Et en Russie !
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Re: Et en Russie !
Caduce62 Mar 3 Aoû - 19:37
En avant vers le passé ! Dans la lutte pour la seule lecture correcte de l'histoire de la Russie, les autorités sont prêtes à recourir à des méthodes brutales
Caduce62- Messages : 15059
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Re: Et en Russie !
Matt Mar 3 Aoû - 21:07
Bien sûr, ils réécrivent l'histoire à leur sauce. Anne de Kyiv était russe, la Rus de Kyiv était la Russie (alors que la future Muscovie était encore une forêt, etc.
Matt- Admin
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Re: Et en Russie !
Caduce62 Sam 7 Aoû - 21:03
Mercredi dernier, le directeur du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme de l'OSCE, Matteo Mecacci, a annoncé que l'Europe ne serait pas en mesure d'envoyer des observateurs en Russie pour les élections de septembre, puisque la partie russe, invoquant le coronavirus, n'a autorisé que 60 personnes à être envoyé. C'est presque 9 fois moins que ce que l'OSCE elle-même allait envoyer (on parlait de 80 observateurs à long terme et 420 observateurs à court terme).
"L'insistance des autorités russes à limiter le nombre d'observateurs a rendu inévitable notre abandon de la mission", a déclaré Matteo Mecacci.
La cheffe de la CEC, Ella Pamfilova, a publiquement regretté la décision de l'OSCE et a même rappelé que ses collègues européens "ont le temps de changer d'avis". Mais, apparemment, elle n'était pas très contrariée. Selon elle, la légitimité des élections n'est pas influencée par la présence d'observateurs étrangers, mais par "l'attitude des citoyens russes vis-à-vis du processus et la manière dont le contrôle des élections par la société est assuré".
Cependant, il y a des questions à la dernière thèse. Le fait est que lors des prochaines élections, il n'y aura pas de diffusion vidéo des bureaux de vote accessible à tous (auparavant, avec leur aide, il était possible d'enregistrer de nombreuses violations, y compris le bourrage des urnes). Selon Ella Pamfilova, diffuser en continu sur Internet pendant trois jours coûte trop cher, et en général "la vidéosurveillance n'est pas une vaine curiosité pour regarder un film allongé sur le canapé". La CEC a proposé une alternative: à partir de 50 000 bureaux de vote, elle organisera la diffusion sur le portail de services et à 40 000 autres, elle fournira un enregistrement vidéo du processus de vote avec conservation des enregistrements pendant un an. Selon Ella Pamfilova, cette option « résoudra tous les problèmes ». Et il décidera définitivement ! Le thème de la propreté et de la transparence des prochaines élections a été compris par Sergei Yolkin.
"L'insistance des autorités russes à limiter le nombre d'observateurs a rendu inévitable notre abandon de la mission", a déclaré Matteo Mecacci.
La cheffe de la CEC, Ella Pamfilova, a publiquement regretté la décision de l'OSCE et a même rappelé que ses collègues européens "ont le temps de changer d'avis". Mais, apparemment, elle n'était pas très contrariée. Selon elle, la légitimité des élections n'est pas influencée par la présence d'observateurs étrangers, mais par "l'attitude des citoyens russes vis-à-vis du processus et la manière dont le contrôle des élections par la société est assuré".
Cependant, il y a des questions à la dernière thèse. Le fait est que lors des prochaines élections, il n'y aura pas de diffusion vidéo des bureaux de vote accessible à tous (auparavant, avec leur aide, il était possible d'enregistrer de nombreuses violations, y compris le bourrage des urnes). Selon Ella Pamfilova, diffuser en continu sur Internet pendant trois jours coûte trop cher, et en général "la vidéosurveillance n'est pas une vaine curiosité pour regarder un film allongé sur le canapé". La CEC a proposé une alternative: à partir de 50 000 bureaux de vote, elle organisera la diffusion sur le portail de services et à 40 000 autres, elle fournira un enregistrement vidéo du processus de vote avec conservation des enregistrements pendant un an. Selon Ella Pamfilova, cette option « résoudra tous les problèmes ». Et il décidera définitivement ! Le thème de la propreté et de la transparence des prochaines élections a été compris par Sergei Yolkin.
Caduce62- Messages : 15059
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Re: Et en Russie !
Caduce62 Mer 11 Aoû - 0:52
Des listes de candidats aux députés de la Douma d'État et une attaque contre les partisans de Navalny ont laissé la Russie sans opposition.
Les autorités russes ont empêché Leo Schlosberg de se présenter aux élections de la Douma d'État.
Les autorités russes ont empêché Leo Schlosberg de se présenter aux élections de la Douma d'État.
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Re: Et en Russie !
Caduce62 Ven 13 Aoû - 14:49
Au début de cette semaine, la communauté mondiale était agitée par un grand rapport de l'ONU sur le changement climatique. Bref, tout va mal et l'humanité elle-même en est responsable, dont les activités ont provoqué un réchauffement climatique quasi irréversible.
À cet égard, les climatologues de l'ONU soulèvent la question de la décarbonation urgente de l'économie mondiale. Sinon, les vagues de chaleur continueront de déferler régulièrement sur l'hémisphère nord de la Terre, ce qui entraînera des conséquences catastrophiques pour l'ensemble de la planète, soutiennent-ils.
L'accélération du processus de réduction de l'utilisation des hydrocarbures dans le monde est une très mauvaise nouvelle pour la Russie, dont l'économie reste fortement liée à la vente des ressources pétrolières et gazières. Dès qu'elles cesseront d'être demandées sur le marché mondial, les revenus d'exportation des sociétés pétrolières et gazières s'épuiseront et notre pays n'aura plus qu'à bouillir dans son propre pétrole.
Et voici comment l'artiste Sergei Yolkin a répondu à l'avertissement des climatologues.
À cet égard, les climatologues de l'ONU soulèvent la question de la décarbonation urgente de l'économie mondiale. Sinon, les vagues de chaleur continueront de déferler régulièrement sur l'hémisphère nord de la Terre, ce qui entraînera des conséquences catastrophiques pour l'ensemble de la planète, soutiennent-ils.
L'accélération du processus de réduction de l'utilisation des hydrocarbures dans le monde est une très mauvaise nouvelle pour la Russie, dont l'économie reste fortement liée à la vente des ressources pétrolières et gazières. Dès qu'elles cesseront d'être demandées sur le marché mondial, les revenus d'exportation des sociétés pétrolières et gazières s'épuiseront et notre pays n'aura plus qu'à bouillir dans son propre pétrole.
Et voici comment l'artiste Sergei Yolkin a répondu à l'avertissement des climatologues.
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Re: Et en Russie !
Caduce62 Lun 30 Aoû - 14:08
Alors qu'un jour de scrutin unique, fixé au 19 septembre, se rapproche, les candidats à différents niveaux se sont enfuis dans l'espoir de justifier les dépenses de campagne et de faire bonne impression sur les électeurs.
Tout à coup, ils se sont tous avérés être des mécènes, des philanthropes, des amoureux des animaux, des amis de retraités et des orphelins. Au cours des dernières semaines précédant les élections, les organisations caritatives, qui ont normalement de grandes difficultés à attirer l'attention des politiciens et des représentants du gouvernement, assiègent littéralement les futurs participants aux élections.
Surtout le favori des Pétersbourgeois, le phoque Kroshik, qui vit dans le Fonds des amis du phoque de la Baltique, Seal Rescue 699-23-99, s'est rendu à Saint-Pétersbourg. Les représentants de la Fondation ont déclaré être bombardés de demandes par divers candidats qui insistent pour une audience et une séance photo avec le célèbre sceau.
"Comme vous le savez, un seul jour de vote aura lieu le 19 septembre. Et de manière assez inattendue, notre directeur adjoint de la Fondation des relations publiques, Kroshik, a commencé à être très sollicité par divers candidats aux députés. De nombreux candidats insistent sur une urgence. public avec le sceau de renommée mondiale et sont très contrariés à cause de nos refus à ces réunions », écrivent les représentants du fonds sur leur page Facebook.
La Fondation demande aux politiques de traiter sa position avec compréhension et de ne pas proposer de telles rencontres. "Et nous souhaitons également à chacun lors des futures élections de ne pas se tromper avec ses élus et de choisir des personnes responsables qui vous aideront et ne se cacheront pas de vous après les élections", notent les amis du sceau balte. L'artiste Sergei Yolkin est d'accord avec eux sur ce point.
Tout à coup, ils se sont tous avérés être des mécènes, des philanthropes, des amoureux des animaux, des amis de retraités et des orphelins. Au cours des dernières semaines précédant les élections, les organisations caritatives, qui ont normalement de grandes difficultés à attirer l'attention des politiciens et des représentants du gouvernement, assiègent littéralement les futurs participants aux élections.
Surtout le favori des Pétersbourgeois, le phoque Kroshik, qui vit dans le Fonds des amis du phoque de la Baltique, Seal Rescue 699-23-99, s'est rendu à Saint-Pétersbourg. Les représentants de la Fondation ont déclaré être bombardés de demandes par divers candidats qui insistent pour une audience et une séance photo avec le célèbre sceau.
"Comme vous le savez, un seul jour de vote aura lieu le 19 septembre. Et de manière assez inattendue, notre directeur adjoint de la Fondation des relations publiques, Kroshik, a commencé à être très sollicité par divers candidats aux députés. De nombreux candidats insistent sur une urgence. public avec le sceau de renommée mondiale et sont très contrariés à cause de nos refus à ces réunions », écrivent les représentants du fonds sur leur page Facebook.
La Fondation demande aux politiques de traiter sa position avec compréhension et de ne pas proposer de telles rencontres. "Et nous souhaitons également à chacun lors des futures élections de ne pas se tromper avec ses élus et de choisir des personnes responsables qui vous aideront et ne se cacheront pas de vous après les élections", notent les amis du sceau balte. L'artiste Sergei Yolkin est d'accord avec eux sur ce point.
Caduce62- Messages : 15059
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Re: Et en Russie !
Caduce62 Lun 30 Aoû - 14:10
Un attrait d'une générosité inouïe de la part de Vladimir Poutine ? Il promet de payer à tous les retraités 10 000 roubles chacun cette année. Notre Sergey Elkin sait exactement pourquoi le président de la Fédération de Russie a eu cette idée.
Caduce62- Messages : 15059
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Re: Et en Russie !
