Re: Et en Russie !

[Caduce62]

Le « défaut » à Novossibirsk (comme l'appelaient les autorités locales) s'aggrave.
Environ 2 500 bâtiments de la ville sont privés de chauffage. Plus de 500 000 personnes vivent dans ces bâtiments. La température atteindra -28 degrés Celsius (-18 Fahrenheit).

https://x.com/Gerashchenko_en/status/1747642253189767454?s=20

[Caduce62]

https://x.com/olivyelekur/status/1747592083383230802?s=20

[Caduce62]

Les chaînes russes Telegram publient une vidéo de ce qui serait le moment de l'explosion dans l'usine de Chakhty, dans la région de Rostov en Russie.

Les autorités russes ont affirmé que des câbles défectueux étaient la cause préliminaire de l'incendie de l'usine.
Le feu s'est propagé à 200 mètres carrés.
L'usine a été inaugurée l'année dernière. 5 milliards de roubles (environ 56,5 millions de dollars) ont été investis dans sa construction.

https://x.com/Gerashchenko_en/status/1747574056721748288?s=20

[Gilles]

La nouvelle ruse glaciale de Vladimir Poutine pour envoyer des soldats sur le front ukrainien
Alors que son armée subit de lourdes pertes depuis le début de la guerre en Ukraine, le président russe Vladimir Poutine ne recule devant rien pour recruter de nouveaux combattants. Et le froid glacial de ce mois de janvier 2024 est devenu son meilleur allié. Explications.

370 000 morts. Telle est l’estimation du nombre de pertes par la Russie depuis le début de la guerre en Ukraine, selon le relevé de l’État-major de Kiev en janvier 2024. Même si ce chiffre est difficile à vérifier en l’absence de communication officielle côté russe, le bilan humain est forcément sombre pour le Kremlin, qui s’abstiendra sans doute de fêter les deux ans de son « opération spéciale » le 20 février 2024. Mais Moscou semble prêt à tout pour remplacer ses nombreux soldats mis hors de combat. Le quotidien allemand Bild vient de dévoiler une nouvelle stratégie particulièrement vicieuse mise en œuvre par Vladimir Poutine.

On savait que la Russie avait déjà pris l’habitude de recruter de nouveaux combattants dans ses propres prisons. C’était déjà un vivier dans lequel la compagnie Wagner puisait abondamment pour envoyer des hommes sur la ligne de front, jusqu’à la mort de son chef emblématique Evgueni Prigojine en août 2023. Depuis, l’armée russe a pris le relais.

Le froid ou le front

Pour les condamnés, le deal est alléchant, du moins sur le papier. Après avoir passé six mois au front, ils se voient promettre une remise en liberté assortie de l’impunité et d’un salaire assez élevé pour le niveau de vie russe (l’équivalent de 2 000 € par mois). Mais cette carotte a ses limites. Face à aux lourdes pertes en Ukraine, les prisonniers savent qu’ils risquent de ne jamais profiter de cette « grâce », car ils ont peu de chances de revenir des combats. Et les volontaires sont de moins en moins nombreux.

Le maître du Kremlin a donc décidé de sortir le bâton… en utilisant à son profit la vague de froid qui sévit sur l’Europe du Nord et la Russie en ce mois de janvier 2024. Selon le journal allemand, il aurait tout simplement donné l’ordre d’éteindre le chauffage des prisonniers dans de nombreuses colonies pénitentiaires. Une ruse sournoise qui viserait à faire craquer les détenus, alors que les températures sont descendues jusqu’à – 35 °C dans certaines régions ces derniers jours. Des détenus qui seraient donc condamnés au froid… ou au front. « Le but est de rendre les conditions de détention insupportables pour que les hommes qui s’y trouvent partent en Ukraine », confirme Olga Romanova, fondatrice de l’organisation non gouvernementale « La Russie derrière les barreaux », qui s’occupe des prisonniers dans les prisons russes.


Des prisonniers « sacrifiés »


Selon des estimations dévoilées par le Washington Post  en octobre 2023 et reprises par L’Express , la Russie aurait libéré près de 100 000 prisonniers durant les 20 premiers mois de la guerre (les autorités ont, depuis, fait le choix de ne plus publier de statistiques officielles à ce sujet). Même les femmes ne sont pas épargnées. D’après Bild, les anciennes condamnées seraient « jusqu’à 1 000 » à combattre en Ukraine.

Une fois au front, ces recrues sont particulièrement exposées. « Les prisonniers sont simplement envoyés en masse vers la ligne de défense ukrainienne et sont sacrifiés dans le processus », affirme Olga Romanova. Et ils ne seraient pas les seuls. Deux autres groupes seraient sacrifiés, car peu considérés par le reste de la population : les minorités qui vivent dans les régions pauvres et éloignées de Moscou, ainsi que les nouveaux citoyens. Comme le confirmait Le Monde en octobre 2023, Moscou fait notamment pression sur les travailleurs étrangers et les minorités des territoires périphériques. De quoi minimiser l’impact des pertes humaines dans l’opinion publique. « Tant que ces trois groupes se battront et mourront en Ukraine, Poutine pourra faire croire à la population que tout va bien », commente la représentante Olga Romanova.


