Re: Actualités diverses

[Александр]

« Quotidien » : DSK casse un micro de l’équipe de Yann Barthès

Lors d’une proposition d’interview, Dominique Strauss-Kahn s’en est pris au micro du journaliste du Quotidien, Paul Larrouturou. Une séquence « qui peut choquer la sensibilité des téléspectateurs, surtout s’ils sont ingénieurs du son », a ironisé Yann Barthès.

La séquence se passe à Kiev, en Ukraine, lors d’un colloque (le Yalta European Strategy) qui s’est tenu en fin de semaine dernière. Il rassemblait hommes politiques, philosophes, chefs d’entreprise, journalistes et diplomates autour de grandes questions sur l’avenir de l’Europe. L’occasion pour l’équipe de Yann Barthès d’y glaner quelques informations. Mais la séquence ramenée en France dépasse sans doute ce qu’ils avaient pu imaginer. En effet, un journaliste du Quotidien, Paul Larrouturou s’est retrouvé confronté sur place à l’humeur massacrante de Dominique Strauss-Kahn qui, sans explications, s’en est pris au matériel de l’équipe. Sur place, Paul Larrouturou a tenté de décrocher une interview de l’ancien candidat PS à la présidentielle, mais n’a pas été reçu par l’homme politique comme espéré.

Après l’avoir repéré au détour d’un couloir alors qu’il était au bras de sa compagne, Paul Larrouturou lance à DSK un « Pour la télévision française, ça fait longtemps qu’on ne vous a pas vu, comment allez-vous ?« . Fin de non recevoir pour le journaliste. « Continuez à ne pas me voir » lui lance alors une première fois DSK, puis une seconde quand le journaliste lui demande son avis sur la campagne présidentielle. « La gauche et la France ne vont pas très forts, est-ce que vous êtes inquiet ? » insiste alors le reporter. Ce à quoi DSK ne répond rien, se contentant de saisir le micro de journaliste, d’en enlever la bonnette (le chapeau en mousse siglé du nom de l’émission), de jeter derrière son épaule le micro qui passe à quelques centimètres d’un monsieur, et la bonnette à sa droite avant de partir sans se retourner.

[benoit77]

Goodbye Lénine:

http://news.liga.net/photo/world/12760284-v_nyu_yorke_snesli_6_metrovyy_pamyatnik_leninu_foto.htm
http://www.svoboda.org/a/28004348.html

[Matt]

Déjà surprenant qu'il soit resté là aussi longtemps!

[Александр]

US team show epic video on world's largest plane – Ukrainian An-225


People on the top of An-225 (Robot Riot video)

The clip was filmed with drone camera on the territory of State Museum of Aviation in Kyiv 
       

American Robot Riot team shared their impressions of the world's largest aircraft An-225 Mriya, NV.ua reports.

"Guys published video that shows the beauty, might and grandeur of Ukrainian avia-giant," media says.

The Robot Riot guys themselves were less serious commenting their gain: "The An-225 is so big, that even yo momma could fit inside. That means it's time to fly drones around it, above it, and all up in it. But that's not all! The crew also visits an air museum, and things get... interesting."

An-225 Mriya - the biggest and most powerful transport aircraft in the world, which was created at the Antonov state enterprise in Ukrainian capital. Its maximum curb weight is 640 tons, length is 84 meters and a wingspan – 84.4 meters.

On a previous week Antonov presented first production An-178 at Ukraine Avia Fest. More than 100 airplanes and helicopters were exhibited at the festival. You can have a look on them in UT's photogallery from the showcase.

[benoit77]

Roche Bobois est une entreprise française, fondée en 1960, qui commercialise des meubles haut de gamme.

ouverture d'un magasin à Kiev :

https://focus.ua/lifestyle/357397/

[Matt]

Grand bien lui fasse . . . et aux oligarques clients aussi . . .

Bon, s'ils ouvrent une succursale à Kiev, c'est parce qu'ils pensent faire du bénef, donc on ne peut leur jeter la pierre.

