L'invasion Russe en Ukraine
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Il est rapporté qu'un total de sept aéronefs de l'armée de l'air russe ont été perdus à la suite des actions du Wagner PMC, notamment :
- 3 hélicoptères de guerre radioélectrique Mi-8MTPR ;
- 1 hélicoptère Mi-8 de transport ;
- 1 hélicoptère d'attaque Ka-52 ;
- 1 hélicoptère de transport-combat Mi-35M ;
- 1 avion IL-22 VZPU (station de contrôle aéroportée).
Aujourd'hui, 13 pilotes militaires russes ont été tués à la suite de l'abattage d'hélicoptères et d'un avion par les forces de Wagner. La plupart d'entre eux lors du crash de l'Il-22m: 8 membres d'équipage y sont morts. Selon une source russe associée à l'aviation militaire russe.
Pénurie de popcorn à Kyiv
- 3 hélicoptères de guerre radioélectrique Mi-8MTPR ;
- 1 hélicoptère Mi-8 de transport ;
- 1 hélicoptère d'attaque Ka-52 ;
- 1 hélicoptère de transport-combat Mi-35M ;
- 1 avion IL-22 VZPU (station de contrôle aéroportée).
Aujourd'hui, 13 pilotes militaires russes ont été tués à la suite de l'abattage d'hélicoptères et d'un avion par les forces de Wagner. La plupart d'entre eux lors du crash de l'Il-22m: 8 membres d'équipage y sont morts. Selon une source russe associée à l'aviation militaire russe.
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Caduce62- Messages : 15059
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Caduce62- Messages : 15059
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
12h41 : L’armée ukrainienne dit avoir libéré une localité sur le front sud
L’armée ukrainienne a dit lundi avoir libéré Rivnopil, une localité de la région de Donetsk sur le front sud, dans la zone où les troupes de Kiev ont légèrement progressé ces dernières semaines. « Les forces de défense ont repris Rivnopil. Nous avançons », a indiqué sur Telegram la vice-ministre de la Défense, Ganna Maliar.
Située à environ 100 km au sud-ouest de Donetsk, Rivnopil se trouve dans une zone où les forces ukrainiennes sont à l’offensive et ont repris plusieurs villages après presque deux semaines de combats.
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Alors, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais pour moi, au vu des mouvements, pas impossible que l'armée ukrainienne fasse route vers Marioupol!
Libérer Marioupol serait un immense symbole d'espoir!
L’armée ukrainienne a dit lundi avoir libéré Rivnopil, une localité de la région de Donetsk sur le front sud, dans la zone où les troupes de Kiev ont légèrement progressé ces dernières semaines. « Les forces de défense ont repris Rivnopil. Nous avançons », a indiqué sur Telegram la vice-ministre de la Défense, Ganna Maliar.
Située à environ 100 km au sud-ouest de Donetsk, Rivnopil se trouve dans une zone où les forces ukrainiennes sont à l’offensive et ont repris plusieurs villages après presque deux semaines de combats.
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Gilles- Messages : 2444
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Gilles a écrit:12h41 : L’armée ukrainienne dit avoir libéré une localité sur le front sud
L’armée ukrainienne a dit lundi avoir libéré Rivnopil, une localité de la région de Donetsk sur le front sud, dans la zone où les troupes de Kiev ont légèrement progressé ces dernières semaines. « Les forces de défense ont repris Rivnopil. Nous avançons », a indiqué sur Telegram la vice-ministre de la Défense, Ganna Maliar.
Située à environ 100 km au sud-ouest de Donetsk, Rivnopil se trouve dans une zone où les forces ukrainiennes sont à l’offensive et ont repris plusieurs villages après presque deux semaines de combats.
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Alors, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais pour moi, au vu des mouvements, pas impossible que l'armée ukrainienne fasse route vers Marioupol!
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Oui, je serais le premier à dire ma joie ! Hélas, ils en sont encore loin (100 km) voir les cartes ci-dessous :
Krispoluk- Messages : 9788
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Krispoluk a écrit:Gilles a écrit:12h41 : L’armée ukrainienne dit avoir libéré une localité sur le front sud
L’armée ukrainienne a dit lundi avoir libéré Rivnopil, une localité de la région de Donetsk sur le front sud, dans la zone où les troupes de Kiev ont légèrement progressé ces dernières semaines. « Les forces de défense ont repris Rivnopil. Nous avançons », a indiqué sur Telegram la vice-ministre de la Défense, Ganna Maliar.
Située à environ 100 km au sud-ouest de Donetsk, Rivnopil se trouve dans une zone où les forces ukrainiennes sont à l’offensive et ont repris plusieurs villages après presque deux semaines de combats.
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Oui, je serais le premier à dire ma joie ! Hélas, ils en sont encore loin (100 km) voir les cartes ci-dessous :
100 km ça va! ça se rapproche!
Gilles- Messages : 2444
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Gilles a écrit:Krispoluk a écrit:Gilles a écrit:12h41 : L’armée ukrainienne dit avoir libéré une localité sur le front sud
L’armée ukrainienne a dit lundi avoir libéré Rivnopil, une localité de la région de Donetsk sur le front sud, dans la zone où les troupes de Kiev ont légèrement progressé ces dernières semaines. « Les forces de défense ont repris Rivnopil. Nous avançons », a indiqué sur Telegram la vice-ministre de la Défense, Ganna Maliar.
Située à environ 100 km au sud-ouest de Donetsk, Rivnopil se trouve dans une zone où les forces ukrainiennes sont à l’offensive et ont repris plusieurs villages après presque deux semaines de combats.
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Alors, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais pour moi, au vu des mouvements, pas impossible que l'armée ukrainienne fasse route vers Marioupol!
Libérer Marioupol serait un immense symbole d'espoir!
Oui, je serais le premier à dire ma joie ! Hélas, ils en sont encore loin (100 km) voir les cartes ci-dessous :
100 km ça va! ça se rapproche!
J'aime ton optimisme indécrottable !
Krispoluk- Messages : 9788
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
L'état-major général de l'UKR rapporte que la Russie a été forcée d'effectuer une mission de frappe aérienne contre Soledar ; Cela indique fortement que les forces de l'UKR ont traversé la route T-05-13 entre Krasbohorivka et Blahodatne.
AXE DE KHERSON / 1810 UTC 26 JUN / Les 24 et 25 juin, des sources ont signalé que des unités de l'UKR avaient établi un pont flottant complété par des ferries à proximité du pont M-14 HWY (Anatovsky) à Kherson. Au cours des 18 heures suivantes, UKR a établi une tête de pont centrée sur l'axe M-17 HWY.
Les forces ukrainiennes et russes ont continué à s'affronter dans la zone frontalière administrative des oblasts de Donetsk-Zaporizhia le 26 juin.
Des images géolocalisées ont confirmé que les forces ukrainiennes ont libéré Rivnopil (à 9 km au sud-ouest de Velyka Novosilka). http://isw.pub/UkrWar062623
AXE DE KHERSON / 1810 UTC 26 JUN / Les 24 et 25 juin, des sources ont signalé que des unités de l'UKR avaient établi un pont flottant complété par des ferries à proximité du pont M-14 HWY (Anatovsky) à Kherson. Au cours des 18 heures suivantes, UKR a établi une tête de pont centrée sur l'axe M-17 HWY.
Les forces ukrainiennes et russes ont continué à s'affronter dans la zone frontalière administrative des oblasts de Donetsk-Zaporizhia le 26 juin.
Des images géolocalisées ont confirmé que les forces ukrainiennes ont libéré Rivnopil (à 9 km au sud-ouest de Velyka Novosilka). http://isw.pub/UkrWar062623
Caduce62- Messages : 15059
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Des drones "made in Ukraine" pour une artillerie en mode "sniper"
AFP, Genya SAVILOV
AFP, publié le mercredi 28 juin 2023 à 11h32
Dans l'Est de l'Ukraine, des soldats déballent rapidement un gros drone gris et le lancent pour vérifier l'altitude des nuages et reconnaître la zone, à moins de 10 km des positions russes.
De reconnaissance ou d'attaque, militaires ou civils, les drones, ou "véhicule aérien sans pilote" (UAV), sont désormais indispensables, tous les jours et pour chaque camp, sur le front de la guerre en Ukraine.
Les opérateurs de la 45e brigade utilise un drone de reconnaissance "made in Ukraine", le Leleka-100, pour transmettre des informations détaillées à leur artillerie, laquelle peut mieux atteindre ses cibles et ainsi réduire sa consommation d'obus.
"Cela rend notre travail plus précis", explique l'un des membre de la brigade, Andriï, 31 ans, dont l'indicatif d'appel est "Ulysse".
"En raison de la nécessité d'économiser les obus, notre artillerie fonctionne en mode sniper", elle doit être ultra-précise, ajoute-t-il.
"On ne peut pas se permettre d'utiliser beaucoup d'obus sur une cible --3, 4 ou 5, pas plus-- parce que nous n'avons pas beaucoup d'obus contrairement aux Russes", poursuit le soldat.