Source : https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2024-01-16/la-nouvelle-ruse-glaciale-de-vladimir-poutine-pour-envoyer-des-soldats-sur-le-front-ukrainien-f58c0bdd-27a8-4909-a972-b8fcf397b283

[Caduce62]

🧵LA RUSSIE ÉPUISE SES RÉSERVES FINANCIÈRES
La Russie a considérablement épuisé ses réserves en 2 ans de guerre, en particulier dans le Fonds national de protection sociale, une accumulation de la manne budgétaire du pétrole et du gaz. Au cours de la période 2022-2023, les fonds disponibles dans le Fonds national de protection sociale ont de 50 %, le ministère des finances ayant utilisé 57,6 mds $ sur les 113,5 mds $ initiaux pour combler le déficit budgétaire, qui s'élevait à 3,2 trillions de roubles en 2023 et à 3,3 trillions de roubles.
Au 1er janvier, le fonds, initialement destiné au cofinancement des retraites mais volé par le gouvernement pour combler les lacunes budgétaires causées par la guerre, ne disposait que de 55,9 mds $ en liquidités. Bien que le ministère des finances ait estimé le volume total du Fonds national de prévoyance à 133,4 mds $, près des 2/3 de ce montant ont déjà été alloués au sauvetage des banques d'État, à l'investissement dans des actions d'entreprises publiques et au financement de projets d'État. Selon les économistes d'Oxford Economics, cela signifie qu'une grande partie de cet argent "n'existe plus", seuls les actifs liquides tels que le yuan et l'or étant considérés comme des réserves réelles en cas d'imprévu.
Cela signifie qu'en dehors de l'or qu'ils devraient vendre sur le marché international pour obtenir des liquidités (une pratique sanctionnée), ils ne disposent que de yuans chinois non convertibles, ce qui signifie, à l'amusement inévitable de la Chine, qu'ils sont les seuls à disposer de ce que la veut et peut acheter et que la guerre continue à aider l'économie chinoise.
En termes de roubles, ces réserves se sont contractées de 40 % en 2 ans, pour atteindre 5 000 mds de roubles. Alexander Isakov, économiste chez Bloomberg Economics, prévient que si les prix du pétrole à 50 dollars le baril, ces réserves ne dureront qu'1 ou 2 ans, ce qui rendra la très vulnérable aux chocs économiques.
Les banques ont commencé à être confrontées à des problèmes plus importants à l'étranger. Les banques et d'autres institutions nationales qui négociaient volontiers avec les banques ont maintenant commencé à fermer cet accès, en raison des sanctions bancaires secondaires accrues appliquées par les. Elles ne peuvent tout simplement pas risquer d'être coupées du $ ou d'être sanctionnées.
Sortir de la liste des sanctions une fois qu'on y figure est un cauchemar et peut prendre des années

[Krispoluk]

🧵LA RUSSIE ÉPUISE SES RÉSERVES FINANCIÈRES
La Russie a considérablement épuisé ses réserves en 2 ans de guerre, en particulier dans le Fonds national de protection sociale, une accumulation de la manne budgétaire du pétrole et du gaz. Au cours de la période 2022-2023, les fonds disponibles dans le Fonds national de protection sociale ont de 50 %, le ministère des finances ayant utilisé 57,6 mds $ sur les 113,5 mds $ initiaux pour combler le déficit budgétaire, qui s'élevait à 3,2 trillions de roubles en 2023 et à 3,3 trillions de roubles.
Au 1er janvier, le fonds, initialement destiné au cofinancement des retraites mais volé par le gouvernement pour combler les lacunes budgétaires causées par la guerre, ne disposait que de 55,9 mds $ en liquidités. Bien que le ministère des finances ait estimé le volume total du Fonds national de prévoyance à 133,4 mds $, près des 2/3 de ce montant ont déjà été alloués au sauvetage des banques d'État, à l'investissement dans des actions d'entreprises publiques et au financement de projets d'État. Selon les économistes d'Oxford Economics, cela signifie qu'une grande partie de cet argent "n'existe plus", seuls les actifs liquides tels que le yuan et l'or étant considérés comme des réserves réelles en cas d'imprévu.
Cela signifie qu'en dehors de l'or qu'ils devraient vendre sur le marché international pour obtenir des liquidités (une pratique sanctionnée), ils ne disposent que de yuans chinois non convertibles, ce qui signifie, à l'amusement inévitable de la Chine, qu'ils sont les seuls à disposer de ce que la veut et peut acheter et que la guerre continue à aider l'économie chinoise.
En termes de roubles, ces réserves se sont contractées de 40 % en 2 ans, pour atteindre 5 000 mds de roubles. Alexander Isakov, économiste chez Bloomberg Economics, prévient que si les prix du pétrole à 50 dollars le baril, ces réserves ne dureront qu'1 ou 2 ans, ce qui rendra la très vulnérable aux chocs économiques.
Les banques ont commencé à être confrontées à des problèmes plus importants à l'étranger. Les banques et d'autres institutions nationales qui négociaient volontiers avec les banques ont maintenant commencé à fermer cet accès, en raison des sanctions bancaires secondaires accrues appliquées par les. Elles ne peuvent tout simplement pas risquer d'être coupées du $ ou d'être sanctionnées.
Sortir de la liste des sanctions une fois qu'on y figure est un cauchemar et peut prendre des années

Pourtant, on voit encore dans les médias, des articles nous expliquant doctement que les "sanctions contre la Russie ne marchent pas..." A se demander si les auteurs sont des fieffés imbéciles ou payés par Moscou ! Tous les experts sérieux soulignent la catastrophe financière vers laquelle s'avance la Russie. 

