Union Européenne
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steven21- Messages : 3580
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Re: Union Européenne
Matt a écrit:
Prétentieux va!
pretentieux de quoi ?
ne pas se défiler c'est d'etre pretentieux ?
steven21- Messages : 3580
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Re: Union Européenne
Pour en revenir avec un article qui porte sur le thème de l'UE, la Hongrie et la Pologne ont ratifié le plan de relance de l'UE, sous la menace de voir l'accord signé par les 25 autres Etats et d'être exclus de tout financement. Comme quoi, le chien retourne toujours à la niche quand il a faim...
Sommet européen : le plan de relance massif sur les rails, accord pour sanctionner Ankara
Publié le : 11/12/2020 - 01:42
Les dirigeants de l'Union européenne ont ouvert la voie au plan de relance post-Covid, fondé sur un emprunt commun inédit, grâce à un compromis qui a permis de rallier la Pologne et la Hongrie. Ils se sont par ailleurs entendus pour sanctionner la Turquie.
L'Union européenne (UE) pourra emprunter solidairement pour relancer son économie, sans sacrifier le nouveau mécanisme conditionnant l'octroi de ses fonds au respect de l'État de droit. C'est le compromis qui a été trouvé avec la Hongrie et la Pologne lors du sommet organisé à Bruxelles jeudi 10 décembre. « C'est un signal fort, triomphant de l'égoïsme : l'État de droit s'appliquera partout », s'est félicité le ministre allemand des Finances Olaf Scholz, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE.
Adoptés en juillet, le budget européen pour la période 2021-2027 (1 074 milliards) et le plan de relance (750 milliards d'euros) étaient bloqués depuis un mois par les vetos de la Hongrie et de la Pologne.
Les deux pays, accusés régulièrement de saper les valeurs démocratiques, entendaient s'opposer à un mécanisme qui pourra les priver de fonds européens en cas de violations des principes de l'État de droit (justice indépendante, politique anticorruption...).
Pour vaincre leurs réticences, l'Allemagne a proposé que le mécanisme soit assorti d'une déclaration « explicative », précisant notamment la possibilité de saisir la Cour de justice européenne pour examiner sa légalité avant qu'il n'entre en application.
Un tel recours prend 18-19 mois en moyenne, selon la Cour... soit jusqu'aux prochaines élections en Hongrie. Mais une fois validé, le dispositif s'appliquera rétrospectivement à partir de janvier 2021. La déclaration a été approuvée, jeudi, par les chefs d'État et de gouvernement des Vingt-Sept réunis à Bruxelles.
« Sauver la face »
« Nous pouvons dire, en toute modestie, que nous avons sauvé l'unité de l'Union (...) personne ne peut circonvenir un gouvernement élu, ni le Parlement européen ni la Commission », s'est vanté le Premier ministre hongrois Viktor Orban, lors d'une conférence commune avec son homologue polonais Mateusz Morawiecki.
Pour celui-ci, « c'est une victoire » car « le mécanisme sera limité à des critères précis », qui excluent les questions de société (droit à l'avortement, droits LGBT) et les politiques migratoires.
De leur côté, plusieurs pays — inquiets d'un affaiblissement du dispositif — se disaient satisfaits que le mécanisme lui-même n'ait pas été révisé. L'hypothèse d'un plan de relance à Vingt-Cinq, qui aurait privé les deux récalcitrants d'importants fonds européens, était évoquée.
« L’Europe avance, unie, et porte ses valeurs », a réagi le président français Emmanuel Macron, se félicitant de n'avoir « sacrifié ni la relance, ni l'État de droit ». Les premiers versements du fonds de relance pourraient intervenir d'ici la fin du premier trimestre 2021, selon l'Élysée.
« La déclaration au sommet n'a aucun effet légal sur la réglementation (sur l'État de droit) qui avait été négociée. C'est un simple document qui permet à la Pologne et la Hongrie de sauver la face », a estimé l'eurodéputé Petri Sarvamaa (PPE, droite) rapporteur du texte.
Sanctions graduées contre Ankara
À l'issue d'âpres pourparlers achevés peu avant minuit GMT, les Européens ont par ailleurs surmonté leurs divisions pour sanctionner la Turquie en raison de ses travaux d'exploration gazière dans des zones maritimes disputées avec la Grèce et Chypre, selon plusieurs sources diplomatiques.
La menace de représailles avait été brandie en octobre, mais plusieurs États hésitaient, « l'Allemagne redoutant des flux migratoires, l'Italie en raison de liens énergétiques avec la Turquie, les pays de l'Est, voyant Ankara comme un allié de l'Otan important face à la Russie », explique l'une de ces sources.
Finalement, « les mesures décidées vont être des sanctions individuelles, et des mesures supplémentaires pourront être décidées si la Turquie poursuit ses actions », a expliqué un diplomate. Les Vingt-Sept feront un nouveau point en mars.
Pas d'accord sur le climat
En revanche, aucun accord n'était encore en vue pour adopter un nouvel objectif d'émissions de gaz à effet de serre pour 2030, alors même que le déblocage sur le budget ouvre la voie à un important fonds de transition énergétique.
À la veille du cinquième anniversaire de l'Accord de Paris, les États membres devaient donner leur feu vert à la proposition de la Commission d'une réduction d'"au moins 55 %" par rapport au niveau de 1990, contre un objectif de 40 % actuellement.
Les divergences concernent les modalités et la répartition des efforts : très dépendante du charbon, la Pologne — alliée à plusieurs pays de l'Est — redoute de lourdes conséquences économiques et exige des précisions sur les aides qu'elle obtiendrait.
« L'UE ne peut pas se rater sur le climat, après avoir été chef de file pendant douze ans », alors qu'États-Unis, Japon et Chine se sont fixés des ambitions de neutralité carbone entre 2050 et 2060, observait une source européenne.
Avec AFP
Source : France24 --> https://www.france24.com/fr/
Sommet européen : le plan de relance massif sur les rails, accord pour sanctionner Ankara
Publié le : 11/12/2020 - 01:42
Les dirigeants de l'Union européenne ont ouvert la voie au plan de relance post-Covid, fondé sur un emprunt commun inédit, grâce à un compromis qui a permis de rallier la Pologne et la Hongrie. Ils se sont par ailleurs entendus pour sanctionner la Turquie.
