En Biélorussie
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Re: En Biélorussie
Krispoluk Sam 19 Nov - 11:43
Le dernier sketch comique de Lukashenko 
Macdonalds quitte la Biélorussie et Lukashenko n'a rien trouvé de mieux que de réunir un vaste aréopage de ministres et de hauts fonctionnaires pour leur expliquer comment se passer des hamburgers ou comment les fabriquer soi-même avec des produits locaux !
Son auditoire (captif) a l'air d'apprécier avec enthousiasme ces propos d'une haute teneur intellectuelle !
L'a rien d'autre à foutre de plus important ce clown ?
Macdonalds quitte la Biélorussie et Lukashenko n'a rien trouvé de mieux que de réunir un vaste aréopage de ministres et de hauts fonctionnaires pour leur expliquer comment se passer des hamburgers ou comment les fabriquer soi-même avec des produits locaux !
Son auditoire (captif) a l'air d'apprécier avec enthousiasme ces propos d'une haute teneur intellectuelle !
L'a rien d'autre à foutre de plus important ce clown ?
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Re: En Biélorussie
Caduce62 Mar 29 Nov - 18:20
Quand Ikea se fournit chez des sous-traitants ayant recours au travail carcéral en Biélorussie
Le quotidien polonais “Rzeczpospolita” rapporte une enquête publiée par le site d’investigation “Disclose” qui évoque les affaires florissantes qu’Ikea faisait, via ses fournisseurs de bois, avec le régime de Loukachenko en Biélorussie jusqu’à la guerre en Ukraine.
Courrier international
Publié le 21 novembre 2022 à 16h11 Lecture 1 min.
Le quotidien conservateur polonais Rzeczpospolita se fait l’écho de l’enquête récemment publiée par le média d’investigation Disclose révélant que le fabricant de meubles Ikea aurait eu recours au travail forcé dans les prisons biélorusses pendant de nombreuses années.
“Des fournisseurs d’Ikea coopéraient avec au moins cinq prisons ou colonies pénitentiaires en Biélorussie” jusqu’à la guerre en Ukraine, écrit la publication, qui ajoute : “La coopération a duré si longtemps qu’Ikea devait forcément être au courant d’où venait ce bois biélorusse si bon marché”.
L’idylle entre l’entreprise d’origine suédoise mais dont le siège social se trouve à Delft, aux Pays-Bas, et la dictature d’Alexandre Loukachenko a officiellement commencé en 1999, a établi Disclose, cité par Rzeczpospolita. “En une vingtaine d’années, l’État biélorusse, propriétaire de toutes les forêts du pays, est devenu le deuxième fournisseur de bois de l’entreprise, après la Pologne, et l’un de ses fournisseurs bon marché”, poursuit le journal.
La stratégie mise au point par le régime, baptisée “Go Belarus”, aurait permis au fabricant de tripler ses achats en Biélorussie, “passant de 130 millions d’euros de commandes en 2018 à 300 millions d’euros en 2021”, selon Disclose. La répression n’a pourtant jamais cessé de s’intensifier en Biélorussie après les élections frauduleuses de 2020.
Plus de 1 400 prisonniers politiques sont actuellement enfermés dans les établissements pénitentiaires du pays. Quant aux médias indépendants, partis politiques ou ONG, ils ne peuvent qu’opérer dans le plus grand des secrets et la plupart sont en exil. “La répression des personnes et la brutalité du régime, qui exécute des condamnés à mort en leur tirant une balle dans la tête ou qui a permis de détourner un vol Ryanair pour arrêter un journaliste en mai 2021, n’ont eu aucun impact”, note le journal polonais.
Les nombreux signalements d’Anaïs Marin, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des droits de l’homme en Biélorussie, n’y ont rien fait non plus, déplore Rzeczpospolita.
Ikea a reconnu auprès de l’AFP ne pas pouvoir tout contrôler : “Malheureusement, il n’existe pas de système dans le monde qui garantirait le risque zéro de telles activités.” À vrai dire, l’entreprise n’en est pas à son coup d’essai. Elle avait reconnu en 2012 que “certains de ses fournisseurs avaient eu recours au travail forcé de prisonniers politiques en Allemagne de l’Est dans les années 1970 et 1980”, rappelle le quotidien.
Le quotidien polonais “Rzeczpospolita” rapporte une enquête publiée par le site d’investigation “Disclose” qui évoque les affaires florissantes qu’Ikea faisait, via ses fournisseurs de bois, avec le régime de Loukachenko en Biélorussie jusqu’à la guerre en Ukraine.
Courrier international
Publié le 21 novembre 2022 à 16h11 Lecture 1 min.
Le quotidien conservateur polonais Rzeczpospolita se fait l’écho de l’enquête récemment publiée par le média d’investigation Disclose révélant que le fabricant de meubles Ikea aurait eu recours au travail forcé dans les prisons biélorusses pendant de nombreuses années.
“Des fournisseurs d’Ikea coopéraient avec au moins cinq prisons ou colonies pénitentiaires en Biélorussie” jusqu’à la guerre en Ukraine, écrit la publication, qui ajoute : “La coopération a duré si longtemps qu’Ikea devait forcément être au courant d’où venait ce bois biélorusse si bon marché”.
L’idylle entre l’entreprise d’origine suédoise mais dont le siège social se trouve à Delft, aux Pays-Bas, et la dictature d’Alexandre Loukachenko a officiellement commencé en 1999, a établi Disclose, cité par Rzeczpospolita. “En une vingtaine d’années, l’État biélorusse, propriétaire de toutes les forêts du pays, est devenu le deuxième fournisseur de bois de l’entreprise, après la Pologne, et l’un de ses fournisseurs bon marché”, poursuit le journal.
La stratégie mise au point par le régime, baptisée “Go Belarus”, aurait permis au fabricant de tripler ses achats en Biélorussie, “passant de 130 millions d’euros de commandes en 2018 à 300 millions d’euros en 2021”, selon Disclose. La répression n’a pourtant jamais cessé de s’intensifier en Biélorussie après les élections frauduleuses de 2020.
Plus de 1 400 prisonniers politiques sont actuellement enfermés dans les établissements pénitentiaires du pays. Quant aux médias indépendants, partis politiques ou ONG, ils ne peuvent qu’opérer dans le plus grand des secrets et la plupart sont en exil. “La répression des personnes et la brutalité du régime, qui exécute des condamnés à mort en leur tirant une balle dans la tête ou qui a permis de détourner un vol Ryanair pour arrêter un journaliste en mai 2021, n’ont eu aucun impact”, note le journal polonais.
Les nombreux signalements d’Anaïs Marin, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des droits de l’homme en Biélorussie, n’y ont rien fait non plus, déplore Rzeczpospolita.
Ikea a reconnu auprès de l’AFP ne pas pouvoir tout contrôler : “Malheureusement, il n’existe pas de système dans le monde qui garantirait le risque zéro de telles activités.” À vrai dire, l’entreprise n’en est pas à son coup d’essai. Elle avait reconnu en 2012 que “certains de ses fournisseurs avaient eu recours au travail forcé de prisonniers politiques en Allemagne de l’Est dans les années 1970 et 1980”, rappelle le quotidien.
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Re: En Biélorussie
Caduce62 Ven 2 Déc - 19:18
AFP, publié le mardi 29 novembre 2022 à 19h05
L'une des figures de l'opposition bélarusse Maria Kolesnikova, qui purge une peine de 11 ans de prison dans cette ex-république soviétique, était hospitalisée en réanimation mardi, selon ses soutiens.
L'un des visages de la contestation du régime du président Alexandre Loukachenko après la présidentielle de 2020, "Maria a été hospitalisée en réanimation à Gomel", dans le sud-est du Bélarus, a indiqué dans un communiqué le service de presse de Viktor Babaryko, un autre opposant bélarusse emprisonné dont elle était le bras droit.
Selon le communiqué, Mme Kolesnikova, 40 ans, a été hospitalisée lundi dans une unité de soins chirurgicaux, avant d'être transférée en réanimation.
Cette hospitalisation intervient alors que la semaine dernière, le service de presse de M. Babaryko a annoncé que l'opposante avait été placée à l'isolement, sous prétexte d'un "comportement impoli". Son avocat s'était vu refuser l'accès à l'opposante.
"Des nouvelles terribles ! Notre chère Macha (diminutif de Maria, ndlr.), nous espérons tous que tu iras bien", a écrit mardi sur Telegram la cheffe de l'opposition bélarusse en exil, Svetlana Tikhanovskaïa.
Grande figure de la contestation du régime bélarusse de l'été 2020, Maria Kolesnikova avait été condamnée en septembre 2021 à 11 ans de prison, à l'issue d'un procès à huis clos, la justice bélarusse l'ayant reconnue coupable de "complot visant à s'emparer du pouvoir", d'"appels à des actions portant atteinte à la sécurité nationale" et de "création d'une formation extrémiste".
Son coaccusé, l'avocat Maxime Znak, s'était vu infliger une peine de 10 ans d'emprisonnement dans une colonie pénitentiaire de haute sécurité.
Mme Kolesnikova avait été incarcérée en septembre 2020 après avoir résisté de manière spectaculaire à une tentative de l'expulser de son propre pays.
- Récompensée pour son "courage" -
Selon ses proches, les services spéciaux bélarusses (KGB) l'avaient enlevée, puis lui avaient mis un sac sur la tête pour la conduire à la frontière ukrainienne. Refusant de quitter le Bélarus, elle avait sauté d'une fenêtre et déchiré son passeport, ce qui avait empêché son expulsion mais entraîné son incarcération.
Maria Kolesnikova et Maxime Znak ont travaillé pour Viktor Babaryko, rival du président bélarusse condamné en 2021 à 14 ans de prison pour fraude, une affaire qu'il a dénoncée comme politique.
Ils appartenaient aussi au Conseil de coordination de sept membres mis sur pied par l'opposition après la présidentielle d'août 2020 pour tenter d'organiser une transition pacifique après plus de 25 ans de régime sous Alexandre Loukachenko.
Mme Kolesnikova était l'une des trois femmes propulsées à la tête du mouvement de contestation, avec Svetlana Tikhanovskaïa, candidate à la présidentielle à la place de son mari emprisonné, et Veronika Tsepkalo.
Ces deux dernières ont fui le pays sous la pression des autorités.
Quelques semaines après la condamnation de Maria Kolesnikova, le Conseil de l'Europe lui avait décerné le prix des droits de l'Homme Vaclav-Havel 2021, saluant son "courage".
Le mouvement de contestation, qui avait rassemblé des dizaines de milliers de manifestants à l'été 2020 au Bélarus, avait été progressivement maté, avec des milliers d'arrestations, des exils forcés et des emprisonnements d'opposants, de responsables de médias et d'ONG.
Les Occidentaux ont adopté plusieurs trains de sanctions contre Minsk, qui jouit en revanche du soutien indéfectible de Moscou.
Allié de la Russie, le Bélarus a servi de base arrière aux troupes russes pour leur offensive contre l'Ukraine fin février, mais l'armée bélarusse n'a pas pris part jusqu'à présent aux combats sur le territoire ukrainien.
L'une des figures de l'opposition bélarusse Maria Kolesnikova, qui purge une peine de 11 ans de prison dans cette ex-république soviétique, était hospitalisée en réanimation mardi, selon ses soutiens.
L'un des visages de la contestation du régime du président Alexandre Loukachenko après la présidentielle de 2020, "Maria a été hospitalisée en réanimation à Gomel", dans le sud-est du Bélarus, a indiqué dans un communiqué le service de presse de Viktor Babaryko, un autre opposant bélarusse emprisonné dont elle était le bras droit.
Selon le communiqué, Mme Kolesnikova, 40 ans, a été hospitalisée lundi dans une unité de soins chirurgicaux, avant d'être transférée en réanimation.
