Et l'OTAN?
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Re: Et l'OTAN?
L'Ukraine fustige l'Otan pour ne pas avoir accéléré son adhésion
Par Le Figaro avec AFPPublié hier à 21:56, Mis à jour hier à 21:56
L'Ukraine a critiqué l'Otan mercredi 26 mai, lui reprochant de n'avoir rien fait pour accélérer son adhésion malgré les vives tensions avec la Russie, qui avait massé des dizaines de milliers de soldats à sa frontière.
S'exprimant à Kiev au cours d'une conférence de presse commune avec Helga Schmid, secrétaire générale de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), Dmytro Kouleba, chef de la diplomatie ukrainienne a assuré que son pays était reconnaissant à l'Alliance atlantique pour sa «porte ouverte» aux ex-républiques soviétiques. «Mais pas une seule mesure n'a été prise pour mettre en œuvre cette décision», a-t-il regretté, alors que l'Ukraine a émis son souhait de rejoindre l'Otan dès 2008.
Volodymyr Zelensky, président ukrainien avait demandé en avril à l'Alliance atlantique d'accélérer la procédure d'adhésion de son pays, selon lui le seul moyen de mettre un terme à la guerre qui oppose depuis 2014 les forces de Kiev à des séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine. Il avait adressé cette requête au moment où Moscou avait déployé près de 100.000 soldats à la frontière ukrainienne et en Crimée annexée, officiellement pour des manœuvres militaires. Ces troupes ont depuis été retirées.
Les pays membres de l'Otan sont toutefois réticents à accepter l'Ukraine en leur sein, dont une adhésion serait perçue par la Russie comme une grave menace à ses frontières. Kouleba a encore dénoncé mercredi 26 mai la décision de l'Otan de ne pas inviter l'Ukraine au sommet du 14 juin à Bruxelles, où devrait être présent le président américain Joe Biden. «Nous ne comprenons pas comment il est possible de ne pas inviter l'Ukraine et pourquoi il n'est pas possible de trouver un format adapté à la participation de l'Ukraine au sommet de cette année», a-t-il déclaré. Il a toutefois dit s'attendre, comme la Géorgie, une autre ex-république soviétique, à recevoir cette année une invitation au sein du Plan d'action pour l'adhésion, la première étape officielle en vue de devenir membre de l'Alliance atlantique.
Source : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/l-ukraine-fustige-l-otan-pour-ne-pas-avoir-accelere-son-adhesion-20210526
Gilles- Messages : 2455
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: Et l'OTAN?
Depuis de nombreuses années , l'Ukraine veut adhérer à l'OTAN .
Toujours des refus par x et y !
Tout est une question de jeu d'échec .
Mat ou Pat ?
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Svoboda- Messages : 1459
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Re: Et l'OTAN?
Mer noire : la Russie affirme avoir tiré des coups de semonce contre un navire britannique, Londres dément
Moscou assure que le destroyer britannique a pénétré dans ses eaux territoriales au large de la Crimée annexée. Londres évoque de son côté un "passage innocent" dans les eaux ukrainiennes.
Article rédigé par
franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié le 23/06/2021 17:12
Les tensions entre Londres et Moscou sont palpables. La Russie a affirmé, mercredi 23 juin, avoir tiré des coups de semonce contre un navire britannique en mer Noire qui avait, selon Moscou, pénétré dans ses eaux territoriales au large de la Crimée annexée. L'incident a été démenti dans la foulée par le ministère de la Défense britannique, qui assure de son côté que son destroyer effectuait un "passage innocent" dans les eaux ukrainiennes. "Aucun coup de semonce n'a été tiré vers le HMS Defender", ajoute le ministère britannique.
Selon la version russe, le destroyer britannique HMS Defender a mercredi dans les eaux au large de la Crimée, péninsule annexée en 2014 par Moscou, et a "reçu un avertissement que des armes seraient utilisées en cas de violation des frontières russes". Le navire britannique n'ayant "pas réagi à l'avertissement", d'après le ministère russe de la Défense, un "navire de patrouille frontalière" russe a donc "tiré des coups de semonce" et un avion a effectué un "bombardement de précaution le long du parcours du destroyer". "L'affirmation selon laquelle des bombes ont été larguées sur sa trajectoire" est fausse, a de son côté déclaré le ministère de la Défense britannique.
L'ambassadeur britannique en Russie sera convoqué
Moscou a par ailleurs annoncé qu'il convoquerait l'ambassadeur britannique en Russie et a réclamé que Londres enquête sur les "actions dangereuses" de son destroyer en mer Noire. Moscou évoque "une violation flagrante de la convention des Nations unies", appelant le Royaume-Uni à "mener une enquête approfondie". Quelques heures avant ces événements, le président Vladimir Poutine avait répété que son pays était "préoccupé par le renforcement en cours des capacités et infrastructures militaires de l'Otan à proximité des frontières russes".
Moscou assure que le destroyer britannique a pénétré dans ses eaux territoriales au large de la Crimée annexée. Londres évoque de son côté un "passage innocent" dans les eaux ukrainiennes.
Article rédigé par
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France Télévisions
Publié le 23/06/2021 17:12
Les tensions entre Londres et Moscou sont palpables. La Russie a affirmé, mercredi 23 juin, avoir tiré des coups de semonce contre un navire britannique en mer Noire qui avait, selon Moscou, pénétré dans ses eaux territoriales au large de la Crimée annexée. L'incident a été démenti dans la foulée par le ministère de la Défense britannique, qui assure de son côté que son destroyer effectuait un "passage innocent" dans les eaux ukrainiennes. "Aucun coup de semonce n'a été tiré vers le HMS Defender", ajoute le ministère britannique.
Selon la version russe, le destroyer britannique HMS Defender a mercredi dans les eaux au large de la Crimée, péninsule annexée en 2014 par Moscou, et a "reçu un avertissement que des armes seraient utilisées en cas de violation des frontières russes". Le navire britannique n'ayant "pas réagi à l'avertissement", d'après le ministère russe de la Défense, un "navire de patrouille frontalière" russe a donc "tiré des coups de semonce" et un avion a effectué un "bombardement de précaution le long du parcours du destroyer". "L'affirmation selon laquelle des bombes ont été larguées sur sa trajectoire" est fausse, a de son côté déclaré le ministère de la Défense britannique.
L'ambassadeur britannique en Russie sera convoqué
Moscou a par ailleurs annoncé qu'il convoquerait l'ambassadeur britannique en Russie et a réclamé que Londres enquête sur les "actions dangereuses" de son destroyer en mer Noire. Moscou évoque "une violation flagrante de la convention des Nations unies", appelant le Royaume-Uni à "mener une enquête approfondie". Quelques heures avant ces événements, le président Vladimir Poutine avait répété que son pays était "préoccupé par le renforcement en cours des capacités et infrastructures militaires de l'Otan à proximité des frontières russes".
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Re: Et l'OTAN?
Pentagone : Les exercices Sea Breeze visent à maintenir la stabilité et la sécurité dans la région de la mer Noire
Les exercices à grande échelle Sea Breeze-2021 ne sont pas provocateurs et visent à maintenir la stabilité et la sécurité dans la région de la mer Noire.
Cette déclaration a été faite par John Kirby, porte-parole du département américain de la Défense, lors d’une conférence de presse au Pentagone.
Un total de 32 navires, 40 avions et hélicoptères et 5 000 soldats de 24 pays participent aux exercices, qui durent jusqu’au 10 juillet. Les pays participants comprennent les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Turquie, Israël, le Maroc, le Japon, le Sud Corée et Australie. L’Allemagne, qui a été impliquée dans le passé, n’y participe pas cette année. Il s’agit des plus grandes manœuvres depuis des décennies, après que les exercices de l’année dernière aient été raccourcis en raison de la pandémie.
Divers exercices sont prévus en mer, sur terre et dans les airs dans le but de mettre l’Ukraine aux normes de l’OTAN. Les responsables souhaitent également parvenir à une meilleure coopération multinationale dans le « maintien de la paix », selon le porte-parole du ministère ukrainien de la Défense.
Sea Breeze est l’exercice militaire multinational le plus ancien, le plus important et le plus connu d’Ukraine. Les exercices sur la côte nord-ouest de la mer Noire sont un événement annuel dirigé par l’Ukraine et les États-Unis et sont basés sur un mémorandum de 1993 sur la coopération militaire entre les deux pays. La première manœuvre en mer Noire a eu lieu en 1997. Deux ans auparavant, la Russie et l’Ukraine avaient réglé leur différend de longue date sur la division de la flotte de la mer Noire.
Les exercices sont financés par les États-Unis, l’Ukraine fournissant les terrains d’entraînement dans les régions d’Odessa, Mykolayiv et Kherson. La plupart des pays participant aux exercices sont des pays de l’OTAN, ainsi que les voisins de l’Ukraine sur la mer Noire. La Russie n’a participé qu’une seule fois à Sea Breeze, en 1998.
