clientèle (réparateurs, fabricants d'objets à domicile...). Viendront après les magasins dans lesquels les clients sont en contact avec les vendeurs, ainsi que les coiffeurs et esthéticiennes.
Horeca et grands rassemblements figurent en queue de liste. Une certitude : les bars, restaurants, discothèques ou salles de sport seront les derniers à rouvrir et, le moment venu, il est probable que leurs propriétaires devront prévoir une distance de sécurité d'au moins un mètre entre leurs clients de même qu'avec leur personnel. En Autriche, les grands rassemblements restent interdits jusque fin juin. Les festivals de l'été, en Belgique, seront probablement annulés, comme ne cesse de le rappeler le ministre fédéral de l'Intérieur, Pieter De Crem.
Les déplacements
En Italie, les transports publics devront maintenir une fréquentation basse, grâce à des contrôleurs chargés de faire respecter une distance entre les passagers en n'utilisant qu'un siège sur deux ou en ne laissant monter qu'un nombre limité de personnes à bord des bus, des rames de métro ou des trains. La reprise des fréquences habituelles, chez nous, devrait se faire aussi graduellement.
Réouverture des frontières et autorisation de voyager
Selon les experts, ce sera sans doute l'ultime étape du déconfinement, a fortiori dans le cadre d'une pandémie qui touche tous les pays où elle évolue à des rythmes variables. Il est encore trop tôt pour le prédire avec certitude, mais la probabilité est grande que les vacances d'été soient limitées pour nous, du moins en partie, au territoire de la Belgique.
Source: https://www.levif.be/actualite/belgique/voici-les-etapes-probables-d-un-futur-deconfinement-en-belgique/article-normal-1275149.html?fbclid=IwAR0L2vTQaeBRNugTCC1CT81lLJwE7gYVt4ultwc0x0oM6XIYmWcrK6LazVc&cookie_check=1586617137
Gilles- Messages : 2454
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: Covid-19
[size=34]Un extrait d'une interview du Pr Philippe Gabriel Steg, chef du service de cardiologie à l'hôpital Bichat à Paris et coprésident du Comité de pilotage recherche Covid-19 de l'AP-HP qui manifestement ne fait pas partie du "fan club" de Didier Raout [/size]
[size=34]Interrogations sur certaines recherches[/size]
Un troisième champ de réflexion est celui de la recherche : nous ne savons pas encore s'il y aura un ou plusieurs traitements ayant une efficacité sur l'infection à coronavirus et ses conséquences. Malgré le contexte épidémique, il a été possible de mettre sur pied, en quelques semaines voire parfois en quelques jours, des dizaines d'études en France (et des centaines dans le monde), avec des procédures d'évaluation accélérées, qui ont permis d'obtenir en 48 heures les autorisations habituellement obtenues en trois mois.Mais on ne peut passer sous silence la défaite mémorable pour la santé publique et la culture scientifique du grand public qu'aura été la présentation sur les réseaux sociaux, puis dans une revue scientifique de complaisance, d'études cliniques qui, malgré une présentation tapageuse, ne permettent pas de conclure à une efficacité ou absence d'efficacité. Ce qui est proprement sidérant, c'est que la préférence donnée au jugement des médias, du public et des politiques sur l'évaluation rigoureuse par les pairs et la nécessité d'une réplication expérimentale, a été accompagnée de la théorisation de la supériorité de l'empirisme sur la méthode expérimentale, de critiques contre les essais randomisés, jugés non éthiques, et finalement de la préférence donnée à l'argument d'autorité (« Eminence-based medicine ») par rapport à la médecine fondée sur les preuves (« Evidence-based medicine »).
[size=34]« Refuser la méthode expérimentale, la vérification, la réplication, c'est revenir dans le passé »[/size]
Ce qui est présenté comme le combat du « franc-tireur » contre les « mandarins » est en réalité exactement l'inverse : refuser la méthode expérimentale, la vérification, la réplication, c'est revenir dans le passé à l'époque des certitudes mandarinales, où l'autorité et l'intuition du patron valaient preuves. A l'inverse, la médecine par les preuves, dérivées des essais cliniques randomisés, c'est la possibilité donnée à chaque chercheur, chaque médecin, quel que soit son rang, son pays, sa spécialité, de tester expérimentalement une hypothèse, de la vérifier ou l'infirmer, de répliquer les résultats, et, via la revue par les pairs, de critiquer ou modérer les conclusions qui en sont tirées ; processus de confrontation des doutes, des opinions, processus de vérification.L'avenir dira si la chloroquine et ses dérivés ont une efficacité, même partielle, contre l'infection à coronavirus et ses conséquences chez l'homme. Ce qui est malheureusement déjà établi, c'est qu'il sera durablement plus difficile de réaliser des essais randomisés en France et dans le monde et, par là même, de tester les nouveaux traitements.
travellergillou76- Messages : 2191
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: Covid-19
richard a écrit:En 2008 les polonais avaient profite de la crise financière en dévaluant
2020 ils font tourner les usines a pleine cadence .Au moins en dehors de Cracovie et Varsovie
C'est en permanence que les polonais "ajustent" leur monnaie nationale par rapport au $ et à l'Euro (en manipulant le taux de refinancement de la banque centrale) pour avoir des prix compétitifs à l'international (comme les chinois).
Du coup ils grignotent des parts de marché en Europe et à l'international. Dans le bâtiment, les matériaux polonais se taillent une part de lion (fenêtres Oknoplast l'un des leaders européens sur le marché, qui se permet de faire de la pub à la télé française).
Si en plus le constructeur français emploie des ouvriers polonais (légalement ou au black) il se fait de belles marges !!!
Mais ils ont eu l'intelligence de ne pas adopter
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Covid-19
Celui-là est le bon.Gilles a écrit:Merde,je me suis trompé d'article!
Voici le bon (j'espère)
Voici les étapes probables d'un futur déconfinement en Belgique
- 08/04/20 à 16:29
- Mise à jour le 09/04/20 à 08:43
Olivier Mouton
Rédacteur en chef adjoint du Vif/L'Express
Les exemples italien et autrichien, ainsi que des avis d'experts, permettent de se faire une idée de la façon dont nous pourrions sortir de la crise. Le débat commence.
Le déconfinement n'est pas pour demain. La nécessité de rester chez soi est confirmée jusqu'au 19 avril. La décision de prolonger cette période jusqu'au 3 mai sera en outre sur la table du prochain Conseil national de sécurité, la semaine prochaine, et il est fort probable que ce sera le cas. Mais le groupe d'experts mis en place par le gouvernement fédéral pour préparer le déconfinement a entamé ses travaux. Certains pays européens préparent cette sortie de crise - l'Autriche et l'Italie en tête - et cela donne une idée des balises qui devraient l'encadrer chez nous. Sans oublier les débats difficiles que cela risque de poser.
Un déconfinement par étapes
La principale certitude, c'est que le déconfinement se fera progressivement. Le chancelier autrichien Sebastian Kurz a pris tout le monde de vitesse en annonçant un début de déconfinement à partir du 14 avril, mais il se fera graduellement pendant un mois et demi au moins.
En Italie, le chef de la protection civile, Angelo Borrelli, a aussi évoqué le 16 mai comme date possible d'entrée dans une "phase 2", synonyme de "coexistence avec le virus". Le plan en cinq points du ministre italien de la Santé met lui aussi en place une évolution graduelle.
L'épidémiologiste Annemie Vandamme (KU Leuven) soulignait dans une interview récente qu'il serait sage de prévoir trois à quatre semaines entre chaque phase afin de s'assurer que la phrase précédente n'a pas favorisé la propagation du virus. "Revenir à une vie totalement normale? Pas avant six mois!", dit l"épidémiologiste Marius Gilbert (ULB) à La Libre ce mercredi.
Le port du masque généralisé
En Autriche, le port du masque sera obligatoire dans les transports publics, les magasins et même dans les écoles. Il était d'ailleurs quasiment généralisé et des experts mettent en avant cette singularité comme une des raisons d'une mortalité moindre dans ce pays - en plus des caractéristiques géographiques et démographiques. Le port généralisé du masque est prévu en Italie et il est déjà d'application dans certaines régions, dont la Lombardie.
La Belgique pourrait suivre la même voie. Mais le débat sur le masque, chez nous, reste dantesque. Il fut d'abord question de la pénurie pour les masques de protection du personnel soignant, qui reste partiellement un souci, et de l'incapacité, dès lors, d'imaginer un masque pour tous. Une obligation à venir ? La ministre de la Santé, Maggie De Block, continue de soutenir la position de l'Organisation mondiale de la santé selon laquelle le masque n'est pas une priorité: il ne peut venir qu'en complément d'une hygiène parfaite des mains et de la distanciation sociale. Ce débat-là, sur les réseaux sociaux, devient virulent. Dans les faits, le port du masque s'étend de plus en plus en Belgique comme ailleurs.
La "distanciation sociale scrupuleuse dans les lieux de vie et de travail"
C'est prévu en Italie, en Autriche et chez nous déjà. Cette évidence devra toutefois subir l'épreuve progressive du déconfinement et de la fréquentation plus importante des lieux. Des systèmes D devront être inventés.
Une phase de test à grande échelle
C'est une nécessité pour permettre une reprise des activités en toute sécurité. Mais l'évidence se heurte à la réalité du nombre. La capacité de dépistage en Belgique était très limitée, comparativement à l'Allemagne par exemple. Des efforts ont été faits, mais elle reste actuellement de 10.000 tests par jour, qui seront utilisés pour effectuer des tests approfondis dans toutes les maisons de repos du pays, ont annoncé les ministres compétents ce mercredi.
Dans un avenir proche, des tests sérologiques viendront s'ajouter, pour contrôler si le système immunitaire a développé des anticorps au virus. Mais l'accompagnement du déconfinement par un testing à plus large échelle risque de susciter encore bien des joutes politiques.
Un dispositif d'hôpitaux se consacrant au coronavirus
Ceux-ci resteront ouverts après la crise pour empêcher un éventuel retour du virus. C'est prévu en Italie. Chez nous, un tel système était déjà en vigueur et ne devrait pas poser le moindre souci.
La mise en place d'une application sur smartphone, sur le modèle sud-coréen ou israélien.
Un tel système donne la possibilité de cartographier les mouvements des malades diagnostiqués. Soit en géolocalisant précisément, soit en référence à des relais aux alentours du smartphone concerné. Chez nous, les données téléphoniques servent aujourd'hui à analyser les mouvements de population et permettront de créer des outils d'aide à la décision pour la gestion épidémiologique.
Des scientifiques belges, dont le célèbre épidémiologiste Marc Van ranst, ont toutefois mis en garde contre l'utilisation élargie à des applications de type coréen en Belgique, contestant leur efficacité réelle et mettant en garde contre les dangers pour les libertés individuelles. Un débat sensible.
La reprise très graduelle des activités
Chez nous, les écoles pourraient être les premières à rouvrir leurs portes. Un débat avait d'ailleurs eu lieu, au début du confinement, sur l'opportunité de les fermer car c'est là que pourrait se générer une forme d'immunité à la maladie. En Autriche, dans un premier temps, seuls les petits commerces de moins de 400 mètres carrés, les magasins de bricolage et les jardineries seront ouverts. En Italie, les premières activités qui devraient reprendre sont celles liées à la chaîne d'approvisionnement alimentaire et pharmaceutique. Ce sera ensuite le tour des commerces sans contact direct avec la clientèle (réparateurs, fabricants d'objets à domicile...). Viendront après les magasins dans lesquels les clients sont en contact avec les vendeurs, ainsi que les coiffeurs et esthéticiennes.
