L'invasion Russe en Ukraine
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
russe au belarus :
http://www.svaboda.org/content/article/26751170.html
http://www.svaboda.org/content/article/26751170.html
benoit77- Messages : 2859
Date d'inscription : 17/09/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ouaip Matt, la Biélorussie vaste question !
Alors, il est exact que les forces armées Russes et Biélorusses ont des accords de coopération militaire. Rien de plus normal, on a le même truc dans l'Otan.
La Biélorussie voulait s'assurer une "garantie de sécurité militaire" auprès du grand voisin idéologique et culturel. Tout à fait logique. Cependant, à l'occasion des derniers évènements, les militaires russes "prépositionnés" en Biélorussie en ont profité pour faire du "ramdam" aux frontières "ukraino-biélorusses".
Je pense que Loukachenko doit effectivement commencer se sentir comme le "gouverneur d'un dominion" de la "Grande Russie" et ça ne doit pas lui plaire, d'où ses prises de position (modérément) critiques vis-à-vis de Moscou...
Alors, les commentaires d'Informnapalm ? Bon, on est habitués, Informnapalm aime "allumer la mèche" C'est normal, c'est dans leur nature ;)Ils ont beaucoup exagéré par le passé, alors ils ont de bonnes analyses stratégiques mais quand ils "crient au loup" ce n'est pas forcément ce qui risque d'arriver !!! Une fois qu'on sait ça, y-à plus d'inquiétude
Alors, il est exact que les forces armées Russes et Biélorusses ont des accords de coopération militaire. Rien de plus normal, on a le même truc dans l'Otan.
La Biélorussie voulait s'assurer une "garantie de sécurité militaire" auprès du grand voisin idéologique et culturel. Tout à fait logique. Cependant, à l'occasion des derniers évènements, les militaires russes "prépositionnés" en Biélorussie en ont profité pour faire du "ramdam" aux frontières "ukraino-biélorusses".
Je pense que Loukachenko doit effectivement commencer se sentir comme le "gouverneur d'un dominion" de la "Grande Russie" et ça ne doit pas lui plaire, d'où ses prises de position (modérément) critiques vis-à-vis de Moscou...
Alors, les commentaires d'Informnapalm ? Bon, on est habitués, Informnapalm aime "allumer la mèche" C'est normal, c'est dans leur nature ;)Ils ont beaucoup exagéré par le passé, alors ils ont de bonnes analyses stratégiques mais quand ils "crient au loup" ce n'est pas forcément ce qui risque d'arriver !!! Une fois qu'on sait ça, y-à plus d'inquiétude
Krispoluk- Messages : 9785
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Je sais bien, et justement, connaissant la source (qui, comme tu le rappelle bien) aime crier au loup (à l'ours ), voilà qui me faisait dire les "pincettes"
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
La Bielorussie est considérée (à juste titre selon moi) comme une colonie russe par ces derniers. Tout ce qui a de la valeur à Minsk appartient à des russes. Des pans entiers de la souveraineté a été rétrocédé à la Russie, le secteur bancaire est controlé par les russes, et la défense aérienne entière est assurée par la Russie à l'aide de la base de Baranovitchi.
Dans les écoles, on apprend que la Bielorussie est la "petite soeur" de la Sainte Russie Éternelle.
A partir de là, tout est possible, rien n'est obligatoire. Loukachenko se réveille un peu tard, mais c'est avant tout de sa faute, tant pis pour sa gueule.
Dans les écoles, on apprend que la Bielorussie est la "petite soeur" de la Sainte Russie Éternelle.
A partir de là, tout est possible, rien n'est obligatoire. Loukachenko se réveille un peu tard, mais c'est avant tout de sa faute, tant pis pour sa gueule.
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 39
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ce n'est pas qu'il se réveille, c'est que l'actu l'oblige (contre son gré) à réagir, nuance.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Tu sais Matt, je vais prendre une image qui va parler à tout le monde sur le forum :
Quand on te demande de baisser ton pantalon, c'est à ce moment là que tu te réveilles où quand tu sens que tu es pudiquement "visité"?
Ici c'est pareil, il a abandonné des pans entiers de sa souveraineté à son allié, mais se réveille en plein coït. C'est emmerdant, je le conçois fort bien...
Quand on te demande de baisser ton pantalon, c'est à ce moment là que tu te réveilles où quand tu sens que tu es pudiquement "visité"?
Ici c'est pareil, il a abandonné des pans entiers de sa souveraineté à son allié, mais se réveille en plein coït. C'est emmerdant, je le conçois fort bien...
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 39
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Poutine imprime des billets de Monopoly pour le Donbawe, indexés sur le cours du rouble
https://twitter.com/raging545/status/546726929387495424
https://twitter.com/raging545/status/546726929387495424
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Oui, le Rouble Donbabwéen est indexé sur le Rouble Russe, le Rouble Russe est indexé sur la politique de Poutine et la politique de Poutine est indexée sur le Donbass : la boucle est bouclée
Krispoluk- Messages : 9785
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Témoignage direct de l'aéroport de Donetsk
© Photo: REUTERS/Shamil Zhumatov
C'est un enfer, un désert brûlé. Grâce à Eliseo Bertolasi, témoin des événements à Donetsk, anthropologue et spécialiste de l'Ukraine, nous avons les informations de première main sur la situation dans la zone de l'aéroport de Donetsk, devenu l'arène de combats acharnés entre l'armée ukrainienne et les miliciens. Après sa visite de l'aéroport M. Bertolasi nous a fait part, par téléphone, de la situation qui peut, selon lui, changer à tout instant.
Nous vous proposons de regarder un reportage d’Eliseo Bertolasi, réalisé dans la zone de l’aéroport de Donetsk, épicentre de violents combats entre l'armée ukrainienne et la milice populaire. Les images uniques parlent pour elles-mêmes.
Une vidéo ici
En effet, je suis allé directement à l'aéroport, bien que l'aéroport en tant que tel n'existe plus. Tout y est détruit, le sol y est littéralement criblé de projectiles. On tire avec toutes les armes possibles : fusils d'assaut, mortiers de tous les calibres... C'est un enfer. N'oubliez pas qu'ici passe la ligne de front. D'un côté se trouvent les ce qu'on appelle miliciens pro-russes et, de l'autre, les troupes de Kiev. L'aéroport de Donetsk est actuellement un des points les plus chauds. Pendant les pauses entre les combats j'ai parlé aux jeunes d'âge différent. Les miliciens, bien sûr. Mais j'ai vu aussi là-bas des jeunes filles venues de différentes régions du Donbass, il y a des étudiantes. Tous disent qu'ils sont venus défendre leur pays. Ce que j'ai vu, c'est horrifiant. Les Européens n'ont jamais vu de telles destructions. Mais l'Europe est d'ici à une petite heure d'avion. En février quand je suis arrivé l'aéroport était flambant neuf. Maintenant je regarde tout cela avec horreur...
L'armée de Maïdan : "Je suis fier d'avoir ramené cette image"
De ce point de vue surélevé, les policiers ressemblent à des petits soldats. Ils occupent la majeure partie du cadre de l'image, si bien que leur nombre semble infini. Nous sommes à Kiev, en Ukraine, le 22 janvier 2014. Des centaines de membres de la police antiémeute se rassemblent pour faire face aux manifestants pro-européens, qui se soulèvent contre Viktor Ianoukovytch. Ce jour-là, cinq personnes paient le prix de leur contestation par leur vie.