La volonté de "dédollarisation" des BRICS se heurte aussi à la dure réalité des faits ! Comme il a été écrit ci-dessus, la Russie se retrouve avec des montagnes de yuans ou de roupies dont elle ne sait que faire ! En Chine, passe encore pour acheter des produits manufacturés, mais pour l'Inde ? A part acheter des saris ou des épices ? 
 
Les déclarations martiales pour fustiger les USA ou l'Europe, ça plaît bien aux pays du Tiers-Monde mais ça amène à de cruelles désillusions ! Les faits sont têtus... 

[Caduce62]

https://x.com/benoitmgh/status/1748994641855176735?s=20

https://x.com/nexta_tv/status/1749077150907437080?s=20

https://x.com/PeurAvion/status/1749040027189813346?s=20

[Caduce62]

Moscou fait l'éloge de la "famille traditionnelle" à l'ONU

La Russie a fait l'éloge lundi à l'ONU de sa politique de promotion de la "famille traditionnelle", avant de devoir s'expliquer sur le transfert d'enfants ukrainiens depuis l'invasion russe de ce pays.
"Depuis 2020, la Constitution de la Fédération de Russie contient de nouveaux amendements qui, pour la première fois, protègent la famille, la maternité, la paternité et les enfants", a déclaré le chef de la délégation russe, Alexeï Vovtchenko, à l'ouverture des discussions devant le Comité des droits de l'enfant de l'ONU.

Ce comité des Nations unies - composé de 18 experts indépendants - examine pendant deux jours le dossier de la Russie dans le cadre d'un examen régulier, et devrait présenter ses conclusions le 8 février.
Le comité a annoncé qu'il poserait des questions sur le sort des enfants ukrainiens en fin de journée seulement, pour que la délégation russe y réponde mardi.

Dans sa déclaration d'ouverture, M. Vovtchenko, vice-ministre russe du Travail et de la protection sociale, n'a pas mentionné le sujet mais a revanche défendu les mesures russes sur "le renforcement de la famille en tant qu'institution et sur la protection des familles traditionnelles".

- "Mère-héroïne" -

"Nous avons créé un nouveau jour férié en l'honneur des pères, la fête des Pères, et nous avons rétabli la décoration de +Mère-héroïne+, qui revient aux femmes ayant 10 enfants ou plus", renouant ainsi avec une tradition soviétique visant à encourager la natalité, a-t-il dit.
Il a ajouté que 2024 serait "l'année de la famille", et indiqué que des mesures seraient prises en matière notamment de "politiques démographique et familiale".

La liste des préoccupations des experts de l'ONU est elle longue, y compris sur les mesures prises pour empêcher la "discrimination" à l'égard des enfants LGBT+ alors que la Russie a banni ce "mouvement international", le pays se posant en porte-drapeau des valeurs "traditionnelles" face à la décadence supposée de l'Occident.
Le comité compte aussi interroger Moscou sur les efforts faits pour garantir aux enfants leur droit à la liberté d'association et de réunion, et afin qu'ils qu'ils ne soient pas sanctionnés pour leur participation à des manifestations, notamment contre la guerre.
L'ONG Human Rights Watch s'inquiète aussi pour la liberté d'expression des enfants en Russie, leur droit à l'information et ceux liés à l'identité de genre et l'orientation sexuelle.

- Mandats d'arrêt -

Selon l'avocate russe Olga Sadovskaya, qui dirige l'organisation Crew Against Torture, il y a en Russie une "augmentation de la violence dans tous les domaines de la vie" qui affecte aussi les enfants.
"La violence n'est pas cantonnée aux champs de bataille ou à un pays voisin, elle n'a pas de frontière. Ainsi lorsqu'elle flambe quelque part, elle se propage et affecte toute la société russe", a-t-elle dit à l'AFP, lors de sa venue à Genève.
Le comité de l'ONU attend aussi des explications sur l'"évacuation" des enfants ukrainiens vers la Russie ou les territoires ukrainiens sous contrôle russe.

L'Ukraine estime à 20.000 le nombre d'enfants ukrainiens envoyés de force en Russie. Seuls environ 400 ont été rapatriés par les autorités à ce stade, et la Cour pénale internationale a émis l'an dernier des mandats d'arrêt contre le président russe Vladimir Poutine et la commissaire russe à l'enfance, Maria Lvova-Belova, pour la "déportation" de milliers d'enfants ukrainiens.

[Caduce62]

https://x.com/VirginieRochat/status/1750579764476211389?s=20

https://x.com/Eric_Lecomte_/status/1750460400175378599?s=20

https://x.com/Uk_Eu_Ru/status/1750575950662607138?s=20

https://x.com/HEtnunc/status/1750597052046938600?s=20

[Caduce62]

Grosse explosion, deux cadavres : la version russe ne tient pas après le crash de l’avion  

Un avion de transport militaire russe a été abattu mercredi. La Russie accuse l’Ukraine d’avoir visé des prisonniers ukrainiens à bord. Rien, ce jeudi, ne vient confirmer cette version.

