Re: En Biélorussie

[Caduce62]

En Biélorussie il est interdit de se balader dans un parc en possession de polonium ou de dynamite:lol!:

[Caduce62]

Parade militaire du 9 mai en Biélorussie : la bravade de Loukachenko

COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
Publié le 07/05/2020 - 14:58

Le fantasque président de Biélorussie a décidé de maintenir envers et contre tout la parade du 9 mai qui célèbre chaque année la victoire de l’armée soviétique sur le nazisme en 1945. Au mépris de la santé des participants et au risque de faire à nouveau de son pays un “État voyou” aux yeux des autres nations.

En pleine pandémie mondiale, alors que la Biélorussie n’est pas épargnée par le coronavirus, et que même la Russie de Vladimir Poutine a renoncé aux cérémonies qui devaient être particulièrement grandioses en ce 75e anniversaire de la Victoire, Alexandre Loukachenko a maintenu la parade militaire à Minsk le 9 mai.

Le président s’en est expliqué en déclarant avec emphase :
La Biélorussie est la république qui a été rayée de la carte, qui a encaissé le coup en premier, et où les vieux et les enfants survivants ont vécu presque quatre années dans les marais, les forêts et les tranchées. C’est une république martyre, un monument vivant à la cruauté de la guerre. Et c’est pourquoi c’est ici qu’il fallait se rassembler, et a fortiori aujourd’hui.”

La célébration de la Victoire ne se cantonnera pas à une parade militaire, rapporte le quotidien russe Nezavissimaïa Gazeta. Un concert est également prévu à Minsk, avec la participation de 3 500 personnes, et des feux d’artifice seront tirés. “Je suis sûr que ces événements n’auront aucun impact sur la santé de nos habitants”, a commenté le président qui assure par ailleurs : “Nous ne forcerons personne à aller à la parade.”

Les étudiants qui seront envoyés à Minsk de tout le pays ont pour consigne de ne pas porter de masques. Des récompenses leur sont promises, sous forme de places dans des foyers universitaires, ou de laissez-passer.

En revanche, les vétérans, encore quelques milliers, ne sont pas conviés aux défilés, relaie le quotidien russe Kommersant.

[Krispoluk]

Parade militaire du 9 mai en Biélorussie : la bravade de Loukachenko

COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
Publié le 07/05/2020 - 14:58

Le fantasque président de Biélorussie a décidé de maintenir envers et contre tout la parade du 9 mai qui célèbre chaque année la victoire de l’armée soviétique sur le nazisme en 1945. Au mépris de la santé des participants et au risque de faire à nouveau de son pays un “État voyou” aux yeux des autres nations.

En pleine pandémie mondiale, alors que la Biélorussie n’est pas épargnée par le coronavirus, et que même la Russie de Vladimir Poutine a renoncé aux cérémonies qui devaient être particulièrement grandioses en ce 75e anniversaire de la Victoire, Alexandre Loukachenko a maintenu la parade militaire à Minsk le 9 mai.

Le président s’en est expliqué en déclarant avec emphase :
La Biélorussie est la république qui a été rayée de la carte, qui a encaissé le coup en premier, et où les vieux et les enfants survivants ont vécu presque quatre années dans les marais, les forêts et les tranchées. C’est une république martyre, un monument vivant à la cruauté de la guerre. Et c’est pourquoi c’est ici qu’il fallait se rassembler, et a fortiori aujourd’hui.”

La célébration de la Victoire ne se cantonnera pas à une parade militaire, rapporte le quotidien russe Nezavissimaïa Gazeta. Un concert est également prévu à Minsk, avec la participation de 3 500 personnes, et des feux d’artifice seront tirés. “Je suis sûr que ces événements n’auront aucun impact sur la santé de nos habitants”, a commenté le président qui assure par ailleurs : “Nous ne forcerons personne à aller à la parade.”

Les étudiants qui seront envoyés à Minsk de tout le pays ont pour consigne de ne pas porter de masques. Des récompenses leur sont promises, sous forme de places dans des foyers universitaires, ou de laissez-passer.

En revanche, les vétérans, encore quelques milliers, ne sont pas conviés aux défilés, relaie le quotidien russe Kommersant.

Alors, je vais une fois encore nager à contre-courant de la "bien-pensance" ambiante...

Un terme me choque beaucoup dans cet article : "Un état voyou.." De quel droit Alexandre Adler s'autorise-t-il à porter un jugement aussi péremptoire sur cette décision souveraine prise par un état (encore souverain) ???

D'après des sources internationales officielles, la Biélorussie est très peu touchée par le coronavirus... Bien sûr, on peut toujours contester les chiffres officiels, comme en France, où un syndicat de médecins indépendants annonce qu'il y a a plus de 9000 morts du coronavirus à domicile, non répertoriés dans les chiffres officiels...

Mais balancer ce type d'info avec une arrière-pensée politique et sanitaire non fondée (parce que invérifiable) s'avère encore l'apanage de nos médias "vertueux" et donneurs de leçons à la terre entière, tels qu'ils en ont l'habitude ! 

Je souhaite donc au peuple de Biélorussie, une Parade et un "praznik" pour le 9 mai, tels qu'ils l'espèrent, en faisant la nique au coronavirus ! 