Le photographe : Anatolii Boiko.
Il faisait froid", raconte-t-il à "l'Obs". "Tellement froid que j'éprouvais des difficultés à appuyer sur le déclencheur de mon appareil photo. En effectuant ce cadrage, j'ai eu l'impression d'immortaliser une scène épique en noir et blanc. Je m'étais alors réfugié sur le toit d'un camion pour me protéger des agressions de la police. La situation était vraiment dangereuse... Mais je suis très fier d'avoir ramené cette image."
(Photos prises en janvier et février 2014 par Louisa Gouliamaki, Sergei Supinsky, Louisa Gouliamaki, Volodymyr Shuvayev, Bulent Kilic/AFP)
L'Ukraine pourtant n'est pas au bout de ses peines. Peu après la révolution, des groupes armés pro-russes feront main basse sur la Crimée et porteront la guerre dans l'est du pays.
Ukraine: négociations entre Kiev et les rebelles mercredi et vendredi
Le président ukrainien Petro Porochenko (d) et son homologue du Kazakhstan Noursoultan Nazarbaev à Kiev le 22 décembre 2014 (Photo Sergei Supinsky. AFP)
Les négociations de paix entre rebelles ukrainiens prorusses et Kiev se tiendront à Minsk mercredi et vendredi, a annoncé lundi le président ukrainien Petro Porochenko, à l’issue d’une conversation téléphonique avec les chefs d’État russe, allemand et français.
«Les chefs d’État ont convenu que les réunions suivantes du groupe tripartite de contact (composé de l’Ukraine, de la Russie et de l’OSCE, ndlr) à Minsk auront lieu mercredi et vendredi de cette semaine», indique un communiqué publié sur le site de la présidence ukrainienne.
Un communiqué de la présidence française n’évoque de son côté aucune date, mais appelle à la réalisation de progrès concrets «d’urgence» pour la mise en oeuvre des accords de Minsk de septembre. Ceux-ci prévoient notamment la création d’une ligne de démarcation, le retrait des armes lourdes du front, et des échanges de prisonniers.
Un responsable séparatiste de la République populaire de Donetsk (DNR, autoproclamée) en charge des négociations avec Kiev, Denis Pouchiline, a pour sa part indiqué que les rebelles étaient prêts à participer aux prochaines réunions à Minsk.
«Il est important de trouver des compromis à la table des négociations, et non pas avec des armes», a-t-il déclaré, cité par l’agence russe Interfax.
Un représentant de la République populaire de Lougansk (LNR, autoproclamée) a également affirmé être prêt à se rendre aux pourparlers dès qu’il aura reçu une invitation.
Les négociations piétinent depuis plus de deux semaines, rebelles et autorités de Kiev n’arrivant pas à se mettre d’accord sur une date pour se retrouver à Minsk, tandis qu’un cessez-le-feu globalement respecté s’est fragilement instauré dans l’est prorusse de l’Ukraine.
AFP
© Photo: REUTERS/Shamil Zhumatov
C'est un enfer, un désert brûlé. Grâce à Eliseo Bertolasi, témoin des événements à Donetsk, anthropologue et spécialiste de l'Ukraine, nous avons les informations de première main sur la situation dans la zone de l'aéroport de Donetsk, devenu l'arène de combats acharnés entre l'armée ukrainienne et les miliciens. Après sa visite de l'aéroport M. Bertolasi nous a fait part, par téléphone, de la situation qui peut, selon lui, changer à tout instant.
Nous vous proposons de regarder un reportage d’Eliseo Bertolasi, réalisé dans la zone de l’aéroport de Donetsk, épicentre de violents combats entre l'armée ukrainienne et la milice populaire. Les images uniques parlent pour elles-mêmes.
Une vidéo ici
En effet, je suis allé directement à l'aéroport, bien que l'aéroport en tant que tel n'existe plus. Tout y est détruit, le sol y est littéralement criblé de projectiles. On tire avec toutes les armes possibles : fusils d'assaut, mortiers de tous les calibres... C'est un enfer. N'oubliez pas qu'ici passe la ligne de front. D'un côté se trouvent les ce qu'on appelle miliciens pro-russes et, de l'autre, les troupes de Kiev. L'aéroport de Donetsk est actuellement un des points les plus chauds. Pendant les pauses entre les combats j'ai parlé aux jeunes d'âge différent. Les miliciens, bien sûr. Mais j'ai vu aussi là-bas des jeunes filles venues de différentes régions du Donbass, il y a des étudiantes. Tous disent qu'ils sont venus défendre leur pays. Ce que j'ai vu, c'est horrifiant. Les Européens n'ont jamais vu de telles destructions. Mais l'Europe est d'ici à une petite heure d'avion. En février quand je suis arrivé l'aéroport était flambant neuf. Maintenant je regarde tout cela avec horreur...
L'armée de Maïdan : "Je suis fier d'avoir ramené cette image"
De ce point de vue surélevé, les policiers ressemblent à des petits soldats. Ils occupent la majeure partie du cadre de l'image, si bien que leur nombre semble infini. Nous sommes à Kiev, en Ukraine, le 22 janvier 2014. Des centaines de membres de la police antiémeute se rassemblent pour faire face aux manifestants pro-européens, qui se soulèvent contre Viktor Ianoukovytch. Ce jour-là, cinq personnes paient le prix de leur contestation par leur vie.
Le photographe : Anatolii Boiko.
Il faisait froid", raconte-t-il à "l'Obs". "Tellement froid que j'éprouvais des difficultés à appuyer sur le déclencheur de mon appareil photo. En effectuant ce cadrage, j'ai eu l'impression d'immortaliser une scène épique en noir et blanc. Je m'étais alors réfugié sur le toit d'un camion pour me protéger des agressions de la police. La situation était vraiment dangereuse... Mais je suis très fier d'avoir ramené cette image."
Autour de cette photo : la révolution ukrainienne
Quand Viktor Ianoukovytch renonce à un accord économique avec l'Union européenne au profit d'un rapprochement avec la Russie, en novembre 2013, le président de l'Ukraine ne se doute pas qu'il enclenche par la même occasion son siège éjectable. Sous la houlette de l'ex-boxeur Vitali Klitschko, les manifestants pro-européens transforment la place Maïdan en lieu de combat. Le 21 février 2014, après trois mois d'affrontements et une centaine de tués parmi les contestataires, Ianoukovytch s'exile.(Photos prises en janvier et février 2014 par Louisa Gouliamaki, Sergei Supinsky, Louisa Gouliamaki, Volodymyr Shuvayev, Bulent Kilic/AFP)
L'Ukraine pourtant n'est pas au bout de ses peines. Peu après la révolution, des groupes armés pro-russes feront main basse sur la Crimée et porteront la guerre dans l'est du pays.
Ukraine: négociations entre Kiev et les rebelles mercredi et vendredi
Le président ukrainien Petro Porochenko (d) et son homologue du Kazakhstan Noursoultan Nazarbaev à Kiev le 22 décembre 2014 (Photo Sergei Supinsky. AFP)
Les négociations de paix entre rebelles ukrainiens prorusses et Kiev se tiendront à Minsk mercredi et vendredi, a annoncé lundi le président ukrainien Petro Porochenko, à l’issue d’une conversation téléphonique avec les chefs d’État russe, allemand et français.
