Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
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Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Le traité de libre-échange entre l'UE et l'Ukraine approuvé
Ukraine : sur quoi porte l'accord d'association avec l'UE?
Le président ukrainien Petro Porochenko montre au Parlement à Kiev l'accord historique d'association ratifié avec l'Union européenne, le 16 septembre 2014 ( AFP / Genya Savilov )
L'accord d'association entre l'Union européenne et l'Ukraine consacre un rapprochement entamé de longue date, sur le plan politique mais surtout économique, même si la mise en place d'une zone de libre-échange a été repoussée à début 2016.
L'accord a été simultanément ratifié mardi par le parlement ukrainien et par le parlement européen. Il devra ensuite être ratifié par chacun des 28 Etats membres de l'UE.
La décision de Kiev de renoncer à signer cet accord en novembre 2013 avait été à l'origine des manifestations proeuropéennes dans la capitale. Elles avaient conduit au renversement du pouvoir prorusse à Kiev suivi de l'annexion de la Crimée par la Russie et de l'insurrection de rebelles séparatistes dans l'Est, qui a fait plus de 2.700 morts.
Ce partenariat historique, signé solennellement par le nouveau président ukrainien Petro Porochenko le 28 juin à Bruxelles, doit arrimer l'Ukraine à l'UE sans pour autant lui ouvrir la perspective d'y adhérer.
Qualifié de "novateur et ambitieux" par la Commission européenne, qui l'a négocié dès 2007, il crée le cadre d'une coopération politique et économique poussée, notamment dans les secteurs de l'énergie, la justice et la politique extérieure.
L'accord stipule que "l'Union européenne reconnaît les aspirations européennes de l'Ukraine et salue son choix de l'Europe, y compris son engagement à construire une démocratie approfondie et durable, et une économie de marché".
En le signant, l'Ukraine s'engage à respecter l'Etat de droit et à lutter contre la corruption.
Il inclut un accord de libre-échange entre les Etats de l'UE et l'Ukraine, pays d'environ 45 millions d'habitants doté d'une forte industrie métallurgique et important exportateur de produits agricoles.
Il est farouchement combattu par Moscou, qui juge que l'Ukraine ne peut pas bénéficier de relations commerciales privilégiées à la fois avec la Russie, comme c'est le cas actuellement, et avec l'UE. La Russie craint notamment un afflux de produits fabriqués dans l'UE via le territoire ukrainien, et a obtenu vendredi de la Commission européenne que la mise en place de la zone de libre-échange, prévue dès cet automne, soit reportée de 15 mois.
De fait, l'accord permettra à l'Ukraine d'accéder sans barrières au marché intérieur de l'UE avec ses 500 millions de consommateurs. Près d'un tiers des exportations ukrainiennes est déjà destiné aujourd'hui à l'UE, notamment dans le textile, l'alimentaire, les produits agricoles ou l'acier.
En contrepartie, l'Ukraine s'engage à une vaste refonte de son économie, aux importantes retombées sociales et politiques.
A terme, l'impact positif sur l'économie ukrainienne est estimé par la Commission européenne à 1,2 milliard d'euros par an. La levée des barrières tarifaires équivaut à elle seule à 487 millions d'euros d'économies annuelles pour Kiev, selon Bruxelles.
L'UE avait anticipé en mars l'application du plus gros de ces mesures douanières. Elle doit les maintenir jusqu'à la pleine entrée en vigueur du volet commercial de l'accord d'association, dont le report a été perçu par nombre d'Ukrainiens comme une concession en faveur de Moscou.
Des accords similaires ont également été signés avec la Géorgie et la Moldavie.
boursorama.com
Pour la Géorgie et la Moldavie, ce sont des pré-accords qui ont été signé.
Ukraine : sur quoi porte l'accord d'association avec l'UE?
Le président ukrainien Petro Porochenko montre au Parlement à Kiev l'accord historique d'association ratifié avec l'Union européenne, le 16 septembre 2014 ( AFP / Genya Savilov )
L'accord d'association entre l'Union européenne et l'Ukraine consacre un rapprochement entamé de longue date, sur le plan politique mais surtout économique, même si la mise en place d'une zone de libre-échange a été repoussée à début 2016.
L'accord a été simultanément ratifié mardi par le parlement ukrainien et par le parlement européen. Il devra ensuite être ratifié par chacun des 28 Etats membres de l'UE.
La décision de Kiev de renoncer à signer cet accord en novembre 2013 avait été à l'origine des manifestations proeuropéennes dans la capitale. Elles avaient conduit au renversement du pouvoir prorusse à Kiev suivi de l'annexion de la Crimée par la Russie et de l'insurrection de rebelles séparatistes dans l'Est, qui a fait plus de 2.700 morts.
Ce partenariat historique, signé solennellement par le nouveau président ukrainien Petro Porochenko le 28 juin à Bruxelles, doit arrimer l'Ukraine à l'UE sans pour autant lui ouvrir la perspective d'y adhérer.
Qualifié de "novateur et ambitieux" par la Commission européenne, qui l'a négocié dès 2007, il crée le cadre d'une coopération politique et économique poussée, notamment dans les secteurs de l'énergie, la justice et la politique extérieure.
L'accord stipule que "l'Union européenne reconnaît les aspirations européennes de l'Ukraine et salue son choix de l'Europe, y compris son engagement à construire une démocratie approfondie et durable, et une économie de marché".
En le signant, l'Ukraine s'engage à respecter l'Etat de droit et à lutter contre la corruption.
Il inclut un accord de libre-échange entre les Etats de l'UE et l'Ukraine, pays d'environ 45 millions d'habitants doté d'une forte industrie métallurgique et important exportateur de produits agricoles.
Il est farouchement combattu par Moscou, qui juge que l'Ukraine ne peut pas bénéficier de relations commerciales privilégiées à la fois avec la Russie, comme c'est le cas actuellement, et avec l'UE. La Russie craint notamment un afflux de produits fabriqués dans l'UE via le territoire ukrainien, et a obtenu vendredi de la Commission européenne que la mise en place de la zone de libre-échange, prévue dès cet automne, soit reportée de 15 mois.
De fait, l'accord permettra à l'Ukraine d'accéder sans barrières au marché intérieur de l'UE avec ses 500 millions de consommateurs. Près d'un tiers des exportations ukrainiennes est déjà destiné aujourd'hui à l'UE, notamment dans le textile, l'alimentaire, les produits agricoles ou l'acier.
En contrepartie, l'Ukraine s'engage à une vaste refonte de son économie, aux importantes retombées sociales et politiques.
A terme, l'impact positif sur l'économie ukrainienne est estimé par la Commission européenne à 1,2 milliard d'euros par an. La levée des barrières tarifaires équivaut à elle seule à 487 millions d'euros d'économies annuelles pour Kiev, selon Bruxelles.
L'UE avait anticipé en mars l'application du plus gros de ces mesures douanières. Elle doit les maintenir jusqu'à la pleine entrée en vigueur du volet commercial de l'accord d'association, dont le report a été perçu par nombre d'Ukrainiens comme une concession en faveur de Moscou.
Des accords similaires ont également été signés avec la Géorgie et la Moldavie.
boursorama.com
Pour la Géorgie et la Moldavie, ce sont des pré-accords qui ont été signé.
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
On va bientôt trouver des chocolats Roshen dans tous les Carrefours de France et de Belgique
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Krispoluk- Messages : 9779
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Surprenant?
