La propagande
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Re: La propagande
L'ARROSEUR ARROSÉ
https://www.nouvelobs.com/societe/20190128.OBS9214/quand-rt-se-fait-pieger-par-un-troll-lors-de-la-marche-des-foulards-rouges.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR3JZ1X8rIiPdSgLew_Ivxznx5pDyEbREvOPROhUX5vTeUrWFrUAH5IeCBE#Echobox=1548680547
Quand RT se fait piéger par un troll lors de la marche des "foulards rouges"
Par L'Obs
Publié le 28 janvier 2019 à 13h23
Non, l'homme interrogé par Russia Today dimanche lors de la manifestation des "foulards rouges" à Paris n'était pas un militant macroniste, ni un des initiateurs du mouvement. Pas même un de ces milliers de manifestants qui étaient descendus dans les rues pour "défendre la démocratie et les institutions" face aux violences qui ont émaillé le mouvement des "gilets jaunes".
10.000 "foulards rouges" défilent à Paris pour "défendre les institutions"
Se présentant sous le nom de "David", l'homme s'était prononcé en faveur d'un "Etat policier" afin de réprimer les manifestations des "gilets jaunes" et avait plaidé pour que l'Union européenne "impose" sa volonté aux peuples. Un discours radical qui avait choqué de nombreux téléspectateurs et internautes. En réalité, "David" serait un membre habitué du forum 18-25 ans de Jeuxvideo.com.
Il n'est pas le seul à avoir piégé certains médias et manifestants ce dimanche.
Un "foulard rouge" bidon
Face aux interrogations soulevées par le discours halluciné du jeune homme, Russia Today assure avoir mené l'enquête et réussi à déterminer que leur journaliste présent sur place s'était fait avoir. Par ailleurs, l'homme présenté à tort comme membre du mouvement des "foulards rouges" a également été pris en photo tenant une pancarte signée d'un slogan bien connu des habitués du forum 18-25 ans. De quoi signer son "crime" ?
"L'effet attendu par l'intrus ayant infiltré le cortège semble avoir porté ses fruits, son intervention ayant généré plusieurs milliers de réactions", note la rédaction de Russia Today dans son mea culpa. Laquelle rejette également "les accusations de manipulation de Laurent Souillé (sur franceinfo), initiateur de la marche des "foulards rouges", qui affirme, à tort, que l'entretien en direct, par un reporter de RT France, d'un individu se présentant comme l'un des organisateurs de la marche, est une 'fake news organisée'".
Des pancartes humoristiques
A noter que "David" n'est pas le seul à avoir réussi son coup ce dimanche. Certains ont également réussi à infiltrer la manifestation concurrente pour y défiler sous des bannières parodiques telles que "Mon amie c la finance", "LBD mon amour" ou "Benalla - Castaner" avec un immense cœur dessiné à côté des noms de l'ancien chargé de mission de l'Elysée et du ministre de l'Intérieur. Selon "Libération", ce concours de slogans tournant en dérision les "foulards rouges" aurait été initié sur les réseaux sociaux par deux militantes, en soutien aux "gilets jaunes".
Le temps que la supercherie soit découverte, les clichés des "banderoles" ont là-aussi déclenché des centaines de commentaires d'internautes persuadés d'être confrontés à des vrais manifestants pro-Macron.
L'Obs
https://www.nouvelobs.com/societe/20190128.OBS9214/quand-rt-se-fait-pieger-par-un-troll-lors-de-la-marche-des-foulards-rouges.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR3JZ1X8rIiPdSgLew_Ivxznx5pDyEbREvOPROhUX5vTeUrWFrUAH5IeCBE#Echobox=1548680547
Quand RT se fait piéger par un troll lors de la marche des "foulards rouges"
Par L'Obs
Publié le 28 janvier 2019 à 13h23
Non, l'homme interrogé par Russia Today dimanche lors de la manifestation des "foulards rouges" à Paris n'était pas un militant macroniste, ni un des initiateurs du mouvement. Pas même un de ces milliers de manifestants qui étaient descendus dans les rues pour "défendre la démocratie et les institutions" face aux violences qui ont émaillé le mouvement des "gilets jaunes".
10.000 "foulards rouges" défilent à Paris pour "défendre les institutions"
Se présentant sous le nom de "David", l'homme s'était prononcé en faveur d'un "Etat policier" afin de réprimer les manifestations des "gilets jaunes" et avait plaidé pour que l'Union européenne "impose" sa volonté aux peuples. Un discours radical qui avait choqué de nombreux téléspectateurs et internautes. En réalité, "David" serait un membre habitué du forum 18-25 ans de Jeuxvideo.com.
Il n'est pas le seul à avoir piégé certains médias et manifestants ce dimanche.
Un "foulard rouge" bidon
Face aux interrogations soulevées par le discours halluciné du jeune homme, Russia Today assure avoir mené l'enquête et réussi à déterminer que leur journaliste présent sur place s'était fait avoir. Par ailleurs, l'homme présenté à tort comme membre du mouvement des "foulards rouges" a également été pris en photo tenant une pancarte signée d'un slogan bien connu des habitués du forum 18-25 ans. De quoi signer son "crime" ?
"L'effet attendu par l'intrus ayant infiltré le cortège semble avoir porté ses fruits, son intervention ayant généré plusieurs milliers de réactions", note la rédaction de Russia Today dans son mea culpa. Laquelle rejette également "les accusations de manipulation de Laurent Souillé (sur franceinfo), initiateur de la marche des "foulards rouges", qui affirme, à tort, que l'entretien en direct, par un reporter de RT France, d'un individu se présentant comme l'un des organisateurs de la marche, est une 'fake news organisée'".
Des pancartes humoristiques
A noter que "David" n'est pas le seul à avoir réussi son coup ce dimanche. Certains ont également réussi à infiltrer la manifestation concurrente pour y défiler sous des bannières parodiques telles que "Mon amie c la finance", "LBD mon amour" ou "Benalla - Castaner" avec un immense cœur dessiné à côté des noms de l'ancien chargé de mission de l'Elysée et du ministre de l'Intérieur. Selon "Libération", ce concours de slogans tournant en dérision les "foulards rouges" aurait été initié sur les réseaux sociaux par deux militantes, en soutien aux "gilets jaunes".
Le temps que la supercherie soit découverte, les clichés des "banderoles" ont là-aussi déclenché des centaines de commentaires d'internautes persuadés d'être confrontés à des vrais manifestants pro-Macron.
L'Obs
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Re: La propagande
FACEBOOK A SUPPRIMÉ 364 PAGES, GROUPES ET COMPTES LIÉS À SPUTNIK
http://www.fredzone.org/facebook-supprime-364-pages-groupes-et-comptes-lies-a-sputnik-778?fbclid=IwAR2gx_PUbW9mRXkMJqOxNEBu2-EDfGdGxmCYhIUBN2IfNZBvBH5CDGhaINA
24 janvier, 2019 at 18:02
Facebook déclare avoir fermé des centaines de comptes liés au groupe médiatique Sputnik. Le responsable de la politique de cybersécurité du réseau social affirme avoir pris cette décision suite à un conseil de la police. Ces comptes identifiés comme appartenant à des employés de Sputnik ont été supprimés car ils traitaient des sujets qui sèment la discorde à l’aube des élections.
L’agence de presse russe qualifie cet acte d’ingérence à la vie politique de la Russie et affirme qu’il s’agit d’une décision purement politique pour influencer le résultat de la course à la présidentielle.
En réponse aux diverses accusations lancées à l’encontre de la plateforme, son Directeur général a affirmé que désormais, Facebook adopte une politique qui vise à opprimer tout acte répréhensible présent sur la plateforme.
Sputnik en ligne de mire
Sputnik est une agence de presse russe qui s’est donné pour mission de lutter « contre la propagande occidentale ».
Le média considère que les Occidentaux veulent imposer un point de vue unique pour tout le monde. Contrairement aux Occidentaux qui prônent un monde unipolaire, l’objectif est de promouvoir un monde multipolaire selon son président Dmitri Kissilev.
En occident, l’agence de presse est accusée de lancer des discours anti OTAN, des mouvements de contestation et des campagnes de désinformation via son hebdomadaire Vesti nedeli, la chaîne publique Rossia, le site Sputniknews.com et les réseaux sociaux comme Instagram et Facebook.
La riposte de Facebook
Dans le cadre de la politique de sécurité relative à l’utilisation du réseau social, Facebook interdit dorénavant le contenu extrémiste ainsi que les diverses opérations de propagande. Les discours incitant à la haine sont également mis dans le même panier. C’est cette politique que la plateforme a utilisée pour justifier sa décision de fermer les centaines de pages liées de près ou de loin à Sputnik.
Malgré cette explication, les opinions sur cette affaire divergent. Certaines personnes pensent que Facebook a raison d’avoir supprimé ces comptes tandis que d’autres n’écartent pas le fait qu’il y a nécessairement un dessein politique dans une telle décision.
Cette situation relate d’une part la lutte d’influence entre l’Occident et la Russie, ce qui n’est pas prêt de s’atténuer à la lumière des différends opposants les protagonistes.
http://www.fredzone.org/facebook-supprime-364-pages-groupes-et-comptes-lies-a-sputnik-778?fbclid=IwAR2gx_PUbW9mRXkMJqOxNEBu2-EDfGdGxmCYhIUBN2IfNZBvBH5CDGhaINA
24 janvier, 2019 at 18:02
Facebook déclare avoir fermé des centaines de comptes liés au groupe médiatique Sputnik. Le responsable de la politique de cybersécurité du réseau social affirme avoir pris cette décision suite à un conseil de la police. Ces comptes identifiés comme appartenant à des employés de Sputnik ont été supprimés car ils traitaient des sujets qui sèment la discorde à l’aube des élections.
L’agence de presse russe qualifie cet acte d’ingérence à la vie politique de la Russie et affirme qu’il s’agit d’une décision purement politique pour influencer le résultat de la course à la présidentielle.
En réponse aux diverses accusations lancées à l’encontre de la plateforme, son Directeur général a affirmé que désormais, Facebook adopte une politique qui vise à opprimer tout acte répréhensible présent sur la plateforme.
Sputnik en ligne de mire
Sputnik est une agence de presse russe qui s’est donné pour mission de lutter « contre la propagande occidentale ».
Le média considère que les Occidentaux veulent imposer un point de vue unique pour tout le monde. Contrairement aux Occidentaux qui prônent un monde unipolaire, l’objectif est de promouvoir un monde multipolaire selon son président Dmitri Kissilev.
En occident, l’agence de presse est accusée de lancer des discours anti OTAN, des mouvements de contestation et des campagnes de désinformation via son hebdomadaire Vesti nedeli, la chaîne publique Rossia, le site Sputniknews.com et les réseaux sociaux comme Instagram et Facebook.
La riposte de Facebook
Dans le cadre de la politique de sécurité relative à l’utilisation du réseau social, Facebook interdit dorénavant le contenu extrémiste ainsi que les diverses opérations de propagande. Les discours incitant à la haine sont également mis dans le même panier. C’est cette politique que la plateforme a utilisée pour justifier sa décision de fermer les centaines de pages liées de près ou de loin à Sputnik.