«Les chefs d’État ont convenu que les réunions suivantes du groupe tripartite de contact (composé de l’Ukraine, de la Russie et de l’OSCE, ndlr) à Minsk auront lieu mercredi et vendredi de cette semaine», indique un communiqué publié sur le site de la présidence ukrainienne.
Un communiqué de la présidence française n’évoque de son côté aucune date, mais appelle à la réalisation de progrès concrets «d’urgence» pour la mise en oeuvre des accords de Minsk de septembre. Ceux-ci prévoient notamment la création d’une ligne de démarcation, le retrait des armes lourdes du front, et des échanges de prisonniers.
Un responsable séparatiste de la République populaire de Donetsk (DNR, autoproclamée) en charge des négociations avec Kiev, Denis Pouchiline, a pour sa part indiqué que les rebelles étaient prêts à participer aux prochaines réunions à Minsk.
«Il est important de trouver des compromis à la table des négociations, et non pas avec des armes», a-t-il déclaré, cité par l’agence russe Interfax.
Un représentant de la République populaire de Lougansk (LNR, autoproclamée) a également affirmé être prêt à se rendre aux pourparlers dès qu’il aura reçu une invitation.
Les négociations piétinent depuis plus de deux semaines, rebelles et autorités de Kiev n’arrivant pas à se mettre d’accord sur une date pour se retrouver à Minsk, tandis qu’un cessez-le-feu globalement respecté s’est fragilement instauré dans l’est prorusse de l’Ukraine.
AFP
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Une des conséquence de la guerre, le "mur" entre l'Ukraine et la Russie est en construction.
45 km ont été installé près de Sumy:
На Сумщині у рамках проекту "Стіна" облаштовано понад 45 км кордону з Росією
45 km ont été installé près de Sumy:
На Сумщині у рамках проекту "Стіна" облаштовано понад 45 км кордону з Росією
Re: L'invasion Russe en Ukraine
AFP 26-12-2014 - 12:53
Ukraine: les pourpalers de paix dans l'impasse
Le processus de paix sur l'avenir des régions séparatistes de l'est de l'Ukraine semblait vendredi à nouveau dans l'impasse après un premier cycle de négociations "difficile" à Minsk entre rebelles prorusses et émissaires de Kiev qui n'a pas permis de régler les différends de fond.
La rencontre qui était prévue vendredi dans la capitale bélarusse entre le Groupe de contact, composé de représentants de Kiev, de Moscou et de l'OSCE, et les séparatistes des républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk "n'aura pas lieu", a annoncé dans la matinée le porte-parole de la diplomatie bélarusse Dmitri Mirontchik.
Interrogé sur la date de la prochaine rencontre, il a dit que cela "dépendait des membres du groupe de contact", le Bélarus étant "toujours prêt à fournir un terrain de négociations".
Le seul accord tangible trouvé mercredi porte sur l'échange de plusieurs centaines de prisonniers, le plus important depuis le début des hostilité en avril: 225 séparatistes contre 150 Ukrainiens.
Mais les insurgés réclament surtout la reprise du financement des zones sous leur contrôle coupé par Kiev à la mi-novembre et un "statut spécial" donnant plus d'autonomie aux régions de Donetsk et de Lougansk.
Ce statut était prévu par les accords signés à Minsk en septembre. Mais selon Kiev et les Occidentaux, les rebelles ont sapé ces accords en organisant début novembre des élections dénoncées par la communauté internationale et dont les autorités ukrainiennes demandent l'annulation.
Les toute premières négociations de Minsk visaient déjà à mettre un terme à un conflit qui a fait plus de 4.700 morts en huit mois.
Les émissaires séparatistes ont qualifié la rencontre de mercredi de "difficile" et ont aussitôt émis des doutes sur la poursuite des discussions vendredi précédemment annoncée par le président ukrainien Petro Porochenko.
- Escalade verbale -
Signe de la nervosité ambiante, Kiev et les rebelles se sont mutuellement accusés de vouloir saper le processus de paix. Le dirigeant de la république autoproclamée de Donetsk, Alexandre Zakhartchenko, a ainsi estimé jeudi que Kiev cherchait à "faire échouer les négociations de paix" et préparait une "offensive majeure" sur la zone sous contrôle séparatiste.
L'agence de presse Interfax-Ukraine, généralement bien renseignée sur la position du négociateur ukrainien, l'ex-président Léonid Koutchma, a rapporté jeudi que les rebelles cherchaient pour leur part à revoir les accords de paix précédemment conclus à Minsk.
Les républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk ont été représentées mercredi "par des gens incompétents qui ne prennent pas de décisions et ne sont pas au courant des accords conclus précédemment", a lancé une source proche des négociations citée par l'agence.
L'émissaire de la république autoproclamée de Donetsk Denis Pouchiline qui la représentait à Minsk "va revenir vendredi à Donetsk", a pour sa part annoncé à l'AFP sa conseillère.
"Jeudi nous nous sommes mis d'accord sur une déclaration pour la rencontre de Minsk, nous avons envoyé des propositions à l'OSCE. Mais nous n'avons pas reçu de réaction à notre projet, ni d'invitation à Minsk", a auparavant déploré M. Pouchiline à l'agence officielle séparatiste.
L'émissaire de la république séparatiste voisine de Lougansk Vladislav Deïnego a également accusé la partie ukrainienne "de ne pas répondre" aux initiatives avancées par les séparatistes mercredi.
A en croire une source gouvernementale ukrainienne, les discussions pour préparer la rencontre de Minsk vendredi ont duré jusque tard dans la nuit de jeudi à vendredi.
Contactée par l'AFP, l'ambassade russe à Kiev, dont l'ambassadeur Mikhaïl Zourabov représente la Russie à ces pourparlers, a dit "ne disposer d'aucune information" sur la prochaine rencontre.
Ukraine: les pourpalers de paix dans l'impasse
Le processus de paix sur l'avenir des régions séparatistes de l'est de l'Ukraine semblait vendredi à nouveau dans l'impasse après un premier cycle de négociations "difficile" à Minsk entre rebelles prorusses et émissaires de Kiev qui n'a pas permis de régler les différends de fond.
La rencontre qui était prévue vendredi dans la capitale bélarusse entre le Groupe de contact, composé de représentants de Kiev, de Moscou et de l'OSCE, et les séparatistes des républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk "n'aura pas lieu", a annoncé dans la matinée le porte-parole de la diplomatie bélarusse Dmitri Mirontchik.
Interrogé sur la date de la prochaine rencontre, il a dit que cela "dépendait des membres du groupe de contact", le Bélarus étant "toujours prêt à fournir un terrain de négociations".
Le seul accord tangible trouvé mercredi porte sur l'échange de plusieurs centaines de prisonniers, le plus important depuis le début des hostilité en avril: 225 séparatistes contre 150 Ukrainiens.
Mais les insurgés réclament surtout la reprise du financement des zones sous leur contrôle coupé par Kiev à la mi-novembre et un "statut spécial" donnant plus d'autonomie aux régions de Donetsk et de Lougansk.
Ce statut était prévu par les accords signés à Minsk en septembre. Mais selon Kiev et les Occidentaux, les rebelles ont sapé ces accords en organisant début novembre des élections dénoncées par la communauté internationale et dont les autorités ukrainiennes demandent l'annulation.
Les toute premières négociations de Minsk visaient déjà à mettre un terme à un conflit qui a fait plus de 4.700 morts en huit mois.
Les émissaires séparatistes ont qualifié la rencontre de mercredi de "difficile" et ont aussitôt émis des doutes sur la poursuite des discussions vendredi précédemment annoncée par le président ukrainien Petro Porochenko.