Cette hospitalisation intervient alors que la semaine dernière, le service de presse de M. Babaryko a annoncé que l'opposante avait été placée à l'isolement, sous prétexte d'un "comportement impoli". Son avocat s'était vu refuser l'accès à l'opposante.
"Des nouvelles terribles ! Notre chère Macha (diminutif de Maria, ndlr.), nous espérons tous que tu iras bien", a écrit mardi sur Telegram la cheffe de l'opposition bélarusse en exil, Svetlana Tikhanovskaïa.
Grande figure de la contestation du régime bélarusse de l'été 2020, Maria Kolesnikova avait été condamnée en septembre 2021 à 11 ans de prison, à l'issue d'un procès à huis clos, la justice bélarusse l'ayant reconnue coupable de "complot visant à s'emparer du pouvoir", d'"appels à des actions portant atteinte à la sécurité nationale" et de "création d'une formation extrémiste".
Son coaccusé, l'avocat Maxime Znak, s'était vu infliger une peine de 10 ans d'emprisonnement dans une colonie pénitentiaire de haute sécurité.
Mme Kolesnikova avait été incarcérée en septembre 2020 après avoir résisté de manière spectaculaire à une tentative de l'expulser de son propre pays.
- Récompensée pour son "courage" -
Selon ses proches, les services spéciaux bélarusses (KGB) l'avaient enlevée, puis lui avaient mis un sac sur la tête pour la conduire à la frontière ukrainienne. Refusant de quitter le Bélarus, elle avait sauté d'une fenêtre et déchiré son passeport, ce qui avait empêché son expulsion mais entraîné son incarcération.
Maria Kolesnikova et Maxime Znak ont travaillé pour Viktor Babaryko, rival du président bélarusse condamné en 2021 à 14 ans de prison pour fraude, une affaire qu'il a dénoncée comme politique.
Ils appartenaient aussi au Conseil de coordination de sept membres mis sur pied par l'opposition après la présidentielle d'août 2020 pour tenter d'organiser une transition pacifique après plus de 25 ans de régime sous Alexandre Loukachenko.
Mme Kolesnikova était l'une des trois femmes propulsées à la tête du mouvement de contestation, avec Svetlana Tikhanovskaïa, candidate à la présidentielle à la place de son mari emprisonné, et Veronika Tsepkalo.
Ces deux dernières ont fui le pays sous la pression des autorités.
Quelques semaines après la condamnation de Maria Kolesnikova, le Conseil de l'Europe lui avait décerné le prix des droits de l'Homme Vaclav-Havel 2021, saluant son "courage".
Le mouvement de contestation, qui avait rassemblé des dizaines de milliers de manifestants à l'été 2020 au Bélarus, avait été progressivement maté, avec des milliers d'arrestations, des exils forcés et des emprisonnements d'opposants, de responsables de médias et d'ONG.
Les Occidentaux ont adopté plusieurs trains de sanctions contre Minsk, qui jouit en revanche du soutien indéfectible de Moscou.
Allié de la Russie, le Bélarus a servi de base arrière aux troupes russes pour leur offensive contre l'Ukraine fin février, mais l'armée bélarusse n'a pas pris part jusqu'à présent aux combats sur le territoire ukrainien.
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Re: En Biélorussie
Caduce62 Mar 20 Déc - 13:50
AFP, publié le mardi 20 décembre 2022 à 02h08
Vladimir Poutine a assuré lundi que la Russie n'allait pas absorber le Bélarus, tout en prônant un renforcement des liens militaires avec ce pays allié, à l'issue des pourparlers avec le président Alexandre Loukachenko.
Peu après une attaque de drones sur Kiev, M. Poutine a assuré que la Russie n'avait "pas intérêt à absorber qui que ce soit. Cela n'a pas de sens tout simplement".
Une déclaration que le département d'Etat américain a qualifié de "comble de l'ironie venant d'un dirigeant qui cherche au moment présent - exactement maintenant - à absorber violemment son autre voisin immédiat pacifique".
Le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price faisait ici allusion à l'Ukraine, qui a subi un nouvel assaut de drones envoyés par la Russie dans la nuit de dimanche à lundi, privant d'électricité des milliers d'Ukrainiens.
Lors d'une conférence de presse avec son homologue bélarusse à Minsk, Vladimir Poutine a toutefois annoncé un accord, obtenu par les deux dirigeants lors de ces pourparlers "substantiels", pour renforcer leur coopération dans "tous les domaines", notamment dans le secteur de la défense.
Il s'agit des "mesures communes pour assurer la sécurité" des deux pays, des "livraisons mutuelles d'armes", ainsi que de la fabrication commune des armements, a précisé M. Poutine.
La Russie va également continuer de former des militaires bélarusses pour piloter des avions bélarusses de conception soviétique, capables de porter des bombes nucléaires, selon la même source.
"Est-ce que nous sommes capables de protéger tous seuls notre indépendance, sans la Russie? Non!", a lancé pour sa part le président bélarusse.
"La Russie peut se passer de nous, et nous ne pouvons pas nous passer d'elle", a-t-il encore fait valoir. "Et si quelqu'un pense qu'il pourrait nous séparer aujourd'hui, enfoncer un coin entre nous, ils n'y réussiront pas", a ajouté Alexandre Loukachenko.
Ned Price a également estimé avoir vu "le régime Loukachenko essentiellement céder sa souveraineté, céder son indépendance, à la Russie", selon un communiqué.
Le sommet entre les chefs d'Etat russe et bélarusse intervient à un moment où les autorités ukrainiennes disent redouter dans les premiers mois de 2023 l'éventualité d'une offensive russe sur Kiev qui serait déclenchée à partir du territoire bélarusse, répétant le scénario du début de l'invasion, le 24 février.
Ajoutant aux inquiétudes, l'armée russe a déclaré lundi qu'elle allait prendre part à des manoeuvres "tactiques" au Bélarus, après l'annonce en octobre de la formation d'une force commune de plusieurs milliers d'hommes.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a toutefois démenti que M. Poutine soit allé au Bélarus pour convaincre Minsk de directement participer au conflit en Ukraine, qualifiant ces allégations de "stupides" et "sans fondement".
Vladimir Poutine a assuré lundi que la Russie n'allait pas absorber le Bélarus, tout en prônant un renforcement des liens militaires avec ce pays allié, à l'issue des pourparlers avec le président Alexandre Loukachenko.
Peu après une attaque de drones sur Kiev, M. Poutine a assuré que la Russie n'avait "pas intérêt à absorber qui que ce soit. Cela n'a pas de sens tout simplement".
Une déclaration que le département d'Etat américain a qualifié de "comble de l'ironie venant d'un dirigeant qui cherche au moment présent - exactement maintenant - à absorber violemment son autre voisin immédiat pacifique".
Le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price faisait ici allusion à l'Ukraine, qui a subi un nouvel assaut de drones envoyés par la Russie dans la nuit de dimanche à lundi, privant d'électricité des milliers d'Ukrainiens.
Lors d'une conférence de presse avec son homologue bélarusse à Minsk, Vladimir Poutine a toutefois annoncé un accord, obtenu par les deux dirigeants lors de ces pourparlers "substantiels", pour renforcer leur coopération dans "tous les domaines", notamment dans le secteur de la défense.
Il s'agit des "mesures communes pour assurer la sécurité" des deux pays, des "livraisons mutuelles d'armes", ainsi que de la fabrication commune des armements, a précisé M. Poutine.
La Russie va également continuer de former des militaires bélarusses pour piloter des avions bélarusses de conception soviétique, capables de porter des bombes nucléaires, selon la même source.
"Est-ce que nous sommes capables de protéger tous seuls notre indépendance, sans la Russie? Non!", a lancé pour sa part le président bélarusse.
"La Russie peut se passer de nous, et nous ne pouvons pas nous passer d'elle", a-t-il encore fait valoir. "Et si quelqu'un pense qu'il pourrait nous séparer aujourd'hui, enfoncer un coin entre nous, ils n'y réussiront pas", a ajouté Alexandre Loukachenko.
Ned Price a également estimé avoir vu "le régime Loukachenko essentiellement céder sa souveraineté, céder son indépendance, à la Russie", selon un communiqué.
Le sommet entre les chefs d'Etat russe et bélarusse intervient à un moment où les autorités ukrainiennes disent redouter dans les premiers mois de 2023 l'éventualité d'une offensive russe sur Kiev qui serait déclenchée à partir du territoire bélarusse, répétant le scénario du début de l'invasion, le 24 février.
Ajoutant aux inquiétudes, l'armée russe a déclaré lundi qu'elle allait prendre part à des manoeuvres "tactiques" au Bélarus, après l'annonce en octobre de la formation d'une force commune de plusieurs milliers d'hommes.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a toutefois démenti que M. Poutine soit allé au Bélarus pour convaincre Minsk de directement participer au conflit en Ukraine, qualifiant ces allégations de "stupides" et "sans fondement".
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Re: En Biélorussie
Gilles Mar 20 Déc - 13:58
Caduce62 a écrit:AFP, publié le mardi 20 décembre 2022 à 02h08
Vladimir Poutine a assuré lundi que la Russie n'allait pas absorber le Bélarus, tout en prônant un renforcement des liens militaires avec ce pays allié, à l'issue des pourparlers avec le président Alexandre Loukachenko.
Peu après une attaque de drones sur Kiev, M. Poutine a assuré que la Russie n'avait "pas intérêt à absorber qui que ce soit. Cela n'a pas de sens tout simplement".
Une déclaration que le département d'Etat américain a qualifié de "comble de l'ironie venant d'un dirigeant qui cherche au moment présent - exactement maintenant - à absorber violemment son autre voisin immédiat pacifique".
Le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price faisait ici allusion à l'Ukraine, qui a subi un nouvel assaut de drones envoyés par la Russie dans la nuit de dimanche à lundi, privant d'électricité des milliers d'Ukrainiens.
Lors d'une conférence de presse avec son homologue bélarusse à Minsk, Vladimir Poutine a toutefois annoncé un accord, obtenu par les deux dirigeants lors de ces pourparlers "substantiels", pour renforcer leur coopération dans "tous les domaines", notamment dans le secteur de la défense.
Il s'agit des "mesures communes pour assurer la sécurité" des deux pays, des "livraisons mutuelles d'armes", ainsi que de la fabrication commune des armements, a précisé M. Poutine.
La Russie va également continuer de former des militaires bélarusses pour piloter des avions bélarusses de conception soviétique, capables de porter des bombes nucléaires, selon la même source.
"Est-ce que nous sommes capables de protéger tous seuls notre indépendance, sans la Russie? Non!", a lancé pour sa part le président bélarusse.
"La Russie peut se passer de nous, et nous ne pouvons pas nous passer d'elle", a-t-il encore fait valoir. "Et si quelqu'un pense qu'il pourrait nous séparer aujourd'hui, enfoncer un coin entre nous, ils n'y réussiront pas", a ajouté Alexandre Loukachenko.
Ned Price a également estimé avoir vu "le régime Loukachenko essentiellement céder sa souveraineté, céder son indépendance, à la Russie", selon un communiqué.
Le sommet entre les chefs d'Etat russe et bélarusse intervient à un moment où les autorités ukrainiennes disent redouter dans les premiers mois de 2023 l'éventualité d'une offensive russe sur Kiev qui serait déclenchée à partir du territoire bélarusse, répétant le scénario du début de l'invasion, le 24 février.
Ajoutant aux inquiétudes, l'armée russe a déclaré lundi qu'elle allait prendre part à des manoeuvres "tactiques" au Bélarus, après l'annonce en octobre de la formation d'une force commune de plusieurs milliers d'hommes.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a toutefois démenti que M. Poutine soit allé au Bélarus pour convaincre Minsk de directement participer au conflit en Ukraine, qualifiant ces allégations de "stupides" et "sans fondement".