[Caduce62]

1cp de Paradine par jour éloigne le Covid 

[Caduce62]

[Matt]

Élections, comment se faire élire quand on a que peu de soutiens :

[Caduce62]

Arrestation du principal candidat d’opposition à la présidentielle biélorusse

COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
Publié le 19/06/2020 - 17:29

Jeudi 18 juin, le candidat à l’élection présidentielle du 9 août et ex-président de la banque biélorusse Belgazprombank, Viktor Babariko, a été placé en garde à vue pour malversations financières.

En compagnie de son fils, Viktor Babariko était venu déposer une nouvelle portion des signatures nécessaires pour valider sa candidature à la Commission centrale électorale, jeudi 18 juin. Mais depuis, les deux hommes ont disparu des radars, raconte le quotidien russe Kommersant. La veille, le compte de campagne de Viktor Babariko, sur lequel se trouvaient 42 000 dollars, avait été bloqué.

Auparavant encore, la banque qu’il a dirigée jusqu’au 19 mai avait été perquisitionnée. Finalement le Comité du contrôle d’État (CCE) a informé que le candidat d’opposition avait été arrêté. Selon l’organe en charge des crimes financiers, vingt personnes également interpellées auraient reconnu que l’ancien banquier était “l’organisateur d’une machination financière”. La malversation concernerait l’équivalent de 60 millions de dollars en titres bancaires.

Comme le souligne Kommersant, l’arrestation de Viktor Babariko a eu lieu le jour où l’on apprenait qu’il avait réuni les 100 000 signatures nécessaires pour participer à la présidentielle. Seul Viktor Loukachenko, qui dirige d’une main de fer l’ancienne république soviétique depuis 1994, y est pour l’instant parvenu.

Dans une interview publiée par Euronews le jour de son arrestation et reprise par le site indépendant Bielorousski Partizan, Viktor Babariko, 56 ans, affirme que son équipe de campagne a récolté au total plus de 300 000 signatures. “Si aujourd’hui un candidat aussi solide que moi n’obtient pas de validation de la Commission électorale, autant ne pas faire d’élection, déclare l’opposant.
Si cela se produit, cela signifiera que le pouvoir a tellement peur qu’il n’admet même pas la concurrence, ni de demander son avis au peuple. Je ne pense pas que le processus préélectoral se déroulera ainsi.”

Le 29 mai, à Grodo, avait déjà été arrêté le célèbre blogueur Sergueï Tikhanovski qui récoltait des signatures pour son épouse, la femme d’affaires Svetlana Tikhanovskaïa, devenue candidate à la place de son mari après que celui-ci a été empêché de se présenter. 

Le 24 mai, cela avait été le tour de l’opposant Nikolaï Statkévitch.

[Caduce62]

[Caduce62]

La pression internationale monte sur Minsk pour arrêter la répression de la presse avant les élections

23 juin 2020 00:31 GMT
MISE À JOUR 23 juin 2020 13:51 GMT
Par RFE / RL

La Biélorussie a subi la pression internationale pour une répression des médias dans laquelle au moins 14 journalistes ont été arrêtés et trois condamnés pour leur couverture des manifestations contre le président Alyaksandr Lukashenka la semaine dernière.

Des dizaines de procès, dont une cinquantaine dans la capitale, Minsk, ont eu lieu le 22 juin pour les participants aux manifestations dites de «chaînes de solidarité». La plupart ont été accusés d'avoir participé à un «événement non autorisé» ou de «désobéissance à la police».

Certains de ceux qui ont été jugés étaient des journalistes qui couvraient les manifestations du 19 au 20 juin soutenant des candidats potentiels à la présidentielle indépendante et de l'opposition.

Dans un e-mail à RFE / RL, le Département d'État américain a appelé le gouvernement du Bélarus à améliorer son bilan en matière de droits de l'homme et de démocratie et à respecter ses obligations en matière de droits de l'homme et ses engagements avec l'OSCE, y compris ceux liés à des élections libres et équitables.

"Des élections libres et équitables sont bien plus que ce qui se passe le jour du scrutin. Nous demandons au gouvernement du Bélarus de garantir des conditions de concurrence équitables à tous ceux qui souhaitent participer à l'élection, notamment en ce qui concerne l'enregistrement des candidats, l'accès aux médias, et d'autres aspects de la campagne ", a déclaré le Département d'Etat, ajoutant que" le respect des libertés fondamentales, y compris les libertés de réunion pacifique, d'expression et d'association, est crucial pour renforcer les relations bilatérales américano-biélorusses ".

Les gens se sont rendus le 19 juin, le dernier jour pour signer des pétitions de vote pour ceux qui tentaient de se présenter à l'élection présidentielle biélorusse le 9 août, alors que Loukachenka, 65 ans, demandera un sixième mandat.

Le harcèlement des médias survient alors que Lukashenka élargit la répression contre les dirigeants et militants de l'opposition, y compris l'arrestation d'un candidat potentiel à la présidentielle, dans ce que les experts disent être le plus grand défi à ce jour pour le gouvernement de Lukashenka.

L'Association biélorusse des journalistes et 40 médias du pays ont publié une déclaration conjointe le 23 juin demandant au gouvernement de mettre fin à la "persécution des journalistes" et accusé les autorités de violences contre les membres des médias.