- Escalade verbale -
Signe de la nervosité ambiante, Kiev et les rebelles se sont mutuellement accusés de vouloir saper le processus de paix. Le dirigeant de la république autoproclamée de Donetsk, Alexandre Zakhartchenko, a ainsi estimé jeudi que Kiev cherchait à "faire échouer les négociations de paix" et préparait une "offensive majeure" sur la zone sous contrôle séparatiste.
L'agence de presse Interfax-Ukraine, généralement bien renseignée sur la position du négociateur ukrainien, l'ex-président Léonid Koutchma, a rapporté jeudi que les rebelles cherchaient pour leur part à revoir les accords de paix précédemment conclus à Minsk.
Les républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk ont été représentées mercredi "par des gens incompétents qui ne prennent pas de décisions et ne sont pas au courant des accords conclus précédemment", a lancé une source proche des négociations citée par l'agence.
L'émissaire de la république autoproclamée de Donetsk Denis Pouchiline qui la représentait à Minsk "va revenir vendredi à Donetsk", a pour sa part annoncé à l'AFP sa conseillère.
"Jeudi nous nous sommes mis d'accord sur une déclaration pour la rencontre de Minsk, nous avons envoyé des propositions à l'OSCE. Mais nous n'avons pas reçu de réaction à notre projet, ni d'invitation à Minsk", a auparavant déploré M. Pouchiline à l'agence officielle séparatiste.
L'émissaire de la république séparatiste voisine de Lougansk Vladislav Deïnego a également accusé la partie ukrainienne "de ne pas répondre" aux initiatives avancées par les séparatistes mercredi.
A en croire une source gouvernementale ukrainienne, les discussions pour préparer la rencontre de Minsk vendredi ont duré jusque tard dans la nuit de jeudi à vendredi.
Contactée par l'AFP, l'ambassade russe à Kiev, dont l'ambassadeur Mikhaïl Zourabov représente la Russie à ces pourparlers, a dit "ne disposer d'aucune information" sur la prochaine rencontre.
Caduce62- Messages : 15059
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Head of Russian Red Cross calls Putin's 'convoys' invasion of Ukraine
KYIV, December 26 /Ukrinform
Russia violates the norms of the international humanitarian law by providing "humanitarian convoys" of the Russian Emergencies Ministry to the areas in Donbas occupied by Russian soldiers and militants.
Head of the Moscow branch of the Russian Red Cross Igor Trunov told this to Ukrinform.
"Ten convoys were absolutely truly regarded [the West and the Ukrainian authorities consider Russian "humanitarian convoys" delivered to the areas in Donbas occupied by pro-Russian militants as illegal]. I do not want to accuse our structures and our state. I am a law-abiding citizen of Russia. But there is the international law. What is the Ministry of Emergency Situations? It is a paramilitary structure of the Russian state. How could the paramilitary structure appear on the territory of another state? No matter what country - a self-proclaimed state or Ukraine, it is a foreign state, it is not Russia. How has it [the paramilitary structure] got there? Is it a subject of international humanitarian law? No. Is it regulated by any convention? No. Then what is it? It's an invasion, a violation, this cannot be done," he said
KYIV, December 26 /Ukrinform
Russia violates the norms of the international humanitarian law by providing "humanitarian convoys" of the Russian Emergencies Ministry to the areas in Donbas occupied by Russian soldiers and militants.
Head of the Moscow branch of the Russian Red Cross Igor Trunov told this to Ukrinform.
"Ten convoys were absolutely truly regarded [the West and the Ukrainian authorities consider Russian "humanitarian convoys" delivered to the areas in Donbas occupied by pro-Russian militants as illegal]. I do not want to accuse our structures and our state. I am a law-abiding citizen of Russia. But there is the international law. What is the Ministry of Emergency Situations? It is a paramilitary structure of the Russian state. How could the paramilitary structure appear on the territory of another state? No matter what country - a self-proclaimed state or Ukraine, it is a foreign state, it is not Russia. How has it [the paramilitary structure] got there? Is it a subject of international humanitarian law? No. Is it regulated by any convention? No. Then what is it? It's an invasion, a violation, this cannot be done," he said
Caduce62- Messages : 15059
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Caduce62- Messages : 15059
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Il a du pain sur la planche le vova!!
Ukraine : combat à l'aéroport de Donetsk, trois soldats ukrainiens tués
Kiev - Trois soldats ukrainiens ont été tués dans des affrontements lundi à l'aéroport de Donetsk, premières pertes pour l'armée ukrainienne depuis la nouvelle trêve instaurée le 9 décembre dans l'Est rebelle prorusse, a annoncé lundi à la presse le président Petro Porochenko.
Les combats à l'aéroport de Donetsk ont pris fin il y a dix minutes, les rebelles ont battu en retraite, a affirmé M. Porochenko. Malheureusement, les informations sur les trois morts ont été confirmées, a-t-il ajouté.
Plusieurs dizaines de rebelles ont attaqué les Ukrainiens mais leur attaque a été repoussée par nos militaires, a précisé le chef de l'Etat. Les insurgés ont perdu 14 de leurs hommes, l'un d'eux a été capturé, a-t-il assuré.
Le conflit armé avec la rébellion prorusse dans l'est de l'Ukraine a fait plus de 4.700 morts depuis qu'il a éclaté en avril.
L'aéroport de Donetsk était l'un des points les plus chauds sur la ligne du front jusqu'à l'instauration du nouveau cessez-le-feu début décembre.
Cessez-le-feu vous avez dis . . .
Pour le président ukrainien, le conflit dans l'Est est "artificiel"
Etablissant lundi le bilan de l'année 2014 pour l'Ukraine, le président Petro Porochenko a souligné que le conflit dans l'Est de son pays est "artificiel". Il a été, selon lui, "apporté de l'extérieur par des agresseurs et des occupants qui doivent s'en aller", sans mentionner ouvertement la Russie.
Selon lui, deux choses permettraient de résoudre ce conflit: "la fermeture des frontières" et "le retrait des troupes étrangères". Accusé par Kiev et les Occidentaux d'armer les rebelles dans l'Est et d'y avoir déployé des troupes, Moscou dément toujours toute implication dans ce conflit.
Selon l'armée ukrainienne, jusqu'à 10'000 soldats russes se trouveraient dans l'est de l'Ukraine.
Dans son allocution, le président ukrainien a également annoncé la tenue le 15 janvier à Astana, au Kazakhstan, d'une rencontre avec la chancelière allemande Angela Merkel et les présidents français François Hollande et russe Vladimir Poutine pour discuter du conflit.
L'agence de presse russe Tass a pour sa part cité une source diplomatique qui a confirmé qu'une telle rencontre aura bien lieu, mais que la date du 15 janvier n'était qu'une des dates envisagées.
Ukraine : combat à l'aéroport de Donetsk, trois soldats ukrainiens tués
Kiev - Trois soldats ukrainiens ont été tués dans des affrontements lundi à l'aéroport de Donetsk, premières pertes pour l'armée ukrainienne depuis la nouvelle trêve instaurée le 9 décembre dans l'Est rebelle prorusse, a annoncé lundi à la presse le président Petro Porochenko.
Les combats à l'aéroport de Donetsk ont pris fin il y a dix minutes, les rebelles ont battu en retraite, a affirmé M. Porochenko. Malheureusement, les informations sur les trois morts ont été confirmées, a-t-il ajouté.
