Actualités diverses
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Re: Actualités diverses
Une bonne mesure, mais qui, comme toute bonne mesure, pourrait aussi avoir des effets pervers avec la liberté laissée à des fraudeurs, qui auront trois ans pour s’organiser.
Ukraine: Porochenko réduit les pouvoirs du fisc, soupçonné d'empocher des pots-de-vin
Le président ukrainien Petro Porochenko a promulgué vendredi une loi réduisant les pouvoirs du fisc, soupçonné d'empocher des pots-de-vin, afin de lutter contre la corruption et attirer les investissements étrangers.
Le texte interdit aux services fiscaux de conduire des contrôles inopinés des sociétés et laisse aux petites entreprises la possibilité de fonctionner sans inspection pendant trois ans. Le fisc est régulièrement soupçonné d'empocher des pots-de-vin en échange de sa clémence concernant certaines infractions, mais aussi pour être instrumentalisé dans les rivalités entre hommes d'affaires ou des opérations à motivation politique.
«Cela va réduire de manière significative le nombre d'inspections de la part des autorités de contrôle», a plaidé le président pro-occidental. «Nous verrons des changements qualitatifs dans la qualité du climat d'investissement», a promis Petro Porochenko. Selon le chef de l'Etat, le fisc n'aura plus un rôle d'enquête mais «consultatif», ce qui veut dire que les entreprises pourront lui poser des questions mais n'auront plus à ouvrir leurs comptes sans préavis.
Ces mesures visent à lutter contre la corruption qui gangrène l'Ukraine à tous les échelons de l'Etat et entrave les investissements à un moment où l'économie se reprend timidement après plusieurs années d'effondrement. La lutte contre la corruption et l'amélioration du climat d'affaires font partie des exigences clés des bailleurs de fonds de Kiev, menés par le Fonds monétaire international, pour poursuivre leur soutien financier. © BELGA
Ukraine: Porochenko réduit les pouvoirs du fisc, soupçonné d'empocher des pots-de-vin
Le président ukrainien Petro Porochenko a promulgué vendredi une loi réduisant les pouvoirs du fisc, soupçonné d'empocher des pots-de-vin, afin de lutter contre la corruption et attirer les investissements étrangers.
Le texte interdit aux services fiscaux de conduire des contrôles inopinés des sociétés et laisse aux petites entreprises la possibilité de fonctionner sans inspection pendant trois ans. Le fisc est régulièrement soupçonné d'empocher des pots-de-vin en échange de sa clémence concernant certaines infractions, mais aussi pour être instrumentalisé dans les rivalités entre hommes d'affaires ou des opérations à motivation politique.
«Cela va réduire de manière significative le nombre d'inspections de la part des autorités de contrôle», a plaidé le président pro-occidental. «Nous verrons des changements qualitatifs dans la qualité du climat d'investissement», a promis Petro Porochenko. Selon le chef de l'Etat, le fisc n'aura plus un rôle d'enquête mais «consultatif», ce qui veut dire que les entreprises pourront lui poser des questions mais n'auront plus à ouvrir leurs comptes sans préavis.
Ces mesures visent à lutter contre la corruption qui gangrène l'Ukraine à tous les échelons de l'Etat et entrave les investissements à un moment où l'économie se reprend timidement après plusieurs années d'effondrement. La lutte contre la corruption et l'amélioration du climat d'affaires font partie des exigences clés des bailleurs de fonds de Kiev, menés par le Fonds monétaire international, pour poursuivre leur soutien financier. © BELGA
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Actualités diverses
Un article intéressant mais trop long à traduire.
InformNapalm l'a fait:
2017, le monde en quatre espérances
Le monde en ce début de l’année 2017 est un champ de ruines et, en de nombreuses régions, un charnier à livre ouvert. Pour les historiens futurs, s’il s’en trouve encore, l’année qui vient de s’achever apparaîtra comme un tournant tragique de l’histoire mondiale, un de ces moments où la vision du gouffre n’a jamais été aussi proche. Le monde n’est jamais apparu, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, malgré les risques de cataclysme de la Guerre froide, comme aussi dangereux tant pour la paix que pour les valeurs de droit et de liberté. Nous n’avons jamais eu autant besoin de dirigeants dotés d’un sens historique et de principes.
L’élection de Donald Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, achève de précipiter le monde dans l’imprévu et inaugure, en un grimaçant requiem, une nouvelle ère du politique au moment même où la première menace, globale et multiforme, celle de la Russie de Vladimir Poutine, dérègle l’ordre mondial – et telle est sa finalité même. Elle renforce aussi la marche des démocraties vers l’abîme sous les coups de butoir de leurs propres démons. Tandis que, sur la scène internationale, dans la nouvelle réalité orwellienne du monde, la guerre est qualifiée de paix, une victoire sanglante de marche vers la concorde, et un régime terroriste de pouvoir légitime, les principes de base de l’existence démocratique – vérité, respect des faits, justice, règle de droit – se trouvent peu à peu détruits avec l’aide d’une puissance étrangère.
Bonne année, donc !
S’il paraît nécessaire d’imaginer ce que pourrait donner l’extrapolation des tendances constatées au cours de l’année 2016 – le tableau pourrait être extrêmement rapide –, il importe surtout de comprendre les leviers à partir desquels les tenants d’un ordre mondial plus sûr, conforme au droit et accordant toute leur place aux organisations internationales pourraient agir. Je ne crois pas qu’il faille ici se départir de toute espérance, mais pour ne pas céder aux illusions de l’utopie, d’une auto-organisation vertueuse spontanée ou d’un changement radical dans les orientations des dirigeants des pays les plus inquiétants, les forces libres de chaque pays doivent comprendre comment peser.
La possible décomposition
Le prolongement mécanique des tendances de l’année 2016 dessine un monde dangereux qui pourrait bien marquer la fin de l’ordre international tel que nous le connaissons. Après l’invasion de l’est de l’Ukraine et l’annexion de la Crimée, la Russie pourrait être tentée de tester la résolution des pays de l’OTAN et principalement des États-Unis d’appliquer l’article 5 du Traité (garantie automatique de défense mutuelle), par exemple en faisant une incursion sous un prétexte quelconque dans l’un des États baltes. Il n’est pas sûr que leur réponse soit adéquate, ce qui signifierait la déliquescence de l’Alliance.
Incitée par la levée des sanctions à l’encontre de la Russie décidée par le gouvernement Trump, l’Europe pourrait aussi, en raison d’un revirement français, lever les siennes – lesquelles n’ont tenu que grâce à la force du couple franco-allemand. Parallèlement, l’épuisement du processus engagé dans le cadre du format de Normandie conduirait au constat de décès des accords de Minsk ou à un déséquilibre dans leur application au profit de Moscou.
Cérémonie funéraire à Kiev, le 22 décembre 2016, en hommage à un soldat ukrainien tué dans la région de Donetsk lors d’affrontements avec les forces pro-russes. Sergei Supinsky/AFP
Dans un contexte de reprise de l’offensive depuis quelques mois, la guerre russe pourrait, dès lors, reprendre en Ukraine avec une intensité encore accrue sans aucune conséquence, les États-Unis, la France et quelques autres États européens ayant de fait signifié au Kremlin leur nihil obstat. Minée par les divisions sur la stratégie géopolitique et l’enracinement lors de plusieurs élections de mouvements peu respectueux des droits fondamentaux, occupée à gérer la face absurde du Brexit, l’Europe se trouverait de plus en plus marginalisée sur la scène internationale.
Au Moyen-Orient, la nouvelle lune de miel entre Washington – mais aussi Ankara – et Moscou aboutirait à un démantèlement effectif de la Syrie, au renforcement des mouvements terroristes et à une politique toujours plus répressive de plusieurs pays de la région, notamment l’Égypte et la Turquie. La nouvelle incohérence de la politique américaine, le jeu intrinsèquement instable de la Russie et la division accrue de l’Europe conduiraient à rendre encore plus incertains les fragiles perspectives de paix en Libye, les progrès vers la stabilisation politique et des réformes d’ampleur en Tunisie et une meilleure inclusion dans le jeu diplomatique des pays du Golfe, notamment l’Arabie saoudite, sans même évoquer la déshérence de tout processus de paix en Israël et la continuation des massacres de civils au Yémen.
Enfin, échaudée par une politique hostile de Washington, mais sans en craindre de vraies représailles en raison du nouvel isolationnisme américain, Pékin pourrait trouver là une nouvelle incitation à accélérer sa domination en mer de Chine du sud et à affirmer sa puissance devant une alliance russo-américaine menaçante à ses yeux. Le subtil équilibre trouvé avec Taïwan serait également menacé et la zone Asie-Pacifique deviendrait le lieu de tensions à l’issue imprévisible.
Espérance 1 : de l’ordre mondial russe à un nouvel équilibre
L’année 2017 s’ouvre sur un ordre mondial dominé par la Russie. Moscou semble en effet avoir dicté l’ordre du jour des relations internationales pendant toute l’année 2016. En Syrie d’abord en imposant une trêve devant déboucher sur un accord de paix selon ses propres termes après avoir, indirectement d’abord, directement ensuite, ravagé le pays. En Ukraine, aussi, où ses forces repartent à l’offensive dans le Donbass, et en Europe où des candidats pro-russes ont remporté plusieurs élections et où ses idées gagnent du terrain. En Turquie, où elle a réussi à obtenir un renversement d’alliance; aux États-Unis, où elle a contribué à faire élire le président de son choix; à l’ONU enfin, dont elle a bloqué le fonctionnement régulier du Conseil de Sécurité.
Pour autant, il n’est nul fatalisme à ce que cette tendance se poursuive inchangée en 2017. En Europe, et singulièrement en France, les élections à venir peuvent voir la défaite de ceux qui entendent pratiquer une politique d’indulgence envers la Russie. Les cyberattaques et la propagande invasive de Moscou peuvent se retourner contre leurs auteurs et conduire à une prise de conscience de l’opinion. Aux États-Unis, de nouvelles attaques affectant la vie des Américains peuvent rendre la position pro-russe de Donald Trump intenable et il peut être contré par le Congrès, voire certains membres de son équipe, soucieux de conserver la Turquie dans le camp occidental et dans l’OTAN, de ne pas se priver de l’alliance avec les pays du Golfe et désireux de ne pas laisser l’Iran s’installer en pays conquis dans de larges parts du territoire syrien.
L’ambassadeur de Russie Vitaly Tchourkine, à l’ONU, le 31 décembre 2016. Kena Betancur/AFP
La Chine elle-même ne verrait pas d’un bon œil la Russie s’installer comme puissance dominante et elle a de plus en plus besoin d’institutions internationales qui fonctionnent, ce que Moscou entend empêcher. L’accord trouvé entre la Russie et les pays du Golfe, notamment sur une limitation de la production permettant une hausse du cours du brut, pourrait aussi être remis en question en raison des rivalités géostratégiques, privant le Kremlin du bol d’air offert par leur remontée.
Dès lors, un nouvel équilibre pourrait s’installer dans lequel Moscou se trouverait en face d’un environnement de plus en plus hostile, l’empêchant, en particulier au Moyen-Orient, de poursuivre son œuvre. Les accords de paix qu’elle entend pousser dans les prochains mois pourraient être remis en cause par les divergences des principaux acteurs, notamment Ankara et Téhéran.
Espérance 2 : la modération chinoise
En Mer de Chine, Pékin, qui a tendance à agir comme acteur rationnel dans la perspective d’accord de long terme, pourrait trouver que la meilleure réponse à la politique plus offensive de l’Amérique est la modération. L’enterrement annoncé par Donald Trump de l’accord commercial trans-Pacifique pourrait être une incitation forte à renforcer encore ses propres accords avec les pays de la zone et à jouer la carte de l’apaisement afin de dissuader ceux-ci de se tourner vers Washington, voire à suivre les États-Unis dans des liens plus coopératifs avec la Russie. Encore hésitante à jour pleinement un jeu global, la Chine pourrait tenter de reprendre la main au sein des organisations internationales, y compris aux Nations unies, où elle a joué jusqu’à présent un jeu plutôt suiviste.