L'accord de rapprochement entre l'Ukraine et l'UE indispose Moscou
L'accord de rapprochement entre l'Ukraine et l'UE indispose Moscou
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Manquent pas d'air à Moscou (une fois de plus):
La Russie demande à Bruxelles de réecrire l’accord d’association UE-Ukraine
Le président ukrainien Petro Porochenko montre au Parlement à Kiev l’accord historique d’association ratifié avec l’Union européenne, le 16 septembre 2014( Genya Savilov/AFP)
La Russie a demandé que l’UE s’engage à amender son accord d’association avec l’Ukraine, dans le cadre des discussions censées dissiper les craintes de Moscou sur la mise en oeuvre de l’accord de libre-échange qu’il inclut, selon un courrier obtenu par l’AFP.
Dans cette lettre datée de lundi et adressée au commissaire européen au Commerce, Karel De Gucht, le ministre russe de l’Economie, Alexeï Oulioukaïev, demande que soit fixé un mandat clair aux discussions trilatérales prévues entre les trois parties sur les relations commerciales UE-Kiev. Soit la préparation de propositions pour des amendements à l’accord d’association de l’Ukraine avec l’UE, peut-on lire dans ce texte.
Un responsable européen a confirmé l’existence de ce courrier, indiquant que la Commission préparait une réponse.
Les amendements requis doivent permettre des formules juridiquement contraignantes pour dissiper les inquiétudes de la partie russe, ajoute le ministre dans son courrier. L’accord d’association a été ratifié en grande pompe mardi par les Parlements ukrainien et européen.
Avant cette étape, qui doit être suivie par une ratification par chacun des États membres de l’UE, Bruxelles avait toutefois annoncé le report à début 2016 de la mise en oeuvre de l’accord de libre-échange, qui en constitue le volet commercial.
Cette décision avait été annoncée par M. De Gucht à l’issue d’une rencontre à Bruxelles avec le ministres ukrainien des Affaires étrangères, Pavlo Klimkine, et M. Oulioukaïev.
Les parties poursuivront les consultations sur la façon de répondre aux inquiétudes soulevées par la Russie, avaient précisé ces trois interlocuteurs dans un communiqué commun.
Justifié par la Commission par la nécessité de ne pas jeter de l’huile sur le feu alors que s’engage un processus de paix et de sécurité plus large, cet ajournement a suscité la controverse en Ukraine, interprété comme un recul face à Moscou.
La Russie estime que l’Ukraine ne peut pas profiter de liens commerciaux privilégiés à la fois avec elle et avec l’UE. La chancelière allemande, Angela Merkel, a plaidé pour la prise en compte de ces préoccupations russes.
En acceptant d’en discuter, la Commission avait toutefois exclu toute négociation avec la Russie sur le contenu même de l’accord avec l’Ukraine, limitant le débat aux modalités de mise en oeuvre.
«Le texte est désormais finalisé et ratifié et la seule manière de la changer serait que l’UE et l’Ukraine rouvrent des négociations», a souligné à l’AFP le même responsable européen. «Nous pensons qu’il peut être répondu aux inquiétudes (russes) dans le cadre de l’accord existant», a-t-il réitéré.
45enord.ca et 7sur7.be
Belle preuve d'ingérence!!
La Russie demande à Bruxelles de réecrire l’accord d’association UE-Ukraine
Le président ukrainien Petro Porochenko montre au Parlement à Kiev l’accord historique d’association ratifié avec l’Union européenne, le 16 septembre 2014( Genya Savilov/AFP)
La Russie a demandé que l’UE s’engage à amender son accord d’association avec l’Ukraine, dans le cadre des discussions censées dissiper les craintes de Moscou sur la mise en oeuvre de l’accord de libre-échange qu’il inclut, selon un courrier obtenu par l’AFP.
Dans cette lettre datée de lundi et adressée au commissaire européen au Commerce, Karel De Gucht, le ministre russe de l’Economie, Alexeï Oulioukaïev, demande que soit fixé un mandat clair aux discussions trilatérales prévues entre les trois parties sur les relations commerciales UE-Kiev. Soit la préparation de propositions pour des amendements à l’accord d’association de l’Ukraine avec l’UE, peut-on lire dans ce texte.
Un responsable européen a confirmé l’existence de ce courrier, indiquant que la Commission préparait une réponse.
Les amendements requis doivent permettre des formules juridiquement contraignantes pour dissiper les inquiétudes de la partie russe, ajoute le ministre dans son courrier. L’accord d’association a été ratifié en grande pompe mardi par les Parlements ukrainien et européen.
Avant cette étape, qui doit être suivie par une ratification par chacun des États membres de l’UE, Bruxelles avait toutefois annoncé le report à début 2016 de la mise en oeuvre de l’accord de libre-échange, qui en constitue le volet commercial.
Cette décision avait été annoncée par M. De Gucht à l’issue d’une rencontre à Bruxelles avec le ministres ukrainien des Affaires étrangères, Pavlo Klimkine, et M. Oulioukaïev.
Les parties poursuivront les consultations sur la façon de répondre aux inquiétudes soulevées par la Russie, avaient précisé ces trois interlocuteurs dans un communiqué commun.
Justifié par la Commission par la nécessité de ne pas jeter de l’huile sur le feu alors que s’engage un processus de paix et de sécurité plus large, cet ajournement a suscité la controverse en Ukraine, interprété comme un recul face à Moscou.
La Russie estime que l’Ukraine ne peut pas profiter de liens commerciaux privilégiés à la fois avec elle et avec l’UE. La chancelière allemande, Angela Merkel, a plaidé pour la prise en compte de ces préoccupations russes.
En acceptant d’en discuter, la Commission avait toutefois exclu toute négociation avec la Russie sur le contenu même de l’accord avec l’Ukraine, limitant le débat aux modalités de mise en oeuvre.
«Le texte est désormais finalisé et ratifié et la seule manière de la changer serait que l’UE et l’Ukraine rouvrent des négociations», a souligné à l’AFP le même responsable européen. «Nous pensons qu’il peut être répondu aux inquiétudes (russes) dans le cadre de l’accord existant», a-t-il réitéré.
45enord.ca et 7sur7.be
Belle preuve d'ingérence!!
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
"Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît."
Michel Audiard
Michel Audiard
Caduce62- Messages : 15051
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Il ne faut pas réagir de manière épidermique et non réfléchie. C'est une question de grande importance pour notre futur.
Le problème est bien plus ample et plus complexe qu'il n'y paraît au premier abord.
L'UE a déjà manqué une première occasion d'établir des liens privilégiés avec la Russie après l'effondrement de l'URSS. Il ne faudrait pas commettre la même erreur une seconde fois.
Soyons clairs. Cela ne doit pas se faire au détriment de l'Ukraine, en amendant un traité existant, mais en signant un traité entre l'UE et la Russie, dans lequel la Russie obtient aussi des avantages économiques équivalents, l'UE jouissant de la réciprocité de la part de la Russie.
De la sorte, on instaure un processus gagnant/gagnant pour tout le monde : l'UE, la Russie et l'Ukraine.
C'est le bien-être économique des Etats membres fondateurs de la CEE après la seconde guerre mondiale qui a évité de nouvelles crises et une nouvelle guerre entre ces Etats, comme cela se répétait de manière cyclique auparavant.
Faisons de même avec nos voisins est-européens.
Il faut savoir créer une situation permettant le retour à la paix, sans que personne n'y perde, mais où tous les protagonistes gagnent au change.
Le problème est bien plus ample et plus complexe qu'il n'y paraît au premier abord.
L'UE a déjà manqué une première occasion d'établir des liens privilégiés avec la Russie après l'effondrement de l'URSS. Il ne faudrait pas commettre la même erreur une seconde fois.
Soyons clairs. Cela ne doit pas se faire au détriment de l'Ukraine, en amendant un traité existant, mais en signant un traité entre l'UE et la Russie, dans lequel la Russie obtient aussi des avantages économiques équivalents, l'UE jouissant de la réciprocité de la part de la Russie.
