Et l'OTAN?
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Re: Et l'OTAN?
L'Ukraine va approfondir sa coopération militaire avec l'OTAN
La coopération de l'Ukraine avec l'OTAN dans le domaine de la défense va s'intensifier selon un expert de la défense.
Ont ils le choix?
La coopération de l'Ukraine avec l'OTAN dans le domaine de la défense va s'intensifier selon un expert de la défense.
"La coopération entre l'Ukraine et l'OTAN dans le domaine de la défense va s'approfondir", a déclaré à l'AFP Anthony Tether, l'ancien responsable de l'Agence de développement de la recherche avancée (DARPA) et membre du Conseil de surveillance d'Ukroboronprom (La manufacture d'armes d'Etat ukrainienne).
Commentant les plans prioritaires et les mesures immédiates du Conglomérat Ukroboronprom, qui comprend maintenant 134 entreprises de défense, l'expert a insisté sur l'importance d'un audit international en trois trois aspects : audit opérationnel (analyse de la gestion d'entreprise), évaluation de la capacité financière réelle et comptabilité financière précise et, point le plus fondamental, la mise en application des résultats de cette analyse.
Il a exprimé sa ferme conviction que la coopération de l'Ukraine avec l'OTAN dans le domaine de la défense "sera sûrement approfondie" et facilitée par un audit planifié. Parlant de la fourniture d'équipements militaires et d'armes aux forces armées ukrainiennes, déjàpourvue par Ukroboronprom, Tether a déclaré que "un bon travail est déjà fait Les entreprises du groupe ont déjà étudié les besoins de l'armée ukrainienne sur la base de l'expérience réelle et de la nécessité de modernisation de l'armée".
Ont ils le choix?
Re: Et l'OTAN?
Les représentants de l'OTAN soulignent l'avancement de la réforme du secteur de la défense ukrainien
Lors d'une réunion du Conseil inter-parlementaire Ukraine-OTAN, des représentants de l'Alliance atlantique ont noté des progrès significatifs dans les réformes du secteur ukrainien de la sécurité et de la défense.
Lors d'une réunion du Conseil inter-parlementaire Ukraine-OTAN, des représentants de l'Alliance atlantique ont noté des progrès significatifs dans les réformes du secteur ukrainien de la sécurité et de la défense.
La cheffe de la délégation parlementaire ukrainienne auprès de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, Iryna Friz, députée de la majorité présidentielle, a fait cette déclaration sur sa page facebook :
"Cette évaluation positive devrait nous inciter à accélérer le rythme des réformes et à réaliser des réformes de qualité. C'est une bonne chose qu'il n'y ait pas eu de remarques significatives de la part de nos partenaires, cela nous donne des raisons de croire que nous allons dans la bonne direction ", a écrit Friz.
Les 5 et 6 mars à Odessa se tient une assemblé du Conseil interparlementaire Ukraine-OTAN avec la participation de Iryna Gerashchenko, Première vice-présidente de la Verkhovna Rada. L'événement est organisé par des représentants de la délégation parlementaire ukrainienne permanente à l'Assemblée parlementaire de l'OTAN.
Re: Et l'OTAN?
AFP, publié le mardi 06 mars 2018 à 16h31
Les ministres des Affaires étrangères des pays baltes, trois pays membres de l'OTAN, sont venus venus à Washington pour exhorter les leaders occidentaux à prendre au sérieux les menaces russes d'un niveau "sans précédent depuis les années 30 et 40".
Les responsables estonien, letton et lituanien ont remercié l'administration de Donald Trump pour son soutien apporté à l'OTAN, dans une ville particulièrement au fait des ingérences russes.
Après leur entrevue lundi avec le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson, Sven Mikser (Estonie), Edgars Rinkevics (Lettonie) et Linas Linkevicius (Lituanie) ont fait part lors d'un entretien à l'AFP de leurs craintes d'une menace russe "hybride".
"Je pense que nous avons vu dans les trois ou quatre dernières années que les nations démocratiques sont la cible d'attaques", a expliqué M. Rinkevics.
"La base même de nos institutions démocratiques est la cible d'attaques sur les réseaux sociaux, à travers les fausses informations", a-t-il poursuivi. "Il est important que nous restions solidaires", a-t-il ajouté, en dénonçant également "l'influence de l'argent".
Les présidents des pays baltes se rendront à Washington début avril pour réitérer ce message, espérant qu'ils sera amplifié par le porte-voix Donald Trump et entendu par Moscou.
Edgars Rinkevics a qualifié la menace de "sans précédent" depuis les années 30 et 40, période pendant laquelle les jeunes républiques baltes sont tombées sous le contrôle de l'Allemagne nazie puis de l'Union soviétique.
Depuis la chute de l'URSS, les trois pays se sont rapprochés de l'Ouest, notamment en rejoignant l'OTAN et l'Union européenne.
Mais le président russe Vladimir Poutine voit ces trois pays voisins comme faisant partie de sa zone d'influence. Pour les pays baltes, ses déclarations tapageuses sur la chute de l'URSS ("plus grande catastrophe géopolitique du XXème siècle") et l'annexion de la Crimée font craindre une réelle menace.
Les trois ministres des Affaires étrangères se plaignent depuis longtemps de cette "guerre hybride" menée par Moscou, et qui comprend intimidations militaires, manipulations politiques et financières, cyberattaques et techniques de propagande.
Mais il serait dangereux, insistent-ils, de privilégier un seul de ces aspects à une époque où le cyberespace, l'économie mondialisée et le marché médiatique se confondent.
"La sécurité de nos jours est de plus en plus invisible", a expliqué l'Estonien Sven Mikser. "Il n'y a pas de division claire entre sécurité interne et externe, même au niveau de la géographie. La sécurité devient mondialisée", a-t-il ajouté.
"Nous suggérons toujours à nos collègues américains et européens d'être plus réalistes et moins naïfs. Le dialogue est important tant qu'il ne sert pas d'écran de fumée destiné à cacher l'inaction", a abondé Linas Linkevicius.
Le ministre lituanien est ainsi revenu sur le discours belliqueux de Vladimir Poutine de la semaine dernière, dans lequel le président russe a encensé les nouveaux missiles russes "invincibles"
"Ce genre de dialogue est inapplicable. C'est du pouvoir militaire, ce n'est pas du dialogue", a-t-il argué.
Les trois ministres sont d'accord: devant la démonstration de force de Moscou, ils seraient rassurés de voir des troupes de leurs alliés américain, français et britannique stationner de manière plus permanente dans les pays baltes.
"Nous devons vraiment agir, et si nous voulons le faire de manière visible cela doit se faire avec des moyens tangibles", a martelé M. Linkevicius. "L'OTAN ne sera jamais agressif, mais personne ne doit douter que nous ferons tout ce qui est nécessaire pour protéger nos territoires".
