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Accueil des réfugiés venant d'Ukraine

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Accueil des réfugiés venant d'Ukraine - Page 3 Empty Re: Accueil des réfugiés venant d'Ukraine

Message  Caduce62 Jeu 7 Avr - 21:00

Bonjour ! Voici la version pdf du jeu de cartes de vocabulaire français-ukrainien en phonétique "très simplifiée" au format 9 cartes par page à imprimer chez soi! 😊
Merci aux aides traductrices bénévoles et aux familles lilloise pour leur retour ! 
Lien à partager sans modération avec les autres régions où le jeu n'est pas disponible en physique ! 😊

[url=https://www.dropbox.com/s/khszkejuhbfvmpj/Cartes Vocabulaire français-ukrainien.pdf?dl=0&fbclid=IwAR0nXxH8yaz5ymuELbEj3rC7Zr28pEpebLmhe1AbtXD4mAMAcKnaQnKj8Io]https://www.dropbox.com/s/khszkejuhbfvmpj/Cartes%20Vocabulaire%20Français-Ukrainien.pdf?dl=0&fbclid=IwAR0nXxH8yaz5ymuELbEj3rC7Zr28pEpebLmhe1AbtXD4mAMAcKnaQnKj8Io[/url]
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Message  Caduce62 Ven 15 Avr - 0:16

45 000 réfugiés fuyant l’Ukraine sont passés par la France

Plus de 45 000 personnes fuyant la guerre en Ukraine sont passées par la France, « dont 637 ressortissants de pays tiers », qui a délivré près de 40 000 autorisations provisoires de séjour, à la date de mercredi soir, a fait savoir, jeudi, le ministère de l’intérieur.

Depuis les premières arrivées de déplacés fuyant le conflit – qui a démarré le 24 février –, le gouvernement français se fonde sur ce nombre de personnes contrôlées par la PAF à leur arrivée sur le territoire. Des chiffres qui ne représentent donc pas le nombre de personnes réellement accueillies en France, puisque nombre d’Ukrainiens se dirigent rapidement vers d’autres pays, en premier lieu l’Espagne, l’Italie et le Royaume-Uni. De nombreuses autres personnes peuvent arriver en France sans être contrôlées.

A ce jour, 25 881 personnes sont hébergées en France. Par ailleurs, plus de 39 000 de ces exilés ont déjà accès aux soins et 10 817 enfants sont scolarisés, « dont 59 % en école maternelle et élémentaire ». Le Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations unies recensait, mardi, un total de plus de 4,65 millions de réfugiés fuyant l’Ukraine.
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Message  Caduce62 Mer 20 Avr - 13:05

La France, un pays peu attractif pour les réfugiés d’Ukraine, de Syrie ou d’Afghanistan

Plus de 5 millions d’hommes, femmes et enfants ont fui la guerre en Ukraine. De cet exode sans précédent en Europe depuis la seconde guerre mondiale, une part infime est allée en France.
Par Julia Pascual
Publié aujourd’hui à 11h30, mis à jour à 12h35
https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/04/20/immigration-la-france-un-pays-peu-attractif-pour-les-refugies_6122909_3224.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1yR92Kr7eJI7CVW9nSOMSwvpqzTO_ukfuQCIb9b3HUWcISpS-1363UXz0#Echobox=1650450019

Depuis le début de l’invasion russe, le 24 février, près de cinq millions d’Ukrainiens ont quitté leur pays. De cet exode sans précédent en Europe depuis la seconde guerre mondiale, une part infime d’entre eux s’est tournée vers la France.

Au 18 avril, d’après les données de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII), 57 000 Ukrainiens percevaient l’allocation de subsistance accordée par l’Etat, ce qui donne une idée assez fine du nombre d’Ukrainiens ayant demandé la protection temporaire en France, ainsi que des enfants qui les accompagnent. Un chiffre qui amène à relativiser le pouvoir d’attraction du pays, à un moment où la thématique de la submersion migratoire ou de la trop forte générosité des prestations sociales est agitée à l’extrême droite.

« L’attractivité d’un pays relève de plusieurs facteurs et notamment de l’existence préalable ou pas d’une communauté, analyse Didier Leschi, le directeur de l’OFII. Or, la France n’était pas un pays où la communauté ukrainienne était importante. » En 2021, un peu moins de 19 000 Ukrainiens étaient détenteurs d’un titre de séjour sur le territoire.

A l’inverse, 1,5 million d’Ukrainiens résidaient en Pologne avant la guerre, dont une majorité de travailleurs migrants. La Pologne est aujourd’hui et sans surprise le premier pays d’accueil des réfugiés d’Ukraine. Selon les données du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, le pays a vu arriver 2,8 millions d’Ukrainiens dont on estime que 70 % à 80 % sont restés. Outre le fait que l’existence d’une diaspora représente la possibilité d’une aide pour trouver un logement ou s’insérer dans le tissu économique, « 80 % des réfugiés sont des femmes et des enfants qui veulent rester dans les pays limitrophes pour rentrer au plus tôt », souligne M. Leschi. Le programme de répartition volontaire des réfugiés mis en place fin mars par la Commission européenne pour soulager la Moldavie – qui a accueilli près d’un demi-million d’Ukrainiens – ne rencontre d’ailleurs pas un franc succès. « Les gens ne saisissent pas toutes les offres, loin de là », constate M. Leschi, alors que la France a promis d’accueillir par ce biais 2 500 Ukrainiens.

Ailleurs en Europe, c’est en Allemagne, en République tchèque, en Hongrie, en Espagne ou en Italie que les réfugiés ukrainiens se rendent, et où se trouvaient les diasporas les plus importantes. Une réalité qui renvoie notamment à des migrations économiques dans les années 1990 et 2000. « Sur les 286 000 Ukrainiens présents en Italie, il y a 183 000 femmes, détaille par exemple Didier Leschi. Ce sont les “badante”, qui font de l’aide à domicile pour les personnes âgées. »
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Message  Caduce62 Ven 22 Avr - 11:35

Plus de 11 500 élèves accueillis en France

Le ministère de l'Education livre son bilan hebdomadaire de l'accueil des enfants ukrainiens dans les structures scolaires françaises. 
11 588 sont pris en charge de l'école au lycée, selon des chiffres arrêtés jeudi. Les académies où ils sont les plus présents sont celles de Versailles, Nice, Grenoble et Créteil.
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Message  Caduce62 Mar 26 Avr - 17:17

Editions Plantyn

Au vu de la situation internationale actuelle et du nombre de plus en plus important de jeunes réfugiés ukrainiens arrivant en Belgique, il nous tenait à cœur de leur apporter notre soutien 🤝

C'est pourquoi nous mettons à leur disposition des copies numériques de plus de 160 livres ukrainiens à télécharger gratuitement, pour l'enseignement primaire et secondaire, et approuvées par le ministère ukrainien de l'éducation.

➡ https://bit.ly/plantyn-ukraine
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Message  benoit77 Mar 26 Avr - 17:42

Caduce62 a écrit:Editions Plantyn

Au vu de la situation internationale actuelle et du nombre de plus en plus important de jeunes réfugiés ukrainiens arrivant en Belgique, il nous tenait à cœur de leur apporter notre soutien 🤝

C'est pourquoi nous mettons à leur disposition des copies numériques de plus de 160 livres ukrainiens à télécharger gratuitement, pour l'enseignement primaire et secondaire, et approuvées par le ministère ukrainien de l'éducation.

➡ https://bit.ly/plantyn-ukraine

j'ai essayé mais le lien n’aboutit pas ...

sinon voir ici : https://www.plantyn.com/fr-BE/ukraine/collection
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Message  Caduce62 Jeu 28 Avr - 12:51

Alors que le conflit se poursuit notamment dans l’Est de l’Ukraine et que plus de 5,2 millions ont fui dans les pays voisins, certains réfugiés empruntent le chemin inverse du retour, indique le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés.
En tout, ce sont 1,1 million d’Ukrainiens qui ont décidé de fouler à nouveau le sol de leur pays depuis le début de l’invasion russe, le 24 février dernier. Ce chiffre a été confirmé par la porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), lors d’un point de presse régulier de l’ONU à Genève.