Horeca et grands rassemblements figurent en queue de liste. Une certitude : les bars, restaurants, discothèques ou salles de sport seront les derniers à rouvrir et, le moment venu, il est probable que leurs propriétaires devront prévoir une distance de sécurité d'au moins un mètre entre leurs clients de même qu'avec leur personnel. En Autriche, les grands rassemblements restent interdits jusque fin juin. Les festivals de l'été, en Belgique, seront probablement annulés, comme ne cesse de le rappeler le ministre fédéral de l'Intérieur, Pieter De Crem.
Les déplacements
En Italie, les transports publics devront maintenir une fréquentation basse, grâce à des contrôleurs chargés de faire respecter une distance entre les passagers en n'utilisant qu'un siège sur deux ou en ne laissant monter qu'un nombre limité de personnes à bord des bus, des rames de métro ou des trains. La reprise des fréquences habituelles, chez nous, devrait se faire aussi graduellement.
Réouverture des frontières et autorisation de voyager
Selon les experts, ce sera sans doute l'ultime étape du déconfinement, a fortiori dans le cadre d'une pandémie qui touche tous les pays où elle évolue à des rythmes variables. Il est encore trop tôt pour le prédire avec certitude, mais la probabilité est grande que les vacances d'été soient limitées pour nous, du moins en partie, au territoire de la Belgique.
Source: https://www.levif.be/actualite/belgique/voici-les-etapes-probables-d-un-futur-deconfinement-en-belgique/article-normal-1275149.html?fbclid=IwAR0L2vTQaeBRNugTCC1CT81lLJwE7gYVt4ultwc0x0oM6XIYmWcrK6LazVc&cookie_check=1586617137
Merci
Re: Covid-19
Covid-19
[size=36]La Suède laisse tomber la chloroquine[/size]
Plébiscitée mondialement, et alors qu’Emmanuel Macron a rencontré le professeur Raoult à l’origine du traitement à base de chloroquine, l’hydroxychloroquine a été abandonné par la Suède. Les hôpitaux suédois avaient adopté ce traitement contre le Covid-19 mais des doutes concernant son efficacité et des craintes sur les effets secondaires ont conduit à son quasi-abandon hors essais cliniques.
La décision d’arrêter d’utiliser le traitement à base chloroquine, un antipaludique, a commencé fin mars à l’hôpital de Sahlgrenska à Göteborg, par prudence. “Je pense que toutes les cliniques en Suède ont commencé à utiliser ce traitement quand les premiers patients sont arrivés, retrace Magnus Gisslén, professeur de maladies infectieuses et médecin à l’hôpital de Sahlgrenska. À Göteborg, nous étions très prudents depuis le début. Nous nous sommes rendu compte que les preuves d’efficacité étaient faibles, mis à part une étude chinoise, cependant réalisée sans groupe témoin, et l’étude française où l’hydroxychloroquine est combinée à l’azithromycine, étude dont nous estimons qu’elle n’est pas suffisamment bien faite pour démontrer l’efficacité.”
Les risques d’effets secondaires du traitement, notamment au niveau cardiaque et des reins, a fini de contraindre l’hôpital à mettre fin à l’utilisation d’hydroxychloroquine. “Nous avons d’abord décidé de ne plus donner de chloroquine aux patients souffrant d’insuffisance rénale, puis de ne plus le donner du tout, même si nous n’avons pas constaté d’effets secondaires chez nous, ajoute Magnus Gisslén. Des collègues, en Suède et à l’étranger, nous ont fait part de cas suspicieux, même s’il est difficile de savoir si la chloroquine était à l’origine des effets observés ou si c’était une conséquence de la maladie.”
Un choix et des doutes partagés par l’Agence suédoise du médicament, la Läkemedelsverket, qui, dans un communiqué publié le 2 avril, estime que “les données disponibles actuellement ne permettent pas d’aboutir à des conclusions solides concernant les effets cliniques et l’innocuité de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine dans le traitement de patients atteints du Covid-19.”
Les autres hôpitaux du pays n’ont pas tardé à suivre l’hôpital de Sahlgrenska qui dispose de la plus grosse clinique infectieuse du pays. “Je pense que plus un seul hôpital n’utilise ces médicaments aujourd’hui, relate-t-il. La décision a été un peu controversée au début, mais rapidement, l’agence du médicament est venue avec ses propres recommandations, ce qui a convaincu ceux qui doutaient encore.” Des études cliniques pour tenter de trouver un traitement au Covid-19 continuent elles d’utiliser la chloroquine.
[size=36]La Suède laisse tomber la chloroquine[/size]
- Par Jean-Guillaume Bayard
La Suède a décidé d’abandonner l’utilisation du traitement à base de chloroquine pour lutter contre le Covid-19. Les doutes sur son efficacité et des craintes sur les effets secondaires ont justifié cette décision.
STIGALENAS/ISTOCKPlébiscitée mondialement, et alors qu’Emmanuel Macron a rencontré le professeur Raoult à l’origine du traitement à base de chloroquine, l’hydroxychloroquine a été abandonné par la Suède. Les hôpitaux suédois avaient adopté ce traitement contre le Covid-19 mais des doutes concernant son efficacité et des craintes sur les effets secondaires ont conduit à son quasi-abandon hors essais cliniques.
La stratégie de la prudence
La décision d’arrêter d’utiliser le traitement à base chloroquine, un antipaludique, a commencé fin mars à l’hôpital de Sahlgrenska à Göteborg, par prudence. “Je pense que toutes les cliniques en Suède ont commencé à utiliser ce traitement quand les premiers patients sont arrivés, retrace Magnus Gisslén, professeur de maladies infectieuses et médecin à l’hôpital de Sahlgrenska. À Göteborg, nous étions très prudents depuis le début. Nous nous sommes rendu compte que les preuves d’efficacité étaient faibles, mis à part une étude chinoise, cependant réalisée sans groupe témoin, et l’étude française où l’hydroxychloroquine est combinée à l’azithromycine, étude dont nous estimons qu’elle n’est pas suffisamment bien faite pour démontrer l’efficacité.”
Les risques d’effets secondaires du traitement, notamment au niveau cardiaque et des reins, a fini de contraindre l’hôpital à mettre fin à l’utilisation d’hydroxychloroquine. “Nous avons d’abord décidé de ne plus donner de chloroquine aux patients souffrant d’insuffisance rénale, puis de ne plus le donner du tout, même si nous n’avons pas constaté d’effets secondaires chez nous, ajoute Magnus Gisslén. Des collègues, en Suède et à l’étranger, nous ont fait part de cas suspicieux, même s’il est difficile de savoir si la chloroquine était à l’origine des effets observés ou si c’était une conséquence de la maladie.”
La chloroquine toujours au bac d’essai clinique
Un choix et des doutes partagés par l’Agence suédoise du médicament, la Läkemedelsverket, qui, dans un communiqué publié le 2 avril, estime que “les données disponibles actuellement ne permettent pas d’aboutir à des conclusions solides concernant les effets cliniques et l’innocuité de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine dans le traitement de patients atteints du Covid-19.”
Les autres hôpitaux du pays n’ont pas tardé à suivre l’hôpital de Sahlgrenska qui dispose de la plus grosse clinique infectieuse du pays. “Je pense que plus un seul hôpital n’utilise ces médicaments aujourd’hui, relate-t-il. La décision a été un peu controversée au début, mais rapidement, l’agence du médicament est venue avec ses propres recommandations, ce qui a convaincu ceux qui doutaient encore.” Des études cliniques pour tenter de trouver un traitement au Covid-19 continuent elles d’utiliser la chloroquine.
travellergillou76- Messages : 2191
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: Covid-19
Action -----) Réaction...
Marseille vraiment moins touchée par le coronavirus ?
Léo Goltzmann, publié le 06/04/2020 à 11:47
Le docteur Didier Raoult propose depuis plusieurs semaines, un traitement au coronavirus, à base d'hydroxychloroquine. La cité phocéenne semble ainsi compter moins de morts que le reste de la France.
Pixabay - Illustration
[size=16]Le docteur Didier Raoult, infectiologue à l'IHU Méditerranée Infection, assure avoir trouvé un remède au coronavirus, via l'utilisation de la chloroquine, un médicament habituellement réservé aux traitements contre le paludisme. Cette méthode est-elle réellement efficace ? Et réduit-elle le nombre de morts à Marseille ? "On meurt moins du coronavirus à Marseille, et encore moins à l'IHU Méditerranée Infection" assurent en tout cas les équipes du professeur.[/size]
A lire aussi : "Star", "moqueries"... Pourquoi Didier Raoult divise-t-il autant ?
[size=16]L'infectiologue de renom et ses équipes utilisent les statistiques régionales de mortalité, afin de prouver l'efficacité du traitement à base d'hydroxychloroquine, développé dans leur établissement. Ainsi, les chiffres de Santé Publique France, permettent de dégager une tendance. .[/size]
Evaluation de mortalité
Le magazine économique Capital indique que, le 31 mars 2020, l'IHU avait déjà administré le traitement à 1 283 malades du coronavirus. Selon les chiffres de l'établissement, un seul de ces patients, un homme de 84 ans, est décédé après avoir suivi le traitement pendant au moins trois jours.
Mais le magazine explique qu'il faudra attendre les résultats de l'essai clinique européen Discovery pour connaître précisément les effets de l'hydroxychloroquine sur le coronavirus. Toutefois les statistiques de Santé publique France permettent déjà de faire une première évaluation de la mortalité causée par le coronavirus dans la région. Les données de l'agence nationale de santé permettent au moins de comprendre les chiffres par département, en fonction des données hospitalières, remontées par les établissements locaux. Alors les départements proches de Marseille enregistrent-ils moins de morts ?
1% des décès recensés dans le pays
Dans les Bouches-du-Rhône, troisième département le plus peuplé de France avec environ 2 millions d'habitants, 862 patients étaient hospitalisés le 31 mars 2020. Une grand part d'entre eux sont probablement hospitalisés à Marseille, écrit Capital.
Alors, selon les chiffres de Santé publique France, les autorités compétentes déploraient 47 décès dans le département à la même date, ce qui représente un taux de mortalité/hospitalisations de 5%. Et une part infime (1%) du total de 3 523 décès recensés dans le pays. Lorsque l'on compare ces chiffres avec le reste du territoire, la différence est plus que flagrante.
Paris, par exemple, qui est l'un des foyers majeurs de l'épidémie, dénombre 362 décès depuis le début de la crise pour 2 434 patients hospitalisés. Le taux de mortalité y est donc de 13%.
Capital détaille également les statistiques des départements voisins, qui parlent en faveur de Didier Raoult et de son équipe : la Seine-Saint-Denis affiche un taux de mortalité de 17%, le Val-de-Marne de 13% et le Val d'Oise, par exemple, de 20%. Le département qui connaît la mortalité la plus forte reste le Haut-Rhin, dans le Grand Est, avec un taux de 39%.
Un traitement critiqué
"Le département des Bouches-du-Rhône affiche donc bien l'un des plus faibles taux de mortalité de France, depuis le début de la pandémie", assure Capital, au regard des chiffres exposés. Pourtant, de nombreux médecins et acteurs des médias continuent de critiquer vivement, le docteur Raoult et ses recherches.
Les effets secondaires indésirables de la chloroquine sont très nombreux "d'où la méfiance de certains médecins et scientifiques", explique Le Journal des Femmes Santé. De nausées et vomissements, à insomnies et dépressions, en passant par des troubles de la vue, le médicament n'est pas sans conséquences pour le patient. C'est pourquoi une partie du personnel du personnel soignant déconseille son utilisation. La chloroquine peut également causer des démangeaisons ou encore des douleurs locales, ainsi que des hypoglycémies et réactions allergiques.