Avec une telle déclaration, les Bielorusses peuvent commencer à s'inquiéter! Si Poutine choisit d'annexer la Bielorussie, là, contrairement à l'Ukraine, il n'y aura personne pour l'en empêcher...
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Re: En Biélorussie
Caduce62 Ven 6 Jan - 14:08
Les gardes-frontières ukrainiens envoient un message clair sur ce qui arrive à quiconque franchit la frontière entre la Biélorussie et l'Ukraine.
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Re: En Biélorussie
Caduce62 Mar 17 Jan - 11:43
AFP, publié le mardi 17 janvier 2023 à 09h38
Le procès par contumace de l'opposante bélarusse en exil Svetlana Tikhanovskaïa s'est ouvert mardi à Minsk, en pleine accélération de la machine répressive du régime autoritaire d'Alexandre Loukachenko dont elle est devenue la bête noire.
Réfugiée en Lituanie, Svetlana Tikhanovskaïa , 40 ans, est visée par une dizaine d'accusations, notamment celles de haute trahison et de "conspiration pour prendre le pouvoir de manière inconstitutionnelle".
Dans un entretien lundi avec l'AFP, Mme Tikhanovskaïa a qualifié ce procès de "farce" et de "vengeance personnelle" d'Alexandre Loukachenko contre celle qui a fait trembler son pouvoir en 2020.
Pendant l'été 2020, le Bélarus a en effet été secoué par un mouvement de contestation historique pour dénoncer la réélection controversée du dirigeant autoritaire, au pouvoir depuis près de trois décennies.
Svetlana Tikhanovskaïa, qui s'était présentée à la présidentielle à la place de son époux emprisonné, avait pendant la campagne réuni des foules à travers le pays, suscitant l'espoir d'un changement.
Contrainte à l'exil, celle qui se présentait autrefois comme une simple mère au foyer est désormais le visage des forces démocratiques au Bélarus et la bête noire d'un régime dont elle dénonce inlassablement les exactions brutales.
Quatre alliés en exil de l'opposante --Maria Moroz, Pavel Latouchko, Olga Kovalkova et Sergueï Dylevski-- sont également jugés avec elle.
Leur procès s'inscrit dans un contexte d'aggravation ces dernières semaines de l'implacable répression orchestrée par le régime de M. Loukachenko, avec une succession d'affaires judiciaires contre des opposants.
Ces procès ont généralement lieu à huis clos, dans l'opacité la plus totale.
Mme Tikhanovskaïa a ainsi expliqué à l'AFP avoir contacté son avocat commis d'office, mais celui-ci n'a jamais répondu. "Je ne sais même pas ce que mon soi-disant avocat fera demain (mardi) dans ce tribunal", a-t-elle indiqué.
"Je ne sais pas combien de temps ce procès durera, combien de jours, mais je suis sûre qu'ils me condamneront à beaucoup, beaucoup d'années de prison", a-t-elle ajouté.
- Répression à plein régime -
Si l'opposante semble à l'abri des geôles de Minsk en raison de son exil, les autorités bélarusses ont trouvé un autre moyen de la punir en annonçant lundi de nouvelles poursuites contre son mari actuellement emprisonné au Bélarus.
Blogueur populaire qui critiquait férocement M. Loukachenko, Sergueï Tikhanovski a été condamné en décembre 2021 à 18 ans de prison, notamment pour "organisation de troubles massifs" et "incitation à la haine dans la société".
Lundi, les autorités bélarusses ont annoncé l'avoir inculpé pour "insubordination" à l'égard de l'administration pénitentiaire, une accusation passible de deux ans de prison supplémentaires.
Après le mouvement de contestation de 2020, le régime bélarusse a lancé une répression implacable contre toute voix critique à coups d'arrestations massives, d'exils forcés et d'emprisonnements d'opposants, de responsables de médias et d'ONG.
Selon le centre Viasna, le pays compte actuellement plus de 1.400 prisonniers politiques.
Et plus De deux ans après les faits, la répression bat son plein.
Début janvier, un tribunal a commencé à juger Ales Bialiatski, un militant pour la démocratie emprisonné, co-lauréat du prix Nobel de la paix 2022 et fondateur du centre Viasna. M. Bialiatski et ses collaborateurs risquent jusqu'à 12 ans de prison.
Les procès de plusieurs collaboratrices du site d'information Tut.by, principal média indépendant du Bélarus, dont sa rédactrice en chef Marina Zolotova, ont aussi débuté à huis clos.
Et lundi, le procès à huis clos d'un journaliste bélarusse, Andrzej Poczobut, figure de la minorité polonaise, s'est ouvert. Il risque jusqu'à 12 ans de prison pour avoir appelé à des sanctions internationales contre le Bélarus.
Le procès par contumace de l'opposante bélarusse en exil Svetlana Tikhanovskaïa s'est ouvert mardi à Minsk, en pleine accélération de la machine répressive du régime autoritaire d'Alexandre Loukachenko dont elle est devenue la bête noire.
Réfugiée en Lituanie, Svetlana Tikhanovskaïa , 40 ans, est visée par une dizaine d'accusations, notamment celles de haute trahison et de "conspiration pour prendre le pouvoir de manière inconstitutionnelle".
Dans un entretien lundi avec l'AFP, Mme Tikhanovskaïa a qualifié ce procès de "farce" et de "vengeance personnelle" d'Alexandre Loukachenko contre celle qui a fait trembler son pouvoir en 2020.
Pendant l'été 2020, le Bélarus a en effet été secoué par un mouvement de contestation historique pour dénoncer la réélection controversée du dirigeant autoritaire, au pouvoir depuis près de trois décennies.
Svetlana Tikhanovskaïa, qui s'était présentée à la présidentielle à la place de son époux emprisonné, avait pendant la campagne réuni des foules à travers le pays, suscitant l'espoir d'un changement.
Contrainte à l'exil, celle qui se présentait autrefois comme une simple mère au foyer est désormais le visage des forces démocratiques au Bélarus et la bête noire d'un régime dont elle dénonce inlassablement les exactions brutales.
Quatre alliés en exil de l'opposante --Maria Moroz, Pavel Latouchko, Olga Kovalkova et Sergueï Dylevski-- sont également jugés avec elle.
Leur procès s'inscrit dans un contexte d'aggravation ces dernières semaines de l'implacable répression orchestrée par le régime de M. Loukachenko, avec une succession d'affaires judiciaires contre des opposants.
Ces procès ont généralement lieu à huis clos, dans l'opacité la plus totale.
Mme Tikhanovskaïa a ainsi expliqué à l'AFP avoir contacté son avocat commis d'office, mais celui-ci n'a jamais répondu. "Je ne sais même pas ce que mon soi-disant avocat fera demain (mardi) dans ce tribunal", a-t-elle indiqué.
"Je ne sais pas combien de temps ce procès durera, combien de jours, mais je suis sûre qu'ils me condamneront à beaucoup, beaucoup d'années de prison", a-t-elle ajouté.
- Répression à plein régime -
Si l'opposante semble à l'abri des geôles de Minsk en raison de son exil, les autorités bélarusses ont trouvé un autre moyen de la punir en annonçant lundi de nouvelles poursuites contre son mari actuellement emprisonné au Bélarus.
Blogueur populaire qui critiquait férocement M. Loukachenko, Sergueï Tikhanovski a été condamné en décembre 2021 à 18 ans de prison, notamment pour "organisation de troubles massifs" et "incitation à la haine dans la société".
Lundi, les autorités bélarusses ont annoncé l'avoir inculpé pour "insubordination" à l'égard de l'administration pénitentiaire, une accusation passible de deux ans de prison supplémentaires.
Après le mouvement de contestation de 2020, le régime bélarusse a lancé une répression implacable contre toute voix critique à coups d'arrestations massives, d'exils forcés et d'emprisonnements d'opposants, de responsables de médias et d'ONG.
Selon le centre Viasna, le pays compte actuellement plus de 1.400 prisonniers politiques.
Et plus De deux ans après les faits, la répression bat son plein.
Début janvier, un tribunal a commencé à juger Ales Bialiatski, un militant pour la démocratie emprisonné, co-lauréat du prix Nobel de la paix 2022 et fondateur du centre Viasna. M. Bialiatski et ses collaborateurs risquent jusqu'à 12 ans de prison.
Les procès de plusieurs collaboratrices du site d'information Tut.by, principal média indépendant du Bélarus, dont sa rédactrice en chef Marina Zolotova, ont aussi débuté à huis clos.
Et lundi, le procès à huis clos d'un journaliste bélarusse, Andrzej Poczobut, figure de la minorité polonaise, s'est ouvert. Il risque jusqu'à 12 ans de prison pour avoir appelé à des sanctions internationales contre le Bélarus.
Caduce62- Messages : 15059
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Re: En Biélorussie
Gilles Lun 13 Fév - 18:01
Guerre en Ukraine : pourquoi les Français ont-ils été invités à quitter la Biélorussie
Lundi, le Ministère français des Affaires étrangères a demandé aux Français présents en Biélorussie de quitter le pays au plus vite : "Ils sont invités à quitter sans délai le pays par la route, via les points de passage frontaliers avec la Lituanie, la Pologne ou la Lettonie".
La raison? La Biélorussie a donné la permission à la Russie de se servir de son territoire comme base arrière, comme le rapporte la RTBF.
Il y a un mois, les Biélorusses avaient également été appelés à se présenter dans des bureaux d'enrôlement. “Tous les citoyens masculins âgés de 18 à 60 ans doivent se présenter à un bureau d’enrôlement ou au comité exécutif du village pour clarifier leurs données”, était-il affiché dans les villes.
L'inquiétude grandit donc face à l'alliance existante entre la Biélorussie et la Russie.
Source : https://www.dhnet.be/actu/monde/2023/02/13/guerre-en-ukraine-pourquoi-les-francais-ont-ils-ete-invites-a-quitter-la-bielorussie-UG3TG3LBJBF73ASXAPSRN2D4SE/
La menace grandit dans le pays allié de Vladimir Poutine.
Publié le 13-02-2023 à 16h25Lundi, le Ministère français des Affaires étrangères a demandé aux Français présents en Biélorussie de quitter le pays au plus vite : "Ils sont invités à quitter sans délai le pays par la route, via les points de passage frontaliers avec la Lituanie, la Pologne ou la Lettonie".
La raison? La Biélorussie a donné la permission à la Russie de se servir de son territoire comme base arrière, comme le rapporte la RTBF.
Il y a un mois, les Biélorusses avaient également été appelés à se présenter dans des bureaux d'enrôlement. “Tous les citoyens masculins âgés de 18 à 60 ans doivent se présenter à un bureau d’enrôlement ou au comité exécutif du village pour clarifier leurs données”, était-il affiché dans les villes.
L'inquiétude grandit donc face à l'alliance existante entre la Biélorussie et la Russie.
Source : https://www.dhnet.be/actu/monde/2023/02/13/guerre-en-ukraine-pourquoi-les-francais-ont-ils-ete-invites-a-quitter-la-bielorussie-UG3TG3LBJBF73ASXAPSRN2D4SE/
Gilles- Messages : 2442
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Re: En Biélorussie
Gilles Mer 22 Fév - 15:52
Le plan (plus si) secret de Moscou pour annexer la Biélorussie d'ici à 2030
22/02/2023 à 6h16
Un document interne du bureau exécutif de Vladimir Poutine, auquel un consortium international de journalistes a eu accès, détaille la stratégie du Kremlin pour prendre le contrôle total de son voisin biélorusse. Selon cette note, Moscou veut créer, d'ici à 2030, un «État de l'Inion de la Russie et de la Biélorussie».
Ce plan a été élaboré conjointement par la direction présidentielle russe pour la coopération transfrontalière –chargée de contrôler les pays que la Russie considère comme appartenant à sa sphère d'influence–, les services de renseignement intérieur (FSB), extérieur (SVR) et militaire (GRU), ainsi que l'état-major des armées. Publié à l'automne 2021, il détaille les différentes mesures qui conduiraient à la vassalisation complète du pays de 9,3 millions d'habitants.