Depuis le 28 février, un total de 1.169.000 Ukrainiens ont traversé la frontière occidentale de l’Ukraine. « Bien que le nombre de franchissements de la frontière de l’Ukraine vers les pays voisins soit toujours plus élevé, cette tendance s’estompe », relève l’agence onusienne dans son dernier rapport de situation.

Pour comprendre les moteurs de ces mouvements et les intentions, le HCR a mené 518 entretiens avec des personnes traversant vers l’Ukraine depuis la Pologne, la Slovaquie, la Hongrie, la Roumanie et la Moldavie. Selon le HCR, ces entretiens ont été menés dans ces pays voisins, aux postes de contrôle de la frontière occidentale et dans les centres d’accueil, y compris les gares ferroviaires.

Selon cette fiche d’information comprenant des réponses cumulées du 3 avril au 19 avril dernier, près du tiers (32%) indiquent avoir eu une « perception de la sécurité dans la zone de retour », pour justifier la décision de rentrer en Ukraine. Près de 31% des personnes interrogées avancent une réunification familiale.

D’autres réfugiés (20%) évoquent des mesures temporaires, comme faire des achats, faire venir la famille, visiter, etc. Près de 5% indiquent être rentrés par manque d’emploi dans les pays d’accueil et le même pourcentage fait état des difficultés à trouver un logement dans les pays voisins pour expliquer le retour en Ukraine.

Selon le HCR, ces nombres rapportés de passages individuels vers l’Ukraine ne sont pas nécessairement des « retours » et on ne peut pas encore tirer de « conclusions sur les tendances définitives ». « Ces mouvements peuvent être pendulaires étant donné que la situation reste très volatile et imprévisible », a déclaré lors d’un point de presse à Genève, une porte-parole du HCR, Shabia Mantoo.

Par ailleurs, le nombre de réfugiés ukrainiens ayant fui leur pays depuis le 24 février a dépassé les 5,2 millions, selon l’agence de l’ONU pour les réfugiés (HCR). Ce sont exactement près de 5.250.895 Ukrainiens qui ont quitté leur pays depuis le début de l’invasion russe le 24 février. Il s’agit de 18.800 de plus que le décompte publié hier lundi.

Depuis le début d’avril, ce sont près de 1.215.000 Ukrainiens qui ont fui, bien moins que les 3,4 millions qui avaient choisi l’exode au seul mois de mars. « L’ampleur de la crise et la rapidité avec laquelle les gens fuient n’ont pas été observées ces derniers temps », a ajouté Mme Mantoo, précisant toutefois que « la Syrie reste la plus grande crise de réfugiés actuelle dans le monde, avec 6,8 millions de personnes ayant fui ».

Près de six réfugiés Ukrainiens sur dix (2.922.978 au 25 avril) ont fui en Pologne, qui en accueille de très loin le plus grand nombre, même si certains se rendent ensuite dans d’autres pays européens. La deuxième destination reste la Roumanie. À la date du 23 avril, un total de 777.602 Ukrainiens ont quitté leur pays pour entrer en Roumanie.

Au 25 avril, un total de 496.914 Ukrainiens étaient entrés en Hongrie et 435.275 Ukrainiens en Moldavie, selon le HCR. Un total de 355.593 réfugiés sont arrivés d’Ukraine en Slovaquie depuis le début de la guerre, selon les chiffres du HCR datés du 24 avril.

Par ailleurs, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a indiqué que plus de 218.000 non-Ukrainiens, essentiellement des étudiants et des travailleurs migrants, avaient aussi quitté l’Ukraine pour les pays voisins.
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Message  Caduce62 Mar 24 Mai - 19:43

Trois mois après le début de la guerre en Ukraine, 85 000 Ukrainiens bénéficient de l'allocation pour demandeurs d'asile (Ada) en France, a indiqué le patron de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii), Didier Leschi.
« Au 20 mai, 85 000 déplacés Ukrainiens étaient couverts par l'Ada », dont 45 000 cartes de paiement ont été délivrées à ce jour à des familles qui ont quitté le conflit le 24 février, a précisé le préfet Leschi, cité par BFM.TV. Parmi ces 85 000 personnes, « 8 000 sont en logement », tandis que les autres sont hébergées dans des structures d’accueil ou par le biais d’hébergements chez l’habitant

Il s’agit de l’indicateur le plus fiable pour mesurer le nombre de déplacés ukrainiens installés en France depuis l’invasion russe du 24 février.

Le Haut-Commissariat aux Réfugiés des Nations unies recensait dimanche plus de 6,5 millions de déplacés qui ont fui l’Ukraine, dont plus de la moitié en Pologne. Concernant l’Allemagne, le journal Zeit Online annonçait le 18 mai que plus de 700 000 Ukrainiens étaient arrivés dans le pays depuis le début du conflit avec la Russie.
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Message  Caduce62 Mar 7 Juin - 12:05

les élèves ukrainiens pourront passer l’équivalent du bac, le ZNO, en France

Les épreuves devraient se dérouler « fin juillet ou début août » selon le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche.

Par Le Parisien
Le 7 juin 2022 à 11h34

Depuis le 24 février et le début du conflit russo-ukrainien, près de 100 000 Ukrainiens ont été accueillis en France. Parmi eux, environ 18 000 enfants et adolescents sont désormais scolarisés dans les écoles françaises. A l’approche des épreuves de fin d’année, un certain nombre d’élèves ukrainiens vont passer l’équivalent du baccalauréat, le ZNO, révèle France Inter ce mardi.

Ainsi, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche indique à la radio que la France a « répondu favorablement à la demande du gouvernement ukrainien de mettre à disposition dans l’hexagone des centres d’épreuves permettant de passer de manière dématérialisée au cours de l’été un test d’entrée dans les universités ukrainiennes ».

Toujours selon France Inter, 520 élèves ukrainiens se sont pour le moment inscrits à Paris, Marseille et Bordeaux pour les épreuves, dont la date limite d’inscription est fixée au 10 juin prochain. Ces épreuves devraient se dérouler « fin juillet ou début août » selon le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche.

Pour faciliter son déroulement, le ministère ukrainien en charge de l’Enseignement supérieur a mis en place une plateforme numérique, permettant aux épreuves d’être totalement dématérialisées. Les tests porteront sur les mathématiques, la langue ukrainienne et l’histoire du pays et vont permettre aux étudiants ukrainiens d’intégrer une université ukrainienne ou française à la rentrée.
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Message  Caduce62 Mer 15 Juin - 9:43

À la frontière belge, deux ours ukrainiens réfugiés au parc Bellewaerde


Accueil des réfugiés venant d'Ukraine - Page 3 B9731211
Tishka et Sandra, deux ours du zoo ukrainien de Mena, sont accueillis temporairement à Bellewaerde, le parc belge situé près d’Ypres. Placés en quarantaine, ces animaux victimes de la guerre ne seront pas visibles du public avant de gagner leur refuge en Angleterre, où ils attendront que les armes se taisent.

Publié: 14 Juin 2022 à 17h13
https://www.lavoixdunord.fr/1193018/article/2022-06-14/la-frontiere-belge-deux-ours-ukrainiens-refugies-au-parc-bellewaerde

Âgés de 7 ans, Tishka et Sandra sont frère et sœur. Ils vivaient au nord de l’Ukraine, au zoo de Mena qui, comme tous les autres, se bat désormais pour évacuer ses animaux et craint de devoir tuer ses prédateurs.