Par F.P.
Publié:25 Janvier 2024 à 17h30

La version de Moscou se fissure ce jeudi. La veille, un avion de transport Il-76 s’est écrasé près du village russe de Iablonovo, à 45 kilomètres de la frontière avec l’Ukraine, dans la région de Belgorod, tuant ses 74 occupants, selon les autorités russes. Selon elles, 65 prisonniers ukrainiens qui allaient être échangés s’y trouvaient, avec un équipage de six personnes et trois militaires russes.

L’armée russe assure que l’appareil a été détruit par les forces ukrainiennes qui « savaient » pourtant que les prisonniers seraient emmenés par avion à Belgorod. Jeudi, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a encore reproché à Kiev un « acte monstrueux ».

Sauf que le Kremlin n’a apporté aucune preuve pour confirmer son histoire. Une liste de présumés prisonniers ukrainiens à bord de l‘appareil s’est avérée fausse, les débris couvrent une large zone, laissant penser qu’une explosion s’est produite au sol, et seulement deux cadavres ont été retrouvés autour de la carcasse de l’avion.

Un transport de munitions ?

Selon des sources en Ukraine, l’avion venait d’Egypte et transportait en réalité des missiles anti-aériens pour le système S-300 qui ont explosé au sol, au moment du crash. Et Kiev n’a pas confirmé avoir abattu l’avion mais a souligné sa volonté de continuer à frapper des cibles militaires en territoire russe. Sur une vidéo du crash, on voit aussi de la fumée noire dans le ciel, ce qui semble confirmer l’implication d’un missile.

Kiev reconnaît qu’un échange de prisonniers était prévu, mais assure n’avoir « pas été informé » de la nécessité de sécuriser l’espace aérien dans la zone du crash. Jeudi, les services spéciaux du pays (SBU) ont annoncé ouvrir une enquête sur le crash, mais toute investigation semble difficile, l’appareil se trouvant en territoire russe.

[Caduce62]

https://x.com/geopolitis/status/1750905340042850342?s=20

[Caduce62]

Présidentielle russe: le seul opposant en lice dépose les signatures de soutien pour sa candidature

Boris Nadejdine, le seul opposant à l'assaut en Ukraine en lice pour la présidentielle russe, a déposé mercredi les signatures de soutien nécessaires à l'enregistrement de sa candidature en vue du scrutin prévu du 15 au 17 mars.
"Signatures remises", a validé un membre de la Commission électorale, selon une journaliste de l'AFP sur place.

Peu connu du grand public, ce vétéran de la vie politique russe, qui prône "la fin" de l'assaut en Ukraine et dénonce la dérive autoritaire de Vladimir Poutine, a suscité un engouement inattendu ces derniers jours, des dizaines de milliers de Russes se mobilisant pour soutenir sa candidature.

"Merci beaucoup à ceux qui ont cru en nous", a déclaré cet ex-député libéral face à la presse.
"Tout s'est bien passé", a-t-il souligné, au sujet de la collecte des signatures de plus de 100.000 électeurs le soutenant, le seuil nécessaire pour voir sa candidature validée par les autorités.

Mercredi, il en a même remis 105.000 à la Commission électorale centrale, a précisé M. Nadejdine à la presse.
La Commission électorale devrait de son côté statuer sur la candidature de M. Nadejdine dans les 10 prochains jours, sachant qu'il y a, outre le nombre de signatures, une question de quota par entité administrative à respecter.

Plusieurs centaines de Moscovites avaient fait ces derniers jours la queue pour signer en faveur de M. Nadejdine, un moyen légal pour eux de manifester leur opposition frontale à la politique du Kremlin, dans un pays où toute voix dissidente est sévèrement réprimée.

A 60 ans, l'intéressé ne se fait toutefois guère d'illusions sur le résultat du scrutin présidentiel, tant la réélection de Vladimir Poutine, au pouvoir depuis 2000, semble évidente.
"Mais j'espère que le 17 mars marquera peut-être la fin, le début de la fin de l'époque Poutine", confiait-il dans un entretien à l'AFP il y a quelques jours.
"Ma candidature donne aux gens une occasion unique de protester légalement contre la politique actuelle", appuyait encore cet ancien conseiller de Boris Nemtsov, opposant assassiné en 2015.

Difficile de savoir jusqu'où cet élu d'une ville de la banlieue de Moscou peut aller, mais le Kremlin ne cache en tout cas pas son dédain à son encontre: "On ne le considère pas comme un concurrent", a lâché récemment Dmitri Peskov, porte-parole de Vladimir Poutine.

publié le 31 janvier à 11h14, AFP

[Gilles]

Guerre en Ukraine. La Russie largue des bombes sur ses villages… et ce n’est pas la première fois
L’armée russe aurait bombardé par erreur deux de ses villages à la fin de ce mois de janvier. Au total, cela fait quatre fois en un mois que de telles erreurs sont commises. Un enchaînement qui a invité certains experts à s’interroger sur l’état des forces armées russes après bientôt deux ans de guerre.