Caduce62 Mar 31 Aoû - 12:30
Enquête. Sur les grands chantiers russes, le retour des travaux forcés
Les travailleurs migrants ayant quitté la Russie au plus fort de la pandémie, les autorités russes ont lancé un projet d’envergure visant à employer à leur place, pour les grands travaux ou dans les usines, des détenus des centres pénitentiaires. Une idée qui rappelle à certains le temps du goulag.
https://www.kommersant.ru/doc/4847142?from=main_6
Les autorités russes ont lancé un projet à grande échelle pour recruter des prisonniers pour travailler sur de grands chantiers de construction et des entreprises au lieu de migrants qui ont quitté la Russie au plus fort de la pandémie. L'idée a suscité un vif débat public : les partisans pensent que l'initiative est capable de résoudre les problèmes économiques du pays et aidera les prisonniers à se socialiser, elle rappelle aux opposants l'époque du goulag. Des hommes d'affaires ont déclaré à Kommersant que les prisonniers sont une main-d'œuvre inefficace, même s'ils coûtent « deux à trois fois moins cher que sur le marché ». Les condamnés eux-mêmes ne croient pas qu'il y aura des emplois en Russie pour 180 000 condamnés qui sont "considérés comme des parias".
"Les prisonniers pourront payer à la société et gagner leur vie"
En mai 2021, le directeur du Service pénitentiaire fédéral, Alexander Kalachnikov, a appelé à une utilisation plus active des prisonniers plutôt que des migrants dans tout le pays, y compris dans la construction des infrastructures du BAM et du Transsib. L'initiative a suscité une vague de discussions. Ses partisans estiment qu'il sera ainsi possible de doter les grands projets de l'État et des entreprises d'une main-d'œuvre bon marché, de donner un départ dans la vie aux condamnés qui ont pris la voie de la réforme, de réduire le nombre de colonies et, en conséquence, les dépenses de l'État pour leur entretien. En soutien à l'initiative d'Alexandre Kalachnikov, l'un après l'autre ,Le ministre de la Justice Konstantin Chuichenko, le chef du HRC Valery Fadeev, l'ombudsman Tatyana Moskalkova, le chef du TFR Alexander Bastrykin et le vice-Premier ministre Marat Khusnullin, ainsi que 71% des autres citoyens russes (données VTsIOM). Ces derniers espèrent qu'en travaillant pour la communauté, les détenus pourront en tirer profit et gagner leur vie après avoir purgé leur peine.
Les opposants à l'initiative ont exprimé leurs craintes que les autorités russes ne risquent de construire un analogue du goulag soviétique et que l'utilisation du "travail forcé des prisonniers" ne profite pas à l'économie.
"Ce ne sera pas un goulag, ce seront des conditions absolument nouvelles et décentes, car cette personne travaillera déjà dans une auberge ou louera un appartement, si elle le souhaite avec sa famille, recevra un salaire décent", a rassuré Alexander Kalachnikov dans une interview à TASS. . Selon lui, de grandes entreprises et même des chefs de régions ont déjà manifesté leur intérêt pour une telle main-d'œuvre. Dans le même temps, en mai 2021, environ 188 000 personnes purgeant des peines dans les colonies peuvent être impliquées dans le travail forcé en Russie.
Le ministre de la Justice, Konstantin Chuitchenko, a déclaré à son tour qu'environ 8 000 places ont été créées en Russie dans les centres correctionnels (IC), où les condamnés aux travaux forcés peuvent purger leur peine. Selon lui, cela ne permet pas de réaliser pleinement le droit des détenus à remplacer l'emprisonnement par une peine alternative. M. Chuitchenko « compte sur les affaires », qui créeront des centres correctionnels « de préférence sur de grands projets d'investissement ». Ainsi, selon lui, il sera possible de réduire « radicalement » le nombre de prisonniers à 250-300 000 personnes et la charge financière sur l'entretien des colonies, ce qui affectera également « la position de la Russie dans le classement mondial des services pénitentiaires. "
Les condamnés sont fournis avec une auberge
Le 1er janvier 2017, des amendements au Code pénal de la Fédération de Russie sont entrés en vigueur, qui permettent le transfert vers le « travail forcé » des prisonniers condamnés pour des crimes de gravité mineure et moyenne ou pour un crime grave commis pour la première fois. Des modifications ont été apportées à l'art. 53.1 (travail forcé) et art. 80 (remplacement de la partie non purgée de la peine par une peine plus légère) du Code pénal de la Fédération de Russie. Les condamnés doivent purger une telle peine au CI. Entre 5% et 20% de leurs salaires sont retenus en tant que revenus du gouvernement.
La nécessité d'une telle atténuation de la peine au ministère de la Justice était associée à « la création de nouvelles opportunités alternatives de resocialisation des condamnés qui se sont fermement engagés sur la voie de la correction » et à la possibilité d'une libération conditionnelle ultérieure.
Le travail forcé est effectué dans une institution spéciale - un centre correctionnel, en règle générale, dans la région où vivait le condamné avant la condamnation. L'IC n'est pas un établissement correctionnel.
Les condamnés vivent dans des dortoirs et travaillent dans des organisations liées à la construction, à l'agriculture, au traitement des déchets solides et aux grands projets de l'État.
Les règles d'admission des condamnés au travail sont régies par le Code pénal exécutif de la Fédération de Russie.
Les condamnés de la CI reçoivent un logement, de la nourriture, un salaire (pas inférieur au salaire minimum), éteignent les réclamations, paient les services publics ; ils ont le droit de voir des parents, d'utiliser des téléphones et des ordinateurs.
Depuis 2020, la législation a permis la création de tels CI dans les entreprises, et 11 d'entre eux ont été créés avec des places pour 715 personnes. Au total, 117 centres d'information fonctionnent aujourd'hui en Russie, conçus pour 8 700 places.
«Kommersant» s'est entretenu avec plusieurs condamnés qui «ont vaincu», c'est-à-dire qui sont passés des colonies à la CI, et ont découvert que la possibilité de passer au travail forcé n'inspirait pas les prisonniers. Et les interlocuteurs de Kommersant eux-mêmes ont regretté leur décision . En effet, selon le Service fédéral des pénitenciers, seulement 6,6 mille personnes purgent des peines dans des centres correctionnels, c'est-à-dire que même les places créées ne sont pas comblées. Le rejet principal est causé par le fait qu'en acceptant l'atténuation de la peine, les condamnés sont privés du droit d'être libérés plus tôt.
« Si le tribunal transforme l'emprisonnement en travaux forcés, alors le droit à la libération conditionnelle est annulé », a expliqué Olga Podoplelova, chef du service juridique de la Rus Sitting Foundation pour aider les détenus et leurs familles (reconnue par le ministère de la Justice comme agent étranger ). Le militant des droits de l'homme a déclaré qu'en juillet 2020, la Cour suprême, où l'un des condamnés a déposé une requête, a confirmé que la période requise pour la libération conditionnelle est calculée à partir du moment où la peine est modifiée en une peine plus légère, et non à partir du premier jour de la peine. .
"Vous êtes totalement dépendant du chef d'établissement"
"Pour cette raison, l'appel du service pénitentiaire fédéral à être transféré dans des centres correctionnels n'intéressera aucun des prisonniers", a déclaré à Kommersant Ilya Erekhinsky , 31 ans.... En novembre 2016, il a été condamné à quatre ans et demi dans une colonie à régime strict pour avoir infligé délibérément des lésions corporelles graves ayant entraîné la mort par négligence (partie 4 de l'article 111 du Code pénal de la Fédération de Russie). En 2019, à sa demande, le tribunal a modifié la peine en travaux forcés. Peu de temps après, il a demandé une libération conditionnelle, car il avait purgé les deux tiers requis de sa peine. Cependant, le tribunal a indiqué que la période requise pour la libération conditionnelle est désormais comptée à nouveau - à partir du premier jour de travail forcé. Ilya Erekhinsky a saisi la Cour suprême (VS), qui est également parvenue en juillet 2020 à la conclusion que la période requise pour la libération conditionnelle est calculée à partir du moment où la peine est remplacée par une peine plus douce, et non à partir du premier jour de la peine. "Le régime de la CI n'est pas plus facile, et il y a beaucoup plus de pression psychologique sur le condamné qu'en prison", a déclaré Ilya Erekhinsky à Kommersant.la colonie a trois longues visites par an, et la loi ne règle pas cette question dans la CI. Tout déplacement en magasin, chez le médecin ou à un rendez-vous ne peut avoir lieu que sur demande signée par le responsable du CI. Et il ne signe pas pour tout le monde et pas toujours, donc tu as beaucoup moins de droits qu'en colonie.» Selon Ilya Erekhinsky, il "a quelque chose à comparer".
J'étais sur un régime strict et je me sentais plus calme là-bas », a-t-il expliqué.« Les chefs de l'IC manipulent souvent les sorties. Il arrive que quelqu'un signe une déclaration, mais il se saoule dans la nature, et les déclarations sont annulées pour tout le monde."
"Vous êtes complètement dépendant du chef de l'institution, qui est le tsar et dieu", a déploré Ilya Erekhinsky. "Au cours de mon mandat, trois chefs de l'IC ont changé et chacun s'est comporté différemment. On a jeté la corruption : chaque sortie de la ville a coûté de l'argent. Mais maintenant, il est lui-même emprisonné pour pot-de-vin."
Condamnée pour fraude, l'entrepreneure de 41 ans Olesya Berezhnaya , qui purge des peines de travaux forcés dans le village de Metallostroy (région de Léningrad), est également convaincue que l'initiative ne suscitera pas l'enthousiasme des détenus qui ne s'intéressent qu'à la liberté et à l'opportunité pour voir leurs proches, et pas d'autres petits pains. ne pas intéresser. "
Selon elle, « les dortoirs des centres correctionnels sont en fait les mêmes prisons » : « Je n'ai pas vu mon mari et mon fils depuis plus d'un an, car l'ancien chef de l'IC ne m'a pas autorisé à sortir de l'établissement. Et il n'y a pas de salles de réunion là-bas."
Vyacheslav Smirnov, un habitant de 30 ans de Saint-Pétersbourg, a déclaré à Kommersant qu'il purgeait une peine dans un centre correctionnel de Severoonezhsk (région d'Arkhangelsk). Il y a plus d'un an, il a été transféré à l'IC après trois ans et huit mois en colonie. Selon lui, s'il n'avait pas été « exagéré », il aurait déjà pu être libéré sur parole : « Mais l'État nous a trompés. Alors les prisonniers se sont réjouis de cette loi, mais personne ne s'attendait à de telles conséquences ».
Dans le même temps, les condamnés assurent qu'ils sont prêts à « travailler et s'améliorer ». "Les prisonniers les plus" respectables "- ceux qui n'ont pas de violations, qui veulent être libérés le plus tôt possible et retrouver leur famille, se tournent vers le travail forcé depuis les colonies", a déclaré Olesya Berezhnaya. "Pour le travail acharné - BAM, routes, canaux - s'il vous plaît, laissez-les être envoyés", Ilya Erekhinsky a évoqué l'idée de travailler sur des chantiers de construction à grande échelle.
"Nous travaillons avec ce problème maintenant."