Dans une camionnette cachée sous les arbres, les opérateurs surveillent sur des écrans d'ordinateurs portables les images et les données transmises par le drone, qu'ils surnomment affectueusement "birdie" (petit oiseau, "ptachki" en ukrainien).
Loin de l'image du fantassin de base qui tient sa position dans une tranchée, ici ils ont une formation en informatique ou en marketing et une partie d'entre eux au moins parle couramment anglais.
Ils se vantent des succès remportés par l'artillerie ukrainienne grâce aux drones, comme la destruction en une seule journée de quatre chars de combat russes Armata, un engin de dernière génération.
Mais le coût d'un drone est élevé. Le grand Leleka-100 de l'unité, qui ressemble à un modèle réduit d'avion, coûte environ 37.500 euros, explique Denys, 30 ans, le chef de l'escouade.
Amateur de café et surnommé "Hipster", Denys a travaillé auparavant pour une entreprise ukrainienne qui a créé une application d'intelligence artificielle très populaire.
- "Bébé" industrie -
Fabriqué par l'entreprise DeViRo dans un lieu tenu secret en Ukraine et adopté en 2021 par l'armée de Kiev, le drone diffuse des séquences vidéo des cibles et des tirs d'artillerie.
"Il peut voler encore plus haut, mais nous l'utilisons à 1.000 mètres en raison de la caméra et de la qualité des images", explique Andriï.
Selon lui, l'engin est de qualité "moyenne" comparé aux modèles occidentaux, mais il est facile de se procurer des pièces détachées auprès de fabricants ukrainiens.
Contrairement aux petits drones utilisés par les civils, le Leleka-100 peut rester en vol pendant deux ou trois heures.
Sa durée de vie est limitée : en moyenne, chaque drone n'effectue que 20 vols avant d'être abattu par l'ennemi.
Et les soldats de l'unité sont bien conscients de l'avantage des Russes dans cette "guerre de l'artillerie".
L'armé de Moscou peut se permettre de tirer d'énormes volées d'obus et a également dépassé l'Ukraine en termes de stocks de drones.
Elle peut envoyer un grand nombre d'UAV d'attaque bon marché comme le Shahed, de fabrication iranienne, et s'attendre à ce qu'au moins l'un d'entre eux atteigne sa cible, explique Andriï.
La Russie fabrique également des drones d'attaque tactique Lancet qui sont "assez efficaces pour détruire les unités d'artillerie ukrainiennes", dit-il, alors que l'Ukraine ne produit pas d'engins équivalents.
"Notre industrie essaie, mais elle ne fait qu'essayer, elle n'a pas encore assez d'expérience", regrette le soldat.
"À l'heure actuelle, de nombreuses personnes essaient de travailler dans leur garage pour fabriquer leur propre drone", ajoute Denys.
"Notre industrie des drones est comme un bébé", dit Andriï, "nous devons investir dans ce secteur pour le faire grandir".
AFP, Genya SAVILOV
AFP, publié le mercredi 28 juin 2023 à 11h32
Dans l'Est de l'Ukraine, des soldats déballent rapidement un gros drone gris et le lancent pour vérifier l'altitude des nuages et reconnaître la zone, à moins de 10 km des positions russes.
De reconnaissance ou d'attaque, militaires ou civils, les drones, ou "véhicule aérien sans pilote" (UAV), sont désormais indispensables, tous les jours et pour chaque camp, sur le front de la guerre en Ukraine.
Les opérateurs de la 45e brigade utilise un drone de reconnaissance "made in Ukraine", le Leleka-100, pour transmettre des informations détaillées à leur artillerie, laquelle peut mieux atteindre ses cibles et ainsi réduire sa consommation d'obus.
"Cela rend notre travail plus précis", explique l'un des membre de la brigade, Andriï, 31 ans, dont l'indicatif d'appel est "Ulysse".
"En raison de la nécessité d'économiser les obus, notre artillerie fonctionne en mode sniper", elle doit être ultra-précise, ajoute-t-il.
"On ne peut pas se permettre d'utiliser beaucoup d'obus sur une cible --3, 4 ou 5, pas plus-- parce que nous n'avons pas beaucoup d'obus contrairement aux Russes", poursuit le soldat.
Dans une camionnette cachée sous les arbres, les opérateurs surveillent sur des écrans d'ordinateurs portables les images et les données transmises par le drone, qu'ils surnomment affectueusement "birdie" (petit oiseau, "ptachki" en ukrainien).
Loin de l'image du fantassin de base qui tient sa position dans une tranchée, ici ils ont une formation en informatique ou en marketing et une partie d'entre eux au moins parle couramment anglais.
Ils se vantent des succès remportés par l'artillerie ukrainienne grâce aux drones, comme la destruction en une seule journée de quatre chars de combat russes Armata, un engin de dernière génération.
Mais le coût d'un drone est élevé. Le grand Leleka-100 de l'unité, qui ressemble à un modèle réduit d'avion, coûte environ 37.500 euros, explique Denys, 30 ans, le chef de l'escouade.
Amateur de café et surnommé "Hipster", Denys a travaillé auparavant pour une entreprise ukrainienne qui a créé une application d'intelligence artificielle très populaire.
- "Bébé" industrie -
Fabriqué par l'entreprise DeViRo dans un lieu tenu secret en Ukraine et adopté en 2021 par l'armée de Kiev, le drone diffuse des séquences vidéo des cibles et des tirs d'artillerie.
"Il peut voler encore plus haut, mais nous l'utilisons à 1.000 mètres en raison de la caméra et de la qualité des images", explique Andriï.
Selon lui, l'engin est de qualité "moyenne" comparé aux modèles occidentaux, mais il est facile de se procurer des pièces détachées auprès de fabricants ukrainiens.
Contrairement aux petits drones utilisés par les civils, le Leleka-100 peut rester en vol pendant deux ou trois heures.
Sa durée de vie est limitée : en moyenne, chaque drone n'effectue que 20 vols avant d'être abattu par l'ennemi.
Et les soldats de l'unité sont bien conscients de l'avantage des Russes dans cette "guerre de l'artillerie".
L'armé de Moscou peut se permettre de tirer d'énormes volées d'obus et a également dépassé l'Ukraine en termes de stocks de drones.
Elle peut envoyer un grand nombre d'UAV d'attaque bon marché comme le Shahed, de fabrication iranienne, et s'attendre à ce qu'au moins l'un d'entre eux atteigne sa cible, explique Andriï.
La Russie fabrique également des drones d'attaque tactique Lancet qui sont "assez efficaces pour détruire les unités d'artillerie ukrainiennes", dit-il, alors que l'Ukraine ne produit pas d'engins équivalents.
"Notre industrie essaie, mais elle ne fait qu'essayer, elle n'a pas encore assez d'expérience", regrette le soldat.
"À l'heure actuelle, de nombreuses personnes essaient de travailler dans leur garage pour fabriquer leur propre drone", ajoute Denys.
"Notre industrie des drones est comme un bébé", dit Andriï, "nous devons investir dans ce secteur pour le faire grandir".
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Ukrainian counteroffensive will be long and 'very bloody', says top US general
Ukraine’s counteroffensive will be very difficult and achieving gains will take a long time and be “very, very bloody”, the top US military officer has warned
Army general Mark Milley told the National Press Club in Washington that the counteroffensive was “advancing steadily, deliberately working its way through very difficult minefields ... 500 meters a day, 1,000 meters a day, 2,000 meters a day, that kind of thing”.
Reuters also reports that Ukraine has been cautious in publicly counting gains in the counteroffensive it launched last month to reclaim Russian-occupied territory. The president, Volodymyr Zelenskiy, acknowledged last week that it was going “slower than desired”.
[size=11]Gen Mark Milley at the press club in Washington. Photograph: Anna Moneymaker/Getty Images[/size]
Milley said he was not surprised progress was slower than some people and computers might have predicted.
Milley added:War on paper and real war are different. In real war, real people die. Real people are on those front lines and real people are in those vehicles. Real bodies are being shredded by high explosives.
What I had said was this is going to take six, eight, 10 weeks, it’s going to be very difficult. It’s going to be very long, and it’s going to be very, very bloody. And no one should have any illusions about any of that.
travellergillou76- Messages : 2173
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
ORIKHIV AXIS /2110 UTC 2 JUL/ Au cours des dernières 24 heures, les forces de l'UKR ont pressé des contacts sur l'axe T-08-15 HWY à l'est de Bilohiria.
Conduisant vers le sud sur l'axe HWY T-04-08, les éléments de tâche UKR sont maintenant signalés en contact à Robotyne.
Là, les unités russes se sont brisées et se sont repliées vers le sud dans une deuxième ligne de défense plus proche du village.
AXE KHERSON /1500 UTC 3 JUL/ Les forces UKR continuent de combattre sur la rive sud du Dnipro.