Après un voyage de plus de 2 800 kilomètres, les deux ours sont arrivés à Bellewaerde Park, le 10 juin. Proche de Lille, ce parc animalier belge a été sollicité par le Centre d’aide à la nature d’Oudsbergen, qui coordonne l’accueil des animaux ukrainiens. « En tant que zoo, Bellewaerde Park a pour objectif de protéger les espèces animales. Nous étions bien évidemment disposés à aider lorsqu’on nous a posé cette question exceptionnelle. Bellewaerde Park dispose des installations et de l’expertise nécessaires pour accueillir les animaux et assurer leur suivi médical », raconte Melissa Nollet, vétérinaire à Bellewaerde.

L’accueil en Belgique n’est qu’une étape dans l’exil de ces ursidés. C’est en effet en Grande-Bretagne, au Wildwood Trust, que s’achèvera leur périple migratoire.

Quarantaine et bien-être

Un périple sous très haute surveillance puisqu’une fois la frontière ukrainienne franchie, Tishka et Sandra ont été placés en quarantaine pour trois mois. C’est le sort réservé aux animaux extra-européens. Même si, depuis trois mois, les états-membres ont assoupli les règles pour faciliter leur accueil d’urgence. Fin mars, des associations avaient alerté sur le sort des 4 000 animaux du célèbre zoo de Kiev et des dizaines de milliers d’autres restés dans les parcs, fermes, refuges, et même les rues des zones évacuées.

{3cbd90cc-511e-4070-bc83-a2902260b3ad}_Stap_Etappe_6-3
Après avoir transité par un refuge du sud-ouest de l’Ukraine, Tishka et Sandra avaient passé un mois dans un zoo polonais de Poznan. En Belgique, ils ne seront donc pas visibles du public : « Grâce à cette période de quarantaine, il est possible d’observer quotidiennement ces animaux de très près et d’effectuer des tests dans un environnement contrôlé. Si toutefois des symptômes d’une maladie apparaissent, nous pouvons intervenir immédiatement », explique Melissa Nollet.

Sur cette vidéo tournée par Bellewaerde, on voit ces ours qui n’ont connu jusqu’ici qu’un sol de béton se familiariser avec leur nouvel enclos : « C’est important pour leur bien-être que les facteurs de stress soient réduits au maximum. Nous introduirons de nouveaux éléments comme du sable ou de l’écorce un par un, afin qu’ils s’habituent, à leur rythme, à un environnement le plus naturel possible », précise la vétérinaire belge.

À la rentrée, Tishka et Sandra cohabiteront avec les lynx d’un zoo boisé du Kent gardien des espèces de l’Europe de l’Ouest. Les deux hôtes venus de l’Est y seront hébergés jusqu’à ce qu’ils puissent rentrer chez eux en toute sécurité.
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Message  Caduce62 Lun 20 Juin - 9:52

«Toutes mes pensées sont en Ukraine» : arrivés au début de la guerre, des réfugiés repartent

Depuis le début de l'invasion russe, entre 85.000 et 100.000 Ukrainiens se sont réfugiés en France. Depuis quelques semaines, nombreux font le chemin inverse, tout particulièrement les habitants de l'Ouest du pays, plus épargné. Europe 1 a recueilli le témoignage d'une famille qui prépare son retour.
https://www.europe1.fr/international/toutes-mes-pensees-sont-en-ukraine-arrives-au-debut-de-la-guerre-des-refugies-repartent-4118518
Le 117e jour de la guerre en Ukraine marque également la journée mondiale des réfugiés. L'occasion de parler des Ukrainiens arrivés en France au début de l'invasion russe, le 24 février dernier. Ils sont entre 85.000 et 100.000 sur le territoire français. Au total, six millions d'Ukrainiens ont déjà quitté leur pays. Depuis quelques semaines, nombreux font le chemin retour, tout particulièrement les habitants de l'Ouest du pays, plus épargné.

Ania est arrivée à Paris le 28 février depuis Lviv avec sa mère et son fils. Ils sont depuis logés chez des amis de longue date. Si leur date de départ n'est pas tout à fait fixée, l'objectif d'Ania est clair : que son fils fasse sa rentrée en septembre en Ukraine. Il est même déjà inscrit à l'école là-bas.

"Je suis là physiquement, mais mon cœur et toutes mes pensées sont en Ukraine", explique-t-elle au micro d'Europe 1. "Je pense qu'il n'y a pas une minute où je ne pense pas à l'Ukraine." Reconstruire son pays, réunir sa famille… Les raisons du retour prochain de cette professeure de français de 36 ans, sont multiples.

Initialement, ils sont arrivés avec trois sacs à dos. "Dedans, on avait juste des affaires pour quelques jours", raconte Ania. "Pour rentrer, je pense qu'on aura plus que trois sacs à dos quand même", plaisante-t-elle, en référence aux nombreux dons reçus, dans les semaines suivant leur arrivée.

Pour l'heure, aucune idée de l'endroit où ils poseront à nouveau leurs bagages à Lviv. Leur appartement est actuellement occupé par des amis d'amis, venus de l'Est se réfugier. Pour Ostap, le fils d'Ania, bientôt six ans, un autre manque se fait sentir : son père, et ses cousins, restés sur place. Son père, Taras, le mari d'Ania, va essayer de venir brièvement cette semaine, pour fêter son anniversaire.

De son côté, Irena, la mère d'Ania, a aussi hâte de revenir, même si elle se sent "très bien ici". Pour autant, elle souhaite "rentrer parce qu'il n'y a pas meilleur endroit sur terre que la maison" : "C'est la forteresse, c'est là où tu te sens bien."

Ce retour au pays promet aussi des séparations douloureuses. La femme de 60 ans s'est énormément attachée aux deux filles de leur famille d'accueil, au point de les considérer désormais comme ses petites filles. Thomas, le père de famille et ami de 25 ans d'Ania, ne préfère pas y penser, évoquant "un vide". Il sait en revanche que ce sera pour le mieux : "Le jour où ils repartiront, on fera une très belle fête parce que ce jour-là, c'est que la situation se sera calmée en Ukraine."
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Message  Caduce62 Ven 1 Juil - 9:44

Nice: l'enfant percuté par une trottinette était un réfugié ukrainien  Crying or Very sad

L'enfant mort après avoir été percuté par une trottinette sur la promenade des Anglais mercredi soir était un réfugié ukrainien de 5 ans.
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Message  Gilles Ven 1 Juil - 13:17

Caduce62 a écrit:Nice: l'enfant percuté par une trottinette était un réfugié ukrainien  Crying or Very sad

L'enfant mort après avoir été percuté par une trottinette sur la promenade des Anglais mercredi soir était un réfugié ukrainien de 5 ans.
Putain de Monde! Quitter un pays en guerre pour mourir percuté par une trottinette!  Crying or Very sad
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Message  Thuramir Mar 5 Juil - 21:46

Gilles a écrit:
Caduce62 a écrit:Nice: l'enfant percuté par une trottinette était un réfugié ukrainien  Crying or Very sad

L'enfant mort après avoir été percuté par une trottinette sur la promenade des Anglais mercredi soir était un réfugié ukrainien de 5 ans.
Putain de Monde! Quitter un pays en guerre pour mourir percuté par une trottinette!  Crying or Very sad

Et par un connard d'une quarantaine d'années 40 ans roulant à vive allure ayant heurté l'enfant sur un passage pour piétons qu'il empruntait pour traverser avec sa mère ! Ce crétin a été mis en garde à vue pour homicide involontaire.
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Message  Caduce62 Mer 24 Aoû - 12:34

[size=47]Six réfugiés ukrainiens racontent leur vie en France : "Loin de ma maison, je ressens comme un vide"[/size]
Article rédigé par 
Accueil des réfugiés venant d'Ukraine - Page 3 61b8b99b4785b_valentine-pasquesooneAccueil des réfugiés venant d'Ukraine - Page 3 Placeholder-36b69ec8Accueil des réfugiés venant d'Ukraine - Page 3 61b8b998645a1_raphael-godet

[size=23][size=18]Valentine Pasquesoone - Fabien Jannic-Cherbonnel - Raphaël Godet