L’inquiétude suscitée dans la région par la nouvelle ère américaine et, parallèlement, l’accentuation des doutes sur la garantie de sécurité des États-Unis, constituent pour Pékin une opportunité de premier plan. De surcroît, la Chine continue de disposer d’instruments de pression commerciaux et financiers – quoique désormais plus limités – sur Washington, et il n’est pas exclu que le gouvernement Trump finisse par comprendre qu’une brouille durable avec Pékin ne soit pas de l’intérêt de l’Amérique. En somme, plus que jamais sans doute, la Chine dispose d’une capacité d’initiative exceptionnelle.
Espérance 3 : l’Europe résiste
Dans l’hypothèse déjà évoquée de l’arrivée au pouvoir de gouvernements conscients des risques que fait subir à l’Europe une Russie remise au centre du jeu mondial et de l’imprévisibilité de la présidence Trump, les capitales européennes pourraient retrouver la force de l’union. Soudés par la nécessité de combattre ceux qui s’opposent aux valeurs européennes les plus fondamentales, Paris, Berlin et Rome et les pays du Benelux notamment pourraient prendre de nouvelles initiatives pour relancer le processus européen.
Au-delà de la proposition franco-allemande visant à renforcer l’Europe de la défense, les pays européens s’uniraient pour contrer les actions de désinformation engagées par Moscou d’abord pour saper ses valeurs. Dépassant le stade purement technique – cette dimension-là étant elle-même dotée de plus de moyens –, les dirigeants ressentiraient la nécessité de mieux communiquer en direction de leurs opinions publiques sur le lien entre ces principes politiques et la menace géopolitique. Dans ce contexte, l’Europe ferait preuve d’une fermeté accrue à l’égard des pays – Hongrie, Pologne notamment – qui connaissent aujourd’hui des dérives inquiétantes.
Un possible sursaut européen en 2017, avec ou sans Londres… freestocks.org/Flickr
Dans ce contexte, l’Europe tiendrait bon sur les sanctions à l’égard de la Russie, qui seraient régulièrement renouvelées. À l’occasion du renouvellement du président du Conseil européen, une personnalité de premier plan serait nommée. Plusieurs étapes concrètes seraient enfin engagées dans le secteur de la défense européenne au cours de l’année 2017, en étroite liaison avec l’OTAN; au-delà des interrogations sur le devenir de l’organisation. De surcroît, les principaux pays européens, dont la France et l’Allemagne, mais aussi le Royaume-Uni, se porteraient en première ligne pour lancer des initiatives au Moyen-Orient, notamment en Syrie et au Yémen.
Enfin, devant les difficultés juridiques quasi insurmontables du processus, les conséquences ravageuses pour des pans entiers de l’économie et la nécessité d’un sursaut lié à l’élection américaine, la perspective du Brexit s’éloignerait de l’horizon. De plus en plus de voix au Royaume-Uni, y compris d’anciens Brexiters, s’élèveraient en faveur d’une renonciation que les analystes internationaux considéreraient de plus en plus comme possible sinon probable.
Espérance 4 : le Moyen-Orient, de la guerre de tous contre tous à l’apaisement
Sur le front moyen-oriental, l’accentuation des tensions entre la Turquie et l’Iran sur la Syrie, le souci des pays du Golfe d’entrer à nouveau dans le jeu, les pressions maintenues des Européens concernant le départ de Bachar el-Assad, l’inquiétude nouvelle de l’Amérique de Trump concernant les risques de renforcement de Téhéran dans la région, conduiraient les pays européens et certains États de la coalition dans la lutte contre Daech en Irak à reprendre la main pour organiser une transition politique à Damas. Ils pourraient parvenir à écarter Assad du pouvoir et à nommer un gouvernement de transition. Pendant ce temps, les États-Unis et l’Europe, comprenant l’absence de lutte sérieuse contre le terrorisme de la Russie et du régime baasiste, se mettraient d’accord pour accentuer les moyens consacrés à la lutte contre l’État islamique, cet effort se traduisant en particulier par la reprise symbolique de Raqqa, «capitale» du terrorisme islamique.
Parallèlement, la libération de Mossoul, les pressions accentuées de l’Amérique et de l’Europe en faveur d’un gouvernement plus équilibré en Irak, permettraient d’envisager une relative stabilisation de la région. Enfin, échaudée par un jeu russe trop tourné vers l’Iran, Ankara réaffirmerait son engagement dans l’Alliance et s’engagerait dans une attitude moins répressive sur le plan interne.
Quant à l’Iran, pressée par l’Europe comme par les États-Unis d’organiser le repli de ses milices en Syrie, voire en Irak, déjà abandonnée par le Hamas en Palestine, en échange de garanties sur la poursuite de l’accord nucléaire, elle finirait par consentir au départ d’Assad en échange de garanties de représentation – et de protection – de la minorité alaouite.
De la résilience à la résistance
Ces quatre espérances ne sont pas des actes de foi, mais elles n’expriment pas non plus des utopies sans fondement. Elles ne visent qu’à dessiner un chemin pour l’action. Pour l’instant, les démocraties ont réussi à rester fortes et fermes devant les actes terroristes qui les ont frappées – ce qu’on appelle la résilience – ; certains aujourd’hui se préparent à la résistance, voire à la dissidence, notamment aux États-Unis et dans certains pays – à nouveau – de l’Europe de l’Est, peut-être bientôt en France. Si l’on souhaite que les scénarios d’espérance aient une chance de se réaliser, au moins partiellement, une prise de conscience doit se faire jour sur quatre points.
Le «président élu» Donald Trump, le 31 décembre 2016, à Palm Beach (Floride). Don Emmert/AFP
D’abord, les dimensions internes et externes sont plus que jamais liées. La lutte pour le droit, les droits de l’homme, la démocratie, la vérité, la justice et les libertés sur le plan intérieur est nouée à ce combat dans l’ordre international. Cela doit être aujourd’hui compris, et c’est en cela que la question russe est primordiale.
Ensuite, les précédents historiques doivent nous éclairer, quand bien même nous devons tenter de comprendre la dimension inédite de chaque période. Certes, les sombres temps sont de retour et nous pouvons discerner des traits communs, du moins dans nos perceptions subjectives, avec ce que Le monde d’hier de Stefan Zweig pouvait exprimer. Hannah Arendt avait aussi décrit la manière dont les régimes de type totalitaire utilisaient le mensonge et la subversion des notions de vrai et de faux et de bien et de mal. Sur le plan de la tactique militaire de destruction totale, Alep a pu être à raison comparée à Grozny. Mais les modes actuels de propagation de l’information et de la désinformation ont changé ; l’ampleur de la destruction possible des esprits et de la liberté est potentiellement sans commune mesure. La surinformation va aussi parfois de pair avec la sous-analyse. La distance entre la visibilité totale des abominations quasiment en direct et l’absence d’action a aussi des effets ravageurs sur la solidité de la démocratie, sa crédibilité et le sens commun. Ceci doit être analysé.
En troisième lieu, pour notre pays, la France, nous ne saurions ni sous- ni surestimer son rôle, mais devons comprendre les conséquences d’un revirement de sa position. Récemment, à New York, le chef économiste d’une grande agence de notation me confirmait mon appréhension : selon certains de ses collègues et lui-même, la France était en 2017 le principal risque en Europe – plus important donc que ceux liés au Brexit et aux incertitudes italiennes. Aujourd’hui, si la France bascule du côté de la Russie, cela signifie la concrétisation possible d’un double danger : l’impossibilité pour l’Allemagne seule de défendre sa position et donc le désengagement de l’Europe de la question ukrainienne, alors même que la révolution de Maidan avait été faite au nom des valeurs européennes, mais aussi du Moyen-Orient ; ensuite, l’affaiblissement durable de l’Europe, Paris se disqualifiant pour porter avec Berlin un projet européen. Bien sûr, cela entraînerait aussi l’affaiblissement de la France au Conseil de sécurité des Nations unies et, pour cette double raison (européenne et mondiale), l’incapacité future de l’Europe de peser en face des États-Unis.
Enfin, dans l’ensemble des pays occidentaux et sans doute aux États-Unis de manière la plus immédiate, se trouve posée la question de la solidité des institutions. Mes discussions récentes à Washington m’ont montré que c’était le point d’inconnue majeur, les hypothèses entendues étant contrastées. Le rôle futur du Congrès dans la « modération » de la présidence Trump sera le premier test de robustesse. Mais cette question institutionnelle, outre-Atlantique comme en Europe (singulièrement aussi d’ailleurs au Royaume-Uni dans la perspective de la suite de l’aventure Brexit), se pose non seulement pour les parlements, mais aussi les partis politiques, la société civile et le monde intellectuel.
S’ils ne parviennent pas à prendre position et à agir en fonction d’abord de l’intérêt du monde et des valeurs premières, il n’y a aucune raison pour que 2017 ne singe pas – avec des conséquences potentiellement irrémédiables – 2016.
InformNapalm l'a fait:
2017, le monde en quatre espérances
Le monde en ce début de l’année 2017 est un champ de ruines et, en de nombreuses régions, un charnier à livre ouvert. Pour les historiens futurs, s’il s’en trouve encore, l’année qui vient de s’achever apparaîtra comme un tournant tragique de l’histoire mondiale, un de ces moments où la vision du gouffre n’a jamais été aussi proche. Le monde n’est jamais apparu, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, malgré les risques de cataclysme de la Guerre froide, comme aussi dangereux tant pour la paix que pour les valeurs de droit et de liberté. Nous n’avons jamais eu autant besoin de dirigeants dotés d’un sens historique et de principes.
L’élection de Donald Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, achève de précipiter le monde dans l’imprévu et inaugure, en un grimaçant requiem, une nouvelle ère du politique au moment même où la première menace, globale et multiforme, celle de la Russie de Vladimir Poutine, dérègle l’ordre mondial – et telle est sa finalité même. Elle renforce aussi la marche des démocraties vers l’abîme sous les coups de butoir de leurs propres démons. Tandis que, sur la scène internationale, dans la nouvelle réalité orwellienne du monde, la guerre est qualifiée de paix, une victoire sanglante de marche vers la concorde, et un régime terroriste de pouvoir légitime, les principes de base de l’existence démocratique – vérité, respect des faits, justice, règle de droit – se trouvent peu à peu détruits avec l’aide d’une puissance étrangère.
Bonne année, donc !
S’il paraît nécessaire d’imaginer ce que pourrait donner l’extrapolation des tendances constatées au cours de l’année 2016 – le tableau pourrait être extrêmement rapide –, il importe surtout de comprendre les leviers à partir desquels les tenants d’un ordre mondial plus sûr, conforme au droit et accordant toute leur place aux organisations internationales pourraient agir. Je ne crois pas qu’il faille ici se départir de toute espérance, mais pour ne pas céder aux illusions de l’utopie, d’une auto-organisation vertueuse spontanée ou d’un changement radical dans les orientations des dirigeants des pays les plus inquiétants, les forces libres de chaque pays doivent comprendre comment peser.
La possible décomposition
Le prolongement mécanique des tendances de l’année 2016 dessine un monde dangereux qui pourrait bien marquer la fin de l’ordre international tel que nous le connaissons. Après l’invasion de l’est de l’Ukraine et l’annexion de la Crimée, la Russie pourrait être tentée de tester la résolution des pays de l’OTAN et principalement des États-Unis d’appliquer l’article 5 du Traité (garantie automatique de défense mutuelle), par exemple en faisant une incursion sous un prétexte quelconque dans l’un des États baltes. Il n’est pas sûr que leur réponse soit adéquate, ce qui signifierait la déliquescence de l’Alliance.
