"Le caucase" Taras Chevtchenko
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"Le caucase" Taras Chevtchenko
Bonjour a tous,
Je recherche le texte "le caucase" de Chevtchenko en Francais...
Quelqu'un pourrait-il m'aider ou si vous l'avez, le retranscire sur ce forum ?
Je vous remercie d'avance,
Belle journée !
Je recherche le texte "le caucase" de Chevtchenko en Francais...
Quelqu'un pourrait-il m'aider ou si vous l'avez, le retranscire sur ce forum ?
Je vous remercie d'avance,
Belle journée !
Doubi- Messages : 1
Date d'inscription : 24/01/2014
Re: "Le caucase" Taras Chevtchenko
Je ne sais pas.
Tu peux faire une recherche sur le net en tapant "librairie franco-ukrainienne".
Il te suffit de contacter le libraire de ton choix et ils te diront s'ils l'ont ou s'il peuvent le commander.
Tu peux faire une recherche sur le net en tapant "librairie franco-ukrainienne".
Il te suffit de contacter le libraire de ton choix et ils te diront s'ils l'ont ou s'il peuvent le commander.
Re: "Le caucase" Taras Chevtchenko
Sur le site : http://www.chevtchenko-qc.ca/pages/poesies.html
Caucase
Un massif montagneux entouré de nuages,
Tout couvert de chagrin, tout arrosé de sang.
Depuis les temps immémoriaux
Un aigle y châtie Prométhée,
Chaque jour lui frappe les côtes,
Chaque jour lui brise le cœur.
Il le brise mais ne peut boire
Le sang vivant – le cœur revit
Et de nouveau se met à rire.
Notre âme ne peut pas mourir,
La liberté ne meurt jamais.
Même l’insatiable ne peut
Pas labourer le fond des mers,
Pas enchaîner l’âme vivante,
Non plus la parole vivante,
Diffamer la gloire de Dieu,
Du Dieu très grand.
Ce n’est pas nous qui discuterons avec toi,
Ce n’est pas nous qui jugerons de tes affaires.
Il nous faut seulement pleurer, pleurer, pleurer,
Il ne faut que pétrir notre pain quotidien
Et la sueur mêlée à du sang et des larmes.
Notre vérité dort, on dirait qu’elle est ivre,
Et pendant ce temps-là nos bourreaux nous maltraitent…
Un massif montagneux entouré de nuages,
Tout couvert de chagrin, tout arrosé de sang.
Avons surpris la liberté
Qui vivait nue et affamée
Et nous la pourchassons là-bas.
Beaucoup de soldats y sont morts.
Combien de pleurs ? Combien de sang ?
Tous les empereurs, leurs enfants,
On pourrait tous les abreuver,
Les noyer dans les pleurs des veuves.
Et que de pleurs de jeunes filles
Dans le secret des nuits coulèrent
Et de chaudes larmes de mères
Et celles sanglantes des pères,
Des vieux ; ce ne sont pas des fleuves.
C’est une mer déjà qui monte,..
Que ton âme toujours vive dans notre Ukraine :
Vole au-dessus des berges avec les Cosaques,
Cherche les tombes remuées parmi la steppe,
Verse de tristes larmes avec les Cosaques
Attends-moi dans la steppe à mon retour d’exil.
En attendant cet heureux jour,
Mes pensées, ma peine féroce,
Je les sèmerai ; qu’elles croissent,
Qu’elles causent avec le vent.
Et le vent doux de notre Ukraine
Avec la rosée portera
Mes pensées au loin jusqu’à toi.
Ami, tu les accueilleras,
Pleurant des larmes fraternelles,
À voix basse tu les liras,
Tu te souviendras de la steppe,
Et des tombes et de la mer
Et tu te souviendras de moi.
Pereiaslav 1845.
Caucase
Un massif montagneux entouré de nuages,
Tout couvert de chagrin, tout arrosé de sang.
Depuis les temps immémoriaux
Un aigle y châtie Prométhée,
Chaque jour lui frappe les côtes,
Chaque jour lui brise le cœur.
Il le brise mais ne peut boire
Le sang vivant – le cœur revit
Et de nouveau se met à rire.
Notre âme ne peut pas mourir,
La liberté ne meurt jamais.
Même l’insatiable ne peut
Pas labourer le fond des mers,
Pas enchaîner l’âme vivante,
Non plus la parole vivante,
Diffamer la gloire de Dieu,
Du Dieu très grand.
Ce n’est pas nous qui discuterons avec toi,
Ce n’est pas nous qui jugerons de tes affaires.
Il nous faut seulement pleurer, pleurer, pleurer,
Il ne faut que pétrir notre pain quotidien
Et la sueur mêlée à du sang et des larmes.
Notre vérité dort, on dirait qu’elle est ivre,
Et pendant ce temps-là nos bourreaux nous maltraitent…
Un massif montagneux entouré de nuages,
Tout couvert de chagrin, tout arrosé de sang.
Avons surpris la liberté
Qui vivait nue et affamée
Et nous la pourchassons là-bas.
Beaucoup de soldats y sont morts.
Combien de pleurs ? Combien de sang ?
Tous les empereurs, leurs enfants,
On pourrait tous les abreuver,
Les noyer dans les pleurs des veuves.
Et que de pleurs de jeunes filles
Dans le secret des nuits coulèrent
Et de chaudes larmes de mères
Et celles sanglantes des pères,
Des vieux ; ce ne sont pas des fleuves.
C’est une mer déjà qui monte,..
Que ton âme toujours vive dans notre Ukraine :
Vole au-dessus des berges avec les Cosaques,
Cherche les tombes remuées parmi la steppe,
Verse de tristes larmes avec les Cosaques
Attends-moi dans la steppe à mon retour d’exil.
En attendant cet heureux jour,
Mes pensées, ma peine féroce,
Je les sèmerai ; qu’elles croissent,
Qu’elles causent avec le vent.
Et le vent doux de notre Ukraine
Avec la rosée portera
Mes pensées au loin jusqu’à toi.
Ami, tu les accueilleras,
Pleurant des larmes fraternelles,
À voix basse tu les liras,
Tu te souviendras de la steppe,
Et des tombes et de la mer
Et tu te souviendras de moi.
Pereiaslav 1845.
Caduce62- Messages : 15057
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
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