Les exercices à grande échelle Sea Breeze-2021 ne sont pas provocateurs et visent à maintenir la stabilité et la sécurité dans la région de la mer Noire.
Cette déclaration a été faite par John Kirby, porte-parole du département américain de la Défense, lors d’une conférence de presse au Pentagone.
Un total de 32 navires, 40 avions et hélicoptères et 5 000 soldats de 24 pays participent aux exercices, qui durent jusqu’au 10 juillet. Les pays participants comprennent les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Turquie, Israël, le Maroc, le Japon, le Sud Corée et Australie. L’Allemagne, qui a été impliquée dans le passé, n’y participe pas cette année. Il s’agit des plus grandes manœuvres depuis des décennies, après que les exercices de l’année dernière aient été raccourcis en raison de la pandémie.
Divers exercices sont prévus en mer, sur terre et dans les airs dans le but de mettre l’Ukraine aux normes de l’OTAN. Les responsables souhaitent également parvenir à une meilleure coopération multinationale dans le « maintien de la paix », selon le porte-parole du ministère ukrainien de la Défense.
Sea Breeze est l’exercice militaire multinational le plus ancien, le plus important et le plus connu d’Ukraine. Les exercices sur la côte nord-ouest de la mer Noire sont un événement annuel dirigé par l’Ukraine et les États-Unis et sont basés sur un mémorandum de 1993 sur la coopération militaire entre les deux pays. La première manœuvre en mer Noire a eu lieu en 1997. Deux ans auparavant, la Russie et l’Ukraine avaient réglé leur différend de longue date sur la division de la flotte de la mer Noire.
Les exercices sont financés par les États-Unis, l’Ukraine fournissant les terrains d’entraînement dans les régions d’Odessa, Mykolayiv et Kherson. La plupart des pays participant aux exercices sont des pays de l’OTAN, ainsi que les voisins de l’Ukraine sur la mer Noire. La Russie n’a participé qu’une seule fois à Sea Breeze, en 1998.
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Re: Et l'OTAN?
Les pays de l’OTAN unis face aux « intimidations » de la Russie en Ukraine
Les tensions entre Kiev et Moscou pourraient amener l’Alliance atlantique à renforcer sa présence sur son flanc est.
Par Jean-Pierre Stroobants(Bruxelles, bureau européen)
Publié aujourd’hui à 10h03, mis à jour à 10h37
https://www.lemonde.fr/international/article/2021/12/01/les-pays-de-l-otan-unis-face-aux-intimidations-russes_6104284_3210.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1AqV698jzom2gx6DSNnN1c-W-Ql34kpETYF2XHfBfci-iUHfFHlb73cCw#Echobox=1638349696
Pour les uns, la Russie se livre actuellement à de l’« intimidation stratégique, quelque chose qui se situe au-dessus de la paix et en dessous de la guerre », comme le résume un diplomate européen. Pour d’autres, dont son secrétaire général, Jens Stoltenberg, l’OTAN doit désormais se préparer « au pire » en Ukraine : « Vous pouvez discuter de la probabilité d’une invasion [russe] et estimer qu’elle est de 20 % ou de 80 %, mais cela n’a pas d’importance », a-t-il déclaré mardi 30 novembre, à Riga, à l’issue de la première journée d’une réunion des ministres des affaires étrangères de l’Alliance atlantique.
Les Etats-Unis, de leur côté, ont fourni à leurs alliés des renseignements détaillés sur l’ampleur du déploiement russe à la frontière russo-ukrainienne et estimé, par la voix du secrétaire d’Etat, Antony Blinken, que « toute action russe conduisant à une escalade constituerait une grande préoccupation pour Washington ».
La formulation n’a pas rassuré certains pays membres, pour lesquels le fait que cette réunion se tienne symboliquement en Lettonie, pays frontalier de la Russie, augurait de l’annonce de mesures immédiates face à la présence de « dizaines de milliers de soldats prêts au combat », comme le dit M. Stoltenberg. A Kiev, aussi, on presse l’OTAN d’« agir vite » pour dissuader la Russie. Selon Dmytro Kuleba, le chef de la diplomatie ukrainienne, ce sont 115 000 hommes, dotés de matériels lourds que Moscou aurait massés autour de l’Ukraine et en Crimée. Mercredi matin, le ministre disait espérer que son pays bénéficierait d’un « paquet de dissuasion ». « En agissant de manière coordonnée, nous pourrons dissuader le président Poutine et l’inciter à ne pas choisir le pire des scénarios que représenterait une opération militaire », expliquait-il.
Les tensions entre Kiev et Moscou pourraient amener l’Alliance atlantique à renforcer sa présence sur son flanc est.
Par Jean-Pierre Stroobants(Bruxelles, bureau européen)
Publié aujourd’hui à 10h03, mis à jour à 10h37
https://www.lemonde.fr/international/article/2021/12/01/les-pays-de-l-otan-unis-face-aux-intimidations-russes_6104284_3210.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1AqV698jzom2gx6DSNnN1c-W-Ql34kpETYF2XHfBfci-iUHfFHlb73cCw#Echobox=1638349696
Pour les uns, la Russie se livre actuellement à de l’« intimidation stratégique, quelque chose qui se situe au-dessus de la paix et en dessous de la guerre », comme le résume un diplomate européen. Pour d’autres, dont son secrétaire général, Jens Stoltenberg, l’OTAN doit désormais se préparer « au pire » en Ukraine : « Vous pouvez discuter de la probabilité d’une invasion [russe] et estimer qu’elle est de 20 % ou de 80 %, mais cela n’a pas d’importance », a-t-il déclaré mardi 30 novembre, à Riga, à l’issue de la première journée d’une réunion des ministres des affaires étrangères de l’Alliance atlantique.
Les Etats-Unis, de leur côté, ont fourni à leurs alliés des renseignements détaillés sur l’ampleur du déploiement russe à la frontière russo-ukrainienne et estimé, par la voix du secrétaire d’Etat, Antony Blinken, que « toute action russe conduisant à une escalade constituerait une grande préoccupation pour Washington ».
La formulation n’a pas rassuré certains pays membres, pour lesquels le fait que cette réunion se tienne symboliquement en Lettonie, pays frontalier de la Russie, augurait de l’annonce de mesures immédiates face à la présence de « dizaines de milliers de soldats prêts au combat », comme le dit M. Stoltenberg. A Kiev, aussi, on presse l’OTAN d’« agir vite » pour dissuader la Russie. Selon Dmytro Kuleba, le chef de la diplomatie ukrainienne, ce sont 115 000 hommes, dotés de matériels lourds que Moscou aurait massés autour de l’Ukraine et en Crimée. Mercredi matin, le ministre disait espérer que son pays bénéficierait d’un « paquet de dissuasion ». « En agissant de manière coordonnée, nous pourrons dissuader le président Poutine et l’inciter à ne pas choisir le pire des scénarios que représenterait une opération militaire », expliquait-il.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et l'OTAN?
AFP, publié le jeudi 02 décembre 2021 à 08h11
Les chefs de la diplomatie américaine et russe se retrouvent jeudi en Suède en plein pic de tensions sur l'Ukraine, où Washington a affirmé avoir des "preuves" de préparatifs d'invasion de la Russie et brandi la menace de sanctions douloureuses.
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken et son homologue russe Sergueï Lavrov doivent se rencontrer en marge de la réunion en banlieue de Stockholm de la cinquantaine de ministres de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE).
Rare forum international de dialogue dont les Etats-Unis et la Russie soient tous les deux membres, l'OSCE est justement chargée depuis l'annexion russe de la Crimée en 2014 de contrôler le respect des accords de paix censés régler le conflit dans l'est rebelle de l'Ukraine.
Kiev et ses alliés occidentaux tirent depuis novembre la sonnette d'alarme concernant un nouveau renforcement des troupes russes aux frontières de l'Ukraine et une éventuelle invasion hivernale.
Moscou, qui s'est emparé de la Crimée et est accusé de soutenir les séparatistes qui combattent Kiev, a nié préparer une attaque et reproche en retour à l'Otan d'attiser les tensions.
Celles-ci sont encore montées d'un cran mercredi.
Lors d'une réunion de l'Alliance atlantique à Riga, Antony Blinken s'est dit "profondément préoccupé" par "les preuves" que le président russe Vladimir Poutine "a fait des plans pour des actions agressives significatives contre l'Ukraine".
"Nous ne savons pas si le président Poutine a pris la décision d'une invasion. Nous savons qu'il est en train de mettre en place la capacité de le faire rapidement, s'il le décide", a-t-il affirmé.
L'Américain a insisté sur le fait que la diplomatie était "la seule manière responsable de résoudre cette crise potentielle" et menacé d'une riposte par "une série de mesures économiques à impact élevé" que Washington s'est "retenu d'utiliser par le passé".
- Gel de l'Otan à l'Est -
Mercredi, Moscou a encore répondu à ces soupçons en accusant à son tour l'Ukraine de masser des dizaines de milliers de soldats dans l'est du pays.