[benoit77]

Ukraine. Elle réalise un portrait de Poutine avec 5 000 douilles

http://www.ouest-france.fr/europe/ukraine/ukraine-elle-realise-un-portrait-de-poutine-avec-5-000-douilles-4511384

[benoit77]

l'autre réalité moins glamour :

http://www.atlantico.fr/decryptage/en-ukraine-et-en-russie-revolution-contre-violeurs-commence-grace-facebook-daily-beast-anna-nemstova-2793044.html

[benoit77]

Petit bout d’Ukraine en Indre et Loire:

http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Communes/Saint-%C3%89pain/n/Contenus/Articles/2016/09/24/Une-stagiaire-ukrainienne-au-Gros-Buisson-2849705

[benoit77]

Un Russe a été interpellé en Pologne : son drone survolait les bureaux de la Première ministre
Publié le 26/09/16 à 17:58(BEN STANSALL/AFP)

La police de Varsovie a interpellé ce lundi un citoyen russe qui pilotait un drone survolant le bâtiment abritant le bureau de la Première ministre Beata Szydlo, a annoncé un porte-parole des forces de l'ordre.
"Alertés par le Bureau de protection du gouvernement sur un drone en train de survoler les locaux de la Première ministre, nous avons interpellé un citoyen de la Fédération russe qui était aux commandes de l'appareil", a dit à l'AFP le porte-parole, Mariusz Mrozek.
L'homme, qui opérait depuis une Porsche garée à proximité, a été "conduit au commissariat pour y fournir des explications", a-t-il ajouté. Son identité n'a pas été rendue publique.
Selon Mariusz Mrozek, il pourrait s'agir d'une violation de la loi sur la navigation aérienne, très restrictive dans cette partie de Varsovie à cause de la proximité de l'aéroport international Frédéric Chopin et des bâtiments gouvernementaux.
(Avec AFP)

http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/28143-pologne-russe-interpelle-pologne-drone-survolait-bureaux.html

[Александр]

Encore une provoc, faut pas chercher plus loin.

Bon, il faudra bien aborder ce sujet:

Trump-Clinton: un débat en six phrases qui tuent


De «mensonge raciste» à «honte» en passant par «elle n’a pas l’énergie pour être présidente», les répliques qui piquant n’ont pas manqué d’émailler le débat des deux candidats à la présidence des États-Unis. -AFP

La meilleure défense, c’est l’attaque. Donald Trump et Hillary Clinton ne s’en sont pas privés tout au long du débat. On vous en a relevé six qui ne manquent pas de piquant et qui ont fait mouche.



+ LIRE AUSSI | Électrique, musclé et millimétré: ce qu'il faut retenir du débat

 
"Donald, vous vivez dans un monde à part"


Hillary Clinton assène cette phrase à son adversaire à propos de l’accord de libre-échange nord-américain Nafta. D’entrée de jeu, elle fait allusion au sérieux coup de pouce de 14 millions de dollars que Donald Trump a reçu de son père pour bâtir son empire.


"Il a fait sa carrière sur un mensonge raciste" 

 

Interrogé sur le certificat de naissance qu’il a exigé d’Obama pour établir que ce dernier était bien né citoyen américain, Trump a botté en touche en estimant qu’il «avait bien fait d’exiger ce certificat». Hillary Clinton a tonné : «Ecoutez ce que vous venez d’entendre. Donald Trump a commencé sa carrière politique sur le mensonge raciste que notre premier président noir n’était pas un citoyen américain.» Et d’ajouter : «N’oublions pas que Donald a été poursuivi pour discriminations raciales».

 
"C’était plus qu’une erreur (les emails d’Hillary Clinton), ce pays pense que c’est une honte"

 

Je pense que Donald vient de me critiquer parce que j’ai préparé ce débat. Oui, je l’ai préparé. Et vous savez pour quoi d’autre je me suis préparée? Je me suis préparée à devenir présidente. Et c’est une bonne chose».

