Légion ukrainienne
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Légion ukrainienne
Lundi 2 novembre à Peynier (13) les commémorations des volontaires ukrainiens de la Légion étrangère
Communiqué de la Présidente de l’ADVULE (Association des Descendants des Volontaires Ukrainiens de la Légion étrangère)
Plusieurs milliers d'immigrés ukrainiens se sont engagés dans la Légion étrangère dans les premiers mois de la seconde guerre mondiale; en effet, entre les deux guerres mondiales, des milliers d’Ukrainiens sont venus à la demande de la France pour travailler dans les fermes, les mines ou la sidérurgie.
À cette époque, l’Ouest de l’Ukraine était occupé par la Pologne. Consécutivement à l’invasion de ce pays par l’Allemagne le 1er septembre 1939, l’ambassadeur de Pologne en France lança un appel à tous les ressortissants polonais sur le territoire français. C’est à Coëtquidan, en Ile et Vilaine, que le général Sikorski organisa la mobilisation des troupes. Cette décision troubla de nombreux Ukrainiens qui, bien que de citoyenneté polonaise, ne désiraient pas porter l’uniforme d’un État occupant leur patrie. Aussitôt, les dirigeants des associations ukrainiennes entamèrent des négociations avec le gouvernement français. Celles-ci furent fructueuses et permirent à plus de 5 000 Ukrainiens de s’engager en l’espace de quelques semaines dans la Légion étrangère. Il convient par ailleurs de souligner que parallèlement, dès la déclaration de guerre, des Ukrainiens s’étaient déjà engagés au sein des deux Régiments de Marche des Volontaires Étrangers de la Légion étrangère à titre individuel.
Ces Ukrainiens de France, dans les rangs de la Légion étrangère, ont pris part aux combats de mai et juin 1940 dans les Flandres, sous Sedan, sur la Somme, la Seine, la Marne, la Loire et la Saône, laissant sur les champs de bataille des centaines de tués et de blessés graves. Beaucoup d’entre eux seront faits prisonniers par les Allemands.
La campagne de France se termine le 22 juin 1940 avec l’armistice demandé par le maréchal Pétain. L’ordre de démobilisation est alors donné pour tous les engagés volontaires ukrainiens de la Légion étrangère.
Le soir même, 900 d’entre eux sont dirigés et rassemblés dans les communes du Pays d’Aix en Provence en attendant leurs documents de démobilisation. À Peynier, dans la forêt de la Garenne, ils gravent sur un rocher le tryzoub, nom ukrainien du trident, symbole national de l’Ukraine indépendante ainsi que d’autres inscriptions en ukrainien et en français. Le Rocher de la Garenne a été retrouvé en 2006. Étonnamment, il conserve toujours les traces du passage des légionnaires au cours de l’été 1940.
À l’initiative du président de l’Union des français d’origine ukrainienne et grâce aux efforts conjugués de la municipalité de Peynier et de la Légion étrangère, le chemin conduisant au Rocher a été baptisé « Sentier des Volontaires Ukrainiens » le 30 juin 2007 et une plaque commémorative a été apposée en 2008.
Désormais le 2 novembre, la Légion étrangère rend hommage aux légionnaires morts au combat au cours d’une cérémonie réunissant les autorités civiles et militaires et des descendants des légionnaires ukrainiens.
Annick Bilobran
Présidente de l’ADVULE
Communiqué de la Présidente de l’ADVULE (Association des Descendants des Volontaires Ukrainiens de la Légion étrangère)
Plusieurs milliers d'immigrés ukrainiens se sont engagés dans la Légion étrangère dans les premiers mois de la seconde guerre mondiale; en effet, entre les deux guerres mondiales, des milliers d’Ukrainiens sont venus à la demande de la France pour travailler dans les fermes, les mines ou la sidérurgie.
