Cinéma ukrainien
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Cinéma ukrainien
Ils sont les nouveaux talents du cinéma ukrainien, venez les rencontrer et découvrir leurs films au festival Nouvelle vague du cinéma ukrainien à partir du 5 avril au cinéma Le Grand Rex Paris !
Oles Sanin, Marysia Nikitiuk, Iouri Grouzinov, Arkasha Nepytaliuk, Yaroslav Lodygin, Iaroslav Pilunskyi, Roman Bondarchuk, Yulia Shashkova.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Cinéma ukrainien
Le 27 mars en France vient dans le théâtre de la bande documentaire d'Igor Mínaêva The Cacophony of Donbass/Какофонія Donbasu
La première de la peinture se tiendra à Paris sur les champs êlísejsʹkih dans le cinéma du Balzac le 26 mars à 20:30. H. Le prokatom de la peinture en France est-ce que la compagnie de l'événement a déjà causé beaucoup de choses ? Intérêt parmi les journalistes des leaders français.
" la cacophonie du Donbass " est une idée de ruban, dont l'idée est dans la recherche de la création d'un mythe sur le Donbass. Igor Minaev fait le lien entre le travail, la joie et le bien-être, mais il s'avère qu'il s'agit d'un omanoû et d'un manípulâcíêû. La propagande a créé si fausse réalité parallèle qu'un jour la situation a explosé et que la guerre a commencé. " La Symphonie du Donbass " a grandi à la " Kakofoníû du Donbass ".
La première du film a eu lieu en mars 2018 au Festival Festival UA, la même année où la bande a participé au programme de compétition du 34 e Festival International du film de Varsovie.
Le film a été créé par Trempel FILMS avec le soutien de l'agence d'état de l'Ukraine sur les enjeux du cinéma.
La première de la peinture se tiendra à Paris sur les champs êlísejsʹkih dans le cinéma du Balzac le 26 mars à 20:30. H. Le prokatom de la peinture en France est-ce que la compagnie de l'événement a déjà causé beaucoup de choses ? Intérêt parmi les journalistes des leaders français.
" la cacophonie du Donbass " est une idée de ruban, dont l'idée est dans la recherche de la création d'un mythe sur le Donbass. Igor Minaev fait le lien entre le travail, la joie et le bien-être, mais il s'avère qu'il s'agit d'un omanoû et d'un manípulâcíêû. La propagande a créé si fausse réalité parallèle qu'un jour la situation a explosé et que la guerre a commencé. " La Symphonie du Donbass " a grandi à la " Kakofoníû du Donbass ".
La première du film a eu lieu en mars 2018 au Festival Festival UA, la même année où la bande a participé au programme de compétition du 34 e Festival International du film de Varsovie.
Le film a été créé par Trempel FILMS avec le soutien de l'agence d'état de l'Ukraine sur les enjeux du cinéma.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Cinéma ukrainien
L'avant première du film "La Cacophonie du Donbass"
Organisé par Trempel FILMS et 2 autres
mardi 26 mars de 20:30 à 22:30
Le Balzac
1 rue Balzac, 75008 Paris
Запрошуємо всіх небайдужих на прем'єру і покази документального фільму "Какофонія Донбасу".
Nous sommes très content d’annoncer la sortie du film La Cacophonie du Donbass d'un réalisateur franco-ukrainien Igor Minaev dans les salles en France le 27 mars. Ce film parle de la force destructrice de la propagande qui dépasse les frontières de cette région . Les images d'archives inédites du Donbass se croisent avec les interviews choquantes des réfugiés de la région occupée.
-Quelle était votre intention en faisant ce film ?
-Je voulais montrer que l’idéologie, quelle qu’elle soit, détruit les gens et déforme le monde. Elle valorise la haine et impose le mensonge à la place de la vérité.
I.Minaev
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Cinéma ukrainien
Le cinéma ukrainien s'exporte comme une arme culturelle contre la Russie
Mise à jour 07.04.2019 à 11:00
Par Olga NEDBAEVA
AFP
https://information.tv5monde.com/culture/le-cinema-ukrainien-s-exporte-comme-une-arme-culturelle-contre-la-russie-294148?fbclid=IwAR3MHJsC4wGbjVHsaHY84A1p6BuN7KoxiRYPl9Kh20UQsrAnx9-oT4SQ8as
Le conflit avec la Russie a fait "renaître de ses cendres" le cinéma ukrainien qui s'exporte comme une arme culturelle au moment de l'incertitude sur l'orientation politique de cette ex-république soviétique.
"Terres sauvages", dont l'action se passe dans le Donbass, région de l'Est de l'Ukraine en proie depuis 2014 à un conflit armé entre Kiev et les séparatistes prorusses, "Première centurie", un documentaire sur le soulèvement sanglant du Maïdan à Kiev contre un président pro-russe qui a entraîné l'annexion de la Crimée et le conflit dans l'Est, mais aussi une comédie et un grand classique: le festival "Nouvelle vague du cinéma ukrainien" propose jusqu'au 10 avril sept films à Paris.
Le festival se déroule avant le deuxième tour de l'élection présidentielle en Ukraine du 21 avril, entre le président actuel Petro Porochenko et le comédien Volodymyr Zelensky qui a un programme très flou, mais dont les Russes apprécient qu'il partage les mêmes codes culturels qu'eux.
"Ces films racontent l'Ukraine, nous faisons de la diplomatie culturelle", explique à l'AFP Pylyp Illienko, président de l'agence ukrainienne du film.
Pour lui, "tout a changé" ces dernières années pour le cinéma ukrainien qui "renaît de ses cendres" après avoir été "négligé et marginalisé par l'Etat et la société pendant de longues années après l'indépendance" en 1991.
Le soutien de l'Etat a "considérablement augmenté", la part des films ukrainiens projeté au cinéma est passé de 4% en 2017 à 8% en 2018 et certains ont été "un succès commercial".
- "Vulnérables" face à la culture russe -
Des festivals de films ukrainiens sont organisés à travers le monde "pratiquement toutes les semaines", à Lisbonne la semaine dernière avant Paris, énumère M. Illienko.
"Pendant plus de 20 ans les Ukrainiens ont consommé du contenu culturel créé principalement par l'ex-empire russe, cela nous a empêchés d'être indépendants. Aujourd'hui on se débarrasse du complexe d'infériorité (...)", dit-il.
Il défend la décision de Kiev d'interdire des films russes, jugeant qu'ils faisaient partie de la "guerre hybride" menée par la Russie contre l'Ukraine, et de fixer des quotas pour des films en langue ukrainienne.
"Beaucoup d'Ukrainiens citent toujours les comédies soviétiques. Ce sont de bons films, mais chaque fois qu'on plaisante comme ça, cela nous renvoie à l'empire qui n'existe plus".
"Nous resterons vulnérables tant que nous ne formerons pas notre propre contexte culturel", estime Pylyp Illienko, fils du cinéaste Youri Illienko, membre de l'"Ecole poétique de Kiev" qui a travaillé sur "Les Chevaux de feu" de Sergueï Paradjanov et dont l'oeuvre jugée trop nationaliste était boudée en URSS.
Son film "Le Lac des cygnes. La Zone", primé à Cannes en 1990 sera présenté à Paris pour montrer le "passé cinématographique grandiose" du pays.
- "Comédie noire" -
Dans le film d'ouverture "Terres sauvages" où Guerman retourne dans son Donbass natal pour défendre la vieille station service familiale contre la mafia locale, les héros parlent en russe, en ukrainien et en "sourjik"- mélange des deux langues, ce qui reflète la réalité linguistique complexe du pays.
Justifié par son réalisateur Iaroslav Lodyguine comme une touche d'humour dans ce film plutôt déprimant, ce choix n'est pas du goût de Pylyp Illienko pour qui "le film n'aurait rien perdu s'il avait été tourné exclusivement en ukrainien".
Ce film est pour son réalisateur "une comédie noire", une métaphore de l'Ukraine d'aujourd'hui "comme cette station service rouillée dans un bel endroit où aucune voiture ne passe".
"Les gens en Ukraine vivent dans un beau pays et ne voient pas son potentiel économique, mais commencent à le défendre au moment où la ligne rouge est franchie", explique-t-il à l'AFP.
Le film est tiré du best-seller ukrainien "La Route du Donbass" de Serguï Jadan écrit avant le conflit.
Pour Serguï Jadan, "on peut s'attendre au pire" en cas de la victoire du comique Zelensky, même s'il admet que son succès s'explique en partie par une réaction à l'"ukraïnisation agressive" après 2014.
"En 2010, beaucoup prenaient à la légère l'arrivée au pouvoir du (prorusse Viktor) Yanoukovitch (destitué après sa fuite en Russie après la répression du Maïdan, NDLR). En trois ans, il a refait le système, tout s'est écroulé et nous en connaissons le prix", conclut-il.