Plusieurs dizaines de rebelles ont attaqué les Ukrainiens mais leur attaque a été repoussée par nos militaires, a précisé le chef de l'Etat. Les insurgés ont perdu 14 de leurs hommes, l'un d'eux a été capturé, a-t-il assuré.
Le conflit armé avec la rébellion prorusse dans l'est de l'Ukraine a fait plus de 4.700 morts depuis qu'il a éclaté en avril.
L'aéroport de Donetsk était l'un des points les plus chauds sur la ligne du front jusqu'à l'instauration du nouveau cessez-le-feu début décembre.
Cessez-le-feu vous avez dis . . .
Pour le président ukrainien, le conflit dans l'Est est "artificiel"
Etablissant lundi le bilan de l'année 2014 pour l'Ukraine, le président Petro Porochenko a souligné que le conflit dans l'Est de son pays est "artificiel". Il a été, selon lui, "apporté de l'extérieur par des agresseurs et des occupants qui doivent s'en aller", sans mentionner ouvertement la Russie.
Selon lui, deux choses permettraient de résoudre ce conflit: "la fermeture des frontières" et "le retrait des troupes étrangères". Accusé par Kiev et les Occidentaux d'armer les rebelles dans l'Est et d'y avoir déployé des troupes, Moscou dément toujours toute implication dans ce conflit.
Selon l'armée ukrainienne, jusqu'à 10'000 soldats russes se trouveraient dans l'est de l'Ukraine.
Dans son allocution, le président ukrainien a également annoncé la tenue le 15 janvier à Astana, au Kazakhstan, d'une rencontre avec la chancelière allemande Angela Merkel et les présidents français François Hollande et russe Vladimir Poutine pour discuter du conflit.
L'agence de presse russe Tass a pour sa part cité une source diplomatique qui a confirmé qu'une telle rencontre aura bien lieu, mais que la date du 15 janvier n'était qu'une des dates envisagées.
l'ato dans l'hiver ukrainien
https://news.vice.com/article/in-photos-on-a-wintry-frontline-with-the-army-in-ukraines-fractured-east
simon ortrovski a quitter l'ukraine pour d'autre destinations. cela n'empeche pas vice news de continuer ces reportages dans le dombass. bonne année a tous
simon ortrovski a quitter l'ukraine pour d'autre destinations. cela n'empeche pas vice news de continuer ces reportages dans le dombass. bonne année a tous
dovaking- Messages : 52
Date d'inscription : 24/10/2014
Age : 60
Localisation : sud de la france
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Il n'est pas contestable que le fait de maintenir la pression sur les troupes ukrainiennes dans l'est du pays coûte fort cher à l'Ukraine et l'oblige à rester en état d'alerte. C'est le moyen de pression choisi par la Russie pour user l'Ukraine en lui causant des dommages économiques par ricochet.
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Pourquoi veux-tu qu'ils se cachent? Personne n'en a rien à foutre.
L'Occident est prêt à tolérer une sale guerre de basse intensité à ses marches dans un pays pauvre et la Russie en profite pour y agiter le nationalisme et faire oublier ses déboires économiques.
C'est gagnant/gagnant, l'Ukraine, les pauvres types du Donbass, qu'est ce qu'on s'en branle finalement...
L'Occident est prêt à tolérer une sale guerre de basse intensité à ses marches dans un pays pauvre et la Russie en profite pour y agiter le nationalisme et faire oublier ses déboires économiques.
C'est gagnant/gagnant, l'Ukraine, les pauvres types du Donbass, qu'est ce qu'on s'en branle finalement...
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 39
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Comme l'autre con n'arrête pas de chanter qu'il n'y a pas de russes en Ukraine . . .
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ukraine-La réunion du 15 pas acquise, disent Paris et Berlin
PARIS/BERLIN, 5 janvier (Reuters) - L'Allemagne a exprimé des doutes lundi sur la tenue le 15 janvier d'une réunion internationale sur le conflit en Ukraine et le président français, François Hollande, a expliqué qu'il ne participerait à ces pourparlers qu'à la condition que des "avancées" soient garanties.
Petro Porochenko, le président ukrainien, a annoncé le 29 décembre avoir invité ses homologues russe et français ainsi que la chancelière allemande, Angela Merkel, à des discussions à Astana, la capitale du Kazakhstan, le 15 janvier.
Mais lundi, le porte-parole d'Angela Merkel, Steffen Seibert, interrogé sur cette réunion, a répondu: "Je ne peux pas encore vous dire si et quand une telle réunion aura lieu. Une telle réunion n'a de sens que si nous pouvons faire de réels progrès."
Avant lui, François Hollande avait exprimé la même position lors d'un entretien accordé à France Inter, tout en exprimant son optimisme.
"Je vais à Astana le 15 janvier à une condition, c'est qu'il puisse y avoir de nouveaux progrès. Si c'est pour se réunir, se parler, sans qu'il y ait des avancées, ce n'est pas la peine. Mais je pense qu'il y en aura", a-t-il dit.
Pour Steffen Seibert, "nous avons une idée très claire de ce qui constitue de réels progrès: il s'agirait d'abord et avant tout de parvenir à la mise en oeuvre complète de l'accord de paix de Minsk et d'un cessez-le-feu véritable et durable, d'une ligne de contact entre les zones contrôlées par l'Ukraine et par les rebelles et d'un retrait des armes lourdes".
L'accord de Minsk, conclu le 5 septembre, est un protocole en 12 points censé mettre fin aux affrontements qui ont fait près de 5.000 morts dans l'est de l'Ukraine depuis avril. Mais des combats meurtriers ont régulièrement eu lieu depuis et ces dernières semaines, un échange de prisonniers a constitué le seul progrès tangible sur le terrain.
Des diplomates de haut rang ukrainiens, russes, allemands et français se sont réunis à Berlin lundi et les ministres des Affaires étrangères des quatre pays ont tenu vendredi une conférence téléphonique. Angela Merkel doit rencontrer jeudi à Berlin le Premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk.
Pour François Hollande, le président russe, Vladimir Poutine, affirme ne pas vouloir annexer l'est de l'Ukraine mais veut rester influent dans cette région et refuse l'adhésion de ce pays à l'Otan.
"M. Poutine ne veut pas annexer l'est de l'Ukraine, il me l'a dit", a-t-il rapporté. "Je pourrais ne pas le croire, je vois ce qu'il a fait en Crimée. Ce qu'il veut c'est rester influent (...) que l'Ukraine ne bascule pas dans le camp de l'Otan."
Voilà qui confirme (un peu) l'analyse de Kris chez Orkeny
PARIS/BERLIN, 5 janvier (Reuters) - L'Allemagne a exprimé des doutes lundi sur la tenue le 15 janvier d'une réunion internationale sur le conflit en Ukraine et le président français, François Hollande, a expliqué qu'il ne participerait à ces pourparlers qu'à la condition que des "avancées" soient garanties.
Petro Porochenko, le président ukrainien, a annoncé le 29 décembre avoir invité ses homologues russe et français ainsi que la chancelière allemande, Angela Merkel, à des discussions à Astana, la capitale du Kazakhstan, le 15 janvier.
Mais lundi, le porte-parole d'Angela Merkel, Steffen Seibert, interrogé sur cette réunion, a répondu: "Je ne peux pas encore vous dire si et quand une telle réunion aura lieu. Une telle réunion n'a de sens que si nous pouvons faire de réels progrès."