À cette époque, l’Ouest de l’Ukraine était occupé par la Pologne. Consécutivement à l’invasion de ce pays par l’Allemagne le 1er septembre 1939, l’ambassadeur de Pologne en France lança un appel à tous les ressortissants polonais sur le territoire français. C’est à Coëtquidan, en Ile et Vilaine, que le général Sikorski organisa la mobilisation des troupes. Cette décision troubla de nombreux Ukrainiens qui, bien que de citoyenneté polonaise, ne désiraient pas porter l’uniforme d’un État occupant leur patrie. Aussitôt, les dirigeants des associations ukrainiennes entamèrent des négociations avec le gouvernement français. Celles-ci furent fructueuses et permirent à plus de 5 000 Ukrainiens de s’engager en l’espace de quelques semaines dans la Légion étrangère. Il convient par ailleurs de souligner que parallèlement, dès la déclaration de guerre, des Ukrainiens s’étaient déjà engagés au sein des deux Régiments de Marche des Volontaires Étrangers de la Légion étrangère à titre individuel.
Ces Ukrainiens de France, dans les rangs de la Légion étrangère, ont pris part aux combats de mai et juin 1940 dans les Flandres, sous Sedan, sur la Somme, la Seine, la Marne, la Loire et la Saône, laissant sur les champs de bataille des centaines de tués et de blessés graves. Beaucoup d’entre eux seront faits prisonniers par les Allemands.
La campagne de France se termine le 22 juin 1940 avec l’armistice demandé par le maréchal Pétain. L’ordre de démobilisation est alors donné pour tous les engagés volontaires ukrainiens de la Légion étrangère.
Le soir même, 900 d’entre eux sont dirigés et rassemblés dans les communes du Pays d’Aix en Provence en attendant leurs documents de démobilisation. À Peynier, dans la forêt de la Garenne, ils gravent sur un rocher le tryzoub, nom ukrainien du trident, symbole national de l’Ukraine indépendante ainsi que d’autres inscriptions en ukrainien et en français. Le Rocher de la Garenne a été retrouvé en 2006. Étonnamment, il conserve toujours les traces du passage des légionnaires au cours de l’été 1940.
À l’initiative du président de l’Union des français d’origine ukrainienne et grâce aux efforts conjugués de la municipalité de Peynier et de la Légion étrangère, le chemin conduisant au Rocher a été baptisé « Sentier des Volontaires Ukrainiens » le 30 juin 2007 et une plaque commémorative a été apposée en 2008.
Désormais le 2 novembre, la Légion étrangère rend hommage aux légionnaires morts au combat au cours d’une cérémonie réunissant les autorités civiles et militaires et des descendants des légionnaires ukrainiens.
Annick Bilobran
Présidente de l’ADVULE
Caduce62- Messages : 15213
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Légion ukrainienne
Eh oui ! Histoire lointaine.
2 de mes oncles d'origine Polonaise de l'Ouest, sont partis à Coëtquidan mais ont été intégrés dans les unités de volontaires polonais indépendantes de Sikorski (troupe, encadrement et drapeau polonais). A la défaite, ils sont passés en Angleterre. L'un a servi dans une unité polonaise de la RAF. Pas comme pilote mais comme mécanicien et a été décoré de la DSO (Distinguished Service Order). L'autre a été intégré à la 1ère division blindée Polonaise et a libéré Douai en septembre 1944, à 6 km du domicile de ses parents ! Petit raccourci amusant de l'histoire
Les Ukrainiens n'ont effectivement pas constitué d'unités spécifiques et pour cause, l'Ukraine vivait à l'époque sous l'étoile rouge et sous la coupe du "petit père des peuples"...
Ils ont été intégrés dans les 21e, 22e, et 23e Régiments de Marche de Volontaires Etrangers constitués entre 1939 et 1940. Unités dissoutes après la défaite de 1940.
Il est à noter que suivant la loi Soviétique, ces volontaires étaient considérés comme "traîtres à la patrie Soviétique" puisque Staline avait signé le pacte de non-agression avec Hitler en Août 1939...
Enfin, autre raccourci historique amusant, lors de la remontée de la vallée du Rhône en Août 1944, une unité de la Légion Etrangère (RMLE) rencontre sur sa route un bataillon entier "d'Osttruppen", volontaires Ukrainiens recrutés par la Wehrmacht à l'Est et envoyée sur le Front de France. Les Ukrainiens mettent crosse en l'air et le bataillon entier est immédiatement intégré dans ce Régiment de Légion (après avoir changé d'uniforme quand même !) et participera à la libération de l'Alsace.