 
"Un homme qui peut s’enflammer sur un tweet ne devrait jamais avoir les mains proches des codes nucléaires"

 

Hillary Clinton a qualifié d’ «attitude cavalière», le comportement de Donald Trump sur la question nucléaire. Elle a mis en avant la politique américaine de lutte contre la prolifération nucléaire menée depuis des décennies par tous les présidents, démocrates comme républicains. Elle s’est interrogée sur la capacité de jugement d’un candidat «qui a dit à plusieurs reprises que cela lui était égal si d’autres nations obtenaient des armes nucléaires: le Japon la Corée du Sud, même l’Arabie saoudite».

 
"Je pense que mon meilleur atout, et de loin c’est mon caractère"

 

Trump parle de lui-même et provoque des fous rires dans la salle. Hillary Clinton pousse un «waouw, Ok». Mettant avant son «bon sens» et son «attitude de gagnant», Donald Trump a assuré que sa réussite dans le monde des affaires serait un atout réel sur la scène internationale.

 
"Elle n’a pas l’apparence et l’énergie pour être présidente"

 

«Hillary a de l’expérience mais c’est une mauvaise expérience», a mitraillé Trump. «Quand il aura voyagé dans 112 pays et négocié un accord de paix, un cessez-le-feu, la libération de dissidents (...) ou même qu’il aura passé 11 heures à témoigner devant une commission au Congrès, il pourra me parler d’énergie», lui a répondu sa rivale démocrate.

[benoit77]

Moi je vote Clinton.
Ce Trump ne m'inspire aucune confiance. Entre ce fou furieux saut dans l'inconnue (qui dit tout et son contraire) et le retour de l'administration Clinton (on sait à peut prés on l'on va) , j'ai choisi et c'est dit.

Je ne peux qu’espérer que les ricains ne votent pas Trump.

[Александр]

+1

[Александр]

Ukraine. Ils boivent du cognac frelaté, 23 morts en moins d'une semaine 

Au moins 23 personnes ont péri en moins d'une semaine en Ukraine après avoir bu un cognac frelaté fabriqué dans la région de Kharkiv, dans l'est du pays, ont indiqué mardi les autorités locales.


Dans la région de Kharkiv, 18 personnes ont été tuées, dont cinq au cours des seules dernières 24 heures, a indiqué à l'AFP le parquet régional. Au moins 21 autres victimes de cet alcool ont été hospitalisées.

La police de la région de Donetsk a également fait état de la mort de cinq personnes, trois hommes et deux femmes, à Liman, qui ont bu le même alcool incriminé.

Cognac frelaté

Les premiers cas de décès liés à la consommation d'un cognac frelaté avaient été signalés jeudi. Une enquête a été ouverte pour « fabrication illégale de produits de qualité inférieure ayant entraîné un empoisonnement », passible d'une peine de 5 à 10 ans de prison.

Plusieurs suspects, propriétaires de magasins dans la région de Kharkiv, ont été interpellés. 

Les intoxications mortelles à l'alcool trafiqué restent assez rares en Ukraine. Mais en Russie voisine, l'alcool frelaté fait encore des milliers de morts chaque année.

Toujour dis que l'alcool nuit à la santé.

[Krispoluk]

Après les articles futiles sur les "Trumperies", les "Poutineries" ou l'alcool frelaté en Ukraine, enfin un sujet sérieux : la prochaine élection de Miss France 2017 !  

Alors on vient d'élire notre Miss Nord/Pas de Calais qui va gagner un fois de plus en décembre et ridiculiser pour la troisième fois toutes les miss de Bretagne, d'Alsace, de Provence ou d'ailleurs !

C'est même pas la peine de voter par téléphone les gars, vous allez l'avoir dans l'os...  

Comme quoi dans le Nord, il n'y a pas que des tarés consanguins, des alcoolos, des trisomiques et des arriérés mentaux, on a aussi des belles filles qui valent largement les ukrainiennes hein ! 