France Télévisions[/size]
[/size]

[size=14]Publié le 24/08/2022 06:58Mis à jour le 24/08/2022 07:32
 Temps de lecture :  13 min.[/size]
Accueil des réfugiés venant d'Ukraine - Page 3 PhpdHdfuvSix réfugiés ukrainiens ont accepté de raconter leur quotidien dans leur pays d'accueil. [size=14](PIERRE MOREL / JEREMIE LUCIANI / FRANCEINFO)[/size]
[size=31]A cause de la guerre, des milliers d'Ukrainiens, principalement des femmes et des enfants, ont tout quitté pour trouver refuge en France. Franceinfo donne la parole à six d'entre eux, qui décrivent le mal du pays et l'incertitude face à l'avenir.[/size]
Bassem, Olga, Sofi, Oleksandra, Tany et Elena font partie des quelque100 000 Ukrainiens accueillis en France. Il et elles ont quitté l'Ukraine après le début de l'invasion russe, le 24 février dernier et ont été accueillis par la France comme réfugiés. Certains pensaient ne rester qu'un mois, d'autres espèrent ne pas quitter l'Hexagone ; ces réfugiés ont en commun des histoires de déchirement et de deuil de leur vie d'avant. Et une question, qui revient en fil conducteur : comment se reconstruire et avancer quand on a laissé son pays, ses proches et sa vie à 3 000 kilomètres ?
>> Guerre en Ukraine : suivez notre direct pour les six mois du conflit
Pour franceinfo, cet homme et ces femmes ont accepté de raconter leur quotidien dans leur pays d'accueil, entre problème de logement, difficulté à faire son deuil, à étudier ou à créer.

[size=42]"J'ai mis deux mois à comprendre à quel point j'étais triste"[/size]

[size]

Accueil des réfugiés venant d'Ukraine - Page 3 PhpanNigXSofi Zakrasniana, 16 ans, est accueillie à Alixan (Drôme). Elle avait peur d'étudier en français avant d'arriver sur place. [size=14](FRANCEINFO / PIERRE MOREL)[/size]

Sofi Zakrasniana, 16 ans, Alixan (Drôme). Je suis arrivée ici, dans la Drôme, le 13 avril. Au début, je ne voulais pas aller à l'école française, je ne voulais faire connaissance avec personne. J'étais extravertie en Ukraine et ici, je suis devenue plus réservée. J'ai mis deux mois à comprendre à quel point j'étais triste. Triste de perdre tout ce que j'avais.
Emmanuelle, qui m'héberge avec ma mère, a trouvé une école spécialisée dans l'accueil des étrangers. J'y suis allée, tout en continuant mes devoirs pour le lycée à Kiev. Lors de mon premier cours, des élèves m'ont demandé en français qui j'étais. Je n'ai pas répondu. Ils étaient gentils, mais ils ne parlaient pas anglais et je ne maîtrisais pas le français. Je connaissais déjà cette partie du programme de mathématiques. En histoire, aussi, j'avais déjà appris ces leçons, mais je ne comprenais pas les mots du professeur. C'était très difficile. Je me suis accrochée. J'ai été fâchée, en colère, puis j'ai accepté. 
Mon rêve est d'avoir deux formations : devenir psychologue pour enfants et étudier les sciences politiques. J'avais le projet de partir à l'étranger, mais jamais je n'aurais pensé que cela se ferait dans de telles conditions. Je rêve du Canada, mais là-bas, les études ne sont pas gratuites, et mes deux parents ont perdu leur travail avec la guerre. Je ne sais absolument pas où je pourrai aller. 
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[size=34]"En même temps, il est plus rassurant d'être en sécurité, de ne plus entendre les sirènes. Elles me donnaient envie de pleurer."
Sofi Zakrasniana 
à franceinfo
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En arrivant en Moldavie, puis en Hongrie, j'ai suivi les cours de mon lycée de Kiev à distance, mais des professeurs devaient parfois arrêter le cours et courir pour s'abriter. On peut difficilement parler de cours normaux dans cette situation. Ici, en France, je prépare l'équivalent du bac ukrainien. C'est étrange, car je ne pourrai pas le passer. Il faut être en Ukraine pour cela. Pourrai-je retourner à Kiev dans un an ? Je n'en sais rien. Cela m'inquiète beaucoup, car il me faut cet examen pour poursuivre mes études. 
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[size=42]"Je ne peux créer que des œuvres liées à cette guerre"[/size]

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Accueil des réfugiés venant d'Ukraine - Page 3 PhpaJMZFKTany Cheprasova, réfugiée à Paris, est artiste. Elle explique ne pouvoir créer que des oeuvres en rapport avec la guerre en Ukraine. [size=14](FRANCEINFO / PIERRE MOREL)[/size]

Tany Cheprasova, 46 ans, Paris. Mon nouvel atelier est ici, à Paris. Ma place, c'est celle au fond, derrière le grand chevalet. Je viens tous les jours, du matin au soir. Je crée, je dessine, je peins. Vous avez vu à l'entrée, ça s'appelle "L'Atelier des artistes en exil". Ça porte bien son nom puisque j'ai quitté Kiev fin mars à cause de la guerre. J'ai pris peu de choses avec moi. Juste cette trousse rouge avec des crayons et des marqueurs que j'emmène partout, et ce dossier dans lequel je stocke des croquis. Je pensais que j'allais rentrer vite. Et ça fait cinq mois que je suis là.
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[size=34]"Donc rien n'est à moi ici. Ni les tubes de peinture sur les étagères, ni les pinceaux sur la table. Ce pinceau que j'utilise beaucoup, je l'appelle "mon amour"."
Tany Cheprasova 
à franceinfo
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En ce moment, je travaille sur des casques militaires, des vrais. Je les ai achetés ici et je les transforme. J'ai aussi ce portrait en cours. C'est une vieille dame originaire de Marioupol, une rescapée de l'Holocauste, qui a dû de nouveau fuir sa ville.
Au début, l'adaptation artistique a été difficile. J'avais des blocages, je commençais quelque chose, j'arrêtais. Je pensais à mes parents qui sont toujours à Louhansk, dans le Donbass. A ma vie d'avant, d'artiste professionnelle. Il a fallu que je me réinvente, l'inspiration est arrivée récemment. A Paris, je suis entourée de très, très belles choses, l'architecture, les monuments. Mais en fait, je ne peux rien créer d'autre que des œuvres liées à cette guerre cruelle. Même si je mets de la sincérité, ces œuvres sont physiquement et psychologiquement assez difficiles à produire.
Récemment, j'ai pu exposer dans l'atelier. Ça me fait du bien que le public français voie mon travail. Je garde aussi le lien avec le public ukrainien en publiant des photos sur les réseaux sociaux, c'est important pour moi. Car je vais bien rentrer un jour dans mon pays. D'ailleurs, quand je rentrerai, je ne rapporterai aucune de mes œuvres réalisées ici. Je laisserai aussi les pinceaux, même celui que j'appelle "mon amour".
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[size=42]"Je réalise que mon père est mort"[/size]

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Accueil des réfugiés venant d'Ukraine - Page 3 PhpVAy4sCOleksandra Zakrasniana, réfugiée à Alixan dans la Drôme, a enquêté  depuis la France sur la mort de son père, au troisième jour de la guerre en Ukraine. [size=14](FRANCEINFO / PIERRE MOREL)[/size]