Les ministres des Affaires étrangères des pays baltes, trois pays membres de l'OTAN, sont venus venus à Washington pour exhorter les leaders occidentaux à prendre au sérieux les menaces russes d'un niveau "sans précédent depuis les années 30 et 40".
Les responsables estonien, letton et lituanien ont remercié l'administration de Donald Trump pour son soutien apporté à l'OTAN, dans une ville particulièrement au fait des ingérences russes.
Après leur entrevue lundi avec le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson, Sven Mikser (Estonie), Edgars Rinkevics (Lettonie) et Linas Linkevicius (Lituanie) ont fait part lors d'un entretien à l'AFP de leurs craintes d'une menace russe "hybride".
"Je pense que nous avons vu dans les trois ou quatre dernières années que les nations démocratiques sont la cible d'attaques", a expliqué M. Rinkevics.
"La base même de nos institutions démocratiques est la cible d'attaques sur les réseaux sociaux, à travers les fausses informations", a-t-il poursuivi. "Il est important que nous restions solidaires", a-t-il ajouté, en dénonçant également "l'influence de l'argent".
Les présidents des pays baltes se rendront à Washington début avril pour réitérer ce message, espérant qu'ils sera amplifié par le porte-voix Donald Trump et entendu par Moscou.
Edgars Rinkevics a qualifié la menace de "sans précédent" depuis les années 30 et 40, période pendant laquelle les jeunes républiques baltes sont tombées sous le contrôle de l'Allemagne nazie puis de l'Union soviétique.
Depuis la chute de l'URSS, les trois pays se sont rapprochés de l'Ouest, notamment en rejoignant l'OTAN et l'Union européenne.
Mais le président russe Vladimir Poutine voit ces trois pays voisins comme faisant partie de sa zone d'influence. Pour les pays baltes, ses déclarations tapageuses sur la chute de l'URSS ("plus grande catastrophe géopolitique du XXème siècle") et l'annexion de la Crimée font craindre une réelle menace.
Les trois ministres des Affaires étrangères se plaignent depuis longtemps de cette "guerre hybride" menée par Moscou, et qui comprend intimidations militaires, manipulations politiques et financières, cyberattaques et techniques de propagande.
Mais il serait dangereux, insistent-ils, de privilégier un seul de ces aspects à une époque où le cyberespace, l'économie mondialisée et le marché médiatique se confondent.
"La sécurité de nos jours est de plus en plus invisible", a expliqué l'Estonien Sven Mikser. "Il n'y a pas de division claire entre sécurité interne et externe, même au niveau de la géographie. La sécurité devient mondialisée", a-t-il ajouté.
"Nous suggérons toujours à nos collègues américains et européens d'être plus réalistes et moins naïfs. Le dialogue est important tant qu'il ne sert pas d'écran de fumée destiné à cacher l'inaction", a abondé Linas Linkevicius.
Le ministre lituanien est ainsi revenu sur le discours belliqueux de Vladimir Poutine de la semaine dernière, dans lequel le président russe a encensé les nouveaux missiles russes "invincibles"
"Ce genre de dialogue est inapplicable. C'est du pouvoir militaire, ce n'est pas du dialogue", a-t-il argué.
Les trois ministres sont d'accord: devant la démonstration de force de Moscou, ils seraient rassurés de voir des troupes de leurs alliés américain, français et britannique stationner de manière plus permanente dans les pays baltes.
"Nous devons vraiment agir, et si nous voulons le faire de manière visible cela doit se faire avec des moyens tangibles", a martelé M. Linkevicius. "L'OTAN ne sera jamais agressif, mais personne ne doit douter que nous ferons tout ce qui est nécessaire pour protéger nos territoires".
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Re: Et l'OTAN?
L'OTAN officialise les aspirations ukrainiennes à rejoindre l'Alliance.
L'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) a officiellement reconnu la volonté de l'Ukraine à devenir membre à part entière de l'organisation.
L'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) a officiellement reconnu la volonté de l'Ukraine à devenir membre à part entière de l'organisation.
Cette information a été rapportés sur le site officiel de l'Alliance de l'Atlantique Nord :
"Pour le moment, quatre pays partenaires ont déclaré leurs aspirations d'adhésion à l'OTAN: la Bosnie-Herzégovine, la Géorgie, l'ex-République yougoslave de Macédoine et l'Ukraine", peut-on lire dans le communiqué.
Le statut de « pays candidat » signifie que les pays qui se sont déclarés intéressés pour rejoindre l'Alliance sont d'abord invités à un dialogue intensifié avec l'OTAN concernant les réformes à mettre en place et leur suivi.
"C'est très important : l'OTAN a reconnu le statut de pays candidat à l'Ukraine ! Nous nous approchons progressivement d'une adhésion à l'Alliance", a commenté Iryna Herashchenko, première vice-présidente de la Verkhovna Rada, le Parlement ukrainien sur sa page facebook.
La parlementaire a également noté que la vice-Première ministre ukrainienne pour l'intégration européenne et euro-atlantique, Ivanna Klympush-Tsintsadze, avait rencontré la secrétaire générale-adjoint de l'OTAN, Rose Gottemoeller, le 9 mars.
Re: Et l'OTAN?
Poroshenko: Ukraine Seeking NATO Membership Action Plan
https://www.voanews.com/a/nato-ukraine-poroshenko-membership-action-plan/4291198.html
March 10, 2018 5:54 PM
Ukrainian President Petro Poroshenko has reiterated that Kyiv is seeking a Membership Action Plan (MAP), a formal step toward joining NATO.
Poroshenko, in a post on Facebook Saturday, said a MAP was Ukraine's "next ambition" on the path toward eventual membership in the 29-country Western alliance.
"This is what my letter to Jens Stoltenberg on February 2018 was about, where, with reference to Article 10 of the North Atlantic Treaty, I officially [set out] Ukraine's aspirations to become a member of the Alliance," Poroshenko wrote.
A Membership Action Plan is a multistage process of political dialogue and military reform to bring a country in line with NATO standards and to eventual membership. The process can take several years.
Poroshenko's comments came after NATO updated its website to include Ukraine alongside three other countries -- Bosnia-Herzegovina, Georgia, and Macedonia -- that have declared their aspirations to NATO membership
“Countries that have declared an interest in joining the Alliance are initially invited to engage in an Intensified Dialogue with NATO about their membership aspirations and related reforms,” the NATO website said.
The next step toward possible membership is a MAP. But a NATO official told Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL), a sister site of VOA, that the alliance has not changed its position on Ukraine.
"NATO's policy remains the same," the official said. "There has been a change in Ukraine's policy, which the website reflects."