Le chef du ministère de la Justice, Konstantin Chuichenko, a déclaré que le département avait commencé à élaborer des amendements à la législation, laissant le droit à la libération conditionnelle aux condamnés qui ont accepté le travail forcé. "Nous travaillons maintenant avec ce problème", a déclaré M. Chuitchenko. "Il n'y a rien de terrible ici, je pense", a-t-il expliqué. "Ce sont des gens qui ont commis un crime qui ne présente pas un grand danger social, et il ne sert à rien de les isoler de la société, mais au contraire, de fournir avec la possibilité de se réformer en effectuant un service de main-d'œuvre sur les chantiers de construction et les entreprises ".
« Les autorités ont décidé de corriger leur erreur après avoir eu besoin de mains actives », a commenté Vyacheslav Smirnov à l'initiative du ministère de la Justice. "Nous (un groupe de condamnés qui se sont retrouvés dans des circonstances similaires. - Kommersant) avons essayé d'obtenir justice pendant une année entière de différentes manières, mais n'avons reçu que des réponses formelles", a-t-il déclaré à Kommersant.
Le travail comme punition en Russie
Mardi dernier, le chef du HRC Valery Fadeev a organisé une table ronde sur l'initiative d'utiliser la main-d'œuvre des condamnés sur les grands chantiers de construction de la Fédération de Russie. Là-bas, M. Fadeev a promis de s'assurer que les personnes soumises au travail forcé bénéficient d'une libération conditionnelle dès le premier jour de la peine, qu'elles paient des salaires décents et qu'elles ne limitent pas leur droit de communiquer avec leurs proches et leur temps libre.
"Le travail le plus sale que même les migrants ont refusé"
Comme l'a dit Ilya Erekhinsky, lorsqu'il a été transféré à l'IC, il y a d'abord été employé comme électricien : « J'ai été le tout premier en Russie à « passer » d'une colonie au travail forcé, puis j'ai été enthousiasmé par l'opportunité de adoucir le régime." L'institution était une colonie-établissement reformaté.
« Quand les gens ont commencé à arriver, il n'y avait pas assez d'emplois et l'administration a commencé à chercher des entreprises prêtes à emmener les condamnés au travail.
Je suis donc arrivé dans une usine de carreaux de céramique », a-t-il déclaré.« Les conditions de travail n'étaient pas très bonnes: le travail le plus sale, que même les migrants refusaient, les outils de travail - une pelle et un balai.
Horaire : deux jours par jour, deux jours par nuit. Il n'y avait pas de temps libre du tout. Ensuite, j'ai à peine éliminé une période de cinq jours pour moi-même. Et puis tous les jours après le travail jusqu'au check-in du soir, je pouvais vaquer à mes occupations - aller au magasin, voir quelqu'un rapidement. En ce sens, il valait mieux travailler à l'usine qu'au CI, pour aller au-delà de ce que les déclarations n'étaient souvent pas signées. Mais il était possible d'utiliser des téléphones portables et même des voitures : il y avait une voiture sous ma fenêtre - je suis sorti le matin et je suis allé à l'usine. »
Comment le travail pénitentiaire est utilisé à l'étranger
Après un an et demi au CI, Olesya Berezhnaya a été transférée dans le "secteur privé" - une telle opportunité est offerte par l'administration du centre correctionnel, si le condamné a fait ses preuves. Le mari d'Olesya loue un appartement pour la famille dans le village de Metallostroy, où il a déménagé avec son fils pour que la famille puisse vivre ensemble ; chaque jour, elle va travailler à la fabrique de carton. "Ici, j'ai eu de la chance avec un employeur, je travaille dans un endroit chaud et sous un toit", a déclaré Olesya Berezhnaya. "Mais le travail forcé est, en fait, l'esclavage légalisé. Les migrants refusent de travailler pour lequel ils nous embauchent. » Pendant un an et demi, elle a réussi à travailler dans une usine de produits en béton armé, une scierie, pour un homme d'affaires « qui vend de l'eau en bouteille avec des algues ». « Je passais huit heures par jour dans une trousse à crayons en béton froid, traînais des planches dans le froid, puis je partais en congé de maladie », s'est plainte Olesya Berezhnaya."Je préférerais, bien sûr, travailler, par exemple, dans des maisons de retraite et des hospices, où je pourrais réellement aider les gens."
Quel est le meilleur et le pire endroit où vivre du prisonnier ?
Quel est le meilleur et le pire endroit où vivre du prisonnier ?
Vyacheslav Smirnov a déclaré qu'il avait récemment quitté l'auberge IC pour "l'appartement loué le moins cher". "Nous devons utiliser de l'argent" gratuit ", car après toutes les déductions du salaire minimum, il reste environ 10 000 roubles, et si vous vivez dans une auberge de jeunesse à l'IC, pas plus de cinq."
Les interlocuteurs de Kommersant étaient sceptiques quant aux déclarations des autorités et quant à la possibilité pour les condamnés de gagner de l'argent grâce au travail forcé. Selon le Service fédéral des pénitenciers, le salaire moyen des condamnés aux travaux forcés est de 20 à 24 000 roubles et, dans certains cas, il atteint 224 000 roubles, alors que dans les colonies, il ne dépasse pas 7,4 000 roubles. Certes, le ministère n'a pas précisé de quel genre de centres correctionnels il parle.
"Je vous assure qu'il n'y a rien de tel", dit Ilya Erekhinsky. "Nous avons une discussion générale sur WhatsApp avec des gens de centres correctionnels de tout le pays, et tout le monde là-bas s'est moqué de cette nouvelle d'un salaire de deux cents dollars. vingt quatre mille." Il a déclaré qu'il ne restait "pas plus de 5 000 roubles du taux de salaire minimum pour le travail forcé".
Je ne peux pas imaginer qui sont toutes ces personnes qui ont reçu cet argent, c'est une sorte de conte de fées, - a partagé Olesya Berezhnaya. - Le salaire dans l'IC est minime, dans l'auberge de l'IC, il n'y a pas plus de 6 000 roubles laissés sous la main. Je ne connais pas une seule personne qui se serait enrichie du travail forcé. »
Le Service fédéral pénitentiaire n'a pas été en mesure de préciser "Kommersant" sur quelle entreprise particulière en question, mais a expliqué que "ce salaire élevé a été formé une fois et avec des primes".
« Leur main d'œuvre coûte deux à trois fois moins cher que sur le marché.
On suppose que les prisonniers devront remplacer les travailleurs migrants, mais jusqu'à présent, ils se voient souvent proposer le travail le plus difficile et le plus sale, que même les nouveaux arrivants n'entreprennent pas.
On suppose que les prisonniers devront remplacer les travailleurs migrants, mais jusqu'à présent, ils se voient souvent proposer le travail le plus difficile et le plus sale, que même les nouveaux arrivants n'entreprennent pas.
Photo : Alexandre Kazakov, Kommersant
S'exprimant en marge du Forum économique international de Saint-Pétersbourg, le chef du ministère du Développement de l'Extrême-Orient russe, Alexei Chekunkov, a noté que le sens de l'emprisonnement pour environ un demi-million de personnes en Russie "est de se réhabiliter". "Si les gens ont la possibilité d'avoir un travail qu'ils jugent volontairement intéressant et rentable pour eux-mêmes, y compris en termes de rémunération, et que ce sera une activité utile pour l'économie, je pense que cette initiative a le droit d'exister", a-t-il déclaré. dit le ministre. Il a admis qu'une telle force de travail pourrait être utilisée pour cultiver des millions d'hectares de terres non refondues. "C'est un travail difficile, vous devez déraciner les souches, creuser des fossés", cite RIA Novosti, citant M. Chekunkov.
Kommersant s'est entretenu avec des hommes d'affaires qui utilisent le travail de condamnés dans leurs entreprises .
Le directeur commercial de la scierie de Saint-Pétersbourg "Hesiona" Vladimir Khodakov a déclaré à Kommersant que sur 11 travailleurs de sa production, six purgeaient des travaux forcés. Ils ne doivent être utilisés que par manque de personnel : « Les travailleurs indépendants font souvent la fête, ils doivent leur dire adieu, malgré le fait qu'ils gagnent deux fois plus. Selon l'homme d'affaires, la société transfère au service pénitentiaire fédéral pour chaque condamné environ 30 000 roubles. par mois. "Certains d'entre eux travaillent comme ouvrier, quelqu'un est engagé dans une main-d'œuvre qualifiée, mais il est difficile de les motiver", a admis M. Khodakov. Selon lui, littéralement l'autre jour, la peine d'un des ouvriers condamnés touche à sa fin, et il a exprimé le désir de rester travailler à la scierie « en homme libre ».
Que pensent les détenus eux-mêmes du travail forcé ?
Que pensent les détenus eux-mêmes du travail forcé ?
Le chef de l' une des usines russes , qui pendant près de deux ans a attiré des condamnés au travail forcé (on a demandé à ne pas être nommé), a déclaré à Kommersant qu'il avait récemment refusé de coopérer avec le Service pénitentiaire fédéral. "Vous ne pouvez pas mettre un superviseur pour chacune de ces personnes, les condamnés ne sont pas motivés pour travailler", a-t-il expliqué. "Il serait logique que les condamnés eux-mêmes comprennent qu'ils peuvent influencer leur situation de vie avec leur travail - gagner plus, obtenir libre plus tôt. Mais jusqu'à présent, seules les pertes de tels collectifs, ils fonctionnent mal. Dans le même temps, le Service fédéral des pénitenciers peut, sans avertissement, pour une raison quelconque, ne pas libérer les condamnés au travail, dont nous avons perdu de l'argent à plusieurs reprises. "
Un homme d'affaires travaillant dans plusieurs régions de la région de Tchernozem et utilisant des forçats pour coudre des combinaisons a avoué à Kommersant qu'au contraire, il est rentable d'exploiter des forçats : le marché. Bien sûr, nous ne pouvons pas parler de développement de l'entreprise avec leur aide, mais vous pouvez gagner de l'argent avec du pain et du beurre ».
Comment le premier lot de condamnés est assemblé au BAM
Comment le premier lot de condamnés est assemblé au BAM
En décembre, le groupement d'entreprises pour la production de porc "Agro-Belogorye"a achevé la construction d'un dortoir pour le centre correctionnel sur le territoire de son usine de transformation de viande à la ferme Krapivenskie Dvory. La directrice de l'usine Natalya Korolkova n'a pas répondu aux questions de Kommersant, mais l'un des employés de l'exploitation agricole a partagé les détails. Selon lui, l'entreprise a construit à ses frais un dortoir pour condamnés et l'a remis à la direction régionale du Service fédéral pénitentiaire. Dans celui-ci, comme l'a dit l'interlocuteur à Kommersant, "il y a de tout pour la vie: des machines à laver, du linge de lit, des lits, des douches, un endroit pour manger". Le CI, selon un employé de l'entreprise, devrait être rempli dans les semaines à venir. En général, le travail des condamnés de l'entreprise est utilisé depuis 2019, des condamnés de la colonie-colonie n°8 du village de Tchernyanka y sont amenés à travailler. "Il y a environ 20 personnes, toutes travaillent comme chargeuses", a déclaré la source à Kommersant. Selon lui,ils n'ont pas de conflits ou de problèmes avec le reste des travailleurs de l'usine, une telle coopération est «bénéfique pour tout le monde». "C'est difficile d'embaucher 3.000 ouvriers dans une usine dans une ferme reculée, il n'y a pas assez de bras, et les condamnés pourraient aider à résoudre ce problème", a déclaré la source à Kommersant. Libération. "payer leurs obligations envers l'État et les victimes et même alors rester travailler dans la production après la libération. »payer leurs obligations envers l'État et les victimes et même alors rester travailler dans la production après la libération. »
L'attraction des migrants et des prisonniers sont des phénomènes à peu près du même ordre : une tentative de trouver de la main-d'œuvre bon marché », a déclaré à Kommersant Igor Kovalchuk, chef du comité exécutif de la Confédération du travail.