Un drone UKR a abattu un véhicule blindé russe Tigr à Olesky.
Des sources rapportent également qu'un hélicoptère d'attaque russe Ka-52 a été abattu dans les environs de Skadovsk.
Conduisant vers le sud sur l'axe HWY T-04-08, les éléments de tâche UKR sont maintenant signalés en contact à Robotyne.
Là, les unités russes se sont brisées et se sont repliées vers le sud dans une deuxième ligne de défense plus proche du village.
AXE KHERSON /1500 UTC 3 JUL/ Les forces UKR continuent de combattre sur la rive sud du Dnipro.
Un drone UKR a abattu un véhicule blindé russe Tigr à Olesky.
Des sources rapportent également qu'un hélicoptère d'attaque russe Ka-52 a été abattu dans les environs de Skadovsk.
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
ORIKHIV AXIS /1900 UTC 4 JUIL/
Le 3 juillet, des unités russes ont été contactées et repoussées après une rencontre à l'ouest de Kopani.
Les forces de l'UKR sont en contact au nord de Robotyne et auraient avancé de 2 km (environ 1 mile) au sud.
À l'heure actuelle, la situation la plus alarmante pour les forces armées de la Fédération de Russie se situe dans la direction d'Orichovsky :
Les 28 et 29 juin, la contre-attaque russe, qui visait à repousser les forces armées vers les champs de mines au nord de Robotyny, a échoué.
Cela a eu de graves conséquences - pour les forces armées de la Fédération de Russie. Au petit matin du 30 juin, les forces armées ukrainiennes sont entrées dans Novopokrovka, puis l'ont attaquée à bout portant, forçant la garnison russe à fuir dans la panique.
En réponse, la 58e ZVA y a transféré des forces spéciales (probablement la 45e brigade), ce qui a tellement sauvé la situation qu'elles détiennent toujours le côté sud du village.
Cependant, plus tard (le 1er juillet), les forces armées ont pénétré la jonction entre BARS-3 (défendu par Robotyn) et le 70e régiment de fusiliers motorisés (défendu la zone entre Robotyn et Verbov).
Les positions russes se sont à nouveau effondrées, ce qui a permis aux forces armées de creuser un coin en direction de Novoprokopivka (défendue par le 1430e régiment de fusiliers motorisés).
On ne sait pas jusqu'où est allée cette offensive, mais il est clair que nos actions se sont poursuivies pendant au moins 48 heures sans interruption, épuisant les Russes en conséquence.
Il ne fait aucun doute que dès que les Russes ont jeté une partie de la 22e brigade des forces spéciales et plusieurs chars pour bloquer ce mouvement, la position principale de la 22e brigade a été attaquée par la ZSU, cette fois sur le flanc est des Russes, en la direction de Verbovoi (défendue par le 417th Reconnaissance Battalion).
Le 3 juillet, des unités russes ont été contactées et repoussées après une rencontre à l'ouest de Kopani.
Les forces de l'UKR sont en contact au nord de Robotyne et auraient avancé de 2 km (environ 1 mile) au sud.
À l'heure actuelle, la situation la plus alarmante pour les forces armées de la Fédération de Russie se situe dans la direction d'Orichovsky :
Les 28 et 29 juin, la contre-attaque russe, qui visait à repousser les forces armées vers les champs de mines au nord de Robotyny, a échoué.
Cela a eu de graves conséquences - pour les forces armées de la Fédération de Russie. Au petit matin du 30 juin, les forces armées ukrainiennes sont entrées dans Novopokrovka, puis l'ont attaquée à bout portant, forçant la garnison russe à fuir dans la panique.
En réponse, la 58e ZVA y a transféré des forces spéciales (probablement la 45e brigade), ce qui a tellement sauvé la situation qu'elles détiennent toujours le côté sud du village.
Cependant, plus tard (le 1er juillet), les forces armées ont pénétré la jonction entre BARS-3 (défendu par Robotyn) et le 70e régiment de fusiliers motorisés (défendu la zone entre Robotyn et Verbov).
Les positions russes se sont à nouveau effondrées, ce qui a permis aux forces armées de creuser un coin en direction de Novoprokopivka (défendue par le 1430e régiment de fusiliers motorisés).
On ne sait pas jusqu'où est allée cette offensive, mais il est clair que nos actions se sont poursuivies pendant au moins 48 heures sans interruption, épuisant les Russes en conséquence.
Il ne fait aucun doute que dès que les Russes ont jeté une partie de la 22e brigade des forces spéciales et plusieurs chars pour bloquer ce mouvement, la position principale de la 22e brigade a été attaquée par la ZSU, cette fois sur le flanc est des Russes, en la direction de Verbovoi (défendue par le 417th Reconnaissance Battalion).
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
AXE DE BAKHMOUT /1645 UTC 5 JUL/
Un reportage de première ligne du 5 JUL indique que les forces de l'UKR ont avancé de 250 mètres et ont pris les sommets dominant le village de Klischiivka [voir encadré].
La capture de ce terrain clé entraînera probablement de nouvelles avancées au sud de la zone urbaine de Bakhmut,
Un reportage de première ligne du 5 JUL indique que les forces de l'UKR ont avancé de 250 mètres et ont pris les sommets dominant le village de Klischiivka [voir encadré].
La capture de ce terrain clé entraînera probablement de nouvelles avancées au sud de la zone urbaine de Bakhmut,
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
AFP, publié le jeudi 06 juillet 2023 à 07h45
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a promis jeudi une réponse "tangible" après qu'une frappe de missile contre un immeuble résidentiel a tué quatre personnes à Lviv, dans l'Ouest de l'Ukraine, à des centaines de kilomètres des lignes de front.
"Il y aura assurément une réponse à l'ennemi. Une (réponse) tangible", a déclaré M. Zelensky sur Telegram dans un message accompagné d'une vidéo où l'on peut distinguer plusieurs bâtiments lourdement endommagés.
A la suite d'une "attaque de missile russe", "quatre personnes ont été tuées, neuf ont été blessées", a fait savoir le ministre de l'Intérieur Igor Klymenko sur Telegram.
Les opérations de secours se poursuivent et les débris continuent d'être déblayés, a-t-il ajouté.
"Les 3e et 4e étages de deux sections du bâtiment ont été détruits."
"Il s'agit de la plus grande attaque contre une infrastructure civile de Lviv depuis le début de l'invasion à grande échelle" de l'Ukraine, a décrit le maire de Lviv Andriï Sadovyi sur Telegram.
Le gouverneur régional Maksym Kozytsky avait signalé au cours de la nuit que des "missiles ennemis" se dirigeaient vers les régions de l'Ouest de l'Ukraine, citant les forces armées ukrainiennes.
"Une série d'explosions" a ensuite été entendue à Lviv, selon le maire.
"Les destructions sont énormes, plus de 50 appartements ont été dévastés (...) Un immeuble de bureau a subi des dégâts", de même que le bâtiment d'une école et le dortoir de l'Université polytechnique de Lviv", a rapporté M. Sadovyi.
- Débris -
"La première explosion a fait tomber les pots de fleurs du rebord de la fenêtre", a déclaré une habitante à Radio Liberty, média financé par les Etats-Unis.
"La deuxième explosion a simplement tout détruit. Il ne reste plus rien. Tout a disparu."
Eloignées de plusieurs centaines de kilomètres du front, Lviv et sa région ont déjà été la cible d'attaques depuis l'invasion russe de l'Ukraine du 24 février 2022.
Dans la nuit du 19 au 20 juin, une "infrastructure critique" de Lviv avait été touchée par des drones, avait rapporté le gouverneur local, et cinq personnes avaient été tuées en mars dans un tir sur un quartier résidentiel de Velyka Vilchanytsia, dans la région de Lviv.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a promis jeudi une réponse "tangible" après qu'une frappe de missile contre un immeuble résidentiel a tué quatre personnes à Lviv, dans l'Ouest de l'Ukraine, à des centaines de kilomètres des lignes de front.
"Il y aura assurément une réponse à l'ennemi. Une (réponse) tangible", a déclaré M. Zelensky sur Telegram dans un message accompagné d'une vidéo où l'on peut distinguer plusieurs bâtiments lourdement endommagés.
A la suite d'une "attaque de missile russe", "quatre personnes ont été tuées, neuf ont été blessées", a fait savoir le ministre de l'Intérieur Igor Klymenko sur Telegram.
Les opérations de secours se poursuivent et les débris continuent d'être déblayés, a-t-il ajouté.
"Les 3e et 4e étages de deux sections du bâtiment ont été détruits."
"Il s'agit de la plus grande attaque contre une infrastructure civile de Lviv depuis le début de l'invasion à grande échelle" de l'Ukraine, a décrit le maire de Lviv Andriï Sadovyi sur Telegram.
Le gouverneur régional Maksym Kozytsky avait signalé au cours de la nuit que des "missiles ennemis" se dirigeaient vers les régions de l'Ouest de l'Ukraine, citant les forces armées ukrainiennes.