Incitée par la levée des sanctions à l’encontre de la Russie décidée par le gouvernement Trump, l’Europe pourrait aussi, en raison d’un revirement français, lever les siennes – lesquelles n’ont tenu que grâce à la force du couple franco-allemand. Parallèlement, l’épuisement du processus engagé dans le cadre du format de Normandie conduirait au constat de décès des accords de Minsk ou à un déséquilibre dans leur application au profit de Moscou.
Cérémonie funéraire à Kiev, le 22 décembre 2016, en hommage à un soldat ukrainien tué dans la région de Donetsk lors d’affrontements avec les forces pro-russes. Sergei Supinsky/AFP
Dans un contexte de reprise de l’offensive depuis quelques mois, la guerre russe pourrait, dès lors, reprendre en Ukraine avec une intensité encore accrue sans aucune conséquence, les États-Unis, la France et quelques autres États européens ayant de fait signifié au Kremlin leur nihil obstat. Minée par les divisions sur la stratégie géopolitique et l’enracinement lors de plusieurs élections de mouvements peu respectueux des droits fondamentaux, occupée à gérer la face absurde du Brexit, l’Europe se trouverait de plus en plus marginalisée sur la scène internationale.
Au Moyen-Orient, la nouvelle lune de miel entre Washington – mais aussi Ankara – et Moscou aboutirait à un démantèlement effectif de la Syrie, au renforcement des mouvements terroristes et à une politique toujours plus répressive de plusieurs pays de la région, notamment l’Égypte et la Turquie. La nouvelle incohérence de la politique américaine, le jeu intrinsèquement instable de la Russie et la division accrue de l’Europe conduiraient à rendre encore plus incertains les fragiles perspectives de paix en Libye, les progrès vers la stabilisation politique et des réformes d’ampleur en Tunisie et une meilleure inclusion dans le jeu diplomatique des pays du Golfe, notamment l’Arabie saoudite, sans même évoquer la déshérence de tout processus de paix en Israël et la continuation des massacres de civils au Yémen.
Enfin, échaudée par une politique hostile de Washington, mais sans en craindre de vraies représailles en raison du nouvel isolationnisme américain, Pékin pourrait trouver là une nouvelle incitation à accélérer sa domination en mer de Chine du sud et à affirmer sa puissance devant une alliance russo-américaine menaçante à ses yeux. Le subtil équilibre trouvé avec Taïwan serait également menacé et la zone Asie-Pacifique deviendrait le lieu de tensions à l’issue imprévisible.
Espérance 1 : de l’ordre mondial russe à un nouvel équilibre
L’année 2017 s’ouvre sur un ordre mondial dominé par la Russie. Moscou semble en effet avoir dicté l’ordre du jour des relations internationales pendant toute l’année 2016. En Syrie d’abord en imposant une trêve devant déboucher sur un accord de paix selon ses propres termes après avoir, indirectement d’abord, directement ensuite, ravagé le pays. En Ukraine, aussi, où ses forces repartent à l’offensive dans le Donbass, et en Europe où des candidats pro-russes ont remporté plusieurs élections et où ses idées gagnent du terrain. En Turquie, où elle a réussi à obtenir un renversement d’alliance; aux États-Unis, où elle a contribué à faire élire le président de son choix; à l’ONU enfin, dont elle a bloqué le fonctionnement régulier du Conseil de Sécurité.
Pour autant, il n’est nul fatalisme à ce que cette tendance se poursuive inchangée en 2017. En Europe, et singulièrement en France, les élections à venir peuvent voir la défaite de ceux qui entendent pratiquer une politique d’indulgence envers la Russie. Les cyberattaques et la propagande invasive de Moscou peuvent se retourner contre leurs auteurs et conduire à une prise de conscience de l’opinion. Aux États-Unis, de nouvelles attaques affectant la vie des Américains peuvent rendre la position pro-russe de Donald Trump intenable et il peut être contré par le Congrès, voire certains membres de son équipe, soucieux de conserver la Turquie dans le camp occidental et dans l’OTAN, de ne pas se priver de l’alliance avec les pays du Golfe et désireux de ne pas laisser l’Iran s’installer en pays conquis dans de larges parts du territoire syrien.
L’ambassadeur de Russie Vitaly Tchourkine, à l’ONU, le 31 décembre 2016. Kena Betancur/AFP
La Chine elle-même ne verrait pas d’un bon œil la Russie s’installer comme puissance dominante et elle a de plus en plus besoin d’institutions internationales qui fonctionnent, ce que Moscou entend empêcher. L’accord trouvé entre la Russie et les pays du Golfe, notamment sur une limitation de la production permettant une hausse du cours du brut, pourrait aussi être remis en question en raison des rivalités géostratégiques, privant le Kremlin du bol d’air offert par leur remontée.
Dès lors, un nouvel équilibre pourrait s’installer dans lequel Moscou se trouverait en face d’un environnement de plus en plus hostile, l’empêchant, en particulier au Moyen-Orient, de poursuivre son œuvre. Les accords de paix qu’elle entend pousser dans les prochains mois pourraient être remis en cause par les divergences des principaux acteurs, notamment Ankara et Téhéran.
Espérance 2 : la modération chinoise
En Mer de Chine, Pékin, qui a tendance à agir comme acteur rationnel dans la perspective d’accord de long terme, pourrait trouver que la meilleure réponse à la politique plus offensive de l’Amérique est la modération. L’enterrement annoncé par Donald Trump de l’accord commercial trans-Pacifique pourrait être une incitation forte à renforcer encore ses propres accords avec les pays de la zone et à jouer la carte de l’apaisement afin de dissuader ceux-ci de se tourner vers Washington, voire à suivre les États-Unis dans des liens plus coopératifs avec la Russie. Encore hésitante à jour pleinement un jeu global, la Chine pourrait tenter de reprendre la main au sein des organisations internationales, y compris aux Nations unies, où elle a joué jusqu’à présent un jeu plutôt suiviste.
L’inquiétude suscitée dans la région par la nouvelle ère américaine et, parallèlement, l’accentuation des doutes sur la garantie de sécurité des États-Unis, constituent pour Pékin une opportunité de premier plan. De surcroît, la Chine continue de disposer d’instruments de pression commerciaux et financiers – quoique désormais plus limités – sur Washington, et il n’est pas exclu que le gouvernement Trump finisse par comprendre qu’une brouille durable avec Pékin ne soit pas de l’intérêt de l’Amérique. En somme, plus que jamais sans doute, la Chine dispose d’une capacité d’initiative exceptionnelle.
Espérance 3 : l’Europe résiste
Dans l’hypothèse déjà évoquée de l’arrivée au pouvoir de gouvernements conscients des risques que fait subir à l’Europe une Russie remise au centre du jeu mondial et de l’imprévisibilité de la présidence Trump, les capitales européennes pourraient retrouver la force de l’union. Soudés par la nécessité de combattre ceux qui s’opposent aux valeurs européennes les plus fondamentales, Paris, Berlin et Rome et les pays du Benelux notamment pourraient prendre de nouvelles initiatives pour relancer le processus européen.
Au-delà de la proposition franco-allemande visant à renforcer l’Europe de la défense, les pays européens s’uniraient pour contrer les actions de désinformation engagées par Moscou d’abord pour saper ses valeurs. Dépassant le stade purement technique – cette dimension-là étant elle-même dotée de plus de moyens –, les dirigeants ressentiraient la nécessité de mieux communiquer en direction de leurs opinions publiques sur le lien entre ces principes politiques et la menace géopolitique. Dans ce contexte, l’Europe ferait preuve d’une fermeté accrue à l’égard des pays – Hongrie, Pologne notamment – qui connaissent aujourd’hui des dérives inquiétantes.
Un possible sursaut européen en 2017, avec ou sans Londres… freestocks.org/Flickr
Dans ce contexte, l’Europe tiendrait bon sur les sanctions à l’égard de la Russie, qui seraient régulièrement renouvelées. À l’occasion du renouvellement du président du Conseil européen, une personnalité de premier plan serait nommée. Plusieurs étapes concrètes seraient enfin engagées dans le secteur de la défense européenne au cours de l’année 2017, en étroite liaison avec l’OTAN; au-delà des interrogations sur le devenir de l’organisation. De surcroît, les principaux pays européens, dont la France et l’Allemagne, mais aussi le Royaume-Uni, se porteraient en première ligne pour lancer des initiatives au Moyen-Orient, notamment en Syrie et au Yémen.
Enfin, devant les difficultés juridiques quasi insurmontables du processus, les conséquences ravageuses pour des pans entiers de l’économie et la nécessité d’un sursaut lié à l’élection américaine, la perspective du Brexit s’éloignerait de l’horizon. De plus en plus de voix au Royaume-Uni, y compris d’anciens Brexiters, s’élèveraient en faveur d’une renonciation que les analystes internationaux considéreraient de plus en plus comme possible sinon probable.
Espérance 4 : le Moyen-Orient, de la guerre de tous contre tous à l’apaisement
Sur le front moyen-oriental, l’accentuation des tensions entre la Turquie et l’Iran sur la Syrie, le souci des pays du Golfe d’entrer à nouveau dans le jeu, les pressions maintenues des Européens concernant le départ de Bachar el-Assad, l’inquiétude nouvelle de l’Amérique de Trump concernant les risques de renforcement de Téhéran dans la région, conduiraient les pays européens et certains États de la coalition dans la lutte contre Daech en Irak à reprendre la main pour organiser une transition politique à Damas. Ils pourraient parvenir à écarter Assad du pouvoir et à nommer un gouvernement de transition. Pendant ce temps, les États-Unis et l’Europe, comprenant l’absence de lutte sérieuse contre le terrorisme de la Russie et du régime baasiste, se mettraient d’accord pour accentuer les moyens consacrés à la lutte contre l’État islamique, cet effort se traduisant en particulier par la reprise symbolique de Raqqa, «capitale» du terrorisme islamique.
Parallèlement, la libération de Mossoul, les pressions accentuées de l’Amérique et de l’Europe en faveur d’un gouvernement plus équilibré en Irak, permettraient d’envisager une relative stabilisation de la région. Enfin, échaudée par un jeu russe trop tourné vers l’Iran, Ankara réaffirmerait son engagement dans l’Alliance et s’engagerait dans une attitude moins répressive sur le plan interne.
Quant à l’Iran, pressée par l’Europe comme par les États-Unis d’organiser le repli de ses milices en Syrie, voire en Irak, déjà abandonnée par le Hamas en Palestine, en échange de garanties sur la poursuite de l’accord nucléaire, elle finirait par consentir au départ d’Assad en échange de garanties de représentation – et de protection – de la minorité alaouite.
De la résilience à la résistance
Ces quatre espérances ne sont pas des actes de foi, mais elles n’expriment pas non plus des utopies sans fondement. Elles ne visent qu’à dessiner un chemin pour l’action. Pour l’instant, les démocraties ont réussi à rester fortes et fermes devant les actes terroristes qui les ont frappées – ce qu’on appelle la résilience – ; certains aujourd’hui se préparent à la résistance, voire à la dissidence, notamment aux États-Unis et dans certains pays – à nouveau – de l’Europe de l’Est, peut-être bientôt en France. Si l’on souhaite que les scénarios d’espérance aient une chance de se réaliser, au moins partiellement, une prise de conscience doit se faire jour sur quatre points.
Le «président élu» Donald Trump, le 31 décembre 2016, à Palm Beach (Floride). Don Emmert/AFP
D’abord, les dimensions internes et externes sont plus que jamais liées. La lutte pour le droit, les droits de l’homme, la démocratie, la vérité, la justice et les libertés sur le plan intérieur est nouée à ce combat dans l’ordre international. Cela doit être aujourd’hui compris, et c’est en cela que la question russe est primordiale.
