Actualités diverses
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Re: Actualités diverses
richard a écrit:Bonjour sûrement pas la meilleure option pour Ukraine. Obama subventionnaint un certain nombre d emplois en Ukraine. Que vont ils devenir ?!
Il faut s'attendre à ce que la Grivna dévisse et que le Huilo accentue les provocations...
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Actualités diverses
Александр a écrit:Il est temps que Kris (et les autres) achètent de l'or:
La perspective d’une présidence Trump fait chuter les marchés
Donald Trump fait peur aux marchés américains.-Reporters
Les résultats favorables au candidat républicain à la Maison Blanche Donald Trump font dévisser les marchés.
Vers 22h10 à New York (04h10 en Belgique), les indices boursiers s’affichaient tous en nette baisse à mesure que le magnat de l’immobilier engrangeait les résultats favorables face à sa rivale démocrate Hillary Clinton.
L’indice vedette du S&P500 perdait plus de 4%, (-85 points) tandis que le Dow Jones chutait de près de 630 points (-3,42%), signalant une forte inquiétude des marchés sur les perspectives économiques.
Wall Street avait pourtant fini en hausse ce mardi, le Dow Jones gagnant notamment 0,40%.
Les marchés américains ont de longue date affiché leur préférence pour la candidate démocrate face à l’imprévisible Donald Trump dont les positions contre le libre-échange commercial et l’immigration inquiètent les grandes entreprises.
Vers 04h00 (heure belge), le candidat républicain menait face à Hillary Clinton pour remporter la course même si les résultats dans des États-clés, dont la Floride, restaient encore incertains.
Selon le baromètre établi en direct par le New York Times, Donald Trump aurait près de 80% de conquérir la Maison Blanche.
Panique en Asie
Dans une redite du Brexit, les marchés trébuchaient mercredi en Asie, tandis que le dollar chutait et le peso mexicain tombait à son plus bas niveau historique, par crainte d’une victoire de Donald Trump aux Etats-Unis.
A la Bourse de Tokyo, l’indice vedette Nikkei avait démarré en hausse de 0,64%, faisant le pari d’une victoire de Hillary Clinton mais il s’est vite fait hésitant avant de carrément dévisser: il dégringolait de 4% à la reprise de la mi-journée.
Sydney suivait une trajectoire similaire, perdant plus de 3% à la mi-journée, tout comme Hong Kong. Les marchés américains dans les contrats à terme dégringolaient aussi, de plus de 4%.
«Pour la seconde fois cette année, il semble que les marchés aient livré de mauvais pronostics. En juin, ils avaient tablé sur un maintien de la Grande-Bretagne dans l’Union européenne, cette fois ils pariaient sur une issue favorable avec la victoire de Clinton, et ils ont peut-être eu tort», a réagi dans une note Craig Erlam, analyste chez Oanda.
Même fébrilité du côté des devises: le dollar montait à 105,47 yens avant de décrocher à 101,46 yens. Idem face à l’euro qui grimpait à 1,1222 dollar, contre 1,0989 dollar auparavant.
Mais c’est la monnaie mexicaine, baromètre de l’opinion des marchés ces dernières semaines sur l’issue du scrutin américain, qui a dévissé le plus, tombant en fin de matinée à Tokyo à 20,3195 pesos pour un dollar, son plus bas niveau historique, contre 18,1634 pesos un peu plus tôt, soit un plongeon de plus de 12%.
Le Mexique redoute un succès de Donald Trump, du fait des menaces du milliardaire d’expulser des Etats-Unis des millions de migrants illégaux et de faire payer le voisin du sud pour la construction d’un mur sur leur frontière commune.
Cours Six - Forex 1 1.1067 USD Cours indicatif EUR 1.0000 EUR Variation 0.46% Ouverture 1.1007 + Haut 1.1305 + Bas 1.0990 Clôture veille 1.1016
USD/EUR SPOT
1 USD = 0.9036 EUR
0.9036 EUR -0.46%
Ouaip, dommage, j'avais pas de sous disponibles...
le "Turbo call" indexé sur l'or : GOLD 1256TCIOPENG
Cours hier à la fermeture : 2,00 $, actuellement : 4,74 $, après être passé par un plus haut de 6,12 $ à l'ouverture, + 137% en 24h00 ! Snif, snif
http://www.boursorama.com/cours.phtml?symbole=2rPNL0011858501
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Actualités diverses
Pas vraiment:
↔ UAH/EUR SPOT
1 UAH = 0.0353 EUR
0.0353 EUR -0.70%
Rouble:
↔ RUB/EUR SPOT
1 RUB = 0.0142 EUR
0.0142 EUR -0.08%
Dollar:
↔ USD/EUR SPOT
1 USD = 0.9014 EUR
0.9014 EUR -0.71%
C'est le rouble qui "supporte" le mieux.
L'or:
Cours Six - Forex 2 | 28.3613 UAH |
Cours indicatif EUR | 1.0000 EUR |
Variation | 0.71% |
Ouverture | 28.1611 |
+ Haut | 28.8279 |
+ Bas | 28.1058 |
Clôture veille | 28.1611 |
1 UAH = 0.0353 EUR
0.0353 EUR -0.70%
Rouble:
Cours Six - Forex 1 | 70.3075 |
Variation | -0.11% |
Ouverture | 72.6771 |
+ Haut | 72.8359 |
+ Bas | 70.1403 |
Clôture veille | 70.3814 |
1 RUB = 0.0142 EUR
0.0142 EUR -0.08%
Dollar:
Cours Six - Forex 1 | 1.1095 USD |
Cours indicatif EUR | 1.0000 EUR |
Variation | 0.72% |
Ouverture | 1.1007 |
+ Haut | 1.1305 |
+ Bas | 1.0990 |
Clôture veille | 1.1016 |
1 USD = 0.9014 EUR
0.9014 EUR -0.71%
C'est le rouble qui "supporte" le mieux.
L'or:
Tendances de l'Or
Variation | Prec cloture | 1 mois | Jan 1er | 52 sem |
Once USD | 2,20% | 3,89% | 22,74% | 19,01% |
Once EUR | 1,47% | 4,88% | 20,15% | 15,31% |
EUR | Hier | 30 jours | Jan 1et | 52 sem | An haut | An bas |
1 oz | 1 158,26 | 1 120,59 | 978,23 | 1 019,24 | 1 235,88 | 990,61 |
1 gr | 37,24 | 36,03 | 31,45 | 32,77 | 39,73 | 31,85 |
1 kg | 37 239,00 | 36 027,79 | 31 450,70 | 32 769,22 | 39 734,37 | 31 848,91 |
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Actualités diverses
Mmm, je cherchais le lien que Kris a trouvé.
Trump président : quel impact sur l'Europe ?
L'imprévisibilité de Donald Trump et son goût de la provocation auront-ils des conséquences sur les relations entre les Etats-Unis et l'Europe ?
Analyse.
BELGAIMAGE
Coopération militaire, Otan, libre-échange... : y aura-t-il du changement dans les relations entre les Etats-Unis et l'Europe quand Donald Trump remplacera Barak Obama dans le bureau ovale ? Le 44e président était un démocrate, celui qui va lui succéder en janvier 2017 est un républicain hors normes, qui a fait de l'imprévisibilité, de la provocation et du populisme des vertus en politique. Les dirigeants européens espéraient que la politique étrangère américaine serait marquée du sceau de la continuité, incarnée par la démocrate Hillary Clinton. Seule la Hongrie, focalisée sur la question des migrations, a soutenu Trump dans sa volonté de devenir le 45e président des Etats-Unis. L'ancienne secrétaire d'Etat avait un profil rassurant, tandis que son adversaire républicain est perçu en Europe comme une menace existentielle pour les relations transatlantiques.
Pendant la campagne, Donald Trump a remis en cause l'efficacité de l'Otan dans la lutte contre le terrorisme. L'Alliance atlantique coûte trop cher, estime-t-il. Le futur président américain veut faire contribuer davantage les pays européens à leur défense et les laisser se débrouiller seuls s'ils refusent d'y consacrer au minimum 2% de leur PIB. Le soutien militaire à l'Europe pourrait donc être revu à la baisse. Le chef de la diplomatie belge Didier Reynders veut croire que c'est l'occasion ou jamais pour la politique européenne de la sécurité et de la défense de s'affirmer, mais tous les pays de l'Union ne sont pas sur la même longueur d'ondes sur le sujet, et il y longtemps que Washington fait pression sur le "vieux continent" pour qu'il accroisse des dépenses militaires, efforts restés vains jusqu'ici.
