Et aux USA !
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Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et aux USA !
Elections américaines J-2 : où sont passés les Russes ?
https://www.nouvelobs.com/monde/20181103.OBS4857/elections-americaines-j-2-ou-sont-passes-les-russes.html?fbclid=IwAR03vAyWQE_P26y8pKyQ6YYK6Ra0SOsS-7LyQu5RQmUYV0WpUQdQAvxA28c
Après le piratage de la présidentielle de 2016, faut-il craindre une manipulation des "midterms" ? Réponse en 4 scénarios.
Par Philippe Boulet-Gercourt
Publié le 04 novembre 2018 à 09h30
C’est calme. Très calme. Trop calme? C’est la question que se posait l’autre jour le "New York Times": "Où sont les Russes?" En comparaison d'il y a deux ans, ils se font étonnamment discrets, dans cette campagne électorale. Problème résolu? Peut-être pas... La discrétion de Moscou "rassure certains et en inquiète d'autres", confie au "Times" un expert qui doit avoir des origines normandes.
Une chose est sûre : à la différence de 2016, tout le monde est aux aguets, des experts aux journalistes en passant par les fonctionnaires du renseignement et de la sécurité intérieure. Chaque incident, chaque anomalie sont inspectés en long, en large et en travers. Pour les familiers du "spearphishing, distributed denial of service", "robocall" et autres techniques de "hacking", Vox a publié une enquête remarquable (6 mois de travail, plus de 100 personnes interviewées) sur la situation à la veille de l'élection. Elle n'est pas rassurante. Pour ceux qui veulent carrément flipper, il faut lire le scénario-fiction imaginé en avril par Clare Malone, du site 538: "The Moscow Midterms".
Pour nous autres les non-initiés, voici un tour rapide des explications possibles à ce mystère :
1 On a beaucoup exagéré la manipulation russe de 2016, on ferait mieux de s'intéresser aux Chinois
Mnimiser les faits, semer le doute et brouiller les pistes: c'est la stratégie de Donald Trump. Après l'élection, il a finalement dû reconnaître que les Russes avaient mis leur nez dans la campagne, mais ajouté aussitôt un bémol: "Nous avons été aussi hackés par d'autres pays" et "peut-être d'autres individus". De toute façon, "les Russes n'ont eu aucun impact sur nos votes". Plus récemment il s'en est pris à la Chine, "qui a tenté d'interférer dans notre élection à venir, en novembre 2018".
Tentative risible de noyer le poisson: tous les experts, plus le procureur spécial Robert Mueller (qui a inculpé une douzaine de Russes) et Dan Coats, le Directeur du Renseignement, ont confirmé que les Russes étaient massivement intervenus dans la campagne. La question de savoir s'ils ont ou non vraiment fait la différence n'est pas tranchée. Jane Mayer, dans un article très documenté du "New Yorker", estime que "les cyber-attaques ciblées, venant des hackers et des trolls, ont été décisives".
2 L' Amérique a retenu les leçons et pris les mesures nécessaires, dormez tranquilles braves gens
Cette élection "sera la plus sûre que nous ayons jamais eue", promet Kirstjen Nielsen, secrétaire à la Sécurité intérieure. Oui, "bien des choses ont changé depuis 2016" et "les électeurs devraient avoir confiance", confirme David Becker, directeur du Center for Election Innovation & Research :
"Les Etats se coordonnent avec le gouvernement fédéral sur la cybersécurité comme jamais auparavant. Le Département de la Sécurité intérieure les aide à diagnostiquer et sécuriser leurs systèmes électoraux, et il a quadruplé la surveillance du ciblage malintentionné de ces systèmes."
On aimerait être rassuré, mais on a un peu de mal. Des efforts ont été faits, aucun doute. Tel Q dans les films de James Bond, le gouvernement offre aux Etats et comtés une panoplie de gadgets anti-russes, parmi lesquels le senseur "Albert", une boîte grise qui s'attache aux serveurs et contrôle les anomalies dans le trafic internet.
Mais comme l'indique Becker lui-même, "environ 80% des électeurs peuvent voter avec une trace papier de leur vote", ce qui signifie que pour 20% d'entre eux, il n'existe aucune trace sur papier permettant d'auditer leur vote électronique en cas de hacking. Or, comme les Russes l'ont bien compris, il suffit se semer le foutoir dans quelques comtés ou Etats bien précis pour discréditer toute une élection.
Pour les experts interrogés par Vox, le verdict est sans appel: "Depuis 2016, l'infrastructure électorale du pays s'est améliorée, mais pas de beaucoup, et les choses vont empirer". Deux coupables:
" La Constitution, qui a concocté un système électoral entièrement administré par les Etats – un privilège qu'ils défendant férocement", et le fait que "l'industrie américaine des élections est dominée par trois entreprises privées: Dominion, Hart InterCivic et la plus large, and Election Systems and Software (ES&S)."
Leurs machines électroniques à voter ne sont pas assez sûres, tout le monde le sait. En août dernier, à la conférence Def Con, les hackers s'en sont donnés à cœur joie pour démontrer à quel point elles étaient vulnérables.
3 Les Russes attendent le jour de l'élection pour frapper un grand coup
Personne n'exclut ce scénario cauchemar: une chose est d'influence la campagne via Twitter ou Facebook, une autre, de détraquer le vote lui-même, soit en changeant électroniquement les votes (une technique qui semble difficile à mettre en œuvre, la plupart des machines à voter n'étant pas en ligne), soit en pénétrant les registres électoraux et semant la zizanie, soit au moment du vote (des milliers d'électeurs se voyant dire "Non, Madame ou Monsieur, vous n'êtes pas sur la liste") soit pendant le rassemblement et la transmission des résultats.
Encore un fois, il suffirait de peu pour discréditer tout le processus électoral. N'oublions pas qu'en 2016, Donald Trump avait parlé d'élections "truquées" pendant tout la campagne. On sait aujourd'hui qu'en cas de défaite, il avait prévu de contester leur validité.
4 Poutine a décidé de passer pour cette fois et de concentrer ses efforts sur 2020
C'est le scénario le plus logique. Quel intérêt auraient les Russes à cibler 2018? Donald Trump restera président quoi qu'il arrive, et le changement de majorité ou non d'une chambre du Congrès ne bouleverseront pas la donne pour Moscou. Semer le foutoir pour discréditer une peu la démocratie américaine? Trump s'en charge très bien tout seul avec ses attaques en règles contre toutes les institutions.
En 2020, ce sera une autre histoire. Selon toute probabilité, Trump se représentera. Les hackers pourraient aider à sa victoire ou, en cas de défaite, semer un doute tel, sur les résultats, que le pays plongerait dans une grave période d'instabilité. Exactement ce que souhaite la Russie.
Philippe Boulet-Gercourt
https://www.nouvelobs.com/monde/20181103.OBS4857/elections-americaines-j-2-ou-sont-passes-les-russes.html?fbclid=IwAR03vAyWQE_P26y8pKyQ6YYK6Ra0SOsS-7LyQu5RQmUYV0WpUQdQAvxA28c
Après le piratage de la présidentielle de 2016, faut-il craindre une manipulation des "midterms" ? Réponse en 4 scénarios.
Par Philippe Boulet-Gercourt
Publié le 04 novembre 2018 à 09h30
C’est calme. Très calme. Trop calme? C’est la question que se posait l’autre jour le "New York Times": "Où sont les Russes?" En comparaison d'il y a deux ans, ils se font étonnamment discrets, dans cette campagne électorale. Problème résolu? Peut-être pas... La discrétion de Moscou "rassure certains et en inquiète d'autres", confie au "Times" un expert qui doit avoir des origines normandes.
Une chose est sûre : à la différence de 2016, tout le monde est aux aguets, des experts aux journalistes en passant par les fonctionnaires du renseignement et de la sécurité intérieure. Chaque incident, chaque anomalie sont inspectés en long, en large et en travers. Pour les familiers du "spearphishing, distributed denial of service", "robocall" et autres techniques de "hacking", Vox a publié une enquête remarquable (6 mois de travail, plus de 100 personnes interviewées) sur la situation à la veille de l'élection. Elle n'est pas rassurante. Pour ceux qui veulent carrément flipper, il faut lire le scénario-fiction imaginé en avril par Clare Malone, du site 538: "The Moscow Midterms".