Ensuite, les précédents historiques doivent nous éclairer, quand bien même nous devons tenter de comprendre la dimension inédite de chaque période. Certes, les sombres temps sont de retour et nous pouvons discerner des traits communs, du moins dans nos perceptions subjectives, avec ce que Le monde d’hier de Stefan Zweig pouvait exprimer. Hannah Arendt avait aussi décrit la manière dont les régimes de type totalitaire utilisaient le mensonge et la subversion des notions de vrai et de faux et de bien et de mal. Sur le plan de la tactique militaire de destruction totale, Alep a pu être à raison comparée à Grozny. Mais les modes actuels de propagation de l’information et de la désinformation ont changé ; l’ampleur de la destruction possible des esprits et de la liberté est potentiellement sans commune mesure. La surinformation va aussi parfois de pair avec la sous-analyse. La distance entre la visibilité totale des abominations quasiment en direct et l’absence d’action a aussi des effets ravageurs sur la solidité de la démocratie, sa crédibilité et le sens commun. Ceci doit être analysé.
En troisième lieu, pour notre pays, la France, nous ne saurions ni sous- ni surestimer son rôle, mais devons comprendre les conséquences d’un revirement de sa position. Récemment, à New York, le chef économiste d’une grande agence de notation me confirmait mon appréhension : selon certains de ses collègues et lui-même, la France était en 2017 le principal risque en Europe – plus important donc que ceux liés au Brexit et aux incertitudes italiennes. Aujourd’hui, si la France bascule du côté de la Russie, cela signifie la concrétisation possible d’un double danger : l’impossibilité pour l’Allemagne seule de défendre sa position et donc le désengagement de l’Europe de la question ukrainienne, alors même que la révolution de Maidan avait été faite au nom des valeurs européennes, mais aussi du Moyen-Orient ; ensuite, l’affaiblissement durable de l’Europe, Paris se disqualifiant pour porter avec Berlin un projet européen. Bien sûr, cela entraînerait aussi l’affaiblissement de la France au Conseil de sécurité des Nations unies et, pour cette double raison (européenne et mondiale), l’incapacité future de l’Europe de peser en face des États-Unis.
Enfin, dans l’ensemble des pays occidentaux et sans doute aux États-Unis de manière la plus immédiate, se trouve posée la question de la solidité des institutions. Mes discussions récentes à Washington m’ont montré que c’était le point d’inconnue majeur, les hypothèses entendues étant contrastées. Le rôle futur du Congrès dans la « modération » de la présidence Trump sera le premier test de robustesse. Mais cette question institutionnelle, outre-Atlantique comme en Europe (singulièrement aussi d’ailleurs au Royaume-Uni dans la perspective de la suite de l’aventure Brexit), se pose non seulement pour les parlements, mais aussi les partis politiques, la société civile et le monde intellectuel.
S’ils ne parviennent pas à prendre position et à agir en fonction d’abord de l’intérêt du monde et des valeurs premières, il n’y a aucune raison pour que 2017 ne singe pas – avec des conséquences potentiellement irrémédiables – 2016.
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Re: Actualités diverses
Le Premier ministre ukrainien Groysman: La lutte contre la pauvreté est le plus grand défi pour le gouvernement
La lutte contre la pauvreté est le plus grand défi pour le gouvernement ukrainien.
Premier ministre de l'Ukraine Volodymyr Groysman a déclaré cela dans une interview exclusive à Ukrinform.
«Le plus grand défi est la lutte contre la pauvreté, nous devons surmonter la pauvreté dans notre grand pays», a déclaré M. Groysman.
Le chef du gouvernement a souligné que "d'une part, nous avons besoin des décisions de réforme, mais, d'autre part, il est nécessaire de comprendre les sentiments de la population et de leurs plus grands problèmes pour faire les étapes qui aideront à surmonter ce défi. Le salaire minimum, l'augmentation de salaire de nos enseignants et médecins est la première étape. "
La lutte contre la pauvreté est le plus grand défi pour le gouvernement ukrainien.
Premier ministre de l'Ukraine Volodymyr Groysman a déclaré cela dans une interview exclusive à Ukrinform.
«Le plus grand défi est la lutte contre la pauvreté, nous devons surmonter la pauvreté dans notre grand pays», a déclaré M. Groysman.
Le chef du gouvernement a souligné que "d'une part, nous avons besoin des décisions de réforme, mais, d'autre part, il est nécessaire de comprendre les sentiments de la population et de leurs plus grands problèmes pour faire les étapes qui aideront à surmonter ce défi. Le salaire minimum, l'augmentation de salaire de nos enseignants et médecins est la première étape. "
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Re: Actualités diverses
Idée à suivre Roberto:
Les chômeurs en Ukraine apprennent à chercher du travail par les dessins animés
Le Pôle emplois de la région de Mykolaiv en Ukraine a mis en place une méthode bien originale pour apprendre aux demandeurs d’emplois à chercher du travail : des dessins animés.
Cette information est communiquée par le service de presse du Pôle emplois de Mykolaiv.
«La présentation des premières séries du dessin animé « À la recherche du travail ». Depuis plus d’un moi, Stéphane Ovaltchenko, personnage principal de ce dessin animé, est à la recherche du travail. Les chômeurs, mais aussi les employeurs le soutiennent, en commentant son comportement, en analysant les erreurs dans son CV ».
Après avoir visualisé 6 séries de ce dessin animé, les demandeurs d’emplois ont été priés de répondre à la question «Est-ce que l’expérience du personnage principal de ce dessin animé leur était utile». Alors, 47% des personnes ont répondu que c’était l’expérience de Stéphane dans la préparation de son CV qui leur était la plus utile pour eux. Son comportement lors des entretiens d’embauche s’est retrouvé intéressant pour 32% des répondants.
Les chômeurs en Ukraine apprennent à chercher du travail par les dessins animés
Le Pôle emplois de la région de Mykolaiv en Ukraine a mis en place une méthode bien originale pour apprendre aux demandeurs d’emplois à chercher du travail : des dessins animés.
Cette information est communiquée par le service de presse du Pôle emplois de Mykolaiv.
«La présentation des premières séries du dessin animé « À la recherche du travail ». Depuis plus d’un moi, Stéphane Ovaltchenko, personnage principal de ce dessin animé, est à la recherche du travail. Les chômeurs, mais aussi les employeurs le soutiennent, en commentant son comportement, en analysant les erreurs dans son CV ».
Après avoir visualisé 6 séries de ce dessin animé, les demandeurs d’emplois ont été priés de répondre à la question «Est-ce que l’expérience du personnage principal de ce dessin animé leur était utile». Alors, 47% des personnes ont répondu que c’était l’expérience de Stéphane dans la préparation de son CV qui leur était la plus utile pour eux. Son comportement lors des entretiens d’embauche s’est retrouvé intéressant pour 32% des répondants.
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Re: Actualités diverses
Ukraine: "Il faut donner le pouvoir à une nouvelle génération politique"
En mai 2015, Mikhaïl Saakashvili arrive à Odessa, comme gouverneur, avec un objectif prioritaire: terrasser la corruption. Six mois plus tard, l'ancien président de Géorgie démissionne, écoeuré. Interview.
Dans quelle situation se trouve l'Ukraine aujourd'hui?
Les réformes lancées par le gouvernement sont presque toutes à l'arrêt. L'Ukraine, qui, en termes de développement économique, était au coude-à-coude avec la Pologne, lors de son indépendance, en 1991, est aujourd'hui l'un des pays les plus pauvres d'Europe. Les jeunes réformateurs, arrivés dans les ministères après la révolution de Maïdan, en 2014, ont été limogés.
Viktor Ianoukovitch et ses comparses ont été chassés du pouvoir, mais ceux qui les remplacent sont issus de la même génération politique. L'actuel président, Petro Porochenko, avait par exemple participé en 1997 à la création du Parti des Régions, longtemps dirigé par Ianoukovitch. Les noms ont changé, pas la politique. Et il n'y a pas plus de contrôle sur "l'économie de l'ombre".
Le gouvernement a pourtant pris des mesures pour endiguer la corruption...
Il a lancé quelques réformes, comme le renouvellement des forces de police ou la création d'un bureau de lutte contre la corruption, mais ce sont toujours les mêmes qui, au-dessus d'eux, tirent les ficelles. L'administration fiscale est par exemple contrôlée par un ancien adjoint de Viktor Ianoukovitch. Les pots-de-vins restent une pratique courante et personne ne s'attaque à la principale source de corruption: les entreprises d'État, qui servent à financer les partis politiques. Ce n'est pas un hasard si aucune compagnie publique n'a été privatisée, contrairement aux engagements pris par le gouvernement, il y a trois ans.
Président de la Géorgie, vous êtes parvenu à faire reculer la corruption. Gouverneur d'Odessa, vous échouez. Pourquoi?
Parce que le gouvernement nous a mis des bâtons dans les roues. Nos budgets ont été bloqués et les décrets de nomination de mes adjoints n'ont jamais été signés. Peut-être Porochenko pensait-il que j'allais lui faire trop de concurrence ou compromettre le business de ses amis... De fait, le procureur qui travaillait sur un dossier de corruption, au sein d'une entreprise chimique, a été renvoyé, suite à une lettre envoyée par des élus locaux, membres du parti au pouvoir. Et les dirigeants de l'usine sont toujours en poste! De nouvelles affaires de corruption éclatent chaque semaine, mais rien ne change.
LIRE AUSSI >> L'Ukraine gangrénée par la corruption
Un coup d'Etat est-il possible?
Je ne le pense pas. Il n'y a pas de cohésion, au sein de l'armée ukrainienne, entre le commandement et les soldats, qui font face à l'agresseur russe, avec beaucoup de courage, sur le front de l'est. Ces derniers sont exaspérés: ils estiment, à juste titre, que les généraux sont riches et corrompus. En Ukraine, certaines personnes ont gagné beaucoup d'argent grâce à la guerre...
Un nouveau Maïdan est-il possible?
Les prochaines élections ont lieu dans trois ans. Le pouvoir actuel ne pourra jamais tenir aussi longtemps, étant donné sa faible popularité. Trop de gens sont mécontents. Il suffirait qu'un petit millier d'Ukrainiens radicaux décide d'occuper les principaux bâtiments du gouvernement, personne ne s'y opposerait. Il faut provoquer des élections anticipées, sinon ce sera le chaos. D'autant qu'il y a beaucoup d'armes en circulation dans le pays...
Vous venez de créer votre parti, le Mouvement d'unité nationale. En cas d'élections anticipées, vous pourriez, peut-être, prendre le pouvoir...
Deux fois, Porochenko m'a proposé le poste de premier ministre. J'ai refusé, car j'ai bien plus d'ambition. Je veux ouvrir la route à une nouvelle génération politique. Jeunes députés, économistes... Une femme comme Yulia Marushevska, que j'avais nommée chef des douanes à Odessa, lorsque j'étais gouverneur, est par exemple très douée. Tous ces jeunes politiciens ont accumulé de l'expérience, ils sont préparés au pouvoir. Il faut leur donner les moyens d'y accéder.
Les idées sont bonnes, mais il "prêche" surtout pour lui.
En mai 2015, Mikhaïl Saakashvili arrive à Odessa, comme gouverneur, avec un objectif prioritaire: terrasser la corruption. Six mois plus tard, l'ancien président de Géorgie démissionne, écoeuré. Interview.
Dans quelle situation se trouve l'Ukraine aujourd'hui?
Les réformes lancées par le gouvernement sont presque toutes à l'arrêt. L'Ukraine, qui, en termes de développement économique, était au coude-à-coude avec la Pologne, lors de son indépendance, en 1991, est aujourd'hui l'un des pays les plus pauvres d'Europe. Les jeunes réformateurs, arrivés dans les ministères après la révolution de Maïdan, en 2014, ont été limogés.