De la sorte, on instaure un processus gagnant/gagnant pour tout le monde : l'UE, la Russie et l'Ukraine.
C'est le bien-être économique des Etats membres fondateurs de la CEE après la seconde guerre mondiale qui a évité de nouvelles crises et une nouvelle guerre entre ces Etats, comme cela se répétait de manière cyclique auparavant.
Faisons de même avec nos voisins est-européens.
Il faut savoir créer une situation permettant le retour à la paix, sans que personne n'y perde, mais où tous les protagonistes gagnent au change.
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
L'UE a déjà manqué une première occasion d'établir des liens privilégiés avec la Russie après l'effondrement de l'URSS. Il ne faudrait pas commettre la même erreur une seconde fois.
Effondrement URSS … ma pensée en tant que dictateur, il faut la reconstruire !
Soyons clairs. Cela ne doit pas se faire au détriment de l'Ukraine, en amendant un traité existant, mais en signant un traité entre l'UE et la Russie, dans lequel la Russie obtient aussi des avantages économiques équivalents, l'UE jouissant de la réciprocité de la part de la Russie.
De la sorte, on instaure un processus gagnant/gagnant pour tout le monde : l'UE, la Russie et l'Ukraine.
Signé un traité entre UE et la Russie dont le président n’a qu’une seule ambition , c'est de reconstruire l’URSS...
L' Ukraine sera toujours un satellite!
C'est le bien-être économique des Etats membres fondateurs de la CEE après la seconde guerre mondiale qui a évité de nouvelles crises et une nouvelle guerre entre ces Etats, comme cela se répétait de manière cyclique auparavant.
Faisons de même avec nos voisins est-européens.
Il faut savoir créer une situation permettant le retour à la paix, sans que personne n'y perde, mais où tous les protagonistes gagnent au change.
Avant toute chose, n’oubliez jamais que l’Ukraine est l’un des premiers membres fondateurs de l’ONU !
La conférence de San Francisco, se déroulant dans la ville du même nom, a été initiée par les États-Unis et a regroupé 51 États (48 États et 3 sièges pour l'URSS : un pour l'Ukraine, un pour la Biélorussie et un dernier pour l'URSS elle-même) du 25 avril au 26 juin 1945 afin d'établir une alliance commune. Sa convocation avait été décidée en février lors de la conférence de Yalta. C'est à l'issue de la Conférence de San Francisco que naquit l'Organisation des Nations unies (ONU), avec la signature de la Charte des Nations unies.
Effondrement URSS … ma pensée en tant que dictateur, il faut la reconstruire !
Soyons clairs. Cela ne doit pas se faire au détriment de l'Ukraine, en amendant un traité existant, mais en signant un traité entre l'UE et la Russie, dans lequel la Russie obtient aussi des avantages économiques équivalents, l'UE jouissant de la réciprocité de la part de la Russie.
De la sorte, on instaure un processus gagnant/gagnant pour tout le monde : l'UE, la Russie et l'Ukraine.
Signé un traité entre UE et la Russie dont le président n’a qu’une seule ambition , c'est de reconstruire l’URSS...
L' Ukraine sera toujours un satellite!
C'est le bien-être économique des Etats membres fondateurs de la CEE après la seconde guerre mondiale qui a évité de nouvelles crises et une nouvelle guerre entre ces Etats, comme cela se répétait de manière cyclique auparavant.
Faisons de même avec nos voisins est-européens.
Il faut savoir créer une situation permettant le retour à la paix, sans que personne n'y perde, mais où tous les protagonistes gagnent au change.
Avant toute chose, n’oubliez jamais que l’Ukraine est l’un des premiers membres fondateurs de l’ONU !
La conférence de San Francisco, se déroulant dans la ville du même nom, a été initiée par les États-Unis et a regroupé 51 États (48 États et 3 sièges pour l'URSS : un pour l'Ukraine, un pour la Biélorussie et un dernier pour l'URSS elle-même) du 25 avril au 26 juin 1945 afin d'établir une alliance commune. Sa convocation avait été décidée en février lors de la conférence de Yalta. C'est à l'issue de la Conférence de San Francisco que naquit l'Organisation des Nations unies (ONU), avec la signature de la Charte des Nations unies.
Svoboda- Messages : 1459
Date d'inscription : 01/01/2010
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Comme dit si bien Thuramir, l'objet est très compliqué et étendu.
Il faut ménager la chèvre et le choux tout en apportant des "garanties" à toutes les parties pour qu'elles soient toutes gagnante.
Le gros du "deal" est de faire comprendre que recréer l'URSS ne sera pas aussi porteur que le futur avec l'UE.
Mais on a vu que Poutine n'est pas un "négociateur", il use (largement) de la carotte et du bâton, ce qui complique singulièrement la tâche de l'UE.
Il faut ménager la chèvre et le choux tout en apportant des "garanties" à toutes les parties pour qu'elles soient toutes gagnante.
Le gros du "deal" est de faire comprendre que recréer l'URSS ne sera pas aussi porteur que le futur avec l'UE.
Mais on a vu que Poutine n'est pas un "négociateur", il use (largement) de la carotte et du bâton, ce qui complique singulièrement la tâche de l'UE.
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Le président n'y va pas par quatre chemins:
Le président ukrainien Petro Porochenko a annoncé jeudi qu'il allait présenter dans la journée un vaste plan de réformes économiques et sociales de nature à permettre à l'Ukraine de présenter sa candidature à l'intégration dans l'Union européenne dans "un délai de six ans".
Le Parlement ukrainien a ratifié le 16 septembre un important accord d'association avec l'UE mais la mise en oeuvre du volet commercial a été reportée jusqu'à janvier 2016 afin d'apaiser la Russie qui estime que cet accord est de nature à pénaliser son marché.
Petro Porochenko a par ailleurs indiqué qu'aucune victime n'avait été signalée au cours des dernières 24 heures dans l'est du pays, un signe selon lui que la trêve "commence finalement à fonctionner".
Pas gagné d'avance ça et il y a du pain sur la planche avant de réunir les conditions nécessaires.
Ensuite, il faudra persuader l'UE à s'élargir. Là aussi, ce n'est pas gagné.
Mais s'il réussi, force sera de lui tirer le chapeau.
Porochenko veut que l'Ukraine soit candidate à l'UE d'ici 6 ans
Le président ukrainien Petro Porochenko a annoncé jeudi qu'il allait présenter dans la journée un vaste plan de réformes économiques et sociales de nature à permettre à l'Ukraine de présenter sa candidature à l'intégration dans l'Union européenne dans "un délai de six ans".Le président ukrainien Petro Porochenko a annoncé jeudi qu'il allait présenter dans la journée un vaste plan de réformes économiques et sociales de nature à permettre à l'Ukraine de présenter sa candidature à l'intégration dans l'Union européenne dans "un délai de six ans".
Le Parlement ukrainien a ratifié le 16 septembre un important accord d'association avec l'UE mais la mise en oeuvre du volet commercial a été reportée jusqu'à janvier 2016 afin d'apaiser la Russie qui estime que cet accord est de nature à pénaliser son marché.
Petro Porochenko a par ailleurs indiqué qu'aucune victime n'avait été signalée au cours des dernières 24 heures dans l'est du pays, un signe selon lui que la trêve "commence finalement à fonctionner".
Pas gagné d'avance ça et il y a du pain sur la planche avant de réunir les conditions nécessaires.
Ensuite, il faudra persuader l'UE à s'élargir. Là aussi, ce n'est pas gagné.
Mais s'il réussi, force sera de lui tirer le chapeau.
