Et aux USA !
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Re: Et aux USA !
Le Pentagone alloue à l'Ukraine 250 millions de dollars pour la défense
Le Département américain de la Défense a officiellement confirmé l’allocation de 250 millions de dollars à l’Ukraine dans le cadre de la coopération dans le domaine de la sécurité et de la défense, selon un rapport publié sur le site officiel du Pentagone le 18 juin.
« Le Département de la Défense a annoncé aujourd'hui son intention de fournir 250 millions de dollars à l'Ukraine à partir des fonds destinés à la coopération en matière de sécurité dans le but d’assurer la formation supplémentaire, la fourniture d'équipements et les activités de conseil afin de renforcer les capacités des forces armées ukrainiennes », indique le texte du document.
Selon le Pentagone, cela réaffirme les relations de longue date en matière de la défense entre les États-Unis et l’Ukraine et portera à 1,5 milliard de dollars le montant total de l’assistance de sécurité fournie par les États-Unis à l’Ukraine depuis 2014.
« Cette coopération en matière de sécurité est rendue possible par les progrès continus de l'Ukraine dans l'adoption des réformes clés des institutions de défense visant à aligner l'architecture de sécurité nationale de l'Ukraine sur les principes euro-atlantiques », précise le rapport.
Le Département américain de la Défense a officiellement confirmé l’allocation de 250 millions de dollars à l’Ukraine dans le cadre de la coopération dans le domaine de la sécurité et de la défense, selon un rapport publié sur le site officiel du Pentagone le 18 juin.
« Le Département de la Défense a annoncé aujourd'hui son intention de fournir 250 millions de dollars à l'Ukraine à partir des fonds destinés à la coopération en matière de sécurité dans le but d’assurer la formation supplémentaire, la fourniture d'équipements et les activités de conseil afin de renforcer les capacités des forces armées ukrainiennes », indique le texte du document.
Selon le Pentagone, cela réaffirme les relations de longue date en matière de la défense entre les États-Unis et l’Ukraine et portera à 1,5 milliard de dollars le montant total de l’assistance de sécurité fournie par les États-Unis à l’Ukraine depuis 2014.
« Cette coopération en matière de sécurité est rendue possible par les progrès continus de l'Ukraine dans l'adoption des réformes clés des institutions de défense visant à aligner l'architecture de sécurité nationale de l'Ukraine sur les principes euro-atlantiques », précise le rapport.
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Re: Et aux USA !
Robert Mueller: l'ingérence russe dans les élections "est la nouvelle norme"
L'audition de Robert Mueller devant le Congrès américain était avant tout une lutte partisane attendue entre Démocrates et Républicains. Mais Mueller avait un message plus sombre : en 2020, l'ingérence russe constituera encore une menace pour la démocratie américaine.
Le procureur spécial Robert Mueller lors de son audition devant le Congrès américain le 24 juillet. :copyright: Reuters
L'audience de Robert Mueller, le procureur spécial qui a enquêté sur l'ingérence russe présumée dans les élections de 2016 et l'obstruction possible de la justice par le président Donald Trump, était attendue depuis des mois. Mercredi était le jour tant attendu. Les Démocrates espéraient amener Mueller à faire des déclarations sur le fait que Trump s'était effectivement rendu coupable d'obstruction à la justice (par exemple lorsqu'il a renvoyé l'ancien patron du FBI James Comey). Mais ils sont rentrés bredouilles.
Mueller a déclaré que Trump n'avait pas été innocenté - une remarque qui a également été faite dans le rapport -, mais ne va pas jusqu'à dire qu'il aurait poursuivi Trump s'il avait pu le faire. Il existe une sorte de politique permanente du ministère de la Justice selon laquelle un président en exercice ne peut pas être poursuivi, et les Démocrates veulent croire que c'est la seule raison pour laquelle Mueller ne l'a pas fait. Mais Mueller a dit que l'équipe n'était tout simplement pas parvenue à une conclusion au sujet d'une possible obstruction à la justice, et non pas qu'il voulait intenter des poursuites mais qu'il ne pouvait le faire pour des raisons politiques.
Les Républicains, à leur tour, ont essayé d'esquisser à l'audience l'idée que Mueller lui-même n'avait pas beaucoup enquêté, que quelques-uns de ses subordonnés - dont certains sont des partisans du Parti démocrate - avaient mené l'enquête. Le fait que Mueller n'ait pas pu se souvenir de certains détails n'a fait que jeter de l'huile sur le feu.
Dans une interaction avec le Démocrate Adam Schiff, Robert Mueller a fait quelques déclarations que les Démocrates voudront utiliser comme preuves sonores. Par exemple, Mueller a déclaré que l'enquête n'était "pas une chasse aux sorcières" et que plusieurs membres du personnel de campagne de Trump avaient menti.
Mueller a également répondu à l'appel public qu'avait fait Trump à Wikileaks pour qu'ils divulguent des documents. "Qualifier cela de problématique serait un euphémisme. De telles remarques donnent un boost à un acte qui est et doit rester illégal", a déclaré Mueller. Comme Mueller n'a pas vraiment commenté davantage les contacts entre la campagne de Trump et Wikileaks, ou les acteurs russes (Mueller, par exemple, n'a pas parlé de la rencontre entre Donald Trump Jr. et un délégué russe dans Trump Tower), la remarque sur Wikileaks était d'autant plus claire.
Le président Trump n'était pas satisfait de l'audience. Par après, il a fait savoir sur Twitter ce qu'il en avait pensé. "La vérité est une force de la nature !", par exemple. Ou : "les auditions ont été un désastre pour Robert Mueller et les Démocrates. Pourtant, les faux médias d'information essaient d'en tirer le meilleur parti !"
Lors d'une conférence de presse qui a suivi, Trump a déclaré que les réponses de Mueller n'étaient "pas la vérité" - Mueller avait déclaré lors de l'audition que les réponses écrites de Trump aux questions de M. Mueller étaient "mensongères". Trump a en outre critiqué la démarche de Mueller : "Il a eu beaucoup de problèmes, mais ce qu'il a surtout dit clairement, c'est que tout cela nous embarrasse depuis trois ans et que nous, en tant que pays, avons perdu du temps. Et vous savez, les Démocrates pensaient qu'ils gagneraient les élections. Je pense qu'ils se sont tiré une balle dans le pied pour 2020."
Bien que Mueller ait écrit dans son rapport qu'il ne pouvait pas statuer sur un complot entre la campagne Trump et la Russie, une chose est incontestable : il y a eu ingérence russe lors de l'élection présidentielle de 2016. Lorsqu'on lui demande s'il pense que les Russes vont réessayer en 2020, Mueller répond : "Ce n'était pas une action ponctuelle. Ils y travaillent au moment où je vous parle. Et ils s'apprêtent à refaire de même lors de la prochaine campagne.... J'espère que ce n'est pas la nouvelle norme, mais j'ai bien peur que ce soit le cas."
L'audition de Robert Mueller devant le Congrès américain était avant tout une lutte partisane attendue entre Démocrates et Républicains. Mais Mueller avait un message plus sombre : en 2020, l'ingérence russe constituera encore une menace pour la démocratie américaine.
Le procureur spécial Robert Mueller lors de son audition devant le Congrès américain le 24 juillet. :copyright: Reuters
L'audience de Robert Mueller, le procureur spécial qui a enquêté sur l'ingérence russe présumée dans les élections de 2016 et l'obstruction possible de la justice par le président Donald Trump, était attendue depuis des mois. Mercredi était le jour tant attendu. Les Démocrates espéraient amener Mueller à faire des déclarations sur le fait que Trump s'était effectivement rendu coupable d'obstruction à la justice (par exemple lorsqu'il a renvoyé l'ancien patron du FBI James Comey). Mais ils sont rentrés bredouilles.
Mueller a déclaré que Trump n'avait pas été innocenté - une remarque qui a également été faite dans le rapport -, mais ne va pas jusqu'à dire qu'il aurait poursuivi Trump s'il avait pu le faire. Il existe une sorte de politique permanente du ministère de la Justice selon laquelle un président en exercice ne peut pas être poursuivi, et les Démocrates veulent croire que c'est la seule raison pour laquelle Mueller ne l'a pas fait. Mais Mueller a dit que l'équipe n'était tout simplement pas parvenue à une conclusion au sujet d'une possible obstruction à la justice, et non pas qu'il voulait intenter des poursuites mais qu'il ne pouvait le faire pour des raisons politiques.
Les Républicains, à leur tour, ont essayé d'esquisser à l'audience l'idée que Mueller lui-même n'avait pas beaucoup enquêté, que quelques-uns de ses subordonnés - dont certains sont des partisans du Parti démocrate - avaient mené l'enquête. Le fait que Mueller n'ait pas pu se souvenir de certains détails n'a fait que jeter de l'huile sur le feu.
