Re: L'invasion Russe en Ukraine

[Caduce62]

Dernières 24 heures dans la zone de guerre
Les troupes soutenues par la Russie lancent 23 attaques sur des positions ukrainiennes dans les secteurs de louhansk, Donetsk et marioupol, 6 en utilisant de l'artillerie lourde et des mortiers interdits par Minsk.
1 soldat ukrainien blessé.
1 militants de l'ennemi tués, 2 blessés.

Cnbc rapporte que le drone sous-marin nucléaire de la Russie est peut-être prêt pour la guerre en 8 ans. Les médias de l'état russe ont annoncé précédemment que la marine russe va placer au moins 30 drones Poséidon en service de combat. La Marine des États-Unis n'a pas d'arme similaire.

Le groupe des droits de l'homme de Crimée a déclaré qu'aucune école avec la langue d'instruction ukrainienne n'a été laissée dans la Crimée occupée.

[Matt]

Triste bilan:

2 959 soldats ukrainiens tués depuis le début de l'agression russe



2 959 militaires ukrainiens ont été tués au cours de l'agression russe contre l'Ukraine.

« Le prix payé pour l’opportunité de construire notre État est trop élevé ! 2 959 soldats ont donné leur vie pour que nous puissions protéger et construire l'Ukraine maintenant », a déclaré le président ukrainien Petro Porochenko dans une interview accordée à la chaîne de télévision Priamyi, selon un correspondant d'Ukrinform.

En outre, le président a rappelé que les Héros de la Centurie Céleste et des dizaines de milliers de civils morts dans le Donbass avaient sacrifié leur vie pour l'État ukrainien.

« Nous ne devons pas l’oublier. Et nous devons faire un choix auquel l'Ukraine est confrontée maintenant, avec beaucoup de prudence », a ajouté M. Porochenko.

[Matt]

Donbass : la trêve violée à une reprise



Au cours des dernières 24 heures, les combattants pro-russes ont déployé des mitrailleuses lourdes et des armes de chasse aux abords de Louhansk.

Cette information a été communiquée par le centre de presse du quartier général des Forces unies de l’Ukraine.

C’est la seule violation de la trêve enregistrée. Aucune perte au sein des Forces unies de l’Ukraine n’est signalée.

Essouflement? 

[Krispoluk]

Donbass : la trêve violée à une reprise



Au cours des dernières 24 heures, les combattants pro-russes ont déployé des mitrailleuses lourdes et des armes de chasse aux abords de Louhansk.

Cette information a été communiquée par le centre de presse du quartier général des Forces unies de l’Ukraine.

C’est la seule violation de la trêve enregistrée. Aucune perte au sein des Forces unies de l’Ukraine n’est signalée.

Essouflement? 

Non, simplement, Poutine attend la suite des évènements...

Si un clown est élu président, il peut espérer, lui, aller faire ses "clowneries" particulières jusqu'à Kiev, donc il faut économiser les troupes et les munitions entre-temps... 

[Caduce62]

Un pasteur protestant arrêté pour «culte illégal» dans la «république» de Louhansk sous contrôle russe

http://khpg.org/en/index.php?id=1553952864&fbclid=IwAR2PYTiv4El18nOMg5M0SYTe6560Eg6aLVU4Nrrle9PD-T-oMe_skMHMqjk

Un pasteur protestant de Sverdlovsk est devenu la dernière figure religieuse à avoir été arrêtée dans la "république populaire de Louhansk" [LPR] autoproclamée et contrôlée par les Russes. Bien que Mykola Muratov et plusieurs autres personnes aient été relâchées après avoir été interrogées et retenues pendant de nombreuses heures, elles ont été obligées de signer un engagement de ne pas quitter la région et devaient clairement faire l'objet d'une "poursuite" pour culte soi-disant "illégal".

Les informations provenant du Donbass occupé sont toujours très maigres. Dans ce cas, le rapport initial provenait de Sergey Kosyak, pasteur bien connu et bénévole originaire de Donetsk. Il évite de donner un nom quelconque, à la demande des victimes et pour leur sécurité, mais comme tous les médias ont nommé Muratov comme pasteur arrêté, il semble inutile de ne pas donner son nom ici.

Kosyak a écrit que le pasteur et plusieurs autres personnes avaient été arrêtés lors de l'office du dimanche à l'église évangélique de Sverdlovsk le 24 mars par des personnes du soi-disant «ministère de la Sécurité de l'État» de la LPR. Des témoins rapportent que les services dans l'église ont été interdits. Au moins le pasteur, mais probablement d'autres, ont été convoqués pour un interrogatoire. Une "audience" est prévue pour le mercredi 27 mars. Le pasteur Mykola est apparemment bien connu pour son travail caritatif et n’exprime aucune opinion politique.

Le prétexte du raid sur cette église et de la "poursuite" de son pasteur et de certains croyants est que l'église n'est pas réenregistrée sous la "loi LPR". En fait, Kosyak souligne qu'aucune église évangélique n'a reçu un tel "réenregistrement", même ceux qui ont soumis les documents requis. Il a ajouté que "les arrestations, les procédures pastorales contre les églises et la surveillance illégale de lieux de culte sont devenues systématiques.

Nous pouvons en conclure que, dans les zones non contrôlées par le gouvernement ukrainien, il existe une politique délibérée de destruction des églises évangéliques. Nos frères et sœurs qui y restent nous demandent de prier pour eux ".

Des militants russes et pro-russes ont persécuté toutes les églises chrétiennes appartenant à l'Église orthodoxe sous le patriarcat de Moscou depuis qu'ils ont pris le contrôle de certaines parties du Donbass en 2014. Le terme "sectes" semble être utilisé pour désigner toutes les autres églises, avec des protestants et des témoins de Jéhovah. également étiquetés 'extrémistes' et 'espions'

En octobre 2018, il a été signalé que «LPR» avait refusé de «réenregistrer» toutes les communautés d'églises baptiste, pentecôtiste, adventiste du septième jour et autres églises protestantes, ce qui signifiait que les croyants pouvaient être condamnés à des amendes ou arrêtés uniquement pour des rassemblements de prières dans des maisons privées. . Le fait que personne ne reçoive le nouvel "enregistrement" prouve que la demande de "réenregistrement" était toujours une promesse d'interdire les églises protestantes.

Maxim Vasin, directeur de l'Institut pour la liberté de religion (IRF), a averti que les informations recueillies sur les communautés évangéliques et leurs membres pourraient être utilisées pour davantage de persécution religieuse.

L'IRF avait appris de plusieurs communautés que toutes les communautés chrétiennes évangéliques avaient été refusées, ce qui équivalait à une interdiction absolue de toutes les activités religieuses du groupe. Au moins une communauté a déclaré avoir été informée que ses locaux ne leur appartenaient plus.

Une "loi" de février 2018 obligeait toutes les communautés religieuses placées sous le contrôle de la "LPR" à se soumettre à une soi-disant nouvelle immatriculation dans les six mois à venir, cette dernière étant prolongée jusqu'au 15 octobre. La procédure proposée inclut l'obtention d'une soi-disant "évaluation d'expert", cette dernière étant maintenant citée, apparemment sans véritable explication, comme prétexte pour rejeter les candidatures.

Cette même loi a effectivement remis en question la poursuite des activités des églises, qui faisaient partie de l'église ukrainienne orthodoxe du patriarcat de Kiev et qui font maintenant partie de l'église orthodoxe indépendante d'Ukraine. La Russie a réagi très négativement à la création d’une église ukrainienne unie avec autocéphalie, et il est probable que les «républiques» du Donbass fassent de même, comme toutes les autres formes de répression religieuse qui se font jour en Russie ( contre Témoins de Jéhovah , par exemple).

Le 28 septembre 2018, le militant armé "LPR" s'est emparé de la maison de prière baptiste évangélique à Brianka et a chassé les croyants, bouleversant ainsi tout le lieu. Ils ne sont partis qu'après avoir été clairement informés que l'immeuble était la propriété privée de l'un des croyants.

Ce n'était pas le premier raid armé et / ou la saisie d'églises dans des zones jusqu'à ce que le contrôle militant soutenu par le Kremlin. Le 6 juillet dernier, Alexander Moseychuk, pasteur de la New Life Church à Makiyivka, a annoncé que sept "DPR" .

Dans les deux cas susmentionnés, les églises ont activement aidé les personnes dans le besoin depuis le début du conflit militaire.

Selon l' Institut pour la liberté de religion , des actions similaires ont eu lieu le 10 juin contre l'église du Saint-Esprit à Donetsk, qui relève de l'église orthodoxe ukrainienne du patriarcat de Kiev. L'église a été fermée de force par des membres du soi-disant «fonds immobilier de la RDP». Le 27 mars 2018, des hommes en tenue militaire se sont rendus dans un lieu de culte baptiste à Stakhanov [dans «LPR»], ont fait irruption de force dans les locaux et ont tout sorti, y compris le mobilier et les objets utilisés pendant les offices.

Les églises relevant du patriarcat de Moscou bénéficient d'un traitement spécial depuis le début. La persécution religieuse de toutes les autres confessions est devenue un grave problème depuis le début du conflit armé soutenu par la Russie et animé par la guerre en avril 2014. Voir, par exemple, Des combattants "cosaques" prêtent serment devant l'église du patriarcat de Moscou de lutter contre "l'ennemi" ukrainien

[Matt]

Comme toujours, du grand n'importe quoi

Donbass : trois militaires ukrainiens blessés



Au cours des dernières 24 heures, les combattants pro-russes ont violé la trêve à 18 reprises, dont 5 fois avec l’utilisation des armes lourdes. Trois militaires ukrainiens ont été blessés.

Cette information a été communiquée par le centre de presse du quartier général de l’opération des Forces unies.