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Au moins il a du soutien de la part d'ukrainien:
L’Ukraine candidate à l’UE dans 6 ans ? Réactions à Kiev
Le président ukrainien Petro Porochenko a présenté ce jeudi un plan de réformes économiques et sociales. Parmi ses priorités : la lutte contre la corruption, la réforme de la justice ou encore l’indépendance énergétique.
Objectif : permettre à son pays de déposer un dossier d’adhésion à l’Union européenne dans six ans.
“Je ne pense qu’on parviendra à postuler aussi rapidement pour l’Union européenne, estime une habitante de la capitale interrogée sur la place de l’Indépendance. Cela suppose de changer nos mentalités, notre mode de vie. Mais si on le veut vraiment, alors pourquoi pas ?”
“La Russie va s’y opposer, ajoute une autre femme, mais il faut essayer. La priorité, c’est d’en finir avec la guerre et de redresser l‘économie”.
Depuis samedi, une trêve semble globalement respectée dans l’est de l’Ukraine, en proie à une insurrection séparatiste.
“D’après le président Porochenko, pour résoudre le problème dans la région du Donbass, l’Ukraine va continuer à négocier avec la Russie, comment Maria Korenyuk, correspondante d’euronews à Kiev. La prochaine rencontre des présidents ukrainien et russe doit avoir lieu dans trois semaines dans l’un des pays de l’Union européenne”.
Copyright © 2014 euronews
L’Ukraine candidate à l’UE dans 6 ans ? Réactions à Kiev
Le président ukrainien Petro Porochenko a présenté ce jeudi un plan de réformes économiques et sociales. Parmi ses priorités : la lutte contre la corruption, la réforme de la justice ou encore l’indépendance énergétique.
Objectif : permettre à son pays de déposer un dossier d’adhésion à l’Union européenne dans six ans.
“Je ne pense qu’on parviendra à postuler aussi rapidement pour l’Union européenne, estime une habitante de la capitale interrogée sur la place de l’Indépendance. Cela suppose de changer nos mentalités, notre mode de vie. Mais si on le veut vraiment, alors pourquoi pas ?”
“La Russie va s’y opposer, ajoute une autre femme, mais il faut essayer. La priorité, c’est d’en finir avec la guerre et de redresser l‘économie”.
Depuis samedi, une trêve semble globalement respectée dans l’est de l’Ukraine, en proie à une insurrection séparatiste.
“D’après le président Porochenko, pour résoudre le problème dans la région du Donbass, l’Ukraine va continuer à négocier avec la Russie, comment Maria Korenyuk, correspondante d’euronews à Kiev. La prochaine rencontre des présidents ukrainien et russe doit avoir lieu dans trois semaines dans l’un des pays de l’Union européenne”.
Copyright © 2014 euronews
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
NEWS ! Statistiques économiques sur la balance du commerce extérieur Ukrainien en Mai-Juin 2014 :
- augmentation des exportations ukrainiennes vers l'UE : + 25% (en $)
- évolution vers la Russie -24,5 %,
Conclusion : le commerce de l'Ukraine avec l'UE et le reste du monde évolue très favorablement pour l'Ukraine AVANT MEME QUE L'ACCORD DE LIBRE ECHANGE NE SOIT ENTRE EN VIGUEUR !!!!
Qu'en sera-t'il après ? Facile à deviner... Et demandez-vous pourquoi le Vova est furieux et tente tout pour saboter ces accords...
Source très fiable : Délégation de l'UE en Ukraine http://eeas.europa.eu/delegations/ukraine/documents/eu_ua/impact_atm_en.pdf
- augmentation des exportations ukrainiennes vers l'UE : + 25% (en $)
- évolution vers la Russie -24,5 %,
Conclusion : le commerce de l'Ukraine avec l'UE et le reste du monde évolue très favorablement pour l'Ukraine AVANT MEME QUE L'ACCORD DE LIBRE ECHANGE NE SOIT ENTRE EN VIGUEUR !!!!
Qu'en sera-t'il après ? Facile à deviner... Et demandez-vous pourquoi le Vova est furieux et tente tout pour saboter ces accords...
Source très fiable : Délégation de l'UE en Ukraine http://eeas.europa.eu/delegations/ukraine/documents/eu_ua/impact_atm_en.pdf
Krispoluk- Messages : 9779
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
J'ai lu hier que vova a envoyé un courrier à Baroso pour changer profondément l'AA avec l'Ukraine.
Encore une preuve de l'ingérence russe.
Encore une preuve de l'ingérence russe.
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Matt a écrit:J'ai lu hier que vova a envoyé un courrier à Baroso pour changer profondément l'AA avec l'Ukraine.
Encore une preuve de l'ingérence russe.
Oui mais la réponse de Barroso semble avoir été: "si Kiev veut modifier les conditions, alors d'accord"
tarkan- Messages : 718
Date d'inscription : 05/05/2014
Age : 39
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Et quand bien même un état veut changer un accord entre deux autres?
Moi, la réponse il l'aurait prise . . .
Moi, la réponse il l'aurait prise . . .
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Le problème c'est qu'il y avait des accords d'échanges commerciaux privilégiés entre la Russie et l'Ukraine et que l'accord UE-Ukraine va faire un tort considérable à la Russie, l'Ukraine va devenir le "cheval de Troie" des imports de marchandises UE vers la Russie.
Mais ce connard de Poutine ne doute de rien. D'un côté il envoie son armée faire la guerre et assassiner des Ukrainiens et de l'autre il réclame : "bon, allez, soyez sympa les gars, on se met autour d'un table et on discute des affaires économiques..." Il a un culot monstre cet enfoiré
Mais ce connard de Poutine ne doute de rien. D'un côté il envoie son armée faire la guerre et assassiner des Ukrainiens et de l'autre il réclame : "bon, allez, soyez sympa les gars, on se met autour d'un table et on discute des affaires économiques..." Il a un culot monstre cet enfoiré
Krispoluk- Messages : 9779
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
A ce sujet :
Barroso met en garde Poutine contre de nouvelles barrières commerciales envers Kiev
(Belga) Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a mis en garde mercredi le président russe Vladimir Poutine contre l'imposition de nouvelles barrières commerciales à l'Ukraine, en exprimant ses "vives préoccupations".
"L'application d'un décret" récemment adopté par le gouvernement russe et "proposant de nouvelles barrières commerciales entre la Russie et l'Ukraine (...) contreviendrait" à l'accord selon lequel l'UE a accepté de reporter la mise en oeuvre de son accord de libre-échange avec l'Ukraine, a souligné M. Barroso dans un courrier à M. Poutine.
Le chef de l'exécutif européen répondait à une lettre que lui a adressée le 17 septembre le président russe pour demander une révision de l'accord d'association entre l'UE et l'Ukraine, dont la conclusion a déclenché le conflit en Ukraine et la crise avec la Russie.
Pour contribuer à une amorce de détente, Bruxelles a accepté le 12 septembre d'ajourner au 1er janvier 2016 la mise en oeuvre du volet commercial de cet accord.
Mais en contrepartie de cette concession censée répondre aux inquiétudes de la Russie sur un afflux de produits européens sur son marché, Moscou s'est engagé à maintenir le régime commercial préférentiel qu'elle réservait à l'Ukraine avant la crise.
"Dans ce contexte", le récent décret russe nourrit "de vives préoccupations" au sein de l'UE, a assuré M. Barroso, rappelant le donnant-donnant prévu par l'accord du 12 septembre. "Je souligne que la proposition d'ajourner la mise en oeuvre de l'accord de libre-échange est liée à la poursuite du régime préférentiel", et "toutes les parties doivent appliquer ces conclusions de bonne foi", écrit-il.