Euphémisme
Dans une interaction avec le Démocrate Adam Schiff, Robert Mueller a fait quelques déclarations que les Démocrates voudront utiliser comme preuves sonores. Par exemple, Mueller a déclaré que l'enquête n'était "pas une chasse aux sorcières" et que plusieurs membres du personnel de campagne de Trump avaient menti.
Mueller a également répondu à l'appel public qu'avait fait Trump à Wikileaks pour qu'ils divulguent des documents. "Qualifier cela de problématique serait un euphémisme. De telles remarques donnent un boost à un acte qui est et doit rester illégal", a déclaré Mueller. Comme Mueller n'a pas vraiment commenté davantage les contacts entre la campagne de Trump et Wikileaks, ou les acteurs russes (Mueller, par exemple, n'a pas parlé de la rencontre entre Donald Trump Jr. et un délégué russe dans Trump Tower), la remarque sur Wikileaks était d'autant plus claire.
Une balle dans le pied
Le président Trump n'était pas satisfait de l'audience. Par après, il a fait savoir sur Twitter ce qu'il en avait pensé. "La vérité est une force de la nature !", par exemple. Ou : "les auditions ont été un désastre pour Robert Mueller et les Démocrates. Pourtant, les faux médias d'information essaient d'en tirer le meilleur parti !"
Lors d'une conférence de presse qui a suivi, Trump a déclaré que les réponses de Mueller n'étaient "pas la vérité" - Mueller avait déclaré lors de l'audition que les réponses écrites de Trump aux questions de M. Mueller étaient "mensongères". Trump a en outre critiqué la démarche de Mueller : "Il a eu beaucoup de problèmes, mais ce qu'il a surtout dit clairement, c'est que tout cela nous embarrasse depuis trois ans et que nous, en tant que pays, avons perdu du temps. Et vous savez, les Démocrates pensaient qu'ils gagneraient les élections. Je pense qu'ils se sont tiré une balle dans le pied pour 2020."
La même chose en 2020 ?
Bien que Mueller ait écrit dans son rapport qu'il ne pouvait pas statuer sur un complot entre la campagne Trump et la Russie, une chose est incontestable : il y a eu ingérence russe lors de l'élection présidentielle de 2016. Lorsqu'on lui demande s'il pense que les Russes vont réessayer en 2020, Mueller répond : "Ce n'était pas une action ponctuelle. Ils y travaillent au moment où je vous parle. Et ils s'apprêtent à refaire de même lors de la prochaine campagne.... J'espère que ce n'est pas la nouvelle norme, mais j'ai bien peur que ce soit le cas."
Re: Et aux USA !
Robert Mueller: «Nous ne dirons pas si le président Trump a commis un délit»
Par Journaliste Figaro Le figaro.fr AFP, Reuters Agences Mis à jour le 25/07/2019 à 07:20 Publié le 24/07/2019 à 20:13
http://www.lefigaro.fr/international/mueller-nous-ne-dirons-pas-si-le-president-a-commis-un-delit-20190724?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0nIbsJ36jG2FhOnWxJETI67DYxg6dPKg-v8gR5bekhaz-iBo9GPGv3cpQ#Echobox=1563997742
Le procureur spécial Robert Mueller a été entendu mercredi comme témoin devant le Congrès sur son rapport d’enquête concernant l’ingérence russe dans la campagne présidentielle de 2016 aux États-Unis.
Pendant près de deux ans, le procureur spécial Robert Mueller a fait planer une menace silencieuse sur la présidence Trump. Mercredi, jeté contre son gré dans l’arène politique par les élus du Congrès qui voulaient connaître ses conclusions, il est apparu hésitant, mal à l’aise, fragile. L’ancien chef de la police fédérale (FBI), 74 ans, était auditionné pour la première fois sur l’ultrasensible enquête russe qu’il a supervisée dans le plus grand secret. Et dont les conclusions n’ont jamais été rendues intégralement publiques.
Comme écrasé par l’enjeu, il s’est contenté de réponses a minima, prononcées d’une voix hésitante, faisant répéter des dizaines de questions ou renvoyant de manière laconique à son rapport d’enquête. Voici ses principales déclarations:
L’ingérence russe:
«Notre enquête a conclu que le gouvernement russe s’est ingéré dans notre élection de manière généralisée et systématique». «Tout au long de ma carrière, j’ai vu un nombre d’attaques contre notre démocratie. Les efforts du gouvernement russe pour s’ingérer dans notre élection font partie des plus graves».
La collusion:
«L’enquête n’a pas établi que les membres de la campagne (du candidat républicain Donald Trump) ont conspiré avec le gouvernement russe dans ses activités d’ingérence dans l’élection. Nous n’avons pas enquêté sur une ‘collusion’, qui n’est pas un terme juridique. Mais nous nous sommes concentrés sur le fait de savoir si les preuves étaient suffisantes pour inculper tout membre de la campagne pour sa participation à une conspiration criminelle. Il n’y en avait pas».
L’entrave à la justice:
«Sur la base de la politique du ministère de la Justice et du principe d’équité, nous avons décidé que nous ne nous dirions pas si le président avait commis un délit. C’était notre décision et ça le reste». «Les conclusions indiquent que le président n’a pas été disculpé des actes qu’il était accusé d’avoir commis». «C’est vrai» que le président peut être poursuivi pour entrave à la justice après avoir quitté ses fonctions.
Par Journaliste Figaro Le figaro.fr AFP, Reuters Agences Mis à jour le 25/07/2019 à 07:20 Publié le 24/07/2019 à 20:13
http://www.lefigaro.fr/international/mueller-nous-ne-dirons-pas-si-le-president-a-commis-un-delit-20190724?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0nIbsJ36jG2FhOnWxJETI67DYxg6dPKg-v8gR5bekhaz-iBo9GPGv3cpQ#Echobox=1563997742
Le procureur spécial Robert Mueller a été entendu mercredi comme témoin devant le Congrès sur son rapport d’enquête concernant l’ingérence russe dans la campagne présidentielle de 2016 aux États-Unis.
Pendant près de deux ans, le procureur spécial Robert Mueller a fait planer une menace silencieuse sur la présidence Trump. Mercredi, jeté contre son gré dans l’arène politique par les élus du Congrès qui voulaient connaître ses conclusions, il est apparu hésitant, mal à l’aise, fragile. L’ancien chef de la police fédérale (FBI), 74 ans, était auditionné pour la première fois sur l’ultrasensible enquête russe qu’il a supervisée dans le plus grand secret. Et dont les conclusions n’ont jamais été rendues intégralement publiques.
Comme écrasé par l’enjeu, il s’est contenté de réponses a minima, prononcées d’une voix hésitante, faisant répéter des dizaines de questions ou renvoyant de manière laconique à son rapport d’enquête. Voici ses principales déclarations:
L’ingérence russe:
«Notre enquête a conclu que le gouvernement russe s’est ingéré dans notre élection de manière généralisée et systématique». «Tout au long de ma carrière, j’ai vu un nombre d’attaques contre notre démocratie. Les efforts du gouvernement russe pour s’ingérer dans notre élection font partie des plus graves».
La collusion:
«L’enquête n’a pas établi que les membres de la campagne (du candidat républicain Donald Trump) ont conspiré avec le gouvernement russe dans ses activités d’ingérence dans l’élection. Nous n’avons pas enquêté sur une ‘collusion’, qui n’est pas un terme juridique. Mais nous nous sommes concentrés sur le fait de savoir si les preuves étaient suffisantes pour inculper tout membre de la campagne pour sa participation à une conspiration criminelle. Il n’y en avait pas».
L’entrave à la justice:
«Sur la base de la politique du ministère de la Justice et du principe d’équité, nous avons décidé que nous ne nous dirions pas si le président avait commis un délit. C’était notre décision et ça le reste». «Les conclusions indiquent que le président n’a pas été disculpé des actes qu’il était accusé d’avoir commis». «C’est vrai» que le président peut être poursuivi pour entrave à la justice après avoir quitté ses fonctions.
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Re: Et aux USA !
Le sceau présidentiel américain trafiqué lors d'un discours de Trump
Par Le Figaro avec AFP Mis à jour le 25/07/2019 à 22:02 Publié le 25/07/2019 à 19:27
Donald Trump, lors d'une intervention mardi auprès d'étudiants de l'organisation Turning Point USA.
Lors d'un discours du président américain mardi dernier, le sceau présidentiel a été modifié pour ressembler à l'aigle à deux têtes russe. Celui-ci brandissait également des clubs de golf.