Côté américain, la victoire républicaine devrait se traduire par une hausse modérée du budget de la défense (moins de 3 %), alors que si les démocrates l'avaient emporté, ce budget aurait augmenté de plus de 8 %, d'après une analyse des comptes de campagne des candidats. La candidature d'Hillary Clinton a, par ailleurs, largement bénéficié des fonds des principaux partenaires commerciaux du Pentagone.
Autre souci pour ce côté-ci de l'Atlantique : Trump se dit prêt à tendre la main à Poutine, entente qui risque de se faire sur le dos des Européens. S'il prétend vouloir mettre l'accent sur la lutte contre l'islamisme, il a exprimé ses réticences à travailler dans un cadre multilatéral. Il entend ainsi annoncer son intention de renégocier les traités de libre-échange et affirme ne pas croire au changement climatique. Il a même menacé de retirer les Etats-Unis de l'accord sur le climat, entré en vigueur il y quelques jours et qui doit désormais être mis en oeuvre. Le personnage, inexpérimenté en politique étrangère et enclin à une politique isolationniste, peut encore réserver bien d'autres surprises.
Perso, il est beaucoup trop tôt pour conclure quoique ce soit.
Trump président : quel impact sur l'Europe ?
L'imprévisibilité de Donald Trump et son goût de la provocation auront-ils des conséquences sur les relations entre les Etats-Unis et l'Europe ?
Analyse.
BELGAIMAGE
Coopération militaire, Otan, libre-échange... : y aura-t-il du changement dans les relations entre les Etats-Unis et l'Europe quand Donald Trump remplacera Barak Obama dans le bureau ovale ? Le 44e président était un démocrate, celui qui va lui succéder en janvier 2017 est un républicain hors normes, qui a fait de l'imprévisibilité, de la provocation et du populisme des vertus en politique. Les dirigeants européens espéraient que la politique étrangère américaine serait marquée du sceau de la continuité, incarnée par la démocrate Hillary Clinton. Seule la Hongrie, focalisée sur la question des migrations, a soutenu Trump dans sa volonté de devenir le 45e président des Etats-Unis. L'ancienne secrétaire d'Etat avait un profil rassurant, tandis que son adversaire républicain est perçu en Europe comme une menace existentielle pour les relations transatlantiques.
Pendant la campagne, Donald Trump a remis en cause l'efficacité de l'Otan dans la lutte contre le terrorisme. L'Alliance atlantique coûte trop cher, estime-t-il. Le futur président américain veut faire contribuer davantage les pays européens à leur défense et les laisser se débrouiller seuls s'ils refusent d'y consacrer au minimum 2% de leur PIB. Le soutien militaire à l'Europe pourrait donc être revu à la baisse. Le chef de la diplomatie belge Didier Reynders veut croire que c'est l'occasion ou jamais pour la politique européenne de la sécurité et de la défense de s'affirmer, mais tous les pays de l'Union ne sont pas sur la même longueur d'ondes sur le sujet, et il y longtemps que Washington fait pression sur le "vieux continent" pour qu'il accroisse des dépenses militaires, efforts restés vains jusqu'ici.
Côté américain, la victoire républicaine devrait se traduire par une hausse modérée du budget de la défense (moins de 3 %), alors que si les démocrates l'avaient emporté, ce budget aurait augmenté de plus de 8 %, d'après une analyse des comptes de campagne des candidats. La candidature d'Hillary Clinton a, par ailleurs, largement bénéficié des fonds des principaux partenaires commerciaux du Pentagone.
Autre souci pour ce côté-ci de l'Atlantique : Trump se dit prêt à tendre la main à Poutine, entente qui risque de se faire sur le dos des Européens. S'il prétend vouloir mettre l'accent sur la lutte contre l'islamisme, il a exprimé ses réticences à travailler dans un cadre multilatéral. Il entend ainsi annoncer son intention de renégocier les traités de libre-échange et affirme ne pas croire au changement climatique. Il a même menacé de retirer les Etats-Unis de l'accord sur le climat, entré en vigueur il y quelques jours et qui doit désormais être mis en oeuvre. Le personnage, inexpérimenté en politique étrangère et enclin à une politique isolationniste, peut encore réserver bien d'autres surprises.
Perso, il est beaucoup trop tôt pour conclure quoique ce soit.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Actualités diverses
NATO Secretary General congratulates US President-elect Donald Trump
I congratulate Donald Trump on his election as the next President of the United States. And I look forward to working with President-elect Trump.
We face a challenging new security environment, including hybrid warfare, cyber attacks, the threat of terrorism. US leadership is as important as ever. Our Alliance has brought together America’s closest friends in times of peace and of conflict for almost 70 years. A strong NATO is good for the United States, and good for Europe.
NATO has responded with determination to the new security situation. But we have more work to do. And I look forward to meeting Mr. Trump soon, and welcoming him to Brussels for the NATO Summit next year to discuss the way forward.
Il fallait s'y attendre:
la gazeta.ua:
Колишня модель Меланія Трамп стала першою леді США - найцікавіші факти
(L'ancien modèle Melania Trump est devenu la première dame des États-Unis - les faits les plus intéressants)
Фото: fresher.ru
Кандидат від республіканців Дональд Трамп став 45-м президентом США. Першою леді Сполучених Штатів стала колишня модель Меланія Трамп. Редакція Gazeta.ua зробила підбірку цікавих фактів про дружину нового президента Америки.
(Candidat républicain Donald Trump est devenu le président 45e US. Première Dame des Etats-Unis était l'ancien modèle Melania Trump. Editorial Gazeta.ua fait une sélection de faits intéressants au sujet de la femme du nouveau président de l'Amérique.)
Pour le reste, suivre le lien.
I congratulate Donald Trump on his election as the next President of the United States. And I look forward to working with President-elect Trump.
We face a challenging new security environment, including hybrid warfare, cyber attacks, the threat of terrorism. US leadership is as important as ever. Our Alliance has brought together America’s closest friends in times of peace and of conflict for almost 70 years. A strong NATO is good for the United States, and good for Europe.
NATO has responded with determination to the new security situation. But we have more work to do. And I look forward to meeting Mr. Trump soon, and welcoming him to Brussels for the NATO Summit next year to discuss the way forward.
Il fallait s'y attendre:
la gazeta.ua:
Колишня модель Меланія Трамп стала першою леді США - найцікавіші факти
(L'ancien modèle Melania Trump est devenu la première dame des États-Unis - les faits les plus intéressants)
Фото: fresher.ru
Кандидат від республіканців Дональд Трамп став 45-м президентом США. Першою леді Сполучених Штатів стала колишня модель Меланія Трамп. Редакція Gazeta.ua зробила підбірку цікавих фактів про дружину нового президента Америки.
(Candidat républicain Donald Trump est devenu le président 45e US. Première Dame des Etats-Unis était l'ancien modèle Melania Trump. Editorial Gazeta.ua fait une sélection de faits intéressants au sujet de la femme du nouveau président de l'Amérique.)
Pour le reste, suivre le lien.
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Actualités diverses
Александр a écrit:Pas vraiment:
L'or:Tendances de l'Or
Variation Prec cloture 1 mois Jan 1er 52 sem Once USD 2,20% 3,89% 22,74% 19,01% Once EUR 1,47% 4,88% 20,15% 15,31%
EUR Hier 30 jours Jan 1et 52 sem An haut An bas 1 oz 1 158,26 1 120,59 978,23 1 019,24 1 235,88 990,61 1 gr 37,24 36,03 31,45 32,77 39,73 31,85 1 kg 37 239,00 36 027,79 31 450,70 32 769,22 39 734,37 31 848,91
Je ne parlais pas du cours de l'once d'or, n'est ce pas ! Je parlais d'un produit dérivé indexé sur l'or qui accentue les mouvements sur l'or et les anticipe souvent ! D'où la forte hausse d'aujourdhui...
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Actualités diverses
Фото: fresher.ru
C'est sûr que comparer Hillary en maillot de bain à la dernière, c'est pas très flatteur pour la première !