"Certains des reporters détenus, à savoir Alyaksandr Paznyak et Syarhey Bahrou à [la ville du sud-ouest de] Hantsavichy, ont été battus pendant leur détention. Et souvent la police a attaqué des journalistes même en direct, et les violations des droits des journalistes étaient évidentes", Selon le communiqué, les lois biélorusses garantissent aux journalistes le droit d'exercer leurs fonctions professionnelles.

Parallèlement, Reporters sans frontières (RSF) a accusé les autorités biélorusses «d'essayer de bâillonner les médias et de continuer à réprimer toutes les formes de pluralisme, politique et journalistique».

Dans un communiqué , la chef du bureau pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale du chien de garde de la liberté des médias, basé à Paris, Jeanne Cavelier, a exhorté l'Union européenne à faire pression sur le gouvernement biélorusse pour qu'il mette fin au harcèlement des journalistes et libère tous ceux qui sont détenus derrière les barreaux.

Un jour plus tôt, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a dénoncé la répression de Minsk contre les médias avant les élections.

«Les autorités biélorusses devraient arrêter les détentions, les arrestations et les poursuites contre les journalistes couvrant les manifestations à l'approche des élections présidentielles en Biélorussie, et garantir leur sécurité», a déclaré Gulnoza Said, coordinateur du programme Europe et Asie centrale du CPJ. «Les journalistes devraient être autorisés à rendre librement compte des événements publics importants sans crainte d'être arrêtés ou harcelés.»

Le CPJ a déclaré que Paznyak et Bahrou, journalistes du site d'information indépendant Hantsavitski Chas (Hantsavichy Time), avaient été condamnés. Paznyak a été condamné à une amende de 340 $ et Bahrou a été condamné à 15 jours de détention.

Un tribunal de Babruysk, dans l'est de la Biélorussie, a condamné Syarhey Latsinski, journaliste pour le média Viasna, et l'a condamné à 10 jours de prison pour avoir prétendument participé aux manifestations.

Le CPJ a déclaré avoir été informé des condamnations prononcées par Barys Haretski, chef de l'Association biélorusse des journalistes.

Haretski a déclaré que la police avait battu Bahrou et Paznyak pendant sa détention.

Parmi les personnes arrêtées le 19 juin se trouvait la journaliste de RFE / RL Alyaksandra Dynko et son caméraman, Andrey Rabchyk.

La présidente par intérim de RFE / RL, Daisy Sindelar, a condamné la détention des journalistes.

"Ce sont des attaques directes contre la presse indépendante et le droit des citoyens biélorusses d'être informés des développements importants dans leur pays", a-t-elle déclaré le 20 juin.

La Biélorussie est classée 153e sur 180 pays dans l'indice mondial de la liberté de la presse 2020 de RSF.

[Caduce62]

La commission électorale centrale biélorusse a refusé d'enregistrer le principal rival emprisonné au président Alexander Lukashenko en tant que candidat à l'élection présidentielle du pays en août.

Viktor Babaryko, ancien banquier de 56 ans et le plus fort rival électoral de Lukashenko, a été arrêté le mois dernier pour des crimes financiers soupçonnés et est détenu dans la prison du service de sécurité du KGB.

[Matt]

Comme le pou, éliminer toutes opposition possible. par tous les moyens. 

[Caduce62]

En Biélorussie, la fin de l’époque Loukachenko ?

COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
Publié le 16/07/2020 - 10:54

À moins d’un mois de l’élection présidentielle, les Biélorusses descendent dans la rue pour contester le pouvoir d’Alexandre Loukachenko, apparemment indéboulonnable. Plusieurs arrestations ont eu lieu lors de ces rassemblements non autorisés. 

Des événements que la presse du voisin ukrainien suit de près.

Du point de vue de Kiev, tout ce qui se passe à Minsk a de l’importance. Les accords censés imposer un cessez-le-feu durable dans le Donbass y ont été signés, et les Ukrainiens ont toujours redouté que la mainmise de la Russie sur leur voisin du nord ne se fasse un jour plus pesante. Il est donc logique que les médias ukrainiens s’intéressent attentivement aux événements en Biélorussie.

Or, les Biélorusses sont une fois de plus nombreux à descendre dans la rue pour manifester, car le 14 juillet, la Commission électorale a refusé de valider la candidature de Viktor Babariko et Valéri Tsepkalo, deux des principaux opposants au président Loukachenko, en poste depuis 26 ans. “Plus de 250 personnes auraient été arrêtées”, annonce le quotidien en ligne de Kiev Oukraïnska Pravda. “Des contestations ont également été signalées dans d’autres villes comme Brest, Gomel, Grodno, Bobrouisk […]. À Gomel, des bikers bloqueraient les fourgons cellulaires.”

Valéri Tsepkalo a appelé les Biélorusses à manifester pacifiquement pour démontrer qu’ils n’étaient pas un “petit peuple”, rapporte l’hebdomadaire Oukraïnsky Tyjden.

[Thuramir]

En Biélorussie, la fin de l’époque Loukachenko ?

En espérant que ce soit la fin de ce régime de dinosaures soviétiques.