Mise à jour 07.04.2019 à 11:00
Par Olga NEDBAEVA
AFP
https://information.tv5monde.com/culture/le-cinema-ukrainien-s-exporte-comme-une-arme-culturelle-contre-la-russie-294148?fbclid=IwAR3MHJsC4wGbjVHsaHY84A1p6BuN7KoxiRYPl9Kh20UQsrAnx9-oT4SQ8as
Le conflit avec la Russie a fait "renaître de ses cendres" le cinéma ukrainien qui s'exporte comme une arme culturelle au moment de l'incertitude sur l'orientation politique de cette ex-république soviétique.
"Terres sauvages", dont l'action se passe dans le Donbass, région de l'Est de l'Ukraine en proie depuis 2014 à un conflit armé entre Kiev et les séparatistes prorusses, "Première centurie", un documentaire sur le soulèvement sanglant du Maïdan à Kiev contre un président pro-russe qui a entraîné l'annexion de la Crimée et le conflit dans l'Est, mais aussi une comédie et un grand classique: le festival "Nouvelle vague du cinéma ukrainien" propose jusqu'au 10 avril sept films à Paris.
Le festival se déroule avant le deuxième tour de l'élection présidentielle en Ukraine du 21 avril, entre le président actuel Petro Porochenko et le comédien Volodymyr Zelensky qui a un programme très flou, mais dont les Russes apprécient qu'il partage les mêmes codes culturels qu'eux.
"Ces films racontent l'Ukraine, nous faisons de la diplomatie culturelle", explique à l'AFP Pylyp Illienko, président de l'agence ukrainienne du film.
Pour lui, "tout a changé" ces dernières années pour le cinéma ukrainien qui "renaît de ses cendres" après avoir été "négligé et marginalisé par l'Etat et la société pendant de longues années après l'indépendance" en 1991.
Le soutien de l'Etat a "considérablement augmenté", la part des films ukrainiens projeté au cinéma est passé de 4% en 2017 à 8% en 2018 et certains ont été "un succès commercial".
- "Vulnérables" face à la culture russe -
Des festivals de films ukrainiens sont organisés à travers le monde "pratiquement toutes les semaines", à Lisbonne la semaine dernière avant Paris, énumère M. Illienko.
"Pendant plus de 20 ans les Ukrainiens ont consommé du contenu culturel créé principalement par l'ex-empire russe, cela nous a empêchés d'être indépendants. Aujourd'hui on se débarrasse du complexe d'infériorité (...)", dit-il.
Il défend la décision de Kiev d'interdire des films russes, jugeant qu'ils faisaient partie de la "guerre hybride" menée par la Russie contre l'Ukraine, et de fixer des quotas pour des films en langue ukrainienne.
"Beaucoup d'Ukrainiens citent toujours les comédies soviétiques. Ce sont de bons films, mais chaque fois qu'on plaisante comme ça, cela nous renvoie à l'empire qui n'existe plus".
"Nous resterons vulnérables tant que nous ne formerons pas notre propre contexte culturel", estime Pylyp Illienko, fils du cinéaste Youri Illienko, membre de l'"Ecole poétique de Kiev" qui a travaillé sur "Les Chevaux de feu" de Sergueï Paradjanov et dont l'oeuvre jugée trop nationaliste était boudée en URSS.
Son film "Le Lac des cygnes. La Zone", primé à Cannes en 1990 sera présenté à Paris pour montrer le "passé cinématographique grandiose" du pays.
- "Comédie noire" -
Dans le film d'ouverture "Terres sauvages" où Guerman retourne dans son Donbass natal pour défendre la vieille station service familiale contre la mafia locale, les héros parlent en russe, en ukrainien et en "sourjik"- mélange des deux langues, ce qui reflète la réalité linguistique complexe du pays.
Justifié par son réalisateur Iaroslav Lodyguine comme une touche d'humour dans ce film plutôt déprimant, ce choix n'est pas du goût de Pylyp Illienko pour qui "le film n'aurait rien perdu s'il avait été tourné exclusivement en ukrainien".
Ce film est pour son réalisateur "une comédie noire", une métaphore de l'Ukraine d'aujourd'hui "comme cette station service rouillée dans un bel endroit où aucune voiture ne passe".
"Les gens en Ukraine vivent dans un beau pays et ne voient pas son potentiel économique, mais commencent à le défendre au moment où la ligne rouge est franchie", explique-t-il à l'AFP.
Le film est tiré du best-seller ukrainien "La Route du Donbass" de Serguï Jadan écrit avant le conflit.
Pour Serguï Jadan, "on peut s'attendre au pire" en cas de la victoire du comique Zelensky, même s'il admet que son succès s'explique en partie par une réaction à l'"ukraïnisation agressive" après 2014.
"En 2010, beaucoup prenaient à la légère l'arrivée au pouvoir du (prorusse Viktor) Yanoukovitch (destitué après sa fuite en Russie après la répression du Maïdan, NDLR). En trois ans, il a refait le système, tout s'est écroulé et nous en connaissons le prix", conclut-il.
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Re: Cinéma ukrainien
Forteresse : une fantaisie médiévale ukrainienne (en Blu-ray et DVD)
Publié par Jihelbey le 14 avril 2019. Publié dans Blu-ray - DVD - Cinéma
• Titre original : Storozhova zastava
• Support testé : blu-ray
• Genre : fantaisie, aventure
• Année : 2017
• Réalisation : Yuriy Kovalyov
• Casting : Daniil Kamenskyi, Roman Lutskyi, Ivan Denysenko, Georgi Derevyanskyi, Oleksandr Komarov, Eva Koshova, Stanislava Krasovska, Erzhan Nurymbet
• Durée : 1 h 51 mn 15
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 2,35/1
• Sous-titrage : français
• Pistes sonores : DTS-HD MA 5.1 ukrainien, français
• Bonus : film annonce (2 mn 09)
• Éditeur : Rimini Éditions
Son : mixage 5.1 ukrainien aux dialogues clairs, excellente dynamique, spatialisation ample bien répartie sur les surrounds profitant aux scènes d’actions, LFE très efficaces ; VF 5.1 soignée au mixage très convaincant mais sans les sonorités particulières de l’ukrainien
Publié par Jihelbey le 14 avril 2019. Publié dans Blu-ray - DVD - Cinéma
Note artistique : (3/5)
Synopsis
Lors d'une sortie avec son école, le jeune Vitko tombe dans un trou et est projeté… plus de 1000 ans en arrière ! Il se retrouve dans une époque de légendes, de batailles épiques, de magie noire et de créatures fantastiques. Il rencontre le chevalier Oleshko et sa jeune sœur, et va les aider à défendre une forteresse donc cherchent à s'emparer les Cumans, un peuple de guerriers féroces. Vitko va faire preuve d'un courage dont il ne se croyait pas capable.• Titre original : Storozhova zastava
• Support testé : blu-ray
• Genre : fantaisie, aventure
• Année : 2017
• Réalisation : Yuriy Kovalyov
• Casting : Daniil Kamenskyi, Roman Lutskyi, Ivan Denysenko, Georgi Derevyanskyi, Oleksandr Komarov, Eva Koshova, Stanislava Krasovska, Erzhan Nurymbet
• Durée : 1 h 51 mn 15
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 2,35/1
• Sous-titrage : français
• Pistes sonores : DTS-HD MA 5.1 ukrainien, français
• Bonus : film annonce (2 mn 09)
• Éditeur : Rimini Éditions
Commentaire artistique
Premier long métrage du réalisateur Yuriy Kovalyov, Forteresse est un film ukrainien d’Heroic Fantasy basé sur un roman pour enfant de Volodymyr Rutkivskyi : clairement destiné au jeune public, ce film de divertissement, outre son origine singulière, est un plaisant spectacle tout public que l’on peut recommander sans réserve. Il y est question de voyage dans le temps, un argument sous-exploité, d’aventures chevaleresques, de magicien et de golem de pierre destructeur, le tout imprégné d’un soupçon de romance et d’ode à la nature. Beaucoup d’action, un poil d’humour et une belle photographie lumineuse d’Yriy Korol soutenue par une musique entraînante composent un cocktail plaisant et hautement distrayant même si le rythme inégal provoque quelques baisses de régime et malgré certains effets spéciaux quelque peu limités. Avec son casting haut en couleurs, ses costumes chatoyants, ses armures rutilantes et ses décors impressionnants, le film n’a rien à envier aux séries B d’aventures merveilleuses américaines. Cependant, il ne faudra pas s’attendre à un produit qui renouvelle le genre, Forteresse s’inscrit dans la lignée de nombreux métrages similaires et peine à se démarquer par ses péripéties assez prévisibles. Ses caractérisations puériles ne captiveront que les pré-ados, plus réceptifs à la simplicité de la narration et sa distanciation (attitudes et expressions contemporaines anachronique mais qui leur parlent) que le public adulte. Forteresse relève du conte féerique pétri de bons sentiments qui ne quitte jamais le registre de la bienveillance et privilégie une violence très mesurée excluant toute scène sanglante. Pour un des premiers films de genre produit et réalisé intégralement en Ukraine, Forteresse est à la hauteur de son intention : un film enchanteur dont l’aventure fantastique médiévale ancrée dans le folklore local est tout à fait apte à divertir son jeune public.Commentaire technique
Image : copie HD, très belle définition, restitution précise des textures, très bon contraste, étalonnage naturaliste, colorimétrie réaliste, tons nuancés, pas de dominanteSon : mixage 5.1 ukrainien aux dialogues clairs, excellente dynamique, spatialisation ample bien répartie sur les surrounds profitant aux scènes d’actions, LFE très efficaces ; VF 5.1 soignée au mixage très convaincant mais sans les sonorités particulières de l’ukrainien
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Cinéma ukrainien
:movie_camera: FESTIVAL DE CANNES :flag_ua: Le jeune cinéma ukrainien à l'honneur aujourd'hui avec la projection de Evge (En terres de Crimée), premier film de Nariman Aliev sur un scénario co-écrit par Marysia Nikitiuk:fingers_crossed:Le film concourt pour la Caméra d'or !