Le Kremlin prévoit ainsi «“l'harmonisation” des lois biélorusses avec celles de la fédération de Russie, une “politique étrangère et de défense coordonnée”, une “coopération commerciale et économique basée sur la prééminence” des intérêts russes et “l'influence prédominante de la fédération de Russie dans les domaines sociopolitique, commercial-économique, scientifique-éducatif et culturel-informationnel”», relate Yahoo.
Alors que Minsk appuie déjà l'invasion russe de l'Ukraine –sans engagement direct des militaires biélorusses au combat–, le plan du Kremlin prévoit également un commandement conjoint des deux armées et l'installation de dépôts d'armes russes sur le territoire de son voisin. La Biélorussie ainsi satellisée par Moscou représenterait une menace accrue pour l'Ukraine, mais aussi la Lettonie, la Lituanie et la Pologne.
À court terme, Moscou souhaite par exemple accroître le sentiment prorusse au sein des élites politiques et militaires biélorusses, tout en limitant l'influence des forces «nationalistes» et «pro-occidentales». La Russie entend aussi poursuivre les réformes constitutionnelles du président Alexandre Loukachenko, à la tête du pays depuis 1994, lequel a notamment mis fin à la neutralité (théorique) du pays en février 2022.
Dès 2025, Moscou envisage de disposer de «groupes d'influence prorusses durables dans la politique, l'armée et le secteur privé biélorusses». La présence militaire russe en Biélorussie serait également accrue, et une procédure simplifiée permettrait aux habitants d'obtenir des passeports russes.
Sur le plan «humanitaire» –en réalité la «russification» et le contrôle de la société civile–, Moscou compte doubler le nombre d'étudiants biélorusses dans ses universités et ouvrir de nouveaux «centres de science et de culture» dans plusieurs villes biélorusses sous le haut patronage de la Rossotrudnichestvo, une agence étatique chargée du soft power russe à l'étranger, tout en finançant des «ONG» biélorusses pro-Moscou.
Enfin, d'ici à 2030, la Russie compte établir «le contrôle de l'espace informationnel», un «espace culturel unique» et une «approche commune de l'interprétation de l'histoire» en Biélorussie. Ce qui passerait notamment par la généralisation de l'utilisation de la langue russe.
Sur le plan économique, l'absorption de la Biélorussie supposerait que celle-ci adopte le rouble russe comme monnaie nationale. L'unique centrale nucléaire biélorusse, Astraviets, serait intégrée à un réseau énergétique commun, alors que Minsk est déjà très dépendant de Moscou, notamment pour son gaz. Enfin, le fret maritime biélorusse, qui ne dispose pas d'accès à la mer et passe aujourd'hui par les pays Baltes, serait redirigé vers des ports russes.
Source : https://korii.slate.fr/biz/plan-secret-moscou-annexion-bielorussie-poutine-loukachenko-passeportisation-russification
Il a malencontreusement fuité.
Repéré par Camille Lemaître sur Yahoo News22/02/2023 à 6h16
Un document interne du bureau exécutif de Vladimir Poutine, auquel un consortium international de journalistes a eu accès, détaille la stratégie du Kremlin pour prendre le contrôle total de son voisin biélorusse. Selon cette note, Moscou veut créer, d'ici à 2030, un «État de l'Inion de la Russie et de la Biélorussie».
Ce plan a été élaboré conjointement par la direction présidentielle russe pour la coopération transfrontalière –chargée de contrôler les pays que la Russie considère comme appartenant à sa sphère d'influence–, les services de renseignement intérieur (FSB), extérieur (SVR) et militaire (GRU), ainsi que l'état-major des armées. Publié à l'automne 2021, il détaille les différentes mesures qui conduiraient à la vassalisation complète du pays de 9,3 millions d'habitants.
Le Kremlin prévoit ainsi «“l'harmonisation” des lois biélorusses avec celles de la fédération de Russie, une “politique étrangère et de défense coordonnée”, une “coopération commerciale et économique basée sur la prééminence” des intérêts russes et “l'influence prédominante de la fédération de Russie dans les domaines sociopolitique, commercial-économique, scientifique-éducatif et culturel-informationnel”», relate Yahoo.
Alors que Minsk appuie déjà l'invasion russe de l'Ukraine –sans engagement direct des militaires biélorusses au combat–, le plan du Kremlin prévoit également un commandement conjoint des deux armées et l'installation de dépôts d'armes russes sur le territoire de son voisin. La Biélorussie ainsi satellisée par Moscou représenterait une menace accrue pour l'Ukraine, mais aussi la Lettonie, la Lituanie et la Pologne.
Trois étapes, trois secteurs
Le document distingue trois étapes, à court (2022), moyen (2025) et long terme (2030) dans les domaines suivants: politique, militaire et industrie de la défense; «humanitaire»; et économie.À court terme, Moscou souhaite par exemple accroître le sentiment prorusse au sein des élites politiques et militaires biélorusses, tout en limitant l'influence des forces «nationalistes» et «pro-occidentales». La Russie entend aussi poursuivre les réformes constitutionnelles du président Alexandre Loukachenko, à la tête du pays depuis 1994, lequel a notamment mis fin à la neutralité (théorique) du pays en février 2022.
Dès 2025, Moscou envisage de disposer de «groupes d'influence prorusses durables dans la politique, l'armée et le secteur privé biélorusses». La présence militaire russe en Biélorussie serait également accrue, et une procédure simplifiée permettrait aux habitants d'obtenir des passeports russes.
Sur le plan «humanitaire» –en réalité la «russification» et le contrôle de la société civile–, Moscou compte doubler le nombre d'étudiants biélorusses dans ses universités et ouvrir de nouveaux «centres de science et de culture» dans plusieurs villes biélorusses sous le haut patronage de la Rossotrudnichestvo, une agence étatique chargée du soft power russe à l'étranger, tout en finançant des «ONG» biélorusses pro-Moscou.
Enfin, d'ici à 2030, la Russie compte établir «le contrôle de l'espace informationnel», un «espace culturel unique» et une «approche commune de l'interprétation de l'histoire» en Biélorussie. Ce qui passerait notamment par la généralisation de l'utilisation de la langue russe.
Sur le plan économique, l'absorption de la Biélorussie supposerait que celle-ci adopte le rouble russe comme monnaie nationale. L'unique centrale nucléaire biélorusse, Astraviets, serait intégrée à un réseau énergétique commun, alors que Minsk est déjà très dépendant de Moscou, notamment pour son gaz. Enfin, le fret maritime biélorusse, qui ne dispose pas d'accès à la mer et passe aujourd'hui par les pays Baltes, serait redirigé vers des ports russes.
Source : https://korii.slate.fr/biz/plan-secret-moscou-annexion-bielorussie-poutine-loukachenko-passeportisation-russification
Gilles- Messages : 2442
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Re: En Biélorussie
Caduce62 Mer 22 Fév - 15:55
Tout simplement une ANNEXION déguiséeGilles a écrit:Le plan (plus si) secret de Moscou pour annexer la Biélorussie d'ici à 2030
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Re: En Biélorussie
Caduce62 Mer 22 Fév - 19:15
Les gardes-frontières biélorusses se plaignent à nouveau que l'armée ukrainienne "leur montre des gestes indécents". Mais ces clowns ne veulent pas se rappeler comment les troupes ont marché depuis le territoire de 
, qui a organisé un génocide à Bucha, etc. Et comment les roquettes est arrivé 
depuis le territoire de la Biélorussie.
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Re: En Biélorussie
Caduce62 Lun 27 Fév - 20:08
Il s'agirait d'Aleksandr Matovnikov. Lieutenant-général et commandant en chef adjoint des forces terrestres
Actuellement, il commande les forces en Biélorussie. Une vidéo de lui dansant nu est divulguée par les chaînes russes.
Si c'est vrai, sa réputation est faite.
Séduit par Loukachenko ?
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Re: En Biélorussie
Caduce62 Lun 27 Fév - 20:16
Des partisans biélorusses armés de drones ont détruit un avion russe sur l'aérodrome de Machulishchy en Biélorussie
Des partisans biélorusses ont assumé la responsabilité des explosions qui ont détruit un avion russe A-50 sur l'aérodrome de Machulishchy en Biélorussie le 26 février. Le jet a été endommagé à deux endroits. Photo: Bypol
2023/02/27 - 15:22 • INTERNATIONAL
Des partisans biélorusses étaient à l'origine des explosions du 26 février qui ont endommagé un avion russe sur l'aérodrome de Machulishchy en Biélorussie, a déclaré le chef de BYPOL, Aliaksandr Azarov, aux médias biélorusses.
Le chef de BYPOL, une organisation biélorusse que d'anciens employés des forces de l'ordre ont créée pour contrer les autorités biélorusses, a déclaré à belsat.eu que les participants au plan "Peramoha" ("Victoire") ont utilisé des drones pour attaquer un A-50 russe de détection radar de longue portée dans une opération qui a nécessité plusieurs mois de préparation. Ils ont maintenant quitté la Biélorussie tandis que le jet, utilisé pour guider les missiles russes pour frapper des objets d'infrastructure ukrainiens, est détruit, a informé Azarov.
S'adressant à RFE / RL , Azarov a déclaré qu'après que le régime de Loukachenko ait intensifié la répression contre les partisans des chemins de fer biélorusses, qui avaient endommagé les chemins de fer utilisés pour approvisionner les échelons militaires russes en Biélorussie, BYPOL a arrêté la "guerre ferroviaire" mais a commencé à travailler dans d'autres directions. Une série de procès en février 2023 a vu des "partisans des chemins de fer" condamnés à plus de 20 ans de prison.
"Il faut trois à quatre mois pour préparer une action [de sabotage]. Vous devez faire la reconnaissance, et trouver des directions pour vous approcher. Nous avions beaucoup d'options. Une action ne fonctionne pas, nous en prenons une autre. Et c'est ainsi que nos guérilleros ont trouvé un objet aussi intéressant. Bien sûr, nous proposons des options aux guérilleros, mais ils proposent aussi, selon leurs capacités, des objets. C'est un travail d'équipe", Azarov a décrit la préparation de l'action de sabotage.
Le groupe de surveillance de l'opposition biélorusse Hajun a confirmé qu'un avion d'observation aéroporté A-50U de l'armée de l'air russe avait été endommagé à deux endroits, avec le numéro d'immatriculation RF-50608 (numéro de coque "43 rouge", numéro de série 0093479377, numéro de série 60-05 ). Le groupe a déclaré que les sections avant et centrale de l'avion, l'avionique et l'antenne radar avaient été endommagées.
Selon Hajun, l'avion est arrivé en Biélorussie le 3 janvier 2023 et jusqu'à présent, il est en Biélorussie depuis 54 jours, effectuant 12 sorties. Avant cela, l'avion militaire était en Biélorussie le 24 février 2022, le jour de l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie.
Les forces aérospatiales de la Fédération de Russie ne disposent que de neuf avions de ce type, et seuls six sont mis à niveau (avec la modification «U»); un de ces jets est entretenu par 19 personnes (5 pilotes, 11 radio et 3 ingénieurs) et coûte 330 millions de dollars.
Ni la Russie ni la Biélorussie n'ont commenté les explosions sur l'aérodrome de Machulishchy.
Selon l'expert militaire ukrainien Oleksandr Kovalenko, les dommages causés à l'avion sur l'aérodrome de Machulishchy constituent des "dommages irréversibles" pour la Russie. L'A-50 est le principal type d'avion à réaction que la Russie utilise pour guider les frappes de missiles sur le territoire de l'Ukraine, et maintenant Moscou n'a pas la possibilité d'en construire un autre en raison des sanctions.