Avant lui, François Hollande avait exprimé la même position lors d'un entretien accordé à France Inter, tout en exprimant son optimisme.
"Je vais à Astana le 15 janvier à une condition, c'est qu'il puisse y avoir de nouveaux progrès. Si c'est pour se réunir, se parler, sans qu'il y ait des avancées, ce n'est pas la peine. Mais je pense qu'il y en aura", a-t-il dit.
Pour Steffen Seibert, "nous avons une idée très claire de ce qui constitue de réels progrès: il s'agirait d'abord et avant tout de parvenir à la mise en oeuvre complète de l'accord de paix de Minsk et d'un cessez-le-feu véritable et durable, d'une ligne de contact entre les zones contrôlées par l'Ukraine et par les rebelles et d'un retrait des armes lourdes".
L'accord de Minsk, conclu le 5 septembre, est un protocole en 12 points censé mettre fin aux affrontements qui ont fait près de 5.000 morts dans l'est de l'Ukraine depuis avril. Mais des combats meurtriers ont régulièrement eu lieu depuis et ces dernières semaines, un échange de prisonniers a constitué le seul progrès tangible sur le terrain.
Des diplomates de haut rang ukrainiens, russes, allemands et français se sont réunis à Berlin lundi et les ministres des Affaires étrangères des quatre pays ont tenu vendredi une conférence téléphonique. Angela Merkel doit rencontrer jeudi à Berlin le Premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk.
Pour François Hollande, le président russe, Vladimir Poutine, affirme ne pas vouloir annexer l'est de l'Ukraine mais veut rester influent dans cette région et refuse l'adhésion de ce pays à l'Otan.
"M. Poutine ne veut pas annexer l'est de l'Ukraine, il me l'a dit", a-t-il rapporté. "Je pourrais ne pas le croire, je vois ce qu'il a fait en Crimée. Ce qu'il veut c'est rester influent (...) que l'Ukraine ne bascule pas dans le camp de l'Otan."
Voilà qui confirme (un peu) l'analyse de Kris chez Orkeny
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Réunion d'Astana sur l'Ukraine: les conditions de Paris et Berlin
Une réunion internationale sur le conflit en Ukraine devrait avoir lieu le 15 janvier à Astana, au Kazakhstan. Le président ukrainien Petro Porochenko y a invité, dès le 29 décembre, ses homologues russe et français, ainsi que la chancelière allemande Angela Merkel. Mais Paris et Berlin viennent d'émettre des doutes sur l'utilité d'une telle rencontre.
Iront-ils à Astana pour contribuer à la recherche d'une solution au conflit en Ukraine ? En principe oui, mais à la fois Angela Merkel et François Hollande posent des conditions.
Lors de son intervention sur France Inter ce lundi matin, le président français a déclaré : « Je vais à Astana le 15 janvier à une condition, c'est qu'il puisse y avoir de nouveaux progrès. Si c'est pour se réunir, se parler, sans qu'il y ait des avancées, ce n'est pas la peine. Mais je pense qu'il y en aura », a-t-il conclu avec un brin d'optimisme, tout en soulignant que les sanctions pesant sur Moscou devront être levées s'il y a des progrès.
Berlin exprime également des conditions. « Une telle réunion n'a de sens que si nous pouvons faire de réels progrès », a dit le porte-parole de la chancelière Angela Merkel, tout en précisant : « nous avons une idée très claire de ce qui constitue de réels progrès: il s'agirait d'abord et avant tout de parvenir à la mise en oeuvre complète de l'accord de paix de Minsk et d'un cessez-le-feu véritable et durable, d'une ligne de contact entre les zones contrôlées par l'Ukraine et par les rebelles et d'un retrait des armes lourdes ».
Conclu le 5 septembre dernier, l'accord de paix de Minsk était censé mettre fin aux affrontements entre l'armée ukrainienne et les séparatistes, qui ont fait 5 000 morts depuis avril. Mais il y a peu de progrès sur le terrain et des combats meurtriers ont eu lieu à plusieurs reprises.
Paris et Berlin insistent donc sur la mise en place d'un cessez-le-feu véritable et durable, et sur le retrait des armes lourdes.
Pas gagné, éffectivement . . .
Ukraine: Porochenko remet des avions et canons automoteurs à l'armée
Le président ukrainien Piotr Porochenko a remis lundi à l'armée du pays deux avions MiG-29 et deux Su-27, des canons automoteurs Pion et plus de 150 autres armes et matériels dans la région de Jitomir, rapporte la télévision ukrainienne.
"Aujourd'hui nous pouvons montrer comment sont affectés les fonds budgétaires. Vous voyez une longue file de véhicules de dernier cri. Vous avez devant vous les plus puissants canons automoteurs de 203 mm baptisés Pion qui se sont bien comportés lors de l'opération antiterroriste (...). Les forces armées ukrainiennes sont également dotées de blindés BMP-2. Par ailleurs, nous remettons des avions modernisés à l'armée pour la première fois depuis des années", a déclaré M.Porochenko lors de la cérémonie de remise des matériels diffusée par la télévision.
Selon le service de presse du président, outre les avions Su-27 et MiG-29 et les canons automoteurs Pion, l'armée ukrainienne a reçu lundi des blindés de transport de troupes et de combat d'infanterie, des tous-terrains KrAZ Spartan, des mortiers et des fusils d'assaut.
Rien qu'en décembre dernier, trois cérémonies de remise d'armes et de matériels à l'armée se sont tenues en Ukraine, a rappelé le président Porochenko. Chaque fois, les militaires se sont vu livrer au moins 100 matériels de guerre (blindés de transport de troupes, véhicules de combat d'infanterie, chars, canons automoteurs, moyens de reconnaissance).
Le budget ukrainien pour 2015 prévoit des dépenses militaires à hauteur de 5 milliards de dollars et des garanties d'Etat pour plus de 360 millions de dollars pour l'achat d'armements.
Kiev a lancé le 15 avril une opération militaire d'envergure en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au renversement du président Viktor Ianoukovitch en février 2014. Selon l'Onu, les hostilités ont déjà fait près de 4.700 morts, dont les 298 passagers et membres d'équipage du Boeing malaisien abattu le 17 juillet, et plus de 10.000 blessés.
Début décembre, les forces gouvernementales et les brigades indépendantistes du Donbass ont conclu une trêve sous la médiation de l'OSCE. Le cessez-le-feu est entré en vigueur le 9 décembre. Selon le président, l'Ukraine a profité du cessez-le-feu pour renforcer son armée. En novembre, l'armée ukrainienne a notamment acheté des armes lourdes pour 64,5 millions de dollars en une semaine pour poursuivre son opération dans le Donbass.
Il y a eu un accident de la route hier:
Douze soldats tués dans un accident de la route
Un accident de la circulation a coûté la vie à douze soldats et en a blessé dix-huit autres, lundi soir, en Ukraine.
Douze soldats ukrainiens ont été tués et 18 autres ont été blessés lundi soir dans une collision entre un bus et des véhicules militaires dans l'est rebelle de l'Ukraine, a indiqué la Garde nationale ukrainienne dans un communiqué.
«Le 5 janvier, lors d'une rotation des volontaires et des soldats de la Garde nationale ukrainienne (...), des véhicules militaires sont entrés en collision avec un bus», indique le communiqué.