UCR Ukrainian State Film Agency Wild Bunch Arp Sélection – à Festival De Cannes.
UCR Ukrainian State Film Agency Wild Bunch Arp Sélection – à Festival De Cannes.
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Re: Cinéma ukrainien
Cinéma: En terre de Crimée - Film de Nariman Aliev
Sélection officielle Un Certain Regard au Festival de Cannes 2019.
Synopsis: Ayant perdu son fils aîné dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine, Mustafa décide de ramener son corps jusqu’à sa terre natale : la Crimée.
Pour cela, il prend la route avec son fils cadet.
Un voyage qui bouleversera leur relation.
ce lundi 3 juin séance à 15:50
durée: 1h37
Reflet Medicis - 3 rue Champollion 75005 Paris.
En VO, Numérique.
Sélection officielle Un Certain Regard au Festival de Cannes 2019.
Synopsis: Ayant perdu son fils aîné dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine, Mustafa décide de ramener son corps jusqu’à sa terre natale : la Crimée.
Pour cela, il prend la route avec son fils cadet.
Un voyage qui bouleversera leur relation.
ce lundi 3 juin séance à 15:50
durée: 1h37
Reflet Medicis - 3 rue Champollion 75005 Paris.
En VO, Numérique.
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Re: Cinéma ukrainien
За кілька годин у Парижі розпочнеться велика ретроспектива фільмів Кіри Муратової!
З 25 вересня до 20 жовтня 2019 року у легендарній Французькій Сінематеці La Cinémathèque française - найстарішій кіноархівній інституції світу - відбудеться ретроспектива 16 фільмів української режисерки.
«Ретроспектива в Паризькій Сінематеці представляє повну панораму творчості режисерки – від стрічок радянських часів, що були зняті в умовах творчих обмежень та цензури, до часів незалежності, коли в Україні відбувалися тектонічні суспільні трансформації. Цей рік можна назвати знаковим для Муратової у Франції: у липні на кінофестивалі у Ла-Рошелі ми підтримали спеціальну програму показів її фільмів, яка мала великий успіх і збирала повні зали», – генеральний директор Ukrainian Institute - Український інститут Volodymyr Sheiko.
Французька ретроспектива матиме відлуння і в Україні: комедійна стрічка «Чутливий міліціонер» про міліціонера Толю, знята Україною і Францією у 1992 році, що досі зберігалася в колекції Сінематеки, вперше за 27 років повернеться в Україну.
Генеральний директор Довженко-Центр : Dovzhenko Centre Ivan Kozlenko: «Муратова стала найзатребуванішим українським режисером у світі – до Довженко-Центру щороку надходять десятки запитів на покази, інтерес до її творчості наразі більший, ніж до творчості Олександра Довженка. Ретроспективу у Французькій Сінематеці, організовану спільно з Українським інститутом, можна вважати кульмінацією міжнародного визнання української режисерки, а повернення її фільму «Чутливий міліціонер» до України – знаковою подією, символічним результатом нашої майже 7-літньої роботи з популяризації її імені».
Подія організована Українським інститутом та Довженко-Центром.
Відео: La Cinémathèque française
Baba Yaga Films Anna Koriagina Olga Birzul Natalie Movshovych Festival La Rochelle Cinéma
[ltr]#український_інститут[/ltr]
[ltr]Dans quelques heures à Paris, la grande rétrospective des films de Kiri muratovoí̈ va commencer[/ltr]
Du 25 septembre au 20 octobre 2019 à la Cinémathèque Française il y aura une rétrospective
" Rétrospective à Paris sínematecí présente le panorama complet de la créativité du réalisateur - des bandes de l'époque soviétique, qui ont été filmées dans les conditions des restrictions créatives et de la censure, aux temps de cette année peuvent s'appeler znakovim pour muratovoí̈ en France : en juillet au festival du film à la rosselli nous avons soutenu un programme spécial de projections de ses films, qui ont eu un grand succès et de construire des salles complètes ",.
La rétrospective française aura un écho et en Ukraine : un ruban de comédie "Sensible Mílícíoner" à propos de mílícíonera tolu, filmé par l'Ukraine et la France en 1992, qui a encore sauvé dans la collection de sínemateki, pour le
"Muratova est devenu le directeur ukrainien le plus puissant au monde - au centre de dovzhenko chaque année se plaint des dizaines de demandes de projections, l' intérêt pour sa créativité est actuellement plus grand que la rétrospective en français Sínematecí, organisée par l' Institut ukrainien, peut être considérée comme la reconnaissance internationale de la directrice ukrainienne, et le retour de son film" Mílícíoner sensible " à l'Ukraine - un événement significatif, un résultat significatif de notre
L ' événement est organisé par l'Institut ukrainien et le centre de dovzhenko.
Vidéo : =68.ARCNYsCdJOna-Q6HqMoNzvco1EMXjIb0p2_IrLuRs85WMrS_j0djKVLnRe-lnAdRrAnbNX_kAoqajoIDcsT7GjfSdtzjdyQnY8iC8URSg-wq0NX9bBusQwDOXDMArJ0v0ulparc2WeilRuhi9ItGCWdNt61s51wrlX_-M-oa0ImJEyls_g-IQVFYHWI0PP1Y2TNXr5Rd8aFiqW4CwCW1lykGoW7g]La Cinémathèque française
З 25 вересня до 20 жовтня 2019 року у легендарній Французькій Сінематеці La Cinémathèque française - найстарішій кіноархівній інституції світу - відбудеться ретроспектива 16 фільмів української режисерки.
«Ретроспектива в Паризькій Сінематеці представляє повну панораму творчості режисерки – від стрічок радянських часів, що були зняті в умовах творчих обмежень та цензури, до часів незалежності, коли в Україні відбувалися тектонічні суспільні трансформації. Цей рік можна назвати знаковим для Муратової у Франції: у липні на кінофестивалі у Ла-Рошелі ми підтримали спеціальну програму показів її фільмів, яка мала великий успіх і збирала повні зали», – генеральний директор Ukrainian Institute - Український інститут Volodymyr Sheiko.
Французька ретроспектива матиме відлуння і в Україні: комедійна стрічка «Чутливий міліціонер» про міліціонера Толю, знята Україною і Францією у 1992 році, що досі зберігалася в колекції Сінематеки, вперше за 27 років повернеться в Україну.
Генеральний директор Довженко-Центр : Dovzhenko Centre Ivan Kozlenko: «Муратова стала найзатребуванішим українським режисером у світі – до Довженко-Центру щороку надходять десятки запитів на покази, інтерес до її творчості наразі більший, ніж до творчості Олександра Довженка. Ретроспективу у Французькій Сінематеці, організовану спільно з Українським інститутом, можна вважати кульмінацією міжнародного визнання української режисерки, а повернення її фільму «Чутливий міліціонер» до України – знаковою подією, символічним результатом нашої майже 7-літньої роботи з популяризації її імені».
Подія організована Українським інститутом та Довженко-Центром.