Malgré cette explication, les opinions sur cette affaire divergent. Certaines personnes pensent que Facebook a raison d’avoir supprimé ces comptes tandis que d’autres n’écartent pas le fait qu’il y a nécessairement un dessein politique dans une telle décision.
Cette situation relate d’une part la lutte d’influence entre l’Occident et la Russie, ce qui n’est pas prêt de s’atténuer à la lumière des différends opposants les protagonistes.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: La propagande
Caduce62 a écrit:FACEBOOK A SUPPRIMÉ 364 PAGES, GROUPES ET COMPTES LIÉS À SPUTNIK
Il ne faut pas être dupe de ce genre d’informations. Tout ceci, c'est pour tenter de redorer son image suite au scandale Cambridge Analytica que Facebook publie cette info. Et d’ailleurs, 364 pages Facebook représentent quoi dans la masse ? C’est à peine un confetti parmi des centaines de milliers de pages de désinformation.
Thuramir- Messages : 3677
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Caduce62- Messages : 15239
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Caduce62- Messages : 15239
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Re: La propagande
Russie. Le “poutinisme” comme référence historique
https://www.courrierinternational.com/une/russie-le-poutinisme-comme-reference-historique?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1550072786&fbclid=IwAR2VahKXWJjMBxkFNEiMk8CMeC4DxtxVLh0GVXh_NGO0bOS3egskQj9Ijyc
NOVAÏA GAZETA - MOSCOU
Publié le 13/02/2019 - 16:34
Pourquoi le journal d’opposition Novaïa Gazeta titre-t-il, sur sa une du jour, “le siècle de Sourkov” ? À quelques jours de la traditionnelle allocution présidentielle devant l’Assemblée fédérale (le 20 février), Vladislav Sourkov, conseiller de longue date de Vladimir Poutine, a publié dans le quotidien Nezavissimaïa Gazeta une longue réflexion sur la nature et l’avenir de l’État russe qui suscite beaucoup de réactions.
Il y décrit un “État de type nouveau” promis à une longue existence – “plusieurs dizaines d’années, voire un siècle”, et dont le socle est le “poutinisme”, comme on parlerait de “marxisme” ou de “gaullisme”.
Vladislav Sourkov, actuellement chargé du dossier ukrainien du Donbass, fut un temps l’“idéologue” du Kremlin. C’est à lui que revient la paternité du concept de “démocratie souveraine”, érigé en idéologie nationale à partir de 2007, et qui a amorcé le virage de la Russie vers un modèle de démocratie “original”, indépendant du modèle occidental.
Le renoncement à l’illusion au profit du réalisme
À ce titre, le conseiller n’a pas changé : la démocratie occidentale demeure à ses yeux un modèle qui se fourvoie. Elle fonctionne essentiellement sur le leurre et l’illusion, notamment “l’illusion du choix”, mais aussi de la “liberté”, voire de la “supériorité”. Au contraire, le “poutinisme” a opté pour le renoncement à l’illusion au profit du “réalisme” et de “l’honnêteté” vis-à-vis du peuple.
Le journal d’opposition Novaïa Gazeta se demande si le “poutinisme” doit désormais être considéré comme l’idéologie officielle, et se moque de ce texte qualifié d’essai d’“historiosophie mystique”.
Il tourne en dérision les passages sur l’existence d’un deep state aux États-Unis (comme on parle de deep web, le web caché) et sur le fait que, selon l’auteur, les Occidentaux commencent à “envier” le peuple russe et “regardent avec espoir du côté du Kremlin”, alors que l’économie globale de ce pays ne représente que quelques minables pourcentages de l’économie mondiale.
“Si en Occident tout le monde se cache derrière des sourires forcés et des institutions tout aussi hypocrites, la Russie, elle, exhibe à la face du monde l’appareil militaro-policier qui lui sert d’État, et le monde s’extasie devant notre nouvelle honnêteté”, parodie encore le journal.
https://www.courrierinternational.com/une/russie-le-poutinisme-comme-reference-historique?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1550072786&fbclid=IwAR2VahKXWJjMBxkFNEiMk8CMeC4DxtxVLh0GVXh_NGO0bOS3egskQj9Ijyc
NOVAÏA GAZETA - MOSCOU
Publié le 13/02/2019 - 16:34
Pourquoi le journal d’opposition Novaïa Gazeta titre-t-il, sur sa une du jour, “le siècle de Sourkov” ? À quelques jours de la traditionnelle allocution présidentielle devant l’Assemblée fédérale (le 20 février), Vladislav Sourkov, conseiller de longue date de Vladimir Poutine, a publié dans le quotidien Nezavissimaïa Gazeta une longue réflexion sur la nature et l’avenir de l’État russe qui suscite beaucoup de réactions.
Il y décrit un “État de type nouveau” promis à une longue existence – “plusieurs dizaines d’années, voire un siècle”, et dont le socle est le “poutinisme”, comme on parlerait de “marxisme” ou de “gaullisme”.
Vladislav Sourkov, actuellement chargé du dossier ukrainien du Donbass, fut un temps l’“idéologue” du Kremlin. C’est à lui que revient la paternité du concept de “démocratie souveraine”, érigé en idéologie nationale à partir de 2007, et qui a amorcé le virage de la Russie vers un modèle de démocratie “original”, indépendant du modèle occidental.
Le renoncement à l’illusion au profit du réalisme
À ce titre, le conseiller n’a pas changé : la démocratie occidentale demeure à ses yeux un modèle qui se fourvoie. Elle fonctionne essentiellement sur le leurre et l’illusion, notamment “l’illusion du choix”, mais aussi de la “liberté”, voire de la “supériorité”. Au contraire, le “poutinisme” a opté pour le renoncement à l’illusion au profit du “réalisme” et de “l’honnêteté” vis-à-vis du peuple.
Le journal d’opposition Novaïa Gazeta se demande si le “poutinisme” doit désormais être considéré comme l’idéologie officielle, et se moque de ce texte qualifié d’essai d’“historiosophie mystique”.
Il tourne en dérision les passages sur l’existence d’un deep state aux États-Unis (comme on parle de deep web, le web caché) et sur le fait que, selon l’auteur, les Occidentaux commencent à “envier” le peuple russe et “regardent avec espoir du côté du Kremlin”, alors que l’économie globale de ce pays ne représente que quelques minables pourcentages de l’économie mondiale.
“Si en Occident tout le monde se cache derrière des sourires forcés et des institutions tout aussi hypocrites, la Russie, elle, exhibe à la face du monde l’appareil militaro-policier qui lui sert d’État, et le monde s’extasie devant notre nouvelle honnêteté”, parodie encore le journal.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: La propagande
Bon, je poste rarement dans la rubrique "propagande" car la propagande existe dans tous les camps...
Néanmoins, en recherchant des films sur la Crimée sur Youtube, je suis tombé sur ce film russe intitulé "Krim".
Intrigué, j'ai commencé à regarder. Très étonné au départ car on y présente la Crimée d'avant 2014. Une jeune journaliste de la télé ukrainienne est en vacances et rencontre un jeune homme local dont on ne sait pas trop s'il est russophile ou ukrainophile ?
Plus tard, on retrouve la jeune (et jolie) journaliste ukrainienne sur le Maïdan. Elle prépare des cocktails molotov et des jeunes excités ukrainiens balancent des cocktails molotov et font cramer des pauvres berkouts innocents !!! (oui, oui, c'est comme je vous le dis...) On voit complaisamment filmés, des drapeaux et des blasons rouge et noir de Praviy Sektor... ça y est, on commence à comprendre !
Plus tard, voyage en bus vers la Crimée, pour une raison impossible à comprendre, le bus d'innocents voyageurs est assailli par des "Bandéristes" qui fusillent à tout và les civils et balancent des cocktails molotovs dans le bus (des vrais fascistes, je vous dit...)
La journaliste ukrainienne arrive en Crimée. Des personnages inquiétants (activistes ukrainiens) ont reçu des armes et constituent des stocks pour leur défense locale, pourquoi ? La Crimée n'est-elle pas ukrainienne ? Est-elle menacée ? Veulent-ils tuer tous les russes ? On ne le saura jamais...
Il y a des conversations secrètes dans les bistrots et les restos, atmosphère de complot, les bandéristes sont là et dangereux (style Gestapo en France) Puis, soudain, la "Libération", de "gentils hommes verts" surgissent de nulle part et rétablissent l'ordre russe dans cette dangereuse pétaudière...
Ils prennent le contrôle des emplacements militaires stratégiques, un général "intelligent" de l'armée ukrainienne consent à livrer les clés de son centre de contrôle d'ordres et de transmissions militaires, le colonel (pacifique) des forces spéciales russes lui serre la main : "on est potes désormais, tu as pris la bonne décision pour préserver la paix mondiale"
Néanmoins, un petit commando de forces spéciales ukrainiennes (des bandéro-fascistes ?) tentent de reprendre le contrôle de missiles anti-aériens ukrainiens pour détruire les gros transports de troupe Antonov qui déversent sur l'aéroport militaire de Belbek, les "gentils hommes verts" chargés de rétablir la paix menacée (par qui ???) en Crimée. Ils échoueront car l'ukrainien né en Crimée a compris désormais ou est le bon droit et la justice .
Tout finit bien dans le meilleur des mondes russes et les ukrainiens natifs de Crimée finissent par se rallier à cette solution si évidente de reprise de contrôle par le grand frère russe, de cette république autonome dangereusement menacée par les "bandéro-fascistes".
Vous l'avez compris, mon propos est entièrement guidé par la dérision, à propos d'un film maladroit, dégoulinant (dégoûtant ?) de propagande poutinienne grossière mais qui néanmoins, a beaucoup plu en Russie, comme les commentaires des spectateurs l'attestent (très peu de commentaires critiques).
Le jeu des acteurs est pitoyable et seule l'actrice principale (supposée ukrainienne) trouve grâce à mes yeux. Peut être que ses extraordinaires yeux, couleur vert d'eau, ont su conquérir ma sympathie... (peut-être aussi les scènes de sexe torride, rares dans un film russe, à la fin du film... )
Bon, enfin, un excellent film de propagande poutinienne dans lequel le réalisateur Alexeï Pimanov s'est vautré...
Je vous recommande de mettre les sous-titres en anglais ou en français pour vous y retrouver, faute de quoi, vous ne comprendrez rien à l'intrigue emberlificotée au possible...
Néanmoins, ce film subversif peur avoir des côtés intéressants car il m'a permis de revoir des jolis coins de Crimée que j'adore : la rade de Balaklava, Alushka, les habitations troglodytiques de - je ne me rapelle plus - Sevastopol et le "Nid d'hirondelles" au dessus de Yalta...
Néanmoins, en recherchant des films sur la Crimée sur Youtube, je suis tombé sur ce film russe intitulé "Krim".
Intrigué, j'ai commencé à regarder. Très étonné au départ car on y présente la Crimée d'avant 2014. Une jeune journaliste de la télé ukrainienne est en vacances et rencontre un jeune homme local dont on ne sait pas trop s'il est russophile ou ukrainophile ?
Plus tard, on retrouve la jeune (et jolie) journaliste ukrainienne sur le Maïdan. Elle prépare des cocktails molotov et des jeunes excités ukrainiens balancent des cocktails molotov et font cramer des pauvres berkouts innocents !!! (oui, oui, c'est comme je vous le dis...) On voit complaisamment filmés, des drapeaux et des blasons rouge et noir de Praviy Sektor... ça y est, on commence à comprendre !