"Une série d'explosions" a ensuite été entendue à Lviv, selon le maire.
"Les destructions sont énormes, plus de 50 appartements ont été dévastés (...) Un immeuble de bureau a subi des dégâts", de même que le bâtiment d'une école et le dortoir de l'Université polytechnique de Lviv", a rapporté M. Sadovyi.
- Débris -
"La première explosion a fait tomber les pots de fleurs du rebord de la fenêtre", a déclaré une habitante à Radio Liberty, média financé par les Etats-Unis.
"La deuxième explosion a simplement tout détruit. Il ne reste plus rien. Tout a disparu."
Eloignées de plusieurs centaines de kilomètres du front, Lviv et sa région ont déjà été la cible d'attaques depuis l'invasion russe de l'Ukraine du 24 février 2022.
Dans la nuit du 19 au 20 juin, une "infrastructure critique" de Lviv avait été touchée par des drones, avait rapporté le gouverneur local, et cinq personnes avaient été tuées en mars dans un tir sur un quartier résidentiel de Velyka Vilchanytsia, dans la région de Lviv.
Caduce62- Messages : 15059
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
AVDIIVKA AXIS /1315 UTC 7 JUL/ Au cours des nuits des 4, 5 et 6 JUL, les unités de missiles/artillerie de l'UKR ont mené une série de frappes qui visaient un dépôt de pétrole, d'huile et de lubrifiants (POL) près de Yasynuvata, et 3 grandes zones de stockage de munitions près de Makivka. De grandes quantités de munitions et de carburant RU ont été détruites.
Caduce62- Messages : 15059
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Zone de KHERSON le 8 juillet
Une tête de pont a été agrandie à l'est jusqu'au chevalet ferroviaire et au sud jusqu'aux limites d'Oleshky.
Les forces ukrainiennes ont détruit un char de combat russe lors d'un contact le 8 juillet.
L'artillerie ukrainienne cible les troupes, les blindés et la logistique russes à l'approche de Kherson.
Une tête de pont a été agrandie à l'est jusqu'au chevalet ferroviaire et au sud jusqu'aux limites d'Oleshky.
Les forces ukrainiennes ont détruit un char de combat russe lors d'un contact le 8 juillet.
L'artillerie ukrainienne cible les troupes, les blindés et la logistique russes à l'approche de Kherson.
Caduce62- Messages : 15059
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
L’OTAN doit envoyer une invitation politique à Kiev
Le Monde
A la veille du sommet de Vilnius entre les trente et un membres de l’organisation atlantique, qui commence mardi 11 juillet, les alliés sont divisés sur le sort à réserver à l’Ukraine. Tant qu’il est en guerre, le pays ne peut intégrer l’OTAN, mais il attend une feuille de route sur les étapes à suivre.
Il y a quinze ans, au sommet de l’OTAN d’avril 2008 à Bucarest, l’Allemagne et la France faisaient échouer une tentative des Etats-Unis d’ouvrir la voie à une adhésion formelle de l’Ukraine et de la Géorgie. La bataille, menée par la chancelière Angela Merkel contre le souhait du président George W. Bush, fut homérique. Elle se solda par un compromis boiteux qu’un responsable ukrainien résuma par cette formule : « La porte était ouverte mais on n’était pas invités. »
Berlin et Paris voulaient éviter de provoquer la Russie. En fait, Vladimir Poutine comprit que l’Alliance atlantique était divisée et interpréta le compromis de Bucarest comme un signe de faiblesse. Quatre mois plus tard, il envahissait la Géorgie. Six ans plus tard, il annexait la Crimée et occupait une partie du Donbass ukrainien. Quatorze ans plus tard, il envahissait l’Ukraine.
C’est donc le président d’un pays en guerre, Volodymyr Zelensky, dans sa désormais familière tenue kaki, qui participera mercredi 12 juillet au deuxième jour de discussions des leaders des trente et un Etats membres de l’OTAN, réunis à Vilnius. Le moment est historique : ce sera le premier sommet de la Finlande, qui vient de rejoindre l’OTAN pour les raisons précises qui incitent l’Ukraine à vouloir y adhérer. La Suède, en revanche, est bloquée dans la salle d’attente par le président turc, Recep Tayyip Erdogan. A la veille du sommet, les alliés étaient encore divisés sur le sort à réserver à l’Ukraine.
Paradoxalement, cette fois, ce n’est plus Berlin et Paris contre Washington, les Baltes et la Pologne, c’est Washington et Berlin contre la Pologne, les Baltes et Paris. La France a en effet opéré un changement de pied spectaculaire ces dernières semaines pour se rapprocher des pays du flanc oriental de l’OTAN favorables à une future adhésion de l’Ukraine, alors que l’Allemagne se range derrière la position américaine. Celle-ci a été résumée par le président Joe Biden samedi sur la chaîne CNN : pour Washington, l’Ukraine n’est pas encore prête à rejoindre l’Alliance. En attendant, une assistance militaire du type de celle que les Etats-Unis procurent à Israël peut être une garantie suffisante pour assurer sa sécurité.
Techniquement, l’argument se défend. Les dirigeants ukrainiens ont parfaitement compris que leur pays ne peut intégrer l’OTAN tant qu’il est en guerre, car cette adhésion entraînerait automatiquement l’activation de l’article 5 sur la défense collective et ferait basculer l’Alliance dans la guerre contre la Russie. Ils savent aussi que, sans l’assistance militaire que leur fournissent la plupart des pays membres de l’OTAN, leurs troupes ne pourraient pas résister à l’agression russe. Kiev ne demande donc pas à intégrer l’OTAN maintenant et se félicite que le soutien militaire occidental puisse être garanti de manière plus formelle.
Mais Israël a l’arme nucléaire et n’est pas candidat à l’OTAN. Ce que souhaite Kiev n’est pas d’ordre technique mais politique. Echaudé par les multiples engagements diplomatiques non tenus, Kiev attend du sommet de Vilnius une invitation politique à rejoindre l’Alliance occidentale, assortie d’une feuille de route sur les étapes à suivre. Toute autre demi-mesure ferait le jeu de Moscou et serait vécue en Ukraine comme une immense déception. Cette attente est légitime. Le compromis de Bucarest était une erreur, que l’Ukraine et la Géorgie ont payée très cher. Le moment est venu de la réparer, dans l’intérêt de toute l’Europe. Ce doit être la mission du sommet de Vilnius.
Le Monde
"Le compromis de Bucarest etait une erreur". C'est mieux quand on le dit. La politique d'"apaisement" a provoqué le resultat inverse de celui souhaité. Peut on me dire à quel moment dans l'histoire ce type de politique d'apaisement a été couronné de succès?
Les européens payent leur incapacité à instaurer un rapport de force avec leur voisinage pour le tenir en respect: avec la Russie, avec la turquie, le maghreb,...
Au debut du 20eme siècle, Theodore Roosevelt avait théorisé la politique du gros bâton ("big stick")pour caracteriser la politique étrangère américaine. Des représailles militaires en cas d'echec de la diplomatie. Il serait peut être temps de s'en inspirer.
[url=/editoriaux/]Éditorial[/url]
Le Monde
A la veille du sommet de Vilnius entre les trente et un membres de l’organisation atlantique, qui commence mardi 11 juillet, les alliés sont divisés sur le sort à réserver à l’Ukraine. Tant qu’il est en guerre, le pays ne peut intégrer l’OTAN, mais il attend une feuille de route sur les étapes à suivre.
Il y a quinze ans, au sommet de l’OTAN d’avril 2008 à Bucarest, l’Allemagne et la France faisaient échouer une tentative des Etats-Unis d’ouvrir la voie à une adhésion formelle de l’Ukraine et de la Géorgie. La bataille, menée par la chancelière Angela Merkel contre le souhait du président George W. Bush, fut homérique. Elle se solda par un compromis boiteux qu’un responsable ukrainien résuma par cette formule : « La porte était ouverte mais on n’était pas invités. »
Berlin et Paris voulaient éviter de provoquer la Russie. En fait, Vladimir Poutine comprit que l’Alliance atlantique était divisée et interpréta le compromis de Bucarest comme un signe de faiblesse. Quatre mois plus tard, il envahissait la Géorgie. Six ans plus tard, il annexait la Crimée et occupait une partie du Donbass ukrainien. Quatorze ans plus tard, il envahissait l’Ukraine.
C’est donc le président d’un pays en guerre, Volodymyr Zelensky, dans sa désormais familière tenue kaki, qui participera mercredi 12 juillet au deuxième jour de discussions des leaders des trente et un Etats membres de l’OTAN, réunis à Vilnius. Le moment est historique : ce sera le premier sommet de la Finlande, qui vient de rejoindre l’OTAN pour les raisons précises qui incitent l’Ukraine à vouloir y adhérer. La Suède, en revanche, est bloquée dans la salle d’attente par le président turc, Recep Tayyip Erdogan. A la veille du sommet, les alliés étaient encore divisés sur le sort à réserver à l’Ukraine.