[Matt]

Tantôt j'ai lu un article disant que la commission électorale avait retenu cinq candidats. 
Pas un n'étant en mesure de vaincre Loukachenko, les jeux sont fait. Ce qui était le but à peine voilé.

[Caduce62]

En Biélorussie, l’opposition s’unit face à Alexandre Loukachenko

A trois semaines de l’élection présidentielle, l’autocrate, à la tête du pays depuis plus de vingt-cinq ans, doit désormais composer avec des concurrents qui parviennent à soulever les foules.
Par Claire Gatinois

https://www.lemonde.fr/international/article/2020/07/20/en-bielorussie-l-opposition-s-unit-face-a-loukachenko_6046719_3210.html

Après avoir maté la foule de protestataires, emprisonné ses principaux opposants et barré les candidatures de ceux qui auraient eu l’audace de le défier dans les urnes pour l’élection présidentielle du 9 août, Alexandre Loukachenko, 65 ans, pensait en avoir fini avec la fronde populaire qui ébranle son pouvoir. Las, l’autocrate qui gouverne la Biélorussie depuis plus de vingt-cinq ans doit désormais composer avec une opposition devenue plus organisée, plus solidaire et plus inventive.

Le 16 juillet, les femmes représentant les trois grandes figures de l’opposition ont annoncé se réunir derrière la candidature de Svetlana Tikhanovskaya. La mère de famille est l’épouse du blogueur Sergueï Tikhanovski, qui prétendait concourir à l’élection avant d’être mis derrière les barreaux le 29 mai pour « trouble à l’ordre public ». L’homme, connu du grand public via une chaîne YouTube, avait parcouru au printemps les villes et les campagnes de l’ex-pays soviétique pour recueillir les griefs d’une population lassée des dérives autoritaires du chef d’Etat, de son incurie et de sa désinvolture envers l’épidémie de Covid-19. Sa campagne avait pour unique thème de mettre fin au règne de M. Loukachenko, surnommé « le cafard ». En dépit des menaces, sa femme avait, in fine, fait valider sa candidature à la place de son mari.

L’ex-banquier Viktor Babariko, autre candidat particulièrement menaçant pour M. Loukachenko, a, lui, été emprisonné en juin, au motif de malversations supposées au sein de la banque russe Belgazprombank, qu’il dirigeait avant de se lancer en politique. Enfin, les prétentions électorales de l’ancien diplomate et homme d’affaires Valery Tsepkalo ont, elles, été balayées par la commission électorale le 14 juillet, invalidant des milliers de signatures sur les 100 000 nécessaires à sa candidature.

Opposants plus ou moins fantoches

Semblant vouloir donner au scrutin un vernis démocratique, la commission a finalement retenu les candidatures d’opposants plus ou moins fantoches, mais aussi celle de Mme Tikhanovskaya, méprisée par M. Loukachenko. Personne, alors, n’imaginait que la femme, apolitique et piètre oratrice, pourrait soulever les foules. En fédérant autour d’elle les équipes de M. Babariko et de M. Tsepkalo, soit tout ce que la Biélorussie compte d’opposants, la candidature de Mme Tikhanovskaya a pris une nouvelle envergure. « Nous allons vers la victoire ! », affirme-t-elle, jointe par le biais de WhatsApp.

M. Loukachenko n’est plus ce président autoritaire qui fut, malgré tout, bien-aimé

La victoire, vraiment ? Dans une élection qui, pas plus que les précédentes, n’obéira aux standards internationaux, personne n’imagine que Mme Tikhanovskaya puisse franchir les portes du pouvoir. L’enjeu est ailleurs. L’opposition, après avoir été tentée par le boycott du scrutin, entend inciter les Biélorusses à voter. « Nous ne cherchons en aucun cas à légitimer les élections. Elles sont truquées. Mais nous devons encore défendre notre vote, qui sera notre force dans la lutte pour des élections libres et équitables », explique l’épouse du blogueur.

« Au final, le système électoral ne sera pas moins contrôlé que les autres fois, mais la démarche permet de redonner de la vigueur à l’opposition pour trois semaines. D’ici là, l’ampleur des manifestations sera un paramètre essentiel », estime l’analyste politique Artyom Shraibman.

Alexandre Loukachenko, qui méprise tous les rappels à l’ordre de la communauté internationale, pourra faire taire la foule via son arme favorite, la force. Mais, quelle que soit l’issue de la campagne, il ne fait plus de doute que le sexagénaire n’est plus ce président autoritaire qui fut, malgré tout, bien-aimé.

[Caduce62]

Élections en Biélorussie: le rival de Loukachenka et son fils détenus sous des accusations secrètes

2020/07/24 - 04:50 • INTERNATIONAL

L'ancien chef de la Belgazprombank biélorusse Viktor Babaryka était le principal rival du président biélorusse sortant Alexandr Lukashenko lors des prochaines élections présidentielles, selon des sondages en ligne non officiels . Les officiels sont étroitement contrôlés par Loukachenko lui-même et ne peuvent fournir aucune information fiable.
Pourtant, Babaryka a été arrêté le 18 juin 2020 pour fraude fiscale et blanchiment d'argent. Pourquoi exactement avant les élections, demande l'opposition biélorusse, soulignant le manque de transparence et d'état de droit lors de l'enquête, sans parler de la présidence de 26 ans de Loukachenko qu'il cherche actuellement à prolonger.