Plus tard, voyage en bus vers la Crimée, pour une raison impossible à comprendre, le bus d'innocents voyageurs est assailli par des "Bandéristes" qui fusillent à tout và les civils et balancent des cocktails molotovs dans le bus (des vrais fascistes, je vous dit...)
La journaliste ukrainienne arrive en Crimée. Des personnages inquiétants (activistes ukrainiens) ont reçu des armes et constituent des stocks pour leur défense locale, pourquoi ? La Crimée n'est-elle pas ukrainienne ? Est-elle menacée ? Veulent-ils tuer tous les russes ? On ne le saura jamais...
Il y a des conversations secrètes dans les bistrots et les restos, atmosphère de complot, les bandéristes sont là et dangereux (style Gestapo en France) Puis, soudain, la "Libération", de "gentils hommes verts" surgissent de nulle part et rétablissent l'ordre russe dans cette dangereuse pétaudière...
Ils prennent le contrôle des emplacements militaires stratégiques, un général "intelligent" de l'armée ukrainienne consent à livrer les clés de son centre de contrôle d'ordres et de transmissions militaires, le colonel (pacifique) des forces spéciales russes lui serre la main : "on est potes désormais, tu as pris la bonne décision pour préserver la paix mondiale"
Néanmoins, un petit commando de forces spéciales ukrainiennes (des bandéro-fascistes ?) tentent de reprendre le contrôle de missiles anti-aériens ukrainiens pour détruire les gros transports de troupe Antonov qui déversent sur l'aéroport militaire de Belbek, les "gentils hommes verts" chargés de rétablir la paix menacée (par qui ???) en Crimée. Ils échoueront car l'ukrainien né en Crimée a compris désormais ou est le bon droit et la justice .
Tout finit bien dans le meilleur des mondes russes et les ukrainiens natifs de Crimée finissent par se rallier à cette solution si évidente de reprise de contrôle par le grand frère russe, de cette république autonome dangereusement menacée par les "bandéro-fascistes".
Vous l'avez compris, mon propos est entièrement guidé par la dérision, à propos d'un film maladroit, dégoulinant (dégoûtant ?) de propagande poutinienne grossière mais qui néanmoins, a beaucoup plu en Russie, comme les commentaires des spectateurs l'attestent (très peu de commentaires critiques).
Le jeu des acteurs est pitoyable et seule l'actrice principale (supposée ukrainienne) trouve grâce à mes yeux. Peut être que ses extraordinaires yeux, couleur vert d'eau, ont su conquérir ma sympathie... (peut-être aussi les scènes de sexe torride, rares dans un film russe, à la fin du film... )
Bon, enfin, un excellent film de propagande poutinienne dans lequel le réalisateur Alexeï Pimanov s'est vautré...
Je vous recommande de mettre les sous-titres en anglais ou en français pour vous y retrouver, faute de quoi, vous ne comprendrez rien à l'intrigue emberlificotée au possible...
Néanmoins, ce film subversif peur avoir des côtés intéressants car il m'a permis de revoir des jolis coins de Crimée que j'adore : la rade de Balaklava, Alushka, les habitations troglodytiques de - je ne me rapelle plus - Sevastopol et le "Nid d'hirondelles" au dessus de Yalta...
Krispoluk- Messages : 9858
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Re: La propagande
Jeanne Calment : les deux chercheurs russes reviennent à la charge
6Medias, publié le dimanche 17 février 2019 à 15h15
Depuis la sortie d'une étude d'un mathématicien et d'un gérontologue russes , mettant en doute la longévité de Jeanne Calment, une véritable guerre s'est déclenchée pour que l'on reconnaisse une fois pour toutes qu'elle fut bien, à 122 ans, la doyenne de l'humanité. Les deux chercheurs ont une nouvelle fois voulu défendre leurs travaux, au journal Sputnik.
Une trentaine de pages, remplies de courbes et de photos, publiées en octobre 2018.
Pour le gérontologue Valeri Novosselov et le mathématicien Nikolaï Zak c'est sûr, Jeanne Calment est morte bien avant ce que l'on dit. Pour eux, elle serait décédée en 1934 à l'âge de 59 ans, et c'est sa fille Yvonne qui aurait pris son identité pour établir le record.
Le 14 février dernier, Le Monde rappelle l'ensemble des faits, et met notamment en lumière les conclusions des spécialistes de ce que l'on appelle les "supercentenaires", qui balaient la thèse des deux Russes. De même que de nombreux scientifiques qui s'étaient retrouvés le 23 janvier lors d'une réunion à Paris.
En réaction à l'article du Monde et aux spécialistes qui mettent en doute son hypothèse, Valeri Novosselov a tenu à réagir via le site Sputnik. Il évoque notamment certaines archives : "Elles ont été détruites à la demande de Jeanne Calment lorsqu'elle est entrée en maison de retraite, ce qui est pour moi un facteur alarmant."
S'il est favorable à ce qu'un test ADN "avancé" soit réalisé, ce que la famille a d'ores et déjà réfuté, il s'oppose à l'exhumation du corps : "Cela devrait être une décision émanant du gouvernement français, d'Emmanuel Macron. Les gens veulent apprendre la vérité. Et le plus important est de faire comprendre aux Français que ce n'est pas Mme Calment, que le problème concerne ces chercheurs. "
Le journal Le Monde révélait le 14 février que certaines cellules et du sang de Jeanne Calment sont stockés par la Fondation Jean-Dausset depuis les années 1990. Mais elle est tenue à l'anonymat des recherches.
Ces 2 conn.... russes feraient mieux mieux de s'occuper de leur population dont l'espérance de vie pour les hommes est égale à celle des africains
6Medias, publié le dimanche 17 février 2019 à 15h15
Depuis la sortie d'une étude d'un mathématicien et d'un gérontologue russes , mettant en doute la longévité de Jeanne Calment, une véritable guerre s'est déclenchée pour que l'on reconnaisse une fois pour toutes qu'elle fut bien, à 122 ans, la doyenne de l'humanité. Les deux chercheurs ont une nouvelle fois voulu défendre leurs travaux, au journal Sputnik.
Une trentaine de pages, remplies de courbes et de photos, publiées en octobre 2018.
Pour le gérontologue Valeri Novosselov et le mathématicien Nikolaï Zak c'est sûr, Jeanne Calment est morte bien avant ce que l'on dit. Pour eux, elle serait décédée en 1934 à l'âge de 59 ans, et c'est sa fille Yvonne qui aurait pris son identité pour établir le record.
Le 14 février dernier, Le Monde rappelle l'ensemble des faits, et met notamment en lumière les conclusions des spécialistes de ce que l'on appelle les "supercentenaires", qui balaient la thèse des deux Russes. De même que de nombreux scientifiques qui s'étaient retrouvés le 23 janvier lors d'une réunion à Paris.
En réaction à l'article du Monde et aux spécialistes qui mettent en doute son hypothèse, Valeri Novosselov a tenu à réagir via le site Sputnik. Il évoque notamment certaines archives : "Elles ont été détruites à la demande de Jeanne Calment lorsqu'elle est entrée en maison de retraite, ce qui est pour moi un facteur alarmant."
S'il est favorable à ce qu'un test ADN "avancé" soit réalisé, ce que la famille a d'ores et déjà réfuté, il s'oppose à l'exhumation du corps : "Cela devrait être une décision émanant du gouvernement français, d'Emmanuel Macron. Les gens veulent apprendre la vérité. Et le plus important est de faire comprendre aux Français que ce n'est pas Mme Calment, que le problème concerne ces chercheurs. "
Le journal Le Monde révélait le 14 février que certaines cellules et du sang de Jeanne Calment sont stockés par la Fondation Jean-Dausset depuis les années 1990. Mais elle est tenue à l'anonymat des recherches.
Ces 2 conn.... russes feraient mieux mieux de s'occuper de leur population dont l'espérance de vie pour les hommes est égale à celle des africains
Caduce62- Messages : 15239
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Re: La propagande
Caduce62 a écrit:Jeanne Calment : les deux chercheurs russes reviennent à la charge
6Medias, publié le dimanche 17 février 2019 à 15h15
Depuis la sortie d'une étude d'un mathématicien et d'un gérontologue russes , mettant en doute la longévité de Jeanne Calment, une véritable guerre s'est déclenchée pour que l'on reconnaisse une fois pour toutes qu'elle fut bien, à 122 ans, la doyenne de l'humanité. Les deux chercheurs ont une nouvelle fois voulu défendre leurs travaux, au journal Sputnik.
Une trentaine de pages, remplies de courbes et de photos, publiées en octobre 2018.
Pour le gérontologue Valeri Novosselov et le mathématicien Nikolaï Zak c'est sûr, Jeanne Calment est morte bien avant ce que l'on dit. Pour eux, elle serait décédée en 1934 à l'âge de 59 ans, et c'est sa fille Yvonne qui aurait pris son identité pour établir le record.
Le 14 février dernier, Le Monde rappelle l'ensemble des faits, et met notamment en lumière les conclusions des spécialistes de ce que l'on appelle les "supercentenaires", qui balaient la thèse des deux Russes. De même que de nombreux scientifiques qui s'étaient retrouvés le 23 janvier lors d'une réunion à Paris.
En réaction à l'article du Monde et aux spécialistes qui mettent en doute son hypothèse, Valeri Novosselov a tenu à réagir via le site Sputnik. Il évoque notamment certaines archives : "Elles ont été détruites à la demande de Jeanne Calment lorsqu'elle est entrée en maison de retraite, ce qui est pour moi un facteur alarmant."
S'il est favorable à ce qu'un test ADN "avancé" soit réalisé, ce que la famille a d'ores et déjà réfuté, il s'oppose à l'exhumation du corps : "Cela devrait être une décision émanant du gouvernement français, d'Emmanuel Macron. Les gens veulent apprendre la vérité. Et le plus important est de faire comprendre aux Français que ce n'est pas Mme Calment, que le problème concerne ces chercheurs. "
Le journal Le Monde révélait le 14 février que certaines cellules et du sang de Jeanne Calment sont stockés par la Fondation Jean-Dausset depuis les années 1990. Mais elle est tenue à l'anonymat des recherches.
Ces 2 conn.... russes feraient mieux mieux de s'occuper de leur population dont l'espérance de vie pour les hommes est égale à celle des africains
D'accord avec toi le Doc ! "Des archives ont été détruites..." Comme si en France on avait l'habitude dans les mairies, de détruire les archives d'Etat-civil !!!
On peut reconstituer des arbres généalogiques remontant au XVIe siècle... (Bon pas moi, parce que c'est un peu la galère de retrouver mes ancêtres outre-Vistule, lorsque les employés d'état civil ou les curés étaient bourrés comme des polonais ! )
Qu'ils s'interrogent plutôt sur la question de savoir pourquoi à l'Est ex-soviétique (Russie, Ukraine) passé 60 ans, il y a 10 fois plus de femmes que d'hommes qui survivent ??? Bon, le bon côté des choses, c'est que ça laisse un "champs de prospection" immense pour les hommes gérontophiles esseulés de l'Ouest...
Krispoluk- Messages : 9858
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Re: La propagande
Dernier prix Nobel russe : 1908 Ilya Ilitch Metchnikov et 1904 Ivan Petrovich Pavlov
Du temps de l'empire russe du Tsar qui favorisait les arts et les sciences !!