Soutien militaire occidental
Paradoxalement, cette fois, ce n’est plus Berlin et Paris contre Washington, les Baltes et la Pologne, c’est Washington et Berlin contre la Pologne, les Baltes et Paris. La France a en effet opéré un changement de pied spectaculaire ces dernières semaines pour se rapprocher des pays du flanc oriental de l’OTAN favorables à une future adhésion de l’Ukraine, alors que l’Allemagne se range derrière la position américaine. Celle-ci a été résumée par le président Joe Biden samedi sur la chaîne CNN : pour Washington, l’Ukraine n’est pas encore prête à rejoindre l’Alliance. En attendant, une assistance militaire du type de celle que les Etats-Unis procurent à Israël peut être une garantie suffisante pour assurer sa sécurité.
Techniquement, l’argument se défend. Les dirigeants ukrainiens ont parfaitement compris que leur pays ne peut intégrer l’OTAN tant qu’il est en guerre, car cette adhésion entraînerait automatiquement l’activation de l’article 5 sur la défense collective et ferait basculer l’Alliance dans la guerre contre la Russie. Ils savent aussi que, sans l’assistance militaire que leur fournissent la plupart des pays membres de l’OTAN, leurs troupes ne pourraient pas résister à l’agression russe. Kiev ne demande donc pas à intégrer l’OTAN maintenant et se félicite que le soutien militaire occidental puisse être garanti de manière plus formelle.
Mais Israël a l’arme nucléaire et n’est pas candidat à l’OTAN. Ce que souhaite Kiev n’est pas d’ordre technique mais politique. Echaudé par les multiples engagements diplomatiques non tenus, Kiev attend du sommet de Vilnius une invitation politique à rejoindre l’Alliance occidentale, assortie d’une feuille de route sur les étapes à suivre. Toute autre demi-mesure ferait le jeu de Moscou et serait vécue en Ukraine comme une immense déception. Cette attente est légitime. Le compromis de Bucarest était une erreur, que l’Ukraine et la Géorgie ont payée très cher. Le moment est venu de la réparer, dans l’intérêt de toute l’Europe. Ce doit être la mission du sommet de Vilnius.
Le Monde
"Le compromis de Bucarest etait une erreur". C'est mieux quand on le dit. La politique d'"apaisement" a provoqué le resultat inverse de celui souhaité. Peut on me dire à quel moment dans l'histoire ce type de politique d'apaisement a été couronné de succès?
Les européens payent leur incapacité à instaurer un rapport de force avec leur voisinage pour le tenir en respect: avec la Russie, avec la turquie, le maghreb,...
Au debut du 20eme siècle, Theodore Roosevelt avait théorisé la politique du gros bâton ("big stick")pour caracteriser la politique étrangère américaine. Des représailles militaires en cas d'echec de la diplomatie. Il serait peut être temps de s'en inspirer.
travellergillou76- Messages : 2173
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Contre-offensive en Ukraine : la « digue russe » à l’épreuve de l’artillerie, des succès à Bakhmout
La contre-offensive de l’Ukraine, lancée début juin, n’est pas terminée. Il est donc beaucoup trop tôt pour conclure sur sa réussite (plus de 500 km² de territoire ont été libérés) ou sur son échec (aucun lieu stratégique atteint).
Par Félix Pennel
Publié:
10 Juillet 2023 à 16h40
L’Ukraine affirme ce lundi 10 juillet avoir capturé des positions clés en hauteur autour de Bakhmout, dans l’est du pays, lui permettant de menacer les troupes russes dans la ville alors que Kiev poursuit dans des conditions difficiles sa contre-offensive.
« Nos troupes ont pris le contrôle de hauteurs clés autour de Bakhmout », a affirmé sur Telegram la vice-ministre de la Défense Ganna Maliar, précisant que cela permet aux soldats ukrainiens de contrôler depuis plusieurs jours « les entrées, les sorties et les mouvements de l’ennemi dans la ville ».
L’armée ukrainienne, chassée fin mai des ruines de la ville, a dès début juin entamé des opérations de reconquête dans la zone, grignotant peu à peu les flancs de la ville pour, à terme, encercler les soldats russes qui l’occupent. À noter aussi que les forces spéciales tchétchènes Akhmat, qui servent dans l’armée russe, auraient été réaffectées dans le secteur de Bakhmout.
Une guerre de position
Sur le reste du front, et notamment dans le secteur sud, la ligne n’a pratiquement pas évolué. Une dizaine de kilomètres ont été cédés par les Russes ces derniers jours dans la zone de Velyka Novosilka, selon @escortert, un observateur assidu du conflit, mais rien qui permettrait de percer les défenses. Les offensives ukrainiennes dans le secteur d’Orikhiv n’ont pas non plus abouti.
« Plus que jamais, nous sommes dans une guerre de position », indique ce lundi le général Olivier Kempf dans son point hebdomadaire. « Les pertes des deux camps semblent s’équilibrer. Il n’y a pas de prise de territoire conséquente qui puisse permettre une ouverture (…). Cela ne signifie pas que les défenses ne s’usent pas et l’on discerne, ici ou là, des fragilisations », poursuit-il.
Combien de temps la digue va-t-elle tenir ?
Mais cela ne signifie pas qu’il ne se passe rien. « L’offensive ukrainienne se déroule avec une intensité qui est à l’opposé du ralentissement que certains décrivent, y compris du côté ukrainien, estime Guillaume Ancel, ancien officier français, dans une analyse publiée le 8 juillet. La réalité sur le terrain opérationnel est que les forces ukrainiennes entament ‘’méthodiquement’ les lignes russes et se trouvent actuellement, sur plusieurs axes différents, au niveau de la deuxième ligne de défense obligeant les armées russes à engager leurs réserves (troisième et dernière ligne). »
Après l’échec de l’assaut blindé dans la région de Zaporijjia début juin et la perte de plusieurs chars Leopard 2, l’armée ukrainienne a changé de méthode. Depuis mi-juin, les Ukrainiens mènent des petites offensives tout le long du front, jour et nuit, pour user petit à petit les Russes. « En fait, chaque jour de combat entame un peu plus ces lignes russes qui sont très difficiles à reconstituer. Il faut imaginer cette ‘’digue’’ soumise à l’assaut répété des flots et qui se dégrade inexorablement », précise Guillaume Ancel.
Il faut percer avant septembre
Rien ne permet de dire si cette stratégie sera efficace mais une chose est sûre : elle prendra du temps. « Les Ukrainiens arriveront en limite de capacité en septembre. Les armées russes ont pour seule perspective de limiter leurs pertes dans cette période », juge l’ex-officier français. Mais si la « digue » russe devait céder d’ici là, les Ukrainiens auraient alors enfin l’occasion d’engager le gros de leur force qui n’a pas encore été engagée.
Plusieurs annonces ont également été faites la semaine dernière, comme la livraison américaine de bombes à sous-munitions, très efficaces contre l’infanterie mais décriées pour leurs victimes collatérales possibles. Joe Biden pourrait aussi annoncer bientôt la livraison de missiles ATACMS, très attendus par les Ukrainiens.
L’équivalent de l’artillerie française détruit en deux mois
Mais l’historien Michel Goya, au terme d’une passionnante analyse sur le rôle de l’artillerie dans les combats en cours, appelle surtout à livrer « beaucoup de projectiles » à Kiev. « Cela lui permettra d’abord de gagner la bataille d’artillerie qui est en cours, dont on ne parle jamais, car elle est peu visible et qui est pourtant le préalable indispensable au succès », écrit-il.
« En deux mois et au prix d’une quarantaine de pièces touchées ou endommagées, les Ukrainiens ont mis hors de combat le triple de pièces russes, soit l’équivalent de l’artillerie française, poursuit Michel Goya. En augmentant un peu (le rythme des frappes) et avec l’apport occidental accéléré, cette bataille des feux peut, peut-être être gagnée fin août ou début septembre. »
La contre-offensive de l’Ukraine, lancée début juin, n’est pas terminée. Il est donc beaucoup trop tôt pour conclure sur sa réussite (plus de 500 km² de territoire ont été libérés) ou sur son échec (aucun lieu stratégique atteint).
Par Félix Pennel
Publié:
10 Juillet 2023 à 16h40
L’Ukraine affirme ce lundi 10 juillet avoir capturé des positions clés en hauteur autour de Bakhmout, dans l’est du pays, lui permettant de menacer les troupes russes dans la ville alors que Kiev poursuit dans des conditions difficiles sa contre-offensive.
« Nos troupes ont pris le contrôle de hauteurs clés autour de Bakhmout », a affirmé sur Telegram la vice-ministre de la Défense Ganna Maliar, précisant que cela permet aux soldats ukrainiens de contrôler depuis plusieurs jours « les entrées, les sorties et les mouvements de l’ennemi dans la ville ».
