L'invasion Russe en Ukraine
+7
Krispoluk
Tibo
tarkan
Matt
descroix44
Thuramir
Caduce62
11 participants
Page 39 sur 40
Page 39 sur 40 • 1 ... 21 ... 38, 39, 40
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Bonjour,
voici la carte actualisée des conflits dans le Donbass.
L'oblast de Lougansk est quasiment libéré, hormis la ville de Lougansk elle-même.
Les choses sont plus difficiles pour l'amée Ukrainienne dans l'oblast de Donetsk où la garde nationale se trouverait encerclée dans le triangle Jdanivka-Debaltseve-Torez. Les terroristes ont apparemment réussi à refaire le lien entre Donetsk et la frontière Russe.
voici la carte actualisée des conflits dans le Donbass.
L'oblast de Lougansk est quasiment libéré, hormis la ville de Lougansk elle-même.
Les choses sont plus difficiles pour l'amée Ukrainienne dans l'oblast de Donetsk où la garde nationale se trouverait encerclée dans le triangle Jdanivka-Debaltseve-Torez. Les terroristes ont apparemment réussi à refaire le lien entre Donetsk et la frontière Russe.
Tkatchenko- Messages : 89
Date d'inscription : 25/08/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Merci pour la carte, elle est plus représentative que ce que fait liveuamap.com
Comme indiqué dans le topic du gaz, la sommet d'hier avait pour objectif d'informer l'Union douanière chère à Poutine des conséquences de l'Acord d'Association.
Mais l'UE est aussi confrontée à Poutine:
Ukraine : l’Europe face au double jeu de Poutine
Editorial. De plus en plus imprévisible, le président russe Vladimir Poutine multiplie les signes contradictoires à l’égard de l’Ukraine. Au moment même où la perspective de pourparlers avec son homologue ukrainien, Petro Porochenko, laissait entrevoir l’espoir d’une avancée diplomatique, Kiev et Washington affirment observer une implication accrue de militaires russes aux côtés des séparatistes dans le Sud-Est ukrainien, où les combats font rage.
Le conflit, vieux maintenant de sept mois, a coûté la vie à plus de 2 000 personnes et causé le déplacement de centaines de milliers d’habitants de la région en guerre. Il a provoqué la destruction d’un avion de ligne malaisien, avec près de 300 personnes à bord. L’impact des sanctions économiques imposées par les Etats-Unis et l’Union européenne à la Russie est désormais réel, non seulement en Russie, mais aussi, par ricochet, dans plusieurs pays de l’Union. L’effort de guerre épuise l’économie ukrainienne, et le processus de réformes politiques et structurelles, exigées par le FMI et l’UE, est au point mort.
« UNE ESCALADE SIGNIFICATIVE »
Pour tenter de sortir de la paralysie politique et s’attaquer sérieusement au démantèlement du système de l’ancien régime, le président Porochenko, élu en mai, a annoncé des élections législatives anticipées le 26 octobre. Il est difficile d’imaginer que ces élections puissent se tenir sereinement si le sud-est du pays est toujours en guerre.
Elles seront encore moins sereines si les forces russes continuent d’intervenir. Car c’est bien ce que dénoncent désormais ouvertement les Occidentaux. Après le secrétaire général de l’OTAN, la Maison Blanche a fait état, lundi soir, d’« incursions militaires répétées de la Russie en Ukraine », à l’aide « d’artillerie, de systèmes de défense aérienne, de dizaines de chars et de soldats ». Ces incursions, a souligné Washington, « constituent une escalade significative ». Elles sont « inacceptables, dangereuses et incendiaires ».
De son côté, l’Ukraine a affirmé, sans en présenter de preuves matérielles, avoir intercepté dix parachutistes d’une division aéroportée de l’armée russe, lundi, près de Donetsk. Cela n’a pas empêché Moscou d’annoncer l’envoi d’une seconde expédition « humanitaire » en Ukraine, malgré les tensions suscitées par le premier convoi, qui a franchi la frontière, le 22 août, sans autorisation.
La chancelière Merkel, en première ligne sur ce dossier, a raison de souligner que ce conflit ne saurait être réglé que par des moyens militaires. Les Européens ont raison de chercher une issue négociée. Catherine Ashton, la chef de la diplomatie européenne, a raison de participer au sommet de Minsk, mardi 26 août, où M. Poutine et M. Porochenko devaient se rencontrer, pour la première fois depuis leur bref entretien du 6 juin en Normandie. Mais que peut-on attendre de tels entretiens si les chars russes sont en opération sur le territoire ukrainien ?
Confuse, la situation en Ukraine est aussi explosive. Le monde ne manque pas de crises graves, mais celle-ci est au cœur de l’Europe. Il est de la responsabilité des dirigeants européens de la gérer, avec fermeté et unité, sans se laisser abuser par les ruses de M. Poutine.
lemonde.fr
D'autre part:
Les présidents russe Vladimir Poutine et ukrainien Petro Porochenko ont entamé mardi un entretien en marge d’un sommet à Minsk, en Biélorussie, sur fond d’escalade dans l’est séparatiste de l’Ukraine.
Les pourparlers entre les présidents russe et ukrainien se sont terminés mercredi à Minsk sans grandes avancées concrètes pour une fin du conflit dans l'est de l'Ukraine.
Petro Porochenko et Vladimir Poutine se sont entretenus en tête-à-tête mardi pendant plus de deux heures en marge d'un sommet régional dans la capitale du Bélarus où étaient également présents des dirigeants de l'Union européenne.
Le président russe a pour sa part déclaré que la Russie était prête à "tout faire" pour le processus de paix lorsque celui-ci démarrera.
Vladimir Poutine a toutefois minimisé les protestations de Kiev après la capture de dix soldats russes en territoire ukrainien, une incursion qui est arrivée selon Moscou "par accident".
agences/fb
Ils reçoivent également "des ravitaillements réguliers" en armes sophistiquées et en munitions. Les membres de la mission de surveillance des droits de l'homme en Ukraine évaluent le bilan à au moins 2200 morts depuis le début des affrontements, à la mi-avril.
Kiev a également affirmé que des hélicoptères de l'armée russe avaient attaqué une position des gardes-frontières ukrainiens plus au nord, tuant quatre soldats. L'armée ukrainienne a annoncé 12 morts dans ses rangs en 24 heures.
Les rebelles prorusses ont annoncé avoir lancé une contre-offensive au sud de leur bastion de Donetsk dans ce qui semble être une tentative de prendre l'armée ukrainienne en tenaille.
rts.ch
Comme indiqué dans le topic du gaz, la sommet d'hier avait pour objectif d'informer l'Union douanière chère à Poutine des conséquences de l'Acord d'Association.
Mais l'UE est aussi confrontée à Poutine:
Ukraine : l’Europe face au double jeu de Poutine
Editorial. De plus en plus imprévisible, le président russe Vladimir Poutine multiplie les signes contradictoires à l’égard de l’Ukraine. Au moment même où la perspective de pourparlers avec son homologue ukrainien, Petro Porochenko, laissait entrevoir l’espoir d’une avancée diplomatique, Kiev et Washington affirment observer une implication accrue de militaires russes aux côtés des séparatistes dans le Sud-Est ukrainien, où les combats font rage.
Le conflit, vieux maintenant de sept mois, a coûté la vie à plus de 2 000 personnes et causé le déplacement de centaines de milliers d’habitants de la région en guerre. Il a provoqué la destruction d’un avion de ligne malaisien, avec près de 300 personnes à bord. L’impact des sanctions économiques imposées par les Etats-Unis et l’Union européenne à la Russie est désormais réel, non seulement en Russie, mais aussi, par ricochet, dans plusieurs pays de l’Union. L’effort de guerre épuise l’économie ukrainienne, et le processus de réformes politiques et structurelles, exigées par le FMI et l’UE, est au point mort.
« UNE ESCALADE SIGNIFICATIVE »
Pour tenter de sortir de la paralysie politique et s’attaquer sérieusement au démantèlement du système de l’ancien régime, le président Porochenko, élu en mai, a annoncé des élections législatives anticipées le 26 octobre. Il est difficile d’imaginer que ces élections puissent se tenir sereinement si le sud-est du pays est toujours en guerre.
Elles seront encore moins sereines si les forces russes continuent d’intervenir. Car c’est bien ce que dénoncent désormais ouvertement les Occidentaux. Après le secrétaire général de l’OTAN, la Maison Blanche a fait état, lundi soir, d’« incursions militaires répétées de la Russie en Ukraine », à l’aide « d’artillerie, de systèmes de défense aérienne, de dizaines de chars et de soldats ». Ces incursions, a souligné Washington, « constituent une escalade significative ». Elles sont « inacceptables, dangereuses et incendiaires ».
De son côté, l’Ukraine a affirmé, sans en présenter de preuves matérielles, avoir intercepté dix parachutistes d’une division aéroportée de l’armée russe, lundi, près de Donetsk. Cela n’a pas empêché Moscou d’annoncer l’envoi d’une seconde expédition « humanitaire » en Ukraine, malgré les tensions suscitées par le premier convoi, qui a franchi la frontière, le 22 août, sans autorisation.
La chancelière Merkel, en première ligne sur ce dossier, a raison de souligner que ce conflit ne saurait être réglé que par des moyens militaires. Les Européens ont raison de chercher une issue négociée. Catherine Ashton, la chef de la diplomatie européenne, a raison de participer au sommet de Minsk, mardi 26 août, où M. Poutine et M. Porochenko devaient se rencontrer, pour la première fois depuis leur bref entretien du 6 juin en Normandie. Mais que peut-on attendre de tels entretiens si les chars russes sont en opération sur le territoire ukrainien ?
Confuse, la situation en Ukraine est aussi explosive. Le monde ne manque pas de crises graves, mais celle-ci est au cœur de l’Europe. Il est de la responsabilité des dirigeants européens de la gérer, avec fermeté et unité, sans se laisser abuser par les ruses de M. Poutine.
lemonde.fr
D'autre part:
Le premier entretien entre Poutine et Porochenko donne peu de résultats
Les présidents russe Vladimir Poutine et ukrainien Petro Porochenko ont entamé mardi un entretien en marge d’un sommet à Minsk, en Biélorussie, sur fond d’escalade dans l’est séparatiste de l’Ukraine.