Відео: La Cinémathèque française
Baba Yaga Films Anna Koriagina Olga Birzul Natalie Movshovych Festival La Rochelle Cinéma
[ltr]#український_інститут[/ltr]
[ltr]Dans quelques heures à Paris, la grande rétrospective des films de Kiri muratovoí̈ va commencer[/ltr]
Du 25 septembre au 20 octobre 2019 à la Cinémathèque Française il y aura une rétrospective
" Rétrospective à Paris sínematecí présente le panorama complet de la créativité du réalisateur - des bandes de l'époque soviétique, qui ont été filmées dans les conditions des restrictions créatives et de la censure, aux temps de cette année peuvent s'appeler znakovim pour muratovoí̈ en France : en juillet au festival du film à la rosselli nous avons soutenu un programme spécial de projections de ses films, qui ont eu un grand succès et de construire des salles complètes ",.
La rétrospective française aura un écho et en Ukraine : un ruban de comédie "Sensible Mílícíoner" à propos de mílícíonera tolu, filmé par l'Ukraine et la France en 1992, qui a encore sauvé dans la collection de sínemateki, pour le
"Muratova est devenu le directeur ukrainien le plus puissant au monde - au centre de dovzhenko chaque année se plaint des dizaines de demandes de projections, l' intérêt pour sa créativité est actuellement plus grand que la rétrospective en français Sínematecí, organisée par l' Institut ukrainien, peut être considérée comme la reconnaissance internationale de la directrice ukrainienne, et le retour de son film" Mílícíoner sensible " à l'Ukraine - un événement significatif, un résultat significatif de notre
L ' événement est organisé par l'Institut ukrainien et le centre de dovzhenko.
Vidéo : =68.ARCNYsCdJOna-Q6HqMoNzvco1EMXjIb0p2_IrLuRs85WMrS_j0djKVLnRe-lnAdRrAnbNX_kAoqajoIDcsT7GjfSdtzjdyQnY8iC8URSg-wq0NX9bBusQwDOXDMArJ0v0ulparc2WeilRuhi9ItGCWdNt61s51wrlX_-M-oa0ImJEyls_g-IQVFYHWI0PP1Y2TNXr5Rd8aFiqW4CwCW1lykGoW7g]La Cinémathèque française
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Re: Cinéma ukrainien
«ЕВАКУЙОВАНІ НАЗАВЖДИ». В МЕРЕЖІ З’ЯВИВСЯ ДОВГООЧІКУВАНИЙ ФІЛЬМ ПРО ДЕПОРТОВАНИХ У 40-ИХ РОКАХ МИНУЛОГО СТОЛІТТЯ УКРАЇНЦІВ
"EVACUÉ POUR TOUJOURS". UN FILM TRÈS ATTENDU SUR LES UKRAINIENS DÉPORTÉS DANS LES ANNÉES 1940 EST APPARU SUR LE RÉSEAU
Le film traite de la déportation forcée d’Ukrainiens, du peuple autochtone de Zakharzon - Lemkivshchyna, de Nadsyannya, de Kholmshchyna, de Western Boykivschyna et de Podlasie, dont les territoires ont été intégrés à la Pologne à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Les expulsions qui ont eu lieu entre 1945 et 1946 ont marqué le début d'une opération de nettoyage ethnique appelée "Vistule".
Fuyant la persécution des autorités soviétiques, les personnages du film, fidèles de l'Église grecque catholique, s'installent dans le village de Ternovytsi, dans la région d'Ivano-Frankivsk.
Ils essaient de combattre le régime athée en préservant leurs propres traditions et coutumes religieuses, formant ainsi un puissant centre pour une église grecque catholique souterraine.
Lors de la création du film "Evacuees Forever", les auteurs ont recueilli de nombreux témoignages.
Ce sont les histoires de personnes qui ont été terriblement mises à l'épreuve par le système communiste répressif mais qui sont restées fidèles à l'église et aux idées nationales.
L'auteur du film est un prêtre de l'UGCC, le curé de l'église du Saint Martyr Paraskeva du village de Fitkova de la région de Nadvirna dans la région d'Ivano-Frankivsk - le père Ivan Kachanyuk - explique que le but du film est de préserver la mémoire des personnes qui ont été victimes de cette tragédie.
«Le film parle des déportés de Zakharzon de 1945 à 1946 qui vivaient à Ternovitsa. De nombreuses personnes de Lemkivshchyna, Western Boykivshchyna et Nadsiannya qui ont construit une colonie compacte ici ont été déplacées. C'étaient tous des catholiques grecs qui ne se sont pas cassés sous la pression d'une machine totalitaire."
Selon le producteur du film, Sergey Ustyukov, la photo reflète les moments les plus tragiques d'un fait historique - le retrait des Ukrainiens de leurs maisons.
Il ajoute que "Evacuees Forever" est un défi de cinéma. Parce que chaque ukrainien est conscient, l'objectif est de montrer à quel point il est important de comprendre que notre histoire doit être entendue non seulement en Ukraine, mais dans le monde entier.
«La première partie du film raconte uniquement comment les migrants de Zakerzonny sont arrivés sur le territoire de la région des Carpates. La deuxième partie, qui, selon les plans, doit voir le monde cette année, mettra davantage l'accent sur les activités et le rôle des prêtres dans la persécution de l'UGCC par le système soviétique », a déclaré Sergiy Ustyukov.
Vous pouvez regarder le film "Evacuees Forever" ici:
https://syla.news/2018/09/21/evakujovani-nazavzhdy-v-merezhi-z-yavyvsya-dovgoochikuvanyj-film-pro-deportovanyh-u-40-yh-rokah-mynulogo-stolittya-ukrayintsiv/?fbclid=IwAR1-EpXChL5YVmOB5DkzOovx1aEympJR6XS6kC3KYOIuYJbxgVfw9eagFpI
SYLA NEWS
"EVACUÉ POUR TOUJOURS". UN FILM TRÈS ATTENDU SUR LES UKRAINIENS DÉPORTÉS DANS LES ANNÉES 1940 EST APPARU SUR LE RÉSEAU
Le film traite de la déportation forcée d’Ukrainiens, du peuple autochtone de Zakharzon - Lemkivshchyna, de Nadsyannya, de Kholmshchyna, de Western Boykivschyna et de Podlasie, dont les territoires ont été intégrés à la Pologne à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Les expulsions qui ont eu lieu entre 1945 et 1946 ont marqué le début d'une opération de nettoyage ethnique appelée "Vistule".
Fuyant la persécution des autorités soviétiques, les personnages du film, fidèles de l'Église grecque catholique, s'installent dans le village de Ternovytsi, dans la région d'Ivano-Frankivsk.
Ils essaient de combattre le régime athée en préservant leurs propres traditions et coutumes religieuses, formant ainsi un puissant centre pour une église grecque catholique souterraine.
Lors de la création du film "Evacuees Forever", les auteurs ont recueilli de nombreux témoignages.
Ce sont les histoires de personnes qui ont été terriblement mises à l'épreuve par le système communiste répressif mais qui sont restées fidèles à l'église et aux idées nationales.
L'auteur du film est un prêtre de l'UGCC, le curé de l'église du Saint Martyr Paraskeva du village de Fitkova de la région de Nadvirna dans la région d'Ivano-Frankivsk - le père Ivan Kachanyuk - explique que le but du film est de préserver la mémoire des personnes qui ont été victimes de cette tragédie.
«Le film parle des déportés de Zakharzon de 1945 à 1946 qui vivaient à Ternovitsa. De nombreuses personnes de Lemkivshchyna, Western Boykivshchyna et Nadsiannya qui ont construit une colonie compacte ici ont été déplacées. C'étaient tous des catholiques grecs qui ne se sont pas cassés sous la pression d'une machine totalitaire."
Selon le producteur du film, Sergey Ustyukov, la photo reflète les moments les plus tragiques d'un fait historique - le retrait des Ukrainiens de leurs maisons.
Il ajoute que "Evacuees Forever" est un défi de cinéma. Parce que chaque ukrainien est conscient, l'objectif est de montrer à quel point il est important de comprendre que notre histoire doit être entendue non seulement en Ukraine, mais dans le monde entier.
«La première partie du film raconte uniquement comment les migrants de Zakerzonny sont arrivés sur le territoire de la région des Carpates. La deuxième partie, qui, selon les plans, doit voir le monde cette année, mettra davantage l'accent sur les activités et le rôle des prêtres dans la persécution de l'UGCC par le système soviétique », a déclaré Sergiy Ustyukov.