L'Union européenne (UE) pourra emprunter solidairement pour relancer son économie, sans sacrifier le nouveau mécanisme conditionnant l'octroi de ses fonds au respect de l'État de droit. C'est le compromis qui a été trouvé avec la Hongrie et la Pologne lors du sommet organisé à Bruxelles jeudi 10 décembre. « C'est un signal fort, triomphant de l'égoïsme : l'État de droit s'appliquera partout », s'est félicité le ministre allemand des Finances Olaf Scholz, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE.
Adoptés en juillet, le budget européen pour la période 2021-2027 (1 074 milliards) et le plan de relance (750 milliards d'euros) étaient bloqués depuis un mois par les vetos de la Hongrie et de la Pologne.
Les deux pays, accusés régulièrement de saper les valeurs démocratiques, entendaient s'opposer à un mécanisme qui pourra les priver de fonds européens en cas de violations des principes de l'État de droit (justice indépendante, politique anticorruption...).
Pour vaincre leurs réticences, l'Allemagne a proposé que le mécanisme soit assorti d'une déclaration « explicative », précisant notamment la possibilité de saisir la Cour de justice européenne pour examiner sa légalité avant qu'il n'entre en application.
Un tel recours prend 18-19 mois en moyenne, selon la Cour... soit jusqu'aux prochaines élections en Hongrie. Mais une fois validé, le dispositif s'appliquera rétrospectivement à partir de janvier 2021. La déclaration a été approuvée, jeudi, par les chefs d'État et de gouvernement des Vingt-Sept réunis à Bruxelles.
« Sauver la face »
« Nous pouvons dire, en toute modestie, que nous avons sauvé l'unité de l'Union (...) personne ne peut circonvenir un gouvernement élu, ni le Parlement européen ni la Commission », s'est vanté le Premier ministre hongrois Viktor Orban, lors d'une conférence commune avec son homologue polonais Mateusz Morawiecki.
Pour celui-ci, « c'est une victoire » car « le mécanisme sera limité à des critères précis », qui excluent les questions de société (droit à l'avortement, droits LGBT) et les politiques migratoires.
De leur côté, plusieurs pays — inquiets d'un affaiblissement du dispositif — se disaient satisfaits que le mécanisme lui-même n'ait pas été révisé. L'hypothèse d'un plan de relance à Vingt-Cinq, qui aurait privé les deux récalcitrants d'importants fonds européens, était évoquée.
« L’Europe avance, unie, et porte ses valeurs », a réagi le président français Emmanuel Macron, se félicitant de n'avoir « sacrifié ni la relance, ni l'État de droit ». Les premiers versements du fonds de relance pourraient intervenir d'ici la fin du premier trimestre 2021, selon l'Élysée.
« La déclaration au sommet n'a aucun effet légal sur la réglementation (sur l'État de droit) qui avait été négociée. C'est un simple document qui permet à la Pologne et la Hongrie de sauver la face », a estimé l'eurodéputé Petri Sarvamaa (PPE, droite) rapporteur du texte.
Sanctions graduées contre Ankara
À l'issue d'âpres pourparlers achevés peu avant minuit GMT, les Européens ont par ailleurs surmonté leurs divisions pour sanctionner la Turquie en raison de ses travaux d'exploration gazière dans des zones maritimes disputées avec la Grèce et Chypre, selon plusieurs sources diplomatiques.
La menace de représailles avait été brandie en octobre, mais plusieurs États hésitaient, « l'Allemagne redoutant des flux migratoires, l'Italie en raison de liens énergétiques avec la Turquie, les pays de l'Est, voyant Ankara comme un allié de l'Otan important face à la Russie », explique l'une de ces sources.
Finalement, « les mesures décidées vont être des sanctions individuelles, et des mesures supplémentaires pourront être décidées si la Turquie poursuit ses actions », a expliqué un diplomate. Les Vingt-Sept feront un nouveau point en mars.
Pas d'accord sur le climat
En revanche, aucun accord n'était encore en vue pour adopter un nouvel objectif d'émissions de gaz à effet de serre pour 2030, alors même que le déblocage sur le budget ouvre la voie à un important fonds de transition énergétique.
À la veille du cinquième anniversaire de l'Accord de Paris, les États membres devaient donner leur feu vert à la proposition de la Commission d'une réduction d'"au moins 55 %" par rapport au niveau de 1990, contre un objectif de 40 % actuellement.
Les divergences concernent les modalités et la répartition des efforts : très dépendante du charbon, la Pologne — alliée à plusieurs pays de l'Est — redoute de lourdes conséquences économiques et exige des précisions sur les aides qu'elle obtiendrait.
« L'UE ne peut pas se rater sur le climat, après avoir été chef de file pendant douze ans », alors qu'États-Unis, Japon et Chine se sont fixés des ambitions de neutralité carbone entre 2050 et 2060, observait une source européenne.
Avec AFP
Source : France24 --> https://www.france24.com/fr/
Thuramir- Messages : 3677
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steven21- Messages : 3580
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Re: Union Européenne
Intéressante représentation. Moi qui habite dans un pays à représentation proportionnelle, je puis vous dire que le système proportionnel est également mauvais à long terme. Il peut rendre le pays ingouvernable, tant les intérêts des différents partis élus sont contradictoires. C'est devenu le cas de manière récurrente en Belgique, la formation du gouvernement après une élection étant devenu le rocher de Sysiphe. Et lorsqu'un accord est finalement dégagé, les bons points des différents partis au pouvoir sont très souvent abandonnés et les mauvais points sont appliqués.
En pratique, je pense que l'idéal serait de passer d'un système de scrutin majoritaire à un système en partie proportionnel toutes les "X" législatures afin de permettre une meilleure représentation des différentes sensibilités tout en permettant d'appliquer une ligne politique claire pour le pays.
Thuramir- Messages : 3677
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Re: Union Européenne
Thuramir a écrit:
Intéressante représentation. Moi qui habite dans un pays à représentation proportionnelle, je puis vous dire que le système proportionnel est également mauvais à long terme. Il peut rendre le pays ingouvernable, tant les intérêts des différents partis élus sont contradictoires. C'est devenu le cas de manière récurrente en Belgique, la formation du gouvernement après une élection étant devenu le rocher de Sysiphe. Et lorsqu'un accord est finalement dégagé, les bons points des différents partis au pouvoir sont très souvent abandonnés et les mauvais points sont appliqués.