Pour nous autres les non-initiés, voici un tour rapide des explications possibles à ce mystère :
1 On a beaucoup exagéré la manipulation russe de 2016, on ferait mieux de s'intéresser aux Chinois
Mnimiser les faits, semer le doute et brouiller les pistes: c'est la stratégie de Donald Trump. Après l'élection, il a finalement dû reconnaître que les Russes avaient mis leur nez dans la campagne, mais ajouté aussitôt un bémol: "Nous avons été aussi hackés par d'autres pays" et "peut-être d'autres individus". De toute façon, "les Russes n'ont eu aucun impact sur nos votes". Plus récemment il s'en est pris à la Chine, "qui a tenté d'interférer dans notre élection à venir, en novembre 2018".
Tentative risible de noyer le poisson: tous les experts, plus le procureur spécial Robert Mueller (qui a inculpé une douzaine de Russes) et Dan Coats, le Directeur du Renseignement, ont confirmé que les Russes étaient massivement intervenus dans la campagne. La question de savoir s'ils ont ou non vraiment fait la différence n'est pas tranchée. Jane Mayer, dans un article très documenté du "New Yorker", estime que "les cyber-attaques ciblées, venant des hackers et des trolls, ont été décisives".
2 L' Amérique a retenu les leçons et pris les mesures nécessaires, dormez tranquilles braves gens
Cette élection "sera la plus sûre que nous ayons jamais eue", promet Kirstjen Nielsen, secrétaire à la Sécurité intérieure. Oui, "bien des choses ont changé depuis 2016" et "les électeurs devraient avoir confiance", confirme David Becker, directeur du Center for Election Innovation & Research :
"Les Etats se coordonnent avec le gouvernement fédéral sur la cybersécurité comme jamais auparavant. Le Département de la Sécurité intérieure les aide à diagnostiquer et sécuriser leurs systèmes électoraux, et il a quadruplé la surveillance du ciblage malintentionné de ces systèmes."
On aimerait être rassuré, mais on a un peu de mal. Des efforts ont été faits, aucun doute. Tel Q dans les films de James Bond, le gouvernement offre aux Etats et comtés une panoplie de gadgets anti-russes, parmi lesquels le senseur "Albert", une boîte grise qui s'attache aux serveurs et contrôle les anomalies dans le trafic internet.
Mais comme l'indique Becker lui-même, "environ 80% des électeurs peuvent voter avec une trace papier de leur vote", ce qui signifie que pour 20% d'entre eux, il n'existe aucune trace sur papier permettant d'auditer leur vote électronique en cas de hacking. Or, comme les Russes l'ont bien compris, il suffit se semer le foutoir dans quelques comtés ou Etats bien précis pour discréditer toute une élection.
Pour les experts interrogés par Vox, le verdict est sans appel: "Depuis 2016, l'infrastructure électorale du pays s'est améliorée, mais pas de beaucoup, et les choses vont empirer". Deux coupables:
" La Constitution, qui a concocté un système électoral entièrement administré par les Etats – un privilège qu'ils défendant férocement", et le fait que "l'industrie américaine des élections est dominée par trois entreprises privées: Dominion, Hart InterCivic et la plus large, and Election Systems and Software (ES&S)."
Leurs machines électroniques à voter ne sont pas assez sûres, tout le monde le sait. En août dernier, à la conférence Def Con, les hackers s'en sont donnés à cœur joie pour démontrer à quel point elles étaient vulnérables.
3 Les Russes attendent le jour de l'élection pour frapper un grand coup
Personne n'exclut ce scénario cauchemar: une chose est d'influence la campagne via Twitter ou Facebook, une autre, de détraquer le vote lui-même, soit en changeant électroniquement les votes (une technique qui semble difficile à mettre en œuvre, la plupart des machines à voter n'étant pas en ligne), soit en pénétrant les registres électoraux et semant la zizanie, soit au moment du vote (des milliers d'électeurs se voyant dire "Non, Madame ou Monsieur, vous n'êtes pas sur la liste") soit pendant le rassemblement et la transmission des résultats.
Encore un fois, il suffirait de peu pour discréditer tout le processus électoral. N'oublions pas qu'en 2016, Donald Trump avait parlé d'élections "truquées" pendant tout la campagne. On sait aujourd'hui qu'en cas de défaite, il avait prévu de contester leur validité.
4 Poutine a décidé de passer pour cette fois et de concentrer ses efforts sur 2020
C'est le scénario le plus logique. Quel intérêt auraient les Russes à cibler 2018? Donald Trump restera président quoi qu'il arrive, et le changement de majorité ou non d'une chambre du Congrès ne bouleverseront pas la donne pour Moscou. Semer le foutoir pour discréditer une peu la démocratie américaine? Trump s'en charge très bien tout seul avec ses attaques en règles contre toutes les institutions.
En 2020, ce sera une autre histoire. Selon toute probabilité, Trump se représentera. Les hackers pourraient aider à sa victoire ou, en cas de défaite, semer un doute tel, sur les résultats, que le pays plongerait dans une grave période d'instabilité. Exactement ce que souhaite la Russie.
Philippe Boulet-Gercourt
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Re: Et aux USA !
INFOGRAPHIE. "Midterms" : les démocrates prennent la Chambre, découvrez les résultats
Le Capitole à Washington le 6 novembre 2018.
MANDEL NGAN / AFP
Les Américains, qui s'exprimaient pour la première fois dans les urnes depuis la victoire surprise de Donald Trump en 2016, ont élu un Congrès divisé : les démocrates s'emparent de la Chambre des représentants tandis que les républicains renforcent leur contrôle du Sénat.
À l'occasion des élections de mi-mandat qui se déroulaient mardi 6 novembre, les démocrates ont pris le contrôle de la Chambre des représentants, surfant sur l'indignation contre le président Donald Trump et la promesse de protéger la couverture santé, sans toutefois transformer l'essai d'une "vague" annoncée. Ils ont arraché 26 sièges aux républicains, dont quatre en Pennsylvanie, mais aussi en Floride, dans le Colorado, le Kansas, le New Jersey, à New York ou en Virginie.
Au Sénat, les républicains renforcent leur majorité, prenant selon les médias américains quatre sièges aux démocrates, favorisés par une carte électorale avantageuse.
Après l'annonce des résultats, Donald Trump a revendiqué un "immense succès" électoral et remercié ses partisans. "Merci à tous !", a-t-il ainsi tweeté.
• L'évolution des résultats en direct :
Chambre démocrate et Sénat républicain: cette cohabitation va-t-elle affaiblir Donald Trump?par BFMTV
Les principales victoires
Le scrutin a été marqué par un nombre important de femmes, de jeunes et de candidats issus des minorités ethniques et sexuelles. Les démocrates Ilhan Omar (Minnesota) et Rashida Tlaib (Michigan) sont les premières femmes musulmanes à être élues au Congrès, et Sharice Davids (Kansas) la première Amérindienne. Alexandria Ocasio-Cortez (New York), membre de l'aile gauche du parti démocrate, est elle devenue à 29 ans la benjamine du Congrès. La chef des démocrates à la Chambre, Nancy Pelosi, a promis un nouvel équilibre des pouvoirs aux États-Unis, alors que les Américains ont montré selon elle qu'ils en avaient "assez des divisions".
Côté républicains, une précieuse victoire a été enregistrée au Texas avec Ted Cruz qui a conservé son siège, malgré la campagne intense du démocrate Beto O'Rourke. En Floride, l'ex-gouverneur Rick Scott a battu le sortant démocrate Bill Nelson. Le siège du Mississippi, tenu par les républicains, sera remis en jeu fin novembre, aucun des candidats n'ayant atteint la barre des 50% des voix.
La Chambre basse est composée de 435 sièges, renouvelés entièrement tous les deux ans. Les démocrates devaient enlever 23 sièges républicains pour gagner la majorité. Le site indépendant Cook Political Report prévoit qu'ils s'emparent d'au moins 30 sièges. Le Sénat américain compte 100 sièges. Les électeurs renouvellent un tiers de la chambre haute tous les six ans, soit 35 sièges cette fois.