Vous pouvez regarder le film "Evacuees Forever" ici:
https://syla.news/2018/09/21/evakujovani-nazavzhdy-v-merezhi-z-yavyvsya-dovgoochikuvanyj-film-pro-deportovanyh-u-40-yh-rokah-mynulogo-stolittya-ukrayintsiv/?fbclid=IwAR1-EpXChL5YVmOB5DkzOovx1aEympJR6XS6kC3KYOIuYJbxgVfw9eagFpI
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Re: Cinéma ukrainien
SERGEI LOZNITSA : Regarder, c’est comprendre
Centre de recherches sur les arts et le langage - CRAL, Centre d'études des mondes russe, caucasien et centre européen - CERCEC, Centre d'études sociologiques et politiques Raymond-Aron - CESPRA
La Direction de l’image et de l’audiovisuel de l'EHESS organise en octobre 2019 une rétrospective consacrée à Sergei Loznitsa avec plusieurs projections-débats et une master class du réalisateur ukrainien.
Auteur d’une œuvre de cinéma d’abord documentaire puis de fiction vaste et respectée, nourrie au monde russe qu’il explore avec acuité, parfois avec dégoût, toujours avec inquiétude, Sergei Loznitsa illustre de manière saisissante et ironique, dans les pas d’un Gogol ou d’un Boulgakov, la puissance du regard. A ses yeux, c’est ce qui se voit qui nous fait comprendre ce que sont les choses. Tout le visible est clair, tout le visible parle. Il suffit de regarder.
MAÏDAN
(2h07 - 2014 - produit par Atoms & Void)
Mercredi 9 octobre : 18h-21h
Projection suivie d’un débat avec la participation d’Ariel Schweitzer (critique de cinéma) et de Nino Kirtadzé (cinéaste).
Dans un documentaire d’une patience et d’une justesse exemplaires, Loznitsa ne nous montre pas seulement les événements de la révolution ukrainienne qui se sont déroulés à Kiev en 2014, mais aussi ce qu’est la place silencieuse d’une caméra au beau milieu de faits qui se déroulent sans elle et malgré elle.
PORTRAIT, ARTEL & LA STATION
(programme courts-métrages - 1h30)
Mercredi 16 octobre : 18h-21h
Projection suivie d’un débat avec la participation d’Irina Tcherneva (Cercec) et de Pierre-Yves Vandeweerd (cinéaste).
BLOKADA
(52 minutes - 2005 - produit par St Petersburg Documentary Film Studio)
Mercredi 23 octobre,18h-21h
Projection suivie d’un débat avec la participation de Gilles Bataillon (EHESS) et de Laurent Roth (cinéaste).
DONBASS
(2h01 - 2018 - produit par Ma.Ja.De)
Lundi 28 octobre, 18h-21h
Projection suivie d’un débat avec la participation de Masha Cerovic (EHESS) et de Philippe-Alain Michaud (service cinéma - Musée national d'art moderne - Centre Georges-Pompidou).
MASTER CLASS DE SERGEI LOZNITSA
Mercredi 30 octobre, 19h-21h
Avec la participation de Stéphane Breton (EHESS) - traduction d'Eugénie Zvonkine (Université Paris .
ENTRÉE LIBRE
EHESS - Amphithéâtre François Furet (105 boulevard Raspail - 75006 Paris)
Avec le soutien du Centre de recherche sur les arts et le langage (Cral), du Centre d’études des mondes russe, caucasien et centre-européen (Cercec), du Centre d’études sociologiques et politiques Raymond Aron (Cespra) et de l'Ecole universitaire de Recherche EurArTec / laboratoire ESTCA / Université Paris 8.
Centre de recherches sur les arts et le langage - CRAL, Centre d'études des mondes russe, caucasien et centre européen - CERCEC, Centre d'études sociologiques et politiques Raymond-Aron - CESPRA
La Direction de l’image et de l’audiovisuel de l'EHESS organise en octobre 2019 une rétrospective consacrée à Sergei Loznitsa avec plusieurs projections-débats et une master class du réalisateur ukrainien.
Auteur d’une œuvre de cinéma d’abord documentaire puis de fiction vaste et respectée, nourrie au monde russe qu’il explore avec acuité, parfois avec dégoût, toujours avec inquiétude, Sergei Loznitsa illustre de manière saisissante et ironique, dans les pas d’un Gogol ou d’un Boulgakov, la puissance du regard. A ses yeux, c’est ce qui se voit qui nous fait comprendre ce que sont les choses. Tout le visible est clair, tout le visible parle. Il suffit de regarder.
MAÏDAN
(2h07 - 2014 - produit par Atoms & Void)
Mercredi 9 octobre : 18h-21h
Projection suivie d’un débat avec la participation d’Ariel Schweitzer (critique de cinéma) et de Nino Kirtadzé (cinéaste).
Dans un documentaire d’une patience et d’une justesse exemplaires, Loznitsa ne nous montre pas seulement les événements de la révolution ukrainienne qui se sont déroulés à Kiev en 2014, mais aussi ce qu’est la place silencieuse d’une caméra au beau milieu de faits qui se déroulent sans elle et malgré elle.
PORTRAIT, ARTEL & LA STATION
(programme courts-métrages - 1h30)
Mercredi 16 octobre : 18h-21h
Projection suivie d’un débat avec la participation d’Irina Tcherneva (Cercec) et de Pierre-Yves Vandeweerd (cinéaste).
BLOKADA
(52 minutes - 2005 - produit par St Petersburg Documentary Film Studio)
Mercredi 23 octobre,18h-21h
Projection suivie d’un débat avec la participation de Gilles Bataillon (EHESS) et de Laurent Roth (cinéaste).
DONBASS
(2h01 - 2018 - produit par Ma.Ja.De)
Lundi 28 octobre, 18h-21h
Projection suivie d’un débat avec la participation de Masha Cerovic (EHESS) et de Philippe-Alain Michaud (service cinéma - Musée national d'art moderne - Centre Georges-Pompidou).
MASTER CLASS DE SERGEI LOZNITSA
Mercredi 30 octobre, 19h-21h
Avec la participation de Stéphane Breton (EHESS) - traduction d'Eugénie Zvonkine (Université Paris .
ENTRÉE LIBRE
EHESS - Amphithéâtre François Furet (105 boulevard Raspail - 75006 Paris)
Avec le soutien du Centre de recherche sur les arts et le langage (Cral), du Centre d’études des mondes russe, caucasien et centre-européen (Cercec), du Centre d’études sociologiques et politiques Raymond Aron (Cespra) et de l'Ecole universitaire de Recherche EurArTec / laboratoire ESTCA / Université Paris 8.
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Re: Cinéma ukrainien
Une cinéaste d'origine ukrainienne remporte le meilleur Oscar du documentaire
Née en Ukraine, Elena Andreicheva (L) et Carol Dysinger, lauréates de l'Oscar du meilleur court métrage documentaire pour `` Apprendre à faire du skateboard dans une zone de guerre (si vous êtes une fille) '', pose dans la salle de presse lors de la 92e cérémonie des Oscars cérémonie au Kodak Theater à Hollywood, Californie, USA, 09 février 2020.
La cinéaste britannique née à Kiev, Elena Andreicheva, a remporté un Oscar du meilleur documentaire (court métrage) pour le film "Apprendre à faire du skate dans une zone de guerre (si vous êtes une fille)".
Andreicheva qui vit au Royaume-Uni a remporté le prix avec la réalisatrice américaine Carol Dysinger.
Le film raconte l'histoire d'une classe de jeunes filles de quartiers défavorisés qui vivent en Afghanistan déchiré par la guerre.
Dysinger a qualifié le film de "lettre d'amour" aux filles d'Afghanistan.
Il s'agit du premier Oscar pour les deux femmes.
Née en Ukraine, Elena Andreicheva (L) et Carol Dysinger, lauréates de l'Oscar du meilleur court métrage documentaire pour `` Apprendre à faire du skateboard dans une zone de guerre (si vous êtes une fille) '', pose dans la salle de presse lors de la 92e cérémonie des Oscars cérémonie au Kodak Theater à Hollywood, Californie, USA, 09 février 2020.
La cinéaste britannique née à Kiev, Elena Andreicheva, a remporté un Oscar du meilleur documentaire (court métrage) pour le film "Apprendre à faire du skate dans une zone de guerre (si vous êtes une fille)".
Andreicheva qui vit au Royaume-Uni a remporté le prix avec la réalisatrice américaine Carol Dysinger.
Le film raconte l'histoire d'une classe de jeunes filles de quartiers défavorisés qui vivent en Afghanistan déchiré par la guerre.
Dysinger a qualifié le film de "lettre d'amour" aux filles d'Afghanistan.
Il s'agit du premier Oscar pour les deux femmes.
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Re: Cinéma ukrainien
FILM DOCUMENTAIRE "WE ARE SOLDIERS", SORTIE EN SALLES EN FRANCE MERCREDI PROCHAIN 07 OCTOBRE DISTRIBUÉ PAR ESC DISTRIBUTION
SÉANCES SPÉCIALES:
Pour celles et ceux qui habitent Paris ou qui peuvent se rendre à Paris, 2 séances spéciales sont organisées à Paris les lundi 05 et vendredi 09 octobre de 20H à 22H au cinéma L'Entrepôt - 7 rue Francis de Pressensé - 75014 Paris, chaque projection sera suivie d'une rencontre avec l'équipe du film, réservations fortement conseillées.