Kovalenko affirme que le jet est gravement endommagé. Dans la nuit du 26 au 27 février, des drones kamikazes Shahed ont été lancés sur l'Ukraine après qu'un MiG-31K a décollé du territoire de la Biélorussie. Mais cette fois, il n'était pas accompagné de l'A-50, ce qui signifie qu'il était gravement endommagé.
"Cet A-50 peut être remplacé, mais la question se pose - qui garantira qu'aucun incident ne se produira avec ce deuxième A-50 sur le territoire de la Biélorussie ? Cela affectera la situation dans la zone de combat; maintenant, ils auront des problèmes pour guider les missiles aéroportés et ajuster les coordonnées.
Ces jets ont complété les données de ciblage des armes afin que leur guidage soit plus précis. Nous pouvons donc affirmer qu'à partir d'aujourd'hui, leur efficacité dans l'utilisation de ces armes peut diminuer.
Le deuxième point est qu'ils auront moins d'informations sur les mouvements des troupes [ukrainiennes] et la présence d'avions [ukrainiens] dans l'espace aérien [ukrainien] », souligne Kovalenko.
Des partisans biélorusses ont assumé la responsabilité des explosions qui ont détruit un avion russe A-50 sur l'aérodrome de Machulishchy en Biélorussie le 26 février. Le jet a été endommagé à deux endroits. Photo: Bypol
2023/02/27 - 15:22 • INTERNATIONAL
Des partisans biélorusses étaient à l'origine des explosions du 26 février qui ont endommagé un avion russe sur l'aérodrome de Machulishchy en Biélorussie, a déclaré le chef de BYPOL, Aliaksandr Azarov, aux médias biélorusses.
Le chef de BYPOL, une organisation biélorusse que d'anciens employés des forces de l'ordre ont créée pour contrer les autorités biélorusses, a déclaré à belsat.eu que les participants au plan "Peramoha" ("Victoire") ont utilisé des drones pour attaquer un A-50 russe de détection radar de longue portée dans une opération qui a nécessité plusieurs mois de préparation. Ils ont maintenant quitté la Biélorussie tandis que le jet, utilisé pour guider les missiles russes pour frapper des objets d'infrastructure ukrainiens, est détruit, a informé Azarov.
S'adressant à RFE / RL , Azarov a déclaré qu'après que le régime de Loukachenko ait intensifié la répression contre les partisans des chemins de fer biélorusses, qui avaient endommagé les chemins de fer utilisés pour approvisionner les échelons militaires russes en Biélorussie, BYPOL a arrêté la "guerre ferroviaire" mais a commencé à travailler dans d'autres directions. Une série de procès en février 2023 a vu des "partisans des chemins de fer" condamnés à plus de 20 ans de prison.
"Il faut trois à quatre mois pour préparer une action [de sabotage]. Vous devez faire la reconnaissance, et trouver des directions pour vous approcher. Nous avions beaucoup d'options. Une action ne fonctionne pas, nous en prenons une autre. Et c'est ainsi que nos guérilleros ont trouvé un objet aussi intéressant. Bien sûr, nous proposons des options aux guérilleros, mais ils proposent aussi, selon leurs capacités, des objets. C'est un travail d'équipe", Azarov a décrit la préparation de l'action de sabotage.
Le groupe de surveillance de l'opposition biélorusse Hajun a confirmé qu'un avion d'observation aéroporté A-50U de l'armée de l'air russe avait été endommagé à deux endroits, avec le numéro d'immatriculation RF-50608 (numéro de coque "43 rouge", numéro de série 0093479377, numéro de série 60-05 ). Le groupe a déclaré que les sections avant et centrale de l'avion, l'avionique et l'antenne radar avaient été endommagées.
Selon Hajun, l'avion est arrivé en Biélorussie le 3 janvier 2023 et jusqu'à présent, il est en Biélorussie depuis 54 jours, effectuant 12 sorties. Avant cela, l'avion militaire était en Biélorussie le 24 février 2022, le jour de l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie.
Les forces aérospatiales de la Fédération de Russie ne disposent que de neuf avions de ce type, et seuls six sont mis à niveau (avec la modification «U»); un de ces jets est entretenu par 19 personnes (5 pilotes, 11 radio et 3 ingénieurs) et coûte 330 millions de dollars.
Ni la Russie ni la Biélorussie n'ont commenté les explosions sur l'aérodrome de Machulishchy.
Selon l'expert militaire ukrainien Oleksandr Kovalenko, les dommages causés à l'avion sur l'aérodrome de Machulishchy constituent des "dommages irréversibles" pour la Russie. L'A-50 est le principal type d'avion à réaction que la Russie utilise pour guider les frappes de missiles sur le territoire de l'Ukraine, et maintenant Moscou n'a pas la possibilité d'en construire un autre en raison des sanctions.
Kovalenko affirme que le jet est gravement endommagé. Dans la nuit du 26 au 27 février, des drones kamikazes Shahed ont été lancés sur l'Ukraine après qu'un MiG-31K a décollé du territoire de la Biélorussie. Mais cette fois, il n'était pas accompagné de l'A-50, ce qui signifie qu'il était gravement endommagé.
"Cet A-50 peut être remplacé, mais la question se pose - qui garantira qu'aucun incident ne se produira avec ce deuxième A-50 sur le territoire de la Biélorussie ? Cela affectera la situation dans la zone de combat; maintenant, ils auront des problèmes pour guider les missiles aéroportés et ajuster les coordonnées.
Ces jets ont complété les données de ciblage des armes afin que leur guidage soit plus précis. Nous pouvons donc affirmer qu'à partir d'aujourd'hui, leur efficacité dans l'utilisation de ces armes peut diminuer.
Le deuxième point est qu'ils auront moins d'informations sur les mouvements des troupes [ukrainiennes] et la présence d'avions [ukrainiens] dans l'espace aérien [ukrainien] », souligne Kovalenko.
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Re: En Biélorussie
Caduce62 Ven 3 Mar - 13:40
AFP, publié le vendredi 03 mars 2023 à 12h13
Condamné à 10 ans de prison au Bélarus, Ales Bialiatski, lauréat du prix Nobel de la paix 2022, est avec son organisation Viasna ("Printemps") depuis des décennies le visage de la défense des droits dans un pays de plus en plus en proie à la répression.
M. Bialiatski, 60 ans, avait été arrêté en juillet 2021, dans une affaire perçue comme une vengeance du président Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 1994.
Depuis le vaste mouvement de contestation post-électoral de 2020, le régime de M. Loukachenko réprime sévèrement les dernières voix critiques encore dans le pays dont Ales Bialiatski est l'une des figures de proue.
En 2020, pendant des semaines, des dizaines de milliers de Bélarusses, bravant la peur, avaient manifesté contre la réélection pour un sixième mandat du chef de l'Etat, jugée frauduleuse. A leur côté, Viasna recensait les arrestations, les accusations de tortures en prison et les blessés.
Jugé depuis janvier avec deux autres collaborateurs, Valentin Stefanovitch et Vladimir Labkovitch -- condamnés respectivement vendredi à neuf et sept ans de prison -- Ales Bialiatski était apparu au procès les mains menottées, tentant d'écrire des notes pendant une audience.
A l'automne, M. Bialiatski (parfois orthographié Beliatski) avait reçu le prix Nobel de la paix avec deux autres organisations de défense des droits humains, Memorial (Russie) et le Centre pour les libertés civiles (Ukraine).
Le régime de Minsk avait condamné une "décision politisée" au point qu'Alfred Nobel, le fondateur des prix éponymes, "n'en peut plus de se retourner dans sa tombe".
Ales Bialiatski et ses collègues sont accusés d'avoir fait entrer de grandes quantités d'argent liquide au Bélarus et d'avoir financé des actions collectives portant "grandement atteinte à l'ordre public". Des accusations jugées imaginaires par de nombreuses ONG.
La précédente incarcération de M. Bialiatski, pendant près de trois ans, de 2011 à 2014, avait été aussi orchestrée pour des motifs fiscaux.
Son arrestation en 2011 était alors intervenue quelques mois après une présidentielle qui avait déjà donné lieu à des manifestations d'opposition sévèrement réprimées.
- "Répressions en série" -
"Au cours de ses 25 années de militantisme, Bialiatski a fait face à des répressions en série", relevait en 2021 l'ONG Human Rights Watch lorsque son nom était déjà cité pour le Nobel de la paix.
Après avoir maté les manifestations de l'été et de l'automne 2020, le régime bélarusse s'en est pris aux médias et organisations critiques, incarcérant pour divers motifs leurs dirigeants ou de simples militants. Viasna et Bialiatski n'ont pas fait exception.
"La répression brutale de Viasna n'est qu'une partie de la purge de la société civile décidée par le président Alexandre Loukachenko", notait alors Human Rights Watch.
Fondée en 1996 lors de manifestations massives pro-démocratie au Bélarus, une ex-république soviétique déjà dirigée alors par M. Loukachenko, Viasna a commencé son travail en apportant une aide aux personnes incarcérées et leurs proches.
Son travail s'est ensuite étendu à la défense des droits humains en général et contre la peine de mort, toujours en vigueur au Bélarus.
Membre de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), Viasna est rapidement devenu un moniteur clé des atteintes aux droits, qu'il s'agisse du décompte des arrestations lors des manifestations, de la défense des prisonniers politiques ou de la surveillance des élections.
- "Semer la peur" -
M. Bialiatski, cheveux et courte barbe blanche, a été l'un des membres du "conseil de coordination" mis en place par l'opposition bélarusse en 2021 pour contester la réélection jugée frauduleuse d'Alexandre Loukachenko et tenter de forcer le pouvoir au compromis.
La quasi-totalité des membres de ce conseil ont été emprisonnés ou poussés vers l'exil, tandis que des dizaines de médias indépendants et d'ONG ont été liquidés sur décision de justice.
Plusieurs membres de Viasna sont détenus dans diverses affaires allant du "trouble à l'ordre public" à la "participation à une organisation criminelle".
"Tant dans les petites villes que dans les villes régionales et la capitale, il y a une véritable terreur", relevait dans une interview Ales Bialiatski en août 2020, quelques jours après la réélection contestée de M. Loukachenko.
"L'objectif est très simple", poursuivait-il. "Conserver le pouvoir à tout prix et semer la peur dans la société."
Condamné à 10 ans de prison au Bélarus, Ales Bialiatski, lauréat du prix Nobel de la paix 2022, est avec son organisation Viasna ("Printemps") depuis des décennies le visage de la défense des droits dans un pays de plus en plus en proie à la répression.
M. Bialiatski, 60 ans, avait été arrêté en juillet 2021, dans une affaire perçue comme une vengeance du président Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 1994.
Depuis le vaste mouvement de contestation post-électoral de 2020, le régime de M. Loukachenko réprime sévèrement les dernières voix critiques encore dans le pays dont Ales Bialiatski est l'une des figures de proue.
En 2020, pendant des semaines, des dizaines de milliers de Bélarusses, bravant la peur, avaient manifesté contre la réélection pour un sixième mandat du chef de l'Etat, jugée frauduleuse. A leur côté, Viasna recensait les arrestations, les accusations de tortures en prison et les blessés.
Jugé depuis janvier avec deux autres collaborateurs, Valentin Stefanovitch et Vladimir Labkovitch -- condamnés respectivement vendredi à neuf et sept ans de prison -- Ales Bialiatski était apparu au procès les mains menottées, tentant d'écrire des notes pendant une audience.
A l'automne, M. Bialiatski (parfois orthographié Beliatski) avait reçu le prix Nobel de la paix avec deux autres organisations de défense des droits humains, Memorial (Russie) et le Centre pour les libertés civiles (Ukraine).
Le régime de Minsk avait condamné une "décision politisée" au point qu'Alfred Nobel, le fondateur des prix éponymes, "n'en peut plus de se retourner dans sa tombe".