Le Capitole à Washington le 6 novembre 2018.
MANDEL NGAN / AFP
Les Américains, qui s'exprimaient pour la première fois dans les urnes depuis la victoire surprise de Donald Trump en 2016, ont élu un Congrès divisé : les démocrates s'emparent de la Chambre des représentants tandis que les républicains renforcent leur contrôle du Sénat.
À l'occasion des élections de mi-mandat qui se déroulaient mardi 6 novembre, les démocrates ont pris le contrôle de la Chambre des représentants, surfant sur l'indignation contre le président Donald Trump et la promesse de protéger la couverture santé, sans toutefois transformer l'essai d'une "vague" annoncée. Ils ont arraché 26 sièges aux républicains, dont quatre en Pennsylvanie, mais aussi en Floride, dans le Colorado, le Kansas, le New Jersey, à New York ou en Virginie.
Au Sénat, les républicains renforcent leur majorité, prenant selon les médias américains quatre sièges aux démocrates, favorisés par une carte électorale avantageuse.
Après l'annonce des résultats, Donald Trump a revendiqué un "immense succès" électoral et remercié ses partisans. "Merci à tous !", a-t-il ainsi tweeté.
• L'évolution des résultats en direct :
Chambre démocrate et Sénat républicain: cette cohabitation va-t-elle affaiblir Donald Trump?par BFMTV
Les principales victoires
Le scrutin a été marqué par un nombre important de femmes, de jeunes et de candidats issus des minorités ethniques et sexuelles. Les démocrates Ilhan Omar (Minnesota) et Rashida Tlaib (Michigan) sont les premières femmes musulmanes à être élues au Congrès, et Sharice Davids (Kansas) la première Amérindienne. Alexandria Ocasio-Cortez (New York), membre de l'aile gauche du parti démocrate, est elle devenue à 29 ans la benjamine du Congrès. La chef des démocrates à la Chambre, Nancy Pelosi, a promis un nouvel équilibre des pouvoirs aux États-Unis, alors que les Américains ont montré selon elle qu'ils en avaient "assez des divisions".
Côté républicains, une précieuse victoire a été enregistrée au Texas avec Ted Cruz qui a conservé son siège, malgré la campagne intense du démocrate Beto O'Rourke. En Floride, l'ex-gouverneur Rick Scott a battu le sortant démocrate Bill Nelson. Le siège du Mississippi, tenu par les républicains, sera remis en jeu fin novembre, aucun des candidats n'ayant atteint la barre des 50% des voix.
La Chambre basse est composée de 435 sièges, renouvelés entièrement tous les deux ans. Les démocrates devaient enlever 23 sièges républicains pour gagner la majorité. Le site indépendant Cook Political Report prévoit qu'ils s'emparent d'au moins 30 sièges. Le Sénat américain compte 100 sièges. Les électeurs renouvellent un tiers de la chambre haute tous les six ans, soit 35 sièges cette fois.
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Re: Et aux USA !
VIDEO. Maison Blanche: Le staff de Donald Trump diffuse une vidéo truquée pour justifier l’expulsion d’un journaliste
ETATS-UNIS Mercredi, lors de la conférence de presse de Donald Trump, le ton est monté entre le président américain et Jim Acosta, la star de CNN...
Donald Trump lors de son altercation Jim Acosta, pendant la conférence de presse à la Maison Blanche, à Washington, le 7 novembre 2018. — Al Drago/NEWSCOM/SIPA
La fin justifie (tous) les moyens pour la Maison Blanche. Après la passe d’arme entre Donald Trump et le journaliste star de CNN, Jim Acosta, ce mercredi, le staff du président américain a justifié l’expulsion du journaliste… avec une vidéo truquée.
Ce mercredi, lors de la conférence de presse de Donald Trump, après les résultats des élections de mi-mandat, le ton est monté entre le président américain et Jim Acosta, le journaliste phare de CNN. Alors que ce dernier lui demandait des précisions sur la caravane de migrants, Donald Trump s’est emporté, qualifiant le journaliste de « personne horrible et malpolie ». Une employée de la Maison Blanche a alors tenté de retirer le micro des mains de Jim Acosta, qui a repoussé doucement sa main, avant de dire « Excusez-moi Madame ».
Les images accélérées et les excuses supprimées
« CNN devrait avoir honte de vous employer. Vous êtes une personne horrible et malpolie, vous ne devriez pas travailler pour CNN. La manière dont vous traitez Sarah Huckabee (la press secretary de la Maison Blanche) est horrible », a rétorqué le président américain. Mais l’affaire ne s’est pas arrêtée là. Quelques minutes plus tard, les équipes du président ont retiré l’accréditation au journaliste de CNN. Et pour justifier cette décision, Sarah Sanders, la porte-parole de la Maison Blanche a expliqué, vidéo à l'appui, que le journaliste avait eu un « comportement inapproprié » avec la jeune femme.
ETATS-UNIS Mercredi, lors de la conférence de presse de Donald Trump, le ton est monté entre le président américain et Jim Acosta, la star de CNN...
Donald Trump lors de son altercation Jim Acosta, pendant la conférence de presse à la Maison Blanche, à Washington, le 7 novembre 2018. — Al Drago/NEWSCOM/SIPA
La fin justifie (tous) les moyens pour la Maison Blanche. Après la passe d’arme entre Donald Trump et le journaliste star de CNN, Jim Acosta, ce mercredi, le staff du président américain a justifié l’expulsion du journaliste… avec une vidéo truquée.
Ce mercredi, lors de la conférence de presse de Donald Trump, après les résultats des élections de mi-mandat, le ton est monté entre le président américain et Jim Acosta, le journaliste phare de CNN. Alors que ce dernier lui demandait des précisions sur la caravane de migrants, Donald Trump s’est emporté, qualifiant le journaliste de « personne horrible et malpolie ». Une employée de la Maison Blanche a alors tenté de retirer le micro des mains de Jim Acosta, qui a repoussé doucement sa main, avant de dire « Excusez-moi Madame ».
Les images accélérées et les excuses supprimées
« CNN devrait avoir honte de vous employer. Vous êtes une personne horrible et malpolie, vous ne devriez pas travailler pour CNN. La manière dont vous traitez Sarah Huckabee (la press secretary de la Maison Blanche) est horrible », a rétorqué le président américain. Mais l’affaire ne s’est pas arrêtée là. Quelques minutes plus tard, les équipes du président ont retiré l’accréditation au journaliste de CNN. Et pour justifier cette décision, Sarah Sanders, la porte-parole de la Maison Blanche a expliqué, vidéo à l'appui, que le journaliste avait eu un « comportement inapproprié » avec la jeune femme.
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Re: Et aux USA !
L’ancien président américain George H. W. Bush est mort à l’âge de 94 ans
L’ancien président républicain George W. Bush a confirmé le décès de son père, George H. W. Bush, dans une déclaration au nom de sa famille. Barack Obama et Bill Clinton rendent hommage au «serviteur» et au «patriote».
L’ancien président des États-Unis George H.W. Bush, qui dirigea son pays de 1989 à 1993 durant la fin de la Guerre froide et gagna la première guerre du Golfe, est mort ce vendredi soir à l’âge de 94 ans, son décès suscitant les hommages unanimes de la classe politique et de ses successeurs.
Quelques mois seulement après la mort de Barbara, son éternelle épouse
Le décès du 41e président des États-Unis, quelques mois après celui de son épouse Barbara, a été annoncé par son fils George W. Bush qui s’était installé à la Maison Blanche huit ans après sa défaite de son père face à Bill Clinton en 1992.
«Jeb, Neil, Marvin, Doro et moi avons la tristesse d’annoncer qu’après 94 années remarquables notre cher papa est mort», a déclaré George W. Bush, président de 2001 à 2009, dans un communiqué publié par le porte-parole de la famille.
«George H.W. Bush était un homme doté d’une noblesse de caractère et le meilleur père qu’un fils ou une fille aurait pu souhaiter».
L’ancien président américain était resté marié 73 années avec Barbara, morte en avril dernier. Sa santé était fragile et il avait multiplié ces dernières années les séjours à l’hôpital. Le couple a eu cinq enfants et 17 petits-enfants.