En pratique, je pense que l'idéal serait de passer d'un système de scrutin majoritaire à un système en partie proportionnel toutes les "X" législatures afin de permettre une meilleure représentation des différentes sensibilités tout en permettant d'appliquer une ligne politique claire pour le pays.
Pour moi, le système électoral législatif ukrainien n'est pas bête du tout !
Une moitié du collège électoral élue au scrutin uninominal à 2 tours par circonscription et l'autre moitié par scrutin de liste proportionnel à 1 tour.
Les minorités politiques sont représentées et ça permet en principe de dégager une majorité de gouvernement...
Krispoluk- Messages : 9851
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Re: Union Européenne
Arrêtons avec ces problèmes électoraux! Rien ne vaut une bonne dictature ou une royauté!Krispoluk a écrit:Thuramir a écrit:
Intéressante représentation. Moi qui habite dans un pays à représentation proportionnelle, je puis vous dire que le système proportionnel est également mauvais à long terme. Il peut rendre le pays ingouvernable, tant les intérêts des différents partis élus sont contradictoires. C'est devenu le cas de manière récurrente en Belgique, la formation du gouvernement après une élection étant devenu le rocher de Sysiphe. Et lorsqu'un accord est finalement dégagé, les bons points des différents partis au pouvoir sont très souvent abandonnés et les mauvais points sont appliqués.
En pratique, je pense que l'idéal serait de passer d'un système de scrutin majoritaire à un système en partie proportionnel toutes les "X" législatures afin de permettre une meilleure représentation des différentes sensibilités tout en permettant d'appliquer une ligne politique claire pour le pays.
Pour moi, le système électoral législatif ukrainien n'est pas bête du tout !
Une moitié du collège électoral élue au scrutin uninominal à 2 tours par circonscription et l'autre moitié par scrutin de liste proportionnel à 1 tour.
Les minorités politiques sont représentées et ça permet en principe de dégager une majorité de gouvernement...
Gilles- Messages : 2454
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Re: Union Européenne
Krispoluk a écrit:Pour moi, le système électoral législatif ukrainien n'est pas bête du tout !
Une moitié du collège électoral élue au scrutin uninominal à 2 tours par circonscription et l'autre moitié par scrutin de liste proportionnel à 1 tour.
Les minorités politiques sont représentées et ça permet en principe de dégager une majorité de gouvernement...
En realité ca permet d'avoir les oligarques élus a coup sur (grace au matraquage de publicité et de donations de patates aux retraités)
Et ca permet aux parties de vendre les places restantes aux "inconnus" les plus offrants (c'est dans les 2M euros la place a la Rada) ou de garantir l'élection des politiciens trop sulfureux ou avec une mauvaise image temporaire (un scandale de corruption, hop tu te présente sur la liste en 5eme position au lieu d'en individuel le temps que l'histoire soit oublié...)
Ce systeme maximise la corruption
julienp- Messages : 574
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Re: Union Européenne
J'aime le système monégasqueGilles a écrit:Arrêtons avec ces problèmes électoraux! Rien ne vaut une bonne dictature ou une royauté!Krispoluk a écrit:Thuramir a écrit:
Intéressante représentation. Moi qui habite dans un pays à représentation proportionnelle, je puis vous dire que le système proportionnel est également mauvais à long terme. Il peut rendre le pays ingouvernable, tant les intérêts des différents partis élus sont contradictoires. C'est devenu le cas de manière récurrente en Belgique, la formation du gouvernement après une élection étant devenu le rocher de Sysiphe. Et lorsqu'un accord est finalement dégagé, les bons points des différents partis au pouvoir sont très souvent abandonnés et les mauvais points sont appliqués.
En pratique, je pense que l'idéal serait de passer d'un système de scrutin majoritaire à un système en partie proportionnel toutes les "X" législatures afin de permettre une meilleure représentation des différentes sensibilités tout en permettant d'appliquer une ligne politique claire pour le pays.
Pour moi, le système électoral législatif ukrainien n'est pas bête du tout !
Une moitié du collège électoral élue au scrutin uninominal à 2 tours par circonscription et l'autre moitié par scrutin de liste proportionnel à 1 tour.
Les minorités politiques sont représentées et ça permet en principe de dégager une majorité de gouvernement...
Caduce62- Messages : 15213
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steven21- Messages : 3580
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Re: Union Européenne
julienp a écrit:Krispoluk a écrit:Pour moi, le système électoral législatif ukrainien n'est pas bête du tout !
Une moitié du collège électoral élue au scrutin uninominal à 2 tours par circonscription et l'autre moitié par scrutin de liste proportionnel à 1 tour.
Les minorités politiques sont représentées et ça permet en principe de dégager une majorité de gouvernement...
En realité ca permet d'avoir les oligarques élus a coup sur (grace au matraquage de publicité et de donations de patates aux retraités)
Et ca permet aux parties de vendre les places restantes aux "inconnus" les plus offrants (c'est dans les 2M euros la place a la Rada) ou de garantir l'élection des politiciens trop sulfureux ou avec une mauvaise image temporaire (un scandale de corruption, hop tu te présente sur la liste en 5eme position au lieu d'en individuel le temps que l'histoire soit oublié...)
Ce systeme maximise la corruption
C'est malheureusement cela qui se passe en Ukraine.
Thuramir- Messages : 3677
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Re: Union Européenne
Quand une panne en Croatie manque de provoquer un black-out dans toute l'Europe
Orange avec Media Services, publié le lundi 01 février 2021 à 16h06
Le 8 janvier, un disjoncteur d'un poste électrique croate a sauté et provoqué la scission du réseau électrique européen en deux, menaçant ainsi l'Europe d'un black-out géant, rapporte Le Figaro.
C'est une histoire qui aurait pu très mal finir. Pour commencer, il faut préciser que l'Europe de l'électricité fonctionne comme une vaste plaque de cuivre, tout d'un bloc, qui va de Lisbonne au Portugal, jusqu'aux confins de la Turquie, et du Péloponnèse jusqu'au Danemark.