Ales Bialiatski et ses collègues sont accusés d'avoir fait entrer de grandes quantités d'argent liquide au Bélarus et d'avoir financé des actions collectives portant "grandement atteinte à l'ordre public". Des accusations jugées imaginaires par de nombreuses ONG.
La précédente incarcération de M. Bialiatski, pendant près de trois ans, de 2011 à 2014, avait été aussi orchestrée pour des motifs fiscaux.
Son arrestation en 2011 était alors intervenue quelques mois après une présidentielle qui avait déjà donné lieu à des manifestations d'opposition sévèrement réprimées.
- "Répressions en série" -
"Au cours de ses 25 années de militantisme, Bialiatski a fait face à des répressions en série", relevait en 2021 l'ONG Human Rights Watch lorsque son nom était déjà cité pour le Nobel de la paix.
Après avoir maté les manifestations de l'été et de l'automne 2020, le régime bélarusse s'en est pris aux médias et organisations critiques, incarcérant pour divers motifs leurs dirigeants ou de simples militants. Viasna et Bialiatski n'ont pas fait exception.
"La répression brutale de Viasna n'est qu'une partie de la purge de la société civile décidée par le président Alexandre Loukachenko", notait alors Human Rights Watch.
Fondée en 1996 lors de manifestations massives pro-démocratie au Bélarus, une ex-république soviétique déjà dirigée alors par M. Loukachenko, Viasna a commencé son travail en apportant une aide aux personnes incarcérées et leurs proches.
Son travail s'est ensuite étendu à la défense des droits humains en général et contre la peine de mort, toujours en vigueur au Bélarus.
Membre de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), Viasna est rapidement devenu un moniteur clé des atteintes aux droits, qu'il s'agisse du décompte des arrestations lors des manifestations, de la défense des prisonniers politiques ou de la surveillance des élections.
- "Semer la peur" -
M. Bialiatski, cheveux et courte barbe blanche, a été l'un des membres du "conseil de coordination" mis en place par l'opposition bélarusse en 2021 pour contester la réélection jugée frauduleuse d'Alexandre Loukachenko et tenter de forcer le pouvoir au compromis.
La quasi-totalité des membres de ce conseil ont été emprisonnés ou poussés vers l'exil, tandis que des dizaines de médias indépendants et d'ONG ont été liquidés sur décision de justice.
Plusieurs membres de Viasna sont détenus dans diverses affaires allant du "trouble à l'ordre public" à la "participation à une organisation criminelle".
"Tant dans les petites villes que dans les villes régionales et la capitale, il y a une véritable terreur", relevait dans une interview Ales Bialiatski en août 2020, quelques jours après la réélection contestée de M. Loukachenko.
"L'objectif est très simple", poursuivait-il. "Conserver le pouvoir à tout prix et semer la peur dans la société."
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Re: En Biélorussie
Caduce62 Ven 3 Mar - 18:21
La vidéo de l'attaque du drone :Caduce62 a écrit:Des partisans biélorusses armés de drones ont détruit un avion russe sur l'aérodrome de Machulishchy en Biélorussie
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Re: En Biélorussie
Yoda Sam 1 Avr - 9:35
Source ISW Le 31/03/2023
Le président biélorusse Alexandre Loukachenko continue d’utiliser des déclarations publiques très médiatisées pour présenter la Biélorussie comme un État souverain malgré son occupation de facto actuelle par les forces russes.
Loukachenko a réitéré une rhétorique passe-partout sur le fait qu’il est le partenaire égal du président russe Vladimir Poutine dans la défense de la Russie et de la Biélorussie en dépeignant explicitement la Biélorussie comme la cible d’une guerre hybride occidentale un récit que Loukachenko promeut depuis 2020.
Loukachenko a déclaré que lui et Poutine avaient mutuellement convenu de déployer des armes nucléaires russes en Biélorussie pour protéger la « souveraineté et l’indépendance » de la Biélorussie.
Loukachenko a également déclaré que lui et Poutine avaient décidé d’un commun accord de déployer partiellement des éléments du Groupement régional de troupes (RGV) de l’État de l’Union dans une zone non spécifiée.
Loukachenko a déclaré que personne ne devrait s’inquiéter que la Russie « ait capturé quelque chose » en Biélorussie et a déclaré que les forces russes qui s’entraînent en Biélorussie sous la direction d’officiers biélorusses sont subordonnées aux forces biélorusses.
Loukachenko cherche probablement à utiliser le récit selon lequel la Biélorussie est un État pleinement souverain et un partenaire égal de la Russie dans l’État de l’Union afin de pouvoir utiliser le levier informationnel pour demander que les forces russes quittent la Biélorussie après la fin de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Loukachenko a également déclaré qu’il soutenait les négociations de paix « dès que possible » et a offert d’aider à la médiation des négociations.
Source ISW Le 04/04/2023
Le Kremlin tentera probablement de contraindre la Biélorussie à poursuivre l’intégration de l’État de l’Union lorsque le président russe Vladimir Poutine et le président biélorusse Alexandre Loukachenko se rencontreront à Moscou les 5 et 6 avril.
Le Kremlin a annoncé le 4 avril que Poutine et Loukachenko se rencontreraient pour des discussions bilatérales privées le 5 avril et assisteraient à une réunion du Conseil suprême d’État de l’État de l’Union à Moscou le 6 avril.
Le Kremlin a déclaré que la réunion du Conseil suprême d’État de l’Union abordera la mise en œuvre du Traité d’État de l’Union à travers 28 programmes différents d’États de l’Union de 2021 à 2023 probablement le paquet de 28 feuilles de route d’intégration que Loukachenko a ratifiées en novembre 2021.
Le Kremlin a déclaré que les responsables russes et biélorusses prévoyaient également de se mettre d’accord sur d’autres « questions pratiques non spécifiées d’une intégration plus poussée », peut-être dans le domaine du partage de renseignements, alors que le directeur du Service de renseignement extérieur russe (SVR), Sergueï Narychkine, a rencontré Loukachenko à Minsk et a discuté du partage de renseignements russo-biélorusses le 4 avril.
Le Kremlin pourrait faire pression sur la Biélorussie pour obtenir davantage de concessions en matière d’intégration sous la rubrique de la défense de l’État de l’Union contre les prétendues menaces militaires et/ou terroristes occidentales.
Le Kremlin continue de tenter d’utiliser des menaces nucléaires pour dissuader les dispositions de l’aide militaire occidentale à l’Ukraine avant la contre-offensive prévue par l’Ukraine.
Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a justifié la décision de la Russie de déployer des armes nucléaires tactiques en Biélorussie en accusant l’OTAN d’intensifier les activités d’entraînement au combat et de reconnaissance près des frontières russe et biélorusse et a accusé l’Occident d’intensifier la guerre en Ukraine en fournissant une aide militaire supplémentaire à l’Ukraine le 4 avril.
Choïgou a renforcé les menaces nucléaires russes existantes en déclarant que la Biélorussie dispose d’avions d’attaque à capacité nucléaire et de systèmes Iskander-M capables de frapper nucléaire.
Choïgou a également déclaré que les forces de missiles biélorusses ont commencé à s’entraîner en Russie pour utiliser les systèmes Iskander-M, y compris l’utilisation d’armes nucléaires tactiques, le 3 avril. Les déclarations de Choïgou ne présentent aucune nouvelle information sur la formation biélorusse et font probablement partie d’une opération d’information.
L'ISW avait précédemment signalé que des militaires biélorusses s’entraînaient avec des systèmes Iskander en Russie à partir de février 2023.
La rhétorique de chantage nucléaire revigorée de Choïgou coïncide avec l’adhésion de la Finlande à l’OTAN et à un nouveau programme d’aide américain à l’Ukraine.
L'ISW continue d’évaluer que le risque d’escalade nucléaire reste extrêmement faible et que les déploiements russes d’armes nucléaires tactiques en Biélorussie sont très peu susceptibles d’affecter les réalités du champ de bataille en Ukraine.
En outre, les armes nucléaires déployées par la Russie en Biélorussie resteront presque certainement sous le contrôle du personnel russe déployé en permanence en Biélorussie.
Source ISW le 10/04/2023
Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a rencontré le président biélorusse Alexandre Loukachenko à Minsk, en Biélorussie, le 10 avril. Choïgou et Loukachenko ont principalement utilisé la réunion pour réitérer une rhétorique passe-partout qui soulignait la force de la coopération bilatérale russe et biélorusse et accusait l’OTAN et l’Occident collectif de menacer l’intégrité territoriale de la Biélorussie.
Loukachenko a exprimé sa gratitude pour le maintien d’une présence militaire de la Russie en Biélorussie et a accusé la Pologne et la Lituanie de menacer les frontières biélorusses, tandis que Choïgou a remercié Loukachenko d’avoir fourni des terrains d’entraînement biélorusses pour l’utilisation des troupes russes.
Le président biélorusse Alexandre Loukachenko continue d’utiliser des déclarations publiques très médiatisées pour présenter la Biélorussie comme un État souverain malgré son occupation de facto actuelle par les forces russes.
Loukachenko a réitéré une rhétorique passe-partout sur le fait qu’il est le partenaire égal du président russe Vladimir Poutine dans la défense de la Russie et de la Biélorussie en dépeignant explicitement la Biélorussie comme la cible d’une guerre hybride occidentale un récit que Loukachenko promeut depuis 2020.
Loukachenko a déclaré que lui et Poutine avaient mutuellement convenu de déployer des armes nucléaires russes en Biélorussie pour protéger la « souveraineté et l’indépendance » de la Biélorussie.
Loukachenko a également déclaré que lui et Poutine avaient décidé d’un commun accord de déployer partiellement des éléments du Groupement régional de troupes (RGV) de l’État de l’Union dans une zone non spécifiée.
Loukachenko a déclaré que personne ne devrait s’inquiéter que la Russie « ait capturé quelque chose » en Biélorussie et a déclaré que les forces russes qui s’entraînent en Biélorussie sous la direction d’officiers biélorusses sont subordonnées aux forces biélorusses.
Loukachenko cherche probablement à utiliser le récit selon lequel la Biélorussie est un État pleinement souverain et un partenaire égal de la Russie dans l’État de l’Union afin de pouvoir utiliser le levier informationnel pour demander que les forces russes quittent la Biélorussie après la fin de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Loukachenko a également déclaré qu’il soutenait les négociations de paix « dès que possible » et a offert d’aider à la médiation des négociations.
Source ISW Le 04/04/2023
Le Kremlin tentera probablement de contraindre la Biélorussie à poursuivre l’intégration de l’État de l’Union lorsque le président russe Vladimir Poutine et le président biélorusse Alexandre Loukachenko se rencontreront à Moscou les 5 et 6 avril.
Le Kremlin a annoncé le 4 avril que Poutine et Loukachenko se rencontreraient pour des discussions bilatérales privées le 5 avril et assisteraient à une réunion du Conseil suprême d’État de l’État de l’Union à Moscou le 6 avril.
Le Kremlin a déclaré que la réunion du Conseil suprême d’État de l’Union abordera la mise en œuvre du Traité d’État de l’Union à travers 28 programmes différents d’États de l’Union de 2021 à 2023 probablement le paquet de 28 feuilles de route d’intégration que Loukachenko a ratifiées en novembre 2021.
Le Kremlin a déclaré que les responsables russes et biélorusses prévoyaient également de se mettre d’accord sur d’autres « questions pratiques non spécifiées d’une intégration plus poussée », peut-être dans le domaine du partage de renseignements, alors que le directeur du Service de renseignement extérieur russe (SVR), Sergueï Narychkine, a rencontré Loukachenko à Minsk et a discuté du partage de renseignements russo-biélorusses le 4 avril.
Le Kremlin pourrait faire pression sur la Biélorussie pour obtenir davantage de concessions en matière d’intégration sous la rubrique de la défense de l’État de l’Union contre les prétendues menaces militaires et/ou terroristes occidentales.