Outre George W. Bush, un autre de ses fils, Jeb, était engagé en politique. Candidat à la primaire républicaine de 2016, il avait été défait par Donald Trump.
Obama: «L’Amérique a perdu un patriote et un humble serviteur»
L’actuel président américain a salué le «leadership inébranlable» de son prédécesseur, qui restera dans l’Histoire pour avoir engagé les États-Unis dans la libération du Koweit face aux troupes irakiennes de Saddam Hussein.
«À travers son authenticité, son esprit et son engagement inébranlable en faveur de la foi, de la famille et de son pays, le président Bush a inspiré des générations de concitoyens américains», a affirmé M. Trump dans un communiqué transmis depuis Buenos Aires où il assiste au sommet du G20.
«L’Amérique a perdu un patriote et un humble serviteur», a assuré pour sa part Barack Obama, rendant hommage à son action qui a permis de «réduire le fléau des armes nucléaires et de former une vaste coalition internationale pour expulser un dictateur du Koweit».
M. Obama a aussi estimé que la diplomatie de George H. W. Bush avait contribué «à mettre fin à la Guerre froide sans tirer un coup de feu».
La famille a précisé que George H. W. Bush était mort à Houston (Texas) entouré de ses proches. Les détails de ses funérailles seront divulgués en temps voulu, a-t-elle précisé. Mais la dépouille du 41e président des États-Unis devrait être transportée à Washington pour un hommage national.
Des étudiants ont observé une veillée, samedi dans les premières heures, devant la bibliothèque qui porte son nom à Houston.
George H. W. Bush était né le 12 juin 1924 à Milton, dans le Massachussetts. Issu d’une riche famille de cette région de Nouvelle-Angleterre, il avait dû mettre ses ambitions politiques entre parenthèses pour joindre l’UN Navy pendant la Seconde guerre mondiale.
Bush en était devenu à 18 ans le plus jeune aviateur. Il survécut à la chute de son avion, abattu par les Japonais en 1944 au-dessus du Pacifique et fut démobilisé avec le grade d’enseigne de vaisseau.
Il entreprend ensuite une brève carrière dans l’industrie pétrolière, puis entre à la Chambre des représentants. Il sera patron de la puissante CIA avant de devenir le vice-président de Ronald Reagan. En 1988, il accède enfin à la Maison Blanche après avoir défait le démocrate Michael Dukakis.
Il prône en politique étrangère «un nouvel ordre mondial» et connaît son heure de gloire lorsqu’il chasse Saddam Hussein du Koweit lors d’une guerre de quelques semaines en 1990, à la tête d’une coalition de 32 pays.
Mais battu par Bill Clinton, il fut le président d’un seul mandat.
Clinton: «Peu d’Américains peuvent ou pourront jamais rivaliser avec le président Bush»
«Peu d’Américains peuvent ou pourront jamais rivaliser avec le président Bush pour la façon dont ils auront servi les États-Unis», a réagi Bill Clinton, dans un message adressé en son nom et en celui de son épouse Hillary Clinton.
Après son départ de la Maison Blanche, George Bush s’était consacré à ses causes philanthropiques surtout lorsque les États-Unis ou des pays voisins étaient frappés par des catastrophes.
Avec Bill Clinton, il avait ainsi contribué à lever des fonds pour les victimes du tsunami de 2004 en Asie ou pour les sinistrés du grand tremblement de terre en Haïti en 2010.
Il était aussi apparu plus récemment aux côtés de Bill Clinton, Jimmy Carter, Barack Obama et de son fils George W. Bush pour réunir de l’argent et aider les victimes d’un ouragan au Texas en 2017.
L’ancien président républicain George W. Bush a confirmé le décès de son père, George H. W. Bush, dans une déclaration au nom de sa famille. Barack Obama et Bill Clinton rendent hommage au «serviteur» et au «patriote».
L’ancien président des États-Unis George H.W. Bush, qui dirigea son pays de 1989 à 1993 durant la fin de la Guerre froide et gagna la première guerre du Golfe, est mort ce vendredi soir à l’âge de 94 ans, son décès suscitant les hommages unanimes de la classe politique et de ses successeurs.
Quelques mois seulement après la mort de Barbara, son éternelle épouse
Le décès du 41e président des États-Unis, quelques mois après celui de son épouse Barbara, a été annoncé par son fils George W. Bush qui s’était installé à la Maison Blanche huit ans après sa défaite de son père face à Bill Clinton en 1992.
«Jeb, Neil, Marvin, Doro et moi avons la tristesse d’annoncer qu’après 94 années remarquables notre cher papa est mort», a déclaré George W. Bush, président de 2001 à 2009, dans un communiqué publié par le porte-parole de la famille.
«George H.W. Bush était un homme doté d’une noblesse de caractère et le meilleur père qu’un fils ou une fille aurait pu souhaiter».
L’ancien président américain était resté marié 73 années avec Barbara, morte en avril dernier. Sa santé était fragile et il avait multiplié ces dernières années les séjours à l’hôpital. Le couple a eu cinq enfants et 17 petits-enfants.
Outre George W. Bush, un autre de ses fils, Jeb, était engagé en politique. Candidat à la primaire républicaine de 2016, il avait été défait par Donald Trump.
Obama: «L’Amérique a perdu un patriote et un humble serviteur»
L’actuel président américain a salué le «leadership inébranlable» de son prédécesseur, qui restera dans l’Histoire pour avoir engagé les États-Unis dans la libération du Koweit face aux troupes irakiennes de Saddam Hussein.
«À travers son authenticité, son esprit et son engagement inébranlable en faveur de la foi, de la famille et de son pays, le président Bush a inspiré des générations de concitoyens américains», a affirmé M. Trump dans un communiqué transmis depuis Buenos Aires où il assiste au sommet du G20.
«L’Amérique a perdu un patriote et un humble serviteur», a assuré pour sa part Barack Obama, rendant hommage à son action qui a permis de «réduire le fléau des armes nucléaires et de former une vaste coalition internationale pour expulser un dictateur du Koweit».
M. Obama a aussi estimé que la diplomatie de George H. W. Bush avait contribué «à mettre fin à la Guerre froide sans tirer un coup de feu».
La famille a précisé que George H. W. Bush était mort à Houston (Texas) entouré de ses proches. Les détails de ses funérailles seront divulgués en temps voulu, a-t-elle précisé. Mais la dépouille du 41e président des États-Unis devrait être transportée à Washington pour un hommage national.
Des étudiants ont observé une veillée, samedi dans les premières heures, devant la bibliothèque qui porte son nom à Houston.
George H. W. Bush était né le 12 juin 1924 à Milton, dans le Massachussetts. Issu d’une riche famille de cette région de Nouvelle-Angleterre, il avait dû mettre ses ambitions politiques entre parenthèses pour joindre l’UN Navy pendant la Seconde guerre mondiale.
Bush en était devenu à 18 ans le plus jeune aviateur. Il survécut à la chute de son avion, abattu par les Japonais en 1944 au-dessus du Pacifique et fut démobilisé avec le grade d’enseigne de vaisseau.
Il entreprend ensuite une brève carrière dans l’industrie pétrolière, puis entre à la Chambre des représentants. Il sera patron de la puissante CIA avant de devenir le vice-président de Ronald Reagan. En 1988, il accède enfin à la Maison Blanche après avoir défait le démocrate Michael Dukakis.
Il prône en politique étrangère «un nouvel ordre mondial» et connaît son heure de gloire lorsqu’il chasse Saddam Hussein du Koweit lors d’une guerre de quelques semaines en 1990, à la tête d’une coalition de 32 pays.
Mais battu par Bill Clinton, il fut le président d’un seul mandat.
Clinton: «Peu d’Américains peuvent ou pourront jamais rivaliser avec le président Bush»
«Peu d’Américains peuvent ou pourront jamais rivaliser avec le président Bush pour la façon dont ils auront servi les États-Unis», a réagi Bill Clinton, dans un message adressé en son nom et en celui de son épouse Hillary Clinton.