2 de mes oncles d'origine Polonaise de l'Ouest, sont partis à Coëtquidan mais ont été intégrés dans les unités de volontaires polonais indépendantes de Sikorski (troupe, encadrement et drapeau polonais). A la défaite, ils sont passés en Angleterre. L'un a servi dans une unité polonaise de la RAF. Pas comme pilote mais comme mécanicien et a été décoré de la DSO (Distinguished Service Order). L'autre a été intégré à la 1ère division blindée Polonaise et a libéré Douai en septembre 1944, à 6 km du domicile de ses parents ! Petit raccourci amusant de l'histoire
Les Ukrainiens n'ont effectivement pas constitué d'unités spécifiques et pour cause, l'Ukraine vivait à l'époque sous l'étoile rouge et sous la coupe du "petit père des peuples"...
Ils ont été intégrés dans les 21e, 22e, et 23e Régiments de Marche de Volontaires Etrangers constitués entre 1939 et 1940. Unités dissoutes après la défaite de 1940.
Il est à noter que suivant la loi Soviétique, ces volontaires étaient considérés comme "traîtres à la patrie Soviétique" puisque Staline avait signé le pacte de non-agression avec Hitler en Août 1939...
Enfin, autre raccourci historique amusant, lors de la remontée de la vallée du Rhône en Août 1944, une unité de la Légion Etrangère (RMLE) rencontre sur sa route un bataillon entier "d'Osttruppen", volontaires Ukrainiens recrutés par la Wehrmacht à l'Est et envoyée sur le Front de France. Les Ukrainiens mettent crosse en l'air et le bataillon entier est immédiatement intégré dans ce Régiment de Légion (après avoir changé d'uniforme quand même !) et participera à la libération de l'Alsace.
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Légion ukrainienne
Tiens, c'est le genre de post qui m'a fait être viré "de l'autre forum":
http://forumukrainien.free.fr/phpBB2/viewtopic.php?t=1193&start=15
Comme Matt et Ivan sont injustement sanctionnés d’une carte jaune de 10 jours sur ce forum ...
Voici les références du livre que Matt a lu avec passion :
Les Maquis de la Libération.
1942-1944.
Pierre Montagnon Editions Pygmalion.
N° d’édition 624
N° d’impression 000482/4
Dépôt légal : février 2000
ISBN 2.85704.621.9
Qui est Pierre Montagnon?
Né en 1931. Saint-Cyrien. Officier de la légion d’honneur à titre militaire. Officier aux parachutistes de la Légion de 1954 à 1961. Historien. Conférencier. Lauréat de l’Académie Française. Auteur, entre autres, dans la même collection, de l’Histoire de l’Algérie et de la Guerre d’Algérie, de l’Histoire de l’Armée Française, de la Grande Histoire de la seconde guerre mondiale, de la France Coloniale.
Que furent exactement les maquis ?
Quel rôle ont-ils tenu dans la libération de la France ?
Il ne s’agit pas d’une nouvelle histoire de la Résistance. Les maquis sont composante de cette dernière, son expression militaire en quelque sorte.
Ils apparaissent fin 1942 et au début de 1943. En campagne, en forêt, en montagne, des patriotes se regroupent pour combattre l’occupant, les armes à la main. Les réfractaires au travail obligatoire en Allemagne gonflent leurs rangs en 1943. Le débarquement du 6 juin 1944, l’appel au soulèvement général engendrent une extraordinaire mobilisation qui, qu cours de l’été, représente un ensemble de plusieurs centaines de milliers d’hommes armé, plus ou moins bien, grâce aux parachutages alliés.
. . .
Historien objectif, Pierre Montagnon n’élude pas les erreurs, les ambitions partisanes, les desseins politiques. Mais il tient surtout à rendre hommage à l’héroïsme obscur des hommes : Les Morel, les Anjot, les Prévot et tant de leurs compagnons. 24 000 maquisards sont tombés au combat. Artisans de la libération à ne pas sous estimer.
Copier et coller de la page 350 du livre :
DESERTIONS MASSIVES EN HAUTE-SAONE
Les maquis sont nombreux dans les forêts du Piémont vosgien de la Haute-Saône. Soudain, ils reçoivent un renfort inattendu, résultat de négociations bien menées.
Le 15 août 1944, est arrivé dans la région de Vesoul un bataillon d’Ukrainiens. Ce bataillon (III/Iier Régiment d’Infanterie de la 30ième division SS) a été formé en Prusse-Orientale avec des prisonniers qui ont accepté, comme tant d’autres de servir l’armée Allemande pour ne pas mourir de faim. (1) Peut-être certain d’entre eux agissent-ils aussi par anticommunisme ?