Par ailleurs, y a-t-il un risque que le médicament, si utilisé pour soigner tous les patients victimes de Covid-19, viennent à manquer pour les personnes atteintes de paludisme qui utilisent ce traitement habituellement ? C'est en tout cas ce qu'explique Le Parisien, qui donne voix à des malades dont c'est le traitement standard. Ils souffrent du lupus.
Dans les colonnes de Marianne, le professeur Christian Perronne estime de son côté que "les tirs de barrage reçus par Didier Raoult sont aussi liés à des querelles d'égos".
Euh... Si je devais tomber malade, je préférerais de loin habiter Marseille, plutôt que Rouen ou le Nord, hein !
Alors, j'ai peut-être une autre explication : c'est peut-être la consommation excessive de pastis qui permet de tuer le virus dans l'oeuf !
-20200411-[testA]&tgu=DeNjlJ]https://www.planet.fr/societe-marseille-vraiment-moins-touchee-par-le-coronavirus.1971248.29336.html?xtor=ES-10-%5BPlanet_Alerte_Infos%5D-20200411-%5BtestA%5D&tgu=DeNjlJ
Krispoluk- Messages : 9851
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Re: Covid-19
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steven21- Messages : 3580
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Re: Covid-19
13,90zl pour une petite bouteille de gel désinfectant
Vu qu’il est impossible d’en trouver en supermarché, c’est un bon business ....
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delta76- Messages : 223
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Re: Covid-19
Pour le déconfinement, c'est simple : PERSONNE NE SAIT COMMENT FAIRE
Comme c'est la première pandémie de ce type, nous n'avons AUCUNE expérience vue qu'autrefois on laissait faire l'épidémie sans confinement au prix de nombreux morts
On considérait l'épidémie de peste ou de choléra terminée le jour de l'enterrement du dernier malade
De source non officielle, le Vatican a proposé la date de la Saint GLINGLIN comme date de déconfinement mais a ne pas divulguer
Comme c'est la première pandémie de ce type, nous n'avons AUCUNE expérience vue qu'autrefois on laissait faire l'épidémie sans confinement au prix de nombreux morts
On considérait l'épidémie de peste ou de choléra terminée le jour de l'enterrement du dernier malade
De source non officielle, le Vatican a proposé la date de la Saint GLINGLIN comme date de déconfinement mais a ne pas divulguer
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Covid-19
Caduce62 a écrit:Pour le déconfinement, c'est simple : PERSONNE NE SAIT COMMENT FAIRE
Comme c'est la première pandémie de ce type, nous n'avons AUCUNE expérience vue qu'autrefois on laissait faire l'épidémie sans confinement au prix de nombreux morts
On considérait l'épidémie de peste ou de choléra terminée le jour de l'enterrement du dernier malade
De source non officielle, le Vatican a proposé la date de la Saint GLINGLIN comme date de déconfinement mais a ne pas divulguer
ça va faire long jusqu'au 1er novembre!
Les juges ont déjà statué sur la saint glinglin :
Curiosité juridique : la Saint-Glinglin existe en droit !
Publié 11 octobre 2015 Par juriswin
10 Votes
Cas pratique (les noms ont été changés pour préserver l’anonymat des intéressés).
- Jean-Kevin prête de l’argent à Marie-Gertrude dans le cadre d’un contrat de prêt. Mais Marie-Gertrude est une finaude et lui propose de le rembourser le jour de la Saint-Glinglin.
- Un an plus tard, Jean-Kevin n’a pas récupéré son argent. Renseignement pris sur Internet, il s’aperçoit que Glinglin n’est pas un saint et n’est donc pas dans le calendrier.
- Marie-Gertrude fait remarquer à Jean-Kevin que c’est bien fait pour sa gueule : les principes juridiques de liberté contractuelle et d’autonomie de la volonté interdisent l’annulation du contrat dans la mesure où le prêteur avait consenti en toute liberté à ce prêt.
- Jean-Kevin décide quand même d’ester en justice… et il obtient d’être remboursé le 1er novembre. Pourquoi ?
Explication : le 1er novembre est la Toussaint, la fête de tous les saints, donc aussi de Glinglin. Ainsi en droit, la Saint-Glinglin a lieu le jour de la Toussaint.
Ci-dessous un extrait de la décision de justice :
Précisons que cette histoire, enseignée par des professeurs malicieux dans les facultés de droit et fréquemment reprise sur Internet… est probablement une grosse blague. En effet, la décision de justice est introuvable et personne ne parvient à en donner la référence.Attendu que la Saint-Glinglin ne figure pas dans le calendrier, mais qu’il existe à la date du 1er novembre une fête collective de tous les saints qui n’ont pu y trouver place ;
Attendu, en conséquence, qu’il y a lieu de fixer au 1er novembre la date de la Saint Glinglin ;
Par ces motifs, contradictoirement et en dernier ressort, condamne le débiteur à payer la somme réclamée avant le 1er novembre.
Néanmoins, cela reste une bonne illustration des possibilités offertes par le droit, la procédure juridique et la rhétorique. Prenez-en de la graine !
Source : https://juriswin.com/2015/10/11/curiosite-juridique-la-saint-glinglin-existe-en-droit/
Gilles- Messages : 2454
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Re: Covid-19
Bravo pour la trouvaille ! J'ai fait du droit mais je ne la connaissais pas celle-là !
Faut dire aussi que durant ces années à user mes fonds de culotte dans les amphis j'étais plus intéressé par les charmantes étudiantes de Lille II
Faut dire aussi que durant ces années à user mes fonds de culotte dans les amphis j'étais plus intéressé par les charmantes étudiantes de Lille II
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Covid-19
Le gouvernement a mis en place un site qui vous dit en fonction du nombre d’infectés au Covid-19 dans votre quartier ou votre ville si vous pouvez sortir, dans quel coin, les précisions quartier par quartier, etc..
Je l'utilise déjà parce qu'il est vachement précis !
Le site c'est www.estcequonpeutsortir.fr
Je l'utilise déjà parce qu'il est vachement précis !
Le site c'est www.estcequonpeutsortir.fr
Caduce62- Messages : 15213
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Covid-19
Caduce62 a écrit:Le gouvernement a mis en place un site qui vous dit en fonction du nombre d’infectés au Covid-19 dans votre quartier ou votre ville si vous pouvez sortir, dans quel coin, les précisions quartier par quartier, etc..
Je l'utilise déjà parce qu'il est vachement précis !
Le site c'est www.estcequonpeutsortir.fr
J'adore ce site, Doc!
Gilles- Messages : 2454
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: Covid-19
C est très bon j ai déjà recommandé a nombreux amis .Merci
richard- Messages : 2304
Date d'inscription : 01/01/2010
Age : 70
Re: Covid-19
Génial ton site le doc
Je crois que je vais rester chez moi.
Je crois que je vais rester chez moi.
travellergillou76- Messages : 2191
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: Covid-19
L'Ukraine testera également l'efficacité du médicament antiviral Avigan
La particularité de la pandémie actuelle est le manque de médicaments spécifiques contre le coronavirus. Les laboratoires du monde entier travaillent activement à la création de tels médicaments, car le virus a déjà coûté la vie à des dizaines de milliers de personnes et continue de menacer gravement l'humanité. Cependant, nous serons peut-être bientôt heureux d'apprendre que de tels médicaments existent. C'est un médicament japonais Avigan que le Japon fournira gratuitement à l'Ukraine.
Le ministre japonais des Affaires étrangères, Toshimitsu Motegi, a déclaré le 7 avril que Tokyo avait proposé de fournir gratuitement le médicament anti-grippe Avigan à 20 pays, dont l'Ukraine. Il a déclaré que de nombreux États avaient manifesté leur intérêt pour le médicament car il avait déjà montré des résultats encourageants. Cependant, davantage de recherches sont nécessaires pour prouver son efficacité. À cette fin, le gouvernement du Japon a décidé de suivre la proposition d'autres pays concernant l'utilisation du médicament et les études cliniques de son efficacité.
L'ambassadeur du Japon en Ukraine, Takashi Kurai, a déclaré dans un commentaire exclusif à Ukrinform qu'Avigan est un médicament reconnu pour le traitement du nouveau type de grippe, mais son efficacité dans le traitement de l'infection à coronavirus Covid-19 n'a pas encore été confirmée, et les tests cliniques sont en cours. Dans le même temps, l'ambassadeur a déclaré: "De nombreux pays y manifestent leur intérêt car il existe des informations sur une réduction de la charge virale due à l'utilisation du médicament et l'amélioration des symptômes chez les patients".
Que sait-on des nouveaux médicaments et dans quelle mesure l'espoir de leur pouvoir miraculeux est-il justifié? Seront-ils abordables pour les citoyens ordinaires?
AVIGAN EST-IL EFFICACE DANS LA LUTTE CONTRE LE VIRUS?
Avigan (Favipiravir) a été développé par FUJIFILM Toyama Chemical Co., Ltd., une filiale de Fujifilm. Le médicament est principalement destiné à la lutte contre la grippe d'un nouveau type. Après des tests cliniques, Avigan s'est révélé efficace pour prévenir la propagation de la grippe par rapport à l'oseltamivir, connu sous le nom de Tamiflu. Avigan a été autorisé et enregistré au Japon en mars 2014. Dans le même temps, des expériences sur des animaux ont indiqué que le médicament pouvait être tératogène - qu'il pouvait provoquer des malformations développementales chez des embryons ou des fœtus.
Par conséquent, malgré sa grande efficacité dans la lutte contre la grippe, il n'est pas vendu dans les pharmacies japonaises. Et, bien sûr, il ne peut pas être administré aux femmes enceintes.
Dans le traitement de la grippe, il est utilisé avec beaucoup de soin sur décision du médecin et avec le consentement du patient.
Par conséquent, il est évident qu'il ne sera pas vendu non plus dans les pharmacies ukrainiennes.
EXEMPLES D'UTILISATION D'AVIGAN
En plus du traitement de la grippe, Avigan a été utilisé expérimentalement dans la lutte contre Ebola. Des essais cliniques ont été menés par la Corée du Sud et la France. La Corée du Sud l'a reconnue comme effective en octobre 2014, à l'Institut national français de la santé et de la recherche médicale (INSERM) - en 2015, après des recherches en Guinée . Il y avait une diminution significative de la mortalité chez les patients.
Quant au nouveau coronavirus, en Chine, où la propagation de l'infection a commencé, les chercheurs locaux, après avoir testé environ 5000 médicaments, n'ont nommé que trois médicaments à étudier: la chloroquine, l'avigan et le remdesivir.
Par la suite, selon les résultats d'études cliniques menées à Wuhan et Shenzhen sur 340 patients atteints de Covid-19, un responsable du ministère des Sciences et de la Technologie de la République populaire de Chine, Zhang Xinmin , a déclaré le 17 mars que Avigan de Fujifilm avait produit " des résultats encourageants. " "Le médicament a un degré élevé de sécurité et est clairement efficace dans le traitement", a-t-il déclaré.
Les patients prenant ce médicament à Shenzhen auraient battu le coronavirus dans les quatre jours suivant le début de la maladie. De plus, les rayons X ont confirmé des améliorations de l'état pulmonaire chez environ 91% des patients traités par Favipiravir, contre 62% ou ceux sans médicament.
Ces informations en provenance de Chine sont très encourageantes. En conséquence, le gouvernement du Japon a envisagé la possibilité de confirmer l'efficacité d'Avigan pour le traitement des patients atteints de Covid-19. Cependant, la procédure de confirmation officielle nécessite des recherches cliniques quantitatives et qualitatives supplémentaires.
Donc, en fait, Avigan n'a pas encore de confirmation officielle de l'efficacité du traitement du nouveau coronavirus.