M. Barroso réaffirme à M. Poutine la fin de non-recevoir déjà opposée par l'UE à la demande russe d'une révision de l'accord d'association. Il rappelle que cet accord "reste bilatéral" et qu'en conséquence, "toute adaptation" ne peut être du ressort que des deux parties contractantes. Le compromis du 12 septembre "ne peut et ne doit limiter en aucun cas les prérogatives souveraines de l'Ukraine", insiste-t-il. (Belga)
Barroso met en garde Poutine contre de nouvelles barrières commerciales envers Kiev
(Belga) Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a mis en garde mercredi le président russe Vladimir Poutine contre l'imposition de nouvelles barrières commerciales à l'Ukraine, en exprimant ses "vives préoccupations".
"L'application d'un décret" récemment adopté par le gouvernement russe et "proposant de nouvelles barrières commerciales entre la Russie et l'Ukraine (...) contreviendrait" à l'accord selon lequel l'UE a accepté de reporter la mise en oeuvre de son accord de libre-échange avec l'Ukraine, a souligné M. Barroso dans un courrier à M. Poutine.
Le chef de l'exécutif européen répondait à une lettre que lui a adressée le 17 septembre le président russe pour demander une révision de l'accord d'association entre l'UE et l'Ukraine, dont la conclusion a déclenché le conflit en Ukraine et la crise avec la Russie.
Pour contribuer à une amorce de détente, Bruxelles a accepté le 12 septembre d'ajourner au 1er janvier 2016 la mise en oeuvre du volet commercial de cet accord.
Mais en contrepartie de cette concession censée répondre aux inquiétudes de la Russie sur un afflux de produits européens sur son marché, Moscou s'est engagé à maintenir le régime commercial préférentiel qu'elle réservait à l'Ukraine avant la crise.
"Dans ce contexte", le récent décret russe nourrit "de vives préoccupations" au sein de l'UE, a assuré M. Barroso, rappelant le donnant-donnant prévu par l'accord du 12 septembre. "Je souligne que la proposition d'ajourner la mise en oeuvre de l'accord de libre-échange est liée à la poursuite du régime préférentiel", et "toutes les parties doivent appliquer ces conclusions de bonne foi", écrit-il.
M. Barroso réaffirme à M. Poutine la fin de non-recevoir déjà opposée par l'UE à la demande russe d'une révision de l'accord d'association. Il rappelle que cet accord "reste bilatéral" et qu'en conséquence, "toute adaptation" ne peut être du ressort que des deux parties contractantes. Le compromis du 12 septembre "ne peut et ne doit limiter en aucun cas les prérogatives souveraines de l'Ukraine", insiste-t-il. (Belga)
Thuramir- Messages : 3676
Date d'inscription : 11/07/2010
Localisation : Bruxelles
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
L’accord d’association UE-Ukraine contient-il des OGM?
Un récent rapport de l’Oakland Institute, intitulé « Walking on the West Side », révèle que l’accord d’association conclu entre l’Union européenne et l’Ukraine encouragerait cette dernière à recourir aux OGM, jusqu’à présent interdits sur son territoire. Si c’était effectivement le cas, l’Ukraine – deuxième exportateur mondial de céréales et détentrice de 22 % des terres arables d’Europe – deviendrait un véritable eldorado pour les semenciers internationaux. Alors – vrai ou faux ? Voici deux avis divergents.
Graffiti contre la mise en culture d’OGM, à Oaxaca, au Mexique. Crédits : Chris Stowers
Z'ont été la chercher loin cette photo
Dans le viseur du centre de recherches américain, l’article 404 de l’accord, qui recommande l’utilisation de « biotechnologies » : 404 c) L’encouragement de modes de production agricole modernes et viables, qui respectent l’environnement et le bien-être des animaux, notamment le recours accru aux méthodes de production de l’agriculture biologique et l’utilisation des biotechnologies, entre autres par l’application des meilleures pratiques en la matière.
« Oui : Erreur 404 »
La clause 404 c) est très explicite. Appliqué à l’agriculture, le terme « biotechnologies » ne prévoit ni plus ni moins que l’extension de l’usage des OGM dans l’agriculture ukrainienne. En d’autres termes, le gouvernement ukrainien s’engage à mettre en œuvre des réformes afin d’autoriser un certain nombre d’OGM dans son agriculture.
C’est une véritable surprise, puisque la question n’avait même jamais été posée jusque là. Nous sommes face à un paradoxe : les institutions européennes incitent les Ukrainiens à légaliser la culture OGM alors que les populations européennes y sont majoritairement opposées. On en vient à penser que l’UE négocie avec l’Ukraine non dans l’intérêt des Européens, mais au profit d’un certain nombre de grandes entreprises, à qui cela profitera.
D’autant que plusieurs groupes agroalimentaires internationaux, tels les semenciers Monsanto et DuPont, investissent énormément en Ukraine, et ce depuis plusieurs années [Monsanto y construit actuellement une usine de production d'un montant d'investissement de 140 millions de dollars, ndlr]. On peut supposer qu’avec l’arrivée du nouveau gouvernement en Ukraine, la signature de l’accord d’association avec l’UE [voir encadré en bas de page] et le rapprochement avec l’Ouest, ces entreprises accentueront la pression sur les dirigeants ukrainiens afin de mettre en œuvre rapidement les réformes qui leur permettront de produire des OGM.
La mise en culture de ces semences fermerait à l’Ukraine certains marchés d’exportation, comme la Russie qui a interdit l’importation de ces organismes. Plus grave, de nombreuses études ont montré que l’utilisation de graines génétiquement modifiées, au contraire de ce qu’affirment les grandes firmes du secteur, détériore l’environnement, notamment du fait du recours intensif aux pesticides, et peut avoir des effets négatifs sur la santé des consommateurs et contaminer d’autres plantations non-OGM.
À cela s’ajoute une autre tendance, très soutenue depuis 2008 : l’acquisition par ces acteurs occidentaux de terres en Ukraine. Même s’il s’agit de contrats de location, la durée importante des baux – de l’ordre de plusieurs dizaines d’années – montre que nous sommes clairement face à de l’acquisition sur le long terme. Nous assistons ainsi, aujourd’hui, à une véritable « ruée » des étrangers sur les terres et ressources naturelles du pays, non au bénéfice de l’Ukraine mais pour leur profit personnel.
On se pose d’ailleurs la question : quel est le bénéfice réel pour l’Ukraine ? En bradant ses ressources naturelles au profit de quelques grandes compagnies internationales, qui, au passage, vont remplir les poches d’une poignée d’intermédiaires et autres politiciens ukrainiens, le pays sacrifie son potentiel et encourt de sérieux risques.
Il est très important d’en parler, car beaucoup d’Ukrainiens ne sont pas au courant de ce qui se trame, notamment à cause du conflit actuel qui déchire leur pays. Ils ne connaissent pas les tenants de l’accord ni de tout le programme de réformes qu’encouragent le FMI et la Banque mondiale afin d’attirer des investisseurs étrangers : réduction des contraintes de régulation, diminution des taxes, simplification des contrats de location de terres, suppression de mesures sociales, etc. Les aboutissants de ces accords sont très importants pour l’économie et la société ukrainiennes – le pays va voir de plus en plus de compagnies étrangères accaparer ses terres.
« Non – biotechnologies ne veut pas dire OGM »
Non, non et non. Les biotechnologies ne sont pas synonymes d’OGM. C’est malhonnête de réduire le sujet de la sorte. Les biotechnologies sont un ensemble extrêmement fécond d’outils pour appréhender les problèmes environnementaux, le traitement des déchets, le recyclage et les cultures. Il n’y a pas de différence entre les recherches en médecine animale ou humaine, qui ont aussi recours aux biotechnologies, et la recherche végétale. Pourquoi les utiliser pour les humains et les chiens et pas pour la santé des vaches et des végétaux ?