Deux têtes au lieu d'une seule: le microcosme politique de Washington a dû s'y reprendre à deux fois pour se rendre compte que le sceau du président des États-Unis projeté derrière Donald Trump cette semaine lors d'un discours avait été manipulé pour ressembler à l'aigle à deux têtes russe. Celui-ci brandissait également des clubs de golf en lieu et place des habituelles flèches.
Ce sceau trafiqué était projeté sur un écran blanc derrière le président américain lors d'une intervention mardi auprès d'étudiants de l'organisation Turning Point USA, destinée à fédérer les jeunes conservateurs. Mais personne n'avait remarqué la supercherie avant un article dans le Washington Post ce jeudi.
Farce ou erreur ?
Ces deux transformations du sceau présidentiel, dont le graphisme était autrement ressemblant à l'original, pourraient faire référence aux liens controversés de Donald Trump avec la Russie, ainsi qu'à sa passion pour le golf.
Selon le Washington Post, ni l'organisation Turning Point USA ni aucun responsable de la Maison-Blanche n'ont pu expliquer d'où venaient ces modifications, qui pourraient aussi bien être une farce intentionnelle qu'une erreur ayant conduit à utiliser un motif vendu en ligne sur des T-shirt ou des pulls par un site internet anti-Trump.
Par Le Figaro avec AFP Mis à jour le 25/07/2019 à 22:02 Publié le 25/07/2019 à 19:27
Donald Trump, lors d'une intervention mardi auprès d'étudiants de l'organisation Turning Point USA.
Lors d'un discours du président américain mardi dernier, le sceau présidentiel a été modifié pour ressembler à l'aigle à deux têtes russe. Celui-ci brandissait également des clubs de golf.
Deux têtes au lieu d'une seule: le microcosme politique de Washington a dû s'y reprendre à deux fois pour se rendre compte que le sceau du président des États-Unis projeté derrière Donald Trump cette semaine lors d'un discours avait été manipulé pour ressembler à l'aigle à deux têtes russe. Celui-ci brandissait également des clubs de golf en lieu et place des habituelles flèches.
Ce sceau trafiqué était projeté sur un écran blanc derrière le président américain lors d'une intervention mardi auprès d'étudiants de l'organisation Turning Point USA, destinée à fédérer les jeunes conservateurs. Mais personne n'avait remarqué la supercherie avant un article dans le Washington Post ce jeudi.
Farce ou erreur ?
Ces deux transformations du sceau présidentiel, dont le graphisme était autrement ressemblant à l'original, pourraient faire référence aux liens controversés de Donald Trump avec la Russie, ainsi qu'à sa passion pour le golf.
Selon le Washington Post, ni l'organisation Turning Point USA ni aucun responsable de la Maison-Blanche n'ont pu expliquer d'où venaient ces modifications, qui pourraient aussi bien être une farce intentionnelle qu'une erreur ayant conduit à utiliser un motif vendu en ligne sur des T-shirt ou des pulls par un site internet anti-Trump.
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Re: Et aux USA !
Ingérence russe : les républicains américains refusent d’agir malgré les mises en garde du procureur Mueller
La prestation du procureur spécial devant le Congrès le 24 juillet n’a pas influencé les républicains, qui ont bloqué deux projets de loi sur la sécurisation des élections américaines.
Par Corine Lesnes Publié hier à 11h22
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/07/29/ingerence-russe-les-republicains-americains-refusent-d-agir-malgre-les-mises-en-garde-du-procureur-mueller_5494605_3210.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0DtES2RN-JOMyzdupdPlhLM12ylJbncOYmcfRrZ4nn98Elans9O5trTRc#Echobox=1564395061
Ronnie Hipshire ne s’attendait pas à voir la photo de son père, un mineur de charbon de Virginie occidentale, mort en 1987 à l’âge de 57 ans, apparaître dans le rapport Mueller. « Cela me rend malade », a expliqué ce sympathisant démocrate à la radio NPR. La photo figure en page 31. On y voit le visage noirci de charbon d’un homme, coiffé du casque et de la lampe des mineurs. Publié en couverture du magazine Time en 1978, le cliché a réapparu en 2016, lorsque les hackeurs de l’Internet Research Agency (IRA), l’officine de Saint-Pétersbourg créée pour tenter d’influencer les élections américaines, l’ont utilisé dans un tract posté en ligne appelant à une manifestation à Philadelphie, au nom d’un groupe de « mineurs pour Trump ».
Aucune trace n’a été trouvée de cette manifestation, l’une des 130 orchestrées par l’IRA en 2016 sur Facebook. En revanche, à Houston ou Miami, les organisateurs russes ont réussi à attirer des centaines de vrais électeurs pour des rassemblements pro-Trump. De « vrais » Américains poussés à l’action par de faux compatriotes installés à plus de 6 000 km des Etats-Unis.
Si elle n’a pas abouti au coup d’éclat espéré par les démocrates, l’audition du procureur spécial Robert Mueller devant le Congrès, le 24 juillet, a eu le mérite de ramener au premier plan l’ingérence « systématique et de grande envergure » de la Russie dans l’élection américaine de 2016, selon les termes du rapport : que ce soit par l’intermédiaire de l’IRA, spécialisée dans la manipulation sur les réseaux sociaux, ou du GRU, les services secrets russes, qui ont visé les emails des dirigeants du Parti démocrate en liaison avec le site Wikileaks.
L’ancien directeur du FBI s’est efforcé de mobiliser les Américains, peu intéressés par l’idée d’une « ingérence » dont ils saisissent mal le fonctionnement :
« Pendant ma carrière, j’ai vu nombre de menaces contre notre démocratie. L’effort du gouvernement russe pour interférer dans notre élection est parmi les plus sérieuses »
Selon le procureur, le risque de manipulation subsiste pour l’élection de 2020. « Il ne s’agissait pas d’une tentative isolée. Ils continuent en ce moment même, à l’heure où nous siégeons. » Il n’a pas précisé si les techniques utilisées étaient toujours les mêmes, notamment de faux comptes envenimant les débats sur les réseaux sociaux. Mais « de nombreux autres pays, a-t-il affirmé, sont en train de développer la capacité de reproduire ce que les Russes ont accompli ».
La prestation du procureur spécial devant le Congrès le 24 juillet n’a pas influencé les républicains, qui ont bloqué deux projets de loi sur la sécurisation des élections américaines.
Par Corine Lesnes Publié hier à 11h22
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/07/29/ingerence-russe-les-republicains-americains-refusent-d-agir-malgre-les-mises-en-garde-du-procureur-mueller_5494605_3210.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0DtES2RN-JOMyzdupdPlhLM12ylJbncOYmcfRrZ4nn98Elans9O5trTRc#Echobox=1564395061
Ronnie Hipshire ne s’attendait pas à voir la photo de son père, un mineur de charbon de Virginie occidentale, mort en 1987 à l’âge de 57 ans, apparaître dans le rapport Mueller. « Cela me rend malade », a expliqué ce sympathisant démocrate à la radio NPR. La photo figure en page 31. On y voit le visage noirci de charbon d’un homme, coiffé du casque et de la lampe des mineurs. Publié en couverture du magazine Time en 1978, le cliché a réapparu en 2016, lorsque les hackeurs de l’Internet Research Agency (IRA), l’officine de Saint-Pétersbourg créée pour tenter d’influencer les élections américaines, l’ont utilisé dans un tract posté en ligne appelant à une manifestation à Philadelphie, au nom d’un groupe de « mineurs pour Trump ».
Aucune trace n’a été trouvée de cette manifestation, l’une des 130 orchestrées par l’IRA en 2016 sur Facebook. En revanche, à Houston ou Miami, les organisateurs russes ont réussi à attirer des centaines de vrais électeurs pour des rassemblements pro-Trump. De « vrais » Américains poussés à l’action par de faux compatriotes installés à plus de 6 000 km des Etats-Unis.
Si elle n’a pas abouti au coup d’éclat espéré par les démocrates, l’audition du procureur spécial Robert Mueller devant le Congrès, le 24 juillet, a eu le mérite de ramener au premier plan l’ingérence « systématique et de grande envergure » de la Russie dans l’élection américaine de 2016, selon les termes du rapport : que ce soit par l’intermédiaire de l’IRA, spécialisée dans la manipulation sur les réseaux sociaux, ou du GRU, les services secrets russes, qui ont visé les emails des dirigeants du Parti démocrate en liaison avec le site Wikileaks.