Under former President Viktor Yanukovych, Kyiv said it was not interested in joining NATO. But Kyiv has sought NATO membership since the 2014 antigovernment Maidan protests that toppled Moscow-friendly Yanukovych and ushered in a pro-Western government.
Ukraine's Verkhovna Rada on June 8, 2017, passed a law making NATO integration a foreign policy priority.
In July 2017, Poroshenko announced that he would seek the opening of negotiations on a MAP with NATO.
Ukraine is currently embroiled in a war with Russia-backed separatists in part of its eastern regions that has killed more than 10,300 people and displaced hundreds of thousands since April 2014.
https://www.voanews.com/a/nato-ukraine-poroshenko-membership-action-plan/4291198.html
March 10, 2018 5:54 PM
Ukrainian President Petro Poroshenko has reiterated that Kyiv is seeking a Membership Action Plan (MAP), a formal step toward joining NATO.
Poroshenko, in a post on Facebook Saturday, said a MAP was Ukraine's "next ambition" on the path toward eventual membership in the 29-country Western alliance.
"This is what my letter to Jens Stoltenberg on February 2018 was about, where, with reference to Article 10 of the North Atlantic Treaty, I officially [set out] Ukraine's aspirations to become a member of the Alliance," Poroshenko wrote.
A Membership Action Plan is a multistage process of political dialogue and military reform to bring a country in line with NATO standards and to eventual membership. The process can take several years.
Poroshenko's comments came after NATO updated its website to include Ukraine alongside three other countries -- Bosnia-Herzegovina, Georgia, and Macedonia -- that have declared their aspirations to NATO membership
“Countries that have declared an interest in joining the Alliance are initially invited to engage in an Intensified Dialogue with NATO about their membership aspirations and related reforms,” the NATO website said.
The next step toward possible membership is a MAP. But a NATO official told Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL), a sister site of VOA, that the alliance has not changed its position on Ukraine.
"NATO's policy remains the same," the official said. "There has been a change in Ukraine's policy, which the website reflects."
Under former President Viktor Yanukovych, Kyiv said it was not interested in joining NATO. But Kyiv has sought NATO membership since the 2014 antigovernment Maidan protests that toppled Moscow-friendly Yanukovych and ushered in a pro-Western government.
Ukraine's Verkhovna Rada on June 8, 2017, passed a law making NATO integration a foreign policy priority.
In July 2017, Poroshenko announced that he would seek the opening of negotiations on a MAP with NATO.
Ukraine is currently embroiled in a war with Russia-backed separatists in part of its eastern regions that has killed more than 10,300 people and displaced hundreds of thousands since April 2014.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et l'OTAN?
VIDEO. Cette "époque inquiétante" où même la Suède fait des manœuvres militaires
La pacifique Suède prend la menace russe très au sérieux. Le service militaire a été rétabli, et on voit même quelques Suédoises s'engager... Extrait du magazine "Avenue de l'Europe".
France Télévisions
publié le 13/03/2018 | 10:55
]https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-3/avenue-de-l-europe/video-cette-epoque-inquietante-ou-meme-la-suede-fait-des-manoeuvres-militaires_2653196.html#xtor=AL-67-[video]
La Suède, de tradition pacifique, avait aboli le service militaire en 2010. Les bruits de bottes russes ont poussé le pays à le réintroduire. Sur l'île de Gotland, toutes les casernes avaient été abandonnées après la guerre froide – la dernière avait fermé en 2005. Extrait du magazine "Avenue de l'Europe".
Aujourd'hui, les soldats sont de retour. Il faut dire que, située au cœur de la Baltique, l'île se trouve à portée des tirs de missile de l'enclave russe de Kaliningrad. Face à la menace, Gotland vient de reconstituer son régiment, qui comptera bientôt 350 hommes.
Une île en première ligne
Pour "Avenue de l'Europe", Frédérique Maillard a interrogé son commandant. Le colonel Mattias Ardin a le sentiment d'être en première ligne sur cette île stratégique. "La Russie dépense beaucoup d'argent en armement, alors les pays Baltes, la Pologne, la Suède, la Finlande... tout le monde multiplie les exercices militaires."
Si les Suédoises sont rares dans les rangs de l'armée, Sara, 20 ans, espère être bientôt rejointe par d'autres filles. "On vit une époque inquiétante, dit-elle. Mon pays a besoin que les jeunes s'engagent."
Extrait du magazine "Avenue de l'Europe. Défense : l'Europe serre les rangs", à voir le 14 mars 2018.
La pacifique Suède prend la menace russe très au sérieux. Le service militaire a été rétabli, et on voit même quelques Suédoises s'engager... Extrait du magazine "Avenue de l'Europe".
France Télévisions
publié le 13/03/2018 | 10:55
]https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-3/avenue-de-l-europe/video-cette-epoque-inquietante-ou-meme-la-suede-fait-des-manoeuvres-militaires_2653196.html#xtor=AL-67-[video]
La Suède, de tradition pacifique, avait aboli le service militaire en 2010. Les bruits de bottes russes ont poussé le pays à le réintroduire. Sur l'île de Gotland, toutes les casernes avaient été abandonnées après la guerre froide – la dernière avait fermé en 2005. Extrait du magazine "Avenue de l'Europe".
Aujourd'hui, les soldats sont de retour. Il faut dire que, située au cœur de la Baltique, l'île se trouve à portée des tirs de missile de l'enclave russe de Kaliningrad. Face à la menace, Gotland vient de reconstituer son régiment, qui comptera bientôt 350 hommes.
Une île en première ligne
Pour "Avenue de l'Europe", Frédérique Maillard a interrogé son commandant. Le colonel Mattias Ardin a le sentiment d'être en première ligne sur cette île stratégique. "La Russie dépense beaucoup d'argent en armement, alors les pays Baltes, la Pologne, la Suède, la Finlande... tout le monde multiplie les exercices militaires."
Si les Suédoises sont rares dans les rangs de l'armée, Sara, 20 ans, espère être bientôt rejointe par d'autres filles. "On vit une époque inquiétante, dit-elle. Mon pays a besoin que les jeunes s'engagent."
Extrait du magazine "Avenue de l'Europe. Défense : l'Europe serre les rangs", à voir le 14 mars 2018.
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Re: Et l'OTAN?
L’OTAN souligne le succès de l'Ukraine sur la voie de l'adhésion à l'Alliance
Depuis les quatre dernières années, l’Ukraine a réussi à se rapprocher de manière considérable des normes de l’OTAN.
Lire aussi : Porochenko : l'Ukraine rejoindra l'OTAN d’ici les dix prochaines années
Lire aussi : Rasmussen : L'UE et l'OTAN devraient doter l'Ukraine d'armes défensives
Depuis les quatre dernières années, l’Ukraine a réussi à se rapprocher de manière considérable des normes de l’OTAN.