Cette vaste taille lui garantit une grande source d'approvisionnement, mais expose davantage quand un rouage s'enraye. C'est ce qu'il s'est passé le 8 janvier.
Ce vendredi, il pleut à Ernestinovo, un village croate qui abrite une station électrique de 400.000 volts qui connecte les lignes haute tension provenant de Hongrie, de Serbie et de Bosnie, raconte dimanche 31 janvier Le Figaro. A 14h04 et 25 secondes, pour une raison inconnue, deux disjoncteurs sautent, stoppant ainsi le flux d'électrons. Mais l'électricité qui se propage à la vitesse de la lumière cherche un autre chemin. La tension monte sur les connexions voisines et 23 secondes plus tard, un disjoncteur serbe saute, puis un autre en Roumanie trois secondes plus tard. Le flux électrique est en effet trop puissante pour le contenir. À 14 h 04 et 54 secondes, sept lignes à haute tension et un transformateur, de la côte adriatique à la frontière roumano-hongroise, se déconnectent.
A 14h05 et 08 secondes, toutes les grandes lignes électriques reliant l'Europe du sud-ouest à l'Europe du nord-est ont disjoncté. Dans la partie occidentale du réseau, il manque 6.000 mégawatts, l'équivalent de 6 réacteurs nucléaires. Alors la fréquence du réseau électrique baisse. Or, elle doit toujours être maintenue à 50 hertz dans toute l'Europe, car tous les appareils électriques sont conçus pour fonctionner sur ce niveau. En cas de décalage, tout se dégrade jusqu'à entraîner un black-out général.
Une heure de scission
En France, dans la salle de contrôle national de RTE, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité, à Saint-Denis, en région parisienne, la carte d'Europe change de couleur : les pays du Sud-Est passent du vert à l'orange, puis de l'orange au rouge. Un mécanisme d'urgence se déclenche en moins de cinq secondes et plusieurs gros sites industriels français sont mis hors circuit. "Si la fréquence descend en dessous d'un certain niveau, des barrières de défense sont érigées automatiquement pour éviter que la fréquence continue de s'effondrer jusqu'à ce que le système électrique se retrouve par terre", explique Jean-Paul Roubin, directeur de l'exploitation de RTE. La même chose se produit en Italie, qui bénéficie du même système d'urgence de protection. En une seconde, le réseau économise 1.700 mégawatts.
Mais ça ne suffit pas. Une téléconférence express est alors lancée, avec une dizaine de pays, et en 10 minutes un plan d'action est prêt à être mis à exécution. Des centrales au gaz sont lancées en France et les centrales nucléaires et hydroélectriques qui le peuvent sont appelées à augmenter leur puissance. Les Autrichiens activent de leur côté de grandes capacités hydroélectriques. La fréquence sur le réseau remonte.
De l'autre côté, au sud-est, c'est l'inverse : la fréquence est trop forte. Des centrales turques s'arrêtent de tourner pour la faire redescendre. Une heure plus tard, les fréquences nord et sud se sont suffisamment rapprochées et les deux plaques peuvent être rebranchées. À 15 h 07 et 31 secondes, l'Europe électrique est finalement réunifiée.
Les gestionnaires des réseaux européens ont ainsi fait face à leur plus grave crise depuis celle du 4 novembre 2006, lorsqu'une ligne passant au-dessus du fleuve Ems, en Allemagne, avait été mise hors tension pour laisser passer sans danger un navire de croisière. Mal maîtrisé, l'événement avait provoqué une coupure de courant chez 15 millions d'Européens.
Orange avec Media Services, publié le lundi 01 février 2021 à 16h06
Le 8 janvier, un disjoncteur d'un poste électrique croate a sauté et provoqué la scission du réseau électrique européen en deux, menaçant ainsi l'Europe d'un black-out géant, rapporte Le Figaro.
C'est une histoire qui aurait pu très mal finir. Pour commencer, il faut préciser que l'Europe de l'électricité fonctionne comme une vaste plaque de cuivre, tout d'un bloc, qui va de Lisbonne au Portugal, jusqu'aux confins de la Turquie, et du Péloponnèse jusqu'au Danemark.
Cette vaste taille lui garantit une grande source d'approvisionnement, mais expose davantage quand un rouage s'enraye. C'est ce qu'il s'est passé le 8 janvier.
Ce vendredi, il pleut à Ernestinovo, un village croate qui abrite une station électrique de 400.000 volts qui connecte les lignes haute tension provenant de Hongrie, de Serbie et de Bosnie, raconte dimanche 31 janvier Le Figaro. A 14h04 et 25 secondes, pour une raison inconnue, deux disjoncteurs sautent, stoppant ainsi le flux d'électrons. Mais l'électricité qui se propage à la vitesse de la lumière cherche un autre chemin. La tension monte sur les connexions voisines et 23 secondes plus tard, un disjoncteur serbe saute, puis un autre en Roumanie trois secondes plus tard. Le flux électrique est en effet trop puissante pour le contenir. À 14 h 04 et 54 secondes, sept lignes à haute tension et un transformateur, de la côte adriatique à la frontière roumano-hongroise, se déconnectent.
A 14h05 et 08 secondes, toutes les grandes lignes électriques reliant l'Europe du sud-ouest à l'Europe du nord-est ont disjoncté. Dans la partie occidentale du réseau, il manque 6.000 mégawatts, l'équivalent de 6 réacteurs nucléaires. Alors la fréquence du réseau électrique baisse. Or, elle doit toujours être maintenue à 50 hertz dans toute l'Europe, car tous les appareils électriques sont conçus pour fonctionner sur ce niveau. En cas de décalage, tout se dégrade jusqu'à entraîner un black-out général.
Une heure de scission
En France, dans la salle de contrôle national de RTE, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité, à Saint-Denis, en région parisienne, la carte d'Europe change de couleur : les pays du Sud-Est passent du vert à l'orange, puis de l'orange au rouge. Un mécanisme d'urgence se déclenche en moins de cinq secondes et plusieurs gros sites industriels français sont mis hors circuit. "Si la fréquence descend en dessous d'un certain niveau, des barrières de défense sont érigées automatiquement pour éviter que la fréquence continue de s'effondrer jusqu'à ce que le système électrique se retrouve par terre", explique Jean-Paul Roubin, directeur de l'exploitation de RTE. La même chose se produit en Italie, qui bénéficie du même système d'urgence de protection. En une seconde, le réseau économise 1.700 mégawatts.