L'ESPOIR QUE NOUS DONNONS ENSEMBLE POUR TOUS
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a déclaré lors d'une conférence de presse le 7 avril, tout en mentionnant Avigan: "L'espoir est définitivement en train de naître". Selon lui, 120 études ont déjà été menées et les résultats montrent une amélioration des symptômes de la maladie. Par conséquent, le gouvernement autorisera l'utilisation d'Avigan pour les patients qui sont prêts à subir des essais cliniques.
Le message susmentionné de la Chine s'est répandu dans le monde entier et le Japon a reçu des appels des gouvernements de plus de 30 pays, dont l'Ukraine. Abe a déclaré que le Japon élargirait les possibilités de recherche clinique en coopérant avec les pays intéressés.
Ainsi, le Japon a sélectionné 20 pays auxquels Avigan sera fourni gratuitement. Il s'agit notamment de l'Albanie, de la Bulgarie, de la Géorgie, de l'Estonie, de l'Indonésie, de l'Iran, de Chypre, du Kosovo, du Luxembourg, de la Moldavie, du Myanmar, des Émirats arabes unis, de Saint-Marin, de l'Arabie saoudite, de la Serbie, de la Slovénie, de la Turquie, de la Hongrie, de l'Ukraine et de la République tchèque.
En outre, le ministre japonais des Affaires étrangères, Toshimitsu Motegi, a déclaré le 7 avril que la coordination était actuellement en cours avec environ 30 autres pays.
Pendant ce temps, Fujifilm a annoncé le début des essais cliniques sur Avigan et prévoit de les terminer en juin de cette année. Outre la Chine, des essais cliniques sont déjà en cours en Italie et en Turquie. Ankara a même déclaré au début qu'elle avait reçu "des médicaments spéciaux de la Chine pour lutter contre le coronavirus", mais ces médicaments se sont ensuite avérés être des Avigan japonais.
L'UKRAINE DÉVELOPPE UNE COPIE GÉNÉRIQUE
Soit dit en passant, l'Ukraine travaille également au développement de médicaments anti-coronavirus. Microkhim, une entreprise de fabrication nationale qui se spécialise traditionnellement en cardiologie, a récemment annoncé le lancement des travaux sur son premier médicament national pour traiter le coronavirus.
"En particulier, les divisions scientifiques de la société ont commencé à développer une copie générique du médicament antiviral Avigan, également connu sous le nom de Favipiravir et T-705. Le médicament original a été développé au Japon en 2014 et a franchi la troisième phase de essais cliniques aux États-Unis en 2015. Dans le même temps, il a été testé pendant l'épidémie à Wuhan et a permis une utilisation expérimentale en Italie contre Covid-19 ", a déclaré la société.
Par conséquent, on peut supposer qu'Avigan a déjà reçu une certaine estimation en Ukraine. Espérons maintenant que l'obtention des médicaments japonais originaux aidera à développer une copie générique.
En général, au moins 90% des patients Covid-19 n'auront pas besoin de ce médicament. Avigan ne pouvait être efficace que pour les patients des groupes à risque.
On sait maintenant qu'Avigan est efficace lorsque l'état du patient n'est pas encore grave ou critique. Le médicament empêche la transition vers cette condition. C'est pourquoi l'un des fabricants d'Avigan, Kimiyasu Shiraki, a recommandé aux médecins de commencer à le donner aux patients six jours après le début de la maladie.
… La quarantaine en Ukraine peut durer assez longtemps. Chaque matin, nous entendons des nouvelles inquiétantes concernant de nouvelles infections et de nouveaux décès.
Le remède contre le virus va sans aucun doute émerger et s'avérer efficace. Mais quoi qu'il en soit, restons à la maison, gardons nos distances avec les autres, lavons-nous les mains.
Et la maladie régressera tôt ou tard.
Takashi Hirano , Ukrinform
La particularité de la pandémie actuelle est le manque de médicaments spécifiques contre le coronavirus. Les laboratoires du monde entier travaillent activement à la création de tels médicaments, car le virus a déjà coûté la vie à des dizaines de milliers de personnes et continue de menacer gravement l'humanité. Cependant, nous serons peut-être bientôt heureux d'apprendre que de tels médicaments existent. C'est un médicament japonais Avigan que le Japon fournira gratuitement à l'Ukraine.
Le ministre japonais des Affaires étrangères, Toshimitsu Motegi, a déclaré le 7 avril que Tokyo avait proposé de fournir gratuitement le médicament anti-grippe Avigan à 20 pays, dont l'Ukraine. Il a déclaré que de nombreux États avaient manifesté leur intérêt pour le médicament car il avait déjà montré des résultats encourageants. Cependant, davantage de recherches sont nécessaires pour prouver son efficacité. À cette fin, le gouvernement du Japon a décidé de suivre la proposition d'autres pays concernant l'utilisation du médicament et les études cliniques de son efficacité.
L'ambassadeur du Japon en Ukraine, Takashi Kurai, a déclaré dans un commentaire exclusif à Ukrinform qu'Avigan est un médicament reconnu pour le traitement du nouveau type de grippe, mais son efficacité dans le traitement de l'infection à coronavirus Covid-19 n'a pas encore été confirmée, et les tests cliniques sont en cours. Dans le même temps, l'ambassadeur a déclaré: "De nombreux pays y manifestent leur intérêt car il existe des informations sur une réduction de la charge virale due à l'utilisation du médicament et l'amélioration des symptômes chez les patients".
Que sait-on des nouveaux médicaments et dans quelle mesure l'espoir de leur pouvoir miraculeux est-il justifié? Seront-ils abordables pour les citoyens ordinaires?
AVIGAN EST-IL EFFICACE DANS LA LUTTE CONTRE LE VIRUS?
Avigan (Favipiravir) a été développé par FUJIFILM Toyama Chemical Co., Ltd., une filiale de Fujifilm. Le médicament est principalement destiné à la lutte contre la grippe d'un nouveau type. Après des tests cliniques, Avigan s'est révélé efficace pour prévenir la propagation de la grippe par rapport à l'oseltamivir, connu sous le nom de Tamiflu. Avigan a été autorisé et enregistré au Japon en mars 2014. Dans le même temps, des expériences sur des animaux ont indiqué que le médicament pouvait être tératogène - qu'il pouvait provoquer des malformations développementales chez des embryons ou des fœtus.
Par conséquent, malgré sa grande efficacité dans la lutte contre la grippe, il n'est pas vendu dans les pharmacies japonaises. Et, bien sûr, il ne peut pas être administré aux femmes enceintes.
Dans le traitement de la grippe, il est utilisé avec beaucoup de soin sur décision du médecin et avec le consentement du patient.
Par conséquent, il est évident qu'il ne sera pas vendu non plus dans les pharmacies ukrainiennes.
EXEMPLES D'UTILISATION D'AVIGAN
En plus du traitement de la grippe, Avigan a été utilisé expérimentalement dans la lutte contre Ebola. Des essais cliniques ont été menés par la Corée du Sud et la France. La Corée du Sud l'a reconnue comme effective en octobre 2014, à l'Institut national français de la santé et de la recherche médicale (INSERM) - en 2015, après des recherches en Guinée . Il y avait une diminution significative de la mortalité chez les patients.
Quant au nouveau coronavirus, en Chine, où la propagation de l'infection a commencé, les chercheurs locaux, après avoir testé environ 5000 médicaments, n'ont nommé que trois médicaments à étudier: la chloroquine, l'avigan et le remdesivir.
Par la suite, selon les résultats d'études cliniques menées à Wuhan et Shenzhen sur 340 patients atteints de Covid-19, un responsable du ministère des Sciences et de la Technologie de la République populaire de Chine, Zhang Xinmin , a déclaré le 17 mars que Avigan de Fujifilm avait produit " des résultats encourageants. " "Le médicament a un degré élevé de sécurité et est clairement efficace dans le traitement", a-t-il déclaré.
Les patients prenant ce médicament à Shenzhen auraient battu le coronavirus dans les quatre jours suivant le début de la maladie. De plus, les rayons X ont confirmé des améliorations de l'état pulmonaire chez environ 91% des patients traités par Favipiravir, contre 62% ou ceux sans médicament.
Ces informations en provenance de Chine sont très encourageantes. En conséquence, le gouvernement du Japon a envisagé la possibilité de confirmer l'efficacité d'Avigan pour le traitement des patients atteints de Covid-19. Cependant, la procédure de confirmation officielle nécessite des recherches cliniques quantitatives et qualitatives supplémentaires.
Donc, en fait, Avigan n'a pas encore de confirmation officielle de l'efficacité du traitement du nouveau coronavirus.
L'ESPOIR QUE NOUS DONNONS ENSEMBLE POUR TOUS
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a déclaré lors d'une conférence de presse le 7 avril, tout en mentionnant Avigan: "L'espoir est définitivement en train de naître". Selon lui, 120 études ont déjà été menées et les résultats montrent une amélioration des symptômes de la maladie. Par conséquent, le gouvernement autorisera l'utilisation d'Avigan pour les patients qui sont prêts à subir des essais cliniques.
Le message susmentionné de la Chine s'est répandu dans le monde entier et le Japon a reçu des appels des gouvernements de plus de 30 pays, dont l'Ukraine. Abe a déclaré que le Japon élargirait les possibilités de recherche clinique en coopérant avec les pays intéressés.
Ainsi, le Japon a sélectionné 20 pays auxquels Avigan sera fourni gratuitement. Il s'agit notamment de l'Albanie, de la Bulgarie, de la Géorgie, de l'Estonie, de l'Indonésie, de l'Iran, de Chypre, du Kosovo, du Luxembourg, de la Moldavie, du Myanmar, des Émirats arabes unis, de Saint-Marin, de l'Arabie saoudite, de la Serbie, de la Slovénie, de la Turquie, de la Hongrie, de l'Ukraine et de la République tchèque.
En outre, le ministre japonais des Affaires étrangères, Toshimitsu Motegi, a déclaré le 7 avril que la coordination était actuellement en cours avec environ 30 autres pays.
Pendant ce temps, Fujifilm a annoncé le début des essais cliniques sur Avigan et prévoit de les terminer en juin de cette année. Outre la Chine, des essais cliniques sont déjà en cours en Italie et en Turquie. Ankara a même déclaré au début qu'elle avait reçu "des médicaments spéciaux de la Chine pour lutter contre le coronavirus", mais ces médicaments se sont ensuite avérés être des Avigan japonais.
L'UKRAINE DÉVELOPPE UNE COPIE GÉNÉRIQUE
Soit dit en passant, l'Ukraine travaille également au développement de médicaments anti-coronavirus. Microkhim, une entreprise de fabrication nationale qui se spécialise traditionnellement en cardiologie, a récemment annoncé le lancement des travaux sur son premier médicament national pour traiter le coronavirus.
"En particulier, les divisions scientifiques de la société ont commencé à développer une copie générique du médicament antiviral Avigan, également connu sous le nom de Favipiravir et T-705. Le médicament original a été développé au Japon en 2014 et a franchi la troisième phase de essais cliniques aux États-Unis en 2015. Dans le même temps, il a été testé pendant l'épidémie à Wuhan et a permis une utilisation expérimentale en Italie contre Covid-19 ", a déclaré la société.
Par conséquent, on peut supposer qu'Avigan a déjà reçu une certaine estimation en Ukraine. Espérons maintenant que l'obtention des médicaments japonais originaux aidera à développer une copie générique.
En général, au moins 90% des patients Covid-19 n'auront pas besoin de ce médicament. Avigan ne pouvait être efficace que pour les patients des groupes à risque.
On sait maintenant qu'Avigan est efficace lorsque l'état du patient n'est pas encore grave ou critique. Le médicament empêche la transition vers cette condition. C'est pourquoi l'un des fabricants d'Avigan, Kimiyasu Shiraki, a recommandé aux médecins de commencer à le donner aux patients six jours après le début de la maladie.