Le président Poutine a réclamé mercredi des "accords concrets" empêchant l'élargissement de l'Otan vers l'Est et le déploiement de ses systèmes d'armement près des frontières russes, en proposant de lancer des "négociations de fond" sur ce sujet.
Après l'entrée dans l'Otan d'une bonne part de l'Europe de l'Est après la chute de l'Union soviétique, la simple idée que l'Ukraine puisse suivre un jour insupporte la Russie, quand bien même la demande d'adhésion de Kiev est restée jusqu'ici lettre morte.
Toujours mercredi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé à des pourparlers directs avec Moscou sur le conflit qui perdure avec les séparatistes soutenus par la Russie dans l'est de son pays, une guerre qui a déjà fait 13.000 morts.
Avant de rencontrer M. Lavrov, M. Blinken doit avoir un tête-à-tête avec son homologue ukrainien Dmytro Kouleba, également présent à Stockholm.
Prévue de longue date, la réunion de l'OSCE "arrive à un moment crucial", a constaté l'ambassadeur américain auprès de l'organisation Michael Carpenter, avec la multiplication des tensions aux marches de l'Europe.
Outre l'Ukraine, ces dernières semaines ont été marquées par la crise des migrants aux frontières du Bélarus et de l'Union européenne et par une brève résurgence des affrontements entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan - tous des membres de l'OSCE.
L'UE est parvenue mercredi à un accord pour de nouvelles sanctions contre le Bélarus, et les Etats-Unis devraient suivre "très bientôt", selon le département d'Etat américain.
La réunion plénière des ministres ne devrait pas déboucher sur l'adoption de textes significatifs, l'unanimité étant de mise dans le cénacle.
Moscou bloque ainsi régulièrement des projets de résolution sur l'Ukraine, parce qu'ils mentionnent que la Crimée est ukrainienne, ou encore que la Russie est un acteur direct du conflit dans l'est du pays, quand Moscou n'y voit officiellement qu'une guerre ukraino-ukrainienne.
La rencontre Blinken-Lavrov est la première à haut niveau entre les deux grandes puissances rivales depuis le sommet entre Joe Biden et Vladimir Poutine à Genève en juin.
Les chefs de la diplomatie américaine et russe se retrouvent jeudi en Suède en plein pic de tensions sur l'Ukraine, où Washington a affirmé avoir des "preuves" de préparatifs d'invasion de la Russie et brandi la menace de sanctions douloureuses.
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken et son homologue russe Sergueï Lavrov doivent se rencontrer en marge de la réunion en banlieue de Stockholm de la cinquantaine de ministres de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE).
Rare forum international de dialogue dont les Etats-Unis et la Russie soient tous les deux membres, l'OSCE est justement chargée depuis l'annexion russe de la Crimée en 2014 de contrôler le respect des accords de paix censés régler le conflit dans l'est rebelle de l'Ukraine.
Kiev et ses alliés occidentaux tirent depuis novembre la sonnette d'alarme concernant un nouveau renforcement des troupes russes aux frontières de l'Ukraine et une éventuelle invasion hivernale.
Moscou, qui s'est emparé de la Crimée et est accusé de soutenir les séparatistes qui combattent Kiev, a nié préparer une attaque et reproche en retour à l'Otan d'attiser les tensions.
Celles-ci sont encore montées d'un cran mercredi.
Lors d'une réunion de l'Alliance atlantique à Riga, Antony Blinken s'est dit "profondément préoccupé" par "les preuves" que le président russe Vladimir Poutine "a fait des plans pour des actions agressives significatives contre l'Ukraine".
"Nous ne savons pas si le président Poutine a pris la décision d'une invasion. Nous savons qu'il est en train de mettre en place la capacité de le faire rapidement, s'il le décide", a-t-il affirmé.
L'Américain a insisté sur le fait que la diplomatie était "la seule manière responsable de résoudre cette crise potentielle" et menacé d'une riposte par "une série de mesures économiques à impact élevé" que Washington s'est "retenu d'utiliser par le passé".
- Gel de l'Otan à l'Est -
Mercredi, Moscou a encore répondu à ces soupçons en accusant à son tour l'Ukraine de masser des dizaines de milliers de soldats dans l'est du pays.
Le président Poutine a réclamé mercredi des "accords concrets" empêchant l'élargissement de l'Otan vers l'Est et le déploiement de ses systèmes d'armement près des frontières russes, en proposant de lancer des "négociations de fond" sur ce sujet.
Après l'entrée dans l'Otan d'une bonne part de l'Europe de l'Est après la chute de l'Union soviétique, la simple idée que l'Ukraine puisse suivre un jour insupporte la Russie, quand bien même la demande d'adhésion de Kiev est restée jusqu'ici lettre morte.
Toujours mercredi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé à des pourparlers directs avec Moscou sur le conflit qui perdure avec les séparatistes soutenus par la Russie dans l'est de son pays, une guerre qui a déjà fait 13.000 morts.
Avant de rencontrer M. Lavrov, M. Blinken doit avoir un tête-à-tête avec son homologue ukrainien Dmytro Kouleba, également présent à Stockholm.
Prévue de longue date, la réunion de l'OSCE "arrive à un moment crucial", a constaté l'ambassadeur américain auprès de l'organisation Michael Carpenter, avec la multiplication des tensions aux marches de l'Europe.
Outre l'Ukraine, ces dernières semaines ont été marquées par la crise des migrants aux frontières du Bélarus et de l'Union européenne et par une brève résurgence des affrontements entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan - tous des membres de l'OSCE.
L'UE est parvenue mercredi à un accord pour de nouvelles sanctions contre le Bélarus, et les Etats-Unis devraient suivre "très bientôt", selon le département d'Etat américain.
La réunion plénière des ministres ne devrait pas déboucher sur l'adoption de textes significatifs, l'unanimité étant de mise dans le cénacle.
Moscou bloque ainsi régulièrement des projets de résolution sur l'Ukraine, parce qu'ils mentionnent que la Crimée est ukrainienne, ou encore que la Russie est un acteur direct du conflit dans l'est du pays, quand Moscou n'y voit officiellement qu'une guerre ukraino-ukrainienne.
La rencontre Blinken-Lavrov est la première à haut niveau entre les deux grandes puissances rivales depuis le sommet entre Joe Biden et Vladimir Poutine à Genève en juin.
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et l'OTAN?
Caduce62 a écrit:AFP, publié le jeudi 02 décembre 2021 à 08h11
Les chefs de la diplomatie américaine et russe se retrouvent jeudi en Suède en plein pic de tensions sur l'Ukraine, où Washington a affirmé avoir des "preuves" de préparatifs d'invasion de la Russie et brandi la menace de sanctions douloureuses.
L'Américain a insisté sur le fait que la diplomatie était "la seule manière responsable de résoudre cette crise potentielle" et menacé d'une riposte par "une série de mesures économiques à impact élevé" que Washington s'est "retenu d'utiliser par le passé".
C'est cela la phrase essentielle : pas de soutien militaire, mais uniquement des négociations diplomatiques et des sanctions économiques et/ou politiques en cas d'attaque de l'Ukraine par la Russie. C'est ce qu'on appelle un enterrement de première classe, et c'était parfaitement prévisible. L'Ukraine ne pourra compter que sur ses propres forces si une telle situation se produisait.
Thuramir- Messages : 3677
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Re: Et l'OTAN?
Le covid ...
J'ai une impression de troisième guerre mondiale !
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Svoboda- Messages : 1459
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Re: Et l'OTAN?
L'agression contre l'Ukraine coûterait cher à la Russie, selon l'OTAN
11.12.2021
Ni l'Europe ni les États-Unis ne peuvent relever seuls les défis posés par la Russie et la Chine.
C'est selon le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, qui s'est exprimé lors d'une conférence de presse conjointe avec le chancelier allemand Olaf Scholz à Bruxelles, indique un correspondant d'Ukrinform.
« Lors de notre rencontre d'aujourd'hui, nous avons discuté de l'importance de renforcer notre lien transatlantique à l'époque de la concurrence mondiale. Des pays comme la Russie et la Chine sapent l'ordre international fondé sur des règles, menacent leurs voisins et étendent leurs capacités nucléaires. Ni l'Europe ni l'Amérique du Nord ne peuvent relever seules ces défis. Nous ne pouvons le faire que si nous sommes forts ensemble au sein de l'OTAN », a déclaré M. Stoltenberg.
Il a noté qu'il avait discuté avec Olaf Scholz du renforcement militaire substantiel de la Russie dans les territoires occupés de l’Ukraine et près de la frontière, ce qui « soulève des tensions et compromet la sécurité en Europe ».
« Nous appelons la Russie à revenir à la diplomatie et à la désescalade, et à respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine. Les Alliés de l'OTAN conviennent que toute nouvelle agression contre l'Ukraine aura un prix élevé et de graves conséquences politiques et économiques pour la Russie », a souligné le chef de l'OTAN.
11.12.2021
Ni l'Europe ni les États-Unis ne peuvent relever seuls les défis posés par la Russie et la Chine.