MISS NORD - PAS-DE-CALAIS
Laurine Maricau : « J’espère être à la hauteur de Camille et d’Iris ! »
Très belle, avec de grands yeux océan, un sourire à tomber et une posture de danseuse, la nouvelle miss Nord - Pas-de-Calais se révèle aussi réfléchie et volontaire. Rencontre, dimanche, avec Laurine Maricau, 22 ans, qui rêve de succéder aux Nordistes Camille Cerf et Iris Mittenaere, devenues miss France.
Par  Par Sophie Filippi-Paoli | Publié le 25/09/2016 mis à jour à 9h55


Laurine Maricau, 22 ans, de Wavrin, souhaite devenir éducatrice pour jeunes enfants. Elle est étudiante en 2 e année à Lille. PHOTO MAX ROSEREAU

– Comment avez-vous vécu votre soirée d’élection samedi   ?
« Quand j’ai entendu mon nom, j’ai mis du temps à réaliser puis… ça a été magique ! Je ne m’y attendais pas. La preuve : je n’avais pris aucune affaire pour le lendemain, mon père a dû m’en apporter. Cela dit, j’ai eu de gros soutiens dans le public. Ça m’a donné confiance ! »
– Vous avez été dauphine d’Iris Mittenaere, puis miss Flandre. Vous marchez sur ses traces ?
« J’aime beaucoup Iris, elle m’a guidée, donné des conseils. Elle m’a, notamment, dit de rester naturelle, de ne pas trop me prendre la tête. Je l’ai suivie l’an dernier, j’ai même voté pour elle à l’élection nationale. Camille et Iris ont été des miss France exemplaires, j’espère que je serai à la hauteur ! Et puis, je me sens fière de représenter le Nord - Pas-de-Calais, c’est une belle région qui porte des valeurs comme la générosité. »
– Comment allez-vous vous préparer pour le concours de miss France qui aura lieu le 17 décembre à Montpellier ?
« Je vais continuer à faire du sport, à courir, manger équilibré. Je vais perfectionner mon anglais aussi et continuer à m’enrichir en vue du test de culture générale. Miss France pour moi, c’est un rêve ! Je regarde depuis que je suis toute petite, j’aime le côté princesse mais aussi vivant avec la danse, les sourires. Il y aura également la préparation à la Réunion en novembre, on est très entourées. Je vais me donner à fond. Moi, le triplé, j’y crois ! La région le mérite ! »


Laurine Maricau, 22 ans, de Wavrin, souhaite devenir éducatrice pour jeunes enfants. Elle est étudiante en 2 e année à Lille.PHOTO MAX ROSEREAU  

– Vous souhaitez aussi vous engager pour les enfants handicapés...
« Oui. J’aimerais mettre mon écharpe à profit pour aider l’association Apris 62 qui aide les enfants atteints d’une déficience sensorielle. On ne nous demande plus d’être simplement belles, il faut avoir un certain cursus scolaire et on peut aussi s’engager comme l’ont montré Camille et Iris. »
– Certains continuent pourtant à trouver cette élection ringarde, dégradante pour les femmes.
« Si certains n’adhèrent pas, tant pis. Moi, je trouve que c’est une élection très joyeuse ! »
– On retrouve des miss à la télé, au cinéma… Cela vous tente-t-il ?
« Mon projet principal reste de devenir éducatrice de jeunes enfants. Veiller au bon développement de l’enfant, cela me passionne. En attendant, je vais essayer de décrocher le titre de miss France et, pour ça, j’ai besoin de soutien. J’encourage tout le monde à me soutenir pour qu’on réussisse le triplé ! »

[Александр]

Plus sérieux Kris:

Holocauste: l'Ukraine commémore les 75 ans du massacre de Babi Yar


Le monument de commémoration du massacre de Babi Yar, une Ménorah, le 23 september 2016 - Sergei Supinsky

L'Ukraine commémore jeudi les 75 ans du massacre de Babi Yar, un ravin à Kiev où plus de 34 000 juifs furent tués par les nazis les 29 et 30 septembre 1941, l'un des carnages les plus atroces de la Seconde Guerre mondiale.