Cela fera bientôt deux ans, le 24 février prochain, que la Russie a envahi l’Ukraine, entraînant un conflit d’ampleur inédite depuis la Seconde Guerre mondiale en Europe. Depuis, les combats se sont multipliés, avec l’utilisation d’un très vaste arsenal de guerre impliquant notamment des drones ou encore des bombardements aériens. Des frappes intensives qui laissent parfois la place à des erreurs. Ainsi, selon la chaîne d’information russe indépendante Telegram Astra, un avion russe aurait encore bombardé accidentellement deux villages russes dans la région frontalière de Belgorod, samedi 27 janvier, relaie  L’Indépendant .

Selon les informations communiquées par Astra sur leur canal de communication, l’appareil volant aurait largué deux bombes à fragmentation FAB-250 non guidées. La première serait retombée sur une ferme de Postnikov. La seconde aurait quant à elle atterri sur une rue du village de Strelestkoje. En conséquence, environ 150 civils ont dû être évacués dans un rayon de 500 mètres.

La quatrième fois en un mois

Ce ne serait pas la première fois qu’une telle situation se produit en Russie, ajoute L’Indépendant . Ce serait même, en réalité, la quatrième fois depuis le début du mois de janvier 2024. Le 2 janvier, le village de Petropavlovka, dans la région de Voronej, avait déjà été bombardé par erreur. Neuf maisons avaient été détruites. Une école, un centre artistique et un bâtiment administratif avaient aussi été endommagés. La même chose s’était ensuite produite le 8 janvier dans la ville occupée de Roubijne dans l’oblast de Louhansk. Aucun blessé n’avait été rapporté, mais la zone avait dû être évacuée.

https://twitter.com/DefenceHQ/status/1752289391672778972?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1752289391672778972%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=

La fatigue en cause ?

Au total, selon les renseignements britanniques, cet incident se serait produit cinq fois en un an. Autant de couacs qui sont difficiles à justifier. Certains experts ont mis en cause une potentielle mauvaise procédure d’armement des avions, ou encore des défaillances de pilotes. « Il s’agit probablement d’une combinaison des deux. La fréquence croissante de ces incidents indique probablement un certain niveau de fatigue parmi le personnel aérien et au sol sur le front russe. Mais on peut aussi supposer qu’il s’agit d’une preuve d’un entraînement insuffisant », a finalement jugé le ministère britannique de la Défense.


Source : https://www.ouest-france.fr/europe/ukraine/guerre-en-ukraine-la-russie-largue-des-bombes-sur-ses-villages-et-ce-nest-pas-la-premiere-fois-1d52a164-c04d-11ee-882e-8b437adc6b55

[Caduce62]

Poutine ordonne l'emprisonnement de 12 développeurs de technologies hypersoniques pour trahison
Au moins 12 scientifiques impliqués dans la recherche de processus physiques à des vitesses hypersoniques ont été arrêtés en Russie, rapporte la BBC. Le FSB les soupçonne de trahison d'État.

https://x.com/Gerashchenko_en/status/1753341068442317306?s=20

Qui fabriquera les missiles ??????

[Caduce62]

Dans une nouvelle étude, les services de renseignement britanniques ont analysé les stratagèmes de corruption au sein de l'armée russe, indiquant qu'ils compromettent l'efficacité des troupes, mais que les chances de réduction ne sont pas élevées.

"Il est probable que la corruption compromette considérablement l'efficacité de l'armée russe. Il n'y a qu'une faible chance que des progrès significatifs soient réalisés dans la réduction du niveau de corruption."

Les renseignements font référence à une enquête menée par la publication indépendante russe "Verstka", qui a révélé des stratagèmes de corruption et un système de pots-de-vin parmi l'armée russe et ses commandants.

En particulier, des pots-de-vin ont été versés ou exigés en échange de divers "services", tels que des congés, des certificats d'aptitude physique, des grades militaires, des permis de conduire, l'évitement de sanctions disciplinaires pour l'utilisation de smartphones ou la consommation d'alcool.

Après février 2022, l'ensemble des «services » a été élargi pour inclure des certificats de blessure, des récompenses pour la participation à «l'opération militaire spéciale » et  le fait d'éviter d'être envoyé en mission de combat

Verstka a publié les prix de ces "services" - de 40 000 roubles pour un report de l'envoi au front à 1 million de roubles pour un certificat de blessure.

Les renseignements suggèrent que la corruption constitue depuis longtemps un problème dans les forces armées russes et rappellent le journaliste Dmitri Kholodov, qui a enquêté sur la corruption militaire dans les années 1990 et a été assassiné à Moscou en 1994.

[Caduce62]

https://x.com/thetoitoi/status/1753785511443931314?s=20

https://x.com/Eric_Lecomte_/status/1754375940291928558?s=20

[Caduce62]

Russie : Des piles interminables de cercueils à la morgue militaire de Rostov.
Certains des soldats russes tués en Ukraine sont rassemblés ici avant d'être expédiés à travers le pays. Les Russes ont tendance à laisser de nombreux cadavres sur la ligne de front.

https://x.com/igorsushko/status/1754462501784477990?s=20

[Gilles]

Le propriétaire du moteur de recherche Yandex quitte la Russie après une transaction de 5,2 milliards de dollars
information fournie par Reuters•05/02/2024 à 11:21

Yandex NV a conclu un accord de 475 milliards de roubles (5,21 milliards de dollars) pour vendre ce qui a été surnommé le "Google russe" à un groupe d'investisseurs russes, marquant la plus grande sortie d'entreprise du pays depuis que Moscou a envahi l'Ukraine il y a près de deux ans.