Mais ça ne suffit pas. Une téléconférence express est alors lancée, avec une dizaine de pays, et en 10 minutes un plan d'action est prêt à être mis à exécution. Des centrales au gaz sont lancées en France et les centrales nucléaires et hydroélectriques qui le peuvent sont appelées à augmenter leur puissance. Les Autrichiens activent de leur côté de grandes capacités hydroélectriques. La fréquence sur le réseau remonte.
De l'autre côté, au sud-est, c'est l'inverse : la fréquence est trop forte. Des centrales turques s'arrêtent de tourner pour la faire redescendre. Une heure plus tard, les fréquences nord et sud se sont suffisamment rapprochées et les deux plaques peuvent être rebranchées. À 15 h 07 et 31 secondes, l'Europe électrique est finalement réunifiée.
Les gestionnaires des réseaux européens ont ainsi fait face à leur plus grave crise depuis celle du 4 novembre 2006, lorsqu'une ligne passant au-dessus du fleuve Ems, en Allemagne, avait été mise hors tension pour laisser passer sans danger un navire de croisière. Mal maîtrisé, l'événement avait provoqué une coupure de courant chez 15 millions d'Européens.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Union Européenne
Thuramir a écrit:julienp a écrit:Krispoluk a écrit:Pour moi, le système électoral législatif ukrainien n'est pas bête du tout !
Une moitié du collège électoral élue au scrutin uninominal à 2 tours par circonscription et l'autre moitié par scrutin de liste proportionnel à 1 tour.
Les minorités politiques sont représentées et ça permet en principe de dégager une majorité de gouvernement...
En realité ca permet d'avoir les oligarques élus a coup sur (grace au matraquage de publicité et de donations de patates aux retraités)
Et ca permet aux parties de vendre les places restantes aux "inconnus" les plus offrants (c'est dans les 2M euros la place a la Rada) ou de garantir l'élection des politiciens trop sulfureux ou avec une mauvaise image temporaire (un scandale de corruption, hop tu te présente sur la liste en 5eme position au lieu d'en individuel le temps que l'histoire soit oublié...)
Ce systeme maximise la corruption
C'est malheureusement cela qui se passe en Ukraine.
Je parlais d'un système électoral s'appliquant au "reste du monde" hein ! Si on cherche à l'appliquer à des "républiques bananières" telles : l'Ukraine et la Russie, il est évident que le résultat des urnes sera faussé !!!
Krispoluk- Messages : 9851
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Re: Union Européenne
Covid-19 : la Commission européenne présentera un projet de passeport vaccinal en mars
Le document pourra indiquer si une personne est vaccinée, immunisée par la maladie, ou si elle a obtenu un test négatif. L’objectif est de permettre de se déplacer dans l’Union européenne cet été.
Par Virginie Malingre(Bruxelles, bureau européen)
Publié hier à 20h56, mis à jour à 08h54
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/03/01/covid-19-la-commission-europeenne-presentera-un-projet-de-passeport-vaccinal-en-mars_6071615_3244.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR3Tm8WC6X5BSb4bQuRz1Kpwgw3GaEHAueVibGZyyYKxsQ93qLGwnl3AoWY#Echobox=1614628814
Il fut un temps, pas si lointain, où l’on pouvait circuler librement au sein de l’Union européenne (UE). C’était avant que le Covid-19 pousse les Etats à fermer leurs frontières, au gré de l’évolution de la pandémie, ou à mettre en place, de manière non harmonisée, une batterie de mesures − tests PCR, quarantaine, formulaires divers et variés… − destinées à décourager tout voyage « non essentiel ». Lundi 1er mars, la Commission européenne a entériné le fait que le retour à la normale n’est pas prévu avant plusieurs mois.
En annonçant que l’exécutif communautaire présenterait, en mars, une proposition législative visant à créer, pour l’été, un passeport vaccinal commun aux Vingt-Sept, sa présidente, Ursula von der Leyen, a en effet acté que le virus et ses variants avaient, momentanément en tout cas, eu raison de l’espace Schengen, où le franchissement des frontières intérieures est censé s’effectuer sans contrôle.
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« Le passeport numérique vert [nommé ainsi en référence aux « voies vertes » mises en place depuis mars 2020 par les Vingt-Sept pour faciliter la circulation des camions aux frontières] devrait faciliter la vie des Européens. L’objectif est de leur permettre progressivement de se déplacer en toute sécurité dans l’UE ou à l’étranger − pour le travail ou le tourisme », a-t-elle tweeté, répondant ainsi à la demande que lui ont faite les chefs d’Etat et de gouvernement européens, réunis par visioconférence jeudi 25 février.
Sauver la saison estivale
Lors du précédent Conseil, le 21 janvier, les Vingt-Sept avaient mandaté la Commission pour qu’elle travaille à la création d’un certificat vaccinal, sur le modèle du carnet jaune de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui serait reconnu par tous les pays de l’UE et dont l’objectif était alors de répondre à des préoccupations uniquement médicales. Par exemple, avait expliqué la Commission quelques jours plus tard, pour assurer le suivi de personnes qui auraient reçu une première dose dans un Etat puis la seconde dans un autre.
A l’époque, plusieurs Etats membres, au premier rang desquels l’Allemagne et la France, s’étaient montrés très réticents à ce que ce certificat vaccinal ouvre des droits plus larges, comme celui de voyager. Angela Merkel et Emmanuel Macron jugeaient alors ce débat hautement prématuré, compte tenu de la lenteur des campagnes de vaccination. Ils craignaient par ailleurs que la mise en place d’un passeport vaccinal soit assimilée à une obligation de se faire vacciner − sujet particulièrement sensible dans l’Hexagone.
Le document pourra indiquer si une personne est vaccinée, immunisée par la maladie, ou si elle a obtenu un test négatif. L’objectif est de permettre de se déplacer dans l’Union européenne cet été.