Cette déclaration a été faite par le général Petr Pavel, chef du Comité militaire de l’Alliance :
"L’Ukraine a déjà réalisé des réformes militaires impressionantes et a bien avancé sur son chemin vers l’OTAN, mais il reste encore beaucoup de travail à accomplir", a-t-il déclaré.
L'un des objectifs principaux de ces réformes est la stabilité de l’Ukraine. Selon le chef du comité militaire de l’OTAN, l’Alliance et ses membres continuent de soutenir l’Ukraine, car un pays "stable et indépendant, engagé dans la démocratie et la primauté du droit, est la clé de la sécurité euro-atlantique".
Lire aussi : Porochenko : l'Ukraine rejoindra l'OTAN d’ici les dix prochaines années
Interrogé sur la possibilité pour l'Ukraine de réaliser son objectif de compatibilité militaire avec celles des forces de l'alliance pour 2020, Pavel a souligné que les forces armées ukrainiennes lse renforcaient ès à présent en participant aux exercices et aux missions de maintien de la paix de l'Alliance :
"Depuis 2014, l'Alliance de l'Atlantique Nord a considérablement renforcé son assistance ) la réforme de l'Ukraine et en 2017, l'OTAN a mis en œuvre plus de 200 mesures pour soutenir les forces armées ukrainiennes", a répondu le général.
Lire aussi : Rasmussen : L'UE et l'OTAN devraient doter l'Ukraine d'armes défensives
Selon lui, les améliorations les plus significatives sont visibles dans les domaines de l'entraînement, de la médecine militaire, de la logistique, du développement des forces navales, des forces spéciales et des troupes d'assaut ukrainiennes.
Re: Et l'OTAN?
OTAN : L'expérience de combat des Ukrainiens n'a pas d'équivalent dans le monde
Les Ukrainiens possèdent une expérience de combat unique, qui n'a pas d'équivalent dans le monde, affirme le commandant Radoslaw Krawiec, commandant du contingent militaire polonais de l'OTAN.
Autosatisfaction . . .
Les Ukrainiens possèdent une expérience de combat unique, qui n'a pas d'équivalent dans le monde, affirme le commandant Radoslaw Krawiec, commandant du contingent militaire polonais de l'OTAN.
Comme indiqué par l’agence de presse ZIK, l’officier supérieur a formulé cette opinion en observant les exercices tactiques du bataillon de l'une des brigades du Commandement opérationnel "Ouest" dans le cadre du programme du Groupe multinational d'entraînement multinational-Ukraine (JMTG-U) avec la participation d’instructeurs des pays membres de l'OTAN. Les exercices ont eu lieu au Centre international pour le rétablissement de la paix et la sécurité de l'Académie nationale des forces terrestres « Hetman Petro Sahaidachny » , en Ukraine :
"Les Ukrainiens possèdent une expérience de combat unique, qui n'a actuellement aucun équivalent dans le monde. Nous avons observé ces exercices. Nous avons évalué l'habilité dans l'organisation des lieux d'entraînement, l'exactitude de la conduite de l'entraînement, et l’attention particulière aux questions de sécurité du personnel militaire ukrainien. J'apprécie hautement les efforts des Ukrainiens ", a déclaré Radoslaw Krawiec.
Le porte-parole de l'Académie Nationale des Forces Terrestres « Hetman Petro Sahaidachny », Taras Gren, a déclaré à l'agence que durant leur séjour en Ukraine, les militaires polonais avaient souligné "l'attitude très amicale de gens qui ont connu de vrais combats avec les représentants des forces armées d'autres États. Les Ukrainiens ont partagé l’expérience acquise dans les batailles avec leurs collègues".
Autosatisfaction . . .
Re: Et l'OTAN?
Pas lu mais semble à lire . en rapport avec l'Otan:
http://www.slate.fr/story/159571/geopolitique-russie-occident-geographie-histoire-guerre-froide-otan
http://www.slate.fr/story/159571/geopolitique-russie-occident-geographie-histoire-guerre-froide-otan
benoit77- Messages : 2859
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Re: Et l'OTAN?
Article intéressant. J'en livre un passage:
. . .
En prenant du recul, la Russie était «un pays qui n’avait jamais connu un voisin amical». Sa caractéristique principale était l’impossibilité de le défendre. En l'absence de chaînes de montagnes ou de mers pour en défendre les frontières ouest, la Russie avait subi pendant des siècles des invasions répétées. Le paysage et l’histoire avaient encouragé l’émergence d’un pouvoir très centralisé et autocratique, obsédé par sa sécurité interne et externe. Les communistes n’avaient été qu’une des incarnations de ce pouvoir, spécifique à l’époque où elle avait émergé.
Les frontières occidentales du pays ont toujours été particulièrement vulnérables. La masse terrestre européenne qui s’étend à l’ouest des frontières de la Russie constitue une grande péninsule entourée au nord par la mer Baltique et la mer du Nord, à l’ouest par l’océan Atlantique et au sud par la mer Noire. La Russie, quant à elle, ne dispose que de rares accès à la mer. L’océan Arctique est très éloigné de ses centres de peuplement, et les rares ports du pays sont largement inutilisables en hiver. Les eaux turques au sud, comme les eaux scandinaves au nord, peuvent facilement être bloquées. Pendant la Guerre froide, les bases aériennes norvégiennes, britanniques et islandaises compliquaient également l’accès de la Russie aux mers ouvertes.
Mais ces problèmes ne sont pas apparus au XXe siècle. Dans la dernière partie du XIXe siècle, la Russie avait été «contenue» par la France et la Grande-Bretagne, tant dans les Balkans qu’au Moyen-Orient, en Inde et en Chine –bien avant que Kennan ne fasse du «containment» [«politique d'endiguement», en français, ndlr] un terme familier.
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En prenant du recul, la Russie était «un pays qui n’avait jamais connu un voisin amical». Sa caractéristique principale était l’impossibilité de le défendre. En l'absence de chaînes de montagnes ou de mers pour en défendre les frontières ouest, la Russie avait subi pendant des siècles des invasions répétées. Le paysage et l’histoire avaient encouragé l’émergence d’un pouvoir très centralisé et autocratique, obsédé par sa sécurité interne et externe. Les communistes n’avaient été qu’une des incarnations de ce pouvoir, spécifique à l’époque où elle avait émergé.
Les frontières occidentales du pays ont toujours été particulièrement vulnérables. La masse terrestre européenne qui s’étend à l’ouest des frontières de la Russie constitue une grande péninsule entourée au nord par la mer Baltique et la mer du Nord, à l’ouest par l’océan Atlantique et au sud par la mer Noire. La Russie, quant à elle, ne dispose que de rares accès à la mer. L’océan Arctique est très éloigné de ses centres de peuplement, et les rares ports du pays sont largement inutilisables en hiver. Les eaux turques au sud, comme les eaux scandinaves au nord, peuvent facilement être bloquées. Pendant la Guerre froide, les bases aériennes norvégiennes, britanniques et islandaises compliquaient également l’accès de la Russie aux mers ouvertes.