Depuis RIEN !!
3 prix pour la Belgique et 13 pour la France !
Prêcher le faux pour avoir gratuitement les recherches françaises !
Manquent pas de culot les cons !!
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Caduce62- Messages : 15239
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Re: La propagande
Caduce62 a écrit:Dernier prix Nobel russe : 1908 Ilya Ilitch Metchnikov et 1904 Ivan Petrovich Pavlov
Du temps de l'empire russe du Tsar qui favorisait les arts et les sciences !!
Depuis RIEN !!
3 prix pour la Belgique et 13 pour la France !
Prêcher le faux pour avoir gratuitement les recherches françaises !
Manquent pas de culot les cons !!
Bon, là dessus, on peut avoir une discussion complexe... On ne peut nier des avancées imortantes des soviétiques après-guerre, dans le domaine de la conquête spatiale, le premier satellite mis en orbite était soviétique (Spoutnik) aidés fortemment, il est vrai, par les savants allemands du programme V1, V2, V3 raflés à l'Est de l'Allemagne et envoyés en "coopération amicale" en Russie pendant une dizaine d'années... Bon, les américains ont eu aussi Werner Von Braun...
Donc, je ne dénigrerai jamais la "science soviétique" qui a produit nombre de têtes pensantes, très souvent bridées par l'idéologie dominante, il est vrai...
Krispoluk- Messages : 9858
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Re: La propagande
Effectivement, il y a plusieurs prix Nobel de physique et 1 seul en chimie mais beaucoup moins que la France !!Krispoluk a écrit:Caduce62 a écrit:Dernier prix Nobel russe : 1908 Ilya Ilitch Metchnikov et 1904 Ivan Petrovich Pavlov
Du temps de l'empire russe du Tsar qui favorisait les arts et les sciences !!
Depuis RIEN !!
3 prix pour la Belgique et 13 pour la France !
Prêcher le faux pour avoir gratuitement les recherches françaises !
Manquent pas de culot les cons !!
Bon, là dessus, on peut avoir une discussion complexe... On ne peut nier des avancées imortantes des soviétiques après-guerre, dans le domaine de la conquête spatiale, le premier satellite mis en orbite était soviétique (Spoutnik) aidés fortemment, il est vrai, par les savants allemands du programme V1, V2, V3 raflés à l'Est de l'Allemagne et envoyés en "coopération amicale" en Russie pendant une dizaine d'années... Bon, les américains ont eu aussi Werner Von Braun...
Donc, je ne dénigrerai jamais la "science soviétique" qui a produit nombre de têtes pensantes, très souvent bridées par l'idéologie dominante, il est vrai...
Et oublions vite Mikhaïl Gorbachev pour son prix Nobel de la paix
Caduce62- Messages : 15239
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Re: La propagande
Scandale Cambridge Analytica : les députés britanniques étrillent Facebook
Par Damien Leloup Publié aujourd’hui à 12h48, mis à jour à 17h08
https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/02/18/les-deputes-britanniques-etrillent-facebook-pour-son-role-dans-les-campagnes-de-desinformation_5424886_4408996.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0yAujVi49rIYjuX8NtYNwV9ZRPH3wejkFnpxZQe4knQeunQIZXfr60tdo#Echobox=1550496083
Dix-huit mois d’enquête, 23 sessions, 170 témoignages écrits de 73 témoins, 4 350 questions posées : la commission parlementaire britannique chargée d’enquêter sur le scandale Cambridge Analytica et les tentatives d’influence étrangères et de désinformation lors de la campagne du Brexit a rendu, lundi 18 février, son rapport final. Et de manière toute britannique, le document, long de plus de cent pages, est, sous un vocabulaire circonstancié, particulièrement sévère pour Facebook. « Les entreprises comme Facebook ne devraient pas être autorisées à se comporter comme des “gangsters du numérique” », écrit ainsi dans ses conclusions le comité, présidé par Damian Collins (conservateurs).
Très détaillée et précise, l’enquête parlementaire dresse, sur plusieurs dizaines de pages, la longue liste des décisions prises par Facebook ces dernières années qui ont permis à de très nombreux acteurs d’accéder aux données personnelles des utilisateurs, de manière plus ou moins légale. Les députés ont passé au crible les différentes évolutions, à la fois des outils de Facebook et de ses règles d’utilisation, qui ont, selon eux, facilité la collecte d’informations personnelles par des tiers et leur utilisation par la suite par des entreprises, comme Cambridge Analytica, et des pays, comme la Russie, à des fins de propagande électorale.
Lire aussi Cambridge Analytica : 750 pages de réponses… et toujours beaucoup de questions
« Problème de gouvernance majeur »
Mark Zuckerberg et la direction de Facebook savaient-ils ? Ont-ils agi de bonne foi ? Les députés britanniques penchent pour le oui à la première question et le non à la seconde. A l’appui de leur démonstration, ils évoquent notamment plusieurs cas de fuites de données, que Facebook a, selon eux, largement minimisées. Surtout, ils citent largement des courriels saisis par le comité d’enquête, dont certains signés de Mark Zuckerberg, liés à une autre procédure intentée aux Etats-Unis par un ancien partenaire déçu de Facebook, Six4Three.
« L’un de ces courriels montre qu’un “ingénieur de Facebook avait notifié l’entreprise en octobre 2014 que des entités utilisant des adresses IP russes avaient [détourné un outil] pour récupérer trois milliards d’informations par jour” », écrivent les députés. Les explications du directeur de Facebook à Londres, Richard Allan, expliquant que cette information émanait d’une « source non vérifiée et partielle », n’ont pas convaincu les membres de la commission.
« Facebook voulait prouver qu’il n’y avait pas eu d’interférence russe. Cependant, l’échange de courriels montre que les propos rassurants d’un ingénieur, affirmant qu’il n’y avait pas eu d’intervention russe, sont arrivés une heure après l’alerte. On peut se demander comment les ingénieurs de Facebook ont pu se satisfaire d’un délai aussi court pour vérifier cela. »
De même, les députés considèrent que la réponse apportée par l’entreprise après la découverte de la collecte de données par une application de quiz, revendues ensuite à Cambridge Analytica, s’apparente à un « problème de gouvernance majeur ». « L’envergure et la gravité du vol de données par GSR et Cambridge Analytica étaient telles que ce problème aurait dû être immédiatement remonté à Mark Zuckerberg », écrivent les députés. « Cela n’a pas été le cas, et cela démontre que Facebook n’a pas traité cette fuite avec la sévérité qu’elle méritait. »
Lois inadaptées
Le rapport de la commission d’enquête présente également une longue liste de recommandations, principalement à destination du législateur britannique et des régulateurs. Il recommande, notamment, de rendre plus strictes les lois sur le financement des campagnes électorales, et la mise en place d’un code de conduite contraignant pour les réseaux sociaux, qui fixerait notamment des obligations en matière de transparence. Les efforts récents de Facebook en la matière, notamment en ce qui concerne les publicités politiques, sont insuffisants, écrivent les députés.
« D’un côté, Facebook donne l’impression de vouloir mettre en place plus de transparence sur la manière dont il gère les informations ; de l’autre, l’entreprise pratique une dissimulation considérable pour éviter l’analyse indépendante de ses publicités, source principale de ses revenus. » Facebook a annoncé, début février, que des archives de toutes les publicités politiques seraient disponibles au printemps dans tous les pays de l’Union européenne, mais cet effort de transparence a aussi été vivement critiqué par des auditeurs indépendants, qui ont constaté que les outils de collecte des publicités, créés pour pallier l’absence de ces archives, avaient été « cassés » par les changements techniques apportés par Facebook.
Très sévère envers Facebook, le rapport parlementaire n’épargne pas non plus le législateur britannique, qui a tardé à mettre à jour la législation nationale pour l’adapter aux publicités ciblées permises par Google et les réseaux sociaux. Et souligne au passage les abondants financements dont ont disposé des sites anonymes pro-Brexit pour faire leur publicité en ligne.
Les pratiques de partage des données de Facebook sont aussi dans le viseur du régulateur américain des communications, la FTC, qui doit annoncer dans les prochains jours le résultat de sa propre enquête. Selon les informations du Washington Post, elle pourrait déboucher sur une amende record de plusieurs milliards de dollars, dont le montant serait en cours de négociation. Très loin des 500 000 euros d’amende auxquels l’entreprise a été condamnée au Royaume-Uni et qu’elle conteste.
Par Damien Leloup Publié aujourd’hui à 12h48, mis à jour à 17h08
https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/02/18/les-deputes-britanniques-etrillent-facebook-pour-son-role-dans-les-campagnes-de-desinformation_5424886_4408996.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0yAujVi49rIYjuX8NtYNwV9ZRPH3wejkFnpxZQe4knQeunQIZXfr60tdo#Echobox=1550496083
Dix-huit mois d’enquête, 23 sessions, 170 témoignages écrits de 73 témoins, 4 350 questions posées : la commission parlementaire britannique chargée d’enquêter sur le scandale Cambridge Analytica et les tentatives d’influence étrangères et de désinformation lors de la campagne du Brexit a rendu, lundi 18 février, son rapport final. Et de manière toute britannique, le document, long de plus de cent pages, est, sous un vocabulaire circonstancié, particulièrement sévère pour Facebook. « Les entreprises comme Facebook ne devraient pas être autorisées à se comporter comme des “gangsters du numérique” », écrit ainsi dans ses conclusions le comité, présidé par Damian Collins (conservateurs).
Très détaillée et précise, l’enquête parlementaire dresse, sur plusieurs dizaines de pages, la longue liste des décisions prises par Facebook ces dernières années qui ont permis à de très nombreux acteurs d’accéder aux données personnelles des utilisateurs, de manière plus ou moins légale. Les députés ont passé au crible les différentes évolutions, à la fois des outils de Facebook et de ses règles d’utilisation, qui ont, selon eux, facilité la collecte d’informations personnelles par des tiers et leur utilisation par la suite par des entreprises, comme Cambridge Analytica, et des pays, comme la Russie, à des fins de propagande électorale.
Lire aussi Cambridge Analytica : 750 pages de réponses… et toujours beaucoup de questions
« Problème de gouvernance majeur »
Mark Zuckerberg et la direction de Facebook savaient-ils ? Ont-ils agi de bonne foi ? Les députés britanniques penchent pour le oui à la première question et le non à la seconde. A l’appui de leur démonstration, ils évoquent notamment plusieurs cas de fuites de données, que Facebook a, selon eux, largement minimisées. Surtout, ils citent largement des courriels saisis par le comité d’enquête, dont certains signés de Mark Zuckerberg, liés à une autre procédure intentée aux Etats-Unis par un ancien partenaire déçu de Facebook, Six4Three.
« L’un de ces courriels montre qu’un “ingénieur de Facebook avait notifié l’entreprise en octobre 2014 que des entités utilisant des adresses IP russes avaient [détourné un outil] pour récupérer trois milliards d’informations par jour” », écrivent les députés. Les explications du directeur de Facebook à Londres, Richard Allan, expliquant que cette information émanait d’une « source non vérifiée et partielle », n’ont pas convaincu les membres de la commission.