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
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Re: Actualités diverses
En effet, ça n'est pas du tout une bonne nouvelle pour l'Ukraine.
Poutine risque d'avancer ses pions dès l'année prochaine, ne serait ce que pour tester Trump.
Nous entrons dans une époque de grande incertitude, et donc de grands périls.
Poutine risque d'avancer ses pions dès l'année prochaine, ne serait ce que pour tester Trump.
Nous entrons dans une époque de grande incertitude, et donc de grands périls.
travellergillou76- Messages : 2193
Date d'inscription : 30/12/2015
Re: Actualités diverses
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Caduce62- Messages : 15239
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Re: Actualités diverses
quelle douce journée! Poutine à l'Est, Trump à l'Ouest! Il manque le milieu : mais avec le Brexit, le futur président Autrichien, le président Hongrois, les choses sont sur la très bonne voie...
manque plus que la France...
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Tatou- Messages : 14
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Caduce62- Messages : 15239
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Re: Actualités diverses
L’élection de Donald Trump va être un séisme pour le monde
Le candidat républicain a fondé sa campagne sur la promesse de « rendre sa grandeur à l’Amérique ». Quelles conséquences pour le reste du monde ?
LE MONDE | 09.11.2016 à 07h51 • Mis à jour le 09.11.2016 à 10h35 | Par Sylvie Kauffmann
Si le vote pour le Brexit, le 23 juin, a été un séisme pour l’Union européenne, l’élection de Donald Trump à la tête des Etats-Unis, première puissance militaire, est un séisme pour le monde.
Lire notre direct sur la victoire de Donald Trump
Le candidat républicain a fondé sa campagne sur la promesse de « rendre sa grandeur à l’Amérique ». Cette grandeur, cependant, ne s’entend pas par la projection de la puissance américaine à l’extérieur, mais plutôt sur une priorité donnée au retour du bien-être et de la prospérité des Américains chez eux. Le pays « est en ruines », dit M. Trump, il faut commencer par le reconstruire. Pour le reste du monde, cela donne un signal de repli et d’isolationnisme.
On sait, en réalité, assez peu de chose sur le programme concret de Donald Trump en politique étrangère car ses conseillers dans ce domaine sont peu connus ; l’establishment washingtonien et le petit monde des think tanks spécialisés dans les relations internationales, qui conseillent habituellement les candidats en politique étrangère, se sont tenus à distance de lui et de ses vues peu orthodoxes. Mais M. Trump a régulièrement émis quelques idées maîtresses qui donnent un canevas de ce que pourrait être sa diplomatie.
Vis-à-vis de l’Europe, Donald Trump, qui a soutenu le vote en faveur du Brexit en critiquant l’Union européenne, considère qu’il appartient aux Européens de se prendre en charge et surtout de financer leur défense, plutôt que de s’abriter sous le parapluie américain. Ainsi l’OTAN ne peut fonctionner, et les Etats-Unis venir au secours d’un allié dans l’éventualité d’une attaque, que si les Etats européens augmentent leurs budgets de défense.
Placer « les intérêts américains en premier »
Donald Trump est critique de l’interventionnisme américain à l’étranger et du cycle d’opérations militaires lancé par l’administration George W. Bush. Il est, dans ce sens, anti-néo-conservateur. Le président Obama lui-même avait promis de « ramener les troupes à la maison », mais la réalité du Moyen-Orient l’a contraint à maintenir ou à lancer un certain nombre d’opérations. M. Trump se veut plus radical, tout en souhaitant augmenter la taille de l’armée américaine : pour la coalition internationale (dont la France) actuellement engagée aux côtés des États-Unis, en particulier sur le théâtre irakien et syrien, c’est une nouvelle donne. Violemment hostile aux « djihadistes », qu’il accuse Hillary Clinton d’avoir engendrés, il a promis de les « mettre KO » – mais n’a pas précisé comment.
« Nous nous entendrons avec tous les pays qui veulent s’entendre avec nous » : dans son discours de victoire, mercredi matin, le président-élu Trump a voulu se montrer conciliant, tout en précisant qu’il placerait « les intérêts américains en premier ». Un grand point d’interrogation concerne les relations avec la Russie, qui se sont gravement détériorées depuis un an. Donald Trump a, à plusieurs reprises, chanté les louanges de Vladimir Poutine, qu’il considère comme « un meilleur leader que Barack Obama », et les services de renseignement américains ont accusé la Russie d’être derrière le piratage des comptes e-mail qui ont embarrassé le camp de Hillary Clinton pendant la campagne. Mais les deux hommes ne se connaissent pas personnellement, et le président russe s’est abstenu de souhaiter publiquement la victoire du candidat républicain. Comme Vladimir Poutine, Donald Trump est sensible aux rapports de force. Sa fascination pour l’homme à poigne de Moscou ira-t-elle jusqu’à accepter certaines de ses visées sur le voisinage de la Russie (Ukraine, Géorgie) et le Moyen-Orient, voire l’idée d’un deuxième Yalta auquel aspirerait M. Poutine ? Le candidat républicain est resté très évasif sur ces questions. Mais on peut parier qu’il s’entourera de vieux routiers de la guerre froide, qui vont retrouver quelques éléments familiers dans le paysage actuel et ne seront pas disposés à brader les intérêts américains en Europe.
Donald Trump veut dénoncer l’accord de Paris sur le réchauffement climatique : le fera-t-il ? Un autre axe de sa campagne a porté sur le rejet de la mondialisation et des accords de commerce international, accusés d’avoir détruit l’emploi aux États-Unis. L’une des grandes bénéficiaires de cette mondialisation, la Chine, est donc dans son viseur. Il veut instaurer des barrières tarifaires sur les produits chinois, il rejette l’accord de libre-échange avec l’Asie TPP (Partenariat Transpacifique) et a proposé de renégocier l’accord de libre-échange avec le Canada et le Mexique conclu par Bill Clinton. Il ne s’est pas prononcé sur les tensions en mer de Chine méridionale. Sur ces très gros dossiers, cruciaux pour les Etats-Unis, il va avoir affaire à un autre homme fort, le président Xi Jinping.
Autre conséquence d’une victoire Trump : elle confortera les mouvements et leaders populistes du monde entier, de l’Europe à l’Asie. Cela aura forcément un impact sur les relations internationales.
Enfin, les institutions américaines accordent plus de latitude au président en politique étrangère qu’en politique intérieure, où les « checks and balances » servent de garde-fous. Ce n’est pas une bonne nouvelle pour le reste du monde. Mais on peut aussi imaginer que la réalité et le pragmatisme amèneront le président Trump à tempérer certaines de ses vues, comme cela a été le cas pour Ronald Reagan, et que les élites républicaines de politique étrangère, après leurs réticences initiales, le rejoindront une fois au pouvoir. La période de transition, au cours de laquelle il va former sa future équipe d’ici au 20 janvier, va fournir à cet égard des indications anxieusement attendues dans le monde entier.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/11/09/l-election-de-donald-trump-serait-un-seisme-pour-le-monde_5027807_829254.html#KlOAFTX84iTYVeb5.99
Le candidat républicain a fondé sa campagne sur la promesse de « rendre sa grandeur à l’Amérique ». Quelles conséquences pour le reste du monde ?
LE MONDE | 09.11.2016 à 07h51 • Mis à jour le 09.11.2016 à 10h35 | Par Sylvie Kauffmann
Si le vote pour le Brexit, le 23 juin, a été un séisme pour l’Union européenne, l’élection de Donald Trump à la tête des Etats-Unis, première puissance militaire, est un séisme pour le monde.
Lire notre direct sur la victoire de Donald Trump
Le candidat républicain a fondé sa campagne sur la promesse de « rendre sa grandeur à l’Amérique ». Cette grandeur, cependant, ne s’entend pas par la projection de la puissance américaine à l’extérieur, mais plutôt sur une priorité donnée au retour du bien-être et de la prospérité des Américains chez eux. Le pays « est en ruines », dit M. Trump, il faut commencer par le reconstruire. Pour le reste du monde, cela donne un signal de repli et d’isolationnisme.
On sait, en réalité, assez peu de chose sur le programme concret de Donald Trump en politique étrangère car ses conseillers dans ce domaine sont peu connus ; l’establishment washingtonien et le petit monde des think tanks spécialisés dans les relations internationales, qui conseillent habituellement les candidats en politique étrangère, se sont tenus à distance de lui et de ses vues peu orthodoxes. Mais M. Trump a régulièrement émis quelques idées maîtresses qui donnent un canevas de ce que pourrait être sa diplomatie.