Ces cérémonies interviennent au moment où l'Ukraine prend ses distances avec son passé soviétique et revisite notamment l'histoire complexe et controversée du rôle joué par les nationalistes ukrainiens pendant la Seconde Guerre mondiale.

Une cérémonie de commémoration est prévue sur le site du massacre à partir de 15H30 GMT, en présence du président ukrainien Petro Porochenko. Le président israélien Reuven Rivlin devait initialement prendre part à la cérémonie mais a dû interrompre sa visite officielle en Ukraine pour rentrer en Israël après le décès de l'ancien président Shimon Peres.

Avant la cérémonie, une déclaration d'intention en vue de construire un "centre mémorial de l'Holocauste de Babi Yar" doit être signée dans la capitale. Les autorités ukrainiennes envisagent cette construction depuis plusieurs années déjà.

Jusqu'à 100 000 personnes y ont été tuées

Actuellement, le site abrite un monument construit en 1976 mais dédié aux "citoyens et prisonniers de guerre soviétiques", sans aucune mention des victimes juives. En 1991, un mois après la chute de l'URSS, la communauté juive avait également érigé non loin de là une sculpture en forme de menorah, le chandelier juif à sept branches.

L'Ukraine organise depuis quelques années seulement de grandes cérémonies commémoratives de la tragédie, volontairement ignorée par les autorités durant la période soviétique.
Les 29 et 30 septembre 1941, plus de 34 000 Juifs ont été tués par balles par les nazis, aidés par des miliciens ukrainiens au ravin de Babi Yar.

Les nazis, qui occupaient Kiev depuis le 19 septembre 1941, avaient diffusé des affiches en ukrainien ordonnant "à tous les juifs" de "se rassembler le 29 septembre 1941 vers 8 heures du matin au croisement des rues Melnik et Dokterivska" avec leurs papiers d'identité, de l'argent et des vêtements chauds. "Celui qui désobéira à cet ordre sera fusillé", prévenait le texte, perçu à Kiev comme l'annonce d'une déportation.

Des dizaines de milliers de personnes venues avec leurs affaires, pour l'essentiel des vieillards, femmes et enfants, avaient été tués à la mitrailleuse au bord du ravin.
Jusqu'en 1943 le site a été le théâtre d'exécutions massives: jusqu'à 100 000 personnes y ont été tuées, parmi lesquelles des juifs, des tziganes, des combattants de la résistance et des prisonniers de guerre soviétiques.


Controverse avec le président israélien



Depuis l'arrivée au pouvoir d'autorités pro-occidentales début 2014, Kiev tente de rompre définitivement avec l'héritage soviétique. Kiev a ainsi promulgué en 2015 des lois interdisant les symboles soviétiques et nazis, et condamnant ces deux régimes. Mais ces lois glorifient les combattants nationalistes ayant un temps lutté aux côtés des nazis contre les forces soviétiques.



Lors de son court séjour en Ukraine, le président israélien s'est attiré les critiques de certains responsables ukrainiens, après avoir évoqué lors d'un discours au Parlement l'implication de certains de ces combattants dans les massacres de juifs lors de la Seconde Guerre mondiale.



"De nombreux collaborateurs des crimes étaient Ukrainiens. Et parmi eux il y avait des combattants de l'OUN (l'Organisation des nationalistes ukrainiens, ndlr), qui se moquaient des juifs, qui les ont tués et dans de nombreux cas livrés aux Allemands", a-t-il déclaré.



Le président israélien "s'est permis, à mon avis, une évaluation incorrecte et peu diplomatique de certaines pages tragiques de l'histoire ukrainienne, en particulier, de celle de l'OUN", a réagi la députée Irina Gerachtchenko, qui négocie les questions humanitaires durant les pourparlers de paix entre l'Ukraine et la Russie à Minsk.