Dans la région de Donetsk, les combattants pro-russes ont déployé des armes de chasse aux abords de Pisky, des lance-grenades aux abords d’Avdiivka, des lance-grenades et des mitrailleuses lourdes aux abords de Novotroitske et des mitrailleuses lourdes aux abords de Lebedynske.

Dans la région de Louhansk, les troupes armées ont déployé des mortiers de calibre 120mm et 82mm, des lance-grenades, des mitrailleuses lourdes et des armes de chasse aux abords de Krymske, des mortiers de calibre 120mm, des lance-grenades et des armes de chasse aux abords de Novolouhanske, des mortiers de calibre 82mm, des mitrailleuses lourdes et des armes de chasse aux abords de Zolote-4, des lance-grenades et des mitrailleuses lourdes à Zautseve et des mitrailleuses lourdes à Khoutir Vilny et Novotochkivske.

Selon le Service de renseignements de l’Ukraine, deux mercenaires russes ont été tués et six autres blessés.

[Caduce62]

Aujourd'hui, 2 morts sur le front...  

Yana Tchervona, bénévole puis militaire de la 54-ème brigade et Olexandre Myliutine.

Tir de mortier 152mm sur leur position…

2 enfants de Yana ont perdu aujourd'hui leur mère…

Вічна Пам’ять! Eternal Memory!

Герої не вмирають! Heroes Never Die!

[Matt]

Donbass : les forces du Kremlin déploient des armes lourdes



Au cours des dernières 24 heures, les combattants pro-russes ont violé la trêve à dix reprises, dont huit fois en employant des armes lourdes de calibre 152mm, 122mm, 120mm et 82mm.

Cette information a été communiquée par le centre de presse du quartier général des Forces unies de l’Ukraine.

Dans la région de Donetsk, les troupes du Kremlin ont déployé des systèmes d’artillerie de calibre 122mm, des mortiers de calibre 120mm et 82mm, des mitrailleuses lourdes aux abords de Lebedynske, avec des mortiers de calibre 120mm et 82mm, des lance-grenades et des armes de chasse aux abords d’Avdiivka, des lance-grenades, des mitrailleuses lourdes, des armes de chasse aux abords de Pisky, des lance-grenades, des mitrailleuses lourdes, des armes de chasse aux abords de Talakhivka, des lance-grenades aux abords de Pavlopil et des systèmes de missiles antichars aux abords de Novoselivka Druga.

Dans la région de Louhansk, les mercenaires russes ont déployé des systèmes d’artillerie de calibre 152mm aux abords de Novotochkivske.

Suite à ces attaques, un militaire ukrainien a été blessé.

Selon les données du Service de renseignement de l’Ukraine, quatre mercenaires russes ont été tués et deux autres ont été blessés.

Lire aussi : En cinq ans de guerre dans le Donbass, 269 civils ont été tués par des mines, dont 27 enfants

[Matt]

Donbass : les snipers russes s’activent, un militaire ukrainien tué et deux autres blessés



Au cours des dernières 24 heures, les combattants pro-russes ont violé la trêve à dix-sept reprises, un militaire ukrainien a été tué et deux autres blessés.

Cette information a été communiquée par le centre de presse du quartier général des Forces unies de l’Ukraine. 

Dans la région de Donetsk, les forces armées russes ont déployé des mortiers de calibre 120mm aux abords de Vodyane et d’Avdiivka, des mortiers de calibre 120mm et des mitrailleuses lourdes aux abords de Lebedynske, des véhicules de combat blindés, des mitrailleuses lourdes et des armes de chasse aux abords de Pavlopil et armes de chasse aux abords de Mariinka et Novotroitske.

Dans la région de Louhansk, les forces armées russes ont déployé des mortiers de calibre 120mm et des lance-grenades aux abords de Novoolexadrivka et des mitrailleuses lourdes aux abords de Yuzhne.

Les mercenaires russes ont de nouveau tiré sur un drone de l’OSCE



La mission spéciale de suivi de l’OSCE dans le Donbas a déclaré que les troupes armées du Kremlin ont de nouveau tiré sur un drone de la mission.

Cette information a été communiquée par le service de presse de la mission, sur Facebook.

« Le 20 mars, un drone de longue portée de la mission s’est retrouvé sous les tirs d’une mitrailleuse lourde en provenance du territoire occupé. L’accident a eu lieu aux abords du village de Dovhe, non-contrôlé par le gouvernement ukrainien », peut-on lire dans le communiqué.

Lire aussi : Les militaires ukrainiens ont abattu un drone russe aux abords d’Avdiivka

[Matt]

Le coordinateur de l’OSCE à Donetsk n’a pu visiter qu’un tiers des otages



Lors d’une visite de Tony Frish, coordinateur de l’OSCE, à Donetsk, les combattants pro-russes ne l’ont autorisé à visiter qu’un tiers des otages, ceux dont les noms étaient indiqués par la partie ukrainienne.

Cette déclaration a été faite par Iryna Herachtchenko, première vice-présidente de la Verkhovna Rada.

« De fait, il n'a eu l'occasion de voir qu'un tiers de ceux dont le nom figurait sur notre liste et qui demandaient à les voir », a déclaré Herachtchenko.

Elle a ajouté que, selon des informations préliminaires, Tony Frisch s'est rendu à Donetsk occupée où il a rencontré quatre prisonniers de guerre que les séparatistes n'ont pas libérés depuis plus de quatre ans, malgré les efforts de la partie ukrainienne.

« Des militants lui ont également présenté deux autres civils détenus illégalement par l'occupant. Selon nos informations préliminaires, Frisch n'a jamais rencontré d'autres otages. La partie ukrainienne avait notamment  exigé, à Minsk, une rencontre avec Stanyslav Aseev, journaliste et blogueur ukrainien, prisonnier  des séparatistes depuis juin 2017 », a-t-elle déclaré.

[Matt]

Deux soldats ukrainiens tués dans le Donbass hier

Trois envahisseurs ont été tués et un autre blessé samedi, selon les services de renseignements.

facebook.com/pressjfo.news

Au cours des dernières 24 heures, les forces militaires hybrides de la Russie ont organisé 14 attaques contre des positions de l'armée ukrainienne à Donbass. Deux soldats ukrainiens auraient été tués au combat.

"Deux soldats ukrainiens ont été tués le jour dernier. Selon des informations de renseignements, trois envahisseurs auraient été tués et un autre blessé", a déclaré le centre de presse de l'Opération des forces conjointes ukrainiennes dans une mise à jour publiée sur Facebook à 07h00 heure de Kiev le 7 avril 2019.

Les forces d'occupation russes ont ouvert le feu à l'aide de mortiers de 120 et 82 mm, d'armes installées sur des véhicules de combat d'infanterie, de lance-grenades de divers types, de mitrailleuses lourdes et d'armes légères, attaquant les défenseurs des villes d'Avdiyivka et de Krasnohorivka et les villages de Pavlopil, Pisky , Shyrokyne, Opytne, Starohnativka, Chermalyk, Zaitseve, Zolote-4 et Khutir Vilniy.

"Depuis dimanche à minuit, les forces sous commandement russe ont attaqué des positions ukrainiennes près de Shyrokyne, à l'aide de lance-grenades de types variés, de mitrailleuses lourdes et d'armes légères. Aucune victime n'a été signalée par l'armée ukrainienne", indique le rapport.

Three invaders were killed and another one was wounded on Saturday, intelligence reports say.

Russia's hybrid military forces in the past 24 hours mounted 14 attacks on Ukrainian army positions in Donbas, with two Ukrainian soldiers reported as killed in action.

"Two Ukrainian soldiers were killed in the past day. According to intelligence reports, three invaders were killed and another one was wounded," the press center of Ukraine's Joint Forces Operation said in an update published on Facebook as of 07:00 Kyiv time on April 7, 2019.

Russian occupation forces opened fire from 120mm and 82mm mortars, weapons installed on infantry fighting vehicles, grenade launchers of various types, heavy machine guns, and small arms, attacking the defenders of the towns of Avdiyivka and Krasnohorivka, and the villages of Pavlopil, Pisky, Shyrokyne, Opytne, Starohnativka, Chermalyk, Zaitseve, Zolote-4, and Khutir Vilniy.

"Since Sunday midnight, Russian-led forces have attacked Ukrainian positions near Shyrokyne, using grenade launchers of various types, heavy machine guns, and small arms. There have been no casualties among the Ukrainian military," reads the report.

[travellergillou76]

En Transcarpathie, l’art russe de l’intox fait des étincelles

Par Benoît Vitkine
ENQUÊTERéservé à nos abonnés
Publié aujourd’hui à 09h26

Ingérences russes (4/5). La Russie de Vladimir Poutine s’attache depuis plusieurs années à étendre par tous les moyens ses réseaux et son influence à l’étranger. Parmi son cyberarsenal, les opérations de manipulation, comme celle menée dans la ville ukrainienne d’Oujgorod, en 2018.

C’est l’histoire d’une manipulation si retorse qu’elle ferait aisément passer les « fake news » sur les réseaux sociaux pour d’inoffensives distractions pour enfants. Une opération d’intoxication sur laquelle plane l’ombre de la Russie et qui met en scène une galaxie improbable d’acteurs venus de plusieurs pays d’Europe, avec pour cible un Etat aussi fragile que stratégique : l’Ukraine.

Tout commence dans l’une des villes les plus occidentales de ce pays, Oujgorod (120 000 habitants), une cité pauvre mais charmante située près des frontières slovaque, hongroise, roumaine et polonaise. Le 4 février 2018, peu avant 1 heure du matin, trois hommes arpentent la rive droite de la rivière Ouj, à quelques encablures du centre-ville, à l’architecture très Mitteleuropa. Ils s’arrêtent devant le numéro 5 du quai Orthodoxe, où sont situés les locaux de l’Association culturelle hongroise d’Oujgorod, que tout le monde ici appelle la « Maison hongroise ».