Oleksandra Zakrasniana, 40 ans, Alixan (Drôme). Au troisième jour de la guerre, des soldats russes ont tué mon père dans le village où je suis née. Ils l'ont fusillé en public. Nous l'avons appris le soir même, alors que nous étions déjà en Moldavie. Nous n'avons pas pu l'enterrer. Son corps est sûrement dans une fosse commune, quelque part. 
J'ai cherché tous ceux qui étaient prêts à témoigner pour ce crime. Depuis la France où nous sommes arrivées le 13 avril, avec ma fille et ma mère, j'ai échangé avec plus de vingt personnes, localisé l'endroit où papa a été tué. Je suis repartie trois jours à Lviv témoigner auprès de la police et faire un test ADN pour tenter de retrouver son corps. Cela m'a occupée chaque jour pendant plus de deux mois. C'était mon devoir. Je ne pouvais pas ne pas le faire. Je serai soulagée quand nous aurons trouvé sa tombe, quand les coupables seront punis. 
Mon sentiment est impossible à décrire. J'ai eu une haine très forte envers les soldats russes. Je me demande : "Pourquoi ?" Je réalise que mon père est mort. Mais il n'a pas pu être enterré, et cela empêche un processus de deuil. Perdre l'accès à son village natal, c'est aussi, en quelque sorte, un deuxième assassinat. Avec ma famille, nous voulons construire un monument en hommage à papa, à l'endroit précis où il a été tué.
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[size=34]"Je n'ai pas encore tourné la page. Mes émotions vont d'un extrême à l'autre."
Oleksandra Zakrasniana 
à franceinfo
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Avec ma formation de psychothérapeute, je comprends ce qui se passe. Je cherche la motivation et la force pour recommencer à vivre de nouveau. Savoir que ma fille est en sécurité, avec moi, me donne de la force. Le soutien de nos proches et de la famille qui nous accueille aussi.
Je vois le chemin parcouru : ma fille est scolarisée, j'ai commencé les cours de français, je recherche un emploi. J'ai posé des bases sur lesquelles je pourrai m'appuyer. Si papa était en vie, il me dirait que j'ai sauvé le reste de la famille. J'ai réussi à amener maman en France. Elle est hospitalisée depuis un mois. Grâce à cela, j'ai pu prolonger sa propre vie.
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[size=42]"J'aimerais que la France donne des visas aux étudiants étrangers"[/size]

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Accueil des réfugiés venant d'Ukraine - Page 3 Phpz5FkzIBassem, tunisien de 21 ans, étudiait à Odessa (Ukraine) avant que la guerre éclate. Il espère pouvoir obtenir un visa pour rester à Paris. [size=14](FRANCEINFO / PIERRE MOREL)[/size]

Bassem, 21 ans, Andrésy (Yvelines). Je n'étais à Odessa que depuis trois mois quand la guerre a éclaté. Je suis tunisien et j'ai quitté mon pays pour suivre un doctorat de psychologie en Ukraine. Je venais à peine de commencer ma première année. J'aimais beaucoup la ville, mais je n'ai pas eu le temps de vraiment la découvrir.
J'ai décidé de partir d'Ukraine avec un ami le 27 février, en car, en direction de la Moldavie, parce que l'on entendait constamment des bombes tomber. Mon ami avait peur. Moi non, je m'étais préparé à l'idée d'un départ. Nous n'avons passé qu'une seule journée en Moldavie avant d'arriver à Iasi, en Roumanie, où un avion affrété par mon pays devait décoller pour la Tunisie. J'ai décidé de ne pas monter dedans. 
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[size=34]"Je ne veux pas revenir en Tunisie, où il y a trop de problèmes de sécurité, l'éducation n'est pas au même niveau... Je n'y ai pas de futur."
Bassem 
à franceinfo
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J'ai pris un train pour Bucarest où je suis resté trois mois. Puis j'ai passé trois semaines en Allemagne. Je m'y plaisais, mais il n'y avait aucune opportunité pour moi là-bas. Je suis finalement arrivé à Andrésy, dans les Yvelines, en juin, où j'ai rejoint un autre ami qui y habite.
J'aime beaucoup Paris, je veux rester ici. Je cherche aussi du travail pour avoir un peu d'argent. Je peux tout faire, et j'ai entendu dire que certaines universités pourraient accepter des étudiants sans papiers. On verra si c'est vraiment le cas. Tout cela est très compliqué, car tous mes documents d'identité et mon diplôme sont restés en Ukraine. Je n'ai aucun moyen d'y avoir accès et je ne peux donc pas m'inscrire. Je veux demander le statut de réfugié, mais l'Etat français nous dit de rentrer chez nous, en Tunisie. J'aimerais que les autorités donnent des visas aux étudiants étrangers qui ont fui l'Ukraine et qui sont en France. Bien sûr, je ressens de la tristesse et je suis inquiet, mais je dois continuer à avancer.
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[size=42]"Loin de ma maison, je ressens comme un vide"[/size]

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Accueil des réfugiés venant d'Ukraine - Page 3 PhpCoMyvoElena Yarovenko et son fils Bogdan son arrivés à Viarmes (Val-d'Oise) après avoir respectivement quitté Marioupol et Kherson (Ukraine). La vie d'Elena en Ukraine lui manque chaque jour. [size=14](FRANCEINFO / PIERRE MOREL)[/size]

Elena Yarovenko, 46 ans, Viarmes (Val-d'Oise). Où est mon foyer, où est ma maison aujourd'hui ? Marioupol et l'Ukraine sont dans mon cœur. C'est notre pays, nos traditions. Notre appartement à Marioupol, où j'ai vécu avec mon fils, a été détruit. Notre ville était moderne, touristique, notre vie était très confortable. Tout allait bien. A mes yeux, il était impossible qu'une guerre puisse avoir lieu au XXIe siècle. Et puis, il y a eu les premiers tirs. Le centre-ville est devenu un cauchemar. Des immeubles étaient partiellement dévastés, il y avait des flammes, des voitures détruites dans la rue. Nous vivions au sous-sol et n'avions plus d'électricité, nous manquions d'eau et de nourriture. C'était terrifiant. Maman ne voulait pas partir : "C'est ma maison. Comment pourrais-je partir ?" me disait-elle. Elle est morte fin juin, quand nous étions en Pologne. J'avais besoin de fuir la guerre, mais aussi de fuir son décès. 
Nous sommes arrivés en France début juillet. En l'espace d'une seconde, j'ai découvert une nouvelle vie. Tout est nouveau. Je me sens un peu chez moi ici. Viarmes est une très belle ville, calme, et les gens sont accueillants. Nous essayons d'apprendre le français avec Grégory, qui nous a permis d'être hébergés. J'essaie de tout noter pour travailler la prononciation. Je peins chaque jour, je cuisine, je me promène au parc. 
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[size=34]"J'aime ce nouveau pays, sa langue, sa culture. Mais c'est un pays différent. Tout est différent."
Elena Yarovenko 
à franceinfo
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Et une part de moi dit : "Je veux rentrer chez moi". Ces paysages qui m'entourent, ce n'est pas l'Ukraine. De nombreux amis sont toujours à Marioupol et ce qu'ils m'écrivent est terrifiant. D'autres sont en Allemagne, en Suisse, en Israël... Je veux rentrer chez moi. Je suis loin de ma maison, et je ressens comme un vide en moi. La France, comme l'Ukraine, sera peut-être dans mon cœur un jour. Mais j'ai besoin de temps pour cela.
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[size=42]"On comprend que c'est difficile de vivre avec nous"[/size]

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Accueil des réfugiés venant d'Ukraine - Page 3 Phpapk84zOlga Vasylchenko a trouvé refuge en France pour que son fils Myron (15 ans) puisse poursuivre ses études.  [size=14](FRANCEINFO / PIERRE MOREL)[/size]