De plus, le fils de Viktor Babaryka, Eduard, a également été détenu, bien qu'il n'ait aucun lien avec Belgazprombank. Actuellement, ils sont dans le centre de détention provisoire du Comité biélorusse pour la sécurité de l'État (KGB). Personne ne sait en vertu de quel article ils ont été inculpés - c'est «le secret de l'enquête».

La détention de Babaryka démontre un mépris des droits des détenus et des principes d'enquête impartiale
L'avocat de Babaryka, Alexander Pylchenko, a décrit comment Viktor Babaryka a été détenu.

Le matin du 18 juin, vers 9 heures du matin, Babaryka était en route pour la ville. Il portait des listes de signatures pour les déposer auprès de la commission électorale. Sur une route de campagne déserte près d'un cimetière, il a été arrêté par un patrouilleur routier. Pendant qu'il soumettait les documents à l'agent, plusieurs personnes se sont précipitées vers la voiture. Babaryka leur a demandé de se présenter, ils lui ont collé quelque chose à la hâte mais il ne pouvait rien lire. Babaryka a été sorti du siège du conducteur et mis sur le siège arrière de sa Tesla.

Il a dit que s'il y avait un interrogatoire prévu, il était prêt à arriver au lieu et à l'heure indiqués à la demande d'une autorité chargée de l'enquête. Ils ont répondu: nous vous emmènerons. Babaryka a affirmé qu'il considérait cela comme un enlèvement et qu'il avait besoin de ses avocats. Tout le monde est entré dans Tesla, l'un des inconnus a pris le volant.

Il a été emmené au Département des enquêtes financières (FID) de la république. Ses biens - une tablette, deux téléphones et une montre - ont été jetés sur le siège arrière de la voiture, alors qu'il a été emmené dans le bâtiment. Le sort des biens et de la voiture louée est encore inconnu. Le rapport de recherche personnelle ne dit rien sur les choses mentionnées et la voiture.

Babaryka a dû inviter ses avocats pendant sa détention. Les avocats ont tenté de pénétrer à l'intérieur du bâtiment mais l'entrée était fermée. D'ailleurs, dans ce bâtiment, il n'y a pas que le FID, donc d'autres personnes y sont entrées pour la première fois. Il était fermé uniquement pour les avocats. Le FID a refusé d'accepter leurs documents, ainsi qu'un appel contre la détention arbitraire et injustifiée. Seuls les avocats du lendemain matin ont été invités à être interrogés au KGB biélorusse.

Au début, personne ne savait où se trouvait Babaryka. Comment il allait n'était pas clair. S'il avait besoin d'une assistance médicale n'était pas clair. Sans parler de la légitimité.

L'affaire manque également de publicité et de transparence, selon l'avocat. Par crainte de poursuites pénales, il est interdit aux avocats de nommer les articles du Code pénal en vertu desquels Viktor Babaryka est inculpé, même si ces informations ont été divulguées au public. La confidentialité concerne également le lieu où le prévenu, sous réserve de mesures préventives, est détenu. Et bien plus encore…

"Mais ce n'est pas le principal, le principal est que vous ne pouvez pas contester les affirmations strictes concernant des preuves tangibles de l'implication de Viktor dans des activités criminelles", déclare l'avocat de Babaryka Pylchenko.
Eduard Babaryka, fils de Victor Babaryka, a également été arrêté pour des chefs d'accusation «secrets d'enquête»

Eduard Babaryka et Alexandra Zvereva. Source: Voix de Biélorussie
Selon la Commission de contrôle de l'État (KGC), Viktor Babaryka aurait été le «chef des activités illégales», à la suite de quoi plus de 430 millions de dollars auraient été retirés des comptes de la Belgazprombank. La situation est encore plus étrange avec le fils de Babaryka, Eduard , qui a soutenu son père dans la course électorale et a dirigé son groupe d'initiative. Il ne travaillait pas chez Belgazprombank, mais il a également été inculpé. Les accusations portées contre lui sont également officiellement un «secret d'enquête».

«Les abonnements de non-divulgation ont été pris auprès d'avocats. Dans une telle situation, il est difficile d'assurer une protection, surtout s'il y a des échos de l'affaire dans les médias. Il s'avère que, d'une part, il y a du bourrage d'information, d'autre part, les avocats ne peuvent rien commenter, car ils sont sous abonnement. C'est une situation difficile d'un point de vue juridique », déclare l' avocat Maxim Znak.
Eduard était à la tête des plateformes de financement participatif Ulej et MolaMola. Les accusations d'évasion fiscale, dans ce cas, sont étranges.

Eduard et son père ont essayé de tout faire pour que quelque chose de nouveau et de significatif apparaisse en Biélorussie. Ils voulaient changer le pays pour le mieux. C'est pourquoi la banque du père et les plateformes de financement participatif du fils ont rendu des peintures au pays d'origine, financé le festival de théâtre et organisé un salon d'automne.