Vis-à-vis de l’Europe, Donald Trump, qui a soutenu le vote en faveur du Brexit en critiquant l’Union européenne, considère qu’il appartient aux Européens de se prendre en charge et surtout de financer leur défense, plutôt que de s’abriter sous le parapluie américain. Ainsi l’OTAN ne peut fonctionner, et les Etats-Unis venir au secours d’un allié dans l’éventualité d’une attaque, que si les Etats européens augmentent leurs budgets de défense.
Placer « les intérêts américains en premier »
Donald Trump est critique de l’interventionnisme américain à l’étranger et du cycle d’opérations militaires lancé par l’administration George W. Bush. Il est, dans ce sens, anti-néo-conservateur. Le président Obama lui-même avait promis de « ramener les troupes à la maison », mais la réalité du Moyen-Orient l’a contraint à maintenir ou à lancer un certain nombre d’opérations. M. Trump se veut plus radical, tout en souhaitant augmenter la taille de l’armée américaine : pour la coalition internationale (dont la France) actuellement engagée aux côtés des États-Unis, en particulier sur le théâtre irakien et syrien, c’est une nouvelle donne. Violemment hostile aux « djihadistes », qu’il accuse Hillary Clinton d’avoir engendrés, il a promis de les « mettre KO » – mais n’a pas précisé comment.
« Nous nous entendrons avec tous les pays qui veulent s’entendre avec nous » : dans son discours de victoire, mercredi matin, le président-élu Trump a voulu se montrer conciliant, tout en précisant qu’il placerait « les intérêts américains en premier ». Un grand point d’interrogation concerne les relations avec la Russie, qui se sont gravement détériorées depuis un an. Donald Trump a, à plusieurs reprises, chanté les louanges de Vladimir Poutine, qu’il considère comme « un meilleur leader que Barack Obama », et les services de renseignement américains ont accusé la Russie d’être derrière le piratage des comptes e-mail qui ont embarrassé le camp de Hillary Clinton pendant la campagne. Mais les deux hommes ne se connaissent pas personnellement, et le président russe s’est abstenu de souhaiter publiquement la victoire du candidat républicain. Comme Vladimir Poutine, Donald Trump est sensible aux rapports de force. Sa fascination pour l’homme à poigne de Moscou ira-t-elle jusqu’à accepter certaines de ses visées sur le voisinage de la Russie (Ukraine, Géorgie) et le Moyen-Orient, voire l’idée d’un deuxième Yalta auquel aspirerait M. Poutine ? Le candidat républicain est resté très évasif sur ces questions. Mais on peut parier qu’il s’entourera de vieux routiers de la guerre froide, qui vont retrouver quelques éléments familiers dans le paysage actuel et ne seront pas disposés à brader les intérêts américains en Europe.
Donald Trump veut dénoncer l’accord de Paris sur le réchauffement climatique : le fera-t-il ? Un autre axe de sa campagne a porté sur le rejet de la mondialisation et des accords de commerce international, accusés d’avoir détruit l’emploi aux États-Unis. L’une des grandes bénéficiaires de cette mondialisation, la Chine, est donc dans son viseur. Il veut instaurer des barrières tarifaires sur les produits chinois, il rejette l’accord de libre-échange avec l’Asie TPP (Partenariat Transpacifique) et a proposé de renégocier l’accord de libre-échange avec le Canada et le Mexique conclu par Bill Clinton. Il ne s’est pas prononcé sur les tensions en mer de Chine méridionale. Sur ces très gros dossiers, cruciaux pour les Etats-Unis, il va avoir affaire à un autre homme fort, le président Xi Jinping.
Autre conséquence d’une victoire Trump : elle confortera les mouvements et leaders populistes du monde entier, de l’Europe à l’Asie. Cela aura forcément un impact sur les relations internationales.
Enfin, les institutions américaines accordent plus de latitude au président en politique étrangère qu’en politique intérieure, où les « checks and balances » servent de garde-fous. Ce n’est pas une bonne nouvelle pour le reste du monde. Mais on peut aussi imaginer que la réalité et le pragmatisme amèneront le président Trump à tempérer certaines de ses vues, comme cela a été le cas pour Ronald Reagan, et que les élites républicaines de politique étrangère, après leurs réticences initiales, le rejoindront une fois au pouvoir. La période de transition, au cours de laquelle il va former sa future équipe d’ici au 20 janvier, va fournir à cet égard des indications anxieusement attendues dans le monde entier.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/11/09/l-election-de-donald-trump-serait-un-seisme-pour-le-monde_5027807_829254.html#KlOAFTX84iTYVeb5.99
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Actualités diverses
Élection de Trump : les étudiants se soulèvent à travers le pays
Par Le Figaro Etudiant • Publié le 09/11/2016 à 12:07 • Mis à jour le 09/11/2016 à 16:14
Sur plusieurs campus de la côte ouest, des étudiants manifestent contre l’élection du candidat républicain. L’Oregon, Washington, la Californie, et le Nevada avaient en effet voté pour Hillary Clinton.
Alors que le monde entier découvre avec stupéfaction le nom du 45ème président des États-Unis, Donald Trump, des partisans d’Hillary Clinton sont déjà mobilisés. Dès l’annonce des résultats du scrutin, plusieurs campus de la côte ouest des États-Unis ont été le théâtre de protestations étudiantes. L’état de Washington, l’Oregon, la Californie, et le Nevada avaient en effet voté pour la candidate démocrate.
«Not my president»
En californie, 61,46% des électeurs ont voté pour Hillary Clinton, contre 33,26% pour Donald Trump. Los Angeles, Santa Barbara, Santa Cruz, Irvine, Oakland, Berkeley: des mouvements de protestation ont été observés sur plusieurs campus de la prestigieuse université de Californie. Dans la nuit de mardi à mercredi, près de 1 500 personnes se sont réunies sur le campus de UCLA et des centaines de protestataires ont marché sur le campus de Santa Barbara. Certains d’entre eux scandaient «Ce n’est pas mon président» («Not my president»), rapporte le Los Angeles Times .
«Nous ne pouvons pas juste rester assis et ne rien faire et permettre à un raciste et à un sexiste de devenir président» a déclaré Adama Braver, un étudiant de 22 ans en science politique à Berkeley. «Donald Trump donne une mauvaise image de nous au reste du monde. C’est le début d’un mouvement», a-t-il confié au New York Times .
Daniel Colin, étudiant en épidémiologie et citoyen naturalisé d’origine guatémaltèque votait pour la première fois aux États-Unis. «Cela [l’élection de Donald Trump] arrive alors que je peux exercer mon droit de vote pour la première fois. C’est très triste», se désole-t-il. Le jeune homme, mais aussi d’autres étudiants hispaniques présent à la protestation se disent inquiets du sort que sera réservé à leurs proches pendant la présidence de Donald Trump. Daniel Austin, un étudiant Afro-Américain de Berkeley a déclaré se sentir menacé. «J’ai le sentiment qu’une part de mon identité m’a été volée. Pas en tant que bisexuel. Pas en tant que noir. En tant qu’américain».
«Je fais partie d’une minorité, comme beaucoup de mes amis»
Dans l’Oregon, la candidate démocrate avait aussi remporté la majorité des suffrages: 51,8% des électeurs ont voté pour Hillary Clinton, contre 41,3% pour Donald Trump. Sur le campus de l’université d’Oregon et dans les rues de la ville d’Eugene, des centaines de jeunes ont donc manifesté leur mécontentement.
Charlie Keene, un étudiant de 18 ans, est inquiet. «Je fais partie d’une minorité, comme beaucoup de mes amis», a-t-il déclaré au quotidien local The Oregonian . «L’idée d’avoir Trump pour président me met extrêmement mal à l’aise». Plusieurs centaines de jeunes ont marché dans les rues du campus à partir de 22 heures (heure locale) et se sont ensuite dirigées vers les rues de la ville avant de réinvestir le campus, rapporte-t-il.
Selon le quotidien, les jeunes manifestants auraient brûlé le matériel de campagne de Donald Trump où il était possible de lire le slogan désormais célèbre «Make America great again» (ou, en Français «redonner sa grandeur à l’Amérique»).