Toutes les informations dans les événements créés pour l'occasion et que nous vous invitons à rejoindre:
- Séance spéciale du lundi 05 octobre: https://www.facebook.com/events/811296722956873
- Séance spéciale du vendredi 09 octobre:
https://www.facebook.com/events/3263781233659278
Synopsis:
Trois volontaires ukrainiens, Dmytro Trompac, Anatolii Fateev, Oleksii Sokolovsky, blessés lors de la guerre avec les Russes et les séparatistes sont soignés à l'hôpital militaire de Kiev. Représentant trois générations, trois milieux sociaux, trois régions différentes, ils se rétablissent, s'ennuient, espèrent et préparent leur avenir.
SÉANCES SPÉCIALES:
Pour celles et ceux qui habitent Paris ou qui peuvent se rendre à Paris, 2 séances spéciales sont organisées à Paris les lundi 05 et vendredi 09 octobre de 20H à 22H au cinéma L'Entrepôt - 7 rue Francis de Pressensé - 75014 Paris, chaque projection sera suivie d'une rencontre avec l'équipe du film, réservations fortement conseillées.
Toutes les informations dans les événements créés pour l'occasion et que nous vous invitons à rejoindre:
- Séance spéciale du lundi 05 octobre: https://www.facebook.com/events/811296722956873
- Séance spéciale du vendredi 09 octobre:
https://www.facebook.com/events/3263781233659278
Synopsis:
Trois volontaires ukrainiens, Dmytro Trompac, Anatolii Fateev, Oleksii Sokolovsky, blessés lors de la guerre avec les Russes et les séparatistes sont soignés à l'hôpital militaire de Kiev. Représentant trois générations, trois milieux sociaux, trois régions différentes, ils se rétablissent, s'ennuient, espèrent et préparent leur avenir.
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Re: Cinéma ukrainien
Козаки. Абсолютно брехлива історія - 1 серія. ПРЕМ`ЄРА 2020
Козаки. Абсолютно брехлива історія 1 серія вже на ютуб-каналі Серіали ICTV. Простий селянськкий парубок Іван краде у московського царя магічну сережку. Щоб сховатись від погоні Іван тікає на Січ. Виявляється на Січі теж не дуже раді такому гостю. Чи знайде Іван порозуміння з козаками Січі - дивіться у 1 серії комедійного серіалу Козаки. Абсолютно брехлива історія!
КОЗАКИ. АБСОЛЮТНО БРЕХЛИВА ІСТОРІЯ - це масштабний костюмований проект, який розповість про вигаданий світ України кінця XVI століття. Глядачів чекають героїчні пригоди Середньовіччя, пошук скарбів з відважними боями і дивовижна історія кохання. А у головних ролях у стрічці з’являться справжні зірки українського кіно: Юрій Дяк, Андрій Ісаєнко, Міла Сивацька, Михайло Гаврилов, Остап Ступка, Георгій Делієв, Михайло Кукуюк, Лариса Руснак, Олег Волощенко, Дмитро Вівчарюк та інші.
Козаки. Абсолютно брехлива історія 1 серія вже на ютуб-каналі Серіали ICTV. Простий селянськкий парубок Іван краде у московського царя магічну сережку. Щоб сховатись від погоні Іван тікає на Січ. Виявляється на Січі теж не дуже раді такому гостю. Чи знайде Іван порозуміння з козаками Січі - дивіться у 1 серії комедійного серіалу Козаки. Абсолютно брехлива історія!
КОЗАКИ. АБСОЛЮТНО БРЕХЛИВА ІСТОРІЯ - це масштабний костюмований проект, який розповість про вигаданий світ України кінця XVI століття. Глядачів чекають героїчні пригоди Середньовіччя, пошук скарбів з відважними боями і дивовижна історія кохання. А у головних ролях у стрічці з’являться справжні зірки українського кіно: Юрій Дяк, Андрій Ісаєнко, Міла Сивацька, Михайло Гаврилов, Остап Ступка, Георгій Делієв, Михайло Кукуюк, Лариса Руснак, Олег Волощенко, Дмитро Вівчарюк та інші.
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Re: Cinéma ukrainien
Le film "Olga" d'Eli Grapp a remporté le Prix SACD du meilleur scénario à la 60ème Semaine de la Critique - Cannes.
Le film "Olga", coproduit par la Suisse, la France et l'Ukraine, a vu la première mondiale pendants la 60e Semaine de la Critique qui se déroule dans le cadre du 74e Festival de Cannes.
Le film d'Eli Grapp parle d'une gymnaste ukrainienne qui doit faire un choix de vie difficile alors qu'Euromaidan se déroule en Ukraine. Le film a été tourné en Ukraine avec la participation de PRONTO FILM, producteurs - Maxim Asadchiy, Sashko Chubko.
Lors de la première mondiale du film l'hymne d'Ukraine a été joué au Festival de Cannes et le public a pleuré en voyant les images de la Révolution de la dignité. Le film est aussi un drame sportif passionnant qui tient les téléspectateurs en haleine de la de la première à la dernière minute.
Le film "Olga" sortira en salles au début de l’année 2022.
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Re: Cinéma ukrainien
Trois films présentés au festival de Venise dressent un tableau choc de l’Ukraine, ce pays aux confins de l’Europe gangrené par la corruption et déchiré depuis 2014 par un conflit avec les séparatistes soutenus par la Russie.
Publié le 9 septembre 2021
GILDAS LE ROUX ET GIOVANNI GREZZI
AGENCE FRANCE-PRESSE
Guerre de « Tranchées »
Avec Tranchées, un documentaire présenté hors compétition, le journaliste de guerre français Loup Bureau suit au plus près le conflit dans la région du Donbass, où les soldats ukrainiens affrontent les séparatistes soutenus par la Russie. Ce voyage cinématographique immerge les spectateurs dans la rudesse de guerres de position dignes de 14-18 dans ce qui est considéré comme le conflit le plus récent sur le sol européen.
« Quand on voit une tranchée, on pense effectivement à la Première Guerre mondiale […] J’essaye de montrer que même aujourd’hui au XXIe siècle, ces guerres de tranchées peuvent toujours avoir lieu », explique Loup Bureau dans un entretien avec l’AFPTV.
Avec ce premier long métrage, il a voulu « raconter une guerre sous l’aspect plus psychologique que physique […] En fait, le moteur du film, c’est l’attente, une espèce de tension qui est présente, mais qui n’explose qu’à certains moments ».
« C’est un environnement qui est très clos, où il y a une très grande promiscuité, on est dans des petits espaces et il y a quelque chose qui s’apparente aussi à une prison psychologique », a confié le réalisateur. Il a lui-même été emprisonné en 2017 en Turquie, où il était accusé de terrorisme après avoir été arrêté alors qu’il filmait près de la frontière irakienne.
Dans ces tranchées qui s’apparentent à des prisons, « on se pose la question de savoir ce qu’on fera si on sort, ce qu’on aurait pu faire de nos vies ». « On se pose des questions sur le sens qu’on a envie de donner à nos vies, et ça, c’est quelque chose que j’ai retrouvé chez tous les soldats, ce questionnement existentiel ».
Torture
Une autre facette de ce conflit, la torture infligée aux prisonniers de guerre, est explorée par le réalisateur Valentyn Vasyanovych dans Vidblysk (Reflet), en lice pour le Lion d’or à Venise, où il avait été récompensé en 2019 par le prix de la section parallèle Horizons pour Atlantis.
Le protagoniste, chirurgien dans la vie civile, est capturé par les forces russes présentes dans l’est du pays et vit une véritable descente aux enfers : humiliations, violences et torture.
« J’ai été profondément frappé par le fait que dans l’Europe contemporaine ces pratiques cruelles et totalement inhumaines puissent avoir lieu », a confié le réalisateur lors de la conférence de presse de présentation du film.
Ces pratiques « durent depuis longtemps et n’ont pas cessé » au sein de « prisons secrètes gérées par les services secrets russes sans aucun contrôle », a dénoncé le cinéaste, qui captive le spectateur à travers des plans fixes semblables à des natures mortes où les êtres humains s’apparentent à de vulgaires insectes.
Face à ces actes, il avoue son impuissance : « Que pouvons-nous faire ? Ces territoires sont occupés. Pour arrêter la torture, il faudrait arrêter la guerre ». Autre suggestion : « Tout le monde occidental devrait arrêter d’acheter du pétrole et du gaz à la Russie, mais j’ai bien conscience que le monde moderne ne fonctionne pas comme cela ».