Un résistant de Vesoul réussit à entrer en contact avec eux. Le 20 août (44), il obtient leur accord pour un ralliement massif au maquis, sous condition formelle que tout l’encadrement Allemand soit éliminé. Le 27 août à 10 heures 30, la mutinerie se transforme en carnage. 205 Allemands sont abattus, dont 24 officiers. Les 650 Ukrainiens révolté se réfugient ensuite dans les bois de Confrancourt (20 km à l’Ouest de Vesoul) et gagnent les maquis du capitaine Bertin (futur général). Evidement, ces ralliés posent problème par leur nombre. (Précision, les plus gros problèmes des maquis sont : les armes, le ravitaillement et l’instruction militaire). Heureusement, ils sont partis avec armes et bagages. Ils peuvent se battre et subsister quelques temps (les armées alliées ne sont plus très loin).
Au maquis, ces déserteurs Ukrainiens se comportent correctement, payant au feu leur manque de véritable instruction militaire. Formé aux méthodes soviétiques, ils attaquent de front et en masse, sans soucis des pertes.
Après jonction avec la 7ième armée US, les Américains veulent renvoyer en URSS ces ressortissants soviétiques (2). Bertin s’y oppose formellement. Il se sent engagé et considère son bataillon d’Ukrainiens comme unité FFI. De Lattre résoudra provisoirement le problème. Il acceptera que les Ukrainiens s’engagent à la Légion(3), où ils se montreront des combattants au courage unanimement reconnu (4).
(1). On estime que trois millions de prisonniers soviétiques sont mort de faim dans les camps d’internement.
(2). Le destin de ces Ukrainiens sera tragique : Staline exigera leur retour. On devine leur sort.
(3). Ils partiront principalement à la 13ième DBLE.
(4). Cette désertion collective de 650 Ukrainiens a fait date. Elle révèle la fragilité de la confiance de l’armée Allemande peut accorder à ce type de recrues. La Légion Arménienne en Lozère en fournit un autre exemple.
. . . Ici description des Arméniens, ainsi que d’autres soviétiques, rapatrié, eux.
« Demeure, après avoir lutté fraternellement à nos côté, le Témoignage vivant de l’amitié franco-soviétique scellée sur le même champ de bataille pour la défense des mêmes libertés. »
Cette attestation a-t-elle contribué à infléchir le destin réservé par Joseph Staline aux anciens de la Wehrmacht ?
Je vous prie de recevoir , Pavlo , mes salutations les plus distinguées .
Svoboda
http://forumukrainien.free.fr/phpBB2/viewtopic.php?t=1193&start=15
Comme Matt et Ivan sont injustement sanctionnés d’une carte jaune de 10 jours sur ce forum ...
Voici les références du livre que Matt a lu avec passion :
Les Maquis de la Libération.
1942-1944.
Pierre Montagnon Editions Pygmalion.
N° d’édition 624
N° d’impression 000482/4
Dépôt légal : février 2000
ISBN 2.85704.621.9
Qui est Pierre Montagnon?
Né en 1931. Saint-Cyrien. Officier de la légion d’honneur à titre militaire. Officier aux parachutistes de la Légion de 1954 à 1961. Historien. Conférencier. Lauréat de l’Académie Française. Auteur, entre autres, dans la même collection, de l’Histoire de l’Algérie et de la Guerre d’Algérie, de l’Histoire de l’Armée Française, de la Grande Histoire de la seconde guerre mondiale, de la France Coloniale.
Que furent exactement les maquis ?
Quel rôle ont-ils tenu dans la libération de la France ?
Il ne s’agit pas d’une nouvelle histoire de la Résistance. Les maquis sont composante de cette dernière, son expression militaire en quelque sorte.
Ils apparaissent fin 1942 et au début de 1943. En campagne, en forêt, en montagne, des patriotes se regroupent pour combattre l’occupant, les armes à la main. Les réfractaires au travail obligatoire en Allemagne gonflent leurs rangs en 1943. Le débarquement du 6 juin 1944, l’appel au soulèvement général engendrent une extraordinaire mobilisation qui, qu cours de l’été, représente un ensemble de plusieurs centaines de milliers d’hommes armé, plus ou moins bien, grâce aux parachutages alliés.