Après son départ de la Maison Blanche, George Bush s’était consacré à ses causes philanthropiques surtout lorsque les États-Unis ou des pays voisins étaient frappés par des catastrophes.
Avec Bill Clinton, il avait ainsi contribué à lever des fonds pour les victimes du tsunami de 2004 en Asie ou pour les sinistrés du grand tremblement de terre en Haïti en 2010.
Il était aussi apparu plus récemment aux côtés de Bill Clinton, Jimmy Carter, Barack Obama et de son fils George W. Bush pour réunir de l’argent et aider les victimes d’un ouragan au Texas en 2017.
Le décès de l’ancien président américain survient quelques mois seulement après celui de son épouse Barbara, avec laquelle il est resté marié 73 années. Le couple a eu cinq enfants et 17 petits-enfants. AFP
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Re: Et aux USA !
Infographie. Un président, ça creuse énormément (le déficit)
https://www.courrierinternational.com/grand-format/infographie-un-president-ca-creuse-enormement-le-deficit?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1543830975&fbclid=IwAR2D7SBvOYQxwuRUtXVqkRV4obt-ed-k2stHiO8ZZWOpdZibR_yVpkgDQWEPublié le 03/12/2018 - 10:51
Avant l’administration de Ronald Reagan, la dette cumulée des États-Unis ne dépassait pas 750 milliards de dollars. Depuis, elle ne cesse de grimper.
Cette infographie, publiée le 29 octobre sur le site américain Howmuch consacré à la datavisualisation économique, montre que la dette américaine a presque triplé en huit ans, sous l’administration Reagan. Aucun de ses successeurs n’a ralenti le mouvement.
Jusqu’à présent la dette contractée sous Obama est la plus élevée. Mais Donald Trump pourrait battre le record. En 2021, l’actuel président aura ajouté 4 780 milliards de dollars à la dette de son pays. C’est 56 % du montant de celle contractée par son prédécesseur pendant deux mandats.
https://www.courrierinternational.com/grand-format/infographie-un-president-ca-creuse-enormement-le-deficit?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1543830975&fbclid=IwAR2D7SBvOYQxwuRUtXVqkRV4obt-ed-k2stHiO8ZZWOpdZibR_yVpkgDQWEPublié le 03/12/2018 - 10:51
Avant l’administration de Ronald Reagan, la dette cumulée des États-Unis ne dépassait pas 750 milliards de dollars. Depuis, elle ne cesse de grimper.
Cette infographie, publiée le 29 octobre sur le site américain Howmuch consacré à la datavisualisation économique, montre que la dette américaine a presque triplé en huit ans, sous l’administration Reagan. Aucun de ses successeurs n’a ralenti le mouvement.
Jusqu’à présent la dette contractée sous Obama est la plus élevée. Mais Donald Trump pourrait battre le record. En 2021, l’actuel président aura ajouté 4 780 milliards de dollars à la dette de son pays. C’est 56 % du montant de celle contractée par son prédécesseur pendant deux mandats.
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Re: Et aux USA !
Moscou a offert une coopération politique à la campagne de trump
https://www.huffingtonpost.fr/2018/12/07/moscou-a-offert-une-cooperation-politique-a-la-campagne-de-trump_a_23612265/?ncid=fcbklnkfrhpmg00000001&utm_campaign=share_twitter&fbclid=IwAR2ymKxCL0s0TiW1q0O5M3_I3pBk7Y1nH-vACBwrDbgH4p4ytIx1Y15tlQ8
Cette nouvelle révélation a été autorisée par l'enquête menée par l'ennemi juré de Donald Trump, l'avocat spécial Robert Mueller.
Les États-Unis - l'équipe de campagne de Donald Trump S'est vu offrir une coopération "politique" avec Moscou dès le 2015 novembre, une nouvelle révélation dans la vague de la vague du procureur spécial Robert Mueller que Donald Trump essaie constamment de discréditer.
L'information est sortie d'un document déposé vendredi par le procureur spécial, en prévision de la condamnation prévue mercredi pour Michael Cohen, l'ancien avocat personnel Donald Trump, qui a admis le 29 novembre pour avoir menti au congrès sur ses contacts avec la Russie pendant La campagne.
Mais Donald Trump, comme la maison blanche, a rapidement balayé ces nouvelles révélations. " le président est totalement blanchi, merci !" a tweeté Donald Trump mystérieusement.
La porte-Parole de la maison blanche Sarah Sanders a dit que les nouveaux documents disaient "rien d' important qui n' est pas déjà connu" sur le dossier Cohen. Dans son mémo de sept pages, Robert Mueller déclare que Michael Cohen a admis avoir été en contact en novembre 2015-huit mois avant que Donald Trump ait été investi en tant que candidat du parti républicain - avec un russe prétendant être "une personne de confiance" Du Gouvernement.
Cet individu aurait proposé à Robert Cohen une rencontre entre Donald Trump et le président Vladimir Poutine, en miroir " un impact phénoménal ", tant sur le plan politique que sur le projet immobilier trump s'est engagé au moment de la construction d'une " tour de trump " à Moscou ..........
Michael Cohen a admis avoir menti au congrès des États-Unis
Michael Cohen, cependant, a dit qu'il n'avait pas suivi cette proposition, selon le mémo. Ces dernières révélations témoignent de l'étendue de la coopération de Michael Cohen - qui avait autrefois prétendu être prête à "prendre une balle" pour Donald Trump - avec le bureau de Robert Mueller. Le Procureur spécial a dit que le père de 52 ans avait fait des "efforts importants" pour corriger ses fausses déclarations au congrès au sujet de ses contacts avec Moscou pour des projets immobiliers par le magnat de New York.
Le 29 novembre, Michael Cohen a admis avoir menti au congrès sur la longueur de ces contacts, affirmant qu'ils s'étaient arrêtés en janvier 2016-bien avant que le parti républicain investit Donald Trump en tant que candidat à la maison blanche en juillet 2016 - Alors qu'il reconnaît plus tard qu'ils se sont poursuivis jusqu'à l'été 2016., Michael Cohen S'est déjà rencontré sept fois avec les hommes de Robert Mueller, " souvent en longueur ", et " S'est engagé à continuer à fournir des informations vraies et pertinentes " pour le L'enquête russe, a souligné Robert Mueller. Malgré cette aide, Michael Cohen, âgé de 52 ans, peut être condamné à plusieurs années de prison mercredi.
Le Procureur Fédéral de New York, Robert Khuzami, qui avait inculpé Michael Cohen en août pour fraude fiscale et fraude bancaire, et violation des lois sur le financement de la campagne, sans lien direct avec l'enquête russe, lui a demandé une "phrase importante". De 51 à 63 mois de prison, environ quatre à cinq ans derrière les barreaux.
Dans un mémo de 40 pages, le procureur de New York a dit que Michael Cohen - qui avait essayé d'acheter, juste avant l'élection présidentielle de novembre 2016, le silence de orageux daniels sur sa prétendue relation avec Donald Trump - avait commis " Des actes graves et délibérés ".
Donald Trump enrage et continue de parler de "chasse aux sorcières"
Ces derniers développements sont susceptibles d'irriter Donald Trump, qui a intensifié ces derniers jours ses attaques contre Robert Mueller et l'enquête russe, qu'il continue d'appeler "chasse aux sorcières". vendredi dernier, le président avait lancé sept tweets en colère, des témoins à sa La frustration à l'égard d'une enquête qui n'est pas fondée et qui a duré trop longtemps.
En particulier, il a dénoncé les " nombreux conflits d'intérêts " présumés de Robert Mueller et a promis un " contre-rapport " à celui établi par le procureur spécial, que personne ne sait à ce jour quand il sera rendu et sous quelle forme. Dans cette enquête tentaculaire, Robert Mueller a également détaillé vendredi tous les mensonges accusés de Paul Manafort, l'ancien directeur de la campagne de trump, qui avait promis de coopérer avec le procureur spécial.
Paul Manafort aurait menti à propos de ses contacts avec un homme d'affaires, Konstantin Kilimnik, que les fonctionnaires américains soupçonnent de travailler pour l'intelligence russe. Ces faits nouveaux viennent alors que le président a annoncé la nomination de William Barr comme ministre de la justice pour remplacer Jeff sessions. Ce dernier a été renvoyé le mois dernier, ce qui a fait craindre une reprise de l'enquête très sensible sur une éventuelle collusion entre l'équipe de campagne du milliardaire et la Russie.