En raison de ses options défensives restreintes, la doctrine militaire russe s’est historiquement construite sur l’offensive.
. . .
Re: Et l'OTAN?
Matt a écrit:En raison de ses options défensives restreintes, la doctrine militaire russe s’est historiquement construite sur l’offensive.
Assertion que je trouve totalement fausse de la part de l'auteur !
Bien au contraire ! La doctrine militaire russe n'a toujours été la plus efficace que dans la défensive et très rarement dans l'offensive hormis en 1943/1945)
La raison est simple : les 2 grands atouts de la Russie sont : son très vaste "hinterland" la Sibérie et son climat très rude...
Napoléon a réussi à prendre Moscou mais après il ne pouvait plus continuer plus à l'Est, sous peine de "dissoudre" son armée dans l'immensité Sibérienne...
En 1941, Staline a fait déplacer toutes les industries d'armement en Sibérie puis a compté sur le climat (le fameux hiver russe de 1941) pour stopper Hitler... La victoire soviétique a d'abord été une victoire défensive, avant la contre-offensive qui a débuté à Stalingrad début 1943 pour finalement s'arrêter à Berlin.
Les russes ont toujours réussi à "user" leurs ennemis en tirant parti de leurs territoire immense et du climat hivernal inhospitalier, mais toujours des victoires "défensives" !
Dernière édition par Krispoluk le Jeu 29 Mar - 15:44, édité 1 fois
Krispoluk- Messages : 9858
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Re: Et l'OTAN?
J'étais certain que tu allais réagir parce que je suis d'accord avec toi.
Avant Staline et les Tsars, on a pas vus beaucoup d'invasions russes (quoiqu'on peut en discuter), après il y a eu l’Afghanistan qui était une erreur.
Et maintenant, Poutine refait la même erreur, mais avec tous ses voisins (ou presque).
C'est là qu'est le soucis, non?
Avant Staline et les Tsars, on a pas vus beaucoup d'invasions russes (quoiqu'on peut en discuter), après il y a eu l’Afghanistan qui était une erreur.
Et maintenant, Poutine refait la même erreur, mais avec tous ses voisins (ou presque).
C'est là qu'est le soucis, non?
Re: Et l'OTAN?
Matt a écrit:J'étais certain que tu allais réagir parce que je suis d'accord avec toi.
Avant Staline et les Tsars, on a pas vus beaucoup d'invasions russes (quoiqu'on peut en discuter), après il y a eu l’Afghanistan qui était une erreur.
Et maintenant, Poutine refait la même erreur, mais avec tous ses voisins (ou presque).
C'est là qu'est le soucis, non?
Oui, d'accord avec toi ! Sous les tsars, les russes ont pris des territoires, non pas par des conquêtes militaires organisées à la "Napoléon" mais plutôt en avançant dans des territoires peu ou mal défendus par des voisins affaiblis. C'est ce qui est arrivé dans le Caucase, la Crimée, le sud de l'Ukraine et les Balkans, à cause de l'affaiblissement progressif de l'empire Ottoman ou à la suite d'accords diplomatiques avec les empires voisins, l'Autriche et la Prusse, comme les différents "dépeçages" de la Pologne de 1772 à 1795.
Un excellent article de Wiki à ce sujet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Partages_de_la_Pologne
Maintenant, le problème avec Poutine, c'est qu'il prétend reprendre pied dans les territoires de l'ex-empire russe à l'apogée de sa grandeur. Ce n'est pas tant l'Est qui l'intéresse avec des républiques musulmanes incontrôlables mais l'Ouest avec ses richesses et sa proximité européenne...
Krispoluk- Messages : 9858
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Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et l'OTAN?
Les ministres des Affaires étrangères de l’OTAN vont discuter des aspirations ukrainiennes
A la veille de la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l'Alliance atlantique, Jens Stoltenberg, sécretaire général de l’OTAN, a donné une conférence de presse. Il y a évoqué le sort de l'Ukraine à plusieurs reprises.
Lire aussi : La Hongrie a de nouveau bloqué la Commission Ukraine-OTAN
A la veille de la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l'Alliance atlantique, Jens Stoltenberg, sécretaire général de l’OTAN, a donné une conférence de presse. Il y a évoqué le sort de l'Ukraine à plusieurs reprises.
C’est information a été communiquée par un envoyé spécial d’Ukrinform à Bruxelles.
"L’Ukraine nous a déjà fait part de ses intentions d’adhérer à l’Alliance. Les ministres des Affaires Étrangères examineront cette question", a déclaré le secrétaire général, soulignant en revanche que le pays devait en premier lieu régler ses tensions avec la Hongrie :
"Nous n’avons pas pu réunir une Commission Ukraine-OTAN car la Hongrie a bloqué cette réunion pour un désaccord avec la loi sur la langue ukrainienne. C'est à l'Ukraine et à la Hongrie de résoudre leurs contradictions concernant les droits des minorités nationales, mais j’espère que ce problème sera résolu le plus vite possible", a déclaré Jens Stoltenberg.
Lire aussi : La Hongrie a de nouveau bloqué la Commission Ukraine-OTAN
Le secrétaire général a de nouveau souligné que l'Ukraine était un partenaire important de l'OTAN, et que l'Alliance lui fournissait un puissant soutien politique et pratique en lien avec le contexte d'annexion de la Crimée par la Russie et de déstabilisation de la situation dans l'est de l'Ukraine.
Kay Bailey, ambassadrice des États-Unis auprès de l’OTAN a quant à elle déclaré que son pays soutenaient les les aspirations euro-atlantiques de l’Ukraine, dont les habitants avaient décidé de ne plus être dépendants de la Russie.
Re: Et l'OTAN?
gros-porteur / fret de l'otan:
https://www.rtbf.be/info/monde/detail_l-ukraine-se-dit-prete-a-fournir-l-otan-en-avions-de-transport-militaire?id=9904197
https://www.rtbf.be/info/monde/detail_l-ukraine-se-dit-prete-a-fournir-l-otan-en-avions-de-transport-militaire?id=9904197
benoit77- Messages : 2859
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Re: Et l'OTAN?
USA : L'Ukraine a encore beaucoup à faire pour devenir membre de l'OTAN
Les États-Unis considère que l'Ukraine est encore loin de tous les standards requis pour rejoindre l'Alliance atlantique, mais espèrent qu'elle continuera à faire des efforts pour en devenir membre.