Selon lui, "le travail normal doit être convenablement rémunéré, et c'est le seul moyen qui mène à un travail productif". «Il y a des exemples dans l'histoire, sous le régime soviétique, il y avait des soi-disant chimistes - des personnes qui ont été condamnées et vivaient dans des auberges dans des entreprises, dont elles ne pouvaient pas quitter. Apparemment, cette expérience est restée en quelque sorte dans les mémoires », a-t-il commenté à l'initiative du Service fédéral des pénitenciers.
Comment les défenseurs des droits humains ont déclaré le travail forcé des prisonniers
Comment les défenseurs des droits humains ont déclaré le travail forcé des prisonniers
Olesya Berezhnaya convient qu'« il est difficile de motiver les condamnés à bien faire leur travail ». "En même temps, nous sommes une catégorie qui ne suscite pas la pitié parmi les gens. Malheureusement, peu de gens se souviennent du proverbe - ne renoncez pas à la prison et au sac. Mais nous avons aussi des familles, des enfants, nous avons beaucoup à faire. Et c'est la seule chose qui nous guide." « Nous sommes une main-d'œuvre bon marché, mais aucun emploi ne peut être trouvé pour 180 000 condamnés », est sûr Ilya Erekhinsky. « Nous sommes considérés comme des parias, tous les employeurs ne sont pas prêts à s'embêter avec nous. »
Maria Litvinova
Les travailleurs migrants ayant quitté la Russie au plus fort de la pandémie, les autorités russes ont lancé un projet d’envergure visant à employer à leur place, pour les grands travaux ou dans les usines, des détenus des centres pénitentiaires. Une idée qui rappelle à certains le temps du goulag.
https://www.kommersant.ru/doc/4847142?from=main_6
Les autorités russes ont lancé un projet à grande échelle pour recruter des prisonniers pour travailler sur de grands chantiers de construction et des entreprises au lieu de migrants qui ont quitté la Russie au plus fort de la pandémie. L'idée a suscité un vif débat public : les partisans pensent que l'initiative est capable de résoudre les problèmes économiques du pays et aidera les prisonniers à se socialiser, elle rappelle aux opposants l'époque du goulag. Des hommes d'affaires ont déclaré à Kommersant que les prisonniers sont une main-d'œuvre inefficace, même s'ils coûtent « deux à trois fois moins cher que sur le marché ». Les condamnés eux-mêmes ne croient pas qu'il y aura des emplois en Russie pour 180 000 condamnés qui sont "considérés comme des parias".
"Les prisonniers pourront payer à la société et gagner leur vie"
En mai 2021, le directeur du Service pénitentiaire fédéral, Alexander Kalachnikov, a appelé à une utilisation plus active des prisonniers plutôt que des migrants dans tout le pays, y compris dans la construction des infrastructures du BAM et du Transsib. L'initiative a suscité une vague de discussions. Ses partisans estiment qu'il sera ainsi possible de doter les grands projets de l'État et des entreprises d'une main-d'œuvre bon marché, de donner un départ dans la vie aux condamnés qui ont pris la voie de la réforme, de réduire le nombre de colonies et, en conséquence, les dépenses de l'État pour leur entretien. En soutien à l'initiative d'Alexandre Kalachnikov, l'un après l'autre ,Le ministre de la Justice Konstantin Chuichenko, le chef du HRC Valery Fadeev, l'ombudsman Tatyana Moskalkova, le chef du TFR Alexander Bastrykin et le vice-Premier ministre Marat Khusnullin, ainsi que 71% des autres citoyens russes (données VTsIOM). Ces derniers espèrent qu'en travaillant pour la communauté, les détenus pourront en tirer profit et gagner leur vie après avoir purgé leur peine.
Les opposants à l'initiative ont exprimé leurs craintes que les autorités russes ne risquent de construire un analogue du goulag soviétique et que l'utilisation du "travail forcé des prisonniers" ne profite pas à l'économie.
"Ce ne sera pas un goulag, ce seront des conditions absolument nouvelles et décentes, car cette personne travaillera déjà dans une auberge ou louera un appartement, si elle le souhaite avec sa famille, recevra un salaire décent", a rassuré Alexander Kalachnikov dans une interview à TASS. . Selon lui, de grandes entreprises et même des chefs de régions ont déjà manifesté leur intérêt pour une telle main-d'œuvre. Dans le même temps, en mai 2021, environ 188 000 personnes purgeant des peines dans les colonies peuvent être impliquées dans le travail forcé en Russie.
Le ministre de la Justice, Konstantin Chuitchenko, a déclaré à son tour qu'environ 8 000 places ont été créées en Russie dans les centres correctionnels (IC), où les condamnés aux travaux forcés peuvent purger leur peine. Selon lui, cela ne permet pas de réaliser pleinement le droit des détenus à remplacer l'emprisonnement par une peine alternative. M. Chuitchenko « compte sur les affaires », qui créeront des centres correctionnels « de préférence sur de grands projets d'investissement ». Ainsi, selon lui, il sera possible de réduire « radicalement » le nombre de prisonniers à 250-300 000 personnes et la charge financière sur l'entretien des colonies, ce qui affectera également « la position de la Russie dans le classement mondial des services pénitentiaires. "
Les condamnés sont fournis avec une auberge
Le 1er janvier 2017, des amendements au Code pénal de la Fédération de Russie sont entrés en vigueur, qui permettent le transfert vers le « travail forcé » des prisonniers condamnés pour des crimes de gravité mineure et moyenne ou pour un crime grave commis pour la première fois. Des modifications ont été apportées à l'art. 53.1 (travail forcé) et art. 80 (remplacement de la partie non purgée de la peine par une peine plus légère) du Code pénal de la Fédération de Russie. Les condamnés doivent purger une telle peine au CI. Entre 5% et 20% de leurs salaires sont retenus en tant que revenus du gouvernement.
La nécessité d'une telle atténuation de la peine au ministère de la Justice était associée à « la création de nouvelles opportunités alternatives de resocialisation des condamnés qui se sont fermement engagés sur la voie de la correction » et à la possibilité d'une libération conditionnelle ultérieure.
Le travail forcé est effectué dans une institution spéciale - un centre correctionnel, en règle générale, dans la région où vivait le condamné avant la condamnation. L'IC n'est pas un établissement correctionnel.
Les condamnés vivent dans des dortoirs et travaillent dans des organisations liées à la construction, à l'agriculture, au traitement des déchets solides et aux grands projets de l'État.
Les règles d'admission des condamnés au travail sont régies par le Code pénal exécutif de la Fédération de Russie.
Les condamnés de la CI reçoivent un logement, de la nourriture, un salaire (pas inférieur au salaire minimum), éteignent les réclamations, paient les services publics ; ils ont le droit de voir des parents, d'utiliser des téléphones et des ordinateurs.
Depuis 2020, la législation a permis la création de tels CI dans les entreprises, et 11 d'entre eux ont été créés avec des places pour 715 personnes. Au total, 117 centres d'information fonctionnent aujourd'hui en Russie, conçus pour 8 700 places.
«Kommersant» s'est entretenu avec plusieurs condamnés qui «ont vaincu», c'est-à-dire qui sont passés des colonies à la CI, et ont découvert que la possibilité de passer au travail forcé n'inspirait pas les prisonniers. Et les interlocuteurs de Kommersant eux-mêmes ont regretté leur décision . En effet, selon le Service fédéral des pénitenciers, seulement 6,6 mille personnes purgent des peines dans des centres correctionnels, c'est-à-dire que même les places créées ne sont pas comblées. Le rejet principal est causé par le fait qu'en acceptant l'atténuation de la peine, les condamnés sont privés du droit d'être libérés plus tôt.
« Si le tribunal transforme l'emprisonnement en travaux forcés, alors le droit à la libération conditionnelle est annulé », a expliqué Olga Podoplelova, chef du service juridique de la Rus Sitting Foundation pour aider les détenus et leurs familles (reconnue par le ministère de la Justice comme agent étranger ). Le militant des droits de l'homme a déclaré qu'en juillet 2020, la Cour suprême, où l'un des condamnés a déposé une requête, a confirmé que la période requise pour la libération conditionnelle est calculée à partir du moment où la peine est modifiée en une peine plus légère, et non à partir du premier jour de la peine. .
"Vous êtes totalement dépendant du chef d'établissement"
"Pour cette raison, l'appel du service pénitentiaire fédéral à être transféré dans des centres correctionnels n'intéressera aucun des prisonniers", a déclaré à Kommersant Ilya Erekhinsky , 31 ans.... En novembre 2016, il a été condamné à quatre ans et demi dans une colonie à régime strict pour avoir infligé délibérément des lésions corporelles graves ayant entraîné la mort par négligence (partie 4 de l'article 111 du Code pénal de la Fédération de Russie). En 2019, à sa demande, le tribunal a modifié la peine en travaux forcés. Peu de temps après, il a demandé une libération conditionnelle, car il avait purgé les deux tiers requis de sa peine. Cependant, le tribunal a indiqué que la période requise pour la libération conditionnelle est désormais comptée à nouveau - à partir du premier jour de travail forcé. Ilya Erekhinsky a saisi la Cour suprême (VS), qui est également parvenue en juillet 2020 à la conclusion que la période requise pour la libération conditionnelle est calculée à partir du moment où la peine est remplacée par une peine plus douce, et non à partir du premier jour de la peine. "Le régime de la CI n'est pas plus facile, et il y a beaucoup plus de pression psychologique sur le condamné qu'en prison", a déclaré Ilya Erekhinsky à Kommersant.la colonie a trois longues visites par an, et la loi ne règle pas cette question dans la CI. Tout déplacement en magasin, chez le médecin ou à un rendez-vous ne peut avoir lieu que sur demande signée par le responsable du CI. Et il ne signe pas pour tout le monde et pas toujours, donc tu as beaucoup moins de droits qu'en colonie.» Selon Ilya Erekhinsky, il "a quelque chose à comparer".