Par Virginie Malingre(Bruxelles, bureau européen)
Publié hier à 20h56, mis à jour à 08h54
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/03/01/covid-19-la-commission-europeenne-presentera-un-projet-de-passeport-vaccinal-en-mars_6071615_3244.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR3Tm8WC6X5BSb4bQuRz1Kpwgw3GaEHAueVibGZyyYKxsQ93qLGwnl3AoWY#Echobox=1614628814
Il fut un temps, pas si lointain, où l’on pouvait circuler librement au sein de l’Union européenne (UE). C’était avant que le Covid-19 pousse les Etats à fermer leurs frontières, au gré de l’évolution de la pandémie, ou à mettre en place, de manière non harmonisée, une batterie de mesures − tests PCR, quarantaine, formulaires divers et variés… − destinées à décourager tout voyage « non essentiel ». Lundi 1er mars, la Commission européenne a entériné le fait que le retour à la normale n’est pas prévu avant plusieurs mois.
En annonçant que l’exécutif communautaire présenterait, en mars, une proposition législative visant à créer, pour l’été, un passeport vaccinal commun aux Vingt-Sept, sa présidente, Ursula von der Leyen, a en effet acté que le virus et ses variants avaient, momentanément en tout cas, eu raison de l’espace Schengen, où le franchissement des frontières intérieures est censé s’effectuer sans contrôle.
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« Le passeport numérique vert [nommé ainsi en référence aux « voies vertes » mises en place depuis mars 2020 par les Vingt-Sept pour faciliter la circulation des camions aux frontières] devrait faciliter la vie des Européens. L’objectif est de leur permettre progressivement de se déplacer en toute sécurité dans l’UE ou à l’étranger − pour le travail ou le tourisme », a-t-elle tweeté, répondant ainsi à la demande que lui ont faite les chefs d’Etat et de gouvernement européens, réunis par visioconférence jeudi 25 février.
Sauver la saison estivale
Lors du précédent Conseil, le 21 janvier, les Vingt-Sept avaient mandaté la Commission pour qu’elle travaille à la création d’un certificat vaccinal, sur le modèle du carnet jaune de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui serait reconnu par tous les pays de l’UE et dont l’objectif était alors de répondre à des préoccupations uniquement médicales. Par exemple, avait expliqué la Commission quelques jours plus tard, pour assurer le suivi de personnes qui auraient reçu une première dose dans un Etat puis la seconde dans un autre.
A l’époque, plusieurs Etats membres, au premier rang desquels l’Allemagne et la France, s’étaient montrés très réticents à ce que ce certificat vaccinal ouvre des droits plus larges, comme celui de voyager. Angela Merkel et Emmanuel Macron jugeaient alors ce débat hautement prématuré, compte tenu de la lenteur des campagnes de vaccination. Ils craignaient par ailleurs que la mise en place d’un passeport vaccinal soit assimilée à une obligation de se faire vacciner − sujet particulièrement sensible dans l’Hexagone.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Union Européenne
L'UE hausse le ton contre la Russie en Ukraine
https://www.rfi.fr/fr/europe/20210302-l-ue-hausse-le-ton-contre-la-russie-en-ukraine?fbclid=IwAR3WPlqQdP_-8QExPnUrcucjOEGEi2uBa2SVFIoui9rjU3PLH_fxRtky1vE
Publié le : 02/03/2021 - 20:14
Le président du Conseil européen, Charles Michel, poursuit cette semaine sa tournée dans les pays du voisinage orientalde l'Union européenne, après la Géorgie, puis la Moldavie, il est arrivé aujourd'hui en Ukraine, et il s'est rendu directement sur la ligne de front dans le Donbass, en compagnie du président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Charles Michel a ainsi pu recueillir les préoccupations des autorités ukrainiennes, qui notent une recrudescence des combats dernièrement, et il en a profité pour hausser le ton envers la Russie.
C'est la première fois que Charles Michel se rend dans le Donbass, théâtre de la seule guerre sur le continent européen, et sa visite intervient alors que l'armée ukrainienne vient de perdre en février 11 soldats, victimes de bombardements, ou d'explosions de mines anti-personnel, le bilan le plus élevé depuis l'instauration d'un cessez le feu en août 2020.
« C'est une réalité honteuse, des gens continuent de mourir dans ce conflit », a ainsi déclaré le président du Conseil européen, lors d'une prise de parole avec le chef de l'Etat ukrainien, dans la petite ville de Shchastya, sur la ligne de front, où les séparatistes refusent d'ouvrir un point de passage, malgré les engagements pris par la Russie en décembre 2019.
Charles Michel a rappelé le soutien de l'Europe à la souveraineté territoriale de l'Ukraine, il a appelé au cessez-le-feu, mais il a aussi durci le ton vis-à-vis de Moscou, en rappelant fermement que « la Russie était une partie prenante de ce conflit, jecite, et non un médiateur ».
Il souligne que la Russie n'a pas mis en place les mesures positives qu'a déjà appliquées l'Ukraine dans le cadre des accords de Minsk, et que tant que ce sera le cas, les sanctions européennes contre Moscou resteront en place.
https://www.rfi.fr/fr/europe/20210302-l-ue-hausse-le-ton-contre-la-russie-en-ukraine?fbclid=IwAR3WPlqQdP_-8QExPnUrcucjOEGEi2uBa2SVFIoui9rjU3PLH_fxRtky1vE
Publié le : 02/03/2021 - 20:14
Le président du Conseil européen, Charles Michel, poursuit cette semaine sa tournée dans les pays du voisinage orientalde l'Union européenne, après la Géorgie, puis la Moldavie, il est arrivé aujourd'hui en Ukraine, et il s'est rendu directement sur la ligne de front dans le Donbass, en compagnie du président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Charles Michel a ainsi pu recueillir les préoccupations des autorités ukrainiennes, qui notent une recrudescence des combats dernièrement, et il en a profité pour hausser le ton envers la Russie.
C'est la première fois que Charles Michel se rend dans le Donbass, théâtre de la seule guerre sur le continent européen, et sa visite intervient alors que l'armée ukrainienne vient de perdre en février 11 soldats, victimes de bombardements, ou d'explosions de mines anti-personnel, le bilan le plus élevé depuis l'instauration d'un cessez le feu en août 2020.