Les pourparlers entre les présidents russe et ukrainien se sont terminés mercredi à Minsk sans grandes avancées concrètes pour une fin du conflit dans l'est de l'Ukraine.
Petro Porochenko et Vladimir Poutine se sont entretenus en tête-à-tête mardi pendant plus de deux heures en marge d'un sommet régional dans la capitale du Bélarus où étaient également présents des dirigeants de l'Union européenne.
"Tout faire" pour le processus de paix
Le président ukrainien a évoqué des discussions "difficiles" et "quelques résultats", mais qui semblent insuffisants pour mettre fin au conflit meurtrier qui dure depuis plus de quatre mois entre rebelles prorusses et forces gouvernementales.Le président russe a pour sa part déclaré que la Russie était prête à "tout faire" pour le processus de paix lorsque celui-ci démarrera.
Vladimir Poutine a toutefois minimisé les protestations de Kiev après la capture de dix soldats russes en territoire ukrainien, une incursion qui est arrivée selon Moscou "par accident".
agences/fb
Rapport de l'ONU accablant pour les séparatistes
Les rebelles prorusses de l'est de l'Ukraine commettent des exactions, notamment des meurtres, des enlèvements et des actes de torture, selon un rapport de l'ONU que Reuters a pu se procurer.Ils reçoivent également "des ravitaillements réguliers" en armes sophistiquées et en munitions. Les membres de la mission de surveillance des droits de l'homme en Ukraine évaluent le bilan à au moins 2200 morts depuis le début des affrontements, à la mi-avril.
Nouveau front au sud
Sur le terrain, un nouveau front s'est ouvert près de la frontière russe dans la ville côtière de Novoazovsk (sud-est), où de violents combats se déroulaient mardi. La veille, l'armée ukrainienne a affirmé avoir stoppé une colonne de blindés venue de Russie dans ce secteur.Kiev a également affirmé que des hélicoptères de l'armée russe avaient attaqué une position des gardes-frontières ukrainiens plus au nord, tuant quatre soldats. L'armée ukrainienne a annoncé 12 morts dans ses rangs en 24 heures.
Les rebelles prorusses ont annoncé avoir lancé une contre-offensive au sud de leur bastion de Donetsk dans ce qui semble être une tentative de prendre l'armée ukrainienne en tenaille.
rts.ch
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Si une photo n'est que de l'instantané, l'attitude et le regard de V. Poutine vis à vis de son homologue ukrainien, ne laisse que très peu de place à la franchise !Matt a écrit:..../.....
D'autre part:Le premier entretien entre Poutine et Porochenko donne peu de résultats
Les présidents russe Vladimir Poutine et ukrainien Petro Porochenko ont entamé mardi un entretien en marge d’un sommet à Minsk, en Biélorussie, sur fond d’escalade dans l’est séparatiste de l’Ukraine.
...../.....
Invité- Invité
Re: L'invasion Russe en Ukraine
La vidéo:
Et une autre qui montre le changement de visage de Prochenko lorsqu'il regarde Poutine:
http://coub.com/view/3233d
Assez explicite.
Et une autre qui montre le changement de visage de Prochenko lorsqu'il regarde Poutine:
http://coub.com/view/3233d
Assez explicite.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Il y aurait à nouveau une colonne de blindé Russe, sont-ils aussi "perdu"?
L'armée ukrainienne a fait état mercredi de l'avancement d'une colonne de blindés russes dans le sud-est de l'Ukraine où un nouveau front s'est ouvert lundi.
"Nous avons des informations sur l'avancement d'une colonne composée de 100 engins dont des chars, des blindés, des lance-roquettes multiples Grad sur la route Starobechevé-Telmanové", a précisé l'état-major de l'opération ukrainienne dans l'Est.
Cette colonne "marquées par un triangle ou un cercle blanc" se dirige vers la localité de Telmanové, à une vingtaine de kilomètres de la frontière russe et à 80 km au sud de Donetsk, place forte des rebelles prorusses.
Telmanové se situe à une quarantaine de kilomètres au nord de Novoazovsk où les autorités ukrainiennes avaient affirmé avoir stoppé lundi une colonne de blindés russes. Les forces régulières et séparatistes prorusses échangeaient mardi des tirs d'artillerie et la veille et menaient des combats au sol.
Les rebelles prorusses ont annoncé lundi le lancement d'une contre-offensive au sud de leur bastion de Donetsk dans ce qui semble être une tentative de prendre l'armée ukrainienne en tenailles.
Selon l'armée ukrainienne, une autre colonne composée de six lance-roquettes Grad et des camions avec des combattants a fait incursion depuis la Russie par la localité de Dibrovka située à 110 km à l'est de Donetsk.
A Donetsk, trois civils ont été tués en 24 heures par des éclats d'obus dans le district Petrovski (ouest).
7sur7.be
Admirez les réactions, certaines valent 10!!
Confirmation par lefigaro.fr
Et pour celle d'hier:
Dans une vidéo obtenue via internet, un homme qui ferait partie des parachutistes russes arrêtés indique qu’ils sont partis de la région russe de Rostov.
“Saviez-vous que vous étiez entré illégalement en Ukraine ? “, lui demande l’homme qui l’interroge.
“Je m’en suis douté, mais j’en ai été sûr quand ils ont commencé à nous bombarder”, répond le soldat.
L’arrestation des soldats russes intervient trois jours après le passage du convoi controversé d’aide humanitaire russe en Ukraine sans l’accord de Kiev.
L’OTAN avait également noté une augmentation alarmante du nombre de soldats et d’avions russes déployés à proximité de la frontière ukrainienne et constaté une livraison d’armes et de véhicules aux groupes séparatistes.
Avec AFP et Reuters
Copyright 2014 euronews
Des blindés russes dans le Sud-Est, selon Kiev
27/08/14 - 10h30 Source: BelgaL'armée ukrainienne a fait état mercredi de l'avancement d'une colonne de blindés russes dans le sud-est de l'Ukraine où un nouveau front s'est ouvert lundi.
"Nous avons des informations sur l'avancement d'une colonne composée de 100 engins dont des chars, des blindés, des lance-roquettes multiples Grad sur la route Starobechevé-Telmanové", a précisé l'état-major de l'opération ukrainienne dans l'Est.
Cette colonne "marquées par un triangle ou un cercle blanc" se dirige vers la localité de Telmanové, à une vingtaine de kilomètres de la frontière russe et à 80 km au sud de Donetsk, place forte des rebelles prorusses.
Telmanové se situe à une quarantaine de kilomètres au nord de Novoazovsk où les autorités ukrainiennes avaient affirmé avoir stoppé lundi une colonne de blindés russes. Les forces régulières et séparatistes prorusses échangeaient mardi des tirs d'artillerie et la veille et menaient des combats au sol.
Les rebelles prorusses ont annoncé lundi le lancement d'une contre-offensive au sud de leur bastion de Donetsk dans ce qui semble être une tentative de prendre l'armée ukrainienne en tenailles.
Selon l'armée ukrainienne, une autre colonne composée de six lance-roquettes Grad et des camions avec des combattants a fait incursion depuis la Russie par la localité de Dibrovka située à 110 km à l'est de Donetsk.
A Donetsk, trois civils ont été tués en 24 heures par des éclats d'obus dans le district Petrovski (ouest).
7sur7.be
Admirez les réactions, certaines valent 10!!
Confirmation par lefigaro.fr
Et pour celle d'hier:
Des soldats russes arrêtés dans l’Est de l’Ukraine en “mission commandée”
Dix parachutistes russes ont été arrêtés sur le territoire ukrainien, à 20 kilomètres de la frontière avec la Russie. L’arrestation a eu lieu lundi soir, la veille du sommet de Minsk. Elle apparaît comme une preuve de l’implication de forces russes dans le conflit entre les séparatistes pro russes et les autorités de Kiev. Une source militaire russe affirme au contraire que les soldats patrouillaient à la frontière et qu’ils l’ont traversé par erreur.Dans une vidéo obtenue via internet, un homme qui ferait partie des parachutistes russes arrêtés indique qu’ils sont partis de la région russe de Rostov.
“Saviez-vous que vous étiez entré illégalement en Ukraine ? “, lui demande l’homme qui l’interroge.
“Je m’en suis douté, mais j’en ai été sûr quand ils ont commencé à nous bombarder”, répond le soldat.
L’arrestation des soldats russes intervient trois jours après le passage du convoi controversé d’aide humanitaire russe en Ukraine sans l’accord de Kiev.
L’OTAN avait également noté une augmentation alarmante du nombre de soldats et d’avions russes déployés à proximité de la frontière ukrainienne et constaté une livraison d’armes et de véhicules aux groupes séparatistes.
Avec AFP et Reuters
Copyright 2014 euronews
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Kiev affirme que les forces russes ont installé un «quartier général» dans l'Est
Les autorités ukrainiennes ont affirmé ce mercredi que des troupes russes entrées en Ukraine avaient installé un « quartier général » dans la région séparatiste de Donetsk. « Selon les informations sur le terrain, le quartier général d’un bataillon tactique des forces armées russes a été déployé en périphérie de la localité de Pobeda », située à 48 km au sud-est du bastion des rebelles de Donetsk et à 60 km à l’ouest de la frontière russe, a affirmé le porte-parole militaire ukrainien Andriï Lyssenko. « Si ce groupe tactique s’est également perdu et s’est retrouvé par accident sur le territoire ukrainien, comme les parachutistes de la 98e division des forces armées russes, nous pouvons leur rappeler qu’ils peuvent retourner en Russie en se dirigeant vers l’Est », a-t-il ajouté.
lacapitale.be
S'il n'en était la situation, on pourrait en rire . . . mais en ce moment, on a pas envie.
Les autorités ukrainiennes ont affirmé ce mercredi que des troupes russes entrées en Ukraine avaient installé un « quartier général » dans la région séparatiste de Donetsk. « Selon les informations sur le terrain, le quartier général d’un bataillon tactique des forces armées russes a été déployé en périphérie de la localité de Pobeda », située à 48 km au sud-est du bastion des rebelles de Donetsk et à 60 km à l’ouest de la frontière russe, a affirmé le porte-parole militaire ukrainien Andriï Lyssenko. « Si ce groupe tactique s’est également perdu et s’est retrouvé par accident sur le territoire ukrainien, comme les parachutistes de la 98e division des forces armées russes, nous pouvons leur rappeler qu’ils peuvent retourner en Russie en se dirigeant vers l’Est », a-t-il ajouté.
lacapitale.be
S'il n'en était la situation, on pourrait en rire . . . mais en ce moment, on a pas envie.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Vu sur l'aéroport de Dnipropétrovsk : une dizaine d'avions et 3 hélicos mais très au repos
Vu les pertes, ils ont peut être raison mais ...