«La collision a été provoquée par de mauvaises conditions météorologiques (...). Douze soldats ont été tués et 18 ont été blessés» et hospitalisés dans la ville d'Artemivsk (région de Donetsk), précise-t-il.
Une commission comprenant des enquêteurs militaires, des responsables de la police routière et de la Garde nationale ukrainienne a été dépêchée sur place, selon la même source.
Après avoir perdu la péninsule de Crimée rattachée en mars à la Russie, l'Ukraine combat depuis près de neuf mois une rébellion séparatiste prorusse dans l'Est, un conflit qui a fait plus de 4700 morts.
Terrorists funeral: Batman Bednov and his men. Killed by other terrorists in Lugansk.
Malgré ce que disent les russes:
Résumé du 3 janvier : Dremov, « Tambov » et la mort de « Batman ».
Le début de l’année 2015 a sonné pour les boéviks comme le glas à la mémoire de la Novorossiya, tant les événements des derniers jours furent néfastes à la RPL.
Nous vous proposons une courte étude des événements des derniers jours dans l’ordre chronologique et vous présentons quelques faits dont les médias ont omis de parler.
Le 29,12,2014, le chef des cosaques de Stakhanov (RPL) Pavel Dremov, a adressé à Vladimir Poutine un appel courroucé à l’aide de l’enregistrement vidéo. Lors de son discours, il accuse les protégés de Poutine, en occurrence Plotnitskiy, du vol et de la trahison et exige sa démission. Dremov use du chantage, faisant comprendre qu’il dispose des preuves compromettantes.
Le 31,12,2014, le Service de Sécurité ukrainien diffuse l’enregistrement de la conversation téléphonique de Pavel Dremov qui affirme avoir rencontré personnellement le Premier Ministre russe Dmitriy Medvedev . Il évoque le matériel militaire et le personnel spécialisé, promis par la Russie aux cosaques. « Devant moi, Tambov a reçu l’ordre de nous fournir les chars, les blindés, les canons et tout le nécessaire avant le 15 janvier. Dimanche, Tambov vient pour inspecter les dépôts ».
De cette conversation on déduit que ce Tambov est un chef militaire gradé venu de Moscou.
Nous avons voulu en savoir davantage et avons mené notre petite enquête au sein de nos sources. Deux d’entre elles (ils ont préféré l’anonymat) proches des chefs de la RPL, ont informé que derrière le pseudo de Tambov se cache un haut gradé russe, le général-major Kouzovlev Sergueï Iourievitch qui gère toutes les questions d’approvisionnement des bandes de la RPL et leurs coordination avec les forces et les moyens russes. Les sources ouvertes à tous ne disent pas grand-chose de lui, pourtant on en sait assez pour pouvoir l’identifier: en 1990 il a été diplômé de l’École Supérieure d’Aviation et parachutisme de Riazan, il commandait la Brigade de maintien de la paix de l’Arrondissement de Volga-Oural, était le Chef d’État-major de la 58° armée (celle qui « instaurait la paix » en Géorgie en 2008). Le 22 février 2014, le Président russe l’a promu au grade de général-major.
Ce ne serait pas le seul général « en mission » à la guerre en Ukraine. Ce sont les gens comme lui, et pas les « Motorola » et « Guivi » qui gèrent l’offensive contre l’armée ukrainienne.
Le 01,01,2015, les services spéciaux russes éliminent Batman, ou Aleksandr Bednov (chef du bataillon de la RPL) avec 6 autres boéviks, il est brûlé à l’aide des lance-roquettes portatives « Shmel ». La mort de Bednov a été confirmée par les sources de la RPL et les sources connues de la propagande du Kremlin, telles que “iСorpus”, “News-Front” et “Anna News”.
En même temps, le lendemain, cette nouvelle a été présentée comme un fake et que Bednov était toujours en vie et sa mort fut une mise en scène.
Le futur proche nous éclairera de qui mérite les tanks du Kremlin et qui, les lance-roquettes portatives « Shmel » en embuscade. Déjà aujourd’hui, la quantité d’armements et d’hommes accumulés par l’ennemi, signifie les projets d’offensive sur Lyssitchansk et Popassnaya. Dremov et Mozgovoï disposent d’environs 4000 combattants mais les militaires de carrière russes pourraient bien se charger à mener cette horde à l’attaque.Nos informateurs, proches des dirigeants de la RPL, nous rapportent que les attaques seraient prévues pour les 5 ou 6 janvier, juste la nuit avant le Noël orthodoxe, bien que le fort rafraîchissement allant jusqu’à -20°C pourrait retarder ces projets de 7-10 jours. Rien ne doit endormir notre vigilance, ni les querelles terroristes, ni les cris des médias de la propagande du Kremlin au sujet de la fin de Novorossiya. Le projet de Novorossiya a connu la faillite mais Poutine est toujours là et peut encore bien nuire.
Nous serons forts et patients et le jour de la victoire viendra. Gloire à l’Ukraine !
Une réunion internationale sur le conflit en Ukraine devrait avoir lieu le 15 janvier à Astana, au Kazakhstan. Le président ukrainien Petro Porochenko y a invité, dès le 29 décembre, ses homologues russe et français, ainsi que la chancelière allemande Angela Merkel. Mais Paris et Berlin viennent d'émettre des doutes sur l'utilité d'une telle rencontre.
Iront-ils à Astana pour contribuer à la recherche d'une solution au conflit en Ukraine ? En principe oui, mais à la fois Angela Merkel et François Hollande posent des conditions.
Lors de son intervention sur France Inter ce lundi matin, le président français a déclaré : « Je vais à Astana le 15 janvier à une condition, c'est qu'il puisse y avoir de nouveaux progrès. Si c'est pour se réunir, se parler, sans qu'il y ait des avancées, ce n'est pas la peine. Mais je pense qu'il y en aura », a-t-il conclu avec un brin d'optimisme, tout en soulignant que les sanctions pesant sur Moscou devront être levées s'il y a des progrès.
Berlin exprime également des conditions. « Une telle réunion n'a de sens que si nous pouvons faire de réels progrès », a dit le porte-parole de la chancelière Angela Merkel, tout en précisant : « nous avons une idée très claire de ce qui constitue de réels progrès: il s'agirait d'abord et avant tout de parvenir à la mise en oeuvre complète de l'accord de paix de Minsk et d'un cessez-le-feu véritable et durable, d'une ligne de contact entre les zones contrôlées par l'Ukraine et par les rebelles et d'un retrait des armes lourdes ».
Conclu le 5 septembre dernier, l'accord de paix de Minsk était censé mettre fin aux affrontements entre l'armée ukrainienne et les séparatistes, qui ont fait 5 000 morts depuis avril. Mais il y a peu de progrès sur le terrain et des combats meurtriers ont eu lieu à plusieurs reprises.
Paris et Berlin insistent donc sur la mise en place d'un cessez-le-feu véritable et durable, et sur le retrait des armes lourdes.
Pas gagné, éffectivement . . .
Ukraine: Porochenko remet des avions et canons automoteurs à l'armée
Le président ukrainien Piotr Porochenko a remis lundi à l'armée du pays deux avions MiG-29 et deux Su-27, des canons automoteurs Pion et plus de 150 autres armes et matériels dans la région de Jitomir, rapporte la télévision ukrainienne.