« C'est une réalité honteuse, des gens continuent de mourir dans ce conflit », a ainsi déclaré le président du Conseil européen, lors d'une prise de parole avec le chef de l'Etat ukrainien, dans la petite ville de Shchastya, sur la ligne de front, où les séparatistes refusent d'ouvrir un point de passage, malgré les engagements pris par la Russie en décembre 2019.
Charles Michel a rappelé le soutien de l'Europe à la souveraineté territoriale de l'Ukraine, il a appelé au cessez-le-feu, mais il a aussi durci le ton vis-à-vis de Moscou, en rappelant fermement que « la Russie était une partie prenante de ce conflit, jecite, et non un médiateur ».
Il souligne que la Russie n'a pas mis en place les mesures positives qu'a déjà appliquées l'Ukraine dans le cadre des accords de Minsk, et que tant que ce sera le cas, les sanctions européennes contre Moscou resteront en place.
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Union Européenne
Au sujet du passeport vaccinal, la France, l'Allemagne et la Belgique y sont opposés, donc peu de chances que ça passe.
Re: Union Européenne
Matt a écrit:Au sujet du passeport vaccinal, la France, l'Allemagne et la Belgique y sont opposés, donc peu de chances que ça passe.
Pas si longtemps que cela, je pense. Lorsqu'un pourcentage significatif des populations aura été vacciné, cela sera mis en place. Il n'est d'ailleurs pas interdit à chaque pays de l'UE d'instaurer un passeport vaccinal, ni aux compagnies privées (aviation, hôtellerie, restauration, etc.) d'exiger un tel passeport vaccinal. La différence serait que ce passeport vaccinal serait reconnu dans chacun des pays membres de l'UE, tandis que, dans le cas contraire, cela obéirait aux règles nationales dans chacun des Etat.
Thuramir- Messages : 3677
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Matt et Gilles aiment ce message
Re: Union Européenne
Si je me réfère à Israël, qui est bien en avance sur l'UE pour la vaccination, ils ont déjà instauré ce passeport. Nous aimerions retourner visiter d'autres lieux saint qui nous ont été refusé parce que nous étions un groupe "russe".
Il nous faudra bien ce passeport vaccinal, alors autant qu'il soit européen plutôt que belge.
Il nous faudra bien ce passeport vaccinal, alors autant qu'il soit européen plutôt que belge.
Gilles aime ce message
Re: Union Européenne
Tourisme.Passeport vaccinal : l’UE avance sous la pression des États du sud
COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
Publié le 26/02/2021 - 16:01
Le jeudi 25 février, les dirigeants des 27 États membres, réunis en visioconférence, ont trouvé un accord de principe sur la mise en place d’un passeport vaccinal digital communautaire. Un feu vert obtenu notamment grâce à l’insistance des pays méditerranéens.
Du côté de Bruxelles, l’idée semble enfin se concrétiser un peu. Le jeudi 25 février, les chefs d’État des 27 pays membres étaient réunis dans le cadre d’un sommet virtuel, et, parmi les nombreux sujets abordés lors de cette réunion, figurait aussi celui de la création d’un laissez-passer pour relancer le tourisme intra-européen cet été. Une proposition qui a, semble-t-il, été validée par les dirigeants de l’UE, puisque comme l’a affirmé Angela Merkel à l’issue de la réunion : “Tout le monde est d’accord sur le fait que nous avons besoin d’un certificat de vaccination digital.”
Un pas en avant indéniable, même si, tempère La Vanguardia, “une fois le principe approuvé, la Commission européenne a encore besoin de trois mois pour développer les fonctionnalités de ce passeport qui devra être commun à tous les pays de l’Union européenne”.
Aujourd’hui, poursuit le quotidien catalan : “De nombreux éléments restent encore à déterminer, tant d’un point de vue technique que d’un point de vue politique. Une grande question est particulièrement ouverte : à quoi exactement vont servir ces passeports ?”
Parmi les nombreuses décisions encore à prendre, il faudra aussi déterminer si l’on inclura dans les personnes autorisées à voyager seulement celles qui ont été vaccinées, ou aussi celles qui peuvent prouver qu’elles sont immunisées car elles ont déjà été malades.
Pour info, la Grèce accepte les touristes israéliens avec leur passeport vaccinal les autres attendront
COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
Publié le 26/02/2021 - 16:01
Le jeudi 25 février, les dirigeants des 27 États membres, réunis en visioconférence, ont trouvé un accord de principe sur la mise en place d’un passeport vaccinal digital communautaire. Un feu vert obtenu notamment grâce à l’insistance des pays méditerranéens.
Du côté de Bruxelles, l’idée semble enfin se concrétiser un peu. Le jeudi 25 février, les chefs d’État des 27 pays membres étaient réunis dans le cadre d’un sommet virtuel, et, parmi les nombreux sujets abordés lors de cette réunion, figurait aussi celui de la création d’un laissez-passer pour relancer le tourisme intra-européen cet été. Une proposition qui a, semble-t-il, été validée par les dirigeants de l’UE, puisque comme l’a affirmé Angela Merkel à l’issue de la réunion : “Tout le monde est d’accord sur le fait que nous avons besoin d’un certificat de vaccination digital.”
Un pas en avant indéniable, même si, tempère La Vanguardia, “une fois le principe approuvé, la Commission européenne a encore besoin de trois mois pour développer les fonctionnalités de ce passeport qui devra être commun à tous les pays de l’Union européenne”.
Aujourd’hui, poursuit le quotidien catalan : “De nombreux éléments restent encore à déterminer, tant d’un point de vue technique que d’un point de vue politique. Une grande question est particulièrement ouverte : à quoi exactement vont servir ces passeports ?”
Parmi les nombreuses décisions encore à prendre, il faudra aussi déterminer si l’on inclura dans les personnes autorisées à voyager seulement celles qui ont été vaccinées, ou aussi celles qui peuvent prouver qu’elles sont immunisées car elles ont déjà été malades.