Selon Alexandra Zvereva, la petite amie d'Eduard Babaryka, elle et Eduard se sont entretenus mercredi soir, juste avant l'arrestation, et elle a posé la question:

«Eduard, si vous êtes détenu, quel sera le plan d'action? Comment puis-je vous aider?"
Eduard a répondu:
«Vous devez comprendre que je ne suis pas candidat à la présidence. Je suis complètement honnête devant la loi, je n'ai mené aucune activité opérationnelle dans les entreprises qui apparaissent dans l'enquête, donc c'est même difficile de trouver quelque chose ici. S'ils me retiennent, ce sera le comble du cynisme.
Le lendemain matin, il a été détenu.

Commentant la décision de Babaryka de se présenter à la présidence et son fils Eduard qui l'aidait, Zvereva a déclaré :
«Quand Eduard m'a dit que Viktor Dmitrievich allait se présenter à la présidence, j'ai demandé comment il (Eduard) l'avait laissé faire… Vous savez dans quel pays nous vivons… Si c'était mon père, j'aurais barricadé la porte, mangé les clés et aurait tout fait pour le dissuader de cette étape. Mais Viktor Babaryka n'est pas mon père mais celui d'Eduard. Et il a élevé un fils fort et courageux qui a soutenu la décision de son père et a travaillé dur 16 heures par jour depuis le tout début.
Alors que Viktor Babaryka et son fils Eduard sont dans le centre de détention du KGB, son équipe a soumis les documents à la Commission électorale centrale pour enregistrer Viktor comme candidat à la présidentielle. La commission a refusé, invoquant des incohérences dans sa déclaration. Une vague de protestations contre la détention de Babaryka a eu lieu dans tout le pays le 14 juillet. Les Bélarussiens se sont alignés dans des chaînes en direct, ont scandé «libération» et ont battu les gens de la police anti-émeute.

La plainte de Babaryka concernant la non-inscription abusive a été rejetée. Un autre candidat de l'opposition, Valeriy Tsepkalo , un homme d'affaires de premier plan et ancien ambassadeur du Bélarus aux États-Unis, n'a pas non plus été enregistré par la Commission électorale centrale. Actuellement, Babaryka et Tsepkalo se sont unis à Sviatlana Tsikhanovska, le seul candidat de l'opposition autorisé dans le match. Ils demandent aux gens de voter pour elle.

[Thuramir]

Élections en Biélorussie: le rival de Loukachenka et son fils détenus sous des accusations secrètes

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De plus, le fils de Viktor Babaryka, Eduard, a également été détenu, bien qu'il n'ait aucun lien avec Belgazprombank. Actuellement, ils sont dans le centre de détention provisoire du Comité biélorusse pour la sécurité de l'État (KGB). Personne ne sait en vertu de quel article ils ont été inculpés - c'est «le secret de l'enquête».

La détention de Babaryka démontre un mépris des droits des détenus et des principes d'enquête impartiale
L'avocat de Babaryka, Alexander Pylchenko, a décrit comment Viktor Babaryka a été détenu.

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L'affaire manque également de publicité et de transparence, selon l'avocat. Par crainte de poursuites pénales, il est interdit aux avocats de nommer les articles du Code pénal en vertu desquels Viktor Babaryka est inculpé, même si ces informations ont été divulguées au public. La confidentialité concerne également le lieu où le prévenu, sous réserve de mesures préventives, est détenu. Et bien plus encore…

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"Mais ce n'est pas le principal, le principal est que vous ne pouvez pas contester les affirmations strictes concernant des preuves tangibles de l'implication de Viktor dans des activités criminelles", déclare l'avocat de Babaryka Pylchenko.

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«Les abonnements de non-divulgation ont été pris auprès d'avocats. Dans une telle situation, il est difficile d'assurer une protection, surtout s'il y a des échos de l'affaire dans les médias. Il s'avère que, d'une part, il y a du bourrage d'information, d'autre part, les avocats ne peuvent rien commenter, car ils sont sous abonnement. C'est une situation difficile d'un point de vue juridique », déclare l' avocat Maxim Znak.

C'est l'image même d'une république bananière, où l'arbitraire est la règle. Il est utile de rappeler cette phrase d'Euclide : « Ce qui est affirmé sans preuve peut être nié sans preuve ».

[Matt]

Déjà "accusation secrète" me fait doucement marrer.
C'est ce que fait son mentor, non?
Non, en Russie, ils tombent des fenêtres, suis je bête. 

[Caduce62]

La candidate biélorusse à la présidentielle Svyatlana Tsikhanouskaya a lancé sa tournée de campagne le 25 juillet. 

https://www.rferl.org/a/no-longer-afraid-mass-rallies-support-belarusian-opposition-candidate-/30748006.html?fbclid=IwAR1opJ-PYFuvoFNJJS4Lxf4QdE5bCUVVIpn1SI8lD1K4ILD9o23TD8brMP8

En s'adressant à des milliers de partisans dans les villes de Babruysk et de Mahilyou, elle a été rejointe sur la scène par deux autres femmes proches de l'opposition : l'épouse de l'ancien candidat Valery Tsap Veranika, et l'aide de la candidate en prison Viktar Babaryka, Maria Kolesnikova.