Viktor Ianoukovitch et ses comparses ont été chassés du pouvoir, mais ceux qui les remplacent sont issus de la même génération politique. L'actuel président, Petro Porochenko, avait par exemple participé en 1997 à la création du Parti des Régions, longtemps dirigé par Ianoukovitch. Les noms ont changé, pas la politique. Et il n'y a pas plus de contrôle sur "l'économie de l'ombre".
Le gouvernement a pourtant pris des mesures pour endiguer la corruption...
Il a lancé quelques réformes, comme le renouvellement des forces de police ou la création d'un bureau de lutte contre la corruption, mais ce sont toujours les mêmes qui, au-dessus d'eux, tirent les ficelles. L'administration fiscale est par exemple contrôlée par un ancien adjoint de Viktor Ianoukovitch. Les pots-de-vins restent une pratique courante et personne ne s'attaque à la principale source de corruption: les entreprises d'État, qui servent à financer les partis politiques. Ce n'est pas un hasard si aucune compagnie publique n'a été privatisée, contrairement aux engagements pris par le gouvernement, il y a trois ans.
Président de la Géorgie, vous êtes parvenu à faire reculer la corruption. Gouverneur d'Odessa, vous échouez. Pourquoi?
Parce que le gouvernement nous a mis des bâtons dans les roues. Nos budgets ont été bloqués et les décrets de nomination de mes adjoints n'ont jamais été signés. Peut-être Porochenko pensait-il que j'allais lui faire trop de concurrence ou compromettre le business de ses amis... De fait, le procureur qui travaillait sur un dossier de corruption, au sein d'une entreprise chimique, a été renvoyé, suite à une lettre envoyée par des élus locaux, membres du parti au pouvoir. Et les dirigeants de l'usine sont toujours en poste! De nouvelles affaires de corruption éclatent chaque semaine, mais rien ne change.
LIRE AUSSI >> L'Ukraine gangrénée par la corruption
Un coup d'Etat est-il possible?
Je ne le pense pas. Il n'y a pas de cohésion, au sein de l'armée ukrainienne, entre le commandement et les soldats, qui font face à l'agresseur russe, avec beaucoup de courage, sur le front de l'est. Ces derniers sont exaspérés: ils estiment, à juste titre, que les généraux sont riches et corrompus. En Ukraine, certaines personnes ont gagné beaucoup d'argent grâce à la guerre...
Un nouveau Maïdan est-il possible?
Les prochaines élections ont lieu dans trois ans. Le pouvoir actuel ne pourra jamais tenir aussi longtemps, étant donné sa faible popularité. Trop de gens sont mécontents. Il suffirait qu'un petit millier d'Ukrainiens radicaux décide d'occuper les principaux bâtiments du gouvernement, personne ne s'y opposerait. Il faut provoquer des élections anticipées, sinon ce sera le chaos. D'autant qu'il y a beaucoup d'armes en circulation dans le pays...
Vous venez de créer votre parti, le Mouvement d'unité nationale. En cas d'élections anticipées, vous pourriez, peut-être, prendre le pouvoir...
Deux fois, Porochenko m'a proposé le poste de premier ministre. J'ai refusé, car j'ai bien plus d'ambition. Je veux ouvrir la route à une nouvelle génération politique. Jeunes députés, économistes... Une femme comme Yulia Marushevska, que j'avais nommée chef des douanes à Odessa, lorsque j'étais gouverneur, est par exemple très douée. Tous ces jeunes politiciens ont accumulé de l'expérience, ils sont préparés au pouvoir. Il faut leur donner les moyens d'y accéder.
Les idées sont bonnes, mais il "prêche" surtout pour lui.
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Re: Actualités diverses
Piratage imputé à la Russie : Trump « accepte » les conclusions des agences de renseignement, selon un proche
Selon le futur secrétaire général de la Maison blanche, le président élu « ne nie pas » que les actes de piratage du Parti démocrates viennent de Russie.
Le Monde.fr avec AP et Reuters | 08.01.2017 à 21h24 • Mis à jour le 08.01.2017 à 21h27
Pour la première fois, un membre de l’équipe de Donald Trump laisse à penser que ce dernier reconnaît que la Russie a dirigé ces actions de piratage contre le Parti démocrate et contre sa candidate Hillary Clinton. Reince Priebus, le futur secrétaire général de la Maison blanche, a déclaré dimanche 8 janvier que le président élu « ne nie pas le fait que dans ce cas particulier, il s’agissait d’entités en Russie » sans toutefois préciser si Trump admettait que ces piratages étaient commandités par Vladimir Poutine.
Précisant que le président élu « accepte les conclusions [des agences de renseignements] », Reince Priebus, sur l’antenne de Fox News, a ajouté que des « actions pourraient être prises » en réponse à ces intrusions dans des systèmes informatiques du Parti démocrate.
S’il a semblé faire légèrement machine arrière à l’issue d’un briefing avec les responsables de la Direction nationale du renseignement (DNI), du FBI, de la CIA et de l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine, à New York, vendredi, pendant des semaines, Donald Trump avait avant cela jeté la suspicion sur les accusations du renseignement américain dirigées vers Moscou dès le 7 octobre, c’est-à-dire un mois avant sa victoire.
Séchant ostensiblement les réunions quotidiennes sur la sécurité prévues pour que la future administration soit capable d’assurer ses fonctions dans les meilleures conditions dès son arrivée à la Maison Blanche, M. Trump a multiplié en outre les propos désobligeants vis-à-vis du renseignement, parfois mentionné sur son compte Twitter affublé de guillemets.
Pression croissante de la part des républicains
A moins de deux semaines de sa prise de fonction, Donald Trump fait l’objet de pressions croissantes de la part des républicains pour qu’il traite avec plus d’attention le travail du renseignement américain. Les premières auditions parlementaires en vue de confirmer les membres de son administration sont prévues cette semaine et vont constituer un test grandeur nature pour la qualité des relations entre la Maison blanche et le nouveau Congrès.
Si les différents rapports des services de renseignement précisent que les opérations de piratage n’ont pas modifié le comptage des voix, rien n’est dit sur l’influence qu’elles ont pu avoir quant à l’issue du scrutin du 8 novembre.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/01/08/piratage-impute-a-la-russie-un-proche-de-trump-dit-que-celui-ci-accepte-les-conclusions-des-agences-americaines-de-renseignement_5059511_3222.html#5jXw2HLedQVX37Be.99
Selon le futur secrétaire général de la Maison blanche, le président élu « ne nie pas » que les actes de piratage du Parti démocrates viennent de Russie.
Le Monde.fr avec AP et Reuters | 08.01.2017 à 21h24 • Mis à jour le 08.01.2017 à 21h27
Pour la première fois, un membre de l’équipe de Donald Trump laisse à penser que ce dernier reconnaît que la Russie a dirigé ces actions de piratage contre le Parti démocrate et contre sa candidate Hillary Clinton. Reince Priebus, le futur secrétaire général de la Maison blanche, a déclaré dimanche 8 janvier que le président élu « ne nie pas le fait que dans ce cas particulier, il s’agissait d’entités en Russie » sans toutefois préciser si Trump admettait que ces piratages étaient commandités par Vladimir Poutine.
Précisant que le président élu « accepte les conclusions [des agences de renseignements] », Reince Priebus, sur l’antenne de Fox News, a ajouté que des « actions pourraient être prises » en réponse à ces intrusions dans des systèmes informatiques du Parti démocrate.
S’il a semblé faire légèrement machine arrière à l’issue d’un briefing avec les responsables de la Direction nationale du renseignement (DNI), du FBI, de la CIA et de l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine, à New York, vendredi, pendant des semaines, Donald Trump avait avant cela jeté la suspicion sur les accusations du renseignement américain dirigées vers Moscou dès le 7 octobre, c’est-à-dire un mois avant sa victoire.
Séchant ostensiblement les réunions quotidiennes sur la sécurité prévues pour que la future administration soit capable d’assurer ses fonctions dans les meilleures conditions dès son arrivée à la Maison Blanche, M. Trump a multiplié en outre les propos désobligeants vis-à-vis du renseignement, parfois mentionné sur son compte Twitter affublé de guillemets.
Pression croissante de la part des républicains
A moins de deux semaines de sa prise de fonction, Donald Trump fait l’objet de pressions croissantes de la part des républicains pour qu’il traite avec plus d’attention le travail du renseignement américain. Les premières auditions parlementaires en vue de confirmer les membres de son administration sont prévues cette semaine et vont constituer un test grandeur nature pour la qualité des relations entre la Maison blanche et le nouveau Congrès.
Si les différents rapports des services de renseignement précisent que les opérations de piratage n’ont pas modifié le comptage des voix, rien n’est dit sur l’influence qu’elles ont pu avoir quant à l’issue du scrutin du 8 novembre.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/01/08/piratage-impute-a-la-russie-un-proche-de-trump-dit-que-celui-ci-accepte-les-conclusions-des-agences-americaines-de-renseignement_5059511_3222.html#5jXw2HLedQVX37Be.99
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Actualités diverses
Le tribunal de district de Pechersky de Kiev autorise l'arrestation de Ianoukovitch et Zakharchenko
Kyiv's Pechersky district court at the start of the New Year authorized the arrest of disgraced ex-President Viktor Yanukovych and former ex-Interior Minister Vitaliy Zakharchenko in the so-called "church case," according to a report published by the Kyiv-based Ukrayinska Pravda Internet publication.
"The court on January 3, based on a notice provided by the Prosecutor General's Office, gave permission to arrest Yanukovych and handed down a similar ruling for Zakharchenko, as well as authorized the arrest of Valeriy Koriak, former head of the Kyiv militia," the article says, which was published on Saturday evening.
"The suspects are hiding from investigators and the court. In order to avoid destruction of evidence and influence on the aggrieved parties and experts, the [PGO] investigator believes that the suspects should be arrested and brought to court to determine pretrial confinement," the PGO investigator is quoted as saying.
Former Ukrainian politicians Zakharchenko, Yanukovych and Koriak are suspected of illegally detaining Oleksandr Drabynko, the assistant of the late head of the Ukrainian Orthodox Church (Moscow Patriarchate) Volodymyr. Investigators believe Yanukovych and his coterie pressured the late Volodymyr to resign from his position.
Verkhovna Rada deputy Vadym Novinsky is also a suspect in the case, as well as the commander and deputy of the Interior Ministry's "Grifon" police unit in Kyiv. There is no information about permission to detain the figures in the case, according to Ukrayinska Pravda's website.
Le tribunal de district de Pechersky, au début de la nouvelle année, a autorisé l'arrestation de l'ex-président Viktor Ianoukovitch et de l'ex-ministre de l'Intérieur, Vitaliy Zakharchenko, dans le soi-disant «cas de l'Église», selon un rapport publié par Ukrayinska Pravda publication sur Internet.
"Le tribunal le 3 Janvier, sur la base d'un avis fourni par le Bureau du Procureur général, a donné l'autorisation d'arrêter Ianoukovitch et a rendu une décision similaire pour Zakharchenko, ainsi que autorisé l'arrestation de Valeriy Koriak, ancien chef de la milice Kyiv" Dit l'article, qui a été publié samedi soir.
Afin d'éviter la destruction de preuves et l'influence sur les parties lésées et les experts, l'enquêteur [PGO] estime que les suspects devraient être arrêtés et portés devant les tribunaux pour déterminer le confinement avant le procès », Selon l'enquêteur du PGO.