Le nouveau secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, a fait cette déclaration ce vendredi à Bruxelles, a rapporté un correspondant d'Ukrinform :
"Il y a eu une discussion aujourd'hui sur l'Ukraine. Il y a encore beaucoup à faire pour parvenir à son entrée potentielle en tant que partenaire de l'OTAN", a déclaré le secrétaire d'Etat américain, répondant à une question de la presse.
Lire aussi : Porochenko : L'Ukraine n'arrive pas vers l'OTAN les mains vides
Les États-Unis considère que l'Ukraine est encore loin de tous les standards requis pour rejoindre l'Alliance atlantique, mais espèrent qu'elle continuera à faire des efforts pour en devenir membre.
Le nouveau secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, a fait cette déclaration ce vendredi à Bruxelles, a rapporté un correspondant d'Ukrinform :
"Il y a eu une discussion aujourd'hui sur l'Ukraine. Il y a encore beaucoup à faire pour parvenir à son entrée potentielle en tant que partenaire de l'OTAN", a déclaré le secrétaire d'Etat américain, répondant à une question de la presse.
Lire aussi : Porochenko : L'Ukraine n'arrive pas vers l'OTAN les mains vides
Re: Et l'OTAN?
La Hongrie pourrait changer sa position sur l'intégration euro-atlantique de l'Ukraine
Les partenaires internationaux de l'Ukraine, y compris l'OTAN et l'Union européenne, travaillent avec Budapest pour faire changer la position du gouvernement hongrois par rapport à l'intégration euro-atlantique de Kyiv.
Bruno Lete, Conseiller spécial pour la politique de sécurité et de défense au German Marshall Fund des États-Unis, une institution américaine de politique publique qui vise à promouvoir les relations transatlantiques, a fait cette déclaration dans un commentaire exclusif au correspondant d'Ukrinform à Bruxelles :
"J'espère que l'on trouvera un moyen de sortir de l'impasse. La question est très présente dans l'agenda politique bruxellois et les alliés de l'UE et de l'OTAN travaillent avec la Hongrie et l'Ukraine pour trouver une solution par médiation", a déclaré l'expert en géopolitique.
Parlant des principales raisons de la position de Budapest concernant l'article sur la langue de la nouvelle législation sur l'éducation ukrainienne, Lete a noté qu'elles n'étaient pas causées par des motifs politiques liées aux relations de la Hongrie avec la Russie :
"Le comportement de la Hongrie est principalement le résultat de son programme nationaliste radical. Le mélange de légitimation historique et de nationalisme héroïque du gouvernement Orban est particulièrement populaire parmi les électeurs hongrois", a ajouté l'analyste.
Lete a souligné qu'il n'y avait rien de nouveau dans les désaccords actuels entre Budapest et Kyiv et rappelé que des problèmes similaires avaient également été soulevés par la partie hongroise dans ses relations avec la Slovaquie et la Roumanie :
"Malheureusement, dans le cas de l'Ukraine, Kyiv ne peut pas compter sur la sécurité de l'adhésion à l'UE ou à l'OTAN pour limiter l'agenda nationaliste de la Hongrie", a ajouté l'expert.
La Hongrie a bloqué à plusieurs reprises les réunions de la Commission OTAN-Ukraine au niveau des ministres en raison des revendications de l'article sur la langue de la loi ukrainienne sur l'éducation.
La plupart des politiciens, diplomates et experts de l'OTAN estiment malgré tout que Budapest changera de position vis-à-vis du gouvernement ukrainien et n'utilisera pas les relations bilatérales pour réaliser ses propres intérêts politiques, en raison du contexte de l'agression militaire russe contre l'Ukraine.
Lire aussi : Budapest ignore les positions de l'OTAN sur le "chantage linguistique" qui paralyse les relations ukraino-hongroises
Pour information : La nouvelle législation linguistique ukrainienne, adoptée en septembre 2017, soit avant la décision de la Cour constitutionnelle mais après sa saisie (2016) prévoit une augmentation du nombre de représentants d'une minorité dans une région pour que la langue de celle-ci puisse être enseignée, tout en obligeant à un partage maximum des matières de 60 – 40 % en faveur de l'Ukrainien et en introduisant l'obligation de la langue nationale dès 10 ans.
Cette nouvelle législation n'a pas été sans heurts puisqu'une partie de la population, les minorités ethniques présentes dans plusieurs régions de l'Ukraine, s'estime directement visée par celle-ci, à l'instar de la minorité hongroise de Transcarpathie (150 000 personnes), soutenue par le gouvernement hongrois, s'est également opposée à cette loi.
Ces tensions ont amené Budapest à contrecarrer à plusieurs reprises les réunions et conférences organisées entre l'Union européenne, l'OTAN et l'Ukraine en posant son veto et exigeant des amendements à la législation ukrainienne.
Les partenaires internationaux de l'Ukraine, y compris l'OTAN et l'Union européenne, travaillent avec Budapest pour faire changer la position du gouvernement hongrois par rapport à l'intégration euro-atlantique de Kyiv.
Bruno Lete, Conseiller spécial pour la politique de sécurité et de défense au German Marshall Fund des États-Unis, une institution américaine de politique publique qui vise à promouvoir les relations transatlantiques, a fait cette déclaration dans un commentaire exclusif au correspondant d'Ukrinform à Bruxelles :
"J'espère que l'on trouvera un moyen de sortir de l'impasse. La question est très présente dans l'agenda politique bruxellois et les alliés de l'UE et de l'OTAN travaillent avec la Hongrie et l'Ukraine pour trouver une solution par médiation", a déclaré l'expert en géopolitique.
Parlant des principales raisons de la position de Budapest concernant l'article sur la langue de la nouvelle législation sur l'éducation ukrainienne, Lete a noté qu'elles n'étaient pas causées par des motifs politiques liées aux relations de la Hongrie avec la Russie :
"Le comportement de la Hongrie est principalement le résultat de son programme nationaliste radical. Le mélange de légitimation historique et de nationalisme héroïque du gouvernement Orban est particulièrement populaire parmi les électeurs hongrois", a ajouté l'analyste.
Lete a souligné qu'il n'y avait rien de nouveau dans les désaccords actuels entre Budapest et Kyiv et rappelé que des problèmes similaires avaient également été soulevés par la partie hongroise dans ses relations avec la Slovaquie et la Roumanie :
"Malheureusement, dans le cas de l'Ukraine, Kyiv ne peut pas compter sur la sécurité de l'adhésion à l'UE ou à l'OTAN pour limiter l'agenda nationaliste de la Hongrie", a ajouté l'expert.
La Hongrie a bloqué à plusieurs reprises les réunions de la Commission OTAN-Ukraine au niveau des ministres en raison des revendications de l'article sur la langue de la loi ukrainienne sur l'éducation.