C'est selon le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, qui s'est exprimé lors d'une conférence de presse conjointe avec le chancelier allemand Olaf Scholz à Bruxelles, indique un correspondant d'Ukrinform.
« Lors de notre rencontre d'aujourd'hui, nous avons discuté de l'importance de renforcer notre lien transatlantique à l'époque de la concurrence mondiale. Des pays comme la Russie et la Chine sapent l'ordre international fondé sur des règles, menacent leurs voisins et étendent leurs capacités nucléaires. Ni l'Europe ni l'Amérique du Nord ne peuvent relever seules ces défis. Nous ne pouvons le faire que si nous sommes forts ensemble au sein de l'OTAN », a déclaré M. Stoltenberg.
Il a noté qu'il avait discuté avec Olaf Scholz du renforcement militaire substantiel de la Russie dans les territoires occupés de l’Ukraine et près de la frontière, ce qui « soulève des tensions et compromet la sécurité en Europe ».
« Nous appelons la Russie à revenir à la diplomatie et à la désescalade, et à respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine. Les Alliés de l'OTAN conviennent que toute nouvelle agression contre l'Ukraine aura un prix élevé et de graves conséquences politiques et économiques pour la Russie », a souligné le chef de l'OTAN.
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Re: Et l'OTAN?
Ukraine : la Russie ne peut pas "imposer ses vues" à l'Otan, rappelle l'Allemagne
Lors de son premier déplacement à l'étranger, la nouvelle ministre de la Défense allemande s'est adressée à la Russie, alors que la situation est toujours très tendue entre Moscou et les Occidentaux à propos de l'Ukraine.
franceinfo avec AFP
Publié le 19/12/2021 14:59
La nouvelle ministre de la Défense allemande a un message pour Vladimir Poutine. La Russie ne peut pas "imposer ses vues" à l'Otan sur la sécurité régionale, a déclaré, dimanche 19 décembre, Christine Lambrecht, alors que la tension grimpe entre Moscou et les Occidentaux à propos de l'Ukraine. Elle s'exprimait lors d'une visite en Lituanie, son premier déplacement à l'étranger, où elle a inspecté des unités militaires présentes dans ce pays membre de l'Otan. Le déploiement de dizaines de milliers de soldats par la Russie à sa frontière avec l'Ukraine inquiète la Lituanie, comme les autres pays baltes, l'Estonie et la Lettonie.
"Nous devons résoudre cette situation tendue dans laquelle nous sommes actuellement, à la fois diplomatiquement et avec une dissuasion crédible, a-t-elle déclaré aux journalistes sur la base militaire de Rukla. Nous devons nous parler, ce qui signifie discuter des propositions que la Russie a avancées. Cela est juste et important". "Mais il n'est pas possible que la Russie impose ses vues aux partenaires de l'Otan", a ajouté la social-démocrate, ministre de la Défense de la nouvelle coalition au pouvoir en Allemagne.
Après avoir massé quelque 100 000 soldats près de l'Ukraine, la Russie a fait la semaine dernière des propositions visant à contenir le rôle des Etats-Unis et de l'Otan dans l'ancienne Union soviétique et en Europe de l'Est, appelant à des négociations d'urgence avec Washington. Moscou demande que l'Alliance atlantique n'accueille pas de nouveaux membres et n'établisse pas de bases dans les ex-républiques soviétiques. Les Occidentaux ont menacé la Russie de fortes sanctions si ses soldats pénétraient en Ukraine.
Lors de son premier déplacement à l'étranger, la nouvelle ministre de la Défense allemande s'est adressée à la Russie, alors que la situation est toujours très tendue entre Moscou et les Occidentaux à propos de l'Ukraine.
franceinfo avec AFP
Publié le 19/12/2021 14:59
La nouvelle ministre de la Défense allemande a un message pour Vladimir Poutine. La Russie ne peut pas "imposer ses vues" à l'Otan sur la sécurité régionale, a déclaré, dimanche 19 décembre, Christine Lambrecht, alors que la tension grimpe entre Moscou et les Occidentaux à propos de l'Ukraine. Elle s'exprimait lors d'une visite en Lituanie, son premier déplacement à l'étranger, où elle a inspecté des unités militaires présentes dans ce pays membre de l'Otan. Le déploiement de dizaines de milliers de soldats par la Russie à sa frontière avec l'Ukraine inquiète la Lituanie, comme les autres pays baltes, l'Estonie et la Lettonie.
"Nous devons résoudre cette situation tendue dans laquelle nous sommes actuellement, à la fois diplomatiquement et avec une dissuasion crédible, a-t-elle déclaré aux journalistes sur la base militaire de Rukla. Nous devons nous parler, ce qui signifie discuter des propositions que la Russie a avancées. Cela est juste et important". "Mais il n'est pas possible que la Russie impose ses vues aux partenaires de l'Otan", a ajouté la social-démocrate, ministre de la Défense de la nouvelle coalition au pouvoir en Allemagne.
Après avoir massé quelque 100 000 soldats près de l'Ukraine, la Russie a fait la semaine dernière des propositions visant à contenir le rôle des Etats-Unis et de l'Otan dans l'ancienne Union soviétique et en Europe de l'Est, appelant à des négociations d'urgence avec Washington. Moscou demande que l'Alliance atlantique n'accueille pas de nouveaux membres et n'établisse pas de bases dans les ex-républiques soviétiques. Les Occidentaux ont menacé la Russie de fortes sanctions si ses soldats pénétraient en Ukraine.
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Re: Et l'OTAN?
Il faut lire entre les lignes pour comprendre la géopolitique internationale en analysant la séquence des évènements et des décisions :
On peut en déduire que tant les USA, que l'OTAN ou l'UE sont disposés à accepter la neutralité de l'Ukraine et à s'engager à ne pas l'admettre au sein de l'UE ou de l'OTAN sans accord préalable de la Russie.
- La Russie masse des troupes militaires très importantes à proximité immédiate de l'Ukraine;
- L'UE et les USA ont annoncé que les seules mesures qu'ils prendraient seraient des sanctions économiques et qu'ils ne s'impliqueraient pas militairement en cas d'invasion russe de l'Ukraine ;
- Poutine a fait savoir publiquement que si l'Ukraine adhérait à l'UE ou à l'OTAN, cela constituerait une menace directe et inacceptable pour la Russie;
- L'OTAN invite la Russie à négocier sur l'Ukraine, et la date prévue est le 12 janvier (hors la présence de représentants de l'Ukraine) : L’OTAN invite la Russie à des négociations au sujet de l’Ukraine
- Les USA marquent leur accord pour négocier directement avec la Russie sur la question de l'Ukraine (hors la présence de représentants de l'Ukraine): Ukraine : Washington annonce des discussions sécuritaires avec la Russie le 10 janvier
- L'Allemagne adopte une position très prudente sur les armes que l'Ukraine a commandées : L’Ukraine reproche à l’Allemagne de bloquer ses commandes d’armes passées via l’Otan
On peut en déduire que tant les USA, que l'OTAN ou l'UE sont disposés à accepter la neutralité de l'Ukraine et à s'engager à ne pas l'admettre au sein de l'UE ou de l'OTAN sans accord préalable de la Russie.
Thuramir- Messages : 3677
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Re: Et l'OTAN?
1- La Russie n'acceptera JAMAIS l'intégration de l'Ukraine dans l'OTANThuramir a écrit:
On peut en déduire que tant les USA, que l'OTAN ou l'UE sont disposés à accepter la neutralité de l'Ukraine et à s'engager à ne pas l'admettre au sein de l'UE ou de l'OTAN sans accord préalable de la Russie.
Sauf si celle-ci intègre d'abord l'EU
2- Est-il tolérable que des pays (USA, Europe, Russie, Chine) s'adjugent le droit de prendre des décisions dans le dos d'un autre pays quand à son avenir ?
Où est le droit des peuples à décider d'eux même ?
Est-ce que la France ou l'Allemagne accepteraient de se faire dicter leur politique par les USA, la Russie ou la Chine ?
Caduce62- Messages : 15239
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Re: Et l'OTAN?
Ukraine: l'Otan prend le relais dans les pourparlers avec la Russie
AFP, publié le mardi 11 janvier 2022 à 17h51
Les États-Unis et leurs alliés se sont concertés mardi à Bruxelles au lendemain de pourparlers russo-américains sur la crise à la frontière ukrainienne et à la veille de discussions entre l'Otan et Moscou, Kiev appelant de son côté à un sommet international.
Des discussions tendues se sont tenues lundi pendant près de huit heures à Genève, entre la vice-ministre américaine des Affaires étrangères Wendy Sherman et son homologue russe Sergueï Riabkov, sans permettre de percée.
Les Occidentaux accusent la Russie d'avoir amassé ces dernières semaines quelque 100.000 soldats à la frontière avec l'Ukraine pour préparer une attaque contre ce pays, ce que Moscou dément.