Les anciens politiciens ukrainiens Zakharchenko, Ianoukovitch et Koriak sont soupçonnés d'avoir illégalement détenu Oleksandr Drabynko, l'assistant du défunt chef de l'Église orthodoxe ukrainienne (Patriarcat de Moscou) Volodymyr. Les enquêteurs croient que Ianoukovitch et sa coterie ont fait pression sur feu Volodymyr pour qu'il démissionne de sa position.
Verkhovna Rada député Vadym Novinsky est également un suspect dans le cas, ainsi que le commandant et adjoint de l'unité du ministère de l'Intérieur "Grifon" à Kyiv. Il n'existe aucune information sur la permission de détenir les chiffres dans le cas, selon Ukrayinska Pravda site Web.
Kyiv's Pechersky district court at the start of the New Year authorized the arrest of disgraced ex-President Viktor Yanukovych and former ex-Interior Minister Vitaliy Zakharchenko in the so-called "church case," according to a report published by the Kyiv-based Ukrayinska Pravda Internet publication.
"The court on January 3, based on a notice provided by the Prosecutor General's Office, gave permission to arrest Yanukovych and handed down a similar ruling for Zakharchenko, as well as authorized the arrest of Valeriy Koriak, former head of the Kyiv militia," the article says, which was published on Saturday evening.
"The suspects are hiding from investigators and the court. In order to avoid destruction of evidence and influence on the aggrieved parties and experts, the [PGO] investigator believes that the suspects should be arrested and brought to court to determine pretrial confinement," the PGO investigator is quoted as saying.
Former Ukrainian politicians Zakharchenko, Yanukovych and Koriak are suspected of illegally detaining Oleksandr Drabynko, the assistant of the late head of the Ukrainian Orthodox Church (Moscow Patriarchate) Volodymyr. Investigators believe Yanukovych and his coterie pressured the late Volodymyr to resign from his position.
Verkhovna Rada deputy Vadym Novinsky is also a suspect in the case, as well as the commander and deputy of the Interior Ministry's "Grifon" police unit in Kyiv. There is no information about permission to detain the figures in the case, according to Ukrayinska Pravda's website.
Le tribunal de district de Pechersky, au début de la nouvelle année, a autorisé l'arrestation de l'ex-président Viktor Ianoukovitch et de l'ex-ministre de l'Intérieur, Vitaliy Zakharchenko, dans le soi-disant «cas de l'Église», selon un rapport publié par Ukrayinska Pravda publication sur Internet.
"Le tribunal le 3 Janvier, sur la base d'un avis fourni par le Bureau du Procureur général, a donné l'autorisation d'arrêter Ianoukovitch et a rendu une décision similaire pour Zakharchenko, ainsi que autorisé l'arrestation de Valeriy Koriak, ancien chef de la milice Kyiv" Dit l'article, qui a été publié samedi soir.
Afin d'éviter la destruction de preuves et l'influence sur les parties lésées et les experts, l'enquêteur [PGO] estime que les suspects devraient être arrêtés et portés devant les tribunaux pour déterminer le confinement avant le procès », Selon l'enquêteur du PGO.
Les anciens politiciens ukrainiens Zakharchenko, Ianoukovitch et Koriak sont soupçonnés d'avoir illégalement détenu Oleksandr Drabynko, l'assistant du défunt chef de l'Église orthodoxe ukrainienne (Patriarcat de Moscou) Volodymyr. Les enquêteurs croient que Ianoukovitch et sa coterie ont fait pression sur feu Volodymyr pour qu'il démissionne de sa position.
Verkhovna Rada député Vadym Novinsky est également un suspect dans le cas, ainsi que le commandant et adjoint de l'unité du ministère de l'Intérieur "Grifon" à Kyiv. Il n'existe aucune information sur la permission de détenir les chiffres dans le cas, selon Ukrayinska Pravda site Web.
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Re: Actualités diverses
Le Bélarus introduit des voyages sans visa pour les citoyens des États-Unis, 39 pays européens, y compris tous les pays de l'UE
Histoire d'être plus "fréquentable"?
Belarusian President Alexander Lukashenko has signed a decree scrapping visa requirements for foreign citizens traveling to and from the country, the head of state's press office said.
"The document establishes visa-free regulations for entering Belarus for no more than five days, on entry through a checkpoint across the national border, the National Airport of Minsk, for citizens of 80 states. The decree applies to 39 countries in Europe, including all of the European Union, as well as Brazil, Indonesia, the U.S., Japan and other states," the press office said.
Le président bélarussien Alexander Lukashenko a signé un décret annulant les exigences de visa pour les citoyens étrangers voyageant à destination et en provenance du pays, a déclaré le bureau de presse du chef de l'Etat.
"Le document établit une réglementation sans visa pour entrer en Biélorussie pour pas plus de cinq jours, à l'entrée par un point de contrôle à travers la frontière nationale, l'aéroport national de Minsk, pour les citoyens de 80 états. L'ensemble de l'Union européenne, ainsi que le Brésil, l'Indonésie, les États-Unis, le Japon et d'autres États », a déclaré le bureau de presse.
Histoire d'être plus "fréquentable"?
Belarusian President Alexander Lukashenko has signed a decree scrapping visa requirements for foreign citizens traveling to and from the country, the head of state's press office said.
"The document establishes visa-free regulations for entering Belarus for no more than five days, on entry through a checkpoint across the national border, the National Airport of Minsk, for citizens of 80 states. The decree applies to 39 countries in Europe, including all of the European Union, as well as Brazil, Indonesia, the U.S., Japan and other states," the press office said.
Le président bélarussien Alexander Lukashenko a signé un décret annulant les exigences de visa pour les citoyens étrangers voyageant à destination et en provenance du pays, a déclaré le bureau de presse du chef de l'Etat.
"Le document établit une réglementation sans visa pour entrer en Biélorussie pour pas plus de cinq jours, à l'entrée par un point de contrôle à travers la frontière nationale, l'aéroport national de Minsk, pour les citoyens de 80 états. L'ensemble de l'Union européenne, ainsi que le Brésil, l'Indonésie, les États-Unis, le Japon et d'autres États », a déclaré le bureau de presse.
Александр- Messages : 5390
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Re: Actualités diverses
Bon, peut importe le but politique, c'est une bonne nouvelle pour les touristes. Maintenant, limité à 5 jours ??? Bof !
Enfin, ça m'aurait été utile quand je voyageais par la route de Lituanie en Ukraine : gros détour par la Pologne évité...
Bon, bonne nouvelle quand même pour ceux qui succombent aux charmes des Biélorusses...
Enfin, ça m'aurait été utile quand je voyageais par la route de Lituanie en Ukraine : gros détour par la Pologne évité...
Bon, bonne nouvelle quand même pour ceux qui succombent aux charmes des Biélorusses...
Krispoluk- Messages : 9858
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Re: Actualités diverses
Cinq jours, ça fait court quand même pour "visiter" une dame, non?
Quatre personnes meurent d'hypothermie à Lviv et dans la région d'Ivano-Frankivsk
Two people died from hypothermia in Lviv region in last day. Another seven people were hospitalized in Lviv region.
This was reported by the press service of the Lviv Regional State Administration.
"Two people died and seven people were hospitalized in the region because of hypothermia on January 8," the statement reads.
Two people died from hypothermia in Ivano-Frankivsk region.
Les gens poussent les voitures bloquées pendant de fortes chutes de neige à Lviv.
Photo de l'AFP
Deux personnes sont mortes d'hypothermie dans la région de Lviv le dernier jour. Sept autres personnes ont été hospitalisées dans la région de Lviv.
Cela a été signalé par le service de presse de l'Administration régionale d'Etat de Lviv.
«Deux personnes sont mortes et sept personnes ont été hospitalisées dans la région à cause d'une hypothermie le 8 janvier», indique le communiqué.
Deux personnes sont mortes de l'hypothermie dans la région d'Ivano-Frankivsk.
Quatre personnes meurent d'hypothermie à Lviv et dans la région d'Ivano-Frankivsk
Two people died from hypothermia in Lviv region in last day. Another seven people were hospitalized in Lviv region.
This was reported by the press service of the Lviv Regional State Administration.
"Two people died and seven people were hospitalized in the region because of hypothermia on January 8," the statement reads.
Two people died from hypothermia in Ivano-Frankivsk region.
Les gens poussent les voitures bloquées pendant de fortes chutes de neige à Lviv.
Photo de l'AFP
Deux personnes sont mortes d'hypothermie dans la région de Lviv le dernier jour. Sept autres personnes ont été hospitalisées dans la région de Lviv.
Cela a été signalé par le service de presse de l'Administration régionale d'Etat de Lviv.
«Deux personnes sont mortes et sept personnes ont été hospitalisées dans la région à cause d'une hypothermie le 8 janvier», indique le communiqué.
Deux personnes sont mortes de l'hypothermie dans la région d'Ivano-Frankivsk.
Александр- Messages : 5390
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Re: Actualités diverses
Le Pape François a parlé de l’Ukraine lors de son entretien avec les diplomates
Toutes les parties du conflit en Ukraine doivent remplir leurs obligations pour rétablir la paix dans le Donbass au plus vite et pour résoudre la crise humanitaire.
Selon Radio Vatican, le Pape François a exprimé ces souhaits lors de son entretien traditionnel avec les diplomates accrédité près le Saint-Siège.
«Je souhaite que l’Ukraine se précipite résolument vers la recherche des solutions réelles pour mettre à l’œuvre des engagements pris par les parties et, surtout, afin de trouver une réponse rapide à la situation humanitaire qui reste tendue».
Ces souhaits du Pape ont été exprimés dans le contexte du 100e anniversaire de la fin de la Première guerre mondiale lors d’une audience avec le corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège.
Toutes les parties du conflit en Ukraine doivent remplir leurs obligations pour rétablir la paix dans le Donbass au plus vite et pour résoudre la crise humanitaire.
Selon Radio Vatican, le Pape François a exprimé ces souhaits lors de son entretien traditionnel avec les diplomates accrédité près le Saint-Siège.
«Je souhaite que l’Ukraine se précipite résolument vers la recherche des solutions réelles pour mettre à l’œuvre des engagements pris par les parties et, surtout, afin de trouver une réponse rapide à la situation humanitaire qui reste tendue».
Ces souhaits du Pape ont été exprimés dans le contexte du 100e anniversaire de la fin de la Première guerre mondiale lors d’une audience avec le corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
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Re: Actualités diverses
http://ua.euronews.com/
(je savez même pas que euronews existait en ukrainien ! )(depuis aout 2011: https://fr.wikipedia.org/wiki/Euronews)
euronews en ukrainien est en périls financier : http://www.bbc.com/ukrainian/news-38576358
(je savez même pas que euronews existait en ukrainien ! )(depuis aout 2011: https://fr.wikipedia.org/wiki/Euronews)
euronews en ukrainien est en périls financier : http://www.bbc.com/ukrainian/news-38576358
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Actualités diverses
Je savais.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
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Re: Actualités diverses
les dossiers du KGB sur Trump :
http://www.liberation.fr/planete/2017/01/11/moscou-disposerait-d-informations-compromettantes-sur-trump-dont-une-video-a-caractere-sexuel_1540559
pourquoi ne suis-je pas surpris ??
http://www.liberation.fr/planete/2017/01/11/moscou-disposerait-d-informations-compromettantes-sur-trump-dont-une-video-a-caractere-sexuel_1540559
pourquoi ne suis-je pas surpris ??
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Actualités diverses
Parce qu'on le savait déjà.
Pourquoi tu crois que le guébiste soutient Trump? Parce qu'il peut le faire chanter.
Autre chose:
Chrystia Freeland devient le ministre des Affaires Étrangères du Canada
Et alors direz-vous! Lire la suite.
Et surtout la réaction de Moscou.
Chrystia Freeland, Canadienne d’origine ukrainienne se voit confier le ministère des Affaires étrangères du Canada. Cette ancienne journaliste économique était le ministre du Commerce international dans le 29e conseil des ministres présidé par Justin Trudeau.