L’ancien directeur du FBI s’est efforcé de mobiliser les Américains, peu intéressés par l’idée d’une « ingérence » dont ils saisissent mal le fonctionnement :
« Pendant ma carrière, j’ai vu nombre de menaces contre notre démocratie. L’effort du gouvernement russe pour interférer dans notre élection est parmi les plus sérieuses »
Selon le procureur, le risque de manipulation subsiste pour l’élection de 2020. « Il ne s’agissait pas d’une tentative isolée. Ils continuent en ce moment même, à l’heure où nous siégeons. » Il n’a pas précisé si les techniques utilisées étaient toujours les mêmes, notamment de faux comptes envenimant les débats sur les réseaux sociaux. Mais « de nombreux autres pays, a-t-il affirmé, sont en train de développer la capacité de reproduire ce que les Russes ont accompli ».
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Re: Et aux USA !
Affaire Skripal : Washington impose de nouvelles sanctions à la Russie
En réponse à l’attaque à l’agent chimique contre l’ancien agent double, les Etats-Unis vont s’opposer à toute assistance à Moscou « de la part des institutions financières internationales ».
Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 06h09, mis à jour à 11h06
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/08/03/affaire-skripal-washington-impose-de-nouvelles-sanctions-a-la-russie_5496166_3210.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1lHJ2NTOzdeFVfgxSfCS6LrpxiAnb7uUOoBwF62NEWOxDmd66kBe6QK0s#Echobox=1564808192
Les Etats-Unis ont imposé, samedi 3 août, une nouvelle série de sanctions à la Russie pour l’attaque à l’agent chimique innervant Novitchok contre l’ancien agent double russe Sergueï Skripal en 2018 au Royaume-Uni.
Dans ce cadre, Washington va s’opposer à toute assistance à Moscou « de la part des institutions financières internationales », restreindre l’accès des banques américaines au marché de la dette souveraine russe, a annoncé la porte-parole du département d’Etat américain Morgan Ortagus dans un communiqué. Les Etats-Unis vont également limiter les exportations vers la Russie de biens et technologies américains « d’importance stratégique pour le programme d’armes chimiques et biologiques » russe.
Ces mesures, prises au nom d’une loi américaine de 1991 sur l’élimination des armes chimiques et biologiques, entreront en vigueur « vers le 19 août », après notification du Congrès des Etats-Unis, a précisé la diplomatie américaine. Elles le resteront pendant au moins un an. La loi prévoit que les sanctions ne puissent être levées que si la Russie fait notamment la démonstration qu’elle « n’utilisera plus d’armes chimiques à l’avenir », sous le contrôle d’inspecteurs internationaux.
Second train de sanctions
Il s’agit du second train de sanctions américaines dans cette affaire. En 2018, l’ex-agent double russe et sa fille Ioulia avaient été retrouvés inconscients dans un centre commercial de Salisbury (sud de l’Angleterre) et hospitalisés dans un état grave. Londres avait accusé Moscou d’être derrière cet empoisonnement au Novitchok, un puissant agent innervant de conception soviétique, en représailles pour sa collaboration avec les services de renseignement britanniques. Le Kremlin avait nié.
Cette affaire a provoqué une crise diplomatique majeure, conduisant à l’expulsion de plus de 300 diplomates russes ou occidentaux. Sergueï Skripal, ancien officier du GRU (renseignement militaire russe), avait été condamné en 2006 pour « haute trahison » avant de bénéficier d’un échange d’espions organisés entre Moscou, Londres et Washington.
Sergueï Skripal et sa fille étaient sortis de l’hôpital dans les mois suivants. Leur empoisonnement a fait une victime collatérale. Une femme est morte après s’être aspergée de ce qu’elle pensait être un parfum, contenu dans un flacon ramassé par son compagnon.
En réponse à l’attaque à l’agent chimique contre l’ancien agent double, les Etats-Unis vont s’opposer à toute assistance à Moscou « de la part des institutions financières internationales ».
Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 06h09, mis à jour à 11h06
https://www.lemonde.fr/international/article/2019/08/03/affaire-skripal-washington-impose-de-nouvelles-sanctions-a-la-russie_5496166_3210.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1lHJ2NTOzdeFVfgxSfCS6LrpxiAnb7uUOoBwF62NEWOxDmd66kBe6QK0s#Echobox=1564808192
Les Etats-Unis ont imposé, samedi 3 août, une nouvelle série de sanctions à la Russie pour l’attaque à l’agent chimique innervant Novitchok contre l’ancien agent double russe Sergueï Skripal en 2018 au Royaume-Uni.
Dans ce cadre, Washington va s’opposer à toute assistance à Moscou « de la part des institutions financières internationales », restreindre l’accès des banques américaines au marché de la dette souveraine russe, a annoncé la porte-parole du département d’Etat américain Morgan Ortagus dans un communiqué. Les Etats-Unis vont également limiter les exportations vers la Russie de biens et technologies américains « d’importance stratégique pour le programme d’armes chimiques et biologiques » russe.
Ces mesures, prises au nom d’une loi américaine de 1991 sur l’élimination des armes chimiques et biologiques, entreront en vigueur « vers le 19 août », après notification du Congrès des Etats-Unis, a précisé la diplomatie américaine. Elles le resteront pendant au moins un an. La loi prévoit que les sanctions ne puissent être levées que si la Russie fait notamment la démonstration qu’elle « n’utilisera plus d’armes chimiques à l’avenir », sous le contrôle d’inspecteurs internationaux.
Second train de sanctions
Il s’agit du second train de sanctions américaines dans cette affaire. En 2018, l’ex-agent double russe et sa fille Ioulia avaient été retrouvés inconscients dans un centre commercial de Salisbury (sud de l’Angleterre) et hospitalisés dans un état grave. Londres avait accusé Moscou d’être derrière cet empoisonnement au Novitchok, un puissant agent innervant de conception soviétique, en représailles pour sa collaboration avec les services de renseignement britanniques. Le Kremlin avait nié.
Cette affaire a provoqué une crise diplomatique majeure, conduisant à l’expulsion de plus de 300 diplomates russes ou occidentaux. Sergueï Skripal, ancien officier du GRU (renseignement militaire russe), avait été condamné en 2006 pour « haute trahison » avant de bénéficier d’un échange d’espions organisés entre Moscou, Londres et Washington.
Sergueï Skripal et sa fille étaient sortis de l’hôpital dans les mois suivants. Leur empoisonnement a fait une victime collatérale. Une femme est morte après s’être aspergée de ce qu’elle pensait être un parfum, contenu dans un flacon ramassé par son compagnon.
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Re: Et aux USA !
AFP, publié le mardi 10 septembre 2019 à 10h26
Les Etats-Unis ont exfiltré de Russie en 2017 un haut responsable russe ayant confirmé que le président Vladimir Poutine avait personnellement orchestré l'ingérence de Moscou dans l'élection américaine de 2016, ont rapporté lundi des médias américains.
Selon CNN, cette personne travaillait pour les Américains depuis plusieurs décennies, avait directement accès à M. Poutine et avait fourni des images de documents photographiés en cachette sur le bureau du président.
Toujours d'après CNN, cet agent a été exfiltré de Russie en 2017 de crainte que le président américain Donald Trump ou son administration ne le trahissent dans l'une de leurs révélations intempestives d'informations classifiées.
Selon le New York Times, la CIA avait proposé à sa source de la faire sortir de Russie dès la fin 2016, mais elle avait refusé en invoquant des problèmes familiaux. Les services secrets américains avaient alors commencé à craindre d'avoir affaire à un agent double, craintes qui se sont révélées infondées plusieurs mois plus tard quand la source a cédé.
Cet informateur, dont le nom n'a pas été dévoilé, s'est révélé être une source d'information capitale pour les services américains, qui ont grâce à lui tiré la conclusion que M. Poutine avait directement orchestré l'ingérence russe en faveur de Donald Trump et au détriment de sa rivale démocrate Hillary Clinton lors de l'election présidentielle de 2016, poursuit le Times.
Selon le quotidien new-yorkais, l'informateur a également directement impliqué Poutine dans le piratage du serveur mail du Comité national démocrate, qui avait permis de révéler une énorme quantité de messages embarrassants pour le camp Clinton.
L'agent exfiltré était, d'après le Times, la source la plus précieuse de la CIA en Russie et sa fuite du pays a empêché le renseignement américain de connaître les activités du Kremlin pendant les élections de mi-mandat aux Etats-Unis en 2018, et pendant les préparatifs de la présidentielle de 2020.
Les Etats-Unis ont exfiltré de Russie en 2017 un haut responsable russe ayant confirmé que le président Vladimir Poutine avait personnellement orchestré l'ingérence de Moscou dans l'élection américaine de 2016, ont rapporté lundi des médias américains.
Selon CNN, cette personne travaillait pour les Américains depuis plusieurs décennies, avait directement accès à M. Poutine et avait fourni des images de documents photographiés en cachette sur le bureau du président.
Toujours d'après CNN, cet agent a été exfiltré de Russie en 2017 de crainte que le président américain Donald Trump ou son administration ne le trahissent dans l'une de leurs révélations intempestives d'informations classifiées.