Les jolies couleurs : c'était pour le défilé de la fête nationale ?
Pas très opérationnel en ce moment !!
Vu les pertes, ils ont peut être raison mais ...
Les jolies couleurs : c'était pour le défilé de la fête nationale ?
Pas très opérationnel en ce moment !!
Caduce62- Messages : 15058
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Je ne suis pas spécialiste en la matière, mais des Mig pour des attaques au sol ne me semblent pas vraiment convenir.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Actuellement ça part dans tous les sens et se faire une idée de la situation militaire devient presque impossible.
En attendant, les médias relayent l'info que la Russie est bien présente en Ukraine (doux euphémisme):
"La Russie fait-elle la guerre contre l'Ukraine et si oui pour quelles raisons?"
7sur7.be
Les Etats-Unis parlent d'une intervention russe "directe" en Ukraine
rts.ch
Une présence de soldats russes en Ukraine «serait intolérable et inacceptable»
François le mou s'exprime:
lesoir.be
Crise en Ukraine: le Canada se moque sur Twitter de la Russie
arcinfo.ch
Plus gênant pour poutpout:
Réunion de l'OSCE sur les "violations russes"
L'OSCE tiendra à 11H00 heure française aujourd'hui une réunion spéciale consacrée aux "violations russes en Ukraine", a annoncé la mission américiane auprès de l'organisation internationale basée à Vienne.
L'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) a confirmé de son côté la tenue d'une réunion consacrée "aux derniers développements en Ukraine", alors que les allégations se multiplient sur l'implication directe de soldats russes dans l'Est du pays.
lefigaro.fr
Mais vova va t'il s'en inquiéter? J'en doute fort, il est trop fourbe.
A propos des prisoniers russe de lundi:
Vidéos contre crachats : la guerre de propagande en Ukraine
C'est un des "problèmes"
liberation.fr
En attendant, les médias relayent l'info que la Russie est bien présente en Ukraine (doux euphémisme):
"La Russie fait-elle la guerre contre l'Ukraine et si oui pour quelles raisons?"
7sur7.be
Les Etats-Unis parlent d'une intervention russe "directe" en Ukraine
rts.ch
Une présence de soldats russes en Ukraine «serait intolérable et inacceptable»
François le mou s'exprime:
lesoir.be
Crise en Ukraine: le Canada se moque sur Twitter de la Russie
arcinfo.ch
Plus gênant pour poutpout:
Réunion de l'OSCE sur les "violations russes"
L'OSCE tiendra à 11H00 heure française aujourd'hui une réunion spéciale consacrée aux "violations russes en Ukraine", a annoncé la mission américiane auprès de l'organisation internationale basée à Vienne.
L'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) a confirmé de son côté la tenue d'une réunion consacrée "aux derniers développements en Ukraine", alors que les allégations se multiplient sur l'implication directe de soldats russes dans l'Est du pays.
lefigaro.fr
Mais vova va t'il s'en inquiéter? J'en doute fort, il est trop fourbe.
A propos des prisoniers russe de lundi:
Vidéos contre crachats : la guerre de propagande en Ukraine
C'est un des "problèmes"
liberation.fr
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Pas bon pour le moment:
"Adviser to Ukrainian Interior Minister: Russia launches full-scale invasion"
euromaidan press
BREAKING: Reuters reporter in southern Russia near border sees troops, vehicles with no military ID markings and number plates removed
PzFeed
Border guards of Khersov repulsed attack of Russian sabeuters from Crimea
unian
President cancelled his visit to Turkey and urgently convenes the NSDC meeting
APU
MIA advisor Gerashenko: we must declare state of war and break all relations with RF
UkrPravda
Yatsenyuk: #Putin purposefully started a war in Europe. The whole world knows it and one can't hide it
myroslavapetsa
Je crains le pire . . .
"Adviser to Ukrainian Interior Minister: Russia launches full-scale invasion"
euromaidan press
BREAKING: Reuters reporter in southern Russia near border sees troops, vehicles with no military ID markings and number plates removed
PzFeed
Border guards of Khersov repulsed attack of Russian sabeuters from Crimea
unian
President cancelled his visit to Turkey and urgently convenes the NSDC meeting
APU
MIA advisor Gerashenko: we must declare state of war and break all relations with RF
UkrPravda
Yatsenyuk: #Putin purposefully started a war in Europe. The whole world knows it and one can't hide it
myroslavapetsa
Je crains le pire . . .
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Il semble que le pire soit en cours si j'en crois la presse:
Kiev parle d'une "invasion russe" dans l'est de l'Ukraine
boursier.com
L'Ukraine demande à l'Union européenne «une aide militaire d'envergure» suite à une «invasion russe»
sudinfo.be
Ukraine: Timochenko appelle à demander une aide militaire à l'Occident
la voix de son maître
La Lituanie a accusé jeudi la Russie de procéder à une "invasion militaire évidente" en Ukraine, et demandé une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU à ce sujet. "La Lituanie condamne fermement l'invasion évidente du territoire de l'Ukraine par les forces armées de la Fédération de Russie" et "appelle le Conseil de sécurité de l'ONU à examiner ce sujet immédiatement", a déclaré le ministère lituanien des Affaires étrangères.
Selon ce pays balte, membre non permanent du Conseil de sécurité, les actions de Moscou "violent ouvertement la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine, et sapent la sécurité à travers toute la région". Vilnius a appelé la Russie à "retirer immédiatement ses forces armées, ses armes et équipements du territoire souverain de l'Ukraine". Les autorités ukrainiennes ont accusé les troupes russes d'opérer sur leur sol pour soutenir les séparatistes pro-russes face aux forces ukrainiennes. Moscou a toujours démenti ces allégations, dont l'Otan et la Pologne affirment avoir la preuve.
"Intolérable et inacceptable"
L'ambassadeur américain à Kiev a réitéré les accusations jeudi matin, tandis que le président français François Hollande avertissait solennellement qu'une éventuelle présence militaire russe en Ukraine serait "intolérable et inacceptable". Le chef de la diplomatie lituanienne Linas Linkevicius a appelé jeudi l'Occident à aider l'Ukraine, y compris militairement. "Le soutien est nécessaire dans tous les domaines, y compris un soutien à l'armée ukrainienne qui a bien du mal à repousser une agression de l'extérieur", a déclaré Linas Linkevicius. "C'est une agression et une guerre non déclarée, malgré les démentis. Les faits et les informations des services de renseignement de l'Otan rendent ces démentis de moins en moins convaincants", a-t-il ajouté.
Selon le ministre letton des Affaires étrangères Edgars Rinkevics, "l'invasion russe de l'Ukraine devrait être considérée par le Conseil de sécurité de l'ONU comme un acte d'agression". "L'ONU doit réagir [...], c'est une guerre", a-t-il écrit jeudi sur son compte Twitter. De son côté, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a confirmé jeudi la tenue d'une réunion d'urgence consacrée "aux derniers développements en Ukraine".
lepoint.fr
Kiev parle d'une "invasion russe" dans l'est de l'Ukraine
boursier.com
L'Ukraine demande à l'Union européenne «une aide militaire d'envergure» suite à une «invasion russe»
sudinfo.be
Ukraine: Timochenko appelle à demander une aide militaire à l'Occident
la voix de son maître
La Lituanie demande une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU
Selon ce pays balte, les actions de Moscou "violent ouvertement la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine, et sapent la sécurité à travers toute la région".La Lituanie a accusé jeudi la Russie de procéder à une "invasion militaire évidente" en Ukraine, et demandé une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU à ce sujet. "La Lituanie condamne fermement l'invasion évidente du territoire de l'Ukraine par les forces armées de la Fédération de Russie" et "appelle le Conseil de sécurité de l'ONU à examiner ce sujet immédiatement", a déclaré le ministère lituanien des Affaires étrangères.
Selon ce pays balte, membre non permanent du Conseil de sécurité, les actions de Moscou "violent ouvertement la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine, et sapent la sécurité à travers toute la région". Vilnius a appelé la Russie à "retirer immédiatement ses forces armées, ses armes et équipements du territoire souverain de l'Ukraine". Les autorités ukrainiennes ont accusé les troupes russes d'opérer sur leur sol pour soutenir les séparatistes pro-russes face aux forces ukrainiennes. Moscou a toujours démenti ces allégations, dont l'Otan et la Pologne affirment avoir la preuve.
"Intolérable et inacceptable"
L'ambassadeur américain à Kiev a réitéré les accusations jeudi matin, tandis que le président français François Hollande avertissait solennellement qu'une éventuelle présence militaire russe en Ukraine serait "intolérable et inacceptable". Le chef de la diplomatie lituanienne Linas Linkevicius a appelé jeudi l'Occident à aider l'Ukraine, y compris militairement. "Le soutien est nécessaire dans tous les domaines, y compris un soutien à l'armée ukrainienne qui a bien du mal à repousser une agression de l'extérieur", a déclaré Linas Linkevicius. "C'est une agression et une guerre non déclarée, malgré les démentis. Les faits et les informations des services de renseignement de l'Otan rendent ces démentis de moins en moins convaincants", a-t-il ajouté.Selon le ministre letton des Affaires étrangères Edgars Rinkevics, "l'invasion russe de l'Ukraine devrait être considérée par le Conseil de sécurité de l'ONU comme un acte d'agression". "L'ONU doit réagir [...], c'est une guerre", a-t-il écrit jeudi sur son compte Twitter. De son côté, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a confirmé jeudi la tenue d'une réunion d'urgence consacrée "aux derniers développements en Ukraine".
lepoint.fr
Dernière édition par Matt le Jeu 28 Aoû - 16:46, édité 1 fois
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Le président ukrainien affirme qu'une "invasion russe" a commencé
rts.ch
lepetitjournal.com
nouvelobs.com
euromaidan press (en anglais)
rts.ch
lepetitjournal.com
nouvelobs.com
euromaidan press (en anglais)
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Plusieurs dizaines d'épouses de soldats russes ont tenté de manifester jeudi pour exiger des autorités russes des explications sur le sort de leurs proches, alors que se multiplient les accusations d'intervention militaire russe en Ukraine.