La Russie affirme que ce déploiement militaire est une réaction à la présence jugée croissante et menaçante de l'Otan dans ce qu'elle considère comme sa zone d'influence.
Moscou réclame des garanties occidentales sur un arrêt de l'élargissement de cette alliance militaire à ses frontières, notamment à l'Ukraine.
Une réunion du Conseil Otan-Russie, impliquant de hauts diplomates des 30 pays membres de l'Alliance et des représentants de Moscou, est prévue mercredi à Bruxelles, la première depuis juillet 2019.
- "Moment de vérité" -
C'est "un moment de vérité" pour la relation Russie-Otan, a estimé Alexandre Grouchko, autre représentant du ministère russe des Affaire étrangères, qui se rendra à Bruxelles "avec des attentes réalistes et l'espoir qu'il y aura une conversation sérieuse, approfondie sur les questions clés, fondamentales de la sécurité européenne".
Américains et Européens ont jusqu'à présent considéré comme inacceptables les exigences de Moscou sur une interdiction de tout élargissement futur de l'Otan, soulignant qu'il s'agit d'une question de souveraineté pour les États concernés et promettant de maintenir une politique de porte ouverte.
La Russie "n'a pas le droit de vote" sur l'éventuelle adhésion de l'Ukraine à l'Otan, a commenté le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba.
Après Genève et Bruxelles, la séquence diplomatique doit se poursuivre jeudi à Vienne avec une réunion de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), la plateforme de dialogue Est-Ouest issue de la Guerre froide.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a quant à lui appelé à un sommet quadripartite avec Moscou, Paris et Berlin pour "mettre fin au conflit" avec les séparatistes prorusses dans l'est du pays.
Le précédent sommet dit "de format Normandie" à Paris, en décembre 2019, avait permis de timides avancées. Mais le processus de paix s'est ensuite de nouveau retrouvé dans l'impasse, alors que la guerre dans l'est de l'Ukraine a fait plus de 13.000 morts depuis 2014, date de l'annexion par la Russie de la péninsule ukrainienne de Crimée.
- "Etroite collaboration" -
Au siège de l'Otan mardi, la vice-secrétaire d'État américaine Wendy Sherman a rendu compte aux pays de l'Alliance des pourparlers avec son homologue russe la veille.
Elle a affirmé la volonté de Washington de travailler "en étroite collaboration" avec ses alliés, face aux inquiétudes des Européens d'être mis sur la touche dans les pourparlers.
Avec le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, "nous avons affirmé une approche unifiée de l'Otan à l'égard de la Russie, réalisant l'équilibre entre dissuasion et dialogue, et souligné notre soutien indéfectible à l'Ukraine", a-t-elle ajouté sur Twitter.
Dans un message adressé à la vice-ministre ukrainienne des Affaires étrangères Eminé Djaparova, elle a aussi assuré Kiev que les alliés "ne prendraient pas de décisions sur l'Ukraine sans l'Ukraine".
Alors que Washington et Moscou sont convenus de poursuivre le dialogue, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov a jugé "positives" les discussions, tout en soulignant qu'il n'y avait "encore rien à dire sur le résultat".
Wendy Sherman a déploré que la Russie n'ait pas prouvé qu'elle ne comptait pas envahir l'Ukraine. La responsable américaine a soumis des pistes pour de futures négociations, notamment sur une limitation "réciproque" concernant le déploiement de missiles et sur les manœuvres militaires en Europe.
AFP, publié le mardi 11 janvier 2022 à 17h51
Les États-Unis et leurs alliés se sont concertés mardi à Bruxelles au lendemain de pourparlers russo-américains sur la crise à la frontière ukrainienne et à la veille de discussions entre l'Otan et Moscou, Kiev appelant de son côté à un sommet international.
Des discussions tendues se sont tenues lundi pendant près de huit heures à Genève, entre la vice-ministre américaine des Affaires étrangères Wendy Sherman et son homologue russe Sergueï Riabkov, sans permettre de percée.
Les Occidentaux accusent la Russie d'avoir amassé ces dernières semaines quelque 100.000 soldats à la frontière avec l'Ukraine pour préparer une attaque contre ce pays, ce que Moscou dément.
La Russie affirme que ce déploiement militaire est une réaction à la présence jugée croissante et menaçante de l'Otan dans ce qu'elle considère comme sa zone d'influence.
Moscou réclame des garanties occidentales sur un arrêt de l'élargissement de cette alliance militaire à ses frontières, notamment à l'Ukraine.
Une réunion du Conseil Otan-Russie, impliquant de hauts diplomates des 30 pays membres de l'Alliance et des représentants de Moscou, est prévue mercredi à Bruxelles, la première depuis juillet 2019.
- "Moment de vérité" -
C'est "un moment de vérité" pour la relation Russie-Otan, a estimé Alexandre Grouchko, autre représentant du ministère russe des Affaire étrangères, qui se rendra à Bruxelles "avec des attentes réalistes et l'espoir qu'il y aura une conversation sérieuse, approfondie sur les questions clés, fondamentales de la sécurité européenne".
Américains et Européens ont jusqu'à présent considéré comme inacceptables les exigences de Moscou sur une interdiction de tout élargissement futur de l'Otan, soulignant qu'il s'agit d'une question de souveraineté pour les États concernés et promettant de maintenir une politique de porte ouverte.
La Russie "n'a pas le droit de vote" sur l'éventuelle adhésion de l'Ukraine à l'Otan, a commenté le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba.
Après Genève et Bruxelles, la séquence diplomatique doit se poursuivre jeudi à Vienne avec une réunion de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), la plateforme de dialogue Est-Ouest issue de la Guerre froide.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a quant à lui appelé à un sommet quadripartite avec Moscou, Paris et Berlin pour "mettre fin au conflit" avec les séparatistes prorusses dans l'est du pays.
Le précédent sommet dit "de format Normandie" à Paris, en décembre 2019, avait permis de timides avancées. Mais le processus de paix s'est ensuite de nouveau retrouvé dans l'impasse, alors que la guerre dans l'est de l'Ukraine a fait plus de 13.000 morts depuis 2014, date de l'annexion par la Russie de la péninsule ukrainienne de Crimée.
- "Etroite collaboration" -
Au siège de l'Otan mardi, la vice-secrétaire d'État américaine Wendy Sherman a rendu compte aux pays de l'Alliance des pourparlers avec son homologue russe la veille.
Elle a affirmé la volonté de Washington de travailler "en étroite collaboration" avec ses alliés, face aux inquiétudes des Européens d'être mis sur la touche dans les pourparlers.
Avec le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, "nous avons affirmé une approche unifiée de l'Otan à l'égard de la Russie, réalisant l'équilibre entre dissuasion et dialogue, et souligné notre soutien indéfectible à l'Ukraine", a-t-elle ajouté sur Twitter.
Dans un message adressé à la vice-ministre ukrainienne des Affaires étrangères Eminé Djaparova, elle a aussi assuré Kiev que les alliés "ne prendraient pas de décisions sur l'Ukraine sans l'Ukraine".
Alors que Washington et Moscou sont convenus de poursuivre le dialogue, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov a jugé "positives" les discussions, tout en soulignant qu'il n'y avait "encore rien à dire sur le résultat".
Wendy Sherman a déploré que la Russie n'ait pas prouvé qu'elle ne comptait pas envahir l'Ukraine. La responsable américaine a soumis des pistes pour de futures négociations, notamment sur une limitation "réciproque" concernant le déploiement de missiles et sur les manœuvres militaires en Europe.
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Re: Et l'OTAN?
AFP, publié le mercredi 12 janvier 2022 à 04h01
Les États-Unis et leurs alliés européens vont engager mercredi des discussions avec Moscou au siège de l'Otan pour tenter de désamorcer le risque d'un nouveau conflit en Ukraine, mais la Russie n'a fait aucun geste d'apaisement.
La vice-secrétaire d'Etat américaine Wendy Sherman a informé mardi les représentants des 30 membres de l'Otan de ses entretiens à Genève avec le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.
"Il n'y a aucune raison d'être optimiste, mais les Russes sont sérieusement engagés dans la séquence diplomatique", a confié à l'AFP le représentant d'un pays européen.
Moscou a accepté de réactiver le Conseil Otan-Russie, l'instance de consultation créée en 2002 et mise en sommeil depuis juillet 2019.
La Russie sera représentée par le vice-ministre des affaires étrangères, M. Alexandre Grouchko, qui a qualifié la réunion de "moment de vérité" dans les relations Russie-Otan.
Wendy Sherman représentera les Etats-Unis et la France a dépêché à Bruxelles François Delattre, numéro 2 du ministère des Affaires étrangères.
Les entretiens de Genève ont été peu concluants. Les Russes et les Américains sont restés très fermes sur leurs positions respectives.
Moscou a exigé de Washington et de ses alliés une garantie concrète que l'Ukraine ne sera pas autorisée à rejoindre l'OTAN.
Les Américains n'ont fait aucune concession, mais ils ont formulé des propositions pour réduire les risques de conflit et engager un désarmement conventionnel et nucléaire, a expliqué la nouvelle ambassadrice des Etats-Unis à l'Otan Julianne Smith.