Le Kremlin continue de tenter d’utiliser des menaces nucléaires pour dissuader les dispositions de l’aide militaire occidentale à l’Ukraine avant la contre-offensive prévue par l’Ukraine.
Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a justifié la décision de la Russie de déployer des armes nucléaires tactiques en Biélorussie en accusant l’OTAN d’intensifier les activités d’entraînement au combat et de reconnaissance près des frontières russe et biélorusse et a accusé l’Occident d’intensifier la guerre en Ukraine en fournissant une aide militaire supplémentaire à l’Ukraine le 4 avril.
Choïgou a renforcé les menaces nucléaires russes existantes en déclarant que la Biélorussie dispose d’avions d’attaque à capacité nucléaire et de systèmes Iskander-M capables de frapper nucléaire.
Choïgou a également déclaré que les forces de missiles biélorusses ont commencé à s’entraîner en Russie pour utiliser les systèmes Iskander-M, y compris l’utilisation d’armes nucléaires tactiques, le 3 avril. Les déclarations de Choïgou ne présentent aucune nouvelle information sur la formation biélorusse et font probablement partie d’une opération d’information.
L'ISW avait précédemment signalé que des militaires biélorusses s’entraînaient avec des systèmes Iskander en Russie à partir de février 2023.
La rhétorique de chantage nucléaire revigorée de Choïgou coïncide avec l’adhésion de la Finlande à l’OTAN et à un nouveau programme d’aide américain à l’Ukraine.
L'ISW continue d’évaluer que le risque d’escalade nucléaire reste extrêmement faible et que les déploiements russes d’armes nucléaires tactiques en Biélorussie sont très peu susceptibles d’affecter les réalités du champ de bataille en Ukraine.
En outre, les armes nucléaires déployées par la Russie en Biélorussie resteront presque certainement sous le contrôle du personnel russe déployé en permanence en Biélorussie.
Source ISW le 10/04/2023
Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a rencontré le président biélorusse Alexandre Loukachenko à Minsk, en Biélorussie, le 10 avril. Choïgou et Loukachenko ont principalement utilisé la réunion pour réitérer une rhétorique passe-partout qui soulignait la force de la coopération bilatérale russe et biélorusse et accusait l’OTAN et l’Occident collectif de menacer l’intégrité territoriale de la Biélorussie.
Loukachenko a exprimé sa gratitude pour le maintien d’une présence militaire de la Russie en Biélorussie et a accusé la Pologne et la Lituanie de menacer les frontières biélorusses, tandis que Choïgou a remercié Loukachenko d’avoir fourni des terrains d’entraînement biélorusses pour l’utilisation des troupes russes.
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Re: En Biélorussie
Yoda Mer 12 Avr - 9:59
Source ISW le 11/04/2023
Les éléments de manœuvre biélorusses continuent de mener des exercices en Biélorussie.
Des éléments de la taille d’une compagnie de la 19e brigade mécanisée biélorusse basée à Zaslonovo ont mené des exercices pour camoufler des positions de combat sur le 227e terrain d’entraînement interarmes à Borisov, en Biélorussie.
L’armée biélorusse continue d’effectuer des contrôles de préparation au combat à grande échelle en Biélorussie.
Un haut responsable de la défense biélorusse a annoncé le 11 avril que l’armée biélorusse améliorait la préparation au combat du Bélarus en menant des entraînements de combat planifiés, en vérifiant les informations personnelles des réservistes, en vérifiant l’état de préparation des éléments de défense territoriale biélorusses et en effectuant d’autres contrôles de préparation à grande échelle.
Le ministère biélorusse de la Défense a annoncé le 10 avril que les autorités biélorusses avaient établi un point de collecte pour accumuler des ressources nationales afin de soutenir les camions logistiques opérationnels de combat et entretenus pour soutenir les longs trajets de fret.
L’armée russe continuera probablement de s’appuyer sur la capacité administrative de l’armée biélorusse pour soutenir les efforts de génération de forces russes.
Source ISW le 12/04/2023
Un bataillon d’infanterie aéroportée de la 38e brigade d’assaut aéroportée biélorusse a mené des exercices tactiques sur le terrain d’entraînement de Brest à Brest, en Biélorussie, le 12 avril.
L’armée biélorusse a déployé une formation mécanisée non spécifiée du commandement opérationnel occidental de la Biélorussie au raion de Slonim dans l’oblast de Grodno pour simuler le transfert de force d’une posture en temps de paix à une posture de guerre.
Un haut responsable de la sécurité biélorusse a déclaré que cette formation mènera un exercice tactique de brigade impliquant environ 6 000 personnes.
Des éléments du génie de la 557e brigade du génie biélorusse ont été redéployés dans leur base permanente le 12 avril après avoir établi un ponton traversant le fleuve Niémen dans le raïon de Lida, dans l’oblast de Grodno.
Le Bélarus mène un exercice d’état-major de commandement à Borisov, au Bélarus, du 11 au 13 avril.
Des éléments non spécifiés de la défense territoriale biélorusse et du ministère de l’Intérieur ont mené des exercices tactiques sur le 227e terrain d’entraînement interarmes biélorusse à Borisov, en Biélorussie, le 12 avril dans le cadre d’un exercice d’état-major de commandement plus vaste.
Les éléments de manœuvre biélorusses continuent de mener des exercices en Biélorussie.
Des éléments de la taille d’une compagnie de la 19e brigade mécanisée biélorusse basée à Zaslonovo ont mené des exercices pour camoufler des positions de combat sur le 227e terrain d’entraînement interarmes à Borisov, en Biélorussie.
L’armée biélorusse continue d’effectuer des contrôles de préparation au combat à grande échelle en Biélorussie.
Un haut responsable de la défense biélorusse a annoncé le 11 avril que l’armée biélorusse améliorait la préparation au combat du Bélarus en menant des entraînements de combat planifiés, en vérifiant les informations personnelles des réservistes, en vérifiant l’état de préparation des éléments de défense territoriale biélorusses et en effectuant d’autres contrôles de préparation à grande échelle.
Le ministère biélorusse de la Défense a annoncé le 10 avril que les autorités biélorusses avaient établi un point de collecte pour accumuler des ressources nationales afin de soutenir les camions logistiques opérationnels de combat et entretenus pour soutenir les longs trajets de fret.
L’armée russe continuera probablement de s’appuyer sur la capacité administrative de l’armée biélorusse pour soutenir les efforts de génération de forces russes.
Source ISW le 12/04/2023
Un bataillon d’infanterie aéroportée de la 38e brigade d’assaut aéroportée biélorusse a mené des exercices tactiques sur le terrain d’entraînement de Brest à Brest, en Biélorussie, le 12 avril.
L’armée biélorusse a déployé une formation mécanisée non spécifiée du commandement opérationnel occidental de la Biélorussie au raion de Slonim dans l’oblast de Grodno pour simuler le transfert de force d’une posture en temps de paix à une posture de guerre.
Un haut responsable de la sécurité biélorusse a déclaré que cette formation mènera un exercice tactique de brigade impliquant environ 6 000 personnes.
Des éléments du génie de la 557e brigade du génie biélorusse ont été redéployés dans leur base permanente le 12 avril après avoir établi un ponton traversant le fleuve Niémen dans le raïon de Lida, dans l’oblast de Grodno.
Le Bélarus mène un exercice d’état-major de commandement à Borisov, au Bélarus, du 11 au 13 avril.
Des éléments non spécifiés de la défense territoriale biélorusse et du ministère de l’Intérieur ont mené des exercices tactiques sur le 227e terrain d’entraînement interarmes biélorusse à Borisov, en Biélorussie, le 12 avril dans le cadre d’un exercice d’état-major de commandement plus vaste.
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Re: En Biélorussie
Yoda Dim 16 Avr - 10:59
Source ISW Le 15/04/2023
Les éléments de manœuvre biélorusses continuent de mener des exercices en Biélorussie.
Des éléments non spécifiés de la 103e brigade aéroportée basée à Vitebsk ont effectué des exercices tactiques de brigade non spécifiés au terrain d’entraînement de Losvido à Vitebsk, en Biélorussie, le 15 avril.
Des éléments du génie biélorusse ont mené des exercices pour franchir les obstacles d’eau en Biélorussie.
Une compagnie de pontons et d’autres éléments du génie de la 30e brigade ferroviaire biélorusse ont construit un passage de rivière près de Beshenkovichi, dans l’oblast de Vitebsk, le 15 avril.
Un bataillon de ponts de la 36e brigade biélorusse de routes et de ponts a établi un pont flottant sur une rivière (probablement la rivière Berezina) près de Vialikaje Stachava, dans l’oblast de Minsk, le 15 avril.
Source ISW Le 19/04/2023
Les éléments de manœuvre biélorusses continuent de mener des exercices en Biélorussie.
Un bataillon de chars biélorusses non spécifié du Commandement opérationnel du Nord-Ouest de la Biélorussie a participé aux exercices d’état-major du commandement biélorusse en cours sur un terrain d’entraînement près de Borisov le 19 avril.
L’armée biélarussienne continue d'entrainer la plupart des services de ses forces armées.
Le ministère biélorusse de la Défense a annoncé le 19 avril que des éléments de défense aérienne biélorusses non spécifiés mèneraient un exercice tactique, y compris un déploiement dans une zone non spécifiée pour défendre l’espace aérien du 19 au 22 avril.
Source ISW Le 20/04/2023
Les éléments de manœuvre biélorusses ont continué de mener des exercices dans le cadre d’un exercice d’état-major biélorusse au Bélarus.
Le ministère biélorusse de la Défense a annoncé le 20 avril que la 19e brigade mécanisée biélorusse avait achevé sa participation à l’exercice d’état-major de commandement biélorusse au 227e terrain d’entraînement interarmes à Borisov, en Biélorussie.
Des éléments de défense chimique, biologique, radiologique et nucléaire (CBRN) biélorusses non spécifiés ont participé à l’exercice d’état-major du commandement biélorusse dans un lieu non spécifié le 20 avril.
Des éléments de chars biélorusses non spécifiés ont participé à des exercices sur un terrain d’entraînement non spécifié dans l’oblast de Brest le 20 avril.
Les éléments de manœuvre biélorusses continuent de mener des exercices en Biélorussie.
Des éléments non spécifiés de la 103e brigade aéroportée basée à Vitebsk ont effectué des exercices tactiques de brigade non spécifiés au terrain d’entraînement de Losvido à Vitebsk, en Biélorussie, le 15 avril.
Des éléments du génie biélorusse ont mené des exercices pour franchir les obstacles d’eau en Biélorussie.
Une compagnie de pontons et d’autres éléments du génie de la 30e brigade ferroviaire biélorusse ont construit un passage de rivière près de Beshenkovichi, dans l’oblast de Vitebsk, le 15 avril.
Un bataillon de ponts de la 36e brigade biélorusse de routes et de ponts a établi un pont flottant sur une rivière (probablement la rivière Berezina) près de Vialikaje Stachava, dans l’oblast de Minsk, le 15 avril.
Source ISW Le 19/04/2023
Les éléments de manœuvre biélorusses continuent de mener des exercices en Biélorussie.
Un bataillon de chars biélorusses non spécifié du Commandement opérationnel du Nord-Ouest de la Biélorussie a participé aux exercices d’état-major du commandement biélorusse en cours sur un terrain d’entraînement près de Borisov le 19 avril.
L’armée biélarussienne continue d'entrainer la plupart des services de ses forces armées.
Le ministère biélorusse de la Défense a annoncé le 19 avril que des éléments de défense aérienne biélorusses non spécifiés mèneraient un exercice tactique, y compris un déploiement dans une zone non spécifiée pour défendre l’espace aérien du 19 au 22 avril.
Source ISW Le 20/04/2023
Les éléments de manœuvre biélorusses ont continué de mener des exercices dans le cadre d’un exercice d’état-major biélorusse au Bélarus.