Pour info, la Grèce accepte les touristes israéliens avec leur passeport vaccinal les autres attendront
Dernière édition par Caduce62 le Sam 6 Mar - 20:06, édité 1 fois
Caduce62- Messages : 15213
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Re: Union Européenne
Protectionnisme.Pour la première fois, l’Union européenne bloque l’exportation de vaccins
COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
Publié le 04/03/2021 - 18:47
Avec l’appui de Bruxelles, l’Italie a stoppé le transfert de 250 000 doses d’AstraZeneca vers l’Australie. Pour ce faire, Rome a appliqué pour la première fois le mécanisme de contrôle des exportations introduit par la Commission le 30 janvier dernier.
Sommes-nous en train d’assister à la naissance d’un “nationalisme des vaccins” à l’échelle du Vieux Continent ? L’Italie, nous apprend La Repubblica, “a été le premier pays européen à bloquer l’export, hors de l’Union européenne (UE), d’un vaccin produit à l’intérieur des frontières communautaires”. Cette décision, selon les informations fournies par le quotidien romain, concernerait 250 000 doses du vaccin de l’entreprise britannico-suédoise AstraZeneca, produites à 70 kilomètres au sud de Rome, qui devaient prendre la direction de l’Australie.
“La décision a été notifiée par Rome à Bruxelles vendredi dernier, et la Commission européenne ne s’y est pas opposée, poursuit le média italien. Désormais, le lot séquestré sera redistribué à l’intérieur de l’UE.”
Si cette information revêt une grande importance, c’est qu’elle s’inscrit dans un contexte de tensions liées au fait que l’UE ne dispose pas d’une quantité suffisante de doses en ce moment.
Un problème qui dérive en partie de la “défaillance” du laboratoire AstraZeneca, qui avait annoncé en janvier qu’il réduirait ses fournitures de vaccins à l’Europe au premier trimestre “jusqu’à 70 %”, rappelle La Repubblica. Cette déclaration avait été suivie de vastes polémiques – puisque le Royaume-Uni n’avait pas subi le même traitement – et, in fine, “de la création d’un mécanisme de contrôle sur l’export mis en place par la Commission le 30 janvier”, indique le quotidien romain. Ce mécanisme a donc été appliqué pour la première fois.
“Depuis janvier, détaille le média italien, un tiers des composants [nécessaires pour les vaccins] produits en Europe ont été exportés en dehors de l’UE, mais jusqu’ici la centaine de demandes d’export avaient toutes reçu le feu vert des gouvernements et des institutions européennes.”
Pour la première fois, cela n’a pas été le cas. “Voilà une décision qui risque d’aggraver les tensions mondiales concernant l’achat de vaccins”, prévient, inquiet, le quotidien britannique The Guardian.
COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
Publié le 04/03/2021 - 18:47
Avec l’appui de Bruxelles, l’Italie a stoppé le transfert de 250 000 doses d’AstraZeneca vers l’Australie. Pour ce faire, Rome a appliqué pour la première fois le mécanisme de contrôle des exportations introduit par la Commission le 30 janvier dernier.
Sommes-nous en train d’assister à la naissance d’un “nationalisme des vaccins” à l’échelle du Vieux Continent ? L’Italie, nous apprend La Repubblica, “a été le premier pays européen à bloquer l’export, hors de l’Union européenne (UE), d’un vaccin produit à l’intérieur des frontières communautaires”. Cette décision, selon les informations fournies par le quotidien romain, concernerait 250 000 doses du vaccin de l’entreprise britannico-suédoise AstraZeneca, produites à 70 kilomètres au sud de Rome, qui devaient prendre la direction de l’Australie.
“La décision a été notifiée par Rome à Bruxelles vendredi dernier, et la Commission européenne ne s’y est pas opposée, poursuit le média italien. Désormais, le lot séquestré sera redistribué à l’intérieur de l’UE.”
Si cette information revêt une grande importance, c’est qu’elle s’inscrit dans un contexte de tensions liées au fait que l’UE ne dispose pas d’une quantité suffisante de doses en ce moment.
Un problème qui dérive en partie de la “défaillance” du laboratoire AstraZeneca, qui avait annoncé en janvier qu’il réduirait ses fournitures de vaccins à l’Europe au premier trimestre “jusqu’à 70 %”, rappelle La Repubblica. Cette déclaration avait été suivie de vastes polémiques – puisque le Royaume-Uni n’avait pas subi le même traitement – et, in fine, “de la création d’un mécanisme de contrôle sur l’export mis en place par la Commission le 30 janvier”, indique le quotidien romain. Ce mécanisme a donc été appliqué pour la première fois.
“Depuis janvier, détaille le média italien, un tiers des composants [nécessaires pour les vaccins] produits en Europe ont été exportés en dehors de l’UE, mais jusqu’ici la centaine de demandes d’export avaient toutes reçu le feu vert des gouvernements et des institutions européennes.”
Pour la première fois, cela n’a pas été le cas. “Voilà une décision qui risque d’aggraver les tensions mondiales concernant l’achat de vaccins”, prévient, inquiet, le quotidien britannique The Guardian.
Caduce62- Messages : 15213
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Localisation : chez les Ch'tis
Re: Union Européenne
Caduce62 a écrit:Protectionnisme.Pour la première fois, l’Union européenne bloque l’exportation de vaccins
COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
Publié le 04/03/2021 - 18:47
Avec l’appui de Bruxelles, l’Italie a stoppé le transfert de 250 000 doses d’AstraZeneca vers l’Australie. Pour ce faire, Rome a appliqué pour la première fois le mécanisme de contrôle des exportations introduit par la Commission le 30 janvier dernier.
Sommes-nous en train d’assister à la naissance d’un “nationalisme des vaccins” à l’échelle du Vieux Continent ?
(...)
Pour la première fois, cela n’a pas été le cas. “Voilà une décision qui risque d’aggraver les tensions mondiales concernant l’achat de vaccins”, prévient, inquiet, le quotidien britannique The Guardian.
Et à tous les chantres bien-pensants de la distribution gratuite du vaccin aux pays en voie de développement, rappelons que "Charité bien ordonnée commence par soi-même".
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Gilles aime ce message
Re: Union Européenne
Thuramir a écrit:
rappelons que "Charité bien ordonnée commence par soi-même".
je suis à 100% d'accord. et on pourrait ramener ce proverbe au cas france / UE
steven21- Messages : 3580
Date d'inscription : 12/08/2015
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