[Caduce62]

AU BÉLARUS ON A ARRÊTÉ PLUS DE 30 COMBATTANTS DU PVK RUSSE "WAGNER" : ILS AURAIENT PRÉPARÉ DES PROVOCATIONS 

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https://tsn.ua/svit/u-bilorusi-zatrimali-ponad-30-boyovikiv-rosiyskoyi-pvk-vagnera-voni-gotuvali-provokaciyi-1595260.html?fbclid=IwAR2Dd-nr1sNP9Uckq8dw_tMZZNqZ4UyUlYHB4_mExeaB6OXWN6e664qR5SE

Des soldats de la compagnie militaire ont été arrêtés près de Minsk.

Dans la nuit du 29 juillet, la police biélorusse a arrêté 32 militants de la société militaire privée russe Wagner , qui est contrôlée par le Kremlin , près de Minsk . 
L'APC aurait eu l'intention de déstabiliser la situation dans le pays.
Cela a été rapporté par BelTA .

Les forces de l'ordre de la république affirment avoir reçu des informations sur l'arrivée de plus de 200 militants pour déstabiliser la situation pendant la campagne électorale.

Les Russes portaient chacun de petits bagages à main, et tous avaient trois grosses valises lourdes, qui étaient chargées dans le véhicule par plusieurs hommes.
Arrivé dans la capitale dans la nuit du 24 au 25 juillet, le groupe s'est installé dans l'un des hôtels de Minsk et a dû déménager le 25 juillet, mais a quitté l'hôtel le 27 juillet et s'est installé dans l'un des sanatoriums de la région de Minsk.

Selon l'administration du sanatorium, les visiteurs ont attiré l'attention sur le comportement inhabituel des touristes russes et sur des vêtements uniformes de style militaire. L'alcool n'était pas consommé, les établissements de divertissement n'étaient pas visités, essayant de ne pas attirer l'attention. Ils ont soigneusement étudié le territoire et les environs du sanatorium en petits groupes.

"Ce soir, 32 personnes ont été arrêtées par le groupe A du KGB avec le soutien de la police anti-émeute du ministère de l'Intérieur. De plus, une autre personne a été retrouvée et détenue dans le sud du pays. La commission d'enquête enquête sur ces personnes", indique le communiqué.

BelTA a une liste de citoyens détenus de la Fédération de Russie (italiques: militants qui vivaient auparavant en Ukraine):

• Milaev Arem Viktorovich, né le 1er février 1981;
  
• Bakhtigaraev Tahir Minigayanovich, né le 18 avril 1980;
  
• Altukhov Alexander Viktorovich, né le 18 avril 1980;
  
• Lee Vladimir Alexandrovich, né le 26 juillet 1989;
  
• Kozhevnikov Andrey Yurievich, né le 16 janvier 1980;
  
• Sapronov Alexey Vladimirovich, né le 8 juillet 1978;
  
• Shcherbakov Sergey Vladimirovich, né le 21 juillet 1981;
  
• Alexey Vladimirovich Volgin, né le 21 juin 1975;
  
• Driga Oleg Igorovich, né le 3 juin 1986;
  
  
• Pavlenko Serhiy Hryhorovych, né le 25 juin 1976;
  
• Rudenko Alexander Svyatoslavovich, né le 26 décembre 1984;
  
• Kharitonov Denis Yuriyovych, né le 16 mars 1980;
  
• Sidorov Sergey Alexandrovich, né le 1er janvier 1972;
  
• Koshman Maxim Yaroslavovich, né le 6 septembre 1981,
  
  
• Bubnov Sergey Gennadievich, né le 8 janvier 1971;
  
• Nizhnik Pavlo Oleksandrovich, né le 24 juin 1987;
  
  
• Selikhov Vladimir Ivanovich, né le 4 octobre 1986;
  
• Fetisov Gennady Evgenyevich, né le 22 octobre 1986 ;
  
  
• Fomin Mikhail Nikolaevich, né le 7 mars 1973,
  
• Ekimov Vladimir Sergeevich, né le 19 octobre 1973;
  
• Karimov Rinat, né le 15 août 1984;
  
• Shubin Alexander, né le 15 janvier 1996;
  
• Shelomentsev Igor, né le 18 août 1975;
  
• Maslov Sergey Alekseevich, né le 29 septembre 1988;
  
• Zaidulen Rustem, né le 6 octobre 1974;
  
• Tokarenko Andriy Viktorovych, né le 24 janvier 1965;
  
• Serdyukov Andrey Viktorovich, né le 16 août 1975;
  
• Sergeev Fedor Mikhailovich, né le 17 mai 1987;
  
• Tanovila Rafik Kabulovich, née le 30 avril 1975;
  
• Zyablitsev Yevhen Serhiiovych, né le 23 novembre 1992;
  
• Samarin Pavlo Lvovich, né le 11 novembre 1981;
  
• Bakunovich Andrey Petrovich, né le 30 décembre 1977;
  
• Shatsky Artem, né le 30 juillet 1982
  

On rappellera que la prochaine élection présidentielle aura lieu au Bélarus le 9 août. Le président sortant, Alexandre Loukachenko, a déclaré que la Russie et la Pologne s'ingéraient dans les affaires internes et les élections du pays.