La plupart des politiciens, diplomates et experts de l'OTAN estiment malgré tout que Budapest changera de position vis-à-vis du gouvernement ukrainien et n'utilisera pas les relations bilatérales pour réaliser ses propres intérêts politiques, en raison du contexte de l'agression militaire russe contre l'Ukraine.
Lire aussi : Budapest ignore les positions de l'OTAN sur le "chantage linguistique" qui paralyse les relations ukraino-hongroises
Pour information : La nouvelle législation linguistique ukrainienne, adoptée en septembre 2017, soit avant la décision de la Cour constitutionnelle mais après sa saisie (2016) prévoit une augmentation du nombre de représentants d'une minorité dans une région pour que la langue de celle-ci puisse être enseignée, tout en obligeant à un partage maximum des matières de 60 – 40 % en faveur de l'Ukrainien et en introduisant l'obligation de la langue nationale dès 10 ans.
Cette nouvelle législation n'a pas été sans heurts puisqu'une partie de la population, les minorités ethniques présentes dans plusieurs régions de l'Ukraine, s'estime directement visée par celle-ci, à l'instar de la minorité hongroise de Transcarpathie (150 000 personnes), soutenue par le gouvernement hongrois, s'est également opposée à cette loi.
Ces tensions ont amené Budapest à contrecarrer à plusieurs reprises les réunions et conférences organisées entre l'Union européenne, l'OTAN et l'Ukraine en posant son veto et exigeant des amendements à la législation ukrainienne.
Re: Et l'OTAN?
Vikto Orban va changer d'avis ? Connaissant le bonhomme, on verra cela... la semaine des quatre jeudi !Matt a écrit:La Hongrie pourrait changer sa position sur l'intégration euro-atlantique de l'Ukraine
Thuramir- Messages : 3677
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Et l'OTAN?
Krispoluk a écrit:Matt a écrit:En raison de ses options défensives restreintes, la doctrine militaire russe s’est historiquement construite sur l’offensive.
Assertion que je trouve totalement fausse de la part de l'auteur !
Bien au contraire ! La doctrine militaire russe n'a toujours été la plus efficace que dans la défensive et très rarement dans l'offensive hormis en 1943/1945)
La raison est simple : les 2 grands atouts de la Russie sont : son très vaste "hinterland" la Sibérie et son climat très rude...
Napoléon a réussi à prendre Moscou mais après il ne pouvait plus continuer plus à l'Est, sous peine de "dissoudre" son armée dans l'immensité Sibérienne...
En 1941, Staline a fait déplacer toutes les industries d'armement en Sibérie puis a compté sur le climat (le fameux hiver russe de 1941) pour stopper Hitler... La victoire soviétique a d'abord été une victoire défensive, avant la contre-offensive qui a débuté à Stalingrad début 1943 pour finalement s'arrêter à Berlin.
Les russes ont toujours réussi à "user" leurs ennemis en tirant parti de leurs territoire immense et du climat hivernal inhospitalier, mais toujours des victoires "défensives" !
D'où la volonté de ne pas avoir des pays de l'Otan à ses frontières?
Concernant la "stratégie" de Staline, je ne suis pas convaincu que c'était calculé. Et des mauvais choix stratégiques d'Hitler ont bien aidé également.
lemonline- Messages : 873
Date d'inscription : 12/10/2015
Age : 52
Localisation : Lorraine/Nord
Re: Et l'OTAN?
En attendant, l'intégration de l'Ukraine poursuit son chemin:
Jens Stoltenberg: Le principe des portes ouvertes de l’OTAN est aussi valable pour l’Ukraine
Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN, a confirmé que l’Alliance serait prête à recevoir de nouveaux membres.
C’est ainsi qu’il a répondu à la question concernant l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN lors d’une rencontre avec Stepane Poltorak, ministre de la Défense de l’Ukraine.
"Le principe des portes ouvertes, un des principes fondamentaux de l’OTAN, est toujours actuel pour l’Ukraine et pour d’autres pays. Je considère comme un événement historique que le premier ministre des pays –partenaires de l’Alliance que je reçois dans le nouveau bureau de l’OTAN est le ministre de la Défense de l’Ukraine, Stepane Poltorak", a-t-déclaré.
Lors de cet entretien, Poltorak a informé le secrétaire général de l’OTAN des particularités de la situation politique et militaire en Ukraine et des réformes au ministère de la Défense.
"Nous nous rendons compte que l’avenir de l’État ukrainien est inextricablement lié à l'appartenance au système de sécurité et de défense collectif de l'OTAN. Malgré la situation difficile dans l'est de l'Ukraine, notre contribution au fonctionnement de l'alliance sera préservée et renforcée ", a déclaré le ministre de la Défense.
Le 7 juin Jens Stoltenberg a confirmé que Petro Porochenko, Président ukrainien, était invité au sommet de l’OTAN qui aura lieu du 11 au 12 juillet à Bruxelles.
Jens Stoltenberg: Le principe des portes ouvertes de l’OTAN est aussi valable pour l’Ukraine
Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN, a confirmé que l’Alliance serait prête à recevoir de nouveaux membres.
C’est ainsi qu’il a répondu à la question concernant l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN lors d’une rencontre avec Stepane Poltorak, ministre de la Défense de l’Ukraine.
"Le principe des portes ouvertes, un des principes fondamentaux de l’OTAN, est toujours actuel pour l’Ukraine et pour d’autres pays. Je considère comme un événement historique que le premier ministre des pays –partenaires de l’Alliance que je reçois dans le nouveau bureau de l’OTAN est le ministre de la Défense de l’Ukraine, Stepane Poltorak", a-t-déclaré.
Lors de cet entretien, Poltorak a informé le secrétaire général de l’OTAN des particularités de la situation politique et militaire en Ukraine et des réformes au ministère de la Défense.
"Nous nous rendons compte que l’avenir de l’État ukrainien est inextricablement lié à l'appartenance au système de sécurité et de défense collectif de l'OTAN. Malgré la situation difficile dans l'est de l'Ukraine, notre contribution au fonctionnement de l'alliance sera préservée et renforcée ", a déclaré le ministre de la Défense.
Le 7 juin Jens Stoltenberg a confirmé que Petro Porochenko, Président ukrainien, était invité au sommet de l’OTAN qui aura lieu du 11 au 12 juillet à Bruxelles.
Re: Et l'OTAN?
Jens Stoltenberg: "L'OTAN ne veut pas provoquer la Russie"
Le Secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg se dit assez serein: "Donald Trump aussi a tout intérêt à ce que l'OTAN fonctionne bien."
Jens Stoltenberg © Belga
Le mois dernier, vous avez rencontré Donald Trump, le premier président américain à douter de l'utilité de l'OTAN.