L’armée ukrainienne, chassée fin mai des ruines de la ville, a dès début juin entamé des opérations de reconquête dans la zone, grignotant peu à peu les flancs de la ville pour, à terme, encercler les soldats russes qui l’occupent. À noter aussi que les forces spéciales tchétchènes Akhmat, qui servent dans l’armée russe, auraient été réaffectées dans le secteur de Bakhmout.
Une guerre de position
Sur le reste du front, et notamment dans le secteur sud, la ligne n’a pratiquement pas évolué. Une dizaine de kilomètres ont été cédés par les Russes ces derniers jours dans la zone de Velyka Novosilka, selon @escortert, un observateur assidu du conflit, mais rien qui permettrait de percer les défenses. Les offensives ukrainiennes dans le secteur d’Orikhiv n’ont pas non plus abouti.
« Plus que jamais, nous sommes dans une guerre de position », indique ce lundi le général Olivier Kempf dans son point hebdomadaire. « Les pertes des deux camps semblent s’équilibrer. Il n’y a pas de prise de territoire conséquente qui puisse permettre une ouverture (…). Cela ne signifie pas que les défenses ne s’usent pas et l’on discerne, ici ou là, des fragilisations », poursuit-il.
Combien de temps la digue va-t-elle tenir ?
Mais cela ne signifie pas qu’il ne se passe rien. « L’offensive ukrainienne se déroule avec une intensité qui est à l’opposé du ralentissement que certains décrivent, y compris du côté ukrainien, estime Guillaume Ancel, ancien officier français, dans une analyse publiée le 8 juillet. La réalité sur le terrain opérationnel est que les forces ukrainiennes entament ‘’méthodiquement’ les lignes russes et se trouvent actuellement, sur plusieurs axes différents, au niveau de la deuxième ligne de défense obligeant les armées russes à engager leurs réserves (troisième et dernière ligne). »
Après l’échec de l’assaut blindé dans la région de Zaporijjia début juin et la perte de plusieurs chars Leopard 2, l’armée ukrainienne a changé de méthode. Depuis mi-juin, les Ukrainiens mènent des petites offensives tout le long du front, jour et nuit, pour user petit à petit les Russes. « En fait, chaque jour de combat entame un peu plus ces lignes russes qui sont très difficiles à reconstituer. Il faut imaginer cette ‘’digue’’ soumise à l’assaut répété des flots et qui se dégrade inexorablement », précise Guillaume Ancel.
Il faut percer avant septembre
Rien ne permet de dire si cette stratégie sera efficace mais une chose est sûre : elle prendra du temps. « Les Ukrainiens arriveront en limite de capacité en septembre. Les armées russes ont pour seule perspective de limiter leurs pertes dans cette période », juge l’ex-officier français. Mais si la « digue » russe devait céder d’ici là, les Ukrainiens auraient alors enfin l’occasion d’engager le gros de leur force qui n’a pas encore été engagée.
Plusieurs annonces ont également été faites la semaine dernière, comme la livraison américaine de bombes à sous-munitions, très efficaces contre l’infanterie mais décriées pour leurs victimes collatérales possibles. Joe Biden pourrait aussi annoncer bientôt la livraison de missiles ATACMS, très attendus par les Ukrainiens.
L’équivalent de l’artillerie française détruit en deux mois
Mais l’historien Michel Goya, au terme d’une passionnante analyse sur le rôle de l’artillerie dans les combats en cours, appelle surtout à livrer « beaucoup de projectiles » à Kiev. « Cela lui permettra d’abord de gagner la bataille d’artillerie qui est en cours, dont on ne parle jamais, car elle est peu visible et qui est pourtant le préalable indispensable au succès », écrit-il.
« En deux mois et au prix d’une quarantaine de pièces touchées ou endommagées, les Ukrainiens ont mis hors de combat le triple de pièces russes, soit l’équivalent de l’artillerie française, poursuit Michel Goya. En augmentant un peu (le rythme des frappes) et avec l’apport occidental accéléré, cette bataille des feux peut, peut-être être gagnée fin août ou début septembre. »
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Une excellente analyse précédente que je partage entièrement !
Les adversaires de l'Ukraine glosent volontiers sur cette "offensive qui piétine". C'est oublier un peu vite que la Russie a disposé de tout l'hiver pour fortifier à loisir la ligne de front avec une débauche de moyens matériels inouïe ! Tranchées, "dents de dragon" et surtout champs de mines pléthoriques !!!
Si l'Ukraine menait une "guerre barbare" semblable à celle de la Russie, elle aurait lancé sur le front des masses humaines compactes, sans souci des pertes. Mais voilà, l'Ukraine est une nation civilisée très économe du sang de ses soldats, voilà pourquoi, par des actions coordonnées et bien menées, elle cherche à disloquer les lignes de défenses ennemies en minorant autant que faire se peut, ses pertes humaines et en grignotant lentement les défenses ennemies... Cette tactique n'est pas spectaculaire mais elle est efficace. On peut d'ores et déjà considérer que sur le front Sud, de Zaporijjia à Vuhledar, la première ligne de défense russe a été enfoncée et que les combats se déroulent désormais sur la deuxième ligne de défense.
Un autre facteur stratégique très important est aussi à prendre en considération lorsque l'on considère de manière générale le théâtre de guerre ukrainien. C'est que les russes ont concentré une masse de troupes considérable sur le front Est. On parle d'une concentration de 120000 hommes à hauteur de Kreminna et de 70000 hommes à hauteur de Bakhmut. Ces troupes constituent une menace latente mais réelle sur le flanc Est du dispositif ukrainien. Cette menace oblige l'état-major ukrainien à garder de nombreuses troupes en réserve pour être capable de contre-attaquer si une offensive russe massive était lancée à l'Est.
C'est pourquoi, la contre-offensive ukrainienne n'a encore mobilisé qu'une dizaine de brigades sur les 34 qu'elles conservait comme réserve stratégique !
Cependant, il est permis de s'interroger sur la valeur militaire réelle de ces importantes réserves russes massée à l'est. Dans leur immense majorité, il ne s'agit que d'unités de "mobiks" raflés dans les rues, les usines et les universités, à qui on a donné un "vernis" de formation militaire et pauvrement équipés de matériel et d'armes désuets...
Ces troupes seraient sans doute incapables de réaliser une offensive coordonnée et efficace mais l'Ukraine ne peut cependant se permettre d'ignorer cette menace latente.
Néanmoins, je pense que lorsque les défenses russes "dures" des premières lignes auront été neutralisées au sud, l'état-major ukrainien n'hésitera pas à y lancer son corps de bataille "rapide" pour percer en profondeur et l'on devrait assister alors au "general collapse" du front Sud russe, qui pourrait enchaîner, à la suite, la désagrégation consécutive du front Est !
Affaire à suivre
Les adversaires de l'Ukraine glosent volontiers sur cette "offensive qui piétine". C'est oublier un peu vite que la Russie a disposé de tout l'hiver pour fortifier à loisir la ligne de front avec une débauche de moyens matériels inouïe ! Tranchées, "dents de dragon" et surtout champs de mines pléthoriques !!!
Si l'Ukraine menait une "guerre barbare" semblable à celle de la Russie, elle aurait lancé sur le front des masses humaines compactes, sans souci des pertes. Mais voilà, l'Ukraine est une nation civilisée très économe du sang de ses soldats, voilà pourquoi, par des actions coordonnées et bien menées, elle cherche à disloquer les lignes de défenses ennemies en minorant autant que faire se peut, ses pertes humaines et en grignotant lentement les défenses ennemies... Cette tactique n'est pas spectaculaire mais elle est efficace. On peut d'ores et déjà considérer que sur le front Sud, de Zaporijjia à Vuhledar, la première ligne de défense russe a été enfoncée et que les combats se déroulent désormais sur la deuxième ligne de défense.
Un autre facteur stratégique très important est aussi à prendre en considération lorsque l'on considère de manière générale le théâtre de guerre ukrainien. C'est que les russes ont concentré une masse de troupes considérable sur le front Est. On parle d'une concentration de 120000 hommes à hauteur de Kreminna et de 70000 hommes à hauteur de Bakhmut. Ces troupes constituent une menace latente mais réelle sur le flanc Est du dispositif ukrainien. Cette menace oblige l'état-major ukrainien à garder de nombreuses troupes en réserve pour être capable de contre-attaquer si une offensive russe massive était lancée à l'Est.
C'est pourquoi, la contre-offensive ukrainienne n'a encore mobilisé qu'une dizaine de brigades sur les 34 qu'elles conservait comme réserve stratégique !
Cependant, il est permis de s'interroger sur la valeur militaire réelle de ces importantes réserves russes massée à l'est. Dans leur immense majorité, il ne s'agit que d'unités de "mobiks" raflés dans les rues, les usines et les universités, à qui on a donné un "vernis" de formation militaire et pauvrement équipés de matériel et d'armes désuets...
Ces troupes seraient sans doute incapables de réaliser une offensive coordonnée et efficace mais l'Ukraine ne peut cependant se permettre d'ignorer cette menace latente.