Les jeunes femmes, la plupart âgées d'une vingtaine d'années, certaines venues accompagnées d'enfants en bas-âge, se sont rassemblées près de la base militaire du 331ème régiment de la 98ème division aéroportée, à Kostroma, à 330 kilomètres au nord de Moscou.
Mais les autorités russes leur ont interdit de brandir des banderoles, raconte à l'AFP Valeria Solokova, épouse de l'un des soldats du régiment.
Avec environ 350 de ses camarades et 50 autres soldats de la base proche d'Ivanovo, le mari de Mme Solokova a été envoyé pour participer à des exercices militaires à la frontière russo-ukrainienne, mais n'a pas donné signe de vie depuis.
En début de semaine, quinze soldats sont revenus, blessés, et d'autres dans des cercueils, assure-t-elle. Son mari, quant à lui, ne figure ni sur la liste des morts ni sur celle des blessés.
"Un Cargo-200 est arrivé à Kostroma hier", confie Mme Sokolova, faisant allusion au code militaire utilisé pour évoquer le corps d'un soldat tué.
Aucune information ne filtre sur le sort des soldats partis de Kostroma, et les commandants du régiment refusent de confirmer qu'ils se battent en Ukraine.
"La seule chose qu'ils acceptent de nous dire, c'est qu'ils ne sont pas en Russie", regrette Mme Sokolova.
Selon la présidente du Comité des mères de soldats russes, Valentina Melnikova, citée jeudi par la chaîne de télévision d'opposition Dojd, près de 15.000 soldats russes combattent en Ukraine auprès des séparatistes prorusses.
La Russie a toujours démenti les affirmations de Kiev et des Occidentaux selon lesquelles elle aurait envoyé des hommes combattre aux côtés des séparatistes dans l'est de l'Ukraine.
Kiev et Washington ont accusé jeudi la Russie d'intervention directe dans l'est de l'Ukraine, en proie à de violents combats.
Plusieurs médias indépendants russes ont fait état de funérailles tenues en secret de deux parachutistes dans le nord de la Russie, citant des proches affirmant qu'ils avaient été tués en Ukraine où officiellement la Russie n'a pas déployé de troupes.
"Ces informations sont actuellement vérifiées par les autorités compétentes", a déclaré mercredi soir le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par l'agence de presse officielle Itar-Tass.
Dans sa dernière conversation téléphonique avec sa femme, le mari de Mme Sokolova lui avait annoncé qu'il avait reçu l'ordre de quitter sa base en camion, avec des vêtements d'hiver, tandis que ses camarades partaient "à bord d'un tank", mais sans préciser leur destination.
"Il m'a dit "je reviendrai, je t'aime", se souvient Mme Sokolova, qui s'était alors étonnée de l'inhabituelle émotion avec laquelle son mari avait prononcé ces mots.
A l'une des portes de la base militaire, un homme, en tenue civile, tente de rassurer les épouses et mères des soldats.
"Vos enfants seront fiers de leur père", dit-il à l'une d'entre elles, refusant de discuter avec la presse. "Ce sont d'honnêtes combattants russes".
Olga Garina, mère du soldat Egor Potchoiev, a raconté au téléphone à l'AFP que son fils était "dans un centre de détention à Kiev", précisant qu'il participait à un exercice militaire, mais s'était ensuite retrouvé en Ukraine.
Kiev avait annoncé en début de semaine avoir capturé dix parachutistes russes qui se trouvaient sur son territoire, à une vingtaine de kilomètres de la frontière. "Un accident", a assuré une source militaire russe aux agences de presse officielles.
Moscou avait envoyé de nombreux soldats en Crimée avant son rattachement en mars dernier, en niant leur présence dans un premier temps. Un démenti qui avait rappelé l'invasion soviétique de l'Afghanistan en 1979, lorsque l'URSS avait aussi refusé pendant plusieurs mois de reconnaître qu'elle était en guerre contre Kaboul.
Les jeunes femmes, la plupart âgées d'une vingtaine d'années, certaines venues accompagnées d'enfants en bas-âge, se sont rassemblées près de la base militaire du 331ème régiment de la 98ème division aéroportée, à Kostroma, à 330 kilomètres au nord de Moscou.
Mais les autorités russes leur ont interdit de brandir des banderoles, raconte à l'AFP Valeria Solokova, épouse de l'un des soldats du régiment.
Avec environ 350 de ses camarades et 50 autres soldats de la base proche d'Ivanovo, le mari de Mme Solokova a été envoyé pour participer à des exercices militaires à la frontière russo-ukrainienne, mais n'a pas donné signe de vie depuis.
En début de semaine, quinze soldats sont revenus, blessés, et d'autres dans des cercueils, assure-t-elle. Son mari, quant à lui, ne figure ni sur la liste des morts ni sur celle des blessés.
"Un Cargo-200 est arrivé à Kostroma hier", confie Mme Sokolova, faisant allusion au code militaire utilisé pour évoquer le corps d'un soldat tué.
Aucune information ne filtre sur le sort des soldats partis de Kostroma, et les commandants du régiment refusent de confirmer qu'ils se battent en Ukraine.
"La seule chose qu'ils acceptent de nous dire, c'est qu'ils ne sont pas en Russie", regrette Mme Sokolova.
Selon la présidente du Comité des mères de soldats russes, Valentina Melnikova, citée jeudi par la chaîne de télévision d'opposition Dojd, près de 15.000 soldats russes combattent en Ukraine auprès des séparatistes prorusses.
La Russie a toujours démenti les affirmations de Kiev et des Occidentaux selon lesquelles elle aurait envoyé des hommes combattre aux côtés des séparatistes dans l'est de l'Ukraine.
Kiev et Washington ont accusé jeudi la Russie d'intervention directe dans l'est de l'Ukraine, en proie à de violents combats.
Plusieurs médias indépendants russes ont fait état de funérailles tenues en secret de deux parachutistes dans le nord de la Russie, citant des proches affirmant qu'ils avaient été tués en Ukraine où officiellement la Russie n'a pas déployé de troupes.
"Ces informations sont actuellement vérifiées par les autorités compétentes", a déclaré mercredi soir le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par l'agence de presse officielle Itar-Tass.
Dans sa dernière conversation téléphonique avec sa femme, le mari de Mme Sokolova lui avait annoncé qu'il avait reçu l'ordre de quitter sa base en camion, avec des vêtements d'hiver, tandis que ses camarades partaient "à bord d'un tank", mais sans préciser leur destination.
"Il m'a dit "je reviendrai, je t'aime", se souvient Mme Sokolova, qui s'était alors étonnée de l'inhabituelle émotion avec laquelle son mari avait prononcé ces mots.
A l'une des portes de la base militaire, un homme, en tenue civile, tente de rassurer les épouses et mères des soldats.
"Vos enfants seront fiers de leur père", dit-il à l'une d'entre elles, refusant de discuter avec la presse. "Ce sont d'honnêtes combattants russes".
Olga Garina, mère du soldat Egor Potchoiev, a raconté au téléphone à l'AFP que son fils était "dans un centre de détention à Kiev", précisant qu'il participait à un exercice militaire, mais s'était ensuite retrouvé en Ukraine.
Kiev avait annoncé en début de semaine avoir capturé dix parachutistes russes qui se trouvaient sur son territoire, à une vingtaine de kilomètres de la frontière. "Un accident", a assuré une source militaire russe aux agences de presse officielles.
Moscou avait envoyé de nombreux soldats en Crimée avant son rattachement en mars dernier, en niant leur présence dans un premier temps. Un démenti qui avait rappelé l'invasion soviétique de l'Afghanistan en 1979, lorsque l'URSS avait aussi refusé pendant plusieurs mois de reconnaître qu'elle était en guerre contre Kaboul.
Caduce62- Messages : 15058
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Maintenant, la monde sait et dois agir:
Les éléments qui accréditent l'intervention de soldats russes en Ukraine
Des soldats russes capturés en territoire ukrainien, mercredi 27 août, à Kiev. | REUTERS/VALENTYN OGIRENKO
« Derrière les forces d'autodéfense de Crimée, bien sûr, se trouvaient nos militaires. » Le 17 avril, un mois après le rattachement de la péninsule ukrainienne à la Fédération deRussie, Vladimir Poutine reconnaissait dans un haussement d'épaules, au détour d'une interview télévisée, ce qu'il avait toujours nié : les mystérieux soldats sans insigne qui avaient pris possession du territoire deux mois auparavant étaient russes. « Ils se sont comportés de manière très correcte », précisait le président russe.
Les « petits hommes verts » – comme les Ukrainiens avaient ironiquement surnommé ces soldats, sont de retour en Ukraine. En Crimée, leur seule présence avait suffi à chasser l'arméeukrainienne de ses bases. Dans le Donbass, ils font la guerre, meurent ou sont blessés, parfois faits prisonniers. Des indices observables aussi bien sur le théâtre ukrainien que dans les provinces reculées de Russie permettent d'affirmer que l'implication de longue date de Moscou dans l'est de l'Ukraine est en train de se muer en guerre directe contre Kiev.
« 3 000 À 4 000 SOLDATS » RUSSES PARMI LES INSURGÉS
Jeudi 28 août au matin, le chef des séparatistes de Donetsk, Alexandre Zakhartchenko, a reconnu que « 3 000 à 4 000 soldats » russes servaient dans les rangs des insurgés. « Parmi nous se trouvent des soldats, qui, plutôt que de passerleurs permissions sur les plages, nous ont rejoints, et qui combattent pour la liberté de leurs frères » s'est-il empressé d'ajouter.
A Pskov, dans le nord de la Russie, on enterre en secret des parachutistes d'unités régulières de l'armée, sans que le lieu et les conditions de leur mort ne soient dévoilés à leur famille. Le secret est difficile à garder, mais tous les moyens sont bons. Une équipe de la télévision russe Dojd a été agressée à la sortie du cimetière de la ville par des hommes en survêtement.