[Thuramir]

AU BÉLARUS ON A ARRÊTÉ PLUS DE 30 COMBATTANTS DU PVK RUSSE "WAGNER" : ILS AURAIENT PRÉPARÉ DES PROVOCATIONS 

J'ai de sérieux doutes sur le fait que 32 combattants puissent foutre en l'air des élections truquées dans un pays de près de 9 millions et demi d'habitants, qui est quadrillé par des forces de police et des forces militaires nationales, mais cette thèse peut sans doute servir à se prémunir contre un éventuel résultat défavorable en permettant d'annuler les élections et d'arrêter le candidat vainqueur soutenu par l'opposition.

[Krispoluk]

AU BÉLARUS ON A ARRÊTÉ PLUS DE 30 COMBATTANTS DU PVK RUSSE "WAGNER" : ILS AURAIENT PRÉPARÉ DES PROVOCATIONS 

J'ai de sérieux doutes sur le fait que 32 combattants puissent foutre en l'air des élections truquées dans un pays de près de 9 millions et demi d'habitants, qui est quadrillé par des forces de police et des forces militaires nationales, mais cette thèse peut sans doute servir à se prémunir contre un éventuel résultat défavorable en permettant d'annuler les élections et d'arrêter le candidat vainqueur soutenu par l'opposition.

Attention ! Poutine n'a qu'une confiance très limitée en Loukatchenko... Il sait parfaitement qu'il fait en permanence le "grand écart" entre les positions pro-Kremlin et les positions pro-occidentales pour s'assurer une certaine "neutralité" et jouer sur les 2 tableaux à son profit...

Il y a eu plusieurs fois dans le passé récent, des velléités du Kremlin de le remplacer par un autre candidat plus "docile" et plus malléable à la grande alliance russo-biélorusse...

Est-ce que le Kremlin possède des informations que nous n'avons pas, sur l'état réel de délitement de la société socio-politique Biélorusse et qui pourrait faire un craindre un possible 2e Maïdan à Minsk... 

Cette éventualité constituerait une défaite politique majeure pour Moscou, face à la contagion possible à d'autres alliés mais aussi des autres républiques "intérieures"...

D'où le pré-positionnement de troupes de choc du Kremlin, les "SS" de Poutine afin de parer à toute éventualité et au besoin, "rétablir l'orthodoxie slavo-kremlinesque" au cas où...

[Krispoluk]

AU BÉLARUS ON A ARRÊTÉ PLUS DE 30 COMBATTANTS DU PVK RUSSE "WAGNER" : ILS AURAIENT PRÉPARÉ DES PROVOCATIONS 

J'ai de sérieux doutes sur le fait que 32 combattants puissent foutre en l'air des élections truquées dans un pays de près de 9 millions et demi d'habitants, qui est quadrillé par des forces de police et des forces militaires nationales, mais cette thèse peut sans doute servir à se prémunir contre un éventuel résultat défavorable en permettant d'annuler les élections et d'arrêter le candidat vainqueur soutenu par l'opposition.

Attention ! Poutine n'a qu'une confiance très limitée en Loukatchenko... Il sait parfaitement qu'il fait en permanence le "grand écart" entre les positions pro-Kremlin et les positions pro-occidentales pour s'assurer une certaine "neutralité" et jouer sur les 2 tableaux à son profit...

Il y a eu plusieurs fois dans le passé récent, des velléités du Kremlin de le remplacer par un autre candidat plus "docile" et plus malléable à la grande alliance russo-biélorusse...

Est-ce que le Kremlin possède des informations que nous n'avons pas, sur l'état réel de délitement de la société socio-politique Biélorusse et qui pourrait faire un craindre un possible 2e Maïdan à Minsk... 

Cette éventualité constituerait une défaite politique majeure pour Moscou, face à la contagion possible à d'autres alliés mais aussi des autres républiques "intérieures"...

D'où le pré-positionnement de troupes de choc du Kremlin, les "SS" de Poutine afin de parer à toute éventualité et au besoin, "rétablir l'orthodoxie slavo-kremlinesque" au cas où...

ça me rappelle furieusement le scénario de la reprise en main de la Hongrie en 1944, lorsque Hitler a dépêché quelques unités d'élites de la SS à Budapest, sous le commandement de Otto Skorzeny, face à la menace de destitution de l'Amiral Horthy, afin d'enrayer la mise en place d'un gouvernement plus "libéral" qui aurait signé une paix séparée avec Staline...

[Matt]

1) pour les Allemands, tu me retire les mots de la bouche.
2) En ce qui concerne un Maïdan à Minsk, il faut savoir que les révolutions colorées sont une terreur pour le pou.
De là à ce qu'il falsifie des élections truquées . . . il n'y a qu'un pas.

[Krispoluk]

1) pour les Allemands, tu me retire les mots de la bouche.
2) En ce qui concerne un Maïdan à Minsk, il faut savoir que les révolutions colorées sont une terreur pour le pou.
De là à ce qu'il falsifie des élections truquées . . . il n'y a qu'un pas.

Oui mais c'est justement là que réside le danger, une élection truquée comme elle va l'être avec un Loukatchenko réélu à 96%, ça peut être un électrochoc populaire et le début de manifestations et un nouveau Maïdan.

On a l'impression que le pouvoir en Biélorussie est monolithique mais i y a peut-être des forces à l'oeuvre à l'intérieur : police, armée qui en ont marre de Louka et préparent déjà son éviction... 

Voir la Roumanie de Ceausescu : le "conducator" a fini fusillé par ses propres troupes !

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