Selon le New York Times, la CIA avait proposé à sa source de la faire sortir de Russie dès la fin 2016, mais elle avait refusé en invoquant des problèmes familiaux. Les services secrets américains avaient alors commencé à craindre d'avoir affaire à un agent double, craintes qui se sont révélées infondées plusieurs mois plus tard quand la source a cédé.
Cet informateur, dont le nom n'a pas été dévoilé, s'est révélé être une source d'information capitale pour les services américains, qui ont grâce à lui tiré la conclusion que M. Poutine avait directement orchestré l'ingérence russe en faveur de Donald Trump et au détriment de sa rivale démocrate Hillary Clinton lors de l'election présidentielle de 2016, poursuit le Times.
Selon le quotidien new-yorkais, l'informateur a également directement impliqué Poutine dans le piratage du serveur mail du Comité national démocrate, qui avait permis de révéler une énorme quantité de messages embarrassants pour le camp Clinton.
L'agent exfiltré était, d'après le Times, la source la plus précieuse de la CIA en Russie et sa fuite du pays a empêché le renseignement américain de connaître les activités du Kremlin pendant les élections de mi-mandat aux Etats-Unis en 2018, et pendant les préparatifs de la présidentielle de 2020.
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Re: Et aux USA !
AFP, publié le samedi 21 septembre 2019 à 00h07
Donald Trump a vigoureusement contesté vendredi les accusations d'un lanceur d'alerte le visant, au moment ou des élus s'interrogent sur les pressions qu'il aurait exercées sur son homologue ukrainien pour le pousser à enquêter sur la famille du démocrate Joe Biden.
Le dossier, potentiellement explosif, reste encore entouré de nombreuses zones d'ombre. Selon le Washington Post et le New York Times la conversation avec un dirigeant étranger signalée par le lanceur d'alerte concernait l'Ukraine.
Les élus du Congrès s'interrogent de leur côté sur un échange téléphonique en juillet entre le président américain avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Selon le Wall Street Journal, M. Trump a, lors de cet appel, encouragé "à environ huit reprises" M. Zelensky à enquêter sur le fils de Joe Biden et à collaborer pour ce faire avec son avocat personnel Rudy Giuliani.
Deuxième fils de l'ancien sénateur, Hunter Biden a travaillé pour un groupe gazier ukrainien à partir de 2014, lorsque son père était vice-président de Barack Obama.
"C'est ridicule! C'est un lanceur d'alerte partial", a lancé M. Trump depuis le Bureau ovale, tout en assurant ne pas connaître son identité. "J'ai eu des conversations avec de nombreux dirigeants, elles sont toujours irréprochables", a-t-il poursuivi, très remonté.
A-t-il spécifiquement parlé de Joe Biden avec le président ukrainien ? "Ce dont j'ai parlé n'a pas d'importance", a-t-il rétorqué, avant cependant d'ajouter que "quelqu'un devrait se pencher sur Joe Biden", qui pourrait être son grand rival à la présidentielle 2020.
Le favori de la primaire démocrate a rejeté tout soupçon entourant les affaires de sa famille en Ukraine, en insistant qu'"aucun média crédible n'a(vait) jugé crédible cette affirmation".
- "Tentative éhontée" d'intimidation -
Les déclarations de Donald Trump contre le lanceur d'alerte ont indigné les chefs démocrates de quatre puissantes commissions du Congrès, qui ont dénoncé une "tentative éhontée" d'intimidation risquant "d'avoir un effet dissuasif sur de futurs lanceurs d'alerte, avec de graves conséquences pour notre démocratie et la sécurité nationale".
Ils ont appelé la Maison Blanche à livrer "immédiatement" le contenu du signalement fait par le lanceur d'alerte à la commission du Renseignement.
Trouvant particulièrement préoccupante une "promesse" faite par le locataire de la Maison Blanche à un dirigeant étranger, un lanceur d'alerte, lui-même membre des services de renseignement, a effectué le 12 août un signalement auprès de l'inspecteur général des services de renseignement, Michael Atkinson.
Mais l'information n'a pas été transmise au Congrès dans les délais prévus, suscitant des interrogations sur d'éventuelles interventions.
"Nous n'avons pas le signalement, nous ne savons pas si les informations de presse sont exactes ou inexactes", a déploré Adam Schiff, président démocrate de la puissante commission du Renseignement de la Chambre des représentants.
L'Ukraine a élu en avril à la présidence un comédien jusqu'ici novice en politique, Volodymyr Zelensky.
Le tête-à-tête entre ce dernier et Donald Trump, prévu mercredi à New York en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, sera, dans le contexte de ces révélations, scruté avec une attention particulière.
Quelle sera la teneur de la discussion ? "Le président félicitera de nouveau M. Zelensky (...) et saluera ses efforts dans la lutte anti-corruption", a simplement indiqué un responsable américain s'exprimant sous couvert d'anonymat.
Pour Nancy Pelosi, présidente démocrate de la chambre basse du Congrès, les informations concernant "un lanceur d'alerte fiable" à propos des communications du président avec un dirigeant étranger "soulèvent des questions graves et urgentes pour notre sécurité nationale".
Jeudi soir, l'avocat de Donald Trump, Rudy Giuliani, a, un temps, reconnu qu'il avait demandé à Kiev d'enquêter sur le fils de Joe Biden.
Hillary Clinton, rivale malheureuse de Donald Trump à la présidentielle de 2016, a retweeté vendredi cet entretien avec un message accusateur: "Le président a demandé à un pouvoir étranger de l'aider à gagner une élection. Encore une fois".
Une allusion claire aux soupçons de collusion entre l'équipe de campagne de Donald Trump et Moscou en 2016, qui ont empoisonné les deux premières années de mandat du républicain.
Donald Trump a vigoureusement contesté vendredi les accusations d'un lanceur d'alerte le visant, au moment ou des élus s'interrogent sur les pressions qu'il aurait exercées sur son homologue ukrainien pour le pousser à enquêter sur la famille du démocrate Joe Biden.
Le dossier, potentiellement explosif, reste encore entouré de nombreuses zones d'ombre. Selon le Washington Post et le New York Times la conversation avec un dirigeant étranger signalée par le lanceur d'alerte concernait l'Ukraine.
Les élus du Congrès s'interrogent de leur côté sur un échange téléphonique en juillet entre le président américain avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Selon le Wall Street Journal, M. Trump a, lors de cet appel, encouragé "à environ huit reprises" M. Zelensky à enquêter sur le fils de Joe Biden et à collaborer pour ce faire avec son avocat personnel Rudy Giuliani.
Deuxième fils de l'ancien sénateur, Hunter Biden a travaillé pour un groupe gazier ukrainien à partir de 2014, lorsque son père était vice-président de Barack Obama.
"C'est ridicule! C'est un lanceur d'alerte partial", a lancé M. Trump depuis le Bureau ovale, tout en assurant ne pas connaître son identité. "J'ai eu des conversations avec de nombreux dirigeants, elles sont toujours irréprochables", a-t-il poursuivi, très remonté.
A-t-il spécifiquement parlé de Joe Biden avec le président ukrainien ? "Ce dont j'ai parlé n'a pas d'importance", a-t-il rétorqué, avant cependant d'ajouter que "quelqu'un devrait se pencher sur Joe Biden", qui pourrait être son grand rival à la présidentielle 2020.
Le favori de la primaire démocrate a rejeté tout soupçon entourant les affaires de sa famille en Ukraine, en insistant qu'"aucun média crédible n'a(vait) jugé crédible cette affirmation".
- "Tentative éhontée" d'intimidation -
Les déclarations de Donald Trump contre le lanceur d'alerte ont indigné les chefs démocrates de quatre puissantes commissions du Congrès, qui ont dénoncé une "tentative éhontée" d'intimidation risquant "d'avoir un effet dissuasif sur de futurs lanceurs d'alerte, avec de graves conséquences pour notre démocratie et la sécurité nationale".
Ils ont appelé la Maison Blanche à livrer "immédiatement" le contenu du signalement fait par le lanceur d'alerte à la commission du Renseignement.
Trouvant particulièrement préoccupante une "promesse" faite par le locataire de la Maison Blanche à un dirigeant étranger, un lanceur d'alerte, lui-même membre des services de renseignement, a effectué le 12 août un signalement auprès de l'inspecteur général des services de renseignement, Michael Atkinson.
Mais l'information n'a pas été transmise au Congrès dans les délais prévus, suscitant des interrogations sur d'éventuelles interventions.
"Nous n'avons pas le signalement, nous ne savons pas si les informations de presse sont exactes ou inexactes", a déploré Adam Schiff, président démocrate de la puissante commission du Renseignement de la Chambre des représentants.