"Aujourd'hui nous pouvons montrer comment sont affectés les fonds budgétaires. Vous voyez une longue file de véhicules de dernier cri. Vous avez devant vous les plus puissants canons automoteurs de 203 mm baptisés Pion qui se sont bien comportés lors de l'opération antiterroriste (...). Les forces armées ukrainiennes sont également dotées de blindés BMP-2. Par ailleurs, nous remettons des avions modernisés à l'armée pour la première fois depuis des années", a déclaré M.Porochenko lors de la cérémonie de remise des matériels diffusée par la télévision.
Selon le service de presse du président, outre les avions Su-27 et MiG-29 et les canons automoteurs Pion, l'armée ukrainienne a reçu lundi des blindés de transport de troupes et de combat d'infanterie, des tous-terrains KrAZ Spartan, des mortiers et des fusils d'assaut.
Rien qu'en décembre dernier, trois cérémonies de remise d'armes et de matériels à l'armée se sont tenues en Ukraine, a rappelé le président Porochenko. Chaque fois, les militaires se sont vu livrer au moins 100 matériels de guerre (blindés de transport de troupes, véhicules de combat d'infanterie, chars, canons automoteurs, moyens de reconnaissance).
Le budget ukrainien pour 2015 prévoit des dépenses militaires à hauteur de 5 milliards de dollars et des garanties d'Etat pour plus de 360 millions de dollars pour l'achat d'armements.
Kiev a lancé le 15 avril une opération militaire d'envergure en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au renversement du président Viktor Ianoukovitch en février 2014. Selon l'Onu, les hostilités ont déjà fait près de 4.700 morts, dont les 298 passagers et membres d'équipage du Boeing malaisien abattu le 17 juillet, et plus de 10.000 blessés.
Début décembre, les forces gouvernementales et les brigades indépendantistes du Donbass ont conclu une trêve sous la médiation de l'OSCE. Le cessez-le-feu est entré en vigueur le 9 décembre. Selon le président, l'Ukraine a profité du cessez-le-feu pour renforcer son armée. En novembre, l'armée ukrainienne a notamment acheté des armes lourdes pour 64,5 millions de dollars en une semaine pour poursuivre son opération dans le Donbass.
Il y a eu un accident de la route hier:
Douze soldats tués dans un accident de la route
Un accident de la circulation a coûté la vie à douze soldats et en a blessé dix-huit autres, lundi soir, en Ukraine.
Douze soldats ukrainiens ont été tués et 18 autres ont été blessés lundi soir dans une collision entre un bus et des véhicules militaires dans l'est rebelle de l'Ukraine, a indiqué la Garde nationale ukrainienne dans un communiqué.
«Le 5 janvier, lors d'une rotation des volontaires et des soldats de la Garde nationale ukrainienne (...), des véhicules militaires sont entrés en collision avec un bus», indique le communiqué.
«La collision a été provoquée par de mauvaises conditions météorologiques (...). Douze soldats ont été tués et 18 ont été blessés» et hospitalisés dans la ville d'Artemivsk (région de Donetsk), précise-t-il.
Une commission comprenant des enquêteurs militaires, des responsables de la police routière et de la Garde nationale ukrainienne a été dépêchée sur place, selon la même source.
Après avoir perdu la péninsule de Crimée rattachée en mars à la Russie, l'Ukraine combat depuis près de neuf mois une rébellion séparatiste prorusse dans l'Est, un conflit qui a fait plus de 4700 morts.
Terrorists funeral: Batman Bednov and his men. Killed by other terrorists in Lugansk.
Malgré ce que disent les russes:
Résumé du 3 janvier : Dremov, « Tambov » et la mort de « Batman ».
Le début de l’année 2015 a sonné pour les boéviks comme le glas à la mémoire de la Novorossiya, tant les événements des derniers jours furent néfastes à la RPL.
Nous vous proposons une courte étude des événements des derniers jours dans l’ordre chronologique et vous présentons quelques faits dont les médias ont omis de parler.
Le 29,12,2014, le chef des cosaques de Stakhanov (RPL) Pavel Dremov, a adressé à Vladimir Poutine un appel courroucé à l’aide de l’enregistrement vidéo. Lors de son discours, il accuse les protégés de Poutine, en occurrence Plotnitskiy, du vol et de la trahison et exige sa démission. Dremov use du chantage, faisant comprendre qu’il dispose des preuves compromettantes.
Le 31,12,2014, le Service de Sécurité ukrainien diffuse l’enregistrement de la conversation téléphonique de Pavel Dremov qui affirme avoir rencontré personnellement le Premier Ministre russe Dmitriy Medvedev . Il évoque le matériel militaire et le personnel spécialisé, promis par la Russie aux cosaques. « Devant moi, Tambov a reçu l’ordre de nous fournir les chars, les blindés, les canons et tout le nécessaire avant le 15 janvier. Dimanche, Tambov vient pour inspecter les dépôts ».
De cette conversation on déduit que ce Tambov est un chef militaire gradé venu de Moscou.
Nous avons voulu en savoir davantage et avons mené notre petite enquête au sein de nos sources. Deux d’entre elles (ils ont préféré l’anonymat) proches des chefs de la RPL, ont informé que derrière le pseudo de Tambov se cache un haut gradé russe, le général-major Kouzovlev Sergueï Iourievitch qui gère toutes les questions d’approvisionnement des bandes de la RPL et leurs coordination avec les forces et les moyens russes. Les sources ouvertes à tous ne disent pas grand-chose de lui, pourtant on en sait assez pour pouvoir l’identifier: en 1990 il a été diplômé de l’École Supérieure d’Aviation et parachutisme de Riazan, il commandait la Brigade de maintien de la paix de l’Arrondissement de Volga-Oural, était le Chef d’État-major de la 58° armée (celle qui « instaurait la paix » en Géorgie en 2008). Le 22 février 2014, le Président russe l’a promu au grade de général-major.
Ce ne serait pas le seul général « en mission » à la guerre en Ukraine. Ce sont les gens comme lui, et pas les « Motorola » et « Guivi » qui gèrent l’offensive contre l’armée ukrainienne.
Le 01,01,2015, les services spéciaux russes éliminent Batman, ou Aleksandr Bednov (chef du bataillon de la RPL) avec 6 autres boéviks, il est brûlé à l’aide des lance-roquettes portatives « Shmel ». La mort de Bednov a été confirmée par les sources de la RPL et les sources connues de la propagande du Kremlin, telles que “iСorpus”, “News-Front” et “Anna News”.
En même temps, le lendemain, cette nouvelle a été présentée comme un fake et que Bednov était toujours en vie et sa mort fut une mise en scène.
Le futur proche nous éclairera de qui mérite les tanks du Kremlin et qui, les lance-roquettes portatives « Shmel » en embuscade. Déjà aujourd’hui, la quantité d’armements et d’hommes accumulés par l’ennemi, signifie les projets d’offensive sur Lyssitchansk et Popassnaya. Dremov et Mozgovoï disposent d’environs 4000 combattants mais les militaires de carrière russes pourraient bien se charger à mener cette horde à l’attaque.Nos informateurs, proches des dirigeants de la RPL, nous rapportent que les attaques seraient prévues pour les 5 ou 6 janvier, juste la nuit avant le Noël orthodoxe, bien que le fort rafraîchissement allant jusqu’à -20°C pourrait retarder ces projets de 7-10 jours. Rien ne doit endormir notre vigilance, ni les querelles terroristes, ni les cris des médias de la propagande du Kremlin au sujet de la fin de Novorossiya. Le projet de Novorossiya a connu la faillite mais Poutine est toujours là et peut encore bien nuire.
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