Washington a assuré à Moscou ne pas avoir l'intention de positionner des armes offensives en Ukraine, mais a démenti avoir l'intention de procéder à une démilitarisation en Europe, a pour sa part indiqué un diplomate européen.
"Il est trop tôt pour dire si les Russes sont sérieux ou non sur la voie de la diplomatie, ou s'ils sont prêts à négocier sérieusement", a déclaré Jen Psaki, porte-parole de la Maison Blanche.
"La relation de l'Otan avec l'Ukraine est une question qui ne concerne que l'Ukraine et les 30 alliés de l'OTAN, et non les autres pays", a-t-elle réaffirmé.
- Apaiser les Européens -
Wendy Sherman s'est attachée mardi à apaiser le ressentiment des européens d'être laissés sur la touche. Elle a assuré que rien en matière de sécurité en Europe ne se ferait sans les Européens, a souligné le diplomate européen.
"Les États-Unis sont déterminés à travailler en étroite collaboration avec leurs alliés et partenaires afin d'encourager la désescalade et de répondre à la crise sécuritaire provoquée par la Russie", a tweeté Mme Sherman.
Le Conseil Otan-Russie risque toutefois de n'être qu'une répétition des discussions de Genève, chaque partie campant sur ses positions.
"Nos attentes sont tout à fait réalistes et nous espérons qu'il s'agira d'une conversation sérieuse et approfondie", a en effet annoncé Alexandre Grouchko.
La Russie exigera une réponse globale de l'alliance à ses demandes. "Nous ferons pression pour obtenir une réaction concrète, substantielle, article par article, au projet d'accord russe sur les garanties", a-t-il précisé.
Mais Moscou n'a fait aucun geste d'apaisement. La Russie n'a offert aucune preuve qu'elle n'envahirait pas l'Ukraine ni aucune explication sur les raisons pour lesquelles elle a déployé quelque 100.000 soldats vers la frontière ukrainienne, a souligné Mme Sherman.
"Nous devons observer la plus grande prudence. Nous n'avons aucune raison de penser qu'un processus va être amorcé. On n'en est même pas à négocier", a souligné le représentant européen.
"L'Ukraine fait preuve d'une grande retenue et les Alliés doivent éviter tout prétexte à une fermeture de la séquence diplomatique", a-t-il ajouté.
Une réunion de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) est programmée jeudi à Vienne.
La France a pour sa part évoqué mardi une réunion du groupe de Normandie (France, Allemagne, Russie, Ukraine) "d'ici fin janvier".
La Russie boude depuis plusieurs mois ce format de discussions, qui vise à mettre en œuvre les accords de paix de Minsk (2015) sur le conflit ukrainien et fait référence à une première rencontre des dirigeants des quatre pays en 2014 en Normandie (ouest de la France).
Les États-Unis et leurs alliés européens vont engager mercredi des discussions avec Moscou au siège de l'Otan pour tenter de désamorcer le risque d'un nouveau conflit en Ukraine, mais la Russie n'a fait aucun geste d'apaisement.
La vice-secrétaire d'Etat américaine Wendy Sherman a informé mardi les représentants des 30 membres de l'Otan de ses entretiens à Genève avec le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.
"Il n'y a aucune raison d'être optimiste, mais les Russes sont sérieusement engagés dans la séquence diplomatique", a confié à l'AFP le représentant d'un pays européen.
Moscou a accepté de réactiver le Conseil Otan-Russie, l'instance de consultation créée en 2002 et mise en sommeil depuis juillet 2019.
La Russie sera représentée par le vice-ministre des affaires étrangères, M. Alexandre Grouchko, qui a qualifié la réunion de "moment de vérité" dans les relations Russie-Otan.
Wendy Sherman représentera les Etats-Unis et la France a dépêché à Bruxelles François Delattre, numéro 2 du ministère des Affaires étrangères.
Les entretiens de Genève ont été peu concluants. Les Russes et les Américains sont restés très fermes sur leurs positions respectives.
Moscou a exigé de Washington et de ses alliés une garantie concrète que l'Ukraine ne sera pas autorisée à rejoindre l'OTAN.
Les Américains n'ont fait aucune concession, mais ils ont formulé des propositions pour réduire les risques de conflit et engager un désarmement conventionnel et nucléaire, a expliqué la nouvelle ambassadrice des Etats-Unis à l'Otan Julianne Smith.
Washington a assuré à Moscou ne pas avoir l'intention de positionner des armes offensives en Ukraine, mais a démenti avoir l'intention de procéder à une démilitarisation en Europe, a pour sa part indiqué un diplomate européen.
"Il est trop tôt pour dire si les Russes sont sérieux ou non sur la voie de la diplomatie, ou s'ils sont prêts à négocier sérieusement", a déclaré Jen Psaki, porte-parole de la Maison Blanche.
"La relation de l'Otan avec l'Ukraine est une question qui ne concerne que l'Ukraine et les 30 alliés de l'OTAN, et non les autres pays", a-t-elle réaffirmé.
- Apaiser les Européens -
Wendy Sherman s'est attachée mardi à apaiser le ressentiment des européens d'être laissés sur la touche. Elle a assuré que rien en matière de sécurité en Europe ne se ferait sans les Européens, a souligné le diplomate européen.
"Les États-Unis sont déterminés à travailler en étroite collaboration avec leurs alliés et partenaires afin d'encourager la désescalade et de répondre à la crise sécuritaire provoquée par la Russie", a tweeté Mme Sherman.
Le Conseil Otan-Russie risque toutefois de n'être qu'une répétition des discussions de Genève, chaque partie campant sur ses positions.
"Nos attentes sont tout à fait réalistes et nous espérons qu'il s'agira d'une conversation sérieuse et approfondie", a en effet annoncé Alexandre Grouchko.
La Russie exigera une réponse globale de l'alliance à ses demandes. "Nous ferons pression pour obtenir une réaction concrète, substantielle, article par article, au projet d'accord russe sur les garanties", a-t-il précisé.
Mais Moscou n'a fait aucun geste d'apaisement. La Russie n'a offert aucune preuve qu'elle n'envahirait pas l'Ukraine ni aucune explication sur les raisons pour lesquelles elle a déployé quelque 100.000 soldats vers la frontière ukrainienne, a souligné Mme Sherman.
"Nous devons observer la plus grande prudence. Nous n'avons aucune raison de penser qu'un processus va être amorcé. On n'en est même pas à négocier", a souligné le représentant européen.
"L'Ukraine fait preuve d'une grande retenue et les Alliés doivent éviter tout prétexte à une fermeture de la séquence diplomatique", a-t-il ajouté.
Une réunion de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) est programmée jeudi à Vienne.
La France a pour sa part évoqué mardi une réunion du groupe de Normandie (France, Allemagne, Russie, Ukraine) "d'ici fin janvier".
La Russie boude depuis plusieurs mois ce format de discussions, qui vise à mettre en œuvre les accords de paix de Minsk (2015) sur le conflit ukrainien et fait référence à une première rencontre des dirigeants des quatre pays en 2014 en Normandie (ouest de la France).
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Re: Et l'OTAN?
Les diplomates russes expulsés de l’OTAN en octobre 2021 étaient des espions
Le journal en ligne indépendant « EU Observer » publie les noms des agents dont le départ avait provoqué l’arrêt du Conseil OTAN-Russie, qui se réunit de nouveau mercredi.
Par Jean-Pierre Stroobants(Bruxelles, Bureau européen)
Publié hier à 11h31
Les huit diplomates russes expulsés par l’OTAN en octobre 2021 étaient des espions de haut vol. L’épisode avait aggravé la crise entre l’organisation transatlantique et Moscou. Le site du journal en ligne indépendant EU Observer, en liaison avec Dossier Center, l’ONG basée à Londres de l’opposant à Vladimir Poutine, Mikhaïl Khodorkovski, ancien patron du groupe pétrolier Ioukos, emprisonné de 2003 à 2013, a dévoilé, lundi 10 janvier, le nom de ces huit personnes.
La plupart étaient liées aux plus hautes autorités de l’Etat à Moscou. En tête, Alexandre Smouchko, lieutenant-colonel du GRU, le service de renseignement militaire, qui fut notamment l’interprète du ministre de la défense Sergueï Choïgou et du chef d’état-major général des forces armées Valeri Guérassimov.
Dmitri Filippenok était lui, selon l’enquête, un gradé du FSB, le service russe de renseignement intérieur, membre de l’unité en charge du district militaire occidental. Vassili Epichkine, lieutenant de réserve à l’Institut d’aviation de Moscou était un spécialiste de l’intelligence artificielle et du big data (les mégadonnées). Il œuvrait pour le service de renseignements extérieurs. Son collègue Sergueï Chesnokov avait un profil similaire et avait travaillé pour une société d’Etat créant des bases de données pour le FSB et le ministère de la défense.