Pour être confirmé par le Sénat dominé par les Républicains, William Barr devra s'engager à ce que l'enquête russe se poursuive "sans entrave" et que le rapport de Robert Mueller soit transmis au congrès et au public dès qu'il sera libéré. Il a dit le leader démocrate du Sénat Chuck Schumer.
https://www.huffingtonpost.fr/2018/12/07/moscou-a-offert-une-cooperation-politique-a-la-campagne-de-trump_a_23612265/?ncid=fcbklnkfrhpmg00000001&utm_campaign=share_twitter&fbclid=IwAR2ymKxCL0s0TiW1q0O5M3_I3pBk7Y1nH-vACBwrDbgH4p4ytIx1Y15tlQ8
Cette nouvelle révélation a été autorisée par l'enquête menée par l'ennemi juré de Donald Trump, l'avocat spécial Robert Mueller.
Les États-Unis - l'équipe de campagne de Donald Trump S'est vu offrir une coopération "politique" avec Moscou dès le 2015 novembre, une nouvelle révélation dans la vague de la vague du procureur spécial Robert Mueller que Donald Trump essaie constamment de discréditer.
L'information est sortie d'un document déposé vendredi par le procureur spécial, en prévision de la condamnation prévue mercredi pour Michael Cohen, l'ancien avocat personnel Donald Trump, qui a admis le 29 novembre pour avoir menti au congrès sur ses contacts avec la Russie pendant La campagne.
Mais Donald Trump, comme la maison blanche, a rapidement balayé ces nouvelles révélations. " le président est totalement blanchi, merci !" a tweeté Donald Trump mystérieusement.
La porte-Parole de la maison blanche Sarah Sanders a dit que les nouveaux documents disaient "rien d' important qui n' est pas déjà connu" sur le dossier Cohen. Dans son mémo de sept pages, Robert Mueller déclare que Michael Cohen a admis avoir été en contact en novembre 2015-huit mois avant que Donald Trump ait été investi en tant que candidat du parti républicain - avec un russe prétendant être "une personne de confiance" Du Gouvernement.
Cet individu aurait proposé à Robert Cohen une rencontre entre Donald Trump et le président Vladimir Poutine, en miroir " un impact phénoménal ", tant sur le plan politique que sur le projet immobilier trump s'est engagé au moment de la construction d'une " tour de trump " à Moscou ..........
Michael Cohen a admis avoir menti au congrès des États-Unis
Michael Cohen, cependant, a dit qu'il n'avait pas suivi cette proposition, selon le mémo. Ces dernières révélations témoignent de l'étendue de la coopération de Michael Cohen - qui avait autrefois prétendu être prête à "prendre une balle" pour Donald Trump - avec le bureau de Robert Mueller. Le Procureur spécial a dit que le père de 52 ans avait fait des "efforts importants" pour corriger ses fausses déclarations au congrès au sujet de ses contacts avec Moscou pour des projets immobiliers par le magnat de New York.
Le 29 novembre, Michael Cohen a admis avoir menti au congrès sur la longueur de ces contacts, affirmant qu'ils s'étaient arrêtés en janvier 2016-bien avant que le parti républicain investit Donald Trump en tant que candidat à la maison blanche en juillet 2016 - Alors qu'il reconnaît plus tard qu'ils se sont poursuivis jusqu'à l'été 2016., Michael Cohen S'est déjà rencontré sept fois avec les hommes de Robert Mueller, " souvent en longueur ", et " S'est engagé à continuer à fournir des informations vraies et pertinentes " pour le L'enquête russe, a souligné Robert Mueller. Malgré cette aide, Michael Cohen, âgé de 52 ans, peut être condamné à plusieurs années de prison mercredi.
Le Procureur Fédéral de New York, Robert Khuzami, qui avait inculpé Michael Cohen en août pour fraude fiscale et fraude bancaire, et violation des lois sur le financement de la campagne, sans lien direct avec l'enquête russe, lui a demandé une "phrase importante". De 51 à 63 mois de prison, environ quatre à cinq ans derrière les barreaux.
Dans un mémo de 40 pages, le procureur de New York a dit que Michael Cohen - qui avait essayé d'acheter, juste avant l'élection présidentielle de novembre 2016, le silence de orageux daniels sur sa prétendue relation avec Donald Trump - avait commis " Des actes graves et délibérés ".
Donald Trump enrage et continue de parler de "chasse aux sorcières"
Ces derniers développements sont susceptibles d'irriter Donald Trump, qui a intensifié ces derniers jours ses attaques contre Robert Mueller et l'enquête russe, qu'il continue d'appeler "chasse aux sorcières". vendredi dernier, le président avait lancé sept tweets en colère, des témoins à sa La frustration à l'égard d'une enquête qui n'est pas fondée et qui a duré trop longtemps.
En particulier, il a dénoncé les " nombreux conflits d'intérêts " présumés de Robert Mueller et a promis un " contre-rapport " à celui établi par le procureur spécial, que personne ne sait à ce jour quand il sera rendu et sous quelle forme. Dans cette enquête tentaculaire, Robert Mueller a également détaillé vendredi tous les mensonges accusés de Paul Manafort, l'ancien directeur de la campagne de trump, qui avait promis de coopérer avec le procureur spécial.
Paul Manafort aurait menti à propos de ses contacts avec un homme d'affaires, Konstantin Kilimnik, que les fonctionnaires américains soupçonnent de travailler pour l'intelligence russe. Ces faits nouveaux viennent alors que le président a annoncé la nomination de William Barr comme ministre de la justice pour remplacer Jeff sessions. Ce dernier a été renvoyé le mois dernier, ce qui a fait craindre une reprise de l'enquête très sensible sur une éventuelle collusion entre l'équipe de campagne du milliardaire et la Russie.
Pour être confirmé par le Sénat dominé par les Républicains, William Barr devra s'engager à ce que l'enquête russe se poursuive "sans entrave" et que le rapport de Robert Mueller soit transmis au congrès et au public dès qu'il sera libéré. Il a dit le leader démocrate du Sénat Chuck Schumer.
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Re: Et aux USA !
Comment des « trolls » russes ont réussi à peser sur l’élection présidentielle américaine
Des spécialistes ont détaillé la stratégie russe consistant à instrumentaliser les réseaux sociaux pour affaiblir Hillary Clinton.
Par Gilles Paris Publié hier à 23h41, mis à jour à 07h20
https://www.lemonde.fr/international/article/2018/12/17/etats-unis-deux-rapports-detaillent-la-sape-des-trolls-russes-lors-de-la-presidentielle-de-2016_5399014_3210.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1XjRhqDs23CTL8ZOuj0l0gnxvdf7S5MuK_irhx-eQEE1xTvSgqM3Pv9Jk#Echobox=1545087170
Les manœuvres prêtées à la Russie pour peser sur l’élection présidentielle de 2016 avaient pris de la consistance en février, avec la mise en cause, par le ministère de la justice, de treize ressortissants et de trois entités russes. Ces accusations ont été confortées par le travail de spécialistes de la propagande sur Internet, supervisé par la société New Knowledge et un laboratoire de l’université d’Oxford, à partir des publications imputées à l’Internet Research Agency (IRA), une entité basée à Saint-Pétersbourg qui appartient à un proche du président Vladimir Poutine, Evgueni Prigogine.
Sollicités par la commission sénatoriale chargée du renseignement, qui conduit sa propre enquête parallèlement aux investigations du procureur spécial chargé de ce dossier, Robert Mueller, ces experts ont livré ces conclusions dans deux rapports publiés, lundi 17 décembre, par le site Axios, après la révélation de premiers éléments par le Washington Post. Ils reposent sur une analyse de données obtenues de haute lutte avec les géants des réseaux sociaux.