Par Le Figaro Etudiant • Publié le 09/11/2016 à 12:07 • Mis à jour le 09/11/2016 à 16:14
Sur plusieurs campus de la côte ouest, des étudiants manifestent contre l’élection du candidat républicain. L’Oregon, Washington, la Californie, et le Nevada avaient en effet voté pour Hillary Clinton.
Alors que le monde entier découvre avec stupéfaction le nom du 45ème président des États-Unis, Donald Trump, des partisans d’Hillary Clinton sont déjà mobilisés. Dès l’annonce des résultats du scrutin, plusieurs campus de la côte ouest des États-Unis ont été le théâtre de protestations étudiantes. L’état de Washington, l’Oregon, la Californie, et le Nevada avaient en effet voté pour la candidate démocrate.
«Not my president»
En californie, 61,46% des électeurs ont voté pour Hillary Clinton, contre 33,26% pour Donald Trump. Los Angeles, Santa Barbara, Santa Cruz, Irvine, Oakland, Berkeley: des mouvements de protestation ont été observés sur plusieurs campus de la prestigieuse université de Californie. Dans la nuit de mardi à mercredi, près de 1 500 personnes se sont réunies sur le campus de UCLA et des centaines de protestataires ont marché sur le campus de Santa Barbara. Certains d’entre eux scandaient «Ce n’est pas mon président» («Not my president»), rapporte le Los Angeles Times .
«Nous ne pouvons pas juste rester assis et ne rien faire et permettre à un raciste et à un sexiste de devenir président» a déclaré Adama Braver, un étudiant de 22 ans en science politique à Berkeley. «Donald Trump donne une mauvaise image de nous au reste du monde. C’est le début d’un mouvement», a-t-il confié au New York Times .
Daniel Colin, étudiant en épidémiologie et citoyen naturalisé d’origine guatémaltèque votait pour la première fois aux États-Unis. «Cela [l’élection de Donald Trump] arrive alors que je peux exercer mon droit de vote pour la première fois. C’est très triste», se désole-t-il. Le jeune homme, mais aussi d’autres étudiants hispaniques présent à la protestation se disent inquiets du sort que sera réservé à leurs proches pendant la présidence de Donald Trump. Daniel Austin, un étudiant Afro-Américain de Berkeley a déclaré se sentir menacé. «J’ai le sentiment qu’une part de mon identité m’a été volée. Pas en tant que bisexuel. Pas en tant que noir. En tant qu’américain».
«Je fais partie d’une minorité, comme beaucoup de mes amis»
Dans l’Oregon, la candidate démocrate avait aussi remporté la majorité des suffrages: 51,8% des électeurs ont voté pour Hillary Clinton, contre 41,3% pour Donald Trump. Sur le campus de l’université d’Oregon et dans les rues de la ville d’Eugene, des centaines de jeunes ont donc manifesté leur mécontentement.
Charlie Keene, un étudiant de 18 ans, est inquiet. «Je fais partie d’une minorité, comme beaucoup de mes amis», a-t-il déclaré au quotidien local The Oregonian . «L’idée d’avoir Trump pour président me met extrêmement mal à l’aise». Plusieurs centaines de jeunes ont marché dans les rues du campus à partir de 22 heures (heure locale) et se sont ensuite dirigées vers les rues de la ville avant de réinvestir le campus, rapporte-t-il.
Selon le quotidien, les jeunes manifestants auraient brûlé le matériel de campagne de Donald Trump où il était possible de lire le slogan désormais célèbre «Make America great again» (ou, en Français «redonner sa grandeur à l’Amérique»).
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
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Re: Actualités diverses
Le principe de réalité nous évitera peut-être les affres de l’apprenti sorcier Trump
http://www.lefigaro.fr/international/2016/11/09/01003-20161109ARTFIG00403-les-doutes-sur-la-diplomatie-americaine-ebranlent-un-peu-plus-le-monde.php
http://www.lefigaro.fr/international/2016/11/09/01003-20161109ARTFIG00403-les-doutes-sur-la-diplomatie-americaine-ebranlent-un-peu-plus-le-monde.php
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: Actualités diverses
Bon ou pas bon, Trump a été élu. Il faudra s'en accommoder.
Sans doute, une guerre commerciale entre les chinois et les américains est-elle en vue, Trump ayant annoncé à de multiples reprises qu'il allait réinstaurer des droits de douane sur les produits chinois. Mais c'est aussi une aubaine pour la Chine si les Etats-Unis se désengagent militairement de Corée du Sud et du Japon.
Pour l'UE, "Belle au bois dormant" devenue la "Zombie du bois endormi", elle restera fidèle à elle-même : ni oui, ni non, et plus aucun grand projet européen commun en vue. Quant aux citoyens, il leur faudra survivre dans ce marais stagnant.
Pour la Russie, c'est probablement la fin de l'embargo américain à terme.
Et pour l'Ukraine, c'est le pire de tout : ni les avantages financiers de l'UE, ni l'aide matérielle et militaire des USA, ni de coopération plus poussée avec l'OTAN (qui, je le rappelle, agit sous le seul commandement militaire américain), ni la paix avec la Russie, et une lourde dette publique internationale à rembourser coûte que coûte.
Sans doute, une guerre commerciale entre les chinois et les américains est-elle en vue, Trump ayant annoncé à de multiples reprises qu'il allait réinstaurer des droits de douane sur les produits chinois. Mais c'est aussi une aubaine pour la Chine si les Etats-Unis se désengagent militairement de Corée du Sud et du Japon.
Pour l'UE, "Belle au bois dormant" devenue la "Zombie du bois endormi", elle restera fidèle à elle-même : ni oui, ni non, et plus aucun grand projet européen commun en vue. Quant aux citoyens, il leur faudra survivre dans ce marais stagnant.
Pour la Russie, c'est probablement la fin de l'embargo américain à terme.
Et pour l'Ukraine, c'est le pire de tout : ni les avantages financiers de l'UE, ni l'aide matérielle et militaire des USA, ni de coopération plus poussée avec l'OTAN (qui, je le rappelle, agit sous le seul commandement militaire américain), ni la paix avec la Russie, et une lourde dette publique internationale à rembourser coûte que coûte.
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Actualités diverses
Thuramir a écrit:Bon ou pas bon, Trump a été élu. Il faudra s'en accommoder.
Sans doute, une guerre commerciale entre les chinois et les américains est-elle en vue, Trump ayant annoncé à de multiples reprises qu'il allait réinstaurer des droits de douane sur les produits chinois. Mais c'est aussi une aubaine pour la Chine si les Etats-Unis se désengagent militairement de Corée du Sud et du Japon.
Pour l'UE, "Belle au bois dormant" devenue la "Zombie du bois endormi", elle restera fidèle à elle-même : ni oui, ni non, et plus aucun grand projet européen commun en vue. Quant aux citoyens, il leur faudra survivre dans ce marais stagnant.
Pour la Russie, c'est probablement la fin de l'embargo américain à terme.
Et pour l'Ukraine, c'est le pire de tout : ni les avantages financiers de l'UE, ni l'aide matérielle et militaire des USA, ni de coopération plus poussée avec l'OTAN (qui, je le rappelle, agit sous le seul commandement militaire américain), ni la paix avec la Russie, et une lourde dette publique internationale à rembourser coûte que coûte.
Bonne analyse globale...
Un bémol au niveau de la Chine, ce sont les petites fourmis ouvrières chinoises économes, qui subventionnent depuis 2 ou 3 décennies l'abyssal déficit des cigales américaines, vivant (et consommant) à crédit sur le dos du reste du monde...
Le deal des chinois c'est du donnant-donnant : "vous continuez d'accepter nos produits chez vous et on continue de financer votre déficit..."
Que se passe-t-il quand l'un des rouages de la machine se grippe ???
Ca peut marcher tant que le Roi-Dollar règne sur la planète, mais voilà, ça plait à de moins en moins de monde : Chine, pays du Golfe, pays émergents...
Une nouvelle financière est passé quasi inaperçue fin septembre : le FMI pourra émettre à l'avenir de plus en plus de DTS (Droits de Tirage Spéciaux) qui pourront servir de monnaie d'échange entre états et auquel le Remimbi (monnaie chinoise) est d'ores et déjà intégré... A terme, une monnaie d'échange plus fiable que le Dollar et la fin du billet vert et donc la chute de la Maison Amérique ???