Jens Stoltenberg: L'Europe a besoin de l'OTAN pour survivre, pour notre sécurité nous dépendons des États-Unis. Mais les États-Unis aussi ont tout intérêt à ce que l'OTAN fonctionne bien. Jusqu'à présent le fameux article 5 (l'article crucial qui stipule que celui qui attaque un état membre les attaque tous, NLDR) a été invoqué une fois et c'était après les attentats du 11 septembre. Grâce à l'OTAN, les États-Unis sont soutenus par de nombreux pays. Aucune autre grande puissance ne possède ce luxe.
Les États-Unis se sont rétractés unilatéralement de l'accord atomique avec l'Iran sans tenir compte de leurs alliés.
L'OTAN a applaudi l'accord atomique parce qu'il a empêché l'Iran de s'emparer d'armes atomiques. Tous les états membres estiment que c'est un objectif important. En outre, nous voulons faire en sorte que l'Iran ne soutienne pas les groupements terroristes. Nous différons avec les Américains uniquement sur la question de savoir si l'accord atomique est la meilleure façon d'atteindre ce but.
Israël se sent menacé par l'Iran. L'OTAN aidera-t-elle Israël si ce pays est attaqué ?
Israël est notre partenaire, mais n'est pas membre de l'OTAN, donc dans le cas présent l'article 5 ne s'applique pas. L'OTAN n'était et n'est pas impliquée dans le processus de paix au Moyen-Orient, ce n'est pas notre tâche.
Trump émet de lourdes critiques parce que les autres états membres de l'OTAN ne contribuent pas suffisamment. Ses critiques sont-elles justifiées ?
Nous avons déjà convenu en 2014 de dépenser 2% du PIB en Défense, et Barack Obama était encore président. Nous avons tout intérêt à dépenser davantage en Défense, car nous sommes confrontés à de nouveaux défis. La Russie est devenue plus agressive et au Moyen-Orient, nous avons eu l'EI.
Suite aux problèmes budgétaires, de nombreux pays de l'UE ont décidé de coopérer davantage. Assiste-t-on à la création d'une mini OTAN ?
Non, il y a des décennies que l'OTAN demande à l'Europe de contribuer davantage à la Défense. Nous sommes contents que ce soit enfin le cas. Mais nous ne nous faisons pas d'illusions : après le Brexit, les pays qui ne sont pas membres de l'UE se chargeront de 80% des dépenses de défense au sein de l'OTAN.
Comment l'OTAN doit-elle gérer l'agressivité croissante de la Russie ?
Nous ne voulons pas de nouvelle course aux armements ou de Guerre froide avec la Russie. Au contraire, nous souhaitons une bonne intelligence avec notre voisin. C'est pourquoi nous nous sommes revus pour la première fois depuis des mois dans le conseil OTAN-Russie. Nous avons parlé de l'Ukraine et d'une série de manœuvres militaires planifiées.
Récemment, une série de rapports secrets révélaient que l'OTAN est impuissante si la Russie devait envahir les états baltes.
Nous pouvons protéger tous nos membres, mais nous devons évidemment évoluer avec eux. C'est pourquoi nous avons développé la Response Force de l'OTAN. Le but n'est pas de provoquer la Russie, mais de créer un moyen d'intimidation crédible.
Le Secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg se dit assez serein: "Donald Trump aussi a tout intérêt à ce que l'OTAN fonctionne bien."
Jens Stoltenberg © Belga
Le mois dernier, vous avez rencontré Donald Trump, le premier président américain à douter de l'utilité de l'OTAN.
Jens Stoltenberg: L'Europe a besoin de l'OTAN pour survivre, pour notre sécurité nous dépendons des États-Unis. Mais les États-Unis aussi ont tout intérêt à ce que l'OTAN fonctionne bien. Jusqu'à présent le fameux article 5 (l'article crucial qui stipule que celui qui attaque un état membre les attaque tous, NLDR) a été invoqué une fois et c'était après les attentats du 11 septembre. Grâce à l'OTAN, les États-Unis sont soutenus par de nombreux pays. Aucune autre grande puissance ne possède ce luxe.
Les États-Unis se sont rétractés unilatéralement de l'accord atomique avec l'Iran sans tenir compte de leurs alliés.
L'OTAN a applaudi l'accord atomique parce qu'il a empêché l'Iran de s'emparer d'armes atomiques. Tous les états membres estiment que c'est un objectif important. En outre, nous voulons faire en sorte que l'Iran ne soutienne pas les groupements terroristes. Nous différons avec les Américains uniquement sur la question de savoir si l'accord atomique est la meilleure façon d'atteindre ce but.
Israël se sent menacé par l'Iran. L'OTAN aidera-t-elle Israël si ce pays est attaqué ?
Israël est notre partenaire, mais n'est pas membre de l'OTAN, donc dans le cas présent l'article 5 ne s'applique pas. L'OTAN n'était et n'est pas impliquée dans le processus de paix au Moyen-Orient, ce n'est pas notre tâche.
Trump émet de lourdes critiques parce que les autres états membres de l'OTAN ne contribuent pas suffisamment. Ses critiques sont-elles justifiées ?
Nous avons déjà convenu en 2014 de dépenser 2% du PIB en Défense, et Barack Obama était encore président. Nous avons tout intérêt à dépenser davantage en Défense, car nous sommes confrontés à de nouveaux défis. La Russie est devenue plus agressive et au Moyen-Orient, nous avons eu l'EI.
Suite aux problèmes budgétaires, de nombreux pays de l'UE ont décidé de coopérer davantage. Assiste-t-on à la création d'une mini OTAN ?
Non, il y a des décennies que l'OTAN demande à l'Europe de contribuer davantage à la Défense. Nous sommes contents que ce soit enfin le cas. Mais nous ne nous faisons pas d'illusions : après le Brexit, les pays qui ne sont pas membres de l'UE se chargeront de 80% des dépenses de défense au sein de l'OTAN.
Comment l'OTAN doit-elle gérer l'agressivité croissante de la Russie ?
Nous ne voulons pas de nouvelle course aux armements ou de Guerre froide avec la Russie. Au contraire, nous souhaitons une bonne intelligence avec notre voisin. C'est pourquoi nous nous sommes revus pour la première fois depuis des mois dans le conseil OTAN-Russie. Nous avons parlé de l'Ukraine et d'une série de manœuvres militaires planifiées.
Récemment, une série de rapports secrets révélaient que l'OTAN est impuissante si la Russie devait envahir les états baltes.
Nous pouvons protéger tous nos membres, mais nous devons évidemment évoluer avec eux. C'est pourquoi nous avons développé la Response Force de l'OTAN. Le but n'est pas de provoquer la Russie, mais de créer un moyen d'intimidation crédible.
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