Stéphane Dion, qui était ministre des Affaires étrangères depuis l'arrivée au pouvoir des libéraux, quitte son poste pour devenir ambassadeur du Canada en Allemagne et auprès de l'Union européenne.
M. Trudeau apportera ces changements deux semaines avant la tenue d'une retraite de son cabinet à Calgary, les 23 et 24 janvier, afin de préparer la rentrée parlementaire du 30 janvier.
François-Philippe Champagne, qui est actuellement secrétaire parlementaire du ministre des Finances Bill Morneau, prendra le relais de Mme Freeland au Commerce international.
Quant à MaryAnn Mihychuk, une autre ministre canadienne d’origine ukrainienne, titulaire du ministère de l'Emploi, elle pourrait perdre son poste au ministère.
Et à Moscou:
Chrystia Freeland restera interdite d’entrée en Russie
La Fédération de la Russie n’annulera pas sa décision concernant l’interdiction d’entrée sur le territoire russe à Chrystia Freeland qui vient d’être nommée sur le poste du ministère des Affaires Étrangères.
Cette information est confirmée par l’ambassade de la Russie au Canada. Cependant ,le représentant de l’ambassade a exprimé un souhait de «développer des relation bilatérales » avec le Canada.
«Nous espérons que le gouvernement du Canada continuera de suivre son intention prononcée de poursuivre le dialogue avec la Russie dans des domaines d'intérêt commun. Nous sommes ouverts au développement des relations bilatérales fondées sur le respect et la réciprocité », a déclaré Kiril Kalinine, attaché de presse de l’ambassade de la Russie au Canada.
En mars 2014, la Russie a interdit l’entrée sur son territoire à Chrystia Freeland, ainsi qu’à 12 autres Canadiens, y compris 8 députés, 3 fonctionnaires et le président du Congrès des Ukrainiens Canadiens pour avoir soutenu l’Ukraine.
Chrystia Freeland, Canadienne d’origine ukrainienne se voit confier le ministère des Affaires étrangères du Canada. Cette ancienne journaliste économique était le ministre du Commerce international dans le 29e conseil des ministres présidé par Justin Trudeau.
Belle démonstration de diplômatie à la guébiste!
Pourquoi tu crois que le guébiste soutient Trump? Parce qu'il peut le faire chanter.
Autre chose:
Chrystia Freeland devient le ministre des Affaires Étrangères du Canada
Et alors direz-vous! Lire la suite.
Et surtout la réaction de Moscou.
Chrystia Freeland, Canadienne d’origine ukrainienne se voit confier le ministère des Affaires étrangères du Canada. Cette ancienne journaliste économique était le ministre du Commerce international dans le 29e conseil des ministres présidé par Justin Trudeau.
Stéphane Dion, qui était ministre des Affaires étrangères depuis l'arrivée au pouvoir des libéraux, quitte son poste pour devenir ambassadeur du Canada en Allemagne et auprès de l'Union européenne.
M. Trudeau apportera ces changements deux semaines avant la tenue d'une retraite de son cabinet à Calgary, les 23 et 24 janvier, afin de préparer la rentrée parlementaire du 30 janvier.
François-Philippe Champagne, qui est actuellement secrétaire parlementaire du ministre des Finances Bill Morneau, prendra le relais de Mme Freeland au Commerce international.
Quant à MaryAnn Mihychuk, une autre ministre canadienne d’origine ukrainienne, titulaire du ministère de l'Emploi, elle pourrait perdre son poste au ministère.
Et à Moscou:
Chrystia Freeland restera interdite d’entrée en Russie
La Fédération de la Russie n’annulera pas sa décision concernant l’interdiction d’entrée sur le territoire russe à Chrystia Freeland qui vient d’être nommée sur le poste du ministère des Affaires Étrangères.
Cette information est confirmée par l’ambassade de la Russie au Canada. Cependant ,le représentant de l’ambassade a exprimé un souhait de «développer des relation bilatérales » avec le Canada.
«Nous espérons que le gouvernement du Canada continuera de suivre son intention prononcée de poursuivre le dialogue avec la Russie dans des domaines d'intérêt commun. Nous sommes ouverts au développement des relations bilatérales fondées sur le respect et la réciprocité », a déclaré Kiril Kalinine, attaché de presse de l’ambassade de la Russie au Canada.
En mars 2014, la Russie a interdit l’entrée sur son territoire à Chrystia Freeland, ainsi qu’à 12 autres Canadiens, y compris 8 députés, 3 fonctionnaires et le président du Congrès des Ukrainiens Canadiens pour avoir soutenu l’Ukraine.
Chrystia Freeland, Canadienne d’origine ukrainienne se voit confier le ministère des Affaires étrangères du Canada. Cette ancienne journaliste économique était le ministre du Commerce international dans le 29e conseil des ministres présidé par Justin Trudeau.
Belle démonstration de diplômatie à la guébiste!
Александр- Messages : 5390
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Re: Actualités diverses
Ukraine Crisis Media Center:
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Александр- Messages : 5390
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Re: Actualités diverses
Qu'est-ce que je disais?Александр a écrit:Parce qu'on le savait déjà.
Pourquoi tu crois que le guébiste soutient Trump? Parce qu'il peut le faire chanter.
CNN: Intel chiefs presented Trump with claims of Russian efforts to compromise him
(CNN: Intel chefs ont présenté Trump avec des revendications des efforts russes pour le compromettre)
Classified documents presented last week to President Obama and President-elect Trump included allegations that Russian operatives claim to have compromising personal and financial information about Mr. Trump, multiple US officials with direct knowledge of the briefings tell CNN.
The allegations were presented in a two-page synopsis that was appended to a report on Russian interference in the 2016 election. The allegations came, in part, from memos compiled by a former British intelligence operative, whose past work US intelligence officials consider credible. The FBI is investigating the credibility and accuracy of these allegations, which are based primarily on information from Russian sources, but has not confirmed many essential details in the memos about Mr. Trump.
Read more here.
Les documents classifiés présentés la semaine dernière au président Obama et au président élu Trump comprenaient des allégations selon lesquelles des agents russes prétendaient avoir des informations personnelles et financières compromettantes sur M. Trump, ont indiqué à CNN plusieurs responsables américains ayant une connaissance directe des briefings.
Les allégations ont été présentées dans un synopsis de deux pages qui a été annexé à un rapport sur l'ingérence de la Russie dans l'élection de 2016. Les allégations proviennent en partie de mémorandums compilés par un ancien agent de renseignement britannique, dont le travail passé, les responsables du renseignement américain considèrent crédible. Le FBI enquête sur la crédibilité et l'exactitude de ces allégations, qui sont fondées principalement sur des informations provenant de sources russes, mais n'a pas confirmé de nombreux détails essentiels dans les notes sur M. Trump.
Александр- Messages : 5390
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Re: Actualités diverses
Plus réjouissant:
Moukatcheve fête le Festival du vin «Tchervene vyno »
Le plus grand Festival du vin en Ukraine «Tchervene vyno» démarre cette semaine à Moukatcheve à l’est de l’Ukraine. Il durera 5 jours du 11 au 15 janvier.
L’ouverture officielle du Festival aura lieu le 12 janvier, mais les premiers événements commencent dès aujourd’hui. Maxime Adamenko, organisateur du Festival raconte : «Le village du Festival est déjà ouvert, les premiers visiteurs sont en train de déguster les délices et les vins locaux. Cette année-là, 40 meilleurs fabricants du vin sont venus présentés leurs produits au Festival, ils étaient sélectionnés par une commission spéciale. Il n’y a que des propriétés des vignobles qui sont admis ».
Selon l’organisateur, cette année, les prix des produits ont augmenté : les prix d’un litre du vin commencent à partir de 80 hrivnya. Cependant, la dégustation reste gratuite.
Il est à noter que tous les hôtels et les bases touristiques à Moukatcheve et aux alentours de la ville sont pleins en dépit du fait que les prix ont doublé pour le période du Festival.
Les organisateurs attendent beaucoup d’invités et ont pris le soin de bien les divertir. Des manèges sont installés à la proximité du village et les touristes pourront faire un tour de roue d’observation pour admirer l’ancienne cité de Moukatcheve. Tous les soirs, les groupes du rock et des chanteurs populaires ukrainiens se produiront sur la scène près du village.
Les visiteurs pourront aussi déguster les vins de fabricants autrichiens dans un hôtel près du village de Festival.
Euh, Mukatchevo est pour moi dans les Carpathes près de la frontière hongroise . . .
Moukatcheve fête le Festival du vin «Tchervene vyno »
Le plus grand Festival du vin en Ukraine «Tchervene vyno» démarre cette semaine à Moukatcheve à l’est de l’Ukraine. Il durera 5 jours du 11 au 15 janvier.
L’ouverture officielle du Festival aura lieu le 12 janvier, mais les premiers événements commencent dès aujourd’hui. Maxime Adamenko, organisateur du Festival raconte : «Le village du Festival est déjà ouvert, les premiers visiteurs sont en train de déguster les délices et les vins locaux. Cette année-là, 40 meilleurs fabricants du vin sont venus présentés leurs produits au Festival, ils étaient sélectionnés par une commission spéciale. Il n’y a que des propriétés des vignobles qui sont admis ».
Selon l’organisateur, cette année, les prix des produits ont augmenté : les prix d’un litre du vin commencent à partir de 80 hrivnya. Cependant, la dégustation reste gratuite.
Il est à noter que tous les hôtels et les bases touristiques à Moukatcheve et aux alentours de la ville sont pleins en dépit du fait que les prix ont doublé pour le période du Festival.
Les organisateurs attendent beaucoup d’invités et ont pris le soin de bien les divertir. Des manèges sont installés à la proximité du village et les touristes pourront faire un tour de roue d’observation pour admirer l’ancienne cité de Moukatcheve. Tous les soirs, les groupes du rock et des chanteurs populaires ukrainiens se produiront sur la scène près du village.
Les visiteurs pourront aussi déguster les vins de fabricants autrichiens dans un hôtel près du village de Festival.
Euh, Mukatchevo est pour moi dans les Carpathes près de la frontière hongroise . . .
Александр- Messages : 5390
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Re: Actualités diverses
L'Ukraine centre d'essais?
Des pirates provoquent une nouvelle panne d'électricité en Ukraine
La campagne d'attaques a ciblé d'autres infrastructures sensibles
Le 12 janvier 2017, par Stéphane le calme, Chroniqueur Actualités
Pour la seconde fois en deux ans, des chercheurs en sécurité ont déterminé que des pirates informatiques ont causé une panne de courant en Ukraine qui a laissé les clients sans électricité en fin décembre, généralement l'un des mois les plus froids dans ce pays. L’attaque de décembre 2015, qui a fait perdre l’électricité à plus de 225 000 Ukrainiens, a été la première instance connue mettant sur scène quelqu’un qui se sert de logiciels malveillants pour générer une panne de courant dans le monde réel.
Un an plus tard, rebelote : une panne d’électricité dans la capitale. Pour l’entreprise de cybersécurité Information Systems Security Partners (ISSP), qui a analysé la situation pour le compte de la société nationale d'énergie Ukrenergo, il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’une cyberattaque : « les attaques en 2016 et 2015 n'étaient pas très différentes en dehors du fait que les attaques de 2016 sont devenues plus complexes et beaucoup mieux organisées », a assuré Oleksii Yasnskiy, responsable des laboratoires de l'ISSP.