L'accord élaboré par le Kremlin verrait le plus grand acteur technologique russe passer entièrement sous contrôle russe, y compris un fonds détenu en dernier ressort par la major pétrolière Lukoil LKOH.MM , et consacrerait le départ de Yandex des cercles technologiques occidentaux.

Autrefois considérée comme l'une des rares sociétés russes ayant le potentiel de devenir une entreprise mondiale, Yandex

YNDX.O , cotée au Nasdaq, avait développé des services en ligne de premier plan, notamment dans les domaines de la recherche, de la publicité et du covoiturage en Russie.

Son cofondateur Arkady Volozh, qui a quitté la Russie pour Israël en 2014, a qualifié de "barbare" l'invasion de l'Ukraine par la Russie en août, ce qui a conduit certains membres du Kremlin à faire pression pour nationaliser Yandex, selon des personnes familières avec le dossier.

En fin de compte, la crainte d'une fuite des cerveaux dans le domaine de la technologie a permis d'éloigner cette perspective et a débouché sur un accord compliqué en vertu duquel les activités de Yandex, qui représentent plus de 95 % des recettes, resteraient en Russie et passeraient sous contrôle russe.

Le Kremlin, qui s'est félicité de l'accord, a entamé des négociations avec Yandex depuis environ 18 mois pour tenter de séparer les activités russes de Yandex NV, sa société mère néerlandaise.

Yandex a toujours cherché à se présenter comme étant à l'abri de l'influence du Kremlin, une tâche qui est devenue de plus en plus difficile à mesure que l'entreprise est devenue un actif national stratégique.

L'accord calcule la capitalisation boursière de Yandex à 10,2 milliards de dollars, sur la base d'une moyenne pondérée sur trois mois de ses actions à la Bourse de Moscou. Fin 2021, avant l'invasion russe, la valeur boursière de Yandex approchait les 30 milliards de dollars.

Le prix de vente reflète "une décote obligatoire d'au moins 50 % par rapport à la 'juste valeur'", a déclaré Yandex NV. Le gouvernement russe doit approuver les transactions impliquant des ventes d'actifs étrangers et exige une décote d'au moins 50 %.

Près de 88 % de l'actionnariat de Yandex est actuellement libre, et de nombreux fonds occidentaux figurent parmi ses actionnaires.

Yandex NV a indiqué dans un communiqué que l'opération consisterait en un équivalent en espèces d'au moins 230 milliards de roubles et en un maximum d'environ 176 millions d'actions de classe A de Yandex NV.

"La contrepartie en espèces sera payée en yuans chinois (CNH) en dehors de la Russie", a déclaré Yandex NV, ajoutant qu'elle cesserait d'utiliser la marque Yandex une fois l'opération achevée.

cIRCONSTANCES EXTRAORDINAIRES

L'acheteur, Consortium.First, est un fonds d'investissement nouvellement créé et géré par l'administrateur Solid Management. Il était dirigé par des membres de l'équipe de direction de Yandex en Russie et soutenu par quatre investisseurs financiers, dont Argonaut, un fonds d'investissement détenu en dernier ressort par Lukoil.

Trois autres sociétés - Infinity Management, IT.Elaboration et Meridian-Servis - appartenant respectivement à Alexander Chachava, Pavel Prass et Alexander Ryazanov, figuraient également parmi les acheteurs.

Yandex NV a précisé qu'aucun membre du consortium ne faisait l'objet de sanctions de la part des États-Unis, de l'Union européenne, du Royaume-Uni ou de la Suisse. Cette exigence a exclu d'autres acheteurs russes potentiels, ont déclaré des sources à Reuters.

La vente, une fois approuvée par les autorités de régulation et les actionnaires, devrait être réalisée en deux étapes, la première étant prévue pour le premier semestre 2024, et la seconde dans les sept semaines suivantes.

Yandex NV prévoit de retirer ses actions de classe A de la Bourse de Moscou, une fois que Yandex aura obtenu une nouvelle cotation publique.

John Boynton, président du conseil d'administration de Yandex NV, a déclaré que l'équipe avait trouvé la meilleure solution possible pour ses actionnaires et ses utilisateurs dans des "circonstances extraordinaires".

Yandex NV conservera un portefeuille de quatre entreprises technologiques en phase de démarrage dans les secteurs du cloud, des solutions de données, de la conduite autonome et des technologies de l'éducation.

Elle conservera également un centre de données en Finlande, ainsi que le "principal actif de propriété intellectuelle" de 1 300 employés et des licences transitoires jusqu'en 2024.