. . .
Historien objectif, Pierre Montagnon n’élude pas les erreurs, les ambitions partisanes, les desseins politiques. Mais il tient surtout à rendre hommage à l’héroïsme obscur des hommes : Les Morel, les Anjot, les Prévot et tant de leurs compagnons. 24 000 maquisards sont tombés au combat. Artisans de la libération à ne pas sous estimer.
Copier et coller de la page 350 du livre :
DESERTIONS MASSIVES EN HAUTE-SAONE
Les maquis sont nombreux dans les forêts du Piémont vosgien de la Haute-Saône. Soudain, ils reçoivent un renfort inattendu, résultat de négociations bien menées.
Le 15 août 1944, est arrivé dans la région de Vesoul un bataillon d’Ukrainiens. Ce bataillon (III/Iier Régiment d’Infanterie de la 30ième division SS) a été formé en Prusse-Orientale avec des prisonniers qui ont accepté, comme tant d’autres de servir l’armée Allemande pour ne pas mourir de faim. (1) Peut-être certain d’entre eux agissent-ils aussi par anticommunisme ?
Un résistant de Vesoul réussit à entrer en contact avec eux. Le 20 août (44), il obtient leur accord pour un ralliement massif au maquis, sous condition formelle que tout l’encadrement Allemand soit éliminé. Le 27 août à 10 heures 30, la mutinerie se transforme en carnage. 205 Allemands sont abattus, dont 24 officiers. Les 650 Ukrainiens révolté se réfugient ensuite dans les bois de Confrancourt (20 km à l’Ouest de Vesoul) et gagnent les maquis du capitaine Bertin (futur général). Evidement, ces ralliés posent problème par leur nombre. (Précision, les plus gros problèmes des maquis sont : les armes, le ravitaillement et l’instruction militaire). Heureusement, ils sont partis avec armes et bagages. Ils peuvent se battre et subsister quelques temps (les armées alliées ne sont plus très loin).
Au maquis, ces déserteurs Ukrainiens se comportent correctement, payant au feu leur manque de véritable instruction militaire. Formé aux méthodes soviétiques, ils attaquent de front et en masse, sans soucis des pertes.
Après jonction avec la 7ième armée US, les Américains veulent renvoyer en URSS ces ressortissants soviétiques (2). Bertin s’y oppose formellement. Il se sent engagé et considère son bataillon d’Ukrainiens comme unité FFI. De Lattre résoudra provisoirement le problème. Il acceptera que les Ukrainiens s’engagent à la Légion(3), où ils se montreront des combattants au courage unanimement reconnu (4).
(1). On estime que trois millions de prisonniers soviétiques sont mort de faim dans les camps d’internement.
(2). Le destin de ces Ukrainiens sera tragique : Staline exigera leur retour. On devine leur sort.
(3). Ils partiront principalement à la 13ième DBLE.
(4). Cette désertion collective de 650 Ukrainiens a fait date. Elle révèle la fragilité de la confiance de l’armée Allemande peut accorder à ce type de recrues. La Légion Arménienne en Lozère en fournit un autre exemple.
. . . Ici description des Arméniens, ainsi que d’autres soviétiques, rapatrié, eux.
« Demeure, après avoir lutté fraternellement à nos côté, le Témoignage vivant de l’amitié franco-soviétique scellée sur le même champ de bataille pour la défense des mêmes libertés. »
Cette attestation a-t-elle contribué à infléchir le destin réservé par Joseph Staline aux anciens de la Wehrmacht ?
Je vous prie de recevoir , Pavlo , mes salutations les plus distinguées .
Svoboda
Александр- Messages : 5390
Date d'inscription : 23/03/2010
Localisation : Leuven, België
Re: Légion ukrainienne
zavez rien compris la vrai histoire est ici :
http://www.voltairenet.org/article189035.html
http://www.voltairenet.org/article189035.html
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Caduce62- Messages : 15213
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Légion ukrainienne
J'ai déjà dis tout le mal que je pensais de cette association ADVULE et je vais persister et signer !