L'Ukraine a élu en avril à la présidence un comédien jusqu'ici novice en politique, Volodymyr Zelensky.
Le tête-à-tête entre ce dernier et Donald Trump, prévu mercredi à New York en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, sera, dans le contexte de ces révélations, scruté avec une attention particulière.
Quelle sera la teneur de la discussion ? "Le président félicitera de nouveau M. Zelensky (...) et saluera ses efforts dans la lutte anti-corruption", a simplement indiqué un responsable américain s'exprimant sous couvert d'anonymat.
Pour Nancy Pelosi, présidente démocrate de la chambre basse du Congrès, les informations concernant "un lanceur d'alerte fiable" à propos des communications du président avec un dirigeant étranger "soulèvent des questions graves et urgentes pour notre sécurité nationale".
Jeudi soir, l'avocat de Donald Trump, Rudy Giuliani, a, un temps, reconnu qu'il avait demandé à Kiev d'enquêter sur le fils de Joe Biden.
Hillary Clinton, rivale malheureuse de Donald Trump à la présidentielle de 2016, a retweeté vendredi cet entretien avec un message accusateur: "Le président a demandé à un pouvoir étranger de l'aider à gagner une élection. Encore une fois".
Une allusion claire aux soupçons de collusion entre l'équipe de campagne de Donald Trump et Moscou en 2016, qui ont empoisonné les deux premières années de mandat du républicain.
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Re: Et aux USA !
AFP, publié le samedi 21 septembre 2019 à 00h00
Un mystérieux lanceur d'alerte a ulcéré Donald Trump et suscité un vif intérêt chez les démocrates en s'inquiétant de certains échanges entre le président américain et un dirigeant étranger.
Voici ce que l'on sait de cette affaire obscure:
- Un signalement qui dérange -
Le 12 août, un "employé, détaché ou contractuel" des services de renseignement a saisi l'inspecteur général de cette administration, Michael Atkinson, pour lui signaler un problème "urgent".
Le 26 août, après avoir jugé cet informateur "crédible", M. Atkinson a transmis le signalement au directeur par intérim du renseignement national (DNI) Joseph Maguire, afin qu'il informe le Congrès.
Mais celui-ci, arrivé très récemment à son poste, a laissé expirer le délai de sept jours, prévu par la loi qui protège les lanceurs d'alerte, sans notifier les parlementaires.
Le 9 septembre, M. Atkinson a écrit aux commissions du renseignement des deux chambres du Congrès américain pour leur signaler l'existence de ce signalement, sans révéler son contenu.
La commission de la Chambre des représentants, contrôlée par les démocrates, a immédiatement exigé d'y avoir accès, mais s'est heurtée à un mur.
Le DNI, après avoir consulté le ministère de la Justice, a assuré ne pas être obligé de communiquer le signalement aux élus et il a interdit à M. Atkinson, auditionné jeudi au Congrès, d'en dire plus.
Cette attitude a nourri les soupçons d'une intervention haut placée.
"On n'arrive pas à savoir si la Maison Blanche est intervenue pour empêcher l'information d'arriver au Congrès", a déploré jeudi le président démocrate de la commission de la chambre basse, Adam Schiff, tout en évoquant des "indices" qui pointent vers Donald Trump et son entourage.
- Echanges entre Trump et un dirigeant étranger -
Le Washington Post et le New York Times assurent tous deux que le lanceur d'alerte s'est inquiété de la teneur d'échanges entre Donald Trump et un dirigeant étranger, à qui le président américain aurait notamment fait "une promesse" troublante.
Les deux quotidiens ont ajouté jeudi soir, sur la base de sources officielles anonymes, qu'une partie du signalement concernait l'Ukraine.
Le 25 juillet, Donald Trump s'était entretenu par téléphone avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, un ancien comédien novice en politique qui a été élu en avril à la tête de ce pays gangrené par la corruption.
- Coup de pouce électoral ? -
Les élus démocrates du Congrès avaient, avant que cette affaire n'explose, déjà ouvert une enquête parlementaire sur les relations entre la Maison Blanche et l'Ukraine.
Ils veulent déterminer si Donald Trump et son entourage ont fait pression sur le gouvernement ukrainien afin qu'il ouvre une enquête pour corruption sur Joe Biden, favori de la course à l'investiture démocrate pour la présidentielle de 2020.
Dans une interview jeudi soir, l'avocat de Donald Trump, Rudy Giuliani, a reconnu avoir demandé à Kiev d'enquêter sur le fils de Joe Biden, Hunter, qui a travaillé pour un groupe gazier ukrainien à partir de 2014, lorsque son père était vice-président de Barack Obama.
M. Giuliani a ajouté avoir demandé à l'Ukraine d'"examiner les allégations (...) qui impliquaient indirectement Joe Biden dans une grosse affaire de corruption".
- "Irréprochable" -
Dans ce contexte, des élus démocrates s'étaient interrogés sur les raisons pour lesquelles une aide militaire de 250 millions de dollars destinée à l'Ukraine avait été suspendue par l'administration. Celle-ci a finalement été débloquée le 11 septembre.
Vendredi, le Wall Street Journal a assuré que Donald Trump avait demandé à huit reprises au président ukrainien l'ouverture d'une enquête sur Hunter Biden, lors de leur conversation du 25 juillet.
Donald Trump a assuré vendredi que ses conversations avec ses homologues étaient toujours "irréprochables", mais a refusé de dire s'il avait parlé de Joe Biden avec le président Zelensky.
"Ce dont j'ai parlé n'a pas d'importance", a-t-il répondu à un journaliste qui l'interrogeait à ce sujet, avant d'ajouter que "quelqu'un devrait se pencher sur Joe Biden".
Le favori de la primaire démocrate a rejeté tout soupçon entourant les affaires de sa famille en Ukraine, en insistant qu'"aucun média crédible n'a(vait) jugé crédible cette affirmation".
Un mystérieux lanceur d'alerte a ulcéré Donald Trump et suscité un vif intérêt chez les démocrates en s'inquiétant de certains échanges entre le président américain et un dirigeant étranger.
Voici ce que l'on sait de cette affaire obscure:
- Un signalement qui dérange -
Le 12 août, un "employé, détaché ou contractuel" des services de renseignement a saisi l'inspecteur général de cette administration, Michael Atkinson, pour lui signaler un problème "urgent".
Le 26 août, après avoir jugé cet informateur "crédible", M. Atkinson a transmis le signalement au directeur par intérim du renseignement national (DNI) Joseph Maguire, afin qu'il informe le Congrès.
Mais celui-ci, arrivé très récemment à son poste, a laissé expirer le délai de sept jours, prévu par la loi qui protège les lanceurs d'alerte, sans notifier les parlementaires.
Le 9 septembre, M. Atkinson a écrit aux commissions du renseignement des deux chambres du Congrès américain pour leur signaler l'existence de ce signalement, sans révéler son contenu.
La commission de la Chambre des représentants, contrôlée par les démocrates, a immédiatement exigé d'y avoir accès, mais s'est heurtée à un mur.
Le DNI, après avoir consulté le ministère de la Justice, a assuré ne pas être obligé de communiquer le signalement aux élus et il a interdit à M. Atkinson, auditionné jeudi au Congrès, d'en dire plus.
Cette attitude a nourri les soupçons d'une intervention haut placée.
"On n'arrive pas à savoir si la Maison Blanche est intervenue pour empêcher l'information d'arriver au Congrès", a déploré jeudi le président démocrate de la commission de la chambre basse, Adam Schiff, tout en évoquant des "indices" qui pointent vers Donald Trump et son entourage.
- Echanges entre Trump et un dirigeant étranger -
Le Washington Post et le New York Times assurent tous deux que le lanceur d'alerte s'est inquiété de la teneur d'échanges entre Donald Trump et un dirigeant étranger, à qui le président américain aurait notamment fait "une promesse" troublante.
Les deux quotidiens ont ajouté jeudi soir, sur la base de sources officielles anonymes, qu'une partie du signalement concernait l'Ukraine.
Le 25 juillet, Donald Trump s'était entretenu par téléphone avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, un ancien comédien novice en politique qui a été élu en avril à la tête de ce pays gangrené par la corruption.
- Coup de pouce électoral ? -
Les élus démocrates du Congrès avaient, avant que cette affaire n'explose, déjà ouvert une enquête parlementaire sur les relations entre la Maison Blanche et l'Ukraine.
Ils veulent déterminer si Donald Trump et son entourage ont fait pression sur le gouvernement ukrainien afin qu'il ouvre une enquête pour corruption sur Joe Biden, favori de la course à l'investiture démocrate pour la présidentielle de 2020.