Personnellement, je me réjouis de la présence de cette clause dans l’accord. Bruxelles et Kiev doivent travailler ensemble sur les biotechnologies, car si l’Ukraine est un grand pays agricole, au potentiel équivalent à celui de la France et de l’Allemagne réunies, elle dépend totalement des importations européennes et américaines pour la protection des cultures contre les mauvaises herbes, les parasites et autres maladies végétales. La recherche génétique végétale ukrainienne a cessé de fonctionner dix ans avant l’effondrement de l’URSS. L’académie ukrainienne de recherche agraire est pauvre, et elle s’est transformée, comme en Russie et au Kazakhstan, en une simple entreprise de production de graines de semences. Elle est performante sur les céréales classiques – blé d’hiver, de printemps, orge – mais totalement discréditée sur le tournesol, le maïs, le soja, et très en retard sur les variétés horticoles, les fruits et les légumes.
Évidemment que Monsanto et d’autres grandes compagnies ont intérêt, à court terme, à légaliser la culture OGM en Ukraine, puisque cela fait partie de leur stratégie globale. Et évidemment que les Américains vont faire pression sur le gouvernement ukrainien – comme ils le font tous les jours avec les Européens – en demandant pourquoi le pays est contre les OGM. Mais l’Ukraine n’est aucunement contrainte de céder, ni sous prétexte qu’elle touche des aides des instances financières internationales, ni de par ses obligations liées à l’accord d’association. Ce dernier, je le répète, n’incite pas l’Ukraine à admettre ces organismes en culture.
Les aides du FMI et l’accord d’association vont permettre à l’agriculture ukrainienne de se développer dans le bon sens. L’Ukraine doit moderniser l’organisation de ses structures de productions agricole : le foncier, la gestion, la définition d’outils de politique agricole.
Le système actuel d’exploitation des terrains en Ukraine ressemble à celui qui dominait en Russie avant la loi de 2002 sur la privatisation des terres agricoles. C’est-à-dire que les anciens travailleurs des fermes collectives – environ 10 millions de personnes – ont reçu des droits fonciers sur des parcelles d’environ quatre hectares chacune. Ainsi, une compagnie qui souhaiterait exploiter 400 hectares de terres doit signer 100 baux.
Le pays vit aussi encore trop d’opportunisme, du type : Besoin de sucre ? – Achetons-en, c’est plus simple que d’en produire ! Sans parler du fait que l’État ukrainien a grandement besoin, comme son voisin russe, d’améliorer la logistique. Il manque une quinzaine de milliers de wagons pour assurer un transfert normal des grains plutôt que d’utiliser des camions, ce qui coûte trop cher. L’Ukraine a un potentiel de production annuel de l’ordre de 60 millions de tonnes de grains, mais cela nécessite d’aménager des capacités de stockage supplémentaires d’environ 30 millions de tonnes.
Enfin, il est nécessaire de combattre la corruption généralisée dans les services de contrôle agricole, notamment responsable de la culture illégale d’OGM dans le pays de façon assez importante pour le soja et, à plus faible proportion, pour le maïs. On ne peut tout simplement pas avoir des champs aussi propres que ce que l’on observe parfois en Ukraine sans recourir à des produits de lutte intensive contre les mauvaises herbes – ce que ne permettent que les semences génétiquement modifiées.
C’est pourquoi nous devons agir ensemble, Européens et Ukrainiens, pour valoriser le savoir-faire de la paysannerie d’Ukraine, qui a survécu aux pires conditions de l’époque soviétique et su, malgré tout, préserver son patrimoine génétique. Et, surtout, il faut cesser d’être aussi fanatiques contre les OGM en Europe.
Trois dates clés de l’accord d’association Ukraine-Union européenne.
Le 28 décembre 2013, l’ancien président ukrainien Victor Ianoukovitch refuse de signer l’accord d’association de son pays avec l’UE lors du sommet du Partenariat oriental, à Vilnius. L’Ukraine plonge alors dans une crise sans précédent, qui conduira à un changement de régime, au rattachement de la Crimée à la Russie et à une guerre civile dans l’Est du pays.
Le 21 mars 2014, le nouveau Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk signe le premier volet de l’accord d’association entre son pays et l’Union européenne.
Le 16 septembre 2014, les parlements ukrainien et européen ratifient finalement l’accord d’association. À Kiev, le texte est adopté par 355 députés, soit à la majorité absolue. À Bruxelles, l’accord obtient 535 voix, avec 127 votes contre et 35 abstentions.
L’agriculture ukrainienne en chiffres
L’Ukraine possède une surface agricole utile (SAU) de 41,2 millions d’hectares, dont 26,6 millions sont cultivées (Source : Agritel). Selon les prévisions du ministère de la politique agraire ukrainien, la production brute céréalière en Ukraine en 2013 devrait atteindre un volume record de 57,1 millions de tonnes, dont 21 millions de tonnes de blé et 25,9 millions de tonnes de maïs, contre 46,2 millions de tonnes en 2012.
L’Ukraine pourrait également prendre la deuxième place dans le monde en termes d’exportation de céréales avec 30,2 millions de tonnes, derrière les États-Unis (69,7 millions de tonnes de céréales), a communiqué l’Association ukrainienne des grains (UGA). Les principaux pays d’exportation sont l’Afrique du Nord (Égypte, Maghreb), le Moyen-Orient et l’Europe.
lecourrierderussie.com
Bref, le lobbying russe contre l'AA continue.
Un récent rapport de l’Oakland Institute, intitulé « Walking on the West Side », révèle que l’accord d’association conclu entre l’Union européenne et l’Ukraine encouragerait cette dernière à recourir aux OGM, jusqu’à présent interdits sur son territoire. Si c’était effectivement le cas, l’Ukraine – deuxième exportateur mondial de céréales et détentrice de 22 % des terres arables d’Europe – deviendrait un véritable eldorado pour les semenciers internationaux. Alors – vrai ou faux ? Voici deux avis divergents.
Graffiti contre la mise en culture d’OGM, à Oaxaca, au Mexique. Crédits : Chris Stowers
Z'ont été la chercher loin cette photo
Dans le viseur du centre de recherches américain, l’article 404 de l’accord, qui recommande l’utilisation de « biotechnologies » : 404 c) L’encouragement de modes de production agricole modernes et viables, qui respectent l’environnement et le bien-être des animaux, notamment le recours accru aux méthodes de production de l’agriculture biologique et l’utilisation des biotechnologies, entre autres par l’application des meilleures pratiques en la matière.
« Oui : Erreur 404 »
La clause 404 c) est très explicite. Appliqué à l’agriculture, le terme « biotechnologies » ne prévoit ni plus ni moins que l’extension de l’usage des OGM dans l’agriculture ukrainienne. En d’autres termes, le gouvernement ukrainien s’engage à mettre en œuvre des réformes afin d’autoriser un certain nombre d’OGM dans son agriculture.
C’est une véritable surprise, puisque la question n’avait même jamais été posée jusque là. Nous sommes face à un paradoxe : les institutions européennes incitent les Ukrainiens à légaliser la culture OGM alors que les populations européennes y sont majoritairement opposées. On en vient à penser que l’UE négocie avec l’Ukraine non dans l’intérêt des Européens, mais au profit d’un certain nombre de grandes entreprises, à qui cela profitera.
D’autant que plusieurs groupes agroalimentaires internationaux, tels les semenciers Monsanto et DuPont, investissent énormément en Ukraine, et ce depuis plusieurs années [Monsanto y construit actuellement une usine de production d'un montant d'investissement de 140 millions de dollars, ndlr]. On peut supposer qu’avec l’arrivée du nouveau gouvernement en Ukraine, la signature de l’accord d’association avec l’UE [voir encadré en bas de page] et le rapprochement avec l’Ouest, ces entreprises accentueront la pression sur les dirigeants ukrainiens afin de mettre en œuvre rapidement les réformes qui leur permettront de produire des OGM.