La prochaine guerre mondiale, pourrait ne pas être nucléaire mais financière...
(j'essaye de retrouver l'article en question sur la généralisation des DTS)
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Actualités diverses
D'accord avec vous, d'ailleurs sur la RTBF ils faisaient allusion à un proverbe chinois qui disait qu'en cas de supériorité (financière dans le cas présent), il ne fallait pas "écraser" l'adversaire . . .
Allusion à la dette monstrueuse des USA financée en grande partie par la Chine.
Pour moi aussi, Trump est le pire futur pour l'Ukraine. Espérons que l'UE se ressaisie au plus vite (il est de plus en plus question d'une défense commune => il faudra compenser le désengagement [très partiel] US dans l'OTAN) et qu'elle prenne le "poids" qu'elle devrait avoir . . . si elle le veut.
Mais pour ça, il faudra changer ses règles de fonctionnement (plus de vote à l'unanimité, mais à la majorité) . . . pas gagné non plus (même à 27, puisque le 28ième nous quitte).
Allusion à la dette monstrueuse des USA financée en grande partie par la Chine.
Pour moi aussi, Trump est le pire futur pour l'Ukraine. Espérons que l'UE se ressaisie au plus vite (il est de plus en plus question d'une défense commune => il faudra compenser le désengagement [très partiel] US dans l'OTAN) et qu'elle prenne le "poids" qu'elle devrait avoir . . . si elle le veut.
Mais pour ça, il faudra changer ses règles de fonctionnement (plus de vote à l'unanimité, mais à la majorité) . . . pas gagné non plus (même à 27, puisque le 28ième nous quitte).
Re: Actualités diverses
UE est morte! Avec la remise en cause des frontières, le Brexit, l'UE a commencé à s’effondrer, et cela va continuer, on va faire disparaître cette merde...
Tatou- Messages : 14
Date d'inscription : 11/09/2016
Re: Actualités diverses
Etonnant système électoral américain, le président élu n'a pas eu la majorité des votes:
Pourquoi Donald Trump est-il élu président alors qu'Hillary Clinton compte plus de voix ?
Donald Trump sera le prochain président des États-Unis. Pourtant, Hillary Clinton a remporté un peu plus de voix au niveau national. Ce n'est que la cinquième fois de l'histoire qu'un tel scénario se produit.
Hillary Clinton REUTERS
Quelques heures après la fermeture des derniers bureaux de vote, on compte toujours les voix, même s'il est certain que Donald Trump sera le prochain président des États-Unis. Selon les derniers chiffres, l'écart est d'à peine 130 000 voix, soit 0,1% du public électoral. Clinton doit sa défaite au système électoral.
Dans la plupart des états, c'est en effet le principe du "winner takes all" qui prévaut : celui qui obtient le plus de voix dans un état se voit attribuer tous les Grands Électeurs de cet état. Ces Grands Électeurs font partie du Collège électoral composé de 538 membres, qui désigne le président. Le but des candidats à la présidentielle n'est donc pas de remporter un maximum de voix, mais de rallier au moins 270 Grands Électeurs.
Ce système permet à un candidat de remporter un nombre élevé de voix sans obtenir les Grands Électeurs. Exceptionnellement, il arrive que la présidence n'aille pas au candidat qui obtient le plus de voix. C'est arrivé à Al Gore par exemple, qui a lutté durement contre George W. Bush, et qui a dû concéder sa défaite après un imbroglio juridique sur les voix de Floride. Avant cela, il faut remonter à 1888, quand Benjamin Harrison est devenu président sans une majorité de voix. Ce scénario s'est également déroulé en 1876 (Rutherford B. Hayes) et en 1824 (John Quincy Adams).
Il est donc probable que Donald Trump ne soit pas le candidat le plus populaire. Alors qu'environ 92% des voix sont comptés, CNN donne une légère, mais inutile, avance de 59.177.000 voix à Hillary Clinton contre 59.041.000 pour le nouveau président élu. Au Collège électoral, la victoire de Trump est plus nette : 289 électeurs contre 218, même s'il reste 30 électeurs à désigner définitivement.
(SK)
Tellement pas populaire qu'il y a des manifestations un peu partout:
Victoire de Donald Trump - Des manifestations contre le président élu éclatent partout dans les Etats-Unis
Publié le jeudi 10 novembre 2016 à 04h13 à WASHINGTON (Belgique)
Des milliers de personnes sont descendus dans les rues mercredi aux Etats-Unis afin de protester contre l'élection de Donald Trump comme président des Etats-Unis. Des manifestations se sont tenues à New York, Philadelphie, Chicago, Boston, Seattle, Portland, San Francisco et Washington DC sous le slogan "Pas mon président".
Plusieurs milliers de personnes ont pris la direction de la Trump Tower sur la 6e avenue à New York, résidence et bureaux de M. Trump où il a établi ses quartiers pour préparer son mandat. Des manifestants chantaient "This is what democracy looks like" ("Voilà à quoi ressemble la démocratie") sur Michigan Avenue à Chicago, pendant que d'autres scandaient "Solidarité! " et "Levez-vous et ripostez" à Seattle. A Washington, une foule composée d'une centaine de personnes a chanté "Love not hate" à proximité de la Maison-Blanche. Ces actions interviennent après les mouvements survenus sur la côte ouest à la suite de l'élection ayant consacré Donald Trump comme le 45e président des Etats-Unis. (Belga)
Pourquoi Donald Trump est-il élu président alors qu'Hillary Clinton compte plus de voix ?
Donald Trump sera le prochain président des États-Unis. Pourtant, Hillary Clinton a remporté un peu plus de voix au niveau national. Ce n'est que la cinquième fois de l'histoire qu'un tel scénario se produit.
Hillary Clinton REUTERS
Quelques heures après la fermeture des derniers bureaux de vote, on compte toujours les voix, même s'il est certain que Donald Trump sera le prochain président des États-Unis. Selon les derniers chiffres, l'écart est d'à peine 130 000 voix, soit 0,1% du public électoral. Clinton doit sa défaite au système électoral.
Dans la plupart des états, c'est en effet le principe du "winner takes all" qui prévaut : celui qui obtient le plus de voix dans un état se voit attribuer tous les Grands Électeurs de cet état. Ces Grands Électeurs font partie du Collège électoral composé de 538 membres, qui désigne le président. Le but des candidats à la présidentielle n'est donc pas de remporter un maximum de voix, mais de rallier au moins 270 Grands Électeurs.
Ce système permet à un candidat de remporter un nombre élevé de voix sans obtenir les Grands Électeurs. Exceptionnellement, il arrive que la présidence n'aille pas au candidat qui obtient le plus de voix. C'est arrivé à Al Gore par exemple, qui a lutté durement contre George W. Bush, et qui a dû concéder sa défaite après un imbroglio juridique sur les voix de Floride. Avant cela, il faut remonter à 1888, quand Benjamin Harrison est devenu président sans une majorité de voix. Ce scénario s'est également déroulé en 1876 (Rutherford B. Hayes) et en 1824 (John Quincy Adams).
Il est donc probable que Donald Trump ne soit pas le candidat le plus populaire. Alors qu'environ 92% des voix sont comptés, CNN donne une légère, mais inutile, avance de 59.177.000 voix à Hillary Clinton contre 59.041.000 pour le nouveau président élu. Au Collège électoral, la victoire de Trump est plus nette : 289 électeurs contre 218, même s'il reste 30 électeurs à désigner définitivement.
(SK)
Tellement pas populaire qu'il y a des manifestations un peu partout:
Victoire de Donald Trump - Des manifestations contre le président élu éclatent partout dans les Etats-Unis
Publié le jeudi 10 novembre 2016 à 04h13 à WASHINGTON (Belgique)
Des milliers de personnes sont descendus dans les rues mercredi aux Etats-Unis afin de protester contre l'élection de Donald Trump comme président des Etats-Unis. Des manifestations se sont tenues à New York, Philadelphie, Chicago, Boston, Seattle, Portland, San Francisco et Washington DC sous le slogan "Pas mon président".