Olga Vasylchenko, 51 ans, Toulouse (Haute-Garonne). Je suis partie de Kiev le 17 mars avec mon fils de 15 ans, Myron. L'immeuble où j'habitais n'était pas loin de Boutcha et d'Irpin et les bombardements y étaient très intenses. J'ai choisi la France comme point de chute car je voulais un pays où mon fils puisse continuer ses études. J'ai trouvé une famille d'accueil grâce à Facebook. On a été très bien accueillis, mais la maison était située loin de tout. Le village le plus proche était à plus de 2 km. Heureusement, nos hôtes m'ont aidée à trouver une autre famille d'accueil, plus proche de Toulouse. J'ai été soulagée et j'ai pu inscrire mon fils au collège.
Au début, tout s'est très bien passé avec cette nouvelle famille, mais au fil du temps, la situation s'est délitée. On a même interdit à mon fils d'ouvrir le frigo pour se servir à boire ou à manger. On m'a reproché d'être trop souvent absente… Je connais au moins une dizaine de femmes ukrainiennes qui m'ont raconté une expérience similaire. On comprend bien que c'est difficile de vivre avec nous, les réfugiés. Finalement, on nous a demandé de partir. 
Grâce à l'aide d'une association, on a pu trouver une autre solution d'hébergement. Un ancien monastère reconverti en centre d'accueil temporaire, en banlieue de Toulouse. Le problème, c'est que l'endroit est loin de tout. Il n'y a pas de magasins, un bus qui ne passe plus après 19 heures... Le pire, c'est qu'on se retrouve à 2 heures de voiture du collège de mon fils. 
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[size=34]"Je ne sais pas comment je vais régler ce problème, mais je vais le régler. Je n'ai pas le choix, car je veux que Myron puisse rester dans le même établissement."
Olga Vasylchenko 
à franceinfo
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Je veux aussi revenir en Ukraine, après la guerre. Mais il faut être réaliste, ça n'arrivera pas avant un ou deux ans. Je reste ici pour l'instant, parce que là-bas, Myron ne pourra pas recevoir l'éducation que je veux pour lui tant que la guerre n'est pas terminée. J'espère que nous pourrons trouver une solution de logement en France à long terme. Je ressens un désespoir total à cause de tout cela.[/size]
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Accueil des réfugiés venant d'Ukraine - Page 3 Empty Re: Accueil des réfugiés venant d'Ukraine

Message  Caduce62 Mer 24 Aoû - 12:36

"L'Ukraine est notre âme. On ne vit pas sans son âme" : trois réfugiées racontent leur retour au pays malgré la guerre

Article rédigé par
Fabien Jannic-Cherbonnel
France Télévisions
Publié le 24/08/2022 06:58

Retrouver des proches, revoir sa maison, aider à l'effort de guerre… Pour ces réfugiées en France ou en Allemagne, l'appel du pays est plus fort que la peur.
"Je veux rentrer, même si j'ai peur." Malgré la guerre et les bombes russes qui pleuvent sur l'est de l'Ukraine, Yana Komleva, réfugiée en Allemagne, a décidé de regagner Kiev, avec sa fille de 15 ans. Partie après le début de l'invasion russe en février, elle compte traverser la Pologne, retrouver son fils et son mari à la frontière, puis rejoindre leur maison.

Cette employée d'une entreprise française de parfumerie avait quitté la capitale pour sa maison secondaire près de Boutcha dès les premiers jours du conflit. Mais le 27 mars, l'armée de Moscou entre dans son village et des bombes tombent près de la maison. Au fil des jours, l'eau et l'électricité sont coupées. Un seul portable, celui de sa fille, capte internet de façon intermittente. Décision est prise de quitter la ville, désormais en territoire ennemi. Le 8 mars, neuf personnes "et notre chien" s'entassent dans une voiture pour rejoindre une colonne de véhicules de civils qui tentent de quitter l'Ukraine.

La route est longue et périlleuse, des saboteurs sont présents dans le cortège et une autorisation des forces russes est nécessaire pour quitter le territoire. "Pendant tout ce temps, on voyait des maisons détruites au bord des routes, des cadavres et des animaux morts, c'était horrible, confie-t-elle. J'ai demandé à ma fille de ne pas regarder dehors, elle était trop jeune." La famille finit par arriver en Moldavie. Le mari de Yana et son fils, adulte, restent pour aider l'armée. L'Ukrainienne a des connaissances en Allemagne : elle arrive en Bavière le 18 mars, où elle et sa fille sont hébergées par "une grande famille".

Rentrer malgré "la peur"

L'arrivée dans un pays en paix est un soulagement. "Tout s'est très bien passé en Allemagne, les gens étaient très gentils, je suis très reconnaissante", explique Yana. Cinq mois plus tard, elle veut quand même partir. "On ne peut pas dire que je suis heureuse, mes proches me manquent", explique-t-elle début août, alors qu'elle prépare son départ.

"Je n'ai pas le choix, je dois rentrer retrouver ma famille et mon pays. J'ai peur, même très peur, mais je dois y être, pour retrouver mon mari."

De son côté, Darya Bessonova, esthéticienne, a déjà fait le voyage retour. Originaire de Dnipro, dans l'est du pays, elle avait rejoint Le Mans avec son garçon de 5 ans. "On a choisi la France après être arrivé en Pologne car mon père, chauffeur de poids lourd, avait bien aimé le pays", précise-t-elle. Très bien accueillie, malgré des aléas administratifs, Darya peine pourtant à s'acclimater. Surtout, son fils est malade tout le temps. "Il enchaînait les otites, les laryngites… et comme il n'était pas inscrit à l'aide médicale à cause d'une erreur, je ne pouvais pas le soigner. Il a même été refusé à l'hôpital", raconte-t-elle. "Mon garçon pleurait tous les jours parce que son père lui manquait", poursuit celle qui a finalement quitté la France le 15 juin.

"Les Ukrainiens disent que l'Ukraine est notre âme. On ne peut pas vivre sans son âme. C'est pour ça que je suis repartie", poursuit-elle. Arrivée à Lviv (Ukraine), près de la frontière polonaise, elle a été rejointe par son mari, venu chercher sa famille en voiture. Tous les trois ont retrouvé leur maison intacte, "une chance, alors que je connais des gens de Marioupol qui n'ont plus rien". "J'étais si heureuse, c'était comme dans un rêve", se remémore l'Ukrainienne.

"J'ai retrouvé les odeurs de fleurs et d'arbres, très puissantes, qui m'avaient tant manqué en France, je me sentais calme et remplie de joie."

Elena a été rappelée en Ukraine par un puissant besoin de servir son pays. Le 6 mars dernier, réveillée par "d'horribles bruits de roquettes à 4h30 du matin", cette habitante de Kiev décide de quitter l'Ukraine avec son fils de 13 ans. Sa mère et son mari, qui travaillent avec l'armée, restent. Arrivée à Paris quelques jours plus tard, elle se met très rapidement à aider d'autres réfugiés, avec l'association Aide civils ukrainiens, et organise l'envoi de denrées en Ukraine.

Rentrer pour "gagner la guerre"

"Je suis restée deux mois en France, les gens y étaient très gentils, mais j'appelais ma famille cinq fois par jour pour savoir si tout allait bien", relate-t-elle. Elle est surtout convaincue qu'elle serait plus utile sur place pour "gagner la guerre". "Je ne pouvais plus rester ici et mon fils voulait rentrer pour étudier à Kiev, alors nous avons décidé de partir", explique Elena. Arrivée le 26 mai en voiture à Lviv, Elena se souvient d'avoir "été si heureuse de retrouver ma patrie que j'aurais pu pleurer". La route en voiture vers Kiev la replonge dans la réalité de la guerre, mais n'entame pas sa détermination.

"C'était horrible, j'ai vu de nombreux bâtiments détruits, mais je n'avais pas peur, je savais que j'avais eu raison de rentrer."

Dans la capitale ukrainienne, Elena continue de s'activer pour aider son pays. Elle a notamment produit des tee-shirts aux couleurs de la France et de l'Ukraine, floqués de deux cœurs et dessinés par ses voisines. Une façon de remercier celles et ceux qui l'ont aidée.

Rentrer pour "recommencer à vivre"

Malgré la joie des retrouvailles, il faut désormais apprendre à vivre dans un pays en guerre. "Là, je vous parle, mais dans cinq minutes des bombes pourraient tomber sur ma maison. On doit vivre au jour le jour", souffle Darya, qui se dit prête à quitter une nouvelle fois son domicile si les troupes russes se rapprochent trop. Elena, elle, ne cherche pas à "planifier des choses au-delà d'un mois" : "Il est impossible de savoir ce qu'il va se passer, c'est pour ça que nous devons stopper Poutine."