Stanislav Teleguine et Oleg Demekhine ont, eux, étudié à l’Institut d’Etat des relations internationales de Moscou, réputé pour être un foyer de recrutement d’espions. Nadejda Obukhova, ancienne attachée d’ambassade au Canada et « conseillère » à Bruxelles, présente la particularité d’avoir reçu un cadeau personnel de M. Poutine en 2006. Son collègue Igor Kovalev était, lui, employé au ministère des affaires étrangères avant d’être envoyé à l’OTAN.
Le journal en ligne indépendant « EU Observer » publie les noms des agents dont le départ avait provoqué l’arrêt du Conseil OTAN-Russie, qui se réunit de nouveau mercredi.
Par Jean-Pierre Stroobants(Bruxelles, Bureau européen)
Publié hier à 11h31
Les huit diplomates russes expulsés par l’OTAN en octobre 2021 étaient des espions de haut vol. L’épisode avait aggravé la crise entre l’organisation transatlantique et Moscou. Le site du journal en ligne indépendant EU Observer, en liaison avec Dossier Center, l’ONG basée à Londres de l’opposant à Vladimir Poutine, Mikhaïl Khodorkovski, ancien patron du groupe pétrolier Ioukos, emprisonné de 2003 à 2013, a dévoilé, lundi 10 janvier, le nom de ces huit personnes.
La plupart étaient liées aux plus hautes autorités de l’Etat à Moscou. En tête, Alexandre Smouchko, lieutenant-colonel du GRU, le service de renseignement militaire, qui fut notamment l’interprète du ministre de la défense Sergueï Choïgou et du chef d’état-major général des forces armées Valeri Guérassimov.
Dmitri Filippenok était lui, selon l’enquête, un gradé du FSB, le service russe de renseignement intérieur, membre de l’unité en charge du district militaire occidental. Vassili Epichkine, lieutenant de réserve à l’Institut d’aviation de Moscou était un spécialiste de l’intelligence artificielle et du big data (les mégadonnées). Il œuvrait pour le service de renseignements extérieurs. Son collègue Sergueï Chesnokov avait un profil similaire et avait travaillé pour une société d’Etat créant des bases de données pour le FSB et le ministère de la défense.
Stanislav Teleguine et Oleg Demekhine ont, eux, étudié à l’Institut d’Etat des relations internationales de Moscou, réputé pour être un foyer de recrutement d’espions. Nadejda Obukhova, ancienne attachée d’ambassade au Canada et « conseillère » à Bruxelles, présente la particularité d’avoir reçu un cadeau personnel de M. Poutine en 2006. Son collègue Igor Kovalev était, lui, employé au ministère des affaires étrangères avant d’être envoyé à l’OTAN.
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Re: Et l'OTAN?
AFP, publié le mercredi 12 janvier 2022 à 23h17
L'Otan et la Russie ont constaté mercredi leurs profondes divergences sur la sécurité en Europe, les Alliés exhortant le président Vladimir Poutine à retirer ses troupes des abords de l'Ukraine et à participer à des pourparlers pour éviter un conflit, lors d'une réunion du conseil Otan-Russie à Bruxelles.
"La discussion n'a pas été aisée. Les échanges ont été directs sur la situation en Ukraine et des différences majeures ont été constatées sur la sécurité en Europe", a expliqué Jens Stoltenberg à l'issue d'une réunion de près de quatre heures au siège de l'Alliance avec Alexandre Grouchko, vice-ministre russe des Affaires étrangères.
"La conversation a été très franche, directe, profonde, intense, mais en même temps elle a révélé un grand nombre de divergences sur des questions fondamentales", a confirmé le vice-ministre russe lors d'un point de presse.
"Nous avons honnêtement, directement, sans détour et sans politiquement correct dit qu'une poursuite de l'aggravation de la situation pouvait avoir des conséquences très lourdes et imprévisibles pour la sécurité européenne", a martelé le diplomate russe.
Le secrétaire général de l'Otan a estimé que les différences seraient difficiles à surmonter, et a regretté que Moscou ne s'engage pas à ce stade sur les propositions du dialogue.
- "Risque de conflit armé" -
"Nous avons proposé d'avoir un ensemble de réunions pour traiter d'un ensemble de questions, mais la Russie n'a pas été en mesure d'agréer cette proposition, même si elle ne l'a pas rejetée", a-t-il dit.
"Le risque d'un nouveau conflit armé est réel. La sortie de crise incombe à la Russie. Elle doit s'engager dans la désescalade", a fait valoir le chef de l'Otan.
Les Occidentaux accusent Moscou d'avoir massé ces dernières semaines quelque 100.000 soldats, des chars et de l'artillerie à la frontière avec l'Ukraine pour préparer une attaque contre ce pays, une intention niée par les autorités russes.
Moscou affirme que ce déploiement militaire est une réaction à la présence jugée croissante et menaçante de l'Otan dans ce qu'elle considère comme sa zone d'influence.
La Russie refuse par ailleurs tout élargissement de l'Otan à des pays situés dans sa sphère d'influence, comme l'Ukraine.
C'est la première fois depuis juillet 2019 que le conseil Otan-Russie, instance de dialogue et de consultation, se réunissait.
La crise ukrainienne avait mis en sommeil cette instance et la coopération pratique entre la Russie et l'Otan est rompue depuis 2014, après l'annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée par Moscou.
La mission diplomatique russe auprès de l'Alliance a été retirée en octobre après l'expulsion de huit membres de son personnel soupçonnés d'espionnage par les Occidentaux.
Mercredi les Etats-Unis étaient représentés au siège de l'Otan par leur vice-secrétaire d'Etat Wendy Sherman.
Elle avait participé lundi à des pourparlers avec le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov à Genève. Mais la rencontre a été peu concluante, les Russes campant sur leurs positions.
- "Rien de nouveau" -
"Je n'ai rien entendu de nouveau" dans les positions exprimées par Alexandre Grouchko, a-t-elle déclaré à l'issue de la réunion.
"Certaines demandes russes ne sont même pas discutables", a-t-elle insisté.
"Moscou n'a pris aucun engagement pour apaiser les tensions. Cela n'aide pas à une solution diplomatique", a-t-elle affirmé. "Nous devons nous préparer à toute éventualité", a-t-elle conclu.
Après Genève et Bruxelles, la séquence diplomatique doit se poursuivre jeudi à Vienne avec une réunion de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), la plateforme de dialogue Est-Ouest issue de la Guerre froide.
Mercredi, Alexandre Grouchko a réitéré la demande de l'arrêt du processus d'élargissement de l'Otan à l'Est, et les alliés lui ont opposé une fin de non recevoir, a déclaré Jens Stoltenberg.
La Russie veut "reconstituer le glacis géopolitique soviétique en Europe et tenter un découplage entre les États-Unis et l'Europe. Ces objectifs sont clairement inacceptables", a averti mercredi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, dans un billet sur son blog.
Les pays de l'Union européenne -- dont 21 sont membres de l'Otan-- doivent avoir des "positions claires" pour les discussions sur l'architecture de sécurité de l'Europe et nous devons "formuler notre réponse au cas où la Russie mettrait à exécution ses menaces contre l'Ukraine", a déclaré Josep Borrell.
Cette question de la "contribution précise de l'UE" au débat sera au coeur des réunions des ministres des Affaires étrangères et de la Défense des Vingt-Sept jeudi et vendredi à Brest (ouest de la France).
Josep Borrell a évoqué des "sanctions coordonnées" et d'autres actions non spécifiées. "Nous ne sommes pas une alliance militaire, mais nous avons les moyens de faire avancer nos intérêts de sécurité et ceux de nos partenaires", a-t-il déclaré.
L'Otan et la Russie ont constaté mercredi leurs profondes divergences sur la sécurité en Europe, les Alliés exhortant le président Vladimir Poutine à retirer ses troupes des abords de l'Ukraine et à participer à des pourparlers pour éviter un conflit, lors d'une réunion du conseil Otan-Russie à Bruxelles.
"La discussion n'a pas été aisée. Les échanges ont été directs sur la situation en Ukraine et des différences majeures ont été constatées sur la sécurité en Europe", a expliqué Jens Stoltenberg à l'issue d'une réunion de près de quatre heures au siège de l'Alliance avec Alexandre Grouchko, vice-ministre russe des Affaires étrangères.
"La conversation a été très franche, directe, profonde, intense, mais en même temps elle a révélé un grand nombre de divergences sur des questions fondamentales", a confirmé le vice-ministre russe lors d'un point de presse.
"Nous avons honnêtement, directement, sans détour et sans politiquement correct dit qu'une poursuite de l'aggravation de la situation pouvait avoir des conséquences très lourdes et imprévisibles pour la sécurité européenne", a martelé le diplomate russe.
Le secrétaire général de l'Otan a estimé que les différences seraient difficiles à surmonter, et a regretté que Moscou ne s'engage pas à ce stade sur les propositions du dialogue.