J'étais sur un régime strict et je me sentais plus calme là-bas », a-t-il expliqué.« Les chefs de l'IC manipulent souvent les sorties. Il arrive que quelqu'un signe une déclaration, mais il se saoule dans la nature, et les déclarations sont annulées pour tout le monde."
"Vous êtes complètement dépendant du chef de l'institution, qui est le tsar et dieu", a déploré Ilya Erekhinsky. "Au cours de mon mandat, trois chefs de l'IC ont changé et chacun s'est comporté différemment. On a jeté la corruption : chaque sortie de la ville a coûté de l'argent. Mais maintenant, il est lui-même emprisonné pour pot-de-vin."
Condamnée pour fraude, l'entrepreneure de 41 ans Olesya Berezhnaya , qui purge des peines de travaux forcés dans le village de Metallostroy (région de Léningrad), est également convaincue que l'initiative ne suscitera pas l'enthousiasme des détenus qui ne s'intéressent qu'à la liberté et à l'opportunité pour voir leurs proches, et pas d'autres petits pains. ne pas intéresser. "
Selon elle, « les dortoirs des centres correctionnels sont en fait les mêmes prisons » : « Je n'ai pas vu mon mari et mon fils depuis plus d'un an, car l'ancien chef de l'IC ne m'a pas autorisé à sortir de l'établissement. Et il n'y a pas de salles de réunion là-bas."
Vyacheslav Smirnov, un habitant de 30 ans de Saint-Pétersbourg, a déclaré à Kommersant qu'il purgeait une peine dans un centre correctionnel de Severoonezhsk (région d'Arkhangelsk). Il y a plus d'un an, il a été transféré à l'IC après trois ans et huit mois en colonie. Selon lui, s'il n'avait pas été « exagéré », il aurait déjà pu être libéré sur parole : « Mais l'État nous a trompés. Alors les prisonniers se sont réjouis de cette loi, mais personne ne s'attendait à de telles conséquences ».
Dans le même temps, les condamnés assurent qu'ils sont prêts à « travailler et s'améliorer ». "Les prisonniers les plus" respectables "- ceux qui n'ont pas de violations, qui veulent être libérés le plus tôt possible et retrouver leur famille, se tournent vers le travail forcé depuis les colonies", a déclaré Olesya Berezhnaya. "Pour le travail acharné - BAM, routes, canaux - s'il vous plaît, laissez-les être envoyés", Ilya Erekhinsky a évoqué l'idée de travailler sur des chantiers de construction à grande échelle.
"Nous travaillons avec ce problème maintenant."
Le chef du ministère de la Justice, Konstantin Chuichenko, a déclaré que le département avait commencé à élaborer des amendements à la législation, laissant le droit à la libération conditionnelle aux condamnés qui ont accepté le travail forcé. "Nous travaillons maintenant avec ce problème", a déclaré M. Chuitchenko. "Il n'y a rien de terrible ici, je pense", a-t-il expliqué. "Ce sont des gens qui ont commis un crime qui ne présente pas un grand danger social, et il ne sert à rien de les isoler de la société, mais au contraire, de fournir avec la possibilité de se réformer en effectuant un service de main-d'œuvre sur les chantiers de construction et les entreprises ".
« Les autorités ont décidé de corriger leur erreur après avoir eu besoin de mains actives », a commenté Vyacheslav Smirnov à l'initiative du ministère de la Justice. "Nous (un groupe de condamnés qui se sont retrouvés dans des circonstances similaires. - Kommersant) avons essayé d'obtenir justice pendant une année entière de différentes manières, mais n'avons reçu que des réponses formelles", a-t-il déclaré à Kommersant.
Le travail comme punition en Russie
Mardi dernier, le chef du HRC Valery Fadeev a organisé une table ronde sur l'initiative d'utiliser la main-d'œuvre des condamnés sur les grands chantiers de construction de la Fédération de Russie. Là-bas, M. Fadeev a promis de s'assurer que les personnes soumises au travail forcé bénéficient d'une libération conditionnelle dès le premier jour de la peine, qu'elles paient des salaires décents et qu'elles ne limitent pas leur droit de communiquer avec leurs proches et leur temps libre.
"Le travail le plus sale que même les migrants ont refusé"
Comme l'a dit Ilya Erekhinsky, lorsqu'il a été transféré à l'IC, il y a d'abord été employé comme électricien : « J'ai été le tout premier en Russie à « passer » d'une colonie au travail forcé, puis j'ai été enthousiasmé par l'opportunité de adoucir le régime." L'institution était une colonie-établissement reformaté.
« Quand les gens ont commencé à arriver, il n'y avait pas assez d'emplois et l'administration a commencé à chercher des entreprises prêtes à emmener les condamnés au travail.
Je suis donc arrivé dans une usine de carreaux de céramique », a-t-il déclaré.« Les conditions de travail n'étaient pas très bonnes: le travail le plus sale, que même les migrants refusaient, les outils de travail - une pelle et un balai.
Horaire : deux jours par jour, deux jours par nuit. Il n'y avait pas de temps libre du tout. Ensuite, j'ai à peine éliminé une période de cinq jours pour moi-même. Et puis tous les jours après le travail jusqu'au check-in du soir, je pouvais vaquer à mes occupations - aller au magasin, voir quelqu'un rapidement. En ce sens, il valait mieux travailler à l'usine qu'au CI, pour aller au-delà de ce que les déclarations n'étaient souvent pas signées. Mais il était possible d'utiliser des téléphones portables et même des voitures : il y avait une voiture sous ma fenêtre - je suis sorti le matin et je suis allé à l'usine. »
Comment le travail pénitentiaire est utilisé à l'étranger
Après un an et demi au CI, Olesya Berezhnaya a été transférée dans le "secteur privé" - une telle opportunité est offerte par l'administration du centre correctionnel, si le condamné a fait ses preuves. Le mari d'Olesya loue un appartement pour la famille dans le village de Metallostroy, où il a déménagé avec son fils pour que la famille puisse vivre ensemble ; chaque jour, elle va travailler à la fabrique de carton. "Ici, j'ai eu de la chance avec un employeur, je travaille dans un endroit chaud et sous un toit", a déclaré Olesya Berezhnaya. "Mais le travail forcé est, en fait, l'esclavage légalisé. Les migrants refusent de travailler pour lequel ils nous embauchent. » Pendant un an et demi, elle a réussi à travailler dans une usine de produits en béton armé, une scierie, pour un homme d'affaires « qui vend de l'eau en bouteille avec des algues ». « Je passais huit heures par jour dans une trousse à crayons en béton froid, traînais des planches dans le froid, puis je partais en congé de maladie », s'est plainte Olesya Berezhnaya."Je préférerais, bien sûr, travailler, par exemple, dans des maisons de retraite et des hospices, où je pourrais réellement aider les gens."
Quel est le meilleur et le pire endroit où vivre du prisonnier ?
Quel est le meilleur et le pire endroit où vivre du prisonnier ?
Vyacheslav Smirnov a déclaré qu'il avait récemment quitté l'auberge IC pour "l'appartement loué le moins cher". "Nous devons utiliser de l'argent" gratuit ", car après toutes les déductions du salaire minimum, il reste environ 10 000 roubles, et si vous vivez dans une auberge de jeunesse à l'IC, pas plus de cinq."
Les interlocuteurs de Kommersant étaient sceptiques quant aux déclarations des autorités et quant à la possibilité pour les condamnés de gagner de l'argent grâce au travail forcé. Selon le Service fédéral des pénitenciers, le salaire moyen des condamnés aux travaux forcés est de 20 à 24 000 roubles et, dans certains cas, il atteint 224 000 roubles, alors que dans les colonies, il ne dépasse pas 7,4 000 roubles. Certes, le ministère n'a pas précisé de quel genre de centres correctionnels il parle.
"Je vous assure qu'il n'y a rien de tel", dit Ilya Erekhinsky. "Nous avons une discussion générale sur WhatsApp avec des gens de centres correctionnels de tout le pays, et tout le monde là-bas s'est moqué de cette nouvelle d'un salaire de deux cents dollars. vingt quatre mille." Il a déclaré qu'il ne restait "pas plus de 5 000 roubles du taux de salaire minimum pour le travail forcé".
Je ne peux pas imaginer qui sont toutes ces personnes qui ont reçu cet argent, c'est une sorte de conte de fées, - a partagé Olesya Berezhnaya. - Le salaire dans l'IC est minime, dans l'auberge de l'IC, il n'y a pas plus de 6 000 roubles laissés sous la main. Je ne connais pas une seule personne qui se serait enrichie du travail forcé. »
Le Service fédéral pénitentiaire n'a pas été en mesure de préciser "Kommersant" sur quelle entreprise particulière en question, mais a expliqué que "ce salaire élevé a été formé une fois et avec des primes".
« Leur main d'œuvre coûte deux à trois fois moins cher que sur le marché.
On suppose que les prisonniers devront remplacer les travailleurs migrants, mais jusqu'à présent, ils se voient souvent proposer le travail le plus difficile et le plus sale, que même les nouveaux arrivants n'entreprennent pas.
On suppose que les prisonniers devront remplacer les travailleurs migrants, mais jusqu'à présent, ils se voient souvent proposer le travail le plus difficile et le plus sale, que même les nouveaux arrivants n'entreprennent pas.
Photo : Alexandre Kazakov, Kommersant
S'exprimant en marge du Forum économique international de Saint-Pétersbourg, le chef du ministère du Développement de l'Extrême-Orient russe, Alexei Chekunkov, a noté que le sens de l'emprisonnement pour environ un demi-million de personnes en Russie "est de se réhabiliter". "Si les gens ont la possibilité d'avoir un travail qu'ils jugent volontairement intéressant et rentable pour eux-mêmes, y compris en termes de rémunération, et que ce sera une activité utile pour l'économie, je pense que cette initiative a le droit d'exister", a-t-il déclaré. dit le ministre. Il a admis qu'une telle force de travail pourrait être utilisée pour cultiver des millions d'hectares de terres non refondues. "C'est un travail difficile, vous devez déraciner les souches, creuser des fossés", cite RIA Novosti, citant M. Chekunkov.
Kommersant s'est entretenu avec des hommes d'affaires qui utilisent le travail de condamnés dans leurs entreprises .
Le directeur commercial de la scierie de Saint-Pétersbourg "Hesiona" Vladimir Khodakov a déclaré à Kommersant que sur 11 travailleurs de sa production, six purgeaient des travaux forcés. Ils ne doivent être utilisés que par manque de personnel : « Les travailleurs indépendants font souvent la fête, ils doivent leur dire adieu, malgré le fait qu'ils gagnent deux fois plus. Selon l'homme d'affaires, la société transfère au service pénitentiaire fédéral pour chaque condamné environ 30 000 roubles. par mois. "Certains d'entre eux travaillent comme ouvrier, quelqu'un est engagé dans une main-d'œuvre qualifiée, mais il est difficile de les motiver", a admis M. Khodakov. Selon lui, littéralement l'autre jour, la peine d'un des ouvriers condamnés touche à sa fin, et il a exprimé le désir de rester travailler à la scierie « en homme libre ».