Sur les caméras de surveillance, on distingue deux silhouettes tenter de mettre le feu au bâtiment. La nuit est humide, c’est un échec. Le trio repart vers une station-service des faubourgs, achète de l’essence puis revient finir le travail. A 4 heures du matin, le feu a enfin pris. Les trois hommes repassent à leur hôtel avant de quitter la ville en bus. Ils franchissent la frontière slovaque à 6 heures, au moment où les voisins de la Maison hongroise découvrent le sinistre.

Carrefour slave

D’un bout à l’autre de l’opération, les incendiaires ont fait preuve d’amateurisme, laissant ici ou là des traces de leur passage. Les images de vidéosurveillance et les références de leurs passeports aident à les identifier. Trois semaines après les faits, ils sont arrêtés par les services de sécurité polonais à l’issue d’une enquête menée conjointement avec leurs homologues ukrainiens. Alors que tout a été fait, à l’origine, pour faire croire à la culpabilité de nationalistes ukrainiens, jusqu’à la croix gammée dessinée sur le bâtiment, il s’avère qu’il s’agit de néonazis polonais. D’où cette énigme : pourquoi être venu mener une telle opération à plusieurs centaines de kilomètres de chez eux ?

Pour comprendre l’affaire, il faut se plonger un instant dans l’histoire bien particulière de cette région de l’Ouest ukrainien. La Transcarpathie, au cœur d’une Europe centrale dont les frontières n’ont cessé de se déplacer tout au long du XXe siècle, est « la région la plus multiculturelle d’Europe », assure Yosif Rezesh, chargé des minorités au sein de l’administration régionale. Vivent ici des Roumains, des Russes, des Roms, des Slovaques, des Allemands… et environ 150 000 Hongrois, soit 12 % des habitants de la région.
Lire aussiUkraine : une démocratie imparfaite mais précieuse

A Oujgorod, Hongrois comme Ukrainiens vantent la bonne entente entre les deux communautés, dont les nombreux mariages mixtes seraient le signe. Mais à l’époque de l’incendie, en 2018, les choses étaient un peu différentes. Kiev vient alors de voter une loi sur l’éducation qui restreint l’enseignement dans les langues minoritaires, prévoyant de mettre fin, à l’horizon 2020, à une législation très libérale sur le sujet. En Transcarpathie, le projet risque d’affecter une centaine d’écoles en langue hongroise, selon l’estimation de Laszlo Brenzovics, unique représentant de la minorité hongroise à Kiev, dont le parti est l’émanation locale du Fidesz de Viktor Orban, au pouvoir à Budapest. Selon l’élu, il n’y a pas de « tensions » entre les communautés, mais un « climat mauvais ».

Question sensible

De fait, début février 2018, plusieurs attaques de mémoriaux hongrois ont déjà eu lieu, et des affiches anti-hongroises ont été placardées dans la région. Selon la procurature locale, quand les coupables sont arrêtés, ils assurent avoir été payés. A Oujgorod, une marche de quelques dizaines de nationalistes ukrainiens a aussi marqué les esprits. Des slogans anti-hongrois y ont été proférés. Ce climat est alimenté par les médias à Kiev mais aussi à Moscou, où l’on évoque régulièrement de supposées velléités séparatistes des Hongrois.

Les médias russes se délectent de cette nouvelle phase du « conflit ethnique », présenté comme une preuve supplémentaire de la fragilité intrinsèque de l’Ukraine

A cela s’ajoutent des tensions bilatérales récurrentes. Dès 2014, le leader hongrois Viktor Orban réclamait une autonomie accrue pour les zones magyares d’Ukraine, une revendication qui résonnait douloureusement dans un pays tout juste amputé de la Crimée et qui voyait un conflit séparatiste se développer sur son flanc oriental. En 2018, la voix de Budapest porte d’autant plus à Kiev qu’environ la moitié des Hongrois d’Ukraine possèdent également un passeport hongrois. Après le passage de la loi sur l’enseignement, si tous les pays voisins de l’Ukraine protestent, c’est Budapest qui se montre le plus sévère, menaçant de bloquer tout rapprochement de Kiev avec l’Ouest.
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Dans ce contexte, l’attaque supposée d’extrémistes ukrainiens contre la Maison hongroise d’Oujgorod a donc tout pour enflammer les esprits. « Au début, on n’avait aucune raison de croire que ce n’étaient pas nos nationalistes à nous », reconnaît aujourd’hui le vice-gouverneur de la région, Iaroslav Galas. Les médias russes, eux, se délectent de cette nouvelle phase du « conflit ethnique » en Transcarpathie, présenté comme une preuve supplémentaire de la fragilité intrinsèque de l’Ukraine et du poids des nationalistes. Sans compter que la proximité de la région avec quatre membres de l’UE ayant tous des minorités en Ukraine rend la question sensible pour Kiev, soucieux de préserver ses soutiens occidentaux.

Malgré cela, la sauce n’a pas réellement pris, l’incendie n’a été suivi d’aucune escalade. « Une semaine après l’attaque, un festival du vin se tenait à Beregove, la ville la plus hongroise de la région, se souvient Dmytro Toujanski, un universitaire spécialiste de la question hongroise. Ukrainiens et Hongrois étaient ensemble comme d’habitude, sans anicroches. Les organisateurs de cet incident ont surestimé le poids des différends bilatéraux, et cru qu’elles pouvaient amener de vraies tensions sur le terrain. »

Groupuscule d’extrême droite

Qui sont-ils donc, ces mystérieux assaillants polonais décidés à attiser en terre étrangère les braises d’un conflit ethnique ? Rapidement après leur arrestation, leur profil se précise : tous trois sont membres de Falanga (« la phalange »), une organisation d’extrême droite dont le nom renvoie à un groupe fasciste d’avant-guerre. Sa version moderne se singularise par une haine profonde de l’OTAN et des Etats-Unis, et une admiration sans bornes pour la Russie de Poutine, ainsi que pour l’idéologie eurasiste. « Ce groupuscule compte une cinquantaine de personnes, principalement à Varsovie et Cracovie, note une source polonaise. Mais ils sont très actifs sur Internet et s’étaient illustrés en organisant, pour les télévisions russes, des patrouilles “anti-bandéristes” [du nom du leader nationaliste ukrainien Stepan Bandera] à la frontière ukrainienne. Ils sont aussi suspectés d’avoir joué un rôle dans les tensions entre l’Ukraine et la Pologne au sujet de la Volhynie [lieu de massacres mutuels durant la seconde guerre mondiale], notamment des profanations de mémoriaux et de tombes. »
Article réservé à nos abonnés Lire aussiLe pont de Crimée, symbole de l’annexion de la péninsule ukrainienne

Michal Prokopowicz, 30 ans, identifié par les enquêteurs comme le chef du groupe, a effectué des séjours en Crimée annexée et dans les zones du Donbass sous contrôle des séparatistes prorusses. Il ne semble pas y avoir combattu. Il était également le coordinateur à Cracovie du parti Zmiana, fondé par Mateusz Piskorski, poursuivi pour espionnage pour le compte de la Russie. Lors de son procès, en janvier, le jeune Polonais lâche une bombe : il accuse un Allemand d’être l’organisateur de l’attaque. Et pas n’importe qui : Manuel Ochsenreiter est l’assistant parlementaire d’un député du parti d’extrême droite AfD, Markus Frohnmaier, et le rédacteur en chef du magazine Zuerst !, populaire au sein de l’aile la plus radicale de l’AfD. Lui aussi est un habitué des voyages en Crimée et dans le Donbass, mais également en Syrie, d’où est originaire sa femme, ou en Iran. Invité fréquent des médias russes RT et Sputnik, il s’est rendu à plusieurs reprises en Pologne, où il pourrait avoir fait la connaissance des activistes de Falanga, notamment à l’occasion d’une conférence sur « l’avenir de l’Europe après la fin du sionisme ».

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Selon le néonazi polonais, M. Ochsenreiter lui aurait versé 1 500 euros pour financer l’opération. Des documents judiciaires polonais dévoilés par le quotidien allemand Die Tageszeitung attestent la présence de Prokopowicz à Berlin le 7 février, soit trois jours après l’attaque. Là, le Polonais échange des SMS avec sa femme. Celle-ci lui demande candidement à quel moment il a rendez-vous avec « Manuel ». Puis Prokopowicz lui explique qu’à son retour d’Allemagne, avec « autant d’argent » (1 000 euros en espèces), il rentrera probablement en taxi de l’aéroport.

« Marché de la barbouzerie »

Une question d’importance se pose alors aux enquêteurs : les voici donc face à une galaxie d’acteurs de plus ou moins haut niveau, tous prorusses et jouant un jeu utile au Kremlin, mais peut-on pour autant conclure à l’implication directe de Moscou ? A ce sujet, les avis sont partagés. Côté ukrainien, la réponse ne fait guère de doute. « Quel intérêt avaient les Polonais à agir si loin de leurs bases, dans une question qui ne les concerne pas ?, interroge une source au sein des services de sécurité. On avertit depuis longtemps sur des cas de ce type, dans lequel Moscou paie des agents en Ukraine pour ajouter de la violence à des problèmes réels. Si les services polonais n’avaient pas été impliqués avec nous dans l’enquête, peut-être qu’on ne nous aurait à nouveau pas crus. »

Une autre source sécuritaire assimile l’attaque d’Oujgorod à une forme de la guerre hybride menée par le Kremlin à l’Ukraine : « Les services russes ont toujours su exploiter les problèmes réels, avec une prédilection pour les problèmes ethniques et de minorités, que ce soit dans l’espace post-soviétique ou aujourd’hui en Europe avec la question des migrants. »Cette lecture est partagée par un haut diplomate européen à Kiev, qui rappelle que le Kremlin entretient des liens avec nombre de groupes radicaux et violents d’extrême droite en Europe centrale.
Lire aussiLes zones d'ombre du conflit gazier entre Moscou et Kiev
Pour d’autres spécialistes, la réalité est peut-être plus complexe. Certains rappellent ainsi que la Russie se caractérise par l’existence d’un « marché de la barbouzerie », sur lequel des acteurs d’envergures diverses, russes le plus souvent, tentent de capter les faveurs de Moscou en prenant des initiatives politiques. « Dans le cas d’Oujgorod, les assaillants et leur commanditaire allemand ont pu agir comme une start-up soucieuse d’attirer l’attention de la grosse firme », estime une source ukrainienne. A Varsovie, une autre source évoque de la même façon un « plancton politique » que les Russes laissent « germer et pourrir », et qui peut, à l’occasion, se révéler utile, sans risques pour la partie russe.