« Facebook voulait prouver qu’il n’y avait pas eu d’interférence russe. Cependant, l’échange de courriels montre que les propos rassurants d’un ingénieur, affirmant qu’il n’y avait pas eu d’intervention russe, sont arrivés une heure après l’alerte. On peut se demander comment les ingénieurs de Facebook ont pu se satisfaire d’un délai aussi court pour vérifier cela. »
De même, les députés considèrent que la réponse apportée par l’entreprise après la découverte de la collecte de données par une application de quiz, revendues ensuite à Cambridge Analytica, s’apparente à un « problème de gouvernance majeur ». « L’envergure et la gravité du vol de données par GSR et Cambridge Analytica étaient telles que ce problème aurait dû être immédiatement remonté à Mark Zuckerberg », écrivent les députés. « Cela n’a pas été le cas, et cela démontre que Facebook n’a pas traité cette fuite avec la sévérité qu’elle méritait. »
Lois inadaptées
Le rapport de la commission d’enquête présente également une longue liste de recommandations, principalement à destination du législateur britannique et des régulateurs. Il recommande, notamment, de rendre plus strictes les lois sur le financement des campagnes électorales, et la mise en place d’un code de conduite contraignant pour les réseaux sociaux, qui fixerait notamment des obligations en matière de transparence. Les efforts récents de Facebook en la matière, notamment en ce qui concerne les publicités politiques, sont insuffisants, écrivent les députés.
« D’un côté, Facebook donne l’impression de vouloir mettre en place plus de transparence sur la manière dont il gère les informations ; de l’autre, l’entreprise pratique une dissimulation considérable pour éviter l’analyse indépendante de ses publicités, source principale de ses revenus. » Facebook a annoncé, début février, que des archives de toutes les publicités politiques seraient disponibles au printemps dans tous les pays de l’Union européenne, mais cet effort de transparence a aussi été vivement critiqué par des auditeurs indépendants, qui ont constaté que les outils de collecte des publicités, créés pour pallier l’absence de ces archives, avaient été « cassés » par les changements techniques apportés par Facebook.
Très sévère envers Facebook, le rapport parlementaire n’épargne pas non plus le législateur britannique, qui a tardé à mettre à jour la législation nationale pour l’adapter aux publicités ciblées permises par Google et les réseaux sociaux. Et souligne au passage les abondants financements dont ont disposé des sites anonymes pro-Brexit pour faire leur publicité en ligne.
Les pratiques de partage des données de Facebook sont aussi dans le viseur du régulateur américain des communications, la FTC, qui doit annoncer dans les prochains jours le résultat de sa propre enquête. Selon les informations du Washington Post, elle pourrait déboucher sur une amende record de plusieurs milliards de dollars, dont le montant serait en cours de négociation. Très loin des 500 000 euros d’amende auxquels l’entreprise a été condamnée au Royaume-Uni et qu’elle conteste.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: La propagande
Caduce62 a écrit:Scandale Cambridge Analytica : les députés britanniques étrillent Facebook
Les députés britanniques prennent enfin conscience du problème que représentent des multinationales totalement dominantes dans leur domaine mais non régulées par des lois protégeant les citoyens. Ce n'est pas trop tôt !
Thuramir- Messages : 3677
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Re: La propagande
https://euvsdisinfo.eu/moral-migration-to-crimea/?fbclid=IwAR31RTuzwSt66mHseDobj3hyNuD7BjQWlbiWfg_gVP5Y83PPaiD1HEKOS-4
Migration morale en Crimée
20 février 2019 | Fun , Nouvelles et analyses , Top Story
«Les Européens cherchent en Russie un refuge contre l’éducation sexuelle agressive, la dictature homosexuelle et la justice pour mineurs», ont donc informé les lecteurs de la semaine dernière par Life, un média privé russe.
La tribune raconte également que la Crimée est la destination préférée de ces «réfugiés non économiques», comme le dit l'auteur.
Une histoire migrante sur les migrants moraux
Afin de soutenir l'affirmation au sujet des prétendus migrants moraux, un politicien local en Crimée aurait déclaré que la péninsule "a récemment reçu 1 500 appels de la seule Allemagne".
Une recherche rapide dans l'historique de ce chiffre nous ramène à un rapport de RIA Novosti de 2015. Ce chiffre a par la suite réapparu dans les reportages, notamment du service russe de RT et de TV Zvezda .
Cependant, il ne semble pas exister d'autres sources d'informations sur les nombreux appels interjetés par l'Allemagne que la déclaration faite à RIA par ce responsable politique de Crimée en 2015; et apparemment personne n'a jamais vérifié la figure.
Fidélité à la ligne du Kremlin
L'auteur de la pièce de Life démontre un degré impressionnant de fidélité aux récits du Kremlin en réussissant à incorporer dans un court morceau non pas un, mais deux récits de désinformation différents.
L'un de ces discours insiste sur le fait que la Crimée jouit d'une large reconnaissance parmi les Européens en tant que partie intégrante de la Russie, par exemple lorsque les médias d'Etat couvrent les visites effectuées en Crimée par des groupes d'ONG ou des particuliers, comme s'il s'agissait de représentants officiels de leurs pays.
L'autre récit est la représentation de l'Europe en train de se désintégrer dans la décadence morale. Ce récit encourage des histoires sur les maisons closes pour animaux au Danemark; à propos de l'Europe comme « le royaume des homosexuels; ”Des allégations selon lesquelles la pédophilie est“ une valeur européenne ”et même une tradition familiale nationale dans un pays européen donné.
On tient le Pulitzer de la propagande russe
Migration morale en Crimée
20 février 2019 | Fun , Nouvelles et analyses , Top Story
«Les Européens cherchent en Russie un refuge contre l’éducation sexuelle agressive, la dictature homosexuelle et la justice pour mineurs», ont donc informé les lecteurs de la semaine dernière par Life, un média privé russe.
La tribune raconte également que la Crimée est la destination préférée de ces «réfugiés non économiques», comme le dit l'auteur.
Une histoire migrante sur les migrants moraux
Afin de soutenir l'affirmation au sujet des prétendus migrants moraux, un politicien local en Crimée aurait déclaré que la péninsule "a récemment reçu 1 500 appels de la seule Allemagne".
Une recherche rapide dans l'historique de ce chiffre nous ramène à un rapport de RIA Novosti de 2015. Ce chiffre a par la suite réapparu dans les reportages, notamment du service russe de RT et de TV Zvezda .
Cependant, il ne semble pas exister d'autres sources d'informations sur les nombreux appels interjetés par l'Allemagne que la déclaration faite à RIA par ce responsable politique de Crimée en 2015; et apparemment personne n'a jamais vérifié la figure.
Fidélité à la ligne du Kremlin
L'auteur de la pièce de Life démontre un degré impressionnant de fidélité aux récits du Kremlin en réussissant à incorporer dans un court morceau non pas un, mais deux récits de désinformation différents.
L'un de ces discours insiste sur le fait que la Crimée jouit d'une large reconnaissance parmi les Européens en tant que partie intégrante de la Russie, par exemple lorsque les médias d'Etat couvrent les visites effectuées en Crimée par des groupes d'ONG ou des particuliers, comme s'il s'agissait de représentants officiels de leurs pays.
L'autre récit est la représentation de l'Europe en train de se désintégrer dans la décadence morale. Ce récit encourage des histoires sur les maisons closes pour animaux au Danemark; à propos de l'Europe comme « le royaume des homosexuels; ”Des allégations selon lesquelles la pédophilie est“ une valeur européenne ”et même une tradition familiale nationale dans un pays européen donné.
On tient le Pulitzer de la propagande russe
Caduce62- Messages : 15239
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Re: La propagande
Séries.Avec “Trotsky”, Netflix relaie-t-il la propagande russe ?
https://www.courrierinternational.com/article/series-avec-trotsky-netflix-relaie-t-il-la-propagande-russe?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1551430502&fbclid=IwAR3A_3QpDIigZIW7i2sOuaElTLdxvR5cI72MV54C04aojslK4hDDitvjO1Q
THE WASHINGTON POST - WASHINGTON
Publié le 01/03/2019 - 06:04
Disponible sur Netflix, cette série sur le leader bolchevique Léon Trotski présente une version de l’histoire conforme à l’idéologie nationaliste et antirévolutionnaire du Kremlin. Sans que le spectateur en soit averti, déplore ce journaliste américain.
À première vue, Trotsky ressemble à beaucoup d’autres productions étrangères achetées par Netflix. Diffusée dans un premier temps à la télévision publique russe lors du centenaire de la révolution bolchevique, cette minisérie en huit épisodes fait le portrait d’un antihéros – le marxiste Léon Trotski – avec force violence, sexe, action et effets spéciaux.
Mais, à y regarder de plus près, la forme et le fond de cette série la distinguent des autres. Aux États-Unis, la presse se concentre sur l’ingérence russe dans l’élection présidentielle américaine en 2016, mais la Russie cherche à développer son rayonnement et son influence depuis bien plus longtemps. Trotsky n’est que le dernier instrument des médias officiels russes servant à vendre la perspective du Kremlin à l’international. Dans le cadre de leur développement rapide, les plateformes comme Netflix devraient préciser à leurs abonnés la source des contenus proposés, au lieu de présenter Trotsky comme simplement la dernière nouveauté.
Intentions cachées
Vendre les droits de diffusion d’un programme n’est pas inédit pour la Russie et ce n’est pas non plus l’initiative la plus ambitieuse. La version anglophone de la chaîne d’infos RT [Russia Today] vise à concurrencer CNN et la BBC : ses liens avec l’État russe sont si étroits qu’elle est déclarée comme agent étranger aux États-Unis, au titre des lois sur les groupes de pression.
https://www.courrierinternational.com/article/series-avec-trotsky-netflix-relaie-t-il-la-propagande-russe?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1551430502&fbclid=IwAR3A_3QpDIigZIW7i2sOuaElTLdxvR5cI72MV54C04aojslK4hDDitvjO1Q
THE WASHINGTON POST - WASHINGTON
Publié le 01/03/2019 - 06:04
Disponible sur Netflix, cette série sur le leader bolchevique Léon Trotski présente une version de l’histoire conforme à l’idéologie nationaliste et antirévolutionnaire du Kremlin. Sans que le spectateur en soit averti, déplore ce journaliste américain.
À première vue, Trotsky ressemble à beaucoup d’autres productions étrangères achetées par Netflix. Diffusée dans un premier temps à la télévision publique russe lors du centenaire de la révolution bolchevique, cette minisérie en huit épisodes fait le portrait d’un antihéros – le marxiste Léon Trotski – avec force violence, sexe, action et effets spéciaux.
Mais, à y regarder de plus près, la forme et le fond de cette série la distinguent des autres. Aux États-Unis, la presse se concentre sur l’ingérence russe dans l’élection présidentielle américaine en 2016, mais la Russie cherche à développer son rayonnement et son influence depuis bien plus longtemps. Trotsky n’est que le dernier instrument des médias officiels russes servant à vendre la perspective du Kremlin à l’international. Dans le cadre de leur développement rapide, les plateformes comme Netflix devraient préciser à leurs abonnés la source des contenus proposés, au lieu de présenter Trotsky comme simplement la dernière nouveauté.