… La quarantaine en Ukraine peut durer assez longtemps. Chaque matin, nous entendons des nouvelles inquiétantes concernant de nouvelles infections et de nouveaux décès.
Le remède contre le virus va sans aucun doute émerger et s'avérer efficace. Mais quoi qu'il en soit, restons à la maison, gardons nos distances avec les autres, lavons-nous les mains.
Et la maladie régressera tôt ou tard.
Takashi Hirano , Ukrinform
Caduce62- Messages : 15213
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: Covid-19
J'ai vus sur fb que le ZE offrait 10 millions de dollars à qui trouverait un vaccin en Ukraine.
Un bouffon comme le nomment beaucoup d'ukrainiens.
Un bouffon comme le nomment beaucoup d'ukrainiens.
Re: Covid-19
Matt a écrit:J'ai vus sur fb que le ZE offrait 10 millions de dollars à qui trouverait un vaccin en Ukraine.
Un bouffon comme le nomment beaucoup d'ukrainiens.
L'inventeur de ce vaccin serait surtout très con s'il le vendait à l'Ukraine. Il le vendra cent ou deux cents fois plus cher aux américains.
Thuramir- Messages : 3677
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Localisation : Bruxelles
Re: Covid-19
Trop con ou patriote .Ca doit encore exister.
Cela doit être possible de toucher 10 millions et négocier avec d autres
Je n ai pas lu que le président demandait exclusivité
Cela doit être possible de toucher 10 millions et négocier avec d autres
Je n ai pas lu que le président demandait exclusivité
richard- Messages : 2304
Date d'inscription : 01/01/2010
Age : 70
Re: Covid-19
richard a écrit:Trop con ou patriote .Ca doit encore exister.
Cela doit être possible de toucher 10 millions et négocier avec d autres
Je n ai pas lu que le président demandait exclusivité
On va rire mais quand on voit que tous les plus gros labos mondiaux sont sur le coup !!!
Enfin, on ne sait jamais, hein ! Un savant fou de génie en Ukraine, peut-être...
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
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Re: Covid-19
Orange avec Media Services, publié le mardi 14 avril 2020 à 14h25
Les spiritueux peuvent être une solution " de fortune" face à la pénurie de produits de nettoyage des mains, ont indiqué les autorités sanitaires nippones.
Qu'importe le flacon. Les boissons alcoolisées fortes peuvent "lorsque cela est absolument nécessaire" être utilisées comme désinfectants pour les mains dans les hôpitaux japonais, face à la pénurie, ont indiqué les autorités sanitaires du Japon.
Selon de nouvelles instructions du ministère japonais de la Santé contre la pandémie de Covid-19, les spiritueux comprenant entre 70% et 83% d'alcool peuvent être convertis à l'usage du nettoyage des mains.
Certaines vodkas contiennent de tels taux d'alcool mais les boissons japonaises telles que le sake ou le shochu sont loin du compte avec des niveaux maximum de 22 à 45 pour cent respectivement. Certains fabricants de sake se sont mis à produire des alcools forts pour répondre à la demande de désinfectants. Le géant japonais des boissons Suntory a commencé à produire des désinfectants mais aux Etats-Unis, pays le plus lourdement touché par la pandémie. La réglementation japonaise fixe habituellement entre 76,9% et 81,4% le contenu en alcool des liquides désinfectants. Au-delà de ce taux, ils sont moins efficaces et doivent être dilués, ont expliqué des responsables officiels.
Kris ! on a dit pour le lavage des mains et non pour boire
Les spiritueux peuvent être une solution " de fortune" face à la pénurie de produits de nettoyage des mains, ont indiqué les autorités sanitaires nippones.
Qu'importe le flacon. Les boissons alcoolisées fortes peuvent "lorsque cela est absolument nécessaire" être utilisées comme désinfectants pour les mains dans les hôpitaux japonais, face à la pénurie, ont indiqué les autorités sanitaires du Japon.
Selon de nouvelles instructions du ministère japonais de la Santé contre la pandémie de Covid-19, les spiritueux comprenant entre 70% et 83% d'alcool peuvent être convertis à l'usage du nettoyage des mains.
Certaines vodkas contiennent de tels taux d'alcool mais les boissons japonaises telles que le sake ou le shochu sont loin du compte avec des niveaux maximum de 22 à 45 pour cent respectivement. Certains fabricants de sake se sont mis à produire des alcools forts pour répondre à la demande de désinfectants. Le géant japonais des boissons Suntory a commencé à produire des désinfectants mais aux Etats-Unis, pays le plus lourdement touché par la pandémie. La réglementation japonaise fixe habituellement entre 76,9% et 81,4% le contenu en alcool des liquides désinfectants. Au-delà de ce taux, ils sont moins efficaces et doivent être dilués, ont expliqué des responsables officiels.
Kris ! on a dit pour le lavage des mains et non pour boire
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Covid-19
Caduce62 a écrit:Orange avec Media Services, publié le mardi 14 avril 2020 à 14h25
Les spiritueux peuvent être une solution " de fortune" face à la pénurie de produits de nettoyage des mains, ont indiqué les autorités sanitaires nippones.
Qu'importe le flacon. Les boissons alcoolisées fortes peuvent "lorsque cela est absolument nécessaire" être utilisées comme désinfectants pour les mains dans les hôpitaux japonais, face à la pénurie, ont indiqué les autorités sanitaires du Japon.
Selon de nouvelles instructions du ministère japonais de la Santé contre la pandémie de Covid-19, les spiritueux comprenant entre 70% et 83% d'alcool peuvent être convertis à l'usage du nettoyage des mains.
Certaines vodkas contiennent de tels taux d'alcool mais les boissons japonaises telles que le sake ou le shochu sont loin du compte avec des niveaux maximum de 22 à 45 pour cent respectivement. Certains fabricants de sake se sont mis à produire des alcools forts pour répondre à la demande de désinfectants. Le géant japonais des boissons Suntory a commencé à produire des désinfectants mais aux Etats-Unis, pays le plus lourdement touché par la pandémie. La réglementation japonaise fixe habituellement entre 76,9% et 81,4% le contenu en alcool des liquides désinfectants. Au-delà de ce taux, ils sont moins efficaces et doivent être dilués, ont expliqué des responsables officiels.
Kris ! on a dit pour le lavage des mains et non pour boire
M'en fous ! Moi, je désinfecte l'extérieur ET L'INTERIEUR ! Résultat : aucun virus ne passe le cap de l'oesophage...
Mais comme je l'ai déjà écris, par rapport à la bibine japonaise, faut employer les grands moyens : Spirytus polonais à 96° (à défaut Samogon ukrainien) !
Krispoluk- Messages : 9851
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Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Covid-19
COVID-19 se propage dans les territoires non reconnus d'Europe de l'Est non détecté, non traité
https://en.hromadske.ua/posts/covid-19-spreads-in-unrecognized-territories-of-eastern-europe-undetected-untreated?fbclid=IwAR0wH6JbuHDONf8qX3zpi9PPlP2a-vocIdkEaWcLWFehfPAr1IRqHIxfwRc
Les territoires non reconnus, contestés et occupés par la Russie dans toute l'Europe de l'Est ont toujours été des poches d'instabilité et de pauvreté, où les besoins de santé de base dépendent soit de l'aide humanitaire internationale, soit des transferts d'argent de Moscou. Mais la pandémie mondiale de coronavirus menace de les transformer en tragédies COVID-19 les plus tristes d'Europe, avec des millions de personnes complètement isolées des soins ou des tests appropriés.
Sept rédactions de six pays, dont hromadske, ont contribué à cette histoire par le Russian Language News Exchange, documentant la propagation rapide du COVID-19 sur des territoires non reconnus en Europe de l'Est et la vie qu'il a déjà dévastée.
De nombreux territoires non reconnus d'Europe de l'Est et du Caucase ont émergé en raison de conflits ethniques et / ou territoriaux qui ont suivi l'effondrement de l'Union soviétique. Depuis lors, la Russie est régulièrement intervenue pour soutenir ou susciter des mouvements séparatistes dans les pays de la région.
À ce jour, le Kremlin continue de fournir un soutien à la fois militaire et financier à presque tous ces «États» que la plupart des autres pays ne reconnaissent pas . Pendant ce temps, des milliers de soldats russes restent sur certains de ces territoires et, dans certains cas, contrôlent même leurs frontières de facto avec les pays dont ils sont internationalement considérés comme faisant partie.
Abkhazie et Ossétie du Sud
«Tout d'un coup, nous allons commencer à voir des cas apparaître ici… puis ils fermeront la frontière avec la Russie. Faisons en sorte d'avoir au moins du porridge en stock à la maison. » - Marat, résident d'Ossétie du Sud.
L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud sont des territoires séparatistes non reconnus dans le Caucase du Sud; la plupart des pays les considèrent comme des régions autonomes de Géorgie .
L'Abkhazie (245 000 habitants) a signalé son premier cas de COVID-19 le 30 mars, ce qui a provoqué une fermeture dans le district de Gal à prédominance ethnique géorgienne à partir du lendemain. Cependant, depuis que le patient a été hospitalisé en Géorgie proprement dite, il n'y a officiellement aucun cas de coronavirus dans l'État séparatiste autoproclamé. Pendant ce temps, l'Ossétie du Sud non reconnue (population: 53 000 habitants) n'a pas encore signalé de cas de COVID-19.
Cela dit, il y a de bonnes raisons de prendre ces allégations «officielles» avec un grain de sel.
«Il était même impossible de vérifier si quelqu'un avait ou non un coronavirus», a déclaré Margarita Akhvlediani, rédactrice en chef de JAMnews, interrogée sur l' épidémie de COVID-19 dans les régions séparatistes . "Le plus gros problème n'est probablement pas seulement les tests [de coronavirus] en Ossétie du Sud et en Abkhazie, le problème est qu'ils n'ont qu'une seule salle de soins intensifs et qu'ils n'ont pas du tout de spécialistes."
En outre, Akhvlediani dit que les territoires séparatistes non reconnus ont refusé d'accepter l'aide de la Géorgie, y compris les offres d'envoyer des kits de test pour COVID-19, ainsi que des médicaments et des médecins.
Bien que les autorités sanitaires de l'Ossétie du Sud insistent sur le fait qu'elle dispose de ressources suffisantes pour faire face à l'épidémie, le médecin-chef de la région, Marina Kochieva, s'est inquiété du fait qu'il n'existe qu'un seul laboratoire dans la région équipé pour traiter ce type de maladie infectieuse.
"Il n'y a pas d'autres laboratoires et nous allons devoir utiliser ce que nous avons", a déclaré Marina Kochieva. «Nous avons pris la responsabilité d'envoyer deux employés suivre une formation dans la région de Stavropol [en Russie].»
Kochieva a également confirmé que la région manque de fournitures et souffre d'une grave pénurie de masques médicaux, de désinfectants pour les mains et de certains médicaments. L'hôpital local des maladies infectieuses aurait préparé un service en tant qu'unité de soins intensifs, mais il n'a qu'un seul ventilateur.
Selon notre partenaire partenaire JAM News , les autorités non reconnues d'Ossétie du Sud ont interdit tous les événements culturels prévus après le 26 mars et resserré la frontière avec la Russie. L'entrée de Géorgie est totalement interdite.
Les écoles et les jardins d'enfants ont été fermés du 18 au 30 mars, prétendument en raison de la «grippe saisonnière».
Au 13 avril, 208 personnes avaient officiellement été placées en quarantaine en Ossétie du Sud en raison de symptômes de type coronavirus, la plupart d'entre elles s'isolant elles-mêmes chez elles après leur retour des pays touchés à l'étranger.