La mise en culture de ces semences fermerait à l’Ukraine certains marchés d’exportation, comme la Russie qui a interdit l’importation de ces organismes. Plus grave, de nombreuses études ont montré que l’utilisation de graines génétiquement modifiées, au contraire de ce qu’affirment les grandes firmes du secteur, détériore l’environnement, notamment du fait du recours intensif aux pesticides, et peut avoir des effets négatifs sur la santé des consommateurs et contaminer d’autres plantations non-OGM.
À cela s’ajoute une autre tendance, très soutenue depuis 2008 : l’acquisition par ces acteurs occidentaux de terres en Ukraine. Même s’il s’agit de contrats de location, la durée importante des baux – de l’ordre de plusieurs dizaines d’années – montre que nous sommes clairement face à de l’acquisition sur le long terme. Nous assistons ainsi, aujourd’hui, à une véritable « ruée » des étrangers sur les terres et ressources naturelles du pays, non au bénéfice de l’Ukraine mais pour leur profit personnel.
On se pose d’ailleurs la question : quel est le bénéfice réel pour l’Ukraine ? En bradant ses ressources naturelles au profit de quelques grandes compagnies internationales, qui, au passage, vont remplir les poches d’une poignée d’intermédiaires et autres politiciens ukrainiens, le pays sacrifie son potentiel et encourt de sérieux risques.
Il est très important d’en parler, car beaucoup d’Ukrainiens ne sont pas au courant de ce qui se trame, notamment à cause du conflit actuel qui déchire leur pays. Ils ne connaissent pas les tenants de l’accord ni de tout le programme de réformes qu’encouragent le FMI et la Banque mondiale afin d’attirer des investisseurs étrangers : réduction des contraintes de régulation, diminution des taxes, simplification des contrats de location de terres, suppression de mesures sociales, etc. Les aboutissants de ces accords sont très importants pour l’économie et la société ukrainiennes – le pays va voir de plus en plus de compagnies étrangères accaparer ses terres.
« Non – biotechnologies ne veut pas dire OGM »
Non, non et non. Les biotechnologies ne sont pas synonymes d’OGM. C’est malhonnête de réduire le sujet de la sorte. Les biotechnologies sont un ensemble extrêmement fécond d’outils pour appréhender les problèmes environnementaux, le traitement des déchets, le recyclage et les cultures. Il n’y a pas de différence entre les recherches en médecine animale ou humaine, qui ont aussi recours aux biotechnologies, et la recherche végétale. Pourquoi les utiliser pour les humains et les chiens et pas pour la santé des vaches et des végétaux ?
Personnellement, je me réjouis de la présence de cette clause dans l’accord. Bruxelles et Kiev doivent travailler ensemble sur les biotechnologies, car si l’Ukraine est un grand pays agricole, au potentiel équivalent à celui de la France et de l’Allemagne réunies, elle dépend totalement des importations européennes et américaines pour la protection des cultures contre les mauvaises herbes, les parasites et autres maladies végétales. La recherche génétique végétale ukrainienne a cessé de fonctionner dix ans avant l’effondrement de l’URSS. L’académie ukrainienne de recherche agraire est pauvre, et elle s’est transformée, comme en Russie et au Kazakhstan, en une simple entreprise de production de graines de semences. Elle est performante sur les céréales classiques – blé d’hiver, de printemps, orge – mais totalement discréditée sur le tournesol, le maïs, le soja, et très en retard sur les variétés horticoles, les fruits et les légumes.
Évidemment que Monsanto et d’autres grandes compagnies ont intérêt, à court terme, à légaliser la culture OGM en Ukraine, puisque cela fait partie de leur stratégie globale. Et évidemment que les Américains vont faire pression sur le gouvernement ukrainien – comme ils le font tous les jours avec les Européens – en demandant pourquoi le pays est contre les OGM. Mais l’Ukraine n’est aucunement contrainte de céder, ni sous prétexte qu’elle touche des aides des instances financières internationales, ni de par ses obligations liées à l’accord d’association. Ce dernier, je le répète, n’incite pas l’Ukraine à admettre ces organismes en culture.
Les aides du FMI et l’accord d’association vont permettre à l’agriculture ukrainienne de se développer dans le bon sens. L’Ukraine doit moderniser l’organisation de ses structures de productions agricole : le foncier, la gestion, la définition d’outils de politique agricole.
Le système actuel d’exploitation des terrains en Ukraine ressemble à celui qui dominait en Russie avant la loi de 2002 sur la privatisation des terres agricoles. C’est-à-dire que les anciens travailleurs des fermes collectives – environ 10 millions de personnes – ont reçu des droits fonciers sur des parcelles d’environ quatre hectares chacune. Ainsi, une compagnie qui souhaiterait exploiter 400 hectares de terres doit signer 100 baux.
Le pays vit aussi encore trop d’opportunisme, du type : Besoin de sucre ? – Achetons-en, c’est plus simple que d’en produire ! Sans parler du fait que l’État ukrainien a grandement besoin, comme son voisin russe, d’améliorer la logistique. Il manque une quinzaine de milliers de wagons pour assurer un transfert normal des grains plutôt que d’utiliser des camions, ce qui coûte trop cher. L’Ukraine a un potentiel de production annuel de l’ordre de 60 millions de tonnes de grains, mais cela nécessite d’aménager des capacités de stockage supplémentaires d’environ 30 millions de tonnes.
Enfin, il est nécessaire de combattre la corruption généralisée dans les services de contrôle agricole, notamment responsable de la culture illégale d’OGM dans le pays de façon assez importante pour le soja et, à plus faible proportion, pour le maïs. On ne peut tout simplement pas avoir des champs aussi propres que ce que l’on observe parfois en Ukraine sans recourir à des produits de lutte intensive contre les mauvaises herbes – ce que ne permettent que les semences génétiquement modifiées.
C’est pourquoi nous devons agir ensemble, Européens et Ukrainiens, pour valoriser le savoir-faire de la paysannerie d’Ukraine, qui a survécu aux pires conditions de l’époque soviétique et su, malgré tout, préserver son patrimoine génétique. Et, surtout, il faut cesser d’être aussi fanatiques contre les OGM en Europe.
Trois dates clés de l’accord d’association Ukraine-Union européenne.
Le 28 décembre 2013, l’ancien président ukrainien Victor Ianoukovitch refuse de signer l’accord d’association de son pays avec l’UE lors du sommet du Partenariat oriental, à Vilnius. L’Ukraine plonge alors dans une crise sans précédent, qui conduira à un changement de régime, au rattachement de la Crimée à la Russie et à une guerre civile dans l’Est du pays.
Le 21 mars 2014, le nouveau Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk signe le premier volet de l’accord d’association entre son pays et l’Union européenne.
Le 16 septembre 2014, les parlements ukrainien et européen ratifient finalement l’accord d’association. À Kiev, le texte est adopté par 355 députés, soit à la majorité absolue. À Bruxelles, l’accord obtient 535 voix, avec 127 votes contre et 35 abstentions.
L’agriculture ukrainienne en chiffres
L’Ukraine possède une surface agricole utile (SAU) de 41,2 millions d’hectares, dont 26,6 millions sont cultivées (Source : Agritel). Selon les prévisions du ministère de la politique agraire ukrainien, la production brute céréalière en Ukraine en 2013 devrait atteindre un volume record de 57,1 millions de tonnes, dont 21 millions de tonnes de blé et 25,9 millions de tonnes de maïs, contre 46,2 millions de tonnes en 2012.