« Ferme à trolls » russe
Ces rapports concluent à une stratégie russe particulièrement élaborée pour peser sur les débats politiques, principalement par le truchement de ces réseaux instrumentalisés à distance par des agents se présentant faussement comme des citoyens américains. Avec un objectif clair : affaiblir la candidate démocrate, Hillary Clinton, et favoriser son adversaire républicain, Donald Trump. Ces experts insistent sur le fait que ces efforts déployés pendant la campagne de 2016 n’ont pas cessé après l’élection, mais qu’ils se sont au contraire prolongés en 2017, visant notamment Robert Mueller, en s’insérant dans une stratégie à long terme.
L’activité de la « ferme à trolls » russe, le nom souvent prêté à l’IRA sur le Web, s’est déployée sur Twitter, Facebook, YouTube et Instagram. Ce dernier support a été initialement sous-estimé alors qu’il a généré 187 millions d’interactions, contre 77 millions sur le réseau créé par Mark Zuckerberg, et 73 millions sur Twitter. Pour donner une autre idée de l’audience rencontrée, les notes publiées sur Facebook de 2015 à 2017 ont ainsi été partagées plus de 30 millions de fois et « likées » plus de 38 millions de fois.
La communauté afro-américaine visée
Les messages véhiculés par ces notes comme par les autres publications de l’IRA ont ciblé tout particulièrement la communauté afro-américaine, stratégique pour Hillary Clinton. Un véritable écosystème numérique a été créé, reposant sur des sites déguisés en groupes défendant les revendications de cette communauté : Blackmattersus.com, Blacktivist.info, Blacktolive.org et Blacksoul.us. Sur YouTube, une place de choix a été accordée au mouvement Black Lives Matter contre les violences policières, avec des chaînes nommées Don’t Shoot et BlacktoLive. L’IRA n’a cessé ensuite d’inciter cette communauté à se détourner du vote, ou à privilégier des candidatures de témoignage, comme celle de l’écologiste Jill Stein.
La même tactique a été employée envers la communauté LGBT, en rappelant notamment avec insistance la signature apposée par Bill Clinton, en 1996, au Defense of Marriage Act voté par un Congrès républicain et présentée vingt ans plus tard comme la preuve d’une hostilité au mariage homosexuel, ou encore la proximité supposée de la candidate démocrate avec un islam présenté comme hostile à l’homosexualité. Les experts du laboratoire d’Oxford notent que l’IRA a également ciblé la communauté latina après la présidentielle avec des messages instillant également le doute sur l’utilité de la participation à des élections et à des institutions présentées comme hostiles.
« Entretenir le tribalisme »
Cette stratégie visant à « entretenir le tribalisme », selon le rapport de New Knowledge, de souffler sur les braises d’une très réelle polarisation politique et des divisions qui traversent le pays, a pu avoir des aspects anecdotiques, comme l’évocation insistante d’une sécession du Texas assimilée au Brexit britannique, voire celle, beaucoup plus marginale, d’un « Calexit », une sécession de la Californie. Une seule figure a été épargnée : Donald Trump, au contraire de ses adversaires de la primaire présidentielle républicaine.
« Il est clair que la stratégie [lui] bénéficiait », écrivent les auteurs du rapport d’Oxford. New Knowledge souligne combien la thématique de l’immigration, centrale dans la campagne du magnat de l’immobilier, a été mise en valeur par l’IRA. Une fois ce dernier élu, l’IRA a entretenu la thèse de l’influence d’un « Etat profond » qui pèserait sur les décisions du président, notamment après les frappes américaines contre l’armée syrienne, en avril 2017.
La Russie a toujours nié catégoriquement la moindre implication dans la campagne présidentielle de 2016. Donald Trump a donné crédit à son homologue sur ce point à chacune de leurs rencontres, au Vietnam en novembre 2017, comme en Finlande en juillet 2018. Le président des Etats-Unis ne cesse de démentir l’hypothèse d’une collusion entre les autorités russes et son équipe de campagne à propos de la publication, à la veille du scrutin, par WikiLeaks de courriers internes démocrates obtenus manifestement par des pirates liés à la Russie. Mais Donald Trump n’a jamais commenté le travail de sape de l’IRA visant son ancienne adversaire et dont l’impact sur le vote est sans doute impossible à mesurer.
Gilles Paris (Washington, correspondant)
Des spécialistes ont détaillé la stratégie russe consistant à instrumentaliser les réseaux sociaux pour affaiblir Hillary Clinton.
Par Gilles Paris Publié hier à 23h41, mis à jour à 07h20
https://www.lemonde.fr/international/article/2018/12/17/etats-unis-deux-rapports-detaillent-la-sape-des-trolls-russes-lors-de-la-presidentielle-de-2016_5399014_3210.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1XjRhqDs23CTL8ZOuj0l0gnxvdf7S5MuK_irhx-eQEE1xTvSgqM3Pv9Jk#Echobox=1545087170
Les manœuvres prêtées à la Russie pour peser sur l’élection présidentielle de 2016 avaient pris de la consistance en février, avec la mise en cause, par le ministère de la justice, de treize ressortissants et de trois entités russes. Ces accusations ont été confortées par le travail de spécialistes de la propagande sur Internet, supervisé par la société New Knowledge et un laboratoire de l’université d’Oxford, à partir des publications imputées à l’Internet Research Agency (IRA), une entité basée à Saint-Pétersbourg qui appartient à un proche du président Vladimir Poutine, Evgueni Prigogine.
Sollicités par la commission sénatoriale chargée du renseignement, qui conduit sa propre enquête parallèlement aux investigations du procureur spécial chargé de ce dossier, Robert Mueller, ces experts ont livré ces conclusions dans deux rapports publiés, lundi 17 décembre, par le site Axios, après la révélation de premiers éléments par le Washington Post. Ils reposent sur une analyse de données obtenues de haute lutte avec les géants des réseaux sociaux.
« Ferme à trolls » russe
Ces rapports concluent à une stratégie russe particulièrement élaborée pour peser sur les débats politiques, principalement par le truchement de ces réseaux instrumentalisés à distance par des agents se présentant faussement comme des citoyens américains. Avec un objectif clair : affaiblir la candidate démocrate, Hillary Clinton, et favoriser son adversaire républicain, Donald Trump. Ces experts insistent sur le fait que ces efforts déployés pendant la campagne de 2016 n’ont pas cessé après l’élection, mais qu’ils se sont au contraire prolongés en 2017, visant notamment Robert Mueller, en s’insérant dans une stratégie à long terme.
L’activité de la « ferme à trolls » russe, le nom souvent prêté à l’IRA sur le Web, s’est déployée sur Twitter, Facebook, YouTube et Instagram. Ce dernier support a été initialement sous-estimé alors qu’il a généré 187 millions d’interactions, contre 77 millions sur le réseau créé par Mark Zuckerberg, et 73 millions sur Twitter. Pour donner une autre idée de l’audience rencontrée, les notes publiées sur Facebook de 2015 à 2017 ont ainsi été partagées plus de 30 millions de fois et « likées » plus de 38 millions de fois.
La communauté afro-américaine visée
Les messages véhiculés par ces notes comme par les autres publications de l’IRA ont ciblé tout particulièrement la communauté afro-américaine, stratégique pour Hillary Clinton. Un véritable écosystème numérique a été créé, reposant sur des sites déguisés en groupes défendant les revendications de cette communauté : Blackmattersus.com, Blacktivist.info, Blacktolive.org et Blacksoul.us. Sur YouTube, une place de choix a été accordée au mouvement Black Lives Matter contre les violences policières, avec des chaînes nommées Don’t Shoot et BlacktoLive. L’IRA n’a cessé ensuite d’inciter cette communauté à se détourner du vote, ou à privilégier des candidatures de témoignage, comme celle de l’écologiste Jill Stein.
La même tactique a été employée envers la communauté LGBT, en rappelant notamment avec insistance la signature apposée par Bill Clinton, en 1996, au Defense of Marriage Act voté par un Congrès républicain et présentée vingt ans plus tard comme la preuve d’une hostilité au mariage homosexuel, ou encore la proximité supposée de la candidate démocrate avec un islam présenté comme hostile à l’homosexualité. Les experts du laboratoire d’Oxford notent que l’IRA a également ciblé la communauté latina après la présidentielle avec des messages instillant également le doute sur l’utilité de la participation à des élections et à des institutions présentées comme hostiles.