Plusieurs milliers de personnes ont pris la direction de la Trump Tower sur la 6e avenue à New York, résidence et bureaux de M. Trump où il a établi ses quartiers pour préparer son mandat. Des manifestants chantaient "This is what democracy looks like" ("Voilà à quoi ressemble la démocratie") sur Michigan Avenue à Chicago, pendant que d'autres scandaient "Solidarité! " et "Levez-vous et ripostez" à Seattle. A Washington, une foule composée d'une centaine de personnes a chanté "Love not hate" à proximité de la Maison-Blanche. Ces actions interviennent après les mouvements survenus sur la côte ouest à la suite de l'élection ayant consacré Donald Trump comme le 45e président des Etats-Unis. (Belga)
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Actualités diverses
KRUK REPORT: What does Trump’s victory mean for Ukraine?
By Kateryna Kruk in Kyiv November 10, 2016
2016 is proving to be a peculiar year. Already for the third time this year, I woke up to shocking news, something that changes the world as I knew it before. Americans didn’t just elect their next president, they were electing a global leader and direction that global policy will most likely take. It might sound harsh, but I think Americans failed in making this decision by electing Donald Trump. But now it has been made and what we should focus on right now is to think how to live with this new reality.
I can’t pretend that I don’t see further dark developments ahead. The US election is not alone – it comes after the Dutch referendum against the EU Association Agreement with Ukraine and the Brexit vote in the UK. All those events fall together and are a continuation of a process of the global rise of populism, of voting with your emotions and not with your brain, of irresponsible politicians and naive voters. What should we do with our societies? How should politicians communicate with people? In which direction are we going and where will we end up with such dizzying speed?
Ukraine had a special interest in the US election: to put it more bluntly, Ukraine bet on Hillary Clinton and lost. Ukraine was a very strongly pro-Clinton country. Many Ukrainian journalists and politicians were involved in the Manafort case, which exposed the ties between Trump’s former campaign chief Paul Manafort and his lobbying efforts on behalf of the deposed pro-Russian Ukrainian leader Viktor Yanukovych. A delegation from the Ukrainian parliament visited the Democratic Party convention. Ukrainian President Petro Poroshenko met only with Clinton during his visit to Washington – whether that was because of a lack of time or intentionally, the fact remains. Ukrainian officials will now have to establish relations and contacts with President-elect Trump himself and his top aides. That won’t be easy, given that Ukraine is coming from a strong pro-Clinton position.
My first reaction to the news about Trump's election victory was anxiety. If Trump really decides to cozy up to Russia and President Vladimir Putin, Ukraine could find itself as the ‘wedding present’ in this ‘marriage’. Putin says he want to reestablish friendly relations with the US, which may entail a change of American position towards Ukraine, Syria, and its Nato military presence in Europe, especially in Central Europe and the Baltics. My biggest fear is losing Ukraine, the fear that Russian troops and their local proxies will advance further into Ukraine. With the unpredictable and mercurial Donald Trump as president, the idea of this scenario becomes more real.
The de-escalation of fighting in East Ukraine was a result of the strong devotion of Ukrainian armed forces, international pressure on Russia and a wide range of sanctions imposed on it. The ‘ceasefire’ in the east of the country is very fragile and is a combination of many factors. If Moscow clearly sees the White House cares more about good relations with the Kremlin than in peace and stability in Ukraine, then my country will face very troubling days ahead.
Ukraine is disoriented right now. Actually, we have no idea what Trump’s policy towards Ukraine will be. Throughout his campaign, he made many statements that were contradictory – from saying that Ukraine annoys him, to praising our military heroes and blaming Barack Obama and the EU for not doing enough to help Ukraine. But his statements always seemed very vague, which left Ukrainians with one impression – he doesn’t really know. It might be both a challenge and an opportunity that requires a tremendous work by our diplomats. I hope they won’t fail in this test.
Ukrainians React To Trump's Victory
Residents of the Ukrainian capital, Kyiv, had mixed feelings about Donald Trump's victory in the U.S. presidential election, with some reflecting upon his perceived pro-Russian positions. (RFE/RL's Ukrainian Service)
voir la vidéo (sous titres anglais) ici
By Kateryna Kruk in Kyiv November 10, 2016
2016 is proving to be a peculiar year. Already for the third time this year, I woke up to shocking news, something that changes the world as I knew it before. Americans didn’t just elect their next president, they were electing a global leader and direction that global policy will most likely take. It might sound harsh, but I think Americans failed in making this decision by electing Donald Trump. But now it has been made and what we should focus on right now is to think how to live with this new reality.
I can’t pretend that I don’t see further dark developments ahead. The US election is not alone – it comes after the Dutch referendum against the EU Association Agreement with Ukraine and the Brexit vote in the UK. All those events fall together and are a continuation of a process of the global rise of populism, of voting with your emotions and not with your brain, of irresponsible politicians and naive voters. What should we do with our societies? How should politicians communicate with people? In which direction are we going and where will we end up with such dizzying speed?
Ukraine had a special interest in the US election: to put it more bluntly, Ukraine bet on Hillary Clinton and lost. Ukraine was a very strongly pro-Clinton country. Many Ukrainian journalists and politicians were involved in the Manafort case, which exposed the ties between Trump’s former campaign chief Paul Manafort and his lobbying efforts on behalf of the deposed pro-Russian Ukrainian leader Viktor Yanukovych. A delegation from the Ukrainian parliament visited the Democratic Party convention. Ukrainian President Petro Poroshenko met only with Clinton during his visit to Washington – whether that was because of a lack of time or intentionally, the fact remains. Ukrainian officials will now have to establish relations and contacts with President-elect Trump himself and his top aides. That won’t be easy, given that Ukraine is coming from a strong pro-Clinton position.
My first reaction to the news about Trump's election victory was anxiety. If Trump really decides to cozy up to Russia and President Vladimir Putin, Ukraine could find itself as the ‘wedding present’ in this ‘marriage’. Putin says he want to reestablish friendly relations with the US, which may entail a change of American position towards Ukraine, Syria, and its Nato military presence in Europe, especially in Central Europe and the Baltics. My biggest fear is losing Ukraine, the fear that Russian troops and their local proxies will advance further into Ukraine. With the unpredictable and mercurial Donald Trump as president, the idea of this scenario becomes more real.
The de-escalation of fighting in East Ukraine was a result of the strong devotion of Ukrainian armed forces, international pressure on Russia and a wide range of sanctions imposed on it. The ‘ceasefire’ in the east of the country is very fragile and is a combination of many factors. If Moscow clearly sees the White House cares more about good relations with the Kremlin than in peace and stability in Ukraine, then my country will face very troubling days ahead.
Ukraine is disoriented right now. Actually, we have no idea what Trump’s policy towards Ukraine will be. Throughout his campaign, he made many statements that were contradictory – from saying that Ukraine annoys him, to praising our military heroes and blaming Barack Obama and the EU for not doing enough to help Ukraine. But his statements always seemed very vague, which left Ukrainians with one impression – he doesn’t really know. It might be both a challenge and an opportunity that requires a tremendous work by our diplomats. I hope they won’t fail in this test.
Ukrainians React To Trump's Victory
Residents of the Ukrainian capital, Kyiv, had mixed feelings about Donald Trump's victory in the U.S. presidential election, with some reflecting upon his perceived pro-Russian positions. (RFE/RL's Ukrainian Service)
voir la vidéo (sous titres anglais) ici
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Actualités diverses
Vous allez adorer la futur First Lady
https://www.youtube.com/watch?v=x29LU7E4cRo
https://www.youtube.com/watch?v=x29LU7E4cRo
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Actualités diverses
Mais prudent quand même:
Réjouissance de façade au Kremlin
Vladimir Poutine a été le premier leader occidental à féliciter Donald Trump pour sa victoire. Mais l’imprévisibilité du futur président des Etats-Unis inquiète déjà les Russes
C’est du jamais vu. Mercredi matin, la Douma (la chambre basse du parlement russe) s’est levée comme un seul homme et a applaudi à tout rompre l’annonce de la victoire de Donald Trump. Jamais le Kremlin – qui contrôle la Douma – n’avait été aussi partisan à propos d’une élection se déroulant dans un pays étranger. Qui plus est son principal rival géopolitique.