Dans une interview jeudi soir, l'avocat de Donald Trump, Rudy Giuliani, a reconnu avoir demandé à Kiev d'enquêter sur le fils de Joe Biden, Hunter, qui a travaillé pour un groupe gazier ukrainien à partir de 2014, lorsque son père était vice-président de Barack Obama.
M. Giuliani a ajouté avoir demandé à l'Ukraine d'"examiner les allégations (...) qui impliquaient indirectement Joe Biden dans une grosse affaire de corruption".
- "Irréprochable" -
Dans ce contexte, des élus démocrates s'étaient interrogés sur les raisons pour lesquelles une aide militaire de 250 millions de dollars destinée à l'Ukraine avait été suspendue par l'administration. Celle-ci a finalement été débloquée le 11 septembre.
Vendredi, le Wall Street Journal a assuré que Donald Trump avait demandé à huit reprises au président ukrainien l'ouverture d'une enquête sur Hunter Biden, lors de leur conversation du 25 juillet.
Donald Trump a assuré vendredi que ses conversations avec ses homologues étaient toujours "irréprochables", mais a refusé de dire s'il avait parlé de Joe Biden avec le président Zelensky.
"Ce dont j'ai parlé n'a pas d'importance", a-t-il répondu à un journaliste qui l'interrogeait à ce sujet, avant d'ajouter que "quelqu'un devrait se pencher sur Joe Biden".
Le favori de la primaire démocrate a rejeté tout soupçon entourant les affaires de sa famille en Ukraine, en insistant qu'"aucun média crédible n'a(vait) jugé crédible cette affirmation".
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Re: Et aux USA !
Vu d’Ukraine : Une conversation avec Zelensky va-t-elle aboutir à la destitution de Trump ?
OUKRAÏNSKA PRAVDA - KIEV
Publié le 23/09/2019 - 16:54
Lors d’un coup de téléphone à son homologue ukrainien, le président américain aurait fait pression pour que ce dernier ouvre une enquête contre le fils de son rival démocrate, Joe Biden. C’est en tout cas les soupçons qui pèsent actuellement sur Donald Trump et qui mettent le pouvoir de Kiev au centre d’un “formidable scandale politique” estime l’Oukraïnska Pravda.
Enfin, l’Ukraine fait la une de tous les grands journaux et des principales chaînes d’information aux États-Unis. Mais ce n’est malheureusement pas pour les bonnes raisons. Le pouvoir de Kiev, sans l’avoir voulu, se retrouve à l’épicentre d’un formidable scandale politique, qui menace de dégénérer en grave crise constitutionnelle aux États-Unis.
La situation se développe de façon tellement dynamique que les articles du jour sont obsolètes dès le lendemain, et chaque nouveau tournant de ce conflit affecte de plus en plus l’Ukraine.
Une phrase mystérieuse
Pour l’instant, on ne sait pas encore clairement si Trump a fait du chantage à Zelensky, mais les médias américains confirment qu’il a abordé huit fois (!) le sujet qui est au cœur du scandale lors de sa conversation avec le président ukrainien. Le dernier rebondissement en date remonte donc à une discussion entre les présidents Donald Trump et Volodymyr Zelensky. Le 25 juillet, Trump a appelé son homologue ukrainien pour le féliciter pour la victoire du parti de ce dernier, Serviteur du peuple, aux élections législatives.
Des deux côtés, les communiqués officiels à propos de cette conversation sont restés relativement anodins, bien que le cabinet de Zelensky ait laissé échapper une phrase mystérieuse : “Donald Trump a exprimé la conviction que le nouveau pouvoir ukrainien va rapidement… conclure l’enquête sur l’affaire de corruption qui freine les échanges entre l’Ukraine et les États-Unis.” Affirmation sibylline qui n’a pas trouvé d’écho du côté de la Maison-Blanche.
OUKRAÏNSKA PRAVDA - KIEV
Publié le 23/09/2019 - 16:54
Lors d’un coup de téléphone à son homologue ukrainien, le président américain aurait fait pression pour que ce dernier ouvre une enquête contre le fils de son rival démocrate, Joe Biden. C’est en tout cas les soupçons qui pèsent actuellement sur Donald Trump et qui mettent le pouvoir de Kiev au centre d’un “formidable scandale politique” estime l’Oukraïnska Pravda.
Enfin, l’Ukraine fait la une de tous les grands journaux et des principales chaînes d’information aux États-Unis. Mais ce n’est malheureusement pas pour les bonnes raisons. Le pouvoir de Kiev, sans l’avoir voulu, se retrouve à l’épicentre d’un formidable scandale politique, qui menace de dégénérer en grave crise constitutionnelle aux États-Unis.
La situation se développe de façon tellement dynamique que les articles du jour sont obsolètes dès le lendemain, et chaque nouveau tournant de ce conflit affecte de plus en plus l’Ukraine.
Une phrase mystérieuse
Pour l’instant, on ne sait pas encore clairement si Trump a fait du chantage à Zelensky, mais les médias américains confirment qu’il a abordé huit fois (!) le sujet qui est au cœur du scandale lors de sa conversation avec le président ukrainien. Le dernier rebondissement en date remonte donc à une discussion entre les présidents Donald Trump et Volodymyr Zelensky. Le 25 juillet, Trump a appelé son homologue ukrainien pour le féliciter pour la victoire du parti de ce dernier, Serviteur du peuple, aux élections législatives.
Des deux côtés, les communiqués officiels à propos de cette conversation sont restés relativement anodins, bien que le cabinet de Zelensky ait laissé échapper une phrase mystérieuse : “Donald Trump a exprimé la conviction que le nouveau pouvoir ukrainien va rapidement… conclure l’enquête sur l’affaire de corruption qui freine les échanges entre l’Ukraine et les États-Unis.” Affirmation sibylline qui n’a pas trouvé d’écho du côté de la Maison-Blanche.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et aux USA !
AFP, publié le jeudi 26 septembre 2019 à 17h33
Face à l'enquête officielle du Congrès des Etats-Unis visant Donald Trump et dans une Maison Blanche qui tangue, un homme est au coeur de la tourmente: Rudy Giuliani, l'avocat personnel du président américain.
Le juriste de 75 ans apparaît comme un personnage clé dans la tentative de Trump d'obtenir des informations de l'Ukraine sur son rival démocrate Joe Biden, qui a conduit les démocrates à lancer une procédure de destitution à son encontre.
Conseiller et ardent supporteur de Donald Trump, M. Giuliani a été propulsé au devant de la scène internationale quand il était maire de New York lors des attentats du 11 septembre 2001.
"Rudy Giuliani est un excellent avocat, c'était un excellent maire", a affirmé le locataire de la Maison Blanche mercredi.
L'avocat du président s'est aussi fait un nom grâce à ses interviews remarquées durant la campagne présidentielle de 2016, aux allures de matches de boxe où, sautant frénétiquement de sujets, il se contredisait régulièrement.
Un échange de ce type a eu lieu cette semaine lorsque M. Giuliani a été interrogé par CNN sur s'il avait ou non demandé à l'Ukraine d'enquêter sur Joe Biden. Niant avec véhémence, il s'est repris quelques secondes plus tard, assurant: "Bien sûr que oui!"
- "Homme de main" -
Tous les doutes sur son implication dans cette affaire ont été dissipés lors de la publication mercredi de la transcription de l'appel entre Donald Trump et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lors duquel le président américain demande explicitement à son homologue de coopérer avec Rudy Giuliani dans une enquête sur la famille Biden.
"Rudy sait très bien ce qui se passe et c'est un mec très doué", "si vous pouviez lui parler, ça serait super", martèle le milliardaire républicain.
MM. Trump et Giuliani assurent que Joe Biden a fait pression lorsqu'il était vice-président des Etats-Unis pour obtenir le limogeage d'un procureur ukrainien afin de protéger son fils, Hunter, membre du conseil d'administration d'un groupe gazier ukrainien accusé de corruption.
Des accusations qui ne se sont révélées jamais confirmées.
L'implication de l'avocat personnel du président américain dans les affaires étrangères du pays a suscité un flot de critiques à Washington.
"Quel est le rôle de Rudolph Giuliani dans ce gouvernement? (...) Est-il au ministère de la Justice ? Est-il secrétaire d'Etat ? Est-il un ambassadeur pour l'Ukraine ou pour l'Union européenne ?", s'est interrogé Hakeem Jeffries, un élu démocrate du Congrès.
"Rudolph Giuliani est l'homme de main politique du président", a-t-il fustigé.
L'ancien maire de New York affirme quant à lui avoir collaboré avec le département d'Etat à toutes les étapes de son enquête sur l'Ukraine.
"Je n'ai jamais parlé avec un responsable ukrainien sans que le département d'Etat ne m'appelle et ne me demande de le faire", s'est-il défendu auprès de la chaîne Fox News.