Une partie des réponses se trouve peut-être chez l’assistant parlementaire Manuel Ochsenreiter, qui dément toute implication mais refuse les entretiens. Suspendu par son parti, il fait l’objet d’une enquête préliminaire de la justice allemande. Son patron, le député Markus Frohnmaier, qui avait jugé l’affaire « pas très importante », est désormais sommé à son tour de dire s’il a été payé lors de ses propres voyages en Crimée et dans le Donbass. Le 5 avril, des documents exhumés par des journalistes de la BBC et du Spiegel allemand, présentés comme émanant de membres du renseignement russe, présentaient même M. Frohnmaier ainsi : un député « totalement sous notre contrôle au Parlement allemand ».

Benoît VitkineOujgorod (Ukraine), envoyé spécial

[Matt]

Cet article aurait été mieux dans "Propagande". 

Donbass : les mercenaires russes déploient des mortiers et des véhicules de combat



Au cours de ces dernières 24 heures, les combattants pro-russes ont violé la trêve à 10 reprises, dont 4 fois avec des armes lourdes.

Cette information a été communiquée par le centre de presse du quartier général des Forces unies de l’Ukraine.

Dans la région de Donetsk, les troupes armés russes ont déployé des mortiers de calibre 120mm, des lance-grenades et des mitrailleuses lourdes aux abords du village Vodyane, des mortiers de calibre 82mm, des lance-grenades et des mitrailleuses lourdes aux abords de Hnoutove, des lance-grenades, des mitrailleuses lourdes et des armes de chasse aux abords de Chyrokine, des lance-grenades et des mitrailleuses lourdes aux abords de Novotroitske.

Dans la région de Louhansk, les mercenaires russes ont tiré sur les positions des militaires ukrainiens avec des armes lourdes. En particulier, ils ont déployé des mortiers de calibre 120mm et 82mm, ainsi que des mitrailleuses lourdes aux abords de Popasna, des mortiers de calibre 120mm et 82mm aux abords de Katerynivka, des véhicules de combat, des lance-grenades, des mitrailleuses lourdes aux abords de Popasna, des mitrailleuses lourdes et des armes de chasse aux abords de Novozvanivka.

Suite à ces attaques un militaire ukrainien a été blessé.

[Matt]

No comment. 

[Matt]

Donbass : un militaire ukrainien tué et trois autres blessés



Au cours des dernières 24 heures, les combattants pro-russes ont violé la trêve à 13 reprises, un militaires ukrainien a été tué et trois autres blessés.

Cette information a été communiquée par le centre de presse du quartier général des Forces unies de l’Ukraine.

Dans la région de Donetsk, les forces du Kremlin ont déployé des mortiers de calibre 82mm, des lance-grenades, des mitrailleuses lourdes et des armes de chasse aux abords de Vodyane, des mortiers de calibre 82mm et des lance-grenades aux abords de Pisky, des mortiers de calibre 82mm aux abords d’Avdiivka, des lance-grenades et des mitrailleuses lourdes aux abords de Verkhnotoretske et des lance-grenades aux abords de Kamyanka.

Dans la région de Louhansk, les troupes armées illégales ont déployé des systèmes d’artillerie  de calibre 122mm, des mortiers de calibre 82mm aux abords de la localité de Novotochkivske, des systèmes d’artillerie de calibre 122mm aux abords de Krymske, des mortiers 82mm et des lance-grenades aux abords de Zolote, des mortiers de calibre 82mm aux abords de Louhanske.

Selon les données du Service de renseignement, sept combattants pro-russes ont été tués et six autres blessés. 

Lire aussi : Les habitants de la région de Lviv ont dit adieu au volontaire tué dans le Donbass

[Matt]

Les envahisseurs utilisent les derniers systèmes d'artillerie de Krasnopol de Russie au Donbass (Photo)

Les munitions utilisées sont produites par Kalachnikov.


facebook.com/pressjfo.news

Les forces d'occupation russes dans le Donbass, dans l'est de l'Ukraine, ont tiré sur des positions des forces conjointes à l'aide du plus récent système d'artillerie russe "Krasnopol", a annoncé mardi le 9 avril le QG de la JFO.

Un autre fait sur l'utilisation par l'ennemi des armes russes a été enregistré le 5 avril.

"L'analyse des fragments d'obus retrouvés sur les lieux du bombardement indique que les occupants ont utilisé des munitions d'artillerie guidées de type Krasnopol de 152 mm. Les obus de ce type sont en service dans les unités d’artillerie des forces armées de la Fédération de Russie et sont fabriqués par Kalachnikov Concern", indique le rapport.

JFO HQ

Le centre de presse de la JFO souligne que les occupants, violant délibérément les accords de Minsk, ont une nouvelle fois démontré leur intention criminelle d'utiliser le territoire de l'Ukraine comme un banc d'essai militaire pour l'industrie militaire russe.

JFO HQ

The ammo used is produced by Kalashnikov Concern.

Russian occupation forces in eastern Ukraine's Donbas fired at positions of the Joint Forces using the newest Russian artillery systems "Krasnopol", as reported by the JFO HQ on Tuesday, April 9.

Another fact of the use by the enemy of Russia's hi-end weapons was recorded on April 5.

“The analysis of shell fragments retrieved at the scene of the shelling indicates that the occupiers used guided 152mm Krasnopol-type artillery munitions. The shells of this type are in service with artillery units of the armed forces of the Russian Federation, and they are produced by Kalashnikov Concern," the report says.

The JFO press center emphasizes that the occupiers, deliberately violating the Minsk agreements, once again demonstrated their criminal intentions to use the territory of Ukraine as a military testing ground for the Russian military industry.


Le point sur la zone de guerre du Donbass: l'Ukraine signale 13 attaques ennemies la veille

Il n'y a pas eu de victimes du côté de l'armée ukrainienne.

Photo du service de presse de l'état-major

Les forces sous commandement russe ont organisé 13 attaques sur les troupes ukrainiennes au Donbass, dans l'est de l'Ukraine, au cours des dernières 24 heures.

"Aucune victime de l'armée ukrainienne n'a été signalée ce jour. Selon des informations de renseignements, un envahisseur aurait été tué et quatre autres blessés", a déclaré le centre de presse de l'opération des forces conjointes ukrainiennes dans Facebook à 07h00 heure de Kiev. 10 avril 2019.

Au cours de la période considérée, les forces d'occupation russes ont ouvert le feu à l'aide de mortiers de 120 et 82 mm, d'armes installées sur des véhicules de combat d'infanterie, de lance-grenades de divers types, de mitrailleuses lourdes et d'armes légères pour attaquer les positions ukrainiennes près de la ville d'Avdiyivka. les villages de Pavlopil, Pisky, Shyrohyne, Hnutove, Verkhniotoretske, Katerynivka, Novo-Oleksandrivka et Zolote-4.

"Depuis mercredi minuit, les forces sous commandement russe ont attaqué des positions ukrainiennes près de Pisky, à l'aide de mortiers de 82 mm et de lance-grenades automatiques. Aucune victime n'a été signalée parmi les militaires ukrainiens", selon le rapport.

There were no Ukrainian army casualties.

Russia-led forces mounted 13 attacks on Ukrainian troops in Donbas, eastern Ukraine, in the past 24 hours.

"No Ukrainian army casualties were reported in the past day. According to intelligence reports, one invader was killed and another four were wounded," the press center of Ukraine's Joint Forces Operation said in an update on Facebook as of 07:00 Kyiv time on April 10, 2019.
During the period under review, the Russian occupation forces opened fire from 120mm and 82mm mortars, weapons installed on infantry fighting vehicles, grenade launchers of various types, heavy machine guns, and small arms to attack the Ukrainian positions near the town of Avdiyivka, and the villages of Pavlopil, Pisky, Shyrohyne, Hnutove, Verkhniotoretske, Katerynivka, Novo-Oleksandrivka, and Zolote-4.

"Since Wednesday midnight, Russia-led forces have attacked Ukrainian positions near Pisky, using 82mm mortars and automatic grenade launchers. There have been no casualties among the Ukrainian military," the report said.

[Caduce62]

Illustration: DC Comics

Des bandes dessinées qui sauvent des vies. Campagnes de l'UNICEF sur la sécurité dans les mines

11 avril 2019

Auteur:

Margarita Dolgaya

Coordonnateur des médias pour Patriot Defence

Une année de guerre équivaut à 10 ans de travail de déminage dans les zones d’après conflit. Les actions militaires sont abandonnées, mais de vastes zones où subsistent des munitions non explosées, des champs de mines, des vergetures, des bâtiments minés et des infrastructures continuent de mettre en danger la population.

Des millions de personnes vivent chaque jour dans les zones à risque des mineurs. L'un des groupes les plus vulnérables de la population est constitué par les enfants qui, par curiosité, ignorent les règles de leur propre sécurité.Les cours dans les écoles, même avec des commis et des sauveurs invités, ne garantissent pas l'assimilation des règles de conduite.

Comment utiliser l’UNICEF pour protéger leur vie à l’aide du ludo-éducatif (éducation et divertissement).