"Certaines déclarations de notre invité étaient déplacées en ces jours de deuil, dans le Parlement d'un pays qui lutte si difficilement pour son indépendance", a-t-elle ajouté, illustrant le rapport ambigu que l'Ukraine entretien avec son Histoire, compliquée, du XXe siècle.



Le drame de Babi Yar a été révélé lors des grands procès de Nuremberg (sud de l'Allemagne), mais l'URSS, dont l'Ukraine faisait partie, a toujours cherché à minimiser le drame pour ne pas avoir à admettre que les victimes étaient juives.

[Krispoluk]

Oui, on sait aussi faire (heureusement) dans le sérieux sur le Forum...

Babi Yar est le symbole du plus grand massacre de la "Shoah par balles" à l'Est. Il s'est produit dans une sorte de grand terrain vague au nord/ouest de Kiev creusé de ravins (balka) relativement désert à l'époque...

Ces faits sont restés relativement méconnus pendant des décennies car la volonté des autorités soviétiques était de ne pas "séparer" le cas spécifique des juifs des autres pertes civiles et militaires subies par l'URSS...

L'Ukraine actuelle a reconnu la spécificité de la Shoah par balles, appliquée majoritairement aux juifs et tziganes. Cependant il reste une pomme de discorde concernant la participation, individuelle ou en unités organisées, d'ukrainiens aux opérations d'exterminations. Les pro-nationalistes ukrainiens soulignent que la collaboration de mouvements nationalistes en structures organisées, n'a duré que très peu de temps avant que ces mouvements ne rejoignent les maquis afin de combattre à la fois l'Armée Rouge et la Whermacht.
Les adversaires des nationalistes, soulignent le grand nombre d'ukrainiens ayant rejoint la Whermacht ou la SS en unités constituées ou à titre individuel.
A noter que l’opprobre jetée par les russes est très hypocrite car beaucoup de russes, biélorusses, lettons, estoniens, lituaniens et peuples caucasiens ont aussi "collaboré" dans l'espoir de renverser le régime communiste, espérant que le régime nazi soit finalement "moins pire" que le régime communiste...

Une question a été posée après guerre : le régime communiste savait pertinemment quel sort funeste attendait les juifs dans les territoires sous occupation allemande, pourquoi n'a t-il pas évacué ces populations vers l'est ? Réponse : il ne fallait pas opérer de traitement privilégié entre les citoyens soviétiques, en fonction de leur nationalité...
A remarquer cependant que des citoyens soviétiques d'origine juive ont été évacués rapidement, s'ils étaient cadres du parti, savants, ingénieurs et ouvriers spécialisés, bref, tous ceux qui étaient indispensables à l'effort de guerre ! Quant aux autres...

Pour en savoir plus sur Babi Yar : https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Babi_Yar

Et un livre extraordinaire, prix Goncourt en 2006 : "Les Bienveillantes", qui est un roman admirablement documenté décrivant notamment avec une précision hallucinante, les massacres de Lvov et de Babi Yar en juillet et septembre 1941.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Bienveillantes

C'est un pavé de 900 pages mais déjà je l'ai lu et relu 3 fois...

[Thuramir]

Une question a été posée après guerre : le régime communiste savait pertinemment quel sort funeste attendait les juifs dans les territoires sous occupation allemande, pourquoi n'a t-il pas évacué ces populations vers l'est ? Réponse : il ne fallait pas opérer de traitement privilégié entre les citoyens soviétiques, en fonction de leur nationalité...
A remarquer cependant que des citoyens soviétiques d'origine juive ont été évacués rapidement, s'ils étaient cadres du parti, savants, ingénieurs et ouvriers spécialisés, bref, tous ceux qui étaient indispensables à l'effort de guerre ! Quant aux autres...