Dans une lettre adressée aux employés en Russie, les dirigeants de Yandex ont déclaré que la tâche principale avait été d'éviter de détruire son essence, soulignant que Yandex resterait indépendant. (1 $ = 91,1500 roubles)

Source : https://www.boursorama.com/bourse/actualites/le-proprietaire-du-moteur-de-recherche-yandex-quitte-la-russie-apres-une-transaction-de-5-2-milliards-de-dollars-cc24742c945ce87e5e62298db116df3a

[Gilles]

Face aux sanctions occidentales, les dysfonctionnements graves se multiplient dans les avions russes
Depuis le début de l’offensive russe en Ukraine, Moscou est frappé par des sanctions occidentales visant à le couper des revenus qu’il tire de l’exportation de pétrole et de gaz, mais aussi à l’empêcher de s’approvisionner en composants étrangers. Le "Wall Street Journal" nous expose l’une des conséquences de ces restrictions, dimanche 4 février.
Charline Vergne   Publié le 05/02/2024 à 13h09


Près de deux ans se sont écoulés depuis le début de la guerre en Ukraine. Sur le plan financier, plusieurs dizaines de milliards d’euros ont été engloutis dans l’armée. Concernant la valeur des équipements perdus sur le terrain, elle se chiffre également à plusieurs milliards d’euros. Mais ce n’est pas tout : Moscou a également été frappé par les sanctions occidentales.
L’objectif d’une telle démarche était de couper la Russie des revenus qu’elle tire de l’exportation de pétrole et de gaz, tout en l’empêchant de s’approvisionner en composants étrangers, qui se révèlent indispensables à l’élaboration de matériel militaire.
Néanmoins, l’offensive menée contre Kiev s’est poursuivie. Au fil du temps, le Kremlin a mis en œuvre tout un arsenal de manipulations et de techniques visant à contourner les restrictions imposées par l’Union européenne et les États-Unis. Dans une analyse-fleuve publiée à la mi-décembre 2023, le New York Times a démontré comment Vladimir Poutine était parvenu à transformer les divers boycotts en un véritable braquage russe.

Dimanche 4 février, le Wall Street Journal s’est fait l’écho d’une autre conséquence des sanctions occidentales imposées à Moscou. Parce que le pays peine à se procurer des pièces de rechange et à effectuer une maintenance appropriée de ses avions, les incidents, qui vont du moteur qui prend feu à la défaillance des systèmes hydrauliques en passant par les pénuries de trains d’atterrissage et de freins ou encore les pneus qui éclatent, se multiplient.

La sécurité des passagers compromise, des pilotes sous pression

En 2023, 74 incidents liés à la sécurité aérienne ont été recensés par les opérateurs locaux en Russie, contre "seulement" 36 en 2022, d’après les informations de Jacdec, une base de données aéronautiques allemande chargée de suivre les problèmes de ce type impliquant des avions dotés d’au moins 19 sièges.
Si l’on entre dans le détail, les données prouvent qu’un incident mettant en péril la sécurité des personnes à bord s’est produit 9,9 fois sur 100 000 déplacements effectués en 2023. C’était 5 fois en 2022 et 4,5 fois en 2019, poursuit le quotidien économique et financier, qui se base sur les informations communiquées par la société de données aéronautiques Cirium.

Jusqu’à présent, la plupart des incidents n’ont induit ni blessures graves ni catastrophes majeures. Toutefois, si ces problèmes mécaniques devaient perdurer, cela constituerait un risque non négligeable pour la sécurité des passagers, alertent des spécialistes auprès du journal.
Dans leurs mises en garde, ils soulignent que ces incidents accroissent aussi la pression qui repose sur les pilotes, ces derniers redoutant que de graves accidents ne surviennent.

Des avions russes autorisés à voler "sans freins"

Les restrictions qui visent la Russie prennent plusieurs visages. Par exemple, à la suite de l’invasion de l’Ukraine, Moscou s’est vu proscrire l’accès aux fabricants d’avions occidentaux, le recours à des pièces de rechange, toute assistance liée à la maintenance ou encore les mises à jour de systèmes requises pour le bon fonctionnement des appareils.
"Les sanctions imposées aux compagnies aériennes russes ont considérablement entravé le maintien de la navigabilité des avions, ainsi que de leur état technique, confirme Oleksandr Laneckij, directeur général de Friendly Avia Support, une société de conseil en aviation basée en Lituanie. L’accumulation de ces restrictions pose de sérieux problèmes de sécurité."
Au cœur de l’été 2023, le Moscow Times nous avait informés du fait que la Russie faisait face à un manque de pièces détachées – de fabrication européenne et américaine – indispensables au bon déroulement de l’atterrissage de ses avions.
En cause, notamment, l’absence de trains d’atterrissage depuis plusieurs mois. Dans ce contexte, les avions sont autorisés à voler "sans freins".

Source : https://www.geo.fr/geopolitique/russie-aviation-face-aux-sanctions-occidentales-dysfonctionnements-graves-se-multiplient-dans-avions-russes-218677

[Caduce62]

Face aux sanctions occidentales, les dysfonctionnements graves se multiplient dans les avions russes

https://x.com/Eric_Lecomte_/status/1755662653333045699?s=20

[Caduce62]

https://x.com/Eric_Lecomte_/status/1756639449885139140?s=20

[Caduce62]

https://x.com/HoshiAngels/status/1757719493931901395?s=20

https://x.com/EuromaidanPress/status/1757915377387147332?s=20

https://x.com/AllaPoedie/status/1757903661303521709?s=20

[travellergillou76]

Alexei Navalny est donc mort. Un cadavre de plus à l'actif de Vladimir Poutine. Le caractère monstrueux du regime russe ne fait que s'affirmer.
Que les européens s'unissent pour tenir tête à cet immonde salopard qu'est Vladimir Poutine!