A Kostroma, à 300 km au nord-est de Moscou, un petit groupe de femmes s'est réuni, mercredi, pour demander des explications sur le sort de leurs fils et maris. La scène a été filmée : l'une d'elles, les yeux rougis, s'adresse directement à Vladimir Poutine : « Je vous en supplie, rendez-moi mon fils, rendez-le moi vivant. » Le fils se nomme Egor Potchtoev. Sa capture a été rendue publique lundi par l'armée ukrainienne, qui a diffusé les témoignages filmés de dix soldats russes qu'elle dit avoir faits prisonniers. Les hommes expliquent ne pas avoirété prévenus qu'ils étaient envoyés au front en Ukraine. « J'ai compris que nous étions dans une zone de guerre quand mon blindé a été bombardé », dit l'un d'eux.
Moscou a expliqué que ces soldats s'étaient retrouvés en territoire ukrainien « par erreur ». Ils ont été capturés près du village de Dzerkalny, dans la région de Louhansk. Des témoignages recueillis par l'agence de presse Reuters indiquent qu'une unité entière, composée de plusieurs dizaines de soldats sans insigne, est stationnée à sept kilomètres de là. Leurs uniformes sont les mêmes que ceux des prisonniers exhibés par Kiev, les numéros d'identification de leurs véhicules ont été recouverts de peinture blanche.
« AFFAIRE INTÉRIEURE UKRAINIENNE »
Combien de soldats russes combattent en Ukraine ? Impossible de le savoir. Là encore, seuls des éléments parcellaires permettent de saisir l'ampleur de l'intervention russe. Le Comité des mères de soldats de Saint-Pétersbourg assure que 100 militaires sont soignés dans les hôpitaux de la ville. Le comité de Stavropol a dressé une liste – qu'il reconnaît« incomplète » – de 400 tués ou blessés à travers toute la Russie.
La réapparition dans le paysage des comités de mères de soldats, une institution respectée des Russes, a semé le trouble dans le pays. Leur nom même évoque les années 1990, les guerres sales et meurtrières de Tchétchénie, au cours desquelles elles étaient particulièrement actives. Dans un éditorial, le quotidien Vedomosti demandait mercredi : « Sommes-nous en guerre en Ukraine ? Si oui, sur quelles bases ? Si non, qui repose dans les tombes fraîchement creusées dans les cimetières militaires ? » Plus loin, le journal met en garde : « Le silence et les commentaires vaseux des institutions officielles ne font qu'engendrer un climat de suspicion, en rappelant les moments désagréables de l'histoire russe et soviétique. »
Mardi, à Minsk, où il venait de rencontrer son homologue ukrainien Petro Porochenko, Vladimir Poutine a répété la position officielle russe : Moscou, uniquement préoccupé du sort des « populations russophones », n'a pas les moyens depeser sur ce qui n'est qu'une « affaire intérieure ukrainienne ». La mort de simples soldats dans les plaines du Donbass – et plus seulement de volontaires ou de membres des forces spéciales – risque de rendre cette position difficilement tenable auprès de son opinion publique.
La pression internationale est elle aussi montée d'un cran ces derniers jours. Jeudi matin, l'ambassadeur américain à Kiev a affirmé que la Russie était désormais « directement impliquée » dans les combats. Côté européen, la chancelière allemande Angela Merkel a demandé mercredi à M. Poutine, lors d'une conversation téléphonique, des « explications » sur les informations faisant état de la présence de troupes russes sur le sol ukrainien. Dans son discours aux ambassadeurs prononcé jeudi, François Hollande a estimé que la présence de soldats russes « serait intolérable et inacceptable ».
Jusqu'à présent, les mises en garde occidentales n'ont pas infléchi la position du Kremlin. Pendant que l'Europe passait progressivement du niveau 1 de ses sanctions aux niveaux 2 et 3, Moscou n'a fait qu'accentuer son soutien aux forces séparatistes, livrant armes et blindés en quantités toujours plus importantes.
CHUTE DE NOVOAZOVSK
Ces derniers jours, l'implication russe n'a pas seulement changé de nature, elle a aussi changé d'ampleur. Le New York Times citait mercredi des sources au sein du renseignement américain faisant état, photos satellites à l'appui, de mouvements massifs de blindés et de pièces d'artillerie en provenance de Russie. Kiev alerte depuis plusieurs jours sur ces nouvelles incursions, allant jusqu'à évoquer, mercredi, une colonne de cent véhicules faisant route vers le sud de la région de Donetsk. Ce chiffre ne peut être vérifié, et rien ne dit que l'armée ukrainienne ne l'amplifie pas pour mieux faire passer dans l'opinion ukrainienne ses derniers revers sur le terrain.
Quel est l'objectif de Moscou ? L'arrivée des renforts russes a d'ores et déjà permis de desserrer l'étau autour de Donetsk, la capitale des séparatistes. Mais l'ouverture d'un nouveau front, sur la côte de la mer d'Azov, fait réapparaître le spectre d'une jonction entre la rébellion et les forces russes présentes en Crimée. Il pourrait aussi s'agir d'une offensive limitée, ponctuelle, permettant un « rééquilibrage » des forces sur le terrain et la garantie que le conflit s'enlise encore pour de nombreux mois.
Cet objectif est très largement atteint. Après avoir engrangé des succès tout au long de l'été, les forces de Kiev ont subi la semaine passée de sérieux revers. Ces dernières vingt-quatre heures, les journalistes présents dans l'Est ukrainien ont vu des unités de l'armée en déroute, des positions abandonnées précipitamment, armes et matériel compris. Jeudi matin, la chute de la ville de Novoazovsk, à dix kilomètres de la frontière russe, sur la côte de la mer d'Azov, semblait avérée.
Ces nouvelles ont provoqué un vent de panique à Kiev. Le gouvernement a déclaré attendre une « aide pratique » et des« décisions cruciales » de la part de l'OTAN. « Nous avons besoin d'aide », a résumé le premier ministre, Arseni Iatseniouk.
lamonde.fr
Ukraine: Réunion d'urgence à l'Otan
L'Otan se réunira en urgence au niveau des ambassadeurs vendredi matin à Bruxelles, après les informations sur une entrée de troupes russes en Ukraine, a-t-on appris jeudi de source diplomatique
La réunion du Conseil de l'Atlantique Nord (NAC) débutera à 09H00 (07H00 GMT). Elle sera suivie d'une réunion de la Commission Otan-Ukraine durant laquelle les 28 ambassadeurs de l'Alliance échangeront avec leur homologue ukrainien, a-t-on précisé de même source.
Le Conseil de sécurité de l'ONU devait lui se réunir sur la crise en Ukraine à 16H00 GMT à New York ce jeudi. Cette réunion d'urgence a été demandée par la Lituanie alors que Kiev a demandé aux Occidentaux une aide militaire "d'envergure" face à l'entrée de troupes russes dans l'Est séparatiste, faisant craindre une guerre ouverte entre la Russie et l'Ukraine.
La suite sur lalibre.be
Les éléments qui accréditent l'intervention de soldats russes en Ukraine
Des soldats russes capturés en territoire ukrainien, mercredi 27 août, à Kiev. | REUTERS/VALENTYN OGIRENKO
« Derrière les forces d'autodéfense de Crimée, bien sûr, se trouvaient nos militaires. » Le 17 avril, un mois après le rattachement de la péninsule ukrainienne à la Fédération deRussie, Vladimir Poutine reconnaissait dans un haussement d'épaules, au détour d'une interview télévisée, ce qu'il avait toujours nié : les mystérieux soldats sans insigne qui avaient pris possession du territoire deux mois auparavant étaient russes. « Ils se sont comportés de manière très correcte », précisait le président russe.
Les « petits hommes verts » – comme les Ukrainiens avaient ironiquement surnommé ces soldats, sont de retour en Ukraine. En Crimée, leur seule présence avait suffi à chasser l'arméeukrainienne de ses bases. Dans le Donbass, ils font la guerre, meurent ou sont blessés, parfois faits prisonniers. Des indices observables aussi bien sur le théâtre ukrainien que dans les provinces reculées de Russie permettent d'affirmer que l'implication de longue date de Moscou dans l'est de l'Ukraine est en train de se muer en guerre directe contre Kiev.
« 3 000 À 4 000 SOLDATS » RUSSES PARMI LES INSURGÉS
Jeudi 28 août au matin, le chef des séparatistes de Donetsk, Alexandre Zakhartchenko, a reconnu que « 3 000 à 4 000 soldats » russes servaient dans les rangs des insurgés. « Parmi nous se trouvent des soldats, qui, plutôt que de passerleurs permissions sur les plages, nous ont rejoints, et qui combattent pour la liberté de leurs frères » s'est-il empressé d'ajouter.
A Pskov, dans le nord de la Russie, on enterre en secret des parachutistes d'unités régulières de l'armée, sans que le lieu et les conditions de leur mort ne soient dévoilés à leur famille. Le secret est difficile à garder, mais tous les moyens sont bons. Une équipe de la télévision russe Dojd a été agressée à la sortie du cimetière de la ville par des hommes en survêtement.
A Kostroma, à 300 km au nord-est de Moscou, un petit groupe de femmes s'est réuni, mercredi, pour demander des explications sur le sort de leurs fils et maris. La scène a été filmée : l'une d'elles, les yeux rougis, s'adresse directement à Vladimir Poutine : « Je vous en supplie, rendez-moi mon fils, rendez-le moi vivant. » Le fils se nomme Egor Potchtoev. Sa capture a été rendue publique lundi par l'armée ukrainienne, qui a diffusé les témoignages filmés de dix soldats russes qu'elle dit avoir faits prisonniers. Les hommes expliquent ne pas avoirété prévenus qu'ils étaient envoyés au front en Ukraine. « J'ai compris que nous étions dans une zone de guerre quand mon blindé a été bombardé », dit l'un d'eux.
Moscou a expliqué que ces soldats s'étaient retrouvés en territoire ukrainien « par erreur ». Ils ont été capturés près du village de Dzerkalny, dans la région de Louhansk. Des témoignages recueillis par l'agence de presse Reuters indiquent qu'une unité entière, composée de plusieurs dizaines de soldats sans insigne, est stationnée à sept kilomètres de là. Leurs uniformes sont les mêmes que ceux des prisonniers exhibés par Kiev, les numéros d'identification de leurs véhicules ont été recouverts de peinture blanche.