L'article initial était là :
https://forum-ukrainien.forumactif.org/t2441-zelena-connaissez-un-village-de-ce-nom#48171
Donc, cette association qui brandit le drapeau ukrainien en France en se revendiquant des anciens volontaires ukrainiens de la Légion Etrangère n'a absolument rien compris aux principes fondateurs qui régissent la Légion Etrangère, soit un creuset universel où l'on bannit toute revendication de race, de religion ou de nationalité !
Je l'ai déjà dit mais je le répète, cela est totalement contraire à l'éthique sacrée de la Légion Etrangère et tout comportement en déviant, doit être banni !
Cependant on comprend peut-être mieux, quand la présidente (sans doute auto-proclamée) de cette association microscopique se produit complaisamment sur les ondes ukrainiennes pour se faire un nom et n'hésite pas à balancer des chiffres totalement farfelus : 6000 ukrainiens engagés volontaires dans la Légion Etrangère durant la 2e guerre mondiale, ce qui est rigoureusement impossible ! Son coup de pub, là :
http://uacrisis.org/fr/40610-prezident-assotsiatsiyi-advyul
Une photo pour juger de la "représentativité" de cette association, format "cabine téléphonique"
Pour en faire le parfait contre-point, voici une cérémonie tenue dans une caserne de l'armée irlandaise à Dublin par l'association "officielle" des anciens légionnaires d'origine irlandaise, retournés au pays après la fin de leur contrat.
Ils célèbrent "Camerone" le 1er mai 2016 (date officielle 30 avril). Tout en sobriété et en retenue, à la manière "Légionnaire".
Commandements et chants en français et un seul drapeau - bien qu'on soit en Irlande - le drapeau français !
Un exemple à suivre pour l'Advule
Si la Présidente lit ces commentaires, je suis prêt à lui expliquer, ce en quoi elle fait fausse route !
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Légion ukrainienne
5000 ukrainiens ont rejoint la Légion Étrangère pour défendre la France - leur deuxième patrie, pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Après la seconde guerre, de nombreux réfugiés ukrainiens se sont engagés dans la légion pour éviter le retour dans l'U.r.s.s.
Encore aujourd'hui, la légion étrangère comprend dans ses rangs des Ukrainiens qui font honneur à leur pays d'origine et servent la France parfois au péril de leur vie.
https://www.5.ua/ukrayina/viva-lia-frans-iak-ukraintsi-zakhyshchaly-frantsiiu-pid-chas-druhoi-svitovoi-viiny-182106.html?fbclid=IwAR0ojPuRbsAie78U6gc_uCGJ2xeUowkdT6vHmbzdB88F2rShLTOuVESiSZg
Dès que l'Allemagne a attaqué, les Ukrainiens sont allés défendre la France. Sept mille volontaires se sont portés volontaires à Paris. Cinq mille ont été déclarés aptes au combat.
Dans les rangs de la "Légion étrangère", ils participent aux batailles pour la Flandre, près de Sedan, sur le Soma, sur la Seine, la Marne et la Loire.
Dans les rangs du mouvement de résistance français, il y avait trois unités ukrainiennes distinctes qui ont commencé à se former en 1941-1942 en tant que bataillons ukrainiens de la "Schutsmanship", dans le cadre de la 30e division d'infanterie des SS. Mais les Ukrainiens se sont rangés du côté de la résistance.
Le département du lieutenant Krukowski comprenait ceux qui avaient quitté la division Halychyna alors qu'elle s'entraînait en France en 1944.
L'histoire du pilote canadien d'origine ukrainienne Peter Dmytruk est une autre histoire. Il a été abattu dans le ciel de la France. Il s'est échappé, est allé au mouvement de résistance. Au prix de sa propre vie, il sauve les habitants de la ville de Le Martre de Weir de la répression. Il a reçu la Croix militaire de France et le prix canadien «Building Nations».
Après la seconde guerre, de nombreux réfugiés ukrainiens se sont engagés dans la légion pour éviter le retour dans l'U.r.s.s.
Encore aujourd'hui, la légion étrangère comprend dans ses rangs des Ukrainiens qui font honneur à leur pays d'origine et servent la France parfois au péril de leur vie.
https://www.5.ua/ukrayina/viva-lia-frans-iak-ukraintsi-zakhyshchaly-frantsiiu-pid-chas-druhoi-svitovoi-viiny-182106.html?fbclid=IwAR0ojPuRbsAie78U6gc_uCGJ2xeUowkdT6vHmbzdB88F2rShLTOuVESiSZg
Dès que l'Allemagne a attaqué, les Ukrainiens sont allés défendre la France. Sept mille volontaires se sont portés volontaires à Paris. Cinq mille ont été déclarés aptes au combat.