Mais l’entreprise va plus loin et pense également que cette attaque pourrait être liée à une série d'autres attaques qui ont frappé d'autres cibles ukrainiennes de grande valeur dans les secteurs commerciaux et gouvernementaux comme le système ferroviaire national, plusieurs ministères et un fonds de pension national. Les attaques ont commencé le 6 décembre et ont duré jusqu'au 20 décembre. Les sites du ministère des finances et du trésor public ont été bloqués pendant deux jours, d’après un média local. Ce dernier a également rapporté que les attaquants ont endommagé des équipements et détruit des bases de données essentielles au Trésor et à la Caisse de retraite. En conséquence, des paiements de centaines de millions d’Hryvania ukrainienne (la devise nationale) ont été bloqués. La panne de courant du 17 décembre était le résultat d'une attaque au poste de Pivnichna à l'extérieur de Kiev qui a commencé peu avant minuit. Elle a duré environ une heure.
Pour Yasnskiy, différents groupes criminels y ont travaillé ensemble et cette série d’attaques semble être une phase de test de techniques qui pourraient être utilisées ailleurs dans le monde pour le sabotage d’infrastructures. Ils ont collaboré entre autres pour rassembler des mots de passe pour des serveurs et postes de travail ciblés, puis créé des logiciels malveillants adaptés à leurs cibles.
Yasynskyi a présenté quelques-unes des conclusions de l'enquête à la conférence S4 en Floride, avec Marina Krotofil, un chercheur ukrainien pour le compte d’Honeywell Industrial Cyber Security Lab qui a assisté avec une partie de l'enquête. Il a affirmé que que les attaquants se sont resservis de plusieurs outils, parmi lesquels le framework BlackEnergy et le logiciel malveillant d’effacement de disque baptisé KillDisk. Les brèches proviennent d'une campagne de phishing massive qui a visé les organisations gouvernementales en juillet et a permis aux attaquants d’être infiltrés pendant des mois avant de lancer les hostilités en décembre dernier. Mais l'enquête ne pourra être complète que plus tard cette année. « La quantité de logs est gigantesque. Il faudra des mois pour étudier », a expliqué Krotofil.
Dans l'attaque de 2015, les pirates ont mené une attaque coordonnée contre trois sociétés de distribution d'électricité, qui ont laissé des clients sans électricité pendant trois à six heures. Les pirates ont écrasé le microprogramme sur les unités de terminaux distants, ou RTU, qui contrôlaient les disjoncteurs de sous-stations. Cela a essentiellement empêché les ingénieurs de restaurer la puissance à distance. Les techniciens devaient se rendre dans les sous-stations pour rétablir le courant. Les pirates ont également utilisé le logiciel malveillant KillDisk, qui a écrasé les fichiers système critiques sur les machines opérateur, les faisant alors devenir inutilisables.
Cette fois-ci, les hackers ont simplement fermé les RTU, ce qui rend plus facile à restaurer la puissance une fois que les RTU ont été réengagés. IIs ne se sont plus attaqués aux machines opérateur. Raison pour laquelle Krotofil a estimé que « l'attaque n’avait pas pour but d’avoir des conséquences dramatiques ». Et de continuer en disant « qu’ils pouvaient faire beaucoup plus de choses, mais il apparaît qu’il n’en avaient pas l’intention. C'était plutôt une démonstration de capacités »
Les chercheurs ont assuré que les attaques montrent que l'Ukraine « est devenue une aire de jeux pour la recherche et le développement de nouvelles techniques d'attaque », des attaques qui seront probablement utilisées ailleurs une fois que les pirates les auront affiné.
« L'Ukraine utilise l'équipement et les protections de sécurité des mêmes fournisseurs que les autres pays dans le monde », a rappelé Krotofil. « Si les attaquants apprennent comment contourner ces outils et appareils dans les infrastructures ukrainiennes, ils pourront alors directement se rendre à l'Ouest ».
Source : BBC, Dark Reading
Des pirates provoquent une nouvelle panne d'électricité en Ukraine
La campagne d'attaques a ciblé d'autres infrastructures sensibles
Le 12 janvier 2017, par Stéphane le calme, Chroniqueur Actualités
Pour la seconde fois en deux ans, des chercheurs en sécurité ont déterminé que des pirates informatiques ont causé une panne de courant en Ukraine qui a laissé les clients sans électricité en fin décembre, généralement l'un des mois les plus froids dans ce pays. L’attaque de décembre 2015, qui a fait perdre l’électricité à plus de 225 000 Ukrainiens, a été la première instance connue mettant sur scène quelqu’un qui se sert de logiciels malveillants pour générer une panne de courant dans le monde réel.
Un an plus tard, rebelote : une panne d’électricité dans la capitale. Pour l’entreprise de cybersécurité Information Systems Security Partners (ISSP), qui a analysé la situation pour le compte de la société nationale d'énergie Ukrenergo, il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’une cyberattaque : « les attaques en 2016 et 2015 n'étaient pas très différentes en dehors du fait que les attaques de 2016 sont devenues plus complexes et beaucoup mieux organisées », a assuré Oleksii Yasnskiy, responsable des laboratoires de l'ISSP.
Mais l’entreprise va plus loin et pense également que cette attaque pourrait être liée à une série d'autres attaques qui ont frappé d'autres cibles ukrainiennes de grande valeur dans les secteurs commerciaux et gouvernementaux comme le système ferroviaire national, plusieurs ministères et un fonds de pension national. Les attaques ont commencé le 6 décembre et ont duré jusqu'au 20 décembre. Les sites du ministère des finances et du trésor public ont été bloqués pendant deux jours, d’après un média local. Ce dernier a également rapporté que les attaquants ont endommagé des équipements et détruit des bases de données essentielles au Trésor et à la Caisse de retraite. En conséquence, des paiements de centaines de millions d’Hryvania ukrainienne (la devise nationale) ont été bloqués. La panne de courant du 17 décembre était le résultat d'une attaque au poste de Pivnichna à l'extérieur de Kiev qui a commencé peu avant minuit. Elle a duré environ une heure.
Pour Yasnskiy, différents groupes criminels y ont travaillé ensemble et cette série d’attaques semble être une phase de test de techniques qui pourraient être utilisées ailleurs dans le monde pour le sabotage d’infrastructures. Ils ont collaboré entre autres pour rassembler des mots de passe pour des serveurs et postes de travail ciblés, puis créé des logiciels malveillants adaptés à leurs cibles.
Yasynskyi a présenté quelques-unes des conclusions de l'enquête à la conférence S4 en Floride, avec Marina Krotofil, un chercheur ukrainien pour le compte d’Honeywell Industrial Cyber Security Lab qui a assisté avec une partie de l'enquête. Il a affirmé que que les attaquants se sont resservis de plusieurs outils, parmi lesquels le framework BlackEnergy et le logiciel malveillant d’effacement de disque baptisé KillDisk. Les brèches proviennent d'une campagne de phishing massive qui a visé les organisations gouvernementales en juillet et a permis aux attaquants d’être infiltrés pendant des mois avant de lancer les hostilités en décembre dernier. Mais l'enquête ne pourra être complète que plus tard cette année. « La quantité de logs est gigantesque. Il faudra des mois pour étudier », a expliqué Krotofil.
Dans l'attaque de 2015, les pirates ont mené une attaque coordonnée contre trois sociétés de distribution d'électricité, qui ont laissé des clients sans électricité pendant trois à six heures. Les pirates ont écrasé le microprogramme sur les unités de terminaux distants, ou RTU, qui contrôlaient les disjoncteurs de sous-stations. Cela a essentiellement empêché les ingénieurs de restaurer la puissance à distance. Les techniciens devaient se rendre dans les sous-stations pour rétablir le courant. Les pirates ont également utilisé le logiciel malveillant KillDisk, qui a écrasé les fichiers système critiques sur les machines opérateur, les faisant alors devenir inutilisables.
Cette fois-ci, les hackers ont simplement fermé les RTU, ce qui rend plus facile à restaurer la puissance une fois que les RTU ont été réengagés. IIs ne se sont plus attaqués aux machines opérateur. Raison pour laquelle Krotofil a estimé que « l'attaque n’avait pas pour but d’avoir des conséquences dramatiques ». Et de continuer en disant « qu’ils pouvaient faire beaucoup plus de choses, mais il apparaît qu’il n’en avaient pas l’intention. C'était plutôt une démonstration de capacités »
Les chercheurs ont assuré que les attaques montrent que l'Ukraine « est devenue une aire de jeux pour la recherche et le développement de nouvelles techniques d'attaque », des attaques qui seront probablement utilisées ailleurs une fois que les pirates les auront affiné.
« L'Ukraine utilise l'équipement et les protections de sécurité des mêmes fournisseurs que les autres pays dans le monde », a rappelé Krotofil. « Si les attaquants apprennent comment contourner ces outils et appareils dans les infrastructures ukrainiennes, ils pourront alors directement se rendre à l'Ouest ».
Source : BBC, Dark Reading
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Actualités diverses
Александр a écrit:Plus réjouissant:
Moukatcheve fête le Festival du vin «Tchervene vyno »
Euh, Mukatchevo est pour moi dans les Carpathes près de la frontière hongroise . . .
Eh merde ! Je n'étais pas en Ukraine à cette période !
J'ai vérifié l'article initial en Ukrainien, la mention "Est" n'y figure pas, c'est le traducteur qui l'a rajoutée et qui ne connait pas sa géographie...
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Actualités diverses
Kris, c'est maintenant.
L'ouverture est aujourd'hui. Et je confirme, ils ont (aussi) de bons vins.
Comme leur "cognac" "коньяк Закарпаска" que j'apprécie particulièrement.
Je confirme que le traducteur d'Ukrinform n'est pas au top, parfois je corrige moi-même avant de poster.
L'ouverture est aujourd'hui. Et je confirme, ils ont (aussi) de bons vins.
Comme leur "cognac" "коньяк Закарпаска" que j'apprécie particulièrement.
Je confirme que le traducteur d'Ukrinform n'est pas au top, parfois je corrige moi-même avant de poster.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Actualités diverses
Александр a écrit:
Comme leur "cognac" "коньяк Закарпаска" que j'apprécie particulièrement.
La prochaine fois que tu y vas, tu m'en ramène une bouteille !
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Actualités diverses
Bon, une dans le sac de maman, une autre dans le sac de Micha . . .
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Actualités diverses
La carte des pays d'Europe les plus dangereux pour y passer ses vacances d'été, jusqu'aux moins dangereux...
On remarquera que :
- La France et la Russie sont très dangereuses (ça on le savait déjà...)
- L'Ukraine est moyennement dangereuse mais, surprise, la Moldavie est "safe"
- L'Italie est moyennement dangereuse mais oh, surprise ! La Sicile est "safe" ! Sans doute l'influence bénéfique de la mafia sicilienne...
http://www.express.co.uk/travel/articles/753542/safe-holiday-destinations-summer-2017-europe
On remarquera que :
- La France et la Russie sont très dangereuses (ça on le savait déjà...)
- L'Ukraine est moyennement dangereuse mais, surprise, la Moldavie est "safe"
- L'Italie est moyennement dangereuse mais oh, surprise ! La Sicile est "safe" ! Sans doute l'influence bénéfique de la mafia sicilienne...
http://www.express.co.uk/travel/articles/753542/safe-holiday-destinations-summer-2017-europe
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Actualités diverses
Mouhaha aha ah.Krispoluk a écrit:La carte des pays d'Europe les plus dangereux pour y passer ses vacances d'été, jusqu'aux moins dangereux...
On remarquera que :
- La France et la Russie sont très dangereuses (ça on le savait déjà...)
- L'Ukraine est moyennement dangereuse mais, surprise, la Moldavie est "safe"
- L'Italie est moyennement dangereuse mais oh, surprise ! La Sicile est "safe" ! Sans doute l'influence bénéfique de la mafia sicilienne...
http://www.express.co.uk/travel/articles/753542/safe-holiday-destinations-summer-2017-europe
Bah oui c'est sur si tu ne touche pas au sicilienne la Sicile est Safe si non ... Ptdr
Invité- Invité
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