« AFFAIRE INTÉRIEURE UKRAINIENNE »
Combien de soldats russes combattent en Ukraine ? Impossible de le savoir. Là encore, seuls des éléments parcellaires permettent de saisir l'ampleur de l'intervention russe. Le Comité des mères de soldats de Saint-Pétersbourg assure que 100 militaires sont soignés dans les hôpitaux de la ville. Le comité de Stavropol a dressé une liste – qu'il reconnaît« incomplète » – de 400 tués ou blessés à travers toute la Russie.
La réapparition dans le paysage des comités de mères de soldats, une institution respectée des Russes, a semé le trouble dans le pays. Leur nom même évoque les années 1990, les guerres sales et meurtrières de Tchétchénie, au cours desquelles elles étaient particulièrement actives. Dans un éditorial, le quotidien Vedomosti demandait mercredi : « Sommes-nous en guerre en Ukraine ? Si oui, sur quelles bases ? Si non, qui repose dans les tombes fraîchement creusées dans les cimetières militaires ? » Plus loin, le journal met en garde : « Le silence et les commentaires vaseux des institutions officielles ne font qu'engendrer un climat de suspicion, en rappelant les moments désagréables de l'histoire russe et soviétique. »
Mardi, à Minsk, où il venait de rencontrer son homologue ukrainien Petro Porochenko, Vladimir Poutine a répété la position officielle russe : Moscou, uniquement préoccupé du sort des « populations russophones », n'a pas les moyens depeser sur ce qui n'est qu'une « affaire intérieure ukrainienne ». La mort de simples soldats dans les plaines du Donbass – et plus seulement de volontaires ou de membres des forces spéciales – risque de rendre cette position difficilement tenable auprès de son opinion publique.
La pression internationale est elle aussi montée d'un cran ces derniers jours. Jeudi matin, l'ambassadeur américain à Kiev a affirmé que la Russie était désormais « directement impliquée » dans les combats. Côté européen, la chancelière allemande Angela Merkel a demandé mercredi à M. Poutine, lors d'une conversation téléphonique, des « explications » sur les informations faisant état de la présence de troupes russes sur le sol ukrainien. Dans son discours aux ambassadeurs prononcé jeudi, François Hollande a estimé que la présence de soldats russes « serait intolérable et inacceptable ».
Jusqu'à présent, les mises en garde occidentales n'ont pas infléchi la position du Kremlin. Pendant que l'Europe passait progressivement du niveau 1 de ses sanctions aux niveaux 2 et 3, Moscou n'a fait qu'accentuer son soutien aux forces séparatistes, livrant armes et blindés en quantités toujours plus importantes.
CHUTE DE NOVOAZOVSK
Ces derniers jours, l'implication russe n'a pas seulement changé de nature, elle a aussi changé d'ampleur. Le New York Times citait mercredi des sources au sein du renseignement américain faisant état, photos satellites à l'appui, de mouvements massifs de blindés et de pièces d'artillerie en provenance de Russie. Kiev alerte depuis plusieurs jours sur ces nouvelles incursions, allant jusqu'à évoquer, mercredi, une colonne de cent véhicules faisant route vers le sud de la région de Donetsk. Ce chiffre ne peut être vérifié, et rien ne dit que l'armée ukrainienne ne l'amplifie pas pour mieux faire passer dans l'opinion ukrainienne ses derniers revers sur le terrain.
Quel est l'objectif de Moscou ? L'arrivée des renforts russes a d'ores et déjà permis de desserrer l'étau autour de Donetsk, la capitale des séparatistes. Mais l'ouverture d'un nouveau front, sur la côte de la mer d'Azov, fait réapparaître le spectre d'une jonction entre la rébellion et les forces russes présentes en Crimée. Il pourrait aussi s'agir d'une offensive limitée, ponctuelle, permettant un « rééquilibrage » des forces sur le terrain et la garantie que le conflit s'enlise encore pour de nombreux mois.
Cet objectif est très largement atteint. Après avoir engrangé des succès tout au long de l'été, les forces de Kiev ont subi la semaine passée de sérieux revers. Ces dernières vingt-quatre heures, les journalistes présents dans l'Est ukrainien ont vu des unités de l'armée en déroute, des positions abandonnées précipitamment, armes et matériel compris. Jeudi matin, la chute de la ville de Novoazovsk, à dix kilomètres de la frontière russe, sur la côte de la mer d'Azov, semblait avérée.
Ces nouvelles ont provoqué un vent de panique à Kiev. Le gouvernement a déclaré attendre une « aide pratique » et des« décisions cruciales » de la part de l'OTAN. « Nous avons besoin d'aide », a résumé le premier ministre, Arseni Iatseniouk.
lamonde.fr
Ukraine: Réunion d'urgence à l'Otan
L'Otan se réunira en urgence au niveau des ambassadeurs vendredi matin à Bruxelles, après les informations sur une entrée de troupes russes en Ukraine, a-t-on appris jeudi de source diplomatique
La réunion du Conseil de l'Atlantique Nord (NAC) débutera à 09H00 (07H00 GMT). Elle sera suivie d'une réunion de la Commission Otan-Ukraine durant laquelle les 28 ambassadeurs de l'Alliance échangeront avec leur homologue ukrainien, a-t-on précisé de même source.
Le Conseil de sécurité de l'ONU devait lui se réunir sur la crise en Ukraine à 16H00 GMT à New York ce jeudi. Cette réunion d'urgence a été demandée par la Lituanie alors que Kiev a demandé aux Occidentaux une aide militaire "d'envergure" face à l'entrée de troupes russes dans l'Est séparatiste, faisant craindre une guerre ouverte entre la Russie et l'Ukraine.
La suite sur lalibre.be
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Nouvelles médailles en Novorussia
Caduce62- Messages : 15058
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Derniers développements de l'invasion Russe
Alors, en réponse à des interrogations d'amis proches, j'ai "commis" ce commentaire sur mon opinion à propos de la nouvelle invasion Russe en direction de Marioupol.
PS : Pour ceux qui me connaissent, j'ai changé d'avatar : la "gueule" du précédent me devenait de plus en plus insupportable. J'ai donc choisi cette "Jeanne d'Arc" Ukrainienne qui réjouit plus ma conscience
Bon, je viens de faire un tour d'horizon de l'actualité du "Front de l'Est". Pas grand chose à se mettre sous la dent. Ce que j'ai collecté comme infos ce jour : les "petits hommes verts" se retranchent (s'enterrent) à Novo-Azovsk.
Une colonne blindée assez puissante a été envoyée par l'ATO pour bloquer l'accès à Marioupol. A priori, la "magistrale" Marioupol-Novoazosk-Rostov" reste contrôlée par l'armée Ukrainienne jusqu'à Novo-Azovsk. L'avenir ? Je ne lis pas dans le marc de café...
Cependant, comme des intervenants ont fait part de leur craintes et de leur analyses, je vais me permettre de faire de même, tout en précisant que ce ne sont que des hypothèses personnelles qui peuvent être battues en brêche par la réalité... Nous en sommes tous au même point d'expectative !
Alors, à la question "Est-ce que l'offensive Russe déclenchée sur le littoral de la Mer d'Azov a pour but de "tendre la main à la Crimée" et de s'assurer le contrôle intégral de cette mer intérieure ?" Mon sentiment est que ça n'est pas un objectif atteignable par les Russes. Ils n'en ont pas les moyens militaires. Comme distances, Marioupol-Frontière-Russe, cest 55km, donc pas loin. Maintenant, Marioupol jusqu'à la frontière de Crimée, c'est 350 km, donc totalement inatteignable pour l'armée Russe !
On a parlé des "richesses" de la mer d'Azov, bof, je n'en ai jamais entendu parler ! C'est quasiment "une mer morte", très polluée, notamment à cause des industries métallurgiques de Marioupol. La ville de Marioupol recèle donc quelques fleurons de l'industrie métallurgique (acier, aluminium) mais pas un but stratégique qui vaille qu'on prenne le risque d'y faire tuer des centaines ou milliers de soldats russes selon moi.
Donc, j'en déduis que le but de Moscou, c'est simplement d'ouvrir "un second front" limité pour soulager la pression ukrainienne sur le Donbass. Maintenant ce ne sont que des suppositions personnelles...
Autre sujet : Je me suis rendu à 3 reprises à Marioupol. La ville me semblait à 60% pro-Ukrainienne et à 40% pro-Russe. Avec les évènements récents, le crois que le rapport de "sympathie politique" a du s'accroître en faveur de l'Ukraine et qu'on doit être proche des 75%-25%. Donc, il sera très difficile aux Russes de "contrôler" la ville s'ils décident d'y entrer avec tous les désagréments que cela suppose : résistance intérieure.
Bon, sinon, j'avais une bonne copine, prof d'université technologique et ingénieur en métallurgie à Marioupol. Je vais la recontacter par mail pour connaître son sentiment sur la situation et j'en ferai part sur le blog (si j'ai une réponse).
PS : Pour ceux qui me connaissent, j'ai changé d'avatar : la "gueule" du précédent me devenait de plus en plus insupportable. J'ai donc choisi cette "Jeanne d'Arc" Ukrainienne qui réjouit plus ma conscience
Bon, je viens de faire un tour d'horizon de l'actualité du "Front de l'Est". Pas grand chose à se mettre sous la dent. Ce que j'ai collecté comme infos ce jour : les "petits hommes verts" se retranchent (s'enterrent) à Novo-Azovsk.
Une colonne blindée assez puissante a été envoyée par l'ATO pour bloquer l'accès à Marioupol. A priori, la "magistrale" Marioupol-Novoazosk-Rostov" reste contrôlée par l'armée Ukrainienne jusqu'à Novo-Azovsk. L'avenir ? Je ne lis pas dans le marc de café...
Cependant, comme des intervenants ont fait part de leur craintes et de leur analyses, je vais me permettre de faire de même, tout en précisant que ce ne sont que des hypothèses personnelles qui peuvent être battues en brêche par la réalité... Nous en sommes tous au même point d'expectative !