Ces mesures à la pièce en Ossétie du Sud auraient déclenché des achats de panique, car les gens achètent des produits d'épicerie et d'autres produits de base en masse. «Depuis le 16 mars, les céréales, les pâtes, le papier hygiénique, les jus et l'huile volent des étagères.» un propriétaire de dépanneur en Ossétie du Sud a déclaré à JAM News. «Les gens achètent de la nourriture comme si c'était la veille du nouvel an.»
Pendant ce temps, en Abkhazie, les craintes du public concernant la propagation de la maladie se sont manifestées de manière ironique. Le 27 mars, par exemple, une centaine de personnes ont participé à une procession anti-coronavirus à Soukhoumi , en dépit du fait que le «parlement» de la région avait déclaré l'état d'urgence «léger» ce jour-là.
L'actuel «président» de la région a été élu il y a quelques semaines à peine , lors d'un nouveau vote tenu après des mois de troubles politiques. Les manifestations populaires ont renversé le gouvernement local précédent en janvier de cette année - il n'avait été élu au pouvoir qu'en septembre 2019.
Après les élections présidentielles du 22 mars, les autorités d'Abkhazie ont décidé de renforcer les mesures de quarantaine, déclarant l'état d'urgence en vigueur du 28 mars au 20 avril. Toutes les frontières de facto sont fermées et les transports publics arrêtés.
Outre la fermeture d'établissements d'enseignement, des commerces ont été fermés, à l'exception des épiceries et des pharmacies. Selon JAM News , certains restaurants restent à flot en proposant des plats à emporter.
Cela dit, les autorités abkhazes de facto auraient du mal avec des personnes violant la quarantaine et envisagent donc de mettre en place un couvre-feu officiel .
Pendant la journée, cependant, les retraités et les parents avec enfants continuent de se promener dans les parcs locaux. Marina Kobakhia de Soukhoumi, par exemple, dit qu'elle emmène toujours son petit-fils de trois ans au terrain de jeu pendant deux heures par jour.
«Nous ne nous rendons pas sur des aires de jeux intérieures où les enfants sautent sur le même trampoline» , dit-elle, alors que son petit-fils glisse sur la glissière métallique avec un autre petit garçon.
Nagorno-Karabakh
«Acceptons qu'il existe effectivement une menace de coronavirus, déclarons l'état d'urgence et reportons les élections.» - Arthur Osipyan, un homme politique de l'opposition au Haut-Karabakh.
Le Haut-Karabakh est un autre territoire non reconnu du Caucase du Sud, qui est internationalement reconnu comme faisant partie de l'Azerbaïdjan. La région abrite environ 140 000 Arméniens de souche et est un territoire contesté entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie depuis 1988.
Le 7 avril, le Haut-Karabakh a confirmé son premier cas de coronavirus , chez un individu récemment revenu d'Arménie.
À peine une semaine plus tôt, le gouvernement autoproclamé avait organisé des élections présidentielles et parlementaires , malgré la menace de la pandémie de coronavirus. À l'approche des élections, cinq des candidats à la présidentielle se sont prononcés en faveur de la proclamation de l'état d'urgence et du report du vote. Le 23 mars, des militants ont commencé à faire du piquetage 24 heures sur 24 pour demander le report des élections.
"Une fois que le gouvernement a décidé de fermer les institutions éducatives et culturelles, a invité les citoyens à s'isoler, a limité l'entrée et la sortie des gens du pays [sic], admettons qu'il existe effectivement une menace de coronavirus, déclarons l'état d'urgence et reporter les élections ", a déclaré le politicien d'opposition Arthur Osipyan à notre partenaire, Caucasian Knot .
Le Haut-Karabakh avait déjà mis en place des mesures de quarantaine et fermé sa frontière de facto avec l'Arménie (le nombre de cas y avait atteint 1 013 au 13 avril). Mais l'interdiction d'entrée temporaire ne s'appliquait pas aux résidents enregistrés du Haut-Karabakh, aux transporteurs de marchandises ou aux journalistes et observateurs s'y rendant pour surveiller les élections.
Néanmoins, les autorités de facto ont décidé de poursuivre le vote car il n'y avait aucun cas de COVID-19 dans la région à l'époque. Au 12 avril, il y avait six cas enregistrés sur le territoire.
«Nous prendrons la température des observateurs à Erevan, bien sûr, et nous le ferons également avant de les envoyer dans les bureaux de vote. Nous minimisons les contacts de tous les observateurs au Karabakh, et nous avons déjà tous les masques et désinfectants dont nous avons besoin pour le faire », a déclaré le chef de l'ONG Association of Informed Citizens, Daniel Ioannisyan, à propos de la décision de son organisation d'envoyer des observateurs électoraux à la région.
Selon JAM News, 76 728 personnes se sont rendues aux urnes le 31 mars, soit une participation présumée de 73,5%. En plus de cela, les autorités du Haut-Karabakh ont signalé que 140 observateurs électoraux et des représentants de 40 agences de presse de différents pays avaient l'intention d'assister à l'événement.
Le vote lui-même a fait l'objet de violations électorales généralisées et l'opposition a même refusé de reconnaître les résultats, craignant que les autorités n'aient utilisé l'état d'urgence pour tenter de régler le vote.
L'UE et la Géorgie ont publié des déclarations affirmant qu'elles ne reconnaissaient pas les résultats des élections. Mais comme aucun candidat n'a franchi le seuil de 50% requis pour prendre la présidence lors du premier tour de scrutin, le second tour des élections présidentielles est prévu pour le 14 avril.
Transnistrie
«La quarantaine est un sentiment d'impuissance quand il suffit de faire face et de s'adapter à une nouvelle vie. Mais je pense que ce n'est pas aussi difficile pour moi que pour les autres, vu que je peux travailler à distance. » - Anna, résidente de Transnistrie.
La Transnistrie (469 000 habitants) est un territoire séparatiste non reconnu situé entre l'Ukraine et le Dniestr à l'est de la Moldavie . La région est internationalement reconnue comme faisant partie de la Moldavie, mais est sous le contrôle de facto des autorités séparatistes soutenues par la Russie depuis près de 30 ans.
Au 13 avril, le nombre de cas de coronavirus en Transnistrie avait atteint 131, selon les autorités sanitaires de l'État non reconnu. Jusqu'à présent, sept personnes sont décédées des suites des complications de COVID-19.
La Transnistrie a enregistré ses deux premiers cas de coronavirus le 21 mars, après que les autorités de facto de Tiraspol eurent introduit des mesures de quarantaine. Les écoles sont fermées et tous les événements de masse sont annulés. La Transnistrie a également déclaré l' état d'urgence . Toutes les entreprises, à l'exception des épiceries, des pharmacies et des stations-service, sont fermées et les résidents ne peuvent quitter la région. Les transports publics sont complètement fermés .
"Quand ils ont fermé le quartier pour la mise en quarantaine, beaucoup de policiers sont apparus ici, alors j'ai décidé d'aller me promener [sur le terrain] à l'extérieur de la maison", explique Anna Meshina, une illustratrice de la ville de Bender . "En voyant cela, deux policiers sont venus vers moi et m'ont dit qu'il valait mieux marcher près de la maison et qu'il est interdit d'aller sur le terrain."
L'état d'urgence devait initialement durer jusqu'au 5 avril, mais a ensuite été prolongé jusqu'au 1er mai . En conséquence, de nombreuses personnes qui s'étaient rendues dans la région pour une visite temporaire n'ont pas pu partir depuis.
"Quand je suis allé à Tiraspol, je ne pouvais même pas imaginer qu'ils fermeraient les frontières", explique Nastya Yemelyanova, une étudiante de 22 ans . « De plus, je n'ai apporté aucun de mes objets avec moi. Maintenant, je ne peux pas retourner à Chisinau, je n'ai même pas essayé, car je suis inscrit sur la rive droite. »
Le 10 avril, le gouvernement moldave a annoncé qu'il appelait à une réunion d'urgence au format 5 + 2 (utilisé pour les négociations sur le règlement transnistrien), au motif que Tiraspol ignore la menace du coronavirus et refuse de coopérer à la lutte contre COVID-19.
Selon la vice-première ministre moldave pour la réintégration, Kristina Lesnik, la décision de Tiraspol de fermer la frontière de facto a coupé l'accès aux soins médicaux appropriés pour 320 000 citoyens moldaves vivant en Transnistrie, qui ont une couverture médicale en Moldavie proprement dite.
Selon les autorités sanitaires régionales, on estime que 35% de la population de Tranistria risque d'attraper COVID-19. Il semblerait que la région ne compte que 84 ventilateurs , dont 24 nécessitent des réparations. Selon notre partenaire moldave NewsMaker , les médecins et le personnel médical travaillant avec des patients atteints de coronavirus auraient reçu des primes. Au 7 avril, quatre travailleurs médicaux auraient déjà contracté la maladie. Pendant ce temps, les autorités de facto vont de l'avant avec le projet de l'armée de printemps .
Depuis que l'Ukraine a complètement fermé ses frontières, la Transnistrie n'a désormais accès aux médicaments et autres biens qu'à travers sa frontière de facto avec la Moldavie. Mais la région avait fermé ses frontières à toute personne sans «citoyenneté» (à l'exception du transport de marchandises) à partir du 16 mars. Et même les déplacements entre différentes villes ont été largement coupés.
«À cause du coronavirus, j'ai arrêté d'aller [voir] mes propres parents. J'habite à Tiraspol et ils sont à Bender, y arriver maintenant est problématique en raison des restrictions de transport », explique Aleksandra Dolgopolova , 22 ans. «Je vais toujours au travail à vélo. J'ai peur de perdre la tête s'ils introduisent un isolement complet. »
Donetsk et Louhansk «Républiques populaires»
"Nous n'avons toujours pas réussi à obtenir de nouvelles cartes bancaires à cause de ce coronavirus - il sera difficile de survivre maintenant!" - Mikhail Alexandrovich, retraité de Donetsk.
Situées dans l'est de l'Ukraine, les «républiques populaires de Donetsk et de Louhansk» autoproclamées sont effectivement sous le contrôle de la Russie et des séparatistes soutenus par la Russie et sont impliquées dans une guerre avec les forces armées ukrainiennes depuis 2014.
Au 13 avril, la «République populaire de Donetsk» («DPR») avait signalé 18 cas confirmés de coronavirus. La «République populaire de Louhansk» («LPR») avait signalé un total de huit cas confirmés deux jours auparavant.
À partir du 27 mars, le «DPR» a introduit des restrictions de quarantaine, notamment la limitation des heures d'ouverture des restaurants et des cafés et la fermeture des centres commerciaux.
Les points de contrôle le long de la frontière avec la Russie ont également été fermés et toute personne entrant dans la région doit passer deux semaines en quarantaine. Selon notre partenaire partenaire Novosti Donbassa , la population de la région semble soutenir les nouvelles réglementations.
Le "DPR" a signalé son premier cas le 31 mars , juste un jour après que la "République populaire de Louhansk" ("LPR") a annoncé le premier cas confirmé de COVID-19 dans les territoires non contrôlés d'Ukraine .
Ces premiers diagnostics sont apparus à peine dix jours après l' annonce par les autorités non reconnues de la région de mesures d '«auto-isolement» . Des points de contrôle le long du côté incontrôlé de la ligne de contact ont été fermés le 21 mars, bien que certaines personnes puissent encore passer à pied . Le SMM de l'OSCE a indiqué plus tard que leurs observateurs s'étaient vu refuser l'entrée dans la région.
Par rapport à l'Ukraine et à la Russie, les autorités autoproclamées des «républiques populaires» ont tardé à réagir à la pandémie mondiale. Le «DPR» et le «LPR» ont déclaré des régimes «d'alerte élevée» à la mi-mars.