Héritage superman et mortel

"Je sais qu'ils sont amusants", dit Superman. Il attrape deux garçons avant qu'ils ne puissent prendre des munitions. "Mais même s'ils n'ont pas explosé en une fois, cela ne veut pas dire qu'ils ne vont pas exploser à tout moment!"

Illustration: DC Comics

L'UNICEF a utilisé pour la première fois des bandes dessinées dans les communications de la sécurité des mines en 1996 après la fin de la guerre de Bosnie. L'idée appartenait à Hillary Clinton, la première dame américaine, lors de sa visite en Bosnie. À la suite des travaux conjoints du gouvernement des États-Unis, de l'ONU et de DC Comics, les enfants de l'ex-Yougoslavie ont étudié la sécurité des migrants du "citoyen du monde", Superman.

La bande dessinée a été conçue pour apprendre aux enfants à se tenir à l'écart des mines et des munitions non explosées, à reconnaître les endroits où le mien peut être caché et à prendre certaines mesures s'ils trouvent une mine. Le comique a également encouragé les enfants à partager leur connaissance de la menace des mines avec leurs amis et les membres de leur famille et leur a dit que les défilés travaillant dans leur pays les protégeaient du danger.

La bande dessinée représente Superman, qui sauve deux amis dans un champ de mines et dans une maison minée. Lors de ces événements, le chien de l'un d'entre eux a subi une explosion, il n'a pas pu être sauvé. Ils rencontrent ensuite un garçon qui a perdu ses jambes et sauvent plus tard une fille qui marchait dans les hautes herbes. La bande dessinée combine de manière transparente les secteurs militaire et commercial pour sauver des vies d’enfants.

Illustration: DC Comics

Une bande dessinée de 10 pages est parue en serbe, bosniaque et anglais, cyrillique et latin. En Bosnie et au Kosovo, les soldats de la paix de l'OTAN ont distribué 165 000 exemplaires de la bande dessinée aux camps de réfugiés, au personnel de l'UNICEF et à d'autres organisations civiques dans des écoles, des hôpitaux et des institutions résidentielles opérant dans la région.


Superman et Wonder-woman contre un tueur caché



"Les enfants peuvent être des héros, même sans super pouvoirs. La seule superpuissance dont ils ont besoin est celle de la connaissance », explique Superman dans la bande dessinée.

Illustration: DC Comics

Pour la deuxième fois, DC Comics, UNICEF, département de la Défense des États-Unis, a publié en 1998 une comète de la sécurité multinationale, désormais en espagnol et en anglais pour les enfants d'Amérique centrale - Costa Rica, Honduras et Nicaragua, après la guerre civile au Nicaragua.

Une bande dessinée de 32 pages raconte l’histoire des frères Miguel, Diego et de leur soeur Gabriella. L'un des frères se retrouve soudainement dans un champ de mines.

On montre aux enfants des panneaux d'avertissement et des affiches décrivant différentes mines.

La bande dessinée comprenait des autocollants avec des panneaux d'avertissement, ainsi qu'une image de la campagne présentant différentes caractéristiques des champs de mines cachés. On a proposé au lecteur de placer des autocollants dans des zones dangereuses. Termine un test de bande dessinée avec 10 points et un appel: "Dis à tout le monde - les mines ont tué!"

Illustration: DC Comics

Avant l'élaboration de la bande dessinée, ils ont contacté l'armée, qui a évalué la situation au Costa Rica, au Nicaragua et au Honduras, fourni des informations générales et des photos, et conseillé l'équipe de création de DC Comics. Cette coopération a permis d’assurer la précision de la BD et d’aider les enfants d’Amérique centrale à s’identifier aux héros du comique.

Au verso de la couverture, ils écrivent: "Superman et Wonder-woman sont venues aider les enfants d'Amérique centrale! Mais même s'ils ne seront pas là, vous serez à l'abri des mines. "

L’armée, l’UNICEF, les ambassades des États-Unis et les ministères de l’éducation locaux ainsi que les autorités ont distribué des bandes dessinées dans toute la région. La commande était à 650 000 exemplaires, 560 000 en espagnol et 90 000 en anglais.


Super-équipe contre les mines

La guerre en Ukraine dure 5 ans et environ 16 000 km 2 dans les oblasts de Donetsk et Louhansk sont dangereux pour la population. Près de deux millions d'Ukrainiens se trouvent actuellement dans la zone à risque de mines.
Selon le coordinateur humanitaire de l'ONU en Ukraine, plus de 1 000 civils, dont plus de 160 enfants, ont été touchés par des mines et des substances explosives.

L’UNICEF a lancé une campagne d’information et d’éducation sur la sécurité des mines pour les enfants, les adolescents et leurs familles qui vivent dans la zone de POO (anciennement ATO) dès le début du conflit sur le Donbass.
En 2016, une bande dessinée "Supercommand against mines" est parue. Il parle de quatre super-héros - Explorer, Oster Eye, Zvyazkivets et Lady Antipanik. Chacun d'eux explique l'une des règles de base de la prévention des mines: se déplacer, remarquer, signaler un danger, rester calme.

Illustration: inforce.team

Voici deux mondes: réel, où vivent des étudiants ordinaires, qui se préparent au championnat des sports extrêmes; et fantastique - avec l’équipe de super-héros, INFOR, qui vit dans un avenir proche. L'équipe reçoit un signal de danger, contacte les enfants et les aide à sauver des vies.

En plus de la bande dessinée, les enfants ont également distribué des autocollants, des journaux intimes, des cahiers et des t-shirts avec des images de héros. Un site de bandes dessinées a également été développé pour vous permettre de le lire, d’en apprendre davantage sur le supercommand de commandement INFOR et sur les règles de la sécurité minière - des informations sur une douzaine de mines et d’endroits où elles peuvent être trouvées et sur les tâches qu’ils peuvent trouver dans un jeu en ligne.

Au cours de l'agression russe sur la mine de Donbass, 27 enfants et 242 adultes ont été tués.   

[Matt]

Donbass : les mercenaires déploient des mortiers et des véhicules de combat, deux militaires blessés



Au cours des dernières 24 heures, les combattants pro-russes ont violé la trêve à 9 reprises.

Cette information a été communiquée par le service de presse du quartier général des Forces unies.

Dans la région de Donetsk, les combattants pro-russes ont déployé des mortiers de calibre 82mm, des lance-grenades et des mitrailleuses aux abords d’Opytne, des mortiers de calibre 82 et des lance-grenades aux abords de Pisky, des véhicules de combat, des lance-grenades, des mitrailleuses lourdes aux abords de Pavlopil, des véhicules de combat et des lance-grenades aux abords de Lamyanka, des lance-grenades et des mitrailleuses lourdes aux abords de Chyrokine.

Dans la région de Louhansk, les combattants pro-russes ont déployé des mortiers de calibre 120mm et des véhicules de combat aux abords de Novozvanivka.

Suite aux affrontements, deux militaires ukrainiens ont été blessés.

Lire aussi : L'OSCE a enregistré des armes lourdes dans l'ancien aéroport de Louhansk

[Caduce62]

Dernières 24 heures en zone de guerre
Des terroristes russes lancent neuf attaques sur des positions ukrainiennes dans les secteurs de Louhansk, Donetsk et Marioupol, trois à l'aide d'artillerie lourde et de mortiers.
1 soldat ukrainien blessé.
1 militant ennemi tué, 6 blessés.

Le 46ème bataillon Donbas-Ukraine, utilisant un missile anti-char de 120mm 9K111 a détruit un poste d'observation ennemi près du village de Kalynove dans le Donbass, d'où les terroristes russes avaient tiré sur les positions du bataillon : 1 militant ennemi tué et 1 blessé.

[Matt]

Escalade dans le Donbass : 11 attaques, 1 militaire ukrainien tué, 8 autres blessés



Au cours des dernières 24 heures, les forces du Kremlin ont violé la trêve à 20 reprises, 8 militaires ukrainiens ont été blessés. Dans la nuit, un militaire ukrainien a été tué.

Cette information a été communiquée par le centre de presse du quartier général des Forces unies de l’Ukraine.

Dans la région de Donetsk, les mercenaires russes ont déployé des mortiers de calibre 120mm aux abords de Novoselivka, des mortiers de calibre 82mm, des véhicules de combat, des lance-grenades, des armes de chasse aux abords de Pavlopil, des mortiers de calibre 82mm et des lance-grenades aux abords de Lebedynske, des lance-grenades et des armes de chasse aux abords de Vodyane, Pavlopil et Avdiivka.

Dans la région de Louhansk, les mercenaires russes ont déployé des mortiers de calibre 822 aux abords de Katerynivka.

Au cours des affrontements, un militaire ukrainien a été tué, huit autres ont été blessés.

DonbasЅOЅ a expliqué pourquoi les personnes déplacées retournent dans les territoires occupés



Les personnes déplacées qui ont quitté leur domicile dans le Donbass à cause de la guerre retournent le plus souvent dans les territoires occupés en raison de l'impossibilité de «trouver leur place» dans le nouveau lieu de résidence dans le territoire contrôlé de l'Ukraine.

Cette déclaration a été faite à Ukrinform par Artyom Formenko, représentant de l'organisation publique DonbasSOS, lors de la table ronde «Dialogue entre les autorités et le public afin de soutenir les couches vulnérables de la population ukrainienne».

«Pour la cinquième année, nous nous occupons plus particulièrement des problèmes des personnes déplacées à l'intérieur de notre pays. Nous avons une ligne directe et de très nombreuses statistiques concernant les appels des personnes qui ne parviennent pas à retrouver du travail ou un logement de façon temporaire ou permanente. Très souvent, nous apprenons que ces personnes reviennent dans le territoire occupé, car elles ne trouvent aucune possibilité de s’insérer, il n’y a pas d’opportunité pour rester dans un logement en location ou chez des amis ou des connaissances », a-t-il noté.