Alors, à la question "Est-ce que l'offensive Russe déclenchée sur le littoral de la Mer d'Azov a pour but de "tendre la main à la Crimée" et de s'assurer le contrôle intégral de cette mer intérieure ?" Mon sentiment est que ça n'est pas un objectif atteignable par les Russes. Ils n'en ont pas les moyens militaires. Comme distances, Marioupol-Frontière-Russe, cest 55km, donc pas loin. Maintenant, Marioupol jusqu'à la frontière de Crimée, c'est 350 km, donc totalement inatteignable pour l'armée Russe !
On a parlé des "richesses" de la mer d'Azov, bof, je n'en ai jamais entendu parler ! C'est quasiment "une mer morte", très polluée, notamment à cause des industries métallurgiques de Marioupol. La ville de Marioupol recèle donc quelques fleurons de l'industrie métallurgique (acier, aluminium) mais pas un but stratégique qui vaille qu'on prenne le risque d'y faire tuer des centaines ou milliers de soldats russes selon moi.
Donc, j'en déduis que le but de Moscou, c'est simplement d'ouvrir "un second front" limité pour soulager la pression ukrainienne sur le Donbass. Maintenant ce ne sont que des suppositions personnelles...
Autre sujet : Je me suis rendu à 3 reprises à Marioupol. La ville me semblait à 60% pro-Ukrainienne et à 40% pro-Russe. Avec les évènements récents, le crois que le rapport de "sympathie politique" a du s'accroître en faveur de l'Ukraine et qu'on doit être proche des 75%-25%. Donc, il sera très difficile aux Russes de "contrôler" la ville s'ils décident d'y entrer avec tous les désagréments que cela suppose : résistance intérieure.
Bon, sinon, j'avais une bonne copine, prof d'université technologique et ingénieur en métallurgie à Marioupol. Je vais la recontacter par mail pour connaître son sentiment sur la situation et j'en ferai part sur le blog (si j'ai une réponse).
Krispoluk- Messages : 9781
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Bonjour, concernant Marioupol, voilà une vidéo diffusée aujourd'hui après l'incursion Russe / pro-Russe à l'Est de la ville.
Tkatchenko- Messages : 89
Date d'inscription : 25/08/2014
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Rien de positif dans les dernières nouvelles, mais au contraire une escalade de la situation :
AFP 28-08-2014 - 23:01
Ukraine: Washington exhorte à "agir", accusant Moscou de "mentir"
Washington a exhorté jeudi à "agir" face à une incursion "évidente" de forces russes en Ukraine, menaçant Moscou de nouvelles sanctions, tandis que Kiev réclamait une aide militaire "d'envergure".
"Il est évident aux yeux du monde entier" que des forces russes se trouvent en Ukraine, a affirmé jeudi le président américain Barack Obama.
Le président a toutefois affirmé que les Etats-Unis "n'auront pas recours à la force pour résoudre le problème ukrainien".
"L'incursion russe qui se déroule à l'heure actuelle en Ukraine ne peut qu'engendrer" des sanctions supplémentaires à l'encontre de la Russie, a ajouté M. Obama.
Il a annoncé qu'il recevrait son homologue ukrainien Petro Porochenko le mois prochain à la Maison Blanche.
"Face à cette menace, ne pas agir coûterait trop cher", a estimé pour sa part l'ambassadrice américaine à l'ONU Samantha Power devant le Conseil de sécurité réuni en urgence, en dressant une longue liste d'indices montrant une implication directe des forces russes en Ukraine, aux côtés des séparatistes prorusses.
"La question n'est pas de savoir ce que nous pouvons dire aux Russes mais ce que nous pouvons faire pour qu'ils écoutent", a-t-elle ajouté.
L'ambassadeur britannique Mark Lyall Grant a lui aussi dénoncé une "implication militaire directe de la Russie" et a exigé que Moscou "retire immédiatement ses forces" d'Ukraine.
Il a notamment évoqué des photos satellites de l'OTAN montrant des rampes de lance-roquettes et le déploiement "depuis plusieurs mois" de membres des forces spéciales russes dites Spetsnaz.
Le département d'Etat a précisé qu'il n'excluait "aucune option" quant à une éventuelle aide militaire américaine qui serait apportée à Kiev, qui a demandé jeudi aux Occidentaux des "sanctions significatives" et une aide militaire "d'envergure", faisant craindre une guerre ouverte entre la Russie et l'Ukraine.
"Cessez de vous immiscer dans les affaires intérieures des pays souverains", a rétorqué pour sa part l'ambassadeur russe à l'ONU Vitali Tchourkine, accusant les Etats-Unis d'avoir envoyé en Ukraine "des dizaines de conseillers" et l'armée ukrainienne de "bombarder les civils" dans les zones tenues par les séparatistes.
L'Otan a évoqué de la présence de plus de mille soldats russes dans l'est de l'Ukraine aux côtés des séparatistes. "Bien plus d'un millier de soldats russes combattent actuellement en Ukraine", a affirmé jeudi le général de l'Otan Nico Tak, photos d'un convoi à l'appui.
- "Escalade intolérable" -
La chancelière allemande Angela Merkel a évoqué l'éventualité de "nouvelles sanctions" de l'UE contre Moscou à l'avant-veille d'un Conseil européen samedi à Bruxelles.
Le Premier ministre britannique David Cameron s'est dit "extrêmement préoccupé par les indices qui s'accumulent sur l'incursion à grande échelle de troupes russes dans le sud-est de l'Ukraine" ajoutant que Moscou s'exposait à de "nouvelles conséquences".
Son homologue italien, Matteo Renzi, qui assure la présidence tournante de l'UE, a appelé le président russe Vladimir Poutine, pour dénoncer "l'entrée" des troupes russes en Ukraine, qualifiée d'"escalade intolérable".
Le président ukrainien, Petro Porochenko, qui a annulé jeudi sa visite en Turquie, a réuni en urgence son Conseil national de sécurité et de défense, qui a décidé de relancer la conscription dans l'armée, abandonnée il y a un an.
"Nous sommes en mesure de nous défendre", a déclaré M. Porochenko au début de la réunion évoquant des négociations sur la fourniture d'armes et de moyens de reconnaissance, sans donner plus de précisions.
L'ambassadeur ukrainien auprès de l'UE, Kostiantyn Elisseïv, a de son côté demandé à Bruxelles une "aide militaire d'envergure" face à une "invasion russe non dissimulée".
Les autorités ukrainiennes avaient affirmé peu avant que les "troupes russes" avaient pris le contrôle la veille de la ville frontalière stratégique côtière de Novoazovsk (11.000 habitants) à 100 km au sud du bastion rebelle de Donetsk.
M. Porochenko a également évoqué la prise des localités d'Amvrosiïvka et de Starobechevé, au sud-est de Donetsk, où l'AFP a constaté que l'armée ukrainienne avait abandonné derrière elle armes et munitions en quantité, signe d'une retraite précipitée.
Selon des journalistes de l'AFP les insurgés avaient pris position mercredi déjà sur la route entre Donetsk et Novoazovsk, où tous les points de contrôle sont désormais tenus par les rebelles.
Des combattants loyalistes ukrainiens se trouvaient aussi assiégés par des insurgés pro-russes dans la ville d'Illovaïsk. La chute de la ville n'est qu'"une question de jours", a estimé le séparatiste "Batia". Embarqué avec le bataillon Donbass des loyalistes, le photographe de guerre ukrainien Maksim Dondiouk a lancé des messages désespérés sur Facebook: "Ils n'ont toujours reçu aucune aide. On leur tire dessus à coups de Grads et de mortiers".
A Donetsk, fief de la rébellion prorusse, 26 civils ont été tués dans les bombardements au cours des dernières 24 heures.
- Bilan des combats doublé en un mois -
Au total, le bilan des combats a doublé en un mois, selon l'ONU, faisant plus de 2.200 morts depuis la mi-avril, dont la moitié au cours du seul mois écoulé.
Face à ces développements, Kiev a demandé une "aide pratique" et a dit attendre des "décisions cruciales" du sommet de l'Otan le 4 septembre au Royaume-Uni.
Avant cela, l'Alliance atlantique se réunira en urgence au niveau des ambassadeurs vendredi matin à Bruxelles, suivie d'une réunion de la Commission Otan-Ukraine.
Kiev avait annoncé en début de semaine avoir capturé dix parachutistes russes en territoire ukrainien à une vingtaine de kilomètres de la frontière. "Un accident" selon Moscou, qui s'est contenté de minimiser la situation.
Les inquiétudes se multiplient pourtant en Russie où plusieurs dizaines d'épouses de soldats russes ont manifesté jeudi à Kostroma (330 kilomètres au nord de Moscou) pour exiger des autorités russes des explications sur le sort de leurs proches.
AFP 28-08-2014 - 23:01
Ukraine: Washington exhorte à "agir", accusant Moscou de "mentir"
Washington a exhorté jeudi à "agir" face à une incursion "évidente" de forces russes en Ukraine, menaçant Moscou de nouvelles sanctions, tandis que Kiev réclamait une aide militaire "d'envergure".
"Il est évident aux yeux du monde entier" que des forces russes se trouvent en Ukraine, a affirmé jeudi le président américain Barack Obama.
Le président a toutefois affirmé que les Etats-Unis "n'auront pas recours à la force pour résoudre le problème ukrainien".
"L'incursion russe qui se déroule à l'heure actuelle en Ukraine ne peut qu'engendrer" des sanctions supplémentaires à l'encontre de la Russie, a ajouté M. Obama.
Il a annoncé qu'il recevrait son homologue ukrainien Petro Porochenko le mois prochain à la Maison Blanche.
"Face à cette menace, ne pas agir coûterait trop cher", a estimé pour sa part l'ambassadrice américaine à l'ONU Samantha Power devant le Conseil de sécurité réuni en urgence, en dressant une longue liste d'indices montrant une implication directe des forces russes en Ukraine, aux côtés des séparatistes prorusses.
"La question n'est pas de savoir ce que nous pouvons dire aux Russes mais ce que nous pouvons faire pour qu'ils écoutent", a-t-elle ajouté.
L'ambassadeur britannique Mark Lyall Grant a lui aussi dénoncé une "implication militaire directe de la Russie" et a exigé que Moscou "retire immédiatement ses forces" d'Ukraine.
Il a notamment évoqué des photos satellites de l'OTAN montrant des rampes de lance-roquettes et le déploiement "depuis plusieurs mois" de membres des forces spéciales russes dites Spetsnaz.