Dans les rangs de la "Légion étrangère", ils participent aux batailles pour la Flandre, près de Sedan, sur le Soma, sur la Seine, la Marne et la Loire.
Dans les rangs du mouvement de résistance français, il y avait trois unités ukrainiennes distinctes qui ont commencé à se former en 1941-1942 en tant que bataillons ukrainiens de la "Schutsmanship", dans le cadre de la 30e division d'infanterie des SS. Mais les Ukrainiens se sont rangés du côté de la résistance.
Le département du lieutenant Krukowski comprenait ceux qui avaient quitté la division Halychyna alors qu'elle s'entraînait en France en 1944.
L'histoire du pilote canadien d'origine ukrainienne Peter Dmytruk est une autre histoire. Il a été abattu dans le ciel de la France. Il s'est échappé, est allé au mouvement de résistance. Au prix de sa propre vie, il sauve les habitants de la ville de Le Martre de Weir de la répression. Il a reçu la Croix militaire de France et le prix canadien «Building Nations».
Caduce62- Messages : 15213
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Légion ukrainienne
Caduce62 a écrit:5000 ukrainiens ont rejoint la Légion Étrangère pour défendre la France - leur deuxième patrie, pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Après la seconde guerre, de nombreux réfugiés ukrainiens se sont engagés dans la légion pour éviter le retour dans l'U.r.s.s.
Encore aujourd'hui, la légion étrangère comprend dans ses rangs des Ukrainiens qui font honneur à leur pays d'origine et servent la France parfois au péril de leur vie.
https://www.5.ua/ukrayina/viva-lia-frans-iak-ukraintsi-zakhyshchaly-frantsiiu-pid-chas-druhoi-svitovoi-viiny-182106.html?fbclid=IwAR0ojPuRbsAie78U6gc_uCGJ2xeUowkdT6vHmbzdB88F2rShLTOuVESiSZg
Dès que l'Allemagne a attaqué, les Ukrainiens sont allés défendre la France. Sept mille volontaires se sont portés volontaires à Paris. Cinq mille ont été déclarés aptes au combat.
Dans les rangs de la "Légion étrangère", ils participent aux batailles pour la Flandre, près de Sedan, sur le Soma, sur la Seine, la Marne et la Loire.
Dans les rangs du mouvement de résistance français, il y avait trois unités ukrainiennes distinctes qui ont commencé à se former en 1941-1942 en tant que bataillons ukrainiens de la "Schutsmanship", dans le cadre de la 30e division d'infanterie des SS. Mais les Ukrainiens se sont rangés du côté de la résistance.
Le département du lieutenant Krukowski comprenait ceux qui avaient quitté la division Halychyna alors qu'elle s'entraînait en France en 1944.
L'histoire du pilote canadien d'origine ukrainienne Peter Dmytruk est une autre histoire. Il a été abattu dans le ciel de la France. Il s'est échappé, est allé au mouvement de résistance. Au prix de sa propre vie, il sauve les habitants de la ville de Le Martre de Weir de la répression. Il a reçu la Croix militaire de France et le prix canadien «Building Nations».
Il est rigoureusement impossible que 5000 ukrainiens aient combattu dans la Légion Etrangère française entre 1939 et 1945.
Au plus fort de la guerre 1943-1944, les régiments de L.E. engagés en Afrique, Italie et France comptaient 5 régiments actifs soit 12500 hommes. Dire que 5000 ukrainiens en faisaient partie (même en comptant les pertes au combat ça voudrait dire que les 7500 légionnaires restants, rassemblaient : polonais, tchèques, hongrois, allemands anti-nazis, italiens et espagnols anti-fascistes (ils étaient très nombreux) français, belges, hollandais et j'en passe beaucoup d'autres...
Bon, les ukrainiens ont l'habitude (dérangeante) de "tirer la couverture à eux" très souvent et de manipuler un peu l'histoire à leur profit (moins que les russes quand même !) pour servir leurs idées patriotiques ou nationalistes...
Enfin, il n'empêche qu'ils ont tout de même participé aux combats de libération de la France...
Krispoluk- Messages : 9851
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
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