Corruption
Après cinq ans dans les geôles russes de 2014 à 2019 pour avoir protesté contre l’annexion de la Crimée, le cinéaste ukrainien Oleh Sentsov, libéré lors d’un échange de prisonniers grâce à une mobilisation internationale, a décidé de faire un film pour montrer comment son pays a plongé dans la corruption dans les années 1990.
Rhino, en compétition dans la section parallèle Horizons, raconte l’ascension et la chute d’un délinquant dans l’Ukraine postsoviétique gangrenée par la corruption.
Dans un entretien avec l’AFP, le cinéaste de 45 ans, récipiendaire du prix Sakharov du Parlement européen en 2018, estime que la solution à la crise actuelle doit venir avant tout des Ukrainiens eux-mêmes : « Nous devons régler les problèmes qui affectent notre pays, et en premier lieu lutter contre la corruption, afin que nous puissions aller de l’avant ».
Selon lui, « l’économie est LA solution, car c’est seulement quand on obtient une économie prospère et stable qu’ont peut obtenir son indépendance politique ».
Publié le 9 septembre 2021
GILDAS LE ROUX ET GIOVANNI GREZZI
AGENCE FRANCE-PRESSE
Guerre de « Tranchées »
Avec Tranchées, un documentaire présenté hors compétition, le journaliste de guerre français Loup Bureau suit au plus près le conflit dans la région du Donbass, où les soldats ukrainiens affrontent les séparatistes soutenus par la Russie. Ce voyage cinématographique immerge les spectateurs dans la rudesse de guerres de position dignes de 14-18 dans ce qui est considéré comme le conflit le plus récent sur le sol européen.
« Quand on voit une tranchée, on pense effectivement à la Première Guerre mondiale […] J’essaye de montrer que même aujourd’hui au XXIe siècle, ces guerres de tranchées peuvent toujours avoir lieu », explique Loup Bureau dans un entretien avec l’AFPTV.
Avec ce premier long métrage, il a voulu « raconter une guerre sous l’aspect plus psychologique que physique […] En fait, le moteur du film, c’est l’attente, une espèce de tension qui est présente, mais qui n’explose qu’à certains moments ».
« C’est un environnement qui est très clos, où il y a une très grande promiscuité, on est dans des petits espaces et il y a quelque chose qui s’apparente aussi à une prison psychologique », a confié le réalisateur. Il a lui-même été emprisonné en 2017 en Turquie, où il était accusé de terrorisme après avoir été arrêté alors qu’il filmait près de la frontière irakienne.
Dans ces tranchées qui s’apparentent à des prisons, « on se pose la question de savoir ce qu’on fera si on sort, ce qu’on aurait pu faire de nos vies ». « On se pose des questions sur le sens qu’on a envie de donner à nos vies, et ça, c’est quelque chose que j’ai retrouvé chez tous les soldats, ce questionnement existentiel ».
Torture
Une autre facette de ce conflit, la torture infligée aux prisonniers de guerre, est explorée par le réalisateur Valentyn Vasyanovych dans Vidblysk (Reflet), en lice pour le Lion d’or à Venise, où il avait été récompensé en 2019 par le prix de la section parallèle Horizons pour Atlantis.
Le protagoniste, chirurgien dans la vie civile, est capturé par les forces russes présentes dans l’est du pays et vit une véritable descente aux enfers : humiliations, violences et torture.
« J’ai été profondément frappé par le fait que dans l’Europe contemporaine ces pratiques cruelles et totalement inhumaines puissent avoir lieu », a confié le réalisateur lors de la conférence de presse de présentation du film.
Ces pratiques « durent depuis longtemps et n’ont pas cessé » au sein de « prisons secrètes gérées par les services secrets russes sans aucun contrôle », a dénoncé le cinéaste, qui captive le spectateur à travers des plans fixes semblables à des natures mortes où les êtres humains s’apparentent à de vulgaires insectes.
Face à ces actes, il avoue son impuissance : « Que pouvons-nous faire ? Ces territoires sont occupés. Pour arrêter la torture, il faudrait arrêter la guerre ». Autre suggestion : « Tout le monde occidental devrait arrêter d’acheter du pétrole et du gaz à la Russie, mais j’ai bien conscience que le monde moderne ne fonctionne pas comme cela ».
Corruption
Après cinq ans dans les geôles russes de 2014 à 2019 pour avoir protesté contre l’annexion de la Crimée, le cinéaste ukrainien Oleh Sentsov, libéré lors d’un échange de prisonniers grâce à une mobilisation internationale, a décidé de faire un film pour montrer comment son pays a plongé dans la corruption dans les années 1990.
Rhino, en compétition dans la section parallèle Horizons, raconte l’ascension et la chute d’un délinquant dans l’Ukraine postsoviétique gangrenée par la corruption.
Dans un entretien avec l’AFP, le cinéaste de 45 ans, récipiendaire du prix Sakharov du Parlement européen en 2018, estime que la solution à la crise actuelle doit venir avant tout des Ukrainiens eux-mêmes : « Nous devons régler les problèmes qui affectent notre pays, et en premier lieu lutter contre la corruption, afin que nous puissions aller de l’avant ».
Selon lui, « l’économie est LA solution, car c’est seulement quand on obtient une économie prospère et stable qu’ont peut obtenir son indépendance politique ».
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Re: Cinéma ukrainien
OLGA
Sortie en salle le 17 novembre 2021
Ce film se déroule en 2013 et raconte l’histoire d’une gymnaste ukrainienne de 15 ans tiraillée entre la Suisse, où elle s’entraîne pour le Championnat Européen en vue des JO, et l’Ukraine, où sa mère journaliste couvre les événements d’Euromaïdan.
A travers le destin d’Olga, ce film fait revivre le soulèvement du peuple ukrainien en 2013.
Le réalisateur, Elie Grappe, a utilisé de vraies images d’archives pour ce film.
Olga a obtenu le prix SACD de la Semaine de la Critique à Cannes.
Sortie en salle le 17 novembre 2021
Ce film se déroule en 2013 et raconte l’histoire d’une gymnaste ukrainienne de 15 ans tiraillée entre la Suisse, où elle s’entraîne pour le Championnat Européen en vue des JO, et l’Ukraine, où sa mère journaliste couvre les événements d’Euromaïdan.
A travers le destin d’Olga, ce film fait revivre le soulèvement du peuple ukrainien en 2013.
Le réalisateur, Elie Grappe, a utilisé de vraies images d’archives pour ce film.
Olga a obtenu le prix SACD de la Semaine de la Critique à Cannes.
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Re: Cinéma ukrainien
Centre Culturel d'Ukraine en France
#UAfilm - Projection spéciale du film «INNER WARS» de la réalisatrice Masha Kondakova
Jeudi 24 février à 20h
au SILENCIO DES PRÉS
22 rue Guillaume Apollinaire 75006 Paris
Depuis 2014, l’Est de l’Ukraine est déchiré par une guerre fratricide entre l’armée régulière et des sépara4stes soutenus par la Russie. Dès le début du conflit, des centaines de femmes se sont engagées. Pendant trois ans, Masha, réalisatrice ukrainienne aux racines russes, a suivi quatre d’entre elles dans leurs combats quo4diens. Très personnel, le film est une expérience intense de la vie au front et des trauma4smes qui l’accompagnent.
La projection est gratuite!
RÉSERVATION obligatoire - nowarsvp@gmail.com
Le nombre des places est limité.
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Re: Cinéma ukrainien
L'acteur Pasha Lee, star du cinéma ukrainien, meurt sur le front à 33 ans en défendant son pays
Par Alexandre Plumet
Publié il y a 8 heures, mis à jour il y a 6 heures
DISPARITION - Ayant pris les armes la semaine dernière pour stopper l'avancée des forces russes, le comédien est décédé sous les bombardements ennemis dans la ville d'Irpin, au nord de Kiev.
La mort de l'acteur et comédien Pasha Lee a été annoncée par le festival du film d'Odessa, ce dimanche 6 mars. Il est décédé durant les bombardements des forces russes sur la ville d'Irpin, située à une vingtaine de kilomètres au nord de Kiev. Âgé de 33 ans, il avait rejoint les forces territoriales de l'armée ukrainienne la semaine dernière.