Le département d'Etat a précisé qu'il n'excluait "aucune option" quant à une éventuelle aide militaire américaine qui serait apportée à Kiev, qui a demandé jeudi aux Occidentaux des "sanctions significatives" et une aide militaire "d'envergure", faisant craindre une guerre ouverte entre la Russie et l'Ukraine.
"Cessez de vous immiscer dans les affaires intérieures des pays souverains", a rétorqué pour sa part l'ambassadeur russe à l'ONU Vitali Tchourkine, accusant les Etats-Unis d'avoir envoyé en Ukraine "des dizaines de conseillers" et l'armée ukrainienne de "bombarder les civils" dans les zones tenues par les séparatistes.
L'Otan a évoqué de la présence de plus de mille soldats russes dans l'est de l'Ukraine aux côtés des séparatistes. "Bien plus d'un millier de soldats russes combattent actuellement en Ukraine", a affirmé jeudi le général de l'Otan Nico Tak, photos d'un convoi à l'appui.
- "Escalade intolérable" -
La chancelière allemande Angela Merkel a évoqué l'éventualité de "nouvelles sanctions" de l'UE contre Moscou à l'avant-veille d'un Conseil européen samedi à Bruxelles.
Le Premier ministre britannique David Cameron s'est dit "extrêmement préoccupé par les indices qui s'accumulent sur l'incursion à grande échelle de troupes russes dans le sud-est de l'Ukraine" ajoutant que Moscou s'exposait à de "nouvelles conséquences".
Son homologue italien, Matteo Renzi, qui assure la présidence tournante de l'UE, a appelé le président russe Vladimir Poutine, pour dénoncer "l'entrée" des troupes russes en Ukraine, qualifiée d'"escalade intolérable".
Le président ukrainien, Petro Porochenko, qui a annulé jeudi sa visite en Turquie, a réuni en urgence son Conseil national de sécurité et de défense, qui a décidé de relancer la conscription dans l'armée, abandonnée il y a un an.
"Nous sommes en mesure de nous défendre", a déclaré M. Porochenko au début de la réunion évoquant des négociations sur la fourniture d'armes et de moyens de reconnaissance, sans donner plus de précisions.
L'ambassadeur ukrainien auprès de l'UE, Kostiantyn Elisseïv, a de son côté demandé à Bruxelles une "aide militaire d'envergure" face à une "invasion russe non dissimulée".
Les autorités ukrainiennes avaient affirmé peu avant que les "troupes russes" avaient pris le contrôle la veille de la ville frontalière stratégique côtière de Novoazovsk (11.000 habitants) à 100 km au sud du bastion rebelle de Donetsk.
M. Porochenko a également évoqué la prise des localités d'Amvrosiïvka et de Starobechevé, au sud-est de Donetsk, où l'AFP a constaté que l'armée ukrainienne avait abandonné derrière elle armes et munitions en quantité, signe d'une retraite précipitée.
Selon des journalistes de l'AFP les insurgés avaient pris position mercredi déjà sur la route entre Donetsk et Novoazovsk, où tous les points de contrôle sont désormais tenus par les rebelles.
Des combattants loyalistes ukrainiens se trouvaient aussi assiégés par des insurgés pro-russes dans la ville d'Illovaïsk. La chute de la ville n'est qu'"une question de jours", a estimé le séparatiste "Batia". Embarqué avec le bataillon Donbass des loyalistes, le photographe de guerre ukrainien Maksim Dondiouk a lancé des messages désespérés sur Facebook: "Ils n'ont toujours reçu aucune aide. On leur tire dessus à coups de Grads et de mortiers".
A Donetsk, fief de la rébellion prorusse, 26 civils ont été tués dans les bombardements au cours des dernières 24 heures.
- Bilan des combats doublé en un mois -
Au total, le bilan des combats a doublé en un mois, selon l'ONU, faisant plus de 2.200 morts depuis la mi-avril, dont la moitié au cours du seul mois écoulé.
Face à ces développements, Kiev a demandé une "aide pratique" et a dit attendre des "décisions cruciales" du sommet de l'Otan le 4 septembre au Royaume-Uni.
Avant cela, l'Alliance atlantique se réunira en urgence au niveau des ambassadeurs vendredi matin à Bruxelles, suivie d'une réunion de la Commission Otan-Ukraine.
Kiev avait annoncé en début de semaine avoir capturé dix parachutistes russes en territoire ukrainien à une vingtaine de kilomètres de la frontière. "Un accident" selon Moscou, qui s'est contenté de minimiser la situation.
Les inquiétudes se multiplient pourtant en Russie où plusieurs dizaines d'épouses de soldats russes ont manifesté jeudi à Kostroma (330 kilomètres au nord de Moscou) pour exiger des autorités russes des explications sur le sort de leurs proches.
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Marioupol Ukrainienne
Tkatchenko a écrit:Bonjour, concernant Marioupol, voilà une vidéo diffusée aujourd'hui après l'incursion Russe / pro-Russe à l'Est de la ville.
Merci de la communication Tkatchenko ! Cela confirme bien mon sentiment initial : la ville n'est pas prête à se "vendre aux russes" comme ces pauvres types manipulés, du Donbass !!!
Une autre belle image de la manifestation patriotique de Marioupol (Merde ! Qu'est-ce que je fous actuellement en France moi ? )
Krispoluk- Messages : 9781
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Photos satellites des chars russes prises par l'OTAN :
http://www.nato.int/cps/en/natolive/photos_112112.htm
http://www.nato.int/cps/en/natolive/photos_112112.htm
Caduce62- Messages : 15058
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Bon, maintenant qu'il est démontré que la Russie intervient militairement et quoi?
Rien de bon en vue.
Rien de bon en vue.
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Caduce62 a écrit:Photos satellites des chars russes prises par l'OTAN :
http://www.nato.int/cps/en/natolive/photos_112112.htm
Les russes ne reconnaissent même pas ces preuves.
quelle bande de c . . .
Accusé d'invasion, Poutine propose de laisser partir les soldats ukrainiens encerclés
lemonde.fr
Ben tient, histoire d'avoir les coudées franches!!
Ukraine : le "double jeu dangereux" de Vladimir Poutine
La Russie est accusée d'avoir envoyé jeudi des soldats russes en Ukraine alors que la veille, Vladimir Poutine semblait prôner l'apaisement. Des faits qui mettent en lumière le double jeu de Moscou, selon Charles Urjewicz, spécialiste de la Russie.
france24.com
Ukraine: "C'est une intervention militaire qui ne dit pas son nom"
rtbf.be
Ukraine: Merkel et Obama menacent Moscou de "conséquences"
challenges.fr
Et c'est tout?
Personne ne va agir?
L'Ukraine a vraiment besoin d'aide!!
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Il est bien tps de s'en rendre compte !Matt a écrit:......./........
Et c'est tout?
Personne ne va agir?
L'Ukraine a vraiment besoin d'aide!!
Invité- Invité
Re: L'invasion Russe en Ukraine
1/ Le précédent avatar m'était dès le début ........... insupportable !Krispoluk a écrit: 1/ ......./.......J'ai donc choisi cette "Jeanne d'Arc" Ukrainienne qui réjouit plus ma conscience
2/ L'avenir ? Je ne lis pas dans le marc de café...
3/ Cependant, comme des intervenants ont fait part de leur craintes et de leur analyses, je vais me permettre de faire de même, tout en précisant que ce ne sont que des hypothèses personnelles qui peuvent être battues en brêche par la réalité... Nous en sommes tous au même point d'expectative !
Alors, à la question "Est-ce que l'offensive Russe déclenchée sur le littoral de la Mer d'Azov a pour but de "tendre la main à la Crimée" et de s'assurer le contrôle intégral de cette mer intérieure ?" Mon sentiment est que ça n'est pas un objectif atteignable par les Russes. Ils n'en ont pas les moyens militaires. Comme distances, Marioupol-Frontière-Russe, cest 55km, donc pas loin. Maintenant, Marioupol jusqu'à la frontière de Crimée, c'est 350 km, donc totalement inatteignable pour l'armée Russe !
2/ "l'avenir" ? V. Poutine a suffisamment implanté son système dans différents points du globe pour avoir un tps d'avance sur les "sanctions" projetées par l'Occident !
En 2010, N. Sarkosy à V. Poutine :"au lieu d'espionner chez nous, tu ferais mieux de t'occuper des terroristes"
3/ "La main tendue à la Crimée" .............. une "langue" de terre "prélevée" chez son voisin en guise de Pont de Kertch .......... ainsi une économie de 3 Mds $
Invité- Invité
Re: L'invasion Russe en Ukraine
Position intenable militairement.
Il est évident que petite bande de terre le long du litoral serait une cible aisée à bombarder d'Ukraine.
Sur liveuamap, ils ont parlé que les russes avaient Odessa comme objectif.
Un "pont" vers la Transnitrie et la Crimée en fait. Mais très difficile de "tenir" une telle position.
Perso, je n'y crois pas une seconde. Je pense plutôt que proutprout veut continuer à étrangler l'Ukraine pour la maintenir dans son giron.
Et en fait, il fait tout l'opposé, sauf militairement.
Il est évident que petite bande de terre le long du litoral serait une cible aisée à bombarder d'Ukraine.
Sur liveuamap, ils ont parlé que les russes avaient Odessa comme objectif.
Un "pont" vers la Transnitrie et la Crimée en fait. Mais très difficile de "tenir" une telle position.
Perso, je n'y crois pas une seconde. Je pense plutôt que proutprout veut continuer à étrangler l'Ukraine pour la maintenir dans son giron.
Et en fait, il fait tout l'opposé, sauf militairement.
Page 39 sur 40 • 1 ... 21 ... 38, 39, 40
Sujets similaires
» L'invasion Russe en Ukraine
» Pour en finir avec les idées reçues sur 'l'interdiction du russe" en Ukraine
» L'invasion Russe en Ukraine
» L'invasion Russe en Ukraine
» L'invasion Russe en Ukraine
» Pour en finir avec les idées reçues sur 'l'interdiction du russe" en Ukraine
» L'invasion Russe en Ukraine
» L'invasion Russe en Ukraine
» L'invasion Russe en Ukraine
Page 39 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|