Néanmoins, je pense que lorsque les défenses russes "dures" des premières lignes auront été neutralisées au sud, l'état-major ukrainien n'hésitera pas à y lancer son corps de bataille "rapide" pour percer en profondeur et l'on devrait assister alors au "general collapse" du front Sud russe, qui pourrait enchaîner, à la suite, la désagrégation consécutive du front Est !
Affaire à suivre
Krispoluk- Messages : 9788
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Caduce62 aime ce message
Re: L'invasion Russe en Ukraine
AFP, publié le jeudi 13 juillet 2023 à 08h42
L'Ukraine a affirmé jeudi avoir abattu 20 drones russes et deux missiles de croisière au cours d'une troisième nuit consécutive d'attaques dirigées, entre autres, contre sa capitale Kiev.
"Nous avons mené avec succès une opération de défense aérienne", a déclaré le porte-parole de l'armée de l'air Youriï Ignat.
"Vingt drones Shahed ont été détruits, tous ceux qui volaient ont été abattus. Deux missiles de croisière Kalibr ont aussi été détruits", a-t-il ajouté.
Les drones d'attaque Shahed de fabrication iranienne ont été abattus "principalement dans la région de Kiev", a précisé l'armée de l'air ukrainienne dans un communiqué séparé sur Telegram.
Ces engins étaient "entrés dans la capitale en provenance de différentes directions", avait auparavant expliqué, également sur Telegram, l'administration militaire de Kiev, assurant que la défense antiaérienne en avait détruit "une douzaine" au-dessus de cette ville.
Des débris sont tombés dans cinq quartiers, a-t-il encore dit, signalant qu'une femme de 19 ans et un homme de 23 ans avaient été hospitalisés.
Deux personnes ont été blessées dans le quartier de Darnytsky "à la suite de la chute de débris", a pour sa part écrit Sergiï Popko, le chef de l'administration militaire de Kiev, sur Telegram.
On ignorait s'il s'agissait des deux mêmes personnes.
Les services d'urgence répondaient aux appels dans les quartiers de Solomiansky, Chevtchenkivsky, Podilsky et Darnytsky après des "explosions dans la capitale", avait plus tôt annoncé le maire de Kiev, Vitali Klitschko.
Dans le quartier de Podilsky, les pompiers ont découvert le "corps d'une personne morte", a-t-il raconté sur Telegram.
Il a également parlé de deux personnes "hospitalisées" dans le quartier de Darnytsky après que des débris eurent endommagé dans leur chute un immeuble d'habitation.
Deux autres ont été soignées sur place dans le quartier de Chevtchenkivsky, toujours selon M. Klitschko.
Des incendies ont éclaté dans un immeuble d'habitation de ce même quartier et dans autre non résidentiel de celui de Podilsky, a-t-il ajouté.
Une photo diffusée sur le Telegram par l'administration militaire de Kiev montrait une pièce dans un bâtiment de grande hauteur dont une partie du mur avait été soufflé, ce qui, selon elle, était le résultat de la chute de débris dans le quartier de Darnytsky.
La défenses antiaérienne ukrainienne a en outre détruit deux missiles de croisière Kalibr pendant la nuit, a dit l'armée de l'air ukrainienne sur Telegram.
Elle a également affirmé qu'un missile balistique Iskander-M avait été tiré de Crimée, une péninsule annexée par la Russie en 2014.
Les informations étaient "toujours en cours de clarification" concernant ce missile.
L'Ukraine a affirmé jeudi avoir abattu 20 drones russes et deux missiles de croisière au cours d'une troisième nuit consécutive d'attaques dirigées, entre autres, contre sa capitale Kiev.
"Nous avons mené avec succès une opération de défense aérienne", a déclaré le porte-parole de l'armée de l'air Youriï Ignat.
"Vingt drones Shahed ont été détruits, tous ceux qui volaient ont été abattus. Deux missiles de croisière Kalibr ont aussi été détruits", a-t-il ajouté.
Les drones d'attaque Shahed de fabrication iranienne ont été abattus "principalement dans la région de Kiev", a précisé l'armée de l'air ukrainienne dans un communiqué séparé sur Telegram.
Ces engins étaient "entrés dans la capitale en provenance de différentes directions", avait auparavant expliqué, également sur Telegram, l'administration militaire de Kiev, assurant que la défense antiaérienne en avait détruit "une douzaine" au-dessus de cette ville.
Des débris sont tombés dans cinq quartiers, a-t-il encore dit, signalant qu'une femme de 19 ans et un homme de 23 ans avaient été hospitalisés.
Deux personnes ont été blessées dans le quartier de Darnytsky "à la suite de la chute de débris", a pour sa part écrit Sergiï Popko, le chef de l'administration militaire de Kiev, sur Telegram.
On ignorait s'il s'agissait des deux mêmes personnes.
Les services d'urgence répondaient aux appels dans les quartiers de Solomiansky, Chevtchenkivsky, Podilsky et Darnytsky après des "explosions dans la capitale", avait plus tôt annoncé le maire de Kiev, Vitali Klitschko.
Dans le quartier de Podilsky, les pompiers ont découvert le "corps d'une personne morte", a-t-il raconté sur Telegram.
Il a également parlé de deux personnes "hospitalisées" dans le quartier de Darnytsky après que des débris eurent endommagé dans leur chute un immeuble d'habitation.
Deux autres ont été soignées sur place dans le quartier de Chevtchenkivsky, toujours selon M. Klitschko.
Des incendies ont éclaté dans un immeuble d'habitation de ce même quartier et dans autre non résidentiel de celui de Podilsky, a-t-il ajouté.
Une photo diffusée sur le Telegram par l'administration militaire de Kiev montrait une pièce dans un bâtiment de grande hauteur dont une partie du mur avait été soufflé, ce qui, selon elle, était le résultat de la chute de débris dans le quartier de Darnytsky.
La défenses antiaérienne ukrainienne a en outre détruit deux missiles de croisière Kalibr pendant la nuit, a dit l'armée de l'air ukrainienne sur Telegram.
Elle a également affirmé qu'un missile balistique Iskander-M avait été tiré de Crimée, une péninsule annexée par la Russie en 2014.
Les informations étaient "toujours en cours de clarification" concernant ce missile.
Caduce62- Messages : 15059
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Re: L'invasion Russe en Ukraine
Guerre en Ukraine : le trafic interrompu sur un important pont de Crimée
Un incident a provoqué l’arrêt de la circulation sur un pont de Crimée tôt ce lundi. Les forces de l’ordre sont présentes sur place.
Publié le 17/07/2023 à 05h44
Un incident s'est produit sur un important pont reliant la Crimée à la région russe de Krasnodar et la circulation y a été interrompue, a fait savoir dans la nuit du dimanche 16 au lundi 17 juillet le gouverneur russe de la péninsule annexée de Crimée.
« La circulation a été interrompue sur le pont de Crimée. Une urgence s'est produite dans la zone du 145e pilier depuis le territoire de Krasnodar », situé dans le sud-ouest de la Russie, a indiqué Sergueï Aksionov sur Telegram, sans préciser la nature de l'incident. « Les forces de l'ordre et tous les services compétents sont à pied d'œuvre », a-t-il ajouté, demandant aux automobilistes de choisir un itinéraire alternatif.
Un centre de coordination a été mis en place au sein d'un ministère de Crimée, a rapporté l'agence russe d'État TASS, citant les autorités locales. La Crimée, péninsule annexée par Moscou en 2014, sert de base arrière aux forces russes, notamment pour l'envoi de renforts et la maintenance d'équipements. Les quelques ponts reliant la péninsule au sud occupé de l'Ukraine sont essentiels à la conduite des opérations militaires de Moscou.
En juin, le pont de Tchongar, reliant la Crimée annexée à une région du sud de l'Ukraine partiellement occupée, avait été touché par une frappe ukrainienne selon les autorités russes. Le chef de l'administration pour la partie occupée de la région de Kherson avait déclaré par la suite qu'il n'était « plus utilisable pour la circulation » pour le moment.
Source : https://www.lepoint.fr/monde/guerre-en-ukraine-le-trafic-interrompu-sur-un-important-pont-de-crimee-17-07-2023-2528525_24.php#xtor=CS3-190
Un incident a provoqué l’arrêt de la circulation sur un pont de Crimée tôt ce lundi. Les forces de l’ordre sont présentes sur place.
Publié le 17/07/2023 à 05h44
Un incident s'est produit sur un important pont reliant la Crimée à la région russe de Krasnodar et la circulation y a été interrompue, a fait savoir dans la nuit du dimanche 16 au lundi 17 juillet le gouverneur russe de la péninsule annexée de Crimée.
« La circulation a été interrompue sur le pont de Crimée. Une urgence s'est produite dans la zone du 145e pilier depuis le territoire de Krasnodar », situé dans le sud-ouest de la Russie, a indiqué Sergueï Aksionov sur Telegram, sans préciser la nature de l'incident. « Les forces de l'ordre et tous les services compétents sont à pied d'œuvre », a-t-il ajouté, demandant aux automobilistes de choisir un itinéraire alternatif.