Doutent-elles de leur décision ? "L'autre jour, on a entendu des missiles tomber sur la rive droite de la ville, ça a fait trembler les murs tellement ils étaient proches, raconte Darya. Mais je ne regrette pas d'être ici, je suis chez moi avec mon enfant et mon mari. J'ai recommencé à vivre, alors que ma vie s'était arrêtée en France." Un point de vue partagé par Elena.

"C'est horrible de vivre dans un pays en guerre, mais je suis à la maison, où je peux aider. Je n'ai pas peur de la guerre parce que nous ne pouvons gagner que sans avoir peur."

Une fois la guerre terminée, "si elle se termine", les trois femmes espèrent pouvoir retourner en touristes dans les pays qui les ont accueillies. "Ma fille s'est fait des amis allemands et elle aimerait repartir étudier dans le pays", raconte Yana. Darya aimerait revenir en France "pour profiter". Et "inviter les Français chez nous, car notre pays est beau et a tant à offrir".
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Message  Caduce62 Mar 11 Oct - 12:36

Guerre en Ukraine : l’État français versera une aide de 150 euros par mois aux familles hébergeant des réfugiés

14h07 , le 5 octobre 2022
Par Samuel Azemard avec AFP
Le ministre délégué à la Ville et au Logement, Olivier Klein, a annoncé mercredi une aide de 150 euros versée par l’État français. Elle sera accordée aux familles ayant accueilli des réfugiés ukrainiens pendant au moins 90 jours. Cette aide couvrira la période du 1er avril au 30 décembre.

Depuis le 24 février dernier, la guerre fait rage en Ukraine. Une situation compliquée pour de nombreux Ukrainiens qui ont décidé de fuir provisoirement leur pays. Lundi, la Première ministre Élisabeth Borne a salué l'accueil de plus de 100 000 Ukrainiens, dont 19 000 enfants scolarisés,  qui s'est organisé « rapidement, efficacement, dignement ». C’est cet élan de générosité français que veut récompenser l’État. Une aide inédite va être versée aux familles herbageant des réfugiés ukrainiens. « 5 000 à 12 000 familles » sont concernées selon le communiqué du ministre délégué à la Ville et au Logement, Olivier Klein. Il précise que cette aide sera proposée sous certaines conditions, notamment « sous réserve d'avoir accueilli pendant au moins 90 jours de tels bénéficiaires ». Elle devrait être versée d’ici la fin du mois de novembre.  

À situation particulière, mesure inédite. Olivier Klein à travers cette aide financière qu’il qualifie « d’exceptionnelle » veut avant tout souligner l’effort réalisé par les Français en dépit d'un contexte de crise énergétique. « Malgré une situation économique marquée par la crise énergétique, les Français ont fait preuve d'une immense solidarité », explique-t-il.

Début juillet, le préfet Joseph Zimet, en charge place Beauvau de la cellule interministérielle de crise sur l'accueil des Ukrainiens, avait évoqué dans un entretien au Monde que cette aide était à l’étude. « Avoir un ménage ukrainien chez soi pendant plusieurs mois, cela engendre des charges financières et peut entraîner une forme de lassitude », avait-il détaillé. Cette aide a été débloquée également grâce aux pressions émises par les associations venant en aide aux personnes déplacées qui la réclament depuis un certain temps.

Le ministère de la Ville et du Logement précise que l'aide financière concerne les personnes qui accueillent tout bénéficiaire de la « protection temporaire » accordée par l'Union européenne aux personnes fuyant la guerre en Ukraine, « quelle que soit leur nationalité ». Pour pouvoir percevoir cette aide, « les ménages devront recevoir une certification de la part de la collectivité de rattachement du logement où les personnes sont accueillies », souligne Olivier Klein dans son communiqué.
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Message  myko Ven 28 Oct - 0:23

www.rfi.fr
L'Allemagne à l'heure de la gestion de nombreux réfugiés ukrainiens - Reportage international
Par :
4 - 5 minutes



Publié le : 28/10/2022 - 00:04
Lors d'un forum pour l'emploi organisé pour les réfugiés ukrainiens, le 2 juin 2022 à Berlin.
Lors d'un forum pour l'emploi organisé pour les réfugiés ukrainiens, le 2 juin 2022 à Berlin. © AFP/John MacDougall

L’Allemagne a accueilli depuis le début de l’année plus de réfugiés qu’au cours de l’année 2015, principalement des Ukrainiens. Les communes tirent la sonnette d’alarme, même si on est loin des scènes chaotiques observées en 2015-2016 lorsqu’un million de réfugiés sont arrivés de Syrie, d’Irak et d’Afghanistan.

De notre correspondante à Berlin,

Tamara est arrivée de Kiev au mois de mars. Elle fait partie de ce million de réfugiés ukrainiens que l’Allemagne a accueillis depuis l’invasion russe. En cette belle journée d’octobre, cette jeune spécialiste marketing s’est rendue au salon de l’emploi spécialement organisé à Berlin par la Chambre de commerce et d’industrie à destination des réfugiés. Tamara voudrait créer sa start-up.

Si son concept est encore secret, la jeune femme en est au tout début de son projet, et c’est directement au stand d’aide aux projets de start-up qu’elle s’est rendue sur le salon de l’emploi.

Ce forum est l’un des nombreux signes qui montrent que sept années plus tard, l’Allemagne est nettement mieux préparée à l’arrivée des réfugiés qu’en 2015-2016, comme l’explique Elanur, au stand du café-projet Goldnetz, qui aide les femmes ukrainiennes.

Ça marche beaucoup mieux, on est beaucoup mieux entraînés qu’en 2015. À l’époque, on était mal préparés à l’arrivée de ce très grand nombre de réfugiés. Les cours de langue, la participation à des cours d’intégration, le fait de bénéficier des prestations de l’Office pour l’emploi… Il fallait compter en moyenne trois mois avant que les gens puissent commencer à apprendre l’allemand ! Les réfugiés ukrainiens ont directement le droit de travailler, reçoivent tout de suite des cours de langue, ils ont tout de suite des titres de séjour… Pour l’instant, ça marche très bien.

« Il n’y avait pas de volonté politique »

Pour les Ukrainiens qui ont bénéficié rapidement du statut de protection temporaire de l’UE, tout va plus vite qu’avec les Syriens, les Irakiens ou les Afghans en 2015. Une situation frustrante pour Nora Bretzger, qui travaille depuis 2011 comme bénévole auprès des migrants.

À vrai dire, on a beaucoup moins de travail avec les réfugiés ukrainiens qu’avec les autres, car on leur a accordé d’emblée tellement de droits. Quand quelqu’un arrive et a directement un titre de séjour, directement accès au marché du logement, directement accès au marché du travail, nous, les associations, nous n’avons pas autant besoin de nous battre. Ce qui est d’une certaine façon amer, car on voit que toutes les revendications que nous avions, en fait, c’est possible. C’est juste qu’il n’y avait pas de volonté politique.

Mais si la situation est pour l’instant moins chaotique qu’en 2015, tout pourrait rapidement se dégrader. Déjà, les municipalités s’inquiètent. Partout, les logements manquent pour les nouveaux arrivés, et de nouveau, des salles de sport sont transformées en foyer d’urgence.

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Message  Jul_tomasi Mar 1 Nov - 15:26

Bonjour
J'ai rencontré ma petite ami venue d'Ukraine peu avant l'été. Après plusieurs mois et au vue de l'évolution et du sérieux de notre relation, nous souhaitons vivre ensemble.

Aujourd'hui pris en charge dans la Préfecture de Loire Atlantique, et moi étant originaire de l'Auvergne, je souhaite qu'elle me rejoigne pour faire notre bout de chemin ensemble. Je souhaite savoir si quelqu'un a des conseils pour faciliter le transfert de son dossier administratif, si une attestation d'hébergement suffit ou si nous devons faire d'autres démarches pour qu'elle puisse quitter le dispositif d'accueil et d'hébergement dont elle bénéficie actuellement ?