Les bombardements russes se sont poursuivis dans la journée du dimanche, se déplaçant progressivement vers la banlieue de Kiev, dont la ville d'Irpin, alors coupée d'eau, d'électricité et de chauffage pendant trois jours. Selon le maire de la commune, Oleksandr Markushin, huit personnes, dont deux enfants, ont été tuées ce week-end lors de l'attaque russe, qui a coûté également la vie à l'acteur ukrainien. Dans sa dernière publication Instagram, il était accompagné d'une femme, tous deux vêtus de vêtements militaires. «Au cours de ces 48 heures, on a enfin la chance de s'asseoir pour parler de la façon dont nous sommes bombardés. Mais nous allons rire, parce que nous allons nous battre et tout ira bien», a-t-il écrit légende de ce post, le sourire aux lèvres et une certaine fierté en bandoulière.
Né le 10 juillet 1988 à Yevpatoria, une ville portuaire en Crimée au bord de la mer Noire, l'acteur était connu en Ukraine pour son rôle dans la comédie Meeting Of Classmates (2019) et dans le film d'action The Fight Rules du réalisateur ukrainien Oleksii Shapariev sorti en 2017. Dans un post Facebook, Sergiy Tomilenko, le président de l'Union nationale des journalistes d'Ukraine, a également précisé qu'au cours de sa carrière, l'acteur avait effectué un doublage dans Le Roi Lion et Le Hobbit et qu'il avait été animateur sur la chaîne ukrainienne DOM. Son dernier projet date de 2021, où Pasha Lee avait tourné dans la série télévisée dramatique, Provincial.
Sur les réseaux sociaux, plusieurs personnalités lui ont rendu hommage. À l'image de sa collègue, l'actrice Anastasiya Kasilova. «C'était un acteur et une bonne connaissance... Il n'y a pas si longtemps, nous avons tourné ensemble dans un teaser pour un film pour enfants... Ne jamais pardonner !», s'est-elle exclamée dans son post Facebook. De son côté, l'une de ses fans a également pris la parole à son sujet sur Twitter: «Je l'ai vu qu'une seule fois, reste en paix Pasha. On se souviendra toujours de toi».
Par Alexandre Plumet
Publié il y a 8 heures, mis à jour il y a 6 heures
DISPARITION - Ayant pris les armes la semaine dernière pour stopper l'avancée des forces russes, le comédien est décédé sous les bombardements ennemis dans la ville d'Irpin, au nord de Kiev.
La mort de l'acteur et comédien Pasha Lee a été annoncée par le festival du film d'Odessa, ce dimanche 6 mars. Il est décédé durant les bombardements des forces russes sur la ville d'Irpin, située à une vingtaine de kilomètres au nord de Kiev. Âgé de 33 ans, il avait rejoint les forces territoriales de l'armée ukrainienne la semaine dernière.
Les bombardements russes se sont poursuivis dans la journée du dimanche, se déplaçant progressivement vers la banlieue de Kiev, dont la ville d'Irpin, alors coupée d'eau, d'électricité et de chauffage pendant trois jours. Selon le maire de la commune, Oleksandr Markushin, huit personnes, dont deux enfants, ont été tuées ce week-end lors de l'attaque russe, qui a coûté également la vie à l'acteur ukrainien. Dans sa dernière publication Instagram, il était accompagné d'une femme, tous deux vêtus de vêtements militaires. «Au cours de ces 48 heures, on a enfin la chance de s'asseoir pour parler de la façon dont nous sommes bombardés. Mais nous allons rire, parce que nous allons nous battre et tout ira bien», a-t-il écrit légende de ce post, le sourire aux lèvres et une certaine fierté en bandoulière.
Né le 10 juillet 1988 à Yevpatoria, une ville portuaire en Crimée au bord de la mer Noire, l'acteur était connu en Ukraine pour son rôle dans la comédie Meeting Of Classmates (2019) et dans le film d'action The Fight Rules du réalisateur ukrainien Oleksii Shapariev sorti en 2017. Dans un post Facebook, Sergiy Tomilenko, le président de l'Union nationale des journalistes d'Ukraine, a également précisé qu'au cours de sa carrière, l'acteur avait effectué un doublage dans Le Roi Lion et Le Hobbit et qu'il avait été animateur sur la chaîne ukrainienne DOM. Son dernier projet date de 2021, où Pasha Lee avait tourné dans la série télévisée dramatique, Provincial.
Sur les réseaux sociaux, plusieurs personnalités lui ont rendu hommage. À l'image de sa collègue, l'actrice Anastasiya Kasilova. «C'était un acteur et une bonne connaissance... Il n'y a pas si longtemps, nous avons tourné ensemble dans un teaser pour un film pour enfants... Ne jamais pardonner !», s'est-elle exclamée dans son post Facebook. De son côté, l'une de ses fans a également pris la parole à son sujet sur Twitter: «Je l'ai vu qu'une seule fois, reste en paix Pasha. On se souviendra toujours de toi».
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Re: Cinéma ukrainien
SLAVA UKRAÏNI !
DU 2 AU 4 SEPTEMBRE 2022
Ciné-concert, projections, avant-premières et rencontres : trois jours, sept séances spéciales en solidarité avec l'Ukraine, à la Cinémathèque française.
Immense succès à sa sortie malgré la censure soviétique, La Terre, chef-d'œuvre du cinéma ukrainien signé Oleksandr Dovjenko en 1930, inaugurera le week-end, porté par l'accompagnement musical exceptionnel de Mariana Sadovska, saluée par la critique comme la « Björk ukrainienne ».
Suivront six séances d'œuvres contemporaines, entre fiction et documentaire : les pamphlets visuels d'Igor Minaev, Serguei Loznitsa, Mantas Kvedaravičius et Maksym Nakonechnyi pour comprendre le contexte du conflit dans le Donbass depuis 2014. Ou encore les films bruts du collectif Babylon'13, pour raconter l'histoire et l'actualité des conflits armés dans le pays depuis 2013 à nos jours (le groupe s'est formé à l'issue de la dispersion violente des étudiants de la place de l'Indépendance en novembre 2013).
Mariupolis 2 de Mantas Kvedaravicius (Séance Spéciale, Festival de Cannes 2022), Butterfly Vision de Maksym Nakonechnyi (Un certain regard, Festival de Cannes 2022) et Rhino d'Oleg Sentsov (Sélection Orizzonti, Mostra de Venise 2021) seront présentés en avant-première.
L'actrice Rita Bilobrova et de nombreux cinéastes, parmi lesquels Serguei Loznitsa, Igor Minaev, Maksym Nakonechnyi, Oleg Sentsov et Mila Zhluktenko, seront à la Cinémathèque française, ou en visioconférence, pour présenter leurs films.
Un week-end en solidarité avec l'Ukraine proposé par l'Académie des beaux-arts et la Cinémathèque française, sous le haut patronage de l'Ambassade d'Ukraine en France, en soutien au Centre nation Dovzhenko, Kyiv.
Toutes les recettes de billetterie seront reversées au Centre national Dovzhenko, Kyiv.
DU 2 AU 4 SEPTEMBRE 2022
Ciné-concert, projections, avant-premières et rencontres : trois jours, sept séances spéciales en solidarité avec l'Ukraine, à la Cinémathèque française.
Immense succès à sa sortie malgré la censure soviétique, La Terre, chef-d'œuvre du cinéma ukrainien signé Oleksandr Dovjenko en 1930, inaugurera le week-end, porté par l'accompagnement musical exceptionnel de Mariana Sadovska, saluée par la critique comme la « Björk ukrainienne ».
Suivront six séances d'œuvres contemporaines, entre fiction et documentaire : les pamphlets visuels d'Igor Minaev, Serguei Loznitsa, Mantas Kvedaravičius et Maksym Nakonechnyi pour comprendre le contexte du conflit dans le Donbass depuis 2014. Ou encore les films bruts du collectif Babylon'13, pour raconter l'histoire et l'actualité des conflits armés dans le pays depuis 2013 à nos jours (le groupe s'est formé à l'issue de la dispersion violente des étudiants de la place de l'Indépendance en novembre 2013).
Mariupolis 2 de Mantas Kvedaravicius (Séance Spéciale, Festival de Cannes 2022), Butterfly Vision de Maksym Nakonechnyi (Un certain regard, Festival de Cannes 2022) et Rhino d'Oleg Sentsov (Sélection Orizzonti, Mostra de Venise 2021) seront présentés en avant-première.
L'actrice Rita Bilobrova et de nombreux cinéastes, parmi lesquels Serguei Loznitsa, Igor Minaev, Maksym Nakonechnyi, Oleg Sentsov et Mila Zhluktenko, seront à la Cinémathèque française, ou en visioconférence, pour présenter leurs films.
Un week-end en solidarité avec l'Ukraine proposé par l'Académie des beaux-arts et la Cinémathèque française, sous le haut patronage de l'Ambassade d'Ukraine en France, en soutien au Centre nation Dovzhenko, Kyiv.
Toutes les recettes de billetterie seront reversées au Centre national Dovzhenko, Kyiv.
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