Un centre de coordination a été mis en place au sein d'un ministère de Crimée, a rapporté l'agence russe d'État TASS, citant les autorités locales. La Crimée, péninsule annexée par Moscou en 2014, sert de base arrière aux forces russes, notamment pour l'envoi de renforts et la maintenance d'équipements. Les quelques ponts reliant la péninsule au sud occupé de l'Ukraine sont essentiels à la conduite des opérations militaires de Moscou.
Des dégâts après une puissante explosion en octobre 2022
Inauguré en 2018, le pont qui enjambe le détroit de Kertch avait été endommagé en octobre 2022 par une puissante explosion attribuée par les autorités russes à un camion piégé par les services secrets ukrainiens. Kiev avait nié être à l'origine de cette explosion.En juin, le pont de Tchongar, reliant la Crimée annexée à une région du sud de l'Ukraine partiellement occupée, avait été touché par une frappe ukrainienne selon les autorités russes. Le chef de l'administration pour la partie occupée de la région de Kherson avait déclaré par la suite qu'il n'était « plus utilisable pour la circulation » pour le moment.
Source : https://www.lepoint.fr/monde/guerre-en-ukraine-le-trafic-interrompu-sur-un-important-pont-de-crimee-17-07-2023-2528525_24.php#xtor=CS3-190
Gilles- Messages : 2444
Date d'inscription : 16/02/2019
Krispoluk aime ce message
Re: L'invasion Russe en Ukraine
La Russie envoie ses soldats "jetables" combattre sous amphétamines
Le rapport d'un groupe d'experts britanniques spécialisés dans la défense et la sécurité indique que la Russie envoie ses soldats "jetables" combattre sous amphétamines.
Sacha Carion Publié le 13/07/2023 à 12h48 - Mis à jour le 13/07/2023
Tous les moyens sont bons pour limiter la casse. Relayé par Business Insider, un rapport du Royal United Service Institute – un groupe d'experts britanniques – rapporte que la Russie a commencé à "réduire chimiquement les inhibitions de ses soldats" afin que les civils recrutés et les combattants mal entraînés continuent de se battre "sans s'affaiblir".
Plus précisément, le document, publié en mai dernier, souligne que des militaires ukrainiens ont aperçu des soldats russes — littéralement réduits à de la chair à canon — qui semblaient "être sous l'influence d'amphétamines ou d'autres substances narcotiques", explique le quotidien américain.
La présence de drogue au sein des troupes russes a même été confirmée par le gouvernement de Vladimir Poutine. Un article publié par Radio Free Europe avance que la "dépendance aux amphétamines synthétiques" est en augmentation, d'après les statistiques nationales officielles.
Les hommes les plus susceptibles de se battre sous l'emprise de substances sont surtout les soldats provenant de l'infanterie "jetable", spécifie Business Insider.
Ces groupes de combattants, considérés comme "inutiles" face à l'artillerie, sont généralement composés de recrues issues des "républiques" de Louhansk et de Donetsk. Dans d'autres cas, il s'agit de prisonniers recrutés par la milice Wagner et de conscrits mobilisés.
Enfin, le rapport du Royal United Service Institute précise que ces troupes "jetables" sont envoyées pour combattre en un temps très court jusqu'à se trouver éliminées par les forces ukrainiennes. Les experts ajoutent que des militaires ukrainiens ont remarqué que certains soldats russes continuent de se battre avec des blessures conséquentes — dont la douleur s'estompe sous l'effet de la substance.
À titre d'exemple, lors de la guerre du Vietnam, l'armée américaine avait fourni des stéroïdes à ses soldats afin de doper leurs performances durant les combats prolongés, raconte The Atlantic. Un article de History.com souligne également que ces militaires américains consommaient de la marijuana, ainsi que des substances psychédéliques telles que du LSD ou des champignons hallucinogènes.
Source : https://www.geo.fr/geopolitique/ukraine-russie-envoie-ses-soldats-jetables-combattre-sous-amphetamines-215694
Le rapport d'un groupe d'experts britanniques spécialisés dans la défense et la sécurité indique que la Russie envoie ses soldats "jetables" combattre sous amphétamines.
Sacha Carion Publié le 13/07/2023 à 12h48 - Mis à jour le 13/07/2023
Tous les moyens sont bons pour limiter la casse. Relayé par Business Insider, un rapport du Royal United Service Institute – un groupe d'experts britanniques – rapporte que la Russie a commencé à "réduire chimiquement les inhibitions de ses soldats" afin que les civils recrutés et les combattants mal entraînés continuent de se battre "sans s'affaiblir".
Plus précisément, le document, publié en mai dernier, souligne que des militaires ukrainiens ont aperçu des soldats russes — littéralement réduits à de la chair à canon — qui semblaient "être sous l'influence d'amphétamines ou d'autres substances narcotiques", explique le quotidien américain.
La présence de drogue au sein des troupes russes a même été confirmée par le gouvernement de Vladimir Poutine. Un article publié par Radio Free Europe avance que la "dépendance aux amphétamines synthétiques" est en augmentation, d'après les statistiques nationales officielles.
L'infanterie "jetable", bien plus susceptible de "se défoncer"
Les hommes les plus susceptibles de se battre sous l'emprise de substances sont surtout les soldats provenant de l'infanterie "jetable", spécifie Business Insider.
Ces groupes de combattants, considérés comme "inutiles" face à l'artillerie, sont généralement composés de recrues issues des "républiques" de Louhansk et de Donetsk. Dans d'autres cas, il s'agit de prisonniers recrutés par la milice Wagner et de conscrits mobilisés.
Enfin, le rapport du Royal United Service Institute précise que ces troupes "jetables" sont envoyées pour combattre en un temps très court jusqu'à se trouver éliminées par les forces ukrainiennes. Les experts ajoutent que des militaires ukrainiens ont remarqué que certains soldats russes continuent de se battre avec des blessures conséquentes — dont la douleur s'estompe sous l'effet de la substance.
Une pratique qui n'a rien de nouveau
Retrouver des soldats sous stupéfiants n'a en soi rien de nouveau. Selon l'ancien major-général de l'armée australienne Mick Ryan, droguer des soldats lors de leur service est une "sombre stratégie" régulièrement utilisée lors de conflits militaires.À titre d'exemple, lors de la guerre du Vietnam, l'armée américaine avait fourni des stéroïdes à ses soldats afin de doper leurs performances durant les combats prolongés, raconte The Atlantic. Un article de History.com souligne également que ces militaires américains consommaient de la marijuana, ainsi que des substances psychédéliques telles que du LSD ou des champignons hallucinogènes.
Source : https://www.geo.fr/geopolitique/ukraine-russie-envoie-ses-soldats-jetables-combattre-sous-amphetamines-215694
Gilles- Messages : 2444
Date d'inscription : 16/02/2019
richard aime ce message
Re: L'invasion Russe en Ukraine
J ai l impression de me retrouver au tour de France
Les mecs prennent un canapé en ciment a 60 km a l heure pas mal amochés ils repartent
Les mecs prennent un canapé en ciment a 60 km a l heure pas mal amochés ils repartent
richard- Messages : 2303
Date d'inscription : 01/01/2010
Age : 69
Re: L'invasion Russe en Ukraine
VELYKA NOVOSLIKA /1645 UTC 16 JUL/
Des sources rapportent que les troupes ukrainiennes ont avancé dans les limites nord de Staromaiorske et que les unités russes reculeraient.
Le retrait des forces RU sera vulnérable aux attaques de flanc.
Cela ouvrira probablement la route T-04-18 HWY S dans la vallée de la rivière Mokri Yaly.
KHERSON CITY /2340 UTC 15 JUL/ UKR
Le troupes maintiennent leur position sur la rive sud du Dnipro à proximité du pont M-14 HWY (Anatovsky) à Kherson.
L'artillerie ukrainienne a mené des frappes contre une concentration de véhicules russes à l'ouest d'Oleshky, détruisant des camions et des VCI.
Des sources rapportent que les troupes ukrainiennes ont avancé dans les limites nord de Staromaiorske et que les unités russes reculeraient.
Le retrait des forces RU sera vulnérable aux attaques de flanc.
Cela ouvrira probablement la route T-04-18 HWY S dans la vallée de la rivière Mokri Yaly.
KHERSON CITY /2340 UTC 15 JUL/ UKR
Le troupes maintiennent leur position sur la rive sud du Dnipro à proximité du pont M-14 HWY (Anatovsky) à Kherson.
L'artillerie ukrainienne a mené des frappes contre une concentration de véhicules russes à l'ouest d'Oleshky, détruisant des camions et des VCI.
Dernière édition par Caduce62 le Lun 17 Juil - 19:10, édité 1 fois
Caduce62- Messages : 15059
Date d'inscription : 05/01/2010
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