[Caduce62]

Navalny, l'ennemi empoisonné, emprisonné et mort sous Poutine

Empoisonné, emprisonné, condamné et mort en prison. Alexeï Navalny a payé de sa vie sa lutte contre Vladimir Poutine, dénonçant sans relâche la répression et la corruption de son régime, tout comme l'assaut qu'il a déclenché contre l'Ukraine.
Incarcéré depuis janvier 2021, il s'était vu infligé en août dernier une énième peine : 19 années pour "extrémisme" à passer dans l'un des établissements les plus rudes du système carcéral russe.
Il avait été transféré fin 2023 dans une colonie pénitentiaire reculée de l'Arctique, qui a annoncé vendredi son décès.

Agé de 47 ans, ce grand blond au regard bleu perçant était apparu amaigri et vieilli lors des dernières retransmissions à distance des dernières audiences dans lesquelles il était impliqué, dernier moyen de le voir.
L'empoisonnement dont il a été victime en 2020, une grève de la faim et des séjours répétés à l'isolement, l'avaient marqué physiquement.

- Poutine en boucle -

Mais la prison n'avait pas entamé sa détermination.
Au cours des audiences et dans des messages diffusés par l'intermédiaire de ses avocats, il ne cessait de conspuer Vladimir Poutine, qu'il avait qualifié de "papi caché dans un bunker".
Lors de son Procès pour "extrémisme", début août 2023, il avait fustigé "la guerre la plus stupide et la plus insensée du XXIe siècle", évoquant l'assaut russe contre l'Ukraine.

Dans ses messages en ligne, il ironisait sur les brimades que l'administration carcérale lui faisait subir. Elle l'obligeait notamment à écouter, jour après jour, un seul et même discours de Vladimir Poutine : "ce n'est pourtant pas comme s'il en prononçait peu !"
Alexeï Navalny s'efforçait aussi d'afficher son soutien à ses camarades d'infortune, emprisonnés du fait de la répression, dénonçant une justice russe "fasciste".
De l'étranger, ses équipes continuent de diffuser des enquêtes sur l'enrichissement des élites politiques dont une partie profite directement du conflit en Ukraine.

- "Ténèbres" -

L'opposant s'efforçait aussi, toujours, d'afficher un certain optimisme. "Je sais que les ténèbres disparaîtront, que nous gagnerons, que la Russie deviendra un pays pacifique, lumineux et heureux", écrivait-il en juin 2023.
En une douzaine d'années, l'avocat Navalny, qui a un temps flirté avec le nationalisme, s'est imposé en détracteur numéro 1 de M. Poutine et de son "parti des voleurs et des escrocs", comme il le qualifiait.
Il s'est d'abord fait connaître en collaborant à l'organisation de grandes manifestations d'opposition, en 2011 et 2012, finalement réprimées. En 2013, il arrive deuxième aux municipales à Moscou, un tour de force amplifiant sa notoriété.

Harcelé par les autorités, ignoré par les médias officiels, Alexeï Navalny se bâtit pendant les années 2010 une notoriété 2.0, avec la diffusion d'enquêtes vidéo virales dénonçant la corruption du pouvoir russe.
Au contraire, Vladimir Poutine refuse même de prononcer son nom.
M. Navalny parvient bien à se constituer une base au sein de la jeunesse russe, urbaine et connectée mais sa popularité à l'échelle nationale et transgénérationnelle reste très limitée.

- Jamais se taire -

Parmi les détracteurs du pouvoir russe, certains lui reprochaient encore ses flirts avec l'extrême droite ou encore son ambiguïté sur l'annexion en 2014 de la Crimée ukrainienne par la Russie.
Mais son cas était devenu une cause pour tous les opposants, les ONG et les Occidentaux quand il avait été empoisonné en août 2020 en Sibérie, en pleine campagne pour des élections régionales.
A l'article de la mort, il avait été transféré en Allemagne pour y être soigné, avec l'accord du Kremlin.

Guéri et loin d'être intimidé, Alexeï Navalny avait fait un grand retour en décembre 2020 en piégeant un agent russe qui admet, au téléphone, que son empoisonnement était bien le fait des services secrets.
Dans la foulée, refusant toute idée d'exil, il était rentré le 17 janvier 2021 en Russie, certain d'y être arrêté. Dès son arrivée à l'aéroport, devant les caméras du monde entier, il est placé en détention.

Deux jours après, l'opposant avait réalisé un autre coup d'éclat. Dans une nouvelle enquête vidéo, Vladimir Poutine est accusé de s'être fait bâtir un palais délirant de luxe sur la mer Noire.
Le retentissement est tel que le président russe doit personnellement se charger du démenti.

Ces succès et l'affaire de son empoisonnement n'ont pas pour autant mobilisé les foules en Russie, les manifestations étant rapidement réprimées.
Les autorités semblaient déterminées à rendre la vie impossible à l'opposant qui, quant à lui, se disait déterminé à ne jamais céder.
"Je ne me tairai pas et j'espère que tous ceux qui m'entendent ne se tairont pas", lançait-il devant le tribunal en septembre 2022, après avoir passé 12 jours à l'isolement pour avoir dénoncé l'offensive russe contre l'Ukraine.

publié le 16 février à 13h12, AFP

[Caduce62]

https://x.com/CciliaKaczmare1/status/1758837096628781436?s=20

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