Nous avons de nombreux projets, mais le premier serait évidemment qu'elle puisse faciliter son intégration en suivant des cours de Français, et ensuite nous rechercherons un emploi lié à son secteur d'activité (avec les équivalences demandées, sa formation en Ukraine étant dans le domaine équin) 

Vous remerciant par avance de l'intérêt de mon post et de la bienveillance de vos commentaires

Jul_tomasi

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Message  NyKOoS Mar 1 Nov - 17:20

Je ne saurai malheureusement t’aider ayant connu ma femme avant la guerre. J’imagine de ce que je peux voir, qu’il n’y a aucune difficulté à déménager lorsque l’on est sous protection temporaire. C’est arrivé très fréquemment. Voir avec la préfecture de votre domicile mais il n’y a aucune inquiétude à avoir de ce côté là Wink

Bonne chance et plein de bonheur à tous les deux 👍

NyKOoS

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Message  travellergillou76 Mar 1 Nov - 19:05

Jul_tomasi a écrit:Bonjour
J'ai rencontré ma petite ami venue d'Ukraine peu avant l'été. Après plusieurs mois et au vue de l'évolution et du sérieux de notre relation, nous souhaitons vivre ensemble.

Aujourd'hui pris en charge dans la Préfecture de Loire Atlantique, et moi étant originaire de l'Auvergne, je souhaite qu'elle me rejoigne pour faire notre bout de chemin ensemble. Je souhaite savoir si quelqu'un a des conseils pour faciliter le transfert de son dossier administratif, si une attestation d'hébergement suffit ou si nous devons faire d'autres démarches pour qu'elle puisse quitter le dispositif d'accueil et d'hébergement dont elle bénéficie actuellement ?

Nous avons de nombreux projets, mais le premier serait évidemment qu'elle puisse faciliter son intégration en suivant des cours de Français, et ensuite nous rechercherons un emploi lié à son secteur d'activité (avec les équivalences demandées, sa formation en Ukraine étant dans le domaine équin) 

Vous remerciant par avance de l'intérêt de mon post et de la bienveillance de vos commentaires
Bonjour,

Je ne vois pas d'obstacle a ce qu'elle puisse demenager. Beaucoup d'ukrainiens logés en urgence au debut de la guerre ont du ensuite déménager pour trouver un logement plus perenne. Sa protection temporaire est valable jusqu'en 2024. Il y a des cours de français avec pole emploi qui sont rémunérés: 400€ par mois de mémoire, somme qui se cumule avec son allocation demandeur d'asile. Attention parce que si vous vivez en couple et que tu travailles, elle perdra le bénéfice de l'ada.
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Message  Jul_tomasi Jeu 3 Nov - 10:37

Bonjour,

Je ne vois pas d'obstacle a ce qu'elle puisse demenager. Beaucoup d'ukrainiens logés en urgence au debut de la guerre ont du ensuite déménager pour trouver un logement plus perenne. Sa protection temporaire est valable jusqu'en 2024. Il y a des cours de français avec pole emploi qui sont rémunérés: 400€ par mois de mémoire, somme qui se cumule avec son allocation demandeur d'asile. Attention parce que si vous vivez en couple et que tu travailles, elle perdra le bénéfice de l'ada.

Bonjour !

Alors j'avais entendu parler du fait qu'elle perdrait probablement le bénéfice de l'ADA en étant hébergé à titre gratuit . Pour autant , il me semble qu'elle remplit les conditions pour percevoir le RSA à partir du moment ou elle inscrite à Pole Emploi, ce qui est , pour ainsi dire, équivalent. Par contre je ne savais pas qu'elle serait potentiellement rémunéré par Pôle emploi en cas d'inscription à des cours de Français.

Est ce Pôle emploi qui met en place cette formation ou bien c'est l'Ofii ?

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Message  jivan Jeu 3 Nov - 11:27

Jul_tomasi a écrit:
Bonjour,

Je ne vois pas d'obstacle a ce qu'elle puisse demenager. Beaucoup d'ukrainiens logés en urgence au debut de la guerre ont du ensuite déménager pour trouver un logement plus perenne. Sa protection temporaire est valable jusqu'en 2024. Il y a des cours de français avec pole emploi qui sont rémunérés: 400€ par mois de mémoire, somme qui se cumule avec son allocation demandeur d'asile. Attention parce que si vous vivez en couple et que tu travailles, elle perdra le bénéfice de l'ada.

Bonjour !

Alors j'avais entendu parler du fait qu'elle perdrait probablement le bénéfice de l'ADA en étant hébergé à titre gratuit . Pour autant , il me semble qu'elle remplit les conditions pour percevoir le RSA à partir du moment ou elle inscrite à Pole Emploi, ce qui est , pour ainsi dire, équivalent. Par contre je ne savais pas qu'elle serait potentiellement rémunéré par Pôle emploi en cas d'inscription à des cours de Français.

Est ce Pôle emploi qui met en place cette formation ou bien c'est l'Ofii ?

Bonjour,

Voir aussi sur ce site :

[url=https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A15663#:~:text=Les Ukrainiens r%C3%A9fugi%C3%A9s en France peuvent b%C3%A9n%C3%A9ficier de,b%C3%A9n%C3%A9ficier de certaines prestations familiales pour leur entretien.]https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A15663#:~:text=Les%20Ukrainiens%20r%C3%A9fugi%C3%A9s%20en%20France%20peuvent%20b%C3%A9n%C3%A9ficier%20de,b%C3%A9n%C3%A9ficier%20de%20certaines%20prestations%20familiales%20pour%20leur%20entretien.[/url]
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Message  Jul_tomasi Jeu 3 Nov - 12:52

Effectivement , c'est pas simple .donc de ce que j'en ai lu, à partir du moment ou on se déclare mariée, pacsée ou en concubinage, elle ne peut pas percevoir de rémunérations de type RSA.

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Message  Caduce62 Ven 4 Nov - 10:46

travellergillou76 a écrit:
Jul_tomasi a écrit:Bonjour
J'ai rencontré ma petite ami venue d'Ukraine peu avant l'été. Après plusieurs mois et au vue de l'évolution et du sérieux de notre relation, nous souhaitons vivre ensemble.

Aujourd'hui pris en charge dans la Préfecture de Loire Atlantique, et moi étant originaire de l'Auvergne, je souhaite qu'elle me rejoigne pour faire notre bout de chemin ensemble. Je souhaite savoir si quelqu'un a des conseils pour faciliter le transfert de son dossier administratif, si une attestation d'hébergement suffit ou si nous devons faire d'autres démarches pour qu'elle puisse quitter le dispositif d'accueil et d'hébergement dont elle bénéficie actuellement ?

Nous avons de nombreux projets, mais le premier serait évidemment qu'elle puisse faciliter son intégration en suivant des cours de Français, et ensuite nous rechercherons un emploi lié à son secteur d'activité (avec les équivalences demandées, sa formation en Ukraine étant dans le domaine équin) 

Vous remerciant par avance de l'intérêt de mon post et de la bienveillance de vos commentaires
Bonjour,

Je ne vois pas d'obstacle a ce qu'elle puisse demenager. Beaucoup d'ukrainiens logés en urgence au debut de la guerre ont du ensuite déménager pour trouver un logement plus perenne. Sa protection temporaire est valable jusqu'en 2024. Il y a des cours de français avec pole emploi qui sont rémunérés: 400€ par mois de mémoire, somme qui se cumule avec son allocation demandeur d'asile. Attention parce que si vous vivez en couple et que tu travailles, elle perdra le bénéfice de l'ada.
Mon épouse, bien qu'ayant le statut de protection temporaire, n'a pas droit à l'ADA mais ma belle-mère la reçoit !
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