- Enquête Mueller -
Après avoir été écarté pour un poste dans le gouvernement de Trump, Rudy Giuliani a été conseiller du président pour la cyber-sécurité avant de devenir son avocat personnel en avril 2018.
Il a notamment aidé à diriger la défense de Trump pendant l'enquête menée par le procureur spécial Robert Mueller sur les soupçons de collusion entre la Russie et l'équipe de campagne de Donald Trump pendant la présidentielle de 2016.
M. Trump a déclaré mercredi que l'implication de M. Giuliani en Ukraine était une tentative de découvrir comment la "chasse aux sorcières" -référence habituelle du président à l'enquête Mueller- avait commencé.
"Rudy a tous les droits d'aller voir où cela a commencé et d'autres personnes le font aussi", a dit M. Trump.
Face à l'enquête officielle du Congrès des Etats-Unis visant Donald Trump et dans une Maison Blanche qui tangue, un homme est au coeur de la tourmente: Rudy Giuliani, l'avocat personnel du président américain.
Le juriste de 75 ans apparaît comme un personnage clé dans la tentative de Trump d'obtenir des informations de l'Ukraine sur son rival démocrate Joe Biden, qui a conduit les démocrates à lancer une procédure de destitution à son encontre.
Conseiller et ardent supporteur de Donald Trump, M. Giuliani a été propulsé au devant de la scène internationale quand il était maire de New York lors des attentats du 11 septembre 2001.
"Rudy Giuliani est un excellent avocat, c'était un excellent maire", a affirmé le locataire de la Maison Blanche mercredi.
L'avocat du président s'est aussi fait un nom grâce à ses interviews remarquées durant la campagne présidentielle de 2016, aux allures de matches de boxe où, sautant frénétiquement de sujets, il se contredisait régulièrement.
Un échange de ce type a eu lieu cette semaine lorsque M. Giuliani a été interrogé par CNN sur s'il avait ou non demandé à l'Ukraine d'enquêter sur Joe Biden. Niant avec véhémence, il s'est repris quelques secondes plus tard, assurant: "Bien sûr que oui!"
- "Homme de main" -
Tous les doutes sur son implication dans cette affaire ont été dissipés lors de la publication mercredi de la transcription de l'appel entre Donald Trump et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lors duquel le président américain demande explicitement à son homologue de coopérer avec Rudy Giuliani dans une enquête sur la famille Biden.
"Rudy sait très bien ce qui se passe et c'est un mec très doué", "si vous pouviez lui parler, ça serait super", martèle le milliardaire républicain.
MM. Trump et Giuliani assurent que Joe Biden a fait pression lorsqu'il était vice-président des Etats-Unis pour obtenir le limogeage d'un procureur ukrainien afin de protéger son fils, Hunter, membre du conseil d'administration d'un groupe gazier ukrainien accusé de corruption.
Des accusations qui ne se sont révélées jamais confirmées.
L'implication de l'avocat personnel du président américain dans les affaires étrangères du pays a suscité un flot de critiques à Washington.
"Quel est le rôle de Rudolph Giuliani dans ce gouvernement? (...) Est-il au ministère de la Justice ? Est-il secrétaire d'Etat ? Est-il un ambassadeur pour l'Ukraine ou pour l'Union européenne ?", s'est interrogé Hakeem Jeffries, un élu démocrate du Congrès.
"Rudolph Giuliani est l'homme de main politique du président", a-t-il fustigé.
L'ancien maire de New York affirme quant à lui avoir collaboré avec le département d'Etat à toutes les étapes de son enquête sur l'Ukraine.
"Je n'ai jamais parlé avec un responsable ukrainien sans que le département d'Etat ne m'appelle et ne me demande de le faire", s'est-il défendu auprès de la chaîne Fox News.
- Enquête Mueller -
Après avoir été écarté pour un poste dans le gouvernement de Trump, Rudy Giuliani a été conseiller du président pour la cyber-sécurité avant de devenir son avocat personnel en avril 2018.
Il a notamment aidé à diriger la défense de Trump pendant l'enquête menée par le procureur spécial Robert Mueller sur les soupçons de collusion entre la Russie et l'équipe de campagne de Donald Trump pendant la présidentielle de 2016.
M. Trump a déclaré mercredi que l'implication de M. Giuliani en Ukraine était une tentative de découvrir comment la "chasse aux sorcières" -référence habituelle du président à l'enquête Mueller- avait commencé.
"Rudy a tous les droits d'aller voir où cela a commencé et d'autres personnes le font aussi", a dit M. Trump.
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Re: Et aux USA !
Le New York Times dévoile, dans un article paru le 26 septembre, les premiers détails sur l’identité du lanceur d’alerte à l’origine de la plainte déposée contre Trump.
Alors que la plainte adressée à l’inspecteur général des services de renseignements a été déclassifiée et publiée, les premiers détails sur l’identité du mystérieux lanceur d’alerte à l’origine de cette plainte commencent à émerger.
C’est le New York Times qui a dégainé le premier, expliquant dans un article publié le 26 septembre qu’il s’agit “d’un agent de la CIA détaché à la Maison-Blanche”.
Un analyste aguerri
Le contenu de sa plainte “laisse à penser qu’il s’agit d’un analyste du renseignement avec une bonne connaissance de la politique étrangère américaine vis-à-vis de l’Europe”, poursuit le quotidien new-yorkais. Il est doté, qui plus est, “d’une compréhension fine des subtilités de la politique ukrainienne et d’une bonne connaissance de la loi”.
Cet agent “serait, depuis, retourné travailler au sein de l’agence centrale de renseignement américaine”, note le journal.
Le New York Times souligne même que la Maison-Blanche “a eu vent du fait qu’un agent de la CIA avait émis des soupçons concernant les échanges de Trump avec l’Ukraine” avant même que sa plainte ne soit reçue par les services de l’inspecteur général du renseignement et “alors que le lanceur d’alerte en question avait respecté la procédure censée le garantir contre des représailles”.
Informer les lecteurs avant tout
Le New York Times a d’ailleurs été critiqué pour avoir publié les premiers éléments sur le lanceur d’alerte en raison des craintes pesant sur sa sécurité.
Pour répondre à ces critiques, le quotidien donne la parole dans un second article à son directeur de la rédaction, Dean Baquet, qui souligne :
Le président et certains de ses partisans ont remis en cause la crédibilité du lanceur d’alerte, dont les révélations ont déclenché une procédure de destitution qui fera date. Le président lui-même a qualifié de ‘manipulation politique’ le compte rendu du lanceur d’alerte. Nous avons décidé de publier des informations limitées à propos du lanceur d’alerte […] parce que nous tenons à ce que nos lecteurs puissent se faire leur propre jugement quant à sa crédibilité.”
Alors que la plainte adressée à l’inspecteur général des services de renseignements a été déclassifiée et publiée, les premiers détails sur l’identité du mystérieux lanceur d’alerte à l’origine de cette plainte commencent à émerger.
C’est le New York Times qui a dégainé le premier, expliquant dans un article publié le 26 septembre qu’il s’agit “d’un agent de la CIA détaché à la Maison-Blanche”.
Un analyste aguerri
Le contenu de sa plainte “laisse à penser qu’il s’agit d’un analyste du renseignement avec une bonne connaissance de la politique étrangère américaine vis-à-vis de l’Europe”, poursuit le quotidien new-yorkais. Il est doté, qui plus est, “d’une compréhension fine des subtilités de la politique ukrainienne et d’une bonne connaissance de la loi”.
Cet agent “serait, depuis, retourné travailler au sein de l’agence centrale de renseignement américaine”, note le journal.
Le New York Times souligne même que la Maison-Blanche “a eu vent du fait qu’un agent de la CIA avait émis des soupçons concernant les échanges de Trump avec l’Ukraine” avant même que sa plainte ne soit reçue par les services de l’inspecteur général du renseignement et “alors que le lanceur d’alerte en question avait respecté la procédure censée le garantir contre des représailles”.
Informer les lecteurs avant tout
Le New York Times a d’ailleurs été critiqué pour avoir publié les premiers éléments sur le lanceur d’alerte en raison des craintes pesant sur sa sécurité.
Pour répondre à ces critiques, le quotidien donne la parole dans un second article à son directeur de la rédaction, Dean Baquet, qui souligne :
Le président et certains de ses partisans ont remis en cause la crédibilité du lanceur d’alerte, dont les révélations ont déclenché une procédure de destitution qui fera date. Le président lui-même a qualifié de ‘manipulation politique’ le compte rendu du lanceur d’alerte. Nous avons décidé de publier des informations limitées à propos du lanceur d’alerte […] parce que nous tenons à ce que nos lecteurs puissent se faire leur propre jugement quant à sa crédibilité.”
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