Que pensent les détenus eux-mêmes du travail forcé ?
Que pensent les détenus eux-mêmes du travail forcé ?
Le chef de l' une des usines russes , qui pendant près de deux ans a attiré des condamnés au travail forcé (on a demandé à ne pas être nommé), a déclaré à Kommersant qu'il avait récemment refusé de coopérer avec le Service pénitentiaire fédéral. "Vous ne pouvez pas mettre un superviseur pour chacune de ces personnes, les condamnés ne sont pas motivés pour travailler", a-t-il expliqué. "Il serait logique que les condamnés eux-mêmes comprennent qu'ils peuvent influencer leur situation de vie avec leur travail - gagner plus, obtenir libre plus tôt. Mais jusqu'à présent, seules les pertes de tels collectifs, ils fonctionnent mal. Dans le même temps, le Service fédéral des pénitenciers peut, sans avertissement, pour une raison quelconque, ne pas libérer les condamnés au travail, dont nous avons perdu de l'argent à plusieurs reprises. "
Un homme d'affaires travaillant dans plusieurs régions de la région de Tchernozem et utilisant des forçats pour coudre des combinaisons a avoué à Kommersant qu'au contraire, il est rentable d'exploiter des forçats : le marché. Bien sûr, nous ne pouvons pas parler de développement de l'entreprise avec leur aide, mais vous pouvez gagner de l'argent avec du pain et du beurre ».
Comment le premier lot de condamnés est assemblé au BAM
Comment le premier lot de condamnés est assemblé au BAM
En décembre, le groupement d'entreprises pour la production de porc "Agro-Belogorye"a achevé la construction d'un dortoir pour le centre correctionnel sur le territoire de son usine de transformation de viande à la ferme Krapivenskie Dvory. La directrice de l'usine Natalya Korolkova n'a pas répondu aux questions de Kommersant, mais l'un des employés de l'exploitation agricole a partagé les détails. Selon lui, l'entreprise a construit à ses frais un dortoir pour condamnés et l'a remis à la direction régionale du Service fédéral pénitentiaire. Dans celui-ci, comme l'a dit l'interlocuteur à Kommersant, "il y a de tout pour la vie: des machines à laver, du linge de lit, des lits, des douches, un endroit pour manger". Le CI, selon un employé de l'entreprise, devrait être rempli dans les semaines à venir. En général, le travail des condamnés de l'entreprise est utilisé depuis 2019, des condamnés de la colonie-colonie n°8 du village de Tchernyanka y sont amenés à travailler. "Il y a environ 20 personnes, toutes travaillent comme chargeuses", a déclaré la source à Kommersant. Selon lui,ils n'ont pas de conflits ou de problèmes avec le reste des travailleurs de l'usine, une telle coopération est «bénéfique pour tout le monde». "C'est difficile d'embaucher 3.000 ouvriers dans une usine dans une ferme reculée, il n'y a pas assez de bras, et les condamnés pourraient aider à résoudre ce problème", a déclaré la source à Kommersant. Libération. "payer leurs obligations envers l'État et les victimes et même alors rester travailler dans la production après la libération. »payer leurs obligations envers l'État et les victimes et même alors rester travailler dans la production après la libération. »
L'attraction des migrants et des prisonniers sont des phénomènes à peu près du même ordre : une tentative de trouver de la main-d'œuvre bon marché », a déclaré à Kommersant Igor Kovalchuk, chef du comité exécutif de la Confédération du travail.
Selon lui, "le travail normal doit être convenablement rémunéré, et c'est le seul moyen qui mène à un travail productif". «Il y a des exemples dans l'histoire, sous le régime soviétique, il y avait des soi-disant chimistes - des personnes qui ont été condamnées et vivaient dans des auberges dans des entreprises, dont elles ne pouvaient pas quitter. Apparemment, cette expérience est restée en quelque sorte dans les mémoires », a-t-il commenté à l'initiative du Service fédéral des pénitenciers.
Comment les défenseurs des droits humains ont déclaré le travail forcé des prisonniers
Comment les défenseurs des droits humains ont déclaré le travail forcé des prisonniers
Olesya Berezhnaya convient qu'« il est difficile de motiver les condamnés à bien faire leur travail ». "En même temps, nous sommes une catégorie qui ne suscite pas la pitié parmi les gens. Malheureusement, peu de gens se souviennent du proverbe - ne renoncez pas à la prison et au sac. Mais nous avons aussi des familles, des enfants, nous avons beaucoup à faire. Et c'est la seule chose qui nous guide." « Nous sommes une main-d'œuvre bon marché, mais aucun emploi ne peut être trouvé pour 180 000 condamnés », est sûr Ilya Erekhinsky. « Nous sommes considérés comme des parias, tous les employeurs ne sont pas prêts à s'embêter avec nous. »
Maria Litvinova
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Re: Et en Russie !
Thuramir Mar 31 Aoû - 13:24
Caduce62 a écrit:Enquête. Sur les grands chantiers russes, le retour des travaux forcés
Le titre est racoleur et il ne correspond pas vraiment à la réalité. La condamnation aux travaux forcés existe aussi dans nos pays occidentaux. Tout comme chez nous, les condamnés ont la faculté, mais non l'obligation de travailler et ils sont rémunérés pour leur travail. Le système soviétique ne payait pas les prisonniers, qui étaient traités comme des esclaves (comme la Chine ou la Corée du Nord actuellement), et s'ils refusaient de travailler, les conditions de détention étaient à ce point sévères que la mort en devenait une issue très probable.
La faculté de travailler constitue souvent un début de réinsertion sociale, le prisonnier ayant la faculté d'apprendre un métier et aussi de constituer un petit capital qu'il pourra utiliser à sa sortie de prison. Le salaire est en effet inférieur à celui du marché du travail (comme dans nos pays), mais la compétence et la qualification professionnelle des prisonniers sont le plus souvent fort basses. Cela n'exclut cependant pas que le système puisse et doive être amélioré.
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Re: Et en Russie !
Caduce62 Lun 6 Sep - 19:52
Un écolier a corrigé Poutine dans une leçon d'histoire ouverte. Sergey Elkin s'inquiète de savoir s'ils vont essayer de ′′ corriger ′′ l'écolier maintenant ?
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Re: Et en Russie !
Caduce62 Lun 6 Sep - 19:53
« Les attaques contre Staline en tant que principal méchant font partie de cette attaque même contre notre passé, contre les résultats de la Seconde Guerre mondiale », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
Caduce62- Messages : 15059
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Re: Et en Russie !
Caduce62 Lun 6 Sep - 19:58
AFP, publié le lundi 06 septembre 2021 à 18h23
Même nom, même barbe et même coupe de cheveux : un opposant russe a découvert que deux concurrents lors d'un scrutin régional prévu le 19 septembre lui ressemblaient étrangement, un subterfuge du pouvoir visant, selon lui, à déboussoler les électeurs.
Candidat à l'élection du Parlement de Saint-Pétersbourg, Boris Vichnevski, militant bien connu du petit parti d'opposition Iabloko, sera opposé à deux autres Boris Vichnevski qui, comme lui, ont une courte barbe poivre et sel et une calvitie.
"C'est de la fraude. Ces gens participent à l'élection non pas pour être élus ou pour présenter leurs programmes mais pour embrouiller les électeurs", a affirmé à l'AFP lundi l'opposant de 65 ans.
Il dit avoir appris l'existence de ces "sosies" après avoir reçu dimanche la maquette d'une future affiche électorale officielle. Celle-ci, consultée par l'AFP, montre les photos d'identité des trois candidats côte à côte. Et la ressemblance est frappante.
Selon l'opposant, ces deux homonymes auraient même spécialement changé de nom et d'apparence pour l'affronter, et fait retoucher leur photo pour accentuer la ressemblance sur les affiches.
"Je connaissais un peu l'un de ces homonymes. C'est Viktor Bykov, membre du parti Russie unie (au pouvoir, ndlr). Avant de devenir +Boris Vichnevski+ il n'avait pas de barbe, on peut retrouver sa photo sur le site du parti", soutient-il.
Selon une enquête du journal Novaïa Gazeta, le deuxième homme, un certain Alexeï Chmelev, a également changé de nom pour l'élection.
- Pas illégal -
Contactés lundi par l'AFP, le premier sosie présumé et l'antenne locale de Russie Unie n'ont pas répondu aux demandes de commentaires. Le deuxième homonyme était, lui, injoignable.
Interrogée lundi sur le sujet à l'antenne de la radio Kommersant FM, la directrice de la Commission électorale russe, Ella Pamfilova, a déclaré réprouver ces pratiques - "C'est se moquer des électeurs", a-t-elle observé - tout en relevant que ce n'était pas illégal dans l'état actuel de la législation.
Sur Twitter, l'opposant Boris Vichnevski a néanmoins annoncé avoir adressé une réclamation à la Commission électorale pour qu'elle vérifie la légalité de la manoeuvre et qu'elle indique clairement les anciens noms de ses "sosies" dans sa documentation officielle.
Lors de précédentes élections, l'opposition avait déjà dénoncé le présence de candidats "homonymes" cherchant selon elle à parasiter ses candidatures. Elle s'est également plainte de la création de mouvements politiques créés pour l'occasion afin de diviser le vote contestataire.
Le scrutin pour le renouvellement du Parlement régional de Saint-Pétersbourg se déroulera du 17 au 19 septembre, en même temps que les législatives.
Entre stagnation économique et scandales de corruption, le parti du Kremlin Russie unie recueille, selon l'institut de sondage proche des autorités Vtsiom, seulement 27,3% d'opinions favorables.
Il devrait néanmoins l'emporter sans difficultés, les voix critiques du Kremlin, qui auraient pu profiter du mécontentement, ayant été soumises à une campagne de pressions policières et judiciaires sans précédent à l'approche des élections. Les autorités ont notamment déclaré "extrémiste" et démantelé le mouvement de l'opposant emprisonné Alexeï Navalny.
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Re: Et en Russie !
Thuramir Jeu 9 Sep - 10:40
Caduce62 a écrit:
AFP, publié le lundi 06 septembre 2021 à 18h23
Même nom, même barbe et même coupe de cheveux : un opposant russe a découvert que deux concurrents lors d'un scrutin régional prévu le 19 septembre lui ressemblaient étrangement, un subterfuge du pouvoir visant, selon lui, à déboussoler les électeurs.
Avec ce type de manœuvres, ça ne vole vraiment pas haut…
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Re: Et en Russie !