Dans le même temps, le ministre de la Santé de facto du DPR maintenait que la région était exempte de coronavirus , malgré le fait que des dizaines de personnes seraient maintenues en quarantaine.
La décision de fermer les points de contrôle du côté non contrôlé est intervenue cinq jours après que le gouvernement ukrainien a fermé ses points de passage le long de la ligne de contact. L'Ukraine a également fermé ses frontières aux citoyens étrangers à partir du 16 mars et la Russie a emboîté le pas le lendemain.
"Nous étions en ligne parce que nous étions pris dans la vague de gens qui descendaient du train et que nous avons vu une femme sangloter que les soldats ne laisseraient pas quitter Donetsk", a déclaré à notre partenaire un retraité qui a réussi à attraper le dernier train de Kiev. sortie Spektr le 18 mars.
Cependant, des rapports de notre partenaire russe Novaya Gazeta ont révélé que fin mars, les résidents des «républiques populaires» en possession de passeports russes étaient toujours autorisés à entrer en Russie . De plus, le correspondant de Novaya Gazeta rapporte que le trafic à travers la frontière sous contrôle russe continuait de circuler.
«Les liaisons routières avec les républiques non reconnues du sud-est de l'Ukraine fonctionnent comme d'habitude. Les lignes de bus de Rostov-sur-le-Don vers les territoires non contrôlés par Kiev fonctionnent. Les billets pour Donetsk, Louhansk et d'autres villes ukrainiennes peuvent être achetés sans restrictions », a déclaré la correspondante Elena Romanova.
En outre, il y a également des raisons de croire que la région pourrait être confrontée à plus d'une épidémie mortelle. Le 18 mars, la commissaire ukrainienne aux droits de l'homme, Lyudmyla Denisova, a écrit sur Telegram qu'au cours de la semaine dernière, environ 600 personnes dans les territoires non contrôlés avaient consulté un médecin pour des symptômes d'infections respiratoires aiguës, tandis que 91 autres personnes avaient des symptômes de pneumonie.
Un récent rapport de Spektr a également révélé que depuis le début de 2020, les territoires non contrôlés sont aux prises avec une épidémie mortelle de grippe porcine (H1N1). Cette maladie aurait tué 43 personnes dans le "DPR" jusqu'à présent cette année.
De plus, il n'y avait que récemment des kits de test COVID-19 disponibles dans les territoires non contrôlés. Selon Novosti Donbassa, deux expéditions sont arrivées de Russie au cours du mois de mars. Le Comité international de la Croix-Rouge a également envoyé de l'aide humanitaire dans la région, y compris des kits de test de coronavirus, le 3 avril.
Cela dit, les systèmes de santé des «républiques» non reconnues ne sont nullement prêts à faire face à la pandémie de coronavirus.
"Dans les zones hors du contrôle du gouvernement (NGCA), le système de santé a connu une grave détérioration en raison de la rupture complète des chaînes d'approvisionnement médical avec GCA, provoquant des pénuries de médicaments, de fournitures médicales et d'équipements médicaux et un nombre insuffisant de travailleurs de la santé", prévient le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), dans son plan de réponse humanitaire à la pandémie de COVID-19 en Ukraine.
«L'Ukraine orientale, ravagée par six ans de conflit armé, les systèmes de santé affaiblis et le vieillissement de la population, peut être confrontée à une flambée de COVID-19 d'une ampleur considérable», indique l'OCHA.
https://en.hromadske.ua/posts/covid-19-spreads-in-unrecognized-territories-of-eastern-europe-undetected-untreated?fbclid=IwAR0wH6JbuHDONf8qX3zpi9PPlP2a-vocIdkEaWcLWFehfPAr1IRqHIxfwRc
Les territoires non reconnus, contestés et occupés par la Russie dans toute l'Europe de l'Est ont toujours été des poches d'instabilité et de pauvreté, où les besoins de santé de base dépendent soit de l'aide humanitaire internationale, soit des transferts d'argent de Moscou. Mais la pandémie mondiale de coronavirus menace de les transformer en tragédies COVID-19 les plus tristes d'Europe, avec des millions de personnes complètement isolées des soins ou des tests appropriés.
Sept rédactions de six pays, dont hromadske, ont contribué à cette histoire par le Russian Language News Exchange, documentant la propagation rapide du COVID-19 sur des territoires non reconnus en Europe de l'Est et la vie qu'il a déjà dévastée.
De nombreux territoires non reconnus d'Europe de l'Est et du Caucase ont émergé en raison de conflits ethniques et / ou territoriaux qui ont suivi l'effondrement de l'Union soviétique. Depuis lors, la Russie est régulièrement intervenue pour soutenir ou susciter des mouvements séparatistes dans les pays de la région.
À ce jour, le Kremlin continue de fournir un soutien à la fois militaire et financier à presque tous ces «États» que la plupart des autres pays ne reconnaissent pas . Pendant ce temps, des milliers de soldats russes restent sur certains de ces territoires et, dans certains cas, contrôlent même leurs frontières de facto avec les pays dont ils sont internationalement considérés comme faisant partie.
Abkhazie et Ossétie du Sud
«Tout d'un coup, nous allons commencer à voir des cas apparaître ici… puis ils fermeront la frontière avec la Russie. Faisons en sorte d'avoir au moins du porridge en stock à la maison. » - Marat, résident d'Ossétie du Sud.
L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud sont des territoires séparatistes non reconnus dans le Caucase du Sud; la plupart des pays les considèrent comme des régions autonomes de Géorgie .
L'Abkhazie (245 000 habitants) a signalé son premier cas de COVID-19 le 30 mars, ce qui a provoqué une fermeture dans le district de Gal à prédominance ethnique géorgienne à partir du lendemain. Cependant, depuis que le patient a été hospitalisé en Géorgie proprement dite, il n'y a officiellement aucun cas de coronavirus dans l'État séparatiste autoproclamé. Pendant ce temps, l'Ossétie du Sud non reconnue (population: 53 000 habitants) n'a pas encore signalé de cas de COVID-19.
Cela dit, il y a de bonnes raisons de prendre ces allégations «officielles» avec un grain de sel.
«Il était même impossible de vérifier si quelqu'un avait ou non un coronavirus», a déclaré Margarita Akhvlediani, rédactrice en chef de JAMnews, interrogée sur l' épidémie de COVID-19 dans les régions séparatistes . "Le plus gros problème n'est probablement pas seulement les tests [de coronavirus] en Ossétie du Sud et en Abkhazie, le problème est qu'ils n'ont qu'une seule salle de soins intensifs et qu'ils n'ont pas du tout de spécialistes."
En outre, Akhvlediani dit que les territoires séparatistes non reconnus ont refusé d'accepter l'aide de la Géorgie, y compris les offres d'envoyer des kits de test pour COVID-19, ainsi que des médicaments et des médecins.
Bien que les autorités sanitaires de l'Ossétie du Sud insistent sur le fait qu'elle dispose de ressources suffisantes pour faire face à l'épidémie, le médecin-chef de la région, Marina Kochieva, s'est inquiété du fait qu'il n'existe qu'un seul laboratoire dans la région équipé pour traiter ce type de maladie infectieuse.
"Il n'y a pas d'autres laboratoires et nous allons devoir utiliser ce que nous avons", a déclaré Marina Kochieva. «Nous avons pris la responsabilité d'envoyer deux employés suivre une formation dans la région de Stavropol [en Russie].»
Kochieva a également confirmé que la région manque de fournitures et souffre d'une grave pénurie de masques médicaux, de désinfectants pour les mains et de certains médicaments. L'hôpital local des maladies infectieuses aurait préparé un service en tant qu'unité de soins intensifs, mais il n'a qu'un seul ventilateur.
Selon notre partenaire partenaire JAM News , les autorités non reconnues d'Ossétie du Sud ont interdit tous les événements culturels prévus après le 26 mars et resserré la frontière avec la Russie. L'entrée de Géorgie est totalement interdite.
Les écoles et les jardins d'enfants ont été fermés du 18 au 30 mars, prétendument en raison de la «grippe saisonnière».
Au 13 avril, 208 personnes avaient officiellement été placées en quarantaine en Ossétie du Sud en raison de symptômes de type coronavirus, la plupart d'entre elles s'isolant elles-mêmes chez elles après leur retour des pays touchés à l'étranger.
Ces mesures à la pièce en Ossétie du Sud auraient déclenché des achats de panique, car les gens achètent des produits d'épicerie et d'autres produits de base en masse. «Depuis le 16 mars, les céréales, les pâtes, le papier hygiénique, les jus et l'huile volent des étagères.» un propriétaire de dépanneur en Ossétie du Sud a déclaré à JAM News. «Les gens achètent de la nourriture comme si c'était la veille du nouvel an.»
Pendant ce temps, en Abkhazie, les craintes du public concernant la propagation de la maladie se sont manifestées de manière ironique. Le 27 mars, par exemple, une centaine de personnes ont participé à une procession anti-coronavirus à Soukhoumi , en dépit du fait que le «parlement» de la région avait déclaré l'état d'urgence «léger» ce jour-là.
L'actuel «président» de la région a été élu il y a quelques semaines à peine , lors d'un nouveau vote tenu après des mois de troubles politiques. Les manifestations populaires ont renversé le gouvernement local précédent en janvier de cette année - il n'avait été élu au pouvoir qu'en septembre 2019.
Après les élections présidentielles du 22 mars, les autorités d'Abkhazie ont décidé de renforcer les mesures de quarantaine, déclarant l'état d'urgence en vigueur du 28 mars au 20 avril. Toutes les frontières de facto sont fermées et les transports publics arrêtés.
Outre la fermeture d'établissements d'enseignement, des commerces ont été fermés, à l'exception des épiceries et des pharmacies. Selon JAM News , certains restaurants restent à flot en proposant des plats à emporter.
Cela dit, les autorités abkhazes de facto auraient du mal avec des personnes violant la quarantaine et envisagent donc de mettre en place un couvre-feu officiel .
Pendant la journée, cependant, les retraités et les parents avec enfants continuent de se promener dans les parcs locaux. Marina Kobakhia de Soukhoumi, par exemple, dit qu'elle emmène toujours son petit-fils de trois ans au terrain de jeu pendant deux heures par jour.
«Nous ne nous rendons pas sur des aires de jeux intérieures où les enfants sautent sur le même trampoline» , dit-elle, alors que son petit-fils glisse sur la glissière métallique avec un autre petit garçon.
Nagorno-Karabakh
«Acceptons qu'il existe effectivement une menace de coronavirus, déclarons l'état d'urgence et reportons les élections.» - Arthur Osipyan, un homme politique de l'opposition au Haut-Karabakh.
Le Haut-Karabakh est un autre territoire non reconnu du Caucase du Sud, qui est internationalement reconnu comme faisant partie de l'Azerbaïdjan. La région abrite environ 140 000 Arméniens de souche et est un territoire contesté entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie depuis 1988.
Le 7 avril, le Haut-Karabakh a confirmé son premier cas de coronavirus , chez un individu récemment revenu d'Arménie.
À peine une semaine plus tôt, le gouvernement autoproclamé avait organisé des élections présidentielles et parlementaires , malgré la menace de la pandémie de coronavirus. À l'approche des élections, cinq des candidats à la présidentielle se sont prononcés en faveur de la proclamation de l'état d'urgence et du report du vote. Le 23 mars, des militants ont commencé à faire du piquetage 24 heures sur 24 pour demander le report des élections.
"Une fois que le gouvernement a décidé de fermer les institutions éducatives et culturelles, a invité les citoyens à s'isoler, a limité l'entrée et la sortie des gens du pays [sic], admettons qu'il existe effectivement une menace de coronavirus, déclarons l'état d'urgence et reporter les élections ", a déclaré le politicien d'opposition Arthur Osipyan à notre partenaire, Caucasian Knot .