« Entretenir le tribalisme »
Cette stratégie visant à « entretenir le tribalisme », selon le rapport de New Knowledge, de souffler sur les braises d’une très réelle polarisation politique et des divisions qui traversent le pays, a pu avoir des aspects anecdotiques, comme l’évocation insistante d’une sécession du Texas assimilée au Brexit britannique, voire celle, beaucoup plus marginale, d’un « Calexit », une sécession de la Californie. Une seule figure a été épargnée : Donald Trump, au contraire de ses adversaires de la primaire présidentielle républicaine.
« Il est clair que la stratégie [lui] bénéficiait », écrivent les auteurs du rapport d’Oxford. New Knowledge souligne combien la thématique de l’immigration, centrale dans la campagne du magnat de l’immobilier, a été mise en valeur par l’IRA. Une fois ce dernier élu, l’IRA a entretenu la thèse de l’influence d’un « Etat profond » qui pèserait sur les décisions du président, notamment après les frappes américaines contre l’armée syrienne, en avril 2017.
La Russie a toujours nié catégoriquement la moindre implication dans la campagne présidentielle de 2016. Donald Trump a donné crédit à son homologue sur ce point à chacune de leurs rencontres, au Vietnam en novembre 2017, comme en Finlande en juillet 2018. Le président des Etats-Unis ne cesse de démentir l’hypothèse d’une collusion entre les autorités russes et son équipe de campagne à propos de la publication, à la veille du scrutin, par WikiLeaks de courriers internes démocrates obtenus manifestement par des pirates liés à la Russie. Mais Donald Trump n’a jamais commenté le travail de sape de l’IRA visant son ancienne adversaire et dont l’impact sur le vote est sans doute impossible à mesurer.
Gilles Paris (Washington, correspondant)
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Re: Et aux USA !
Nous constatons un recul des règles démocratiques plus ou moins partout dans le monde, mais de manière bien plus sensible dans certains pays. Pour le mépris de la justice et les obstacles mis à établir les responsabilités, les USA n'ont rien à envier à la Russie régulièrement décriée :
Washington prive de visas le personnel de la CPI enquêtant sur des militaires américains
Dernière modification : 15/03/2019 - 21:22
Les États-Unis ont annoncé vendredi qu'ils priveraient de visa toute personne enquêtant, pour la Cour pénale internationale, sur d'éventuels crimes de guerre commis par des militaires américains en Afghanistan ou dans d'autres pays.
« J'annonce aujourd'hui une politique de restrictions de visas américains contre les personnes directement responsables pour toute enquête de la Cour pénale internationale (CPI) contre des militaires américains » en Afghanistan, a déclaré à la presse vendredi 15 mars le chef de la diplomatie américaine. Mike Pompeo a assuré que cette politique avait commencé à être appliquée, sans préciser le nombre de personnes concernées ni leur identité.
Début novembre 2017, la procureure de la CPI Fatou Bensouda avait annoncé qu'elle allait demander aux juges l'autorisation d'ouvrir une enquête sur des crimes de guerre présumés commis dans le cadre du conflit afghan, notamment par l'armée américaine.
Dans une attaque sans précédent contre cette juridiction internationale chargée de juger notamment les crimes de guerre et contre l'humanité, dont Washington n'est pas membre, la Maison Blanche avait menacé en septembre 2018 ses juges ou procureurs de sanctions s'ils s'en prenaient à des Américains ou à Israël.
Outre l'enquête sur l’Afghanistan, la CPI a en effet reçu des demandes de Palestiniens qui souhaitent que l’institution se penche sur les potentiels crimes d’Israël.
Le conseiller de Donald Trump à la sécurité nationale, John Bolton, avait à l'époque déclaré que la CPI était une menace directe pour la sécurité nationale du pays et évoqué des restrictions de visas. Ce vendredi, Mike Pompeo a confirmé la mise en application de cette menace, en ajoutant que d’autres pourraient survenir.
« Nous sommes prêts à prendre des mesures supplémentaires, y compris des sanctions économiques, si la CPI ne change pas de direction», a ainsi déclaré Mike Pompeo.
« Une tentative brutale de pénaliser les enquêteurs »
Cette annonce a suscité une réaction ferme de l’ONG de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch. C’est une « tentative brutale de pénaliser les enquêteurs » et « un message clair aux tortionnaires et meurtriers : leurs crimes peuvent rester impunis », a déclaré Andrea Prasow, la directrice adjointe du bureau de Washington de l'ONG. Elle a par ailleurs demandé aux parlementaires américains de revenir sur cette mesure et d’exprimer leur soutien à la CPI.
Les États-Unis n’ont jamais été membres de la CPI, considérée à l’époque de sa création comme une menace pour la souveraineté nationale par des parlementaires américains.
Quand George W. Bush est arrivé au pouvoir en 2001, son administration a fait passer une loi cherchant à immuniser les troupes américaines contre de potentielles poursuites de l’institution. D’autres grandes puissances comme la Russie ou la Chine ont refusé de la rejoindre, tandis que d’autres pays s’en sont retirés, comme le Burundi et les Philippines.
Comme le conclut Jean de la Fontaine dans « Les Animaux malades de la peste » :
« Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ».
Washington prive de visas le personnel de la CPI enquêtant sur des militaires américains
Dernière modification : 15/03/2019 - 21:22
Les États-Unis ont annoncé vendredi qu'ils priveraient de visa toute personne enquêtant, pour la Cour pénale internationale, sur d'éventuels crimes de guerre commis par des militaires américains en Afghanistan ou dans d'autres pays.
« J'annonce aujourd'hui une politique de restrictions de visas américains contre les personnes directement responsables pour toute enquête de la Cour pénale internationale (CPI) contre des militaires américains » en Afghanistan, a déclaré à la presse vendredi 15 mars le chef de la diplomatie américaine. Mike Pompeo a assuré que cette politique avait commencé à être appliquée, sans préciser le nombre de personnes concernées ni leur identité.
Début novembre 2017, la procureure de la CPI Fatou Bensouda avait annoncé qu'elle allait demander aux juges l'autorisation d'ouvrir une enquête sur des crimes de guerre présumés commis dans le cadre du conflit afghan, notamment par l'armée américaine.
Dans une attaque sans précédent contre cette juridiction internationale chargée de juger notamment les crimes de guerre et contre l'humanité, dont Washington n'est pas membre, la Maison Blanche avait menacé en septembre 2018 ses juges ou procureurs de sanctions s'ils s'en prenaient à des Américains ou à Israël.
Outre l'enquête sur l’Afghanistan, la CPI a en effet reçu des demandes de Palestiniens qui souhaitent que l’institution se penche sur les potentiels crimes d’Israël.
Le conseiller de Donald Trump à la sécurité nationale, John Bolton, avait à l'époque déclaré que la CPI était une menace directe pour la sécurité nationale du pays et évoqué des restrictions de visas. Ce vendredi, Mike Pompeo a confirmé la mise en application de cette menace, en ajoutant que d’autres pourraient survenir.
« Nous sommes prêts à prendre des mesures supplémentaires, y compris des sanctions économiques, si la CPI ne change pas de direction», a ainsi déclaré Mike Pompeo.
« Une tentative brutale de pénaliser les enquêteurs »
Cette annonce a suscité une réaction ferme de l’ONG de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch. C’est une « tentative brutale de pénaliser les enquêteurs » et « un message clair aux tortionnaires et meurtriers : leurs crimes peuvent rester impunis », a déclaré Andrea Prasow, la directrice adjointe du bureau de Washington de l'ONG. Elle a par ailleurs demandé aux parlementaires américains de revenir sur cette mesure et d’exprimer leur soutien à la CPI.
Les États-Unis n’ont jamais été membres de la CPI, considérée à l’époque de sa création comme une menace pour la souveraineté nationale par des parlementaires américains.
Quand George W. Bush est arrivé au pouvoir en 2001, son administration a fait passer une loi cherchant à immuniser les troupes américaines contre de potentielles poursuites de l’institution. D’autres grandes puissances comme la Russie ou la Chine ont refusé de la rejoindre, tandis que d’autres pays s’en sont retirés, comme le Burundi et les Philippines.
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Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ».
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