Krispoluk Sam 11 Sep - 15:12
La Russie envoie blindés et matériel militaire au Tadjikistan
:copyright: Reuters. A Moscou. La Russie a envoyé au Tadjikistan 12 véhicules blindés et du matériel militaire, a annoncé samedi le ministère de la Défense, alors que Moscou cherche à renforcer son allié d'Asie centrale voisin de l'Afghanistan. /Photo prise le 8 juin
MOSCOU (Reuters) - La Russie a envoyé au Tadjikistan 12 véhicules blindés et du matériel militaire, a annoncé samedi le ministère de la Défense, alors que Moscou cherche à renforcer son allié d'Asie centrale voisin de l'Afghanistan.
Moscou a organisé des exercices militaires au Tadjikistan et déployé le matériel de sa base militaire sur place, la plus grande dans un pays étranger, depuis le retrait des troupes américaines d'Afghanistan et la prise de pouvoir éclair du pays par les taliban.
La Russie s'inquiète des retombées potentielles sur l'ensemble de la région et de la possibilité que des militants islamistes s'infiltrent en Asie centrale, que Moscou considère comme sa zone tampon de défense méridionale.
"Dans un contexte d'instabilité croissante près de la frontière sud du Tadjikistan, nous travaillons ensemble pour assurer la sécurité de nos États", a déclaré le général de division Yevgeny Tsindyaikin dans un communiqué du ministère de la Défense.
Le transfert de matériel, qui comprend également des équipements de combat rapproché et de protection, permettra de moderniser et d'améliorer considérablement les capacités militaires du Tadjikistan, a fait valoir le ministère.
La frontière du Tadjikistan avec l'Afghanistan, qui s'étend sur 1.344 km, comprend une vaste zone montagneuse difficile à contrôler.
(Alexander Marrow, version française Benjamin Mallet)
:copyright: Reuters. A Moscou. La Russie a envoyé au Tadjikistan 12 véhicules blindés et du matériel militaire, a annoncé samedi le ministère de la Défense, alors que Moscou cherche à renforcer son allié d'Asie centrale voisin de l'Afghanistan. /Photo prise le 8 juin
MOSCOU (Reuters) - La Russie a envoyé au Tadjikistan 12 véhicules blindés et du matériel militaire, a annoncé samedi le ministère de la Défense, alors que Moscou cherche à renforcer son allié d'Asie centrale voisin de l'Afghanistan.
Moscou a organisé des exercices militaires au Tadjikistan et déployé le matériel de sa base militaire sur place, la plus grande dans un pays étranger, depuis le retrait des troupes américaines d'Afghanistan et la prise de pouvoir éclair du pays par les taliban.
La Russie s'inquiète des retombées potentielles sur l'ensemble de la région et de la possibilité que des militants islamistes s'infiltrent en Asie centrale, que Moscou considère comme sa zone tampon de défense méridionale.
"Dans un contexte d'instabilité croissante près de la frontière sud du Tadjikistan, nous travaillons ensemble pour assurer la sécurité de nos États", a déclaré le général de division Yevgeny Tsindyaikin dans un communiqué du ministère de la Défense.
Le transfert de matériel, qui comprend également des équipements de combat rapproché et de protection, permettra de moderniser et d'améliorer considérablement les capacités militaires du Tadjikistan, a fait valoir le ministère.
La frontière du Tadjikistan avec l'Afghanistan, qui s'étend sur 1.344 km, comprend une vaste zone montagneuse difficile à contrôler.
(Alexander Marrow, version française Benjamin Mallet)
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Re: Et en Russie !
Caduce62 Mar 14 Sep - 17:50
AFP, publié le mardi 14 septembre 2021 à 15h32
Le président russe a révélé mardi devoir se mettre à l'isolement et annuler sa participation à plusieurs sommets après avoir été en contact avec un collaborateur malade du Covid-19, disant compter sur le vaccin Spoutnik V pour échapper à la maladie.
Cette annonce intervient alors que le maître du Kremlin n'a repris que récemment les évènements en public. Il y a quelques semaines encore, l'écrasante majorité de ses engagements se faisaient par vidéo et les rares personnes pouvant le rencontrer devaient se soumettre à une période d'isolement.
Il a reçu lundi à Moscou le président syrien Bachar al-Assad.
Apparaissant à la télévision pour une réunion en visioconférence avec les dirigeants du parti au pouvoir, Russie Unie, à l'approche des législatives prévues cette semaine, M. Poutine a confirmé que l'un de ses collaborateurs, pourtant vacciné, était tombé malade du Covid.
"Il avait été revacciné, mais visiblement trop tard. Trois jours après la vaccination, il est tombé malade. La veille, j'avais communiqué avec lui toute la journée de manière très rapprochée", a poursuivi M. Poutine.
Lui-même vacciné en mars, M. Poutine a dit "espérer que tout se passera comme il se doit, et que le Spoutnik V démontrera vraiment son haut niveau de protection contre le Covid-19". Il a dit avoir un niveau "élevé" d'anticorps.
Plus tôt mardi, le Kremlin avait annoncé des "cas identifiés de coronavirus dans l'entourage" de Vladimir Poutine, l'obligeant à s'astreindre à un "régime d'auto-isolement pendant un certain temps".
A la question de savoir si le président russe, âgé de 68 ans, avait été soumis à un test et si le résultat était négatif, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a répondu: "Absolument, oui. Le président est en parfaite santé".
"L'isolement n'affectera pas directement le travail du président", a-t-il ajouté, les rencontres étant maintenues par vidéo-conférence.
Le chef de l'Etat russe ne va donc pas participer en personne jeudi et vendredi à deux sommets régionaux au Tadjikistan, celui de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) et de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS).
- Dispositif drastique -
La Russie est l'un des Etats au monde où l'épidémie a fait le plus de morts, et la vaccination, sur fond de défiance à l'égard des autorités, est à la traîne. Le pays a été particulièrement endeuillé par le variant Delta, qui fait des ravages depuis le mois de juin.
Selon l'agence des statistiques Rosstat, quelque 350.000 Russes étaient mort du Covid-19 à la fin juillet 2021. Selon un décompte du site Gogov, seulement 27,3% des Russes étaient totalement vaccinés à ce jour.
Depuis le début de la pandémie de Covid-19, les autorités russes ont déployé un dispositif drastique visant à éviter au maître du Kremlin tout contact avec le virus.
Les médias russes ont ainsi raconté que les personnes susceptibles de l'approcher --responsables politiques mais aussi personnels de service-- devaient jusqu'il y a peu passer 14 jours en quarantaine dans des hôtels et effectuer des dépistages réguliers.
Un sas de désinfection aspergeant de produits les visiteurs autorisés à le voir avait aussi été installé.
M. Poutine n'a repris que récemment ses voyages en Russie et ses rencontres en public, travaillant l'essentiel du temps par vidéo-conférence, des réunions retransmises quotidiennement à la télévision.
Lundi, il avait par contre rencontré en personne les athlètes paralympiques de retour de Tokyo.
Selon des images de l'agence Ria Novosti, il avait jugé alors possible de devoir bientôt s'isoler, mais le porte-parole du Kremlin avait immédiatement affirmé que le président parlait "au sens figuré".
Au début de la pandémie, en mars 2020, Vladimir Poutine avait été en contact rapproché, sans masque, avec le médecin-chef d'un des principaux hôpitaux soignant des patients du coronavirus. Le docteur Denis Protsenko, avait annoncé peu après être atteint par le Covid.
De nombreux hauts responsables russes ont été infectés et malades, dont le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, le Premier ministre Mikhaïl Michoustine et plusieurs ministres.
Le président russe a révélé mardi devoir se mettre à l'isolement et annuler sa participation à plusieurs sommets après avoir été en contact avec un collaborateur malade du Covid-19, disant compter sur le vaccin Spoutnik V pour échapper à la maladie.
Cette annonce intervient alors que le maître du Kremlin n'a repris que récemment les évènements en public. Il y a quelques semaines encore, l'écrasante majorité de ses engagements se faisaient par vidéo et les rares personnes pouvant le rencontrer devaient se soumettre à une période d'isolement.
Il a reçu lundi à Moscou le président syrien Bachar al-Assad.
Apparaissant à la télévision pour une réunion en visioconférence avec les dirigeants du parti au pouvoir, Russie Unie, à l'approche des législatives prévues cette semaine, M. Poutine a confirmé que l'un de ses collaborateurs, pourtant vacciné, était tombé malade du Covid.
"Il avait été revacciné, mais visiblement trop tard. Trois jours après la vaccination, il est tombé malade. La veille, j'avais communiqué avec lui toute la journée de manière très rapprochée", a poursuivi M. Poutine.
Lui-même vacciné en mars, M. Poutine a dit "espérer que tout se passera comme il se doit, et que le Spoutnik V démontrera vraiment son haut niveau de protection contre le Covid-19". Il a dit avoir un niveau "élevé" d'anticorps.
Plus tôt mardi, le Kremlin avait annoncé des "cas identifiés de coronavirus dans l'entourage" de Vladimir Poutine, l'obligeant à s'astreindre à un "régime d'auto-isolement pendant un certain temps".
A la question de savoir si le président russe, âgé de 68 ans, avait été soumis à un test et si le résultat était négatif, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a répondu: "Absolument, oui. Le président est en parfaite santé".
"L'isolement n'affectera pas directement le travail du président", a-t-il ajouté, les rencontres étant maintenues par vidéo-conférence.
Le chef de l'Etat russe ne va donc pas participer en personne jeudi et vendredi à deux sommets régionaux au Tadjikistan, celui de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) et de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS).
- Dispositif drastique -
La Russie est l'un des Etats au monde où l'épidémie a fait le plus de morts, et la vaccination, sur fond de défiance à l'égard des autorités, est à la traîne. Le pays a été particulièrement endeuillé par le variant Delta, qui fait des ravages depuis le mois de juin.
Selon l'agence des statistiques Rosstat, quelque 350.000 Russes étaient mort du Covid-19 à la fin juillet 2021. Selon un décompte du site Gogov, seulement 27,3% des Russes étaient totalement vaccinés à ce jour.
Depuis le début de la pandémie de Covid-19, les autorités russes ont déployé un dispositif drastique visant à éviter au maître du Kremlin tout contact avec le virus.
Les médias russes ont ainsi raconté que les personnes susceptibles de l'approcher --responsables politiques mais aussi personnels de service-- devaient jusqu'il y a peu passer 14 jours en quarantaine dans des hôtels et effectuer des dépistages réguliers.
Un sas de désinfection aspergeant de produits les visiteurs autorisés à le voir avait aussi été installé.
M. Poutine n'a repris que récemment ses voyages en Russie et ses rencontres en public, travaillant l'essentiel du temps par vidéo-conférence, des réunions retransmises quotidiennement à la télévision.
Lundi, il avait par contre rencontré en personne les athlètes paralympiques de retour de Tokyo.
Selon des images de l'agence Ria Novosti, il avait jugé alors possible de devoir bientôt s'isoler, mais le porte-parole du Kremlin avait immédiatement affirmé que le président parlait "au sens figuré".