«La Russie est prête et désire restaurer des relations normales avec les Etats-Unis. Cela ne sera pas facile, mais nous sommes prêts à faire de notre mieux», a indiqué Vladimir Poutine sur le site internet du Kremlin. «Cela servira les intérêts des peuples russe et américain, et aura un effet positif sur le climat général des affaires internationales, si l’on prend en compte la responsabilité spéciale de la Russie et des Etats-Unis dans la stabilité et la sécurité globale.»
Chaotiques depuis 2008, les relations entre les deux pays ont plongé à partir de 2014 à un niveau rappelant la Guerre froide à cause des conflits en Ukraine et en Syrie. Vladimir Poutine a pris ombrage de ce que Barack Obama ne l’a pas traité en égal. Ce dernier a qualifié la Russie de «puissance régionale» et a comparé le président russe à un dictateur.
«Sphères d’influence»
A l’inverse, Donald Trump a fait part de son «admiration» pour Vladimir Poutine au cours de sa campagne électorale. Il a indiqué ne «pas vouloir de confrontation» avec la Russie et voit dans son leader «un homme avec lequel il peut faire des affaires en tant que président». Il a signalé son peu d’estime pour le rôle de l’OTAN. Plus concrètement, le nouvel élu s’est dit prêt à revoir les sanctions économiques contre la Russie et éventuellement à reconnaître l’annexion de la Crimée par Moscou en 2014. Des positions qui ont rendu le milliardaire américain extrêmement populaire dans les médias du Kremlin, tandis que son adversaire Hillary Clinton était vilipendée pour sa «russophobie».
Tacticien redouté, Vladimir Poutine pourrait profiter des derniers mois de Barack Obama pour avancer ses pions en Syrie et en Ukraine afin d’être en meilleure position pour négocier un «partage des sphères d’influence» avec Donald Trump. «Ce risque existe», confie un diplomate occidental en poste à Moscou. «Je ne peux pas dire que les précédents leaders américains ont toujours été prévisibles […] J’ai entendu de nombreuses déclarations, mais nous jugerons sur les actes», a prudemment déclaré mercredi le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
Facétieux, l’opposant russe Alexeï Navalny souligne sur son blog les promesses de Trump allant à l’encontre des intérêts russes. A savoir la fin des restrictions sur la production de gaz et pétrole de schiste, et de charbon, ce qui va tirer vers le bas les prix de l’énergie. «On sait quels seront les effets sur le budget russe», note Alexeï Navalny, qui ne croit pas aux intentions apaisantes de Donald Trump sur la Crimée, les sanctions et la Syrie. L’opposant prédit aussi une «course aux armements» prêchée par l’élu républicain et surtout son vice-président Mike Pence. On se souvient que la course aux armements, de pair avec un cours plongeant du pétrole, avait grandement contribué à l’écroulement de l’URSS.
Plus dure sera la chute?
Bah, hier j'ai posté un photo d'elle nue, si on cherche un (tout petit) peu, on doit en trouver des dizaines . . .
Réjouissance de façade au Kremlin
Vladimir Poutine a été le premier leader occidental à féliciter Donald Trump pour sa victoire. Mais l’imprévisibilité du futur président des Etats-Unis inquiète déjà les Russes
C’est du jamais vu. Mercredi matin, la Douma (la chambre basse du parlement russe) s’est levée comme un seul homme et a applaudi à tout rompre l’annonce de la victoire de Donald Trump. Jamais le Kremlin – qui contrôle la Douma – n’avait été aussi partisan à propos d’une élection se déroulant dans un pays étranger. Qui plus est son principal rival géopolitique.
«La Russie est prête et désire restaurer des relations normales avec les Etats-Unis. Cela ne sera pas facile, mais nous sommes prêts à faire de notre mieux», a indiqué Vladimir Poutine sur le site internet du Kremlin. «Cela servira les intérêts des peuples russe et américain, et aura un effet positif sur le climat général des affaires internationales, si l’on prend en compte la responsabilité spéciale de la Russie et des Etats-Unis dans la stabilité et la sécurité globale.»
Chaotiques depuis 2008, les relations entre les deux pays ont plongé à partir de 2014 à un niveau rappelant la Guerre froide à cause des conflits en Ukraine et en Syrie. Vladimir Poutine a pris ombrage de ce que Barack Obama ne l’a pas traité en égal. Ce dernier a qualifié la Russie de «puissance régionale» et a comparé le président russe à un dictateur.
«Sphères d’influence»
A l’inverse, Donald Trump a fait part de son «admiration» pour Vladimir Poutine au cours de sa campagne électorale. Il a indiqué ne «pas vouloir de confrontation» avec la Russie et voit dans son leader «un homme avec lequel il peut faire des affaires en tant que président». Il a signalé son peu d’estime pour le rôle de l’OTAN. Plus concrètement, le nouvel élu s’est dit prêt à revoir les sanctions économiques contre la Russie et éventuellement à reconnaître l’annexion de la Crimée par Moscou en 2014. Des positions qui ont rendu le milliardaire américain extrêmement populaire dans les médias du Kremlin, tandis que son adversaire Hillary Clinton était vilipendée pour sa «russophobie».
Tacticien redouté, Vladimir Poutine pourrait profiter des derniers mois de Barack Obama pour avancer ses pions en Syrie et en Ukraine afin d’être en meilleure position pour négocier un «partage des sphères d’influence» avec Donald Trump. «Ce risque existe», confie un diplomate occidental en poste à Moscou. «Je ne peux pas dire que les précédents leaders américains ont toujours été prévisibles […] J’ai entendu de nombreuses déclarations, mais nous jugerons sur les actes», a prudemment déclaré mercredi le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
Facétieux, l’opposant russe Alexeï Navalny souligne sur son blog les promesses de Trump allant à l’encontre des intérêts russes. A savoir la fin des restrictions sur la production de gaz et pétrole de schiste, et de charbon, ce qui va tirer vers le bas les prix de l’énergie. «On sait quels seront les effets sur le budget russe», note Alexeï Navalny, qui ne croit pas aux intentions apaisantes de Donald Trump sur la Crimée, les sanctions et la Syrie. L’opposant prédit aussi une «course aux armements» prêchée par l’élu républicain et surtout son vice-président Mike Pence. On se souvient que la course aux armements, de pair avec un cours plongeant du pétrole, avait grandement contribué à l’écroulement de l’URSS.
Plus dure sera la chute?
Bah, hier j'ai posté un photo d'elle nue, si on cherche un (tout petit) peu, on doit en trouver des dizaines . . .
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Actualités diverses
Caduce62 a écrit:Vous allez adorer la futur First Lady
https://www.youtube.com/watch?v=x29LU7E4cRo
Bah ! En cherchant bien on arrive quand même à trouver des points
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Actualités diverses
Sans vraiment chercher:
http://www.gq-magazine.co.uk/article/donald-trump-melania-trump-knauss-first-lady-erections
http://www.closermag.fr/article/des-photos-nues-de-melania-trump-refont-surface-646799
http://fr.canoe.ca/infos/international/archives/2016/08/20160801-063302.html#14
http://www.purepeople.com/article/donald-trump-les-photos-de-sa-femme-melania-nue-devoilees_a194973/1
http://nypost.com/2016/08/01/melania-trumps-girl-on-girl-photos-from-racy-shoot-revealed/
http://nypost.com/2016/07/30/melania-trump-like-youve-never-seen-her-before/
http://www.gq-magazine.co.uk/article/donald-trump-melania-trump-knauss-first-lady-erections
http://www.closermag.fr/article/des-photos-nues-de-melania-trump-refont-surface-646799
http://fr.canoe.ca/infos/international/archives/2016/08/20160801-063302.html#14
http://www.purepeople.com/article/donald-trump-les-photos-de-sa-femme-melania-nue-devoilees_a194973/1
http://nypost.com/2016/08/01/melania-trumps-girl-on-girl-photos-from-racy-shoot-revealed/
http://nypost.com/2016/07/30/melania-trump-like-youve-never-seen-her-before/
Александр- Messages : 5390
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Localisation : Leuven, België
Re: Actualités diverses
Trump est déjà en mode rétropédalage :
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/11/10/97001-20161110FILWWW00349-des-propositions-clivantes-ont-disparu-du-site-de-campagne-de-trump.php
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/11/10/97001-20161110FILWWW00349-des-propositions-clivantes-ont-disparu-du-site-de-campagne-de-trump.php
benoit77- Messages : 2859
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