Le Haut-Karabakh avait déjà mis en place des mesures de quarantaine et fermé sa frontière de facto avec l'Arménie (le nombre de cas y avait atteint 1 013 au 13 avril). Mais l'interdiction d'entrée temporaire ne s'appliquait pas aux résidents enregistrés du Haut-Karabakh, aux transporteurs de marchandises ou aux journalistes et observateurs s'y rendant pour surveiller les élections.
Néanmoins, les autorités de facto ont décidé de poursuivre le vote car il n'y avait aucun cas de COVID-19 dans la région à l'époque. Au 12 avril, il y avait six cas enregistrés sur le territoire.
«Nous prendrons la température des observateurs à Erevan, bien sûr, et nous le ferons également avant de les envoyer dans les bureaux de vote. Nous minimisons les contacts de tous les observateurs au Karabakh, et nous avons déjà tous les masques et désinfectants dont nous avons besoin pour le faire », a déclaré le chef de l'ONG Association of Informed Citizens, Daniel Ioannisyan, à propos de la décision de son organisation d'envoyer des observateurs électoraux à la région.
Selon JAM News, 76 728 personnes se sont rendues aux urnes le 31 mars, soit une participation présumée de 73,5%. En plus de cela, les autorités du Haut-Karabakh ont signalé que 140 observateurs électoraux et des représentants de 40 agences de presse de différents pays avaient l'intention d'assister à l'événement.
Le vote lui-même a fait l'objet de violations électorales généralisées et l'opposition a même refusé de reconnaître les résultats, craignant que les autorités n'aient utilisé l'état d'urgence pour tenter de régler le vote.
L'UE et la Géorgie ont publié des déclarations affirmant qu'elles ne reconnaissaient pas les résultats des élections. Mais comme aucun candidat n'a franchi le seuil de 50% requis pour prendre la présidence lors du premier tour de scrutin, le second tour des élections présidentielles est prévu pour le 14 avril.
Transnistrie
«La quarantaine est un sentiment d'impuissance quand il suffit de faire face et de s'adapter à une nouvelle vie. Mais je pense que ce n'est pas aussi difficile pour moi que pour les autres, vu que je peux travailler à distance. » - Anna, résidente de Transnistrie.
La Transnistrie (469 000 habitants) est un territoire séparatiste non reconnu situé entre l'Ukraine et le Dniestr à l'est de la Moldavie . La région est internationalement reconnue comme faisant partie de la Moldavie, mais est sous le contrôle de facto des autorités séparatistes soutenues par la Russie depuis près de 30 ans.
Au 13 avril, le nombre de cas de coronavirus en Transnistrie avait atteint 131, selon les autorités sanitaires de l'État non reconnu. Jusqu'à présent, sept personnes sont décédées des suites des complications de COVID-19.
La Transnistrie a enregistré ses deux premiers cas de coronavirus le 21 mars, après que les autorités de facto de Tiraspol eurent introduit des mesures de quarantaine. Les écoles sont fermées et tous les événements de masse sont annulés. La Transnistrie a également déclaré l' état d'urgence . Toutes les entreprises, à l'exception des épiceries, des pharmacies et des stations-service, sont fermées et les résidents ne peuvent quitter la région. Les transports publics sont complètement fermés .
"Quand ils ont fermé le quartier pour la mise en quarantaine, beaucoup de policiers sont apparus ici, alors j'ai décidé d'aller me promener [sur le terrain] à l'extérieur de la maison", explique Anna Meshina, une illustratrice de la ville de Bender . "En voyant cela, deux policiers sont venus vers moi et m'ont dit qu'il valait mieux marcher près de la maison et qu'il est interdit d'aller sur le terrain."
L'état d'urgence devait initialement durer jusqu'au 5 avril, mais a ensuite été prolongé jusqu'au 1er mai . En conséquence, de nombreuses personnes qui s'étaient rendues dans la région pour une visite temporaire n'ont pas pu partir depuis.
"Quand je suis allé à Tiraspol, je ne pouvais même pas imaginer qu'ils fermeraient les frontières", explique Nastya Yemelyanova, une étudiante de 22 ans . « De plus, je n'ai apporté aucun de mes objets avec moi. Maintenant, je ne peux pas retourner à Chisinau, je n'ai même pas essayé, car je suis inscrit sur la rive droite. »
Le 10 avril, le gouvernement moldave a annoncé qu'il appelait à une réunion d'urgence au format 5 + 2 (utilisé pour les négociations sur le règlement transnistrien), au motif que Tiraspol ignore la menace du coronavirus et refuse de coopérer à la lutte contre COVID-19.
Selon la vice-première ministre moldave pour la réintégration, Kristina Lesnik, la décision de Tiraspol de fermer la frontière de facto a coupé l'accès aux soins médicaux appropriés pour 320 000 citoyens moldaves vivant en Transnistrie, qui ont une couverture médicale en Moldavie proprement dite.
Selon les autorités sanitaires régionales, on estime que 35% de la population de Tranistria risque d'attraper COVID-19. Il semblerait que la région ne compte que 84 ventilateurs , dont 24 nécessitent des réparations. Selon notre partenaire moldave NewsMaker , les médecins et le personnel médical travaillant avec des patients atteints de coronavirus auraient reçu des primes. Au 7 avril, quatre travailleurs médicaux auraient déjà contracté la maladie. Pendant ce temps, les autorités de facto vont de l'avant avec le projet de l'armée de printemps .
Depuis que l'Ukraine a complètement fermé ses frontières, la Transnistrie n'a désormais accès aux médicaments et autres biens qu'à travers sa frontière de facto avec la Moldavie. Mais la région avait fermé ses frontières à toute personne sans «citoyenneté» (à l'exception du transport de marchandises) à partir du 16 mars. Et même les déplacements entre différentes villes ont été largement coupés.
«À cause du coronavirus, j'ai arrêté d'aller [voir] mes propres parents. J'habite à Tiraspol et ils sont à Bender, y arriver maintenant est problématique en raison des restrictions de transport », explique Aleksandra Dolgopolova , 22 ans. «Je vais toujours au travail à vélo. J'ai peur de perdre la tête s'ils introduisent un isolement complet. »
Donetsk et Louhansk «Républiques populaires»
"Nous n'avons toujours pas réussi à obtenir de nouvelles cartes bancaires à cause de ce coronavirus - il sera difficile de survivre maintenant!" - Mikhail Alexandrovich, retraité de Donetsk.
Situées dans l'est de l'Ukraine, les «républiques populaires de Donetsk et de Louhansk» autoproclamées sont effectivement sous le contrôle de la Russie et des séparatistes soutenus par la Russie et sont impliquées dans une guerre avec les forces armées ukrainiennes depuis 2014.
Au 13 avril, la «République populaire de Donetsk» («DPR») avait signalé 18 cas confirmés de coronavirus. La «République populaire de Louhansk» («LPR») avait signalé un total de huit cas confirmés deux jours auparavant.
À partir du 27 mars, le «DPR» a introduit des restrictions de quarantaine, notamment la limitation des heures d'ouverture des restaurants et des cafés et la fermeture des centres commerciaux.
Les points de contrôle le long de la frontière avec la Russie ont également été fermés et toute personne entrant dans la région doit passer deux semaines en quarantaine. Selon notre partenaire partenaire Novosti Donbassa , la population de la région semble soutenir les nouvelles réglementations.
Le "DPR" a signalé son premier cas le 31 mars , juste un jour après que la "République populaire de Louhansk" ("LPR") a annoncé le premier cas confirmé de COVID-19 dans les territoires non contrôlés d'Ukraine .
Ces premiers diagnostics sont apparus à peine dix jours après l' annonce par les autorités non reconnues de la région de mesures d '«auto-isolement» . Des points de contrôle le long du côté incontrôlé de la ligne de contact ont été fermés le 21 mars, bien que certaines personnes puissent encore passer à pied . Le SMM de l'OSCE a indiqué plus tard que leurs observateurs s'étaient vu refuser l'entrée dans la région.
Par rapport à l'Ukraine et à la Russie, les autorités autoproclamées des «républiques populaires» ont tardé à réagir à la pandémie mondiale. Le «DPR» et le «LPR» ont déclaré des régimes «d'alerte élevée» à la mi-mars.
Dans le même temps, le ministre de la Santé de facto du DPR maintenait que la région était exempte de coronavirus , malgré le fait que des dizaines de personnes seraient maintenues en quarantaine.
La décision de fermer les points de contrôle du côté non contrôlé est intervenue cinq jours après que le gouvernement ukrainien a fermé ses points de passage le long de la ligne de contact. L'Ukraine a également fermé ses frontières aux citoyens étrangers à partir du 16 mars et la Russie a emboîté le pas le lendemain.
"Nous étions en ligne parce que nous étions pris dans la vague de gens qui descendaient du train et que nous avons vu une femme sangloter que les soldats ne laisseraient pas quitter Donetsk", a déclaré à notre partenaire un retraité qui a réussi à attraper le dernier train de Kiev. sortie Spektr le 18 mars.
Cependant, des rapports de notre partenaire russe Novaya Gazeta ont révélé que fin mars, les résidents des «républiques populaires» en possession de passeports russes étaient toujours autorisés à entrer en Russie . De plus, le correspondant de Novaya Gazeta rapporte que le trafic à travers la frontière sous contrôle russe continuait de circuler.
«Les liaisons routières avec les républiques non reconnues du sud-est de l'Ukraine fonctionnent comme d'habitude. Les lignes de bus de Rostov-sur-le-Don vers les territoires non contrôlés par Kiev fonctionnent. Les billets pour Donetsk, Louhansk et d'autres villes ukrainiennes peuvent être achetés sans restrictions », a déclaré la correspondante Elena Romanova.
En outre, il y a également des raisons de croire que la région pourrait être confrontée à plus d'une épidémie mortelle. Le 18 mars, la commissaire ukrainienne aux droits de l'homme, Lyudmyla Denisova, a écrit sur Telegram qu'au cours de la semaine dernière, environ 600 personnes dans les territoires non contrôlés avaient consulté un médecin pour des symptômes d'infections respiratoires aiguës, tandis que 91 autres personnes avaient des symptômes de pneumonie.
Un récent rapport de Spektr a également révélé que depuis le début de 2020, les territoires non contrôlés sont aux prises avec une épidémie mortelle de grippe porcine (H1N1). Cette maladie aurait tué 43 personnes dans le "DPR" jusqu'à présent cette année.
De plus, il n'y avait que récemment des kits de test COVID-19 disponibles dans les territoires non contrôlés. Selon Novosti Donbassa, deux expéditions sont arrivées de Russie au cours du mois de mars. Le Comité international de la Croix-Rouge a également envoyé de l'aide humanitaire dans la région, y compris des kits de test de coronavirus, le 3 avril.
Cela dit, les systèmes de santé des «républiques» non reconnues ne sont nullement prêts à faire face à la pandémie de coronavirus.
"Dans les zones hors du contrôle du gouvernement (NGCA), le système de santé a connu une grave détérioration en raison de la rupture complète des chaînes d'approvisionnement médical avec GCA, provoquant des pénuries de médicaments, de fournitures médicales et d'équipements médicaux et un nombre insuffisant de travailleurs de la santé", prévient le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), dans son plan de réponse humanitaire à la pandémie de COVID-19 en Ukraine.
«L'Ukraine orientale, ravagée par six ans de conflit armé, les systèmes de santé affaiblis et le vieillissement de la population, peut être confrontée à une flambée de COVID-19 d'une ampleur considérable», indique l'OCHA.
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