Le représentant de DonbasSOS a souligné que la question de l'offre de logement est l'une des plus importantes pour les personnes déplacées à l'intérieur du pays et qu'elle «occupe la deuxième place après le travail».

Fomenko a souligné qu’actuellement des programmes sont mis en œuvre dans les régions pour fournir des logements aux personnes déplacées, mais que le financement pose toujours problème.

Lire aussi : Le Conseil de l'Europe appelle l'Ukraine à garantir les droits électoraux des déplacés

L'OSCE a confirmé la mort d'une personne civile dans le Donbass



La Mission spéciale de surveillance de l'OSCE a confirmé des informations selon lesquelles, dans les territoires occupés du Donbass, une femme est morte et cinq autres personnes ont été blessées entre le 25 mars et le 7 avril.

Cette information a été communiquée dans le rapport de lʼorganisation.

«Entre le 25 mars et le 7 avril, la Mission a confirmé des informations selon lesquelles un civil aurait été tué et cinq blessés. Ainsi, le nombre total de victimes civiles depuis le 1er janvier 2019 s’élève à 20 personnes, dont 3 morts et 17 blessés», peut-on lire dans le communiqué.

Lire aussi : ONU: 55 civils tués dans le Donbass en 2018

[Caduce62]

Dernières 24 heures dans la zone de guerre
Les troupes d'occupation russes lancent 14 attaques contre les positions ukrainiennes dans les secteurs de louhansk, Donetsk et marioupol, 4 en utilisant de l'artillerie lourde et des mortiers interdits par Minsk.
Pas de pertes du côté ukrainien.
2 militants ennemis tués, 5 blessés.

L'Ambassadeur des États-Unis en Russie Jon Huntsman dit que Washington S'engage à défendre l'intégrité territoriale de l'Ukraine et que la question de l'annexion de la Crimée et de la guerre par Moscou dans l'est de l'Ukraine est " une partie essentielle de notre séparation avec la Russie."

[Caduce62]

Une vidéo montrant la vie des civils près du front dans le Donbass. 

Les soldats ukrainiens ont apporté de la nourriture, des médicaments et des vêtements aux habitants du village de première ligne de Vilnyi, dans la région de Louhansk. Cette colonie a été libérée l'été dernier, mais des militants sous commandement russe tentent constamment de reprendre leurs positions en bombardant des zones résidentielles.

[Caduce62]

Dernières 24 heures dans la zone de guerre
Les forces soutenues par la Russie lancent 12 attaques contre des positions ukrainiennes dans les secteurs de Donetsk, louhansk et marioupol, 4 à l'aide d'artillerie lourde et de mortiers interdits par Minsk.
Pas de victimes du côté ukrainien.
6 militants ennemis tués, 3 blessés.

La Russie pour mobiliser les locaux dans le Donbass sous prétexte d'exercices de " Défense territoriale Cela a provoqué l'indignation de la population locale, en particulier chez les citoyens d'âge admissible pour la conscription après que la limite a été portée à 65 ans, ainsi que les jeunes qui, au lieu de poursuivre leurs études, seraient appelés à rejoindre les unités du 1 St (Donetsk) et le 2 e corps de l'armée de terre des forces armées russes.

La Fédération de Russie prolonge la "enquête" dans le cas des 24 marins ukrainiens captifs jusqu'à la fin du mois d'août.

[Caduce62]

Donbass : la guerre au fil de l’eau

Par Veronika Dorman, envoyée spéciale dans le Donbass — 11 avril 2019 à 20:16



https://www.liberation.fr/planete/2019/04/11/donbass-la-guerre-au-fil-de-l-eau_1720820?fbclid=IwAR2k8aAAv9-ZoiqW_sdeo54ktybnQpcqJ_WIbt_b1Wg3MpMu7qKmLRDezGA


Près de la ville de Tchassiv Yar, l’eau ressort du pipeline et circule dans un canal à ciel ouvert sur plusieurs centaines de mètres, avant de replonger sous terre. Photos Niels Ackermann. Lundi 13

L’approvisionnement en eau potable de l’est de l’Ukraine dépend d’un réseau qui serpente de part et d’autre de la ligne de front où s’opposent depuis 2014 les forces de Kiev et les séparatistes prorusses. Les employés de la compagnie publique Voda Donbassa se retrouvent en première ligne pour l’entretien d’un pipeline vital.

Le 10 juin 2014, des obus pleuvent sur la station de pompage près de Sloviansk. L’armée ukrainienne a lancé son quatrième assaut contre la ville, l’un des bastions tenus depuis un mois par les séparatistes prorusses. La monteuse-électricienne Galina Semitcheva et son fils, le pompeur Maxime, sont tués alors qu’ils essayent de fermer le portail du site pour se protéger. «Ce sont nos premiers morts, les premières victimes de Voda Donbassa», soupire Sergei Kovalev, le jeune directeur de la station de pompage de Sloviansk, située à l’entrée du canal Seversky Donets-Donbass (SDD). Ce conduit est l’épine dorsale du système hydraulique qui parcourt la région, 260 km du nord au sud, de Sloviansk à Marioupol. En puisant dans le fleuve Seversky Donets, un affluent du Don, il approvisionne en eau potable près de quatre millions d’habitants et en eau technique les usines du Donbass, le bassin houiller de l’est ukrainien.






Depuis le début du conflit, il y a cinq ans, entre les séparatistes soutenus par Moscou et les forces armées ukrainiennes, l’aqueduc exploité par la compagnie publique Voda Donbassa («l’Eau du Donbass») épouse la géographie de la guerre. Courant le long du front, plongeant sous la ligne de contact, il passe quatre fois la mortifère frontière entre l’Ukraine et son Est rebelle, l’autoproclamée République populaire de Donetsk (RPD). «Moi je n’étais qu’un simple électricien à l’époque. A cause des tirs, le canal s’est arrêté pendant dix jours», se souvient Kovalev, nommé directeur de la station pour avoir fait preuve de «courage et d’héroïsme». «Parce que je suis resté pour aider»,précise-t-il, s’excusant presque. Sa mère aussi travaille dans la compagnie d’eau. «On est plusieurs comme ça, des dynasties d’approvisionneurs en eau, de père en fils.»


Neuf employés de Voda Donbassa ont été tués et 26 blessés, tandis que des dizaines risquent leur vie quotidiennement, pour réparer, entretenir, ou simplement faire fonctionner les installations. Dans ce conflit larvé qui ne fait plus la une de journaux, mais toujours des morts presque quotidiennement, de simples employés du service public - plombiers, soudeurs, ingénieurs, chauffeurs, que rien n’avait préparé à de tels exploits - sont devenus des soldats. Sans armes et sans protection, ils montent au front et bravent les balles et les obus pour accomplir des tâches si banales en temps de paix, mais qui ont acquis une dimension vitale. Le technicien de 37 ans au regard clair et un peu triste est d’autant plus fier d’avoir été invité par l’Unicef pour inaugurer dans le centre de Kiev, fin mars, l’exposition «l’Eau sous le feu», qui fait la part belle à ces héros ordinaires. Et rappelle la catastrophe humanitaire qui consume une partie du pays, alors que l’écho de la guerre n’est plus toujours distinct dans la capitale, hormis les déclarations martiales du président sortant, Petro Porochenko.

Bastion assiégé

Les 19 centrales de filtration, 250 stations de pompage, les centaines de stations d’épuration et canalisations, emploient près de 12 000 personnes, dont les deux tiers se trouvent aujourd’hui dans les territoires contrôlés par les séparatistes. Fait extraordinaire, alors que les deux mondes s’éloignent de plus en plus, la gestion de Voda Donbassa continue d’être centralisée à Donetsk, la capitale de la RPD. Mais l’entreprise demeure une entité juridique ukrainienne, qui opère de facto depuis Pokrovsk, et dont la majorité des sites et des bureaux sont situés côté ukrainien. Comme une partie de la direction, Viktor Zavodovsky, 57 ans, le numéro 2, partage sa vie entre les bureaux de Pokrovsk et Donetsk, où il a vécu depuis sa jeunesse, faisant toute sa carrière dans l’eau, et dans laquelle il se sent désormais en terre hostile. Alors que toutes les administrations et les entreprises publiques sont tenues par les autorités autoproclamées, le siège de Voda Donbassa fait figure de bastion assiégé. 


«Il y a encore des couleurs ukrainiennes dans nos locaux. Le trident, notre blason, continue de décorer les murs», raconte-t-il. Par mesure de précaution, Zavodovsky évite tout contact avec les autorités locales, n’enregistre dans son téléphone aucun numéro que les services de sécurité ukrainiens, le SBU, pourraient trouver suspect, pour ne pas finir comme son prédécesseur, accusé de «collaboration avec les terroristes», et sous le coup d’un mandat d’arrêt en Ukraine.