Intentions cachées
Vendre les droits de diffusion d’un programme n’est pas inédit pour la Russie et ce n’est pas non plus l’initiative la plus ambitieuse. La version anglophone de la chaîne d’infos RT [Russia Today] vise à concurrencer CNN et la BBC : ses liens avec l’État russe sont si étroits qu’elle est déclarée comme agent étranger aux États-Unis, au titre des lois sur les groupes de pression.
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Re: La propagande
http://euromaidanpress.com/2019/03/09/putin-is-preparing-to-fight-and-win-a-limited-nuclear-war-against-the-west-skobov-says/?fbclid=IwAR13msxd3JnZUIjkmKh2uTqE5tdOCrgNaa1nPD5HIcpb7EpIFoQij8Qu8CA
Poutine se prépare à se battre et à gagner une guerre nucléaire limitée contre l'Occident, déclare Skobov
Le premier essai de l'histoire d'une arme nucléaire tactique utilisant l'artillerie comme mécanisme de chargement a été mené par les États-Unis en 1953. Le Grable Event, qui faisait partie de l'opération Upshot-Knothole, consistait en une charge nucléaire de 15 kilotonnes tirée par un canon d'artillerie de 280 mm. le 25 mai 1953 au Nevada Proving Grounds. (Photo: Wikimedia Commons)
2019/03/09 - 18:49 • INTERNATIONAL , OP-ED
Poutine se prépare à se battre et à gagner une guerre nucléaire limitée, convaincu que "l'Occident va refuser l'escalade" en réaction à un Armageddon nucléaire qui détruira la Fédération de Russie et l'Occident, selon le commentateur moscovite Aleksandr Skobov .
La doctrine de la guerre froide partait du principe que ni l'une ni l'autre des superpuissances n'utiliserait jamais l'arme nucléaire pour attaquer, mais seulement pour se défendre, et que l'une et l'autre seraient prêtes à escalader si l'autre agissait en premier, hypothèse offrant moins de certitude que la guerre pourrait être évitée. beaucoup croient maintenant, dit Skobov .
D'une part, chaque partie avait élaboré des plans d'utilisation d'armes tactiques, puis stratégiques, si l'autre partie les utilisait. Et de l’autre, poursuit le commentateur, les deux pays devaient continuer à investir dans des armes toujours plus apocalyptiques en tant que dernière ligne de défense de ce que chacun considérait comme son modèle de civilisation.
Selon Skobov, "les deux parties étaient convaincues de la supériorité de leur propre système social et de l'effondrement éventuel du système social de leur adversaire en une défaite mondiale dans la compétition historique". En substance, "les deux parties ont envisagé un affrontement militaire mondial avec leurs adversaires historiques comme pratiquement inévitable. "
En outre, les deux parties ont conclu qu’elles pourraient être incitées à utiliser des armes nucléaires si l’utilisation d’armes classiques ne leur permettait pas de gagner. Selon la doctrine de l'OTAN, dans le cas d'un tank soviétique propulsé en Europe, l'alliance occidentale devrait utiliser des armes nucléaires tactiques.
"En URSS", a poursuivi Skobov, "la doctrine de" frappe nucléaire réactive "a été officiellement adoptée, mais en fait, l'état-major a estimé qu'une base suffisante pour une frappe nucléaire [soviétique] était la seule possibilité que la première frappe soit infligées par les opposants [de l'URSS]. "
Et comme aucune des deux parties ne pouvait être certaine de ce qui pourrait arriver, chacune était prête à réagir de manière dégressive, ce que les deux parties ont reconnu et c'est finalement la raison pour laquelle aucune des deux parties n'a utilisé ces armes contre l'autre afin que son modèle de civilisation ne soit pas détruit avec le monde.
"Jusqu'à la perestroïka de Gorbatchev ", a déclaré Skobov, "toutes les tentatives non seulement de commencer le processus de désarmement ou même de geler le nombre d'armes à un certain niveau se sont révélées sans espoir". «Tous les traités américano-soviétiques de« pré- perestroïka »n'étaient que des accords sur la réduction du rythme de la construction d'armes.»
Le monde se dirigeait donc vers une guerre nucléaire, un résultat horrible qui n’a pu être évité que par la décision des dirigeants soviétiques dirigés par Gorbatchev de rejeter ses objectifs politiques globaux, son idéologie, sa foi dans la suprématie de son système social et ses efforts pour imposer ce système aux autres en vainquant son adversaire.
En refusant de considérer l'Occident comme un ennemi inévitable, les dirigeants soviétiques ont rendu possibles des accords de contrôle des armements réduisant de 80% le nombre d'armes nucléaires des deux parties. «Les impérialistes russes appellent cela une capitulation géopolitique, mais l'alternative était la guerre nucléaire», affirme Skobov.
Mais maintenant, ce que Gorbatchev a fait est inversé.
Le "groupe criminel organisé" de Poutine, même s'il n'a pas articulé l'idéologie qui se définit comme "les élus de l'histoire", est appelé à envoyer à la poubelle tout ce "projet occidental" avec sa "fausse démocratie", son "faux" humanisme et "faux" droits de l'homme. "
Ce n'est pas "un retour à l'idéologie soviétique", insiste Skobov. "L'empire soviétique a prétendu qu'il était en réalité l'héritier légal du projet Renaissance-Lumières et l'héritier de 1789 qui avait proclamé" liberté, égalité et fraternité "". Les Poutinistes, en revanche, "sont convaincus qu'il n'y en a pas" vrais "droits de l'homme et que la démocratie n'existe pas dans la nature".
Pour Poutine et ses acolytes, "il n'y a que le butin et la force brute et les lois universelles éternelles des groupes criminels". Il "ne cherche pas à être l'héritier de 1789: il rejette cet héritage, tout comme Hitler l'a fait". Autre chose: "le fossé idéologique qui sépare l'empire de Poutine et l'Occident est beaucoup plus profond que celui qui divisait l'Occident et l'empire soviétique".
Le "groupe criminel organisé" de Poutine peut ne pas croire que les élites occidentales ont des limites morales ", mais il ne peut que comprendre que l'OTAN n'a pas une seule raison, en cas de conflit militaire, d'utiliser les armes nucléaires en premier". C'est parce qu'aujourd'hui, L’OTAN a une supériorité sur la Russie «dans d’autres types d’armes».
De même, le peuple de Poutine "ne peut pas ne pas savoir" qu'aucune des deux parties ne dispose d'une défense efficace contre les missiles nucléaires stratégiques "et ne le fera pas non plus" dans les décennies à venir. Pour faire en sorte que les principes de destruction mutuellement assurée continuent de constituer une contrainte, M. Skobov a déclaré qu’il n’était «pas nécessaire de créer de« super-armes ».
Alors, pourquoi Poutine en parle-t-il? En fait, il ne parle pas d'armes stratégiques qui pourraient être utilisées pour armer Armageddon, mais plutôt précisément ciblées qui pourraient servir d'arme de choix pour "une frappe nucléaire limitée, y compris une première frappe" plutôt que de répondre à la actions de l'Occident.
Poutine "ne se prépare certainement pas à une destruction mutuelle complète", a déclaré Skobov.
"Il se prépare à une guerre nucléaire limitée qu'il espère remporter." Ses espoirs reposent sur sa conviction que l'Occident ne répondra pas à l'utilisation de l'arme nucléaire tactique par la Russie par une escalade mais en mettant tout en œuvre pour la désescalade.
Comme dans la première guerre froide, poursuit le commentateur, "le glissement du monde vers une catastrophe nucléaire ne peut être stoppé que si la Russie se détourne de sa confrontation avec l'Occident", convaincu que son système est supérieur et que l'Occident se décompose de l'intérieur. parce que ce n'est pas.
Mais tragiquement, «il n’existe aujourd’hui aucune force dans le pays capable de transformer la Russie» dans une direction différente. Et le monde manque rapidement de temps. "Par conséquent", a déclaré Skobov, "le premier ordre du jour est la formation d'une large coalition internationale anti-Poutine, qui reconnaît la menace émanant du Kremlin et est prête à réagir à la frappe de Poutine".
Poutine se prépare à se battre et à gagner une guerre nucléaire limitée contre l'Occident, déclare Skobov
Le premier essai de l'histoire d'une arme nucléaire tactique utilisant l'artillerie comme mécanisme de chargement a été mené par les États-Unis en 1953. Le Grable Event, qui faisait partie de l'opération Upshot-Knothole, consistait en une charge nucléaire de 15 kilotonnes tirée par un canon d'artillerie de 280 mm. le 25 mai 1953 au Nevada Proving Grounds. (Photo: Wikimedia Commons)
2019/03/09 - 18:49 • INTERNATIONAL , OP-ED
Poutine se prépare à se battre et à gagner une guerre nucléaire limitée, convaincu que "l'Occident va refuser l'escalade" en réaction à un Armageddon nucléaire qui détruira la Fédération de Russie et l'Occident, selon le commentateur moscovite Aleksandr Skobov .
La doctrine de la guerre froide partait du principe que ni l'une ni l'autre des superpuissances n'utiliserait jamais l'arme nucléaire pour attaquer, mais seulement pour se défendre, et que l'une et l'autre seraient prêtes à escalader si l'autre agissait en premier, hypothèse offrant moins de certitude que la guerre pourrait être évitée. beaucoup croient maintenant, dit Skobov .
D'une part, chaque partie avait élaboré des plans d'utilisation d'armes tactiques, puis stratégiques, si l'autre partie les utilisait. Et de l’autre, poursuit le commentateur, les deux pays devaient continuer à investir dans des armes toujours plus apocalyptiques en tant que dernière ligne de défense de ce que chacun considérait comme son modèle de civilisation.
Selon Skobov, "les deux parties étaient convaincues de la supériorité de leur propre système social et de l'effondrement éventuel du système social de leur adversaire en une défaite mondiale dans la compétition historique". En substance, "les deux parties ont envisagé un affrontement militaire mondial avec leurs adversaires historiques comme pratiquement inévitable. "
En outre, les deux parties ont conclu qu’elles pourraient être incitées à utiliser des armes nucléaires si l’utilisation d’armes classiques ne leur permettait pas de gagner. Selon la doctrine de l'OTAN, dans le cas d'un tank soviétique propulsé en Europe, l'alliance occidentale devrait utiliser des armes nucléaires tactiques.
"En URSS", a poursuivi Skobov, "la doctrine de" frappe nucléaire réactive "a été officiellement adoptée, mais en fait, l'état-major a estimé qu'une base suffisante pour une frappe nucléaire [soviétique] était la seule possibilité que la première frappe soit infligées par les opposants [de l'URSS]. "
Et comme aucune des deux parties ne pouvait être certaine de ce qui pourrait arriver, chacune était prête à réagir de manière dégressive, ce que les deux parties ont reconnu et c'est finalement la raison pour laquelle aucune des deux parties n'a utilisé ces armes contre l'autre afin que son modèle de civilisation ne soit pas détruit avec le monde.
"Jusqu'à la perestroïka de Gorbatchev ", a déclaré Skobov, "toutes les tentatives non seulement de commencer le processus de désarmement ou même de geler le nombre d'armes à un certain niveau se sont révélées sans espoir". «Tous les traités américano-soviétiques de« pré- perestroïka »n'étaient que des accords sur la réduction du rythme de la construction d'armes.»