Le ministère biélorusse de la Défense a annoncé le 20 avril que la 19e brigade mécanisée biélorusse avait achevé sa participation à l’exercice d’état-major de commandement biélorusse au 227e terrain d’entraînement interarmes à Borisov, en Biélorussie.
Des éléments de défense chimique, biologique, radiologique et nucléaire (CBRN) biélorusses non spécifiés ont participé à l’exercice d’état-major du commandement biélorusse dans un lieu non spécifié le 20 avril.
Des éléments de chars biélorusses non spécifiés ont participé à des exercices sur un terrain d’entraînement non spécifié dans l’oblast de Brest le 20 avril.
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Re: En Biélorussie
Yoda Mer 26 Avr - 12:20
Source ISW Le 25/04/2023
Les forces russes maintiennent une présence le long de la frontière nord de l’Ukraine en Biélorussie et en Russie.
Le commandant ukrainien des forces conjointes, le lieutenant-général Serhiy Nayev, a déclaré le 25 avril que 17 000 forces russes divisées en deux formations sont déployées le long de la frontière sud de la Biélorussie et le long de la frontière dans les oblasts de Briansk et de Koursk.
Nayev a rapporté qu’environ 2 800 forces russes se trouvent sur des terrains d’entraînement non spécifiés en Biélorussie.
Les forces russes maintiennent une présence le long de la frontière nord de l’Ukraine en Biélorussie et en Russie.
Le commandant ukrainien des forces conjointes, le lieutenant-général Serhiy Nayev, a déclaré le 25 avril que 17 000 forces russes divisées en deux formations sont déployées le long de la frontière sud de la Biélorussie et le long de la frontière dans les oblasts de Briansk et de Koursk.
Nayev a rapporté qu’environ 2 800 forces russes se trouvent sur des terrains d’entraînement non spécifiés en Biélorussie.
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Re: En Biélorussie
Yoda Ven 28 Avr - 9:32
Source ISW Le 27/04/2023
Le ministre biélorusse de la Défense, Viktor Khrenin, a rencontré le ministre chinois de la Défense Li Shangfu et le ministre iranien de la Défense Mohammad Reza Ashtiani à New Delhi, en Inde, le 27 avril.
Les efforts continus de la Biélorussie pour établir des relations avec des pays qui ont soutenu ou non condamné la guerre de la Russie en Ukraine visent probablement à construire une coalition de pays non occidentaux et à approfondir les voies pour aider la Russie à échapper aux sanctions occidentales, sur lesquelles ISW a déjà rapporté.
Le ministère biélorusse de la Défense (MoD) a déclaré que Khrenin et Li avaient discuté du statut d’un partenariat stratégique global « par tous les temps » entre la Biélorussie et la Chine ainsi que des perspectives de coopération dans les sphères militaire et générale.
La mention par le ministère de la Défense biélorusse d’un partenariat « tout temps » reflète étroitement les efforts russes pour encadrer la relation sino-russe comme un partenariat « sans limites » malgré les réserves chinoises existantes.
Le ministère biélorusse de la Défense a déclaré que Khrenin et Ashtiani ont noté l’existence d’un « potentiel et de perspectives importants » pour renforcer les contrats militaires et accroître la coopération pratique.
Le ministre biélorusse de la Défense, Viktor Khrenin, a rencontré le ministre chinois de la Défense Li Shangfu et le ministre iranien de la Défense Mohammad Reza Ashtiani à New Delhi, en Inde, le 27 avril.
Les efforts continus de la Biélorussie pour établir des relations avec des pays qui ont soutenu ou non condamné la guerre de la Russie en Ukraine visent probablement à construire une coalition de pays non occidentaux et à approfondir les voies pour aider la Russie à échapper aux sanctions occidentales, sur lesquelles ISW a déjà rapporté.
Le ministère biélorusse de la Défense (MoD) a déclaré que Khrenin et Li avaient discuté du statut d’un partenariat stratégique global « par tous les temps » entre la Biélorussie et la Chine ainsi que des perspectives de coopération dans les sphères militaire et générale.
La mention par le ministère de la Défense biélorusse d’un partenariat « tout temps » reflète étroitement les efforts russes pour encadrer la relation sino-russe comme un partenariat « sans limites » malgré les réserves chinoises existantes.
Le ministère biélorusse de la Défense a déclaré que Khrenin et Ashtiani ont noté l’existence d’un « potentiel et de perspectives importants » pour renforcer les contrats militaires et accroître la coopération pratique.
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Re: En Biélorussie
Yoda Mar 2 Mai - 15:33
Source ISW Le 01/05/2023
Les éléments de manœuvre biélorusses continuent de mener des exercices en Biélorussie.
Le ministère biélorusse de la Défense (MoD) a annoncé le 1er mai que la dernière étape de l’exercice tactique de la brigade est en cours.
Le secrétaire du Conseil de sécurité biélorusse, le lieutenant-général Alexander Volfovich, a déclaré le 29 avril que les brigades biélorusses s’entraînaient pour des opérations offensives, défensives et spéciales et qu’un ensemble de mesures visant à transférer les brigades du temps de paix au temps de guerre était en cours depuis quelques semaines.
Volfovich a affirmé qu’il est nécessaire pour toutes les forces biélorusses de maintenir leur état de préparation au combat en raison de la situation militaro-politique actuelle aux frontières de la Biélorussie.
Les éléments de manœuvre biélorusses continuent de mener des exercices en Biélorussie.
Le ministère biélorusse de la Défense (MoD) a annoncé le 1er mai que la dernière étape de l’exercice tactique de la brigade est en cours.
Le secrétaire du Conseil de sécurité biélorusse, le lieutenant-général Alexander Volfovich, a déclaré le 29 avril que les brigades biélorusses s’entraînaient pour des opérations offensives, défensives et spéciales et qu’un ensemble de mesures visant à transférer les brigades du temps de paix au temps de guerre était en cours depuis quelques semaines.
Volfovich a affirmé qu’il est nécessaire pour toutes les forces biélorusses de maintenir leur état de préparation au combat en raison de la situation militaro-politique actuelle aux frontières de la Biélorussie.
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Re: En Biélorussie
Krispoluk Mar 2 Mai - 16:12
Rodomontades et Loukaconneries habituelles !Yoda a écrit:Source ISW Le 01/05/2023
Les éléments de manœuvre biélorusses continuent de mener des exercices en Biélorussie.
Le ministère biélorusse de la Défense (MoD) a annoncé le 1er mai que la dernière étape de l’exercice tactique de la brigade est en cours.
Le secrétaire du Conseil de sécurité biélorusse, le lieutenant-général Alexander Volfovich, a déclaré le 29 avril que les brigades biélorusses s’entraînaient pour des opérations offensives, défensives et spéciales et qu’un ensemble de mesures visant à transférer les brigades du temps de paix au temps de guerre était en cours depuis quelques semaines.
Volfovich a affirmé qu’il est nécessaire pour toutes les forces biélorusses de maintenir leur état de préparation au combat en raison de la situation militaro-politique actuelle aux frontières de la Biélorussie.
Krispoluk- Messages : 9785
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Re: En Biélorussie
Caduce62 Mar 2 Mai - 16:51
EffectivementKrispoluk a écrit:Rodomontades et Loukaconneries habituelles !Yoda a écrit:Source ISW Le 01/05/2023
Les éléments de manœuvre biélorusses continuent de mener des exercices en Biélorussie.
Le ministère biélorusse de la Défense (MoD) a annoncé le 1er mai que la dernière étape de l’exercice tactique de la brigade est en cours.
Le secrétaire du Conseil de sécurité biélorusse, le lieutenant-général Alexander Volfovich, a déclaré le 29 avril que les brigades biélorusses s’entraînaient pour des opérations offensives, défensives et spéciales et qu’un ensemble de mesures visant à transférer les brigades du temps de paix au temps de guerre était en cours depuis quelques semaines.
Volfovich a affirmé qu’il est nécessaire pour toutes les forces biélorusses de maintenir leur état de préparation au combat en raison de la situation militaro-politique actuelle aux frontières de la Biélorussie.
Les biélorusses n'ont participé à AUCUNE guerre donc sont totalement inexpérimenté au combat !
En face, il y a les forces de défense territoriale ukrainiennes, qui ont l'expérience surtout après avoir bloqué des troupes d'élites russes et qui n'attendent que de leur faire une sodom... militaire bien profonde
Caduce62- Messages : 15059
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Re: En Biélorussie
Krispoluk Mar 2 Mai - 18:18
Caduce62 a écrit:EffectivementKrispoluk a écrit:Rodomontades et Loukaconneries habituelles !Yoda a écrit:Source ISW Le 01/05/2023
Les éléments de manœuvre biélorusses continuent de mener des exercices en Biélorussie.
Le ministère biélorusse de la Défense (MoD) a annoncé le 1er mai que la dernière étape de l’exercice tactique de la brigade est en cours.
Le secrétaire du Conseil de sécurité biélorusse, le lieutenant-général Alexander Volfovich, a déclaré le 29 avril que les brigades biélorusses s’entraînaient pour des opérations offensives, défensives et spéciales et qu’un ensemble de mesures visant à transférer les brigades du temps de paix au temps de guerre était en cours depuis quelques semaines.
Volfovich a affirmé qu’il est nécessaire pour toutes les forces biélorusses de maintenir leur état de préparation au combat en raison de la situation militaro-politique actuelle aux frontières de la Biélorussie.
Les biélorusses n'ont participé à AUCUNE guerre donc sont totalement inexpérimenté au combat !
En face, il y a les forces de défense territoriale ukrainiennes, qui ont l'expérience surtout après avoir bloqué des troupes d'élites russes et qui n'attendent que de leur faire une sodom... militaire bien profonde
La Biélorussie n'attaquera JAMAIS l'Ukraine mais Poutine la force à faire de la gesticulation pour immobiliser des troupes ukrainiennes dans le Nord !
Cela ne change rien à la puissante réserve de contre-attaque ukrainienne prévue. De toutes façons, ils doivent garder un minimum de troupes territoriales à la frontière pour parer à toute éventualité (russe).
Krispoluk- Messages : 9785
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Re: En Biélorussie
Gilles Mar 2 Mai - 22:09
Krispoluk a écrit:Caduce62 a écrit:EffectivementKrispoluk a écrit:Rodomontades et Loukaconneries habituelles !Yoda a écrit:Source ISW Le 01/05/2023
Les éléments de manœuvre biélorusses continuent de mener des exercices en Biélorussie.
Le ministère biélorusse de la Défense (MoD) a annoncé le 1er mai que la dernière étape de l’exercice tactique de la brigade est en cours.
Le secrétaire du Conseil de sécurité biélorusse, le lieutenant-général Alexander Volfovich, a déclaré le 29 avril que les brigades biélorusses s’entraînaient pour des opérations offensives, défensives et spéciales et qu’un ensemble de mesures visant à transférer les brigades du temps de paix au temps de guerre était en cours depuis quelques semaines.
Volfovich a affirmé qu’il est nécessaire pour toutes les forces biélorusses de maintenir leur état de préparation au combat en raison de la situation militaro-politique actuelle aux frontières de la Biélorussie.
Les biélorusses n'ont participé à AUCUNE guerre donc sont totalement inexpérimenté au combat !
En face, il y a les forces de défense territoriale ukrainiennes, qui ont l'expérience surtout après avoir bloqué des troupes d'élites russes et qui n'attendent que de leur faire une sodom... militaire bien profonde
La Biélorussie n'attaquera JAMAIS l'Ukraine mais Poutine la force à faire de la gesticulation pour immobiliser des troupes ukrainiennes dans le Nord !
Cela ne change rien à la puissante réserve de contre-attaque ukrainienne prévue. De toutes façons, ils doivent garder un minimum de troupes territoriales à la frontière pour parer à toute éventualité (russe).
Je serais moins catégorique à ta place...
Gilles- Messages : 2442
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