C'est une caractéristique générale des régime dictatoriaux, qu'ils soient de droite ou de gauche : l'être humain n'a pas d'existence propre, car il n'existe que dans la mesure où il est utile ou indispensable pour la société instaurée par les dirigeants de ces régimes. L'être humain n'est qu'un rouage de l'Etat et il n'a aucune autonomie individuelle.

[Caduce62]

[Krispoluk]

Info passée quasi inaperçue chez nous, la Deutsche Bank, symbole de la puissance financière allemande dans l'oeil du cyclone...

Ou : ce qui arrive quand les banques délaissent leur vocation première, celle de financer le développement économique pour pour se lancer dans des spéculations hasardeuses !   




Menacée par une amende record aux États-Unis pour son rôle dans la crise des emprunts immobiliers toxiques, Deutsche Bank est rattrapée par ses erreurs passées dans la banque d'investissement, où elle a cherché dans les années 1990 à rivaliser avec les mastodontes américains.
Le ministre de l'Économie allemande, Sigmar Gabriel a fustigé dimanche la stratégie de "dirigeants irresponsables" de Deutsche Bank, à l'issue d'une semaine noire en Bourse pour le titre du groupe tombé à un de ses niveaux les plus bas historiquement : "Je ne sais pas s'il faut rire ou pleurer de voir une banque qui a fait de la spéculation un modèle de développement venir maintenant se poser en victime". Deux jours plus tôt, le patron de la banque John Cryan avait accusé "certaines forces de marché" de faire plonger le cours de l'action du groupe.

Les conséquences actuelles des mauvais choix des années 1990

Le titre Deutsche Bank a cédé près de la moitié de sa valeur depuis le début de l'année du fait d'inquiétudes sur la solidité financière de la première banque allemande. "La grande majorité des problèmes actuels de Deutsche Bank viennent de la banque d'investissement", explique Jérôme Legras, directeur de la recherche au sein de la société de gestion Axiom AI.
Soutien financier traditionnel de l'industrie allemande, Deutsche Bank s'est transformé radicalement dans les années 1990, cherchant à rivaliser avec les grandes banques d'investissement américaines comme Citigroup ou JP Morgan. Le groupe allemand a d'abord racheté l'établissement britannique Morgan Grenfell en 1989, avant de faire son entrée sur la place new-yorkaise, avec le rachat de Bankers Trust en 1999. Mais il paie aujourd'hui les pots cassés liés à ses errements dans le cadre de cet essor. La banque d'investissement, qui générait encore 70 % des profits de Deutsche Bank en 2007 selon le magazine Spiegel, est aujourd'hui "non rentable", ajoute Jérôme Legras, qui pointe le "tsunami réglementaire" qui a fait exploser ses coûts dans le sillage de la crise.
Si au sortir de la crise financière, Deutsche Bank semblait avoir évité les dangers qui avaient coulé certaines de ses rivales, le resserrement de la règlementation et les exigences supplémentaires en matière de fonds propres liées à Bâle 3 ont fait chuter sa rentabilité. "Deutsche Bank opérait avant la crise en 2007-2008 avec des fonds propres durs autour de 2 %, alors qu'on demande aujourd'hui aux banques 12 %. Quand on multiplie par six les exigences de fonds propres, ça fait dégringoler la rentabilité", explique le directeur de recherche. Les banques américaines qui évoluaient déjà depuis de nombreuses années avec des exigences de fonds propres supplémentaires, étaient mieux armées, et Deutsche a tardé à réagir.