Anatoly Telioukov, un habitant de Bakhmoutka. Ce village, comme d’autres reculés le long du front, ne survit que grâce aux livraisons d’eau potable d’une ONG tchèque. (Photos Niels Ackermann. Lundi 13)

Depuis deux ans, les républiques rebelles sont isolées du reste du pays par un blocus économique, mesure prise par Kiev après qu’elles ont nationalisé plusieurs dizaines d’entreprises ukrainiennes. La menace pèse aussi sur Voda Donbassa, «mais le gouverneur de l’oblast de Donetsk [côté Kiev, ndlr] a promis de leur couper l’eau s’ils nous touchent», assure Zavodovsky. Sauf qu’une telle riposte priverait d’eau une grande partie du Donbass, et jusqu’à Marioupol. «Nous sommes voués à rester unis, le système ne peut fonctionner et exister que s’il est entier», soupire-t-il. Cette affirmation, on l’entendra répétée tel un mantra tout au long du canal, à chacun de ses nœuds, par chacun de ses employés, avec plus d’espoir que de regret. Le réseau hydraulique apparaît à tous ces gens qui ont tant de proches, d’amis et de souvenirs de l’autre côté comme la dernière suture d’un territoire déchiré…

Voda Donbassa est la seule entreprise ukrainienne à opérer de part et d’autre de la ligne de front, dans un flou légal absolu. Côté séparatiste, les consommateurs d’eau payent leurs factures en roubles, qui ont remplacé la hryvnia. La devise russe sert à acquitter les salaires locaux, «ce qui est totalement illégal pour une société publique», précise Zavodovsky. «Nous avons préparé un projet de loi qui permettrait de clarifier notre statut, de travailler sans entraves sur les deux territoires, en assurant la sécurité de nos employés, le passage de la ligne de contact, le versement des salaires dans deux devises différentes… Mais en vain. Un tel texte pourrait être interprété comme l’entérinement d’une situation qui est censée demeurer temporaire. Nous sommes en guerre, mais elle ne dit jamais son nom», regrette Zavodovsky. Pour assurer la survie de son entreprise et de ceux qu’elle dessert, le «chargé des investissements et perspectives de développement» s’occupe essentiellement de la coordination avec les ONG internationales, «sans lesquelles il n’y aurait pas d’eau aujourd’hui dans le Donbass».

Couleurs délavées

Depuis Kostiantynivka, morne cité industrielle à mi-chemin entre Sloviansk et Donetsk, qui fut aussi un théâtre d’affrontements, Mariia Artanova, jolie brune élancée aux traits doux et à la poignée de main vigoureuse, chapeaute les activités locales de l’ONG française Première urgence internationale. Pendant l’été 2014, elle avait assisté les enquêteurs néerlandais venus investiguer sur les circonstances du crash du vol MH17, abattu, selon leurs conclusions, par les séparatistes ayant tiré un missile transporté depuis la Russie. Aujourd’hui, la trentenaire assure le «soutien aux populations victimes du conflit au moyen du rétablissement de l’accès aux infrastructures de distribution d’eau et à l’hygiène». «Voda Donbassa est parmi les bénéficiaires de nos programmes. L’Unicef nous donne près de 900 000 dollars [799 000 euros] pour tous les sites que nous gérons, dont douze forages. Nous avons aussi formé plus de 90 de ses employés aux premiers secours, précise Mariia. Pour la distribution d’eau potable, il y aurait eu des problèmes même sans la guerre, mais elle les a accentués. Le réseau est vétuste et a besoin d’entretien. Mais tous les efforts sont tournés vers l’aide humanitaire et sociale.» Pas un site de Voda Donbassa qui ne soit estampillé, quelque part, du logo de l’Unicef - sur un tuyau, un camion, un générateur…

Le Donbass aux couleurs délavées défile, champs jaunes hérissés de barrières antichars, horizon dessiné par des terrils lugubres et des carcasses noires d’usines fumant dans le ciel blême. Parsemée de «monovilles», agglomérations dont la seule raison d’être est l’entreprise qui est en son cœur, vestiges de l’industrialisation soviétique, la région était déjà déprimée par endroits, bien avant que la guerre ne vienne la disloquer. Certaines rues des villes minières de Chakhtarsk ou Torez (en zone séparatiste désormais) avaient des airs de ruines pilonnées, bordées d’immeuble abandonnés par leurs habitants partis en quête d’une vie meilleure… En février 2014, quand le régime de Viktor Ianoukovitch est balayé par la rue, les habitants de l’Est, principalement russophones, loyaux au pouvoir en place et historiquement davantage tournés vers la Russie, ne se reconnaissent pas dans la révolution occidentaliste du Maïdan. La propagande russe finit de les convaincre qu’une junte fasciste s’est installée à Kiev. Les républiques populaires de Donetsk et Lougansk proclament leur scission à la fin du printemps 2014. Jusqu’en 2015, des combats sanguinaires opposent les séparatistes, soutenus militairement par la Russie, et les forces loyales à Kiev, bataillons de volontaires et armée régulière engagés dans une «opération antiterroriste». Les accords de Minsk, signés par l’Ukraine et la Russie sous l’égide des Occidentaux en 2014 et 2015, ne sont pas parvenus à instaurer un cessez-le-feu absolu - à ce jour, selon l’ONU, le conflit a fait plus de 13 000 morts confirmés, dont près de 3 300 civils.

Au détour de la route cabossée, coupant en deux la ville de Tchassiv Yar, le canal sort de terre et court à ciel ouvert sur quelques centaines de mètres, entaille argentée dans le paysage sépia. Le chauffeur Alexei Doukhovoï, 30 ans, visage poupon et langue bien pendue, et le taciturne pelleteur Viktor Bessedin, 39 ans, sont des survivants. Le 23 octobre, ces employés de Voda Donbassa ont été envoyés réparer en zone grise un pipeline éventré par un obus. Comme pour chaque opération de ce type, ils ont attendu une «fenêtre de silence», c’est-à-dire un cessez-le-feu garanti par les deux camps, qu’il faut parfois négocier pendant des semaines. Ensuite, des agents de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) se placent de chaque côté, formant un pare-feu en miroir ; la Croix-Rouge établit un bouclier humain autour des mécaniciens ; et les sapeurs passent devant pour déminer. «Tout ce dispositif complique notre boulot. Nous avons l’habitude de travailler jusqu’à ce que le problème soit réglé. Mais le temps que les sapeurs soient passés et l’OSCE installée, il est déjà 13 heures. A 15 heures il faut repartir, avant la tombée de la nuit. Quatre jours pour réparer un incident qui aurait pris une journée en temps normal», grogne Sergei Dolid, le directeur de la filiale de Tchassiv Yar.

«Nous sommes descendus dans le ravin en suivant exactement les traces des sapeurs, raconte Alexei. Tout d’un coup on entend une énorme explosion, une secousse, je ne comprends plus où je suis. Et puis on a vu que le véhicule brûlait.» Le camion qui remorquait la pelleteuse avait roulé sur une mine, et s’était arrêté à quelques centimètres de la suivante. Les deux hommes montrent sur leurs téléphones des photos des engins déchiquetés. Alexei a le tympan percé, Viktor une commotion cérébrale, dont trois mois et demi d’hospitalisation n’ont pas complètement guéri les séquelles. «On voulait porter plainte contre les sapeurs pour négligence, racontent-ils. Mais la police est venue nous dicter la version officielle : c’est un attentat terroriste commis par les séparatistes. Et pas grave si les mines avaient peut-être été plantées là par notre armée…» En cinq ans, l’est de l’Ukraine est devenu, selon l’ONU, l’une de régions les plus infestées de mines au monde - terrains agricoles, forêts, cimetières, et même jardins privés sont minés dans un large périmètre autour de la ligne de contact. Plus de 1 000 personnes ont été tuées ou blessées par des mines terrestres depuis le début du conflit, et en 2018, elles restaient la première cause de morts accidentelles infantiles.

Puits asséchés

L’accès à l’eau potable est l’une des douleurs intemporelles du Donbass. Sans que la guerre y soit pour grand-chose, certains coins reculés n’ont jamais eu l’eau courante. A Bakhmoutka, un village coupé en deux par la ligne de front, seuls trois immeubles de deux étages étaient reliés au réseau hydraulique, tandis que chaque maison individuelle disposait de son propre puits. Mais dès les premiers combats les tuyaux ont été endommagés, et en 2016 les puits se sont asséchés après plusieurs étés arides. Lioudmila Koneva avance en s’enfonçant dans une boue noire qui recouvre tout ici, contourne les canards pataugeant entre quelques jouets, et soulève le couvercle d’un cylindre en béton sortant de terre. Au fond, à vingt mètres, luit une flaque opaque. «Je ne peux même pas donner cette mélasse à mes vaches», soupire-t-elle. Elle a perdu son emploi à l’usine de pain, désormais en territoire séparatiste. La mère de famille de 30 ans, qui en fait dix de plus, nourrit, tant bien que mal, deux enfants et un mari au chômage grâce à un maigre potager, quelques bêtes, une pension de 3 000 hryvnias (moins de 100 euros), et un peu d’aide humanitaire. Lioudmila n’a pas de quoi remplacer les vitres du salon qui ont volé en éclats un jour de pilonnage. Elle n’a pas encore colmaté la trace de balle venue se loger dans le mur au-dessus du lit des enfants. A force d’être lavés à la main dans une mauvaise eau, tous les vêtements sont défraîchis. Dans la cuisine, il n’y a pas d’évier, juste un tas de vieilles bassines. Une petite baignoire d’enfant trône dans l’entrée. «On se lave tous là-dedans», sourit Lioudmila, indignée et résignée à la fois, comme tout le monde ici.