L’Ukraine pourrait également prendre la deuxième place dans le monde en termes d’exportation de céréales avec 30,2 millions de tonnes, derrière les États-Unis (69,7 millions de tonnes de céréales), a communiqué l’Association ukrainienne des grains (UGA). Les principaux pays d’exportation sont l’Afrique du Nord (Égypte, Maghreb), le Moyen-Orient et l’Europe.
lecourrierderussie.com
Bref, le lobbying russe contre l'AA continue.
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Comme les sanctions portent leurs fruits, changement de discours:
La Russie et la CEI prêtes à resserrer les liens avec l'UE à certaines conditions
La Russie et les autres pays de la Communauté des Etats Indépendants (CEI) sont prêts à lancer le processus de rapprochement avec l'Union européenne (UE) à certaines conditions, a annoncé vendredi le président russe Vladimir Poutine.
"Nous n'avons jamais été contre le rapprochement avec l'UE. Nous voulons nous-mêmes améliorer les relations", a déclaré M. Poutine lors d'un sommet de la CEI à Minsk, soulignant que les conditions de la coopération devraient être fixer en avance.
Par ailleurs, M. Poutine a déclaré que Moscou est prêt à chercher des compromis et à résoudre les différends causés par l'association de la Moldavie et de l'Ukraine à l'UE.
"Les problèmes se produisent parce que nos partenaires ne discutent pas de manière ouverte, objective et professionnelle de tous les risques apportés à la Russie et aux autres pays de la CEI quand nos collègues entrent dans d'autres alliances commerciales et économiques", a expliqué M. Poutine, cité par l'agence de presse Interfax.
"Nous devons résoudre les différends existants et trouver des compromis, et tous les membres du traité de la zone de libre- échange de la CEI sont intéressés par cela", a-t-il ajouté.
M. Poutine a souligné que Moscou doit garder un oeil sur les conséquences de ces accords commerciaux dans l'intérêt du marché russe et de la zone de libre-échange de la CEI.
C'est une tâche compliquée d'harmoniser ces accords avec le traité de la zone de libre-échange de la CEI de 2011, a indiqué M. Poutine, ajoutant que Moscou est prêt à chercher des solutions d'ici la fin du mois de décembre 2015.
L'UE a signé des accords d'association avec la Moldavie, l'Ukraine et la Géorgie le 27 juin, mais a ensuite reporté au 1er janvier 2016 la mise en place provisoire du titre de l'accord sur le commerce et des dossiers liés avec l'Ukraine.
Source: Xinhua
La Russie et la CEI prêtes à resserrer les liens avec l'UE à certaines conditions
La Russie et les autres pays de la Communauté des Etats Indépendants (CEI) sont prêts à lancer le processus de rapprochement avec l'Union européenne (UE) à certaines conditions, a annoncé vendredi le président russe Vladimir Poutine.
"Nous n'avons jamais été contre le rapprochement avec l'UE. Nous voulons nous-mêmes améliorer les relations", a déclaré M. Poutine lors d'un sommet de la CEI à Minsk, soulignant que les conditions de la coopération devraient être fixer en avance.
Par ailleurs, M. Poutine a déclaré que Moscou est prêt à chercher des compromis et à résoudre les différends causés par l'association de la Moldavie et de l'Ukraine à l'UE.
"Les problèmes se produisent parce que nos partenaires ne discutent pas de manière ouverte, objective et professionnelle de tous les risques apportés à la Russie et aux autres pays de la CEI quand nos collègues entrent dans d'autres alliances commerciales et économiques", a expliqué M. Poutine, cité par l'agence de presse Interfax.
"Nous devons résoudre les différends existants et trouver des compromis, et tous les membres du traité de la zone de libre- échange de la CEI sont intéressés par cela", a-t-il ajouté.
M. Poutine a souligné que Moscou doit garder un oeil sur les conséquences de ces accords commerciaux dans l'intérêt du marché russe et de la zone de libre-échange de la CEI.
C'est une tâche compliquée d'harmoniser ces accords avec le traité de la zone de libre-échange de la CEI de 2011, a indiqué M. Poutine, ajoutant que Moscou est prêt à chercher des solutions d'ici la fin du mois de décembre 2015.
L'UE a signé des accords d'association avec la Moldavie, l'Ukraine et la Géorgie le 27 juin, mais a ensuite reporté au 1er janvier 2016 la mise en place provisoire du titre de l'accord sur le commerce et des dossiers liés avec l'Ukraine.
Source: Xinhua
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
"Nous n'avons jamais été contre le rapprochement avec l'UE. Nous voulons nous-mêmes améliorer les relations" Sans rire !
"Les problèmes se produisent parce que nos partenaires ne discutent pas de manière ouverte, objective et professionnelle" Comment faire quand la Russie menace militairement
M. Poutine a souligné que Moscou doit garder un oeil ou plutôt une main ! sur les conséquences de ces accords commerciaux dans l'intérêt du marché russe et de la zone de libre-échange de la CEI.
"Les problèmes se produisent parce que nos partenaires ne discutent pas de manière ouverte, objective et professionnelle" Comment faire quand la Russie menace militairement
M. Poutine a souligné que Moscou doit garder un oeil ou plutôt une main ! sur les conséquences de ces accords commerciaux dans l'intérêt du marché russe et de la zone de libre-échange de la CEI.
Caduce62- Messages : 15051
Date d'inscription : 05/01/2010
Age : 61
Localisation : chez les Ch'tis
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Me suis fait les mêmes réflexions.
Ce langage était bon l'an passé, mais depuis le monde sait qu'on ne peut discuter avec vova!!
Ce langage était bon l'an passé, mais depuis le monde sait qu'on ne peut discuter avec vova!!
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Ouais, les "négociations" à la Poutine on connaît ! Ca me fait penser à l'image du gars qui tend un bout de fromage d'une main : "viens petite souris..." et qui cache un gros marteau derrière son dos
Krispoluk- Messages : 9779
Date d'inscription : 03/06/2014
Localisation : Chez les Ch'tis
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Info non confirmée:
EU Parliament abolishes import taxes for Ukraine for another year
EU Parliament abolishes import taxes for Ukraine for another year
Re: Accord d'association entre l'UE et l'Ukraine
Association agreement: Ukraine’s chance to come home
Kyiv – On November 21, 2013, several thousand Ukrainians came out to the city squares to protect the country’s European future. Ukrainians correlated this positive, just future with the signing of the Association Agreement with the European Union. The decision of Viktor Yanukovych’s team to not sign the document evoked resistance, which ended in the Revolution of Dignity. A year has gone by since the protests began. And a new President of Ukraine, Petro Poroshenko, signed the Association Agreement, and the newly elected Verkhovna Rada promises to form a pro-European government and reform the country according to the Agreement. However, Moscow’s attempt to suspend the launch of the free-trade zone was successful. The most important part of the agreement will not come into effect until the beginning of 2016.
Lire (toute) la suite avec le lien en titre.
Kyiv – On November 21, 2013, several thousand Ukrainians came out to the city squares to protect the country’s European future. Ukrainians correlated this positive, just future with the signing of the Association Agreement with the European Union. The decision of Viktor Yanukovych’s team to not sign the document evoked resistance, which ended in the Revolution of Dignity. A year has gone by since the protests began. And a new President of Ukraine, Petro Poroshenko, signed the Association Agreement, and the newly elected Verkhovna Rada promises to form a pro-European government and reform the country according to the Agreement. However, Moscow’s attempt to suspend the launch of the free-trade zone was successful. The most important part of the agreement will not come into effect until the beginning of 2016.
Lire (toute) la suite avec le lien en titre.
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