Au début de la pandémie, en mars 2020, Vladimir Poutine avait été en contact rapproché, sans masque, avec le médecin-chef d'un des principaux hôpitaux soignant des patients du coronavirus. Le docteur Denis Protsenko, avait annoncé peu après être atteint par le Covid.
De nombreux hauts responsables russes ont été infectés et malades, dont le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, le Premier ministre Mikhaïl Michoustine et plusieurs ministres.
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Re: Et en Russie !
Caduce62 Mer 15 Sep - 19:41
Poutine en quarantaine à un moment de forte actualité pour la Russie
COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
Publié le 15/09/2021 - 13:43
Les voyages à l’étranger sont annulés pour le chef du Kremlin. Et pas de déplacement en bureau de vote pour les élections législatives russes, du 17 au 19 septembre.
“On avait pratiquement cessé d’évoquer le coronavirus à l’approche des élections, et le voilà qui fait brusquement irruption dans l’agenda politique : Vladimir Poutine s’est placé à l’isolement après avoir été en contact avec des personnes contaminées”, commente Moskovski Komsomolets.
Avant son départ en quarantaine, le président russe a rencontré le patriarche Cyrille, le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, le président syrien, Bachar El-Assad, en visite éclair à Moscou le 13 septembre, ainsi que les athlètes olympiques et para-olympiques. “Cependant, le Kremlin affirme que ces derniers n’ont rien à craindre et que Vladimir Vladimirovitch est lui-même en parfaite santé”, souligne le titre.
Selon les sources du tabloïd, dès samedi 11 septembre, le Kremlin a été informé de la présence de malades du Covid-19 dans l’entourage du président. Apparemment, le président s’inquiète moins de sa propre santé que du comportement incompréhensible du virus, capable de “percer” même le “puissant cordon sanitaire” installé autour de lui pour sa sécurité. En effet, toute personne désirant l’approcher doit se soumettre à un isolement strict de durée variable et produire une série de tests PCR négatifs. De plus, Vladimir Poutine et son proche entourage sont vaccinés, voire revaccinés.
COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
Publié le 15/09/2021 - 13:43
Les voyages à l’étranger sont annulés pour le chef du Kremlin. Et pas de déplacement en bureau de vote pour les élections législatives russes, du 17 au 19 septembre.
“On avait pratiquement cessé d’évoquer le coronavirus à l’approche des élections, et le voilà qui fait brusquement irruption dans l’agenda politique : Vladimir Poutine s’est placé à l’isolement après avoir été en contact avec des personnes contaminées”, commente Moskovski Komsomolets.
Avant son départ en quarantaine, le président russe a rencontré le patriarche Cyrille, le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, le président syrien, Bachar El-Assad, en visite éclair à Moscou le 13 septembre, ainsi que les athlètes olympiques et para-olympiques. “Cependant, le Kremlin affirme que ces derniers n’ont rien à craindre et que Vladimir Vladimirovitch est lui-même en parfaite santé”, souligne le titre.
Selon les sources du tabloïd, dès samedi 11 septembre, le Kremlin a été informé de la présence de malades du Covid-19 dans l’entourage du président. Apparemment, le président s’inquiète moins de sa propre santé que du comportement incompréhensible du virus, capable de “percer” même le “puissant cordon sanitaire” installé autour de lui pour sa sécurité. En effet, toute personne désirant l’approcher doit se soumettre à un isolement strict de durée variable et produire une série de tests PCR négatifs. De plus, Vladimir Poutine et son proche entourage sont vaccinés, voire revaccinés.
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Re: Et en Russie !
benoit77 Jeu 16 Sep - 15:50
interdit de rire !
Russie : des "dizaines de personnes" de l'entourage de Vladimir Poutine atteintes du Covid-19
https://www.france24.com/fr/europe/20210916-russie-des-dizaines-de-personnes-de-l-entourage-de-vladimir-poutine-atteintes-du-covid-19
Russie : des "dizaines de personnes" de l'entourage de Vladimir Poutine atteintes du Covid-19
https://www.france24.com/fr/europe/20210916-russie-des-dizaines-de-personnes-de-l-entourage-de-vladimir-poutine-atteintes-du-covid-19
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Re: Et en Russie !
Matt Lun 20 Sep - 0:16
Il y avait élection en Russie aujourd'hui.
Pour bien commencer, l'OSCE s'est vu refuser le contrôle démocratique de la tenue de ces élections.
Comme toujours, bourrage d'urnes, fraudes à peine voilées.
Mais cette fois, le FSB a innové :
La plupart des candidats d'opposition ont été refusé par la commission électorale.
Et pour les rares qui ont été autorisés, ils se sont vu confronté à . . . des sosies présents sur d'autres listes, histoire de semer le trouble des électeurs. Le même nom sur 3 ou 4 listes différentes.
Cfr le JT de la RTBF au 13h hier, samedi.
Pour bien commencer, l'OSCE s'est vu refuser le contrôle démocratique de la tenue de ces élections.
Comme toujours, bourrage d'urnes, fraudes à peine voilées.
Mais cette fois, le FSB a innové :
La plupart des candidats d'opposition ont été refusé par la commission électorale.
Et pour les rares qui ont été autorisés, ils se sont vu confronté à . . . des sosies présents sur d'autres listes, histoire de semer le trouble des électeurs. Le même nom sur 3 ou 4 listes différentes.
Cfr le JT de la RTBF au 13h hier, samedi.
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Re: Et en Russie !
jrobroy Lun 20 Sep - 14:03
Belle victoire de Poutine, 40% ca fait rever.
La petite salope de Navalny l'a bien profonde dans le cul. Ca lui apprendra vouloir nous faire voter via une appli
La petite salope de Navalny l'a bien profonde dans le cul. Ca lui apprendra vouloir nous faire voter via une appli
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Re: Et en Russie !
myko Lun 20 Sep - 22:07
Législatives russes : à Moscou, l’opposition gagnante dimanche… mais balayée lundi
Le vote électronique, expérimenté dans la capitale à l’occasion des élections législatives, concentre les soupçons de fraudes.
Par Benoît Vitkine(Moscou, correspondant)
Au lendemain des élections législatives en Russie, la colère de l’opposition quant à l’organisation et à la sincérité du scrutin se concentre sur un lieu en particulier : Moscou. Dimanche 19 septembre au soir, ses représentants étaient en tête dans la majorité des circonscriptions de la capitale ; lundi, ils ont perdu partout. Le revirement est si brutal que même le placide Parti communiste a indiqué, durant la journée, qu’il ne « reconnaissait pas » les résultats moscovites.
La question est sensible à plus d’un titre : les autorités ont toujours manifesté une grande crainte à l’idée de réveiller le mécontentement dans la capitale ; c’est là que l’effet du « vote intelligent » promu par le camp Navalny s’avère le plus visible ; le différend concerne la procédure du vote électronique, décrite comme parfaitement sécurisée et destinée à être étendue à l’ensemble du pays.
Des résultats tardifs et troublants
Dimanche soir, le parti présidentiel Russie unie était perdant dans neuf des quinze circonscriptions de la capitale, avec parfois des écarts importants. En tête, sept communistes, un candidat du parti libéral Iabloko et un candidat indépendant.
Ne restait plus qu’à annoncer les résultats du vote électronique, proposé cette année aux électeurs moscovites comme à ceux de six autres régions. Environ deux millions de personnes s’étaient inscrites à cette procédure protégée par un système de blockchains et pour lequel les autorités avaient mené une intense campagne de promotion. Au titre des arguments avancés : la promesse d’un résultat disponible immédiatement, comme cela a d’ailleurs été le cas dans les six autres régions.
Sauf que ces résultats ne sont pas arrivés. Ni à minuit, ni à 8 heures du matin, lundi. Les responsables du vote n’ont fait part d’aucun problème technique, évoquant seulement un « recomptage ». Promis pour 11 heures, puis pour 14 heures, les résultats ont finalement été mis en catimini sur le site de la Commission électorale, qui a annoncé que la confirmation officielle n’interviendrait pas avant vendredi.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Le pouvoir russe remporte des législatives sur mesure
Ces résultats sont troublants : partout, ils suffisent à inverser la tendance et à faire élire les candidats du pouvoir. Un exemple, celui de la circonscription numéro 197, dans l’ouest de Moscou. Dimanche soir, le représentant de Russie unie, Evgueni Popov, comptait 27 000 voix contre 37 000 à son adversaire, Mikhaïl Lobanov.
Le premier est un présentateur vedette de la télévision, plus habitué à disserter sur les Etats-Unis ou l’Ukraine que sur les trottoirs moscovites, mais décidé à se lancer en politique. Le second est un activiste local, professeur de mathématiques, sans attachement partisan mais présenté à ce scrutin par le Parti communiste. Dans son bon résultat, l’effet du « vote intelligent », et donc du soutien d’Alexeï Navalny, fait peu de doute, une raison supplémentaire de crisper le pouvoir.
Lundi après-midi, le résultat est radicalement différent. Popov obtient près du double des voix de Lobanov dans le décompte des bulletins électroniques : 46 589 contre 26 676. Au total, les 10 000 voix d’avance du premier sont devenues 20 000 voix de retard. Même en acceptant l’idée que les partisans du pouvoir aient plus plébiscité le vote électronique, ou qu’ils aient subi des pressions pour s’y inscrire, un tel écart paraît inexplicable aux observateurs, s’agissant de circonscriptions socialement homogènes.
Un retournement « impossible »
Mikhaïl Lobanov lui-même a jugé sur Twitter ce retournement « impossible » et a proposé aux autres candidats battus de se retrouver lundi soir sur une place moscovite pour aviser de la conduite à tenir. Le rassemblement a été immédiatement interdit au motif du Covid-19.
Le candidat communiste est d’autant plus amer que le décompte des derniers bulletins papier, dans la nuit de dimanche à lundi, a donné lieu à d’autres irrégularités : plusieurs de ses observateurs ont été mis dehors des bureaux de vote, parfois violemment, pendant que les responsables des commissions électorales comptaient à huis clos.
Le vieux leader communiste Guennadi Ziouganov a appelé à « défendre les résultats électoraux comme les cadets de Podolsk défendirent Moscou » durant la seconde guerre mondiale, mais sans donner de consigne précise.
« Ce vote restera dans l’histoire, commentait de son côté la candidate indépendante Anastasia Brioukhanova. Jamais le résultat d’une élection n’a été renversé aussi facilement, d’une simple manipulation technique. » La candidate, qui disposait de 2 000 voix d’avance dimanche soir, était distancée lundi de 13 000 voix. Selon elle, le cœur de Russie unie, composé de personnes âgées, s’est peu inscrit au vote électronique alors que nombre de ses soutiens faisaient confiance à ce système.
Mme Brioukhanova, 28 ans, faisait partie des cinq candidats indépendants autorisés, à travers toute la Russie, à se présenter à ce scrutin très contrôlé et sur lequel plane désormais le soupçon de fraudes importantes.
myko- Messages : 196
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