Bakhmoutka, à l’instar de plusieurs villages reculés le long du front, ne survit que grâce à l’intervention de People in Need (PIN), une ONG tchèque, qui livre cinq tonnes d’eau potable par semaine, à partager entre 150 ménages. «Ce n’est pas assez, il nous en faudrait deux fois plus. Les gens s’épient, comptent qui prend combien, ça nous plombe»,regrette Lioudmila. Sur le carrefour devant sa maison, une petite cabane en bois abrite un forage offert en 2016 par une mission catholique. «On a eu de l’eau claire pendant un an. Mais ils ont mal creusé, et depuis deux ans, on n’a que de l’eau marron. Si on la laisse reposer longtemps, on peut s’en servir à la limite pour la lessive»,grogne Anatoly Telioukov, un voisin, en remplissant son seau d’un liquide brunâtre. La situation est désespérée car personne ne viendra construire un pipeline ici. A Tchassiv Yar, le directeur de Voda Donbassa avait été catégorique : «Ça n’a aucun sens d’engager des frais énormes pour faire arriver l’eau. Ces villages vont finir par se vider de toute façon.» Bakhmoutka, peuplé à 70 % de retraités, n’est plus relié à la ville la plus proche, Bakhmout, que par un bus deux fois par semaine…

A l’orée de Toretsk, en suivant le canal vers le sud, le dernier obus est tombé il y a trois jours, assure Iouri Nikouline, le directeur de la filiale locale de la compagnie d’eau. Il montre un cratère dans le bitume, aux abords d’une mine de charbon abandonnée. Seules trois houillères sur sept tournent dans cette ville minière de 30 000 habitants. «L’Ukraine s’arrête ici. Derrière ce terril, c’est Horlivka et la RPD.»Nikouline a la responsabilité de 471 km de tuyaux, dont une partie se trouve en «zone grise», le no man’s land entre les positions ukrainiennes et séparatistes auquel personne n’a accès à cause des échanges de tirs incessants. «C’est devenu impossible d’entretenir les infrastructures, se plaint-il. Le pipeline a été détruit une quinzaine de fois depuis le début de la guerre.» C’est ici que le pipeline s’échappe en territoire rebelle. Dans le centre de la ville qui s’appelait Dzerjinsk en 2014 s’élève le bâtiment du conseil municipal, fenêtres béantes, entrailles calcinées, témoin lugubre des combats qui opposèrent séparatistes et forces ukrainiennes. Dans le square voisin, se dresse un piédestal vide. Un Lénine trônait ici avant d’être emporté par la vague de «décommunisation» qui avait gonflé avec le début du Maïdan - rejeter l’héritage soviétique comme un symbole de la domination russe -, et s’était soldée par un véritable «Leninopad» (chutes de Lénine) et des changements de noms de rues et de villes à travers le pays.

Après l’avoir perdu, on retrouve le canal revenu côté ukrainien vers Avdiivka pour se confondre presque avec la ligne de front jusqu’à Mariinka, l’un des quatre points de passage de la frontière. Entre les deux, un pipeline secondaire bifurque vers Karlovka et sa station de filtrage. Le village continue d’accueillir les visiteurs par un check-point et des bâtiments décapités. Pendant les affrontements, quelque 200 habitants avaient trouvé refuge dans cette station de Voda Donbassa, l’un des rares sites en dur, doté de sous-sols, dans cette zone rurale, et qui a ensuite servi de base aux combattants ukrainiens. Au milieu des bâtiments trapus en brique incolore, entre les parterres de fleurs, on aperçoit toujours la gueule béante d’un abri contre les bombes. «Dix-neuf employés sur les 80 ont assuré le fonctionnement de la station pendant les deux semaines qu’ont duré les combats. Nous les avons évacués quand le canal s’est arrêté», raconte Vitaly Makovsky, le directeur local, qui avait dû s’improviser chef secouriste. Pour s’émanciper du réseau central, Voda Donbassa, avec l’aide internationale, a réhabilité l’année dernière une station de pompage sur le réservoir de Karlovka, à l’arrêt depuis 1978. Makovsky fait visiter les installations - entre pompes cinquantenaires et bassins dernier cri pourvus par PIN - qu’il décrit avec affection, comme s’il arpentait son domaine familial. Mais il ne veut pas que ses enfants grandissent ici, où «tout n’est que grisaille et désolation».

Jet du robinet teinté

En bout de parcours, Marioupol est la dernière ville desservie par le réseau de Voda Donbassa, la plus vulnérable, tributaire du moindre dysfonctionnement de l’aqueduc en amont. Pour y pallier, la ville de 450 000 habitants est obligée de puiser dans son principal réservoir, le Starokrymsky, dont l’eau est très dure. Le jet du robinet est souvent teinté ou odorant. En quête de solutions alternatives, les autorités ukrainiennes ont signé en janvier un accord de prêt de 64 millions d’euros avec la France pour la construction d’une nouvelle usine de production d’eau potable à Marioupol. A Voda Donbassa, on reste sceptique et on s’inquiète que le projet, élaboré par des étrangers, ne mette en danger les équilibres existants.

La compagnie avait plutôt imaginé de relier Starokrymsky avec un autre bassin, plus à l’Est, dont l’eau est de meilleure qualité. Sauf que le réservoir de Pavlopil se trouve actuellement à un jet de pierre de la ligne de contact. En attendant que de grands travaux se décident, ou non, le maire de Pavlopil, un village de 400 âmes, Sergueï Chapkine, aimerait que Voda Donbassa commence par «prendre la responsabilité de ses infrastructures» : réparer le pont détruit par les combats, entretenir la digue et accepter la construction d’une petite centrale électrique. «C’est une grosse entreprise mais elle n’est pas flexible. Ils sont le produit du système socialiste incapable de se développer dans un nouveau contexte, regrette l’homme, dont la voix suave tranche avec la carrure de bûcheron. Ils n’ont pas d’idées.» Lui, il en a à revendre. Chapkine élève seul sa fille de 16 ans et porte à bout de bras sa commune depuis cinq ans, en négociant tantôt avec les soldats ukrainiens, tantôt avec les séparatistes, pour protéger ses villageois des tirs croisés. Il traite avec tout le monde pourvu qu’il y ait du gaz et de l’électricité. Chapkine veut conjurer la «sale guerre» en restaurant les activités qui ont fait la gloire du réservoir de Pavlopil : un élevage d’esturgeons et de sterlets. En 2015, il a organisé leur migration vers un bassin d’Ukraine centrale, pour les soustraire aux violences. L’année dernière, ils ont donné 50 kg de caviar. Maintenant que la ligne de front est stabilisée plus loin, il espère faire bientôt revenir ses poissons.

«On va commencer par replanter des arbres pour nous reposer à l’ombre, dit-il en promenant ses yeux clairs sur le dock abîmé, jonché de détritus, de verre pilé, de câbles. On a trouvé deux explosifs hier ici.» Des tulipes obstinées menacent d’éclore d’un moment à l’autre sur ce qui fut jadis un parterre de fleurs. «L’herbe perce à travers le bitume, comme la paix à travers la guerre», observe pensivement Chapkine, en remontant vers la route labourée par les obus. Le champ d’en face est truffé de mines. De l’autre côté, c’est la République populaire de Donetsk.

Veronika Dorman envoyée spéciale dans le Donbass

[Matt]

Un soldat ukrainien blessé au cours de deux attaques ennemies à Donbass le jour précédent

Un envahisseur a été tué et trois autres ont été blessés, selon les services de renseignements.

Reuters

Le 21 avril, les forces militaires hybrides de la Russie ont organisé deux attaques sur des positions de l'armée ukrainienne à Donbass. Un soldat ukrainien aurait été blessé au combat.

"Un soldat ukrainien a été blessé ce jour. Selon des informations de renseignements, un envahisseur aurait été tué et trois autres blessés", a déclaré le centre de presse de l'Opération des forces conjointes ukrainiennes dans une mise à jour publiée sur Facebook à 07h00 heure de Kyiv le 22 avril 2019.

Les forces d'occupation russes ont ouvert le feu à l'aide de lance-grenades automatiques, de fusils de précision et d'armes légères pour attaquer les positions ukrainiennes près des villages de Katerynivka et Stanytsia Luhanska.

"Depuis lundi à minuit, les forces sous commandement russe ne se sont pas encore attaquées aux positions ukrainiennes", indique le rapport.

One invader was killed and another three were wounded, intelligence reports say.

Russia's hybrid military forces on April 21 mounted two attacks on Ukrainian army positions in Donbas, with one Ukrainian soldier reported as wounded in action.

"One Ukrainian soldier was wounded in the past day. According to intelligence reports, one invader was killed and another three were wounded," the press center of Ukraine's Joint Forces Operation said in an update published on Facebook as of 07:00 Kyiv time on April 22, 2019.

Russian occupation forces opened fire from automatic grenade launchers, sniper rifles, and small arms to attack the Ukrainian positions near the villages of Katerynivka and Stanytsia Luhanska.

"Since Monday midnight, Russian-led forces haven't attacked Ukrainian positions yet," the report said.

La Russie déploie de nouveaux "curateurs" pour superviser les militants du Donbass - Un officier de l'armée ukrainienne

Pour la plupart, les forces d'occupation ont eu recours à la caserne au moins jusqu'au 14 mai. 


Reuters

Anatoliy "Shtirlitz", officier des forces armées ukrainiennes, a déclaré que de nouveaux superviseurs russes avaient été déployés à Donbass pour contrôler les opérations des "républiques populaires de Louhansk et de Donetsk".

"Des groupes de personnels militaires russes sont arrivés dans certaines unités des 1er et 2e Corps d'armée pour renforcer le contrôle de ces unités", a-t-il écrit sur Facebook. Selon Shtefan, dans la plupart des cas, les forces d’occupation avaient recours à la caserne au moins jusqu’au 14 mai.

"Selon des informations privilégiées, des superviseurs de la Fédération de Russie ont décidé de renforcer la surveillance exercée sur les militants parmi la population et les divisions locales en raison du manque de motivation et du psychisme ainsi que de la réticence des militants à protéger les frontières des fausses républiques, "l'officier a écrit.

"Les locaux, y compris les congés de maladie, les vacances et les voyages d’affaires, ont été interdits", indique le rapport.

For the most part, occupation forces resorted to barracking their troops at least until May 14.

Officer of the Armed Forces of Ukraine Anatoliy "Shtirlitz" Shtefan has said new supervisors from Russia had been deployed in Donbas to control operations of the so-called "Luhansk and Donetsk People's Republics."

"Russian military personnel groups arrived in certain units of the 1st and 2nd Army Corps to strengthen control over the units," he wrote on Facebook. According to Shtefan, for the most part, occupation forces resorted to barracking their troops at least until May 14.

"According to insider information, supervisors from the Russian Federation have decided to strengthen supervision over the militants from among the local population and divisions due to the low morale and psyche, as well as unwillingness of the  militants to protect the borders of the fake republics," the officer wrote.

"Leaving base premises, including sick leaves, vacations, and business trips, have been banned," the report reads.

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