Le monde se dirigeait donc vers une guerre nucléaire, un résultat horrible qui n’a pu être évité que par la décision des dirigeants soviétiques dirigés par Gorbatchev de rejeter ses objectifs politiques globaux, son idéologie, sa foi dans la suprématie de son système social et ses efforts pour imposer ce système aux autres en vainquant son adversaire.
En refusant de considérer l'Occident comme un ennemi inévitable, les dirigeants soviétiques ont rendu possibles des accords de contrôle des armements réduisant de 80% le nombre d'armes nucléaires des deux parties. «Les impérialistes russes appellent cela une capitulation géopolitique, mais l'alternative était la guerre nucléaire», affirme Skobov.
Mais maintenant, ce que Gorbatchev a fait est inversé.
Le "groupe criminel organisé" de Poutine, même s'il n'a pas articulé l'idéologie qui se définit comme "les élus de l'histoire", est appelé à envoyer à la poubelle tout ce "projet occidental" avec sa "fausse démocratie", son "faux" humanisme et "faux" droits de l'homme. "
Ce n'est pas "un retour à l'idéologie soviétique", insiste Skobov. "L'empire soviétique a prétendu qu'il était en réalité l'héritier légal du projet Renaissance-Lumières et l'héritier de 1789 qui avait proclamé" liberté, égalité et fraternité "". Les Poutinistes, en revanche, "sont convaincus qu'il n'y en a pas" vrais "droits de l'homme et que la démocratie n'existe pas dans la nature".
Pour Poutine et ses acolytes, "il n'y a que le butin et la force brute et les lois universelles éternelles des groupes criminels". Il "ne cherche pas à être l'héritier de 1789: il rejette cet héritage, tout comme Hitler l'a fait". Autre chose: "le fossé idéologique qui sépare l'empire de Poutine et l'Occident est beaucoup plus profond que celui qui divisait l'Occident et l'empire soviétique".
Le "groupe criminel organisé" de Poutine peut ne pas croire que les élites occidentales ont des limites morales ", mais il ne peut que comprendre que l'OTAN n'a pas une seule raison, en cas de conflit militaire, d'utiliser les armes nucléaires en premier". C'est parce qu'aujourd'hui, L’OTAN a une supériorité sur la Russie «dans d’autres types d’armes».
De même, le peuple de Poutine "ne peut pas ne pas savoir" qu'aucune des deux parties ne dispose d'une défense efficace contre les missiles nucléaires stratégiques "et ne le fera pas non plus" dans les décennies à venir. Pour faire en sorte que les principes de destruction mutuellement assurée continuent de constituer une contrainte, M. Skobov a déclaré qu’il n’était «pas nécessaire de créer de« super-armes ».
Alors, pourquoi Poutine en parle-t-il? En fait, il ne parle pas d'armes stratégiques qui pourraient être utilisées pour armer Armageddon, mais plutôt précisément ciblées qui pourraient servir d'arme de choix pour "une frappe nucléaire limitée, y compris une première frappe" plutôt que de répondre à la actions de l'Occident.
Poutine "ne se prépare certainement pas à une destruction mutuelle complète", a déclaré Skobov.
"Il se prépare à une guerre nucléaire limitée qu'il espère remporter." Ses espoirs reposent sur sa conviction que l'Occident ne répondra pas à l'utilisation de l'arme nucléaire tactique par la Russie par une escalade mais en mettant tout en œuvre pour la désescalade.
Comme dans la première guerre froide, poursuit le commentateur, "le glissement du monde vers une catastrophe nucléaire ne peut être stoppé que si la Russie se détourne de sa confrontation avec l'Occident", convaincu que son système est supérieur et que l'Occident se décompose de l'intérieur. parce que ce n'est pas.
Mais tragiquement, «il n’existe aujourd’hui aucune force dans le pays capable de transformer la Russie» dans une direction différente. Et le monde manque rapidement de temps. "Par conséquent", a déclaré Skobov, "le premier ordre du jour est la formation d'une large coalition internationale anti-Poutine, qui reconnaît la menace émanant du Kremlin et est prête à réagir à la frappe de Poutine".
Caduce62- Messages : 15239
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Re: La propagande
Commentaire personnel !
Je ne connais pas ce Skobov, il s'auto-proclame "spécialiste de la doctrine militaire" mais son scénario ne tient pas la route...
Une agression russe avec "armes nucléaires tactiques" (de terrain) conduirait à la même impasse q'une attaque militaire conventionnelle, j'en suis persuadé !!!
Il y voit un "avantage donné à la Russie", c'est totalement faux à mon sens. La Russie serait immédiatement mise au ban de l'humanité (ONU) et le régime n'y survivrait pas.
On exagère beaucoup l'efficacité de ces armes nucléaires "tactiques" russes, la réponse en armes conventionnelles de l'Otan, serait autrement plus dévastatrices pour les armées russes que leurs "bombinettes nucléaires tactiques".
En l'état actuel, l'état moral, tactique et l'efficacité de l'armée russe en général, vaut à peine mieux que celle de Gorbatchev en 1991...
Un colosse aux pieds d'argile (armada de blindés surannés, avions en piètre condition d'entretien et marine inexistante).
Article issu de Maïdanpress... A mettre au compte de la contre-propagande ukrainienne : "Occident, prend garde à toi ! La Russie va te submerger..."
Je ne connais pas ce Skobov, il s'auto-proclame "spécialiste de la doctrine militaire" mais son scénario ne tient pas la route...
Une agression russe avec "armes nucléaires tactiques" (de terrain) conduirait à la même impasse q'une attaque militaire conventionnelle, j'en suis persuadé !!!
Il y voit un "avantage donné à la Russie", c'est totalement faux à mon sens. La Russie serait immédiatement mise au ban de l'humanité (ONU) et le régime n'y survivrait pas.
On exagère beaucoup l'efficacité de ces armes nucléaires "tactiques" russes, la réponse en armes conventionnelles de l'Otan, serait autrement plus dévastatrices pour les armées russes que leurs "bombinettes nucléaires tactiques".
En l'état actuel, l'état moral, tactique et l'efficacité de l'armée russe en général, vaut à peine mieux que celle de Gorbatchev en 1991...
Un colosse aux pieds d'argile (armada de blindés surannés, avions en piètre condition d'entretien et marine inexistante).
Article issu de Maïdanpress... A mettre au compte de la contre-propagande ukrainienne : "Occident, prend garde à toi ! La Russie va te submerger..."
Krispoluk- Messages : 9858
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Re: La propagande
J'ai posté ici la semaine passée un article comme quoi la Russie se retirait du traîté INF, sur la réduction des armes nucléaires.Caduce62 a écrit:http://euromaidanpress.com/2019/03/09/putin-is-preparing-to-fight-and-win-a-limited-nuclear-war-against-the-west-skobov-says/?fbclid=IwAR13msxd3JnZUIjkmKh2uTqE5tdOCrgNaa1nPD5HIcpb7EpIFoQij8Qu8CA
Poutine se prépare à se battre et à gagner une guerre nucléaire limitée contre l'Occident, déclare Skobov
Il y est fait question d'un possible retrait de l'accord "START" sur la limitation des armes longue distance.
Dire que le guébiste se prépare à une guerre nucléaire ne fait que confirmer un état de fait.
Re: La propagande
L’ours russe lève le pouce du “like” de Facebook. Dessin de Balaban, Luxembourg
Le Parlement européen a adopté une résolution pour renforcer les moyens financiers et humains attribués à la lutte contre les campagnes de propagande et de désinformation en provenance d’États étrangers. La Russie a été qualifiée à cette occasion de “principale source de désinformation en Europe”.
Ainsi que le rapporte le quotidien en ligne Gazeta.ru, le 13 mars le Parlement européen a entériné une résolution appelant à la ‘‘création d’une base juridique pour appliquer des sanctions contre tout responsable de cyberattaques et de campagnes de propagande et de désinformation sur le territoire de l’Union européenne’’.
Le document, adopté par 489 députés (148 contre, 30 abstentions), affirme la ‘‘nécessité de contrer les agissements hostiles de structures d’État ou non étatiques’’.
https://www.courrierinternational.com/article/vu-de-russie-les-fake-news-russes-dans-le-viseur-lue-renforce-son-arsenal-juridique?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1552570667&fbclid=IwAR1_pxLxoqwkBmqYK2roryo_0SpJCOnVjDMNGuVHa5m0H8LNLxHo8dGu7vg
Caduce62- Messages : 15239
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Re: La propagande
Alors là, c'est l'Everest de la connerie russe
http://khpg.org/en/index.php?id=1552662618&fbclid=IwAR0zhlEMrEDme-ibw9jiSaxNMocPuxtPfI9IGFNOoWlSg6a1r1Pyr8DSL7k
Le président de la Douma d'Etat russe demande à l'Ukraine une indemnisation pour son "annexion" de la Crimée
Cinq ans après l'invasion et l'annexion de la Crimée par la Russie, le président de la Douma, Viacheslav Volodin, a affirmé que c'était l' Ukraine qui avait annexé la Crimée et qu'elle devrait verser une "indemnisation". Ce n'est pas la première fois qu'un président de parlement russe parle avec une telle absurdité, mais les affirmations de Volodin allaient beaucoup plus loin, en espérant vraisemblablement que l'Ukraine serait à l'origine des difficultés économiques causées par l'occupation russe par la Crimée.
Plus de 40 députés de la Douma russe, dont le Président et Olga Vasilyeva, ministre de l'Éducation et apologiste de Joseph Staline, étaient en Crimée pour célébrer ce que la Russie tente de qualifier de Crimée "réintégrant la Fédération de Russie".
Le 15 mars, Volodine a déclaré que les autorités ukrainiennes menaient depuis plus de 25 ans une politique destructive à l'égard de la Crimée.
«L’ Ukraine s’est très mal comportée envers la Crimée. Les droits civils fondamentaux ont été violés, le droit à la langue, le droit à l'éducation dans leur langue maternelle. Il a détruit l'économie de la Crimée et de Sébastopol, l'annexion effective ”.
Il a proposé que les comités de profil de la Douma et du Parlement de facto de Crimée "étudient cette question" et calculent jusqu'à quel point l'économie de la Crimée aurait soi-disant perdu "à cause de la politique destructive de l'Ukraine imposée ici".
Volodin est allé encore plus loin, suggérant qu'ils "étudient" la question de la responsabilité alléguée de l'UE pour la situation socio-économique en Crimée "compte tenu de son soutien à l'Ukraine".
Certains des mensonges dans le discours de Volodine sont des récits russes classiques. Pendant de nombreuses années, Moscou a tenté de faire taire la discrimination que subissent les Russes et les russophones en Crimée, même si ce sont en fait les ukrainiens qui ont eu du mal à trouver une école en ukrainien et qui auraient été victimes de discrimination. Les tentatives de Volodine pour accuser l'Ukraine de violer les droits de Criméens interviennent quelques jours à peine après que le Commissariat aux droits de l'homme des Nations Unies ait publié un rapport accablant sur la situation en Crimée occupée. Le Haut-Commissariat aux droits de l'homme, d'autres instances internationales et des États démocratiques ont condamné les violations commises par la Russie et la prise de prisonniers politiques depuis l'annexion. Toutefois, le rapport revêt une importance particulière puisqu'il indique sans équivoque que les 24 Ukrainiens que la Russie a saisis après avoir attaqué trois navires de guerre ukrainiens le 25 novembre 2018 doivent être considérés comme des prisonniers de guerre.