En partie responsable de la crise des "subprimes"

Deutsche Bank est ainsi menacée par une amende record de 14 milliards de dollars par le département américain de la Justice pour avoir vendu des crédits immobiliers à risque dits "subprimes" responsables de la crise financière. La banque allemande a déjà écopé d'une amende de 2,5 milliards de dollars pour manipulations du taux interbancaire Libor aux États-Unis l'an dernier et soldé un différend avec le régulateur des services financiers de New York (DFS) et la Réserve fédérale (Fed) qui l'accusaient de violations d'embargos américains contre la Syrie et l'Iran.
Dans le passé, "Deutsche Bank a capitalisé sur le succès de ses activités mais a reporté à plus tard les risques, qui se sont matérialisés par des risques juridiques et coûtent maintenant si cher à la banque", résume Hans-Peter Burghof, professeur spécialiste du secteur bancaire à l'université de Hohenheim. Deutsche Bank a décidé de lancer une vaste restructuration, après une perte de sept milliards d'euros en 2015, qui prévoit la fermeture de quelque 200 filiales en Allemagne d'ici 2020 et la suppression de près de 9 000 postes au niveau mondial.

[Александр]

Les banques sont toutes dans le rouge, la preuve avec les restructurations chez AXA en Belgique et ING pour les Pays Bas . . .

[Krispoluk]

Les banques sont toutes dans le rouge, la preuve avec les restructurations chez AXA en Belgique et ING pour les Pays Bas . . .

Oui, mais la Deutsche Bank, ce n'est pas une banque ordinaire comme une vulgaire Axa ou BNP

[Александр]

Je sais, c'est le fleuron de l'Allemagne, mais elle n'est pas à l'abrit (la preuve).

[Александр]

Egis : 20 ans de présence en Ukraine




La filiale d’Egis en Ukraine fêtera le 7 octobre prochain à Kiev les 20 ans de sa création. Elle occupe en Ukraine un rôle majeur en matière de développement des infrastructures.
 
Créée en 1996, la filiale d’Egis en Ukraine débute d’abord sur des projets d’assistance technique et de conseil auprès des ministères avant de se recentrer sur l’ingénierie. Elle remporte alors d’importants contrats de supervision et réhabilitation des principaux corridors routiers, et d’assistance technique à l’échelle locale. Egis a ainsi assuré jusqu’en 2012 la supervision des travaux de réhabilitation de la route M06 (Kyiv-Chop) et renforcé sa présence à Lviv (ouest du pays), avec des contrats d’assistance à la modernisation du transport urbain.
 
La filiale d’Egis compte aujourd’hui 70 personnes réparties entre le bureau principal de Kiev, viv, Dnipropetrovsk, Odessa et Poltava. Elle a pour objectif d’élargir son offre et de se développer dans les domaines de l’industrie, du bâtiment, de l’eau et des déchets où il y a une forte attente. "Egis est un acteur de premier rang dans le secteur des infrastructures en Ukraine. Une position que nous souhaitons conforter sur l’ensemble de nos spécialités. L’Ukraine est clairement un pays d’investissements", confirme Nicolas Jachiet, PDG d’Egis.

[Александр]

Made in Ukraine: Belgian cheese L'autre pays du fromage

A farmer from Belgium has been mastering goat cheese recipes in the Lviv region village for over 15 years 
       

Meet Bernar Villem - he is the founder of a dairy farm in Lviv region. Bernar makes cheese from goat milk and wonders why he doesn't have many competitors in Ukraine.
The farmer has lived here for ten years. Every morning - he starts with the same ritual. Bernar distributes the tasks to his local farm hands, he has very simple but strict rules of no alcohol and no skiving.

Read also: Flashback to soccer boom shows Ukrainian investment moving past war

"Every job is tough, but here with Ukrainians - everything is rather strange. No one wants to work - they seem to want to make money without working", Bernar Villem says. "Foreigners invest alot of money - you have to invest to get a profit. And those local people still want to live like they did in the Soviet Union".
Villem now has more than 800 goats.

Read also: EU expands quotas for Ukrainian goods

European farms rarely have possibility to let goats graze in fields or pastures - the land is far too expensive. In Ukraine - a farmer can afford to feed goats with grass and edible weeds. That is why their milk is so tasty. Bernard uses this milk to produce French cheeses. One of them is after the village he lives in. Bernard Villem is sure - every rural community should develop farming business, then there wil be no need to import meat and dairy products.

Vais aller vendre de la bière belge à Kiev . . .

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