- "Risque de conflit armé" -
"Nous avons proposé d'avoir un ensemble de réunions pour traiter d'un ensemble de questions, mais la Russie n'a pas été en mesure d'agréer cette proposition, même si elle ne l'a pas rejetée", a-t-il dit.
"Le risque d'un nouveau conflit armé est réel. La sortie de crise incombe à la Russie. Elle doit s'engager dans la désescalade", a fait valoir le chef de l'Otan.
Les Occidentaux accusent Moscou d'avoir massé ces dernières semaines quelque 100.000 soldats, des chars et de l'artillerie à la frontière avec l'Ukraine pour préparer une attaque contre ce pays, une intention niée par les autorités russes.
Moscou affirme que ce déploiement militaire est une réaction à la présence jugée croissante et menaçante de l'Otan dans ce qu'elle considère comme sa zone d'influence.
La Russie refuse par ailleurs tout élargissement de l'Otan à des pays situés dans sa sphère d'influence, comme l'Ukraine.
C'est la première fois depuis juillet 2019 que le conseil Otan-Russie, instance de dialogue et de consultation, se réunissait.
La crise ukrainienne avait mis en sommeil cette instance et la coopération pratique entre la Russie et l'Otan est rompue depuis 2014, après l'annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée par Moscou.
La mission diplomatique russe auprès de l'Alliance a été retirée en octobre après l'expulsion de huit membres de son personnel soupçonnés d'espionnage par les Occidentaux.
Mercredi les Etats-Unis étaient représentés au siège de l'Otan par leur vice-secrétaire d'Etat Wendy Sherman.
Elle avait participé lundi à des pourparlers avec le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov à Genève. Mais la rencontre a été peu concluante, les Russes campant sur leurs positions.
- "Rien de nouveau" -
"Je n'ai rien entendu de nouveau" dans les positions exprimées par Alexandre Grouchko, a-t-elle déclaré à l'issue de la réunion.
"Certaines demandes russes ne sont même pas discutables", a-t-elle insisté.
"Moscou n'a pris aucun engagement pour apaiser les tensions. Cela n'aide pas à une solution diplomatique", a-t-elle affirmé. "Nous devons nous préparer à toute éventualité", a-t-elle conclu.
Après Genève et Bruxelles, la séquence diplomatique doit se poursuivre jeudi à Vienne avec une réunion de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), la plateforme de dialogue Est-Ouest issue de la Guerre froide.
Mercredi, Alexandre Grouchko a réitéré la demande de l'arrêt du processus d'élargissement de l'Otan à l'Est, et les alliés lui ont opposé une fin de non recevoir, a déclaré Jens Stoltenberg.
La Russie veut "reconstituer le glacis géopolitique soviétique en Europe et tenter un découplage entre les États-Unis et l'Europe. Ces objectifs sont clairement inacceptables", a averti mercredi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, dans un billet sur son blog.
Les pays de l'Union européenne -- dont 21 sont membres de l'Otan-- doivent avoir des "positions claires" pour les discussions sur l'architecture de sécurité de l'Europe et nous devons "formuler notre réponse au cas où la Russie mettrait à exécution ses menaces contre l'Ukraine", a déclaré Josep Borrell.
Cette question de la "contribution précise de l'UE" au débat sera au coeur des réunions des ministres des Affaires étrangères et de la Défense des Vingt-Sept jeudi et vendredi à Brest (ouest de la France).
Josep Borrell a évoqué des "sanctions coordonnées" et d'autres actions non spécifiées. "Nous ne sommes pas une alliance militaire, mais nous avons les moyens de faire avancer nos intérêts de sécurité et ceux de nos partenaires", a-t-il déclaré.
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et l'OTAN?
https://www.lemonde.fr/international/article/2022/01/12/en-suede-et-en-finlande-le-debat-sur-une-adhesion-a-l-otan-connait-un-nouvel-elan_6109143_3210.html
En Suède et en Finlande, le débat sur une adhésion à l’OTAN connaît un nouvel élan
Dans les deux pays nordiques, non-membres de l’OTAN, les menaces de Moscou et la crise ukrainienne ont réveillé des discussions sur la nécessité, notamment, de garder une « option » d’adhésion à l’Alliance nord-atlantique.
Si la Suède, comme son voisin finlandais, entretient des relations étroites avec l’OTAN grâce à différents accords de coopération, elle n’en est pas membre. Mais les exigences de Moscou en faveur d’un gel de l’élargissement de l’organisation transatlantique en Europe, ainsi que les propos de la porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, Maria Zakharova, qui a déclaré, le 24 décembre, qu’une adhésion des deux pays « aurait des conséquences militaire et politique graves », y ont relancé le débat sur l’opportunité de rejoindre l’alliance.
En Suède et en Finlande, le débat sur une adhésion à l’OTAN connaît un nouvel élan
Dans les deux pays nordiques, non-membres de l’OTAN, les menaces de Moscou et la crise ukrainienne ont réveillé des discussions sur la nécessité, notamment, de garder une « option » d’adhésion à l’Alliance nord-atlantique.
Si la Suède, comme son voisin finlandais, entretient des relations étroites avec l’OTAN grâce à différents accords de coopération, elle n’en est pas membre. Mais les exigences de Moscou en faveur d’un gel de l’élargissement de l’organisation transatlantique en Europe, ainsi que les propos de la porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, Maria Zakharova, qui a déclaré, le 24 décembre, qu’une adhésion des deux pays « aurait des conséquences militaire et politique graves », y ont relancé le débat sur l’opportunité de rejoindre l’alliance.
Sté- Messages : 125
Date d'inscription : 22/11/2020
Age : 55
Localisation : CORSE
Re: Et l'OTAN?
Depuis quand un pays (la Russie en l'occurrence) a le droit de décider de la politique étrangère d'autres nations indépendantes et souveraines?
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et l'OTAN?
Un film génial qui nous replonge dans la délicieuse époque de la guerre froide, quand tout le monde jouait à se faire peur !
L'histoire véridique du colonel Kuklinski du renseignement militaire polonais qui, par anti-communisme, va livrer aux américains les plans d'offensive éventuelle des forces du Pacte de Varsovie contre l'Europe de l'Ouest. Il va être "exfiltré" in extrémis, avant d'être démasqué.
Histoire se déroulant principalement en Pologne avec une ambiance de l'époque très bien reconstituée et un général Jaruzelski plus vrai que nature
Il est bien dommage qu'on ne voie pas le générique du film, je m'interroge toujours sur le pays d'origine et le réalisateur ?
L'histoire véridique du colonel Kuklinski du renseignement militaire polonais qui, par anti-communisme, va livrer aux américains les plans d'offensive éventuelle des forces du Pacte de Varsovie contre l'Europe de l'Ouest. Il va être "exfiltré" in extrémis, avant d'être démasqué.
Histoire se déroulant principalement en Pologne avec une ambiance de l'époque très bien reconstituée et un général Jaruzelski plus vrai que nature
Il est bien dommage qu'on ne voie pas le générique du film, je m'interroge toujours sur le pays d'origine et le réalisateur ?
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Et l'OTAN?
Krispoluk a écrit:Un film génial qui nous replonge dans la délicieuse époque de la guerre froide, quand tout le monde jouait à se faire peur !
L'histoire véridique du colonel Kuklinski du renseignement militaire polonais qui, par anti-communisme, va livrer aux américains les plans d'offensive éventuelle des forces du Pacte de Varsovie contre l'Europe de l'Ouest. Il va être "exfiltré" in extrémis, avant d'être démasqué.
Histoire se déroulant principalement en Pologne avec une ambiance de l'époque très bien reconstituée et un général Jaruzelski plus vrai que nature
Il est bien dommage qu'on ne voie pas le générique du film, je m'interroge toujours sur le pays d'origine et le réalisateur ?
Ça ne serai pas "Jack Strong"
Film d'espionnage polonais réalisé par Władysław Pasikowski, sorti en 2014 et portant sur la vie de Ryszard Kukliński.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jack_Strong_(film)
En décembre 1970 à Gdansk, la grève du chantier naval est arrêtée par les tirs de l'armée polonaise. Le colonel Kuklinski est choqué par cette répression et décide de contacter les services secrets américains pour mettre fin à la mainmise russe.
Date de sortie : 7 février 2014 (Pologne)
Réalisateur : Władysław Pasikowski
Scénario : Władysław Pasikowski
Cinématographie : Magdalena Górka
Nominations : Aigle de la meilleure scénographie, PLUS
Producteurs : Klaudiusz Frydrych, Sylwia Wilkos, Roman Gutek
Caduce62- Messages : 15239
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Et l'OTAN?
Oui, c'est bien ça le Doc, tu as mis dans le mille !
J'avais un gros doute car je ne reconnaissais pas dans le visage des acteurs des traits typiquement polonais que j'ai appris à détecter au cours de mes nombreuses escapades dans ce pays
J'avais un gros doute car je ne reconnaissais pas dans le visage des acteurs des traits typiquement polonais que j'ai appris à détecter au cours de mes nombreuses escapades dans ce pays
Krispoluk- Messages : 9858
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
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