Volodine allait toutefois beaucoup plus loin que l'ancien président de la Douma, Sergueï Narychkine, qui affirmait en juin 2014 que la Crimée avait été «annexée» par l'Ukraine en 1991 et qu'elle était simplement «revenue» en Russie.
Les raisons sont très claires. Alors que la Russie falsifiait le soi-disant "référendum" du 16 mars et appelait à l'extrême droite et à d'autres hommes politiques pro-russes à agir en tant qu '"observateurs", certains Criméens avaient sans doute été attirés par l'idée de "rejoindre la Russie", et a cru les promesses de la richesse et de la prospérité.
Toute cette euphorie semble avoir fait long feu, les problèmes économiques et autres sont majeurs, et l'avocat russe Nikolaï Polozov a déclaré que les Criméens ne pouvaient même plus protester. En août 2018, il a souligné la nature spécifique de la situation en Crimée. « Tous les phénomènes et processus négatifs observés dans la Fédération de Russie sont maintenant activement cultivés en Crimée. C'est l'inculcation d'un état policier et de la militarisation ».
Même les personnes qui n'ont pas soutenu l'Ukraine, a-t-il dit, sont maintenant tombées dans un état d'apathie et de désillusion.
Les médias russes veillent à ce que toutes les informations relatives à l'invasion et à l'annexion il y a cinq ans soient corrigées. Aucune de ces paroles dures, mais précises, n'a été utilisée. On prétend que "Crimeans" a décidé de tenir un "référendum" parce qu'il y avait eu un "coup d'Etat" à Kiev et que la participation de la Russie ne visait qu'à "aider" à assurer le bon déroulement dudit "référendum". Le Conseil des droits de l'homme, qui conseillerait prétendument le président russe Vladimir Poutine, a même déploré la réalité de ces affirmations.
http://khpg.org/en/index.php?id=1552662618&fbclid=IwAR0zhlEMrEDme-ibw9jiSaxNMocPuxtPfI9IGFNOoWlSg6a1r1Pyr8DSL7k
Le président de la Douma d'Etat russe demande à l'Ukraine une indemnisation pour son "annexion" de la Crimée
Cinq ans après l'invasion et l'annexion de la Crimée par la Russie, le président de la Douma, Viacheslav Volodin, a affirmé que c'était l' Ukraine qui avait annexé la Crimée et qu'elle devrait verser une "indemnisation". Ce n'est pas la première fois qu'un président de parlement russe parle avec une telle absurdité, mais les affirmations de Volodin allaient beaucoup plus loin, en espérant vraisemblablement que l'Ukraine serait à l'origine des difficultés économiques causées par l'occupation russe par la Crimée.
Plus de 40 députés de la Douma russe, dont le Président et Olga Vasilyeva, ministre de l'Éducation et apologiste de Joseph Staline, étaient en Crimée pour célébrer ce que la Russie tente de qualifier de Crimée "réintégrant la Fédération de Russie".
Le 15 mars, Volodine a déclaré que les autorités ukrainiennes menaient depuis plus de 25 ans une politique destructive à l'égard de la Crimée.
«L’ Ukraine s’est très mal comportée envers la Crimée. Les droits civils fondamentaux ont été violés, le droit à la langue, le droit à l'éducation dans leur langue maternelle. Il a détruit l'économie de la Crimée et de Sébastopol, l'annexion effective ”.
Il a proposé que les comités de profil de la Douma et du Parlement de facto de Crimée "étudient cette question" et calculent jusqu'à quel point l'économie de la Crimée aurait soi-disant perdu "à cause de la politique destructive de l'Ukraine imposée ici".
Volodin est allé encore plus loin, suggérant qu'ils "étudient" la question de la responsabilité alléguée de l'UE pour la situation socio-économique en Crimée "compte tenu de son soutien à l'Ukraine".
Certains des mensonges dans le discours de Volodine sont des récits russes classiques. Pendant de nombreuses années, Moscou a tenté de faire taire la discrimination que subissent les Russes et les russophones en Crimée, même si ce sont en fait les ukrainiens qui ont eu du mal à trouver une école en ukrainien et qui auraient été victimes de discrimination. Les tentatives de Volodine pour accuser l'Ukraine de violer les droits de Criméens interviennent quelques jours à peine après que le Commissariat aux droits de l'homme des Nations Unies ait publié un rapport accablant sur la situation en Crimée occupée. Le Haut-Commissariat aux droits de l'homme, d'autres instances internationales et des États démocratiques ont condamné les violations commises par la Russie et la prise de prisonniers politiques depuis l'annexion. Toutefois, le rapport revêt une importance particulière puisqu'il indique sans équivoque que les 24 Ukrainiens que la Russie a saisis après avoir attaqué trois navires de guerre ukrainiens le 25 novembre 2018 doivent être considérés comme des prisonniers de guerre.
Volodine allait toutefois beaucoup plus loin que l'ancien président de la Douma, Sergueï Narychkine, qui affirmait en juin 2014 que la Crimée avait été «annexée» par l'Ukraine en 1991 et qu'elle était simplement «revenue» en Russie.
Les raisons sont très claires. Alors que la Russie falsifiait le soi-disant "référendum" du 16 mars et appelait à l'extrême droite et à d'autres hommes politiques pro-russes à agir en tant qu '"observateurs", certains Criméens avaient sans doute été attirés par l'idée de "rejoindre la Russie", et a cru les promesses de la richesse et de la prospérité.
Toute cette euphorie semble avoir fait long feu, les problèmes économiques et autres sont majeurs, et l'avocat russe Nikolaï Polozov a déclaré que les Criméens ne pouvaient même plus protester. En août 2018, il a souligné la nature spécifique de la situation en Crimée. « Tous les phénomènes et processus négatifs observés dans la Fédération de Russie sont maintenant activement cultivés en Crimée. C'est l'inculcation d'un état policier et de la militarisation ».
Même les personnes qui n'ont pas soutenu l'Ukraine, a-t-il dit, sont maintenant tombées dans un état d'apathie et de désillusion.
Les médias russes veillent à ce que toutes les informations relatives à l'invasion et à l'annexion il y a cinq ans soient corrigées. Aucune de ces paroles dures, mais précises, n'a été utilisée. On prétend que "Crimeans" a décidé de tenir un "référendum" parce qu'il y avait eu un "coup d'Etat" à Kiev et que la participation de la Russie ne visait qu'à "aider" à assurer le bon déroulement dudit "référendum". Le Conseil des droits de l'homme, qui conseillerait prétendument le président russe Vladimir Poutine, a même déploré la réalité de ces affirmations.
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Re: La propagande
La Russie est en pleine campagne électorale - elle se trouve juste en Ukraine, selon Kirillova
2019/03/16 - 10:49 • OP-ED , L'AGRESSION RUSSE
Tous ceux qui regardent la télévision moscovite croient que le pays se trouve en pleine campagne électorale. On se demande qui va gagner, pourquoi, quelle sera la participation et quel rôle joueront les acteurs extérieurs dans la détermination du résultat, Kseniya Kirillova dit.
Et il ou elle aurait raison, les médias russes sont en pleine campagne électorale, mais c’est une campagne qui ne se déroule pas en Russie où les élections présidentielles n’ont pas eu lieu depuis des décennies mais en Ukraine où elles sont devenues tout à fait normales phénomène, le journaliste russe basé aux États-Unis dit .
Pour continuer, poursuit Kirillova, les commentateurs russes ont commenté les événements en Ukraine et, pour l’instant, ils ne doivent rien dire de mauvais; mais il est clair qu'ils prennent un certain plaisir avec le genre de compétition que propose une vraie élection et qu'ils ne se sont pas vus dans leur propre pays depuis un certain temps.
Ce que l’on ignore, c’est de savoir si les Russes reçoivent le message que le Kremlin souhaite transmettre ou s'ils voient dans tout ce reportage un système qu’ils peuvent facilement reconnaître comme susceptible de répondre bien plus aux demandes des citoyens ordinaires que ce n’est le cas dans leur pays. propre pays.
En un mot, le journaliste a déclaré: "L’Ukraine a encore une fois donné à Moscou la possibilité de jouer à l’imitation du processus politique", dit-elle en interdisant à la maison un jeu dangereux car certains de ses spectateurs peuvent décider qu’une la démocratie compétitive est exactement ce qu’ils aimeraient avoir.
En conséquence, poursuit Kirillova, "on ne peut qu'être d'accord avec le commentaire ironique précis d' Ivan Davydov sur" l'occupation ukrainienne de la Russie ".
Grâce aux efforts du Kremlin, l'Ukraine contrôle déjà depuis six ans l'espace de l'information russe et définit la vision du monde des Russes et leur programme. "
Selon le journaliste russe, "le Kremlin fera tout ce qui est en son pouvoir pour étendre cette occupation le plus longtemps possible", ignorant manifestement qu'il est engagé dans quelque chose qui pourrait avoir un effet inverse de ce qu'il espère et que attend même.
2019/03/16 - 10:49 • OP-ED , L'AGRESSION RUSSE
Tous ceux qui regardent la télévision moscovite croient que le pays se trouve en pleine campagne électorale. On se demande qui va gagner, pourquoi, quelle sera la participation et quel rôle joueront les acteurs extérieurs dans la détermination du résultat, Kseniya Kirillova dit.
Et il ou elle aurait raison, les médias russes sont en pleine campagne électorale, mais c’est une campagne qui ne se déroule pas en Russie où les élections présidentielles n’ont pas eu lieu depuis des décennies mais en Ukraine où elles sont devenues tout à fait normales phénomène, le journaliste russe basé aux États-Unis dit .
Pour continuer, poursuit Kirillova, les commentateurs russes ont commenté les événements en Ukraine et, pour l’instant, ils ne doivent rien dire de mauvais; mais il est clair qu'ils prennent un certain plaisir avec le genre de compétition que propose une vraie élection et qu'ils ne se sont pas vus dans leur propre pays depuis un certain temps.
Ce que l’on ignore, c’est de savoir si les Russes reçoivent le message que le Kremlin souhaite transmettre ou s'ils voient dans tout ce reportage un système qu’ils peuvent facilement reconnaître comme susceptible de répondre bien plus aux demandes des citoyens ordinaires que ce n’est le cas dans leur pays. propre pays.
En un mot, le journaliste a déclaré: "L’Ukraine a encore une fois donné à Moscou la possibilité de jouer à l’imitation du processus politique", dit-elle en interdisant à la maison un jeu dangereux car certains de ses spectateurs peuvent décider qu’une la démocratie compétitive est exactement ce qu’ils aimeraient avoir.
En conséquence, poursuit Kirillova, "on ne peut qu'être d'accord avec le commentaire ironique précis d' Ivan Davydov sur" l'occupation ukrainienne de la Russie ".
Grâce aux efforts du Kremlin, l'Ukraine contrôle déjà depuis six ans l'espace de l'information russe et définit la vision du monde des Russes et leur programme. "
Selon le journaliste russe, "le Kremlin fera tout ce qui est en son pouvoir pour étendre cette occupation le plus longtemps possible", ignorant manifestement qu'il est engagé dans quelque chose qui pourrait avoir un effet inverse de ce qu'il espère et que attend même.
Caduce62- Messages : 15239
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